Le langage populaire de Mâcon et des environs, 1926

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Le Langage populaire de Mcon et des environs. Ouvrage publi avec une subvention du conseil gnral de Sane-et-Loire, un encouragement de l'Acadmie de Mcon, et quelques souscriptions particulires. 1926. (16 juillet.).

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Ouvrage publi avec une subvention du Conseil tnral de Sane-et-Loire, un encouragement de l'Acadmie de Mdcon, et quelques souscriptions "particulires.

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Ouvrage publi avec une subvention du Conseil Gnral de Sanc~ct-Loire, un encouragement de l'Acadmie de M.icon, et quelques souscriptions particulires.

A MAON CHEZ LIBRAIRES LES 102S

AVERTISSEMENT

Sous les pseudonymes do Personne et Toul-Ic-Mondc nous avons publi, en 1903,un,Lexique du Langage populaire de Mcon et des environs, qui tait prcd de l'Avertissement suivant : Le litre de ce recueilIndiqued'une faon claire son contenu,mais peut-tre ne prcise-t-il pas absolumentles bornes en de desquelles nous avons entendu rester. Nousdevonsdonc dire que nous avonslaissde cit le patois,mmecelui des environsde Mcon,.'l'exceptionde quelques termes du vieux franais qu'il a recueilliset conservs.Nousavons cart aussi, de rares exceptionsprs, les mots vieillis ou peu employs,auxquels Littr a donn droit de cit dans son dictionnaire.Enfin nous avons nglig Targot gnral qui a t le sujet dj de mainteet mainte publication. Priv de tousces appoints, ui auraient pu en faire un livre plusque respectable, q au moinsau point de vue des dimensions, otre lexiquecontientencoredouzecents n articles, tant vocablesque locutions,dont beaucoupsont suivislerflexions' faites ou de dialogues entendus,qui nous ont permis de reproduire des tournures de d phrases, souventun peu longues,qu'il aurait t ilifliciesaris encombrement e ranger par ordre alphabtique Nous croyons pouvoirnous attribuer un mrite,si c'en est un, celui d n'avoir rien imagin.Tout ce que nous rapportons,en effet, a t observet vcu.Nous ne nous en dissimulonspas l'insuffisance,es incertitudes, oire les erreurs. Il ne l v nous a pas toujours t donn,mme avec l'aide des personnesque nous avons consulteset qui ont bien voulu trs aimablementrpondre notre invite, de rsoudreles nombreuses'difAcuits nous avons rencontresen chemin que Aussifaisons-nous mconmtsantpour nous aider appel tous les Maonnais d prparer une dition plus complte,' lus sflreet en quelque sorte dfinitive, u p lexiquede ce langage populairesi expressif et si color,qui, conimetoute chose, tend de jour en jour se transformer pour disparatre,et, si on m le recueille pendantqu'il en est temps encore,ne vivra mme plus dans le souvenirdes gnrations futures. >'appel qui terminait l'avertissement de 1903 a t entendu. Noire lexique a pass de douze cents trois mille articles. Nous lui avons donc fait dix-hut cents additions, mas il faut lenr compte aussi d'environ * cent suppressions.

AVERTISSKMEXT

VI

Nous .sommesrests fidles, en gnral, aux rgles que nous nous tions imposes ds le principe. Littr (I) nous a fait liminer les mots conservs par le franais actuel. Godefroy (2) nous a permis d'idenliflcr les termes du parler mdival. Quicherat (3) et Du Gange (i), de leur ct, nous ont servi pour ce qui est de ia latinit. Nous avons cru intressant cl utile de donner la nomenclature entire des anciennes mesures, avec leur valeur mtrique (5); quelques-unes d'ailleurs ont laiss leur nom dans la langue (lieue, moule, corde, livre, tonneau, feuilletle, quartaut,potf chopine, canon, etc.) (G). D'autre part nous n'avons recueilli que quelques chantillons des mois se terminant en an, iau, aux et use, dsinences qui sont une dformation mconnise des finales al, eau, eux et ne du vocabulaire franais (ehevau, cheval; bourriau, bourreau; crassoux, crasseux; poituse, poilue). Cela nous amne signaler l'abus fait, dans le parler maonnais, des prfixes de (dcesscr. desciet; dessorlir, doter, clc.) et re (raugmenter, reconsoler, recoucher, rentrer, de.). Il nous faut mentionner aussi l'altration des genres : tin vipre, une serpent, un gaufre, une centime, un paire, un vis, etc. Il y a, d'autre pari, suppression de l'accent sur le final dans un certain nombre d'adjectifs et de particips passs pris adjectivement, gonfle, rchappe, trempe, use, etc. I-.nfinles participes.passs en erl des verbes irrguliers en tV sont rgulariss : ouvri pour ouvert, souffri pour souffert, de. L'orthographe a t l'objet de noire attention toute particulire : nous avons d, en.effet, pour l'tablir, tenir compte du sens, de Tlymologie (quanti elle est vraisemblable) et de la prononciation. Tel arpan (et non arpent), bat afil (et non btafy), bretet (et non breteau), garreut (et non v garrea). gnaqiie (d non niaque), de. Nous avons l amens quelquefois franciser des mots dont la forme est constamment- altre dans l'usage (devantier, qui .se dit devant i; regrign, qui se dit regreni; clc). Nous avons crit certains, mots, dont l'origine est insaisissable, en nous basant sur leur analogie avec d'autres, comme palcgaud {lever le palc. * gaud : tomber la renverse). Nous avons, d'autre pari, orthographi y le mol qui, Mcon, s'emploie pour 'le, ta, les. pronom, et pour a, cela, dmonstratif (j'y dis : je dis (I) dictionnairede l I/tnguc franaise. ergc;formede bail rural. Deuxcomde muneset une quinzaine hameauxou carts du dpartement de Sane-etLoire portent ce nom. v. nLAGER,a., vx fr. ablasmcr, ena dommager, bmer(au prop. et au fig.). 11a tout alliagesa biaude(bliaude).Je n'ai jamais entendu ablager personne comni'ui-I. S. t., ABONDE, vx fr., abondance,n Y a-t-il de la pommede terre celte anne? -Ah!a ne fait pas d'abond.* On plat (mets)qui ne fait pas d'abond. v. AnoNDEn,n., suffireh, venir h bout de. S'emploie a gnralement vee la ngation. L'amiral Aveltann'abonde pas \ saluer, remercierde la lte et de la main. (Union Rpublicaine, 6 oet. 2 I8>3.) La mre lineln'abondait pas ;\ faire fricassedes boudinset les portions de cochon. (J. Vinelrinier, Xouveltes Littraires, l juil. 1007.) Vousm'avezaccompagn coups h de pied au derrireen me faisant faire de tellesculbutesque je n'abondaispas me relever. (UnionHp., 2 nov. 1924.) v. a., ABOQIIER, emboquer. lin tire-treliauxrentre du travail,tenant Une jeune pie qu'il vient de dnicher. La Pctnmc: Oh! une jacquotte! Que qu' c'est encoreque cT embrene l? Faudraben srtr que j' l'aboque... Le lendemain. La Femme : T" sais, ta jacquotte est creve. a fait une embrenc de moins. AtOiui !>'},adv., bientt, prompte{ ment.Ou train qu'il va, il sera d'abord l. D'abord que, conj., puisque. I>'abordque t* m'as fait e'te crasse, c'est finientre nous. v. a., ABOUCHER, vx fr., renverser, retourner, mettre sens dessus dessous, A d mettre.bouchon. bouche oncce pot. v. a., ABOUTONNER, boulonner. Voir Lmboutonner. s. AtiRE, m., arbre. vx fr. AIIREVIER. ABREWKR^ abrevicr, abrger. S'abreiier faite quelque chose,se mettre vivement l'ouvrage. AijRUNhiR (abrondir). v. n.. vx fr. abrunir,brunir, s'assombrir.VoirHrundir. Et quand le jour commenade s'abruhdr. (I*. IJourget, Cruelle Ln'tgmc.) Je remarquaique le visage de ma compagnes'abrundissaitde minute en minute. (ht., ibid.) v. a., aplatir (commeun ACCAIJASSKR cabas?}, craser, rapetisser. Acc' basscr (S'), v, r., se ratatiner. * Oh! mais dites donc, elle s'accabassejoliment MmeX... v. a., ACCLXKR, lat. cato (s. m.), grer (un bateau). ACCOLADE action d'accoter. S. m., V. ACCOLER, a., attacher ensemble, avec ou sans cbalas, les jeunes sarmentsde vigne,de manirea les runir en touffe. ACCUEULER(akeuler),V.r., s'ac(S'} culer, s'accroupir.Voir Fertiault, Die-

_ 2 V. amasser, tionnaire du langage populaire verdu- - AFFANER, a., abaner,Alreauder.acno-chalonnais,v Aqueulcr (S"). Voir qurir pniblement.Voir S. in., AFFERMAGE, vx fr., engagement plus loin Cucuton (A). Pendant la guerre de 18*0,le bruit d'un serviteur pour un temps dtermin. a couru un certain moment que les VoirLoue. Prussiens approchaient de Maon.Aus-':E, AFFERM, s. rn. et f., serviteur ensitt le maire d'une commune voisine gag pour un temps dtermin. Il existait autrefois une coutume, prvint ses administrs qu'il y aurait assurer leur qui malheureusementa disparue (sic) un corps de garde pour scurit, et installa un poste l'entre et qui consistait aux afferms de la du village. foire des Bordes d'offrir (voir De) une Onzeheures du soir. Unesentinelleen carpe leur nouveau patron. Peut-tre faction devant le poste aperoit"une ne voyaient-ilsqu'une affaire dans celte forme indcise, accueule contre un offrande, car le prix du poisson tait buisson. largement compens par les trennes La Sentinelle: Qui vive? donnes par te nouveau matre; trennes qu'ils allaient ensuite dpenser La Forme : M...! La Sentinelle(plus fort) . Qui vive? joyeusementau Tivoli,en compagniede leur promise. En tout cas, celle couLa Forme : M...! du nous La Sentinelle (criant) : Qui vive?... tume ancienne, qui et qui venait t avait temps des Romains ou je te teue (tue). Rponds transmisede gnrationsen gnrations La Forme (hurlant) : M...! bon jusqu' ce jour avait une haute porte. DIou...! Te n' comprends donc pos 1' Elle signifiaitde la part du nouvel enfranais? gag : J'entre dans votre demeure, je La Sentinelle(intimide,entrant dans saurai tout, je verrai tout, j'entendrai le poste) : Jean, appourte donc le corps tout, mais je serai muet comme cette de garde et pis une lantarne... Y a l carpe. Ondit mmequ'il y a des femmes on sacr bougre... Je n' sais pos troup qui prenaient cet engagement! (Jourc' qui fait... Tre kcus (trois coups) j* fi nal de Tournus, 6 mars 1909.) crie qui vive, tre keus I m' rpond AFFLIG, pass., infirme,estropi. part, m... V. AFFOLLEH, s AccusEi'R,-EUSE, . m. et f., vx fr. faire mal, fairea., vx fr. fouler, affoler, souffrir. Te maffcules. acuseur, accusateur, dnonciateur. Y m'affouledans l'paule. Aprs l'accus, c'est l'accuseur qui V.a., AFFRANCHIR, attire et rencontreles regards du public. section franche .et rgulariser par une nette une surface M. le Procureur gnral etc. {\ouvel- ingale. On affranchit l'aide du couliste de Lyon,8 dc. 1906.) leau a ' On le pain quiun t rompu la main. arbrisseau que l'on affranchit ACHEV,*part, achev.Mon trapass.; vail est achve. transplante, lorsqu'on en coupe l'extrs. f., ACOUEBUTTE, vx fr. hacguebultc, mit des racines. AFFRONTEUX, S. m. et f., vx fr. -EUSE, ..arquebuse. Requte des ehevinset habitants de Mconau lieutenant gnral afront et affronteux, effront. A Uebizy, et probablement dans de la provincepour avoir permissionde faire tirer, en 1566, trois oyseaulx, beaucoup d'autres villages, on appelle assavoir l'ung l'are, Taultre l'arba- cheminsdes afftmlcux les petites ruelleste, et le lier l'acquebutte . (Ar- les que l'on suppose devoir tre hantes tes gens mal fams. (S. Blandy, chives municipales,EE. 6, n 3.) ar 'Oncle Philibert.) ACQRI, pass., acquis. part, s. AGACE, t., agacerie. Agace! se dit 'ADIEU CALOUX, locution qui s'em- an jeu de quinet par l'un des joueurs ployait pf,r les enfants pour dsigner lorsqu'il veut prendre le droit de simuune dernire glissade : Allons, encore ler le jet du btonnet. I/autre joueur un adieu ealoux! prive le premier de ce droit, s'il dit On disait aussi : avant lui : Pas d'agac! Adieu ealoux, s. AOACLV, AOAssiN, m.* vx fr., cor Pour 1' dernier coup aux pieds. Je m* cass' le cou! S. AGATE, f., cornaline (voir ce mot); Voir Caloux. bille de verre contenant l'intrieur V. une hlice colore. ADOPTER, a., adapter. v. S. ADVENTR, a., garnir une chose. AGE, m. Moyenge, gs moyen. Y a donc ben d' la mort avec c't Adcentcr ta table, mettre le couvert. Voirle bas-lat. adventalia. sacre grippe? Oui, et pis avez-vous

