La revue trimestrielle de mes voyages à travers le mondephilippe.cabau.pagesperso-orange.fr/documents/Canaries... · 2018. 7. 12. · Entre mer et montagnes, elles offrent des paysages

I L E S C A N A R I E ST E N E R I F E

Dans le parc du Teide

TREKKING reportageLa revue trimestrielle de mes voyages à travers le monde

Retrouvez mes autres voyages sur mon site http://pagesperso-orange.fr/philippe.cabau

N° 23 - 2° trimestre 2013

Copyright © 2013 Philippe CABAU de Fauroune

Généralités

Dans le parc du Teide, les traces laissées par les volcans sont nombreuses comme ce pahoehoe, aupremier plan. Au fond, le pic de Guajara.

Page précédente : Vue vers le cône sommital du Teide, depuis le bord du cratère du Pico Viejo.1

Situation :

Difficultés :

Saison :

Durée :

Droit d'accès :

Accès :

Conseils :

Picsatteints :

Altitude mini:

Altitude maxi:

Ile de Ténérife - Parc de lasCañadas dont le plus hautsommet est le Teide (3717 m).

Il n’y a aucune difficulté pour les3 ascensions décrites.

Toute l’année. Cependant, laneige peut recouvrir les pentesdu Teide durant les mois d’hiver.

1 jour pour chacune des troisascension , soit trois au total.

L’entrée dans le parc du Teiden’est soumise à aucun droitd'accès, ni demande particulière.Par contre, l’accès au sommet duTeide est réglementé. Si l’onveut y monter, il faut demanderune autorisation au bureau duparc del Teide, à Santa Cruz.

Depuis n’importe quelque villede l’île de Ténérife, prendre untaxi ou un bus pour rejoindre leparc du Teide.

Ne pas oublier de prendresuffisamment d’eau avec vous,car une fois en montagne, il n’ya pas de rivière ou de source(sauf au refuge d’Altavista sur lasente menant au Teide). Ne pasessayer de monter jusqu’aucratère du Teide sansautorisation.

Pic de Guajara (2715 m)Pico Viejo (3134 m)Pic del Teide (3717 m)

2180 m

3717 m au sommet du Teide.


Carte du Trek

2Cartographie: il existe une carte topographique (Teneriffa - échelle1/75 000 - Freytag & Berndt) suffisante pour les 3 randonnées. Les tracées des trois circuits sont indiqués par les points sur cettecarte.

Introduction

Perdues en plein océanAtlantique, au large des côtesmarocaines, les îles Canaries,d’origine volcanique, sontd’une beauté extraordinaire.Grâce à la théorie de latectonique des plaques, leurformation s’explique par lephénomène des pointschauds. Sous la plaqueafricaine, le magma souspression a réussi à percer lalithosphère et à créer lesvolcans qui sont à l’origine deces îles. Apparues àdifférentes périodes (entre 2et 20 millions d’années), lespectacle qu’elles réserventest stupéfiant. Les traces del’activité volcanique

d’autrefois sont encore bien visibles.Les origines des premiers habitants de l’archipel restent, quant à elles, incertaines. DesPhéniciens y auraient accosté vers 1000 avant J.C, sans pour autant s’y installer. Malgré cesdoutes, les vestiges des premiers canariens ont de grandes similitudes avec les techniqueségyptiennes. On découvrit des ruines à structure pyramidales (terrasses en pierres sèches)alignées par rapport au soleil. Auraient-elles été construites selon la croyance égyptienne quiveut que ces édifices permettaient de monter vers le soleil, symbole du dieu Râ ?Mais pour les auteurs grecs, puis romains qui les relatèrent dans leurs écrits, ces îles furent

affublées de légendes. Situéesau delà des colonnesd’Hercule, limite du mondeconnu à l’époque grecque,Platon y situa même lamystérieuse Atlantide.Néanmoins, les traceshumaines les plus anciennesdans l’archipel remontent à3000 ans avant J.C. Cespremiers hommes vécurentdans des grottes à l’intérieurdesquelles on découvritd’étranges momies. Certainessont situées sur les pentes duvolcan Teide.Au Moyen-âge, les Canariesrefirent leur réapparition dansles écrits historiques. Tandisque les Romains avaient

donné le nom de Canaries (îles aux chiens) à cet archipel, leurs habitants furent appelés lesGuanchès (les fils du volcan) par les navigateurs espagnols et portugais. La situationstratégique de ces îles, à l’époque des grandes découvertes, incitèrent les grandes puissances

