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LA CONSOMMATION D’ALCOOL CHEZ LES ETUDIANTS DE 18 à 25 ANS

LA CONSOMMATION DALCOOL CHEZ LES ETUDIANTS DE 18 à 25 ANS

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LA CONSOMMATION D’ALCOOL CHEZ LES ETUDIANTS DE 18 à

25 ANS

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BLONDIN Elise

BOIZON Elodie

DELCOURTE Camille

FLORES Laëtitia

GAGLIONE Evelyne

GISSOT Hélène

HATIER Chloë

POMPEU Marjorie

Promotion 2005-2008

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Chez les jeunes, comme chez les adultes, l’alcool est la substance psycho active la plus consommée en France.

Les jeunes ont cependant des modes de consommation spécifiques que nous allons décrire tout au long de cet exposé.

 

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1. DEFINITIONS

2. HISTORIQUE, EVOLUTION

3. ASPECT CULTUREL(AQUITAINE)

4. LES DIFFERENTS TYPES D’ALCOOL CONSOMMES PAR LES ETUDIANTS

5. IDEES RECUES DE L’ALCOOL CHEZ LES ETUDIANTS

6. CAUSES DE L’ALCOOLISATION

7. LES DIFFERENTS COMPORTEMENTS DES ETUDIANTS

8. CONSEQUENCES ET EFFETS DE L’ALCOOLISATION DES ETUDIANTS

9. POLITIQUE DE SANTE PUBLIQUE ET PREVENTION

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Etudiant 

Fête 

Alcool 

Alcoolisation 

Alcoolémie 

Addiction 

Dépendance 

Alcoolisme 

Alcoolisme aigue ou ivresse

Coma éthylique 

Alcoolisme chronique 

Alcoolique 

Compulsion 

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La connaissance de la fermentation alcoolique est très ancienne (30000 avant J.C. période de l’homosapiens).

Notion de plaisir et de pouvoir d’enivrement de l’alcool.

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Les vins grecs étaient extrêmement réputés dans l’antiquité.

Le vin constitue un élément essentiel de la religion chrétienne (vin = sang du christ).

À partir de la révolution : vin blanc : rîtes religieux et vin des aristocrates. Le vin rouge : boissons égalitaires républicaine et patriotique.

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C’est la plus ancienne boisson du monde.

« Qui boit du vin se régénère, qui boit de la bière dépérit » La bière est associée aux vaincus, aux faibles, aux pauvres.

De nos jours, la bière est à nouveau appréciée des femmes après une large désaffection dans les années 60.

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La bière et les alcools forts sont les plus consommés par les jeunes, les consommateurs étant plus nombreux chez les garçons que chez les filles [Baromètres santé 2000 et 2005].

Les jeunes consomment des boissons plutôt fortes (Malibu, Tequila, Gin et surtout les mélanges) dont le caractère euphorisant donne au consommateur un sentiment d'assurance et de bien être.

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Trois grands usages sociaux et culturels que l’on trouve dans toutes les sociétés quelque soit le pays et la religion :

Usage religieux : le vin représente la messe, la guérison.

Usage thérapeutique. Usage festif ou communautaire (terme

de convivialité).

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La consommation d’alcool est plus importante selon les régions. Elle est plus élevée dans les régions :

à dominante rurale (exemple l’Auvergne) à tradition viticole comme l’Aquitaine

(95%) à l’Ouest avec la Bretagne et les Pays de

la Loire

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L’homme a toujours ressenti le besoin de consommer des substances qui lui donnent l’illusion d’être plus heureux.

En France, le vin est l’élixir du bonheur, il est considéré comme le meilleur du monde. De plus, il existe différentes spécialités d’alcool en fonction des régions.

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Depuis l’Antiquité, boire du vin et d’autres boissons fermentées protège des microbes et des infections intestinales.

Consommation courante permettant de joindre l’utile à l’agréable.

Boire pour oublier (faim, froid, fatigue, tristesse), pour se soigner, ou simplement faire la fête.

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Lorsqu’on trinque, on dit « à votre santé », car le vin était utilisé pour anesthésier les blessés. L’alcool a longtemps été utilisé pour guérir les hommes.