_ 3 ' S. AIDJE, t., eau. r'marqu qu'elle lape principalement AIGLE, sur les gens du moyenge? S. t., AIGUILLE, AIGUILLETTE, plume d'oiseauen voie de dveloppement soit AGRE, f., ge. adj. AGNEAU. VoirPressoir. aprs la naissance,soit aprs la mue. qui forment.les S. AGONIES,f. pi., agonie. Il est aux Les pennesdes aiguiitetfes ailes et la de premire queue sont agonies. fs.-ent.formation, u pousse) les teco ; V. a., AGOUILLER, AGOUYER, embter. trices qui couvrent le reste du corps Ah! T m'agouilles! aiguillettesde seconde(s.-ent. On jo que les fennesde Vreges- sont des mot). son s'agouyiont la vellie...(Un jour le mme Voir AIGUILLE. Pressoir. que les femmes de Vergisson s'enAIL (PLANTER loe. Se dit lorsUN), nuyaienth la veille...) (Le Pieu ou l'Esiaude Yrcgcsson, Annalesde l'Aca- qu'un animal enfonceses crocs dans d dmie de Mcon,2' srie, t. VI, 1888, une niasse charnue. Donnez-vous * garde du chien; il vous planterait un p. 385). V.a., AGOUTTER, puiser,goulter. J' ail dans le e...! vas m' servir d'un agoulliau qu'on s. m., AILLANON. mauvaiseherbedes l agoulte les bateaux. prs, spcialement'ail et l'euphorbe. s. m., Voir AIME. F.sme. AGOUTTIAU, AGOTIAU, GOUTIAU, cope.Pass' me donc l'agouttiau! AIR.S. m. VoirDu Cange,v* Agolattum. Avoirl'air. Cettelocution,suivied'un Piquer un agotiau, tomber l'eau, substantif, s'emploieen rponse un chavirer, sombrer. Le fameux cui- individudonton ne partage pas la marass Dantons'est dcid piquer un nire de voir. Viens-tuau cin, ce agotiau dans les rgles. (Rpublicain soir? Oh! T' m'as ben l'air cin, 11 Maonnais, juil. 1909.) toi... S. m., AGOUTTON, petit lait rsultant Prctureun air de feu, se chaufferlsoit de la coagulation, oit du battage. grement. Allonsauprs des braseros s ... La fenricne me fait baire prendre un air de feu... (G. Ohnet, Quede l'aidieet de l'agouton... Dettede Pote Maonnais. 'abb Mane- S. f.haine). L {Un veau, p. l'abb Ducrost. Annales de .1 une runion Ctcctcrale: l'Acadmie e Mcon, *srie, l. I, 1878, Le Candidat: Citoens.nous allons d 2 p. 350.) entrer flans une re nouvelle... UnElecteur: Non.non.pas d'air nouV.a., AGRAPPER, vx fr., agripper. S. III., VX fr. velle...La Marseillaise!!! AGRECHON, AGRE40N, Etre AISE. son aise,se dit. aprs un agrcgi, grincheux. Un agrechon. Ah! repas,nuand on y a manget bu tout qu'elle est agrechon. : ADRELE s. t., lat. acrifotium, son sool . On dit auisi n'avoir plus (agrelc), ni faim ni soif. houx. S.m., v AISMENT, vx fr., ustensile, aisA Sant-Perre-le-Vieux, y a un il cart appel Les Agrctcs.et Charmoy selle. un hameauappel Aigrefcuiltc. AITHE. Etres. Voir ACRET (agr),AGRELT, S. m.,vx AGRT, s. f., A-roUTUttE, ajoutage. fr. aigret, grappillonde raisin qui vient S. m., ALENVERS, le contraire de ce aprs la premirefloraisonet ne mrit qui doit tre. Ce mot est form avec pas. VoirOrumctleet Conscrit. l'envers, commealentour l'est avec S. m., vx fr. engroigneet lenteur. AGROGNON, J'ai une bonichequi n' fait qu' groignet,coup de poing,horion. PlaceSaint-Louis : Un Gamin... II siffle dchirerles des alenvers. Desalenvers??? " ( oreillesdes passants). lien oui! Y conlrair' de e' qu'on Un Mclinchon: Dis donc, eh'til ra- lui commande... dieux, st-ee que r siffles comme a S. ALIE. t., lie de vin. Du vin d'alie. partout?... Le Gamin:... Oui,exceptau c... des Des ailes. chiens. ALIER (ailler),s. m., vx fr., alisier.A L Mclinchon T'as t'I envieque j'te Charnfty-ls-Meon, a un lieu dit le : il y foute un agrognon,espce d'enfant de Rois a'AUcr. Plusieurs localits de trente-sixpres! *> Frances'appellentLesAiliers. toc., ALLERTRETOUR, paire de gifles E AIGRE Voir (FAIRE). Egre (Faire).

1 partage entre les dmx joues par une seule et niante main. J' te lui :d fimtii un aller et retour en premire. s, ALi.or.xE, f., noisette de AI.OGXE, allonge , recouvertecomplforme tement par l'involucre (qui dpasse mme le fruit), puis, par extensions successives, noisette des bois et toute noisette. Voir Lombarde. S. m., ALOOXIKR, ALLOGSTER, noisetier. Ce mot a donn leurs noms a plusieurs hameaux et carts, comme Les Altogners, commune d'Avenas(Rhne);et de trs nombreux Heiixdits,comme En et Allcgneray, Charnay-ls-MSeon h Crches (Archives dpartementales, G. 8*1. i). S, f., AMANURE, amande. S. m., AMANOIUER, amandier, s, AMAUVIS,m., mauvis,grive des vignes {iurdns musicm). Le vritable mauvisest le turdus iliacus. S. AMBRE, m osier. AMEVTKR (s'amnter), v. r., s'af(S') faiblir. A rapprocher du bas-lal.amentia (virium et anitnx defcclio). AMER SUR (ETRE SON),oc, se dit du l vin qui devient amer quelques jours aprs lepressurage, et aussi de l'enfant qui est l'ge de la formation. Voir AMPAU. EmffJu. S. m., AMUSARD, musard. S. ANCENAT, ANCENET, ANCENOT, m., bas-lat. ancinus et uncinus, vx fr. oncin, timon qui s'accroche [uncus);Vune; charrette, une herse, un'rouleau, etc. Nous pensons qu'il faut lire oncin et non ouetn dans le texte de 1389cit par Du Cange(v* Uneinus) : *> IcelluiJehan tint garni d'un grant paiil [voir ce mot} appelle ouc'm de charrette boeufs. * Le Journal de Ylttefranchc,parlant des exploits des Voracesa G[ermolles] en 1818, raconte qu'un boulanger du village mit ;i la raison un de ces nerguaines l'aide d* un bton de deux mtres, apoel ensnod en patois, et qui sert dans l'attelage des boeufs. {Journal de Sane-et'-Loire,1" juin 18S.) S. ANDAIX, m, signifie tantt la trane de foin rejete' sur la gauche du faucheur et qui s'allonge chaquecoup de faux, lantl la bande de pr ainsi mise a dcouvert. S. ANDIER, m., vx fr., landier. l/usagc a consacr l'agglutination de l'article et du substantif (l'ndier), tandis qu'il ne l'a pas admise pour l'vier (le levier). S. AXE, f., ancienne mesure de capacit pour les grains correspondant la ' charge que peut porter un 'ne, contenant 21 coupes cubes ou mesures rases et valant 273 litres 693, A Mcon, p Entre,mre et fille :. ordinairement partie intgrante d'un La Mre : Sacre grande chabateau, pour conserverle poissondans rippe,pourquoidonc qu'i t*suivait cT * . l'eau vive. homme? Un petit bateau, sans bachut. qui La Fille : Mais j' pouvaispas II en s'en allait h la drive... (UnionRp., emocher!... 30 dc. 1918). IJHMre : T pouvaispas H en emBCH (bch),-E,pari, pass., ha- pcher! Eh ben, dls-li tout d' mmed* s avec Mm ou mal. recommencer i Y veux pas que j* bill. S'emploie [tas e fouteune bfe. BACHEL, muni d'un bachut. adj., v. Rteau baehet, bateau dont le baBAFFER, a., * foulre une baffe, chul occupepresque toute la longueur, glffler. et qui ne sert gure que de rservoir BAFFINER, V. KUAFFINER,a., gratl poissor.. gner. que mal. Il finit par avendreun pan- talon. (Wiliy,La Mme picrate). v. AvENTEu, a., basdat. aventare, vx fr., tirer avec effort.Aventerune paire le draps (la tirer d'uqe armoire).Aventer un bou?hon.Aventer des pommes de terre, * J' peux pas y aventer, I faudra pourtant que a vienne ou que a dise pourquoi, Voirpavenler, AVER. a., mettre dans la voie (par v. opp. h dvier}. :, AVIER, -, vx fr., aviver, activer, un exciter.On IOLC**^ cheval pour ravier,on coupe un d pour avier l'coulementdu vin. v. AVISER a., vx fr.; regarder, voir. Avise-le. Voir Yiser. Tabarot rponditque, Ja veille, il avait avis Marie dans la grande rue de Lgnres. (F. Fabre,JVon OncleCteslin).

9.~ BAGAGES SES).PAQUETS (PAIRE (FAIRE;le bord d'une rivire, d'une pice d'eau, SES),toc, se dit dea personnes qui pr- d'un fess. La balme est une espce de sentent de la carphoogie(signe de dan- douve (voir ce mol). ger imminentdans certaines maladies). v. BALMEYER,n., se dit du bouliste s. BAGNO.V,m., vx fr. baigmn, ba- qui utilise les battues ou les saillies du quet en bois, Entre vos baquets et vos terrain pour diriger sa boule, bagnoas,,. , dit une plattire le rS. BALOXGE,f., syn, de bedoule. dacteur du Courrier de Sane-et-Loire s. IHLOUFFE, f., vx fr. baloffe, balle, Chaton (7 mars 1905). des grains. Voir Baitoux. BV.UETTEB (bag'ter), v, a., vx fr., c-meloppe Pressoir. BANC, Voir balire des vtements, des tapis, etc. s. magasin. s. f., BAIGNEUSE, repli fait a une robe t. BANQUE, f., comptoir de briser les !esMandrins...se mirent h ou une jupe pour l'orner, ou pour pouvoir l'allonger en cas de besoin. portes du logis, a dfoncer la banque s ; ils s'emparreUde tout l'argent Voir Souv, Larousseillustr. et prirent en outre s. f., cuve ovale en bols qui s'y trouvait, bagues d'argent. BAIGNOIRE, cinq douzaines de destine a recevoir le vin qui sc-rt du {Mandrin,p. Fr. Funek-Brenlano), i*ressor,cl, dans certaines localits, a s. f., transporter aussi le raisin de la vigne deBARAOUETTE, barquette, espce chaussure en toffe ou de pantoufle, au tinaier. Syn, de recevoir s, BARRJ-U-,m., salsifis des prs {traS, BAILLI, m., VXfr. baille, intendant, gojmgonpratensis). rgisseur, valet, serviteur. S. f., BARBICHETTE, dini. de BARRETTE, BAISE (A), Ioc. Etre d baise, ne pas barbe. Formutetloenfantine .: avoir fait encore un seul point dans une Je te tiens, tu me tiens par la barbpartie de jeu. Voir Raiser le eut de ta [chette. vieille (v* Cul) \ Gratte (A). Le premier qui rira aura la tapette. S. m. Raiser du mitron, parBAISER, BARHOTF.L%). oc, qui fait ou est (A I tie d'un pain dpourvue de crote par fait en barbotant. Un cuisinier a la barsuite de contact pendant la cuisson avec bole. Du travail a la barbote. un pain voisin. (A LA),IOC,en dsordre, S, BALAI, m., genl balais {saro- enBARROUILLE marchandise a bien * dsarroi. Ah! la thamnus scaiwrius}. baiss d' prix; y est tout la barbouille. BALANCE (EN),'OC.exactement, c'estBARBOUILLER. de bredouiller. Syn. -dire les plateaux de la balance tant -ONNE. en quilibre.a pse 350 grammes, en BARBOUILLON, Syn. de brebalance. douillon,-onne. BALAYER (balailler), v. r., vx fr. (SE) adj., BARROUTI, vx fr. barbot, hhatoier, se hter, se dpcher; presser, riss. Vous tes aimable comme un tre urgent chardon barbouti. D'i vay je me balaye. S. t., BARDANE, punaise. (D*yaller je m'empresse). -OTE, BARDOT, adj., blanc et brun. Se (Ferliault, Xols, p.. 221). /Via Y prnlemps qu* s'amne; faut dit de la robe des animaux de l'espce s' balaver d" fair nos greffes. I s* ba- bovine. BARELET (bar'Iot, bar'Iet, BARELOT, laye de s'mer T bl. I n' se balaye s. m., vx. r. tmiilot, petit baril de lios pas encore de vendanger. S. BALIETTE, t., vx f r. bataiete, BA- dans lequel les ;travailleurs emportent leur boisson, Sft contenance varie de s. MON, m., balayette, i s. BALISTE, m. et f., patron et pa- 1 ;'i6 litres. Tousser comme un trou de barelot, tronne de bal publie. tousser beaucoup. BALLE (ble), s. f., corbeille d'osier. Donne un peu le bariet d'abord, lno s. [lampe BALLON,m., groseille h maquereau. plus d'me s. m., BALLONNIER, groseillier ma- De piquette, on n'en a que[au nianger. quereau. (J. Richepn, Le Chemlneu, acte I, S. BALLOIX. m., balle, enveloppe des scne 2). ^ grains. Voir Ratouffe. M. Ponlhus, dislributeur de jour-OUSE. dj.. lger (comme naux, a, dans sa tourne, trouv un BALLOIJX, a de la balle). Terre Jiallousc. Des bal- petit ft, appel barlet, contenant enlouses (terres lgres). , core une petite quantit de vin blanc S. BALME, IIAR-ME, BAUME, BAUME, f., .nouveau.- (Progrs de Lyon, 23 nov. : tienne; talus, naturel ou artificiel, sur 19WK

