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n°172 3 ème trimestre 2012 n°175 2 eme trimestre 2013 Dossier 2 Région Espagne 6 Enquête CGE 8 Nouvelles des écoles 10 News 11 Vie des écoles 12 IESF 14 La page de l’aumônier 16 Nouvelles des promos 17 Nouvelles des régions 18 Voyages - Carnet 20 Bulletin de l’Association des Ingénieurs Icam (Institut Catholique d’Arts et Métiers), Membre de la CECAM et du IESF. 35 rue de la Bienfaisance 75008 PARIS Téléphone : 01 53 77 22 22 Fax : 01 53 77 22 23 e-mail : [email protected] Editorial Notre Rencontre nationale des 11-13 mai, à La Roche/Yon, a été appréciée par tous les participants, ceux-ci n’étant, toutefois, pas assez nombreux pour une associa- tion de 11 000 membres. Est-ce une gageure de vouloir réunir un nombre suffisamment représentatif d’une communauté constituée de différentes générations avec la particularité d’avoir 59% de ses membres sortis d’école il y a moins de 13 ans ? c’est l’objectif que nous devrons réussir en 2014 ! La formule reste à améliorer en commençant par le recueil de vos avis, par une communication plus adaptée aux jeunes générations et un contenu plus varié. Vos suggestions seront les bienvenues par mail à l’Association. Le compte-rendu de notre Assemblée Générale est disponible sur le site, via le lien www.ingenieurs-icam.fr > association> rencontres nationales > rencontre natio- nale La Roche Sur Yon > Compte-rendu. Je souhaite souligner le bon accueil par notre Ecole de La Roche/Yon avec une vi- site des installations et des exposés de très bon niveau dont celui de Jean-Michel VIOT sur : l’important programme d’investissement du Groupe Icam «Audace et Développement» Egalement, le constructeur Bénéteau nous a fait visiter l’impressionnante ligne de production de ses voiliers de 50/60 pieds et la société Atlantic nous a présenté ses produits de chauffage électrique. Le samedi, l’équipe du Puy du Fou nous a conduits dans les coulisses de ce site de 175 hectares qui accueille 23 000 visiteurs par jour, en période haute. L’organisa- tion y est parfaite, les techniques audacieuses et les spectacles innovants. Le Puy du Fou est, désormais, une ressource majeure pour la Vendée avec environ 1 500 salariés et 1 500 bénévoles, dont la formation est assurée sur site. Une réalisation qui encourage tous ceux qui ont l’esprit d’entreprendre. Pierre IDRAC (68IL) , Président de l’Association Au sommaire Dossier L’ingénieur dans une entreprise socio-économique Comité de rédaction : Rédacteur en chef : Dominique Lamarque, Pierre Idrac - Assistante : Marie-Christine Bidault Maquette : Corpus design graphic - Thomas Valentin Crédits photo : Fotolia - Association des ingénieurs Icam Chaîne de montage Bénéteau

L’ingénieur dans une entreprise socio-économique en pdf...4 Icam liaisons n 175 par une maladie psychique. Aptitude au travail physique, motiva-tion, habileté manuelle, capacité

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n°1723ème trimestre 2012

n°1752eme trimestre 2013

Dossier 2RégionEspagne 6EnquêteCGE 8Nouvellesdesécoles 10News 11Viedesécoles 12IESF 14Lapagedel’aumônier 16Nouvellesdespromos 17Nouvellesdesrégions 18Voyages-Carnet 20

Bulletindel’AssociationdesIngénieursIcam(InstitutCatholiqued’ArtsetMétiers),MembredelaCECAMetduIESF.35ruedelaBienfaisance75008PARISTéléphone:0153772222Fax:0153772223e-mail:[email protected]

Editorial

Notre Rencontre nationale des 11-13 mai, à La Roche/Yon, a été appréciée par tous

les participants, ceux-ci n’étant, toutefois, pas assez nombreux pour une associa-

tion de 11 000 membres.

Est-ce une gageure de vouloir réunir un nombre suffisamment représentatif d’une

communauté constituée de différentes générations avec la particularité d’avoir

59% de ses membres sortis d’école il y a moins de 13 ans ?

c’est l’objectif que nous devrons réussir en 2014 !La formule reste à améliorer en commençant par le recueil de vos avis, par une

communication plus adaptée aux jeunes générations et un contenu plus varié.

Vos suggestions seront les bienvenues par mail à l’Association.

Le compte-rendu de notre Assemblée Générale est disponible sur le site, via le lien

www.ingenieurs-icam.fr > association> rencontres nationales > rencontre natio-

nale La Roche Sur Yon > Compte-rendu.

Je souhaite souligner le bon accueil par notre Ecole de La Roche/Yon avec une vi-

site des installations et des exposés de très bon niveau dont celui de Jean-Michel

VIOT sur :

l’important programme d’investissement du Groupe Icam«Audace et Développement»

Egalement, le constructeur Bénéteau nous a fait visiter l’impressionnante ligne de

production de ses voiliers de 50/60 pieds et la société Atlantic nous a présenté

ses produits de chauffage électrique.

Le samedi, l’équipe du Puy du Fou nous a conduits dans les coulisses de ce site de

175 hectares qui accueille 23 000 visiteurs par jour, en période haute. L’organisa-

tion y est parfaite, les techniques audacieuses et les spectacles innovants. Le Puy

du Fou est, désormais, une ressource majeure pour la Vendée avec environ 1 500

salariés et 1 500 bénévoles, dont la formation est assurée sur site. Une réalisation

qui encourage tous ceux qui ont l’esprit d’entreprendre.

Pierre IDRAC (68IL) , Président de l’Association

Au sommaire

DossierL’ingénieur dans une

entreprise socio-économique

Comitéderédaction:Rédacteurenchef:DominiqueLamarque,PierreIdrac-Assistante:Marie-ChristineBidaultMaquette:Corpusdesigngraphic-ThomasValentinCréditsphoto:Fotolia-AssociationdesingénieursIcam

ChaînedemontageBénéteau

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Le métier d’ingénieurdans une entreprise à butsocio-économique

2 Icam liaisons n°175

Pourquoi choisir cette voie ?La principale raison est la réponse à une quête de sens…- à quoi sert le développement écono-mique si le résultat humain est qu’il y ait toujours plus de pauvres, de plus en plus pauvres, au service de moins en moins de riches de plus en plus riches ?- quel avenir pour des sociétés, dites mo-dernes, qui laissent sur le bord du che-min de plus en plus d’exclus ? - quel rôle puis-je avoir, à mon niveau, pour vivre autrement le progrès, le développement économique et y contribuer tout en veillant qu’ils soient au bénéfice du plus grand nombre possible ?- quel sens donner à ma Vie si je ne suis utile qu’à maximiser des pro-fits pour quelques actionnaires, quel que soit le prix humain à payer pour obtenir ces résultats (y compris ma mise au placard quand je ne suis plus au top) ? etc.…Face à ces questionnements, on peut se faire une raison, se dire qu’on ne peut y faire grand-chose , que refaire le monde, c’est pour les débats et les dis-cours, que «le grand soir» c’est dépassé depuis longtemps.... et qu’il faut bien vivre et travailler pour vivre...On peut, aussi, faire des choix de vie, se dire que seulement trois leviers peuvent actionner l’humanité : la Peur, l’Argent et l’Amour et choisir le troisième pour qu’il y ait dans le monde économique une approche dite «soli-daire», motivée par le refus de l’exclu-sion et puisant sa force dans la Foi en l’être humain, en sa capacité à grandir et à grandir collectivement…C’est cela choisir l’entreprise à but socio-économique.«Nous avons raison de croire en l’homme» : l’ADN de l’entreprise à but socio-économique.

La place du métier d’ingénieurLes besoins techniques, l’innovation, les progrès dans tous les domaines des métiers de l’ingénieur sont à satisfaire, le travail ne manque pas... créer de l’emploi passe par de la création et du développement d’activité économique rentable.Qui peut croire qu’il est techniquement possible d’aller sur la planète Mars alors que nous n’aurions pas la matière grise pour créer 2 000 000 ou 3 000 000 d’em-

plois en France ? Cher-chons l’erreur… et les sciences de l’ingénieur peuvent y contribuer.En définitive, dans l’en-treprise à but socio-éco-nomique, pas de plan de carrière, une échelle de salaires peu élevée (50 % du prix du mar-ché)... autant de renon-cements pour vivre une Vie qui a un sens avec

des projets, de multiples voies pour s’in-vestir au service du plus grand nombre, une autre façon d’aborder les secteurs marchands...… une carrière remplie de plans et de projets... de réalisations concrètes..Quoi de plus beau que de pouvoir contribuer à tenter de construire un monde un peu meilleur ?

Les adaptations nécessairesPassée la période des questions et des choix, des adaptations matérielles sont nécessaires : dans le monde économique classique, je vends mes compétences au plus offrant, je mesure ma Valeur au niveau du salaire qui m’est donné.Dans l’entreprise à but socio-écono-mique qui a besoin de compétences, je viens les apporter et les mettre au ser-vice d’un objectif de développement

collectif...mon salaire n’est plus le moyen de mesure de ma Valeur mais ce qui est nécessaire pour vivre correctement.... tout un débat... avec un plafonnement d’échelle de salaires de 1 à 3. Ce qui n’est pas pris dans la caisse, en sa-laires, reste, en excédent. 50 % de cet ex-cédent sera redistribué en participation à parts égales et 50 % sera réinvesti dans la création d’autres entreprises, d’autres emplois, en France et dans le monde. Pas de distribution de dividendes dans ces entreprises qui sont sous statut coopé-ratif, au sein desquelles les salariés sont majoritaires au capital et élisent leurs dirigeants.... pratiquent la démocratie directe, en interne de l’entreprise. Une véritable révolution dans les rapports au sein de l’entreprise est vécue, car l’être humain y est considéré comme quelqu’un et non comme une chose...

DOSSIERpréparé par Piere Duponchel (75 IL)

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responsabilités et dimension collective.Nous sommes beaucoup d’ingénieurs de l’industrie à s’être orientés vers des postes de direction de ce type de struc-ture, les compétences étant les mêmes que pour une entreprise ordinaire, mais avec une sensibilité particulière à la place de l’Homme.

La fin justifie les moyens... et donc

l’organisation !

La finalité d’Artibois (et de manière géné-rale de toute entreprise à but social) est de créer et maintenir des emplois. La stratégie commerciale et le développement de l’entreprise sont un ensemble axé vers la recherche de chantiers adaptés à nos salariés : technicité et rythme de travail limités, faible résistance à la pression. L’organi-sation du travail est basée sur l’accueil de cette fragilité. C’est, finalement, la co-hérence globale et maintenir en tension nos deux impératifs qui me motivent.L’aspect économique de l’entreprise n’étant qu’un moyen et non un but, ces choix amènent, intrinsèquement, à une performance financière moindre, bien entendu contrebalancée par une forte performance sociétale. De ce fait, la lucrativité et les rémunérations sont limitées, ... pour tous. La reconnaissance est ailleurs.

