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4 actualité Les services à la personne innovent 7 actualité Autodrome Palmer : des emplois en piste 11 environnement Tourisme vert 14 culture Le 1er mai du Familistère 17-21 dossier Tout savoir sur le budget 2013 www.aisne.com 196 Mai/Juin 2013 / le magazine du Département de l’Aisne Sortez nature

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196 Mai/Juin 2013 / le magazine du Département de l’Aisne

Sorteznature

Le magazine du Conseil général de l’Aisne n° 196 Main/Juin 2013 / 240 000 exemplaires / Conseil général de l'Aisne - Rue Paul Doumer 02013 Laon Cedex - Secrétariat Journal l'Aisne 03 23 24 86 99 - Fax : 03 23 24 62 84 / [email protected] / www.aisne.com

Directeurs de la publication : Yves DAUDIGNY / Philippe MIGNOT - Responsable communication : Pascale CARTEGNIE - Rédacteur en chef : Laure MICHAUX - Rédaction : Pascale CARTEGNIE / Laure MICHAUX / Sabine ISRAEL / Céline VAN COPPENOLLE / Yves COURAUD / François-Xavier DESSIRIER - Photos : François-Xavier DESSIRIER - Réalisation graphique : Christian JOMARD / Service communication Conseil général de l’Aisne - Secrétariat : Annie BEAUVILLAIN - Imprimerie : Groupe MORAULT - Distribution : ADREXO

Imprimé sur papier 100% recyclé

4-9 actualité> Services à la personne : vivre chez soi sereinement> Du théâtre au collège> Découvrez D2i Le Fruit à La Fère> Autodrome de Laon-Couvron : cent emplois à la clef> Le monocycle en compétition> Laura championne de Full contact> Attention : déviations

10-11 développement durable > Sortez nature avec Géodomia> Tourisme vert : gîte écolo et balade en voiturettes

12 expression13-16 culture> 1er mai du Familistère : place aux spectacles> VO en Soissonnais : à l’affiche> Cordes et chorales en festivals

17-21 dossierLe budget 2013 : chiffres clés et analyse

22-23 portraits> Cyril Neveu, des dunes à la cime des arbres> Mise en lumière de B.E.BâtiTECH > Benjamin et son fagot > Fred Barnley et sa machinerie fantastique

24 un temps d'avanceL’ADICA plébiscitée par les communes de l’Aisne

25 histoireMarie Moret, pilier du Familistère aux côtés de Godin

26-29 l'Aisne que j'aimeRegards croisés de deux Greeters, Alain Pierret et Francine Bronchain, sur Saint-Gobain : ses légendes, son passé industriel prestigieux, sa vaste forêt.

30-31 rendez-vousThéâtre, expos, concerts...

32 à l'afficheRendez-vous au Tremplin 100% musiques actuelles

sommaire l'Aisne 196 - Mai/Juin 20132

17-21 dossier - Budget 2013

Le budget 2013 du Département fait la part belle aux investissements. Et, sans augmentation de la fiscalité, il réussit à préserver, dans un contexte difficile, l’ensemble des politiques menées autour de cinq priorités : éducation, emploi, attractivité, cohésion sociale et qualité de vie.

édito l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

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Ambition forte et intactepour notre départementL’élaboration du budget 2013, exercice difficile en raison du contexte éco-nomique, est l’occasion de réaffirmer notre ambition pour le Département de l’Aisne qui a des raisons d’espérer et des atouts sur lesquels capitaliser pour dynamiser son économie.

Preuve en est : la signature le 14 mars du CRSD Laon-Couvron (Contrat de revitalisation de site de Défense) fédérant toutes les collectivités concer-nées pour accompagner un investisseur privé, Jonathan Palmer, qui a fait le choix de s’implanter dans l’Aisne. La société MSV (MotorSport Vision) ouvrira un autodrome avec 100 emplois à la clef dans un premier temps (250 en 5 ans). Cet équipement constituera en outre un atout touristique supplémentaire pour notre département, qui demeure le plus visité de Picardie.

Nous le répétons chaque année dans nos campagnes de notoriété : oui l’Aisne est un territoire au centre de l’Europe, oui vous pouvez y disposer de l’espace nécessaire à la réalisation de vos projets, oui nous serons pré-sents pour accompagner les projets porteurs de développement. Plus que jamais il est nécessaire d’aller chercher ces investisseurs hors des limites de notre département. Plébiscitée par le monde économique, la campagne de notoriété “L’Aisne it’s open” a récemment mis en scène des entreprises et groupes qui ont fait le choix de s’implanter dans l’Aisne : Le Bourget, Tereos, Center Parcs, etc.

Malgré un contexte budgétaire plus contraint, nous maintenons les aides à l’économie. Une politique non obligatoire mais nécessaire pour notre terri-toire. Les satellites du Conseil général, tels Aisne Développement (agence

de développement économique du Département de l’Aisne), l’ADRT (Agence de développement et de réser-vation touristiques de l’Aisne) ou encore la SEDA (so-ciété d’équipement de l’Aisne) continueront à apporter leur appui aux repreneurs et créateurs d’entreprises et d’activités désireux de s’implanter dans l’Aisne. Au total, plus de 11 ME sont consacrés au développement éco-nomique, à l’agriculture et au tourisme.

Au sein même de nos services, nous nous organisons pour maîtriser les dépenses et optimiser nos ressources. Ainsi l’heure est à la mutualisation des moyens. Par le biais de l’ADICA (agence départementale d’ingénierie pour les collectivités de l’Aisne) les petites communes pourront bénéficier de l’expertise du Conseil général dans les domaines de la voirie, des bâtiments et du pa-trimoine.

Enfin, le Conseil général a choisi de soutenir financière-ment les emplois d’avenir, qui rappelons-le, s’adressent à notre jeunesse. Autant de dépenses facultatives qu’il faut plus que jamais maintenir par temps de crise.

Yves DAUDIGNYSénateur de l’Aisne

Président du Conseil général

Accompagner

les projets porteurs

de développement

““

actualité l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013 social4

Les associations de services à domicile sont de plus en plus nombreuses à imaginer des interventions spécifiques pour lutter contre l’isolement des personnes dépendantes. Zoom sur les initiatives de trois d’entre elles.

Vivre chez soi sereinementL’AAGDA (association d’aide et de garde à domicile de l’Aisne) à Soissons, l’ADMR (as-sociation d’aide à domicile en milieu rural) à Saint-Erme et l’AMSAM (association médico sociale Anne Morgan) à Soissons proposent toutes un accompagnement dans l’aide aux actes essentiels de la vie quotidienne et do-mestique : le lever, le coucher, la toilette, la préparation des repas, l’entretien de la mai-son, les courses, etc.

Consciente de la solitude que peut éprouver une personne dépendante, l’AAGDA a déjà mis en place depuis quelques années des actions complémentaires à l’aide à domicile : l’aide itinérante d’urgence de jour (avec des interventions 7/7 de 7 à 21 h), le transport accompagné véhiculé (utile pour les dépla-cements ordinaires), le club des aidants pour soutenir l’entourage (famille ou autres) de la personne fragile, etc.

“L’important,c’est de créer du lien”Depuis février, les bénéficiaires de l’associa-tion peuvent prétendre à un nouveau service : “l’accompagnement à la vie sociale et re-lationnelle”. Régulièrement un agent de “proximité et de convivialité” se rend au do-micile d’une personne pour passer du temps avec elle : lecture des journaux, promenade ou sortie culturelle, modelage… En colla-boration avec l’animatrice gérontologique ces actions ne répondent pas aux besoins primaires de la personne mais sont faites pour apporter un réconfort, parfois soulager l’aidant et lutter contre l’isolement.

L’AAGDA espère pérenniser les emplois d’agents de “proximité et de convivialité”.

La fédération ADMR de l’Aisne a fait le même constat concernant les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer : les infirmières coordinatrices ont remarqué que la seule prise en charge pour les soins d’hygiène n’était pas suffisante et pas tou-jours appropriée. En novembre 2011, l’AD-MR a répondu à l’appel à projets lancé par l’Agence régionale de santé de Picardie pour la création d’une Equipe Spécialisée Alzhei-mer (ESA). Placée sous la responsabilité de l’espace santé de Saint-Erme, cette équipe a pour objectif de mettre en place un projet de soins d’accompagnement et de réhabili-tation à domicile avec la personne atteinte de cette maladie.

A partir d’un diagnostic posé par un neuro-logue ou un gériatre, la prise en charge est effectuée par une équipe constituée d’une infirmière coordinatrice, d’une ergothéra-peute et de deux assistantes de soins en gérontologie.

“Retarder l’hospitalisation” Le plan de soins définit avec la personne deux ou trois objectifs, très concrets, pour notamment améliorer l’utilisation des capa-cités restantes dans les activités de la vie courante. L’accompagnement s’effectue sur 15 séances, à raison d’une heure par se-maine. Les interventions ont aussi pour but d’informer les aidants (familiaux ou autres) et de les former pour qu’ils soient en mesure de prendre le relais après la fin de l’interven-tion de l’ESA. Ces séances (prises en charge par l’assurance maladie et destinées à des personnes à un stade léger ou modéré de la

SoissonsSaint-Erme

contactAAGDA : 03 23 74 51 50

ESA : 03 23 22 65 73 ou 06 30 32 66 67 [email protected]

AMSAM : 03 23 75 51 00

maladie) peuvent aussi permettre de retar-der l’entrée en structure.

Pour l’AMSAM de Soissons la volonté de maintenir le plus possible la personne fragile à domicile est la même. Cette association est la seule du sud de l’Aisne à proposer une prise en charge dans sa globalité au sein de la même structure.

L’AMSAM dispose d’un service d’hospitalisa-tion à domicile avec une équipe d’infirmiers, de médecins, de psychologues et d’aides-soignants, d’un centre de soins infirmiers, d’un service de soins infirmiers à domicile.

Pour le service à la personne, l’AMSAM pro-pose des gardes itinérantes nuit et jour, des portages de repas et de l’accompagnement véhiculé.

“Indépendants mais pas isolés” L’association accueille également des per-sonnes valides au sein de foyers d’héberge-ment : trois sites à Soissons, dont un d’hé-bergement temporaire pour des périodes de transition comme après une hospitalisation.

Les occupants y ont leur propre “studio” avec chambre, sanitaires et coin cuisine. Ils peuvent commander leur repas et le prendre dans la salle à manger commune. Du per-sonnel est également présent. Les pension-naires sont donc complètement indépen-dants mais pas seuls.

actualité Collégiens en scène

Petits peintresA Braine, les 26 élèves de la classe de moyenne section de Laurence Soudan se sont es-sayés à la peinture avec talent.

Dans le cadre de leur pro-gramme, les petits ont travaillé en amont avec leur institutrice sur les couleurs, les techniques et le vocabulaire autour de la peinture. Un projet artistique a été ensuite mis en place et encadré par Jean-Marc Brunet, artiste peintre originaire de Chassemy.

l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

5éducation

Des voix s’échappent de la salle Emile Fla-ment. A l’intérieur la vingtaine d’élèves du groupe “Ionesco” répète la pièce “Porc Epic” de l’auteur canadien David Paquet.

Ils sont en 3e au collège Matisse de Bohain en Ver-mandois et écoutent les conseils du metteur en scène saint-quentinois, Didier Perrier. Chacun à leur tour, ils jouent : “ne sois pas coincé par le texte, prends possession du personnage, c’est ça, articule bien, laisse aller ta propre gestuelle”. Didier Perrier guide les adolescents, leur indique le chemin du jeu mais surtout les encourage à apprivoiser leur timi-dité et à apprendre leur texte.

Depuis septembre 2012, deux groupes de théâtre sont encadrés par Françoise Haag, professeur de lettres modernes, et Marie Theret, professeur de mathématiques au collège Matisse. Pour choisir les textes, les enseignantes ont puisé dans la sélection du prix Ado du théâtre contemporain (organisé par l’académie d’Amiens) auquel les collégiens ont par-ticipé les trois dernières années. Les élèves se sont vus présenter une quinzaine d’extraits et ont lu au minimum quatre pièces.

Ils ont ensuite voté pour leur texte préféré et dis-cuté leur choix. “Nous souhaitions utiliser le théâtre comme vecteur d’émotion, travailler plus sur le res-senti que sur l’interprétation” explique Françoise Haag. Après les quelques heures d’appropriation du texte (l’atelier a lieu une heure par semaine) et les premiers pas dans le jeu, Didier Perrier est intervenu pour rebondir sur le travail des apprentis comédiens. “Le théâtre c’est aussi le corps et j’inter-viens pour aller plus loin, pour mettre les élèves en jeu, en voix, pour qu’ils engagent leur corps, leur imaginaire.”

Le metteur en scène a ainsi accompagné les élèves pendant une dizaine de séances sur l’année. Pour les adolescents, c’était parfois difficile d’entrer dans un personnage et de jouer devant leurs camarades,

Culture et collègesCet atelier théâtre s’inscrit dans le cadre du disposi-tif “Culture et collèges”, initié par le Conseil général dans quatorze collèges du département pour la période 2012-2016. Selon le niveau (de la 6e à la 3e) est mis en place un projet autour d’un des cinq thèmes : la lec-ture et l’écriture, la culture scientifique et technique, les arts visuels, le spectacle vivant, le patrimoine. “Culture et collèges” a pour ambition de permettre aux collégiens d’avoir accès à la culture et aux arts de façon permanente au sein des établissements.

Séance de travail dirigée parDidier Perrier.

“d’assumer son jeu”. Comme tous les comédiens sont sur le plateau, au fur et à mesure des séances, il y a un travail sur l’écoute, le respect : “ce qui peut être infime pour l’interprétation de la pièce mais énorme dans les relations humaines” constatent Françoise Haag et Didier Perrier.

Les élèves ont également assisté à des spectacles d’arts vivants et découvert les coulisses du théâtre en tant que lieu : ils ont échangé avec des comé-diens et des techniciens (sons, lumières…).

Ils présenteront leurs pièces, le 31 mai à la salle Le Royal de Bohain.

Bohain en Vermandois

Braine

Pendant une semaine, les en-fants ont pu découvrir les tech-niques de peinture et appré-hender l’harmonie des couleurs et des formes avec l’artiste. Initiés mais pas dirigés, les enfants ont gardé une grande liberté face à leur toile. “Jean-Marc Brunet a été surpris et ravi du travail accompli” s’enthou-siasme Mme Soudan.

