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Manuscrits Médiévaux d’Aquitaine http://www.manuscrits-medievaux.fr/la-fabrique-et-l-art-du-livre/les-raisons- et-les-lieux-du-livre.aspx LA FABRIQUE ET L'ART DU LIVRE / LES RAISONS ET LES LIEUX DU LIVRE Le manuscrit : pour qui, pourquoi ? La liberté de culte offerte aux chrétiens, puis l’élévation de cette religion au rang de religion d’Etat, au IVe siècle, transformèrent les pratiques de l’écrit, promouvant le codex parcheminé support ordinaire pour toute oeuvre écrite et comme vecteur privilégié de sa diffusion et de sa conservation. C’est ainsi qu’au fil des siècles fut assurée la transmission d’une part de la culture antique et, avec elle, le développement d’une part fondamentale de la vie intellectuelle en Occident. Toutefois, cette transmission a reposé sur des choix de transcriptions, des sélections successives de textes de toutes natures qui, à côté des Saintes Ecritures et de la Bible, ont déterminé les auteurs, les textes, la part de la culture antique livrés à la postérité. Au cours du temps, deux filtres ont particulièrement orienté cette sélection. Premièrement, l’étendue et l’accessibilité du fonds bibliographique existant, l’une issue des sélections opérées antérieurement, l’autre limitée par la répartition géographique des fonds. Deuxièmement, les goûts et l’intérêt intellectuel propre à une époque, un atelier ou un commanditaire, facteurs subjectifs liés à leur propre culture. La Renaissance carolingienne La Renaissance carolingienne fut l’époque d’une intense activité de copie des textes anciens, privilégiant la transcription des Saintes écritures et de la Bible. Charlemagne, soucieux de faire renaître la brillante civilisation romaine, s’était entouré de conseillers érudits et avait favorisé l’enseignement destiné à former ses élites ainsi que la diffusion de la culture antique et chrétienne par l’étude et la copie de ces textes. Dans ce contexte et dans celui de la réforme de la liturgie, de nouveaux établissements religieux furent fondés et avec eux les scriptoria qui assurèrent la fabrique de ces nombreuses copies. L’époque romane A l’époque romane, le rôle des communautés religieuses est primordial dans la commande et la confection des manuscrits. La règle bénédictine encourage les moines à la lecture et à la méditation. Les clercs ont besoin de manuscrits pour les guider dans la liturgie, dans l’étude et dans la pratique plus générale du culte. Le lieu privilégié de commande et de fabrication de ces livres est alors le monastère. Pour constituer une bibliothèque et pour pouvoir disposer des livres indispensables au culte et à l’étude, les moines n’ont d’autres choix que de se les procurer ou de les fabriquer eux-mêmes. Pour plusieurs raisons, cette seconde solution est la plus usitée. Copier des manuscrits est d’abord un labeur, véritable oeuvre de piété. Par ailleurs, constituer une bibliothèque nécessite de copier des exemplaires appartenant à d’autres abbayes. Les manuscrits constituent donc aussi un élément important du rayonnement, du prestige, de la réputation d’un monastère. Une bibliothèque et un scriptorium attirent nombre de clercs savants et lettrés qui, eux-mêmes, ajoutent au lustre du lieu par leur présence ainsi que par le don de leurs propres travaux effectués sur place ou de manuscrits réalisés ailleurs.

LA FABRIQUE ET L'ART DU LIVRE / LES RAISONS ET LES LIEUX

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Page 1: LA FABRIQUE ET L'ART DU LIVRE / LES RAISONS ET LES LIEUX

Manuscrits Médiévaux d’Aquitaine

http://www.manuscrits-medievaux.fr/la-fabrique-et-l-art-du-livre/les-raisons-et-les-lieux-du-livre.aspx

LA FABRIQUE ET L'ART DU LIVRE / LES RAISONS ET LESLIEUX DU LIVRE

Le manuscrit : pour qui, pourquoi ?

La liberté de culte offerte aux chrétiens, puis l’élévation de cette religion au rang de religion d’Etat, au IVe siècle,transformèrent les pratiques de l’écrit, promouvant le codex parcheminé support ordinaire pour toute œuvre écrite etcomme vecteur privilégié de sa diffusion et de sa conservation. C’est ainsi qu’au fil des siècles fut assurée la transmissiond’une part de la culture antique et, avec elle, le développement d’une part fondamentale de la vie intellectuelle en Occident.Toutefois, cette transmission a reposé sur des choix de transcriptions, des sélections successives de textes de toutesnatures qui, à côté des Saintes Ecritures et de la Bible, ont déterminé les auteurs, les textes, la part de la culture antiquelivrés à la postérité.

