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AVERTISSEMENT
Ce petit document est un résumé de discussions , « au coin du feu ».
Il n’est pas une étude scientifique. Il n’a pas de prétention.
Il n’a qu’un but : poursuivre la discussion !
Rendez-vous sur : http://zitocland.forumpro.fr/index.htm
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Présentation succincte............................................................................................... 4 L’insigne........................................................................................................... 4 Ressources Internet complémentaires :.............................................................. 4
La genèse ................................................................................................................ 5 Essai de recensement des différents modèles par CONTOUTOS.................................. 13 Les modèles Anglais ......................................................................................... 13 Les modèles français : la Monnaie de Paris ....................................................... 17 Les modèles français, fabricants privés ............................................................... 18
Modèles à croix peintes ou sans peinture, sans relief .................................. 18 Modèles à croix peinte, croix en relief ........................................................ 20
Modèles récents… voire très récents................................................................... 21 Les fabrications artisanales................................................................................ 22
Poignée du glaive quadrillée en un seul sens : ........................................... 22 Poignée du glaive quadrillée dans les deux sens :....................................... 23
Contributions diverses au sujet ................................................................................ 24 En conclusion : Des questions en suspens par CONTOUTOS ..................................... 42
Photo g_deploige
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Présentation succincte
L’ordre de la Libération, qui ne comporte qu’une seule classe, a été instauré le 16 novembre 1940 par le général de Gaulle. A l’origine, ses membres portaient le titre de « Croisés de la Libération » avant que le décret du 29 janvier 1941 donne le titre de « Compagnon de la Libération ». Ce décret de 1941 fixait l’organisation de l’Ordre. Le premier Grand Chancelier fut l’Amiral Thierry d’Argenlieu. L’arrêté du 1er Août 1941 fixe sa place dans l’ordre de port : immédiatement après la Légion d’honneur et avant la Médaille militaire. Il y a 1061 Compagnons, dont 238 nommés à titre posthume. Cinq localités ont été décorées : Grenoble, Nantes, Paris, l’île de Sein et Vassieux en Vercors. Dix-huit unités combattantes portent cette décoration. L’insigne L’insigne a été dessiné par le Capitaine MELLA. Il a été initialement réalisé par la société John PINCHES à LONDRES. Il représente un carré de bronze traversé par un glaive, surmonté de la croix de Lorraine. Le revers de l’insigne porte la devise « Patriam Servando Tulit », « En servant la Patrie, il assure la victoire ». Le ruban est vert – couleur de l’espérance – et barré de noir, couleur du deuil. Le collier de l’unique Grand Maître, le Général de Gaulle, a été fabriqué en 1947. Il comporte neuf maillons réunis par des croix de lorraine émaillées vertes. Ressources Internet complémentaires : http://www.ordredelaliberation.fr/
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La genèse de l’insigne L'ordre de la Libération a été institué par ordonnance du 16 novembre 1940, à Brazzaville. Le titre envisagé à l'origine (mais avant ce décret) pour les "compagnons" était les"Croisés de la Libération" ou les "Croisés de la Délivrance".
Il faut attendre le décret du 29 janvier 1941 pour que la forme et les motifs de l'insigne, la légende qui y figure et les couleurs du ruban soient officiellement et définitivement fixés.
Nul doute que durant ces deux mois et demi, les projets (officiels ou non) ont dû être nombreux, pour permettre d'en arriver au choix final.
D'ailleurs, la décision définitive du Général De Gaulle s'est faite après hésitation entre 2 dessins soumis par le Capitaine Mella et le Lieutenant Vallat, membres des Français Libres, mais dessinateurs de profession. Et c'est celui du Capitaine Mella qui fut retenu.