Après cette première approche réelle avec la peinture, les élèves de moyenne section se sont attelés à une tâche bien plus grande puisqu’ils ont réali-sé une fresque sous le préau de leur école. Cette fresque est en lien avec l’exposition “Claude Nougaro” visible au Foyer de Braine du 27 avril au 19 mai. Les tableaux des enfants y sont également présentés.

Jean-Marc Brunet a travaillé avec des groupes de 6 à 7 enfants.

actualité

L’entreprise familiale a ouvert ses por-tes il y a 16 ans en Seine-et-Marne après dix années de réflexion. Jean-François Richard et son épouse Odile emploient aujourd’hui 19 personnes au sein de leur société spécialisée dans la fabrication de fruits semi-confits et de préparations de fruits.

Le couple se partage les responsabilités : Jean-François, ingénieur agro-alimentaire, est en charge de la production tandis que son épouse, Odile, ancienne employée de banque, gère les ressources humaines, le marketing et les affaires commerciales. L’entreprise s’est implantée en août 2002 sur la zone de l’Arse-nal Ouest à La Fère.

D2i Le Fruit est un fabricant d’avant-produits pour les plus grands noms de l’alimentaire. “Nous tra-vaillons avec des géants de la pâtisserie industrielle. Notre force est de fabriquer des produits sur-me-sure. Nous nous adaptons aux clients.” L’entre-prise est sollicitée pour participer à l’élaboration de nouveaux produits en soumettant des recettes spécifiques. “Nous devons innover sans cesse car les cycles de vie des produits s’écourtent. Chaque année nous proposons 500 nouvelles recettes dont plus de 350 exploitées à ce jour.”

L’entreprise réalise des confits, des gelées, des com-potées, des fourrages, des préparations incorporées aux glaces et produits laitiers, etc. “Notre production a avoisiné les mille tonnes en 2012.” En 2011, D2i Le Fruit a investi dans de nouveaux outils pour cibler des marchés en développement, comme le fourrage macarons. “Cette activité représente aujourd’hui 30% de notre activité.”

D2i Le Fruit travaille sur base de produits surgelés cubés et dénoyautés. L’entreprise a beaucoup in-vesti pour développer ses capacités de stockage en froid. “Nous avons besoin de stocker des produits finis et de la matière première comme des zestes, des fruits en cubes ou des fruits entiers. Quand une commande tombe nous devons avoir les produits nécessaires à portée de main.”

Bien que l’entreprise travaille avec les grands noms de la pâtisserie industrielle et des produits surgelés,

D2i Le Fruit… Un nom peu connu et pourtant cette entreprise est le partenaire des grandes sociétés alimentaires.

Innovations fructueuses

En fin de chaîne, les contenants sonthermétiquement fermés pour entrer en cellule

de refroidissement.

Objectif qualitéDernièrement, l’entreprise s’est dotée d’une ligne de production de type “marche en avant qualité”. L’objec-tif : éviter que les fruits entrants ne croisent les produits finis au cour de la fabrication.

Les matières premières sont stockées dans un congé-lateur. Quand une production est lancée, les fruits passent d’abord en zone de déconditionnement. Ils sont sortis des sachets et cartons pour entrer en produc-tion par tapis roulant afin d’éviter les contaminations par des corps étrangers. Les fruits sont transformés, en compotées par exemple, et mis en seaux. Placés en cellule de refroidissement, ils rejoignent le stockage. Et voilà le cycle de production bouclé !

La Fère

contact www.d2i-lefruit.fr

Les œufs de LouâtreReprise d’entreprise intervenue fin 2012 : “Les œufs Genty”, société basée à Louâtre, par Emmanuel Romain. Les douze emplois ont été conservés. Vingt millions d’œufs sont produits à l’année dans cette entreprise, créée il y a 35 ans, pour un chiffre d’affaires d’environ deux millions d’euros. “Les œufs Genty” sont commer-cialisés auprès de grossistes, artisans, grandes et moyennes surfaces, marques de distribu-teurs.

Camille Fourneten Chine La célèbre maison de maroqui-nerie de luxe originaire de Ter-gnier, Camille Fournet, a ouvert sa première boutique à Pékin fin 2012. Une nouvelle étape prometteuse dans le dévelop-pement de cette entreprise axonaise.

Investissements chez Sincoplas Située à Folembray, Sincoplas est spécialisée dans l’injection de pièces plastiques destinées à la cosmétique, à la parfume-rie, à l’alcool de luxe, et dans la fabrication de pièces tech-niques pour l’industrie, l’auto-mobile et l’électroménager.

Une nouvelle ligne de pulvéri-sation-métallisation a été amé-nagée. Montant de l’opération : 1 ME. Sincoplas, qui emploie 93 salariés, prévoit d’embau-cher 25 personnes sur 3 ans. Prochainement 3 à 4 presses à injection seront remplacées pour un montant de 1,5 ME.

l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013 économie6

en bref

elle souffre d’un déficit de notoriété. “Notre société est très discrète mais nous avons décidé de faire des efforts de communication. Nous nous sommes dotés d’une nouvelle plaquette et participons à nombre de salons professionnels en France.” Autre piste de développement : l’export. “C’est l’avenir. Il faut aujourd’hui que nous franchissions ce nouveau pas.” Une nouvelle prise de risque qui pourrait por-ter ses fruits…

LouâtreTergnier Folembray

actualité

En juillet 2012, le 1er régiment d’artillerie de marine et le 8e régiment du matériel quit-taient la base de Laon-Couvron, occasionnant la perte de 959 emplois. En vue de créer des activités nouvelles sur le site, les partenaires publics locaux ont mis sur pied un Contrat de redynamisation des sites de Défense. Le CRSD de Laon-Couvron a été signé le 14 mars 2013. D’un montant total de 38,68 ME, il est financé par les collectivités locales concernées et un investisseur privé (lire l’encadré).

Ce contrat poursuit trois objectifs : bâtir un projet de reconversion pour le site (20,95 ME pour des études, travaux de réhabilitation et d’aménage-ment) ; accroître l’offre de formation (180 000 E) notamment dans le domaine de la mainte-nance et de la mécanique automobile ; ac-croître l’attractivité du territoire et structurer le tissu économique (17,55 ME). Les signataires souhaitent développer les deux grands pôles d’activité du Laonnois : le pôle industrie agro-ressources (IAR) et le pôle d’activités du Griffon.

Ce vaste programme s’appuie sur une initia-tive privée : l’aménagement d’un autodrome par MotorSport Vision (MSV). Le PDG Jonathan Palmer, ancien pilote de F1, a finalement choisi l’Aisne pour implanter son autodrome. “Nous avons la conviction que l’Autodrome de Laon sera l’endroit parfait. Le site est accessible de-puis les grandes villes d’Europe du nord, Paris, Lille, Bruxelles, Amsterdam, Aachen, Luxem-bourg et Cologne notamment.”

Un projet phareL’autodrome est la pièce maîtresse du projet de reconversion du site de Laon-Couvron. Il occu-

Le projet de reconversion du site militaire de Laon-Couvron(38,68 ME au total) bénéficiera d’un levier de taille :l’aménagement d’un autodrome par Jonathan Palmer, ancien pilote de Formule 1.

L’autodrome Palmer en piste

pera 350 hectares sur les 477 dispo-nibles. L’investisseur a été séduit par la position géographique du site, l’état général des anciennes pistes et bâti-ments et l’existence de la ligne droite la plus longue de France. “Nous souhaitions depuis longtemps pouvoir ouvrir un nouveau circuit haut de gamme en Europe.”

Destiné aux amateurs de voitures de sport de haute performance et aux constructeurs auto-mobiles prestigieux tels que Porsche, Ferrari ou Bentley, le tracé présente de longues lignes droites, des virages rapides et de vastes aires de dégagement. Le complexe comprendra trois circuits, deux pistes 4x4 et deux circuits de karting. Une partie de la piste principale sera rénovée pour l’atterrissage de petits avions. Les bâtiments existants seront transformés en restaurants, bureaux et ateliers de génie méca-nique.

L’autodrome sera géré par l’entreprise Motor-Sport Vision dirigée par Jonathan Palmer, doc-teur en médecine et ancien pilote de F1. Cette société jouit d’une solide expérience : elle gère cinq circuits prestigieux en Grande-Bretagne dont l’autodrome de Bedford, aménagé sur une ancienne base de l’OTAN.

MSV accueillera dans l’Aisne des évé-nements d‘entreprises, des journées d’essais pour les propriétaires de voi-tures et motos sportives, des promo-tions et lancements de produits pour les constructeurs et quatre à cinq journées de courses autos ou motos ouvertes au grand public.

Quelques chiffresLe CRSD, conclu à hauteur de 38,68 ME, s’accom-pagne d’un soutien de l’Etat de 10 ME et d’un apport d’un montant égal de la société MSV. Le financement se répartit ensuite entre les parte-naires institutionnels : Conseil général 4,84 ME ; Région 4,83 ME ; Agence de l’eau 3,08 ME ; Ville de Laon 2 ME ; Syndicat mixte du Griffon 1,5 ME ; Communauté de communes du Pays de la Serre 1,1 ME ; Communauté de communes du Laonnois 1,1 ME ; Commune de Couvron 160 000 E.

l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

Laon-Couvron

Cent emplois pour démarrerMSV prévoit la création de plus de 100 em-plois en 2 ans, un chiffre qui atteindrait 250 emplois en 5 ans. L’Autodrome pro-poserait des emplois dans des domaines d’activités variés tels que la logistique/maintenance, la mécanique, la sécurité, l’accueil, l’organisation d’événements, la restauration, l’entretien du sol et des vé-hicules, le management, l’assistance mé-dicale, la gestion et l’administration, etc.

Les premières études prévoient une fré-quentation de 10 à 12 000 visiteurs à l’année et un chiffre d’affaires de 9,5 ME à 5 ans (14 ME à 10 ans). Ce site consti-tuera incontestablement un atout touris-tique et économique supplémentaire pour le Laonnois.

investissements 7

actualité l'Aisne 196 - Mai/Juin 20138

Sportif accompli, Michaël Ronat est tombé dans le mono en 2006. En plus de la compétition, il en a fait son moyen de locomotion pour aller tra-vailler. “J’ai appris seul en me tenant au mur de ma cour.” En deux mois, il avait trouvé son équilibre et s’entraînait dans les allées du Parc d’Isle.

Très vite, il a goûté à la compétition. “Quand ça monte, il faut jouer l’équilibre et bien appuyer et quand ça descend je freine en retenant avec les cuisses. C’est très physique car je suis obligé de pé-daler dans les descentes et très technique car sans frein je dois toujours anticiper.”

Ses performances réclament des heures de pra-tique : “je roule en moyenne 2 000 km par an.” En 2012 Michaël Ronat a gagné le titre de champion de France de marathon séniors devant une cin-quantaine de compétiteurs de sa catégorie (en 36 pouces illimité c’est-à-dire sans vitesse). Actuelle-ment, il prépare la coupe de France qui aura lieu à Saint-Brevin (Bretagne) en novembre. Son souhait le plus cher serait de participer aux championnats du monde à Montréal l’été prochain.

Un petit mono dans la tête

Il y a Full

sport

Laura complète son entraînementpar des séances avec son père.

Michaël Ronat recherche des sponsorspour continuer son aventure.

Au quotidien, il peut compter sur ses collègues vété-tistes du club “Les Gaziers” de Gauchy pour le moti-ver et sur trois compères monocyclistes qui l’ont re-joint après l’avoir croisé en balade. Enfin, Théo son fils de 9 ans est déjà adepte. La relève est assurée !

rendez-vous1er maiPlomion : épreuve Champion-nat de France de side car cross. Démonstration de Free Style (Circuit “la Comtesse” de 8h à 18h). Rens. 03 23 20 58 16

1er maiBrasles : Jean de La Fontrail, randonnée, VTT, trail 13 km et 25 km, courses pour enfants. Au bénéfice de la lutte contre le cancer. Dès 9h30 à l’espace Eyssartier.Rens. 03 23 69 03 06

4 et 5 maiHirson : gymnastique féminine Championnats de l’Aisne par équipe. Salle G. Hébert de 14h à 19h le 4 et de 9h à 19h le 5. Rens. 03 23 58 23 76

5 maiSoissons : tennis de table, finales régionales (dès 9h). Rens. 03 44 78 00 72

1er juinSaint-Erme : Match de basket caritatif avec des joueurs pros à la salle des sports à 17h, début 18h30.Rens. 06 30 86 34 16

2 juinGuise : Marathiérache : mara-thon, semi, 10 km et courses enfants, départs de 8h45 à 13h30 à la salle des fêtes.Rens. 06 86 68 60 77

2 juinVorges : championnat de Pi-cardie de descente VTT. Devant la mairie, de 9h à 17h.Rens. 06 70 60 36 41

9 juinLa Capelle : la Vétiflette, rando VTT et marche. Circuits familles et sportifs. Départ individuel de 8h à 10h ou groupé à 9h.Rens. 03 23 97 01 82

23 juinVoulpaix : rando cyclotouriste, V.T.T. et marche. De 7h à 16h, à la salle des fêtes.Rens. 03 23 98 04 01

Saint-Quentin

Ribemont

A 16 ans, la Ribemontoise Laura Dinaucourt a déjà remporté de nombreux titres en Full Contact, sport qu’elle ne pratique que depuis trois ans.

Le Full Contact est de la famille de la boxe dite “pieds-poings” et est un dérivé du karaté. Les coups ne sont autorisés qu’au dessus de la ceinture.

Enfant, Laura a tenté la danse classique mais s’est très vite ennuyée. Laura a toujours été attirée par la boxe, sans doute l’histoire familiale n’est pas étran-gère à ce choix : ses arrière-grand-père et grand-père ont pratiqué la boxe anglaise, son père en est passionné. Mais elle préfère choisir le Full Contact : “mon père voulait que je fasse de l’anglaise mais moi je voulais utiliser mes pieds aussi !”

Inscrite à ses débuts au Club Demoulin Plein Contact de Saint-Quentin (Laura est au-jourd’hui licenciée du club “Karaté Full” de Tergnier), elle participe à ses premiers com-bats six mois après ses débuts. “J’ai perdu quatre combats d’affilée, j’ai même été un peu amochée mais jamais je ne me suis dé-

couragée. Ca m’a plu tout de suite.”

