44
N°31 / Septembre 2009 Le journal de l’Adapei de Loire-Atlantique La citoyenneté des personnes handicapées mentales

La citoyenneté des personnes handicapées mentales · Entre un individu et la société. Il y a, ... leur place dans la société. A l’école, ... risés de la cité

Embed Size (px)

Citation preview

  • N 3 1 / S e p t e m b r e 2 0 0 9

    Le journal de lAdapei de Loire-Atlantique

    La citoyennet des personnes handicapes mentales

  • D

    IT

    O

    Le handicap, cest la rencontre entre deuxralits. Entre un individu et la socit. Il ya, dun ct, les incapacits quune personnepeut connatre. Mais il y a galement, de lautre ct, et on ne le dit pas suffisamment,linadaptation de lenvironnement, cest--dire linadaptation de la socit.

    Cest pourquoi, le handicap ne doit plus treconsidr comme une situation dexception, laquelle il est rpondu par des solutionsdexception. Le handicap doit tre considrcomme une ralit ordinaire de la vie. Il doittre pris en compte chaque initiative, dansquelque domaine que ce soit.

    Les personnes handicapes nont pas une placeparticulire dans notre socit, comme celaleur est parfois signifi. Elles ont, de fait, touteleur place dans la socit. A lcole, au travail,dans les loisirs : la place des personneshandicapes est au milieu des autres avec unsoutien adapt, ni plus, ni moins.

    La citoyennet puise son origine dans la Grce antique grce linvention de la citou polis . La politique se dveloppe alorscomme domaine autonome de la vie collective.La polis est fonde sur lgalit de tous lescitoyens, mais tout le monde ne peut devenircitoyen.

    Dans les Cits-tats grecques, les citoyenstaient ceux qui participaient aux dbats et dcisions de la cit. Lactivit politique restait rserve aux membres les plus favo-riss de la cit.

    la Rvolution franaise, le terme est ruti-lis. Il instaure alors une galit, puisque touthomme est citoyen sans hirarchisation, contrai-rement aux titres de noblesse.

    La citoyennet daujourdhui, tablit pour cha-cun des membres de notre socit des droitset des devoirs : civiques, politiques et sociaux.

    PapillonnagesLe journal de lAdapei de Loire-AtlantiqueAdapei de Loire-Atlantique : Association d par tementale des amis et parents de personnes handicapes mentales 11-13 rue Joseph Caill BP 30824 44008 Nantes Cedex 1 Tl . 02 40 12 22 90 Fax 02 40 12 22 99 Directeur dela publication : D. Moreau Comit de rdaction : D. Arenou, S. Biette, I. Desgoute, S. Dor, P. Gurin, F. Joyeux, M. Marhadour,D. Moreau, C. Qulennec, M.C. Tesson, C. Vibert Illustrations :Francis Maillot Cration et ralisation graphique : Le Kwal,Nantes Impression : Imprimerie Planchenault, Ancenis.

    Handicap et citoyennetEn 2005 la loi pour lgalit des droits et deschances, la participation et la citoyennet despersonnes handicapes est venue opportu-nment le rappeler.

    UN CHEMINEMENT ACCOMPAGN

    Ce numro de Papillonnages, aux travers detmoignages de participations citoyennes,sera pour vous je lespre une base de rflexionsur le chemin parcouru, mais aussi sur celuirestant parcourir.

    Car les personnes handicapes interrogentencore chaque instant notre socit et seslois. Elles linterpellent dans ce quelle a deplus profond, dans ses valeurs de libert,dgalit et de solidarit.

    Munis de notre force associative au servicedes personnes handicapes mentales, il nousappartient nous parents et professionnelsde les accompagner et de dfricher ce cheminquand cela est ncessaire.

    Il sagit pour les personnes qui nous ras-semblent, de les accueillir, de les respecter,mais aussi de les conduire vers le plein pa-nouissement de leur citoyennet.

    Dominique Moreau

  • POINT DE VUE2 dito

    17 Travailler vivre ensemble

    18 Faire le plus pour ceuxqui ont le moins

    20 Loi 2007 et citoyennet ACTUALITS28 Mobilisation Nantes

    28 Rencontre avec M. Mauduit

    29 Premire pierre pour le Foyer de Sainte-Pazanne

    29 Un change europen en Grce

    30 Plein jeux, jy vais

    30 Les rsidants des Machaons sintgrent la vie associative

    31 Signature du CPOM Esat

    31 Inauguration du Centre daccueil et dactivits de la Charmelire

    32 Des pomes au CAA la Charmelire

    32 Un IME bien quip

    33 15 ans de service

    33 Les 5 ans de lEA dOrvault

    34 Dcouverte des 5 sens lIME des Sorinires

    34 Calendrier des chroniques radio

    35 Journe portes ouvertes lIME lOdysse

    36 La dlgation locale de Nous Aussi en Finlande

    36 Assemble gnrale du 26 juin 2009

    38 Le concours des Victoires de laccessibilit est ouvert

    38 Opration Brioches

    39 LApei dite un livre

    39 Enqute de lectorat

    40 Le personnel en mouvement

    42 Confrences

    CITOYENNET4 Prendre conscience

    de son statut de citoyen

    5 Droits et devoirs

    8 Le CVS... et si on en parlait ?

    9 Le CVS au CAT Ouest

    10 Le CHSCT

    11 On peut nous faire confiance !

    12 tre dlgu des usagers...

    13 Paroles de dlgus

    14 Lart de vivre ensemble

    15 Il ne faut pas se dcourager

    16 Le droit la ville

    21 Participation une association

    ADAPEI EN ACTION22 Prsentation

    chroniques des radio

    23 Chronique radio

    3S

    OM

    MA

    IR

    E

    ADAPEI ILLUSTRE24 Deuxime pisode

  • lautre avec respect, ne pas se couper la parole,ne pas sinsulter, ne pas juger mais essayer decomprendre, ne pas nommer les personnes quipeuvent poser certains problmes mais les problmes eux-mmes. Ce qui est dit ne doiten outre pas sortir de la salle ; grce ces prcautions et lapport de chacun, il en ressort un change trs riche.

    Je leur ai pos les questions suivantes : Quest-ce que cest pour toi la citoyennet ? Quest-ce que cela tapporte de venir ce soutien ? .

    Voici leurs rponses : Cest bien dapprendre se laver les mainspour viter dattraper la grippe. Jaime quandon se sert du journal pour discuter ensemble.Nous avons aussi dit quil ne faut pas boirede lalcool quand on prend le volant et a cesttrs important.Le soir, je parle ma mre de ce quon a diten citoyennet, et elle est fire de moi quandelle voit tout ce que japprends. Depuis quona commenc ce soutien, je regarde le jour-nal tlvis la maison.

    Ici, on apprend mieux se comporter dansle bus : ne pas crier, ne pas sinsulter, nepas parler au conducteur pour viter les acci-dents. Jaime bien couter ce que les autresont dire.

    On apprend parler avec les autres en lesrespectant ; on ne se coupe pas la parolepar exemple. On apprend aussi prendre soinde soi : toujours tre propre et habill cor-rectement pour venir travailler. Moi, a maide me trouver beau. Jai remarqu aussi quily a plus de calme dans le self maintenant.

    On a dit aussi quil ne faut pas tlphoneren voiture. Et on a parl de la violence au CAT.On parle de ce qui se passe dans le monde,de limportance du vote. Moi je vote !

    Jennifer Lefeuvre

    Jennifer Lefeuvre, ducatrice spcialiseau CAT de Nantest : Je suis arrive enseptembre 2008 au CAT, et jai pris le relaisdune ducatrice qui animait ce soutien depuisquelques annes dj. Lobjectif est de per-mettre la personne accueillie au sein de notretablissement de prendre conscience de sonstatut de citoyen et dagir avec une respon-sabilit dadulte dans ses attitudes et ses comportements. Cest lopportunit de solli-citer lexpression verbale chez les participants,leur rflexion et leur opinion personnelle ausein dun collectif.

    Il vise galement aider les personnes comprendre et accepter les rgles civiques.Cest en outre rendre comprhensible des crits,des informations concernant le fonctionnementde ltablissement.

    Concrtement, jai pos le cadre de nos ren-contres et leur ai demand quels sujets ils sou-haitaient aborder. Les thmes taient trs varis :Lutilisation du portable, laffectivit, les comportements dans le bus, les vols, la vio-lence, la cigarette, lalcool, la scurit routire,la protection de la vie prive, le secourisme, le respect en gnral, le vote

    Je me suis aussi base sur le quotidien, cesur que jobservais, sur lactualit par le biaisdu journal.

    Nous avons relu ensemble le rglement interne,le livret daccueil, la diffrence tutelle /cura-telle, le statut de travailleur handicap, la loi2005. Cela a permis de redcouvrir les textesqui fondent leurs droits, mais aussi leurs devoirs.

    Le plus important est que les personnes se sentent en scurit pour pouvoir discuter, parfois sur des sujets dlicats. Nous avons co-crit le rglement de ces sances : couter

    4SOUTIEN LA CITOYENNETPrendre conscience de son statut de citoyen

  • CI

    TO

    YE

    NN

    ET

    5

    LA CITOYENNET

    Droits et devoirs

    QUEST-CE QUTRE CITOYEN ?POURQUOI TRE CITOYEN ? QUOI SERT DONC L A CITOYENNET ?

    Vincent : Avant il y avait un roi. Un jour, lespetits ils en ont eu marre, ils ont t dans chaquevillage, et ils ont essay de le piger et de lerendre plus petit, ensemble ils taient plus forts.

    Ginette : Faut montrer que mme si on estpetits, il faut se dfendre.

    Kevin : La citoyennet, par exemple, cestquelquun qui fait des choses pour la ville. Quiparticipe aux vnements. Comme le spectaclequil y a eu ce week-end, genre Royal de luxe,qui ma normment plu. Moi je suis musicien,et jaimerais bien participer aux cultures, auxfestivals, aux choses comme a.

    Claudine : Se respecter aussi.

    Kevin : Ne pas se faire la guerre.

    N.S. ( linterviewer) : La Dclaration des Droitsde lHomme annonce, ds son prambule,que la libration de la terreur et de la misre,a t proclame comme la plus haute aspira-tion de lhomme. Nous voquons le droit de lafemme, celui des enfants, le droit au logement,le droit la dignit, au bonheur et la vie.

    CITOYEN POUR LE S AUTRE S

    Ginette : Les personnes qui habitent avec desgens fragiles devraient avoir une formation despremiers gestes durgence.

    Bertrand : Moi je ne lai pas, mais jai appris la bote comment mettre une personne en position PLS.

    Vincent : Ah oui, on la fait a.Vincent nous a expliqu certains gestes de premiers secours.

    Ginette : Cest important. Il ne sagit pasque de mon ami, il suffit quil y ait dautres personnes qui a arrive, on appelle lducatrice ou, en attendant, on peut la sauver autrement.

    Il est important pour Bertrand de connatredu monde pour mieux pouvoir aider.

    LE RESPECTDaprs Ginette et Vincent , il y a des faons desadresser aux autres.

    Vincent : Il y a une fille qui ma dit : Dgage ! fort, et moi a ne ma pas plu.Vincent nous parle des gros mots quilentend tout vent.

    Kevin : Il y a un autre point que je voudraisaborder ; cest le racisme. Je trouve a vache-ment dgueulasse que les gens soient racistes.Moi je dteste a. Moi je ne suis pas raciste.Faut faire attention ce quon dit. Parce quesinon, a peut blesser la personne et a peutla rendre mal laise. {...} Moi jai envie dtrequelquun dhonnte. Je trouve a grave, volerdes voitures ou aller voler de largent ou deschoses comme a, franchement non.

    Article rdig partir de linterview de rsidants et usagers des Services duCHANT : Claudine, Ginette, Bertrand, Kevin, Vincent, Frdric, Mickal. Les personnes rencontres ont abord ce thme sous diffrents aspects.

