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La ville à la campagne La ville à la campagne SOCIÉTÉ L’indispensable don du sang SPORT Les 25 ans de la course féminine ACTUALITÉ Les pompiers ont 75 ans P3 P6 P7 N° 126 - mars 2007

La ville à la campagne - Les Pennes-Mirabeau · des élus des deux villes, des officiers de la direction départementale, de nos collègues d'autres centres de secours, des marins

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La villeà la campagneLa villeà la campagne

SOCIÉTÉL’indispensable don dusang

SPORTLes 25 ans de la courseféminine

ACTUALITÉLes pompiers ont 75ans

P3 P6 P7

N° 126 - mars 2007

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Permanences mairiePERMANENCE DU MAIRESur rendez-vous à l’Hôtel de ville desPennes-Mirabeau et à la mairie annexede la GavotteHôtel de ville.......................04 42 02 24 24

ORDRE DES AVOCATSConsultations gratuites pour les moinsde 18 ans le mercredi de 14h30 à16h30Palais de justicePlace Verdun Aix-en-Provence ................04 42 21 72 30

MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUEM. Vincensini reçoit, à Aix-en-Provencesur rendez-vous, les administrés quis’estiment victimes d’un dysfonctionne-ment des services publics et assimilés.mairie : 7 rue Pierre et Marie Curie........................................04 42 91 93 95MJD (lundi et mardi matin) : bât i2, 2 rue Raoul Follereau........................................04 42 20 90 32

OFFICE NOTARIALPermanence le 1er jeudi de chaquemois de 10h30 à 12h00 à l'office nota-rial des Pennes-Mirabeau (51 av. Plande Campagne)..............................................04 42 02 24 24

CONCILIATEUR DE JUSTICEM. Maury reçoit au CCAS (15 av. VictorHugo) le 1er et le dernier mercredi dumois de 14h15 à 18h00 sur rendez-vous..............................................04 42 02 24 24

CONSULTATION JURIDIQUEPermanence assurée le mercredi 21mars au CCAS, de 8h30 à 12h00. Surrendez-vous ..............................................04 42 02 24 24

PERMANENCE PARLEMENTAIREPhilippe Barrau, attaché parlementaire,reçoit à la mairie annexe de La Gavottesur rendez-vous le 4ème mercredi dechaque mois de 9h30 à 10h30...............................................04 42 65 44 44

Actions socialesCENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALEChef-lieu..............................04 42 10 62 92Gavotte...............................04 91 09 77 04Renseignements sur les mesures misesà disposition par la commune ou ses par-tenaires sociaux : demi-tarif cantine, gra-tuité des transports scolaires,chèqued’accompagnement personnalisé...

DELEGUE CONSEILLe délégué conseil de la Sécurité socia-le reçoit à la mairie annexe du chef-lieuau 15 Av. Victor Hugo, les jeudis de14h30 à 15h30.

DON DU SANGL’Amicale des donneurs de sang béné-voles organise une collecte de sang lesamedi 17 mars de 8h à 12h30, salledu 3ème âge des Cadeneaux.

MEDIATION FAMILIALELes permanences du CAFC ont lieu àla mairie annexe de La Gavotte les pre-mier et troisième jeudi du mois.Renseignements et inscriptions au 04 42 20 47 09.

CRAMAgences de retraite de Marseille et desautres communes des Bouches-du-Rhône : du lundi au vendredi de 8h30 à16h00...................................08 20 19 18 17

PERMANENCE SECURITE SOCIALEUne permanence de la Sécurité Socialese tient chaque mardi de 14h30 à15h30 à la mairie annexe desCadeneaux et chaque jeudi de 14h30 à15h30 à la mairie annexe des Pennes.

Emploi / logementASSEDICLes demandeurs d'emploi de la com-mune sont accueillis à l'antenneAssédic de MarignaneLe Gabian du MoulinAvenue René Dubois BP 7713721 Marignane cedex..............................................0 811 01 01 13Accueil libre le matin de 8h30 à 12h30

du lundi au vendredi. Accueil sur rendez-vous l’après-midi : de 12h30 à 15h00 dulundi au jeudi.

MISSION LOCALE / BUREAU DE L’EMPLOICentre Marcel Cerdan.......04 91 65 82 20Informations sur la recherche d’emploi, laformation, le logement ou lesquestions de santé : accueil du public dulundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à17h.

CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALESLe Centre social assure une permanencede la Caisse d'Allocations Familiales tousles jeudis matin de 9h à 11h30.Réception des usagers sans rendez-vouspar un agent administratif et sur rendez-vous par une assistante sociale (le lundi,mardi et jeudi matin et le mercredi après-midi en contactant le 04 91 05 54 97).Centre Social 93avenue François MitterrandLa Gavotte.........................04 91 51 08 60

ADIL L’Agence Départementale pourl’Information sur le Logement desBouches-du Rhône assurera unepermanence tous les 1ers mardis dechaque mois de 9h30 à 12h30 et de13h30 à 17h00. Antenne de Vitrolles : bâtiment laGinestière (quartier des Plantiers)ADIL des Bouches-du-Rhône............................................04 96 11 12 00

AgendaCentres aérésLes inscriptions ont lieu à l’écolematernelle Saint-Georges de 9h à 18h,sans interruption : - les 26 et 27 mars pour les mercredisde mai et juin,- les 12, 13 et 15 mars pour lesvacances de Pâques,- du 19 au 30 mars pour les vacancesd’été.Pas d’inscription par téléphone. Placeslimitées en fonction de l’agrément DDJS.Tel : 04 91 65 29 59.

“Le Pennois” - reproduction partielle ou totale, autorisée avec mention de l’origine. Direction de la publication : Michel Amiel. Rédaction : Philippe Gallo, Philippe Bonhomme (04 42 02 24 24).Photographie : Fabien Mignot. Conception maquette et mise en page : Célia Netter. Suivi distribution : service communication. Impression / publicité : SPI Imprimerie, Z.I. du Pré de l’aube,13240 Septèmes (04 91 09 53 43). Tirage à 8000 exemplaires distribués aux particuliers et aux entreprises de la commune. Dépôt légal : mai 2005.