Au cours du temps, deux filtres ont particulièrement orienté cette sélection. Premièrement, l’étendue et l’accessibilité dufonds bibliographique existant, l’une issue des sélections opérées antérieurement, l’autre limitée par la répartitiongéographique des fonds. Deuxièmement, les goûts et l’intérêt intellectuel propre à une époque, un atelier ou uncommanditaire, facteurs subjectifs liés à leur propre culture.

La Renaissance carolingienne

La Renaissance carolingienne fut l’époque d’une intense activité de copie des textes anciens, privilégiant la transcriptiondes Saintes écritures et de la Bible. Charlemagne, soucieux de faire renaître la brillante civilisation romaine, s’était entouréde conseillers érudits et avait favorisé l’enseignement destiné à former ses élites ainsi que la diffusion de la culture antiqueet chrétienne par l’étude et la copie de ces textes. Dans ce contexte et dans celui de la réforme de la liturgie, de nouveauxétablissements religieux furent fondés et avec eux les scriptoria qui assurèrent la fabrique de ces nombreuses copies.

 

L’époque romane

A l’époque romane, le rôle des communautés religieuses est primordial dans la commande et la confection des manuscrits.La règle bénédictine encourage les moines à la lecture et à la méditation. Les clercs ont besoin de manuscrits pour les guiderdans la liturgie, dans l’étude et dans la pratique plus générale du culte.

Le lieu privilégié de commande et de fabrication de ces livres est alors le monastère. Pour constituer une bibliothèque etpour pouvoir disposer des livres indispensables au culte et à l’étude, les moines n’ont d’autres choix que de se les procurerou de les fabriquer eux-mêmes. Pour plusieurs raisons, cette seconde solution est la plus usitée. Copier des manuscrits estd’abord un labeur, véritable œuvre de piété. Par ailleurs, constituer une bibliothèque nécessite de copier des exemplairesappartenant à d’autres abbayes. Les manuscrits constituent donc aussi un élément important du rayonnement, du prestige,de la réputation d’un monastère. Une bibliothèque et un scriptorium attirent nombre de clercs savants et lettrés qui,eux-mêmes, ajoutent au lustre du lieu par leur présence ainsi que par le don de leurs propres travaux effectués sur place oude manuscrits réalisés ailleurs.

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Au sein de chaque abbaye, un espace était réservé au scriptorium, local dont la configuration, la situation dans lesbâtiments conventuels et le mode de fonctionnement restent assez mal connus. Il s’agit d’un atelier où se succèdent lesdiverses étapes de la fabrication du manuscrit, depuis la préparation du parchemin jusqu’à la reliure. Une telleconcentration d’opérations a favorisé le développement d’habitudes locales, qui aident aujourd’hui à discerner l’origineprécise ou régionale des manuscrits. Ces scriptoria connaissent, jusqu’à la fin du XIIe siècle, une activité soutenue. Leurnombre croit à la faveur de l’apparition de réseaux monastiques nouveaux (ordres cistercien, prémontré et chartreux).

Il n’existe pratiquement aucun témoignage, à cette époque, de l’existence d’un mécénat royal ou princier. Ce n’est que versla fin de la période romane, que commencent à apparaître les premiers signes d’un soutien actif de la part des milieux dupouvoir : à cet égard, la cour d’Henri II Plantagenêt et celle des comtes de Champagne furent sans doute plus en avance queles souverains capétiens. Les femmes jouèrent un rôle essentiel dans cette évolution.

MS 0042P.8 - F.1 MS 0042P.25 - F.10 MS 0042P.27 - F.11

MS 0042P.28 - F.11 MS 0042P.29 - F.12 IMP. 0509P.6 - F.3

 

 

L’époque gothique

Dès la fin du XIIe siècle, dans le sillage de l’essor urbain, de la naissance des grandes universités et du développement de lalittérature en langue vulgaire, l’industrialisation du parchemin prend son essor et son commerce s’amplifie. Les abbayescessent d’être les seuls centres de vie intellectuelle, au profit des villes, lieux privilégiés de la production et des échangesmatériels, commerciaux et intellectuels. Les laïcs s’émancipent du monopole de l’enseignement scolastique. Une nouvelledemande, laïque, apparaît. Une nouvelle clientèle voit le jour (cours princières, juristes, bourgeoisie enrichie, étudiants),dont l’éventail des besoins s’élargit (littérature profane, traités spécialisés, textes d’édification, textes savants et cours). Lenombre des lecteurs est en augmentation.

