La_Maintenance_Industrielle

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    Creq Bref n174 - AVRIL 20011

    LA M AIN TEN AN CE IN DUSTRIELLE

    Une fonction en volution, des emplois en mutation

    La maintenance industriell e, qui a pour vocation dassurer le bon fonctionnement des outi ls de production,

    est une fonction stratgique dans les entreprises. Intimement lie lincessant dveloppement

    technologique, lapparition de nouveaux modes de gestion, la ncessit de rduire les cots de

    production, elle est en constante volution. Elle na plus aujourdhui comme seul objectif de rparer

    louti l de travail mais aussi de prvoir et viter les dysfonctionnements. Au fi l de ces changements, l activi t

    des personnels de maintenance a galement volu, pour combiner comptences technologiques,

    organisationnelles et relationnelles.

    Au fil du dveloppement de la concurrence et de la course la comptitivit, qui entrane recherche de la quali t totaleet surtout rduction des cots, au fur et mesure de lacomplexification et de lautomatisation des processus deproduction, la maintenance est devenue une des fonctionsstratgiques de lentreprise. Loin dtre aujourdhui stabi-lise, elle volue au gr de lintroduction de nouvellesmthodes de gestion, du dveloppement technologique desouti ls de production, en particul ier dans les domaines de lamesure et du contrle de fonctionnement, de la syst-matisation progressive de lusage des normes et desprocdures Lensemble de ces facteurs modifie non seule-ment les modes dorganisation de la fonction maintenance

    mais aussi les activits des techniciens et ouvriers qui oprentdans ce champ.

    LA FONCTION MAINTENANCE:DES VOLUTIONS VARIES ET SUBSTANTIELLES

    Dans lentreprise, la fonction maintenance consiste demoins en moins souvent remettre en tat louti l de travailmais de plus en plus frquemment anticiper ses dysfonc-tionnements. Larrt ou le fonctionnement anormal de loutilde production, et le non-respect des dlais qui sen suit,engendrent en effet des cots que les entreprises ne sont

    plus en tat de supporter. Elles ne peuvent plus attendreque la panne se produise pour y remdier mais doivent d-sormais sorganiser pour procder aux diverses oprationsqui permettent de lviter. On est ainsi pass dune main-

    tenance curative une maintenance prventive, quise traduit par la dfinition de plans dactions et dinterven-tions sur lquipement, par le remplacement de certainespices en voie de dgradation afin den limiter lusure, legraissage ou le nettoyage rgulier de certains ensembles.

    Ces actions prventives taient dans un premier temps ef-fectues de faon systmatique selon des calendriersprdfinis. Elles permettaient effectivement dantici per lespannes, mais au prix dun alourdissement important descots de maintenance. Grce lvolution des technolo-gies de diagnostic et de contrle, en particul ier des capteurs,une nouvelle maintenance se dveloppe aujourdhui. Elle

    uti li se des techniques de prvision des pannes comme, parexemple, lanalyse des vibrations ou des huiles. Ce stadeultime de la maintenance, dite prdictive ou prven-tive conditionnelle, permet de remplacer des pices justeavant leur rupture. Le passage de la maintenance curative la maintenance prventive conditionnelle nest cependantpas systmatique. Il vise moins minimiser les cots demaintenance qu les optimiser en fonction des objectifs deproduction. Il peut ainsi tre conomiquement rentable dap-pliquer une maintenance prventive systmatique unprocessus de production particulier, par exemple pour unproduit phare forte marge bnficiaire, alors que la main-

    tenance curative peut savrer la seule conomiquementacceptable pour un autre produit ou quipement, sur le-quel on a lexprience et l habitude de rparer des pannes.Les entreprises oprent donc des choix parmi les diffrents

    BREFCEN TRE D ' ETU D ES ET D E RECH ERCHES SU R LES Q U ALI FICATIO N S

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    types de maintenance en fonction de multiples lmentstechniques, conomiques, de facteurs internes ou externes:la frquence des dfaillances cycliques ou alatoires desquipements, les aptitudes et comptences du personnelde maintenance ou des sous-traitants, les polit iques et mo-des dorganisation du travail, la position concurrentielle surle march, les produits

