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Le dépistage et diagnostic précoce
des cancers ORL
Stéphane TEMAM, MD, PhD
Dpt Cancérologie Cervico-faciale
Anne AUPERIN
Dpt Epidémiologie Biostatistiques Méthologie
Critères de l’OMS pour recommander
le dépistage d’une maladie
1. La maladie est un problème important de santé publique
2. L’histoire naturelle de la maladie est connue et il existe
un stade latent reconnaissable
3. Le traitement à un stade précoce est plus efficace qu’à un
stade tardif
4. Il existe des tests de dépistage performants et acceptables
5. Le dépistage apporte un bénéfice en terme de santé
publique : diminution de la mortalité due à la maladie
6. Les bénéfices doivent être analysés en intégrant des
facteurs économiques
La maladie est un problème de santé publique
Les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) :
cavité buccale, pharynx, larynx, œsophage
En France: 26 000 nouveaux cas et 10 500 décès
Hommes : 22 000 nouveaux cas et 8 600 décès en 2002
15% des cancers (3ème cancer)
10% des décès par cancer
Femmes : 3 900 nouveaux cas et 1 650 décès en 2002
3% des cancers
3% des décès par cancer
Fréquents chez les hommes en France
La maladie est un problème de santé publique
Cancers des VADS
Survie à 5 ans en Europe
Cancer du larynx : 61%
Cancer de la bouche ou du pharynx : 33%
Cancer de l’œsophage : 10%
Morbidité importante des traitements : altération
des fonctions de communication et
d’alimentation, de l’apparence esthétique
Survie médiocre après cancer et morbidité importante
L’histoire naturelle de la maladie est
connue et il existe un stade latent
reconnaissable
Lésions pré-cancéreuses (leucoplasie, lichen plan,
érythroplasie)
Risque et délai de dégénérescence mal connus
Actuellement, 60% des cancers sont diagnostiqués à un
stade avancé de la maladie
Avance du diagnostic possible
• Le tabac L’alcool
• La conjonction des deux intoxications majore
considérablement le risque
Les facteurs de risque des cancers des VADS
25+ cig/j
15-24
cig/j 1-14
cig/j Ex
fumeur Non
fumeur
<3,5
6
10
>13
228
110
52
25
103
62,5
31
11 5
23 23
6 6
3
6
3 2 4
1 0
50
100
150
200
250
Risque relatif
Verres par jour
Risque relatif de cancer de
la cavité buccale
• La majorité des cancers des VADS (cavité buccale, pharynx and larynx) sont liés à la consommation de tabac souvent associé (mais pas toujours) à l’abus d’alcool. Chez l’homme il y a une tendance à la diminution d’incidence de ces cancers (mais pas chez la femme).
• D’autres facteurs peuvent être incriminés : exposition au soleil (peau, lèvres), facteurs profesionnels/environmentaux (sinus), et virus (Epstein Barr virus et nasopharynx)
• Une nouvelle entité ,est émergente: les cancers de l’oropharynx associés à l’ human papiloma virus pour lesquels une transmission sexuelle est suspectée
Les facteurs de risque des cancers des VADS
en Europe
Traiter à un stade précoce est plus
efficace qu’à un stade tardif Survie à 5 ans
Stade
Localisation Localisé Régional Métastatique
Larynx 86% 50% 17%
Cavité buccale, 82% 52% 30%
pharynx
Oesophage 33% 14% 3%
Le traitement des stades précoces diminue la mortalité et la morbidité par cancer des VADS par rapport au traitement des formes avancées
Les tests de dépistage
• Examen clinique (bouche, oropharynx)
• vidéoNaso-fibroscopie (hypopharynx, larynx)
• Brossage pharyngo-oesophagien (pharynx, oesophage) par
éponge abrasive ou par ballon recouvert de coton ou soie
• Fibroscopie oesophagienne avec coloration au Lugol
(œsophage)
Performance des tests de dépistage
• Examen de la cavité buccale par des
personnels de santé entraînés (Inde, Grande
Bretagne , Japon)
Sensibilité variable : 56-94%
Spécificité élevée : 73-99%
• Pas d’étude sur le dépistage des cancers du
larynx et du pharynx
Performance des brossages
pharyngo-oesophagiens
• Par ballon : Etudes non randomisées en Chine (500 000 tests)
Sensibilité 49-73%, bonne spécificité
• Une étude de comparaison ballon - éponge en Chine:
sensibilité, spécificité similaires pour les 2 techniques
• Par éponge : une étude en Afrique (1 300 tests)
Sensibilité 90%, spécificité 99%
• Par éponge en Europe en dépistage secondaire (400 pts) :
Sensibilité : 82-89%
Spécificité : 91-96%
Performance correcte des tests étudiés
Le dépistage doit être acceptable
Les effets négatifs :
• Morbidité des tests de dépistage : faible
(épistaxis, nausées, vomissements)
• Morbidité des examens de confirmation : pan-
endoscopie sous anesthésie générale et
fibroscopie digestive haute
Effets négatifs à évaluer
Critères remplis
1. La maladie est un problème important de santé publique
2. L’histoire naturelle de la maladie est connue et il existe
un stade latent reconnaissable
3. Le traitement à un stade précoce est plus efficace qu’à un
stade tardif
4. Il existe des tests de dépistage performants et acceptables
Comment, dans ces conditions, un dépistage de
ces cancers pourrait-il ne pas être utile ?
