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1 Conservatoire National des Arts et Métiers Cycle Supérieur 2001-2002 Synthèse documentaire La professionnalisation des emplois-jeunes 24 mai 2002 Hermine DIEBOL Cécile FLEURÉ CLERGUE Myrtille NURY-TORRAS Ulrike PETZOLD

La professionnalisation des emplois-jeunes

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Conservatoire National des Arts et Métiers

Cycle Supérieur 2001-2002

Synthèse documentaire

La professionnalisation des emplois-jeunes

24 mai 2002

Hermine DIEBOL

Cécile FLEURÉ CLERGUE

Myrtille NURY-TORRASUlrike PETZOLD

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REMARQUES LIMINAIRES

Remarques liminaires :

Les numéros entre crochets, dans le corps du texte, correspondent aux références desdocuments utilisés pour la rédaction de la synthèse (voir la liste p. 15).

Les numéros en exposant, dans le corps du texte, renvoie aux notes en bas de page.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION....................................................................................................5

1. TROIS ASPECTS DE LA PROFESSIONNALISATION..................................6

1.1. LA PROFESSIONNALISATION DES EMPLOIS ..........................................................6

1.2. LA PROFESSIONNALISATION DES JEUNES ............................................................6

1.3. LA PROFESSIONNALISATION DE LA STRUCTURE-EMPLOYEUR...............................7

2. LE DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT......................................................7

2.1. LA CELLULE NATIONALE D’APPUI ET D’ANIMATION DE LA

PROFESSIONNALISATION...........................................................................................8

2.2. LES PLATES-FORMES RÉGIONALES DE PROFESSIONNALISATION ...........................9

3. OUTILS D’AIDE À LA PROFESSIONNALISATION, FORMATION ET

VALIDATION DES ACQUIS PROFESSIONNELS............................................11

3.1. LES PRINCIPAUX OUTILS D’AIDE À LA PROFESSIONNALISATION .........................11

3.2. LA QUESTION DE LA FORMATION .....................................................................11

3.3. LA VALIDATION DES ACQUIS PROFESSIONNELS.................................................13

4. APPROCHES DIFFÉRENCIÉES PAR SECTEUR.........................................14

4.1. LE SECTEUR PUBLIC CONCURRENTIEL (SNCF) .................................................14

4.2. LE SECTEUR PUBLIC NON-CONCURRENTIEL (EDUCATION NATIONALE, POLICE

NATIONALE, COLLECTIVITÉS LOCALES) ..................................................................14

4.3. LE SECTEUR DE L’ÉCONOMIE SOCIALE (ASSOCIATIONS) ....................................15

4.4. LES DOMAINES D’ACTIVITÉS............................................................................15

CONCLUSION.......................................................................................................16

BIBLIOGRAPHIES...............................................................................................18

1. DOCUMENTS UTILISÉS POUR LA RÉDACTION DE LA SYNTHÈSE..............................18

2. POUR ALLER PLUS LOIN......................................................................................21

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INTRODUCTION

Le programme « Nouveaux services, Emplois jeunes » (NSEJ) a été instituépar la loi n°97-940 du 16 octobre 1997 relative au développement d’activités pourl’emploi des jeunes. Il s’adresse aux jeunes de moins de 26 ans en recherched´emploi, mais également aux jeunes de 26 à 30 ans sans emploi, non indemnisablespar l’UNEDIC 1 ou reconnus handicapés. Ces emplois sont subventionnés par l’État àhauteur de 80 % du SMIC pendant cinq ans [3].

L´enjeu du programme NSEJ est de répondre à un double objectif : résorber lechômage des jeunes quel que soit leur niveau de formation initiale en leur permettantd’accéder à une première expérience professionnelle, et proposer des services quirépondent à des besoins sociaux émergents ou non satisfaits. Le programme s’estpositionné dans le domaine des « services » et dans une perspective d’interventionréalisée dans des champs socio-économiques nouveaux.

Ni les particuliers ni l’Etat n’ont le droit d’embaucher un emploi-jeune, enrevanche les collectivités territoriales, d’autres personnes morales de droit public, desorganismes privés à but non lucratif (associations, fondations…) et des personnesmorales chargées de la gestion d’un service public constituent les employeurspotentiels. A l’exception des agents de sécurité, les contrats sont de droit privé [3].

Les secteurs cibles sont : l’Education, la Santé, la Solidarité, la Culture,l’Environnement, le Tourisme, le Sport, le Logement, la Sécurité, le Transport et laJustice. Au 18 janvier 2002, 350.000 emplois jeunes ont été embauchés. A la fin2000, on comptait 61 % d´embauches dans les collectivités territoriales, lesétablissements publics et les associations, 30 % dans l’Education nationale, 7 % dansla Police nationale et 0,4 % au ministère de la Justice [4].

La circulaire de la Délégation Générale à l’Emploi et à la FormationProfessionnelle (DGEFP), en date du 24 octobre 1997 2, présente laprofessionnalisation comme le véritable enjeu du programme. Elle est la notionopérationnelle qui doit guider toute la mise en œuvre du dispositif dont les grandeslignes sont exposées en annexe (fiche technique n°3). Mais c’est la circulaire DGEFPdu 16 avril 1998 3, exclusivement axée sur la professionnalisation, qui en détaille lecontenu « dans un souci d’aide a l’opérationnalité » [18].

La professionnalisation est une notion sociologique apparue au cours desannées 1930. Elle désignait les processus de constitution des métiers et desprofessions. Dans les années 1990, on utilisait le terme de professionnalisation del’offre de services pour parler des services de proximité et des emplois familiaux [24].

Professionnalisation et solvabilisation 4 des activités nouvelles, souventtransversales à plusieurs domaines, conditionnent la pérennisation de l’emploi [15].Cette pérennisation implique que des modes de financement prennent le relais de

1 Union Nationale pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce.2 Circulaire DGEFP n°97-25 du 24.10.97 relative au développement d’activités pour l´emploi desjeunes (BO du Travail n°97-23 du 20.12.97).3 Circulaire DGEFP n°98-17 du 16.4.98 relative à la professionnalisation des activités développéesdans le cadre du programme « Nouveaux services, nouveaux emplois » (BO du Travail n°98-13 du23.7.98).4 La solvabilité des besoins renvoie à la différence entre le prix et le coût d’un service. Commentsolvabiliser un emploi quand son coût est nettement plus élevé que son prix ? Trois possibilitéss’offrent alors : soit on réduit le service rendu, au risque de détourner les clients gagnés grâce auxsubventions publiques accordées, soit on trouve un relais aux aides publiques, soit encore lesconsommateurs prennent en charge une partie ou la totalité du coût de la prestation.

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l’aide publique, à échéance de cinq ans, pour absorber la charge économiquecorrespondant aux activités nouvelles.

Le plan de « consolidation » du 6 juin 2001 a annoncé un renforcement desactions de formation et de professionnalisation à hauteur d’environ 300 millionsd’euros pris en charge par l’Etat, les régions, les organismes collecteurs des fonds dela formation professionnelle. La mise en place des opérations liées à laprofessionnalisation revêtent trois axes différents : la professionnalisation des jeunessalariés mais aussi celle des emplois créés, et enfin des structures employeurs.

1. TROIS ASPECTS DE LA PROFESSIONNALISATION

Pour assurer la survie économique et la légitimité sociale du dispositif NSEJ,le processus de professionnalisation doit intervenir à plusieurs niveaux.

1.1. La professionnalisation des emplois

Les activités dans le cadre du programme NSEJ étant nécessairementnouvelles dans leur contenu professionnel, il convient de les rendre lisibles [28] pourarriver à des emplois repérables dans un système de classification des emplois etcompétences [16 ; 24], comme par exemple dans le ROME (Répertoire opérationneldes métiers) [5].

L’identification des missions et des opérations liées aux nouveaux services sefait par la description détaillée et réitérée des activités exercées et des compétencesnécessaires dans un Référentiel d’emploi d’activités et compétences (REAC).Processus lent à cause de la construction progressive des nouveaux emplois, ce travailfait apparaître de nouvelles combinaisons d’activités qui peuvent contribuer audécloisonnement de certains métiers [16].

L’un des objectifs de la professionnalisation concerne la structuration del’environnement économique et le positionnement de règles dans l’espace social oùles activités ont été repérées [28].

L’intervention d’acteurs spécialisés s’est avérée essentielle pourl’aboutissement du processus de professionnalisation [28], bien que la recherched’appellations originales pour les nouveaux métiers ait pu être ressentie comme un« effet cocasse » du programme [23]. De nombreuses « Fiches métiers » pour lesdifférents secteurs ont en effet été élaborées.

