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LA DOULEUR CHRONIQUE DU SUJET AGE. 14 juin 2007 Docteur Cécile VIGIER Unité douleur CH Valenciennes. Introduction. La perte des fonctions cognitives gêne l’évaluation de la douleur Cependant cette déficience n’existe pas chez toutes les PA - PowerPoint PPT Presentation
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LA DOULEUR CHRONIQUE DU SUJET AGE
14 juin 2007
Docteur Cécile VIGIER
Unité douleur CH Valenciennes
Introduction • La perte des fonctions cognitives gêne l’évaluation
de la douleur
• Cependant cette déficience n’existe pas chez toutes les PA
• D’autres problèmes se posent: la fréquence des pathologies douloureuses, l’isolement, la tolérance des médicaments
• Un cas clinique pour illustrer les difficultés de prise en charge, les facteurs de chronicisation de la douleur et les possibilités de prise en charge globale: douleur post-zostérienne
• Monsieur X âgé de 76 ans est hospitalisé en Cardiologie en janvier 2005 pour ischémie coronarienne
• Il bénéficie de mise en place de stents puis d’une réadaptation cardiaque
• Au cours de cette rééducation, il présente un trouble du rythme qui nécessite l’hospitalisation en USIC, cardioversion, mise sous préviscan
• Au cours de cet épisode, le patient présente un zona intercostal D4-D6 qui dans ce contexte de pathologie grave est laissé au second plan
Facteurs de risque de survenue de NPZ
• L’âge
• Stress, dépression, anxiété au stade aigu, évoluent + facilement vers la NPZ
(étude de Johnson en 1995)
• Absence de traitement antiviral
• Absence de prise en charge de la douleur au stade initial
Quel traitement antiviral
• Pourquoi ? Études :o Méta analyse de Jackson et col: 1997o Étude de Dworkin et col en 1998o Étude de Whitley et col en 1998
• Lequel :o Zoviraxo Zelitrexo Oravir
Médicaments antalgiques en phase précoce
• Paliers de l’OMS
• Amitryptiline à la phase précoce peut réduire l’incidence des DPZ à 3 mois ( Broswer 1997) mais toujours un contrôle cardiologique préalable
• Corticoïdes : non
• Blocs anesthésiques : on pourrait ganglion stellaire mais patient sous anticoagulant
• 4 mois plus tard le patient appelle son médecin :
il présente :
• Une douleur permanente en hémiceinture, à droite D4-D6, brûlure démangeaison, avec accès douloureux paroxystiques
• Le patient ne supporte pas le contact des vêtements, l’écoulement de l’eau de sa douche
• Il existe une hypoesthésie tactile
• Le médecin met en place différents traitements qui ne sont pas supportés par le patient: inefficaces ou effets secondaires: somnolence, vertiges, chutes chez un patient qui vit seul
• Il est prêtre, a 76 ans n’a plus de responsabilité de paroisse mais conserve une activité
• Le neurontin améliore la douleur aussitôt le patient reprend son activité; il fait des chutes
Quels médicaments à cette phase
• En France, peu de médicaments ont l’AMM : Gabapentine : oui Prégaballine : oui Amitryptiline et imipramine : algies rebelles Carbamazepine et phénytoïne : algies rebelles• A cette phase les médicaments des 3 paliers sont
inefficaces on peut toutefois donner du Tramadol
Médicaments efficaces DPZ
AMM doses action efficacité effets II
rivotril non 2 à 4 mg Plus ou moins Goutte maniable
neurontin oui 3600mgen4fois Canaux calciques evadiminue2pts Vertige somnolence
lyrica oui
tegretol non 100mg 600 800 Plus ou moins NF,hépatique,
dihydan non 300 Plus plus
depakine non
lamictal non 25mg palier25 Canaux sodiques
epitomax non 12,5à25mg Canaux sodiques tr.cognitifs
Médicaments efficaces DPZ
AMM
gabapentinel
oui
pregabaline oui
lamotrigine non
duloxetinel (oui)
amitryptiline oui
venlafaxine non
tramadoll oui
NNTmoyen grade > 70 ans > 85ans
3.9
3.9
4
4.1
A
A
B2.74.2
3.9
AA
B
B
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
non
non
non
Médicaments efficaces DPZ
AMM
gabapentinel
oui
pregabaline oui
lamotrigine non
duloxetinel (oui)
amitryptiline oui
venlafaxine non
tramadoll oui
NNHmoyen Mg/j Effet dose Effet II
5.2
4.9
7
6.3
900 -3600
300-600
10-1503.4
4.8
4.2
200-400
60-120
150-225
300-400
oui
oui
non
non
oui
oui
oui
24
27
31
37
7%
21
11
Antidépresseurs
• Inhibition de recapture de sérotonine : non
• Inhibiteurs tricycliques oui mais en l’absence de CI; en particulier précautions d’emploi lors d’une pathologie cardiaque : Laroxyl 10 à 20 mg augmenter de 5 à 10 mg tous les 3 à 5 jours avec des doses de 25 à 100 150 mg
• L’effet antalgique arrive avant l’effet antidépresseur
• En novembre 2006, le patient vient à la consultation douleur :
• A épuisé tous les médicaments
• Douleur idem
• Épuisement moral
• Déconditionnement musculaire et cardio vasculaire
• Arrêt de son activité sacerdotale
Unité douleur
• Pour prise en charge globale en décembre 2007
• Évaluation physique, ergothérapique, psychologique
• Une NSTC est mise en place• Neurodol tissugel• Prise en charge psychologique• Kinésiophobie
Obstacles à la prise en charge de la douleur
• État cardiaque : peur de la mort
• Catastrophisme
• Kinésiophobie et déconditionnement
• État dépressif
• Revendication par rapport à la non prise en charge de son zona à la période initiale
Thérapeutiques non médicamenteuses
• NSTC
• Neurodol tissugel
• Thérapies cognitivo-comportementales
• Le patient revient en consultation en février et mars 2007
• Poursuite de NSTC, neurodol tissugel, prise en charge psychologique, traitement par lamictal à doses progressivement croissantes
• L’allodynie a disparu
• Le patient a repris son activité
• Toutefois persistance des phénomènes cognitifs en particulier angoisse de mort
• En avril le patient décède d’un accident coronarien
• Si persistance des douleurs possibilité d’indication chirurgicale : DREZotomie : radicellectomie postérieure sélective
Discussion
• Absence de prise en charge du zona
• Difficultés de trouver une molécule adaptée en raison de l’âge
• Entraîne une chronicisation de la douleur: frein à l’efficacité de la prise en charge
• Intérêt de la vaccination chez le sujet de plus de 60 ans en essai clinique: Zostavax
• Et nécessité du traitement du zona à la phase initiale