Médecins de garde

Les 10 et 11/03Docteur AmadeiLes Cadeneaux 04 91 46 38 30 Les 17 et 18/03Docteur SolivaLa Gavotte 04 91 96 13 00

Les 24 et 25/03Docteur PlantinLa Gavotte 04 91 51 69 40Les 31/03 et 01/04Docteur BressieuxLa Renardière 04 42 02 60 42

o

2 Le Pennois

AmbulancesArc en ciel ambulance..................04 42 02 82 78Ambulances Horizon....................04 91 51 67 36

Les 07 et 08/04Docteur MarronLa Renardière 04 42 02 70 75

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La fête sur unegrande échelle

Le Pennois 3

Mars 1932 : un centre de secoursest créé sur la commune. A l'en-droit exact où il se trouve aujourd'-

hui. A l'époque, on disait plutôt caserne depompiers. Une camionnette bâchée devaitêtre l'un des premiers véhicules. C'est en1932 que la France décide que le numéro

18 sera consacré à l'appel des pompiers.Mars 2007 : C'est dans les mêmes locauxréaménagés que le centre de secours LesPennes-Mirabeau/Septèmes fonctionneaujourd'hui avec 110 sapeurs-pompiers dont28 professionnels. A la tête du centre desecours, le lieutenant Xavier Gueguen pré-pare avec son équipe une grande journée defestivités et d'hommages pour le 31 mars.“Nous espérons un public nombreux cejour-là à la caserne, commente le lieutenantGueguen. Tout commencera dès 10 heurespar un défilé de véhicules anciens et moder-nes. Puis à 11h30, moment solennel deremise de décorations. Nous rendrons hom-mage aux anciens pompiers, en présencedes élus des deux villes, des officiers de ladirection départementale, de nos collèguesd'autres centres de secours, des marinspompiers de Marseille, des forces de policeciviles et militaires et du CCFF.” Un apéritifclôturera la matinée vers 12h30. L'après-midi sera consacrée à la journée portesouvertes avec exposition photos, ateliers desecourisme, et exposition de matériel. Dequoi se documenter et toucher du doigt letravail remarquable accompli par les pom-piers. Depuis 1932.

Zones rurales, une chancepour les Pennes-MirabeauLe dossier du Pennois de cemois-ci évoque l'une des facet-tes de la pluralité de notrecommune. La présence à deuxpas de chez nous de véritablesexploitations agricoles, de véri-tables maréchages qui fontdes Pennes-Mirabeau unecommune à part aux portes deMarseille. Nous sommes per-suadés que cette diversité deshabitats, des modes de vie ausein d'une même ville est unerichesse qu'il nous faut absolu-ment préserver. Il est aussi cer-tain que les activités agricolesne sont pas les plus faciles àmaintenir : pénibilité destâches, pression foncière, fontqu'il apparaît souvent plussimple d'abandonner plutôtque de poursuivre une activitéaussi difficile et faiblementrémunératrice. Pourtant, nosagriculteurs sont indispensa-bles à l'équilibre écologique denotre région, de notre ville.Leur présence et leur travailfait honneur à toute la commu-ne. Pour toutes ces raisonsnous devons encourager lemaintien de cette activité.Notre territoire est fait de villa-ges, de zones vertes, de zonesurbaines, pavillonnaires, deforêts, de zones commercialesou industrielles. C'est ainsi queles Pennes-Mirabeau sont unconcentré des différentsaspects de notre société. Avecses difficultés mais aussi etsurtout ses richesses.

Michel Amiel,maire des Pennes-Mirabeau

Pompiers

75 ans de camions rouges au départ des Pennes-Mirabeau, c'est la longue his-toire des sapeurs-pompiers de la commune. Un événement important qui va être

célébré le 31 mars. Explications.

6 mois de sursisPlan de Campagne

Le 1er février dernier, le Conseil municipal adop-tait une délibération visant à donner un avisfavorable à des dérogations permettant l’ouver-

ture de certains commerces de Plan de Campagnele dimanche. Cet acte, traditionnel pour la communedepuis de nombreuses années, prenait une significa-tion particulière quand on sait à quel point la situationde ces dérogations est fragile. Le sursis est de 6 mois.C’est ainsi qu’en a décidé le Préfet. C’est donc aussile temps qu’il accorde aux partenaires sociaux pourtrouver une issue à ce problème. Difficile de l’imagi-ner quant on sait que le problème est le même depuis5 ans…

Edito du maire

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4 Le Pennois

Centre de Développement Culturel

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biliser les jeunes à la culture en géné-ral. Il fallait qu'ils en découvrent d'au-tres facettes, qu'ils viennent au CDC

et s'y sentent bien.” Maud Zawadski,responsable du CDC, estime égale-ment qu'il était très important pour lesjeunes de faire connaissance avec cetaspect de la culture. D'autant que legroupe Akrorythmik pratique les dan-ses actuelles sur une musique degrande qualité. Tout cela favorise lemétissage des cultures urbaines. Anoter que le groupe se produira àl'Espace Culturel de La Busserine enmai prochain dans le cadre du prin-temps de la danse.

Le Pennois de mars 2001 parlait déjà de Grégory Capra et de sa déter-mination. Alors âgé de 16 ans, après avoir tâté du football, il se passion-nait pour le motocross. Sport onéreux dont chaque épreuve se révélait

une véritable expédition. “A cette époque-là, pour parfaire ma condition phy-sique, confie Grégory, je pratiquais également le jogging, le vélo, et je rece-vais des soins de massage et de kinésithérapie. En parallèle, je recherchais

des sponsors pour pouvoir participer à de nombreusescourses en France et ainsi progresser.” Le bac S enpoche, Grégory se lance à fond dans le sport en géné-ral et prépare la licence STAPS (Sciences et Techniques

des Activités Physiques et Sportives), le brevet d'état, abandonne le moto-cross et s'initie au coaching sportif. C'est en mai 2005, armé de sa licence,qu'il décide d'exercer ses talents de coach sportif. “J'ai bien compris que lacondition physique et psychologique était très importante dans les résultatsd'un sportif, quel qu'il soit, y compris son alimentation et son mental. J'ai com-mencé une activité de conseil, d'abord sur Paris puis en province.” Le PennoisGrégory Capra peut étudier toute demande dans le monde du coaching spor-tif. On peut le contacter sur son site www.gregory-capra.com ou à ce numé-ro : 06 23 02 49 72.

Les esprits chagrins vous diront :on ne peut pas aimer à la fois lebreak-dance et l'opéra, le graff

et Renoir. Ils ont tort, la culture estmultiforme, et une ville pluriellecomme la notre se doit d'ouvrir unmaximum de portes et de laisser tom-ber les cloisons culturelles. C'est cequ'ont pensé deux associations :AC2N et le Centre de DéveloppementCulturel, en travaillant en collaboration,notamment sur un projet lié à la dansehip hop. Début février, la troupe dedanse hip-hop Akrorythmik, qui étaiten résidence à La Capelane pendantla semaine a présenté une étape detravail chorégraphique à une cinquan-taine de jeunes, à parts égales issusdes Contrats Educatifs Locaux et del'association AC2N. Après la chorégra-phie, un échange s'est organisé surles danses urbaines. Convivial et fruc-tueux. Kamel Ouaret, responsabled'AC2N, veut qu'en 2007, “l'associa-tion se donne pour objectif de sensi-

A fond lesport !