  • SE SAVOIR ACTEURKevin : Y a mon CAT qui soccupe des aubettesde bus la TAN.

    VIVRE ENSEMBLE ET TRANSMETTRESON SAVOIR, SINFORMERGinette : Mais cest difficile de faire ensemble,de rexpliquer alors quon a du travail.

    COMMUNIQUER POUR SE COMPRENDRE

    Ginette : Il vaut mieux attendre dtre pluscalme pour sexpliquer avec les personnes...Il faut dialoguer.

    Kevin : Dans les bus, nous les jeunes, on nousregarde comme si on tait des fouteurs de trouble. {...} Jai un copain, une fois qui sestfait agresser par des gens, comme a. Moi ama fait mal dentendre a. Genre Hey taspas vu lhandicap l-bas, oh ? le mongole. a non, non non. On est comme on est. Des fois cest difficile, des fois je men vais etcest dur. Daccord on est au CAT et au foyer, etalors ? On vit bien.

    NS ( linterviewer) : Pourquoi avez-vous souhait participer cet interview, sur le thmede la citoyennet ?

    Kevin : Parce que pour moi, cest que commea que nous les handicaps on se fera conna-tre. Vous tes pas daccord avec moi ?

    Claudine : Oui. Moi cest parce quon ma propos et jai dit oui. Que jtais intresse.a mintresse tout ce qui touche lenvi-ronnement. Cest important de ne pas mettrepar terre.

    Kevin et Claudine ont lanc le dbat pour savoirsil fallait interdire les sports que Claudineconsidre comme violents comme la boxe etle rugby.

    Kevin explique qu il ne faut pas interdire tout,sinon il y a des gens qui ne feront plus rien.

    6

    AU TR AVAIL

    Pour Vincent, il est important de se saluer,mme entre les diffrentes quipes, de ne passe rejeter.

    Bertrand : Nous, la bote, tout le monde sedit bonjour, quand jarrive 8h30, je dis bon-jour aux gars despaces verts, aux gars date-lier. Tous les gars se serrent la main.

    DANS LE S TR ANSPORTS

    Bertrand nous raconte le jour o, tmoin duneagression, il a appel le Samu aprs avoir tentde coincer lagresseur avec ses amis.Ginette nomme le courage quil a eu et quelleaurait eu peur dans une situation comme a.

    N.S. (linterviewer) : Comment se fait-il quecertaines personnes ne respectent pas les rgles ?

    Bertrand : Ils sen foutent. Tout passe audessusde leur tte. Ils se croyaient tout permis, onavait limpression.

    POUR SON ENVIRONNEMENT

    Mickal : La citoyennet cest tre propre,ne pas jeter ses papiers et ses mgots par terre.

    Claudine : En ville, je ne suis pas daccord,ils font des tags des fois sur les murs. Cestdgrad. Enfin, a sest calm a.

    Kevin : a cest vrai, je crois quon devrait leurmettre des amendes. Daccord, ils font desbelles choses, mais faudrait pas quils fassenta sur les murs. Parce que cest sale.

    Kevin : Je voudrais dire un truc sur la nature.Je crois quil faut arrter la pollution. Les usinesdevraient arrter de polluer la couche dozone.

    Claudine : On devrait arrter de polluer la plante. Jai un livre La plante est un trsor,protgeons-la . Je suis assez mobilise a.

    Kevin souhaite voquer le sujet avec son foyerpour le mettre en marche.

  • CI

    TO

    YE

    NN

    ET

    7

    LE S INSTANCE S DE PAROLE

    Bertrand : Il y a des runions dquipe tousles vendredis o on parle des problmesavec les gars quil y a eu pendant la semaine.Si on se fait insulter, on doit le noter dans uncahier quon apporte en runion. Un jour, ledirecteur peut venir voir le chef et lui deman-der de revoir le cahier et il lit tout.Ds que le chef a fini de dire sa semaine,cest nous de parler. Et depuis quil y a cesrunions-l, au CAT, les ducateurs ils ont remar-qu que a va mieux, il ny a plus dhistoirescomme avant. Depuis ces runions, il y a desquipes qui sont assez fortes.

    LE S GAR ANTS ET PORTE-PAROLE

    Vincent : Il y a des dlgus. On fait des runions avec les familles. On voit la scurit.

    Ginette : Il arrive souvent que des choses arrivent quand il ny a pas les contrleurs.Quand il ny a pas de contrleurs ni de CRS,cest le bazar.

    Kevin parle de la responsabilit du prsidentde la Rpublique, ainsi que des responsablesde la ville de Nantes, comme le maire.

    LINTRT DE L A COHSION

    Ginette : Je lui dis: H, mfie-toi, si tu resteslongtemps discuter, le chef risque de rous-pter, dpche-toi de retourner ton travail.

    Vincent : a arrive souvent.

    Ginette : Par rapport aux gens qui ne viennentpas lheure, qui donnent des surnoms. Cesta que je regrette. {...} Les rgles cest impor-tant, comme a il ny a pas des mots qui vontsur tous les collgues. Elles servent faireattention, arriver mieux avec les autres collgues.

    Bertrand : Il y a plein de rgles. Il y a toutun classeur quon a mme compltement dansle vestiaire en espaces verts et si on ne se rappelle pas des rgles, on a le droit de prendre le cahier.

    RE STONS-NOUS DE S CITOYENSLORSQUE NOUS SOMME S SEULS ?

    Kevin soutient fermement que oui , bien quene sachant trop expliquer comment. Il voqueensuite le fait daller voter.

    Kevin et Claudine adhrent au fait de se voirimpliqus dans le fait de voter, de jeter leurs salets o il se doit, de sinformer, de faireson tri slectif.

    O SE RETROUVE-T-ON CITOYEN ?LE CHOISIT-ON ?

    Ginette : Dans la vie plutt que dans la politique.

    Claudine : Cest la force quon a.

    Propos recueillis par Nomie Souchier

  • 8

    Didier : Ces runions ont lieu trois fois au minimum dans lanne. Cest impos dans ltablissement et notre prsence tous estimprative. Mme Maumy programme le plan-ning des runions et lordre du jour. Un compterendu est ralis et diffus aux participants. LeCVS a t cr pour quil y ait un droit de regardsur tout ce qui se passe au CAT. Lors de ladernire runion, Mme Maumy sest prsentepuis les sujets lordre du jour taient lessuivants :

    y a-t-il quelquun qui va remplacer Carole, la psychomotricienne ?

    les mouvements au CAT dparts et arrives,

    lavenir au CAT : la cration dune SACAT ?

    le projet thtre ce qui a t fait et ce qui reste faire.

    les formations pour les travailleurs,

    les exercices incendies pour tous les btiments,

    le bilan de la fte de Nol,

    la fermeture du CAT en fin danne,

    les travaux concernant la terrasse du CAT,

    les animations au niveau du CAT,

    le rglement de fonctionnement.

    3 - Aux dlgus : Quel est votre rle ?

    On reprsente les travailleurs. On organise unerunion dans chaque atelier ( le btiment bleu,les espaces verts, le GFA, la restauration). Avantla runion, il y a lapprobation de la runiondavant. Puis, on demande aux collguessils ont des questions. Sil y en a, on les faitremonter au conseil de la vie sociale.

    1 - Cest quoi le CVS ?Mlanie : Cest pour parler de tout ce qui relvedu CAT, de tout ce qui peut amliorer la viedu CAT.

    Le CVS donne son avis et fait des propositionssur toutes les questions concernant le fonc-tionnement de ltablissement. Par exemple,on peut parler :

    des projets de travaux et dquipements,

    de lanimation socioculturelle (la fte de nol,les sorties organises par le CAT),

    des activits, du rglement de fonctionnement,

    des mouvements qui sont survenus au CAT (les dparts, les arrives),

    de lorganisation intrieure (fermeture du CAT, vacances) et de la vie quotidienne,

    du projet dtablissement.

    2 - Qui participe aux runions et comment se droulent-elles ?

    Mlanie et Frdric sont les deux titulairesdu CVS. Quand ils ne peuvent pas participeraux runions, Isabelle et Pierrick les rempla-cent. Participent galement aux runions, Mme Giteau, qui est prsidente de la sectionAdapei Chteaubriant, Mme Maumy, directricedu CAT, M. Urvoy, reprsentant des parentset prsident du CVS, Didier Pchet, en tant quedlgu du personnel, Aline Stocco qui repr-sente le comit dentreprise. Mme Fleury repr-sente les parents. M. Douscelin est administrateur dlgu de lAdapei et M. Laverne travaille la mairie.

    Le CVS...et si on en parlait ?

    Frdric (titulaire)

    Mlanie (titulaire)

  • 4 - Vous avez pos votre candidature,quest-ce qui vous a donn enviedtre reprsentant des usagers ?

    Mlanie : Par curiosit je voulais voir ceque ctait !

    Isabelle : Javais envie de participer aux ru-nions, de transmettre

    Frdric : Je mintresse tout ce qui sepasse au CAT et jaime bien transmettre cequi se passe.

    Pierrick : Je voulais voir comment a se passait Je voulais essayer.

    5 - Quest-ce qui vous semble le plus difficile ?Mlanie : Les sujets abords sont parfoisun peu difficiles.

    Pierrick : Les diffrents budgets sont difficiles comprendre !

    Isabelle : Moi, a me stresse quand il ya des personnes inconnues on a peur dedire des btises !

    6 - Quelles sont les qualits requises pour tre reprsentant des usagers ?

    Il faut reprsenter au mieux les collgues.

    Il faut tre neutre. Il faut tre capable de parler devant les gens, il faut exprimer sesides dans le calme et le respect

    Propos recueillis par Isabelle Michaud

    Dans le cadre des lections profession-nelles organises au CAT Ouest, lesadultes accueillis lisent un reprsen-tant dans chaque atelier de travail.

    Le groupe des dlgus lus se runit avecla correspondante du comit dentreprise. Ilsse partagent les diffrents rles dans les ins-tances o ils devront tre prsents deux :CHSCT, commission CAT (CE), commission restauration, conseil la vie sociale.

    Christophe Maisonneuve est dlgu auconseil la vie sociale. Il nous explique en quoiconsiste ce rle, comment il sorganise et intervient au CVS.

    Dans le CVS, on discute avec des gens de ce qui se passe au CAT: la prsidente, desreprsentants des familles, des reprsentantsdu personnel, le directeur, une dame qui repr-sente la mairie de Saint-Herblain, des reprsentants de lAdapei et nous.

    Pour prparer, on va dans les ateliers pour crireles questions des travailleurs. Aprs, avecPatricia, on prpare les questions. Souvent,cest sur le self, la cuisine, les vestiaires, le matriel qui manque dans les ateliers.

    Pendant la runion, on lit notre papier et lesgens nous coutent et des fois le directeur nousrpond tout de suite.

    CI

    TO

    YE

    NN

    ET

    9

    Le CVS au CAT Ouest

  • 10

    Le CHSCT1 - Pouvez-vous expliquer ce que cest ?Gabriel : Cest la commission dhygine et scuritdes conditions de travail.

    Je suis lu comme reprsentant de la commissionavec Mehdi qui est secrtaire. Le CHSCT se runittrois fois par an pour parler de la scurit des travailleurs. On est l pour dfendre leurs conditionsde travail. Mlanie et Frdric reprsentent les collgues du CAT. Ils assistent toutes les runionset sont chargs de recueillir toutes les questions destravailleurs.

    2 - Quel est votre rle ?Avant chaque runion, nous recueillons les ques-tions qui concernent la scurit (ex. dans le site, desquestions ont t poses sur la circulation, lem-placement des parkings tout cela, cest pour viterles accidents !).

    Gabriel : Mon rle, cest aussi daller sur les chan-tiers, la foire de Br par exemple, pour vrifier sila scurit est respecte les chaussures de scuritsont obligatoires le port des masques pour lesespaces verts, la scurit sur les machines).On est appel travailler sur lergonomie. Sil faut adapter un poste, on le signale. Cest pour viter les maladies professionnelles (ex. tendinites, dos).