Ces critères ne suffisent pas pour dire que le dépistage
diminue la mortalité par cancers des VADS
• Détection de lésions qui n’auraient pas fait parler d’elles avant le décès du patient par une autre cause (surdiagnostic)
• Détection de lésions qui auraient été aussi bien traitées en ayant été diagnostiquées plus tardivement
• Modification de la motivation du patient pour le sevrage
Schéma de base du dépistage
Maladie
dépistable
Première Symptômes
cellule Décès
cancéreuse
__________________________________________
État D S Temps
Dépistage
Avance du
diagnostic
Dépistage et vitesse d'évolution
Sujet Evolution
1 D S Rapide 6 2 D S Lente 3 3 D S 4 D S Dépistés 5 D S Rapides 3 6 D S Lents 3 7 D S 8 D S 9 D S
Dépistage
Ces critères ne suffisent pas pour dire que le dépistage
diminue la mortalité par cancers des VADS
• Détection de lésions qui n’auraient pas fait parler d’elles avant le décès du patient par une autre cause (surdiagnostic)
• Détection de lésions qui auraient été aussi bien traitées en ayant été diagnostiquées plus tardivement
• Modification de la motivation du patient pour le sevrage
Bénéfice en terme de santé publique : impact
sur la mortalité par cancer des VADS • Essai randomisé en population générale en Inde (Lancet, 2005)
• 3 examens cliniques de la bouche réalisés par des travailleurs
sociaux tous les 3 ans chez 167 915 sujets
• Impact du dépistage sur la mortalité par cancer de la cavité buccale • Réduction non significative de 21% dans l’ensemble de la population
• Réduction significative de 34% chez les hommes consommant de l’alcool
et/ou du tabac
• Extrapolation en France difficile car épidémiologie différente
• Cancer de la cavité buccale = un des cancers les plus fréquents en
Inde du fait de l’utilisation courante de la chique (tabac, bétel)
• Lésions différentes
• 60% face interne des joues alors que 3 à 5% en France
• fibrose buccale sous-muqueuse (précancéreux agressif)
Bénéfice inconnu dans les pays européens
Les bénéfices doivent être analysés en
intégrant des facteurs économiques Coût unitaire des tests de dépistage
Consultation ORL avec nasofibroscopie : 44 Euros
Oesotest avec analyse cytologique : 50 Euros
Coût unitaire des examens de confirmation
Pan endoscopie : 870 Euros
Fibroscopie digestive haute : 95 Euros
+ analyse anatomopathologique des biopsies
Coût des traitements
Cancer de la bouche stade I-II : 4 000 - 6 000 Euros
Cancer de la bouche stade III-IV : 11 000 Euros
+ coûts indirects induits par la prise en charge des morbidités et leurs conséquences sociales
Bilan coût-efficacité inconnu
Critères de l’OMS pour recommander
le dépistage d’une maladie
1. La maladie est un problème important de santé publique
2. L’histoire naturelle de la maladie est connue et il existe
un stade latent reconnaissable
3. Le traitement à un stade précoce est plus efficace qu’à un
stade tardif
4. Il existe des tests de dépistage performants et acceptables
5. Le dépistage apporte un bénéfice en terme de santé
publique : diminution de la mortalité due à la maladie
6. Les bénéfices doivent être analysés en intégrant des
facteurs économiques
Recommandations actuelles aux Etats-Unis,
