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LE TEMPS DU 21 DECEMBRE 1935 26' jour de la lune; lever 3 h. coucher 12 h. 38. Soleil. lever 7 Il. «3. coucher 15 h. 54. Mauvais temps. S.-E. faible à modéré, froid, gelée, nuageux à neiges. Baromètre en baisse. Pans, nuit, -1°; jour, +3». Finies prochaines. Depressiçn [sera France, Il -7. Autre au large. Dépression Europe centrale se com- blera. +5". PRONOSTICS D'AVIATION. Paris, 7 h. S.-E. 3o5m. Nuageux ou neige. Tfa. PROvencs 1501(8 lignes) Têlécb. 1Chaque foisque lesorfdela paix est ea cause, tes Français divisés sentent la nécessité del'union1 52- ANNEE N° 18.902 SAMEDI 21 DÉCEMBRE 1935 25 CENTIMES '21 Décembre 1935 PARIS, LONDRES ETROME SERECUEILLENT II n'est pas question déla démissionducabinet a déclaré M. Pierre Lavât Les événements n'ont pas renforcé l'opposition qui va tenter de reporter son effort sur le terrain des ligues M. Pierre Lavai, sortant du ministère des affaires étrangères, a le sourire Au plus fort de la bourrasque provoquée avant-hier par les événements de Rome et de Londres. les amis de M. Pierre 'àaval n'avuient nullement per- tu l'espoir de ,voir le gouverne- nent français'' triompher une par- ementaires. La journée d'hier semble jus- Hfier Leur optimisme, car il est ncontestable que position du cabinet varait en sortir nette- nent' renforcée. La confusion tes' débats aux Communes, les jraves déclarations faites par ïir Samuel Hoare, étaient déjà te nature à doitner à réfléchir. La précipitation avec laquelle a tenu à demander tux puissances méditerranéen- tes de préciser leur attitude au iasoù la flotte britannique se trouverait attaquée a également invité à la réflexion ceux qui l'étaient refusés jusqu'ici à considérer que les sanctions pouvaient comporter un. risque "èel de guerre. Ce risque avoué, n'est-ce pas justification des efforts dé- ployés par la France pour :!éviter Bref, l'opposition elle-même te rend compte que les événe- nents ne la renforcent pas au- tant qu'elle l'espérait. La diffi- culté de faire un nouveau ca- ïinet sensiblement différent et. surtout, de trouver un ministre 'les affaires étrangères dans les circonstances présentés a d'ail- leurs refroidi l'ardeur de beau- coup. Aussi, tous les pointages ef- fectués semblent-Us indiquer que, sauf événement imprévu. majorité reste acquise au gouvernement Laval. Et ses ad- versaires s'en sont si bien rendu compte que, dès hier, ils sem- blent avoir esquissé un mouve- ment tournant en essayant de reporter leur effort sur le ter- rain des ligues. Quant à t'espoir nourri par certains de voir M. Herriot abandonner le cabinet, il est LA GUERRE D'ETHIOPIE De nouveaux combats se sont déroulés dans la région du Tembîen ( Voici les huttes, en formation militaire, dans lesquelles les as- caris (soldats indigènes italiens) vivent avec leur famille, entre deux combats. inutile de dire qu'il repose sur aucun fondement. Si le ministre d'état a aban- donnée la présidence du parti radical, c'est qu'il est ulcéré de voir, contrairement à tous les usages, tant de ses collègues de groupe voter contre urt Vâbijfèt dont il fait partie. C'est une querelle qui n'arien à voir avec le gouvernement et peut-être ram'ènèra-t-elle certains à plus de discrétion et l'avenir: Quoi qu'il en soit, il est incoii- testable que la\ journée d'hier a été bonne pour le cabinet, La machine parlementaire a repris son rythme normal. Il n'est même plus question de préci- piter le vote du budget pour én. avoir terminé avant le prand débat sur la politique extérièu- re et le groupe radical-socialiste ne se