La professionnalisation des activités garantie la qualité du service rendu, etelle est nécessaire pour pérenniser les nouveaux services à l’aide de leursolvabilisation [24].

1.2. La professionnalisation des jeunes

La professionnalisation du jeune vise l’acquisition de nouvelles compétences,reconnues et transférables à d’autres contextes, c’est pourquoi elle se réalise d’abord àpartir de l’exercice réel de l’activité professionnelle, des séquences de formation s’yajoutant éventuellement pour structurer et compléter l’apprentissage.

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Le programme NSEJ a la particularité d’exiger une logique de co-constructionde l’emploi, engageant porteurs de projets, salariés et encadrants à un dialoguesoutenu, et confiant aux jeunes un rôle très actif dans le processus deprofessionnalisation [16]. Le jeune salarié ne se contente pas de maîtriser les activitésexercées et de s’adapter aux conditions de travail, il doit aussi faire reconnaître lavaleur ajoutée de ces activités et montrer leur utilité en utilisant un carnet de bord[16 ; 19]. L’établissement d’un bilan de compétences permet au salarié d’orienter seschoix professionnels et de mieux préparer son avenir [19]. L’identification de laqualification du jeune peut se faire par l’attestation ou la certification descompétences par un accès à des concours de la fonction publique ou par la préparationde diplômes [20].

La professionnalisation des jeunes et des emplois qu’ils occupent semblentétroitement liés, aussi leur dissociation peut-elle se révéler dangereuse pour lapérennisation des nouveaux services [24].

1.3. La professionnalisation de la structure-employeur

L’arrivée du jeune a forcément des conséquences sur la structure quil’accueille. Une démarche économique et méthodologique précède la mise en placed’un emploi jeune. La structure-employeur doit intégrer le jeune dans le processus detravail, réorganiser éventuellement ce dernier, gérer l’interaction avec les autressalariés. Cela implique un dialogue de tous les partenaires ainsi qu’un effort degestion de compétences des salariés et de développement des compétences des jeunespar des situations de travail qualifiantes, responsabilisantes et formatrices. Lastructure accueillante est également amenée à une réflexion sur la culture de servicequ’elle pratique, sur l’adoption de valeurs, de choix, d’orientations propres [16 ; 28].

C’est l’employeur qui assure la professionnalisation de la structure. Il prend encompte les réglementations en vigueur et s’occupe de l’organisation du service. Ildéfinit les missions du jeune salarié, l’intègre dans un plan de formation et lui permetd’exercer son droit à la formation continue. Pour favoriser la pérennisation du service,il fixe les critères de son évaluation, et essaie de le solvabiliser progressivement [20].

Lors de la mise en pratique de ces tâches, il est apparu une grande disparitéentre d’une part les employeurs déjà expérimentés dans l’organisation du travail(collectivités importantes, fondations, établissements médico-sociaux, grandesassociations…), et d’autre part les petites associations (« primo-employeurs ») ou lespetites communes qui ont eu, elles, davantage de difficultés à assumer leursobligations en tant qu’employeurs [5].

2. LE DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT

Accompagner la mise en œuvre des processus de professionnalisationimplique à chaque niveau territorial (national, régional, départemental, jusqu’aubassin d’emploi) la mobilisation de toutes les ressources concernées et la bonnecirculation des informations.

Le programme NSEJ est orienté vers le développement local. Dans cetteoptique, des zones d’animation locale ont été déterminées par le Préfet comme

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sources potentielles de développement de services. C’est donc en priorité à ce niveauque la professionnalisation se bâtit. Le niveau régional en est le pivot pour organiseret coordonner la réflexion et la démarche de professionnalisation dans un cadre inter-institutionnel [1].

Pour aider à la réalisation des objectifs de professionnalisation, un dispositifd’accompagnement a été mis en place. Une Cellule nationale d’appui et d’animationde la professionnalisation a été constituée et des plates-formes régionales deprofessionnalisation créées.

2.1. La Cellule nationale d’appui et d’animation de la professionnalisation

Présidée par la Déléguée générale à l’Emploi et à la Formationprofessionnelle, une Cellule nationale interministérielle et inter-institutionnelle a étéinstituée depuis le 9 juin 1998 [21]. Elle regroupe quatre composantes : lesreprésentants au niveau national du service public de l’emploi et de la formationprofessionnelle continue ; des représentants des ministères concernés par leprogramme 5 ; des organismes porteurs d’expertise 6 et des personnes ressourcesqualifiées [28]. Ses principales fonctions sont :

- de faire progresser au niveau national la reconnaissance et l’inscription desnouveaux métiers dans les conventions collectives et favoriser lareconnaissance des acquis et l’évolution des certifications qui peuvent y êtreassociées [34].

La validation des acquis est confrontée à l’émergence de qualificationsnouvelles qui, par essence, ne sont pas liées à des références formalisées qui engarantissent la valeur sociale. La Cellule nationale doit résoudre ce paradoxe [28]. Unguide pratique, « Repères pour la certification et la validation des acquisprofessionnels », de même que « l’attestation d’activités » s’inscrivent dans sespréoccupations.

- d’assurer la capitalisation et la mise en cohérence des travaux des plates-formes régionales de professionnalisation [18] sur le repérage des nouveauxemplois et des professionnalités en émergence [21].

La Cellule nationale a posé comme priorité l’identification des activitésnouvelles et la formalisation des identités professionnelles qu’elles sous-tendent. Uneanalyse des perspectives d’évolution sectorielle et géographique des emplois, ensituant leurs possibilités de pérennisation et leurs formes de solvabilité, est menéeconjointement [28].

La Cellule nationale a lancé sept grands thèmes de réflexion établis sur la basede la finalité sociale du service rendu :

5 Education nationale, Jeunesse et Sports, Agriculture et Pêche, Culture et Communication,Environnement, Pôle Solidarité du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité…6 Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT), Céreq, CNFPT, desconseils régionaux et des services déconcentrés de l’Etat.

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• développement local du sport, des loisirs et du tourisme ;• soutien des structures associatives ;• prévention et sécurité du cadre de vie ;• accompagnement social et médico-social des personnes et des familles ;• protection et valorisation de l’environnement ;• développement local de la culture et de l’éducation ;• développement d’autres services aux personnes et à la collectivité.

Ces réflexions sont menées par les plates-formes régionales qui font remonterau niveau national leurs analyses et questionnements.

2.2. Les plates-formes régionales de professionnalisation

Elles sont constituées par chaque Préfet de région avec l’appui de laDRTEFP 7, en accord avec le Recteur d’académie et le Président du Conseil régional[5]. Mises en place par la circulaire DGEFP du 16 avril 1998, réellementopérationnelles courant 1999 [8], les plates-formes régionales sont définies commedes « lieux ressources et de réflexion » [34] contribuant, au plan local, à l’émergenceet à la structuration d’activités émergentes [31].

Ces structures ont pour vocation d’impulser, accompagner et capitaliser lesméthodes de professionnalisation des emplois 8 et des jeunes 9, traitées conjointement,« pour investir sur la pérennisation des services » [31]. C’est autour d’objectifscommuns que les plates-formes régionales fédèrent de multiples acteurs : desreprésentants du service public de l’emploi (la DRTEFP, l’ANPE 10 et l’AFPA 11), duConseil régional, des représentants des services déconcentrés de l’Etat concernés (lesDRDJS 12, les DRASS 13, les DIREN 14, les DRT 15, les DRAC 16) et du CNFPT 17

[34].

Chaque plate-forme régionale a mis en œuvre un plan d'action visant àrépondre aux trois missions identifiés par la Cellule nationale d’appui et d’animationde la professionnalisation [1] :

7 Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.8 Identification et élaboration de référentiels des nouveaux métiers, indispensables à la constitution dessupports de la professionnalisation et examen des conditions d’intégration dans les conventionscollectives et les accords d’entreprises.9 Repérage des compétences initiales, identification et structuration des modalités de la formation et del’encadrement, validation des acquis.10 Agence Nationale Pour l’Emploi.11 Association Nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes.12 Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports.13 Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales.14 Direction Régionale de l’Environnement.15 Délégation Régionale au Tourisme.16 Direction Régionale des Affaires Culturelles.17 Centre National de la Fonction Publique Territoriale.

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- apporter un appui concret aux pilotes locaux 18 et aux porteurs de projets, à lafois pour la structuration de l'offre de formation au regard des besoinsexprimés 19 et pour la mutualisation des moyens financiers 20.