    Gabriel insiste sur le fait que dans chaque atelier,il existe un document unique o lon trouve tous lesrisques lis au travail. Ce document est obliga-toire. Gabriel en a fait un propre pour la menuiserie.

    3 - Qui participe aux runions, comment se droulent-elles ?

    Pour chaque runion, il y a un reprsentant de laCRAM et un reprsentant de la direction rgionaledu travail et de lemploi. Pour La mdecine du travail Mme Breton, est galement prsente. M. Zammit(cest le M. Scurit de lAdapei) intervient aussiet Mme Maumy qui est la prsidente du CHSCT deChteaubriant. Bien sr, Mlanie et Frdric parti-cipent aux runions. Lordre du jour est rdig parMme Maumy. Il est transmis 15 jours avant la runion la CRAM, la DRTE, la mdecine du travail et enfin M. Zammit.

    4 - Votre mandat dure combien de temps ?Trois ans.

    5 - Quest-ce qui vous plat le plus dans ce que vous faites ?

    Frdric : Jaime bien transmettre les infos aux autrescollgues.

    Gabriel : Frdric et Mlanie sont alls assister une formation pour les sensibiliser leur missionsur les risques que lon peut rencontrer et sur leursconsquences.

    Frdric : Oui, ctait intressant on nous a ditcomment viter les accidents !

    Gabriel : Noubliez pas que vous tes utilesvous tes l pour faire de la prvention voustes la passerelle entre les travailleurs et les ducateurs. Vous contribuez la scurit des travailleurs.

    6 - Quest-ce qui vous semble le plus difficile ?Frdric : Au dbut, ctait difficile, ctait pas clairla difficult, cest quon a diffrentes casquettes (le CHSCT, le CVS) il ne faut pas tout mlanger !).

    7 - Quelles sont les qualits requises pour tre reprsentant des usagers ?

    Il faut tre srieux aller vers les autres ! Il faut tre laise, il faut tre clair parler clairement pour trecompris de tout le monde. Il faut galement tre organis et lcoute !

    Propos recueillis par Isabelle Michaud

  • Nous sommes Christian et Olivier. Nousavons t lus dlgus des travailleursde lEsat de Rez en avril 2008, commecinq autres de nos collgues : tous les secteursdactivits professionnelles sont ainsi repr-sents. Notre envie, en nous prsentant ces lections, tait de connatre une nouvelleexprience, davoir des responsabilits diff-rentes, de rendre service

    Deux autres lus sont associs au CHSCT*

    de ltablissement, et trois participent au Conseilde la vie sociale.

    Nous, nous avons choisi de nous intresseraux domaines qui concernent le comit den-treprise de lAdapei. Pour nous accompagner,il y a Danile, qui est monitrice datelier etqui a accept dtre correspondante du CE.

    Il y a surtout deux activits : les sorties orga-nises par le CE, et le prt de matriels deloisirs.

    Pour les sorties (aprs-midi dansantes, MontSaint-Michel, 24h camion, karting, bowling,etc.), Danile nous transmet les informa-tions, ce quil faut pour sinscrire, et cest nousqui passons distribuer cela auprs de tous noscollgues (il y en a plus de 120 !), et qui faisonsensuite la collecte des inscriptions. Cest dutravail, et nous nous occupons aussi de rassembler largent, mais il ny a jamais eude problme.

    La seule difficult, quelquefois, cest quil nya pas assez de places disponibles pour tousceux qui seraient intresss par les sorties,alors il faut expliquer ; Danile peut nous y aider.

    REPRSENTANTS DES TRAVAILLEURS CAT

    Il y a aussi les prts de DVD, de cassettes, deCD et de revues, qui sont achets avec des bud-gets du CE. Le mercredi, nous nous instal-lons dans une des salles de dtente, sur letemps de midi, afin que chacun vienne, sil lesouhaite, emprunter ce qui lui ferait plaisir. Lelundi, les matriels sont rendus, et cest nousqui faisons aussi le pointage. Il y a parfois desoublis, il faut relancer les retardataires, maisdans lensemble nos collgues sont respec-tueux du matriel, parce quils savent que celadoit pouvoir servir tout le monde !

    Ces activits nous plaisent, et nous ne regrettonspas davoir fait le choix de nous en occuper.

    Et nous voudrions ajouter quelque chose : biensr, Danile nous aide souvent, et il y a besoindun relais avec le comit dentreprise ; maisnous sommes capables de faire des tas dechoses seuls, on peut nous faire confiance.Nous nous sentons respects par tout le monde travers cette dlgation, et cela aussi estimportant pour nous, pour tre reconnus commedes adultes part entire, capables davoir desresponsabilits et de les tenir !

    Propos recueillis par Marc Leriche

    * Comit hygine scurit conditions de travail

    CI

    TO

    YE

    NN

    ET

    11

    On peut nous faire confiance !

  • 3 - Qui participe aux runions et comment se droulent-elles ?

    Il y a une runion tous les mois. Il ny a que les dl-gus qui viennent aux runions, les supplants nousremplacent quand nous ne pouvons pas y participer.Aline et Jean-Louis sont prsents. Aline, cest la correspondante du CE, quant Jean-Louis, il est legestionnaire du foyer socioculturel.

    Les dlgus : On reoit les convocations, surcelles-ci il y a un ordre du jour. En runion datelier,on informe nos collgues et on recueille leurs ques-tions. Quand Jean-Louis et Aline ne peuvent rpon-dre lune de nos questions, alors, elle est discuteen runion institutionnelle. Ensuite, un compte rendude la runion est rdig par Aline ou par Jean-Louis. Ce compte rendu est lu en runion datelier.

    4 - Votre mandat dure combien de temps ? Notre mandat dure trois ans. Tous les ans, il y aune journe organise pour les dlgus de lAdapei.Ce sont des journe thmes. Notre prochainerunion aura lieu la mairie de Nantes et aurapour thme ladaptation de la ville de Nantes auhandicap .

    5 - Quest-ce qui vous plat le plus dans ce que vous faites ?

    Sophie : Se retrouver tous ensemble aux runions.

    Philippe : Chacun peut exprimer ses ides faire des projets.

    Certains dlgus ont des missions bien dfiniesau CAT :

    Cline et Benjamin doivent acheter des revues.

    Gunal est charg daller chercher les cannes debillard quand les collgues veulent jouer.

    Sophie achte Lclaireur tous les vendredis.

    Dimitri soccupe de la terrasse, il est le porte-parolede ses collgues pour ce qui concerne la construc-tion de la terrasse.

    Propos recueillis par Isabelle Michaud

    1- Vous tes dlgus des usagers, quel est votre rle ?

    On pose des questions nos collgues et on fait remonter les questions ou lavis de nos collgues en runion.

    On donne notre avis sur les jeux, le fonctionnement du service bar On parle des sorties proposes par le CE On peut donner des ides. On informe noscollgues sur les futures sorties du CE On note ceux qui sont intresss.

    Le dlgu est le porte-parole de chaquequipe auprs du dlgu CE.

    Il peut suggrer des ides pour la gestion etlutilisation du budget Faucol ( par exemple, une partie du budget Faucol est utilise pourlachat de CD, DVD, livres Ceux-ci peuvent tre emprunts par les travailleurs).

    Il met des ides pour certaines activits(sorties CE par exemple).

    Il retransmet aux autres usagers les informations du CE.

    Jean-Louis : Il ny a quen Loire-Atlantique que celaexiste. Nous sommes des prcurseurs de la loi2002/2005. Cest important au niveau de lexpressionindividuelle.

    2 - Aux dlgus :Vous avez pos votre candidature, quest-ce qui vous a donn lenvie dtre reprsentant des usagers ?

    Gunal : Je voulais voir ce que ctait un peu par curiosit.

    Dimitri : Je voulais savoir comment a se droule.

    Benjamin : Je mintresse au rle de dlgu.

    Philippe, Jean-Philippe : On a vot pour nouspuis on a accept dtre dlgus.

    Sophie : a me plat dtre le porte-parole des ateliers.

    Didier : On a vot pour moi On ne ma pas demandmon avis !

    12

    tre dlgu des usagers...

  • CI

    TO

    YE

    NN

    ET

    13

    PAROLES de dlgusVoici nos dlgus

    Benjamin

    Cline Didier

    Dimitri

    GunaelIsabelle

    Jean-Philippe Laetitia

    Philippe

    Il faut rapporter aux autresles informations

    Il faut bien expliquer avec le papierque lon nous donne et le moniteur peut nous aider

    Je demande mes collguesce quils veulent dire pour la runion

    Si il ny a pas de questions, il ny a pas de rponses

    Une fois cest suffisant car cest une grosse responsabilit

    Je ne suis pas toujours coutdans certaines runions

    Pas toujours facile de comprendretout ce qui est dit

    Jai limpression de ne pas toujoursdonner des rponses positives et je suisdu de ne pas toujours faire plaisir mes collgues avec les rponses

    Je suis inquite des fois pour aller aux runions

    Quand il y a une runion,ils (les collgues) mcoutent bien

    Cest un vote et tout est bien

    Jai choisi de vouloir le faire

    Quand le dlgu nest pas l, cest le supplant qui prend la suite

    Je suis intimid dans les runions .

    Propos recueillis auprs dIsabelle, Sbastien, Christophe, Elodie, Daniel, Aurore, Danile, Jacky, Katiapar Nicole Pedehour

  • 14

    DUCATION LA CITOYENNET EN IME

    Lart de vivre ensemble

    P ourtant, cette dimension citoyenneest bien loin dtre facile faire vivre auquotidien auprs denfants souffrant dedficiences intellectuelles et en particulierde troubles envahissants du dveloppement.

    Les rgles existent. Dans la grande majoritdes tablissements, elles ont t laboresavec les usagers. Elles sont souvent rptespar les ducateurs, quel que soit le niveaude comprhension de lenfant. Le prsupposest quil en comprend forcment quelque chose.Cest aussi une forme de respect que de, coteque cote, linscrire dans la ralit de lexi-gence des rgles, des droits et des devoirs, dela vie en collectivit.

    Cette ducation ne sinscrit pas dans une prestation spcifique mais dans la relation quetissent au jour le jour enfants et adultes.Quel que soit le degr de son handicap, len-fant est accompagn par lensemble du per-sonnel de lIME attentif mettre du sens auxtout petits riens de la vie quotidienne.

    Banaliser un acte dirrespect peut entranerune dgradation lente et insidieuse des rela-tions. Faire trop souvent appel la sanctionvide de sens cette sanction et empche de sintresser aux symptmes.

    Si la citoyennet est lart de vivre ensemblealors cest chaque instant de la journeque lenfant construit, pas pas cet art de vivre.

    Claude Qulennec

    Limportance de lducation la citoyennet en IME sesttrouve renforce par la loi du 2 janvier 2002 rnovant lactionsociale et mdico-sociale. Le droit des usagers a permis de poserun cadre sa mise en uvre. Le conseil de la vie sociale, le rglement de fonctionnement font partie des outils majeurspermettant une participation active des jeunes la vie de ltablissement.

  • CI

    TO

    YE

    NN

    ET

    15

    Aprs la maternelle, la CDES mavait pro-pos des institutions type IME plein temps,voire en internat ! Chose qui nest plus envi-sageable ce jour, la MDPH nayant plus ledroit de proposer des orientations sans laccord pralable des parents ; mais lpoque,connaissant ma volont de scolariser Camille,la directrice dun tablissement mavait tlphon pour me signaler des places disponibles la CLIS de lcole Saint-Flix, jenfis immdiatement la demande, appuye descourriers des spcialistes que Camille avait purencontrer, demande quon nous accorda avecune prsence dAVSi de 9 heures par semaine.Une semaine partage avec lIME LOdysse.