    Le dveloppement de la maintenance prventive tend fa-voriser une deuxime volution: les activits demaintenance les plus simples (de premier voi re de secondniveau selon les normes AFNOR) sont transfres aux op-rateurs de production, ce qui devrait entraner unediminution des effectifs dagents de maintenance. Cettevolution nest toutefois pas systmatique. Divers facteurspeuvent en effet parfois sy opposer: tout dabord des fac-teurs dordre technique, tels la coexistence dans lesquipements de plusieurs gnrations de machines et doncde technologies diffrentes, lloignement physique de lop-rateur par rapport son outi l de production, son impossibil itdaccder cet outil pour des raisons de scurit; desfacteurs organisationnels galement, dans le cas o l inter-vention dun service de maintenance dcentralis savreplus efficace ou plus rapide; enfin, des facteurs humains,lorsque par exemple les oprateurs de production ne sontpas suffisamment forms ou motivs, voire ne sont pas ha-bilits, pour effectuer certaines activits de maintenance.

    Troisime volution majeure: la part des activi ts de main-tenance confie des entreprises extrieures spcialisesaugmente (cf. encadr page ci-dessous). Plusieurs facteursexpliquent ce dveloppement de la sous-traitance. Rali-se par des spcialistes, elle est sur le plan technique ungage de qualit et defficacit. Dun point de vue organisa-tionnel, les entreprises tendent actuellement se recentrersur leur fonction principale, et dlguer ce qui ne relvepas de leur mtier. Enfin, lexternalisation minimise les cotsde la maintenance: lentreprise paye au service et nadonc pas supporter le cot li la prsence permanente

    dun service maintenance trs important. Mais la sous-traitance de la maintenance ne va pas ncessairementcontinuer se dvelopper. Elle a investi jusque-l des seg-ments de production priphriques au cur du mtier desentreprises. Or elle ne peut aller au-del de ce stade sansrisquer de gravement les fragiliser. Du fait de lvolutionconstante des technologies, les entreprises perdraient alorsdes champs de comptences, de savoirs. Elles manqueraientalors de recul, de visibili t, pour valuer la valeur des inter-ventions de maintenance raliseset deviendraientincapable de juger de la qualit des interventions, et sur-tout de la pertinence des cots facturs.

    Dernire grande volution en partie lie au dveloppementde la sous-traitance: la gnralisation des normes et m-thodes. Les exigences des entreprises donneuses dordresse traduisent par la ncessit pour les prestataires de servicesdtre dtenteurs de diffrentes certifications (une normeISO, par exemple), de diffrentes habilitations. Plusgnralement, les entreprises sont engages dans despolitiques de qualit totale, et les activits de maintenancese doivent dappliquer ces politiques. Or la certificationapparat parfois contraignante. Le problme nest pas tantpos par les normes en elles-mmes que par les mthodo-logies qui en sont dduites, trs exigeantes notamment surla formalisation des procdures dintervention. En effet, siune entreprise possde dj une organisation et desmthodes de gestion cohrentes, la dmarche decertification se limitera une simple formalisation des pro-cdures dj en place. A contrario, si lentreprise a peu,voire pas, de rgles de gestion de la maintenance, ladmarche de certifi cation risque de provoquer dimportants

    bouleversements, en particul ier dans le contenu des tches.

    DES PROFILS DEMPLOI EN MUTATION

    Face ces volutions importantes et rapides, les personnelsde maintenance doivent sadapter des modi fications pro-fondes de leurs activits. Une analyse des contenus de cesactivi ts (cf. encadr page 4) montre que les emplois typesde la maintenance industrielle (hors encadrement de pre-mier niveau) sorganisent autour de trois profi ls: un dagentde maintenance, et deux de technicien, technicien din-tervention et technicien de mthode. Ces profils ont

    la particularit de simbriquer l un dans lautre en fonctionde blocs dactivits communs (cf. graphique ci -contre).