La Cour des comptes, dans son rapport annuel de 2001, a émis des critiquesvis à vis des pilotes dont la fonction « s’est essoufflée rapidement, ne permettant pasune animation suffisante dans la durée». Les actions de partenariat menées avec lescollectivités territoriales et le réseau associatif « ont connu des résultats limités, fauted’un contenu réaliste et contraignant».

- repérer les activités nouvelles et les possibilités de professionnalisation21 en serapprochant des branches professionnelles et des partenaires sociaux [21]. Cerapprochement n’est pas toujours aussi serré. Ainsi, la plate-forme Ile-de-France déplore de se trouver, par son mode de fonctionnement et les moyenshumains et institutionnels dont elle dispose, dans une posture éloignée duterrain, des employeurs et des salariés [34].

Par ailleurs, la nouveauté de référentiels de nouveaux métiers a été mise endoute [8] et le manque de méthode des têtes de réseaux associatifs souligné [31].

- aller vers une reconnaissance sociale de ces nouveaux emplois et desnouvelles qualifications qu’ils requièrent [33]. Le jeune salarié peut être aidépar un tuteur pour formaliser ses compétences acquises et construire son projetprofessionnel. Le Sénat a voulu rendre obligatoire la désignation d’un référentpour chaque jeune obligation rejetée par l’Assemblée nationale [9]. Toutefois,exercer la fonction de tuteur implique des engagements vis à vis du jeuneemployé. Le tuteur doit également accueillir et intégrer le salarié dansl’entreprise, le suivre dans son activité et le guider dans sa démarche deprofessionnalisation [19].

Par la voie de la Commission des affaires sociales au Sénat, le bilan des plates-formes régionales de professionnalisation était mitigé en 2000. La pérennisation desemplois remise en cause par le non respect de l’équation additionnelleprofessionnalisation et solvabilisation, ce volet étant considéré comme inexistant [8].En partenariat avec le niveau national, les plates-formes régionales doivent mettre enplace des formations nouvelles qui soient en adéquation avec les nouvelles activités,souvent transversales, occupées par les jeunes salariés. Elles ont vocation à établir despasserelles entre plusieurs secteurs professionnels et à les impliquer dans laconstruction et la certification des acquis professionnels.

18 Un pilote est désigné par le Préfet dans chaque zone géographique. Il est chargé d'informer au niveaulocal sur le dispositif, de détecter les besoins non satisfaits, de repérer et mobiliser des opérateurspotentiels.19 Ingénierie de formation, formation de l'encadrement et des tuteurs, qualification des porteurs deprojets.20 Conventions de partenariat régional entre l'Etat, le Conseil régional, les organismes paritaires agréés(OPCA).21 Selon une méthode d’analyse commune, les informations collectées sont classées dans descatégories identiques pour toutes les plates-formes régionales. Chacune d'entre elles se concentrentautour d' un ou deux secteurs d'activités étudiés par des groupes de travail thématiques et/ousectoriels ».

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3. OUTILS D’AIDE À LA PROFESSIONNALISATION, FORMATION ET

VALIDATION DES ACQUIS PROFESSIONNELS

3.1. Les principaux outils d’aide à la professionnalisation

L’objectif principal des outils d’aide à la professionnalisation estd’accompagner le jeune dans la construction de son identité professionnelle et depermettre la professionnalisation du service et de la structure-employeur.Les principaux outils d’aide à la professionnalisation sont :

- Les fiches individuelles jeunes : ces fiches doivent être remplies par lesemployeurs, elles dressent le bilan des actions et des perspectives deprofessionnalisation développées.

- Les fiches « Repères pour la certification et la validation des acquis » :éditées par la Cellule nationale de professionnalisation, elles font l’état parministère et par domaine d’activité (sport, culture, etc..) de l'offre decertification disponible et possible en fonction des tâches exercées. Cet outils’inscrit dans un processus de validation dans un contexte professionnel.

- L’attestation d’activité : établie et signée par l’employeur, elle permet demieux cerner la réalité des nouveaux métiers issus du programme car ellecontient des informations sur les activités exercées par le jeune, la liste desactivités réalisées, une fiche récapitulative des publics concernés par l’activité,les objectifs fixés, les outils de travail utilisés, la marge d'initiativepersonnelle, les contacts nécessaires à l'interne et à l'externe… C’estégalement un support d’aide à la validation des acquis. L’attestation une foissignée devient la propriété du jeune.

- Le carnet de bord : il vient appuyer la démarche d’adaptation au poste,d’acquisition des compétences professionnelles, d’accès à la formation dusalarié en emploi-jeune. Il permet de développer les échanges entre le jeune, letuteur et l’employeur. Le carnet de bord est lui aussi une aide à l’établissementdes référentiels métiers et qualification correspondant aux nouvelles activitésdéveloppées dans le cadre du dispositif NSEJ.

Par ailleurs, il est intéressant de noter que la Cellule nationale d’appui etd’animation de la professionnalisation exploite ces outils pour définir des référentielsde compétences concernant les activités développées par les emplois-jeunes. En effet,ces outils permettent de retracer les parcours effectués par les jeunes, d’observerl’évolution de la construction du projet personnel, les compétences mises en oeuvre etles activités développées.

3.2. La question de la formation

« Depuis la mise en place du programme, les pouvoirs publics ont choisi de nepas situer la formation au centre du processus de professionnalisation des jeunes,

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préférant privilégier l’acquisition de compétences par l’exercice d’une activitéprofessionnelle. » [23]

En effet, la formation ne fait l’objet d’aucune obligation contractuelle. Ce quicaractérise le programme NSEJ est le fait que le jeune apprenne « sur le tas » et fassepreuve d’une grande autonomie.

Si la formation n’est pas obligatoire, on remarque cependant, que la majoritédes jeunes regrettent son absence au cours de leur activité. Dans le cadre de leuremploi, les compétences mobilisées relèvent de plusieurs registres et évoluent avec letemps, par conséquent, il n’est pas toujours évident pour le jeune de cerner ladimension formative des situations de travail auxquelles il participe [22].

L’engagement du jeune dans une formation peut avoir deux objectifs :

- complémentaire : lui permettre d’être plus compétent dans les taches àaccomplir (c’est l’optique des associations et collectivités territoriales) ;

- réorientation : l’aider à trouver un nouvel emploi (c’est l’optique del’Education nationale, cela peut-être celle du jeune).

Cependant, il est clair que « le choix du terme « professionnalisation » traduitla recherche, par les pouvoirs publics, d’un nouveau mode d’articulation de la relationformation-emploi, privilégiant l’expérience professionnelle par rapport auxqualifications ou aux diplômes détenus dans le cadre de la formation initiale » [24].Mais le terme qualification pose problème en raison du caractère novateur desactivités développées qui restent souvent mal définies.

Le Sénat est d’ailleurs très critique à l’encontre du programme NSEJ sur lapriorité donnée à la formation sur le terrain, déclarant que « la question de laformation a été prise en compte tardivement » et jugeant l’offre de formationinadaptée [8].

La formation est ressentie comme une question stratégique par tous les acteursdu programme. Le désir de formation est souvent un indicateur de la volonté réelle decréer des emplois durables.

Reste une question en suspend : comment adapter l’offre de formation auxbesoins des situations de travail réelles ? La réponse de formation dans le cas desemplois-jeunes peut se traduire par un recours à des formations existantes. Elle peutaussi déboucher sur la création de cursus de formation, voir de diplômes nouveaux,résultant d’une analyse des situations de travail qui révélerait soit de nouveaux« métiers », soit de nouvelles compétences, suffisamment transversales et généraliséespour permettre une validation d’acquis.

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3.3. La validation des acquis professionnels

La validation des acquis professionnels est un aspect essentiel dans ladémarche de professionnalisation du programme NSEJ. En effet, comme l’indiqueA.M. Charraud : « Elle représente pour beaucoup la formalisation de l’achèvement duprocessus de professionnalisation, au même titre que l’embauche dans un emploicorrespondant à la nouvelle qualification acquise » [28]. La validation des acquis apour objectif de permettre la reconnaissance des capacités à exercer un service et lepositionnement par rapport à un emploi.

Cependant, cet aspect du programme soulève une question cruciale non encorerésolue : comment évaluer les compétences développées par les salariés dans lamesure où la caractéristique principale de leurs activités est la nouveauté du servicerendu ? En l’absence de références précises, il est difficile de définir l’expérienceprofessionnelle acquise.