Par Arnaud Desjonquères (94 IL) DirecteurDepuis 5 années, je dirige Artibois, une entreprise socio-économique de pose de menuiserie et isolation, de 30 sala-riés, en région lyonnaise. Dans cette entreprise, la moitié des salariés sont fragilisés par une maladie psychique (schizophrénie, troubles bipolaires, ...), et bénéficie, de ce fait, d’une reconnais-sance de travailleur handicapé.Je me suis lancé chez Artibois à la suite d’un bilan de compétence pas-sionnant et déterminant : je n’avais, à priori, pas du tout orienté mes recherches vers le modèle des entreprises sociales. Mais c’est en ana-lysant l’offre d’Artibois, à la lumière de mes points clés, que j’ai découvert la bonne adéquation pour concilier : création de ri-chesse et activité porteuse de sens dans un secteur technique, attention à la personne et rigueur de fonctionnement, prise de

Artibois : 35 ans d’audace sociale et solidaire

en milieu de travail (Pôle Emploi) ou stage selon l’origine des candidats.Il s’agit de contrat de travail de droit commun (CDD ou CDI).Nous ne déposons pas spécifiquement d’offres : nous avons des candidatures régulières par CAP EMPLOI (le Pôle Em-ploi pour les personnes porteuses de handicap), des structures spécifiques du réseau de la maladie psychique (ateliers de réadaptation des hôpitaux psychiatriques de Lyon, missions lo-cales, ITEP, ESAT, structure d’accompa-gnement de malades, ...).

Icam Liaisons : Tes travailleurs ont-ils, déjà, une formation du «métier», ou sont-ils en apprentissage ?Arnaud Desjonquères : Avoir une for-mation de menuisier est idéal pour nous, mais non rédhibitoire à l’em-bauche ; notre organisation permet d’apprendre le métier sur le tas ; si c’est le projet du salarié, nous pouvons com-pléter cela par une formation plus ou moins longue, pouvant aller jusqu’au CAP menuisier.Bien entendu, un menuisier de forma-tion trouvera toute sa place chez nous et pourra, s’il le souhaite et le peut, tra-vailler en autonomie ; cela dépendra essentiellement de l’impact de la ma-ladie, qui, bien souvent, vient entamer les aptitudes mais, également, les com-pétences, notamment lorsqu’elle est apparue après la formation. Certains sont en apprentissage (1 CAP menuisier en ce moment) ou en contrat

Icam Liaisons : Tu mentionnes le mot «emploi». Peux-tu, aussi, nous parler “métier” ? Arnaud Desjonquères : De fait, la valeur ajoutée et l’objectif de nos structures sont orientés vers la création d’emplois. La menuiserie et la peinture sont un support ; l’accompagnement des per-sonnes et la construction d’un pro-jet professionnel peuvent amener à d’autres métiers : nous avons, actuelle-ment, par exemple, un aide-menuisier qui a, pour projet, de suivre, en CIF, une formation CAP en serrurerie. Bien entendu, nous «poussons» prio-ritairement vers la menuiserie, mais ça n’est pas exclusif.

Icam Liaisons : Comment tes em-bauches sont-elles faites ?Arnaud Desjonquères : par recrute-ment classique avec entretien, décision d’équipe et une période de validation des capacités sous forme d’évaluation

Echange entre Arnaud Desjonquères et Icam Liaisons

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par une maladie psychique.Aptitude au travail physique, motiva-tion, habileté manuelle, capacité de compréhension et d’apprentissage ; ces derniers points sont principale-ment évalués lors des stages ou EMT préalables à l’embauche.

de professionnalisation (1 en peinture actuellement).Icam Liaisons : Quels sont les critères qui guident tes choix de personne ?Arnaud Desjonquères : En préalable, une personne ayant une Reconnais-sance de Travailleur Handicapé (déli-vrée par les MDPH, ex Cotorep), et plus particulièrement, celle qui est fragilisée

Vincent Desprets et sa famille, au Chili

Nos conditions de vie étaient mo-destes. Avec nos 3 enfants (2, 4 et 6 ans) scolarisés dans l’école de notre quar-tier, nous avons vécu ces 2 années dans un petit appartement de 50m². Cette expérience fut extraordinaire pour chacun des membres de la fa-mille et nous marquera à jamais. Nous avons reçu bien plus que ce que nous étions venus donner. Nous avons été édifiés par toutes les rencontres avec ces personnes migrantes qui portent en elles une espérance sans limite. Fa-milialement, nous nous sommes rendu compte qu’une vie plus simple a tout autant de saveur. Enfin, les difficultés matérielles, linguistiques et culturelles nous ont appris à trouver, en nous, des ressources insoupçonnées. Professionnellement, cette mission m’a fait découvrir le travail dans une pe-tite structure, loin des habitudes des grands groupes que je connaissais. Associer les entreprises chiliennes au développement de la société civile au moyen de la RSE (Responsabilité So-ciale des Entreprises) fut un challenge passionnant !

En conclusion

Après ces 2 années inoubliables, nous voici rentrés en France avec ce désir de continuer à donner du sens à notre vie par les choix que nous faisons chaque jour. Nous portons, aujourd’hui, un re-gard différent sur notre société et sou-haitons nous engager de manière plus importante pour notre pays et les va-leurs que nous portons. Rentrée depuis peu, toute la famille s’est très vite réa-daptée en France ; pour moi, l’aventure se poursuit par la recherche d’un travail qui me permette de me réinsérer dans l’industrie française.Vincent Desprets (100 IL)

Après 10 an-nées de vie

professionnelle, mon épouse et

moi-même avons déci-dé de vivre, en famille, une expérience de coopération. C’est ainsi que nous avons été au Chili pendant 2 ans, pour travailler au service de l’Institut Catho-lique Chilien de la Migration (INCAMI)

Pourquoi une telle aventure ?

Depuis 3 ans, nous avions une vie bien confortable à Bruxelles. J’étais expatrié pour Total avec un travail très intéres-sant dans la supply-chain. Malgré cette routine bien satisfaisante, un manque d’unité se faisait sentir. Nous avions le sentiment d’avoir une vie très cloison-née entre le boulot, la famille, la vie extra-professionnelle et la Foi… De là, est né le souhait d’unifier notre vie et de rompre avec ce quotidien trop bien établi en s’ouvrant à d’autres réalités du monde. Ce projet de partir au service des pauvres permettait de répondre à ces attentes.

Notre mission

Fin 2010, envoyés par l’ONG Fidesco, nous sommes arrivés à Santiago. Nous nous mettons au travail au sein d’une congrégation de Pères scalabriniens, dont la mission était l’accueil et l’orien-tation des migrants qui arrivent au Chili. En effet, ce pays, plus développé que ses voisins, attire de nombreux travailleurs. Mon épouse, psychologue, s’occupait de l’accueil des femmes migrantes tandis que je devais déve-lopper la recherche de fonds pour la fondation.

Une expérience de 4 années dans les O.N.G.

En 2008, après 3 années passées dans l’industrie automobile, j’ai souhaité donner une nouvelle orientation à mon parcours : je souhaitais mettre mes compétences professionnelles au service d’une autre structure qu’une entreprise classique, donner une autre utilité à mon travail.Intégrer le secteur humanitaire était un projet que j’avais depuis assez long-temps et c’est pour cette raison que je me suis tourné vers l’ONG Action contre la Faim, qui m’a engagé au poste de responsable logistique. Contrairement à ce que l’on pourrait croire de l’extérieur, les grandes ONG internationales, telles que A.C.F., sont de plus en plus professionnelles : les bailleurs de fonds internationaux qui, majoritairement, les financent deman-dent, en contrepartie, des preuves de l’utilisation efficace des fonds, des ré-sultats conformes à ceux annoncés et des audits de contrôle très réguliers sont, d’ailleurs, effectués.On est assez loin de l’image d’aven-turier… ou d’improvisation que peut avoir, parfois, ce secteur humanitaire, lequel se trouve être proche du fonc-tionnement d’une entreprise multi-

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Répondre à ses aspirations professionnelles

J’ai le sentiment, aujourd’hui, avec ce projet qui démarre, de répondre à mes aspirations professionnelles. D’une part, mes expériences personnelles, au travers de mes engagements associa-tifs ou dans le cadre de la coopération internationale, m’ont conforté dans ma volonté d’avoir une carrière pro-fessionnelle avec un but social fort et, d’autre part, les défis de l’entreprise m’ont, également, toujours intéressé en raison du travail généré par le dévelop-pement et la gestion de projets complexes et techniques.

Pour pouvoir réaliser ce projet, mes expériences en entreprise, en apprentissage, chez Col-mant Cuvelier, au poste de chef d’équipe, puis responsable de production chez Unilin, dans

les Ardennes, ont été très importantes. Enfin, la chance d’avoir pu développer, pendant 5 années, l’Ecole de Produc-tion de L’Icam de Lille, école profession-nalisant pour des jeunes de 15 à 17 ans, en difficultés scolaires et sociales, a été déterminante pour connaître ce public passionnant et particulier et pour abor-der les rouages de la création d’une telle structure (demande de subven-tion, utilisation du réseau, démarches administratives et commerciales…)

Antoine Bobot (103 AL)

Marié et père de 3 enfants,

je suis le dirigeant d’Entreprise Métal Insertion, une entre-prise que je viens de créer, en octobre 2012.E.M.I. est une entreprise de production en assemblage – soudage (métallerie) se situant dans le secteur concurren-tiel marchand, mais dont la finalité est, avant tout, d’accueillir et d’accompa-gner des personnes en situation d’ex-clusion, pour construire et finaliser, avec elles, un parcours d’insertion so-cio-professionnelle durable.Le projet social d’E.M.I. s’appuie sur deux convictions : La première est que le travail reste (notamment pour les personnes qui en sont exclues) le vec-teur essentiel de l’intégration et de la citoyenneté. La seconde est que l’en-treprise peut être un formidable outil de formation et d’insertion profession-nelle.