    Le rle de lagent de maintenance reste centr sur lamaintenance curative, cest--dire la rparation des pannesou dysfonctionnements survenant de manire imprvue. Ildoit pouvoir identifier lorigine des dfaillances, rechercheret mettre en uvre rapidement des solutions de dpannage.Avec le dveloppement de la maintenance prventive, ilest galement amen participer lamlioration du ren-dement des installations en ralisant des actionsprogrammes (nettoyage, rglage, changement de pices)et en reprant dventuelles anomalies sur lquipement

    (contrle sensoriel). De mme, i l peut participer l amlio-ration des modes dintervention en assurant le suivi desvnements survenus et des oprations de maintenan-ces (consignation). Sur le plan technique, les agents de

    Le champ de la maintenance industrielle regroupe les ac-

    tivits de maintenance, dentretien et de rparation qui sedroulent dans un milieu ind ustriel. En sont exclus la ma in-tenance des matriels de transport, des btiments ainsique la rparation (service aprs-vente) des matriels g randpublic lectronique, informatiqueLes dpenses de maintenance industrielle, qui slevaient 140 milliards de francs en 1988, ont progress jus-q u e n 1 9 9 5 e t a t te i n t 1 6 7 m i l l i a rd s , p u i s o n tprog ressivement diminu pour retomber moins de 1 5 3milliards de francs en 2000. Sur cette mme priode, laprop ortion de d penses correspondant des activits demaintenance effectues en sous-traitance est pa ss de 2 3 29%.En 19 9 8 , prs de 45 0 00 0 personnes environ 24 0 0 0 0ouvriers qualifis et 210 000 techniciens ou agents dematrise travaillaient da ns le champ de la ma intenance.

    LA M AIN TEN AN C E IN DUSTRIELLELA M AIN TEN AN C E IN DUSTRIELLELA M AIN TEN AN C E IN DUSTRIELLELA M AIN TEN AN C E IN DUSTRIELLELA M AIN TEN AN C E IN DUSTRIELLEEN Q UELQ UES CH IFFRESEN Q UELQ UES CH IFFRESEN Q UELQ UES CH IFFRESEN Q UELQ UES CH IFFRESEN Q UELQ UES CH IFFRES

    BREF

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    maintenance voient leurs savoirs de base se renforcer aurythme de lvolution technologique des outils de produc-tion. Cette progression verticale des comptencestechnologiques peut saccompagner dun largissement versdes disciplines nouvelles: aux connaissances fondamenta-les en lectricit et mcanique sajoutent en effet celles dellectronique, de lautomatisme, de l informatique voire delhydraulique, du pneumatique. Enfin, lagent de mainte-nance a d intgrer un certain nombre de comptencesjusqualors peu valorises ou de moindre importance: dunepart des comptences dordre relationnel, afin de faire face des changes dinformations plus frquents avec des col-lgues de travail plus varis (prestataires de service,production, mthode, process), et dautre part des com-ptences organisationnelles pour sapproprier les modesdactions mis en place (consignation, respect des procdu-res, suivi des mthodes).

    On retrouve dans le profi l du technicien dinterventionlensemble des comptences mises en uvre par lagentde maintenance, avec toutefois un niveau dexigence pluslev dans les domaines techniques, tels la mcanique,llectricit, llectronique, lhydraulique De plus, son rlesoriente davantage vers la recherche et la mise en uvrede solutions techniques visant remdier aux dfaillanceset amliorer le rendement des installations. Mais plusfondamentalement, ce qui distingue le techniciendintervention de l agent se situe surtout dans sa capacit organiser, planifier et coordonner les interventions, sassurer de leur bonne excution dans le respect des rglesde scurit, des dlais impartis et des procdures existantes.Autre facteur distinctif, son activit vise aussi amliorer

    les modes dintervention. Il a ainsi la charge de dfinir desgammes opratoires, cest--di re des actions spcifiquespour chaque type dintervention et dquipement. De plus,il recherche des solutions techniques nouvelles, dans unsouci constant doptimiser le rendement et danticiper lesdfaillances des installations (maintenance prdictive). Pour

    ce faire, il a recours des outils danalyse de fiabil it: calculdes ratios de taux de panne, diagramme de Pareto, analysevibratoire

    On retrouve galement la mme imbrication entre les deuxprofils de technicien: le technicien de mthode effec-tue une grande partie des activi ts ralises par le technicien

    dintervention. Nanmoins, son activit principale est bienla mthode: dans un souci constant damliorer les moda-lits dintervention, il dfinit les cahiers des chargescest--di re les rgles dactions lies aux spcifications tech-niques, aux dlais, aux cots, lapprovisionnement; ilveil le au respect de leur application par le personnel de sonentreprise ou des sous-traitants; il identifie et optimise lescots des activits de maintenance.