La mission de validation de cette expérience particulière a été confiée à laCellule nationale chargée par conséquent de fixer les repères nécessaires. Cettedernière a établi une reconnaissance des acquis en fonction de deuxobjectifs principaux :

- « l’attribution d’une valeur aux acquis de cette expérience dans une logiqued’accès ou de maintien dans un emploi » ;

- « l’attribution d’une valeur aux acquis de cette expérience dans une logiqued’accès à une certification officielle » [28]

Mais ces deux objectifs paraissent difficiles à tenir. Dans le cas de la volontéde maintien ou d’accès dans un emploi, si des efforts sont faits pour reconnaître lesqualifications des salariés, reste un problème majeur : la majorité des emplois sesituent dans le public, un secteur où la plupart des recrutements se font sur concours etfont l’objet d’une réglementation précise or le statut d’emploi-jeune interdit deprésenter les concours internes et le nombre très élevé de candidats aux concoursexternes ainsi que leur nature, en décalage avec l’expérience des activitésdéveloppées, laisse peu d’espoir de réussite.

En outre, les démarches de validation des acquis offrent pour perspectived’articuler les acquis professionnels avec des diplômes et des cursus de formationexistants. Or, le lien entre les activités d’un emploi jeune et les filières de formationqui existent peut-être partiel ou absent en raison du caractère novateur de ces emplois.Dans le cas où les situations de travail ne peuvent être référées à un cursus existant,on est à la fois face à la preuve qu’un métier nouveau émerge et à l’impossibilité deprocéder à la validation des acquis [22]. Il est nécessaire d’inscrire les nouveauxemplois dans les conventions collectives. Les travaux actuels sur les référentielsd’activité devraient aboutir à l’intégration des nouvelles activités dans les grilles declassification des branches professionnelles [14].

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4. APPROCHES DIFFÉRENCIÉES PAR SECTEUR

La question de la professionnalisation des emplois et des jeunes se pose trèsdifféremment d’un secteur à l’autre. Il existe en effet une grande diversité desorganismes employeurs et une hétérogénéité des champs d’application du programmeNSEJ. De plus, la question de la professionnalisation des activités est indissociable dela question de leur mode de financement à l’issue des cinq années de subvention parl’Etat. Or, les perspectives de financement varient du tout au tout en fonction du statutjuridique et économique de l’organisme. A la notion de secteur public qui regroupeles administrations, les collectivités territoriales, les syndicats intercommunaux et lesentreprises publiques, il faut donc ajouter une distinction se basant sur la concurrence[24].

4.1. Le secteur public concurrentiel (SNCF)

Le secteur public concurrentiel désigne essentiellement les entreprisespubliques. Les pouvoirs publics postulent qu’il existe de nouveaux domaines d’actionque les emplois-jeunes peuvent investir. La qualité du service rendu passe par unebonne définition du métier. La professionnalisation de l’activité peut permettre lasolvabilisation de ce nouveau service. En effet, il faut trouver un mode definancement à la fin des cinq années du programme. Le jeune doit prouver l’utilité deson poste et sa capacité à l’occuper pour que le travail puisse être pérennisé.

Dans cette optique, la SNCF a affirmé, dès le début du programme, l’objectifd’intégration des jeunes au cadre permanent des emplois de l’entreprise. Laprofessionnalisation des emplois-jeunes de la SNCF se pose différemment en fonctiondes niveaux d’études. Pour les jeunes de niveau bac ou supérieur, l’intégration nepose pas de problème. Pour les autres, elle suppose une formation préalable [24].

4.2. Le secteur public non-concurrentiel (Education nationale, Policenationale, collectivités locales)

Le secteur public non-concurrentiel comprend la majeure partie desorganismes du secteur public exceptées les entreprises publiques. Pour lesadministrations, il n’est pas question que les jeunes restent au-delà des cinq années deleur contrat mais leur poste doit perdurer. C’est le cas des 70 000 postes d’aideséducateurs dans l’Education nationale, soit plus du tiers des emplois jeunes duprogramme, et des 20 000 postes d’adjoints de sécurité dans la Police nationale. Il estdonc essentiel pour les jeunes d’obtenir des compétences qui, avec cette expérience depremier emploi, leur permettront de trouver un travail par la suite [12]. Il faut doncpréparer leur reclassement en développant leur employabilité.

L’Education nationale qui s’est penché tardivement sur la professionnalisationdes jeunes, a mis en place, à partir de 1999, un important programme de formation etde professionnalisation qui est le « parcours personnalisé de professionnalisation ».Parallèlement, des passerelles vers les entreprises ont été construites pour permettreaux jeunes qui le souhaitent d’accéder au secteur marchand. Des accords-cadresnationaux (Air France, Accor, Avenance, Adia-Adecco, Eurodisney, Vivendi, Age

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d’or service, European link, Fédération française du bâtiment…) ont été signésdonnant des nouvelles propositions d’emplois pour les aides éducateurs. Par ailleurs,23 accords locaux ont été conclus par les recteurs d’académie avec des entrepriseslocales. Enfin, un concours de « troisième voie » 22 doit être mis en place en 2002. Ilpermettra un accès simplifié à la fonction publique d’Etat ou territoriale [14].

Les collectivités locales jouent un rôle important puisqu’elles constituent, fin2000, plus d’un tiers des employeurs (33,8 %) [4]. Mis à part le « troisièmeconcours », des accords ont été passés par les délégations régionales du CNFPT pourfaire bénéficier les jeunes salariés d’actions de formation, notamment en vue depréparer les concours externes de la fonction publique territoriale. Des travaux sont encours pour que de nouveaux cadres d’emploi ou de nouvelles spécialités tiennentcompte des enseignements du programme dans l’organisation des services descollectivités locales. Enfin, l’organisation de l’accès des jeunes à la fonction publiqueterritoriale devrait prendre en compte l’expérience professionnelle acquise par lesjeunes pour leur permettre d’accéder directement à la fonction publique territorialepar cette voie [6]. Mais la rigidité du statut de la fonction publique territoriale nefacilite pas la création de nouveaux métiers puisqu’il est simplement possible de créerde nouvelles fonctions se rattachant à des filières professionnelles déjà existantes [24].Toutefois, selon le rapport 2001 de la Cour des comptes, « des résultats commencent àémerger dans la fonction publique territoriale. » [11]

4.3. Le secteur de l’économie sociale (associations)

Le secteur de l’économie sociale, ou tiers secteur, regroupe les associations,les syndicats, les comités d’entreprise et le secteur coopératif et mutualiste. Lesassociations présentent un profil d’emplois-jeunes particulier. Elles représentent 53 %des employeurs et les jeunes qu’elles recrutent sont en majorité en CDI (53 %) et60 % d’entre eux reçoivent un salaire supérieur au SMIC [17]. De plus, les jeunesembauchés par les associations sont d’un niveau de formation initiale plus élevé quela moyenne. Les actions de professionnalisation les concernant sont ainsi plusdirectement tournées vers l’acquisition de compétences précises leur permettant demieux remplir leur fonction par le biais de modules de formation courts [5].

4.4. Les domaines d’activités

Pour la circulaire du 16 avril 1998, la répartition des projets semble« relativement équilibrée » entre les différents domaines d’activités concernés par leprogramme [17]. Cette répartition des embauches reste globalement la même fin 2000[4]. Viennent en tête les activités liées à :

22 Le principe d’ouverture du troisième concours dans la fonction publique territoriale a été posé par laloi n° 2001-2 du 3 janvier 2001 relative à la résorption de l’emploi précaire et à la modernisation durecrutement dans la fonction publique ainsi qu’au temps de travail dans la fonction publiqueterritoriale. Les modalités d’organisation des troisièmes concours et la définition des épreuves sont encours d’élaboration et feront l’objet d’un décret présenté au le Conseil Supérieur de la FonctionPublique Territoriale (CSFPT) à l’automne 2002.

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• la famille (personnes âgées, petite enfance…), à la santé (actions deprévention) et à la solidarité (18,2 %) ;

• l’environnement, la protection et la valorisation du patrimoine (13,3 %) ;• le sport (12,4 %) ;• la culture (11,1 %) ;• l’éducation (9,5 %) ;• le logement et à la vie de quartier (7,5 %) ;• le tourisme (4,2 %).

Les quatre premiers domaines d’activité représentent à eux seuls plus de lamoitié des embauches (55 %). Ce sont les établissements publics qui emploient le plusde jeunes dans des activités relatives à la famille, la santé et la solidarité car le poidsdes établissements hospitaliers est important. Les collectivités territoriales, quant àelles, ont embauché un quart des jeunes pour les activités liées à l’environnement. Lesecteur sportif représente plus d’une embauche sur cinq au sein des associations [4].Si la démarche de professionnalisation s’effectue différemment en fonction dudomaine d’activités et du statut de l’employeur, dans certains domaines d’activitéscomme le sport, l’animation ou le social, des diplômes sont requis pour exercer desfonctions d’encadrement et de formation des usagers des services. Des initiativesspécifiques sont mises en œuvre à leur intention [6].