Une jeune entreprise socio-économique

nationale, notamment au niveau de l’organisation ! Et, de même, les respon-sabilités que doit assumer le respon-sable logistique sont très proches de celles que l’on pourrait avoir dans le pri-vé : management d’équipes sûres, mais, aussi, organisation et gestion de projets

importants (plu-sieurs millions

d’euros de budget pour certains). C’est d’ailleurs ces responsabilités, de même niveau et complexité qu’un poste d’in-génieur plus «classique», qui m’ont poussé à prolonger, ensuite, mon enga-gement par d’autres missions pendant 4 ans, notamment au sein de la Croix-Rouge française. Bien sûr, les conditions de ces missions sont parfois difficiles

(et assez loin de ce que peut offrir le secteur privé), mais cet environnement m’a donné l’opportunité, assez unique, d’avoir un métier d’ingénieur avec des responsabilités passionnantes dans une structure, dont le but est d’appor-ter une aide humanitaire.j’ai préféré rentrer en FranceAujourd’hui, après des missions dans 6 pays différents pendant 4 années, j’ai préféré rentrer en France pour re-trouver un peu plus de stabilité, et je travaille, maintenant, au sein de GFC-Construction (filiale du groupe Bou-ygues construction).Jean-Baptiste Wagner (105 IL)

Sur la photo, on me voit, en 2010, au Tchad, à la frontière du Darfour, devant une voiture d’ACF .

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Icam liaisons EN RÉGIONpréparé par Philippe Gougues (104 IT )

Région EspagneQui sont-ils ?Nous sommes 70 ingénieurs Icam vivant en Espagne, dont ¼ de femmes. Les promos s’étalent de la promo 70 à la 112 avec une majorité pour la promo 104 (11 personnes). Près de 60 % sont d’anciens étudiants Erasmus.Les ingénieurs Icam sont issus, majori-tairement, des sites de Toulouse et Lille.Où sont-ils localisés ?En Espagne, les Icam se trouvent répar-tis, principalement, entre les régions de Madrid (plus de 50 %), la Catalogne et le Pays Valencien. Cette répartition cor-respond aux régions les plus industria-lisées d’Espagne, si l’on exclut le Pays Basque.

Que font-ils ?Près du tiers des Icam vivant en Es-pagne travaillent dans les secteurs de l’automobile (12 %), l’aéro-nautique (9 %) ou des Energies (8 %). Le reste est très diversifié : allant du textile au consulting en passant par la grande distribu-tion, pour ne citer que quelques exemples. En ce qui concerne l’origine des entreprises : 40 % sont d’origine française :On trouve beaucoup d’équipe-mentiers automobiles (FAURECIA, VALEO…) puis les grands noms tels que PSA, AIRBUS, AUCHAN, SAINT GO-BAIN, L’Oréal….Les entreprises espagnoles représen-tent 40 % de la répartition, sans prédo-minance particulière pour un secteur. On trouve : IBERIA, EUROPAVIA, CESA (Aéronautique), COPISA (Construc-tion), ENDESA (Energie), TELEFONICA (Télécommunication), POWER ELEC-TRONICS (électronique), JMB (Textile)... Enfin, les 20 % restant sont des multinationales étrangères telles que PROCTER & GAMBLE, FUJIKURA AUTOMOTIVE, DELOITTE TOUCHE TOHMATSU… Là encore elles appartiennent à des sec-teurs très variés.

Organisation des Icam en Espagne :Le groupe des Icam en Espagne est encore très récent : il est né cette année. Philippe Gourgues (104IT ) coordonne le groupe. Dans les deux plus importantes villes du pays, deux fonctions ont été établies :

Suivre et informer le groupe Icam des activités liées à chaque secteur industriel dans sa propre ville (salons, forums, conférences...).Mission prise en charge par Jean-Baptiste Rétif (101 IT ) à Madrid et Emeline Palisson (107 IT ) à Barcelone.

Faire office de conseil (en tout genre) pour les nouveaux arri-vants, les étudiants et, pourquoi pas, organisateur de petits ras-

semblements locaux. Ainsi, Carmen Monje (93 IL) est disposée à apporter son aide dans la région de Madrid. Pour Barcelone, nous cherchons un nouveau volontaire car Jean-Marie Hontanx (105IT ) vient d’être muté en Mauritanie. En Espagne, les Icam ne se connaissent que très peu. Aussi, pour remédier à cela, une rencontre, au niveau national, a été organi-sée le W.E. du 11 mai à Zaragoza.

L’Icam a des amis en EspagnePar Jean-Philippe Pernet, Chargé de l’international, Icam ToulouseL’Icam entretient avec les institutions d’enseigne-ment supérieur espagnoles des relations de longue date et de confiance mutuelle. Parmi nos principaux partenaires figurent deux universités jésuites : Uni-versidad Pontificia Comillas à Madrid et Universidad de Deusto à Bilbao. Il faut mentionner, aussi, l’Univer-sitat Ramon Llull à Barcelone, où les jésuites sont présents.

Le partenariat de l’Icam avec l’I.C.A.I. est très ancien

A Madrid, l’école d’ingénieur qui fait partie de Comillas s’ap-pelle l’ICAI ; le partenariat de l’Icam avec l’ICAI est un de nos plus anciens : un accord de double diplôme a été signé en 1998 et, chaque année, plusieurs étudiants suivent ce cursus. Mais la relation est plus ancienne encore puisqu’il m’a été raconté que

lorsque les jésuites espagnols ont voulu créer une formation d’ingénieur à Madrid, au début du XX° siècle, ils sont venus à Lille voir ce qui avait été mis en place à l’Icam et ont, à l’époque, repris peu ou prou les mêmes principes de formation. Cer-taines années, nous avons envoyé jusqu’à 18 de nos étu-diants pour effectuer une an-née d’études, tandis que l’Icam reste encore aujourd’hui une

des destinations préférées des étudiants madrilènes. La relation de l’Icam avec l’école d’ingénieur de l’Universidad de Deusto, l’ESIDE, est presque aussi ancienne ; l’université proprement dite a été créée en 1886 par des jésuites, à Bilbao (un autre campus se trouve à Saint Sebastian). Aujourd’hui, elle propose des formations dans, pratiquement, tous les domaines (7000 étudiants en licence, 1800 en Master et 465 en docto-rat). Des relations anciennes donc, mais moins approfondies qu’avec l’I.C.A.I. dans la mesure où les cursus d’ingénierie pro-posés à l’ESIDE étaient, jusqu’à récemment, plus orientés vers le domaine électrique et les télécommunications. Une formation d’ingénieur orientée vers la production et l’industrie est main-tenant proposée. Le partenariat avec l’universitat Ramon Llull, et, surtout, avec son école d’ingénieur, l’IQS, est plus récent. En effet, l’IQS, qui se dé-cline désormais en IQS school of engineering et IQS school of management a longtemps formé des ingénieurs chimistes. Elle propose maintenant une formation «ingenieria industrial» dont le programme est proche de celui de l’Icam.

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Philippe Gourgues Il y a, maintenant, près de 9 années que je suis installé en Espagne. A mon actif, deux expériences professionnelles très différentes, aussi bien du point de vue du secteur d’activité que de la zone géographique.Après obtention du diplôme en 2004, je ne cherchais pas, particulièrement, à travailler en France et l’Espagne fut le pays qui m’attira.J’ai commencé ma carrière fin 2004, en Espagne et plus précisément en Catalogne, chez Zodiac (Division Marine, à l’époque) fabricant de bateaux semi-rigides. Je fus, d’abord, ingénieur méthodes puis chef d’atelier. Cette expérience fut très enrichissante.En effet, la fonction « méthodes » est peu connue et développée chez les industriels espagnols. Aussi m’a-t-il fallu démontrer les avantages que pouvait apporter cette fonction. Pour un Français, le travail en Espagne peut paraître peu rigoureux mais l’organisation y est d’un autre type: les Espagnols ont une grande faculté à improviser et savent s’adapter, sans se plaindre, tout en restant de grands pro-fessionnels. Au niveau extra-professionnel, l’Espagne est un pays avec un régionalisme très marqué ; surtout en Catalogne. En 2008, j’ai été contacté par Hutchinson pour leur site de Cáceres, en Extrémadure, qui fabrique des pièces en caoutchouc et thermoplastiques élastomères (TPE). Un nouveau défi, un nouveau secteur, une nouvelle fonc-tion.Aujourd’hui, j’exerce la fonction de Chef de Projet Pro-duit au sein du département Développement. Cáceres se trouve à 100 km de la frontière portugaise. L’Extrémadure est une magnifique région mais très pauvre et une industrie quasi inexistante. Les Extre-meñens sont, de caractère, très opposés aux CatalansEn Espagne, hors du lieu de travail, les relations humaines sont telles que la hiérarchie ou le statut ne comptent plus. De même, à mon sens, les Espagnols sont, en géné-ral, bien plus positifs et gais que les Français.Pour conclure : Revenir travailler en France ? Pas pour l’instant. Voir d’autres pays ? Bien sûr. Vivre à l’étranger apporte beaucoup d’autocritique sur son propre pays. Aujourd’hui, je me sens déconnecté de l’actualité fran-çaise et j’ai découvert que, d’une manière générale, je ne raisonne plus comme un Français ni comme un Es-pagnol…

Ana Morenes Dupuy de Lome Grâce à l’ICAM, que je peux remercier, j’ai eu l’op-portunité de ne pas faire juste une année Eras-mus mais une bourse Socrates de deux ans. Je ve-nais de l’ICAI de Madrid et j’ai ainsi pu obtenir les deux diplômes, celui de l’ICAI et celui de l’Icam. La première année c’était la prise de contacts : s’ha-bituer à la langue, comprendre et se faire com-prendre… Au début j’ai eu des difficultés avec l’argot, le verlan, l’humour et les expressions françaises. Pas évident pour une étrangère, et pourtant j’avais fait dix ans de français au collège !Ce n’est donc que la deuxième année que j’ai vraiment profité de pouvoir communiquer et vivre comme une étudiante française. D’ailleurs je suis restée en France six ans et, quatre ans plus tard, je reconnais que je suis encore très attachée à la culture française.Il est sûr que le succès de mon expérience, en France, est dû, en grande partie, aux valeurs d’en-traide et de convivialité de l’Icam qu’on a inté-grées dans les cours de formation humaine, les TP en binôme, le travail en équipe et plein d’autres activités en groupe.En ce qui concerne le contenu académique de l’Icam, les formules et les algorithmes étaient les mêmes que chez nous mais avec une formation plus orientée à la pratique, à la vie profession-nelle. C’est d’ailleurs grâce à mon projet informa-tique sur une base de données que j’ai réussi à décrocher ma première expérience profession-nelle, chez Siemens VDO, en tant que consultant SAP, dans le domaine de la qualité. Souhaitant approfondir ce sujet, je suis passée du secteur au-tomobile au secteur aéronautique pour dévelop-per mes compétences en gestion de configura-tion avion, au sein de département informatique d’Airbus.Finalement, fidèle à mes origines, je suis rentrée à Madrid, en 2009, où je suis maintenant chef de projet des systèmes qualité et production d’Air-bus en Espagne (civile et militaire). Mon expé-rience et mes contacts en France m’ont permis de décrocher ce poste. Aujourd’hui, j’ai la chance de participer à des projets complexes et interna-tionaux. Aujourd’hui, faire partie d’une grande compagnie en bonne santé dans ces temps de crise en Espagne peut être considéré un luxe.