Photo Cyrille, Archives Monnaie de Paris
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Photo Cyrille, Archives Monnaie de Paris
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Quelques documents des archives de la Monnaie de Paris présentés par Cyrille et commentés par Contoutos : Quelques lignes retrouvées dans le livre du musée de l'Ordre de la Libération (édité pour le cinquantenaire de l'Ordre) permettent de mieux comprendre les documents retrouvés par Cyrille. Il y est fait mention d'un télégramme envoyé par De Gaulle (à Brazzaville) au Colonel Fontaine (à Londres), le 15 novembre 1940 : J'ai décidé de créer un ordre ayant pour titre "Ordre de la libération" avec, comme décoration, la Croix de la Libération. [... ...] Veuillez demander à Bellanger [représentant à Londres de la Maison Cartier] de préparer de toute urgence un projet de médaille qui me sera soumis à mon retour à Londres. Il devra comprendre les caractéristiques suivantes :
1) Croix de la Libération. Dessin très simple et très net en forme de médaille avec, à l'avers, la Croix de Lorraine gravée de façon très claire et, au revers, une très courte inscription en français ou en latin exprimant l'idée contenue dans la propre phrase de mon manifeste du 17 octobre : "dans la conscience de servir la patrie et la certitude de vaincre".
2) ruban vert et noir.
3) veuillez étudier un dessin pour barres ou palmes en reconnaissance de nouveaux services rendus.
Les projets de la maison Cartier n'auront sans doute pas été retenus (tout comme le projet de "barres ou palmes" abandonné), peut-être est-ce que ce sont ceux des documents ci-dessus, puisque l'on sait que le dessin sélectionné est du Capitaine Mella, que la maquette fut ensuite réalisée par Cartier, et enfin que les premières frappes furent confiées au fabricant John Pinches de londres. Notons enfin que la Monnaie de Paris ne possède que les fac-similés de ces documents, Les originaux se trouvent aux archives du musée de l’Ordre de la Libération.
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Photo Cyrille, Archives Monnaie de Paris
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Photo Cyrille, Archives Monnaie de Paris
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Photo Cyrille, Archives Monnaie de Paris
Photo Cyrille, Archives Monnaie de Paris
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Photo Cyrille, Archives Monnaie de Paris
Photo Cyrille, Archives Monnaie de Paris
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Photo Cyrille, Archives Monnaie de Paris
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Essai de recensement des différents modèles par CONTOUTOS.
Les modèles Anglais
Un exemplaire anglais qui comporte le premier ruban (donc très rare puisque moins de 200 Compagnons l'ont reçu), bien complète de son système d'attache (CONTOUTOS) :
Photo CONTOUTOS
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D’autres croix de fabrication anglaise, ou de la "même famille" (CONTOUTOS) :
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Photo CONTOUTOS 1. un modèle du fabricant PINCHES comme celui déjà présenté, mais avec ruban du 2ème type, toujours sans poinçon. 2. un modèle identique, mais avec le poinçon "corne BR" sur la tranche. 3 et 4. un modèle identique, mais avec le poinçon "corne BRONZE" sur la tranche, et que j'avais trouvé dans sa boite d'origine qui figure donc à côté. 5. une autre boite (vide !) 6. une croix moulée d'après un modèle PINCHES, mais d'origine totalement indéterminée 7. une autre croix moulée, identique à la précédente, mais avec peinture noire sur la croix. 8. un modèle très bizarroïde, d'excellente qualité, dont la poignée du glaive présente 4 faces (donc bien différentes des précédentes, où la poignée est toujours arrondie), mais qui est également striée sur les côtés.
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Il reste à découvrir si il n'y a eu qu'un seul fabricant anglais pour ces croix (PINCHES de Londres est le seul connu à ce jour), et à élucider la présence du poinçon de la Monnaie de Paris sur des médailles qui n'ont, a priori, pas été fabriquées dans ses ateliers. (CONTOUTOS) une plaquette publicitaire du fabricant PINCHES (non datée, mais peut-être de 1953/1954), où figure, parmi diverses pièces, la "CROIX DE LA LIBERATION - created for the Free French Forces ".