Grégory Capra,coach sportif

Faire exploser lesmurs de la culture

Découverte

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Le Pennois 5

Pour satisfaire chacune des peti-tes têtes blondes de nos grou-pes scolaires, le carnaval sera

pluriel cette année. Autant d'occasionsde faire la fête avec ses enfants.Voici les dates des festivités,vendredi 23 mars après-midi :primaire Castel-Hélène, samedi24 mars au matin : groupe sco-laire Cadeneaux, et primaireRenardière, mardi 27 mars après-midi : maternelle Castel-Hélène,mardi 10 avril après-midi : groupescolaire Bouroumettes, samedi 7avril au matin : groupe scolaireAmandiers, maternelle Saint-Georges, groupe scolaireVoilerie, vendredi 13 avril après-

Festivités

Incendies 2004

Juillet 2004 : 200 véhicules et millepompiers venus de plusieursdépartements tentent de venir à

bout d'incendies très violents partis deVelaux, mais dont les reprises tou-chent la commune, aux Pinchinades etdans le parc des Barnouins. Lorsquetout danger est enfin écarté, chacun serend compte que jamais le vent nepeut allumer à lui tout seul un incendie,et la colère gronde. “J'ai eu l'impres-sion qu'il fallait désigner un coupablerapidement”, note François Burle,”etce fut moi”. J'étais sur toutes les repri-ses de feu pour aider les pompiers, carje fais partie du CCFF, et je voulaisaussi sauver ma maison qui est dansle quartier des Vanades. On a préten-

du que j'avais un scannertrès puissant, puis que j'a-vais un produit inflamma-ble sur moi, et tout celaétait faux. Archi faux. J'aieu beau clamer mon inno-cence, cela n'a rien chan-gé.” Ce cadre commercialde 41 ans s'est très viteretrouvé en prison àLuynes puis à Grasseavant même de pouvoirréagir. Soutenu efficace-

ment par sa famille, ses amis, son avo-cat, François se bat.

Enfin libreD'expertise en contre-expertise, d'ap-pel en contre-appel, la relaxe vient seu-lement d'être prononcée. Depuis le 22janvier 2007, François est libre. Après14 mois de prison pour rien. “Les cho-ses peuvent aller très vite, chacun peutse retrouver dans mon cas, il faut êtretrès prudent.” François Burle dont lafamille vit sur la commune depuis 1870a rejoint sa maison des Vanades. Etcréé son activité de distribution de vian-de de boucherie. Pas encore vraimentréhabilité ni dédommagé, mais enfinlibre !

Le rayon de soleilde Colette

Colette Castagna, pennoise depuisplus de 20 ans, adore marcher et

courir sur les sentiers forestiers. “Ce quej'aime avant tout”, confie-t-elle, “c'est lecontact”. J'ai créé en juin dernier LeRayon de soleil, une association de servi-ces à la personne, agréée qualité par laPréfecture. Le Rayon de soleil est l'inter-locuteur unique qui vous proposera unpersonnel qualifié pour l'aide à domicile,l'accompagnement ou les petits tra-vaux.” Si vous désirez travailler pour l'as-sociation, ou utiliser ses services pourvous-même ou l'un de vos proches, il fautcontacter Colette au 06 69 61 25 25 [email protected]

François réhabilité

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midi : primaire Gavotte, samedi 14 avrilau matin : maternelle Renardière.Ces dates sont reprises sur le site dela ville www.pennes-mirabeau.org

Le carnaval fait école

La cuisine-passiond’Hélène

Hélène Kéo, d'origine laotienne, estinstallée aux Pennes depuis une

dizaine d'années avec son compagnonFranck, 30 ans, boulanger marseillais.Hélène dirigeait un magasin de vête-ments sur Marseille quand elle a eu l'op-portunité de créer LAOSIA, dans le vieuxvillage. Le lieu est consacré à toutes lescuisines asiatiques à emporter. ”Nospassions ? Nous n'en avons qu'uneseule, le travail !”, concluent en riantHélène et Franck.

LAOSIA, 19 avenue Victor Hugo.Tel : 06 27 84 82 11.

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6 Le Pennois

La réalité est là : seul le corps humain saitfabriquer du sang et le produit de substi-tution n'existe pas. Le don du sang reste

donc indispensable pour sauver des vies. C'estchaque année en France 500 000 malades, ané-miés ou accidentés, qui sont sauvés par la trans-fusion sanguine. A ceux qui trouvent normal que d'autres don-nent mais n'y vont pas eux-mêmes, il faut rappeler que cela faitmoins mal qu'un tatouage, un piercing, de se casser un ongleou encore d'avaler un café trop chaud. Il faut rappeler aussi quele risque de contamination est de nos jours absolument nul,

grâce à la seringue à usage unique. Le besoin devientcrucial, car dans certains cas, il faut reporter des inter-ventions chirurgicales, à cause du manque de pochesde sang. Eugène Fochel, président de l'association pourle don du sang bénévole des Pennes-Mirabeau est for-mel : “Nous ne touchons que 2,5% de la population

pennoise, c'est très bien pour ceux qui viennentrégulièrement accomplir ce geste, mais c'estencore trop peu. Avec mon collègue Jean-MariePicimbon, nous vous accueillons avec le sourire,c'est important. Ne venez pas à jeun, maisvenez. Même si c'est seulement pour vous ren-seigner. On ne sait jamais si demain quelqu'un

de votre entourage ne sera pas sauvé par votre don.” Il y a unecollecte par mois, alternativement au village des Pennes, à laGavotte et aux Cadeneaux.Renseignements au 04 91 96 14 20. Collecte le 17 mars de8h à 12h30, salle du troisième âge des Cadeneaux.

Don du sang

Un gesteutile à sangpour sang !