Dominique CossetJe suis arrivé en Espagne en Août 2003 et y ai pris ma retraite fin 2007.Pendant ces 4 ½ années, j’ai occupé, successive-ment, les fonctions de directeur industriel (1½ année, le temps de maitriser la langue…) dans l’usine d’Arcelor Mittal à Sagonte puis de direc-teur de l’usine de transformation à froid des As-turies, pendant 3 ans.Je passerai sur la première expérience qui ne m’a pas laissé un bon souvenir. Le premier poste que j’ai occupé m’a, surtout, permis de constater que le management du 19° siècle pouvait encore exister de nos jours… et, ceci, malgré une bonne relation avec mes équipes.Dans les Asturies, par contre, j’ai pu mettre en œuvre le style de management que j’avais appris et pratiqué en France dans les différents postes occupés.Il s’agissait de « redresser » une usine dont les résultats opérationnels et financiers étaient loin d’être satisfaisants, ce qui a été fait avec une ex-cellente équipe, des ingénieurs aux opérateurs de maintenance et de fabrication.Comme la TPM (Total Productive Maintenance) avait été lancée avant mon arrivée, j’ai décidé de m’appuyer sur cette méthode, en précisant d’em-blée, au consultant japonais, que nous voulions des résultats avant de décrocher le prix JTPM.C’est ce qui s’est passé et l’usine a accéléré son entrée dans la spirale du progrès, améliorant tous ses résultats opérationnels et a dégagé, chaque année, des gains importants de gestion.Travailler avec les Espagnols n’est pas plus difficile que de travailler avec les Français.Chez Arcelor Mittal j’ai eu l’opportunité d’exer-cer mon activité professionnelle du Nord de la France au Sud de l’Espagne. Je peux confirmer, puisque l’occasion m’en est donnée, que les hommes sont partout les mêmes. En tout cas, ce qui fait le fond d’un management efficace est toujours un mélange d’attention aux hommes, de « chaleur » et d’exigence.La crise ? Je n’en parlerai pas. Beaucoup d’Espa-gnols en souffrent dans leur vie quotidienne, mais c’est un peuple gai et positif. Peut-être, cer-tains Français pourraient-ils s’inspirer d’eux ?

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Région Espagne

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ENQUÊTE CGE

Enquête de la Conférencedes Grandes EcolesCette enquête annuelle a été lancée fin mars 2013 auprès des 602 diplômés en septembre 2011, soit 18 mois après leur sortie (186 ont renvoyé le questionnaire - 80 pour formation Ingénieur Icam Intégré, 106 pour la formation Ingénieur Icam Apprentis-sage et Continu) et auprès des 535 diplômés en septembre 2012, soit 6 mois après leur sortie (234 ont renvoyé un question-naire -94 pour la formation Ingénieur Icam intégrée, et 140 pour

la formation Ingénieur Icam apprentissage et continu. La parti-cipation est faible mais, sans doute en partie, due à un listing avec adresse mail école peu regardée par les jeunes ingénieurs. Nous considérons cependant les chiffres comme statistique-ment satisfaisants, au moins pour les items généraux. L’addition des pourcentages obtenus pour les deux formations n’est pas toujours significative.

Activité : La situation des 2011 est en ligne avec les années précédentes. Par contre, on enregistre un retard d’environ 2 mois pour le pla-cement des 2012 par rapport à ceux de l’année dernière. La cellule emploi carrière a repris contact avec les 10 % encore en recherche. La poursuite d’études complémentaires se maintient autour de 13 %, avec un écart significatif entre les 2 types de formation.

Moyens et durée de recherche : Les tendances de ces dernières années se confirment : importance du stage, place déterminante des sites entreprises ou APEC et un peu des relations personnelles (réseaux). La durée de recherche est encore satisfaisante mais le manque de visibilité des entreprises crée un frein aux embauches, même des jeunes ingénieurs (cf taux d’activité ci-dessus).

Types de contrats obtenus : La tendance à une une légère dégradation du pourcentage de CDI se poursuit et l’on voit apparaitre un % d‘intérim qui devient significatif et correspond à un mode de recrutement de certaines sociétés qui font « transiter » leurs embauches par des sociétés d’intérim. Il est, par contre, plus préoccupant de constater, quoi que faible, l’augmentation du pourcentage de recrute-ment en «non cadre», particulièrement en formation apprentissage et continu.

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ENQUÊTE CGE

Lieu de vie : Le rapport Province-Paris est sensiblement le même avec un poids régional plus marqué pour l’apprentissage. Le chiffre «étranger» est sous-évalué ; nos jeunes n’ont pas tous reçu l’enquête.

Fonctions principales : La production et toutes les fonctions connexes sont le lot le plus courant des débutants.

Pas beaucoup d’évolution des rémunérations des débutants. On note cependant, dans l’analyse, des écarts à la moyenne très importants .

Secteurs d’activité : Peu de changements significatifs. Le monde du transport, en général, remonte sans doute grâce à l’aéronautique. Le BTP se maintient.

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Ces écoles que le mondenous envie

«Il y a besoin de cadres ayant à la fois une connaissance du pays et une formation à l’européenne » Par Jean-Baptiste Suchet, chargé d’un partenariat avec l’Icam en Inde

Comment expliquer cet attrait spécifique pour les formations françaises ?Dans certaines zones géographiques, la proximité culturelle ex-plique en bonne partie que le modèle français de formation des ingénieurs s’impose. C’est le cas en Afrique francophone, où le système des grandes écoles est souvent repris.Néanmoins, la proximité culturelle ne suffit plus pour expliquer l’intérêt des étudiants indiens ou chinois. Ce sont les qualités intrinsèques des programmes français qui sont reconnus. Com-parées aux formations universitaires scientifiques classiques, les grandes écoles d’ingénieurs françaises ont deux caractéris-tiques majeures : elles sont généralistes et travaillent avec les entreprises privées, notamment en envoyant leurs étudiants en stage sur de longues périodes. En conséquence, leurs étudiants sont à la fois plus polyvalents et plus familiers du monde du tra-vail. «Une autre spécificité des formations d’ingénieurs françaises est de partir du fondamental pour aller vers l’appliqué, ajoute

Hervé Biausser, le Directeur de l’Ecole Centrale à Paris. Souvent, nos étudiants sont meilleurs en mathématique et en physique que les ingénieurs étrangers. Plus tard, cela leur permet de mo-déliser facilement, de mettre les phénomènes en équation. C’est une qualité très remarquée des entreprises internationales».Pour les potentiels recruteurs, des ingénieurs étrangers formés «à la française» seront à la fois performants et susceptibles de jouer un rôle-clé de passerelle entre deux cultures.«Les multinationales nous attendent. Il y a un besoin énorme de cadres ayant à la fois une connaissance du pays et une formation au management à l’européenne », assure Jean-Baptiste Suchet, qui développe à Chennai (Madras), en Inde, en partenariat avec l’Institut Catholique d’Arts et Métiers (Icam), le Loyola ICAM Col-lege of Engineering and Technology, dont la première promo-tion sortira en 2014.Pour les écoles françaises, la perspective de débouchés faciles et prestigieux est la meilleure des cartes de visite.

Un produit qui s’exporteBien qu’en retard sur les écoles de commerce, de nombreuses écoles d’ingénieurs développent des antennes à l’étranger. En Chine, on peut citer au moins trois projets d’envergure à côté de Centrale Pékin. En 2007, dans le sillage de l’installation d’une chaîne d’assemblage par Airbus à Tianjin, trois écoles d’ingé-nieurs aéronautiques françaises s’associaient pour monter l’Institut sino-européen d’ingénierie de l’aviation au sein de l’université aéronautique de Tianjin dont les premiers diplômés sortiront l’an prochain.

La seule véritable difficulté, dans ce concert de cocoricos, est de trouver un modèle de financement. La question est loin d’être simple, les études d’ingénieur étant financées par la collectivité en France. L’Eigsi, école privée, s’en sort avec des sponsors et des frais de scolarité de 4 000 d annuels à Casablanca.A Centrale Pékin, la France s’est engagée à financer la moitié du projet, soit une dizaine de millions d’euros par an sur les six pre-mières années. Le délai arrive à expiration et les discussions sont en cours pour déterminer comment équilibrer le budget entre subventions locales éventuelles, financements privés et hausse possible des frais de scolarité

NOUVELLES DES ÉCOLES

Les grandes écoles d’ingénieurs à la française séduisent à l’étranger. Rigueur, esprit critique, ouverture sur l’entreprise, autant de qualités reconnues à nos «usines à ingénieurs».Il n’y a pas qu’en Chine que les écoles d’ingénieurs françaises ont la cote. Aujourd’hui, dans l’Hexagone, elles comptent, en moyenne, 14 % d’étudiants étrangers. Certaines, comme l’Uni-versité de Troyes, dénombrent près d’un étudiant étranger sur quatre. «Cela représente tout de même 4 000 à 4 500 ingénieurs diplômés chaque année», souligne Christian Lerminiaux, pré-sident de la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises

d’Ingénieurs (CEDEFI, appelé Cédéfi ). «L’intérêt pour ces cursus est très fort dans de nombreux pays émergents, notamment la Chine, mais aussi l’Inde, le Brésil ou encore le Maroc. Dans ces pays, les problématiques industrielles, notamment le dévelop-pement des infrastructures, génèrent un fort besoin d’ingé-nieurs ».

extrait de l’article paru dans du 13.12.2012 et signé par Sébastien Dumoulin

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NEWS

L’appli toulousaine qui annonce l’arrivée des busPublié dans la Dépêche du 26 Février.Même s’il ne participe pas au Mobile World Congress de Barcelone, Nicolas Fouin (110 IT ) est un homme heureux. Fini d’attendre votre bus en vain, ou de ne pas connaître l’itiné-raire des transports Tisséo. Depuis le 20 Février, il est possible de suivre, en temps réel, le trajet des bus Tisséo de la région toulousaine. «L’idée m’est venue en juin. J’avais envie d’aider les Toulousains, j’ai pensé que cette application règlerait pas mal de soucis de transport en commun» Nicolas Fouin, concepteur de cette application, est tout sourire. Le concept est simple «Avec l’application, les utilisateurs savent où en est leur bus, notamment s’il a du retard. Ils suivent le parcours en temps réel» explique l’ingénieur de 25 ans. Le passage entre l’idée et la conception de l’application n’était pas compliqué. «Les bus Tisséo avaient tous un GPS. Ingénieur en nouvelle technologie à Sopragroup, Nicolas souhaite désormais améliorer son application et la faire connaître.

ON PARLE D’EUX Xavier Hochet (83IL) Les Echos du 22.04.2013 ont annoncé la nomination de Xavier Hochet (83 IL) au poste de Directeur Général de Capgemini Consulting et re-joint le comité exécutif du Groupe.