Photo CONTOUTOS
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Puis un extrait de la page qui nous intéresse :
Photo CONTOUTOS
Je ne sais pas exactement quand la maison PINCHES a fermé ses portes (je crois plus ou moins absorbée par la Maison SPINK)... avez vous remarqué que la médaille est présentée sans aucune couleur sur la croix de Lorraine ? encore une énigme... Reste aussi pour ces modèles anglais à trouver la date exacte du changement de ruban, à mon avis vers le mois d'août 1942, en tous cas le débat est ouvert ! (CONTOUTOS) D'après le livre « LES FRANCAIS LIBRES ET LEURS EMBLEMES » de Bernard LE MAREC, " les premières décorations livrées en mai 41 et distribuées soit à LONDRES, soit à QUASTINA le 28 mai 41, juste avant le début des opérations de SYRIE, comportaient le ruban rayé en diagonale tissé par la maison PINCHES de LONDRES. Ce n'est sans doute qu'en 43 que la croix reçu son ruban définitif, adopté semble-t-il pour de simples raisons de commodité, il était en effet parait-il, très difficile de tisser ce ruban à raies noires obliques". Dans « Ordres et décorations de France », il est précisé que la fabrication ce l'insigne est confiée à la libération à l'administration des monnaies et des médailles. Par contre aucune date ou année pour le changement de ruban. Petite précision, sur le site de l'Ordre de la Libération, il est noté que l'ordre avec le ruban en diagonale fut attribué jusqu'en août - septembre 1942. (Olivier D’Athis)
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Les modèles français : la Monnaie de Paris Donc ci-dessous mes quelques variantes de croix de compagnon de la Monnaie de Paris, modèles certainement fabriqués après l'épuisement du stock anglais (CONTOUTOS):
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Photo CONTOUTOS 1. avec poinçon (sur la tranche) "corne BR". 2. identique, mais curieusement sans peinture sur la Croix de Lorraine. 3. avec poinçon (toujours sur la tranche) "corne BRFL" (pour "bronze florentin" ... donc certainement plus récente que les 2 premières).
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Les modèles français, fabricants privés Modèles à croix peintes ou sans peinture, sans relief Ici, 3 variantes probablement d'un même fabricant (peut-être Arthus-Bertrand) probablement des années de l'immédiate après-guerre (CONTOUTOS).
1 2 3 Photo CONTOUTOS De très belle qualité, ne comportent aucun poinçon (a priori seules celles de la Monnaie de Paris en ont un), et présentent une bélière à angles droits. 1. avec peinture noire sur la Croix de Lorraine. 2. sans peinture. 3. un très curieux modèle où la partie entre la garde et l'écu n'est pas ajourée.
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Modèles à croix émaillée (années 1950...) :
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Photo CONTOUTOS
4 et 5 : ces 2 premières ont la particularité d'avoir une sorte de chanfrein sur les bordures verticales de l'écu. De plus, elles ont une finition identique très légèrement dorée (peut-être un vernis), et un petit creux sur le côté de la poignée du glaive, à droite pour la première, à gauche pour la seconde. Elles ont également les angles de la bélière droits, contrairement aux 2 suivantes qui présentent des angles arrondis : 6 : la troisième est assez épaisse et en bronze clair. 7 : la quatrième est beaucoup plus fine et en bronze foncé.
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Modèles à croix peinte, croix en relief D’autres modèles de fabrications privées, très probablement anciens, qui présentent la particularité d'avoir une croix de Lorraine peinte (comme un certain nombre déjà présentés), mais dont les contours sont légèrement en relief :
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Photo CONTOUTOS
Elles ont toutes les 2 les angles de la bélière arrondis. 8 : très fine d'épaisseur et en bronze clair. 9 : beaucoup plus épaisse et en bronze foncé. (PHOTO et commentaires CONTOUTOS)
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Modèles récents… voire très récents.