réunira pas avant le jour même il s'ouvrira. Ce sont autant de symptômes favorables que l'opinion publique accueil- lera avec plaisir. Moscou souhaité la démission de M. Pierre £aval et se réjouit de celle de Sir Samuel Hoare Berlin, 20 décembre. Téléph: Mâtin. Le correspondant à Moscou de la Deutsche AJlffémeine Zèitung apprend qu'en U. R. S; S. on a accueilli avec la satisfaction la plus vive la nouvelle de la dé- mission de Sir Samuel Hoare et que l'on exprime l'espoir de voir Sir Austen Chamberlain prendre sa succession. Ce ministre, qui avait été beau- coup attaqué en son temps à Mos- cou, est devenu actuellement, dans l'U. R. S. S., persona gràtissima du fait de son attitude hostile à l'égard de l'Allemagne. Le gouvernement allemand croit pouvoir affirmer que l'on désirerait également à Moscou chute de M. LavaL Il ne reste plus à M. Laml, écrit la Pravda, que de démis- sionner du d'ordonner de nouvelles ilections. (Voir en Dernière Heure) UNE DÉMARCHE ADPRÊS DES PUISSANCES MEDITERRANEENNES Afin deleur faire préciser si elles pratiqueraient l'assistance prévue à l'article 16 du pacte en cas d'attaque contre la flotte anglaise LONDRES, 20 décembre. (Dép. Havas). -On apprend qu'une démarche a été faite par la Grande Bretagne auprès des puissances méditerranéennes pour' demander aux gouverne- .ments de ces puissances si elles avaient pris des précautions jni- litaires et navales en prévision de dijficultés qui pourraient surgir de l'application des sanc- tions et si elles seraient dispo- sées à pratiquer, en cas d'attàr que contre la flotte anglaise, l'assistance mutuelle prévue au paragraphe 3 de l'article 16. On considère, à Londres, çom^ me souhaitable que cette ques- tion soit, d'ailleurs, prochaine- ment évoquée à Genève avant la discussion de tout projet de ren- forcement des sanctions écono- miques, mais on n'indique pas encore si la Grande-Bretagne en prendra l'înitiative. Il' faut rappeler que, dans'le discours qu'il a prononcé, hier, la Chambre, Sir Samuel Hoare a attiré l'attention de l'Assemblée, sur le caractère urgent et capital d'une assistance" mutuelle sans Cette demande, visant les puis- sances méditerranéennes, s'adresse surtout la Grèce et à la Turquie.- On sait que, pour sa part, la France a très explicitement 'répon- du à à Ipridres le 26 octobre deï- hier sur"1le jeu de l'assistance mu- elle basée sur l'interprétation. du paragraphe 3 de l'article, 16 du Covenant de Genève. M. Baldwin est reçu par le roi George Lotores 20 décembre. (Dép. Radio). Le premier ministre, M. Stanley Baldwm, s'est rendu, ce matin, au palais de Buckinghàm, il fit reçu par le roi. L'entretien en- tre le souverain et le chef du gou- vemsment a t:uré une demi-heure. M. Eden gauche), son arrivée à Paris, est reçu par Sir George Clerk. Un attentat contre le monument aux morts de Genève Gkkêve, 20 décembre. Téléph. Matin, Un attentat a été commis ce matin contre le monument érigé à la mémoire des Suisses morts pen- dant ta' guerre, qui se trouve dans le parc de Mon-Repos. Des inconnus ont essayé de faire sauter à la dynamite le monument dont, seul, le mur de soubassement D'après les premiers résultats de l'enquête, il s'agirait d'une vengean- ce d'antimilitaristes à propos de la condamnation récente d'un objec- j teur de conscience. La police a arrêté l'anarchiste Henti Tronchet, qui a fini par avouer être l'auteur de -l'attentat. Et maintenant, dans l'affaire éthiopienne, ta France n'a guère plus qu'à prendre un fauteuil d'orchestre et a regarder. A-t-elle eu tort de vouloir monter sur la scène pour y séparer des