    Depuis, Camille continue ce rythme scolaire,la CLIS sest dplace lcole Notre-Dame deBon Port, Camille a largement progress, il saitse reprer dans le temps et les lieux, il apprend lire, il sait compter, a saisi labstraction, leschangements semblent quasiment glissersur lui tel point que linstitutrice me dit quelorsque lAVSi est absente, Camille crit la datesur son agenda et rclame ensuite du travailcomme il le fait dhabitude... On admet main-tenant quil a sa place lcole ! Le combat estdur, peut-tre moins avec les nouvelles lois enfaveur de lintgration des enfants handicaps,mais il ne faut pas se dcourager.

    va Gouraudmaman de Camille

    E n 2001, Camille avait peine trois anslorsque, comme tous les parents, je laiinscrit lcole maternelle du quartier. lpoque, le diagnostic dautisme avaitdj t pos, mais je tenais ce quil puissebnficier du cadre de scolarit traditionnelle.En 2001, aucune loi ne visait encore lint-gration des enfants handicaps lcole, cestpourquoi le jour de la rentre je me suis conten-te de dire linstitutrice : Vous verrez, Camillea quelques difficults, mais je moccupe detout... . Ce ne fut pas sans apprhension queje passai la journe. Par chance, lorsque je suisvenue le chercher laprs-midi, linstitutrice,galement directrice de lcole, me rassuraet me dit quau vu des difficults de Camille,elle allait maider monter une quipe du-cative. Ce faisant, dans les quinze jours qui suivirent Camille devint propre le jour commela nuit en voyant ses camarades faire dansles petite toilettes de lcole. Cela mencou-ragea vivement.

    Paralllement, je pris contact avec lassocia-tion Handicap & Scolarit 44 (aujourdhuiHandicap Loisirs et Scolarit) qui informe,conseille et soutient les familles denfants porteurs de handicap et qui formait, lpoque,les indispensables auxiliaires de vie scolaire( AVS). Grce cette rencontre, et au parcoursdu combattant que pouvait reprsenter lesrecours en plnire de la CDES, Camille a pubnficier de la prsence dune AVSi* raisonde 12 heures par semaine pendant toute samaternelle. Le reste du temps il tait accueillien hpital de jour.

    IMPLICATION VIS--VIS DE LA SCOLARISATION

    * Auxiliaires de vie scolaire individuels

    Il ne faut pas se dcourager

  • Cette nouvelle instance consultative doitpermettre de faire voluer la concertation et ledialogue citoyen sur les questions dintgrationet dautonomie des personnes handicapes.

    Cette commission est ouverte dans sa com-position tout Nantais g de plus de 18 ans.

    Jean-Yves Besnard

    Cette ambition sappuie sur les logiquesbases sur la conqute de leur auto-nomie et de leur intgration sociale.Le handicap est laffaire de tous, et il faut quetout un chacun puisse participer un espace dexpression ddi.

    La ville de Nantes a cr le Conseil nantais des personnes handicapes lors du conseilmunicipal du 30 janvier 2009.

    Ainsi, la ville sengage sur trois axes :

    Offrir une ville plus conviviale et plussolidaire, viter les phnomnesdexclusion.

    Faciliter la vie quotidienne de la personnehandicape en lui rendant sa qualit de citoyen usager.

    Faciliter lintgration de la personnehandicape dans la cit.

    Trois moyens pour agir :

    Considrer la personne handicape comme un citoyen part entire.

    Considrer la personne handicapecomme un usager du service publicet de lespace public.

    Porter un nouveau regard sur le handicap

    16

    Les personnes handicapes ont droit : aux transports en commun, au logement, lducation, au sport, aux loisirs et la culture

    PERSONNES HANDICAPES

    Le droit la ville

  • riche. Se ctoyer, se confronter, cest faireconnaissance, puis cest faire confiance. Il paratalors vident que chacun de nous cherche changer les choses. Cette dynamique se retrouvedans le Conseil nantais des personnes han-dicapes, dans lequel lAdapei a toute sa place.

    Pour autant, lchange avec les personnesen situation de handicap mental ne va desoi. Si les contacts avec le milieu associatifet professionnel existent, il reste encore dif-ficile de recueillir la parole de ces citoyens-l.

    En tant plus attentive aux personnes handi-capes, Nantes devient plus accueillante pourtous. Et ce, grce la contribution des per-sonnes handicapes. Cest le meilleur moyende prouver que handicap et citoyennet peuvent aller de paire.

    Catherine Choquet,adjointe au maire de Nantes,dlgue la petite enfance, la sant et aux personnes handicapes

    P ourquoi des actions spcifiques ? Ilne sagit pas de nier le handicap, defaire comme sil nexistait pas, maisde le prendre en compte pour identifier lesvraies questions poses et trouver les rponsesles plus adaptes. Ainsi, les personnes han-dicapes pourront se dplacer et accder une vie sociale diversifie : accs lcole, lemploi, au logement, aux quipements culturels et sportifs par exemple, dans laplus grande autonomie possible. A chaquequestion pose, il doit tre possible dap-porter une solution : amnagement de les-pace public, mais aussi formation du personnel laccueil des personnes diffrentes, adapta-tion des messages la comprhension desdestinataires.

    Comment amliorer le quotidien des personneshandicapes ? En les associant tout simple-ment aux changements. Je ne ferai rien leur place, mais avec elles. La concertation estbien la condition indispensable la russitede lvolution. Cest aussi la dimension la plus

    VILLE ET HANDICAP

    Travailler vivre ensembleCest dans la concertation avec les personnesdirectement concernes que la ville de Nantesconstruit sa rflexion et ses actions pour unemeilleure intgration des personnes handicapes.

    PO

    IN

    T

    DE

    V

    UE

    17

  • Mais quand cet inconnu entre, pose sa ser-viette, toussote pour sclaircir la gorge, lesilence se fait aussitt, et ce sont soudain qua-rante adolescents sans ge qui se mettent leur tour en marche derrire cet an, ni jeuneni vieux, qui mdite en marchant devant eux.Ils ont oubli en un clin dil famille, naissance,prjugs, prtentions et projets de carrire.Etrange assemble, la fois abstraite et dense,que fait une salle de classe dont on forcelattention, comme si la raison en chacun semettait prier en silence . Cest trs beauet tout est dit de la mtamorphose quopreici la classe, l la nation dans luvre de citoyen-net. Mais cest trop beau car lheure desdevoirs et des leons, la belle galit qui recou-vre les dissemblances de son voile dignorancedes conditions concrtes, ne tarde pas cderle pas la ralit crue des conditions delogement et de dissemblance des niveaux dinstruction familiale. Et les handicapssont fonds dire : daccord pour lgalit maisque faites-vous du fait que nous partons avecquelques longueurs de retard ? A juste titre.

    18

    C haque jour le confirme : autant quunerponse ou une solution, la citoyennetest un problme et spcialement dansle cas des personnes handicapes frappespar linjuste loterie de la vie. Il se formule ainsi :comment garantir des hommes, des femmes,des enfants, des jeunes, des vieux, lestime desoi attache la qualit de citoyen et celamalgr tout ce qui les diffrencie par ailleurs ?

    La difficult vient de ce que lidal de citoyen-net implique le dpassement des particula-rits concrtes des situations, larrachement ce qui distingue au profit de ce qui rapprochedans un statut galement partag. Rgis Debraya trs bien exprim cela dans son Eloge de nosmatres voquant la figure de linstituteur etde sa classe au temps de la Rpublique deshussards noirs : Sans doute y avait-il, il y aquelques minutes encore, une quarantaine de gosses de riches avec un demi-douzaine de chahuteurs expriments et quelques filsde concierge en souffre-douleur ; une quarantaine de petits tourdis du 16e arron-dissement, odieux de jactance et de vanit.

    CITOYENNET ET HANDICAP

    Faire le plus pour ceux qui ont le moins

  • Ce qui veut dire que luvre de citoyennet sedoit de prendre en compte les ingalits defait non pour les sublimer dans une galit dedroit largement fictive mais pour travailler lui confrer une relle effectivit en donnantconsistance aux conditions de lestime de soi.

    Le respect de soi-mme est un bien premier

    Le philosophe amricain John Rawls place cettevaleur au cur de sa thorie de la justice. Il enfait la principale dclinaison, le bien pre-mier par excellence. Et cette estime desoi comporte ses yeux deux aspects. Dabord le sens quun individu a de sa propre valeur,la conviction quil a que sa conception du bien,son projet de vie valent la peine dtre rali-ss . Ensuite la confiance en sa propre capa-cit raliser ses intentions, dans la limitede ses moyens . Il poursuit : on voit clairementpourquoi le respect de soi-mme est un bienpremier. Sans lui, rien ne semble valoir la peinedagir ou si quelque chose a de la valeurpour nous cest la force de lutter pour ellequi fait dfaut

    Cest trs fort et immensment lourd de cons-quences savoir que tout doit tre mis enuvre pour assurer chacun, chaque citoyenles conditions qui garantissent effectivementla possibilit de ce respect de soi.

    Do deux implications essentielles :

    celle de primaut de la justice sur lefficacitainsi exprime : La justice est prioritairepar rapport lefficacit et exige certainschan gements qui ne sont pas efficaces ence sens .

    ce qui veut dire, de manire minimale, limi-tation des effets individuels et sociaux delarbitraire de la loterie de la nature dansla distribution des talents et plus positive-ment mise en uvre dune stratgie visant maximiser les attentes de ceux qui sontles plus dsavantags , maximiser les sta-tuts minimaux : cest le principe du maximimou encore le principe de diffrence compa-tible avec les exigences de lconomie de march.

    Bref, faire le plus pour ceux qui ont le moins.Prendre appui sur les ingalits imposespar le sort ou linjuste distribution de lordreconomique pour approcher au plus prs delgalit souhaite. Larrachement la nces-sit ne se dcrte pas sauf verser dans lesimulacre. Il se ralise pas pas, pied pieddans un travail incessant de correction, de rectification sans dfaitisme.

    Jacques le Goffphilosophe

    PO

    IN

    T

    DE

    V

    UE

    19

  • Si le juge ne dcide rien ce sujet, la capacit lectorale, qui est dornavant le principe, sera main-tenue (ou restaure sil sagit dun renouvellementde la mesure) de plein droit ; lincapacit ven-tuelle ne restant possible que si la mesure de pro-tection est une tutelle et devant faire lobjet dunedcision spciale du juge.

    3. La participation du majeur protgIl sagit l dune grande innovation dans le dis positifapplicable aux majeurs protgs. Cette participationa t initie par la loi 2002-2 dans les tablissementsmdico-sociaux avec la mise en place des CVS (conseil la vie sociale) et des projets personnaliss ou individuels.

    Paralllement ce que nous connaissons dans lesecteur mdico-social, la loi 2007 instaure deuxniveaux de participation :

    Participation la vie du service avec un mode deconsultation des majeurs protgs qui prendra laplupart du temps la forme denqutes de satis-faction destines connatre lavis des majeursprotgs sur le suivi de la mesure exerce par lesservices mandataires la protection des majeurs.

    Participation la mise en uvre de sa mesure :le Document individuel de protection par majeur(DIPM) a pour objet dune part dinformer le majeurprotg des conditions dexercice de sa mesurede protection (montant de sa participation, moda-lits de rencontre) et, dautre part, de dfinir lesobjectifs de la mesure pour lanne venir. CeDIPM devra tre tabli, dans la mesure du pos-sible, avec la participation du majeur protg etsign par lui ( dfaut, il sera sign par un prochede sa famille ou un professionnel de ltablisse-ment o il est accueilli).

    Outre ces nouveaux modes de participation initispar la loi 2007, se pose souvent la question de lapossibilit pour un majeur protg dadhrer uneassociation ? La rponse doit tre nuance selonla nature de la mesure dont il bnficie.

    Si le majeur est en curatelle, il peut librement adhrer lassociation condition que cette adh-sion nait pas dincidence sur son patrimoine etquil ait les capacits financires pour payer cetteadhsion sur les sommes dont il dispose librement.