Ces croix ne présentent qu'un intérêt secondaire :
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Photo CONTOUTOS 10 : un modèle avec croix émaillée (résine) qui serait peut-être une fabrication actuelle d'Arthus-Bertrand. 11 : le même, très anecdotique, et en mauvais état, elle semble avoir été passée au chalumeau (peut-être pour essayer de la vieillir ?). 12 : un modèle avec croix peinte dont les contours sont légèrement en relief, qui provient de la maison Mourgeon (avec des boursouflures du métal en surface), et qui pourrait ressembler à certains modèles anciens 13 et 14 : les 2 dernières encore légèrement différentes, et restent à identifier (PHOTO et commentaires CONTOUTOS)
Frappe récente identique au modèle 10 ci-dessus. Arthus-Bertrand ? (Photo Bison)
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Les fabrications artisanales
Les fabrications artisanales, peuvent être classées en deux familles : celles avec la poignée du glaive quadrillée dans un seul sens, puis celles dans les deux sens. Poignée du glaive quadrillée en un seul sens :
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Photo CONTOUTOS
Toutes très épaisses, plus ou moins différentes les unes des autres, elles sont disposées de l'écu le plus grand à gauche au plus petit à droite : 1 : sans peinture sur la croix de Lorraine. Pour la petite histoire, trouvée dans le stock du maître-tailleur GOURRET de Casablanca (qui a tenu boutique jusqu'en 1954), et cela exclu totalement une "copie" récente, mais donne une piste africaine ... donc à suivre ! 2 : d'une fabrication identique, mais avec peinture "rouge marron". La même variante est exposée au musée de la Légion d'Aubagne, et que cette croix (la leur) aurait appartenu au Général Koenig (décoré en 1942), et je crois même qu'il y est signalé "modèle de Brazzaville". Donc, bonne piste également... 3 : encore la même (sauf un tout petit peu plus petite), mais avec peinture noire. 4 : encore la même (mais encore un tout petit plus petite). Ce modèle et le précédent semblent très proches des exemplaires montrés ci-dessus par Skydive13000, Le Crabe-Tambour et Veteran34. 5 : encore 2 mm de moins... 6 : petite dimension également, mais avec la croix de Lorraine émaillée (ce qui est quand même bien curieux pour une fabrication artisanale). Les épaisseurs varient de 5 à 6 mm pour les 6 pièces présentées. (PHOTO et commentaires CONTOUTOS)
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Poignée du glaive quadrillée dans les deux sens :
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Photo CONTOUTOS
7 : très épaisse (environ 6,5 mm), d'une qualité vraiment abominable, et semble être la petite sœur de celle présentée par Le Crabe-Tambour (à gauche sur sa photo). 8 : celle de droite au contraire très fine (3,5 mm), et c'est bien la seule de cette épaisseur parmi mes fabrications artisanales (et également la seule dont je ne sois pas vraiment certain de l'authenticité !). (PHOTO et commentaires CONTOUTOS)
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Contributions diverses au sujet
Olivier d’Athis : Ma petite participation à ce sujet en vous comparant les 2 pièces de ma collection, dont une montée d'origine sur un placard présenté dans un autre post Pas de poinçon apparent sur celle du placard.
Gauche : 34 mm de haut (pour la partie rectangulaire), largeur 31 mm et 4 mm d'épaisseur. Droite : 33 mm de haut, 31 mm de large et 3,6 mm d'épaisseur
La croix de lorraine est en creux à droite.
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A gauche sur le modèle du placard, la poignée est plus large que la partie rectangulaire, à droite (monnaie de PARIS ?) elle est de la même épaisseur
Poinçons présents sur le modèle de gauche Cordialement
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Le Poilu :
Ce modèle semblerait être une copie vendue en Angleterre. Les copies sont en bronze rouge. Sur la tranche à 5h on peut voir un semblant de poinçon de la monnaie de Paris. Ces croix sont faites en 2 patries et ont une "tache" au revers. Certains les vendent en tant que copie de qualité musée, mais d'autres laissent planer le doute. Trop de copies tuent les originaux. (Commentaire par Phaléristique)
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La biographie du récipiendaire : http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/895.html
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Marcel : Voilà une Croix de Compagnon de la Libération de fabrication privée d'après-guerre identifiée :
C'est une fabrication de la maison Bacqueville. L'écu central est plus petit (29x31mm), et la garde du glaive est vraiment caractéristique. Son aspect "rustique" est surprenant pour ce fabricant bien connu du Palais Royal, mais pourtant, cette croix sort bien de leurs ateliers !
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g_deploige : un modèle dit « Brazzaville »
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Skydive13000 : Voici 4 clichés sur lesquels je présente une copie récente de belle facture, et ce que je pense être une Brazzaville, mais sans certitude
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Le Crabe Tambour : Voici comme promis ma contribution au sujet : des photographies de trois fabrications anciennes de ma collection, dont deux artisanales.