gens qui se battaient ? Nous ne le pensons pas. Et, quand les passions seront apai- sées, or. reconnaîtra qu'elle a agi par souci de l'amitié et plus encore par sou- ci de la paix. Ce sont des soucis qui, quoi qu'il advienne, honorent un peuple et un gouvernement. Mais, quand on cherche à tendre la main à un ami dans la mêlée, il faut qu'il fasse au moins un effort pour la saisir. Et, quand on s'avance, poitrine découverte, sur la route de la paix aussi dure parfois que la route de la guerre il ne faut pas être abandonné par ses compagnons de chemin. lien ne sert de se meurtrir contre l'impossible. La France a fait son devoir. D'aucuns disent même plus que son devoir. Aux autres de faire le leur Le grand conseil fasciste réuni hier acontinué, l'etude des suggestions deParis [BU CORRESPONDANT PARTICULIER '•"'DÛ «MATIN »]'. Roue, 20 décembre;- /Par téléphone. Le: gr^nd conseil fasciste s'est réuni, hier soir, à 22 heures. au palais de Venise, sous la présidence de M. Musso- Uni, poursuivant, cpmine, préi^u, ses travaux commencés l'avant- dernière nuit. Après que le duce eut fait à ses Collègues un nou- veau rapport' sur les derniers développements de la situation Internationale, particulièrement en ce qui concerne la part prise par le gouvernement de Lon- dres au cours des dernières journées, les membres du con- seil ont longuement délibéré sur la validité des propositions de Paris, validité qui a été mise en doute depuis le discours. prononcé hier soir, au palais de Westminster, par'M. Baldwin. L'ambassadeur d'Italie s'est rendu hier soir au Quai-d'Orsay Dans la soirée d'hier. M. Vitto- rio Cerruti, ambassadeur d'Italie, s'est rendu au Quai-d'Orsay et a eu avec M. Pierre Lavai un entré- tien d'une certaine durée. Au cours de la conversation, qui a porté sur l'ensemble du conflit italonétiiiopien, M. Cerruti a été amené à déclarer que son gouver- nement tenait toujours pour vala- ble le projet de conciliation Laval- Samuel Hôare. Le palais Chigi con- sidère. a -été régulièrement saisie d'un plan éla- boré par deux puissances manda- tées, à. cette fin par la Société des natioris et qu'elle aura,le droit- de demander éventuellement qu'il en soit tenu compte, comme base de discussion, si des 'pourparlers -de paix s'engagent dans l'avenir. L'ambassadeur d'Italie n'a pas remis au président du conseil la réponse de Rome aux suggestions franco-britanniques, réponse qui ne fut arrêtée par le grand conseil fasciste qu'au cours' de la nuit dernière. Lesénateur Borah soxa candidat aux élections présidentielles WASHDiGioH, 20 décembre. (Dép. Radio). Le groupe des sénateurs républicains de l'Etat de Visconsin, a décidé la nuit dernière, de recomr mander la candidature du sénateur Borah à la prochaine convention du parti républicain qui se réunira dans le courant de la semaine pro- chaine, afin de la présenter comme candidat aux prochaine élections présidentielles. On sait qua M. ^orah a été pen- dant longtemps président du comité sénatorial des affaires étrangères. DENIS, EN PLEINE RUE A 10 HEURES DUMATIN Cinq bandits en auto attaquent un industriel et sa caissière Après avoir blessé celle-ci ilslui voient 93,000 francs et disparaissent Un attentat, perpétré avec une audace stupéfiante et dont les mé- thodes s'apparentât aux exploits des gangsters, a été commis hier, matin à Saint-Denis où, en pleine rue, des bandits en auto ont atta- à leur usine en voiture, apportant la paye des ouvriers. Atteinte d'une balle en plein visage, l'employée n'a la vie qu'à un miraculeux hasard. Ils -ont disparu, leur çoup fait, avec une