    TECHNICIENS MAINTENANCE:DEUX PROFILS DEMPLOI OUVERTS

    Les volutions actuelles et venir de la fonction mainte-nance confirment ce double profi l de technicien. Dun cot,la sophistication des outi ls de production appelle des com-ptences de plus en plus affirmes pour les entretenir,anticiper leur dfail lance et surtout amliorer leur fonction-nement. On a alors besoin dindividus ayant la matrise deschamps technologiques utiliss: mcanique, lectroniqueDe l autre cot, l optimisation des interventions de mainte-nance et leur consignation, voire leur normalisation, lagestion optimale des cots et budgets de maintenance, larelation de plus en plus frquente avec des partenaires ex-ternes, ncessitent des connaissances et capacits demthode, de prvision, danticipation de gestion des op-

    rations. Pour autant, la division entre ces deux catgoriesde tches reste assez formelle et thorique. Bien souvent,dans les entreprises, elles sont mles et ralises par destechniciens ayant les mmes intituls de poste et il nexistepas toujours une cellule mthode au sein des servicesde maintenance. Mais au gr des activits quils exercent,des connaissances acquises en formation initiale et de leurparcours professionnel, ces techniciens voient leur fonctionsorienter dans lune ou lautre de ces deux directions.

    cot des curs dactivit qui incombent aux deux profi lsdemploi de technicien, se dgagent des extensions com-munes qui constituent autant de seuils de progression

    possibles. La premire rassemble les activits dencadre-ment qui peuvent avoir deux finalits: la gestion del information ou la gestion des ressources humaines. Maislaccs ces fonctions reste de toute vidence troite-ment subordonn au choix organisationnel du servicede maintenance. Une organisation plus fonctionnell e quehirarchique dveloppe les responsabilits en matiredencadrement. A contrario, une organisation plutt hi-rarchique peut contribuer dessaisir les personnels de cesresponsabilits.La deuxime extension renvoie au profil technique des in-dividus. Certains techniciens se distinguent par la matrise

    dune comptence pointue soit dans une spciali t particu-lire acquise le plus souvent en formation initiale, tellellectromcanique, llectronique soit sur une partie delquipement, comptence conforte l en gnral au fil de

    noter : emplois types horsencadrement de premier niveau.

    AGENTDEMAINTENANCE

    TECHNICIENDINTERVENTION

    TECHNICIENDEMTHODE

    Diagnostic-dpannage(maintenance curative)

    Dfini tion des mthodes Suivi budgtaire

    Interventions programmes(maintenance prventive)

    Inspection-contrle Amlioration des modes

    dintervention

    LES TRO IS EM PLO IS TYPES DELES TRO IS EM PLO IS TYPES DELES TRO IS EM PLO IS TYPES DELES TRO IS EM PLO IS TYPES DELES TRO IS EM PLO IS TYPES DELA M AIN TEN AN C E IN DUSTRIELLELA M AIN TEN AN C E IN DUSTRIELLELA M AIN TEN AN C E IN DUSTRIELLELA M AIN TEN AN C E IN DUSTRIELLELA M AIN TEN AN C E IN DUSTRIELLE

    Source : Creq, 2001.

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    lexprience professionnelle. Dans un cas comme danslautre, le technicien se voit reconnu comme expert dansun domaine particulier.La troisime extension runit les activits de gestion dumagasin. Elles recouvrent la gestion de lapprovisionnementdes pices de rechange ou des matriaux, la dfini tion descaractristiques techniques du matriel, la gestion des rele-vs techniques et tarifaires des fournisseurs ou encore larception des achats et des pices rpares. Cette exten-sion relve essentiellement du choix organisationnel oprpar lentreprise.Enfin, la dernire extension concerne le dveloppement desactivits commerciales: ngociation, prospection clientle...Du fait de laccroissement de la sous-traitance et de laconcurrence sur ce march, lintensification et la profes-sionnalisation des relations commerciales sont en effetdevenues essentielles aussi bien pour lentreprise donneusedordres que pour le prestataire de service.