Des garçons et desfilles qui ont ce profil,vous en connaissez

probablement dans votreentourage. Ils ont de 16 à 25ans et souhaitent s'engagerau service d'une cause d'inté-rêt général. Consacrerquelques moisde leur vie à lacollectivité à tra-vers une belleaventure humaine, riche d'ex-périences. Si le service militai-re a perdu en 1996 son carac-tère obligatoire, le service civilvolontaire est un socle com-mun à différentes formes devolontariats existants. “Onpeut l'exercer dans une ONG,une collectivité locale, une

association, dans des domai-nes très divers, en France ouhors de France, souligneValérie Sokikian, de la MissionLocale des Pennes-Mirabeau.Volontaire ne veut pas direbénévole, et chaque jeunepourra bénéficier d'une

indemnité men-suelle de l'ordrede 600 €.” Lesdomaines sont

très vastes et touchent soit ladéfense ou la police, maiségalement l'environnement,la santé, le sport, la culture ettout le secteur associatif.Aucun niveau de formationou d'expérience n'est exigéau départ. Gilles Hamon,cadre technique et pédago-

gique à la direction Jeunesseet Sports Paca précise que“Jeunesse et Sports est l'undes acteurs de ce dispositif.Nous intervenons notam-ment pour donner les agré-ments nécessaires au mondeassociatif. “ Au delà de la mis-

Missions

sion d'intérêt général, le ser-vice civil doit permettre aujeune de développer pendant6,9 ou 12 mois son senscivique et de renforcer soninsertion professionnelle.Renseignements : MissionLocale (04 91 65 82 20).

Indolore et sansrisque, la collecte esttout simplement vitale

pour les patients !

Une expérience àenvisager !

Recherche jeunes citoyensvolontaires

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Le Pennois 7

Amicale des Pennes-Mirabeau

Le 18 mars, à 10h préci-ses, environ 500 fémini-nes de toute la région

vont s'élancer sur les 6 km desentiers forestiers du parc desBarnouins. Il faut savoir que lapremière course féminine enFrance, c'était déjà JeanRoure et l'Amicale desPennes-Mirabeau qui lui don-naient sa chance en avril1982. Un quart de siècle plustard, la course féminine deprintemps est ancrée dans latradition pennoise. “C'est uneépreuve conviviale pour tou-tes les femmes de la région,quelque soit leur niveau,confirme Sylviane Finalteri,présidente de l'APM. Les plusperformantes y croiserontMadame Tout-le-Monde, quipourra courir ou même mar-cher, et en tout cas faire lafête.” Parmi les plus rapides,Sylviane Finalteri pense certai-nement à la jeune russeMariana Correa-Oulianova, quia terminé première en 2005 et2006 à la vitesse de 16,55km/h. Fidèles parmi les fidè-les, les filles de l'APM seronttoutes là, bien entendu.Certaines prennent le départde la course féminine depuis15 ans déjà. “C'est unmoment privilégié dans la sai-son, disent plusieurs d'entreelles. On s'arrange toujours

avec notre calendrier pourpouvoir y participer. Pour la tra-dition mais surtout pour l'am-

Vélo-club

Le vélo-club Saint-Antoine La Gavotteorganise deux courses de vélo impor-tantes sur le circuit des Cadeneaux le

dimanche 25 mars de 9h à 17h. Elles concer-nent les minimes et les cadets.La premièreétape finale de la ronde des minimes (5ème sou-venir Franck Brussey) verra les jeunes partir à9 heures pour 5 tours de 6 km. La premièreétape du tour des Bouches-du-Rhône cadets(3ème grand prix Michel Amiel, maire desPennes-Mirabeau) prendra le départ à 10h30pour 10 tours de 6 km.Renseignements au 04 42 02 65 34.

biance.” Comment ne pasciter également l'infatigableGeneviève Giovannoni (73ans) qui a couru la saison der-nière le Marathon de NewYork, puis celui de Paris et quine raterait le départ de la cour-se féminine pour rien aumonde. Et les hommes del'Amicale ? Christian s'en faitle porte-parole : “Nousvenons bien entendu ce jour-là pour soutenir et encouragernos compagnes et amies,mais avant tout pour prendreen charge l'organisation, l'in-

“L'important, c'est de participer, disait Pierre deCoubertin.” Un peu misogyne, il ne parlait quedes hommes. Finalement, il y a peu de temps

que les femmes peuvent participer à des com-pétitions sportives officielles. Un quart de siè-

cle de course féminine aux Pennes, c'est l'évé-nement sportif du mois.

Le BMX club des Pennes-Mirabeauorganise le 1er avril prochain la 5ème man-che du championnat régional de BMX.

350 pilotes de bicross sont attendus, venusde toute la région. Ils seront accueillis, peut-être, par un bon millier de spectateurs. Pour

tout renseignement, contactez le président Jean-Philippe Delbert au 06 22 02 50 16 ou consul-tez le site de la ville : www.pennes-mirabeau.org

1000 bossespour 350pilotes

Les plus véloces sur route

tendance et le suivi de cettecourse mythique”. Alors bienentendu, quart de siècle obli-ge, la course se fera fête, etfête d'envergure : les pom-pom girls des Princess2Marsseront au départ pour encou-rager musicalement leurs 500consœurs, il y aura descadeaux et des récompenses,et bien évidemment uneambiance garantie.Renseignements et inscrip-tions au 06 88 40 78 56 ousur le site http://www.ami-cale.cjb.net/

Bicross

25 bougies pour500 coureuses

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8 Le Pennois

Marseille n’est pas loin,l’aéroport, l’autorou-te, les zones indus-

trielles non plus. Et pourtant, ily a toujours un air de campa-gne qui flotte aux Pennes-Mirabeau. La preuve ? Prenezla RN 368 en direction deGignac et au bout de quelqueskilomètres, à gauche toute !Direction, le Chemin du Plan-des-Pennes. Et là, c’est le“vert du décor”, un second“plan de campagne”, car il s’a-git bien d’une véritable plon-gée dans des terrains agricolesqui vous attend ; la majorité dela trentaine d’exploitationspennoises se situent, effecti-vement, ici. On en viendraitpresque à oublier l’urbanisa-tion galopante. “Presque”,car l’autoroute fend quelquepeu le paysage. Une autorou-te qui a d’ailleurs changé la viede Marie-Louise et MauriceRocchia, installés au Plan-des-Pennes depuis quarante anspile, après avoir pris la suitedes parents et grands-parents. “La construction del’autoroute a morcelé nos ter-res, mais il a toujours été évi-dent, pour nous, de suivre lespas des anciens. Nousaimons trop ce métier. C’esttoute notre vie”, disent-ils enchœur. Jaunies par le tempsqui passe, les photos de lacueillette des olives dans l’ex-

ploitation, posées bien en évi-dence sur le buffet du salon,en sont le témoignage.