Les emplois-jeunes devraient contribuer à un décloisonnement des activités.En effet, une partie des emplois-jeunes n’est pas assignable à un seul champd’activité. Dans le domaine culturel par exemple, on constate un certaindécloisonnement du travail des services déconcentrées de l’Etat (ex. :tourisme/culture, médiation sociale/culture). Il est nécessaire de concevoir et demettre en œuvre des programmes de formation répondant aux besoins de cesnouveaux emplois et nouveaux employeurs. Le ministère de la Culture et de laCommunication a dégagé, au niveau national, des crédits spécifiques pour le réseauAGEC 23 afin de réaliser ces nouvelles formations [25].

CONCLUSION

Le programme NSEJ donne priorité à la création d’activités nouvelles,socialement utiles et à leur pérennisation. Il rompt avec les dispositifs existants(Contrats Emploi Solidarité, etc.) qui relèvent de l’emploi non marchand, ensubventionnant l’emploi et non plus la personne [23]. Cette orientation a pourconséquence d’introduire la notion de professionnalisation au sein de la politiquejeunes mais sur la base d’une distinction entre professionnalisation des emplois etprofessionnalisation des jeunes. Deux grands enjeux se démarquent dans l’aspectprofessionnalisation du programme emploi-jeune : un enjeu social et économique, ils’agit d’encourager la création de nouveaux services tout en renforçant l’accès desjeunes à l’emploi ; un enjeu d’évolution pour la formation professionnelle et lavalidation des compétences [16].

Cependant, la compréhension des enjeux et des limites du dispositif NSEJ, enmatière de professionnalisation, bien qu’elle ait été réinterprétée au cours du

23 Réseau d’Agences conseil d’aide à la Gestion des Entreprises Culturelles.

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programme par l’ensemble des acteurs, reste aujourd’hui partielle. En effet, êtreemploi-jeune est un moyen d’acquérir de l’expérience mais la formalisation descompétences peine à se mettre en place, or la question de la validation des acquis est,on le voit, devenu un enjeu majeur dans l’évolution du dispositif. Les mécanismes dela professionnalisation sont intrinsèquement liés non seulement à la validation del’expérience mais encore à l´articulation entre compétences et activités développées, àla question de la formation et aux perspectives d’avenir, c’est à dire de pérennisation[22].

Le devenir des nouvelles activités développées dépend en grande partie dutype d’employeurs et de la nature de ces activités. En 2000, on note que 50% desprojets menés dans des cadres associatifs sont viables et peuvent à terme se stabiliser.Néanmoins, sans accompagnement ni suivi, la moitié de ces projets risque depéricliter, et dans l’ensemble, environ 30% des activités ne pourront se pérenniser sil’Etat retire son appui après la période des 5 ans prévue initialement.Comme indiqué en introduction, assurer la pérennisation passe par laprofessionnalisation et la solvabilisation des emplois créés. Ces conditions n’étaientpas réunies en 2000 [6].

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BIBLIOGRAPHIES

1. Documents utilisés pour la rédaction de la synthèse

Textes officiels

[1] Annexes à la Circulaire DGEFP 99/12 du 12 avril 1999 relative au Programme« Nouveaux services – emplois jeunes »Disponible en ligne [consulté le 20 mai 2002] : <www.emploisjeunes-idf.org/html/resj/circul/an_99_19.html>

Présentation du dispositif NSEJ

[2] Programme « Nouveaux services, Emplois-jeunes » (entretien écrit) / MartineAubry. – Recherche et formation pour les professions de l’éducation, 2001, n°37,p. 11-14

[3] Le programme « Nouveaux services, Emplois-jeunes » : dossier [en ligne] / CentreInffo. – Saint-Denis : Centre Inffo, 2001 [consulté le 20 mai 2002]. –<http://www.centre-inffo.fr/v2/ressources/dossiers/dos0004.htm>

Bilan de la professionnalisation

[4] Bilan 1997-2000 : nouveaux services – emplois jeunes [en ligne] / Ministère desaffaires sociales, du travail et de la solidarité. – Paris : Ministère des affairessociales, du travail et de la solidarité, 2000 [consulté le 20 mai 2002]. – Chapitre1 : Les principales données chiffrées. – Format pdf. –<http://www.nsej.travail.gouv.fr/pdf/chiffres.pdf>

[5] Bilan 1997-2000 : nouveaux services – emplois jeunes [en ligne] / Ministère desaffaires sociales, du travail et de la solidarité. – Paris : Ministère des affairessociales, du travail et de la solidarité, 2000 [consulté le 20 mai 2002]. – Chapitre3 : Le développement de nouveaux métiers. –<http://www.nsej.travail.gouv.fr/actualite/bilan/bilan_detail.htm#3>

[6] Bilan 1997-2000 : nouveaux services – emplois jeunes [en ligne] / Ministère desaffaires sociales, du travail et de la solidarité. – Paris : Ministère des affairessociales, du travail et de la solidarité, 2000 [consulté le 20 mai 2002]. – Chapitre4 : Les initiatives en faveur de l’avenir des services. –<http://www.nsej.travail.gouv.fr/actualite/bilan/bilan_detail.htm#4>

[7] Les jeunes sorties du programme « Nouveaux services – emplois jeunes » : plus desix sur dix sont en emploi / Vanessa Bellamy. – DARES, janvier 2002, n°4.1, p. 1-8

[8] Rapport d'information fait au nom de la Commission des affaires sociales sur lebilan à mi-parcours des emplois-jeunes / Alain Gournac. – Chapitre II.E. Uneincertitude grandissante sur l’avenir du dispositif. – Paris: Sénat, 2000. – p. 35-38

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19

Disponible également en ligne [consulté le 20 mai 2002]. – Format pdf. –<http://www.senat.fr/rap/r00-025/r00-0251.pdf>

[9] Rapport législatif n°404 fait au nom de la Commission des affaires sociales sur lamodernisation sociale / Claude Huriet ; Bernard Seillier ; Alain Gournac ; AnnickBocadi. – Section 4 bis. Avenir des emplois-jeunes. – Paris : Sénat, 2001. – p. 118-123Disponible également en ligne [consulté le 20 mai 2002]. – Format pdf. –<http://www.senat.fr/rap/l00-404/l00-4041.pdf>

[10] Le retour des « emplois-jeunes » à l’emploi. – Liaisons sociales quotidien,07/02/2002, n° 13580, p. 9

[11] La Cour des comptes examine la gestion des emplois jeunes et de l’AFPA /Sandrine Zadunayski. – Inffo flash, 15 au 28 février 2002, n° 584, p. 5

Avenir du dispositif NSEJ

[12] Emplois-jeunes : enfin des mesures pour leur avenir / Sandrine Franchet. –Entreprise & Carrières, 12 juin au 18 juin 2001, n° 579, p. 16

[13] Plan de consolidation des « emplois-jeunes » en 2002. – Liaisons socialesquotidien, 04/12/2001, n° 8233, D4/372, p. 1-15

[14] Plan de consolidation des emplois-jeunes 2002-2006. – Liaisons socialesquotidien, 21/06/2001, n° 46/2001, V 727, p. 1-11

Présentation du concept de professionnalisation

[15] Vous avez dit professionnalisation ?… : entretien avec Michel Roche / CatherineAyraud. – Trajectoires : Le bulletin du CARIF-OREF Midi-Pyrénées, février 1999,n°62, [s. p.]

[16] Synthèse : la professionnalisation [en ligne] / Yves Chol ; Isabelle Pineau ; JeanUnvoas ; AFPA Département tertiaire de la dir. des études et de l'appui techniques.Neuilly sur Marne : AFPA, 14/11/2000 [consulté le 19 mai 2002]. –<http://www.tertiaire.afpa.fr/dst/dossiers/nvxservices/synthese.htm>

[17] La Professionnalisation des emplois-jeunes : dossier / Valérie Grasset-Morel. –Inffo flash, mai-juin 1998, n°498-499, 8 p.

[18] Le cadre réglementaire de la professionnalisation des Emplois-jeunes / ChantalLimare. – Trajectoires : Le bulletin du CARIF-OREF Midi-Pyrénées, février 1999,n°62, [s. p.]