Pour répondre aux attentes de ce nouveau marché urbain, de nouvelles professions apparaissent, à l’image du libraire. Àpartir du XIIIe siècle, les manuscrits ne sont plus désormais réalisés seulement par les moines, mais aussi par des laïcs,lesquels sont plus fréquemment appelés à exécuter des travaux de décoration et d’enluminure que des tâches de copie. Ceciétant, dans ces ateliers dits laïcs, la majorité des copistes reste constituée de clercs ou de membres du clergé séculier. Cesateliers développent une activité lucrative et produisent un plus grand nombre de copies d’œuvres en langue vernaculaire.

En parallèle, jusqu’à la fin du Moyen Âge, les grandes abbayes bénédictines et cisterciennes ont subvenu à leurs besoins enmanuscrits. Les chartreux et les chanoines réguliers se sont même fait une véritable spécialité de la fabrication des livres desorte que le scriptorium religieux médiéval s’est parfois mué en authentique maison d’édition puis, vers les années 1480, en

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atelier d’imprimerie.

Notices

Ms 0042 Agen - F°1v : Copiste rédigeant les coutumesNotice iconographique

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Ms 0042 Agen - F°11v : Saint MatthieuNotice iconographique

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Ms 0042 Agen - F°10 : Saint JeanNotice iconographique

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Ms 0042 Agen - F°11 : Saint LucNotice iconographique

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Ms 0042 Agen - F°12 : Saint MarcNotice iconographique

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Albums

ms0042_Agenms0509_Pau

Du scriptorium à la bibliothèque

L’époque romane

La culture essentiellement cléricale et monastique de l’époque romane a contribué à façonner la composition desbibliothèques. L’enseignement étant fondé, avant tout, sur l’étude de l’Ancien et du Nouveau Testament, il n’est passurprenant de constater que les livres saints sont au cœur du travail de copie.

Les Bibles de très grands formats sont caractéristiques de cette époque. Toute abbaye se devait d’en posséder unexemplaire. Ce format monumental, dont on n’a que peu d’exemples à l’époque carolingienne, est communément adopté àtravers toute l’Europe, au cours du XIe siècle.

MS 0001-1P.9 - F.5 MS 0001-2P.35 - F.169 MS 0001-2P.217 - F.260

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MS 0001-2P.217 - F.260 MS 0006 MS 0008 MS 0012

MS 0037 MS 0052

Les livres liturgiques forment une catégorie distincte. Sacramentaires ou missels, psautiers, lectionnaires, antiphonaires,tropaires, évangéliaires ou livres d’Evangiles, ces volumes sont conservés à part. Les plus grands soins leurs sont apportésdu point de vue de l’apparence extérieure (reliure) et de la décoration.

MS 0010P.2 - F.1 MS 0011 MS 0030 MS 0283

MS 0986

Les œuvres des Pères de l’Eglise (Augustin, Jérôme, Ambroise, Grégoire), piliers de toute bibliothèque monastique oucanoniale, sont complétées par les commentaires d’auteurs plus récents, carolingiens ou contemporains. Lié audéveloppement des pèlerinages et au culte des reliques, les livrets consacrés à la vie d’un saint particulier tendent à serépandre.

MS 0005P.5 - F.3 MS 0029P.5 - F.3 MS 0112P.61 - F.31

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MS 0014 MS 0024 MS 0036 MS 0056

MS 0061 MS 0062 MS 0113 MS 0149

MS 0150 MS 0151 MS 0261 MS 0272

MS 0281 MS 0609 MS 0988

 

La littérature profane (traités scientifiques, œuvres grammaticales, textes historiques ou auteurs de l’Antiquité classique)n’est pas absente. Certains recueils de nature plus technique (cartulaires, nécrologes, obituaires), ont suscité d’intéressantscycles d’illustrations. Rares sont les textes nouveaux. La littérature en langue vernaculaire n’occupe encore qu’une placerestreinte : son essor, qui reste à venir, est lié au mécénat des cours et à l’élévation du niveau culturel des milieux laïques.