Le grog était utilisé pour guérir le rhume.

Nous pouvons constater que la famille procède souvent à un rite initiatique, en initiant l’enfant ou l’adolescent à la première prise de boisson alcoolisée, lors d’un événement familial.

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L’Aquitaine est la 2ème région française pour les ivresses régulières.

Elle se singularise par des usages réguliers d’alcool et des ivresses alcooliques plus fréquentes que dans les autres régions.

En effet, 1000 aquitains meurent chaque année d’une pathologie directement liée à l’alcool (cancer du foie, cirrhose…).

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L’Aquitaine et ses férias :

Les 1ères fêtes de Bayonne ont été officiellement déclarées ouvertes durant l’été 1932. Ces fêtes ont été inspirées de la culture Espagnole avec les férias de Pampelune.

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Dans le sud-ouest, l’alcool représente la convivialité. En effet, lors des férias l’alcool est largement présent. Il est difficilement concevable de participer à ces fêtes sans s’alcooliser, plus ou moins modérément.

Ambiance : bandas, groupes de musique traditionnelle, bodegas, bars de rue et des milliers de personnes venues pour faire la fête et voir l’alcool couler à flot…

Tenue en blanc et rouge.

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Ces férias représentent une rencontre d’un jour ou d’une vie, des amitiés ressourcées, des folies partagées avec des personnes auxquelles on ose à peine adresser la parole durant toute l’année.

Point alcool : éthylotests gratuits, soupes, sandwiches, cafés.

Croix rouge et pompiers mobilisés.

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se saouler, s’arsouiller, avoir un coup dans l’aile, se blinder, se bourrer la gueule, se cuiter, se murger, pinter, se mettre cartable, se mettre la mine, se prendre une chouille…

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Alcool : drogue légale mais dangerosité analogue à l’héroïne ou à la cocaïne.

1ère cause d’accidents mortels sur la route chez les 18-25 ans.

Néanmoins l’alcool fait partie de la culture nationale.

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La France, pays du vin, du cognac, de l’armagnac et autre alcool blanc.

Elle promulgue des lois pour préserver la santé publique mais cède devant les lobbies des marchands d’alcool.

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25cl de bière à 5° = 12,5 cl de vin de 10 à 12° = 3cl d’alcool distillée à 40° = 10g d’alcool pur.

Ces contenances correspondent aux doses normalisées, servies dans les cafés.

Chez soi, on a tendance à augmenter parfois considérablement les quantités servies.

Chaque verre fait monter le taux d’alcoolémie de 0,20 à 0,25g en moyenne.

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Augmentation du taux d’alcoolémie à 0,30g/L en fonction du sexe, de la corpulence et de la prise ou non de repas.

Autrement dit, pour prendre le volant, deux verres représentent une consommation de sécurité.

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Les fabricants d’alcool ont développé des stratégies marketing pour attirer les jeunes.

Création de nouveaux produits comme premix et les alcopops.

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Boissons mélangeant des sodas ou des jus de fruits avec des alcools forts.

Goût sucré, peu onéreux.

Boissons « faciles à boire » pour une clientèle jeune.

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Mélanges de boissons alcoolisées (par ex : bière et téquila) ou d’un alcool avec un arôme (vodka au citron).

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Consommée de tous et toute l'année.

Associée à la convivialité, au partage... Boisson d’homme mais maintenant séduit le public féminin.

Plaisir de se retrouver, de partager ensemble un verre de bière en évoquant des souvenirs ou en plaisantant...

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La France est connue pour la diversité de ses vins. Le vin suscite du plaisir.

En Aquitaine, le vin a un pouvoir culturel du fait de la production viticole dans le Sud Ouest (Jurançon, Bordeaux, Saint- Emilion…). Il est ancré dans la tradition et fait souvent partie intégrante du repas. Il n’est d’ailleurs pas rare que la famille propose aux jeunes de goûter le « bon vin » afin d’en apprécier sa saveur.

Enfin pour les étudiants, le vin est moins consommé que les alcools forts mais est apprécié pour son goût lors des repas collectifs.