|0^ La Ch3peHe^de-Cuinchayortent ce BARICOL, pass., bariol. p part, nom. S. BARQUE, f., ptisserie sche et BATTERASSE (batrasse).s, f., vx fr, bamince, de forme ovale et bords relevs.Syn.de semelle. terie, averse prolonge. Voir Garrot. n'ai S. m., BARQUOT, vx fr barque fond Quellebatterasse,bon Dieu,et Laissez je pas seulement plat, carre aux deux extrmitset l' donc, i n' veutde parepluie. en tomber toujours pas grement releve l'avant. Voir Far* de quoi chaufferun four, Nagerai, quitte % Boire batterasse,boiretant que tant S. BARREUT,m., vx fr. baroie (s. f.>, que (voir Tant que.,.). tombereau. S. m., moulin BATTEUR, vx. fr. S. f., BARRIRE, pont de pantalon.Cu* a drap, moulin . tan. baieor, lotte , barrire. Voir Trappon, * Les biens que J'ayt au flnage de -OISE, BARBOUX, s, ni. et f., habitant Vinzelles,conclstansen bapteur, court du quartier de la Barre Mcon. d cl jardin... * (Testament e h. Denamps, Placede la Barre ( l'poqueou elle 27 Janv, 16*9,Archives dp., B. 1355, s'adornaitd'un chalet marquant l'arrt t9 107). du tramwayde Mcon-Fleurville). de bouche,je de BAUCHE, Derrirele chalet, un dieule discret, boules, S, f. Jeu ' refuge des besogneux du quartier v. a., chasser une boule BAUCHER, et des voyageursen mal de tram, est assigpar une dizaine de clients fai- par um autre sans que celle-ciait tou* sant queue chacune des entres.Sur- ch le sol. S. vient un Bournayoux,dcid, qui s'apBAVASSON, -ONNE, m. cl f baproche et voyant tous les comparti- vard, -e. ments occups,prend son rang. S. f., bavoet; mLe Roumayoux(laudatif) : Mtin! deBAVOLETTE, H y avaitjeune fllle la campagne,* des jours I travaillebien, ce p'tit coin! o. commeHenri IV, il se serait volonUn Client (videmment ress) : I n* tiers cart du champ de bataille pour p vailleben qu' trop. ' Ira suivre une bavoleliesous la feulhe. Un vieux Rarroux (hochantla tte) : (Les Hommes Bois,p. te M'* Th. de des Aut'fois,y avait pas tout a et pis on Poudras). pissait tout' mme... (avec bonhomie) BAVOUX. s. m, et f., vo..c'tait pus commode... -euse. Une -OUSE, bavouse. baveur, n'importe omelette BAS. . m., berlingot dont la forme S BEAUNE adv., de reste, de celle d'une paire de bas en- trop. Une (DE),Ioc.qui arrive table rappelle personne roule et rabattue. sans qu'il y ait de place pour elle, est BASAN, part, pass., gris, noirtre, dite de Beaune.Raillerie l'adressedes embrum,trouble.Ciel basan. Vin ba- gens de Beaune.Voir Fertiault,Dicl. san. S. BECFI, BEC\FI, n.,beefigue. s. BASSIN, m., poche puiser l'eau s. BCHE, f., vx fr. besche, bateau dans le seau. f servant aux bains de rivire. Il y a S. BASSINE,t., bassin, vase plat qu'on vingt ou trente ans, on disait courampasse sous le sige des malades alits ment : Viens-tuaux bches? Aujourquand ils ont satisfaire leurs besoins d'hui on dit : aux bains de Sane. naturels. La vielle bassine en faence, Les bches sont des bateaux qui, de formecircuJa.re, bords rabattusen Lyon,servaient autrefoisa la traverse dedans, et se vidant par le manche, de la S3ne.Le premier tablissement lend disparatre devant le bassin de bains de rivire,dans cette ville, fut moderneen tle maille. form par la runion de quatre ou BATAFIL (batafi),s. m., ficeltequi sert cinq de 'ces bches qui circonscrivaient aux mariniers pour relier les cordes l'espace rserv aux baigneurs. que leur calibre empchede nouer. On s. BECRI.V,m., bigorne dont les deux il y a quelquesannes, h Saint- branchessont rapprocheset soudes voyait Laurent-les-Mcon,une enseigne de leurs exlrmitsinfrieures,et qui sert boutique portant le nom : X..., dit travaillerles sols pierreux. Batafy. BEDEAU (b'deau),s. m., bta. S. f., ^ BATAILLARDE,pice de bols qui, s. t., BEDOULE, corbeilleovale dans la trche d'avant d'un char, est et BEDOLE, peu profonde, ordinairementsans parallleh la vole. anse, l'usage des marachers;hotte en BTIE (btie) s. f., btiment, bastide. osier, ailleurs appele baehole.Une beDes carts de Charnay-ls-Mcon de doule de fraises. On appelle plaisamet ment les habitants d'Ig les Bedoulls

~ ti tflg, parce qu'ils se servent de bedoutes pour remonter leur* terres dans les vignes. Avoir un dos de bedoule, tre vot, Contraventiona t dresse contre le nomm X..., dit la Radote, 51 ans, marinier,., * (Union Rp., 13 mars 1918). v, RCUEB, n., vx fr., bgayer. J'ai un cousin qui bgue en parlant ; clben, vous n'y croiriez pas, i chante aussi bien qu' vous et moi. S BEHN, . ni., vx fr agneau. Mot ga^ lement appliqu aux jeunes enfants : Comment t'appetes-tu, mon, p'tit belin? Partcger bon betin, garder tout pour soi, syn. de partager la Saint* Claude (voir Saint-Claude). Le culte de Bel, du Soleil, d'Apol* Ion, est, dit M/Jarrin, un des plus * rpandus... Chez nous, Bel donna son nom Belley, Balan, Blignal, Bell gneux, Belleydoux, Belmont. M, Jarrin crot encore voir un hommage au dieu de la lumire et du feu dans ce nom affectueuxde bellin qu'on donne aux petits enfants, [!!!] (A. Vingtrinier. Etudes populaires sur la Presse et le Bugey). BELIN, -INE,adj., joli, mignon, petit. BELINE, f., chvre. Se dit aussi par s, ironie des personnes qui ressemblent physiquement ou intellectuellement cet animal. BNissoiR,s. m., goupillon. Que le bon Dieu vous bnisse avec son plus grand bnssoir! s, BENNE, T., ancienne mesure de capacit pour les charbons de terre et de bois. La benne de Mconvalait fi dcalitres 300 pour le charbon de terre et 7 dcalitres 006 pour le charbon de bols. s. BENNE, t., rcipient ovalaire en bois, form de douves verticales, et qui sert transporter le raisin de la vigne au pressoir. Le fabricant de bennes, ou bennter, a soin de laisser aux deux doUvesexlrmes une corne, ou branche de grosseur convenable et coupe la longueur d'environ 0.15 centimtres, qui permet le transport de la benne. s. BENNIER, m., fabricant de bennes. (Progrs de Lvon, 22 janv. 1922, tat civil de Tournus). s. BENOT, m., petite benne. BBNON, S. BEROIR. m., hachoir courbe a double poigne. Voir BERONIOLE. Borgnlote. BERLU (br'lu), -E, adj., qui a mauvaise vue. VoirEberluter. BERLUGEOTTE (br'lugeotle}, S, f., lumignon, mauvaise lumire, BERTE (heurte), s. f., vx fr., cruche eau ; vase en fer blanc, en forme d'arrosoir, pour le transport du lait Les dictionnaires impriment berthe. .*- Hier matin, les laitires qui vien^ nent de la Bresse Mcon taient pries... de laisser prlever un eehan-* iillon de leur marchandise...L'une des laitires rebroussa chemin cl. jeta bas de sa voiture une de ses berthes... {UnionRp 20 mars 1908). v BEsoocNEn, . n. vx fr. bescoehier, aller de ci de l, flner. BESIN (b'zin), adj., vx. fr. bessln, lent, tranard. Au flg., obtus. Se dit aussi des choses molles et flasques, comme par exemple d'une toffe sans apprt, sans consistance. S. BESOIN, m., vx. fr affaire. Avoir. besoin... un endroit quelconque, avoir affaire cet endroit, Je n'ai point besoin Marseille,et je n'v veux point aller, (Al, Dumas, Le Comte de Monte-Cristo). En gare de Pontanevaux. un samedi. Deux propritaires de la campagne se rencontrent sur le quai d'embarquement, attendant le Iran pour Mcon. * Tiens, vous allez aussi a Mcon? Non, je vas Saint-Amour. A Saint-Amour?...Mais par o donc qu' vous passez? Eh ben! par Crches. *Par Crches? Mais pourquoi donc que vous n'y allez pas tout droit d'ici? Parce aue c'esl plus court. - Heu! y a peut-tre 500 mtres de moins, mais avec le temps que vous perdez a attendre le train, et pis h aller de Ponlanevaux Crches, vous seriez pus vite arriv pied. Ben oui. mais j'ai besoin Crches,et pis j'ai rien a faire Saint-Amour. Ah! vous m'en direz tant! BESOU (n'zou), s. m., ventre, bedon. S, BESSE, DESSELLE,f bas-lat. bessa, bche, pioche. .Le menassl de l'I bailli de sa bessale... Le menaa (..... De lui donner de sa pioche...) (Fertiault, Xots, p. 251.) S. m., BESSELON, vx fr. besson, bcheion, pioehon,petite binette. s. BESTIAU, m., vx fr. bestial, btail. BTE O5TE,oe. en manire de jeu A l de mots, e5te bette. de .v BTE PAIN, t., individu de l'espce s. humaine. La foire des bles pain, la loue aux domestiques. BETENE, lent de corps et d'esprit, adj., las..

10 ^_ V. v. n., BETER, a., bouter, mettre, placer. BICARXER. tre de travers. Une Bettes-ydonc l. I avionl des eha* rue, un mur, qui biearnent. de piaux qu'eront larges qu'man de les Bien s. ET, corbeillc-s beter le pan.(Ils avaient capacitpourm., ancienne mesure pre les des chapeauxqui taient larges comme _\Tournus, legrains. des corbeillespour mettre le pain). tous les grains,estbiehet,qui sert pour de 16 mesures,dont (Le Pieu, p. 389). la dixime est comble,La mesure de Bi:u (heu), s. m., boeuf. froment pse 25 livres, le seigle 22, Te verovan u lieu l'orge 20' et l'avoine16, Le biehet de Un grou be. froment pse 412 livres et demie; les Et avu H un ne. vendeurssont dans l'usage de donner l'acheteurla coupecomble charge, (Tu verras en ce lieu par Un gros boeuf c'est--direpour quatre bichetsvendus. Cequi, tout calcul,rondle biehetsemEt avec lui un ne.) blable h l'ne de Mcon, (Almanach (Fertiault,-Softs,p. 22i). dit ilconnols,1786, . 13}et 135),Or, p S. BELGE, f., vx fr. bouge,table, Fane(voirce mot)vaut 273litres 693. S. PEIGNE, f., vx fr. bulgne, A Saint-fiengoux-Ie-Xalional, bi* le BEUGNE, J contusion. e me suis flan- ehet est composde \ boisseaux; le bffne,coup, qu une beugne contre mon lit. Voir boisseau ou coupe est travers d'une Rougner. branchede fer. se mesure fer dcouest Bec-Sal colla sur le chanfrein vert, et pse36 livres.L'avoine comlui une beigne qui n'tait -pas dans une posede mmequantitde mesures;la musette, et l'envoya dinguer contre le coupese vendcombleet pse28 livres. ' comptoir. (J. Vngtrinler,Nouvelles Les autres graines proportion. {/ BiCLEf,n bigler,loucher. bout d*huit jours. Ohben! AU'avait UICLOU.SE et BICLETTE, BICLOUX. adj., fait a dieux nous. Jamais lotichcur,loucheuse. ni. Voir Llard de beurre - Formulelte : S. BEURRE, et Oncede beurre, termesde comparai. Bicloux, iclette, b son pour indiquer un volumeet un Marchand d'allumcites; minimes. Biclette,bicloux. poids Marchand d'amadou. BF.unRE. Bourre. Voir S. BICORNE,f., bigorne,bigot, pioche v. BIAILLER,a., Iil1er. :'i deux cornes ou branches parallles. s. f., BiDAMROc.RE, salsifis des prs. Il suffit de remuer le marc fdo VoirCalancucet Lait. raisin] avec une houe 'i deux dents ou s. BIUINE, f., boissonde qualit trs bicorne... (Conwle-re,\du es travaux d infrieureou fortementtendued'eau. de {FAcadmie\de Mcon,1833-40).