MS 0001 F1 G335 MS 0769-1P.4 - F.2

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MS 0709 G902

 

L’époque gothique

L’époque gothique marque la fin du quasi-monopole monastique de la fabrication des manuscrits, du fait même que lesbibliothèques monastiques cessent d’être les seules collections de livres. Bien sûr, les communautés religieuses poursuiventleurs efforts et les prélats aussi, qui constituent des collections. Mais, les bibliothèques royales et princières prennent del’ampleur, essentiellement à partir de Louis IX. L’une des plus célèbres est certainement celle constituée au XIVe siècle parCharles V. Le monde universitaire aussi constitue ses bibliothèques.

Mais, outre la commande utilitaire, ce qui est notable dès cette époque et qui va s’accroitre pour atteindre son apogée auXVe siècle, est l’idée de collection. Désormais, on ne commande pas nécessairement un manuscrit pour le parcourir, pourl’utiliser, le lire, mais pour l’idée de le posséder, pour le faire entrer dans un ensemble vaste composé de pièces plus oumoins exceptionnelles. Dès lors, pour une part de la production, le manuscrit reste potentiellement un objet utilitaire, maisderrière ce prétexte devient un objet d’art.

Ces bibliothèques laïques sont constituées de livres religieux (Bible, livres de dévotion, livres d’histoire religieuse). Dès lafin du XIIe siècle, les premiers des textes religieux à quitter le cloître sont des traductions et adaptations de livres isolés dela Bible, à l’image du psautier.Le bréviaire, le psautier et le livre d’Heures sont successivement les trois livres de dévotion privilégiés par les laïcs jusqu’àla fin du Moyen Âge. À lui seul, le livre d’Heures est le manuscrit le plus copié et le plus enluminé de la fin de la périodemédiévale ; il est aujourd’hui le manuscrit médiéval le plus représenté au sein des collections publiques.

MS 0085 MS 0088 MS 1631 MS 0007

MS 0090 MS 0093 MS 0094P.52 - F.26 MS 0095P.15 - F.8

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MS 1780P.37 - F.19 MS 0002 MS 0091 MS 0092

MS 1525

Les bibliothèques laïques conservent également des manuscrits profanes, écrits en langue vernaculaire. Souvent plusprécieux et plus rares que les manuscrits de dévotion, ils semblent être l’apanage des membres les plus riches del’aristocratie, dont ils exaltent les valeurs et accompagnent les plaisirs (Livre de la chasse, Ms 6529 Pau). Les premiersd’entre eux sont les romans, contes et lais : fictions poétiques qui, dans un cadre historique romancé, exaltent les vertuschevaleresques et courtoises prisées par l’aristocratie, lectrice et commanditaire de ces œuvres. L’Antiquité fournit unematière privilégiée aux auteurs, à l’instar du Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure (Ms 0674 Bordeaux), dont lesuccès doit moins à la véracité du propos historique qu’à l’exaltation des valeurs courtoises, en cette fin du XIIe siècle à lacour d’Aliénor d’Aquitaine.

MS 6529P.6 - F.3 MS 0674

La « matière antique » constitua l’inspiration privilégiée de nombreux autres romans, mais elle promut aussi la copie decertains textes classiques comme les Décades de Tite-Live (Ms 0730 Bordeaux) qui enrichirent les bibliothèques des nobleset des riches bourgeois. La « matière de Bretagne » nourrit le célèbre cycle arthurien (Recueil de fragments littéraires,F0001 Archives départementales), tandis que la « matière de France » reprend sous forme romanesque l’épopéecarolingienne. Autant de sources d’inspirations qui se réunissent et trouvent leur apogée à partir du XIVe siècle dans lecycle des Neuf Preux, groupe composé de trois héros de l’Ancien Testament (David, Judas Maccabée, Josué), trois del’Antiquité (Hector de Troie, Alexandre, César) et trois du Moyen Âge (Arthur, Charlemagne, Godefroy de Bouillon),dont le souvenir lointain nous est aujourd’hui familier par le biais des jeux de cartes.