Bonheur et labeurIl faut voir le plaisir que gardeMarie-Louise Rocchia quandelle vous fait visiter son exploi-tation. Sourire en coin, elle seconfie : “Avant d’épouserMaurice, je ne connaissaispas grand-chose à l’agricultu-re, mais je suis vite devenuepassionnée et, aujourd’hui,j’ai tendance à penser qu’une

Protection raisonnée des culturesL’agriculture raisonnée a ses raisons

La mode bio pourrait faire penser que l’agriculture non biologique ne serait passaine. Grave erreur, comme le démontrent les paysans pennois ayant opté pourl’agriculture raisonnée. “L’objectif est simple. Avec la protection raisonnée, nous

pouvons produire en quantité et en qualité sans négliger l’environnement”, indiqueMax de Segonzac. Car, pour résumer, on pourrait dire qu’avec ce type d’agriculture,afin d’éviter au maximum d’employer des pesticides, on utilise une opposition d’in-sectes.Ainsi, dans les serres, des panneaux englués de couleur jaune ou bleue attirent lesinsectes, permettant alors de visualiser la présence de “ravageurs” et de suivre leurdéveloppement. De la sorte, si les prédateurs naturellement présents ne sont passuffisants pour juguler les attaques de pucerons, mouches mineuses et autres aleu-rodes (petites mouches blanches piquant la plante), on en introduit.Dans le cas où cette introduction de prédateurs ne suffit pas, un insecticide sélectif,respectant les insectes utiles, prédateurs naturels ou pollinisateurs, est alorsemployé. C’est pour cela que Max de Segonzac se bat contre une idée reçue. “Il fautarrêter de croire que les productions actuelles sont moins saines qu’auparavant.C’est même le contraire !”. A bon entendeur, salut !

La ville à lacampagne

C’est une chance ! Aux Pennes-Mirabeau,malgré un environnement urbain important,la campagne et, plus précisément, l’agricul-

ture ont toujours leur place. Et même si pourles agriculteurs, les temps ne sont pas tou-

jours faciles, le bonheur est toujours dans lepré, comme en témoignent les familles

Bertoglio, de Segonzac, Rocchia et autres.

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pousser. Puis, après unconditionnement effectuépar Marie-Louise, directionle MIN (Marché d’IntérêtNational) de Marseille, tousles jours de la semaine,pour la vente auprès descommerçants. Et le same-di et le dimanche, repos ?Pas du tout, cette fois,c’est jours de vente directeauprès du public àMarignane et Vitrolles.Bref, du travail 7 jours sur 7et souvent plus de douzeheures par jour. Marie-Louise et Maurice Rocchia,dont le dur labeur se litaussi sur les mains buri-nées par la terre, ne se plai-gnent pas, eux quiemploient simplement untravailleur saisonnier pen-dant huit mois. “Si on lefait, c’est qu’on veut bien le

faire. Et puis si nous restionssans rien faire, je crois quenous serions encore plus fati-

gués !”, indique MauriceRocchia.Un argument que soutientYvan Bertoglio qui a pris saretraite en décembre 2005 :“Si on n’aime pas ce métier,on ne peut pas le faire. Oui,c’est fatigant, mais nous n’a-vons pas le temps d’y penser.

Et puis, la joie de voir pousserune plante est sans cesserenouvelée”. Lui aussi, apassé du temps sur ses ter-res situées à La Renardièreoù il demeure toujours. “Mesparents sont arrivés auxPennes-Mirabeau en 1947.J’ai d’abord été aide familialpuis j’ai repris l’exploitationen même temps que j’aiépousé Odette qui, elleaussi, était enfant d’agricul-teurs”. Maraîcher de pleinchamp, Yvan Bertoglio ven-dait également sa productionaux MIN de Marseille. Un

exploitation sans femme,c’est une exploitation sansâme !”. Ame et amour, pour-rait-on dire, car on sent bienchez les Rocchia une vraietendresse pour leurs planta-tions qu’ils cajolent. Sur troishectares, les légumes de sai-

son poussent sous plus de5 000 m2 de serres, maiségalement en plein champ.Ainsi, dès le mois d’avril, blet-tes, épinards vont laisserplace aux tomates, aubergi-nes, courgettes et autres poi-vrons tandis que salades, per-sil et autres continueront de

“Il est évident pour nous desuivre les pas des anciens”

Maurice et Marie-Louise Rocchia sont installés auPlan-des-Pennes depuis quarante ans

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marché où se rend, trop peuà son goût, Max de Segonzacpuisque, seulement, 5% desa production y est vendueaux petits détaillants, le resteétant destiné à la grande dis-tribution. Située à quelques centainesde mètres de l’exploitationdes Rocchia, celle de Max deSegonzac impressionne parsa taille, son unicité et samodernité. Ici, le maraîchagese conjugue au singulierpuisque on y trouve de latomate, que de la tomate etencore de la tomate. Des

tomates devrait-on dire à lafois en raison des quantités etvariétés produites : sur quat-re hectares, il y a des tomatesen grappe, allongées, ceriseset “beef” (à farcir). “Depuis1978, j’ai fait ce choix. C’estune culture qui demandebeaucoup de travail, mais ellevous le rend bien ! De plus,quand on maîtrise parfaite-ment, on arrive à produire de

l’excellente qualité”,explique-t-il. C’est pourquoi, ila fait le choix de la culturehors-sol, sous abri de verre ouplastique depuis le début desannées 90 qui permet, selonlui, cette plus grande maîtrise.

Quel avenir ?Conséquence : la produc-tion à grande échelle et dequalité de Max de Segonzac

Economie solidaireAvec l’AMAP, le naturel revient au galop

On entend beaucoupparler d'économiede marché et de

mondialisation, et en réac-tion d'économie sociale etsolidaire et de commerceéquitable. Les AMAP sontissues de cette deuxièmecatégorie. Le concept nédans les années 60 s'estconcrétisé très récemmenten France où il a permis desauver des dizaines d'exploi-tations agricoles menacéesde disparaître. Le Vitrollais

James Brandolo, qui vient de créer une AMAP, en explique le fonctionnement : “Le fermieret les adhérents créent une nouvelle sorte d'économie en appui de l'agriculture paysanne loca-le. En gros, chaque adhérent s'engage à prendre chaque semaine un panier de produits de laferme. Comme il n’y a plus d'intermédiaires, le prix est plus attractif pour le consommateur.Celui-ci sait en venant sur un lieu de dépôt convenu qu'il aura des produits frais cueillis la veilleet cultivés sans pesticides.”