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1) Fabrication artisanale très fruste aux dimensions réduites. Elle est faite dans un alliage clair, la croix de Lorraine n'est pas peinte, le manche du glaive est strié dans les deux sens sur l'avers et le revers, et sa garde présente quatre faces. Votre avis à son sujet m'intéresserait, car je ne sais trop quoi en penser... 2) Fabrication artisanale plus soignée. À la différence de la précédente, elle est plus foncée, le manche du glaive n'est strié que dans un sens (toujours sur l'avers et le revers) et la croix de Lorraine est peinte. 3) Très belle fabrication privée de plus grandes dimensions, datant de l'immédiat après-guerre. La croix de Lorraine n'est pas peinte, le manche du glaive est strié dans les deux sens (sur l'avers et le revers seulement) et sa garde a quatre faces. CONTOUTOS : De mon côté aussi, la réflexion continue (tant bien que mal !) et je viens de faire une curieuse constatation à propos du premier ruban de la croix des Compagnons de la Libération. Elle ne vaut peut-être pas grand-chose, mais il me semble qu'il fallait la rajouter au dossier : Je viens de découvrir que ce ruban est la quasi-copie de celui fabriqué également par les anglais à cette époque pour une médaille d'ancienneté (civile) de l'état du BAHAWALPUR (Inde), dans son "2ème type" comme ci-dessous :
Est-ce que cette trop grande ressemblance n'aurait pas également joué dans la décision de trouver une disposition des couleurs plus originale pour les Compagnons ??? ... De Gaulle n'étant pas vraiment du genre à accepter que ses "Compagnons" soient comparés à des fonctionnaires indiens !!!
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Vétéran : Comme beaucoup d'entre vous, je suis ému à l'annonce de la mort de Pierre Mesmer, qui fut l'un des officiers de la 13 Demi-Brigade de Légion étrangère dans la France Combattante. Il était, je le crois bien, à Bir-Hakeim. Il restera, pour notre Corps, l'une des grandes figures dont le destin fut ensuite tout à fait hors du commun. Je crois qu'il a été le seul à devenir membre de l'Académie française et certainement le seul à être devenu Premier Ministre de la France. Il était Compagnon de l'Ordre de la Libération. A propos de distinctions liées à l'Ordre, je voudrais évoquer l'un des aspects qui n'a été qu'effleuré dans ce forum, en mars dernier quand g_deploige a montré un ensemble autour d'une décoration. Parmi les objets présentés, se trouvait la médaille commémorant la nomination de chacun des Compagnons, sculptée par COEFFIN. Tirée hors-commerce à un exemplaire par Compagnon de l'Ordre, elle porte le nom de celui-ci sur sa tranche, avec la date de sa réception dans l'Ordre. Les médailles aux noms des Compagnons vivants leur ont été remises. Les médailles commémorant les Compagnons tués ou disparus le furent à leur plus proche parent.