~ iv. BICOUAILLER, n., becqueter . boustiraitter , Viens donc, j'ai achet pour cinq sous "de cass : on >*arien bequaiilec v. BIDER, n-, vx fr., Irotter. bien, tre bien de BIEN',adv. Etre l'aisance. C'est des chez soi, tre dan une gens qui sont ben bien, H a pousemais femme qu'est bien de chez elle, lui a non plus pas rien, s. B'.F.RLE, f., vx fr. bire, asBIERNE, madriers que, semblage de deux sur les trehes dans pour un char, on place transporter les gros matriaux, s, BiOEON, m., petite bgue, btoncheville S. DIGUE, L, vx fr mt. perche. I> sous la Maire de la ville de Mcon met de tous sauvegarde et sous la protection les citoyens les divers objets (blgucs. drapeaux, arbres verts), qui ont t ou vont tre placs pour la dcoration de ta ville. (Union Rp., 31 juil. 1903). Hier matin, deux voitures passant rue Franche, ont accroch et renvers une bgue. qui a bris un carreau de vilre a la devanture du caf G. (ld., 2 aot 1903). S. f., BlGUENETTE, bigote. BIGUOT, adj., vx fr. bigot (s. m.}, gourd, raidi comme bgue. J'ai les doigts blguots. BILEB (SE), v. r se faire de la bile. Ah! je n*veux pas m' biler pour si peu. a Bu.EUX, dj.. qui est bilieux, qui se fait de la bile. S. BILLET, ILLOT, n., fragment de B branche d'arbre ou de vigne portant deux ou Irois bourgeons et que, au moment de la taille, on rserve pour la 'vgtation de Tanne. Voir Littr, v Chargeon. v. BILLIER, n., vx 'fr., s'en aller, s'enfuir. On S BINE,BENE, . f., cigale. la dit que a celte dnomination vi.:%*< cigale m ce qu'elle commence chanter au moment o l'on br V Ce t-a-dirc o l'on fait la deuxime : ;'. de la vigne. V. BINER, n donner la deuxime faon a un champ ou une vigne. Voir Semarder et Tiercer. S. BINET, m., VXfr., binage, aclion de biner: vigne ou champ qui a reu la deuxime faon. S. BIOUET, ni., froBIQUOT, BIOUOUT, mage de chvre. '" Dites donc. Mre Bernard, I faudra que j'alle un d' ces Jours vous d'inander ququ's douzaines de blquots pour faire des fromages passs. ' Ahl M'sleu, faudra vous dpcher, pa'e*qu'y en aura bentt pus. Les ehcvr's vont aller aux amoureux. s, f., BiQUOTiRK, femme qui apporte au marche"tes f roulages de chvre. s. Bis (bl) DE RAISIN, ni., bouquet de raisins; branche de vigne portant'plusieurs grappes, qu'on peut offrir comme un bouquet de fleurs et conserver suspendue au plafond. (Voir P. Mslvezn, Dictionnaire des Racines celtiques, art. Rtd et Ris). Les habitants d'Arbois >ont invits assister l'offrande du v biou * traditionnel qui aura lieu le dimanche 1** septembre prochain, S heures du malin, en l'glise paroissiale... Les per^ sonnes qui dsirent offrir des raisins pour le biou voudront bien les'faire parvenir le vendredi 30 aot, chez Mme X... (Avis recueilli dans un journal local). On se rappelle le Biou d'Artois qui a figur la rte des vendanges organise lors de l'Exposition de ifOO: elle eut un succs colossal, la grappe monstre, alternativement compose de grappes blanches et noires, et porte solennellement par quatre solides gaillards... La fte du Biou d'Arbois a lieu tous les ans h la fin des vendanges... (NouvelleRevue, t XXX, I90i, p. 142). Voir dans la collection des Provinces franaise*, IM Franche-Comt,p. G. Gazier, 191}, p, 199, BISE,S. f., baiser. Fais-moi bise. BISE.S. f.. nord. Quand i pleut d' bise, a mouille jusqu', la chemise. Greffier de bise, greffier de la justice de paix du canton nord de Mcon. BISENOIRE, t., vent du nord avec s. ciel couvert et pluie. Voir Yent blanc. v BISER, . a., embrasser. Bis'-me donc. s. BisETTE, f dim, de bise (baiser). Bisoux, -USE, adj., embrasseur. BISQUENCORNELA), BISOUINCORNE (A (A LA),IOC. dv., califourchon sur les a ipaules. On crit ordinairement Blscancorne, maf peut-tre faudrait-il dire Bique,en-r#e$,comme aussi CArrc-cn-cornes au fleu de Chvrecorne (voir ce mot). s. BISTAUD, m., rustaud de magasin, garon de,boutique. Le bistaud de chez X... (nous ne nommons pas l'honorable ngociant, pour ne pas lui faire de rclame). BisTENCoixDE), lo., de bric et de ( broc,''de pices et de morceaux, de travers, de guingois. Voir Carre en coin \Be). .... .-,'-..:. .-,;. Xe te marie jamais':;-. un menton avec

ilc'est pointu.Les mentonsen 'bsteneon, BoiiE (bomer). * (Jules Pravieux, .Von -RE, (bolme), BOMIER l' des teignes! ROKAHEN (bomien), ^ENNE, adj., Mari). hme,bohmien;faux, hypocrite,clin S. BISTRE, m., formationde suie, tan- dans un but intress.Faire son petit tt liquide et tantt compacte,engen-* bomlen. dre surtout par le boishumide. s BO-MERIE (bofmerle), . f., fausset, J s, BITE, f.t chassiedes yeux, hypocrisie. e ne me laisse pas prendre a ses bomeries, -OUSE, chassieux. adj., BITOUX, s. m.,bouvier,berBOURON, s. m., BLAIREAU, diablede camionneur BORON, L (voir la llg. du A'ouu. arousseillustr, ger, Les garonset tilles de fermes, les valets et jusqu'aux petits borons s piahte). btail,venaientrenouveler S. f., BLANDE, vx fr flatterie,caresse. rardeursdechercherun autre matre. Aller aux blandes,vx fr. blande ca- leur bailou r, {Journalde Tournus, 6 mars 1909). joler, courtiser, Je .le nommeen ce momentbouiair de loterie foraine; (chefbouvier)de tousmes domaines, S, f BLANOUP, jeu tournant, plus connu sous le (ElieBerthet,La Bte du Gvaudm). plateau nomde roulette, et portant gnraBOHMIEN, romanichel u type s. ni., d lementdes objets mis en loterie. brun. VoirHongrois. v, n., BLANQUER, tirer la blanque. BOILLE (bolgle),s. f vx fr. baille, S. f., BLANQUETTE,premierproduitde fille. la distillationdu marc de raisin, Voir L garson *l botgie ansain Eau (Petite). Dsian14,1ejr d moulai... v (Les garonset les fillesensemble IlLsm, . n., blettir. Disaienttoutle Jourdes motets...) S. m BLETON, bton. (Fertiault,Nols,p. 232). s. BLETTE, f., feuille de bette. On dit BOIRE v. r., boireavecexcs. H Mcon: des ctesde blette et : (SE), est bien gentil garon; c'est dommage des bles ctes. V. BLETTER, n., blettir (au fig). Elle qu'i s' boit. BOISSEAU. Coupe. Voir blettede se marier(c'esl-a-dire dsir du de se marier). s. f., BOISSELE, anciennemesure de S. m., BLETTO.V, vx fr. bleteron,reje- surface pour les terres, correspondant a ton. Les officiersde justice de Chteau ce que l'on peut ensemencer vecun de poursuivent des gens accuss d'avoir boisseau grains,contenant400 toises coup quatre blettonsdans le bois Bil- carres (de 6 pieds),et valant 15 ares en lard, Sainte-Ccile, 1629.(Archives 195. dp., G. 208, 2, f 210), s. m., BOISSELET, BOISSELOT, vx fr., BLEUIASSE, S. f., IILOUIASSE, BLUIASSE, petit boisseau. mercurialeannuelle.Voir Fcirotle, V. n., BOITAILLER, vx fr. boltoWer, BLIAUDE, S. f., BUUDE, BLAUDE, vx fr. boitiller. * Le bcheronne quitbliaud, blouse. S. vin que tait gure sa blaude,une espcede sur- le BOITE, t., vx fr., rservedeconsomproprlalregarde tout bleu, et ses gutres de toile. mationpersonnelle. pour sa * (JulesMary,Un Coupde Revolver). Boivu,part, pass.,bu. S, BLONDE, t., mteil, mlange de BOLE, froment et de seigle.Syn. de Conseau. bole de s. f.. contenud'un bol. Une bouillon. Une bole de ciBLOSbl),BLOSSE, BLOTTE, ( BLOT, adj., dre. ' Larousseillustr, V Boblet, blette.Celte poire va tre blosse; "*). '.'(Nouv. - .elle est tempsde manger. v. BOLER, n., se dit du lait lorsqu'il V.n., blettir. BLOSSIR, se coagulepar l'effetde la prsure, en v. a. BOAINER, BOUAINER; et n., bai- formantune masse rtracte dans le gner. Faire boainerdes haricots avant petit lait. de les cuire.Menerboualnerles vaches. BOMBER, se dit au jeu de sautev. a., s. BOBO, m., dbile mental, ramollot. mouton,lorsque les pieds du sauteur, Il est tout bobo.C'estun vieuxbobo. ayantdj quitt le sol, ses mains porBocox,s.'-in.,vx fr., boucon,bouche tent sur le dos du mouton.Bomberdix empoisonne; loaque,lieu sale et em- semelles(voir Semelle). c On donne le bocon un chien pest. > Box,adj. dont on veut se dbarrasser.La rue Bon vin de qualitsuprieureau Mcon, tait un vrai vtn.devin, Tourniquet, table. bocon.Voir Emboconner. Menu du djeuner offert au 56*de

_ 15 S. DOTASSE, BOUTASSE,t., petite mare Hiine,a l'occasion de son retour Clia- d'eau croupissante, lon-sr-Sane, le 20 juillet 1919 * Les mares, les tangs, les. bouSardine au beurre, langouste sauce tasses.,, sont d'excellents champs de vinaigrette, veau rti, haricots verts, culture pour les moustiques,.. * (Ur salade, fromage, confitures, petits-beur- Daural, Nouvelles Littraires, 5 juil. .'*.. res, pinard, bon vin, caf, rhum et li* 1906), (Progrs de Lyon, 20 jud, queurs, S. BOTREAU, BOTRWU, m., vx fr, bo1919), On dit avec le mme sens une trel, crapaud. Voir Boutron. S. bonne bouteille . BOTTE, f., queue, ancienne mesure de capacit pour les liquides, valant Voir Bouch et Yin, Box, s. ni., bonbon. Si l'es bien sage, deux tonneaux, c'est--dire 4IS litres, 332. t'auras du bon. En Bourgogne, la queue compose s. t, sage-femme. BONNE-MRE, deux muids, ou autrement dit deux S. BORDE, f vx fr., brandon, Diman* poinons; le muid deux feuillettes; la ehe des bordes, dimanche des brandons. feuillette, deux septiers; le septier S Feux de bordes, feux qu'on allume dans pintes, par consquent la queue 280 la campagne le soir du dimanche des * (Almanach du Meonmis, brandons ou premier dimanche de ca- intes.p. 130), 786, rme, S. n BOUCHARD, plaque de tle, qui S. f BOURDELLE, hanneton. sert boucher Ja gueule du four. BORDELLE, C'est, au respect que j' vous dois, des s. f., BOUCIIARDE, nom donn aux faubordelles. vettes et, par extension, d'autres peDicton populaire : tits oiseaux, Lyonnais ; bouchare. Anne de bourdelles, S. BOUCH, m., vin bouch, vin conAnne de misre. serv en bouteille. v. n BORGNASSEB, regarder la ma* Je vis son pre tout en pleurs et nire d'un borgne. Voir Bcrnayer. . en deuil. On lui fil fte chez Renaud; BERGNIOLE, BERGNIOUI.E, lui mt devant dus noix sches, de BORONIOLE, on BERONILLE (br'nile, br'nioule, br'nile), la viande, du bouch : rien n'y fit. C'est s. f corbeille en osier ou en vigne son fils qu'il voulait, * (Tppfer, .Voiiblanche (elematis vitalba), de forme veltes Genevoises,Le Col d'Anterne). ovode, portant une ouverture en son Voir Bon et lin. milieu ou parfois l'une de ses extrS. BOUCHE,f conteru de la bouche. mits. On l'emploie pour ramasser les Une bouche de vin. noix, scher les fromages, etc. s. BOUCHER,m. Boucher Comparer le fr. bourgne et le vx fr. viande, boucher ordinaire. de grosse Boucher borgnon. de cabri et boucher de cochon (ce derAu fig., esprit born, ganache. S. BORGNON,m., lampe borgne, petite nier est toujours un Bressan), viennent vendre leurs viandes respectives au lampe peu clairante. march. On demande qu un contrle s. m., cuite (au sens argo- trs svre ait lieu le samedi matin au BORGNON, tique). Avoir son borgnon. pont de Saint-Laurent [ls-Meon par v. BOURNAYER, n., bor- o passent toutes ces marchandisessusBORNAYER, noyer, fureter de l'oeil.Voir Borgnasser, pectes... De.la sorte, tous nos bouchers de cochon perdront leurs meilleurs -DE, -DE, BORRIAU, BOURRIAU, S. et adj. clients. (Nouvelliste, H mai 1911. n.et t., brlai, bourreau. de V.a., BORRIAUDER, BOURRIAUDER, DOUS- Correspondance Feillens). En 191i, en effet, une instruction fut brutaliser. Ne m*borriaude donc ouverte dans le dpartement de l'Ain, culer, pas comme a. Te m'as toute bour- par la Justice, contre un certain nomriaud c'te marchandise. bre de bouchers, qui achetaient des BOSSE-CUL,m., chute sur le ventre. btes mortes d maladie (tuberculose, S. On entend dire couramment quand on etc.) et mme dterraient les cadavres a fait un bosse-cul : J'suis tomb sur de ces animaux dj enfouis, pour les le Ventre,a m'a rpondu dans Ydos. livrer la consommation.A Bourg on et les appela des bouchers charognards. A Rapprocher de Passe-^Cul Plat-Cul. BOT,S. m., vx f r., crapaud ; bossu. Mcon l'expression courante fut : bouUn vieux bot (ne pas comprendre n chers de charogne. .vieux- beau) : homme bossu, au nez s. BOUCHON,m.,, bouchure, haie vive. difcrochu, aux doigts... aussi, bref, s. BOUCHON, m., couvercle. Bouchon forme au physique et au moral. de lalrine, terme mprisant pour dsi-