    Si le majeur est en tutelle, il doit tre repr-sent par son tuteur dans la mesure o cet enga-gement peut avoir une incidence pcuniairesignificative sur le budget du majeur protg.

    Nadine Folliarddirectrice ATI Loire-Atlantique

    20

    La loi du 5 mars 2007 rformant le rgime de pro-tection des majeurs sest inscrite dans lespritde la loi 2002-2 et de la loi du 11 fvrier 2005.La mesure de protection nest plus seulement pour mais sexerce avec le majeur protg, dans lamesure du possible, cest--dire compte tenu de lasituation et de ltat de la personne.

    La place centrale du majeur protg est raffirmeavec une recherche constante du respect de lapersonne, de sa dignit, de lexercice de ses droitsfondamentaux et de son accs la citoyennet.

    Cet accs la citoyennet reconnu par loi 2005sexerce dans le cadre des mesures de protection autravers :

    dune recherche dadaptation des mesures de protection,

    du droit de vote, de la participation du majeur protg.

    1. Ladaptation de la mesureSi la protection des majeurs protgs passe par unelimitation de leurs droits notamment en matire patri-moniale (accords curateurs, tuteurs ou juges destutelles), la loi 2007 se veut particulirement restrictive sur ce point.

    Non seulement, les mesures doivent tre adap-tes chaque cas, de sorte que le majeur qui nabesoin que dassistance ne soit pas plac sous tutellemais les mesures de protection juridique devront,en outre, tre rvises rgulirement afin que le jugepuisse sassurer quelles restent adaptes et quellesne privent pas inutilement les personnes concernesde leur libert dagir.

    Ainsi, les mesures de protection sont strictementlimites aux situations pour lesquelles les autresmoyens (MASP, MAJ) ne permettent pas de faire face la situation.

    2. La capacit lectorale du majeur sous tutelle

    Dsormais, le juge des tutelles, lorsquil ouvre ourenouvelle une mesure de tutelle, doit statuer sur lemaintien ou la suppression du droit de vote de lapersonne protge. Les certificats tablis par lesmdecins habilits devront se prononcer spciale-ment sur ce point et les juges des tutelles conti-nueront vraisemblablement essayer de se forgerune opinion au moment de laudition du majeurconcern en linterrogeant notamment sur la viecivique.

    Loi 2007 et citoyennet

  • Pour nous, cest surtout avoir le droit, la libertde se rassembler, de pouvoir parler ensemble,la libert dexpression. Cest changer, donnernotre avis, nos opinions, manifester quand onnest pas daccord. Par exemple : aller aux mani-festations avec ni pauvre, ni soumis, ou des manifestations faites par lAdapei pourdfendre nous-mmes nos droits.

    Cest participer la vie sociale et politique,crire aux lus, les rencontrer, nous avons ren-contr Monsieur Mauduit du conseil gneralpour donner notre avis ceux qui font les lois.Cest aussi expliquer toute personne quion est, et ce dont on a besoin.

    Le travail sur laccessibilit, cest nous permettre dtre citoyen car on peut faire plusfacilement : accder aux administrations, lasant, au savoir , rajoute Michel, et le droit devote quand on peut : quand on vote, onsexprime . Pour pouvoir exercer tous ces droits, il faut aussi que nous ayons les bonnesinformations pour dcider. Nous aussi peutaussi avoir aussi ce rle dinformation.

    Emmanuel, Maryvonne, Michel, Yves, Jeanine, Vanessa

    Pour nous, tre citoyen, cest dabordvivre dans la ville comme tout le monde,cest avoir les mmes droits et les mmesdevoirs que tout le monde.

    Les devoirs, cest respecter les lois, les rglesde la vie sociale dans la vie quotidienne. Autravail, ne pas agresser nos collgues, res-pecter les professionnels, les consignes descurit. Si on veut tre respect, il faut res-pecter les autres. Il faut tre responsable deses actes, assumer mme quand on fait deserreurs, ne pas compter sur les autres pour rattraper nos erreurs.

    En crant une association, nous sommescitoyens part entire dit Jeanine.

    Etre citoyen, cest participer la vie comme toutle monde : accs au travail, au logement, lasant, la culture, aux loisirs, la vie sociale.

    tre citoyen, cest avoir la libert de sexprimer.Maryvonne dit : adhrer Nous aussi : cest plus de libert pour mexprimer, faire entendre et respecter nos ides nous personnes handicapes.

    Participation une association

    CI

    TO

    YE

    NN

    ET

    21

  • 22

    Prsentation des chroniques radio

    Depuis six annes, lApei de Saint-Nazaireanime sur Radio Cte dAmour frquence99.5 une chronique hebdomadaire appele Mosaques dont la finalit est defaire partager par le plus grand nombre dau-diteurs le fait que les personnes en situationde handicap mental ont les mmes inquitudes,questionnements, tracas dans la vie de tousles jours que monsieur tout le monde. Lobjectifest de faire tomber les tabous et de participerau changement du regard que peut porter lasocit.

    En 2008, lAdapei 44 rejoint lApei sa demande,en animant alternativement un mois sur deuxces chroniques.

    La chronique Mosaques de trois minutesest diffuse chaque lundi 8h15 et 13h30.

    Lensemble des chroniques est coutable tout moment sur le site de lAdapei EspaceMdia o vous les retrouverez classes parthmes depuis octobre 2008.

    LE S PROCHAINS THME S VENIR SONT :

    Famille daccueil : Quest ce quune famille daccueil et quoi a sert ? Comment devient-on famille daccueil ? (agrment)

    Pourquoi des familles daccueil ? (autono-mie de la personne accueillie, rpit pour lafamille dorigine, rponse aux manques deplaces en tablissement spcialis) ?

    Effets de la crise conomique sur les acti-vits des Esat. Incidence sur le bien-tre destravailleurs : rle du travail, la sixime semainede congs non prise, impact sur le budget

    Ces chroniques laissent une large place auxinterviews des personnes accueillies dansles tablissements Adapei, leurs familleset amis, aux professionnels sur des thmeschoisis par un comit rdactionnel composde deux professionnels de lAdapei et deuxadministrateurs.

    Philippe Douscelin

  • Tmoignage

    Je connaissais Radio Cte dAmour avantquest-ce que jai ressenti ? Enfin on donnela parole aux gens qui savent bien parlerou pas. Mosaque, cest bien parce que des parents,des enfants, des jeunes peuvent dire tout citoyendoit accepter les diffrences quand on parle decitoyen, il y a quand mme beaucoup de choses faire l-dessus. Mon entourage a trouv a super,cest mes mots je trouve a bien quon demandeleur avis aux personnes.

    Je trouve a bien qu il y ait un thme diffrent parsemaine, heureusement quil y a cette radio-l parcequil ny pas beaucoup de radios qui prendraient nostmoignages de personnes handicapes en compte.Il y a plein de thmes diffrents cest pas dform.

    tre citoyen, cest respecter les gens avec qui on travaille, son entourage, sa famille, relever une vieilledame dans la rue cest essayer de parler on estdes personnes part entire, on est des citoyensle handicap, cest pratiquement le mot courant quisort de la bouche de tout le monde, mais le handi-cap cest plus large.

    Jai t trs trs contente et mme assez surprise dementendre. Quand on est interview, on a toujoursun peu le trac et la radio, finalement, a a t asseznaturel.

    Mme Grosseau

    Animation

    Depuis le mois doctobre 2008, jai le plaisirde tendre le micro principalement aux personnes en situation de handicap pourla chronique radio de lAdapei.

    Je me souviens par exemple de Christophe, com-dien de la pice de thtre Kontakt et le secret de La.Je lui ai tendu le micro alors quil est sourd-muet.Ce fut une scne de vie extraordinaire, car Christophesest prt au jeu et il a pu sexprimer librement,comme les autres. Certaines personnes auraientpu penser que cela na pas de sens et pourtanttout le sens de ma dmarche est l, cest--dire deprendre en considration la personne telle quelle estsans jugement, ni priori, juste bnficier dune ren-contre commune, de conserver une trace et de par-tager avec lauditeur ces moments. Outre la richessedes rencontres multiples des personnes accueillies,des parents ou des professionnels, ces expriencesmont permis de les couter autrement, de leur per-mettre une expression citoyenne, lgitime, mme sielle a un caractre exceptionnel. Parler est une chose,dire en est une autre. Et les personnes interviewesont t conscientes de cela. Je retiens donc la diffi-cult pour certains dire, articuler, les effortsrunis pour aider la personne accueillie construireson propos mais aussi la simplicit et la spontanitdes paroles, les surprises de certaines rponses.Enfin, la ralisation de chroniques radio ncessiteun travail en amont et en aval tout aussi importantque les interviews, llaboration plusieurs est richeet constructive.

    Jun Cordon

    CHRONIQUE RADIO de lAdapei de Loire-Atlantique

    AD

    AP

    EI

    E

    N

    AC

    TI

    ON

    23

  • ANCENIS

    CHTEAUBRIANT

    SUD-LOIRE

    BASSE-LOIRE

    PAYS-DE-RETZ

    NANTES-

    NORD

    NANTES-SUDVIGNOBLE

    BLAINNORT-SUR-ERDRE

    24

    LAdapei 44 est divise en 9sections territoriales. Chacuneregroupe sur son territoire les familles et un certain nombre dtablissements qui y sont situs.

    Monsieur et Madame Parent sont invits lassemble de leur section

    2e PISODE

    L ors de cette assemble des familles ,un point est fait sur lactivit des tablis-sements et lactivit associative locale. Unbureau de section est lu.

    On y dsigne les reprsentants devant voter l'assemble gnrale statutaire de l'association.

    Madame Parent est intresse pour participeraux activits de la section. Elle prsente sa candidature et est lue par les adhrentsqui votent ici en suffrage direct.

    Le nombre de membres de chaquebureau de section est fix par la section.Ce bureau organise son fonctionnementautour dun prsident lu en son sein.

  • AD

    AP

    EI

    I

    LL

    US

    TR

    E

    25

    Les membres du bureau de la section sontmajoritairement des parents, il peut y avoir aussi des frres et surs et des personneshandicapes.

    L es membres du bureau animent la vie asso-ciative locale, ils sont des soutiens et desinterlocuteurs pour toutes les familles. Ilsinitient, proposent et suivent des projets selonles besoins reprs, en lien avec le conseil

    Mme Parent le prsident de section

    Quel est le rle du prsident de

    ma section ?

    Le prsident de chaquesection reprsente lassociation sur

    son territoire, pour toutes les familles etauprs des lus locaux. Il est en lien avec les

    directeurs des tablissements. Le prsident de lasection veille au bon droulement de la vie de la

    section et ce que chacun puisse sexprimer. Il est,pour une grande association comme la ntre, un

    maillon indispensable de bonne gouvernanceassociative. Chaque prsident est membre du

    conseil dadministration de lAdapei 44. Il participe llaboration et au suivi

    de toutes les dcisions prises auniveau dpartemental.

    Madame Parent est lue membre du bureau de la section

    dadministration de lAdapei 44 (adaptationdes locaux, cration de solutions nouvellesdaccueil et daccompagnement).

    Cette instance permet chacun de simpliqueret de participer de faons diverses et adaptes,selon ses comptences. Elle favorise linitia-tive, lentranement et la prparation dven-tuelles prises de responsabilitsplus importantes au sein delassociation.

  • Comme toute association loi 1901, lAdapei 44 disposedun conseil dadministration, instance dcisionnairequi runit tous les administrateurs lus.

    Ces administrateurs sont les prsidents de section (9) etdes membres des bureaux de sections (reprsentatifs dunombre dadhrents) qui, aprs avoir t recommandspar leur section en conseil dadministration, aprs avoirprsent leur candidature, ont t lus en assemblegnrale de lAdapei 44.

    Le conseil dadministration, lissue de chaqueassemble gnrale, procde llection de son bureau et de son prsident.