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Les vins de liqueurs : ce sont des apéritifs à base de vin, vin de Porto ou de Madère…

Les spiritueux consommés avec de l’eau : anisés, amers, liqueurs, crème de cassis…

Les eaux de vie : whisky, gin, vodka, cognac, armagnac, rhum…

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Phénomène provenant de l’Espagne. Dose importante d’alcool fort ou de

mélange dans un shooter (petit verre) à boire d’un seul trait.

Entraîne une ivresse très rapide (Binge Drinking).

Diversité de chupitos. Prix adapté à la population étudiante.

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L’alcool donne des forces 

L’alcool réchauffe 

L’alcool désaltère

Rien n’efface les effets de l’alcool. Café salé, cuillerée d’huile... aucun " truc " ne permet d’éliminer l’alcool plus rapidement.

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Fête et détente.

Moyen de se sentir bien dans sa peau, d’aller plus facilement à la rencontre des autres, d’oublier les soucis, ou de célébrer un événement.

Rechercher certains effets : oubli, délire, ivresse, sociabilité, plus de liberté, diminuer le stress et les difficultés de la vie quotidienne, aller au bout de ses limites...

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Mieux vivre les études, relâcher la pression après les examens.

Surmonter ses complexes.

Besoins de reconnaissance et d’affirmation, d’ouverture et de découverte, de protection.

Chez les étudiants les plus âgés : notion de plaisir à consommer de l’alcool, surtout occasionnellement et en groupe.

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Réponse à un mal être.

Pratique qui peut devenir solitaire : alcool refuge.

De la fête à l’ivresse, au-delà des sensations d’échange, de plaisir, de communication, l’alcool procure pour ceux qui en font un usage fréquent des sensations d’évasion, de « trip », d’abandon de la réalité.

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L’alcool provoque ivresse, défonce, voyages, sensations fortes.

Permet une transfiguration du réel, l’oubli transitoire des difficultés existentielles.

Instrument de « voyage » légal et surtout peu onéreux.

Du fait de l’évolution de la société et de la structure familiale, les étudiants présentent parfois une immaturité qui entraîne la recherche de limites.

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Lieu : contexte collectif :

chez des amis (47%) ; dans des bars (21%) ; En famille (20%) ; 8 jeunes sur 10 ne se rendent pas en

discothèque directement. En effet 61% passent chez des amis, 20% dans un bar.

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  Temps:

Selon le baromètre santé 2000 : 44,4% des 20-25 ans consomment de l’alcool le samedi.

Selon le baromètre santé 2005 : pour 4,5% des 20-25 ans, le samedi est le jour où les quantités consommées sont les plus importantes.

De plus, les étudiants sortent souvent le jeudi soir.

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Consommation :

 23 % des étudiants consomment de l’alcool 1 à 2 fois par semaine

6 % en consomment 3 à 4 fois par semaine

1 % en consomment tous les jours 17 % des étudiants déclarent ne jamais

consommer d’alcool.

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  Comportement :

Entre 20 et 25 ans : 20% des filles ont connu une ivresse sur les 12 derniers mois pour 48,3% des garçons.

Consommation quotidienne rare chez les jeunes. Chez les 18-25 ans, les quantités bues

augmentent également avec l’âge. [Baromètre santé 2005]. Les consommations regroupées en fin de semaine, mènent plus souvent à l’ivresse que chez les adultes.

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Le phénomène « BINGE DRINKING » (recherche rapide d’ivresse) résume bien ces comportements. Les jeunes boivent moins souvent mais de façon plus excessive, plus enivrante. Celui-ci correspond à plus de 5 doses bar. En règle générale les étudiants consomment 20 verres par soirée.

But : parvenir le plus vite possible à l’ivresse, à la défonce.

Ivresse aigue conduisant à se sentir délivré des limites corporelles ou langagières, permettant de plonger dans une sensation de bien-être et d’oublier les dangers et les soucis quotidiens. C’est un modificateur de la pensée.