Toutes les médailles sont en argent, ont 78mm de diamètre et pèsent 180grs. Frappe de la Monnaie de Paris. Sur la tranche de celle-ci :
JEAN CEDILE. COMPAGNON DE LA LIBERATION 29.1.49
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Cussoneau : Pour illustrer voici les miennes en bronze Médaille de bronze R V
Des tranches :
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Dans le même thème la grande médaille d'or décernée au général DIO
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CONTOUTOS : Puisque nous en sommes à parler "papiers", en voici un du 18 avril 1942, je pense le tout premier modèle des différents documents d'attribution :
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Cyrille : Bonsoir à tous Voici des exemples de diplômes du 1er et 2e type. Je ne les possède pas mais j'ai eu les photo l'an dernier après demande auprès de la personne qui vendait cet ensemble sur eBay
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En conclusion : Des questions en suspens par CONTOUTOS
-Y a-t-il eu un seul fabricant anglais ? Pour ma part, je pense que oui, mais dans le livre « Décorations officielles françaises » (Administration des Monnaies et Médailles, 1956), il est écrit (page 42) que « les premiers exemplaires de la décoration furent frappés par la Maison Pinches de Londres, dont les modèles furent remis à la Libération à l’Administration des Monnaies ». Cela n’exclut donc pas totalement un éventuel autre fabricant. Par contre, même si le terme « modèles » n’est pas très explicite, la deuxième partie de cette phrase semble clairement confirmer et expliquer (sauf mauvaise interprétation) l’existence des médailles de fabrication anglaise portant le poinçon de la Monnaie de Paris. Donc … dans la foulée, nouvelle question : est-il réellement possible que la Monnaie de Paris ait poinçonné des médailles qui n’auraient pas été fabriquées dans ses ateliers ? J’ai entendu dire qu’elle avait peut-être seulement récupéré l’outillage (peut-être « les modèles » cités ci-dessus), et qu’elle aurait donc pu les fabriquer elle même. Cela me paraît peu vraisemblable, car on constaterait au moins des différences d’alliage de métal utilisé et de patine de finition, ce qui n’est pas le cas. Par contre, pour expliquer les variantes du poinçon que l’on peut trouver sur ces pièces (« corne BR » et « corne BRONZE »), je suggère à défaut d’autre explication que les poinçons ont pu être apposés seulement au fur et à mesure de la mise en vente des médailles. -Quelle peut être la date exacte de la décision du changement de ruban ? La relecture de l’ouvrage déjà cité ci-dessus m’a fait y découvrir une petite phrase d’importance capitale pour cette question : « Les bandes noires du ruban des premières croix de la Libération étaient, à l’ imitation d’un certain nombre de rubans des décorations anglaises, placées en diagonale. De même, le premier ruban n’était pas moiré. Mais dès la première commande, une modification fut décidée et depuis lors les bandes noires sont verticales et le ruban est moiré ». Cela peut vouloir dire que l’on a distribué les croix de la première commande jusqu’à leur épuisement plus ou moins rapide selon les endroits (à mon avis vers le mois d’août 1942). Durant ce mois d’août à Beyrouth, André Gravier a reçu des mains du Général De Gaulle une croix avec le premier ruban, alors que ce même mois, en Egypte, Dimitri Amilakvari en recevait une avec le second ruban. Il n’y aurait donc finalement plus autre chose à découvrir que l’exact nombre d’exemplaires de cette première commande (probablement autour de 200). Pour répondre à Guy : je suppose que le changement de ruban est du à une volonté d’en simplifier la fabrication, ou sinon peut-être justement pour éviter « l’imitation » des rubans de décorations anglaises évoquée ci-dessus. Par contre, je trouve là aussi l’occasion d’une nouvelle question : est-ce que le ruban du 2ème type adopté pour les commandes suivantes a été lui aussi tissé à Londres ? Et dans ce cas, comment peut-on le reconnaître ?? -Est-ce que la couleur de la croix de Lorraine était prévue dans le décret du 29 janvier 1941 ? Je ne le crois pas, et cela expliquerait les fantaisies possibles dans ce