Canada et Grande Bretagne pour le dépistage
des cancers de la cavité buccale
et revue récente de la Cochrane
Il n’y a pas de preuves suffisantes pour recommander
ou réfuter un programme de dépistage des cancers
de la cavité buccale. Des études de bonne qualité
avec évaluation médico-économique sont
nécessaires pour évaluer l’efficacité et l’efficience
du dépistage. (Kujan et al., 2005)
THANCS-DEPISTORL Trial of Head And Neck Cancer Screening
Essai randomisé multicentrique de dépistage des
cancers des voies aéro-digestives supérieures
(bouche, pharynx, larynx, œsophage) chez les sujets
alcoolo-tabagiques dans les centres d’alcoologie
Un groupe dépisté versus un groupe témoin
Objectif principal
Evaluer si le dépistage diminue la MORTALITÉ
par cancer des VADS chez des sujets à haut
risque de cancer des VADS
Méthode
Essai randomisé comparant :
un groupe DEPISTAGE (consultations ORL
annuellement pendant 3 ans, puis suivi pendant 2 ans)
à un groupe SURVEILLANCE (suivi pendant 5 ans)
Tests de dépistage
• Examen clinique ORL avec nasofibroscopie
• Brossage pharyngo-oesophagien avec examen cytologique
Réalisés par un médecin ORL
tous les ans pendant 3 ans
Objectifs secondaires
• Evaluer si le dépistage permet de diagnostiquer des lésions cancéreuses des VADS à un stade plus précoce et permet de diminuer l’incidence des cancers des VADS par le dépistage de lésions précancéreuses
• Évaluer la morbidité et le coût du dépistage
• Evaluer la compliance aux examens de dépistage
• Evaluer la qualité de vie un an après le diag de cancer
• Évaluer l’impact du dépistage sur la consommation de tabac et d’alcool et l’efficacité du programme de sevrage
• Caractéristiques générales:
– Homme ou femme
– Agé de 40 ans ou plus
• Consommation de tabac et d’alcool :
– a fumé au moins 20 ans (quelle que soit la quantité fumée)
ET
– est suivi en consultation d’alcoologie OU
– consomme
- > 3 unités standard d’alcool / jour ou > 21 US / semaine pour les femmes
- > 5 unités standard d’alcool / jour ou > 35 US / semaine pour les hommes
Population de l’essai :
Critères d’inclusion (1)
• Critères nécessaires pour le suivi :
– accepte d’être suivi pendant 5 ans
– a une adresse fixe
– a communiqué les coordonnées de son médecin traitant
– a fourni le code postal ou le nom de sa commune de
naissance
– est déjà venu deux fois de suite en consultation
• A signé le formulaire de consentement éclairé
Population de l’essai :
Critères d’inclusion (2)
symptomatologie ORL nécessitant un examen ORL (dysphonie, dysphagie, otalgie persistante…)
examen ORL ou endoscopie ORL au cours des 6 derniers mois
antécédents de cancer des VADS
antécédents d’hémorragie digestive sur rupture de varices oesophagiennes
(une cirrhose non compliquée n’est pas un critère d’inéligibilité)
Population de l’essai : critères d’inéligibilité
Le groupe Surveillance
5 évaluation annuelles de l’état de santé
A1, A2, A3, A4, A5
le sujet est interrogé annuellement, pendant 5 ans,
sur son état de santé : soit par un questionnaire envoyé
par la poste, soit par un entretien téléphonique, soit
lors d’une visite chez le médecin qui l’a inclus dans
l’essai ou chez le médecin traitant.