 

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  C’est le principe du  « boire pour boire ». Consommations spontanées et non réfléchies souvent

nocturnes. La nuit semble légitimer les pratiques extrêmes et

excessives. Les soirées, consacrées à la fête, et à la détente sont associés

à l’alcool, à l’euphorie et à l’ivresse. Ce sont des lieux, des temps de séduction et de jeu où la

donne sociale est changée, où les rôles sociaux et les apparences sont modifiés et les codes de « Bonne conduite » oubliés.

Les jeunes se lancent alors des défis. Consommation d’alcool souvent associée à des jeux pour

boire, prolonger l’euphorie et lutter contre l’ennui.

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  Les jeunes associent souvent le cannabis à l’alcool

(40%) et les conséquences en sont d’autant plus graves puisque le cannabis en complément de l’alcool multiplie par 14 le risque d’accident mortel.

Ce mode de consommation, s’il comporte des risques de passage vers la consommation excessive et la dépendance, expose aussi plus fortement aux accidents (circulation, vie courante…), à la violence et à certains actes délictueux.

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  Soirées étudiantes :

Nouveau type de consommation, avec alcoolisation massive, visant l’ivresse ou l’anéantissement de soi : la défonce.

Les fabricants d’alcool appelés « alcooliers » participent à l’organisation des soirées étudiantes : tarifs diminués pour augmenter la consommation d’alcool et fidéliser la clientèle.

Pourtant la loi est claire : « toute opération de parrainage est interdite lorsqu’elle a pour objet la propagande ou la publicité directe ou indirecte, en faveur des boissons alcooliques ».

Les alcooliers cautionnent et financent les campagnes de sécurité routière avec la bénédiction des autorités. Celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas, alors les autres ne vous gênez pas !

Il nous semble primordial de ne pas banaliser l’ivresse et la défonce régulières des jeunes, sous prétexte qu’ils s’abstiennent s’ils prennent le volant.

 

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Soirées entre amis :

Pour une raison de coût : les étudiants restent chez eux pour consommer de l’alcool avant de se rendre en soirée.

Proximité avec la frontière Espagnole : alcool moins cher. « Réserves » en prévision des futures soirées.

On peut rajouter que depuis l’interdiction de fumer dans les bars, les étudiants préfèrent consommer de l’alcool chez eux.

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  Effets de l’alcool sur l’organisme :  Plus le taux d’alcoolémie est élevé, plus les risques immédiats sont

accrus.

L’alcool : modifie le comportement : excitation, désinhibition, bien-être

passager. altère les réflexes, la coordination des mouvements, les capacités de

concentration, et de prise de décisions.

Avec un taux d’alcoolémie supérieur à 2 g / L de sang, il y a un risque d’endormissement ; au-delà de 3 g / L de sang, le risque de coma éthylique est élevé. Une unité d’alcool fait monter le taux d’alcoolémie à 0,20 g / L de sang pour un homme de 70 kg, à 0,33 g / L de sang pour une femme de 50 kg.

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Alcoolémie faible à modérée (0.2-0.4g/L) : légère euphorie, bien-être, détente, sensation de chaleur, atteinte mineure du raisonnement et de la mémoire, diminution significative des performances automobiles.

Alcoolémie moyenne (0.4-0.8g/L) : atteinte de la coordination motrice et perte du jugement, de l'équilibre, du temps de réaction, conduite automobile interdite.

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Alcoolémie sévère (0.8-1.2g/L) : atteinte majeure de la motricité et de l'équilibre.

Alcoolémie très sévère (1.2g/L et plus) : perte d'équilibre complète, nausées, vomissements, perte de conscience, coma possible.

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Près d’1/3 des étudiants a déjà eu le sentiment d’avoir trop bu au cours de sa vie, 42 % au cours des 12 derniers mois.

Une consommation abusive d’alcool peut également entraîner une baisse de la vigilance pour les risques sexuels.

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Les effets à long terme :

Risque de dépendance, notamment pour ceux qui «tiennent bien l’alcool ».

Risque d’accoutumance. La consommation d’alcool est néfaste pour la santé : cancers

de la bouche, de l’œsophage, de la gorge, cirrhose du foie, troubles du système nerveux, troubles psychiques (anxiété, dépression).