rapidité qui défait toute poursuite.' Le 5 et le 20 de chaque mois, les établissements Cazeneuve, fabri- que de machinés outils, dont' les ateliers se trouvent 7, rue des Frui- tiers, à Saint-Denis, délèguent à la succursale d'une banque parisienne, M. HENRI BRUET et la caissière, Mme SIMARD avenue du Présidënt-Wilson, dans la localité, soit un .directeur, soit un administrateur pour y retirer le montant de la paye de la quin- zaine. C'est ainsi qu'hier, vers 10 h. 15, M. Henri Bruet, 48 ans, adminis- trateur délégué de. la société, de- meurant avenue de Neui!.ly;, à Neuilly, revenait -de, la banque, en voiture et s'engageait dans rue Langlier-Renaud. Il était accom- pagné 'de la caissière de l'établis- sement, Mme Suzanne Simard, 40 ans, 164. avenue du Président-Wil- son, qui tenait sur ses genoux un sac de cuir contenant la somme encaissée, soit francs. "A l'angle de là rue des Fruitiers, à vingt mètres environ de l'usine Caiaeneuve, une forte conduite in- térieure de couleur verte, qui sta- tionnait près du trottoir, fit brus- quement marché arrière et s'arrêta net au milieu de la chaussés; Deux dés cinq individus qui l'occupaient en descendirent. M. Bruet crut tout d'abord que la voiture était en panne et stoppa. Les deux hommes, brusquement, se précipitèrent, re- volver au poing, vers l'auto de l'in- dustriel et braquèrent leürs armes. l'un- sur M. Bruet, l'autre sur son employée. Haux les mains L'argent 1 commandèrent-ils. M. Bruet ouvrit brusquement la portière et fit ainsi culbuter celui des bandits qui se trouvait à son ci*é. L'homme fit feu, mais la balle se perdit en l'air. Pendant, ce temps, le second ma- landrin essayait d'arracher 4 Mme Simard le sac contenant l'argent. Comme la caissière résistait, il fit feu sui elle à bout portant. At- teinte en plein visage, l'infortunée s'affàissa ensanglantée. Saisissant alors le sac, l'homme s'enfuit, non sans avoir crevé, d'un coup de poin- çon, le pneu avant gauche de l'auto Suivi de son complice, il sauta dans la voiture verte oui fila en direc- tion de Saint-Ouen et disparut en quelques secondes. (Voir la Suite en deuxième page, 2" col.) LE PROCES STAVISKY REBONDIT M.THOMÉ, ANCIEN DIRECTEUR DE LA SÛRETÉ NATIONALE ET M. BAVARD, COMMISSAIRE SONT ENTENDUS ALA DEMANDE DU PROCUREUR GÉNÉRAL D'autre part, un juré a réclamé l'audition de M. Louis Proust, du commissaire Hennet, de Tex-inspecteur Bonny et de Mme Suzanne Avril Croquis d'audience de Berlngs Deua témoins restaient à en- tendre cette trente-sixième audience n'en devait faire qu'une bouchée, à la satisfac- tion de tous et particulièrement, croyait-on, MM. les jurés dont, en vérité, on n'avait pas à craindre qu'ils restassent sur leur appétit. On se trompe toujours quand on croit deviner ce que le jury pense les dix-huit honnêtes nommes dont l'attention scru- puleuse n'a pas été en défaut uné seule minute depuis sept semaines n'étaient pas rassa- siés :'Us en redemandaient. Et le choia qu'ils firent parmi les témoins qui avaient failli leur passer sous le nez montre assez qü'ils n'ont pas mauvais goût :.]].:MM. Proust, Hennet et riy; Mme Suzanne Avril étaient, en effet, -témoins de premier choix dont on eût ré- gretté n'avoir point tâté, dussént les quarante et, quel- ques qvocats qui allaient avoir la parole marquer le. pas une audience encore avant d'entrer dans la carrière. L'audition du commissaire di- visionnaire Rennet et de Mine Avril, notamment, se sont révé- lées, indispensables ou cours de la déposition de M. Thomé, an- cien directeur de la Sûreté gé- nérale, honnête homme s'il en fut, distingué et cultivé, victime Une auto monte sur le trottoir et fauche un groupe d'écoliers Trois enfants sont tués sur le coup Trois autres grièvement blessés Dttnkjsrque, 20 décembre, Té- léph. Matin. Un épouvantable accident' d'auto s'est produit dans la soirée à Wormhoudt, à vingt ki- lomètres de Dunkerque. 