La détermination est un trait de caractère que cette adolescente ne cache pas. Au Club Demoulin, elle s’entraînait avec des garçons pour s’exercer : “les gars ne me faisaient pas de cadeau, ça ne me dé-rangeait pas, j’aime me dépasser.” Elève de 2de, ses amis l’appellent la “championne.” A 16 ans, elle affiche un beau palmarès : championne de France 2011 en Full contact light (pas de coups appuyés), médaillée d’or 2012 aux championnats d’Europe en Full pré-combat (coups appuyés sauf au visage) et médaillée d’or aux championnats du monde Full contact. Adolescente “normale” comme elle se défi-nit, elle aimerait faire du Full Contact son métier.

actualité l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

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D’importants travaux sont programmés sur la départemen-tale 1 044 dans la traversée de Corbeny. Les usagersde l’axe Laon-Reims sont invités à la prudence,des déviations sont mises en place.

Attention déviations !

travaux

Corbeny s’apprête à faire peau neuve avec le retour des beaux jours. Cette commune, qui se situe à mi-che-min entre Festieux et Berry au Bac, est traversée par la route départementale 1 044 reliant Laon à Reims. Au regard du vieillissement de la chaussée et en vue d’améliorer la sécurité des habi-tants et des automobilistes, le Conseil général lance les travaux d’aménage-ment de la traverse d’agglomération.

La qualité et l’épaisseur de la couche de roulement sont insuffisants. La structure de la route sera donc ren-forcée. Côté sécurité, le Département souhaite davantage marquer les en-trées d’agglomération qui sont situées en ligne droite. Les vitesses relevées y sont supérieures à la vitesse autorisée (50 km/h).

En venant de Laon, l’entrée d’agglomé-ration sera repensée : aménagement d’une chicane, réduction de la largeur de la chaussée, réfection de la struc-

L’aménagement de la traversée de Corbeny est lancé.

Corbeny

Objectif sécuritéCette opération, d’un montant d’environ 1,1 ME, est menée par le Conseil général au titre du pro-gramme d’amélioration des routes départementales. Cet investissement est financé par le Conseil régional de Picardie, le Conseil général de l’Aisne et la Commune de Corbeny.

A Tugny et Pont, l’ouvrage d’art, situé sur la D34 et enjambant le canal de Saint-Quentin, a été entièrement reconstruit. Doté de poutres latérales métalliques et d’une dalle en béton armé, il a passé avec succès les épreuves de chargement début 2013. Ce chantier a nécessité un investissement de 1,8 ME financé à parité par le Conseil général et la Région.

Venue disputer une rencontre avec le Pays de Galles au stade Ferrari à l’invitation du Rugby club de Laon, l’équipe de France féminine de rugby a été reçue au Conseil géné-ral le 6 février dernier. Les Françaises ont réalisé à Laon leur plus belle performance en infligeant un cuisant 32-0 aux Galloises !

Le 13e printemps des conteurs a réuni de nombreux Axonais à l’occasion d’une vingtaine de spectacles présentant le conte dans ses versions les plus contempo-raines comme à Morcourt avec l’artiste Yannick Jaulin.

Retour en images

ture de la route. Le carrefour sera sécu-risé par l’aménagement d’un mini-gira-toire et la reprise du profil de la RD 889 en direction d’Aizelles. Des travaux de sécurisation seront également menés à l’entrée de la commune dans le sens Reims-Laon.

Ces nouveaux aménagements de-vraient amener les usagers à ralentir. La restructuration du carrefour amélio-rera la visibilité pour les automobilistes. Le giratoire facilitera l’accès à la RD 1 044 depuis Aizelles. Enfin, davantage d’espace sera accordé aux piétons.

Les travaux seront réalisés en trois phases. L’aménagement du carrefour (phases 1 et 2) implique la mise en place d’une déviation pour un mois via les communes de Berrieux, Amifontaine et Juvincourt et Damary (routes départe-mentales n° 52, 89 et 62).

Enfin, dès le mois de juin, les travaux d’aménagement de la D 1 044 et de profilage de la D 889 impliqueront une nouvelle déviation via les départemen-tales 181, 24 et 18, sur les territoires d’Eppes, Saint-Erme Outre et Ramecourt et Berrieux. Le chantier s’étalera sur trois mois.

environnementl'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

Sortez nature !

La fête du jardin au naturel sera l’occasion d’échanger vos graines et semis.

Le 25 mai, sortie “orchidées sauvages” à Chermizy-Ailles.

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Prenez-en de la graine ! C’est ce qui risque de vous arriver à l’occasion de la 3e Fête du jardin au naturel le 5 mai prochain à Géodomia. Pendant toute une journée, tro-quez vos graines et semis, faites une pause en dégustant des tisanes de plantes et pro-fitez des animations et des conseils des jar-diniers autour des plantes. Profitez-en aussi pour tester votre nez au jeu des senteurs aromatiques. Vous n’avez aucun semis ? Pas grave, la journée est ouverte à tous !

Des orchidées sauvages dans l’Aisne ? Mais oui ! Plus discrètes que leurs consœurs exotiques, elles poussent essentiellement dans les espaces naturels préservés. Géo-domia, en partenariat avec le Conservatoire d’espaces naturels de Picardie, vous offre la possibilité de les découvrir lors d’une sortie à Chermizy-Ailles le 25 mai, en compagnie de Michel Guilbert, spécialiste des orchidées sauvages.

Si vous êtes plutôt cuisinier amateur de pro-duits naturels, ce même 25 mai une sortie “Cuisine sauvage” est organisée par le CPIE (centre permanent d’initiatives pour l’envi-ronnement). Dans les bois, les prés, les ta-lus, les haies ou encore les potagers, vous découvrirez comment remplir votre panier de saveurs sauvages et sans danger ! Le midi, autour d’un repas préparé avec tous

les participants, vous déguste-rez vos plats au naturel.

Vous avez plus un profil litté-raire ? Alors venez participer à la 3e fête des bibliothèques le 1er juin. Seront ouvertes les biblio-thèques municipale, sociale, celle de Géodomia et celle du CPIE, toutes situées à Merlieux et Fouquerolles. Vous pourrez également suivre des confé-rences et voir une exposition sur les déchets. Rendez-vous de 14h à 19h.

Amateurs d’habitat insolite, la Mardinale du 11 juin va vous passionner puisque son thème est l’habitat troglodyte et l’ur-banisme urbain, rendez-vous donc dès 9h à Géodomia.

Le 12 juin, ce sont les enfants à partir de trois ans que Géodomia accueillera pour une après-midi récréative autour des jeux de société sur les thèmes de l’environ-nement : “Et si on jouait ?”. Transats et para-sols seront à disposition.

Après des animations consacrées à la flore, Géodomia s’intéresse le 29 juin, en partena-riat avec le CPIE, à un animal commun mais

Merlieux etFouquerolles

A Géodomia, les documentalistes proposent des conférences, des ouvrages sur des thèmes liés à l’environnement, mais aussi des fêtes et sorties pour savourer les richesses de la nature… Suivez le guide !

contact 03 23 80 32 20www.geodomia.com 33 rue des Victimes de Comportet02000 Merlieux et Fouquerolles

trop peu connu : le blaireau. Méconnu car très discret, le blaireau a bien des secrets à révéler. Après une conférence sur ce mam-mifère nocturne, les participants sont invités à parcourir les sous-bois sur la piste de ce bandit masqué.

Inscriptions obligatoires pour la conférence sur le blaireau, les sorties orchidées et cuisine et l’après-midi récréative ouverte aux enfants.

Retrouvez toutes les bourses d’échanges aux plantes et fêtes sur le site internet du Conseil général www.aisne.comRendez-vous dans la rubrique “Vos sorties”, catégorie “Animations locales”.

www.aisne.comles de

environnement

Oxygénez-vous !

Cette balade pédagogique et humoristiqueest adaptée aux visiteurs de tout âge.

Oxygène s’est ouvert en 2007 après deux années d’aménage-ments. C’est un concept unique dans la région : un parcours fores-tier en voiturettes électriques. Une balade à la fois pédagogique… et humoristique. Ancien agriculteur et forestier, Laurent Omont ne se voyait pas à la retraite à 55 ans. “J’avais acheté une voiturette électrique pour que mon père puisse se balader avec nous. De là j’ai eu l’idée de proposer un parcours accessible à tous.”

De mi-avril à mi-octobre Catherine et Laurent Omont accueillent les visiteurs sur réservation. En 7 ans, 6 000 personnes ont décou-vert le circuit. Laurent peut guider jusqu’à 55 personnes à bord de 8 voiturettes 100% électriques.

Le cortège emprunte un sentier de 3 kilomètres traversant 13 hec-tares de pelouses et 60 de forêts. “J’alterne détente et pédagogie pour garder un auditoire attentif. Je donne des informations sur la faune et la flore, mais j’aime également raconter des légendes.”

Une douzaine d’arrêts est au programme pour découvrir des curiosités naturelles, comme “Roméo et Juliette” les deux arbres enlacés, la pierre préhistorique sculptée par les hommes ; ou des lieux sortis de l’imaginaire du guide : la fontaine mystérieuse qui coule sur commande vocale, la maison syndicale des animaux, les lieux de vie des Clocoudis… Ces lutins vivent dans la forêt. Vous pourrez apercevoir les grilles de leur château ou encore la cabane sur l’eau où ils aiment s’adonner à la pêche.

Le circuit sort régulièrement des sous-bois. “Je fais découvrir notre étang et un magnifique point de vue sur la vallée du Surmelin. Nous surplombons Saint-Eugène et Crézancy.” Attention toutefois au fantôme de Jean de La Fontaine qui pourrait effrayer les plus sensibles...

l'Aisne 196 - Mai/Juin 201311

Infos pratiquesLe site est labellisé “Tourisme et handicap”. “Le parcours est entièrement car-rossable, même par temps pluvieux. Les visiteurs peuvent tout voir sans des-cendre de voiturette.”

contact 03 23 82 43 01 - www.nature-aisne.com

Un gîte 100% écolo

Isabelle gère elle-même les réservations...

dans quatre langues !

Le Nid Vert est le premier gîte de Picardie label-lisé “Ecogîte”. En 2006, Isabelle Charles-Hermans et son mari Régis ont eu le coup de foudre pour une maison à l’abandon située à Dolignon.

Le couple a rénové la bâtisse durant six ans. “Nous n’avons utilisé que des matériaux écologiques. Dans notre ancienne maison j’avais rénové la chambre de ma fille de 4 ans avec des matériaux classiques. Cela l’a rendu malade. Ce fut un déclic pour nous.”

Hormis la réfection de la toiture et la pose des me-nuiseries et panneaux solaires, Isabelle et son époux ont réalisé eux-mêmes les travaux. “Nous avons eu des difficultés pour trouver des fournisseurs. D’où l’idée de créer notre entreprise pour commercialiser des matériaux écologiques dans le nord de la France et pour proposer des conseils en éco-restauration.”

“Au Nid vert” met en vente des produits d’isolation (laine de bois, liège), des produits de décoration et de protection (peintures naturelles, lasures) et de gros-œuvre (enduits de terre, torchis). “Comme nous ne possédons pas encore de magasin, notre gîte est notre maison témoin avec son isolation en chanvre, le doublage avec plaques de plâtre et cellu-lose, les finitions en enduits chaux et enduits terre.”

Dolignon

Infos pratiquesLe Nid Vert est le seul “Eco-gîte” de Picardie labellisé par Gîtes de France. D’une capacité de 4 à 8 person-nes, il a obtenu 3 épis pour sa qualité. Isabelle peut ac- cueillir des touristes fran- cophones, néerlandopho-nes, anglophones et ger-manophones.

contact 03 23 98 56 48www.gite-ecologique-thierache.com

Pour décrocher le label “Ecogîte”, Isabelle n’a négli-gé aucun détail : panneaux solaires sur 12 mètres carrés pour le chauffage et l’eau chaude, prairie fleu-rie à l’arrière de la maison, aménagement de bassins d’épuration par filtres plantés pour le traitement des eaux rejetées, toilettes sèches,... De quoi se mettre intégralement au vert !

tourisme vert

Saint-Eugène

Obligation prévue par la loi de 2002 relative à la démocratie de proximité. Les propos publiés ci-dessous le sont sous l’entière responsabilité de leurs auteurs.

expression l'Aisne 196 - Mai/Juin 201312

La Majorité de Gauche :groupes socialiste, progressiste et communiste

La crise frappe durement le département. Le chômage

continue d’augmenter, la population axonaise souffre d’un faible pouvoir

d’achat. Le contexte pèse lourdement sur

les finances du Conseil général. Le conten-

tieux avec l’Etat sur les compensations fi-

nancières liées aux missions de solidarité

n’est pas réglé. Un groupe de travail dirigé

par le Premier ministre cherche des solu-

tions “justes et pérennes”. Nous atten-

dons des décisions cruciales pour l’avenir des départements. Il y a urgence

car nous sommes sur le “fil du rasoir financier” avec menace d’asphyxie.

C’est donc dans ce contexte difficile que nous avons du élaborer un budget

très contraint. Nous sommes allés chercher des économies partout et sur

tout. Nonobstant ces difficultés la gestion du département par la majorité

de gauche est fondamentalement saine.

Dans ce cadre nous sauvegardons l’essentiel. Nous n’augmenterons pas

la fiscalité, nous maîtrisons la dette, il n’y a pas de flambée de l’emprunt,

nous poursuivons nos projets, même si certains sont échelonnés dans le

temps. Nous sommes aux côtés des communes et des EPCI avec le dispositif

apprécié des contrats départementaux de développement local (C.D.D.L.).

Nous soutenons les associations, les clubs sportifs, nous déroulons le “Plan

collèges” ainsi que le schéma numérique, la politique routière n’est pas

menacée. Nous restons donc proches de la vie quotidienne des Axonais. Sou-

tenu par une majorité de gauche diverse et vivante, ce budget refuse tout

renoncement.

Nous réaffirmons, enfin, notre attachement à l’institution Conseil général.

Nous pensons, en effet, que cet échelon efficace de proximité garde toute sa

pertinence. Nous attendons maintenant le contenu de l’Acte III de la décen-

tralisation.

Un budget2013 difficile

qui sauvegardenéanmoinsl’essentiel

Le groupe UMP : C. Blériot, J. Lavrilleux, E. Mangin,F. Meura, H. Muzart, B. Noé, A. Rigaud, I. Vasseur

Il y a quelques semaines, le Conseil général de l’Aisne votait par les voix de la majorité départementale le budget de notre collectivité.