2ème cause de mort évitable en France après le tabac. Le cerveau est en maturation jusqu’à l’âge de 25ans et la

consommation d’alcool modifie alors la structure cérébrale et perturbe le fonctionnement du système nerveux. Au fur et à mesure on observe un phénomène d’adaptation. 

Attitude de déni chez les étudiants.

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La sécurité routière : Les effets de l'alcool au volant 

rétrécissement du champ visuel augmentation de la sensibilité à

l’éblouissement altération de l’appréciation des distances et

des largeurs diminution des réflexes surestimation de ses capacités effet euphorisant

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Un sujet en bonne santé élimine 0,10 g à 0,15 g d’alcool par heure.

Les jeunes de 15 à 24 ans représentent 13 % de la population française… et 28 % des tués sur la route. Les accidents de la circulation sont la première cause de mortalité pour cette tranche d’âge.

C’est pourquoi, le seuil d’alcoolémie interdisant de conduire est de 0,5 g d’alcool par litre de sang, soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré.

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Le risque d’accident mortel augmente considérablement avec le taux d’alcoolémie, il est :

multiplié par 2 à 0,5 g/l multiplié par 10 à 0,8 g/l multiplié par 35 à 1,2 g/l

Dans les accidents avec alcool, le taux moyen est de 1,5g/L de sang.

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L’alcool et la violence

L’alcool peut générer des dommages sociaux.

Il facilite les passages à l'acte dans les cas de violence physique, de dégâts matériels (vols, casse…) et de délits sexuels.

 

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L’alcool et les conduites sexuelles à risque

Sous l’effet de l’alcool, on oublie aussi de se protéger et un seul rapport sexuel non protégé suffit pour être contaminé par le virus du Sida, par d’autres IST ou pour provoquer une grossesse non désirée.

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Le coma éthylique  Conséquence d'une absorption importante

d'alcool. Au-delà de certaines doses, l'alcool entraîne une

somnolence de plus en plus importante, et une insensibilité à la douleur qui va rendre le réveil du sujet d'autant plus difficile.

Il peut entraîner la mort. Dans cet état, la personne ne peut plus se

défendre et devient vulnérable à toutes les "agressions" extérieures.

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DEPISTAGE :

en cas d'accident de la circulation ayant occasionné un dommage corporel, même si l'automobiliste n'en est pas responsable

en cas d'infraction au code de la route (même en dehors d'un état d'ivresse manifeste).

En 2007, 178 517 contrôles de police/gendarmerie ont été réalisé et 6735 étaient positifs soit 2 à 3%.

  

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PREVENTION :

Créer un kit d’information pour les organisateurs de soirées.

Élaborer une charte de bonne conduite entre les bureaux des élèves et les directions d’établissements.

Revoir la taxation sur les boissons « prémix ». Développer, en milieu étudiant, des programmes

de prévention sur les risques liés à l’alcool. Intervention du coordinateur de la sécurité routière

en collège, lycée, faculté.

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PRATIQUE :

Dépistage fait par un éthylotest : appareil simple mesurant le taux d'alcool dans l'air expiré.

Vérification du taux d’alcoolémie : en cas de dépistage positif ou si un étudiant refuse de se soumettre au

dépistage simple par éthylotest.

Néanmoins, le plus important est de désigner avant de partir en soirée celui qui ne boit pas.

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SANCTIONS :

le gouvernement privilégie la répression à la prévention. Si le taux d'alcool est compris entre 0,5 et 0,8 g/L de sang, le

risque est une amende forfaitaire de 135 Euros et la perte de six points du permis de conduire.

Si le taux d'alcool est supérieur à 0,8 g/L de sang  le risque est d'être puni par 2 ans d'emprisonnement et de 4 500 euros d'amende. Ce délit donne lieu à la perte de six points du permis de conduire.

De plus, s’il y a association de consommation de stupéfiants et d'alcool à un taux prohibé, la peine encourue est de 3 ans d'emprisonnement et de 9 000 euros d'amende.

Enfin, si un accident est provoqué sous l'emprise de l'alcool, l'amende sera portée à 30 000 euros.