'M. Jean Croin, 27 ans, fabricant de confitures à IAmbersart, tra- versait en voiture la bourgade en tenant normalement sa droite. Tout à coup, il dut perdre le con- trôle de ses actes car l'auto monta sur le trottoir passait tranquil- :ement un groupe d'enfants. Trois des' bambins Julien Bruaert, 9 ans, son cousin Henri, 8 ans, et Victor Vandenabelle, 11 ans, furent tués sur le coup. Le frè- re de ce dernier, Jean, relevé avec une fracture du crâne, fut trans- porté dans le coma à l'hôpital de Dunkerque il doit être trépané. A ses cotés, se trouvent Jules Le- clerçq, 4 ans et demi, frappé de commotion cérébrale, et Robert Achte, 9 ans, atteint de contusions. L'automobiliste a été mis en état d'arrestation. On croit qu'il était endormi au volant. L'EXPOSITION DES PLAISIRS D'HIVER L'exposition des plaisirs d'hiver installée à la garé Saint-Lazare, a été inaugurée, hier matin, par M. DAUTRY, directeur des chemins de fer de l'Etat (au premier plan sur notre cliché). certaine d'un désordre admfnis- tratif contre lequel sa douceur et son éducation n'étaient pas faites pour réagir où il eût fallu l'expérience et la poigne d'un policier de carrière. modestie, la dignité de ce qu'il avait annon- èé lui-méme comme sa confes- sion eût attendri tout autre confesseur qu'une défense natu- rellement acharnée à perdre dans un brouhaha de responsa- bilités fiévreusement et bruyam- ment recherchées les escroque- ries et les faux évidents dont ses clients sont les auteurs ou les complices. Compte rendu en cinquième page Le commissaire BAYARD (en haut) et lé commissaire de Tauzïa PROPOS D'UN PARISIEN En pièces détachées On a jeté sur la cale.des cons- tructions navales de Brest, le premier rivet du futur cuirassé de 35.000 tonnes. Et cela à l'heu- re de la conférence navale. Ce sera.sur l'eau, le Normandie de!! flottes de guerre, Sur le papier, il est déjà plus grand que le Rodney, il mesurera 242' mètres de long et 33 mètres de large, son tirant d'eau sera de 8 m. 10. Pour, peu qu'on soit habitué aux chiffres qui servent aux mesures des navires, le bateau sans nom il n'est pas encore baptisé apparaît comme la plus formi- dable unité. Sa vitesse sera de 30 noeuds,. parce que nous ne devons pas oublier ce facteur, un des plus importants, dans l'or- dre des compétitions navales. Mais tout cela n'est rien. Le bateau fantôme va être lancé en pièces détachées. La forme de l'arsenal de Brest n'a que deux cents mètres. Elle ne peut con- tenir que cent quatre-vingt-quin- ze mètres de forme blindée. Nos ingénieurs ont résolu le problè- me. Aux 195 mètres mutilés de la coque, on ajoutera par la suite 47 mètres d'arrière. Ce sera sans doute une occasion exception- nelle de louer notre ingéniosité. Mais, comment ne pas s'étonner de voir 'qu'en 1935 nous en som- mes encore réduits aux expé- dients ? Le génie de notre pays ne doit pas nous aveugler' sur l'imprévoyance de l'administra- tiôn. Ce cuirassé est -projeté de- puis cinq ans. En cinq ans, on pouvait songer à faire son lit, modifier nos formes ce lance- ment, en pièces détachées, provp- quera un retard et le temps est 1 encore de l'argent. Il se chiffrera par millions. Passe encore pour le baptême, mais dans le viei quand on attend un enfant, on commande son berceau quelgues jours avant