[19] Nouveaux services, emplois jeunes : Le guide du salarié / Ministère de l’emploiet de la solidarité. – Paris : La documentation française, 2002. – Chapitre : Ladémarche de professionnalisation, p. 67-81

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20

[20] Repères pour la professionnalisation [en ligne] / Ministère des affaires sociales,du travail et de la solidarité. – Paris : Ministère des affaires sociales, du travail etde la solidarité, 2000 [consulté le 20 mai 2002]. –<http://www.nsej.travail.gouv.fr/professionnalisation/reperes/profess.html>

Analyses et études

[21] La mobilisation de tous au service des jeunes / Catherine Barbaroux. – Actualitéde la formation permanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 25-28

[22] Situations de travail et formation des emplois-jeunes : vers une nouvelleprofessionnalité / Patricia Champy-Remoussenard ; Pierre-André Dupuis ; PierreHigelé. – Formation Emploi, avril-juin 2000, n° 70, p.53-63

[23] Le programme « nouveaux services – emplois jeunes » : entre structuration etdéstabilisation de l’action publique / Didier Gelot, Jean-Louis Meyer. – Partage,janv. 2002, n° 155, p. 27-34

[24] La professionnalisation, nouvelle catégorie de l’intervention publique :L’exemple du programme « Nouveaux services, nouveaux emplois » / ChristopheGuitton. – Formation Emploi, avril-juin 2000, n° 70, p. 13-29

[25] Les emplois-jeunes / Jane Wintrebert. – Actualité de la formation permanente,juillet-août 2000, n° 167, p. 48-52

Validation des compétences et des acquis

[26] Analyse des tâches et des situations de travail des emplois-jeunes : constructiondes compétences et questions de formation / Patricia Champy-Remoussenard ;Pierre-André Dupuis ; Pierre Higelé. – UTINAM, 2001, n°5, p. 165-183

[27] La certification et la validation des acquis / Anne-Marie Charraud. – Actualité dela formation permanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 29-32

[28] Le paradoxe de la validation des acquis dans le programme « Nouveaux services,nouveaux emplois » / Anne-Marie Charraud. – Formation Emploi, avril-juin 2000,n° 70, p. 43-52

[29] Les emplois-jeunes : la stabilité dans le mouvement : Une circulation entretransférabilité, actualisation et contextualisation des compétences / ChristineMias. – Recherche et formation pour les professions de l’éducation, 2001, n°37, p.27-40

Travail des partenaires nationaux et régionaux

[30] Autour des mots « Formation et professionnalisation des emplois-jeunes » /Catherine Agulhon. – Recherche et formation pour les professions de l’éducation,2001, n°37, p. 91-103

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21

[31] Plates-formes régionales : la professionnalisation des emplois-jeunes est enmarche / Virginie Besson. – Entreprises Formation, juillet-août 1998, n° 108. – p.47-48

[32] Les principaux outils d’aides à la professionnalisation [en ligne] / Associationpour de nouveaux emplois-jeunes. – Grenoble : ANEJ, 2001 [consulté le 20 mai2002]. – <www.anej.org/Actualite/Professionnalisation/prof_15.htm>

[33] Professionnalisation : un objectif mobilisateur / Virginie Besson. – EntreprisesFormation, novembre-décembre 1999, n° 116. – p. 24-26

[34] Un retour d’expérience sur l’animation d’une plate-forme régionale deprofessionnalisation / Marie-Hélène Rambaud. – Recherche sociale, octobre-décembre 2001, n°160, p. 70-79

2. Pour aller plus loin

A l’intérieur des rubriques, les documents sont classés par ordre alphabétiqued’auteur. Si l’auteur n’est pas cité, ils sont classés en fonction du titre.

Textes officiels

Loi n° 97-940 du 16 octobre 1997 relatif au développement d'activités pour l'emploides jeunes (J.O. du 17.10.97)Disponible en ligne [consulté le 20 mai 2002] :<www.nsej.travail.gouv.fr/textes_officiels/textes_off/loi_no_97-940.html>

Circulaire du 24 octobre 1997 relative au développement d'activités pour l'emploi desjeunes

Circulaire DGEFP 98/17 du 16 avril 1998 relative à la professionnalisation desactivités développées dans le cadre du programme « nouveaux services-nouveauxemplois »Disponible en ligne [consulté le 20 mai 2002] : <www.emploisjeunes-idf.org/html/resj/circul/98_17.html>

Circulaire DGEFP n°2001/33 du 25 septembre 2001 - mise en œuvre du plangouvernementalDisponib le en l igne [consu l té l e 20 mai 2002] :<www.nsej.travail.gouv.fr/textes_off/circulaire_23.html>

Bibliographies

Bibliographie Emplois-jeunes / Marie Baudry De Vaux. – Formation Emploi, avril-juin 2000, n° 70, p. 85-90. – Bibliographie commentée.Disponible également en ligne, mis à jour le 4 février 2001 [consulté le 20 mai2002] : <www.adbs.fr/adbs/actu/textref/biblemploi-jeune.htm>

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22

Les nouveaux services emplois-jeunes : Bulletin bibliographique / C2RP. Centrerégional de ressources pédagogiques. – Lille : C2RP, 2000. – 61 p.

Professionnalisation des emplois-jeunes : bibliographie thématique / Céreq. –Marseille : Céreq, 2000. – 111 p.

Médiathèque [en ligne] / Ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité. –Paris : Ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité, 2000 [consultéle 20 mai 2002] . – < http://www.nsej.travail.gouv.fr/documentation/index.html>

Guides

Professionnalisation des emplois jeunes : guide pratique Picardie / Conseil régional dePicardie ; Ministère de l'emploi et de la solidarité ; Communauté européenne,Fonds social européen. – Amiens : Conseil régional, 1998. – 19 p.

Le Guide des emplois-jeunes / Antoine Couder ; Bertrand Fort. – Levallois-Perret :Jeunes éditions, 1998. – 224 p.

Guide d'aide au montage et à la professionnalisation des emplois jeunes : nouveauxservices emplois jeunes / DRTEFP Aquitaine ; CNFPT Aquitaine. – Bordeaux :DRTEFP Aquitaine, 1999. – 102 p.

Guide de professionnalisation / DRTEFP de Bretagne. – Rennes : DRTEFP Bretagne,1999Disponible également en ligne [consulté le 20 mai 2002] : <http://www.sdtefp-bretagne.travail.gouv.fr/drtefp/DossiersActualite/NouveauxServices/Professionnalisation/DocsProfessionnalisation/guideprofessionalisation/guide.htm>

Les emplois-jeunes de A à Z : dossier Inffo Flash numéro spécial supplément aun°487 de décembre 1997 / Valérie Grasset-Morel. – Paris : Centre INFFO, 1997. –23 p.

Nouveaux services - emplois-jeunes : nouvelles activités : guide pratique / Ministèrede l'aménagement du territoire et de l'environnement. – Paris : Ministère del'aménagement du territoire et de l'environnement, 1999. – 63 p.

Emplois-jeunes : le guide du salarié / Ministère de l’Emploi et de la Solidarité. –Paris : La Documentation française, 1999. – 141 p.

Présentation et analyses de la professionnalisation dans l’ensemble des secteurs

Association Futurouest : les emplois-jeunes. – Futuribles, juin 2001, n° 254, p. 65-72

Des emplois jeunes au service de la clientèle / Daniel Bazin. – Actualité de laformation permanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 75-78

Emplois-jeunes, les recrutements vont bon train: dossier / Virginie Besson ; DanielUrbain ; Marie-Jo Maerel. - Entreprises Formation, mai-juin 1998, n°107, p. 21-43

Page 23: La professionnalisation des emplois-jeunes

23

Professionnalisation des nouveaux services-emplois jeunes / Pierre-Olivier Carel-Fatigon. – Actualité de la formation permanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 94-103

L’économie au centre du dispositif / Bruno Colin. – Actualité de la formationpermanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 53-62

Journée nationale de la professionnalisation : programme « Nouveaux services -emplois-jeunes » : Actes / Délégation Générale à l'Emploi et à la Formationprofessionnelle - Cellule nationale d'appui et d'animation de laprofessionnalisation. – Paris : DGEFP, 1999. – 69 p.

Une chance pour le développement des territoires / Olivier Dargnies. – Actualité de laformation permanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 69-74

L’accompagnement à la construction des parcours de professionnalisation / Marie-Claude Dersoir, Véronique Sauvage. – Actualité de la formation permanente,juillet-août 2000, n° 167, p. 104-109

Dispositif Emplois jeunes. – Lettre d'information du Carif/Oref Guadeloupe,septembre-octobre 2000, n°44, p. 3-6

Emplois jeunes, des métiers à bâtir: dossier / coordonné par Natacha Duraffourg. –Travail et Changement, août 1999, n°248, p. 7-18

Insertion : quel avenir pour les emplois-jeunes ? / Sandrine Franchet, EmmanuelBrugvin. – Entreprise & Carrières, 12 au 18 septembre 2000, n° 541, p. 16

Le paradoxe des emplois-jeunes / Bernard Gazier. – Alternatives économiques, juillet-août 2001, n° 194, p. 53

Des emplois-jeunes pour de nouvelles activités: dossier / Valérie Grasset-Morel. –Inffo Flash, 1-14 novembre 1997, n°485. – 6 p.