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  9 à 10% des jeunes Français âgés de 18-25 ans

présentent des signes d’usage problématique d’alcool. Augmentation du « BINGE DRINKING » Les comportements de poly consommation majorent

l’inquiétude en rapport avec les problèmes d’addiction chez les jeunes. L’excès d’alcool chez les jeunes est responsable de décès par intoxication, d’accidents de la route, d’actes de violence avec blessures, séquelles et handicaps, de conséquences sociales (absentéisme et démotivation, tentatives de suicides, rapports sexuels non protégés imprévus).

 

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Mesures 

- développer les consultations jeunes consommateurs au sein des centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).- réaliser une campagne média afin de sensibiliser les jeunes aux dangers immédiats d’une consommation d’alcool s’inscrivant dans une recherche d’ivresse (TV et dispositif Web).

 

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Acteurs- mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) ;- ministère de la santé de la jeunesse et des sports ;- ministère de l’économie et des finances – secrétariat d’Etat à la consommation et au tourisme ;- ministères de l’intérieur / de la défense pour les contrôles ;- institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) ;- centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) ;- observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).

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Financement

Le coût de la campagne média est estimé à 3,5 millions d’euros.

 

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Les jeunes et l’information santé : mieux connaître le numéro vert FilSanté Jeunes

« Fil santé jeunes » : service anonyme et gratuit. Numéro vert accessible 7 jours sur 7 de 8h à minuit au 0 800 235 236.

But : sécuriser le jeune et favoriser sa prise de parole et sa liberté d’expression.

La plate-forme téléphonique traite en moyenne 300.000 appels par an.

Les thèmes les plus abordés concernent la santé physique, psychologique et sociale.

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Mesures

- Transformer le numéro actuel en numéro à 4 chiffres pour une meilleure mémorisation.- Expérimenter la gratuité des appels depuis un mobile.- Améliorer le site internet en termes d’ergonomie, d’attractivité.- Développement d’une stratégie de lutte contre les excès de la consommation d’alcool en lien avec les différents partenaires.

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Acteurs

 

- Institut national de prévention et d’éducation pour la santé.

Financement

 

- pour la campagne de promotion : 300 000 euros

- pour le numéro à 4 chiffres : 40 000 euros /an

- pour la gratuité des appels depuis un téléphone mobile : 100 000 euros pour une année d’expérimentation

Sources du financement : INPES

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La consommation d’alcool, de tabac ou de drogues illicites, est un phénomène qui touche l’ensemble de la population française.

Les conséquences de cette consommation (mortalité prématurée, maladies), en font donc un problème majeur de santé publique et de sécurité (accidents, violences, délinquance).

Une action efficace mobilise l’ensemble des acteurs sociaux qui ont un rôle à jouer pour améliorer la réponse de la société aux risques liés à l'usage et à l'abus des drogues.

Urgence face à l’évolution des consommations : créer à l’école une prévention précoce, intense et à tous les niveaux de scolarité.

 

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Objectifs :

Réduction des consommations Eviter le développement massif, notamment

chez les jeunes, de pratiques addictives. Empêcher ou retarder l’expérimentation des

différentes substances.

La durée du plan a été fixée à cinq ans. Le rôle des médecins généralistes est de repérer

l’usage nocif de produits addictifs 

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Des objectifs spécifiques  Réduire de 20% la consommation moyenne d’alcool par habitant

au terme de la période quinquennale Diminution de la consommation régulière d’alcool chez les jeunes Baisse de la prévalence des comportements d'ivresse

Normes de l'OMS : 2 unités d’alcool par jour pour les femmes, 3 pour les hommes, une journée au moins sans alcool par semaine, un maximum de 4 verres en une seule occasion.

Réduire les ivresses répétées (plus de 3 ivresses pendant l'année) chez les hommes et celle de la consommation d’alcool lors d’activités comportant des risques d’accident pour soi ou autrui.

  

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Réduire les comportements à risque et les accidents de la circulation liés aux consommations festives .

Les discothèques seront équipées en éthylotest électroniques gratuits.