sa naissance. G. Villiers. En cinquième page LES MILLE ET UN MATINS Un seul Maurice Renard. En dernière page NOUVELLES ILLUSTREES De la reine de Saba aux augures de Genève Les princesses DESTA et MENEh C'est,un studio qui ressemble au pont d'un yacht à la porte de Neuilly. L'hôte.est un jeune home me,C moderne' et réservé, dont le père-fut président du conseil de Belgique. C'est le soir. Devant un guéridon, un homme au. visage, bronzé sourit doucement, sur un divan deux petites filles pépient et mêlent leurs rires- L'homme à nom Jacob Adoi Mar. s'il lui prend fantaisie de remonter au faite de son,arbre généalogique, il .trouve Salomon et la reine de Saba. Les deux enfants sont ses filles les princesses Desta et Me- neh. Lui est le cousin-germain de l'impératrice^-diJ&th'ifipie, les --en- fants sont les nièces du négus. Et tout cela a l'air si simple dans ce' soir parisien on fume, on boit des liqueurs,- -les princesses cro- quent des petits-fours. Pour dési- gner M. Mar, nul 'ne songe à dire monseigneur. J'imagine qu'il n'y Pense,pas, Son. rire découvre deux rangs de dents aiguës. Et bien entendu on parle de l'Ethiopie lui en parle sans passion. Son grand-père était un pasteur luthé- rien dont s'amouraclia la prin- cesse Sarah Negoussie de Wollo, petite-fille de -Ménélik. Il parle neuf langues, et s'exprime dans un français chantant plein de néo- logisrhés On. ne sait, pas, dit-il, que les deux fronts éthiopiens^epré- sentent quatre mille kilomètres il. n'est pas; nécessaire de parler des difficultés du terrain pour me- surer la tâche des Italiens. Le climat est terrible. Cinquante degrés Le front Sud est soumis au régime équatorial, le front Nord est sous le Tropique. (Voir la suite en deuxième pagre, 3, col.) L'acteur Calebr Milne enlevé par les' gangsters est retrouvé Philadelphie, 20 ctécembre. (Dép. N. Y. Herald). L'acteur Caleb Milne, qui avait été enlevé samedi dernier, a New-»York, a été retrouvé aujourd'hui, ligoté. etbâil- lonné, dans un fossé, près de Lahasha, il avait été jeté par ses ravisseurs Son état est cri- tique. Un mort qui sevenge Un entrepreneur est tué et jeté dans un puits par un rival dont il. avait annonce le décès accidentel Le meurtrier est arrêté Sa femme est gardée à vue [DU CORRESPONDANT PARTICULIER DUS « matin »] BESANÇON, 20 décembre. Par té- léphone. Une étrange affaire de mort-vivant, qui passionnait depuis quelque temps la population de la région de Baume-les- Dames. vient de rebondir de façon inattendue l'homme que l'on, croyait noyé est retrouvé, mais il avait assassiné ce- lui qm avait fait courir le bruit de son décès. Le 16 octobre dernier, vers une heure du matin, un homme ruisse- lant d'eau éveillait le gardien d'une écluse située entre Baume-les-Da- mes et le hameau de la Grange- Vuillotey et lui déclarait Je suis M. Jules Sirhenry, en- ttepreneur.de bals Rougemont. Je révenais de Belfort dans l'auto d'un âmi, M. André Roussy, domicilié à" Verne, et je m'étais endormi dans la voiture quand je fus éveillé en sursaut. Nous étions dans l'eau. J'ai vu à grand'peine me tirer de la voiture qui tst actuellement dans le canal, màis mon compagnon doit être noyé. La gendarmerie fut alertée. A grand'peine. la voiture fut ramenée sur la berge, mais on ne découvrit pas le cadavre de M. Roussy malgré fouilles, dragages et recherches. .,Or deux jours plus tard, le par- quet, de Baume-les-Dames, qui s'é- tait saisit de l'affaire, était avisé que le disparu était en parfaite santé près de l'Isle -sur-le-Doubs. Interrogé par le juge d'instruction, M. Roussy affirma n'avoir point