MS 0730P.11 - F.6 F1

Les Chroniques des rois de France (Ms 0728 Bordeaux) et les Faits d’armes de la chevalerie (Ms 0815 Bordeaux)constituent un pan plus officiel de l’histoire nationale et locale, qui connaît un grand succès au sein de l’aristocratie à la findu Moyen Âge. Elles s’inscrivent dans le sillage des Grandes Chroniques de France dont la rédaction fut confiée par

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Louis IX aux moines de l’abbaye de Saint-Denis vers 1250. Leur rédaction, traduites en français dès 1274, se poursuivitjusqu’à la fin du Moyen Âge.

MS 0728 MS 0815

Le XIIIe siècle voit l’éclosion et l’engouement pour un type bien particulier de manuscrits, les « miroirs » (Ms 0425Bordeaux). Il s’agit de livres de vulgarisation, destinés au plus grand nombre, souvent rédigés par des clercs, qui tentent deréunir ici la somme des connaissances du moment, dans des domaines aussi éloignés que l’histoire, la mécanique, la morale,les mathématiques, la physique, la théologie, les sciences naturelles…

MS 0425

Notices

Commentarium in Psalmos Commentaire sur les PsaumesNotice manuscrit

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Silvae Majoris abbatiae Chartularium majus Cartulaire del'abbaye Notre-Dame de la Sauve-Majeure, volume INotice manuscrit

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Commentarium in epistolas Pauli Commentaire sur lesEpîtres de saint PaulNotice manuscritLombard, Pierre (1095?-1160?)

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Chronique des rois de France jusqu'à Louis XINotice manuscritFribois, Noël de (....-1467?)

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Fais d'armes et de chevalerie (Le livre des) ; Chroniques desrois de FranceNotice manuscritPisan, Christine de (1363?-1431?)

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Ms 002 Périgueux - F° 01r : Le couronnement d'épinesNotice iconographique

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Ms 0014 Bordeaux - F°1r : LettrinesNotice iconographiqueLe Mangeur, Pierre (1100?-1179?)

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Ms 0030 Bordeaux - F°9v et 10 : Décors de margeNotice iconographiqueLombard, Pierre (1095?-1160?)

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Ms 0036 Bordeaux - F°1r : LettrineNotice iconographiqueGrégoire VII (pape ; 1020?-1085)

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Ms 0056 Bordeaux - F°1 : LettrineNotice iconographiqueOrigène (0185?-0254?)

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Ms 0062 Bordeaux - F°22 : LettrineNotice iconographiqueLa Porrée, Gilbert de (107.?-1154)

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Ms 0112 Bordeaux - F°31 : Création d'ÈveNotice iconographiqueHilaire (saint ; 0315?-0367?)

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Ms 0261 Bordeaux - F°1 : LettrineNotice iconographique

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Page 10: LA FABRIQUE ET L'ART DU LIVRE / LES RAISONS ET LES LIEUX

Ms 0281 Bordeaux - F°1 : LettrineNotice iconographiqueAlcuin (0732?-0804) / Babion, Geoffroy (11??-1158)

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Ms 0283 Bordeaux - F°73 : LettrineNotice iconographique

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Ms 0425 Bordeaux - F°1v et 2 : Lettrine ; Décor végétalNotice iconographiquePergame, Philippe de (....-....) / Envermeu, Robert d' (....-....)

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Ms 0674 Bordeaux - F°29 : LettrineNotice iconographiqueSainte-Maure, Benoît de (11..-11..?)

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Ms 0986 Bordeaux - F°1v et 2 : LettrineNotice iconographiqueBeleth, Jean (1135?-1182)

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Ms 1525 Bordeaux - F°10v et 11 : Lettrine ; Décor végétalNotice iconographique

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Ms 0001 Périgueux - F°15v et 16 : LettrinesNotice iconographiqueHorace (0065-0008 av. J.-C.)

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Ms 0001-2 Bordeaux - F°168v : Lettrine ; JérémieNotice iconographique

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Recueil de fragments littérairesNotice manuscrit

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Droit de monnayage et de tonlieuNotice manuscrit

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Page 11: LA FABRIQUE ET L'ART DU LIVRE / LES RAISONS ET LES LIEUX

Recueil provenant de la collégiale de Saint-EmilionNotice manuscrit

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Ms F0001 Bordeaux - F°17 : LettrineNotice iconographique

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Albums

G902_AD33ms0001-1_Bordeauxms0001-2_Bordeauxms0094_Bordeauxms0112_Bordeauxms1780_Bordeaux