Passant de 104 à 86 millions d’euros, la diminution drastique des som-mes allouées à l’investissement est l’un des principaux enseignements de ce budget 2013. Elle est notamment la conséquence directe du gel des dotations de l’Etat et de la constante augmentation

des dépenses de solidarité obligatoires (RSA, APA, PCH) non compensées.

Cette année, ce ne seront donc que 20 millions d’euros qui seront affec-

tés à la rénovation de la voirie contre 25 millions l’année passée. Or, le département de l’Aisne a besoin d’investissements massifs sur sa voi-rie. Avec plus de 800 communes à desservir et plus de 5500 km de routes départementales, les besoins en la matière ne peuvent être couverts par cette somme.

Or, de la qualité des infrastructures routières dépend aussi l’attractivité de notre territoire. Un véritable effort est donc aujourd’hui absolument nécessaire pour compenser le retard accumulé.

L’investissement sacrifié

Le groupe des Indépendants

Lors du débat budgétaire 2013, les indépendants ont déposé plusieurs amendements au projet de budget présenté par la majo-rité départementale.

Ces propositions, destinées à baisser de plus d’un million d’euros les dépenses de fonctionnement et à accorder davantage de moyens aux routes départementales tout en réduisant le recours à l’emprunt, n’ont,

une fois de plus, pas été retenues.

Pourtant, la majorité de gauche se rend compte, peu à peu, après nos mul-tiples avertissements, que, sauf changement radical de la conjoncture ou

Manqued’anticipation !

réforme importante de la dépendance, la difficulté à élaborer ce budget 2013 ne sera rien comparé à ce qui se prépare pour 2014.

Ce que nous ne cessons d’annoncer, depuis longtemps, se profile inexora-blement : par manque d’anticipation, la capacité d’investissement du conseil général de l’Aisne sera, malheureusement, bientôt, réduite à sa plus simple expression !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet : http://independants-cg02.wix.com/independants-cg02 ou http://www.facebook.com/GroupeDes Independants.cg02

culture

culture 13

l'Aisne 196 - Mai/Juin 201313arts de la rue

1er mai auFamilistère :

l'utopie sedonne en

spectacles

culture l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013 arts de la rue14

Tradition héritée du temps de Godin, le 1er mai est un jour de festivités au Familistère. Rendez-vous sur la place récemment restaurée pour une visite des lieux agrémentée de spectacles surprenants.

Place aux spectacles1er mai, Fête du Travail, et jour-née de fête au Familistère Godin. Des milliers de visiteurs sont atten-dus pour jouir des visites, confé-rences et expositions, spectacles d’arts de la rue, qui se partageront l’espace… et la journée.

Une nouveauté cette année : les expressos. Ces mini-conférences - 20 minutes - permettent de tirer un concentré d’informations sur une théma-tique précise, telle que “Fêtes de cour au palais social” ou “Godin et la politique”, etc.

Spectacles et arts de la rue se succéderont, vous entraînant dans des moments de rire, de réflexion, de fantaisie et de poésie. Il vous faudra lever les yeux pour admirer le spectacle déambu-latoire et aérien “Mobile Homme”. Tel un enfant, vous vous émerveillerez devant un mobile musi-cal et devant sa trapéziste qui surplombera la foule. La machine céleste pour tambours volants créée par la compagnie Transe Express risque de vous impressionner.

Ils sont acrobates, grimpeurs, équilibristes, volti-geurs, en deux mots perturbateurs urbains. Les Urbaindigènes débarquent avec leur spectacle “Les Mercodiers”. L’histoire de deux frères qui montent en ville rejoindre leur troisième frangin. Ils invitent la population locale à un moment d’observation active de leur mode de vie rural… déjanté, farfelu et complètement décalé.

Réflexion sur le vieillissement avec la Cie Adhok.

Perturbations annoncées avec Les Urbaindigènes.

à écouter

My Taylor is Rich “Ultra Lights” (Nihil Obstat)

Duo composé de deux frères castels, issu des cendres du trio Nihil Obstat, My Taylor is Rich s’inscrit dans un style rock-indé teinté d’une touche new wave qui confine au vintage. Après “Birth“, sorti en 2008 et “Airs fantômes“ réa-lisé avec Fabrice Caurier en 2010, voilà “Ultra lights“, leur 1er véritable album : 12 titres aériens traversant avec l’élé-gance d’un zeppelin irradié un orage électrique nappé de guitares saturées. Leur savoir-faire en matière de mélodies pop n’occulte ici en rien leur goût pour une mélancolie brûlante et intense.

www.facebook.com/mytaylorisrich

Guise

Infos pratiquesLe musée sera ouvert de 10h à 18h (3 euros - gratuit pour les moins de 12 ans). L’occasion de parcourir

le pavillon central, l’appartement Godin, la buanderie-piscine, les économats, le théâtre, et, si le printemps est arrivé, le jar-din d’agrément et le jardin de la presqu’île.

A découvrir toute la journée : “Quelle utopie pour le logement collectif aujourd’hui ?” une exposition de projets d’étudiants de l’Ecole d’architecture de Paris-Belleville dans la cour de Pavillon central et “Sur le vif” (de 17h à 18h sur la scène du théâtre), une sélection de clichés photographiques sur le 1er mai 2013 au Familistère : ses spectacles, l’ambiance, les visiteurs.

rens. 03 23 61 35 36 www.familistere.com

Dans le jardin d’agrément, le collectif Les Grandes personnes présentera un spectacle de circonstance “La ligne jaune”. Sur une table, avec de simples petites sculptures, le collectif retrace l’épopée de l’usine Renault de Cléon au cours des années 1950-1970. Une lutte minia-ture pour obtenir des avantages sociaux de taille.

A découvrir également : Adhok dans “Echappées belles” un numéro de théâtre-danse déambula-toire sur la question “Qu’est-ce que vieillir ?” ou encore le conte pour adultes “The battle of the war” de L’Oiseau bleu. “Le boxeur” personnage de la compagnie 2[L] au quintal vous présentera son solo drôle et grinçant baptisé “Le vivant au prix du mort”. Enfin 26 000 couverts jouera “Atti-fa de Yambolé” un conte africain écrit pas Anne-Sybille qui nous confie son amour de l’Afrique, un continent qu’elle connaît bien... puisqu’elle y a séjourné dix jours !

Scieur Z “Train de Vie“ - “Scie-né-muzic“(Musea Parallèle)

Un cas unique et à coup sûr le 1er ar-tiste à introduire la scie musicale dans l’univers rock ! Scieur Z, alias Renaud Lacoche, sévit depuis la fin des années 80. Vu aux Transmusicales de Rennes et en ouverture de Noir Désir, il par-ticipait en 2004 à l’album “Dimanche à Bamako“ d‘Amadou et Mariam. Son Tergnier d’origine inspire toujours ce fils de cheminot comme le prouve son dernier projet, “Train de vie“, album et spectacle musical sur fond de pro-jections vidéos. Manipulateur des mots, des sons et des images, il signe “Scie-né MuZic“ (pour films imaginaires). Poésie de l’évasion et invitation au voyage sont au rendez-vous.

http://scieurz.online.fr

culture

contact www.festivalvoensoissonnais.blogspot.com

La création argentine “Cartoon Toylete” invite à rejoindreun univers de dessins-animés.

Laissez la fièvre du samedi soir prendre le pouvoir lors du “Performing Bal Disco”.

Deux conférencières décalées réinterprètent les destinées de Marie Stuart et d’Elisabeth I

dans “It’s so nice”.

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© Charlotte Sampermans

© A

lain

Jul

ien

Dense et intense : du 17 au 20 mai, le festival V.O en Soissonnais organise un déferlement d’arts vivants.

théâtre l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

à lire

“LesHypocrites”de Denis MahieuxRomanEditions Edilivre19 E

Denis Mahieux vit dans l’Aisne, à Bu-cy le Long. Après avoir publié en 2010 “Une jeunesse d’aujourd’hui” il livre ici son second roman. Une histoire simple au départ du livre, très contemporaine, ce genre d’histoire que tout un chacun peut vivre... Cinq amis, très liés dans leur jeunesse étudiante, vont se retrouver dans un chalet perdu à la demande de l’un d’eux. Un huis clos pour évoquer le passé, le bon vieux temps des études et constater, entre rêve et réali-té, les évolutions de leurs vies. Avec une question en filigrane qui déclenche le suspens : pourquoi cette rencontre ?

Au travers d’un style direct, quelquefois très sec, l’auteur aborde un thème lié éternellement à l’être humain, l’hypocrisie et de façon sous-tendue l’identité, ou plutôt la perte d’identité que peut générer l’hypocrisie.

“La folie n’est plus ce qu’elle était” de ChantalNauleauTémoignageMon petit Editeur26 E

D’origine vendéen- ne, Chantal Nau-

leau, infirmière retraitée, réside à La Ferté Mi-lon dans l’Aisne. Ce premier ouvrage interpelle à double titre : comme témoignage sur un métier d’abord, où côtoyer la folie au quotidien relève d’un engagement humaniste profond, de cette sorte d’engagement qui fait qu’on écoute ceux qu’on n’écoutait plus, qu’on leur redonne une parole perdue, qu’on tente de les extirper de cette exclusion, parfois institutionnelle, dans laquelle ils sont englués... et puis comme objet d’écriture, et quelle écriture ! Chantal Nauleau se voulait témoin, elle devient écrivain, tant ses mots touchent à l’être profond... Entre simplicité et poésie, ses phrases respirent en harmonie et ses douleurs anciennes se transforment en éclats d’écriture... A double titre, donc. Et deux raisons de découvrir ce livre fort et puissant.

Voilà V.O

“Des spectacles partout et pour tous !” Tout est dit dans la signature même de cette 9e édition du Festival V.O en Sois-sonnais concentrée cette année sur un laps de temps particuliè-rement ramassé : quatre jours durant lesquels s’orchestrent seize repré-sentations de onze spectacles différents, avec comme à l’accoutumée un large panel d’expressions allant du théâtre à la danse, de la marionnette au cirque et du spectacle de rue au théâtre d’objets !

On retrouvera entre autres avec plaisir le Théâtre de l’Eveil pour son adaptation ma-licieuse des “Exercices de style” de Ray-mond Queneau tandis que le spectacle de rue “Cartoon Toylete” de Nicolas Benincasa

présenté dans le parc de Sept-monts transportera le public dans un univers poétique et burlesque proche de celui des dessins-ani-més.

Grand moment de théâtre en perspective également avec “Le baiser de la veuve” d’Israël Horovitz qui rappelle sur un scénario macabre que l’arme des humiliés reste toujours la vengeance. Il ne faudra sur-tout pas rater le bal disco auquel vous convie Marinette Dozeville avec tenue fluo et pail-lettes de rigueur. Le jeune public est quant à lui convié à découvrir “Otus” qui, avec très peu de paroles, a le pouvoir d’émerveiller et d’hypnotiser les enfants, même les plus petits dès 2 ans.

culture

Du 21 au 28 mai, ce sont douze concerts qui se dérouleront à Coucy-le-Châ-teau-Auffrique dans le cadre de la 20e édition de ce festival réalisé sous l’égide de l’Inspec-tion académique dans le cadre de l’Action culturelle départementale et porté par l’Asso-ciation des chorales et orchestres scolaires du département de l’Aisne (ACHORDA).

Accueillis en l’église de Coucy et à la salle Gabrielle d’Estrées, 1 350 enfants vont mon- ter sur scène pour un programme forte-ment axé sur la pratique du chant choral mais réservant aussi une place de choix à la pratique instrumentale. Huit ensembles instrumentaux sont en effet de la partie dont l’ensemble de percussions du collège Henri Matisse de Bohain, le Brass Band du collège Charlemagne de Laon, les clubs guitares des

Tous en chœur !

Il tombe des cordes

Coucy-le-Château

La pratique du chant choral sera particulièrement mise à l’honneur.

Le 21 juin à Vervins, Valérie Duchâteau rendra hommage à Barbara.

rens. 03 23 52 44 55

rens. www.guitaresenpicardie.fr

l'Aisne 196 - Mai/Juin 201316

collèges Jean Rostand de Château-Thierry et Victor Hugo de Chauny ainsi que le groupe instrumental du collège Froëlicher de Sis-sonne.

Moment d’échange s’il en est, ce rendez-vous musical est aussi l’occasion de décou-vrir de jeunes musiciens venus tout spécia-lement de l’étranger, ce sera le samedi 25 mai avec deux ensembles invités : le groupe Kytice de Letnany en République Tchèque et la chorale de l’école SandaIvanovic de Lipik

La 7e édition du festival “Guitares en Picardie” propose un voyage dans l’univers de la guitare “classique” qui emmènera le public sur tous les rivages possibles, du répertoire romantique au jazz manouche en passant par la musique de chambre et les terres brésiliennes.

Pendant deux mois, cet événement porté par l’association Mondial Gui-tare s’invite dans une vingtaine de communes de l’Aisne et présente quelques uns des artistes solistes et formations les plus pointus en la matière, telle la virtuose Valérie Duchâteau qui rendra hommage à la

chanteuse Barbara, le compositeur Arnaud Dumond qui pour l’occasion animera un master class qui promet de décoiffer ou encore le quatuor de guitares brésilien Tau qui revisite les vastes répertoires de Tom Jobim, Chico Buarque ou Astor Piazzolla.

Sous la direction de Frédéric Bernard, l’orchestre dépar-temental de guitares se produira à six reprises, présen-tant un programme avec en soliste la soprano lyrique croate Josipa Loncar qui se produira également dans le duo Romantika aux côtés de Frédéric Bernard. En clô-ture du festival le 30 juin, l’orchestre départemental pro-posera à Coucy-le-Château la création du compositeur français Eric Pénicaud avec Gérard Abiton en soliste. Petite fantaisie pour cette édition 2013 : l’animation “Bric à Couac” proposée par l’inventeur d’instruments Marc Boegner qui présentera ses déconcertantes créa-tions au Conservatoire de Laon le 27 juin.

Le 20e Festival des jeunes musiciens des collèges et lycées de l’Aisne met sous les feux de la rampe l’excellence de la pratique musicale dans les établissements axonais.