Dès avril, artichauts, fèves et petits poisDu côté de l'agriculteur, l'intérêt est également évident. Comme les adhérents s'engagent surune période donnée, le revenu est suffisant pour que l'agriculteur gère son entreprise. PourClaude Freichinier, 52 ans, exploitant agricole à Gignac et référent de cette AMAP, “cela cons-titue un véritable plus d'avoir la certitude de vendre ses produits. Mes enfants ne souhaitentpas reprendre l'exploitation et avec les grossistes, on est peu récompensé dans l'agriculture bio.C'est donc une belle opportunité. Je vais proposer 40 variétés de légumes et de fruits, livrésdeux fois par semaine dans les dépôts. Comme je suis également éleveur, je peux garantir queje n'utilise aucun engrais artificiel.” Vous voulez devenir adhérent de cette AMAP ? Avoir chaquesemaine dès le 15 avril un panier de fruits et légumes de saison ?Renseignements : James Brandolo (tel : 04 86 30 32 05).

Une Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne, c'est une mise en rela-tion directe entre un agriculteur local et un groupe de consommateurs. Lesquelss'engagent à prendre chaque semaine un “panier garni”. Explications.

fait que ses tomates pennoi-ses ont dépassé le cadrerégional et se retrouvent danstout le pays, via la grande dis-tribution. Une reconnaissance,mais pas forcément une satis-faction permanente. “Depuisla fin des années 90, le dialo-gue est devenu très compli-qué avec la grande distribu-tion. La pression est constan-te”, regrette-t-il. Une pressionliée à une marge de plus enplus étroite car la concurren-ce extérieure est farouche.“Les charges augmentent etnotre prix de vente est deplus en plus concurrencé parl’importation de légumes”,font également remarquerMarie-Louise et MauriceRocchia. Une évolution qui a,de plus, son impact sur lafaçon de travailler. “Nousavons des tâches administra-tives en permanence quinous éloignent trop souventdu terrain qui est notre raisond’être”, regrettent Max deSegonzac et Yvan Bertoglio.C’est d’ailleurs cet amour dela terre en général, pennoiseen particulier, qui les rendsoucieux pour l’avenir car larelève n’est pas assurée.

Leurs cas sont patents.Cuisinier, ingénieur…, lesenfants Rocchia ne semblenteffectivement pas avoir pris leparti de l’agriculture. “Ils sont

“Mes enfants ont fait un autrechoix professionnel que je com-

prends car ils font ce qu’ils aiment”

Maraîcher de plein champ aujour-d’hui retraité, Yvan Bertoglio avaitrepris l’exploitation de sesparents à La Renardière

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attachés à l’exploitation etaux Pennes-Mirabeau, maiscomme la majorité des jeu-nes, ils ont été attirés par lesactivités citadines”. Du côtéde Max de Segonzac, le cons-tat est identique. Pourtant, ilse souvient d’une époquepas si lointaine où la commu-

ne des Pennes était “un jardind’un bout à l’autre, mais nosenfants n’ont pas forcémentenvie de nous succéder, carils sont les premiers témoinsde la vie que nous menons”.Yvan Bertoglio ne le contreditpas, lui qui “n’a jamais pris devacances pendant trente ans.Mes enfants ont fait un autrechoix professionnel que je

comprends car ils font cequ’ils aiment”. Cette succes-sion avortée ne l’empêchepas d’avoir une retraite joyeu-se : “Je prends mon temps,je vais acheter mon pain àpied, je m’occupe de mespetits enfants. J’ai même puenfin créer mon verger !”

Cependant, il ne faudrait pasassombrir le tableau, carmême si ces problèmes desuccession sont une réalité,certains jeunes franchissentle pas de faire comme leursaînés. Avec entrain. C’est lecas de la famille Beysson,installée au plan des Pennes.“Je suis désormais à la retrai-te, et mes deux garçons Jean

et Paul ont repris l'exploita-tion, basée essentiellementsur des serres. Quant à deuxde mes petits-enfants,Sébastien, le fils de Jean, etson cousin Thibaud, le fils dePaul, qui ont tous deux unevingtaine d'années, ils tra-vaillent déjà sur l'exploitation

et regardent l'avenir avecconfiance !”, s’enthousias-me Roger Beysson.En fait, Max de Segonzac nes’inquiète pas outre mesure,lui qui croit à la théorie descycles et donc à un retourinéluctable, à terme, d’uneactivité agricole vigoureuse.C’est pourquoi, à l’image dece qui se passe aux Pennes-

Mirabeau, il pense que“chaque région doit conser-ver des zones agricoles. C’estla semence de l’avenir…”.D’ailleurs du côté de la muni-cipalité, on approuve complè-tement. Jean Coupier 1er

adjoint au maire l’indique :“nous voulons réellement

conserver ce caractère agrico-le aux Pennes-Mirabeau.Certains organismes publicsfacilitent la transmission desterrains des propriétaires versceux qui souhaiteraient effec-tuer ce retour à la terre mêmes’ils ne sont pas nés dans cemilieu. Nous serons toujoursdes partenaires dans cesdémarches”.

Max de Segonzac a fait le choix de la culture hors-sol dela tomate sous abri de verre ou plastique

I l existe certainement detrès nombreux jeunesPennois qui ne savent

pas qu’à quelques centai-nes de mètres de chez euxsubsistent des terrainsagricoles sur lesquels

poussent légumes et vivent des moutons ! C’est pourquoi,si les enfants ne vont pas à l’agriculture, l’agriculture vientà eux grâce à des visites pédagogiques dans les exploita-

tions. “Depuis 1977, nous recevons des élèves écoles primai-res de la commune. Mais, désormais, nous avons un contratavec la Communauté du Pays d’Aix, ce qui nous permet derecevoir des écoliers de toutes les villes de la CPA”, expliqueMarie-Louise Rocchia. Une initiative qui n’est pas unique carplusieurs exploitations pennoises proposent ces visites.“Elles sont très utiles, car beaucoup d’enfants ne savent toutsimplement pas comment poussent fruits et légumes”. Avec le printemps qui s’annonce, les visites vont reprendretrès bientôt et, qui sait, peut-être éveiller des vocations.