En fin de journée, le soleil embrase ce paysage volcanique dominé par lecône du Teide.

La ville de Garachico et son port furent détruits pas une coulée de lave auXVIII°. Seul, ce fortin échappa à cette catastrophe.

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comme l’Espagne et le Portugal àles coloniser. Dès lors, lesCanariens furent contraints de sedéfendre. Il fallut attendre 1494pour que Ténérife, l'île du grandvolcan, fût soumise par lesEspagnols.L’archipel devint alors un centreéconomique important grâce àses vins et sa canne à sucre. Lesbateaux revenant des Amériqueschargés d’or, y firent escale. Lespirates convoitèrent ces butins.Ils n’hésitèrent pas à attaquer lesvilles côtières de l’archipel. Pourmieux se défendre, les Espagnolsconstruisirent des forts dontcertains sont encore en bon état,de nos jours. Bien plus tard, les

navires anglais de l’amiral Nelson tentèrent de prendre possession de l’archipel. Mais se futcause perdue. Ces îles restèrent espagnoles.De nos jours, la principale richesse des Canaries est le tourisme. Entre mer et montagnes, ellesoffrent des paysages variés. Curieux de visiter le point culminant de toute l’Espagne, le Teide,nous prenons l’avion pour l’île de Ténérife. Ce volcan n’a rien à voir avec ses cousinscontinentaux comme le Mulhacen (3476 m) dans la Sierra Nevada et l’Aneto (3404 m) dans lesPyrénées. Il trône fièrement au milieu d’une immense caldeira à moitié effondrée. Sa dernièreéruption remonte à 1798. La visite touristique offre plusieurs points d'intérêts. La différence de climat entre les versantsnord et sud est saisissante. Au sud désertique s’oppose un versant boisé et plus humide. LasMontañas de Anaga en sont l’exemple le plus flagrant. Certaines villes recèlent encore lesvestiges d’un riche passé, notamment la Orotava avec ses églises et ses belles demeures duXVIII° siècle. Le style architectural est bien sûr espagnol. Après notre tour de l’île, nouspénétrons dans le parc national del Teide par la merveilleuse route des crêtes qui part de La

Laguna. Elle traverse uneimmense pinède etpermet de voir les deuxversants de l’île. Arrivésau portillo de lasCañadas, la vue sur leTeide est superbe. Nous consacrerons quatrejours pour visiter le parc,dont trois sont réservésaux ascensions des troisplus hauts sommets del'île : le Teide, le PicoViejo et le Guajara. Troispoints de vue différents,sur ce monde lunairesurprenant.

Les maisons de La Orotava sont caractéristiques des maisons de l’île. Levolcan Teide domine les lieux.

Depuis les crêtes de la Boca del Tauce, on peut admirer le Teide et le Pico Viejo. Lalave noire s’écoula en 1798 des pentes de ce dernier.