Du 5 mai au 30 juin, Guitares en Picardie met la six cordes dans tous ses états sur l’en-semble du territoire de l’Aisne.

en Croatie. En clôture de festival le mardi 28 mai, les classes de 5e des collèges St Joseph de Château-Thierry et Anne de Montmoren-cy de Fère en Tardenois auront le privilège de partager la scène avec l’ensemble profes-sionnel de musique baroque Les Monts du Reuil représenté par la soprano Eve Coquart, Pauline Wargnier au violoncelle et Hélène Clerc-Murgier au clavecin.

dossierl'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

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Budget 2013Entre contrainteset responsabilité

Le Conseil général de l’Aisne fait de l’investissement sa priorité, tout en maintenant ses services aux Axo-nais et sans augmenter la fiscalité. La crise économique, la montée en charge des allocations de so-lidarité pèsent lourdement sur les dépenses, ce qui oblige à une gestion de plus en plus rigoureuse. Eclairage sur le budget voté par les élus le 18 mars.

dossier l'Aisne 196 - Mai/Juin 201318

Ce budget 2013 a été, plus que ja-mais cette année, élaboré dans un contexte difficile :> La crise économique induit mécanique-ment l’augmentation de certaines dépenses de solidarité : pour le seul RSA (revenu de solidarité active) dont le nombre d’alloca-taires a fortement augmenté (14 500 foyers bénéficiaires), le reste à charge pour le Dé-partement s’élève à 27 800 000 E. > Les deux autres allocations de solidarité, APA (allocation personnalisée d’autonomie), pour les personnes âgées, et la PCH, presta-tion de compensation du handicap sont éga-lement en forte hausse. L’APA, en raison du vieillissement de la population et - excellente nouvelle - de l’allongement de l’espérance de vie, la PCH, en raison d’un meilleur accès aux prestations pour les personnes handi-capées. Ces allocations, comme le RSA, ont été transférées aux Départements par l’Etat, et restent sous-compensées : pour l’APA, la charge nette est de quasi 40 ME pour le Département.

Force est de constater que les Départements ne peuvent infléchir le cours de cette aug-mentation : les droits à ces allocations sont régis par la loi et sont directement impactés par la situation sociale et économique dégra-dée.

Côté recettesAlors que les dépenses sociales augmen-tent, les recettes départementales sont par-ticulièrement atones. Le produit des droits de mutation (pour-centage des frais de notaire perçu par le Département lors des ventes immo-bilières) s’effondre. Les dotations de l’Etat à l’égard des collectivités territo-riales sont gelées depuis trois ans. Les fonds de péréquation mis en place par l’Etat en faveur des Départements les moins favorisés ne suffiront pas à stabiliser nos recettes glo-bales. Le Département de l’Aisne bénéficie toutefois encore du levier fiscal dont il s’était doté en 2010 en déliant les taux : la part des recettes départementales sur laquelle il peut encore intervenir est de 27%, alors qu’elle ne représente plus que 18% en moyenne pour

les autres Départements. Les élus ont décidé cette année encore de ne pas augmenter les impôts directs, notamment le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB).

Quelles marges de manœuvre ?Pour continuer à exercer l’ensemble de ses missions et investir, le Département doit faire mieux, autrement, le plus efficacement possible. Un important travail de maîtrise, d’économie de gestion a été réalisé par les services départementaux. Les dépenses de personnel ont été contenues : malgré l’effet des hausses de salaire liées aux évolutions naturelles de carrières, ces dépenses n’aug-mentent que de 0,67%.

Les efforts que les services du Conseil géné-ral réalisent sont également demandés aux organismes partenaires ainsi qu’aux associa-tions qu’il soutient.

Investissements : 100% utilesConstruire l’Aisne de demain, répondre aux

enjeux de l’éducation, de l’aménagement du territoire, de l’économie ou du logement exige de maintenir un fort niveau d’investis-sement. Le programme pluriannuel d’inves-tissement se poursuit, avec cette année 86 millions d’euros inscrits au budget destinés au Plan Collège, au Schéma d’Aménage-ment Numérique, à l’amélioration du réseau routier départemental... Ces investissements sont générateurs d’emplois et de vitalité éco-nomique.

Quel impact sur la viequotidienne des Axonais ?Le Conseil général de l’Aisne poursuit ses ef-forts en faveur des Axonais. Le budget 2013 permet bien évidemment d’exercer toutes les compétences obligatoires mais il pré-serve également l’ensemble des politiques menées en faveur des territoires, des asso-ciations, des habitants. Cf. tableau : compé-tences obligatoires / choisies.

Sont ainsi maintenues cette année : la gratui-té des transports scolaires pour les familles en milieu rural, les aides à l’économie et au tourisme, les subventions aux associations culturelles, sportives et de loisirs, les aides aux regroupements scolaires… autant de politiques directement utiles aux habitants de l’Aisne.

Un budget contraintpar la crise économique

Maîtriser les dépensesde fonctionnement,

soutenir l’investissement, accompagner les Axonais.

Inve

stis

sem

ent

128,

9 Capital dette : 17,2Reports : 24,3

Déficit 2012 : 0,9 Epargne brute : 37,6

Recettes déf. : 32,7

Emprunt : 47,7propres : 49,3pour tiers : 37,2

Investissement86,5

Recettes : 629,1

Fonc

tionn

emen

t53

7,8

Dépenses : 629,1

Reports : 10,9

Excéd. 2012 : 17,1

Recettesde gestion

520,7

Intérêts dette : 16,5

Epargne brute : 37,6

obligatoires : 406,3facultatives : 68,8

Dépensesde gestion

475,1

Dépenses imp. : 5,2

Reports : 3,4

dossier 19l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

Des politiques qui touchent directement votre vie quotidienne. Quelques exemples :

Compétences choisies :

Compétences obligatoires Compétences choisiesContribution au SDIS (Service départemental d’incendie et de secours)Budget Laboratoire départemental d’analyses et de rechercheEntretien et amélioration des routes départementalesEntretien des bâtiments des collègesFonctionnement des Archives départementalesTransport scolaire des élèves et étudiants handicapésOrganisation des transports scolairesContribution aux établissements d’enseignement privés sous contratBibliothèque départementale de prêt (interventions dans le domaine de la lecture)

Politique en faveur des emplois d’avenirSoutien aux domaines de l’économie, de l’agriculture, du tourisme et des aides humanitairesTransport public de voyageurs : Centrale intermodale, aide pour mise en œuvre transport à la demandeGratuité des transports scolaires hors zone urbaine (pour élèves tous niveaux) - Frais de surveillance liés au transport scolaireAide au transport des élèves vers les piscinesAides aux cantines écoles primaires Aides aux classes de découverte, de patrimoine, artistiques, de neige, de danse, itinérantes, des séjours éducatifsAides aux séjours linguistiquesAides aux collèges dans le cadre du Contrat Culture et collègesBourses départementales d’enseignement secondairesBourses d’enseignement supérieur, allocations d’études et bourses d’études supérieures à l’étrangerParticipation aux frais de restauration étudiants de l’IUT et du STAPSFonctionnement des CIO Aide aux associations à vocation éducativeMise en œuvre du plan lecture : aides à l’achat de documents et à la création d’emplois qualifiés dans les bibliothèques communales ou intercommunalesSoutien aux acteurs et projets culturelsInterventions dans le domaine de la jeunesse : fédérations d’éduca-tion populaire, au CIJ, aides aux accueils de loisirs et de séjours de vacances, subventions aux chantiers de jeunes Fonds d’animation culturelle pour l’éducation populaireInterventions dans le domaine du sportInterventions dans le domaine des animations locales et festivals

TOTAL DEPENSES DE FONCTIONNEMENTOBLIGATOIRES

422 881 365 E

TOTAL DÉPENSES DE FONCTIONNEMENTFACULTATIVES

68 829 291 E

Les dépenses de communication 2,97 euros / habitant / anMoyenne nationale (hors Paris) : 3,21E par habitant

Ces dépenses incluent une campagne de notoriété grand public et une campagne dédiée à l’économie / 6 magazines L’Aisne/an + supplément “Guide de l’été” / les sites www.aisne.com/aisneopen.com / une communication institutionnelle / L’Eté du Conseil général / vœux aux forces vives / aide exceptionnelle SQBB

dossier 20l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

Chargesnettes cumulées

Dép.14,5

Rec.8,0

Déficit6,5

2002

6,5

14,58,0

Déficit14,2

Dép.25,7

Rec.11,5

2003

20,7

11,525,7

Déficit14,2

Dép.60,7

Rec.46,5

2004

34,9

11,926,0

34,7

34,6

Déficit20,7

Dép.67,1

Rec.46,4

2005

55,6

11,7

38,4

34,7

28,7

Déficit19,1

Dép.72,1

Rec.53,0

2006

74,7

12,7

41,2

34,8

5,5

30,3

0,6Déficit22,6

Dép.76,6

Rec.54,0

2007

97,3

13,7

41,0 5,6

34,7

3,1

32,5

Déficit24,9

Dép.80,3

Rec.55,4

2008

122,2

14,7

39,4 6,0

34,7

5,5

35,4

Déficit34,8

Dép.95,5

Rec.60,7

2009

157,0

15,1

48,05,4

40,2

7,5

40,0

Déficit49,6

Dép.119,1

Rec.69,5

2011

251,3

16,2

64,0

5,2

48,1

9,1

46,0

Déficit44,7

Dép.112,6

Rec.67,9

2010

201,7

14,9

60,6

5,2

47,8

8,4

43,6

Déficit60,0

Dép.127,7

Rec.67,7

2012

311,3

14,7

69,2

5,0

48,0

10,0

48,5

Charges nettes au titre de l’APA, du RMI/RSA et de la PCH depuis 2002Chiffres exprimés en millions d’euros

APARMI/RSAPCH

Dépenses

APARMI/RSAPCH

Recettes

Les dépenses de solidarité sont, avec 256,8 millions d’euros et 54,1% du budget, le premier domaine de compétence du Département.

Les actions menées dans ce domaine sont structurées en quatre grands secteurs :

> l’enfance et la famille (avec la protection de l’enfance en danger, la PMI, protection maternelle et infantile, et la prévention so-ciale et médico-sociale).

> les personnes âgées (avec l’aide à domi-cile, l’accueil en établissement, l’APA, allo-cation personnalisée d’autonomie et les CLIC - centres locaux d’information et de coordi-nation).

> les personnes handicapées (avec la MDPH, la Prestation de Compensation du Handicap dans le cadre du maintien à domi-cile, l’accueil en établissement et l’intégra-tion dans la vie sociale).

> l’action en faveur des personnes en situa-tion précaire (RSA, Fonds d’aide aux familles et aux jeunes, soutien au logement…).

RSA : l’appel à projets,une nouvelle dynamiqueAu-delà d’une aide financière, destinée à garantir aux familles les plus démunies des moyens minimaux d’existence, le RSA est un dispositif qui doit favoriser l’intégration sociale et le retour à l’emploi. Désireux de concilier l’offre d’insertion mise en place, les besoins sociaux des personnes et ceux des secteurs économiques du territoire, le Conseil général de l’Aisne procède aujourd’hui par appel à projets : le principe est de concevoir, avec les acteurs de terrain, des cahiers des charges précis, auxquels répondent les différents porteurs (associations, entreprises d’inser-tion…) et chantiers. Sont ainsi soutenus des actions d’insertion très diverses, depuis des chantiers très sociaux à des chantiers plus professionnalisés.

L’APA, pour le bien-êtredes aînés et de leur familleLors de la création de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), l’Aisne comp-tait quelque 7 400 bénéficiaires. Ils sont

aujourd’hui plus de 13 000 et seront sans doute chaque année plus nombreux, en raison du vieillissement de la population et - excellente nouvelle - de l’allongement de la durée de vie en bonne santé. La question de la dépendance n’a donc pas fini de se poser pour le Département, qui a, depuis la décentralisation, choisi de mener une poli-tique volontariste dans ce domaine. En 2013 sont inscrits au budget primitif 39 ME pour l’APA à domicile, 17 ME pour l’APA en éta-blissement, et plus de 13 ME pour l’aide aux personnes âgées.

Cette participation du Conseil général est essentielle pour améliorer la vie quotidienne des personnes âgées, mais elle représente un coût financier important, tant la question du financement de la dépendance reste sen-sible pour la collectivité départementale.

L’écart entre les dépenses réalisées pour l’APA et les recettes, en provenance de la Caisse nationale de solidarité - 16,333 ME annoncés cette année, continue d’augmen-ter. Cette situation n’est pas spécifique au Département de l’Aisne, elle est préoccu-pante pour tous les Départements.

Le financement des allocationsde solidarité : un sujet sensible

dossier 21l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

Dépenses de fonctionnement : 475,1 MEChiffres exprimés en millions d’euros

obligatoires : 406,3facultatives : 68,8

personnel

21,0%

97,5

2,4

99,8

SDIS

4,3%

20,4

voirie

1,4%

6,6

frais finan.

0,3%

1,6

enseignement

10,8%

11,8

3,1

1,6

29,7

51,2

5,0

transport

32,8

bourses

collèges

autre

territoire/transport

0,2%

0,8

communication

0,15%

0,7

environnement

0,5%

2,2

1,11,1

divers

1,1%

5,0

2,12,9

adminis. gén.

3,1%

14,7

12,9

1,8sport/culture

1,9%

9,21,1

8,1

économie/tourisme

1,3%

6,10,5

5,6

social

54,1%

personnesâgées

71,6

RSA

79,6

personneshandicapées

65,7

enfance

36,7

autres3,1

74

65,7

34,2

2,11,0

256,8

1,1

2,4

70,6

5,6

Dépenses d’investissement : 86,5 MCChiffres exprimés en millions d’euros

enseignement voirie

36,9 ME investissement pour tiers49,6 ME investissement propre

environnement territoire sportculture

sociallogement

ressourcesinternes

économietourisme

20,3

1,021,3

18,0

27,5

9,5

3,6

8,4

4,8

11,3

11,3

0,2

4,3

4,1

3,6

3,66,6

6,6

3,5

2,6

0,9

Moto ouaccrobranche,Cyril Neveuse donne à 100%.

Arnaud Saluden co-dirige B.E.BâtiTECH,une entreprise en plein développement.