“Chaque région doit conserver des zonesagricoles. C’est la semence de l’avenir…”

Visite pédagogique des exploitationsIl n’est jamais trop tôt pour apprendre

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Monsieur CABRAS Jean Claude m’a fait parvenir l’email suivant :“J’habite à la Gavotte et je ne suis pas content de la façon dont letri sélectif et le ramassage des ordures ménagères se déroulentsur les Pennes-Mirabeau. Le maire ne cesse de nous répéter quetout se passe bien. Je peux vous affirmer que les problèmes ren-contrés dans certains quartiers persistent malgré les promesses.J’ai contacté le président du CIQ de La Gavotte qui, bien qu’étanttotalement inféodé à la majorité municipale, m’a confirmé que desproblèmes subsistaient. Depuis sept mois, la situation n’a pasbeaucoup évolué. Par exemple en bas du chemin du Moulin duDiable, des conteneurs ont été déplacés sur l’impasse Odde quidevient le dépotoir du quartier. Les conteneurs sont impossiblesd’accès car souvent positionnés dans le mauvais sens d’ouvertu-re. Les problèmes que rencontraient certains habitants en amontont été déplacés en aval. Je pourrais donner d’autres exemples :derrière la poste de La Gavotte etc. Pour le tri sélectif les habitantsde l’impasse Odde ne sont pas logés à la même enseigne que lesautres habitants de la commune. Ils ne sont pas équipés pourmener à bien cette opération. Je ne vous apprendrai pas que l’é-cologie a été crée par l’Homme pour l’Homme. Par ses actes lamunicipalité a fait du tri sélectif le privilège de certains habitants.C’est à dégoûter les autres de vouloir participer à cette actioncitoyenne.” Fin de citation. De plus en plus de Pennois ont unsentiment d’injustice et de laisser-aller qui s’amplifie au fil dutemps. En 2008 vous aurez la possibilité de faire cesser ces ano-malies.Michel MAIGNAN - Groupe U.M.P Portable : 06.11.58.22.20 –Personnel : 04.91.65.05.69 – Bureau : 04.91.09.01.77 - email:[email protected] – site internet : www.maignan.info

La gauche est formidable, toujours prête, aux Pennes commeailleurs, à donner des leçons et à caricaturer ou stigmatiser celuiqui n’est pas d’accord avec elle. Ainsi le groupe de la majoritémunicipale a cru devoir s’en prendre à moi, au motif que j’avaisosé dénoncer un certain clientélisme associatif.Après la traditionnelle accusation d’incarner “l’extrême droite”, etpourquoi pas le racisme, le fascisme ou que sais-je encore, (selonla technique bien connue du bouc émissaire), les amis du maireont cherché par amalgame à me faire dire autre chose que ce quej’avais écrit. Loin de moi en effet, l’idée de remettre en cause l’ac-tion et le bien fondé de la plupart des associations pennoises.Cependant, je persiste à dire que de très nombreuses associationspeuvent vivre et fonctionner, en toute liberté, sans argent public,à la condition de gérer au plus serré dépenses et recettes. Je disaussi que certaines associations doivent évidemment bénéficierde subventions lorsqu’elles jouent un rôle d’intérêt communal ouse substituent efficacement aux carences de l’action publique.Enfin, je continue de penser que certaines associations bénéfi-cient de subventions par habitude, par réflexe communautariste,par complaisance peut-être ou parce qu’elles font plus de bruit qued’autres. C’est cela que je souhaitais pointer et c’est face à cemode de gestion que je souhaitais voir mettre en place de réelscontrôles transparents des besoins et des bilans (disponibles pourl’opposition municipale), afin que l’argent de tous soit utilisé pourla satisfaction du plus grand nombre.

Lyonel Joubeaux, votre Conseiller municipal au 04 91 51 35 46 [email protected]

Lors du dernier Conseil municipal, notre groupe s'est prononcécomme depuis toujours en faveur de l'ouverture dominicale decommerces à Plan de Campagne. A notre droite, la position deL'UMP est claire : l'ouverture de Plan de Campagne n'a d'impor-tance que dans la mesure où il s'agit de revenir sur le code du tra-vail et donc déréglementer le travail du dimanche. Ce qui soit diten passant, comme l'a bien souligné un membre d'un autre grou-pe, aboutira surtout à confronter Plan de Campagne à d'autreszones, ce qui annulerait le bénéfice de l'ouverture du dimanche. Anotre gauche, le groupe Pennes-Avenir a également un discourssimple : le code du travail interdit le travail du dimanche, donc Plande Campagne doit fermer ce jour-là. C'est une position respecta-ble puisque notre groupe ne souhaite pas remettre en cause ceprincipe de droit. Mais voilà. Quand nous parlons de Plan deCampagne, nous ne parlons pas d'idéologie de droite ou de gau-che, nous parlons des Pennes-Mirabeau. Nous avons fait le choixde défendre ces dérogations parce que ces dérogations créent del'emploi pour des gens de notre commune. On peut nous repro-cher de ne voir ce problème plus large qu'au travers de notre inté-rêt mais c'est pour cela que nous sommes élus d'un Conseil muni-cipal : pour défendre un territoire. C'est ce que nous faisons. Enrappelant à tous que si Plan de Campagne en est là, c'est parceque du côté de Marseille on veut récupérer des taxes profession-nelles ; le bien-être des travailleurs n'est que très secondaire danscette histoire.

Début février le Conseil devait émettre un avis sur la dérogation àl’obligation du repos dominical à Plan de Campagne. Opposé àl’ouverture, notre groupe a expliqué sa position.Le Code du Travail prévoit que “le repos hebdomadaire doit êtredonné le dimanche”, la vie de la majorité des Français s’organisantautour de ce pivot .Détruire ce socle signifie transformer l’organi-sation du comportement familial. Car sous-jacente ,une modifica-tion du Code transformerait le travail dominical en nouvelle règle.Ce changement souhaité par la Droite serait applicable partout etnon plus localement, par dérogation .Les enquêtes diligentées par l’association des commerçants dePlan de Campagne qui prévoient baisse du chiffre d’affaires etperte d’emplois conséquentes, n’ont pas intégré ce paramètre : sil’ouverture dominicale devient la norme, toutes les zones com-merciales auront la même liberté. Ouverture le dimanche à LaValentine, à Toulon ou dans le centre-ville marseillais (communeshors C.P.A.), serait synonyme de moindre attractivité dominicale denotre zone et chiffre d’affaires minoré. L’énergie des défenseurs dela dérogation actuelle serait plus efficace si elle était utilisée à luttercontre cette alternative. Il serait plus porteur de réfléchir dès aujour-d’hui à d’autres horaires d’ouverture afin de contrecarrer cetteéventualité que notre groupe envisage sérieusement ?L’enseigne Kiabi, mise en demeure de fermer le dimanche s’estorientée vers le travail du lundi. Malgré le faible taux d’activité cejour, la baisse des recettes serait en fait de 15%, très préjudiciablecertes, mais loin des 30% annoncés. Tous les commerces fonc-tionnant le lundi dans un avenir proche, ces 15% pourraient ,à leurtour, être recalculés. Engager une telle réflexion ,permettrait àtous les acteurs de ce dossier délicat d’y retrouver leurs billes !