Emplois-jeunes : la professionnalisation en débat / Christophe Guitton. – Céreq Bref,1999, n°158, p.1-4

Les associations, vecteurs de développement et de professionnalisation / PhilippeLacroix. – Actualité de la formation permanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 35-42

La mise en œuvre locale du programme « nouveaux services-nouveaux emplois » /Eliane Le Dantec, Félix Garcia, Bernard Gomel, Nicolas Schmidt, BernardSimonin. – Actualité de la formation permanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 85-88

Emplois-jeunes / Anne Potier. – Formation Santé Social, juillet 2000, n°43, p. 4-17

Nouveaux services - emplois jeunes : la professionnalisation en marche / VioletteQueuniet. – Diagonales, juillet-août 1999, n°57, p. 7-10

Page 24: La professionnalisation des emplois-jeunes

24

La professionnalisation, une affaire de repères à partager / Marie-Hélène Rambaud ;Frédéric Driay. – In : Services : vers de nouvelles logiques de professionnalisation/ AFPA. – Arcueil : éd. Education permanente, 2000, p.117-122

Le développement des métiers de service / Bernadette Seguin. - Cpc Info Bull.d'information des Commissions Professionnelles Consultatives, second semestre2000, n°31, p. 59-61

La mise en oeuvre locale du programme « Nouveaux services - emplois jeunes » /Bernard Simonin. – Premières Informations et premières synthèses, février 1999,n°06.1. – 8 p.

Se professionnaliser pour mieux évoluer. – Service public, déc. 2000-janv. 2001,n°77, p. 18-19

Bilans et rapports

Une nouvelle ambition pour les villes, de nouvelles frontières pour les métiers :rapport à monsieur Claude Bartholomé ministre délégué de la ville / ClaudeBrévan ; Paul Picard. – Paris : DIV - Délég. interministérielle à la ville et audévelop. social urbain, 2000. – 156 p. annexes

Le Programme nouveaux services emplois jeunes d'octobre 1997 à octobre 1998 /DARES ; Ministère de l'emploi et de la solidarité. – Paris : Ministère de l'emploiet de la solidarité, 1998. – 87 p.

Les emplois-jeunes d'octobre 1997 à octobre 1998 / Ministère de l'emploi et de lasolidarité ; DARES ; Sous-direction du suivi et de l'évolution des politiques del'emploi et de la formation professionnelle. – Paris : La Documentation française,1999. – 151 p.

Programme « Nouveaux services, nouveaux emplois » : synthèses des rapports despersonnalités qualifiées / Ministère de l'emploi et de la solidarité ; Jean-Baptistede Foucauld : Solidarité, santé, services aux personnes ; Guy Hascoët : Territoires,emplois et développement durable ; Bernard Poignant : Culture, technologies decommunication ; Jean Vila : Tourisme ; Bruno Le Roux : Sécurité ; Jean-LouisMons : Transports ; Yves Lair : Jeunesse et sports ; Dominique Charvet :Justice. – Paris : Ministère de l'emploi et de la solidarité, 1998. – 91 p.

Perspectives du programme

Les associations sont favorables à un « financement hybride » des emplois-jeunes. –Inffo flash, 15 mars – 31 mars 2001, n° 562, p. 7

Les sorties du programme « nouveaux services-emplois jeunes » / Vanessa Bellamy. –DARES, nov. 2000, n° 47.2, p. 1-11

Un accompagnement collectif pour la pérennisation des emplois-jeunes / Jean-PaulCadet. – Actualité de la formation permanente, janv.-fév. 2002, n° 176, p. 47-55

Page 25: La professionnalisation des emplois-jeunes

25

Les emplois-jeunes dans les collectivités locales : une dynamique d’innovation àl’avenir incertain / Jean-Paul Cadet. – Céreq Bref, juin 2001, n° 176, p. 1-4

L’Etat nationalise en douce les emplois jeunes / Valérie Devillechabrolle. – Liaisonssociales magazine, nov. 2001, n° 26, p. 30-33

Emplois-jeunes : assurer l’avenir des services créés. – Inffo flash, 15 - 30 juin 2001,n° 568, p. 5

Emplois-jeunes : les collectivités locales préparent la sortie du dispositif. – Inffo flash,16-31 août 2001, n° 572, p. 8

Emplois-jeunes : enfin des mesures pour leur avenir / Sandrine Franchet. – Entreprise& Carrières, 12 juin au 18 juin 2001, n° 579, p. 16

Le gouvernement pérennise un grand nombre des emplois-jeunes. – Partage, juin-juillet 2001, n° 150, p. 2

Le gouvernement présente son plan de consolidation des emplois-jeunes. – Inffoflash, 15 juin - 30 juin 2001, n° 568, p. 4

Nouveaux services, emplois jeunes : repères pour la pérennisation / Ministère del’Emploi et de la Solidarité. – Paris : La Documentation française, 1999. – 164 p.– Bibliogr.

Paca divisée sur la pérennisation des nouveaux métiers / Marie-Pierre Vega. –Entreprise & Carrières, 4 au 10 décembre 2001, n° 600, p. 5

Emplois-jeunes : comment en sortir ? / Marie-Pierre Vega. – Entreprise & Carrières,17 au 23 avril 2001, n° 572, p. 17

Un accord cadre pour professionnaliser les emplois-jeunes / Sandrine Zadunayski. –Inffo flash, 15 au 31 mars 2002, n° 586, p. 11

Cerner les enjeux économiques pour pérenniser les activités / Sandrine Zadunayski. –Inffo flash, 1er au 15 novembre 2001, n° 577, p. 12-13

Validation des acquis, certification des compétences et formation

Des certificats de compétence pour les « emplois jeunes ». – Inffo flash, 16 juillet –15 août 2000, n° 547, p. 2

Compétences acquises en situation de travail et formation / Damien Collard, KarinIserentant. – Actualité de la formation permanente, juillet-août 2000, n° 167, p.79-84

Emplois-jeunes, former, une nécessité: dossier. – Entreprises Formation, novembre-décembre 1999, n°116, p. 21-39

Page 26: La professionnalisation des emplois-jeunes

26

L’accompagnement aux nouveaux métiers inverse les logiques de formation / ColetteCurie. – In : Services : vers de nouvelles logiques de professionnalisation / AFPA.– Arcueil : éd. Education permanente, 2000. – (Coll. Paroles de praticiens), p.89-101

« Emplois jeunes » : des cobayes-chercheurs ? Quel dispositif d’accompagnement :formation ou soutien ? / Alain Haneuse. – In : Développer l’analyse des pratiquesprofessionnelles dans le champ des interventions socio-éducatives / coord.Claudine Bmanchard-Laville, Dominique Fablet. – Paris : L’Harmattan, 1999, p.19-36

Cinq repères: ingénierie de la professionnalisation / Yvon Minvielle. - FormerDemain, juin 2000, n°5, p. 62-63

Témoignages sur le programme NSEJ

Forum « Emplois-jeunes » [en ligne]. – Paris : Collectif Emplois-jeunes, 2001. –consulté le 20 mai 2002]. –<http://www.emploisjeunes.org/ej/pages/forums/index.html>

Forum « Emplois-jeunes » [en ligne]. – Paris : Sénat, 12 mai 2000 – 13 juillet 2000[consulté le 20 mai 2002] . – <http://www.senat.fr/Vforum/10/forum.html>

Illustrations dans les secteurs

Développement local, tourisme, transports

Nouveaux services - emplois jeunes : Tourisme / DRTEFP Pays de la Loire ; D.R.Consultant. – Nantes : D.R. Consultant, 1999. – 77 p.

Emplois jeunes : guide opérationnel aménagement du territoire / Ministère del'aménagement du territoire et de l'environnement. – Paris : Ministère del'aménagement du territoire et de l'environnement, 1998. – 53 p.

Les activités à développer dans le domaine de l'équipement et des transports pourl'emploi des jeunes : programme nouveaux services, nouveaux emplois / Jean-Louis Mons ; Ministère de l'emploi et de la solidarité ; Ministère de l'équipement,des transports et du logement. - Paris : Ministère de l'équipement du logement etdes transports, 1997. – pag. mult.