Sportifbranché

portraits 22l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

Cyril Neveu est un homme de passions. Mordu de moto, il s’est illustré au plus haut niveau pendant 18 ans. Son coup de maître : remporter le Paris-Dakar à 5 reprises, dont la première édition en 1979. “Dès 1988 j’ai préparé ma reconversion : j’ai créé une société qui organisait le rallye de Tunisie et celui du Maroc. J’ai arrêté la compétition en 92.”

En 2008 il a revendu sa société pour se consacrer à son autre passion : les parcs de loisirs. “J’ai acheté un parc à Orléans qui est aujourd’hui géré par mon fils. Nous y pro-

Créé en 2008, le bureau d’études B.E.BâtiTECH conduit avec la firme Toshiba les travaux du nouvel éclairage du musée du Louvre. “Toshiba a mis tout son savoir-faire en matière de technologie “led” dans la création d’un luminaire spécifique pour le Louvre, consom-mant quatre fois moins que le xénon. En co-traitance avec Ingelux et Girus nous avons réalisé la nouvelle mise en lumière de la pyramide et de la cour Napoléon, bientôt ce sera la cour carrée et l’éclairage de la Joconde avec Ingelux.”

Rénald Ségard et Arnaud Saluden se sont associés en 2008. En 4 ans, leur société est passée de 3 à 9 salariés et a vu son chiffre d’affaires grimper de 111 000 à 515 000 E.

“Nos activités s’étendent à tout le “2nd œuvre”. Nous assurons études, maîtrise d’œuvre et assistance à maîtrise d’ouvrage en génie électrique, génie climatique et depuis janvier dernier nous avons les compétences en “clos couvert”.”

Couvrant tout le nord de la France, B.E.BâtiTECH est aujourd’hui bien connue des architectes et travaille essentiellement sur des mar-chés publics. Son panel de clients institutionnels est large : mairies, préfectures, centres hospitaliers, régions et départements, minis-tères. Pour le Ministère de la Justice B.E.BâtiTECH intervient en milieu carcéral. “L’ambiance est un peu différente du Louvre mais le

contact www.acroarbres.fr

contact 03 23 64 72 30 http://be-batitech.fr

posons de l’accrobranche, du paintball et un aquaparc (parcours sur un étang).” Son ambition : constituer une chaîne de parcs.

L’ancien champion a répondu à l’appel d’offres de la Ville de Soissons qui souhaitait proposer une activité sportive dans le bois

de Presles. Le parcours acrobatique de Cyril Neveu a ouvert en juin 2012, au pied des HLM, après 2 mois de travaux. “J’ai investi 200 000 E et je loue à l’euro symbolique les 3 hectares boisés et sécurisés. J’embauche trois saisonniers locaux.”

“Acro Arbres” propose 6 parcours dotés d’ateliers originaux, comme le surf sur roulettes, le vélo sur passerelle, la luge et d’autres plus traditionnels, comme la tyro-lienne ou le pont de singe. “L’accrobranche n’est pas destiné qu’aux enfants. Mon parc peut offrir 3 heures de détente sportive dans la nature à toute la famille.” Ouvert des va-cances de Pâques à celles de la Toussaint, le parc accueille individuels et groupes (entre-prises, écoles, centres aérés, etc.). “Nous sommes labellisés Jeunesse et Sport, et pro-chainement Education nationale.”

Trois nouveautés sont proposées cet été : une chasse aux trésors, l’installation de panneaux pédagogiques sur la nature et la mise en place “d’une ligne de vie continue”. “Avec ce système les enfants s’accrochent au départ et ne peuvent plus détacher le mousqueton avant l’arrivée.” Une belle avancée en terme de sécurité. Prochaine étape : l’aménagement de cabanes dans les arbres pour proposer un hébergement origi-nal sur place.

travail y est tout aussi passionnant, d’autant plus qu’il s’agit d’améliorer les conditions de vie de ceux qui y vivent et y travaillent” souligne Arnaud Saluden.

Soissons

Saint-Quentin Mise en lumière

portraits Co-directeur de la compagnie “Les Frivolités parisiennes” à 26 ans, le basson laonnois Benjamin El Arbi remet opéras-comiques et opérettes sur le devant de la scène.

Fagot frivole

Peau de ferLa récente exposition “Biodivertissements“ au Silo de Château-Thierry mettait en lumière l’uni-vers fascinant du sculpteur Fred Barnley, marte-leur, orfèvre et créateur de machines imaginaires. Parisien d’origine, Fred Barnley a suivi l’enseigne-ment de l’atelier “métal” de l’ENSAAMA Olivier de Serres sous la direction de Serge Mouille, resté cé-lèbre pour ses luminaires. “A l’examen d’entrée, il m’a dit : “toi, tu viens travailler le métal avec moi !” Je n’ai pas eu à le regretter.” Entre le maître et l’élève s’établit un lien qui, au-delà de la filiation artistique, aura deux incidences : en 81, Fred installe son atelier à Courchamps, à deux pas de Château-Thierry où vit son ancien professeur et où se trouvent toujours les “Editions Serge Mouille” et par la suite, il lui succédera à la tête de l’atelier métal de son école. Passionné de sciences naturelles, Fred Barnley puise une grande part de son inspiration dans le monde du vivant. “J’observe et je dessine beaucoup dans un premier temps” explique-t-il, montrant les grandes fresques réalisées à partir de ses croquis. Transposées sur feuilles de métal cuites et martelées à

Créatures fantastiques etmachineries oniriques peuplent

l’univers de Fred Barnley.

“Le répertoire opéra-comique du XIXe est convivial et abordable par tous les publics ! Nous voulons rendre ce patrimoine au plus grand nombre.” Avec son voisin de pupitre le clarinettiste Mathieu Franot, Benjamin El Arbi a créé en 2012 “Les Frivolités parisiennes” avec l’envie de faire revivre le Paris pétillant et bouillonnant des Bouffes Parisiens. C’est ainsi que “L’Ambassadrice” d’Auber s’est jouée avec succès à trois reprises en janvier à l’Alhambra. En mars, c’est au Centre cultu-rel Jacques Tati d’Amiens qu’était présenté “Le Colin Maillard” d’Aristide Hignard sur un livret de Jules Verne. Parallèlement à ces représentations, la compagnie mène égale-ment un travail pédagogique.

Destin édifiant que celui de ce jeune direc-teur artistique dont la vocation musicale a mis du temps à s’affirmer. C’est au conser-vatoire de Laon que Benjamin El Arbi a commencé le basson dans sa version alle-mande, le “fagot”. “J’ai flashé sur l’objet, un magnifique instrument !” se souvient-il. Le conservatoire, il le voit toujours comme une grande famille. “C’était très convivial, riche

l’envi, ses extrapolations graphiques donnent alors naissance à des créatures et végétaux fantastiques. L’artiste ne cache d’ailleurs pas son goût pour la science-fiction mêlant monde futuriste et machine-rie archaïque à l’image du grand “zeppelin” conçu pour l’expo ou encore certaines pièces comme “le pavot”, bijou mécanique dont la fleur s’ouvre et se ferme avec une précision d’horloger.

Laon

Courchamps

23l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

contact www.lesfrivolitesparisiennes.com

contact www.fredbarnley.com

en découvertes avec les stages d’orchestre, les voyages, au Bénin par exemple, et aussi très ouvert. J’aime décloisonner. Un conser-vatoire ne doit pas être réservé à une élite bourgeoise, cela va contre la musique.”

Parti étudier les sciences politiques à Pa- ris I, il reste musicalement très actif (conser-vatoire du Xe, orchestre de la Sorbonne et bien d’autres) et finalement opte pour la vie de musicien. “Les voyages, les grandes salles parisiennes, c’est un univers exaltant ! Retourner à la fac le lundi matin me semblait bien fade.” Sa rencontre avec Fany Maselli sera déterminante. Sa professeure lui ouvre les yeux sur le répertoire et lui conseille l’Al-lemagne où il rejoindra l’Ecole supérieure de musique et de danse de Cologne. Au-jourd’hui, fort de son expérience de concer-tiste international et d’organisateur d’événe-ments musicaux c’est avec un enthousiasme sans bornes qu’il entend amener tous les publics à l’art lyrique.

Benjamin El Arbi a construit toute sa vieartistique autour du fameux “fagot”.

un temps d'avance l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

Les petites communes, confrontées à la disparition de la DDE et à des réglemen-tations de plus en plus complexes, hésitent à mener certaines opérations, comme des tra-vaux de voirie ou d’aménagement d’espaces publics par exemple. Conscients du besoin des collectivités d’être accompagnées au quotidien dans la réalisation de leurs projets, le Conseil général et l’Union des Maires ont lancé l’idée de constituer l’ADICA, approuvée le 7 juin 2012 par les Conseillers généraux.

“Notre objectif n’est pas de concurrencer les bureaux d’études existants mais de ré-pondre à des besoins qui n’étaient pas pour-vus jusqu’alors concernant de petits chan-tiers” résume Arnaud Boudard, Directeur de l’ADICA. Cette structure est ouverte aux 803 communes de moins de 3 500 habitants ainsi qu’aux communautés de communes et syndicats intercommunaux. “Le seuil mini-mum d’adhérents était fixé à 250. Pour l’as-semblée constitutive du 7 décembre 2012, 380 communes étaient partantes.”

Concrètement, l’ADICA est un EPA (établis-sement public administratif) soutenu par le Conseil général. “Cinq salariés sont mis à disposition de l’ADICA par le Département pour son fonctionnement.” Des bureaux ont été aménagés à proximité du Conseil géné-ral, rue Signier à Laon.

“Les communes n’ont pas les moyens de disposer en interne de certaines compé-tences, dans les domaines de la voirie ou des bâtiments par exemple. L’objectif de l’ADICA est de leur faire profiter de celles du Conseil général. Il est préférable de mutualiser des compétences plutôt que de constituer de nouvelles équipes” résume le Directeur.

L’ADICA est financée par les adhésions et cotisations annuelles et par la facturation de ses prestations. Le Département a voté un engagement financier de trois ans pour assurer l’équilibre budgétaire de l’agence. “Par ces temps de crise c’est important de débloquer des chantiers qui étaient en stand-by, cela fera travailler les entreprises

Démarrage plébiscité pour l’ADICAOpérationnelle depuis janvier, l’ADICA - Agence départementale d’ingénierie pour les collectivités de l’Aisne - apporte aux com-munes son expertise sur de petites opérations de voirie ou bâti-ment.

80 dossiers déposésL’ADICA a été constituée pour remplir trois missions principales.

L’agence propose une assistance à maîtrise d’ouvrage (pour des opérations de voirie et bâtiment allant jusqu’à 350 000 E HT). Elle aide les communes à définir leurs besoins, à rédiger un cahier des charges et à choisir des prestataires. “L’objectif est de faciliter la mise en œuvre de projets qui ne doivent pas être suspendus ou retardés du fait de difficultés techniques.” Parmi les opéra-tions concernées : sécurisation de traversée d’agglomération, mise en accessibilité de bâtiments, création de maisons de santé pluridisciplinaires, adaptation de locaux scolaires, etc.

En ce qui concerne la maîtrise d’œuvre, l’ADICA intervient uniquement dans le domaine de la voirie (pour des opérations inférieures à 90 000 E HT). Il s’agit de faire “pour le compte de” : l’ADICA chapeaute le projet des études techniques à la réception des travaux. Au programme : aménage-ments de rues ou d’espaces publics, sécurisations d’entrées d’agglomérations.

Enfin l’agence apporte aux adhérents une assistance juridique, administrative ou financière. “L’ADICA est le premier niveau de recours pour remettre un dossier sur la bonne route. Nous aidons les communes à trouver le bon interlocuteur.”

En trois mois, 80 demandes de prestations ont été déposées. “Nous avons atteint l’objectif initial fixé pour une année de fonctionnement. Il y avait une forte attente des élus.” L’ADICA a été majo-ritairement sollicitée pour des opérations de maîtrise d’œuvre en voirie. “Les dossiers étaient prêts mais les communes avaient besoin d’un suivi des entreprises. Nous bénéficierons d’une mise à disposition des contrôleurs de secteur de la Voirie départementale pour le suivi des chantiers” souligne Arnaud Boudard. Les premiers travaux devraient intervenir avant l’été.

24

de TP ainsi que les bureaux d’études privés sur de grosses réalisations” résume Arnaud Boudard.

Des opérations seront débloquées grâceà l’intervention de l’ADICA, comme des travaux

de restauration d’églises (ici à Rougeriespar un chantier d’insertion).

Exemple de petits travaux de voirie : aménagement de sécurité pour piétons à Bruyères et Montbérault.

contact 03 23 24 99 99

histoire

L’éducation pour tous est l’un des fondements de la réforme sociale imagi-née par Godin. Au Familistère, l’éducation est gratuite, mixte et obligatoire jusqu’à 14 ans en vue de former les citoyens d’une société nouvelle. Dès 1863 Godin propose aux Familistériens un parcours éducatif allant de la crèche au certificat d’études : nourricerie (de 0 à 18 mois), pouponnat (de 2 à 4 ans), bambinat, école primaire (durant cinq années) et cours complémentaire (un an).

Le théâtre et les écoles sont achevés en 1870. En 1882 des classes sup-plémentaires ouvrent leurs portes. Godin a attaché une grande importance au confort des enfants : ils doivent pouvoir profiter d’espace, d’aération suffisante et d’un éclairage naturel ou artificiel non éblouissant. L’indus-triel s’est également penché sur la question du mobilier et a imaginé des pupitres adaptés à l’âge des enfants (voir la photo). Les meilleurs élèves étaient présentés au certificat d’études primaires. La majorité des élèves entrait ensuite en apprentissage dans l’usine. L’éducation au Familistère était permanente : les adultes pouvaient bénéficier des conférences et spectacles du théâtre et avaient accès à la bibliothèque publique.

Les écoles sont devenues communales après 1968 : la maternelle et l’école primaire sont toujours ouvertes et portent le nom de Marie Moret.

Portrait de Marie Moret, âgée de 40 ans environ(photographie anonyme vers 1880,

collection Familistère de Guise).

Bras droit et épouse de Godin, Marie Moret était chargée dela direction des services de l’éducation au sein du Familistère.A la mort de l’industriel, elle s’est attachée à faire connaîtreson œuvre, dont le Palais social.

Fille de Jacques-Nicolas Moret (le cousin de Jean-Baptiste André Godin), Marie Moret est née en 1840 en Seine-et-Marne. Les deux hommes étaient restés très liés suite à leur tour de France des ateliers réalisé en 1836 en vue de parfaire leurs savoir-faire.