Lucie Thébault (113 IT) et Marie Exposito (113 IT)Mardi 28 mai, à 17h30, Lucie Thébault (113 IT) et Marie Exposito (113 IT) ont reçu la récompense du concours de promotion de l’éthique professionnelle. Leur essai, «Notre avenir ou l’espoir d’une industrie nouvelle», également rédigé par Marie Charlotte Dumas, a reçu le prix du district du Rotary et le second prix national

Une collection originale Au Musée de la Céramique de Saint Uze Drôme, Philippe Passe-rat (64 IL) expose une très originale collection de pots de yaourt.

Ecole doctoraleThèse présentée par Maël Mollard Sciences et Ingénierie en Matériaux, Mécanique, Energétique et Aéronautique (SIMMEA) - Université de La RochelleLaboratoire des Sciences de l’Ingénieur pour l’Environnement (LaSIE)THÈSE présentée par : Maël MOLLARD (109AT)soutenue le 6 Décembre 2012 pour l’obtention du grade de Docteur de l’Université de La RochelleDiscipline : Sciences des matériauxElaboration de systèmes barrière thermique par barbotine.Comportement du nickel et de ses superalliages revêtus en oxydation cyclique à haute température.

Agenda

Promo 50 : du 17 au 20 septembre 2013 àGouvieux(60)

Promo 68: du 21 au 22 Septembre 2013 àAngers

Promo 70 : Prochainement,3joursdanslesVosges

Région Poitou Charentes : week-end du 6-7 avril 2014 enCharenteMaritime

Région Centre : Rencontrebièrelejeudi6octobre

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ANNONCELe Comité de Rédaction d’Icam Liaisons recherche une ou un bénévole pour venir l’épauler. Nous ne recher-chons pas des spécialistes mais une bonne volonté qui aime notre publication et nous propose son aide. Une grande partie du travail pourra être faite via Internet.Contact : Dominique LAMARQUE (64 IL) [email protected]

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VIE DES ÉCOLES

Audace et développement

L’Icam a lancé sa 1ère campagne de levée de fondsPour finaliser le financement de ces projets, l’Icam a lancé, en septembre 2010, sa première campagne de levée de fonds : Audace et Développement. Notre objectif est de réunir, d’ici fin 2015, 30 millions d’euros. En deux ans, nous avons pris contact avec une trentaine de grands donateurs (fortunes individuelles, fondations, grandes entreprises).

Et nous allons, par ces actions, réunir environ 14 Md.Aujourd’hui, en faisant appel à la communauté Icam, nous de-vons nous rassembler autour de ces projets audacieux de déve-loppement de notre école, contribuer à leur réalisation et favori-ser ainsi le rayonnement de l’Icam !Jean-Michel Viot (83 IL), Directeur Général

Le 11 avril dernier, l’Icam a dévoilé ses projets et son ambition pour les années à venir. Cet évènement majeur a rassemblé plus de 1 000 personnes, ingénieurs Icam, parents d’élèves, collaborateurs et étudiants de der-nière année, regroupées sur les sites Icam de Lille, Nantes, Toulouse, Vannes et La Roche-sur-Yon en France, et sur les sites du groupe en Afrique Centrale, à Pointe-Noire et Douala. Deux cents personnes assistaient au Collège des Bernardins à cette soirée exceptionnelle, retransmise en direct sur nos sites.Près de 400 ingénieurs Icam se sont connectés sur le web pour suivre en direct cet évènement, là où ils se trouvaient ! Deux tables rondes, animées par Dominique SEUX, rédacteur en chef au journal Les Echos, ont rassemblé autour de Monsieur Francis

MER, qui présidait cette soirée, divers interve-nants en mesure de présenter les projets por-tés par l’Icam ou témoigner de leur mise en œuvre. L’ensemble de ces projets représente, sur cinq ans, un investissement de près de 100 millions d’euros pour l’ensemble de nos sites en France et à l’international.Cet investissement est nécessaire et possible. Environ 15 Md seront directement obtenus par la capacité d’autofinancement de nos sites actuels. Un peu plus de 50 Md, dont 30 déjà obtenus, proviendront de financements

publics, car les actions portées par l’Icam s’inscrivent dans la po-litique de service public de l’enseignement supérieur français et sont en ligne avec les axes de développement fixés par les régions, la Nation ou l’Europe.

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PROJETS :5 Md pour renforcer encore nos spécificités pédagogiques, et en particulier la mise en œuvre de la pédagogie ignatienne,35 Md pour devenir une école de dimension internationale et multiculturelle,10 Md pour prendre part aux innovations du 21ème siècle en structurant nos activités de recherche,5 Md pour répondre aux enjeux essentiels de la mixité so-ciale et du mieux vivre ensemble dans notre société, 40 Md pour développer et moderniser nos campus existants, et leur donner une image à la hauteur de nos ambitions.

Sénart poursuit son expansionLe permis de construire a été déposé fin 2012 pour la construc-tion des locaux de Sénart. Un grand ensemble en L, labellisé BBC (bâtiment basse consommation) rejoindra donc, prochainement, les autres constructions du Carré Sénart, tout en conservant un environnement entouré de vastes espaces verts, en bor-dure d’un canal de collecte des eaux pluviales, et bordé de bosquets de tilleuls. De jolies lignes architecturales pour un projet qui réunit, en un même site, le bâtiment «fonctionnel» (salles de cours, bureaux…) et

la résidence des étudiants. La proximité de commerces et restaurants offre un cadre de vie pratique et agréable pour les jeunes élèves ingénieurs. Actuelle-ment 23, ces derniers seront, prochainement, une centaine ! En

effet, la rentrée 2013 se prépare, avec l’ouver-ture des promotions de I2 et A3. Une «géo-métrie» nouvelle, qui nécessite le recrute-ment de trois ou quatre nouveaux enseignants (en cours).

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Echanges France-Inde Par Marc Genuyt (86IL)

VIE DES ÉCOLES

Les échanges d’étudiants franco/indiens sont essentiels dans le processus de formation d’ingénieurs Icam «multiculturels». Le programme France - Inde existe depuis Juillet 2010. Deux pro-motions d’environ 10 étudiants français ont passé un semestre au Loyola – Icam College. Chaque étudiant était logé dans la fa-mille d’un étudiant indien du Loyola – Icam College. Ce fut, pour tous, une expérience très enrichis-sante. Dès leur retour, les étudiants français n’avaient qu’une seule en-vie : repartir en Inde !Une nouvelle promotion de 12 étudiants arrivera à Chennai, début juillet 2013.A partir de juin 2013, c’est au tour du programme Inde - France de démarrer. Ce programme se divise en 3 étapes.1ère étape : le Summer program - Juin 2013Une cinquantaine d’étudiants indiens de 3ème année étaient candidats mais, fina-lement, 22 étudiants indiens ont été sé-lectionnés. Ils vont passer 4 semaines en France sur le site de Lille et logeront à la Maison des Icam.Le programme, en France, s’articule au-tour de cours de français, d’un projet technique de réalisation d’un véhicule à énergie solaire, de visites d’entreprises, de rencontres de managers de l’indus-trie. Les étudiants visiteront aussi Paris et Bruges.

2ème étape: le projet de fin d’études – Déc. 2013 à Jan. 2014Ils logeront en famille d’accueil.Au programme : cours de Français, projet de fin d’études du Ba-chelor of Engineering, cours techniques, cours d’organisation industrielle, cours de cross culturel. Cette période permettra aux étudiants de contractualiser avec les entreprises qui accepte-

ront de les accueillir lors du Master of Engineering. 3ème étape: le Master of Engineering Icam - Juin 2014 à Sept. 2015Ils logeront en colocation avec d’autres étudiants.Ils suivront le même programme des études Icam que les étudiants fran-çais de dernière année : mémoire scientifique de 5 mois, stage de fin d’études de 6 mois en entreprise, cours techniques, cours de manage-

ment, sensibilisation à l’entreprenariat.Ce programme ambitieux nous donne l’occasion de nous mobiliser à tous les niveaux pour en assurer sa réussite. Cela passe, en particulier, par la mobilisation de familles d’accueil pour la période dé-cembre 2013 – janvier 2014.Pour toute demande supplémentaire d’informations, la personne à contacter est Marc Genuyt qui sera basé, à temps plein, à Chennai, dès Septembre 2013. ([email protected])

L’Icam s’associe aux conférences TEDParticulièrement presti-gieuses, les conférences TED sont devenues, en une poignée d’années, une ré-férence de par le monde. Elles offrent des rencontres d’un nouveau genre avec pour leitmotiv « Ideas worth spreading » («diffusons nos idées»). Les participants viennent y raconter leur expérience, leurs projets, avec des initia-tives porteuses d’espoir, de rêve, d’ambition, et tournées plus que jamais vers l’humain.Quel meilleur «terreau» pour l’Icam ?La première conférence TEDx* de Lille s’est ainsi déroulée le 7 fé-vrier dernier et a été sponsorisée par le groupe Icam. Elle a eu lieu dans l’ancienne gare de Saint-Sauveur, reconvertie en centre cultu-rel. Elle avait pour thématique :

«Désordre global, solutions locales»Gaspard Verchere, élève de quatrième année à l’Icam de Lille, a eu l’extrême privilège de faire partie des invités, au titre de son rôle au sein du BDE : «Les intervenants offrent une vision du monde

que l’on n’a pas l’habitude de rencontrer, avec des idées très humaines, tout à fait en phase avec ce que l’on vit et apprend à l’Icam,» témoigne-t-il. «Ils donnent beaucoup d’espoir, à un moment où tout le monde affirme que le monde va mal. Ces gens se battent pour la justice et l’égalité. Deux inter-

ventions m’ont particulièrement interpellé : celle d’Arnaud Pois-sonnier, président du site Babyloan.org, qui présentait son concept de microcrédit solidaire, basé sur le principe du crowdfunding et Michel-Yves Grauwin, un médecin qui s’est expatrié de nombreuses années pour lutter contre la lèpre, notamment en Afrique, et qui m’a vraiment donné envie d’offrir, aussi, un peu de mon temps pour un projet à l’étranger». A ce jour, les vidéos de cette conférence, portant chacune la signa-ture de l’Icam en conclusion, totalisent près de 70 000 vues sur la chaîne You Tube ! TEDx, générateur de vocations !*x = independently organized eventPour en savoir plus : http://tedxsaintsauveursquare.fr/

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VIE DES ÉCOLES

Relations entreprises, désormais en région !2013 inaugure une nouvelle façon d’aborder les partenariats entreprises au sein du groupe Icam. En particulier, des corres-pondants en région seront chargés d’animer, localement, le Club Entreprises.Six régions ont été définies : Nord, Ile de France, Ouest, Midi-Py-rénées, Afrique et Inde. Désormais, les rencontres avec nos par-tenaires seront délocalisées !Parmi nos partenaires, nous pouvons citer Sogeti, SNCF, L’Oréal, Vallourec, GIF, PSA. et Schneider Electric