Environnement

Dossier environnement : nouveaux services emplois jeunes, plate-forme régionale deprofessionnalisation / AFPA Amiens ; Ministère de l'emploi et de la solidarité. –Amiens : AFPA, 1998. – [s.p.]

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Santé, sanitaire et social

Action sociale et emplois jeunes, l'heure de vérité ?: dossier. – Le journal de l'actionsociale, mai 2000, n°47, p. 19-26

Plate-forme régionale de professionnalisation Nord-Pas-de-Calais : Les agents etcontrôleurs d'assainissement / Luc Arnold ; Régis Lesne. – Lille : DRTEFP Nord-Pas-de-Calais, 1999. – 25 p.

Les trois temps des emplois-jeunes à l’hôpital / Claude Boisguillou, Guy Boudet. –Actualité de la formation permanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 110-112

Centre hospitalier de Mulhouse : la formation des emplois-jeunes / Claude Haudier. –Actualité de la formation permanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 113-114

Emplois-jeunes et la professionnalisation dans le secteur social / Jacques Ladsous. –Actualité de la formation permanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 33-34

Nouveaux services - nouveaux emplois : Accompagnement social et médico-socialdes personnes : groupe thématique n 4 / Nicole Lambour ; Plate-forme deprofessionnalisation Picardie. – Amiens : Plate-forme régionale deProfessionnalisation Picardie, 2000. – 35 p.

Analyse de la mise en place du programme "nouveaux services, emplois jeunes" dansle secteur hospitalier : intervention dans le département de la Drôme auprès desept Centres hospitaliers / Lasaire - Laboratoire social d'actions d'innovation deréflexions et d'échanges. – Paris : LASAIRE, 1999. – [s.p.]

Rapport du groupe de travail nouveaux services - emplois-jeunes : "pour une fonctionqualifiante des emplois-jeunes dans le champ des professions du travail social" /Ministère de l'emploi et de la solidarité. – Paris : Ministère de l'emploi et de lasolidarité, 1999. – 26 p.

Vie associative, culture, éducation, sports, loisirs

Rapport d'étude sur la professionnalisation des « agents de développement de la vieassociative » en Indre-et-Loire / AFPA région Centre. – Orléans : AFPA, 1999.[s.p.]

Aides-éducateurs : le rapport pour l’après-2002 / Luc Bronner. – Le Monde del’éducation, juin 2000, n° 282, p. 46-47

Aide éducateur, quel avenir pour la fonction, quel devenir pour les jeunes ?: suivi-évaluation de la mise en oeuvre du programme « Nouveaux services Emploisjeunes » au ministère de l'Education nationale / Jean-Paul Cadet ; Dominique

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Profession jeune, le métier incertain d'aide éducateur/ Jean-Paul Cadet. - CPC InfoBull. d'information des Commissions Professionnelles Consultatives, secondsemestre 1999, n°29, p. 11-14

Des souris et des jeunes : une expérience pilote de professionnalisation par les NTIC /Isabelle Cailleau, Manuel Majada. – Actualité de la formation permanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 115-123

Plate-forme régionale de professionnalisation Nord-Pas-de-Calais : Les profils typesrelevant du champ de l'animation sportive et socio-culturelle / Direction Régionaleet Départementale de la Jeunesse et des Sports Lille. – Lille : DRTEFP Nord-Pas-de-Calais, 1999. – 30 p.

Rapport sur le développement d'activités pour l'emploi des jeunes : nouveauxservices, nouveaux emplois / Rapporteur Yves Gruneisen ; Michèle Vallée ;Francine Labadie ; Richard Monnereau ; Ministère de la Jeunesse et des Sports. –Paris : Ministère de la Jeunesse et des Sports, 1997. – 87 p.

Intégration, professionnalisation, mobilité : la valse à trois temps des aideséducateurs. – Céreq Bref, sept. 2000, p. 1-4

Médiateurs du livre: état des lieux / Annie Jogand. – Bulletin des Bibliothèques deFrance, octobre 1998, n°5, p. 18-21

Emplois-jeunes: les services culturels dans l'expectative / Romain Mazon. – Lagazette des communes des départements et des régions, juin 1998, n°24-1458, p.24-25

Les universités se mobilisent pour la formation des aides-éducateurs / Ministère del'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, direction del'enseignement supérieur. – Actualité de la formation permanente, septembre-octobre 1999, n°162, p. 70-71

Dossiers N.T.I.C. (Nouvelles Technologies de l'Information et de laCommunication) : nouveaux services - nouveaux emplois : Région Picardie /Plate-forme régionale de professionnalisation Picardie. – Amiens : Plate-formerégionale de Professionnalisation Picardie, 2000. – [s.p.]

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Jeunesse, sport et éducation populaire : guide d'accompagnement à l'usage des futursporteurs : tendances et perspectives des emplois jeunes pour une relance dudispositif en région Pays de la Loire / Nicole Roux ; Christophe Thiébault. –Nantes : INFREP, 2000. – 99 p.

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Les emplois jeunes des secteurs du sport et de l'éducation populaire dans la région desPays de la Loire : diagnostic et perspectives : le développement du dispositif /Nicole Roux ; Christophe Thiebault. – Nantes : INFREP, 1999. – 119 p.

Emplois-jeunes associatifs et agents de justice. – Service public, déc. 2000-janv.2001, n° 77, p. 20-21

Médiation, sécurité, cadre de vie

Livret de professionnalisation : emplois-jeunes des organismes HLM de Bretagne /AFPA Rennes. Association pour la formation professionnelle des adultes. –Rennes : AFPA, 1999. – s.p.

Les emplois jeunes du socio-judiciaire : les condition d'émergence d'une profession endessin / Michelle Daran. – Grenoble : IEP, 2000. – 112 p.

Mission locale de Strasbourg : la professionnalisation des agents d’écoute et d’aide àl’insertion sous contrats emploi-jeune / Agnès Fischer. – Actualité de la formationpermanente, juillet-août 2000, n° 167, p. 124-125

Profils, missions et perspectives des agents locaux de médiation sociale : les ALMSsur le fil du rasoir : étude / Forum français pour la sécurité urbaine. – Paris :Forum français pour la sécurité urbaine, 1999. – 99 p.

Les emplois-jeunes de la médiation sociale / Nicole Gadrey, Agnès Pélage, PascalRoquet, Elise Verley. – Agora débats jeunesses, 3e trim. 2001, n° 25, p. 79-98

Emplois-jeunes : le pari de la mutualisation. L’exemple des agents de proximité etd’information sur l’espace public / Chantal Labruyère, Josiane Teissier, AlainSavoyant, Nicole Mandon. – Marseille : Céreq, 2000. – 109 p.

Des « médiateurs sociaux » à la fonction de médiation sociale : propositions en vue dela professionnalisation de la fonction de médiation sociale et de ses acteurs ;rapport réalisé pour le CLCJ et la Délégation interministérielle à la Ville / PatrickLachaux, Fabrice Meynier. – Maisons-Alfort :Cairn Ingénierie, avril 2000. – 79 p.

Les adjoints de sécurité / Françoise Leplâtre. – Actualité de la formation permanente,juillet-août 2000, n° 167, p. 63-68

Les nouveaux services emplois jeunes : étude exploratoire réalisée en juin 1999 dansquatre bassins d'emploi en région Nord Pas-de-Calais sur les activités demédiation, animation et développement / Sylvain Nicolas ; Gérard Valléry ;Sylvain Leduc ; Véronique Dessen ; François Beaujolin ; Gabrielle Douënel ;coord. par Patrick Girard et Michèle Vermersch: - Lille : C2RP, 1999.- 150 p.

Agents de médiation sociale : l’action de « moderniser sans exclure » / BertrandSchwartz, Françoise Gautier-Etié. – Actualité de la formation permanente, sept.-oct. 2000, n° 168, p. 19

Les emplois jeunes médiateurs sociaux, un enjeu sociétal / Bertrand Schwartz.

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In : Services : vers de nouvelles logiques de professionnalisation / AFPA. – Arcueil :éd. Education permanente, 2000. – (Coll. Paroles de praticiens). – p. 185-192

Plate-forme régionale de professionnalisation Nord-Pas-de-Calais : Analyse de profilsd'emplois-jeunes dans le champ de l'insertion / Eric Verbrackel ; CathyMontocchio. – Lille : DRTEFP Nord-Pas-de-Calais, 1999. – 58 p.

Vers une reconnaissance de la médiation sociale. – Actualités sociales hebdomadaires,juin 2001, n°2220. – p. 7

Un atout pour faire évoluer la police nationale. – Service public, déc. 2000-janv.2001, n° 77, p. 21-22