    Le bureau de lAdapei 44 est compos du prsident, du prsident-adjoint, de vice-prsidents, du trsorieret du secrtaire. Les prsidents de section participent aux runions de bureau.

    Dans ces deux instances associatives sigentdes parents, administrateurs lus avec

    voix dlibratives, et des professionnelsnomms avec voix consultatives,

    ceci afin de favoriser une bonnegouvernance associative.

    Le conseil dadministration se runit 5 fois par an et

    le bureau 7 fois.

    26Le prsident de section est membre

    du conseil dadministration etparticipe au bureau de lAdapei 44

    Le conseildadministration et le

    bureau de lAdapei 44.Quest-ce que cest ?

    FAMILLE et AMIS

    PRSIDENT

    PERSONNES HANDICAPES

    SECTIONS TERRITORIALES

    ADMINISTRATEUR

    BUREAU

    DLGU DE SECTION

    Au service de

    Dmocratie

  • AD

    AP

    EI

    I

    LL

    US

    TR

    E

    27Lassemble gnrale de lAdapei 44

    Qui vote ?

    E lle a lieu une fois par an au mois de juin.Sont invits de droit les adhrents. Sontgalement convis toutes les familles etles personnes accueillies, les cadres de lassociation, les lus et les reprsentants despouvoirs publics ainsi que divers partenairesde lAdapei. Une AG, cest lgal et statutaire,mais cest surtout loccasion de dire ce que lonfait (rapport dactivits), de partager nosprojets (rapport dorientations), de connatrenos finances (rapport financier) et de pren-dre dautres dcisions prvues par les statuts.

    Pour les familles, cest un moment associatiffort permettant de faire corps (chaque prsident de sec-tion prend la parole).

    Les modes dlection sont rglements parnos statuts. Ce sont les dlgus de section etles membres du bureau de lAdapei 44 quivotent en assemble gnrale. Ils lisent aussiles administrateurs qui sont renouvels par tiers.

    Les dlibrations sont prises la majoritdes membres dlgus prsents ou reprsents l'assemble.

    Le vote se fait main leve ou au scrutin secretsi la demande en est formule.

    Les dlgus de section (leur nombre dpenddu nombre dadhrents de chaque section)sont lus parmi les adhrents lors de lassem-ble de la section. Ils peuvent faire partie ounon du bureau de la section.

    suivre

  • NI PAUVRE, NI SOUMIS

    Mobilisation NantesL e Mouvement inter-associatif Ni pauvre, ni soumis a prolong son action le 21 mars partouten France pour sensibiliser lopinion afin que leGouvernement noublie pas que des centaines demilliers de personnes en situation de handicap ouatteintes de maladies invalidantes vivent toujoursen dessous du seuil de pauvret.

    A Nantes, nous tions nombreux, venus de tout ledpartement pour affirmer que leur dignit passepar un revenu minimum dcent. Un revenu quipermette celles et ceux qui ne peuvent pas acc-der au monde du travail du fait de leur handicapdtre vraiment des citoyens part entire.

    Au nom de lgalit des droits et des chances etde la citoyennet des personnes handicapes, nousavons appel la mobilisation de tous pour une poli-tique plus solidaire.

    UN NOUVEAU SERVICE SUR NOTRE SITE

    La Lettre dinformation de lAdapei 44est dsormais disponible. Pour vousy abonner, rendez-vous sur le site :

    www.adapei44.fr

    Ainsi vous la recevrez rgulirement et pourrez consulter en quelques clics les nouveauts les plus marquantes publiessur notre site internet.

    Nhsitez pas le faire savoir vos amis.Inscrivez-vous maintenant pour recevoir laLettre dinformation.

    Lantenne de Nous Aussi Rencontre avec M. Mauduit

    C e vendredi 3 avril, la MDPH dOrvault, nousavons rencontr Monsieur Mauduit, vice-prsident du conseil gnral, qui soccupedes personnes handicapes.

    Nous avons prsent notre association nationale, ladlgation locale dAncenis et nos attentes.

    Nous sommes trs contents, lentretien est russi.Monsieur Mauduit nous a couts, nous avons puparler simplement avec lui.

    Il nous a entendus puisquil propose quun repr-sentant de Nous Aussi participe au groupe detravail du schma dpartemental sur le thme duvieillissement et des rponses nos besoins. Ceciest une premire victoire puisque, pour la pre-mire fois en Loire-Atlantique, nous, les personneshandicapes intellectuelles, seront prsentes direc-tement dans des runions. Nous voulons remer-cier sincrement Monsieur Moreau, prsident delAdapei pour sa prsence et son soutien. NousAussi est reconnu, il nous reste dvelopper notre mouvement.

    Soyez nombreux venir nous rejoindre, les chosesbougent et avancent.

    Jeanine, Daniel, Emmanuel, Franck

    28

  • 10 avril

    Premire pierre pour le Foyer de Sainte-Pazanne

    Nous remercions la municipalit de Sainte-Pazannequi nous a rserv un excellent accueil par la mise disposition du terrain ds janvier 2004.

    LAdapei vous donne rendez-vous dans quelquesmois pour dcouvrir ce btiment naissant qui devien-dra bientt, grce tous, un lieu de vie agrable quipermettra des personnes handicapes de vivredignement avec et parmi les autres.

    L a construction est lance pour une ouvertureprogramme en 2010. Le nouveau Centre dac-cueil et dactivits (CAA) situ rue FrancoiseDolto dune superficie de 2 000 m2 sur un terrain de9 950 m2 accueillera 18 personnes en internat et 12en externat. Cest la concrtisation dun travail impor-tant des promoteurs du projet car il aura fallu unerelle dtermination pour quil se ralise. La soli-darit associative, le partage de nos valeurs com-munes ont fait, une fois de plus, la preuve de leurefficacit sur le terrain. La persvrance et lopi-nitret de la part des forces vives de lAdapei ontfini par convaincre lensemble de nos interlocuteursdes sphres administratives, conomiques et poli-tiques et nous ont permis daboutir.

    Entre visites, excursions, vie en commun une exposition photos a t prsente sur le port de laCane. Chaque pays avait initi les jeunes laphotographie et a expos les photos prises par lesjeunes. Nous avons prsent notre ville : Nantes.

    Le groupe serait partant pour un autre voyage, lavionne leur a pas fait peur !

    Ce fut galement loccasion de dcouvrir un nouveaupays, ce qui a enrichi chaque jeune et chaqueencadrant.

    Florianne Livet, Laetitia Chapeau, Yves Martinaud, Yves Ridel, Arnaud Pogu, Agathe Legoaster, Chlo Piron-Vicet, Morgane Moguerou, Joris Forget, Johan Aubert

    L Institut mdico-ducatif des Sorinires a effectu du 11 au 22 avril 2009 un sjour enGrce sur lle de la Cane, avec six jeunesen situation de handicap mental et quatre duca-teurs ainsi que deux groupes dItaliens et de Grecs.Au total 30 personnes, de trois pays, cultures, langueset handicaps diffrents, ont pass dix jours ensem-ble, avec pour thme commun la photographie.

    La prparation de ce projet europen a demand unan dont six mois avec les enfants.

    Il a t ralisable grce lEurope (programmejeunesse europen) qui finance des changes dejeunes, le soutien de lAdapei, des parents et dessponsors.

    Au retour, les enfants, avec leur dossier et leurs photos, ont expliqu leur voyage. Les signes ont beaucoup t utiliss pour pouvoir changer et communiquer ainsi que quelques mots basiquesdanglais. Ils ont beaucoup aim prendre des photos.

    Un change europen en GrceSix jeunes de lIME des Sorinires sur lle de la Cane.

    AC

    TU

    AL

    IT

    S

    29

  • 30

    BILAN DE LA JOURNE SPORT ADAPT

    Plein jeux, jy vais L a journe du 15 avril sest bien passe, tout taittrs bien. On a aim les activits : bowling, trampoline, flchettes, parachute Nous navonspas eu le temps de faire tous les ateliers. Nous sommescontents davoir vu nos collgues de lEsat. On aapprci le temps du midi car on a discut avecdes personnes quon ne connaissait pas. Puis,bien installs, nous avons partag notre pique-nique avec nos voisins du foyer de vie. Les lves dulyce Jean-Baptiste Eriau qui nous accompagnaienttout au long de la journe taient trs sympas et disponibles.

    Pour clturer la journe, nous nous sommes retrou-vs tous ensemble au milieu de la salle pour por-ter le Kin Ball avec la consigne quil ne tombepas au sol : pari russi ! Il est rest en lair plusde deux minutes. Le soir, nous tions bien fatigusmais contents davoir pass une aussi bonne jour-ne. lanne prochaine !

    La SACAT dAncenis(le groupe 2)

    Les rsidants des Machaons sintgrent la vie associativeLe 11 mai dernier, une balade inauguraleavait lieu entre lassociation La Randonneboscenne et des rsidants du foyer Les Machaons. Lide est de mettre enplace une activit randonne partage.

    A linitiative de ce projet, Marie-Bernadette Boureau,adjointe aux ans, la solidarit et la prvention, a runi Jocelyne Chollier, membredu personnel du foyer de lAdapei, et Michle Droual,prsidente de la Randonne boscenne, pour envi-sager la mise en place dune telle activit. Dix rsidants de ltablissement sont susceptibles dy participer. Ils ne sortiront pas tous ensemble,mais pourront sinscrire, tour tour, aux sortiesqui seront organises. Les rsidants du foyer serontaccompagns par des bnvoles de la randonneboscenne qui sadapteront aux personnes handica-pes , explique M.B. Boureau.

    Au cours des premires sorties, la prsence des pro-fessionnels du foyer est indispensable afin de faireconnaissance. Ct scurit, les randonneurs taientquips : sac dos, boisson, chapeau, vtement depluie, plus un gilet jaune fourni par la mairie. Pourque lintgration soit effective, les rsidants parti-cipants seront membres de lassociation de ran-donne. Le groupe sera adhrent lassociationce qui lui permettra de participer aux manifestationsde la Randonne boscenne, telles que lassemblegnrale et sa galette des rois ou la soire pot au feu.

    Cette premire exprience permet denvisager denouvelles sorties.

    Marie-Bernadette Boureau

  • Ils sengagent particulirement :

    prenniser le fonctionnement et le financementdes Esat afin de rpondre au mieux aux besoinsdes personnes handicapes et dvelopper entreautres des structures et des services nouveaux enapplication de lobjet social, du projet associatifglobal de lAdapei et des projets dtablissements.

    sinscrire dans le cadre lgal et rglementaire relatif la tarification et aux missions des ESATtout en cherchant renforcer lvaluation des prestations ralises par ces tablissements.

    Signature du CPOM Esat

    Jeudi 28 mai 2009, en prsence des directeursdes Esat de lAdapei 44, Mme TAILLANDIER, direc-trice de la DDASS, et M. MOREAU, prsidentde lAdapei 44, ont sign le CPOM pour les ESAT Adapei (Contrat pluriannuel dobjectifs et de moyens).

    Ce contrat est dune dure de cinq ans du (01/01/09au 31/12/13). Les deux parties sengagent am-liorer quantitativement et qualitativement loffre de service des Etablissements et Services dAide par leTravail (ESAT) de lAdapei de Loire-Atlantique et stabiliser leur financement.

    Inauguration du Centre daccueil et dactivits de la CharmelireElle a eu lieu le 15 mai, en prsence de M. Hagelsteen, prfet de Rgion, M. Mauduit,vice-prsident du conseil gnral, et M. Guillet,maire de Carquefou.

    Le CAA la Charmelire a ouvert le 19 janvier2009. Il poursuit laccompagnement des7 jeunes adultes du foyer daccueil mdi-calis qui taient dj accueillis dans la maisonsitue dans lenceinte de ltablissement aux-quels sont venus se joindre 17 adultes en inter-nat ayant une orientation foyer occupationnel.Ltablissement organis en 3 units de viepossde une place daccueil temporaire eninternat et 6 places en externat.