Partenariats signés sur les autres sites Icam L’Icam continue de renforcer ses liens avec les entreprises. Le site de Toulouse vient de signer avec JACQUES LEFEBVRE –

EUROVIA & Ratier FIGEAC Le site de Nantes avec le groupe AIM et IDEFI Le site de Lille avec la PME TPS. Le site de DOUALA avec BOLLORE LOGISTICS Africa

Le groupe COLAS, quant à lui, vient de réaffirmer son grand inté-rêt pour l’Icam en reconduisant le partenariat, signé il y a 3 ans, avec l’ensemble des sites français.Plus d’informations sur les partenariats sur www.icam.fr

IESF

1ère Journée Nationale de l’Ingénieur : un bilan chiffréCette première Journée Nationale de l’Ingénieur avait pour objectifs de renforcer le sentiment d’appartenance et la fierté d’être ingénieur, de promouvoir le métier pour susciter des vo-cations et de participer au combat pour la ré-industrialisation. Plus de 12 000 visiteurs sur le site dédié www.iesf-jni.org et près de 2 500 participants se sont inscrits aux rencontres qui se sont déroulées à Paris, le 18 mars, et dans 12 grandes villes de France, entre le 14 et le 25 mars. Ces chiffres encourageants reflètent l’enthousiasme suscité par l’initiative d’Ingénieurs et Scienti-fiques de France qui a vocation à se répéter d’année en année, ainsi que la volonté des ingénieurs, de leurs associations et de leurs écoles de prendre part au rebond du pays. Un des points d’orgue de cette journée a été le témoignage de François Gabart, ingé-nieur diplômé de l’INSA Lyon et vainqueur du Vendée Globe, qui a van-té avec intelligence et passion l’avantage d’être ingénieur dans son aven-ture de marin. Dans un prochain flash des pho-tos et des synthèses des débats des JNI, ville par ville, seront publiées.

La mission primordiale des ingénieurs devient l’obligation de s’interroger sur le meilleur moyen de protéger le public et la société, tout en les servant du mieux possible. Plus que jamais, il est donc nécessaire de préserver et de développer la compé-tence, de protéger le diplôme et sans doute le titre d’ingénieur, d’établir une déontologie, voire même peut-être d’aller vers une réglementation de notre profession. Pareille évolution nécessite un large consensus et relève d’une concertation nationale qui prenne le temps d’évaluer tous les aspects de la question sans préjuger des conclusions à venir. Ingénieurs et Scientifiques de France a donc décidé de lancer un débat national tout au long de l’année 2013 en vue d’une éventuelle création d’un Ordre des Ingénieurs, un premier point étant fait lors de la 2ème Journée

de l’Ingénieur prévue le jeudi 3 avril 2014.L’initiative d’IESF suscite déjà des réactions spon-tanées, en large majorité positives. Dans les pro-chaines semaines sera défini et communiqué le processus d’une consul-tation souhaitée aussi large que possible au-près des ingénieurs à tra-vers leurs associations.

Bilan de la 1ère Journée Nationale de l’IngénieurVers un Ordre des Ingénieurs ?

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IESF

Pour obtenir un visa, pour justifier votre diplôme d’ingénieur français dans le cadre d’un contrat de travail à l’étranger ou en-core pour passer des examens professionnels hors de France, une copie de votre diplôme s’avère parfois insuffisante. Il vous est demandé de fournir un document officiel de l’organe représentatif de la profession d’ingénieur. Ingénieurs et Scienti-fiques de France peut répondre à votre besoin en vous délivrant un certificat d’inscription au Répertoire des Ingénieurs et des Scientifiques.

Ce document, signé par le président d’IESF, peut vous être adressé en français, allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, japonais ou russe. Le tarif pour attester un diplôme dans l’une de ces langues est le suivant : certificat de base : 20 euros HT (23,92 euros TTC), certificat supplémentaire : 15 euros HT (17,94 euros TTC), tout certificat suivant : 10 euros HT (11,96 euros TTC). Pour passer commande, après avoir vérifié votre présence sur le Répertoire, vous pouvez nous adresser un mail à [email protected] . Plus d’information : www.iesf.fr

Service IESF : Certificat d’inscription au Répertoire des Ingénieurs et des Scientifiques

La Semaine de l’Industrie qui se tenait, du 18 au 24 mars 2013, vient de se terminer. La mobilisation exceptionnelle de tous les acteurs de l’industrie a permis, pour la 3ème édition de la Semaine de l’industrie, l’organisation de 2 760 événements sur tout le territoire rassemblant plus de 240 000 participants. IESF a réa-lisé une cinquantaine d’interventions (des séances PMIS, des tables rondes, des colloques scientifiques, etc.). La semaine s’est terminée samedi 24 mars par une séance, présidée par le Ministre du Redressement Productif, de remise du prix national de l’innovation in-dustrielle dans la grande salle de l’IRCAM à Beaubourg. Toujours dans le cadre de cette Semaine, IESF a dé-cidé de lancer la «Journée Nationale de l’Ingénieur» qui sera reconduite

chaque année. Cette première journée nationale de l’ingé-nieur avait pour ob-jectifs de renforcer le sentiment d’appar-tenance et la fierté

d’être ingénieur, de promouvoir le métier pour susciter des vocations et de participer au combat pour la ré-in-dustrialisation de la France. Ce colloque parisien a été répliqué en région et ainsi différentes manifestations ont eu lieu à Rennes, Metz, Strasbourg, Lille, Grenoble, Caen, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Nantes, et enfin Aix en Provence et Marseille. La 4ème édition de la Semaine de l’industrie aura lieu du 7 au 13 avril 2014.

Bilan Semaine de l’industrie 2013

Le 10 décembre 2012, les 27 ministres en charge de la compétiti-vité ont conclu un accord politique permettant la création d’un brevet unitaire européen. Le lendemain, les députés européens ont approuvé trois textes sur le brevet unitaire, son régime lin-guistique et la juridiction compétente. Le même jour, la Cour de justice de l’Union européenne a rejeté les arguments de l’Italie et de l’Espagne, qui contestaient le régime linguistique trilingue (allemand, anglais, français) de ce brevet. Le 17 décembre, les mi-nistres approuvaient définitivement deux règlements permet-tant la mise en œuvre du brevet unique. Le brevet européen devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2014, après plus de 30 ans de négociations.

Le brevet européen est néDans ces Nouvelles du CEFI du mois de mars 2013, nous vous proposons quelques résultats d’enquêtes récentes relatives au marché de l’emploi des ingénieurs dans trois pays européens. Au sommaire :

Allemagne : 70.000 offres d’emplois d’ingénieurs seraient non pourvues en février 2013

Italie : l’emploi des ingénieurs résiste à la crise Espagne : des perspectives de croissance des emplois d’ingé-

nieurs - l’ingénieur en énergies renouvelables, un profil particu-lièrement recherché. Plus d’informations : www.cefi.org

Les brèves du CEFI

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LA PAGE DE L’AUMÔNIERPréparée par Hubert Hirrien, s.j

Le responsable des JMJ au Vatican est un IcamEn 2008, j’ai été envoyé à Rome, pour tra-

vailler à la préparation des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ), au

sein d’un organisme du Saint-Siège : le Conseil Pontifical pour les Laïcs.C’est une expérience internatio-nale passionnante. Et l’on peut penser que ma formation d’ingé-

nieur n’est pas étrangère à cette mission.

Comme on le sait, c’est en 1985, que

Jean Paul II a lancé les JMJ. Au rythme d’une fois tous les deux ou trois ans, le pape avait donné rendez-vous aux jeunes du monde en-tier, pour ces rencontres internationales extraordinaires, dans de grandes métropoles: Buenos Aires (1987), Paris (1997), Rome (2000), Sydney (2008). Couramment, plus de 200 pays sont représentés et, depuis 25 ans, des millions de jeunes y ont fait l’expérience de la joie de la foi chrétienne et de la beauté de l’Eglise.J’ai eu la charge de préparer les JMJ de Madrid (2011) et suis, actuellement, en train de préparer celles de Rio de Janeiro (juillet 2013). Ma mission consiste, d’abord, à accompagner le comité local d’organisation sur l’ensemble de la préparation de l’événe-ment : construction du programme, contenu des célébrations, logistique. Pour la partie logistique, ma formation d’Icam m’est

bien précieuse et j’y fais souvent référence : organigramme, suivi des équipes de travail, retro-plan-ning, équipements techniques, budgets sont des domaines où ma formation d’ingénieur m’est bien plus utile de celle de prêtre ! Pour ma mission, je suis en contact avec 150 correspondants dans le monde entier, provenant

de 100 pays et de 50 mouvements de jeunes ou de communau-tés (scouts, Compagnie de Jésus, etc.). Inutile de dire que je re-grette de ne pas avoir plus investi, pendant mes études, dans l’apprentissage des langues étrangères ; à présent, il me faut comprendre l’anglais, l’italien, l’espagnol et le portugais ! L’enjeu, dans la préparation de ce type d’événement, est tou-jours le même : permettre à des personnes différentes de tra-vailler ensemble. C’est la clé du succès, comme dans toutes les entreprises. Et, même si nous appartenons à la même famille

(l’Eglise), ce n’est pas toujours simple de faire collaborer des personnes de pays et d’ap-proches différents. Comme je l’ai appris à l’Icam, les grands problèmes à résoudre ne sont pas techniques mais humains.

Les préparatifs des JMJ de Rio sont actuellement très intenses et l’élection récente d’un pape sud-américain rend l’événement encore plus attractif. On s’attend donc à une participation mas-sive de jeunes de toute l’Amérique Latine. Sans parler des jeunes du monde entier, que le Brésil se prépare à accueillir très cha-leureusement, avec une foi et une joie communicatives. J’espère bien y croiser quelques étudiants Icam ! Eric Jacquinet, s.j. (85 IL)

L’enjeu : permettre à des personnes différentes de travailler ensemble

Au seuil de l’été…Après ce printemps très arrosé, les conjectures sur la météo de l’été sont nombreuses et aléatoires. Quoi qu’il en soit, nous dé-sirons tous vivre pendant l’été des rencontres familiales ou ami-cales vivifiantes et pourquoi pas innovantes : quelques jours sur le chemin de Saint Jacques ? un festival de musique ? un service auprès de personnes avec un handicap ? Magis Brésil, les Icam et le Pape François….31 étudiants Icam de cinq sites (Lille, Nantes, Toulouse, Paris-Sénart et Douala), 2 jésuites et un couple vont vivre les JMJ du Brésil au sein de la délégation du Réseau : Jeunesse Ignatien. L’aventure commen-cera à Salvador de Bahia (12-15 juillet) par un rassemblement in-ternational de près de 2 000 personnes. Comme en Espagne, en 2011, le Père Adolfo Nicolas, Supérieur Général de la Compagnie de Jésus, participera à cette première étape. Capitale du Brésil de

1549 à 1763, Salvador de Bahia a été un point de convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes.Les jeunes pèlerins vivront, ensuite, une semaine “d’expériment” selon une thématique : action sociale, pèlerinage ou écologie…et cela dans un des 70 lieux choisis parmi les missions des jé-suites et de leurs associés, dans cet immense pays. L’internatio-nalité continuera, alors, à se déployer dans des groupes de 20 à 30 personnes. Troisième étape, enfin, avec la semaine à Rio et les célébrations présidées par le Pape François qui retrouvera son continent, pour la première fois, depuis son élection.Les Icam vivront de l’inter-sites tout comme des rencontres avec des ingénieurs (et leurs familles) qui travaillent au Brésil (Rio, Be-lo-Horizonte…). Un moment d’échanges est également prévu avec le Père Eric Jacquinet, (85IL), coordinateur des JMJ pour le Vatican (C.f. son témoignage ci-dessus).