Le groupe Dépistage
4 consultations annuelles avec un médecin ORL :
A0, A1, A2, A3
Recherche d’éventuels symptômes ORL
Examen clinique de cavité buccale, du pharynx, du larynx et des aires ganglionnaires cervicales et réalisation d’une nasofibroscopie
Brossage pharyngo-oesophagien
Puis 2 évaluations annuelles de l’état de santé :
A4, A5 Questionnaire envoyé par la poste ou un entretien téléphonique ou lors
d’une visite chez le médecin qui l’a inclus dans l’essai ou chez le médecin traitant
Dans les deux groupes
Quel que soit le groupe de randomisation,
si des symptômes ORL surviennent au cours de l’étude (dysphonie ou dysphagie ou otalgie persistant au moins 3 semaines, épistaxis, perte de poids importante inexpliquée),
une consultation ORL est réalisée
Normal Lésion suspecte Lésion précancéreuse Symptômes
PE (biopsie) +/- FOGD
Pas de lésion
Ou lésion bénigne Carcinome Lésion précancéreuse
Erythroplasie
Leucoplasie Lichen
Biopsie
+/- PE
Biopsie
si doute
Traitement
Surveillance
post thérapeutique
Aggravation Négatif ou stable
Interrogatoire, examen clinique,
nasofibroscopie
Consult. ORL et
brossages annuels Surveillance : Consult. ORL tous
les 6 mois et brossages annuels
Traitement ou surveillance
Consult. ORL à 3 mois
Normal Positif
Normal Suspect ou Positif FOGD +/- PE
Carcinome invasif Carcinome in situ
Traitement
Surveillance
post thérapeutique
Oesotest
Suspect ou insuffisant
Consult. ORL et
brossages annuels
Traitement ou
surveillance * Consult. ORL et
brossage à 3 mois
Lésion précancéreuse ou lésion lugol
négative
Brossage à J21
Pas de lésion cancéreuse ni précancéreuse
Nombre de sujets nécessaire
• Pour mettre en évidence une diminution d’un tiers de la mortalité par cancer des VADS
• Avec une puissance de 80% et un risque de première espèce de 5%
• Il faut inclure 20 000 sujets (10 000 par groupe) et les suivre pendant 5 ans
1ère consultation
Sélection - Information
2ème consultation
Recueil consentement – Tirage au sort
Groupe témoin
N=10 000
Groupe dépisté
N=10 000
Rendez vous en
consultation ORL
Contacts annuels
(A0, A1, A2, A3)
Consultation ORL
(A0, A1, A2, A3)
Ex. clinique, nasofibro,
brossage oesophagien
Suivi 2 ans
Critère de jugement principal :
Mortalité par cancer des VADS
20 000 sujets
Médecin inclueur Médecin ORL Centre de gestion
3 ans
2 ans
Modalités de l’inclusion
Après accord du patient qui a signé le consentement de participation:
• Compléter une carte de participant à remettre au patient
• Faxer :
le formulaire de CONSENTEMENT signé
la fiche COORDONNEES
la fiche CARACTERISTIQUES ET CONSOMMATIONS
• Si le sujet est affecté au groupe SURVEILLANCE
l’informer qu’il recevra annuellement un questionnaire
• Si le sujet est affecté au groupe DEPISTAGE
organiser une consultation avec le médecin ORL
communiquer au médecin ORL le numéro d’inclusion du sujet dans l’étude et nous indiquer la date prévue de la consultation
2 objectifs
– Validation de marqueurs moléculaires nucléiques et protéiques pour le diagnostic précoce de cancers et de lésions pré-cancéreuses des VADS (sang, brossages pharyngo-oesophagiens)
– Évaluation du rôle de facteurs constitutionnels dans le risque de survenue et de dégénérescence des lésions précancéreuses des VADS par l’analyse des polymorphismes de l’ADN lymphocytaire (S. Benhamou, A. Sarasin)
Prise de sang en consultation ORL pour les patients du groupe Dépistage
Etude biologique associée : RISKORL
Société Française
d’Alcoologie
Promoteur :
Étude soutenue par
Financement par un PHRC et par la Ligue Nationale Contre le Cancer
Société Française
de carcinologie