    Plusieurs types daccueil sont donc effectifsdans ce foyer. Cest un lieu qui sadresse despersonnes ne pouvant accder au monde dutravail, o elles vivent et participent des acti-vits de mieux-tre, de cration et dintgra-tion sociale qui sont le moyen propos pourles conduire vers le plein panouissementde leur citoyennet.

    Le conseil dadministration souhaite aux rsi-dants et aux professionnels beaucoup de bon-heur dans ce nouvel tablissement de lAdapei.

    AC

    TU

    AL

    IT

    S

    31

  • L IME des Perrires a organis sa journePortes ouvertes, le mercredi 17 juin 2009.Pour annoncer lopration, un groupedenfants handicaps a distribu des invitationsdans les botes aux lettres du quartier. L encore,il sagissait de dvelopper la responsabilit, lereprage gographique et lautonomie. Car plus une personne est bien dans sa peau,plus elle aura doutils pour sinvestir dans lavie conclut Jacky Millet, directeur de lIME.

    Les visiteurs ont pu dcouvrir ou redcouvrirque lIME des Perrires a la chance dtre bienquip avec des ateliers, des salles de travail,une salle de sport, un local informatique etmme une salle multi-sensorielle pour travaillersur les sons, le toucher et la relaxation. Biendot en outillage, latelier de jardinage entre-tient un verger, un potager et des serres.

    La bonne humeurLa bonne humeurCest lamour, dit AurlieLa bonne humeurCest de ne pas tre en colre, dit RichardLa bonne humeurCest le soleil, dit PhilippeLa bonne humeurCest le matin au petit djeuner, dit ClaudineLa bonne humeur

    Cest de manger du chocolat, disent Jean-Ren et Hlne

    Enfin, la bonne humeur

    Cest dtre bien dans sa tte, dtre enpleine forme et davoir du baume au cur.

    Des pomes auCAA la Charmelire

    32

    Moment trs important pour les 30 rsidants du Centre daccueil et dactivits de Carquefou.

    A cette occasion, Claudine, Aurlie, Hlne,Richard, Philippe et Jean-Ren, les auteursdes deux pomes, ont pu faire partager leursmotions devant un public conquis.

    Au foyer La ChamelireNous y sommes bien.

    La cuisine, a me plat, dit Aurlie

    Jaime faire de la peinture, dit Jean-Ren

    La posie, a me plat, dit Philippe

    Jaime faire et manger des gteaux, dit Claudine

    La ptisserie avec Claudine, a me plat, dit Richard

    Jaime bien rigoler ici, dit Hlne.

    PORTES OUVERTES LIME DE CHTEAUBRIANT

    Un IME bien quip

  • Plus de 400 personnes sont venues le 29 mai2009, les salaris ont t les ambassadeursde leur mtier.

    Des tmoignages de parcours professionnelsont cltur cette belle journe.

    AC

    TU

    AL

    IT

    S

    33

    LEA DANCENIS15 ans de serviceP ortes ouvertes lentreprise adaptedAncenis, inauguration de ses nouveauxlocaux et fte ses 15 ans dexistence. Depuisson origine en 1994, EPA services a dveloppdes prestations de services. Les tches sef-fectuent dans les rgles de lart, grce auxapprentissages et aux formations.

    Cest une entreprise qui depuis 15 ans a donnaux hommes et aux femmes qui la composentle statut de salari (6 salaris en 1994, 22 en2009) et surtout, par cet accs, la reconnais-sance de leurs comptences. Ils sont fiers dentre arrivs l.

    Vendredi 12 juin 2009, les Ateliers de laCholire ont ft les 5 ans des entreprisesadaptes lAlbizia et Espaces Verts. A cetteoccasion, pour le djeuner, un menu spciala t concoct par le restaurant self lAlbizia.

    LES 5 ANS DE LEA DORVAULT

  • ATTENTION modification des horaires de diffusion de lachronique radio Adapei sur les ondes de radio Cte d'Amour Nantes99.5 FM et sur Saint-Nazaire 100.1 :

    1re diffusion le samedi 11h30 / 2e diffusion le lundi 13h30

    partir du samedi 3 octobre 2009.

    34

    Dcouverte des 5 sens lIME des Sorinires

    Le 5 juin, des tudiants de lIcam ont expliqu de faon ludique le fonctionnement de nos 5 sens.

    Nous avons adapt notre langage celuide ces enfants qui ont un handicap explique Sbastien.

    Divers ateliers taient proposs sur le got,loue, le toucher, lodorat et la vue.

    Un goter-quiz a permis de mesurer les connais-sances acquises et chacun a pu recevoir undiplme.

    tre la fois professeur, animateur et organi-sateur constitue pour nous une belle aventure ont dclar les tudiants.

    MOIS NOMBRE THMES ASSOCIATIONDE CHRONIQUES

    sept. 09 4 Nous Aussi et 3SA Apei

    oct. 09 4 Famille daccueil Adapei

    nov. 09 5 Culture et handicap Apei

    Effets de la crise conomique

    dc. 09 4 sur les activits ESAT, Adapeisur les ressources des

    personnes handicapes

    CALENDRIER des prochaines chroniques radio - dernier trimestre 2009

  • AC

    TU

    AL

    IT

    S

    35

    Sur la structure de cet IME intgrant le CAFSet le SESSAD, je nimaginais pas une telleorganisation autour de chaque jeune.

    La visite des trois groupes : Nautilus, Nmo etAdo, nous a permis de voir lenvironnementdans lequel ces enfants voluent chaquejour dans les espaces : accueil, dtente, motri-cit, musique, ordinateur, bricolage et repas,ainsi que les extrieurs. Nous avons aussi dcouvert les diffrentes activits extrieures : piscine, mdiathque, Concordne, etc.Ceci nous a permis dapprcier le travail delquipe encadrant les enfants.

    Pierrette Bernard

    Le 15 juin dernier, lquipe pluridisciplinairede lIME lOdysse a ouvert ses portesau public. Du fait de son installation rcente

    sur ce site (janvier 2008), les professionnelsont souhait faire dcouvrir ce lieu, ainsi que letravail ralis auprs des enfants et adolescentsaccueillis. Tous les professionnels se sont mobiliss autour des projets tels que : photos, panneaux... confitures de fraise, confection de gteaux

    Cette journe trs positive a permis de nom-breuses personnes de venir ; reprsentants delAdapei, professionnels dautres IME, parents,enfants, partenaires Tout cela dans uneambiance conviviale et propice lchange.

    Delphine Grain, Carine Cleren

    JOURNE PORTES OUVERTES lIME lOdysse

    Voici des rflexions et des photos de quelques personnes qui se sont exprimes sur la journe Portes ouvertes du 15 juin dernier lIME lOdysse au 22 chemin des Bteliers Nantes.

    Tmoignage

  • CONTACT Mme Jeanine BATARDIREDlgation locale Nous Aussi Ancenis 245 rue des Jeux Olympiques44150 ANCENIS

    S ept adhrents de Nous Aussi ont particip activement aux travaux de la plateforme europenne des auto-reprsentants, et ceux dinclusion Europe Tempere en Finlande du 23 au 27 juin 2009.

    Le thme retenu : les capacits juridiques, lesmesures de protection, la participation auxdcisions : Rien pour nous, sans nous .

    Nhsitez pas nous interroger !

    La dlgation locale de Nous Aussi en Finlande

    Assemble gnraledu 26 juin 2009

    Jeanine, Alain, Florian, Daniel, Michel, Evelyne, Yves.

    LE S DCISIONS VOTE S Harmonisation des cotisations

    Cotisation annuelle 96 soit 8 par mois

    Cotisation amis ou famille en attente de places : 60

    Cration des sections Nantes Nord et Nantes Sud.

    Adoption du nouveau rglement gnralmis jour pour intgrer les principes de fonctionnement des 11 commissions de lassociation.

    36

  • Autres administrateurs Jean-Paul BOURMAUD

    Section Vignoble Jean-Claude BOISSEAU

    Section Chteaubriant Rmy CORNUAILLE

    Section Ancenis/Varades Joseph FAUCHEUX

    Section Ancenis/Varades Loc FLORENT

    Section Blain/Nort-Sur-Erdre Christine GALLEN

    Section Sud Loire Didier TOULZA ATI

    LES ADMINISTRATEURS

    Membres du bureau Prsident Dominique MOREAU Prsident-adjoint Pierre GURIN Vice-prsident Roger LAURENT

    Charg des projets et des listes dattente

    Vice-prsident Christian GATARDCharg des relations inter associatives & CDA

    Secrtaire Sophie BIETTE Trsorier Philippe DOUSCELIN Trsorier-adjoint Martine NDIAYE Membre Paulette MOLLIER Membre Franoise JAN Membre Jean-Yves BESNARD

    Administrateurs prsidents de section Marie-Louise BU Section Ancenis/Varades Michel LEROY Section Blain/Nort-Sur-Erdre Vronique LASCOSTES Section Vignoble Simone GITEAU Section Chteaubriant Jean-Louis BELLIA Section Nantes Nord Daniel LOUBOUTIN Section Nantes Sud Serge DOR Section Sud Loire Joseph BRISSON Section Pays de Retz Christian GATARD Section Basse Loire

    SECTIONS Nantes Nord / Nantes Sud

    Nantes Nord

    Nantes Sud

    AC

    TU

    AL

    IT

    S

    37

  • Aprs une premire opration russie en2008 sur lagglomration nantaise, lAdapei 44 la gnralise en 2009 audpartement avec des points de vente supplmentaires sur les cantons dAncenis,de Blain, de Chteaubriant, de Clisson

    Nous esprons que les fonds recueillis cetteanne seront plus importants que lanne dernire (16 000 ) et permettront plus depersonnes accueillies en difficult de ressourcesdans nos tablissements de bnficier duneaide financire pour leurs loisirs et sjoursde vacances. Une partie des fonds sert ga-lement au financement des projets proposspar les quipes ducatives tels que (transfert,activits novatrices).

    POINTS DE VENTE DANS LE S PRINCIPALE S GALERIE SCOMMERCIALE S

    Leclerc Ocane, Leclerc Paridis, Leclerc Atlantis,Leclerc Atout Sud, Leclerc Basse-Goulaine,Super U Vertou, Super U Saint-Etienne-de-Montluc, Super U Sautron, Auchan Saint-Herblain,Auchan Saint-Sbastien, Gant La Chapelle-sur-Erdre, Intermarch de lEraudire et de la Ferrire.

    CERTAINS MARCHS DEL'AGGLOMR ATION NANTAISE

    Longchamp, Zola, Doulon, Talensac, La Chapelle-sur-Erdre, Sainte-Luce-sur-Loire, Thouar-sur-Loire,Basse-Indre, Les Sorinires, Carquefou, Vertou.

    Pour tous renseignements complmentaires,contacter M. Douscelin au06 48 16 61 62 ou par e-mail :[email protected]

    P our fter 50 ans dactions, lUnapei lance la Campagne Ensemble cest Tous et organise un grand concoursnational sur le thme de laccessibilit pour les personneshandicapes mentales.

    Les Victoires rcompenseront des histoires de tous les jours,des actions pour dvelopper la participation et laccs despersonnes handicapes mentales la vie de la Cit.

    Ces petites et grandes victoires du quotidien seront loccasionde faire connatre le handicap mental.

    Les familles peuvent aussi participer ce concours !

    38

    Le concours des Victoires de laccessibilit est ouvert

    Opration Brioches

  • AC

    TU

    AL

    IT

    S

    39

    Pour faire voluer la revue, nous rali-sons actuellement une enqute de lectorat par phoning auprs dun panelreprsentatif (personnes accueillies, familles,professionnels, contacts extrieurs).

    Cette enqute nous permettra avec vos remarqueset suggestions de mieux connatre vos attenteset ainsi damliorer notre publication.

    Nous vous donnerons les rsultats dans le prochain numro.