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domaine, y compris le manque total de couleur sur un certain nombre de croix, ainsi que sur celle présentée dans la plaquette publicitaire de Pinches. -Pourquoi autant de fabrications artisanales ? Toujours dans ce même livre (il ne m’a jamais autant servi !), j’ai découvert qu’un décret du 3 février 1942 « permit en cas d’urgence exceptionnelle de ne pas solliciter l’avis préalable du Conseil de l’Ordre avant attribution de la Croix de la Libération sur le champ de bataille ». Donc un véritable scoop (pour moi en tous cas), puisque cela pourrait expliquer l’existence de tous ces modèles fabriqués artisanalement sur place (sans doute à Brazzaville, à Beyrouth, à Damas, en Egypte, ou ailleurs … mais malheureusement sans aucune possibilité pour nous de les identifier avec certitude). Je pense qu’un compagnon qui recevait une médaille aussi fruste devait s’empresser de la changer contre un plus bel exemplaire dès que possible, ce qui expliquerait l’extrême rareté de ces pièces parmi les authentiques ensembles de décorations des compagnons. Il ne resterait plus qu’à comprendre pourquoi on trouve ces « fabrications artisanales » aussi facilement de nos jours (et même dans de vieilles boites en Belgique ! – cf. celle de Patrick) : à mon avis, tout simplement parce qu’elles ne devaient pas coûter cher sur place, et tant qu’à lancer une fabrication, on ne regardait pas trop à la quantité. Ces stocks ont dû être retrouvés après la guerre, et ils ont fini par revenir petit à petit sur le marché de la collection. -Existe-t-il des copies ? Je veux dire par là des médailles fabriquées dans le but de tromper les collectionneurs. Apparemment oui, puisque l’exemplaire montré par Le Poilu est un moulage comportant la trace d’un poinçon de la Monnaie de Paris ( !), et que Phaléristique nous dit qu’elle provient d’Angleterre. Ha, ces sacrés anglais, il aurait fallu leur faire comprendre plus clairement qu’on ne leur demandait plus d’en fabriquer !!! J’ai aussi présenté ci-dessus un exemplaire « douteux », pas conforme à l’esprit des autres fabrications artisanales, mais sans certitude. Donc persuadé à l’inverse, et pour répondre à Vétéran34, que les autres croix artisanales présentées dans ce dossier ont bien été fabriquées à l’époque. -Comment doit-on considérer les fabrications d’après guerre ? A mon avis, comme toutes les autres médailles fabriquées après les événement qu’elles concernent, c’est à dire comme des pièces tout à fait authentiques, mais en étant conscient qu’il est bien improbable qu’elles aient été portées par les réels titulaires . Si l’on devait rechercher uniquement des pièces « ayant appartenu à », la partie serait beaucoup plus difficile, et il n’y aurait pratiquement aucune véritable croix de Compagnon dans nos collections. Car après tout, cela vaut tout autant pour les fabrications de l’époque, y compris le premier modèle de Londres que je vous ai présenté, et qui est dans un tel parfait état qu’il n’a à mon avis jamais été porté. Même sans appartenance, c’est pourtant une pièce qui en fait rêver plus d’un ! Pour les modèles d’après-guerre, il reste donc à essayer d’en identifier les fabricants, en fonction des dimensions, de la présence ou non de peinture ou d’émail, des stries, des angles de la bélière droits ou arrondis, etc., et à essayer de comprendre lesquels sont anciens, et lesquels sont vraiment récents, tout simplement parce que les prix ne sont pas non plus les mêmes. Voilà, je suis persuadé qu’il reste un grand nombre de question subsidiaires, mais j’espère que ce message ne sera pas la conclusion de ce dossier « Croix de Compagnons » qui, vous
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l’aurez compris, me passionne. Je compte donc sur les détenteurs de pièces ou d’informations nouvelles pour venir les partager ici avec nous. Veteran 34 : Artisanales : Je suis d'accord avec CONTOUTOUS sur une fabrication pléthorique par rapport au nombre de décorés, cependant cela ne peut suffire à expliquer autant d'abondance car même si le décret de février 42 cité par CONTOUTOUS en cas d'urgence, le décideur final des attributions reste De Gaulle et jusqu'au débarquement de 44 ,le nombre des attributions reste très faible et bon nombre de médailles ont été remises par lui même ou ses représentants sur les différents fronts ou territoires donc pour moi cela fait trop de modèles différents en plus de la quantité Fabrications après guerre : je suis d'accord avec la méthode préconisée par CONTOUTOS Rubans : D'après le site officiel de l'ordre le passage au 2ème modèle se situe vers Août/septembre 42 , en vérifiant la liste officielle j'ai compté 171 nominations avant septembre 42 (petite marge d'erreur possible) donc pour un ruban 1er modèle. Déduction : 171x0,15 cm=25,65m de ruban utilisé , il y a fort à parier qu'il en reste quelque part et peut être que "SmithTOUTOUS" (le CONTOUS Anglais) va les trouver et faire fortune pour le 2ème modèle la date de sept42 semble correcte pour ce changement car le général Amiel décoré le 09/09/1942 porte son insigne avec ruban du 2ème modèle sur une photo réflexion: jusqu'a présent il n'a été présenté que des "artisanales "avec ruban du 2ème modèle , doit on en déduire que leur fabrication est postérieure à sept 42 ?
A SUIVRE …