Le Matin 21 Dicembre 1935

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Quotidiano francese che riporta la notizia dell'inaugurazione di Pontinia: terza città di fondazione dell'Agro Pontino appena bonificato. La fondazione del piccolo comune Pontinia il più rurale delle altre città fondate in agro Pontino è importante per la data scelta per la cerimonia di inaugurazione, il 18 Dicembre del 1935, coincodente con la "gioranta della fede" ovvero quando i cittadini donarono " alla patria" l'oro delle proprie edi nuziali o altri monili di mettallo prezioso per finanziare le campagne militari ed il paese stretto nella morsa delle sanzioni economiche erogate dalla società della nazioni contro la politica colonialista dell'Italia di quel periodo. (tratto da pontiniaweb.it)

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Page 1: Le Matin 21 Dicembre 1935

LE TEMPS DU 21 DECEMBRE 1935

26' jour de la lune; lever 3 h. coucher

12 h. 38. Soleil. lever 7 Il. «3. coucher 15 h. 54.Mauvais temps. S.-E. faible à modéré, froid,

gelée, nuageux à neiges. Baromètre en baisse.

Pans, nuit, -1°; jour, +3». Finies

prochaines.Depressiçn [sera France, Il -7. Autre

au large. Dépression Europe centrale se com-blera. +5".

PRONOSTICS D'AVIATION. Paris, 7 h.

S.-E. 3 o 5 m. Nuageux ou neige.

Tfa. PROvencs1501(8 lignes) Têlécb.

1Chaquefoisquelesorfdelapaix

est ea cause,tesFrançaisdivisés

sententlanécessitédel'union1

52- ANNEE N° 18.902 • SAMEDI 21 DÉCEMBRE 1935 25 CENTIMES'21 Décembre 1935

PARIS,LONDRESETROMESERECUEILLENTII n'est pas question

déladémissionducabinet

a déclaréM.PierreLavât

Lesévénementsn'ontpasrenforcél'opposition qui va tenter de reporter

son effort sur le terrain des ligues

M. Pierre Lavai, sortant du ministère des affaires étrangères,a le sourire

Au plus fort de la bourrasqueprovoquée avant-hier par lesévénements de Rome et de

Londres. les amis de M. Pierre'àaval n'avuient nullement per-tu l'espoir de ,voir le gouverne-nent français'' triompher une

par-ementaires.

La journée d'hier semble jus-Hfier Leur optimisme, car il estncontestable que là position ducabinet varait en sortir nette-

nent' renforcée. La confusiontes' débats aux Communes, les

jraves déclarations faites parïir Samuel Hoare, étaient déjàte nature à doitner à réfléchir.

La précipitation avec laquellea tenu à demander

tux puissances méditerranéen-tes de préciser leur attitude auiasoù la flotte britannique setrouverait attaquée a égalementinvité à la réflexion ceux quil'étaient refusés jusqu'ici àconsidérer que les sanctions

pouvaient comporter un. risque"èel de guerre.

Ce risque avoué, n'est-ce pasjustification des efforts dé-

ployés par la France pour:!éviter

Bref, l'opposition elle-mêmete rend compte que les événe-nents ne la renforcent pas au-

tant qu'elle l'espérait. La diffi-culté de faire un nouveau ca-ïinet sensiblement différent et.surtout, de trouver un ministre'les affaires étrangères dans les

circonstances présentés a d'ail-

leurs refroidi l'ardeur de beau-

coup.

Aussi, tous les pointages ef-fectués semblent-Us indiquerque, sauf événement imprévu.là majorité reste acquise au

gouvernement Laval. Et ses ad-versaires s'en sont si bien renducompte que, dès hier, ils sem-blent avoir esquissé un mouve-ment tournant en essayant de

reporter leur effort sur le ter-rain des ligues.