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A partir de l’entrée Boca del Tauce duparc du Teide et juste avant LosRoques, nous empruntons sur un peumoins d’un kilomètre une petiteroute. Au niveau d’une barrière quiempêche d’aller plus loin en voiture,nous nous garons. C’est notre pointde départ (8h30 - 2180 m). Pourl’instant, nous suivons la piste. Nouspassons devant les “piedrasamarillas” dont la couleur jaune etles formes érodées en font un pointd’intérêt. Nous les laissons sur notredroite. Au dessus d’elles, le pic deGuajara nous domine de presque sixcents mètres. C’est le pointculminant du bord de la caldeira. Lapiste contourne en fait son arêtenord. La piste fait une épingle àcheveux (8h45 - 2210 m), puisredescend un peu, tout en tournantsur la droite. Le soleil commence ànous réchauffer et à mettre en valeurle paysage. Nous rencontrons unetajinaste piquante, la fleurcaractéristique des Canaries. Un cairn sur notre droite nousindique qu’il faut quitter la piste etprendre la sente qui monte dans lesgenêts (9h10 - 2220 m). Noussuivons les cairns sans nous poserd’autres questions. En face nous, lecol de Guajara est bien visible. Nouspassons un joli monolithe rouge. 5 2250 m - 9h20 : nous avons quitté la piste et suivons la sente qui

mène au col de Guajara. Au fond, le Teide.

2180 m - 8h40 : au tout début de notre marche, nous passons devantles superbes “piedras amarillas” - les pierres jaunes.

Sensations du jour :

Lors de cette courte randonnée noustraverserons un décor original. Depuisle sommet, la vue sur la caldeirapermettra de mieux comprendre lastructure de cet ensemble volcanique.Nous aurons, en face nous, le volcandu Teide.

Difficultés : Aucune

Dénivelé à la montée : 560 m

Dénivelé à la descente : 560 m

Durée : 3h00

Jour 1 : Ascension du Pic de Guajara (2715 m)



Tout en montant, la végétation estplus clairsemée. Nous atteignons unpoint de l’arête Est du pic deGuajara, légèrement au-dessus ducol (9h45 - 2420 m). Nous enprofitons pour nous arrêter etmanger. D’ici la vue est déjàmagnifique. Un quart d’heure plustard, nous repartons en nousdirigeant vers d’autres “pierresjaunes”. Il faut, à présent, remonterl’arête Est jusqu’au sommet. Destraces de sente se frayent unpassage. Nous n’avons qu’à lessuivre. Les pentes ne sont pas trèsraides. De superbes formationsrocheuses colorées délimitent lacrête. Ce sont d’extraordinairespremiers plans pour lesphotographies, avec le Teide en toilede fond. Nous arrivons au sommet(10h30 - 2715 m). Il est large etcoiffé d’une surprenanteconstruction en pierres sèches.D’ici, la caldeira forme un arc decercle de seize kilomètres dediamètre, soit quarante cinq decirconférence. En face nous, lesommet du Teide nous domine demille mètres !Une heure plus tard nous entamonsnotre descente, en suivant plus oumoins le même chemin. Si l’on aenvie, il est possible de gravir lescrêtes de la Montaña Grieta.Nous sommes de retour après uneheure et demi de marche , ponctuéed’arrêt pour admirer ce paysagesous un autre éclairage.Nous terminerons cette journée parla visite du site “Los Roques”,monolithes, vestiges d’un ancien puitvolcanique. Outre ces formationsrocheuses sculptées par l’érosion, lestraces laissées par la lave noire sontsurprenantes. Par endroits, on peutadmirer des pahoehoes, termedonné à la lave qui ressemble à de lapâte. Nous rejoignons ensuite le village deVilaflor pour le visiter.

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Diaporama

2520 m - 11h35 : La sente passe parmi des roches colorées. Lesommet n’est pas encore visible.

2500 m - 11h30 : Nous laissons derrière nous le col du Guajara quinous sépare de la Montaña Grieta (2578 m).

2715 m - 10h30 : Depuis le pic de Guajara, nous voyons la partieouest de la caldeira, en forme d’arc de cercle.