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Festival JMJ à Lalouvesc (07520)C’est la seconde proposition JMJ du RJI sur le thème “ allez de toutes les nations faites des disciples “ ( Mt28,19)du mardi 23 au dimanche 28 Juillet ( jour de la présence du Pape à Rio).Activités : catéchèse, ateliers, veillées... infos : http//rji.jmj.frParmi les nombreuses autres initiatives pour l’été : de la Communauté Vie Chrétienne ( CVX) : www.cvxfrance.comdu Chemin Neuf : www.chemin-neuf.frdu Mouvement Chrétien des Cadres et Dirigeants : www.mcc.asso.fr

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NOUVELLES DES PROMOS

Promo49La 49ème avait choisi de jumeler sa réu-nion de promo avec la Rencontre Na-tionale prévue, début mai à La Roche sur Yon. Les rangs s’éclaircissant, nous n’étions que 9 camarades, dont 5 étaient accompagnés de leurs épouses, mais plusieurs veuves de camarades nous ont fait le plaisir de compléter nos souvenirs. Onze déclarations de regrets de ne pou-voir participer, pour état de santé, ont complété notre ensemble de 17 partici-pants présents.Accueillis le 2 au soir par Annie et Jacques Masson – le régional de l’étape – le diner fut sympathique et animé. Le lendemain, réunion de promo, avec apéritif et échange de nouvelles dans le salon convivial de notre ami.Après le déjeuner, visite d’usine pour certains et visite de la sta-tion balnéaire vendéenne des Sables d’Olonne pour les autres. La visite commentée d’un marais salant, démontra que le sel ne s’obtient pas aussi facilement que l’on pourrait croire.Les deux jours suivants, nous avons intégré la rencontre natio-nale avec la visite captivante du Puy du Fou, très appréciée, et l’AG. du dimanche dans l’amphi de l’école de La Roche sur Yon.Très heureux de nous retrouver, un optimisme certain nous a in-cités à prévoir une prochaine réunion en 2014… Jacques Masson (49)

Promo51Du 12 au 18 Mai 2013, Domaine du Mas Blanc à ALENYA (Pyré-nées Orientales)Au nombre de 19 participants, dont 8 épouses, la 51ème pro-motion a tenu sa 29ème réunion en pays catalan. Malgré un temps médiocre, mais dans la bonne humeur, les excursions prévues ont pu se réaliser, sous la conduite d’une guide remar-quable : approche du pays Cathare, pause à Cucugnan, musée de Tautavel, visites de Collioure, de l’abbaye de Fontfroide, de Narbonne, Perpignan, Elne, Banyuls sur Mer (avec une dégusta-tion appréciée….), découverte du four solaire de Montlouis, et enfin, de Villefranche de Conflent, etc… Tout au long du séjour, les échanges amicaux n’ont pas manqué, resserrant encore nos liens et permettant d’évoquer le souvenir des camarades absents ou disparus, grâce à la projection de photos prises à l’ICAM entre 1948 et 1951. Jean Olivier (51)

Promo53Metz 27-31 Mai 2013, 60ème anniversaire de notre sortie, 28ème réunion, 22ème réunion annuelle consécutiveNous étions encore 23, après des défections de dernière minute, toujours aussi heu-reux de nous retrouver.C’est Metz, vieille cité gallo-romaine, qui nous a accueillis cette année. Nous avons pu

admirer la cathédrale gothique, construite sur une ancienne église romane. Une autre nouveauté à Metz : le METTIS, tramway sur pneus et chaussée réservée, à moteur thermique hybride qui en-traîne une génératrice, laquelle alimente la propulsion ou des batteries. L’après-midi nous avons découvert la campagne messine, avec ses églises fortifiées, son aqueduc gallo-romain qui approvisionnait Metz en eau, pour atteindre l’église de Sillegny, la «Sixtine lorraine» avec ses remarquables peintures murales de 1540. Un saut vers Luxembourg, la «Gibraltar du Nord» audacieuse-ment implantée sur un piton rocheux à la croisée de 2 pro-fondes vallées et à l’intersection de 2 voies romaines. Enfin, Nancy nous a dévoilé ses charmes. Nous vous attendons tous l’année prochaine à Besançon, la première semaine de sep-tembre, sauf impossibilité hôtelière. Michel Parent (53)

Promo65Nous avions rendez-vous du 5 au 7 mai à la Rochelle pour les «ICAMO-folies» de la 65ème

C’est avec ce néologisme que nous a accueilli Pierre-André Carpentier, notre délégué. Il avait souhaité faire coïncider notre rencontre avec la Rencontre Nationale qui avait lieu le week-end précédent à La Roche sur Yon. Bruno Panis nous en fit un compte rendu bien détaillé, permettant notre complète information sur l’actualité du Groupe Icam et ses grands projets. A ce propos, 6 membres de notre promotion ont participé, sous la houlette de Daniel Bracquart, à la cam-pagne «silencieuse» de levée de fonds. Jacques Legeay (65)

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NOUVELLES DES RÉGIONS

IledeFrance Visite de la Manufacture des Gobelins, Paris Nous étions nombreux (78) à s’être inscrits à la visite de ces lieux à la fois historiques et toujours très actifs.Les bâtiments se répartissent plusieurs activités :

- La Manufacture propre-ment dite avec ses 2 activités principales :les ateliers de réparation et d’entretien des anciennes tapisseries les ateliers de tissage : haute-lice (métiers à chaîne verticale) et basse-lice (mé-tier à chaîne horizontale)le Mobilier National (qui ne se visite pas) où sont en-treposés et répertoriés les meubles servant à la décora-tion des bâtiments officiels.Nous avons été particuliè-rement impressionnés par le travail des licières qui fa-briquent de nouvelles tapis-series destinées exclusive-ment au Mobilier National.

Elles peuvent travailler aussi bien à partir du dessin d’un artiste contemporain que de la reproduction d’une œuvre ancienne. Avec une concentration exemplaire, elles ont une “productivité” moyenne annuelle de 1 m² par an.Nous avons pu voir le tissage sur les 2 types de métiers.L’ensemble est contrôlé par le Ministère de la Culture et tout le personnel est, par conséquent, fonctionnarisé, ce qui n’est pas le cas, par exemple, de la Manufacture d’Aubusson qui, elle, est privée et vie de la vente de sa production.

HautRhin Musée du papier peint Zuber le samedi 13 avril en soirée10 camarades et épouses ont répondu à l’appel:Une réussite !Une organisation «top» comme savent le faire les Icam et, surtout, après une visite du musée du papier peint Zuber, la convivialité et le partage se sont installés entre des Icam et des épouses des promos 1971 à 2007.«Échanger nos idées et partager nos expériences reste toujours une expérience enrichissante et constructive. Et quand cela se passe autour d’un bon repas, c’est encore mieux ! L’endroit était très judicieusement choisi et nos hôtes agréables».

Comment le temps dont je dispose est-il utilisé ? Où est l’es-sentiel? Je me pose parfois la question. L’utiliser à entretenir ou créer du lien dans la confiance, positive et rend plus serein. Avec

2 autres camarades, j’ai pris l’initiative de rassembler les Icam du département dans lequel j’habite depuis 7 ans.Prépare tes souhaits ou demande et apporte tes propositions et réussites.Nous les partagerons de façon informelle au cours de la soirée, accompagnée d’un tour de table pendant lequel chacun témoi-gnera comme il le souhaite.Le compte rendu (abrégé N.D.L.R.) reprend les retours des parti-cipants classés et mis entre guillemets1) Les retours du vécu de cette soirée :Elle avait été organisée afin de ménager un temps d’échange de 1heure1/2 (avant le repas !)«Bons échanges»«se replonger les racines dans l’ambiance Icam et se ressourcer».«développer le réseau en mettant nos contacts/compétences/connaissances au service des autres»«Rencontres inattendues : je ne m’étais jamais demandée s’il y avait des Icam dans la région !»«La bonne ambiance encourage l’organisation d’autres rencontres entre Icam».2) Le «et après ? »- «J’organise une sortie ….»- Je propose d’essayer d’attirer «les jeunes»….- Organiser des sorties techniques avec visite d’entreprise…- Prenons contact avec les Icam qui habitent près de chez nous (moi).- Retenir des thèmes d’échange qui nous permettraient de s’en-richir les uns les autres- Date déjà à retenir : l’invitation de Pierre Mercier de se retrouver pour un pique-nique au bord de son étang en famille pour le 14 juillet !3) Des thèmes également plus personnels :- «Peut-on être chrétien et ne pas manger bio ? Peut-on concilier respect d’autrui et acheter des produits fabriqués par des enfants de 10 ans ayant une espérance de vie d’au plus 20 ans? Parce qu’on en a les moyens, doit-on acheter un 4x4 pour conduire ses enfants à l’école ? »- «Quel monde laissons-nous à nos enfants ?»- «C’est quoi une vie réussie ?»- «Qu’apporte la méditation (ou prière du cœur selon John Main)? Est-il nécessaire de prendre soin de son corps pour réussir sa vie spi-rituelle ? Les sept péchés capitaux existent-ils encore?»Bravo pour toutes ces initiatives ! Pour les animer dans les mois qui viennent le point de contact est Jacques Roth 06 89 19 24 31 [email protected] avec le soutien de Domi-nique Klein 03 89 89 40 46 [email protected] le rédacteur du compte rendu.