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Groupe pour les Pennes-Mirabeau Groupe Pennes Avenir

UMP Droite Nationale

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A l ' é c o l emunicipa-

le de musique,on se sent uncœur de bala-din et 4 rendez-

vous sont programmés. Le 24 mars, lalibre expression de la scène ouvertedébutera au Jas’Rod à 20h30. Le 2 avrildans cette même salle, la ballademusicale sur le thème des musiquesactuelles commencera à 18h30. Le 3avril, toujours au Jas’Rod, le piano seradès 18h le thème central de la ballademusicale. Enfin le 5 avril à 18h30, l'égli-se Saint-Blaise accueillera la ballademusicale consacrée aux cordes etvents. Renseignements sur le sitewww.pennes-mirabeau.org et encomposant le 04 42 02 68 40.

Ecole de musique

A portéede ballades

Salon de peintureDu 1er au 7 avril 2007 de 14h30 à18h30, espace Tino Rossi, venez admi-rer les quelques 200 œuvres, peintureset sculptures, présentées par des artis-tes amateurs (pour le concours) et pro-fessionnels (pour nos invités).

Invité dd’honneur ppeinture :: LLouisTreserras.“... l’évidente nature de sa nudité est aucentre de mon désir d’expression…”

Parrain ddu ssalon ::Thierry MMiramon“... Un bon tiers decubisme, un tiersde verve provença-le et un grand tiersde noctambulis-me...”

Renseignements35 bis, avenue Victor HugoTel : 04 42 02 55 14Fax : 04 42 02 94 66E-mail :[email protected]

// Syndicat d’Initiative

Rétina France, relayée localementpar Marie-Josèphe Orcières, est

signataire de la charte “Commune-Handicap”, mise en œuvre aux Pennes-Mirabeau depuis plus d'un an. Pouraider à financer les programmes derecherche ophtalmologique, l'associa-tion Rétina France organise chaqueannée des concerts de chorales sous lenom de “Mille chœurs pour un regard”.Ainsi le dimanche 25 mars, la salle TinoRossi accueillera dès 17 heuresl'Harmonie de l'Estaque. Le chœurlyrique des enfants de l'Estaque a l'ha-bitude, on le sait, de captiver son public,et ce, bien au-delà de nos frontières,dans un répertoire tout à la fois trèsbrillant et accessible à tous. Un momentenchanteur qui se mêle à une actioncaritative.Renseignements à la mairie (serviceévénements) : 04 42 02 24 24.

Chant lyrique

L'Harmoniede l'Estaqueaux Pennes

Vide-grenier

Aiderl’éducatif !

Isabelle Blain, directrice de l'école pri-maire des Amandiers, semble très

satisfaite d'une formule qui fonctionnebien !“ L'année dernière, le bénéfice denotre vide-grenier a contribué à l'achatde matériel éducatif, et à l'organisationde nos classes de découvertes, encomplément de l'aide de la collectivité.”Ce 31 mars, de 10h à 18h, le vide-gre-nier se tiendra dans la cour de l'école.L'entrée est gratuite et la restaurationassurée sur place. Renseignementsau 04 91 51 93 91.

Anne-Marie Lajard et Mathias Faura,élèves de l'école municipale de

peinture Frédéric Garcia, exposerontleurs œuvres du 15 mars au 15 avril auCentre Culturel Jules Renard.Vernissage le 16 mars à partir de18h30. L'exposition sera ouverte auxvisiteurs le mercredi de 14h à 20h, jeudide 14h à 21h, et samedi de 10h à 12h.Renseignements : 04 42 02 78 65.

Expositionde peinture

P laisir de danser joue contre joue ! Lesthés dansants du Comité des Fêtes

connaissent un succès grandissant.Liliane Berretti, présidente de l'associa-tion, témoigne : “De nombreux Pennoiset non Pennois sont désormais fidèles ànos manifestations récréatives”.Tango,valse, paso doble, boléro, cha-cha-cha,slow, rock, twist, disco sont au program-me musical de ces après-midis. Sur lascène de l'espace Tino Rossi, le groupeFusion et sa chanteuse mènent la danse.Prochaines dates : 6 et 20 mars, de 14h30à 18h30, salle Tino Rossi.Renseignements au 06 68 48 61 42.

Comité des fêtes

Le thé danseradeux fois en mars

Anne-Marie Lajard

Mathias Faura

Centre Jules Renard

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Chemin de La Capelane - 13170 Les Pennes-MirabeauTel : 04 42 46 62 70 / Fax : 04 42 46 62 71E-mail : [email protected]

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Centre de Développement Cultureldes Pennes-Mirabeau - Vitrolles

IPHIGENIECréation - Cie Cithéa

Théâtre

La même histoire, toujours recommencée depuis lanaissance de notre théâtre occidental, toujours diffé-remment interprétée par chaque époque, par chaqueauteur. Ici, par Jean Racine : l’une de ses plus bellestragédies.Le metteur en scène, Sélim Alik propose une appro-che très particulière, très concrète de la tragédie raci-nienne. Dans la pénombre entretenue, qui tantôtréduit, tantôt agrandit l’espace, Iphigénie,Agamemnon, Clytemnestre, Achille deviennent pro-ches. La langue de Racine respire différemment,convoque une tension palpable ; la tragédie éclaired’un jour sensible l’humaine réalité du sacrifice à laraison d’Etat.

CHIFFONADE Cie Carré Blanc

Danse/théâtre pour les tout petits de 1 an à 5 ans

Chiffonnade est une chorégraphie ayant pourmatière première l’étoffe, celle que l’on peut tou-cher, froisser, palper, plisser ou déchirer, celle donton se vêt ou se déguise et qui conditionne notreimage au regard de l’autre.

Tout public

Cette exposition offre un panorama de l’histoirede la statuaire en Europe de la préhistoire à lafin du XIXème siècle. Le toucher, moteur de ladécouverte, va permettre à chaque visiteur des’imprégner des styles et des formes afin de constituer des repères dans letemps, d’acquérir une connaissance qui renforce le plaisir esthétique.

JEUX DE SCULPTURESUne exposition tactile d’Artesens

Mercredi 21 marsà 10h et 16h La CapelaneTarif B

Du Jeudi 29 mars aujeudi 05 avrilLa CapelaneDe 9h à 12h et de 14h à 19h en semaineDe 10h à 19h le samedi et de 14h à 19h ledimancheVernissage le jeudi 29 mars à 18h30 Entrée libre

Vendredi 16 marsà 20h45A l’espace Tino RossiTarif A

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