Depuis l’entrée de Boca del Tauce,nous continuons environ cinq centsmètres sur la route et nous garonsau niveau de la piste (interdite à lacirculation), début de notrerandonnée (11h15 - 2090 m). Noussuivons la piste qui descend d’unevingtaine de mètres. Nous passons labarrière interdisant la circulation peuaprès. Nous devons traverser unelongue étendue recouverte de lave,traces laissées par la dernièreéruption. Il vaut mieux suivrescrupuleusement la piste, car la lavetaillante est délicate à traverser.Nous visons une colline rouge, auxflancs de laquelle la piste fait uneépingle à cheveux. Nous enatteignons la base (12h00 - 2130 m)et faisons une courte pause d’unquart d’heure pour manger. Nouscommençons ensuite à gravir lespentes qui se redressent. Notrenouveau repère à atteindre est lecône de lave noir dénommé “ lesNarines du Teide ”. Pour cela, il fauttraverser une zone de rochesvolcaniques rouges. La piste s’arrête(13h00 - 2320 m). Une sente cairnéeprend la relève. Elle zigzague dansles pentes, puis part à flanc desNarines du Teide, couvertes degravier noir où la progression estplus difficile.7 2300 m - 12h50 : Nous nous dirigeons vers le cratère des Narines du

Teide.

11h15 - 2090 m : Nous voyons le Pico Viejo et la partie noire desNarines du Teide, à l’origine de la dernière coulée de lave en 1798.


Nous évoluerons dans un mondelunaire surprenant. Nous découvrironsles cratères du Pico Viejo et desNarines du Teide. La vue originale surle Teide sera la cerise sur le gâteau.Bref, une journée inoubliable.

Difficultés : Aucune



Durée : 5h30

Jour 2 : Ascension du Pico Viejo (3134 m)



Nous arrivons enfin au bord duprofond cratère des Narines du Teide(13h50 - 2670 m). De là, la sentepart à flanc et s’enfonce dans unvallon pour rejoindre la crête du PicoViejo. La montée est longue etfatiguante car par moment, nousperdons le chemin. Mais le spectacleau bord du cratère du Pico Viejo està la hauteur de nos efforts (14h50 -3090 m). Le Teide dresse fièrementson cône sommital. Il faut un peu plus d’un quart d’heurepour atteindre le sommet du PicoViejo (15h10 - 3134 m). Notre retour s’effectue par le mêmechemin qu’à l’aller. Il faut deuxheures pour rejoindre notre véhiculeque nous avions laissé au bord de laroute. Nous nous changeons etpartons pour dormir au village deGuia de Isora. Sur la route, un peuplus loin, un panneau expliquel’éruption du 9 juin 1798: “ aprèsdeux ans de tremblements de terre,une fissure s’ouvrit sur les pentes duPico Viejo, à l’intérieur de laquelle seformèrent plusieurs petits cônesvolcaniques. Des gaz et de la lavefurent projetés en l’air à plus demille mètres de hauteur, au traversdes cônes supérieurs, tandis que lalave incandescente s’écoulait en unlong fleuve rougeoyant depuis lescônes inférieurs. Cette éruption dura92 jours”.

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Diaporama

2670 - 13h50 : Depuis les Narines du Teide, nous dominons unesuccession de cônes volcaniques.

2670 m - 13h50 : Nous sommes au bord du cratère des Narines duTeide et poursuivons vers le Pico Viejo.

3090 m - 14h50 : Le bord du cratère du Pico Viejo est dominé par le Teide. On se croirait sur une autre planète.




Le départ de notre randonnée (7h15- 2400 m) se situe 2,5 km après letéléphérique, au bord de la route, auniveau de la piste qui monte à laMontaña Blanca. C’est d’ailleurscette dernière que nous allonsremonter. Nous passons unebarrière qui interdit, ici aussi, l'accèsaux véhicules. Un peu plus loin(7h30 - 2460 m), nous quittons lapiste pour prendre sur notre gaucheune sente qui part à flanc de laMontaña Blanca. Il est bien sûrpossible de suivre la piste, mais c’estplus long. Le soleil se lève. Le soldevient orange. Un court instant,nous nous croyons sur Mars. Nous contournons ainsi la base de laMontaña Blanca. Nous sommes aumilieu d’un désert de cailloux. Lasente vire sur notre gauche. Nouspassons alors parmi les oeufs duTeide, grosses pierres rondes qui sesont formées à partir de lave enfusion qui roula sur les pentes duvolcan, tout en se refroidissant. C’estici que nous retrouvons la piste(8h10 - 2640 m). Nous la quittonsensuite un court instant. Nousremontons un vallon, rive droite.Nous atteignons le col entre le Teideet la Montaña Blanca (8h30 - 2750m). De là, nous quittonsdéfinitivement la piste pour prendrela sente qui monte sur notre droite9 2700 m - 8h20 : Nous rejoignons la piste et apercevons la sente qui

monte à droite vers le refuge Altavista.