ifi gner un individude petite taille,' BOUCHON Ioc. adv-, vx fr., face A), contre terre, sens dessus dessous.MetIre .bouchon. oirAboucher, V BOUDER,n., se dit d'une rivire en V. cru au momento elle est tale, La Sane Iwude, s. BouDiNET, m NHidinir,entonnoir h faire les boudins. Bourre, s, f. syn, de balonffe. Dans l'curie des vaches...il se trouvait un vieux coffre rompu de paille, dans lequel on pouvait dormir... Il y avait mme, par-dessus la paille, une vieillecouverture,et un sac rempli de mbouffe de bl. C'tait plus qu'il n'en fallait.,. (F. Parn, Sieoutroupcheur), -EUSE, BOUFFEUR, adj., bouffant, anle, BOUIRE, m., bougre; goinfre.Xous s. avonsentendula femmed'un vigneron, dont les pchers taient dvaliss par des enfants,crier h son mari : Oh! Jean-Piare, vins donc flanquer une Csse ces boufres, * BOUGE, mouss. adj., BOUGEON, -EONNE, bouglton,se adj.. dit d'une personne remuante, oui ne peut pas rester en place. Voir Guignochon. BOUGIE S. f., fabrique de bou(LA), a Saint-Laurent,prs de laquelle gies. se trouve une piced'eau. En hiver on va patiner derrireta Bougie. v, BouGNER, au prop. et aufig.. Iwurrer, liousculer.Il m'a hougn.Yoir^ Beugne. v. a., BOUGRASSER, mal faire un ouvrage. Te m'as toute bougrass c'te .'.''.,. jupe! s. f. BOUILLIE, Bouillieblanche,bouillie faite avec la farine de froment. Bouilliejaune, bouilliefaite a%-ec fala rine de mas.VoirGaude. Bonis,s. m., vx fr., buis {buxussem. jicrvirens), BoiLIGUER, a., bouseulr, manier v. sans prcaution. s. BOULISTE, h., vx fr. bouleur. Joueur de boules. s. BOULOIR, m.. Iwule de fleuriste (Notiv. I/irousse illustr), servant au gaufrage des fleurs artificielles. s, BOULON,m., petite.boule,bscaen, cochonnet. S. BOULOT, m., plantoir diffrentdu planloir ordinaireen ce qu'il est renfl au milieu. BOURDIFAILLE, S. BEURBIFAILLE,t., boustifaille.Xolbien connu : Xo,Xoest venu, Nos farons la beurdifaille... RKNIYOIX BouRNAVOux. (br'nyotis),' s. m. et f., habitantdu quartier -OUSE, de Bourgneuf Mcon, S. f., BOURRASSE, BORRECUE, leurre, bourras; vtementde bure. f Une couverte de layne et bourrasse. * (Contratde mariagedu 22 dcembre 1513.Archives dp., B, 1324. f* 55 Ve). VoirClune. S, f., BOURRASSE, charge d'herbe enveloppedans une toile et porte gnratementsur la tte. BOURRE, f., buse. S. s. BOURRE, f., mousse,cume. De la bourre de savon. Du lait en bourre (qu'on vient de tirer). BOURRE, bourr. adj., BEURRE, S. BOURRE, BURRE, f., averse,Quelleburre! BOURRENFLE, compos vraisemadj. blablement des mots bourr et enfl. Veux-tuencoredes pomm* terr*? Ah ouat! j' suis d'j bourrenfl'. En te pressant le nez, j'en ferais sortir du lait commed'une figue bondenfle Islc}. * (Jean Aicard, L'illustre Mattrin). v. n.. BOURRER, se dit au jeu de billes donnepar le pouce lorsque l'impulsion a la bille est augmentepar une projection de la mainen avant. v. BOURRER, n., faire de la bourre, cumer.Le vin bourre quand il sort du pressoir. Se dit aussi d'une manire gnralede l'intensitou de l'acclrationd'un phnomne Le vin qu'on tire : au robinet bourre quand le ft est plein; au contraire il moule quand le niveau en est bas. La Sanebourre quand la crue commence. BERt BOURRI, BORRf, BEURRI, BURRI, (b'ri), s. m., beurrier; cuvier. Le beurrier est un grand pot a lait, en terre ou en grs, dans lequel on accumulela crmejusqu'au momentde battre le*beurre. Il y a ordinairement, au fond, un trou qui permet l'vacuation du petit lait. Le cuvier sert a faire la lessive.Voir Buie et Brue. 'E.-pre la buye un grand beri... (Et pour la lessiveun grand cuvier...) (Fertiault.Ncls, p. 245). Par assimilaion,dans le Brtonnals l on applique le nom de Nourria la chaire :'tprcher,commedansle Maonnais n o l'appellejarlot. s. BouRRiiiE, IOERRIRE,t., beurrire, baratte. ...Onvoyait sur des planches,con-

-

ti-

v. BRAISER, a., morceler.Braiser du tre la muraille, des seaux de sapin aussi jaunes que de l'or, des beurrres pain. Y est tout brais. Voir Ebraser du mme bois pour battre le beurre, et Wi des rongesde vases en terre cuite verBRASILIXR (br'siier), v. a., aetter, (Lamartine,Genevive). nisse.., grignoter. bours. BOURRON,m., boulette. Un BRAME (brame),s. f.. brme (poisson). ron de papier mch, BRANDOITLLE. Cwsinier brandouilte, substantive- syn. de cuisinierd la barbote (voir ce BOURBON, m. pris adj. ment, bouriffe. Un homme ou une mot). Formulettemconnaise: femmeest bourron quand ses cheveux Hteldes Trois-Moneaux, ne sont pas peigns. Tout est prt, rien n'est chaud. BOURRU, en bourre, c'est--dire adj., S, m., BRANLE-COU, personne ou anN couvert d'cume. Lait tiourru, lait en mal qui guigne de la tte. bourre (qu'onvientde tirer). Vinbourru BRANLER V. r., vx fr., se ba* (SE), (qui sort du pressoir).Ciel bourru (nua- lancer. geux). BRANLIRE, s, f., s. BouRSE-DE-ciuPN, f., aristoloche balanoire, URANLIRE, brantoire. escarpolette. clmatite (aristoloehlaclematitis). V. BRVTER, a., tourner, diriger vers. BOUSEUX,ni., jardinier maracher. Du s. nationale, on temps de la s. ni., bousillage,ouvrage entendit un jour, garde une commune BOUSILLON, dans mal fait. des environs de Mcon,ce commandeS, mentretentir commeun clat de tonBOUT, m bouillon. a Prendrele bout,commencer bouiil'r. nerre : Rrata tertom ta gueule du H tait en train de prparer le f bilandu 'grand peiri! (Tourneztous la caf... Il attendait que l'eau ait prit tte du ctdu grand poirier!) . L'his(sic) le bout... (Progrs de Lyon, l,r toire n'a pas retenu si le poirier tait droite ou gauche. fv.1924). Voir Rebrter. S. t., BOUTEILLE, effet de rejaillissement et d'ondulation produit par la BRKCIIOT. S. et adj., m. et f., -OTE, - brche-dent. . chute d'une goutte sur un liquide, Les goutles de pluie font des bouteilles v. n., BRECOULER, bgayer. a la surface de l'eau. -AUNE BREDALIN, (br'dalin, br'daline), BOUTON CULOTTE, petit froDE S. ni., adj. Dim. de bredin, bredine, mage de chvre sec. V.n., BREDASSER, brouillasser. commencer bouillir. BOUTONNER, Voir Bout. BREDEAU (br'd). BREDEAU (br'd), s. ni., BOUTRO.V, gros crapaud. Se dit s. m., tourdi, cervel. BREDEAUL par moquerie des Individus gros et (br'dl), DREDEAULE courts, voir Bolreau. (br'dl), s. et adj., m, cl f., tourdi, -IRE,BOYALI, BOYALIER, -IRE, adj., cervel. qui a un gros ventre par distensiondes -INE BREDIN, br'din,br'dne), s. et intestins. ad}, in. et f., sol, niais, engourdi (a'i V.n., BRACONNER, vx fr. bracon (bran- physique).Ce brcdin-I, i n' trouverait che), dplacer et diriger un vhicule pas d'os dans les pieds d' mouton. On dit galement : 1 n* trouverait l'aide des brancards, auxquels on imprime des mouvementsalternatifs de pas d'eau dans la Sane. . Ou bien : En voil un qui n'a pas droite et de gauche. C'est dans le recul que ces mouvementssont le plus ac- reu le Saint-Esprit. f centus. A Sant-MenouxAllier),l'glise'conS. m., BRAGUETE, diseur de boniments, serve Je tombeaude son saint patron, charlatan. A rapprocher du bas-lat. qui a la vertu de gurir les bredlns; ce sarcophage en pierre, perc d'un bragare. trou flans lequel on fait introduire la ... Y d bragualte tte celui qui a besoin d'tre dQue venion vandre lieu-z-ongan... bredin . est appel couramment la (... Ce sont des charlatans dicale Quiviennentvendre leurs onguent*...) Dbredinoire. '(Voir la Chroniquemdu1" aot 1924,p. 229). (F. Ferliault, Nols, p. 232). S. m. BREDINOON. Voir Relinlon. S. f., BRAISAILLE, menue braise, brais de boulanger. BREDINERIE (br'dinerie), s. t., btise. S. BRAISE, t., miette. De la braise de Dire, faire des bredmerles. pain, des braises de biscuit. BREDOUILLER (br'doullier),v. n, par-

- 48 1er&tort et travers,sans savoirce lail dans lequel elle avait jet une . quantit de noix fraches,soigneusequ'on dit. mlange, ijot la m br'- ment peles; ce du -ONNE BREDOUILLON,(br'douitlon, s. douillonne). m. et f., qui parte tort chaleuradoucie four, Jusqu' son avait compos r et h travers,sans savoirce qu'il dit : complet efroidissement, d'un got Quebredouillon u' ce vicux-li!Son une sorte de crmepaisse q Jeannette l'avaitfait rchauffer exquis. l fusilcommenceien carter > r mu- avant de la verserdans une soupire V.n., baguenauder, BRELAUDER, o taienttaillesde mincestranches sarder. de pain.'Cettesorte de potagenomm BRLE ECLE (brelemcle),vx brienou M dansle Maonnais, est consi(EN) y Xo'w brelle mesle,ple-mle. Mcle. dr comme rgal. (S. Blandy, a un fr. L s. f. BRELETTES,pi., organefemelle. Teppeaux Merles). -OUSE, S. m., BRELICHON, petitbrelot(ancien BRENOUX, adj.,breneux, cuse. Voir S. f., BRESSANDE,bressane, chapeaude la Mconnaise). plus Il y a quatredcades peine... la loinRrctot. [ n Rcrlichon, om de famille Saint- Bombes]tait une patrie de fbricis au Maurice-ls-Coucl XVH' sicle. lants,de scrofuleux. e rachitiques, d et 9 l'hommede la Dombes, lait, lourd, (Etat-civil, avr 'C56). long, lent, lebe , mritaitmieux S./., bredine. BRELINGUETTE, inDRELLioN s (br'lion), . m.,vx que son voisindunord les cinq /plus BRELION, a Le fliges u Bressan. (0.Reclus, fr. breuille, ombril;organemle. n beau sous le Ciel,1899,p. anciencha- 279).Royaume S. m., BRELOUT, BRELOT, Il peaude la Mconnaise. y a soixante L'un de nous ayant protest,dans ans environ,la dernirefemme(elle une circonstanceonne, ontrela rd c encorele putationfaite aux Bressans, 'entendt tait octognaire), portait qui s tait rpondre; Allonsdonc!II en faut li Saint-Jean-le-Priche, brelot, la surnomme MreRreloulire (Brelo- sept pour arracherune rave. Pourquoi oncqu' vousn'tes plus tire).Le chapeaude la Bressane, d mais moins gracieux restedansvotre place? Oh! L*pas riche peut-tre, lui celui de la Mconnaise, a sur- tron ne f'sail qu' m'embter. m' pa1 deque vcuquelquetemps;onen a vu encore mandaittout 1' tempssi c'est vrai qu' les de rares spcimens Mcon jours les Bressandes 1 ventreJaune. ont foireet marchjusque vers 1900. Celteplaisanterie de bienconnue attriest tradi- bue a ce que les Bressansmangent VoirG. Jeanton,Le Maonnais tionalisteet populaire,1920,pi. III. beaucoupde gaudes ou bouilliesde admettrela graphie mas. Dans une autre rgion do la Nous ne pouvons cet brelauqu'adopte auteur,car ellene France elle s'adresse aux Solognots se concilie avecla forneBrclotlre. parce qu'ils consomment pas de beaucoup de Dansle Morvan autunos (Mm. la miel. Il est h remarquerqu'en Bresse Soc.Educnne, ouv.srie,t. XX,1392, et en Sologne paludisme st l'tat n le e brelotest un des nomsgn- endmiquet peut lui seul anmier e p. 357). Or, riquesau champignon. ilestcurieux le teintdes habitants. ait que le brelotmaonnais prcisment Chezte libraire: la formed'un champignon. Une jeune Bressande, 7 h 18 ans, 1 c du S.m., BRELOUT. rteau dents bienfaite,jolie,air candidp, oiffe BRELOT, courteset droitespourratisserle sable. petit bonnet blanc avec la mentonnire cerise,entre en hsitant. R b BRME, cassant. oisbrme, ois adj., LaBressande u tendre(paroppositionu boisdur }. desorcellerie. : Je voudrais n livre a V.a., BRENECHER, ffq.de brencr. Le Librairesursautant) Hein? . Vous ( V. a., embrener.Entendu dites?... e sor...Pardon,Mademoiselle, D BRENER, dans celte phrase :.- Ellem'a bren pourquoi aire? f La Bressande son peignecontre, 13 mars 1768. (Comptes de Thtel-Deu de Mcon. GO. 293}. Voir Frache. Par extension, bois quelconque. Chevaux de bronde, chevaux de bois. S. BRONDON,m., menue bronde. S. f., BRONDONNE, fagot de bronde, flambe de bronde,