Godin s’est marié en 1840 avec Esther Le-maire et a démarré dans la foulée son aven-ture industrielle. Sur invitation de Godin, la famille Moret s’est également installée à Guise. Les années passant, Godin se lie à la jeune Marie. Il la pousse à poursuivre ses études à Bruxelles, une ville dans laquelle il dispose d’une succursale.

A son retour en Thiérache, Marie devient la secrétaire de l’industriel. Godin et son épouse vivent alors séparément et ont des points de vue divergents, en ce qui concerne le Familistère et le Fouriérisme. Leur procès en séparation, qui s’étire jusqu’en 1877, fait scandale.

Proche collaboratrice de Godin en actes et en esprit, Marie Moret est en accord avec la philosophie générale de l’industriel. Elle gère la documentation et la correspondance rela-tives à la réforme sociale. Elle est en outre

le relais avec le monde anglo-saxon où Godin compte nombre de partisans.

A partir de 1870, Marie Moret colla-bore à la rédaction de la revue biheb-domadaire “Le Devoir”, diffusée dans le monde entier. Parallèlement elle dirige les services de l’éducation. Une priorité dans l’action de Godin. Avec le concours de sa sœur Emilie elle met au point un disposi-tif d’enseignement attrayant s’inspirant des théories du pédagogue allemand Friedrich Fröbel et privilégiant l’apprentissage par le jeu.

Godin épouse Marie Moret le 14 juillet 1886. Après sa mort en 1888, elle s’impose comme la détentrice de la pensée de Godin. Elle est désignée Administratrice du Familistère et assure l’intérim durant six mois. Elle s’attelle ensuite à publier l’œuvre de Godin, dont des manuscrits dans la revue “Le Devoir” et son livre inachevé “Le Gouvernement, ce qu’il devrait être”. Elle poursuit ses correspon-dances, assurant la notoriété de Godin et du Familistère jusqu’à son décès en 1908.

25l'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

Guise

Marie Moret,pilier du Familistère

La classe de Madame Lobjeois à l’école du Familistère,photographie anonyme, 1899 © Collection Familistère de Guise

“Marie Moret a consacré sa vie au person-nage, à la philosophie et à l’œuvre de Godin en y tenant une part active. Cultivée et mo-derne, elle représentait l’émancipation de la femme au sein du Familistère” résume Fré-déric Panni, conservateur du patrimoine.

Le projet de Godin faisait de l’égalité entre les sexes une priorité, de même que l’égalité entre classes sociales. Marie Moret était un exemple de la place de la femme dans la vie du Familistère : elle était l’une des premières femmes entrées dans l’Association coopéra-tive et était également secrétaire du Conseil de gérance, deux fonctions traditionnelle-ment masculines.

L’éducation au Familistère

l'Aisne que j'aime

Histoire et histoires

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Commune dynamique, Saint-Gobain a la chance de compter deux Greeters au sein de sa population. Deux personnalités différentes qui vous proposent de découvrir deux facettes complémentaires de leur village : l’histoire manufacturière et légendaire de Saint-Gobain et les richesses de sa vaste forêt. Visite guidée sur les pas d’Alain Pierret, un ancien de la Manufacture passionné de musique, et de la dynamique Francine Bronchain, qui initie lesenfants aux joies de la balade en forêt.

Né en 1948 à Saint-Gobain, Alain Pierret a exploré son village des souterrains parfois interdits aux vestiges du passé cachés dans la forêt. Son père, ouvrier à la Manufacture des glaces, tenait une part active dans les ac-tivités culturelles et sportives du village. Une période heureuse dont Alain garde nombre de souvenirs. “Mon père nous emmenait en balade aux roches de l’Ermitage. Je jouais au druide ou aux cow-boys et aux indiens dans la forêt et les carrières.”

Après l’armée, il a travaillé deux années à la Manufacture - “comme tout le monde” - avant de se lancer dans l’immobilier en tant que commercial. Il a voyagé partout en France mais aussi en Afrique et en Océanie. A 56 ans, il a réalisé son rêve : ouvrir un res-taurant à Saint-Gobain.

Alain Pierret a consacré sa vie à son fils tri-somique Arnaud, le soutenant dans toutes ses passions. “Comme il aimait les chevaux, je lui ai trouvé un emploi de palefrenier dans un centre équestre. Il a préparé les cham-pionnats du monde de dressage au Dane-mark. Il était le seul handicapé mental de la compétition.”

Alain Pierret - Enfant du pays

Ancien employé de la manufacture

Passionné de musique

Saint-Gobain

“Tiot Linlin” :père et fils en duo,que du bonheur !

La chanson de RabœufC’est au hasard de ses lectures que notre Greeter est tombé sur une chanson écrite en 1840 par un ouvrier de la Manufacture, Valentin Rabœuf, qui relate un dialogue entre deux bûcherons dans la forêt de Saint-Gobain. “Je veux faire connaître ce patrimoine local au plus grand nombre” conclut Alain avant d’entonner ce texte écrit en patois du XIXe siècle.

Arnaud s’est ensuite intéressé au travail du verre. Son père a consti-tué une association, “Le berceau du verre”, qui a permis au jeune homme de créer des objets aux cotés d’un artiste de 2002 à 2006.

Parallèlement, père et fils ont re-cherché des objets en verre fabri-qués par les ouvriers qui avaient développé des capacités artistiques. “Il s’agit des “bousillés”, c’est-à-dire de pièces industrielles détournées.” Cet art populaire était porté par des figures locales comme MM Didelot dit “Popaul”, Guégain dit “Zouzou” ou encore Wagenleiter dit “Rodolphe”. Ces ouvriers créaient des vases, des cendriers, des presse-papiers, des petits animaux, etc.

Ces bousillés ont été exposés dans une salle annexe du restaurant familial avant d’être lé-gués à la mairie de Saint-Gobain. Quelques pièces sont désormais exposées dans la chapelle de la Manufacture qui a été récem-ment restaurée.

Enfin, père et fils se sont lancés dans la musique. Alain (au chant, à la guitare et à l’harmonica), accompagné d’Arnaud (au djembé) forment le duo “Tiot Linlin” avec un répertoire reprises et compositions origi-nales rock blues. “Devenir Greeter était une évidence. Je suis né à Saint-Gobain auprès d’un père qui m’a raconté toute l’histoire de la commune et qui a su éveiller ma curiosité. J’accueille mes visiteurs dans la chapelle de la Manufacture, habillé en ouvrier, la guitare en bandoulière. Je leur chante une chanson écrite en 1840 par un ouvrier de Saint-Go-bain.”

Refrain : “Gai, tchens, viens cousin GobainEl’ gard’ veint’ nous appelleGai, tchens, viens cousin GobainAl’ taill’ pour preindr’ les raings.”

1er couplet : “Dis-moi dins qué triage,C’est-i’ au Fringolet,C’est-i’ à l’Ermitage,Ou bien à l’taill’ Cholet ?”

l'Aisne que j'aime

Aujourd’hui fermée, la Manufacture a gardé de son prestige d’antan.

Vue aérienne de la Manufacture dans les années 50.

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Passé glorieuxDe l’ancienne manufacture à la crypte de l’église en passant par le site où s’implantait l’ancien village gallo-romain, Alain Pierret vous contera l’histoire de ses ancêtres Gobanais.

La légende de Gobain Impossible de visiter le village sans passer par la crypte de l’église. Alain Pierret vous y contera la légende du Moine Gobain. Venu de Laon, Gobain, un moine d’origine irlandaise, s’est arrêté en forêt pour une sieste. A son réveil, il a déplanté son bâton de terre faisant jaillir une source. “C’est de là que le village s’est constitué. Les hommes ont commencé à exploiter la pierre.” Ce miracle ne sauva toutefois pas le moine… Gobain fut décapité le 20 juin 670, probablement pas des barbares qui n’appréciaient pas ses prédications. Il fut enterré dans l’oratoire, future église du village.

Une question reste en suspens : “cette source avait-elle des ver-tus miraculeuses ? Beaucoup y croyaient et venaient en visite à Saint-Gobain. Une chose est sûre, c’était une source de qualité.” Aujourd’hui encore on peut apercevoir cette eau limpide couler dans la crypte datant du Xe siècle. “La crypte demeure avant tout un lieu de culte. Elle abritait auparavant les reliques de Saint-Gobain. A la base il n’y avait pas d’entrée extérieure.” Respect et silence sont donc de rigueur sous les hautes voûtes blanches.

Une friche de toute beautéSaint-Gobain jouit d’une renommée inter-nationale grâce à la Manufacture royale des Glaces qui s’est installée sur l’emplacement de l’ancien château fort en 1665. “L’activité s’est implantée ici car la verrerie avait besoin de bois, de sable, de fougères et d’eau. Ce fut la première industrie de France à se dé-velopper.”

Fondée en 1665 sous le nom de Manufac-ture royale des glaces par Jean-Baptiste Col-bert (1619-1683) sur ordre de Louis XIV, elle fut notamment visitée par Louis XV et Napo-léon III au cours de son histoire.

Le savoir-faire de Saint-Gobain était reconnu

internationalement. L’usine produisait des verres coulés permettant de créer des vitres de grandes dimensions, des verres ondu-lés, des bouteilles, des pavés de verre, etc. En 1986, la Manufacture a fourni le verre constituant la pyramide du Louvre à Paris.

Et pourtant, à Saint-Gobain, cette grande aventure industrielle s’est achevée en 1993. “La production a continué ailleurs. Le Groupe Saint-Gobain est toujours l’un des leaders mondiaux de l’habitat.”

Le sexagénaire vous guidera au cœur des vestiges de cette aventure industrielle, vous racontant l’histoire de ce lieu, mêlée à ses souvenirs personnels de fils d’ouvrier et

d’ancien employé. “Dans les années 50, les ouvriers se réunissaient dans la chapelle à 6h30 pour la prière du matin. La Manufac-ture finançait également une école, elle aussi catholique” raconte notre guide. Aujourd’hui une grande partie des bâtiments est à l’abandon. Il ne demeure en bon état que le portail monumental à l’entrée et la chapelle du XVIIIe siècle, avec sa tour en briques.

Pour conclure sa visite les jours de beau temps, Alain Pierret vous emmènera en forêt à la découverte des roches de l’Ermitage. Un premier village gaulois s’y était implan-té avant l’arrivée du Moine Gobain. “C’était mon terrain de jeu quand j’étais gamin” se souvient-il un brin nostalgique.

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La forêt enchantéeLa forêt domaniale de Saint-Gobain, appelée autrefois forêt de Voas puis forêt de Coucy, s’étend sur 9 000 hectares. Il s’agit du second massif forestier de l’Aisne, der-rière la forêt de Retz. Rendue célèbre par la légende du Moine Gobain, elle est prisée par les chasseurs, les randonneurs et les amou-reux de la nature.

C’est dans ce cadre privilégié que Francine Bronchain aime se balader par toutes sai-sons et tous temps, le plus souvent accom-pagnée de ses proches. Ces sorties sont l’oc-casion de s’amuser à reconnaître les arbres, de détecter les signes de la nature annon-çant le printemps ou tout simplement de se ressourcer au contact de la nature.

Axonaise pure souche, Francine Bronchain a grandi à Marle. C’est en 1980 qu’elle s’est installée à Saint-Gobain. “J’ai enseigné 20 ans ici en classe de perfectionnement puis en classe d’adaptation.” Elle a ensuite tra-vaillé à Tergnier, en réseau d’aide, et a ré-cemment pris sa retraite.

Aimant beaucoup marcher, Francine a fait partie pendant un temps d’un club de ran-donnée. “Les gens marchaient chaque se-maine mais sans vraiment s’intéresser à ce qui les entourait.” Et bien évidemment elle a régulièrement organisé des sorties nature avec ses élèves. Enfin, pour faire découvrir autrement la forêt domaniale, Francine a

Francine Bronchain - Greeter familiale

Retraitée de l’enseignement

Amoureuse de la nature

Découverte des premiers signesde l’arrivée du printemps.

organisé pendant 5 ans une balade mu-sicale. “C’était une randonnée avec un orchestre qui jouait dans la fo-rêt. C’était une grosse organisation à porter avec un petit budget.”

Greeter au grand airAttachée à sa liberté, Francine ap-précie le statut du Greeter. “C’est dans le magazine L’Aisne que j’ai entendu parler des Greeters. C’est une activité plaisante et peu pre-nante. J’ai été séduite par l’idée de base : être ambassadeur de son terri-toire.” Parallèlement la jeune retraitée s’est engagée auprès de l’associa-tion Picardie Nature pour participer à l’observation des phoques en Baie de Somme. Un tout autre paysage !

Notre Greeter adapte sa balade à la saison. “Je fais un repérage quelques jours avant pour savoir ce qu’il y a d’intéressant à mon-trer.” Par exemple les dépôts de grumes (les troncs coupés et stockés par le forestier en bordure de chemin) sont l’occasion de tenter de reconnaître les arbres sur base de leur écorce. On peut également y observer les trous opérés par des oiseaux, comme les pics verts. Ces troncs couchés sont aussi le

terrain de jeu préféré des enfants ! “On peut alors faire des découvertes instructives tout en s’amusant !”

La balade vous conduira jusqu’à l’étang du Pré Lardot où les jours de beau temps vous pourrez prendre une collation en admirant le ballet des canards sauvages au milieu des roseaux. L’occasion d‘une pause champêtre à l’ombre des arbres.

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Balade pédagogique... mais aussi ludique !

L’atelier “aquarelle naturelle” fait le bonheur des enfants.

Balade familiale

Avec Francine, la promenade en forêt devient une fête pour les enfants : on ramasse des branches, on tripote, on dessine, on saute, on joue ! On apprend tout en s’amusant.

Francine Bronchain propose une balade accessible à tous, quel que soit l’âge des participants. Son credo : accueillir des familles avec des enfants afin de leur pro-poser des activités en forêt… ce qu’elle pra-tique régulièrement avec ses petits-enfants. Notre guide est bien équipée : elle a réalisé des carnets de balade adaptés à l’âge des participants. “Chacun peut ainsi garder un souvenir et y glisser des feuilles d’arbres trouvées sur le chemin par exemple.”