Les contrôles préventifs d’alcoolémie seront organisés pour avoir, par leur fréquence et leurs horaires, une véritable portée dissuasive.

Programmes en partenariat pour offrir des boissons non alcoolisées moins chères.

Former le personnel à intervenir en cas de consommation excessive, organiser des services de transport, mener des actions préventives.

 Drogues Alcool Tabac Info Service (le 113 depuis juin 2001).

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Les campagnes  Depuis 2001 l’INPES informe le grand public sur les risques liés à

l’ivresse, à une consommation régulière mais excessive d’alcool par une campagne de communication explicite, « l’alcool, pas besoin d’être ivre pour en mourir ».

Messages appropriés aux différents groupes de buveurs ou aux manières de boire.

Diffusion de ce message par : des spots à la télévision, un guide pratique à destination des professionnels, un dépliant d’information  

En janvier- février 2002 : une campagne radio a alerté les jeunes de 15 à 25 ans sur leurs poly consommations.

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Soins face à l’usage nocif et à la dépendance

Le traitement de la dépendance est souvent tardif, limitant l’efficacité des moyens thérapeutiques disponibles.

Le système de soins doit donc offrir une gamme diversifiée de réponses thérapeutiques adaptées à chaque personne.

Repérer l’abus ou la dépendance le plus tôt possible pour proposer une prise en charge.

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Loi du 10 janvier 1991, dite « loi Evin »

But : lutter contre les comportements dangereux liés à la consommation d’alcool, par la :

- limitation de la publicité- information du consommateur - protection du consommateur et des mineurs- rôle des associations (possibilité de poursuivre en justice)- amplification de la vigilance en créant un réseau de veille judiciaire (justice, santé, affaires sociales, …) et en coordonnant l’action des associations.

 

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Actions préventives de sensibilisation auprès de cette population :

Confronter les jeunes à leur propre consommation par le biais de questionnaires afin d’entraîner une prise de conscience de leur part ;

 

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Travailler en réseau avec les différents professionnels concernés pour une prise en charge globale et pour diriger au mieux ces jeunes en fonction de leur problème 

Orienter les jeunes au cas par cas en fonction de leur propre consommation pour qu’il soit pris en charge par le professionnel le mieux adapté 

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Essayer de comprendre les motivations et raisons de leur prise d’alcool pour traiter le ou les problèmes sous-jacents 

  Proposer une information interactive au

sein des établissements supérieurs (Ecole de commerce, Faculté…) pour les sensibiliser aux risques et aux conséquences de leur comportement 

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Essayer de comprendre les motivations et raisons de leur prise d’alcool pour traiter le ou les problèmes sous-jacents 

  Proposer une information interactive au

sein des établissements supérieurs (Ecole de commerce, Faculté…) pour les sensibiliser aux risques et aux conséquences de leur comportement 

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Proposer aux associations d’étudiants de limiter l’organisation des soirées « open bar » pour éviter le « binge drinking » 

  Motiver l’idée de mettre en place des

navettes gratuites lors de soirées 

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Du fait de nos recherches et de notre confrontation avec la population concernée ainsi qu’avec les professionnels, nous nous sommes rendu compte de l’ampleur de ce phénomène qui est un réel problème de santé publique.

La fréquence et le mode de consommation d’alcool nous semblent inquiétant de par la recherche d’une ivresse rapide et excessive.

Il en ressort que les jeunes n’ont pas conscience de l’importance des quantités d’alcool bues qui sont massives, d’autant qu’ils ne se rendent pas compte que la quantité d’alcool absorbée varie considérablement entre la dose préparée à la maison et la dose servie dans un bar.

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En effet, d’après les professionnels les doses faites à domicile représentent trois à quatre fois les doses normalisées dans les bars.

De plus, on peut qualifier la consommation d’alcool chez les étudiants comme un comportement à risque.

Cependant il est important de noter, que certains étudiants développeront une dépendance à l’alcool et auront donc un rapport pathologique à celui-ci.

Par conséquent, il est nécessaire de mettre en place une prévention adaptée à cette population.

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MERCI DE VOTRE MERCI DE VOTRE ATTENTIONATTENTION