20 ... Pre l plallie, tez-l? Vous tes sol! Allons, au Benquoi? C'est-ipa'c*que je poste! Quan elle menonlieu pelion, rends mes canons que j' trahis la I bailironun gran buidon... France? (... Pour les poule?, Quandelles mnentleurs poussins, s. t., BUCHAILLE, vx fr. bouchaitle, Ils donnrent une grandecage...) clture,bouehure. I sautironltieu pre dessusine b'uchaille. sautrenttous (Fertiault,Nols,p. 245.) (lis par dessusune bouehure). (Le P'teu, S. BUIE, BOIE, BUE, BEUIE, BOUIE,t., VX fr. buie,bue, lessive.VoirRrue. p. 393). E pre la buye un grand beri... BCHE (bche),s. f., lige, ftu.'Tirer la courtebche{NoueLarousse illus- (Et pour la lessiveun grandcuvier...) : (Fertiault, ots,p. 245). N tr), tirer la courte paille. BCHETTE S. (bchette),s. f., jonchet. BUREAU, m., bureau de bienfaiS.m., BUCLAGE, actionde bttcler.Com- sance.Il a son pain du bureau. s. m.,bluleau,toilede taBURETEAU, parer avec le bas-latinbucliamen. v. BUCLER, a., flamberun porc ou mis. Un lami fin buretiau... une volaille. Quand- fut pleme, k (Untamisaux finesmailles...) quand le fut bucle,deez va eombn (Fertiault,Nots,p. 245.) le pesout? (Quand elle fut plume, quand elle fut bucle,dites voir comBURIN, BEURIN, BOURLN, s. m., BOIRIN, bien elle pesait?) (Le P'teu, p. 397). habitantde Boz(Ain),et par extension Y sent le bucl, ici. marchandde bestiaux. S. f., BUGNE/ BUGNETTE, BUGNOTTE, VX BUSQUN, adj., syn. de besin, -INE, fr., beignet, ptisserie de pte frite; -ine. petitegaufre mconnaise. S. BUTTE, f., vx fr., tonneau. Une voiturede buttes se trouvait s. BUGNE, t., bte.Grandebugne,va! Puis je verraisi j'ai toujoursquelque. en traversde la route... (UnionRp., [crdit 27 septembre1924). ChezMatrePierre et s'il est toujours BUVANDE, piquette. s. t., [aussi bugne. Recelte mconnaise: Blez un a (J. Riehepin,Le Chcmineau, . III. gratte-culdans un ponon. chevez A de se. 17), remplir avec du bon Thorins.Laissez s. Buinox,noiDON. BEDON,m., vx fr. faire pendant trois mois. Et pis vous buydon,mue, cage poussins. yn. de verrezqu'aveca on peut s' passer de S Trion. vin. C S. A,pr, dni., cela, ce qui est. a CAMON,m., syn. de tabagnon. mien,a tien,a sien : ce qui est moi, s. m., XUIIOTO.V, petit cabion. toi, lui. a petit (en parlant d"'-a CAKOULOT, enfant). C'est toujours malade. e noyau de S. m. (terme enfantin), pche. Quand on pauv' ch'tit (ee pauvre enfant chtif). agate, il est expressment, tire une dfendude n Hne manque un"ducat a votre. pas se servirde caboulots lieu de billes. au (Oh.Buel, Hauteluceet Rtanchetaine). s. CABRE, f., cabri femelle. S. m., CABANIER, nomade logeantdans s. une roulotte. CinmoN, ni., fromagede chvre. CACABD-SN' adv.,k croupeton. (A),Ioe. S. m., CABARET, syn. de paradis. CutAS,s. m., ntacre (trapa notons), Se dit surtout des enfants lorsqu'ils dans une, position accroupie. chtaigned'eau (dontla forme rappclie glissent Voirle bas-latin cacabosus. d .vaguement.celleu cabas). CACATOIS, S. CATACOIS, CABKT, -ETTE, dj. et s., boeuf ou fure de nuit faite d'un m. et f., coifa vachedontles cornessont incurvesen roulautour de la tte. mouchoirenavantet eh bas. S. m., cache-misre Avis insr dans VUnion CACHE-GUENILLES, ip. du 2 L illustr). Juif. 1916 : Perdu, Slorrtay, une (Nonv, arousse vachecabetteenviron10ans,boutd'une S. CACHET,m., vin cachet.Gotezcorne scie...Aviser0.,., Cluny. moi a, a fera un bon cachet. S. m., CABINET, armoireh linge et v, n., CACONNER, caqueter. vtements. CAcoUTfs. caquetis. Voir

21 -EUSE, CAQUEUX, adj. -OUSE, CACOUX, et s., vx fr. cagneux (lpreux), qui caque souvent, qui est barbouillde ni... li a le derrire tout caeoux. S. CADET, m., le dernier fils. Autrefois, dans les familles, on dsignait l'an des fils par le nom patronj inique, le deuxime par l'appellation de * Cadet tout court, et les suivants par leurs prnoms respectifs. Mais, si l'on parlaitdu cadet d'une autre famille,on disait Cadet Un Tel . Tout le monde connat Cadet Rousselle, Cadet Buteux , etc. S CADET, -ETTE, . m. et f., garonnet, fillette. S. CADETTE, f., pierre de dallage ou de couverture. Il apperut un ange l'on qui parut si brillant... quedu auroit pav. pu compter les cadettes l'abb Agul, (OEuvresmanuscrites de cites p. M.-J. Chaumont, Histoire de M. Agut, p. 29). ... Des figures qui allaient et qui venaient, en faisant rsonner leurs sabots sur les cadettes de pierre du plancher... . * (Lamartine. Le Tailleur de pierre de Saint-Point). V. CADETTER,a., paver ou couvrir de cadettes. S. CADOLE, f., maisonnette isole, cabane servaht d'abri dans la campagne et d'habitation sur les bateaux marchands. Noms de lieux : Les Cadoles, communesde Chteau et de Rornenay. C'est un pauvre chiffonnierinstall dans une cadolie et qui gagnait bien pauvrement sa vie. (RpublicainMaonnais, Il juil. 1909). Le grec vulgaire kalobotonest devenu en latin calabulum, curie, lablc. Le pluriel calabuta est devenu le mridional cadaula. de la mme manire que parabota est devenu parauta, parole. Le mridional cadaula s'est conserv dans le lyonnais codold, petite hutte, qui est pass dans le bourguignon cadole. cabane. (IL Larav. dans l'Intermdiaire des Chercheurs et Curieux, 1912, I, col. 581). S. CADUC, m., personne puise par l'ge ou par la maladie. ... Y est un bien mauvais temps pour les caducs... S. CAFARD, m., blatte. CAF DES PAUVRES, IOC, relations amoureuses. C'est au caf des pauvres que pensait le pigeon du bon La Fontaine quand II disait i Mon frre a-t-il font ce qu'il veut. Bon souper, bon gte..., et le reste? CAFFE. f., bas-lal. caffa, poche (de S. vtement). S. CAGNE, f., cagnardise.J'ai la cagne. CAILLE, f., ehaille. caillou. ... La S. pierre caille est particulirement recherche pour les routes... Cette pierre contient aussi beaucoup de chaux... (G. Jeanton. Les Carrires de fjicrost, dans la Presse Louhannaisc,1908). ' S. CAILLI, m., lait caill. S. CALA, m., noix. VoirChaille. S. t., CALANOE, salsifis des CALANEUE, prs (Iragopogonpratensis). A Uchizy. te dimanche de la Mi-Carme, on fait la fle de la calaneue, comme dans d'autres localits, au mots de mal, on fait celle du muguet : c'est, en somme, la fte du printemps. Dans la'Bresse louhannase, la calaneue s'appelle crnabeau; dans le Chalonnas. enrbonade. VoirRibamboche Lait. et S. CALE, f., abri. Se mettre h la -cale du vent. Voir CALE. Pressoir. CALE, adj., cal. Dampi la fontaineu Ladre tant qu'A la pierre Cale. (Depuis la fontaine au Ladre jusqu' la pierre Cale). (Le P'teu, p. 387). Lenomde Pierre Caleest rapprocher de ceux de Pierre Rche, Pierre Bute, Pierre Fiche, Pierre Fille. Pierre Leve, etc.. qui s'appliquent divers lieux habits de France. VXfr. chauchier, v. CALER, CALCIIER, n.. marcher, avancer, glisser. Un gamin s'arnusant faire des ricochets sur Sane,dit son camarade : Tiens. Vis*moi c'te pierre; ei' va rien calchi. S. CALOIRE, f., glissoire. S. CALOT, m., bonnet de paysanne. S. CALOUX, m., glisseur. S. f., CAMPAGNE, maisonde campagne. J'ai une campagne dans les bas de Leynes (sans calembour). Autour de Montpellier,les cam pagnes foisonnent. (G. Len P -ONNE (caon,.caTonne). CAYON, adj., cochon,-onne.Se dit des personnes. s. CENS, m., terme de certains jeux d'enfants, qui 'tablit la situation du et joueur cessantvolontairement provisoirementde prendre part au Jeu. Aux barres,par exemple.le joueur, quand II a dit le mot : Lcns!, circule entre les doux camps sans pouvoir prendre ni" tre pris. l -E, CENS, adj., qui a prl.c,e cens. On crie indiffremment: Cens! ou Cens!pourquitter le jeu. CENT COUPS (A), Ioc, une fois I/UN sur cent.'Etreadroit cent coups l'un. Russir cent coups l'un. S. f.. CENTIME, Unecentime-. En rsum, les droits de place, les abattoirs et les poids publicsont donn en recettes 52,863 francs une centime. (Rapport lu au conseil municipal de MconJe 9 janv, 1903. ournal de SaJ 15 ne-cl-Loire, janv. 1903), Voir CERCIFIS. Sersifis. CHA, prp., lat. cala. A cha un, cha deux, cha trois, etc., un un, deux deux, trois trois, etc. A cha peu, peu peu. Ct' anne,j'ai vendu mon vin cha h pice (pice, pice). Voir Etymologles orvandelles, le m p. chanoineMeunier,dans Rulletinphilodu des logiquect historique Comit Travaux historiques,1913,p. 259. S. m., CIIAFAUD, vx fr., chafaudage. s. CIIAILLK, f. cale des noix, des amandes,des chtaignes,etc. Mettre en challle,foutre en challle, mettre au rebut. A rapprocher du vx fr. chaillons, bardes, guenilles. Voir Cala et EchaiUer. s. CHAINTRE, f. (fr., masc). foss d'coulementd'eau en bordure d'un champ; extrmitd'une terre laboure o l'attelage tourne, par consquent e n trace pas de sillons. Deffenses e mener patre les besd tiaux dans les chlnlresdes terresensemenses. (Ordonnance police du de la terre et seigneuriede Charjuge de nay-ls-Mcon. Levignyet dpendances, du 28 juil. 1179,pb. p. L. Lex dans Notice historique sur Charnay-ls-Mcon). s. CHAIRE,f., vx fr., chaise. S. f., CHALANDE, CHALENDE.bas-lat.fesfum Calcndarttm, Nol.Del le patro. nyme " Chalandon s. CIIALKE, t., bas-lat. calota, alle; spcialement assage qu'on a pratiqu p dans la neige en la rejetant sur les cts. S. t., CHALOUPE, bateau de plaisance h quille. CHAMAILLER V. r. Le temps se (SE), e chamaille, st en lutte entre le beau et le mauvais. CHAMBALLERE. S.f..chambrire. Nom des servantes a Uchizy. dit MmeS. Blandy l'appui de cette phrase : Elle ne rencontra personne,car les deux chamballres taient occupes dans la grange. (La dernire Chanson). et Syn. aussi de Donselle Servante. v. a., CHAMBRER, placer un objet dans une chambrepour lui en donnerla temprature. Chambrerdu vin, placer du vin dans une chambre lempratuiv suffisantepour en dvelopperle bouquet. On chambre le vin rouge, mais pas le vin blanc. Le vin chambr,qui reste en vidangequelquesheures, n'en a que plus d'arme. s. f., .CHAMIQUE, syn. de chamoure. v. a., CHAMOISER, CIAMOILLER, vx fr. chamoisier,frapper, meurtrir, craser, triturer.