2490 m - 7h40 : Le soleil qui se lève embrase les flancs de la MontañaBlanca par lesquels nous passons.


Une belle montée qui ne pose pas deproblème. Le spectacle depuis lesommet est extraordinaire et s’étend,bien sûr, sur 360°. On apercevral’océan Atlantique, l’île de la Gomera àl’horizon et les villages de la côte nord.

Difficultés : Aucune, si l’onne rencontre pas de problèmes liés àl’altitude.



Durée : 4h00 + 2h30

Jour 3 : Ascension du Teide (3717 m)



en zigzaguant. La montée estsoutenue. Dans une zone de grosblocs (9h10 - 2960 m), la pentes’atténue avant de se redresser ànouveau. Il nous faudra encore dutemps pour arriver au refugeAltavista (10h00 - 3270 m). Il estpossible d’y dormir et manger. Desboissons chaudes et froides sontégalement disponibles. Nous faisonsune pause d’une demi heure avantde repartir. Nous traversons unegrande étendue recouverte de laveoù le chemin serpente. Par endroits,des traces de neige se cachentderrière des rochers. En nousretournant, la vue sur la caldeira quenous dominons est magnifique. Lesommet du Teide apparaît, peucouvert de neige. Nous sortons duchamp de lave (11h15 - 3500 m) etrattrapons le chemin aménagé. Nousle suivons jusqu’au téléphérique.Nous montrons alors à des gardiensdu parc notre autorisation pourpouvoir accéder au sommet. Ils nousouvrent une petite barrière (11h30 -3540 m). Nous voici sur le cheminn°10, empierré. Il conduit au cratèredu Teide. Tout du long, ça sent lesoufre. Nous arrivons au pointculminant (12h00 - 3717m) etdominons le petit cratère où descristaux de soufre se sont déposéssur des roches. Il faut perdre un peud’altitude pour rejoindre le bordouest du sommet. D’ici, la vue sur lePico Viejo est à couper le souffle. Nous effectuons notre retour par lemême chemin en deux heurestrente. Pour ceux qui sont fatigués, ilest tout à fait possible deredescendre avec le téléphérique siles conditions climatiques lepermettent. Ainsi se termine notrevisite du parc national du Teide quenous quittons à regret. Ce soir, nous dormirons au bord de lamer et retrouverons le plaisir denaviguer vers les autres îles del’archipel des Canaries.

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Diaporama

3500 m - 11h15 : Un chemin aménagé nous conduit au téléphériquesitué au pied du cône sommital du Teide.

3360 m - 10h45 : Après le refuge Altavista, nous traversons un champde lave. Derrière nous, le fond de la caldeira.

3717 m - 12h00 : La vue sur le Pico Viejo depuis le sommet du Teideest extraordinaire. On domine d’immenses champs de lave.




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< Los Gigantes

Sur la côte nord-ouest de l’île,d’énormes falaises dominent la mer alorsque plus au sud, les plages sontnombreuses et très prisées par lestouristes.

Côte nord >

De superbes forêts de pins tapissent le versant nord des Canariesdominés par le Teide. Les terres volcaniques sont fertiles etmalgré les nombreuses éruptions du volcan, la vie a toujoursrepris le dessus.

< Santa Cruz

La capitale de l’île est une grande villetrès animée où les embouteillages sontfréquents. Ceux qui ont le temps enprofitent pour se faire cirer leschaussures, à l’ombre des arbres.




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