Sarthe Courant février, nous nous sommes retrouvé à une petite ving-taine pour le repas annuel des Icam de la Sarthe. C’est dans un restaurant italien que nous avons eu plaisir à bavarder et échanger. De nouvelles têtes, des habitués, différents métiers, différentes entreprises, bref tout ce qui fait la richesse du réseau Icam. Alors, face à l’enthousiasme de l’assistance, j’ai promis d’or-ganiser un après-midi détente pour toutes les familles durant le printemps. Gaël Le Duc (IL 93)

Président Groupe Sarthe

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19Icam liaisons n°175

COTISATION 2013 Coupon réponse à renvoyer à l’Association des Ingénieurs Icam : 35 rue de la Bienfaisance, 75008 PARISTéléphone : 01 53 77 22 22 – Mail : [email protected]

❑ Membre actif Apprentissage ou intégré 120 €

❑ Promos 2002/2007 - 102/107 100 €

❑ Promos 2008/2009 - 108/109 75 €

❑ Promos 2010/2012 - 110/112 55 €

❑ Cotisation de soutien 150 € à 300 €

❑ Retraités 100 € à 120€

❑ Couple ICAM 175 €

❑ Autres 50 €

❑ Caisse d’entraide : ………… €

NOM ……………………………………………………………………

Prénom ………………………………………… Promotion ……….

Adresse ……………………………………………………………….

CP ……………. Ville …………….…………………………………

E-mail : …………….………………………… Pays ………………

ma cotisation 2013 : ……………… € + Caisse d’Entraide : ……………… € TOTAL

PAIEMENT ❑ CHEQUE ❑ CARTE BANCAIRE (voir le site ingenieurs-icam.fr) ❑ PRELEVEMENT AUTOMATIQUE (contacter l’Association) ❑ VIREMENT BANCAIRE (IBAN : FR46 2004 1010 0500 0901 1 P02 691) (BIC : PSSTFRPPLIL)

Centre Rencontre «bière»

Compte-rendu de la rencontre “bière” du 7/3/2013 à OlivetPour la reprise de nos rencontres «bière» en 2013, nous avons invité et accueilli nos amis de l’ISL. Nous étions 12 autour de 3 tablées réservées par notre barman pour apprécier une bois-son, pas nécessairement la bière, mais surtout la joie d’échan-ger entre nous. François Gauthier réside à Blois (dépt 41) et se fait une joie de nous rejoindre chaque fois que cela lui sera possible

Autre rencontre “bière”du 6/6/2013 à OlivetNous étions 9 autour de la tablée pour partager la joie d’échan-ger sur nos engagements divers. Nous avons convenu qu’il fal-lait très tôt fixer la date du rassemblement familial. C’est dit ! Ce sera le dimanche 19 ou 26 janvier 2014.Les prochaines échéances : CA de l’ISL le 14/6. Rendez-vous «bière» avec RAPPEL le jeudi 6 octobre. Jean Bavière (63 IL)

Oise Aérodrome de Persan-Beaumont Le groupe ICAM de l’Oise a été invité ce 8 juin à la visite de l’aérodrome de Persan-Beaumont : présentation des infrastruc-tures, avions récents et anciens (un biplan), un avion de voltige, des ULM, autogyres, moto planeurs, un hélicoptère. À souligner, la présentation remarquable a été celle d’un prototype d’avion à moteur rotatif destiné à fonctionner à l’hydrogène. Beaucoup de passion chez les personnes rencontrées et désireuses de communiquer leur enthousiasme. Des ENSAM s’étaient joints à nous, et nous étions 27 participants (5 ICAM, 22 ENSAM).Groupe Oise

PaysdelaLoire Rencontres IESF Yvon GUILLOT ( 70 IL ) nous a informé du succès de la rencontre :

MEDECINE ET NUCLEAIREqui s’est tenue à Nantes, le 22 Mars 2013.Non seulement les ingénieurs et scientifiques étaient fort nombreux mais le corps médical était, lui aussi, très bien représenté grâce à la pré-sence de médecins spécialistes de la médecine nucléaire.

ESPAGNE Rencontrenationale Le week-end du 11-12 mai, à Zara-goza, les Icam d’Espagne se sont retrouvés à l’occasion de leur pre-mière rencontre nationale.Plusieurs générations de lillois et de toulousains, de la promo 91 à la promo 107, pour la plus récente, étaient pré-sentes, accompagnées de leur famille… A ceux-ci, il faut ajouter deux participants, anciens de l’ICAI de Madrid et une 3ème personne qui avait effectué une année Erasmus dans ce même établissement. Malgré les différences d’âge, les points com-muns entre tous les participants étaient fort nombreux.La première journée s’est déroulée en commençant par une visite de l’usine de recyclage d’acier d’Arcelor Mittal. (Encore merci à Victor notre guide). Puis le dé-jeuner dans un lieu choisi par Paul (91L). Ce fut l’occasion d’échanger sur les diffé-rentes situations et parcours de chacun… puis de faire une promenade et la visite de la fameuse basilique du Pilar. Le dimanche se déroula dans la bonne humeur grâce à Carmen (93L) et François (92L) qui eurent la très bonne idée de ramener leur album photos de l’Icam… Que de souvenirs, d’anecdotes et de rires…Nous avons passé un très bon moment ensemble avec beaucoup d’échanges (cer-taines personnes ne s’étaient pas revues depuis 20 ans !)… Nous nous sommes rendu compte que, malgré les années, l’Icam est resté une étape très marquante pour chacun d’entre nous.Philippe Gourgues (104T)

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VOYAGES

Chaque Français pense qu’il connait l’Arménie, car il connait des Ar-méniens, même s’il ne sait pas très bien situer ce pays sur la carte. Vingt-six ingénieurs Icam, ECAM, et leur épouse sont allés voir de plus près ce pays en limite de l’Europe et de l’Asie, proche de la Turquie, de la Géorgie, de l’Azerbaïdjan, de l’Iran. Très grande il y a plusieurs siècles, l’Arménie, au fil d’invasions ou de spoliations, s’est réduite considérablement et ne compte plus aujourd’hui que 3 mil-lions d’habitants, sans compter la diaspora russe, américaine et fran-çaise. L’Arménie revendique une très forte identité politique et reli-gieuse (première église officielle chrétienne en 301) que nous avons ressentie particulièrement lors de la visite du musée et du mémorial du génocide de 1915, mais aussi lors de la visite du musée archéolo-gique et des nombreux monastères des IVème, Vème siècles et des XIIème et XIIIème siècles.Des paysages magnifiques, souvent à l’altitude de 2000 m, notam-ment près du Lac Sevan (2 fois le lac Léman) et une capitale Erevan bien développée, sous le regard du mont Ararat (5300m) mais un pays pauvre dont on ne perçoit pas bien l’avenir. Un bon voyage riche de rencontres avec l’église arménienne, au-tocéphale mais très proche de l’église catholique.

Prochains voyages Icam/ECAM Du 30 Janvier au 14 Février 2014 : Inde du Nord et NépalMai-Juin : Moscou, l’anneau d’Or, St PétersbourgNovembre : Dubaï – OmanPour tout renseignement s’adresser à Marie-Christine Bidault Téléphone : 01 53 77 22 22 POUR INFOS : il est bien évident que chaque participant paie intégralement son voyage et que l’Association Icam ne parti-cipe en rien aux frais.

LE CARNET

NAISSANCESArthur Dugast, 1er enfant de Freddy Victoria Abbas, 4ème petit-enfant de Michel Thomas (51) 10/04/12Aloys Bulot, 2ème enfant de Xavrine (102) et Sylvain (100) 20/01/13Anouk Godin, 2ème enfant de Raphaël (108) 24/10/12Philippine Woestelandt, 2ème enfant de Mathieu (96) 24/10/12Jean Olagne, 16ème petit enfant de Marc (68) 27/10/12Pablo Vigneron, 5ème petit-enfant de Michel Thomas (51) 25/11/12Victor Marien, 2ème petit-enfant de Marc-André Frouin (82) 27/11/12Aélis Tieulié, 2ème enfant de Marc (100) 18/12/12Juliette Warnier, 3ème enfant de Jean (100) 20/01/13Léopold Bernard, 4ème enfant de Paul-Antoine (104) 04/02/12Marc-Antoine Chuffart, petit enfant de Jean-Marie (82) 05/02/13Léa Vigneron, 6ème petit-enfant de Michel Thomas (51) 24/02/13Valentine Dubois, 6ème petit-enfant de Gérard Cornille (66) 26/02/13Marius Cuvelier, 12ème petit enfant de Patrick (71) 06/03/13Paul Maréchal, 9ème petit-enfant de François Briet (73) et 20ème arrière petit-enfant de René Briet (+41) 17/03/13Benoit Girard, 21ème petit-enfant de Pierre Fremaux (57) 21/03/13Maxime Racette, 1er enfant de Claire Ginocchio (101) 28/03/13Mathilde Fondeur, 2ème enfant de Timothée (101), petite-fille de Jean-Marie (65) 28/03/13Cécile Nehme, 11ème petit enfant de Jean-Claude Dequiedt (70) 30/03/13Brieuc Olagne, 17ème petit enfant de Marc (68) 05/04/13Joséphine Ochin, 2ème enfant de Thibaut (101) 06/04/13Loup Van Berten, 3ème enfant de Pascal (101) 09/04/13Diane Lemaire, 3ème enfant de Pierre (105) 12/04/13Maguelone Romefort, 2ème enfant de Gonzague (103) 20/04/13Suzie Évrard, 2ème petit-enfant de Christian (69) 24/04/13

MARIAGES Martina et Fabien Salvignol (107) 21/07/12Lucile Soubeiran et Patrick Devaux (106) 10/05/13Guillaume Hamet et Noémie Nys, fille de Jean-Luc (82), sœur de Nicolas (107) 15/06/13Erik Hubert et Elise Meurette, fille de Paul (70) 06/07/13Pierre-Jean Camblin et Rose-Emilie Frouin, fille de Marc (82) 03/08/13

DECES Bruno Verlyck (76) 15/01/13Paul Deschodt (49) 27/02/13Michel Depla (53) 07/03/13Pierre Maucourt (33) 15/03/13Pierre Desnoues (53) 21/03/13Pierre Delesalle (64) 21/03/13Pierre Remigereau (54) 02/04/13Lucien Lécluse (63), frère d’Henri-Jean (60) 14/04/13Jacques Méric (63) 14/04/13Roger Toussaint (38) 15/04/13Madame Plancke, mère de Jean-Marie (51) et belle-mère de Daniel Bracquart (65) 28/04/13Madame Godin, veuve de Jean (41) 04/05/13André Servais (39), frère de René (40) 19/05/13

ARRIVÉE AU FOYER Paul Méchineau, 7ème enfant de Sabine (95) et Marc (95) 28/01/12

ORDINATION Nicolas de Francqueville (104) a été ordonné prêtre le 30 Juin à 15h30 à la Cathédrale de Rouen avant de partir en Chine où il est envoyé au titre des Missions Etrangères de Paris.

En Arménie 27 Mai - 4 Juin