- 28 S. f., CHAMOURE, flan de courge, autrefois mets classiquedes vendangeurs, s. CHAMOURIER, ni., vendangeur, parce que mangeurde chamoure. S. CHAMP, m. Aller en champ, mener patre le btail. ... Sa mre gagnait sa vie en prenant l'hospicedes nourrissons...Quandils avaientl'ge d'aller en champ, elle les mettait en matres cl recevait un petit loyer pour leur traV vail... (Lamartine,Genevive). oir Matre (A). Allersur les champs,aller la selle. Etre sur tes champs, tre sur les roules, voyager pour faire son apprentissage ou se perfectionner dans l'exerciced'un mtier, trimarder. M* fllz, GeoffrayArcelin,leurles phrmatien, estant a prsent sur champs pour l'exercicede sa profession... t au cas E que ledit M' GeoffrayAreclindcedde sur les champssans estre mari,et que M pareillement *FranoysArcelin,[son frre], praticien, demeurant prsent en la villede Mascon, ceddeavant la d majoritde vingt-cinqans'et sans estre mari... (Testament'd'Etienne rcelin, A bourgeois de Cluny, et de Claudine Vny,sa femme,auquel signe, en qualit de tmoin, YsaacBollo,m*app' audit Clunv, le 25 novembre1632.Archives dp., B. 1350,f 188 v).Sous l'ancien rgime, en effet, la rgle qui avisaitau recrutementdes apothicaires tait la suivante : Aprs que l'aspirant apothicaire... aura achevses quatre ans d'apprentissage et servi les Matrespendantsix ans, il... subira un examen pendant trois heures...et ensuite les Gardeslui donne[ro]nl faire Un chef-d'oeuvrede cinq compositions... (Dictionnaireuniversel [de Trvoux],\ Apothicaire). CHAMPAVAGE, S. CIIAMPOVAGE,m., champage, pturage. Pr de champauage, pr affect exclusivementau pturage. V. t.\ CflA.MPAYER, CHAMPOYER, au prop., faire patre, mettre en pturage; au fig., dorloter,choyer.Champaycrle btail, le mettre,au pturage. Champaycr un pr, le mettre en pturage. un Champaycr bb,bien le nourrir, le dorloter,le choyer. CHANCELER v. r., vx.rr.. se can(SE), celler. Le linge neuf est dit chancel lorsou'ilest tachet par l'effet de l'humidit.Voir Piper (Se). S. ni., CHANCRE, cancer; muguet des enfants. S. f CHANDELLE, mucosit,ordinairement purulente,qui coule des narines eur la lvre suprieure. Le Gosse: M'man,mouch'me donc mes chandelles. La Mre : R'nif, salaud! Voir CHANDELLE. Pressoir. s. CiiANE, t., vx fr., cannelle,robinet de fort calibre. S. CHANE, f., chneau. gouttire. I pleuvaitsi tellementfort que la raie du e... me servait d' chane. Au cours de l'orage, la foudre est tombe sur les btiments de M. X..., brisant les ebanes et noircissant les chevronsdu toit qui, par un hasard, n'ont pas pris feu. (Nouvelliste,4 de sept. 1907.Correspondance Pont-dcVaux). Voirla citation faite au mot Cornet. s. CiiANET,ni., tuyau de descentepar o s'coulel'eau de la chane. CHANIN. adj., vx fr. chienln,de -INE, chien, dsagrable. Se dit du temps quand le ciel est couvert, gris, incer: tain. Lyonnais. temps de chien (caninus). CHNION s (chnion). . m.,vx tr.chaaignon, chanon.Chniondu cou, nuque. s. CiiANON,m., tui aiguilles. v. a. CHANTER, Chanterte coq,chanter le poulet, se dit de la poule qui imite le chant et l'attitudedu coq, fait considr commeun mauvaisprsage. CIIANTOUX, s. m. et f., chan-OUSE, teur, -cuse. adj., CiiANVROTT,syn. de chevenott. -OUSE, CHAPALOUX, S. m. et f., chapelier, -ire. S. CHAPEAU,m. Chapeaude tampe, abat-jour. S. m., CHAPITEAU, vx fr. chapilet,auvent, porche. s. f., CHAPOTE, plat de viande chapole. De la chapotede poulet. V. CHAPOTER, *a., vx fr., taillader, couper en menus morceaux.en mauS emploie le plus souvent vaise part. ClIAPOTEUR, CHAPOTOUX, -EUSE, -OUSE, m. et f., celui ou celle qui chapote. s. CHAPPE (chape),s. t., bas-lat.chappa, appentis. Un baptimentcouvert paille eoncistanf en une grange, une chappe de ehacque eott. avec deux curies attenantes auxdiltes ehappes... (Archives dp.. F. I29i. 5 mars 1741). M. X... tait occup [h Massilly]h descendredes fagots de bois de dessus une chope (sic). Maisle faux-plancher s'effondra... (Union Bip., 17 dc. 1913), S. CHAR, m. Plusieurs picesdu char

26 D'autrepart, une ont des dnominations ui nous parais- charmeet Detacharme. q sent purementlocales.VoirRalatltarde, communes'appelleLa Charme. Rierne,Collier,Dame, Daralse,LeharS. t., charme. Trche. CHARMILLE, tortueuxde vieilles ... Huit troncs met,Massout,Potire,Planche, v. a., CHARABOTTER, farfouiller,met- charmillesforment un tnbreuxberceau... (Lamartine, onfidences). tre en dsordre. C Dans s. m., CHARASSOX, barre nus. te train, entre Mconet TourCHARACON, mtallique,arme de dents puissantes, Un maquignonventru considreat laquelle on accrocheles quartiers'de tentivementun bourgeoispetit, maigre, e viandedans les boucheries, tc. UEclai- air A repinc,qui lui fait vis--vis. u bout du reur du Maonnais, 30 dc. 1922,' latait qu'un garon charcutieravait t d'un instant, il se dcide lui adresser bless la main droite par un pi- la parole. Pardon, M'sleu, quant de charaon. Cet appareils'ap- vousLe Maquignon:parents Mcon? avez-t-ipas des pelle Dijon dnisde loup . (d'un ton sec) : Oui. s. t., vx fr. charboucle, Le Bourgeois : Y serait-I pas des CHARBUCLE, Le Maquignon poussirede couleur fonce,telle que Cchard?... eorgesCchard? G suie, dpt du vin, etc.; charbon,malaLe Bourgeois (grincheux): Oui..Que des die cryptogamique cralesqui rend qu' a vous fait? le grain friable et noir commede la Le Maquignonsansse laisserdmon( de charbon. poussire est ter) : Y* ben vous qu' tes propis. m., taire au Chizv,l, au-dessusde chez CIIARDONNET, chardonneret. Poirot? v. CIIARFER,a., chauffer, Le Bourgeois (intress V n'ai ne lie ne troblie, malgrlui) i Oui. (Nefe pre v charfai. : Le Maquignon VApis vol' pre res(Vous n avez ni lit ni table, tait au coinde la route,dret en face la NI feu pour vous chauffer.) buvette des Charmilles? (Fertiault,Nols,p. 227.) Le S. f., rjouissance ajouts Oui. Bourgeois(presque gracieux) : (os CHARGE, la viandepar le boucher), Le Maqtdgnon (allongeantsa trique , s. m., CHARGEON, vx fr. chanhon, sur le bras du bourgeois): Eh-ben! petite charge; quantit de cinq quar- M'sleu, la buvelte des Charmilles,y tes, soit 35 litres de vin, que l'on tait ma prop' belle-mre. transportedu pressoirau ft au moyen CHAROGNAGE, S. m., commerce chade d'une benne. II faut trois chargeons rogne. e pour une feuilletteou demi-pice t six Les faits qui sont actuellement er une piceentireou tonneau. pour prochs X... ne sont plus du chas. CiiAmppE, t., charogne (au flg.). rognage. Il a trouvplus productifde Sacregrande charppe,val devenir un affameur. * (Progrs de A ta maisond'arrt : Lyon,7 janv. 1920). Un individuest en dtentionprvenS. m., met Son tive pour un dlit quelconque. pre enCHAROGNARD, individuquiVoir vente de la viande avarie. vient le voir. Le Pre : Constant,y a jamais eu Boucher. Ce sont des Bressansqui S de tache dans la famille... i t'es cou- ont mis peut-tre l mol de charola mode b (lui donnantun revolver), rle- gnards dansles tranches, vec un sens a [>able... e la gueule. Le Fils : Ha! vieillecharppe...Si t' diffrenttoutefois : En mai 1915,le singulire t'tais brl la gueule toutes les fois mot charognardprenait une en Artois, allure quand on l'entendait, que t'as fait une tache, y a grand entre deux attaques,dans la bouchedu temps que ma mre elle serait pas vaillant commandantR..., stigmatisant morte. ceux des officiersde l'arrire qui recueillaientsans droit les avancements ClIARLETT, CIIOIJRLETTE, CflOURLOTTE, s. f., charlotte, gteau de pte fourre et les faveurs.> (A.Dauzat, 'Argotde L ou garnie de fruits. On verra de pe- ta Guerre). tits enfants venir manger mes chourv. ., CHAROGNER,mal couper,bcher. lottesaux pommes t monpainchaud. Ce couteau ne coupepas, j y charogne e (B.de Buxy.Le Maride ta Veuve). tout. Voir Echarogner. s. CHARME, CHARME, f., charmoic. CHARPE. r.HARp, lev. adj., hameaux ou carts du dparteDu pain charpe, du pain bien lev. Cinq ment de Sane-et-Loire ortent le nom De,ta pte chrpe, de la pte bien p de L Charme,d'o les patronymesLa- leve.

hVoir Gasi,antonymede charpe. S. CHAUDE,f., flambe,petit feu. V. s. CHARPER,a., vx fr., carder. CHAUDIER,m., chaufournier. v. a., CIIAUFFURE, t., vx St. chaufcor s. CHARPILLER, vx fr. cschorplller et charpigner,mettre en charpie, mettre (m.), chauffolr, local o l'on fait du en pices.Voir Echarpilter. feu. Maison chauffure, maison d'habiCHARRAYE-MERDE (chrraille-merde), tation. Chambre chauffure, chambre feu. s. m., bousier.Voir Vire-merde. s. CHAUSSE,f., bas. CHARRAYER (charrailler), v. a., charChezle Mercier : royer. J' voudraisune paire de chausses. s. m., CIIARRAYOT, chariot d'enfant. Que qu' c'est ou' a? Voir Tins-ie-ben. Ben oui! Des chausses pour mett' s. CHARRE, t., vx fr., charge d'un les tapes. char. s. m., CIIAUVEAU, anciennemesure de Pr contenant deux charres de pour les liquids, valant 1/4 foin ou environ. (Arch.dp., B. 1341, capacit et contenant0 de pinte litre 3795. f 1607-1610, 662V). CIIAVASSE. VoirChevasse. S. CHARRETTE,t., personne, qui en S. m., CHAVASSON, vx fr. chavessot, ayant rencontr une autre, lui a tenu des propos frivoles et l'a, par suite, re- petit chevaine. farde; par extension, toute personne ClIAVENEAU, S. m., CHAVONIAU, petit fait perdre son temps une autre, chevaine. ui suis bien en retard, c'est la faute e S. t., CHEVENIRE, ChnCClAVENIRE, une sacre charretteI vire. Etre mari en chavenlre,se dit Voir Jambe. d'un couple dans lequel la femme est s. CIIARRI, m., charrier, drap sur le- plus grande que le mari, par assimilaquel on met la cendre dans une lessive, tion au chanvre (cannabis saliva), esque l'on tend devant une chemine pce dioque dans laquelle les individus qu'on ramone,etc. femellessont plus grands que les indis. CHARTE, f charrette longue, em- vidus mles. ploye spcialement,dans la rgion de vol s. m. CIIAVENOT, Syn. de chne te. la vendange. Tournus, pour transporter s. m., CIIAVON, vx fr., bout, fin, extrS. f., CHASSAGNE, chnaie. Quinzeha- mit. Tant qu'au chaton, jusqu'au bout, meaux ou carts du dpartement de jusqu'au dernier. Sanc-el-Loireportent le nom de La a V qu' t, an assurance, d'o les patronymes ChasChassagne, Pu brve que chavon... et Lachassagne. * (Vous qui tes, assurment, sagne s. m., Plus Joli que personne...) CHASSOUX, chasseur. (Fertiault,Nocls, p. 227.) CHATAGNE (chfagne),s. f., chtaigne. Au fig. : i" tte (voir Crouler); 2* coup s. CHEMIN,m. Ou duch de Bourgongne,il y a de poing (voir Marron). Il est fort^sur ta ehlagne. sentier commun,cheminfinerot et grand chembu Le sentier contient un pas et CHATILLO.V. VoirPain de Chtillon. de large, qui revient quatre CHTRER (chtrer), v. a., pincer, cou- demy et demy. Le chemin finerotconles bourgeons ou l'extrmit des piedssix pas de large, revenant dixeunes branches d'un vgtal, d'un ar- tient {ter fruits, de la vigne, etc. Syn. de hulct pieds. Le grand chemincontient >re dix pas de large, revenant trcnle Cleter.Chtrer des osiers. pieds, CHATRON (chtron), s. m., jeune ani- pieds. Le pas doit contenir trois douze le pied douze pouces, le pouce mal rcemmentchaire. lignes. (Cousturnes nrtes du pays g CHATROUX (chlroux), s. m., chtreur. et duch de Rourgongnc. ans Les Coud S.f. CHATTE, (terme enfantin), langue. tumes gnrales... de France..., p. Ch. Moulin,t. v. CHAUCHER, a., vx fr., appuyer, duLe sentier I, 1615,p. 860). Communavait done, en presser, fouler, accabler (au prop. et au largeur 1 m. 461, le chemin finerot fig.)* Etre chauch du coucou, avoir de la 5 m. 847, et le grand chemin9 m. 745. CHEMINEFER,S. m., coulisseaude D guigne, des malheurs conjugaux ou Ut. aulres. D CHEMIN E FER,S. m., employ de v. a., CHAUCRUER, bouillanter, faire ,cuire lgrementdans l'eau bouillante. chemin fie fer. Elle a pous un cheClIAUDAINE. s. CHAUDEUn, t., vx fr. min de fer. chaudain (adj.), chaleur. CHEMIN-NEUF nom qu'on a don(LE),