    Le comit de rdaction

    Enqute de lectoratPapillonnages, le journal de lAdapei, a 12 ans.

    LApei / Les Papillons Blancs Ouest 44 dite un livre de photos et de tmoignages

    L e service daide aux aidants de lasso-ciation organise depuis des annes les Caf Papillon . Ces temps de rencontreconviviaux sont conus pour permettre auxproches de personnes en situation de handi-cap mental de sexprimer sur ce quils viventet sur ce quils ressentent, sans tabou ni pr-jugs. Ces paroles font dsormais lobjet dun livre de 120 pages, illustr par de bellesphotos, qui parle du quotidien de ces familles travers des conversations spontanes.

    Pour tous renseignements, contactezlApei Les Papillons Blancs Ouest 44 au 02 40 53 99 99

    C'est plus fort que moidans ma tte c'est un enfant

  • Le personnel en mouvement

    ARRIVESIME ANCENISPELLE ARNAUD, psychologue (01.07.09)

    IME CHANZYRIBEIRO DE SOUSA CHRYSTELLE, techniciennequalifie (24.08.09)

    ROCHER ANNE SOPHIE, psychologue (01.06.09)TARTROU SANDRINE, monitrice ducatrice (23.02.09)

    IME CHTEAUBRIANTLE LOREC DOROTHE, ducatrice spcialise (09.03.09)ROSSIGNOL SOPHIE, agent de bureau (02.03.09)

    IME ORVAULTMARSOLIER-SOIGNON VRONIQUE,chef de service ducatif (11.05.09)

    MASSE NOL, agent de service intrieur (02.02.09)

    IME ODYSSEGRASSIN HERV, moniteur ducateur (31.08.09)

    IME SAINT-HILAIREBRETAUDEAU VIRGINIE, chef de service ducatif(23.03.09)

    CARETTE-DUFOSSE CLINE, psychomotricienne(06.04.09)

    IME VALLETGAUTREAU BRUNO, agent technique (02.06.09)LEGRAND CLINE, surveillante de nuit (21.02.09)

    CAT CHTEAUBRIANTCORNUAILLE AUDREY, conseillre conomiquefamiliale et sociale (08.06.09)

    DOUSSET JEAN-PIERRE, moniteur d'atelier 1re classe(16.05.09)

    CAT REZGAUVRIT CHANTAL, agent administratif principal(01.07.09)

    MAS BOUGUENAISLE PIOUFLE SOPHIE, aide mdico-psychologiqueinternat (16.03.09)

    PICHON ELODIE, aide mdico-psychologique internat(19.04.09)

    SASP AUBIN ISABELLE, animatrice 1re catgorie internat(01.04.09)

    SAYAH FATMA, agent de service intrieur (01.03.09)

    SAHA CHEMRJULOU VIRGINIE, animatrice 1re catgorie internat(21.04.09)

    CAA LA RABOTIRESAUGET MARC, animateur 1er catgorie (14.04.09)

    EA ANCENISDELAUNAY DAVID, chef d'quipe (01.04.09)BRANCHEREAU EMILIE, agent de service (01.07.09)

  • AC

    TU

    AL

    IT

    S

    41

    CAA HAUTE-MITRIECAKIR ZINNET, directrice adjointe (06.04.09)DENIS FRANOIS, aide-soignant (19.05.09)DRAOUI AURLIE, surveillante de nuit (15.06.09)

    CAT ORVAULTBEAUGE PHILIPPE, directeur adjoint (11.05.09)

    EA ORVAULTLECLAIR RMI, ouvrier paysagiste (01.03.09)DAVID PATIENCE, employe restauration (01.07.09)BARON DOMINIQUE, ouvrier paysagiste (16.07.09)

    CAA NORT-SUR-ERDREGOURMELEN FRDRIC, moniteur ducateur internat(01.02.09)

    SACCHI SYLVIE, psychologue (17.03.09)

    LOG ACC ARTHONBERNARD SABRINA, animatrice 1re catgorie internat(30.06.09)

    CAT SAINT-JULIENCASSIN BATRICE, directrice adjointe (02.03.09)POTEL CCILE, monitrice d'atelier 2e classe (06.04.09)

    EA LES IRISMARTIN GUILEMOND THIERRY, ouvrier paysagiste(27.04.09)

    PIERRON OLIVIER, chef d'quipe (08.06.09)

    CAA BOUAYEMAH LIE, aide mdico-psychologique internat(03.02.09)

    MAS MONTBERTVOILLAUME THOMAS, ducateur spcialis internat (01.03.09)

    CAA CARQUEFOULUCAS MATHIEU, surveillant de nuit (01.05.09)MORICE SBASTIEN, surveillant de nuit (01.05.09)

    CAA SAINT-DONATIENBENOIST JOHANN, moniteur ducateur (15.06.09)

    CAA LES LUCINESDELAHAYE BATRICE, aide-soignante internat(15.05.09)

    DOURMAP HLNE, monitrice ducatrice internat(25.05.09)

    GALLI ANNE, aide-soignante internat (13.05.09)GUILLEMOT MARIANNE, aide-soignante internat (16.05.09)

    HEIL WOLF, aide-soignant internat (14.05.09)PROU PHILIPPE, aide-soignant internat (11.05.09)ROYER ANNACK, infirmire (04.06.09)TERRIEN BENOT, moniteur ducateur internat(25.06.09)

    IME CHTEAUBRIANT (CAFS)RETIF JEAN-MARC, assistant familial (15.06.09)

    IME ODYSSE (CAFS)GURIN FRANOISE, assistante familiale (25.07.09)

  • CAT REZDEBIEN MARIE CHRISTINE, psychologue (31.07.09)

    GRELIER GEORGETTE, monitrice d'atelier 2e classe(31.05.09)

    MAS BOUGUENAISBENOIT CHRISTINE, aide mdico-psychologiqueinternat (18.04.09)

    DENIAU PAULINE, aide mdico-psychologique internat(25.02.09)

    LEJAY BRIGITTE, technicienne qualifie (30.04.09)

    LUCIDE DAVE, aide-soignant internat (28.08.09)

    RAYNEAU NATHALIE, aide mdico-psychologique internat (15.06.09)

    TIRET MARIE, animatrice 1re catgorie internat(05.07.09)

    CAT BLAINCIVEL GEORGES, ouvrier de production (16.07.09)

    GANUCHAUD ANNE-CLAUDE, adjointe technique(03.05.09)

    MOUNIER RENE, agent de service intrieur (31.07.09)

    FOYER DE LA GILARDERIETESSIER JEAN-MARC, surveillant de nuit (29.04.09)

    CAA HAUTE-MITRIEMOUHAMADI SOIDIKI, aide-soignant internat(23.05.09)

    EA ORVAULTJEGO MICHEL, employ de restauration (16.07.09)

    DESCHAMPS MARIE, employe de restauration(15.07.09)

    CAA NORT-SUR-ERDRESEROT FRANOISE, surveillante de nuit (31.08.09)

    DPARTSIME ANCENISBEDOUET YVES, ouvrier de production (30.06.09)CALDERON ALAIN, psychologue (30.06.09)GEORGE HAKIMI CLAIRE, orthophoniste (04.02.09)LE GUILLOU MARIE-HLNE, agent de service intrieur (31.07.09)

    IME CHANZY CESBRON VRONIQUE, psychologue (09.07.09)

    IME CHTEAUBRIANTFOURNY YVONNE, agent de service intrieur (31.08.09)JOSSE MONIQUE, ducatrice spcialise (30.04.09)

    IME SORINIRESGUITTONNEAU MAURICETTE, agent de service intrieur(17.08.09)

    JOUBAUD EMMANUELLE, infirmire (31.08.09)LADEVEZE ANNE-MARIE, mdecin gnraliste(24.07.09)

    MARTEN JEAN-PIERRE, mdecin psychiatre (24.07.09)

    IME VALLETROCHER JACQUES, agent technique (30.06.09)

    EMP NANTES SAINT-HERBLAINDAUBERCIES SOPHIE, psychomotricienne (10.07.09)GAILLARD MARIE-THRSE, psychologue (31.07.09)MOREAU MARIE, orthophoniste (08.07.09)

    CAT CHTEAUBRIANTCHATELLIER COLETTE, monitrice principale d'atelier(30.06.09)

    COURTIN HENRI, moniteur principal d'atelier (30.04.09)DOUSSET JEAN PIERRE, moniteur d'atelier 1re classe(28.08.09)

    HENRIQUET REN, directeur dtablissement (31.05.09)

  • MOBILITCAA HAUTE-MITRIE > CAT SAINT-JULIENBARON DENIS (22.06.09)

    CAA LA RABOTIRE > CAT OUESTCAILLAUD YANN (16.03.09)

    ESAT ANCENIS (TH) > EA ANCENIS (OH)CARDINAL CLAUDE (01.02.09)

    CAT REZ > CAA LES LUCINESDRANCOURT SYLVIE (01.06.09)

    CAA BEAUTOUR > CAA HAUTE-MITRIEHERITEAU CHRISTOPHE (06.07.09)

    EA ANCENIS (OH) > ESAT ANCENIS (TH)RONFLE EVELYNE (01.02.09)

    CAA LE LOROUX BOTTEREAU > IME ORVAULTTOUZE ALEXIS (31.08.09)

    AC

    TU

    AL

    IT

    S

    43

    CAT SAINT-JULIENTIFFENEAU DAVID, moniteur d'atelier 2e classe(24.04.09)

    EA SAINT-JULIENBRISSON JOL, ouvrier paysagiste (04.02.09)FORMON BERTRAND, ouvrier paysagiste qualifi(29.04.09)

    FOYER LEGMICHAUD MAUD, animatrice 1re catgorie internat(24.08.09)

    RUSSON NADGE, psychologue (30.06.09)

    MAS MONTBERTFORGERIT ANNE, animatrice 1re catgorie internat(01.03.09)

    CAA CARQUEFOUSOUSTRE PIERRE, psychologue (31.08.09)

    CAA SAINT-DONATIENMATHIEU STEEVE, aide mdico-psychologique(30.04.09)

    CAA LOROUX BOTTEREAUNAUD BRIGITTE, agent de service intrieur (31.08.09)

    IME CHTEAUBRIANT (CAFS)ORHON RENE, assistante familiale (31.08.09)

    IME ODYSSE (CAFS)BATARD MARIE-CHRISTINE, assistante familiale(21.03.09)

    MARION JACQUELINE, assistante familiale (25.07.09)

  • Regards sur la ressemblance

    LIEU

    Amphithtre de la Chambre de Commerce et dIndustrie de Nantes-Saint-Nazaire (CCI)4 rue Bisson Nantes

    THME S ET DATE S

    Lindividu dans le collectif M. Miguel Benasayagphilosophe, psychanalysteLundi 16 novembre 2009 18h 20h

    La communication avec et sans les motsMme Pascale DansartOrthophoniste, charge de cours l'cole d'Orthophonie, Facult de Mdecine de Tours Lundi 29 mars 2010 20h 22h

    Trisomie 21 et accompagnementDocteur Michelle BocenoPraticien Hospitalier Service de gntique Mdicale CHU NantesMardi 8 juin 2010 20h 22h

    Les confrences pour tous de lAdapei 44LAdapei 44 organise, en partenariat avec la CCI Nantes/Saint-Nazaire et Groupama, trois confrences.

    Ces confrences seront locca-sion de partager des savoirs,des savoir-faire, des savoir-

    tre avec des scientifiques, desacteurs de terrain, des philosophes.

    Nous prendrons ce temps pour comprendre les volutions desconnais sances sur le handicap mental et sa place dans la socit.

    Vous avez la possibilit de vousinscrire une, deux, voire les troisconfrences-dbats.

    Inscriptions retourner au Servicerelations extrieures lAdapei 44.

    11-13 rue Joseph Caill - BP 3082444008 Nantes Cedex 1 ou

    par mail [email protected]