    Lvolution de la fonction maintenance appelle sinterro-ger pour conclure sur la concordance entre les trois profilsdemploi quelle recouvre et les cursus de formation ini-tiale existant actuellement.En ce qui concerne lagent de maintenance, lapprofondis-sement et llargissement des savoirs techniques, ledveloppement des savoirs relationnels et organisationnelsrendent l accs cet emploi de plus en plus diffi cile pourles jeunes sortant dune formation de niveau V (CAP, BEP ouquivalent). Les rsultats de lenqute Gnration 92, rali-se en 1997 sur les jeunes ayant termin leurs tudes en1992,confirme cette tendance : la part des sortants de ni-veau V qui exerce un emploi dagent de maintenance serduit au profit des sortants de niveau IV (baccalaurat ouquivalent). Parmi ces derniers, les titulaires du baccalau-rat professionnel Maintenance des systmes mcaniquesautomatiss (MSMA) occupent une place privilgie: le tiersdes agents de maintenance, sortis du systme scolaire en1992, a suivi cette formation.

    Lenqute Gnration 92 montre par ai ll eurs que parmiles techniciens de maintenance ayant termin leurs tu-des en 1992, 30% ont suivi une formation lamaintenance et 60% une formation llectricit ou l amcanique. Il ny a certes pas de correspondance stricteentre ces formations et les deux emplois types de tech-nicien: entre diplme maintenance et techniciende mthode dune part, et diplme lectricit, m-canique et technicien dintervention dautre part.Cependant les deux profils demploi existent et lgiti-ment lappel des profils de formation renvoyant cedouble ensemble de comptences.

    Benot Cart, Valrie Gosseaume,Franoise Kogut-Kubiak et Marie-Hlne Toutin (Creq).

    POU RENSAVOIRPLUS

    La fonction maintenance. De lexpression la satisfac-tion du besoin, J.-C. Francastel, AFNOR, 1999. Lexternalisation cherche ses marques, B. Banga, Main-tenance et entreprise, n256, 2000. Gnration 92: profil, parcours et emplois en 1997,D. Martinelli , G. Simon-Zarca et P. Werquin, Bref, n 149,Creq, janvier 1999.

    DEUX DEM AN DES, UN E TUDEDEUX DEM AN DES, UN E TUDEDEUX DEM AN DES, UN E TUDEDEUX DEM AN DES, UN E TUDEDEUX DEM AN DES, UN E TUDE

    Les donnes prsentes dans ce Bref sont issues dunetude sur les formations et les emplo is de la filire mainte-nance industrielle. C ette tude est le fruit de deux demandesad resses simultanment au Creq en 1 9 9 8 , lune pa r laDirection de lenseignement scola ire du ministre de ldu-ca tion natio nale (DESCO ), la utre pa r lA FPA. Leurquestionnement se rejoigna it sur un mme objectif : mieuxconnatre la filire maintenance industrielle a fin d ad ap terles contenus de formation aux besoins des emplois. Un

    mode de collaboration indit a t mis en place et a per-mis de mener d es rflexions au sein d e d eux instances (uncomit technique et un comit de pilotage) associant auxchargs dtude du Creq, des reprsentants de la DESCOet de lAFPA. Les investigations, ralises en 1999 et 2000,ont port sur trois thmes principa ux: les volutions rcen-tes de la fonction maintenance, lanalyse quantitative etqualitative des emplois, enfin, ltat de la relation entreformation et emploi. Elles couvraient les niveaux de forma-tion V (BEP, C AP ou q uivalent) III (bac + 2 ).Lensemble d es rsultats de cette tude sera p ubli pa r laDESCO et par le Creq.

    BREF

    CreqISSN

    0758 1858

    Reproduction autorise condition expresse de mentionner la source.

    Dpt lgal n49-459.Administration : Creq, 10, place de la Joliette, BP 21321, 13567 Marseil le cedex 02.Tl. 04 91 13 28 28. Fax : 04 91 13 28 80.http://www.cereq.fr

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