n pendant longtemps Mconf au deux longues perches dont les extre mitsinfrieures, n contact,sont fixes cours Moreau,qui venaitd'tre cr. dont les S. t., CHNERIE. chnaie. Le lerribite ensemble,etcartesensuprieures sont V par une tramaintenues flau qui dcime-nos chneries et nos* verse place peu au-dessousd'elles. taillis... .(Nouvelliste,12 Juil. 1914. A la hauteur un cette traverse,chacune de d Correspondance e Manziat). des perches porte un barreau formant s. m., CHNETEAU, jeune chne. tfnglc droit en avant. C'est dans cet S. f., CHENEVOTT, allumette de che- ai?lequ'on place le faix. On porte le nevotte,soufre aux deux extrmits. tou' sur les paules en passant la tte CHENILLE t., taquin, moqueur, entre? les perches au-dessous de la , s. * traverse. malin. ; 1 v. CIIEVALER,n., faire des alles et S. m. CHENILLON, Dim.de chenille. des s. f., vx fr. chenln (m.), venues? cueillir les raisinsd'une deux CHENINE. rase ceps voiture qui sert au transport des chiens dernires ranches demisen pont transsur la voie publique. Hierla lorsquems ceps sontoblige le vendancapturs chenine a amen en fourrire un cer- vcrsalemefil,ce qui la raie pour contain nombre de cabots. (UnionRp., geur descendredansde ceps ainsi actourner chaque paire 28 mars 1906). cols; fairebasculerla canardiredans CHENISeh'ni), s. m., vx fr. cenis l'encoche" nagerai pour viser le gi( du T' n'as pas bier, et ramer en mme temps avec la (fm.), balayure,poussire. enlev les chenis ce matin. Sors-me main. donc ce chenis que j'ai dans l'oeil. S. f., CHEVASSE, CIIAVASSE. A Mcon.les boueurssont dits ra- lage des plantes potagres,fane, feuildistinct de masseursde chenis . Voir Equevilleur. la"partiecomestible. -US CHENU, (ch'nu, ch'nuse), chenu, chevalde peine. S. -ue; au pron., forl, gros, pais; au fg., H CHEVAU,m., gros pour acheter un a venduson cheval riche. Ohf Mam'zeie v Vincclette, ous chevau. tes ben trop chemise j' sai3 ben qu' : On dit de quelqu'unqui fait petite vous n'tes pas pour moi. bouche : buter contre I mange commeun esau. CHEPPER,n., chopper, y. I cli.. commeun chevau. quelque choseen marchant. v. a., CHERCHER, atteindreapproxima- CHEVENIERE. Chavenlre. Voir tivement(commeprix). S'emploieavec s. t., CHEVENOTTE, mtathsede chele verbe aller. *< Qu'est-ceque a peut nevott. bien valoir? Peuh! a va chercherune CHEVENOTT. par!,pass.,se dit du bois picede cent sous. vert qui n'ayant pas mri, est devenu S. t., CHERTANCE, chert. En 1920,la sec et cassantcommedes chevenottes. chertance de toutes choses ne cessait S. m., CHEVET, partiesuprieured'une d'augmenter chose. Le chevet d'un champ. On re-IOTE CHETIOT, (eh'tof,ch'tole),adj., monte, l'aide de la bachoule,au chedim, de chctit, -Ue, au propre seule- vet d'une vigne,la terre que les pluies ment. H a bien profitdepuis un mois; ont fait glisser sa partie infrieure. Il est moins ch'tot qu'i n'tait pas. CHEVTRE. capricieux, adj.. -ITE CHETIT, (ch'tit, ch'tite). adj.: au difficile tenir. Les chvres turbulent, sont cheprop., chtif, faible, petit, mince; aii vetres. Un enfant chevtre. flg,mauvais,mchant,vaurien. C'Voir CHEVILLE. Pressoir. tait "un bien chetis gas. >(O. Gerin, Au Pays des Etangs). Les gardes, V. n., CHEVILLER, CHVELIER, heurter l'une contrel'autre en marc'est tout du ch'tit monde. (Fi\ Parn, les chevilles chant. "Sicoutroii pcheur). Le vin de l'anne passe(1922),II est CHEViLLtRE, s. f., cHEViLfKR, ruban fin ch'tit. de fil. (Nottv.Larousseillustr). CHETITET (ch'tifl). s, f., mchans. CHVRE, t., chevalet pour scier le. cet, malice. Quelle ch'tifl y a dans bols. c'te tte. Il m'en a fait, des ch'tit'ts! S. CHVRE, f., vrille de la vigne. CHETTEMENT (ch'lit'ment),adv., chCHVRE, chvre, rativcment, mchamment,mauvafsernent. masser la S. f. Ramonerlaen tas avec balouffe de bl C'est de la besogneehetilementfaite. un rteau fin battage au Passer laapr3 le faire passerflau. S. m., desCHEVAL, CHEVALET, cette chvre, tin a porter des bottes deappareil ou balouffe avec un rteau fin par-dessus fourrage autres fardeaux analogues,composde une planche disposeen plan Inclin,

29 pour diminuer d'autant la matire vanner. CIIEVRECORNE Ioc.adv., cali(ALA), les paules. fourchon sur Je vous porterai la chvremorte... crit Mistral dans Mes Origines. s. CIIEVRET, m., fromage de chvre, particulirementle fromagesec. s. m., CHLVRETON, petit chevret. S. f., CHEVRETTE, faisceau d'chalas, dont l'une des extrmits repose sur le sol et l'autre sur deux paisseauxfichs en terre et croiss en X. La mise en chevrettes se fait dans les vignes l'entre de l'hiver. s. CHEVRULE, f., mante religieuse (mantis religiosa).Syn. de vigneronne. S. CHICIIINE,f., viande.Veux-tu manger de la chichine? CHIEN. Pressoir. Voir S. CHIFFRE,f., toute espcede calculs. II est fort sur la chiff'. Les parents dsirent qu'on apprenne aux enfants les scienceshumaines,...l'histoire,...la gographie,...la grammaire...et la chiffre. (OEuvresmanuscrites de l'abb Agut, cites p. M.-J. Chaumonf,Hst. de M. Agut, p. 169). v. a., CHIGNOTER, faire le chignon.Se chignoter,se coiffer. ... Deuxdames lgammentvtues et trs bien chignotesse sont prises de querelle quai Sud... (L'Eclaireur du Maonnais,15 mai 1920). CHIMICOUX, S. m. et f., fabri-OUSE, cant d'allumettes chimiques. S. CHINE, f. Passer ta chine, chiner quelqu'un. v. CHINER, a., taquiner quelqu'un, le plaisanter. S. CHINEUR,m., qui chine. S. CHIOUX, m., chieur; avare. V. n., CHIQUAILER, bicquaitlcr. V. CHOISIR, a., plucher(des lgumes). Choisir de la salade, des haricots, etc. Se choisir, v. r., se distinguer,se sparer, se diviser, se grouper. La vraie cuisiniremconnaisedira d'une sauce qui tourne, et prend un aspect grumeleux qu'elle se choisit . Le jardinier dira que les fruits se choisissent au moment o les uns avortent tandis que les autres se dveloppent normalement. V. CHMER,n., vx fr., suspendre une action. Chme donc tranquille, reste done tranquille. Chme done ici, reste donc Ici. Ne chma p tan. in (Ne restons pas tant). (Fertiault, Nocls, p. 226). ... San mai chmai... (Sans plus tarder). * (ld., p. 250). Ils restaient l chms,commeils parlent, c'est--dire debout, les jambes cartes, la tte pendante et les bras ballants... (P. Fval, La Rue de Jrusalem). S. CHOPINE, f., ancienne mesure de capacit pour les liquides, valant 1/2 pinte et contenant 0 litre 757. A la fin du XVII*sicle, au grenier de Mcon,elle servait aussi mesurer le sel et avait la contenanced'un demipot (Archives dp., C. 798,n 2), c'est-dire la contenancede la moiti de la chopine.mesurede capacitpour les liquides, ou encore la contenance du chauveau,soit litre 379. s. f., CHOPINETTE, burette d'glise. S. CHOT, m., cep de vigne. V. CHOTELER,a., creuser un trou en forme de cuvette'au pied d'un cep de vigne. S. t., CHUCARDE, brouette. CHOUGNARD, -ARDE,adj., chignard. V. CHOUINER,n., chigner, CHOUGNER, grogner, pleurnicher.Que qu' t'a donc toujours chougner commea? CHOUPPER. Chuffer. Voir S. m., CHOUPPERON, chat-huant. V. CHOUTER,n., chercher en furetant. s. f., CHRTIENNET, chrtient. Marcher sur ta chrtiennel,marcher pieds nus ou avec des chaussures troues. S. CHUFF, f., huppe (oiseau) huppe ; de plumes); houppe (touffe de (touffe cheveux). CHUFF, qui a une huppe. Oiadj., seau chuff. CHOUPPER.n., CHUFFER, v CHUPPR, vx fr. juper, appeler, chuinter, bcher. ^CIBLEIUE, installationde cibles. s, f., En raisonde la crue de la Sane,les cibleresdu stand [de Mcon}sont envahies par les eaux. Par suite, les tirs... sont remis une date ultrieure. (UnionRp., 11 mai 1918). v. SIGOGNER, q., secouer. CIGOGNER, Ne m*cigogne done pas comme a! CINQSOUS,Ioc. enfantine. Donner cinq sous, faire cinq sous, donner la main. Formuletle : Cinq sous, six blancs Chopinede vin blanc, . (ct en chatouillantte creux de ta main de l'enfant on ajoute :)

-30Gli, gli, gli, gli, gli. CINQUPL. pass., quintupl. De part, 1914 1921,fa vie a cinqupl. S. CIVIRE,t., brouette. s. t., CIVIRE, contenud'une civire. CLAIE (clae),s. t., petite claie,syn. de claleau. CLAIEAU (claeau),s. m., vx fr. claet, petite claie,portillonde cllure, faitsoit de barreauxverticaux,soit de branches sches ou de ronces.Se dit aussi par extensionde l'ouvertureelle-mme.' v. a. '.CLAIRER, et n., allumer,clairer. Clalrerle feu. La chandelleclaire.Voir Eclairer. s. m., CLAIRVOIR, claire-voie. Place iFArtnes,e 23 juin 1921,prs l de la palissadeentourantles nouveaux parterres : Si c'est pas malheureux!... vecdes A rues qui sont sales...faut voir!... Y a de la m.... partout. I font des jardins! ... Pis, l-z-ymettentdes claiivoirspour pas qu'on entre! Pour qui donc qi-z-y font? Y est-i pour Ie3conseillersmunicipaux?...Tas de c...! V. CLANCIR, CRINCIR, n., vx CRANCIR, fr. crincier,se rider, se racornir,se ratatiner.Celte anne, les poires clancissent toutes. CLAPEclpc), s. t., vx fr. clappe, ( pieu, pal; jambe. n s. Clape-de-chal, t., pied-de-chal, om vulgairede diffrentesplantesdu genre gnaphatium,et notammentdu gnapha* Humdioicum. s. CLAPON,m., telle, clat de bols? Jambe. Voir Ectapon. S. CLAR, m., bas-lat. ctarum, glas. S. CLAUS, CLAUD,m., vx fr. clas. tocsin. Guillaume obin,vicairede ChrR nay, auroit sonn la cloche son de claud et de rapaux... (Archivesdp. Supplment la srieE. FamilleBarthelotCartulairedu fief de Verneuil,1er septembre1575). S. m., CLAVEAU, vx fr, clavel, hameon. s. CLAVELIERE, CLWELIRE,f., syn. de percerelte. S. m., CLAVIOT, CRAMIOT, gro3 crachat. s. f., CLEF-DE-MONTRE, petit poisson plat. Voir Feuillc-de-saute.