cervico-faciale
Société française de
cytologie clinique
Secrétariat de l’essai
Dr Stéphane TEMAM ORL - Institut Gustave-Roussy
Dr Anne AUPERIN – Mme Catherine HILL
Épidémiologiste - Institut Gustave-Roussy
Mr Dominique Schwob Chef de projet - Institut Gustave-Roussy
Dr Hervé MARTINI – Pr François PAILLE
Addictologue– CHU Nancy
Pr Michel REYNAUD – Dr Laurent KARILA Addictologue– CHU Paul Brousse
Dr Philippe VIELH
Cytopathologiste - Institut Gustave-Roussy
• 70 centres investigateurs pour l’inclusion – Des centres d’alcoologie ou de post-cure
– Des consultations de tabacologie
– Des centre municipaux de santé
– Des gastro-entérologues
– Des médecins généralistes
– Un Numéro gratuit, le 0800 100 450
• 84 services ORL pour le dépistage
Etude DepistORL
Nombre de sujets inclus
1993 sujets inclus au 31/10/2011
996 sujets inclus dans le groupe
Surveillance
997 sujets inclus dans le groupe
Dépistage
408 sujets inclus par le numéro vert
(inclusion volontaire par téléphone)
Description des sujets inclus
• Caractéristiques et consommations :
• Description des 1993 sujets inclus – Hommes : 77%
– Age moyen : 52 ans (de 40 à 80 ans)
– Niveau d’étude >= baccalauréat : 37%
– Consommation de tabac
• Age de début : 16 ans (de 6 à 42 ans)
• Durée : 32 ans (de 16 à 61 ans)
• Paquet année : 32 PA (de 2 à 172 PA)
• Type de tabac :
– Cigarette : 98%
– Cigare : 8%
– Pipe : 3%
• Ne fume plus lors de l’inclusion : 18%
Description des sujets inclus
• Consommation d’alcool : • Age de début : 20 ans (de 5 à 63 ans)
• Age de début de conso en excès : 30 ans (de 7 à 65 ans)
• Durée de consommation : 26 ans (de 1 à 61 ans) (Hommes 27 ans, Femmes 21 ans)
• Ne consomme plus lors de l’inclusion dans l’étude : 46%
• Pendant la période de consommation :
– Type de consommation : Quotidienne 90%, hebdomadaire 7%, autre 3%
– Quantité consommée en moyenne : médiane 84 US par semaine (moyenne 105 US par semaine), de
5 à 490
• Consommation d’autres psychotropes : 10% (principalement cannabis, benzodiazépines, héroïne)
• Année d’inclusion : – 747 cs ORL sur 997 attendues : 75%
• volontaires ligne verte : 167 sur 205 (81%) • autres : 580 sur 792 (73%)
– 618 oesotests réalisés sur 906: 68%
• Année 1 : – 298 cs ORL sur 584 attendues : 51%
• volontaires ligne verte : 72 sur 101 (71%) • autres : 226 sur 483 (47%)
– 249 oesotests réalisés sur 552 : 45%
• Année 2 : – 119 cs ORL sur 308 attendues : 39% – 102 oesotests réalisés sur 305 : 33%
• Année 3 :
– 52 cs ORL sur 151 attendues : 34% – 46 oesotests réalisés sur 149 : 31%
784 sujets (79%) sont venus à au moins une consultation de dépistage. 673 sujets (68%) ont eu au moins un oesotest.
Observance dans le groupe Dépistage (bilan
au 15 mai 2013)
• Année 1 : 741 questionnaires sur 968 attendus : 77%
• Année 2 : 477 questionnaires sur 787 attendus : 61%
• Année 3 : 286 questionnaires sur 570 attendus : 50%
• Année 4 : 122 questionnaires sur 297 attendus : 41%
Observance dans le groupe Surveillance
(bilan au 15 mai 2013)
• Nb d’oesotests réalisés : 1254 – Effets secondaires :
• Nausées 29%
• Vomissements 1%
• Douleurs 4%
• Autre 2% (sensation de blocage, toux, brulure, malaise)
– Problèmes ayant perturbé la réalisation de l’examen (4%) : Blocage de
la gélule, difficulté à avaler, attaque de panique, ouverture précoce de la
gélule
– Présence de levures : 34%
Les oesotests : réalisation
• Fin des inclusions en Octobre 2011
• Poursuite du suivi des patients déjà inclus Suivi par consultation des patients du groupe dépistage jusqu’en 2014 et par
questionnaire dans les 2 groupes jusqu’en 2016
Conclusion