LE MARIAGE ODIEUX DE GEORGES DUROY

Dimanche dernier, le mariage de Monsieur George Duroy de Cantel et de Madame Suzanne Walter, auquel j’ai pu assister en tant qu’ancien collègue du jeune époux, fut célébré en grande pompe dans l’église de la Madeleine à Paris. Aujourd’hui, aucun parisien n’est pas sans connaitre cet évènement. Cependant,

cette cérémonie du mariage impure cachait des vérités odieuses derrière son apparence luxueuse, fastueuse et somptueuse, trop excessive.

Premièrement, les intentions de M. Du Roy lors de son mariage sont douteuses et contestables. M. Du Roy, un arriviste absolu affamé d’argent et privé de conscience, a sans doute pris en compte la grande fortune dont M. Walter possédait ainsi que sa position sociale supérieure, avant le mariage. En effet, ce mariage lui apporta un montant de dix millions de francs ainsi que la possibilité de devenir député et ministre. Ainsi, il tira profit de cette alliance comme de son mariage précédent, avec Mme Forestier. Or, le mariage de deux amants, homme et

Le Figaro 1855 [Edition 1, Volume 1]

LE MARIAGE DE BEL-AMI

L’ADULTERE CONTINU AVEC MME DE MARELLEPartie2, Chapitre10: “Elle s’approcha un peu timide, un peu inquiète, et lui tendit la main. Il l’a reçut dans la sienne et la garda. Alors il sentit l’appel discret de ses doigts de femme, la douce pression qui pardonne et reprend. Et lui-même il la serrait, cette petite main, comme pour dire : « Je t’aime toujours, je suis à toi ! ». Leurs yeux se rencontrèrent souriants, brillants, pleins d’amour. Elle murmura dans sa voix gracieuse : « A bientôt, monsieur. ». Il répondit gaiement : « A bientôt madame ». ’’

femme, doit se faire par un amour sacré accordé par Dieu et non pour des profits économiques ou politiques.

De plus, les assistants ont sans doute aperçu Mme Walter très chagriné, souffrante. Elle finit par pleurer mais beaucoup supposèrent simplement qu’elle était émue et que ses larmes étaient celles du bonheur. A vrai dire, elle était auuparavant la maitresse de M. Duroy. Elle l’aimait profondément, cet homme infidèle, même jusqu’au le jour du mariage de sa propre fille. Nous pouvons en effet constater que M Duroy est un homme cruel, barbare, qui n’a aucun sens moral de commettre un tel pécher, séduire mère et fille.

M. Duroy est aussi un manipulateur. Il est connu à très peu de personnes que Suzanne Walter a été enlevée par M. Duroy. M. Walter, ayant compris sa situation, avait accordé rapidement sa fille selon sa demande, par peur du scandale et du déshonneur.

En sus de ses actes impardonnables déjà trop nombreux, il sembla continuer

son adultère avec Mme de Marelle dans l’église de la Madeleine, un lieu sacré de rencontre entre l'homme et Dieu. Je remarquai lors du mariage, M. Duroy serrant plus longuement et plus fortement la main de Mme de Marelle comparé aux autres assistants. Ils échangèrent des regards pleins d’amour, souriants et brillants. Son épouse n’avait aucune place dans ses pensées tout au long du mariage et il prétendait conserver ses rencontres avec sa maîtresse.

Outre son attitude vaniteuse, prétentieuse et orgueilleuse, se justifiait son caractère arrogant et semblait-nous indiquer qu’il se croyait comme un roi, supérieur aux autres. Il éprouvait une vive satisfaction de son ascension sociale fulgurante, obtenu en écrasant les femmes.

Ce mariage odieux de raison, entre profanation et mésalliance, vous est-t-il toujours aussi merveilleux, splendide, désireux, et envieux ?

-Pierre de Fontaine blanc

Hye Soo Lee (2nde2)Le Figaro

LE FIGARO: TOUS LES MATINS, 6H