Les moins de six ans sont invités à se fami-liariser avec la forêt : reconnaître les arbres et les animaux, observer les bourgeons, les fleurs, les feuilles, en fonction des sai-sons. Une fois arrivés à l’étang du Pré Lar-dot, les jeunes marcheurs s’installent à la table de pique-nique pour un atelier créatif. “L’objectif est de ramasser des végétaux et autres cailloux tout au long de la balade pour ensuite réaliser sur une page du guide une aquarelle naturelle avec de l’herbe écrasée, de la terre, un bâton, une fleur, etc.”

Le carnet des 6-10 ans est un peu plus four-ni. En plus des devinettes sur la faune et la flore ils y trouveront des informations péda-gogiques sur les animaux, les champignons, les plantes. “Je leur apprends par exemple

à reconnaître le plantain, une plante qui peut soulager les piqûres d’orties et qui pousse à proximité… des orties. La nature a bien fait les choses !” Francine y a également intégré des fiches pratiques de cuisine pour réa-liser des Têtes de hiboux, un bricolage pour fabriquer des insectes ou encore des croquis pour apprendre à dessiner sim-plement des animaux. De quoi bien occuper son temps libre à la maison !

Les adultes repartiront eux aussi avec leur livret de balade. Au programme : un peu d’histoire, des recettes à base de plantes locales et des devinettes un peu plus complexes ! Au bord de l’étang, Francine vous délivrera votre horoscope celtique. Vous pourrez ainsi découvrir votre arbre protecteur et en ap-prendre un peu plus sur votre personnalité...

Reconnaître les arbresLa forêt de Saint-Gobain est principalement constituée de chênes, hêtres, charmes, frênes et érables. Mais comment les différencier ?

“Les Bretons disent que les chênes reçoivent toujours la foudre. Ces arbres ressemblent à des éclairs car ils sont dotés de branches éclatées. Cela est dû au fait que les bourgeons sont fort disséminés sur les branches.” Le hêtre se différencie par son tronc très lisse à la différence du charme reconnaissable à son tronc cannelé, à l’aspect strié. L’érable pré-sente quant à lui un tronc d’une couleur rosée.

Les feuilles tombées au sol permettent également de vous aiguiller. “J’ai une petite phrase mnémotechnique pour me souvenir : le charme d’Adam, c’est d’être… à poils !” En effet les feuilles de hêtre ont des petits poils (contrairement au charme dont les feuilles sont dentelées)… Il fallait y penser !

Petites devinettes…Qui suis-je ?1. Mon bois chasse les araignées ! Je viens d’Asie mineure. La ville de Kastanos m’a donné son nom. Mon bois sert en menuiserie (charpentes, piquets et castagnettes bien sûr) et mes feuilles sont utilisées pour emballer le fromage de chèvre…je suis le

2. Mon fruit est un akène. Mon bois est blanc, très dur, on en fait des quilles, des maillets, des étals de boucher. Je suis un excellent bois de chauffage. Mes fibres longues servent à composer des panneaux d’Isorel. Je suis le compagnon du chêne et du hêtre…Je suis le

Réponses : châtaignier, charme

2 maiSoissons : Lussi in the sky à 20h30 au Mail.Rens. 03 23 76 77 70

Du 3 au 19 maiMézières sur Oise et env. : Festi-val des bistrots, du classique au jazz, de la musique tzigane à la country, avec Fraggle rock, Gad-gé’t swing, Les Pinailleurs, Luna Gypsy… Un festival ARMADA. Rens. 03 23 66 73 17

4 maiOrigny-Sainte-Benoîte : Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois à l’église à 20h30.Rens. 03 23 09 81 90

5 maiSoissons : concert du cercle mu-sical de Soissons à 16h au Mail.Rens. 03 23 74 91 39

11 maiLaon : Rock à Pâture : Little Dead Cats, Bottle next, Zikatatane, Sa-lut les anges. Dès 19h. Festival ARMADA.Rens. 06 73 26 59 40

Du 13 mai au 20 maiRozoy sur Serre et env. : 10e Semaine musicale avec Les Tais Rien, Gérard Glatigny au piano, les Chats noirs, Pop’n Gospel à 20h30, Sin’al Fine et Operita Trio.Rens. 03 23 98 50 39

musique musique

rendez-vous l'Aisne 196 - Mai/Juin 201330

théâtrethéâtre

fête

Jusqu’au 4 maiSoissons : Fais péter les Ca-huètes par la Cie Acaly à 20h au café théâtre St Médard.Rens. 03 23 53 54 42

Jusqu’au 22 juinVilleneuve Saint Germain : Il était deux fois... 2e époque par la Cie du Milempart au théâtre Le Petit Bouffon à 21h.Rens. 03 23 59 56 62

16 maiLaon : Un homme debout à 20h à la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

17 maiSoissons : Exercices de style, à 21h au Mail. Rens. 03 23 76 77 70

22 maiGauchy : La fausse suivante, par la Cie de l’Arcade à 20h30 à la MCL. Rens. 03 23 40 20 02

22 maiChauny : Bronx avec Francis Huster, à 20h30 au Forum.Rens. 03 23 52 23 52

25 maiPargny-Filain : Ne cours pas si vite ! théâtre gestuel à 20h30. Rens. 03 23 21 59 72

25 maiGuise : Sans les mains et en dan-seuse de Pépito Matéo, 20h30 au Théâtre du Familistère.Rens. 03 23 61 35 36

26 maiLaon : Mado fait son show à 17h à la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

28 maiSoissons : Oubliés de la Cie des Lucioles 14h30 au Mail. Rens. 03 23 76 77 70

31 maiGauchy : Sophia Aram, Crise de Foi, 20h30 à la MCL.Rens. 03 23 40 20 02

4 et 5 maiCoucy-le-Château : Les Seigneu-riales de Coucy. Marché, com-bats, danses médiévales, fau-connerie... le 4 dès 14h et le 5 de 10h à 18h au parc Lhermitte.Rens. 03 23 52 69 40

Du 2 au 30 juin - Saint-Michel en Thiérache

Festival de musique ancienneet baroque 27e édition du festival le 2 juin avec deux concerts et une rencontre des ar-tistes l’après-midi. Au programme Madrigaux et Sinfonias, danses et sonates de Salomone Rossi et Le cinquième livre de madrigaux de Monteverdi sous la direction de Paul Agnew. Les dimanches du mois de juin se poursuivront ainsi en voyageant, comme le 9 juin proposant un hommage à la Méditer-ranée.

Rens. 03 23 58 23 74

18 maiChauny : gala de l’harmonie mu-nicipale à 20h30 au Forum.Rens. 03 23 52 23 52

18 maiSoissons : Petrouchka et le sacre du printemps par l’Orchestre Les Siècles à 16h au Parc Saint-Cré-pin.Rens. 03 23 76 77 70

25 maiSaint-Quentin : Festival Bang Bang, avec The Voids, The Intel-ligence, La Grand Chorale… à 20h au Splendid.Un festival ARMADA.Rens. 03 23 62 36 77

26 maiRibemont : concert La musique, les sciences au temps de Condor-cet à 16h au Musée Condorcet.Rens. 06 42 58 15 75

28 maiChauny : Mix Métisse, rythmes malgaches, indiens, africains, … à 20h30 au Forum.Rens. 03 23 52 23 52

8 juinLe Nouvion-en-Th. : concert des trente ans de l’Ensemble Vocal Nouvionnais à 20h30 à l’église.03 23 60 02 90

8 et 9 juinSissonne : Festival PloucKstocK, avec, Ben Toury, Daniel Duroy, D 69, Machinal Waves….entrée et camping gratuits, le samedi dès 15h - le dimanche dès 12h.Rens. 06 03 55 12 70

15 juinSoissons : Les Baribans, chant choral et trompes de chasse, à 20h30 à la Chapelle Saint-Charles. Rens. 03 23 98 53 95

1er juinVervins : Smaïn à 20 h 30, salle polyvalente.Rens. 03 23 98 11 98

11 et 12 juinGauchy : Prends-en de la graine de la Cie des Plumés. Cirque, théâtre, dressage de poules... Le 11 à 19h, le 12 à 15h à la MCL.

15 juin Soissons : La Sublime Revanche, à 20h30 au Mail.Rens. 03 23 76 77 70

4 et 5 mai Marle : Journées Vikings, attaque et pillage du village… de 14h à 19h au Musée.Rens. 03 23 24 01 33

5 maiGauchy : Fête du printemps : hor-ticulteurs, musique et arts de la rue. De 9h à 18h à la MCL.Rens. 03 23 08 72 72

Du 9 au 12 maiChauny : Fêtes Rabelais avec défilé le 12 dès 15h.Rens. 03 23 38 70 38

9 maiCorbeny : Fête médiévale à partir de 11h. Rens. 06 84 51 31 08

11 et 12 maiFère en Tardenois : Fête du Mu-guet. Rens. 03 23 82 31 57

Du 18 au 20 maiLaon : Circuit Historique de Laon et de l’Aisne, dès 9h.Rens. 09 67 22 83 58

15 juinVillers-Cotterêts : La forêt, RDV à 18h parking du Grand Bosquet.Rens. 03 23 96 55 10

23 juinNeuville sur Ailette : à vélo sur la voie verte, RDV à 9h30 à la Mai-son de la nature et de l’oiseau.Rens. 03 23 22 69 72

sorties

rendez-vousl'Aisne 196 - Mai/Juin 2013

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© A

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expo

expoDu 17 mai au 9 juin - Château-Thierry

22e Festival Jean de La Fontaine

Guide de l'été2013

fête

conférence

conférence

2 maiLaon : Nouvelles de Tchekhov, à 20h à la Bibliothèque Suzanne Martinet.Rens. 03 23 22 86 86

7 maiSoissons : Les mains de Camille - Cie les Anges au Plafond, à 14h30 et 19h au Mail.Rens. 03 23 76 77 70

arts de la rue

Du 28 avril au 28 juin Guise : Le Comptoir des restric-tions, interventions dans la ville de J-J Dumont.Rens. 09 62 00 92 47

Jusqu’au 11 maiChauny : photos sur le thème du jaune, à la Médiathèque A. Malraux.Rens. 06 10 47 28 86

Jusqu’au 18 maiSaint-Quentin : 32 estampes de l’Artothèque à l’école municipale M-Q de La Tour.Rens. 06 38 67 28 77

Du 1er au 26 maiBouconville-Vauclair : Le collectif GalerieD’Art-Expo à l’Abbaye de Vauclair, 14h/18h.Rens. 06 21 35 29 61

Du 1er au 26 maiLaon : “Week-end de mai” à la galerie Meignaud, 10h/18hRens. 03 23 20 21 71

Du 4 au 25 maiFère en Tardenois : 10e salon du dessin à l’Office de Tourisme.Rens. 03 23 82 31 57

Du 17 mai au 14 juilletChâteau-Thierry : Jean-Michel Pradel Fraysse et Laurence Fa-vory à l’espace du Silo U1.Rens. 03 23 84 87 01

19 maiBourguignon sous Montbavin 35e Fête de l’art : peintures, sculp-tures, BD, musique, théâtre, dès 10h.Rens. 06 19 77 44 48

Du 1er au 23 juinBellicourt : Le rond dans nos vil-lages à l’Office de Tourisme du Vermandois.Rens. 03 23 09 37 28

8 et 9 juinSoissons : Journées de l’archéo-logie, ouverture exceptionnelle du Centre de conservation et d’études archéologiques à l’Ab-baye Saint-Jean-des-Vignes.Rens. 03 23 93 30 50

Opéra, danse, musique d’ailleurs, théâtre, créa-tions : autant de formes dans lesquelles la mu-sique toujours présente évoque, pour votre plai-sir, Jean de La Fontaine, de son époque et d’au-jourd’hui.

Rens. 03 23 83 51 14

Dans vos boîtes aux lettres à partir du 10 juin et sur www.aisne.com, le Guide de l’été : festivals, expos de l’été,...

www.aisne.com

Plus derendez-vousculturels sur

Du 5 au 15 juinTergnier : Session de prêt de l’Ar-tothèque à la médiathèque.Rens. 06 37 53 33 76

Du 1er juin au 15 sept.Alaincourt : Voyage avec Robert Louis Stevenson, de 14h à 18h à la Maison de Marie-Jeanne.Rens. 03 23 63 62 07

Du 3 juin au 29 sept.Laon : Saison d’été, un artiste par semaine à la galerie Meignaud, de 10h à 18h.Rens. 03 23 97 06 74

Du 18 au 20 mai Saint-Eugène : Pirates spectacles et concerts. Rens. 06 86 70 33 27

26 mai Tugny et Pont : fête médiévale avec combats, calligraphie, spectacles.Rens. 06 05 46 96 86

1er et 2 juinUrcel : Festival arts d’orchidées, le 1er de 14h à 19h, le 2 de 10h à 18h.Rens. 03 23 21 60 20

1er et 2 juinMarle : Journées Mérovingiennes de 14h à 19h au Musée.Rens. 03 23 24 01 33

9 juinJoncourt : Tir du Roy de la Convention Française des Guil-des Historiques de tir, de 10h à 18h sur l’esplanade.Rens. 03 23 63 91 09

23 juinVorges : Jour de fête pour l’insti-tut Curie : randonnées, théâtre, jazz et country de 7h à 17h sur la place.Rens. 06 88 80 85 69

danse

4 maiBeautor : Kytiee, danses et chants tchèques, salle polyva-lente à 20h30.Rens. 03 23 56 64 80

28 mai Château-Thierry : Vorspiel opus 2 d’Emmanuel Eggermont, à la Grande salle U1 à 20h30. Rens. 03 23 82 87 22

4 juinSoissons : Vaduz 2 036 de la Cie Melting Spot. A 20h30 au Mail. Rens. 03 23 76 77 70

23 maiLaon : Soirée Arts Nouveaux, per-formances-spectacles à 20h à la MAL.Rens. 03 23 22 86 86

25 et 26 maiPresles et Boves : Mirages ! de la Cie Les Mélangeurs, à 20h30 le 25 et à 16h30 le 26, sous le dôme.Rens. 03 23 69 25 74

Du 29 au 31 maiLaon : La 7e Plate-forme du conte en Picardie présente seize conteurs pour une programma-tion tout public. A la MAL.Rens. 03 23 26 34 60

à l'affiche 32

dès

18h3

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Ve. 3 maiPARC FOCH LAON

Venez encourager vos groupes favorisControl C / Delirium Funky Machine / Hot Stuff French Connection / Mixtape radio / Motolo / TruQ / USS

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