Quant à t'espoir nourri parcertains de voir M. Herriotabandonner le cabinet, il est

LA GUERRE D'ETHIOPIE

De nouveaux combats se sont déroulés

dans la région du Tembîen

( Voici les huttes, en formation militaire, dans lesquelles les as-

caris (soldats indigènes italiens) vivent avec leur famille,entre deux combats.

inutile de dire qu'il né reposesur aucun fondement.

Si le ministre d'état a aban-

donnée la présidence du partiradical, c'est qu'il est ulcéré devoir, contrairement à tous lesusages, tant de ses collègues degroupe voter contre urt Vâbijfètdont il fait partie. C'est une

querelle qui n'arien à voir avecle gouvernement et peut-êtreram'ènèra-t-elle certains à plusde discrétion et l'avenir:

Quoi qu'il en soit, il est incoii-testable que la\ journée d'hiera été bonne pour le cabinet, Lamachine parlementaire a reprisson rythme normal. Il n'estmême plus question de préci-piter le vote du budget pour én.avoir terminé avant le pranddébat sur la politique extérièu-re et le groupe radical-socialistene se réunira pas avant le jourmême où il s'ouvrira. Ce sontautant de symptômes favorablesque l'opinion publique accueil-lera avec plaisir.

Moscou souhaité la démission

de M. Pierre £aval et se réjouit

de celle de Sir Samuel Hoare

Berlin, 20 décembre. Téléph:Mâtin. Le correspondant àMoscou de la Deutsche AJlffémeineZèitung apprend qu'en U. R. S; S.on a accueilli avec la satisfactionla plus vive la nouvelle de la dé-mission de Sir Samuel Hoare et

que l'on exprime l'espoir de voirSir Austen Chamberlain prendresa succession.

Ce ministre, qui avait été beau-coup attaqué en son temps à Mos-cou, est devenu actuellement, dansl'U. R. S. S., persona gràtissima dufait de son attitude hostile à l'égardde l'Allemagne.

Le gouvernement allemand croitpouvoir affirmer que l'on désireraitégalement à Moscou là chute deM. LavaL

Il ne reste plus à M. Laml,écrit la Pravda, que de démis-sionner du d'ordonner de nouvellesilections.

(Voir en Dernière Heure)

UNEDÉMARCHE

ADPRÊSDESPUISSANCES

MEDITERRANEENNES

Afindeleurfaireprécisersi ellespratiqueraientl'assistanceprévue

à l'article16dupacteencasd'attaque

contre la flotte anglaise

LONDRES,20 décembre. (Dép.Havas). -On apprend qu'unedémarche a été faite par laGrande Bretagne auprès despuissances méditerranéennespour' demander aux gouverne-.ments de ces puissances si ellesavaient pris des précautions jni-litaires et navales en prévisionde dijficultés qui pourraientsurgir de l'application des sanc-tions et si elles seraient dispo-sées à pratiquer, en cas d'attàrque contre la flotte anglaise,l'assistance mutuelle prévue auparagraphe 3 de l'article 16.

On considère, à Londres, çom^me souhaitable que cette ques-tion soit, d'ailleurs, prochaine-ment évoquée à Genève avant ladiscussion de tout projet de ren-forcement des sanctions écono-miques, mais on n'indique pasencore si la Grande-Bretagneen prendra l'înitiative. Il' fautrappeler que, dans'le discoursqu'il a prononcé, hier, laChambre, Sir Samuel Hoare aattiré l'attention de l'Assemblée,sur le caractère urgent et capitald'une assistance" mutuelle sans

Cette demande, visant les puis-sances méditerranéennes, s'adressesurtout la Grèce et à la Turquie.-

On sait que, pour sa part, laFrance a très explicitement 'répon-du à à Ipridres le 26 octobre deï-hier sur"1le jeu de l'assistance mu-elle basée sur l'interprétation. duparagraphe 3 de l'article, 16 duCovenant de Genève.

M. Baldwin est reçu

par le roi George

Lotores 20 décembre. (Dép.Radio). Le premier ministre, M.Stanley Baldwm, s'est rendu, cematin, au palais de Buckinghàm, oùil fit reçu par le roi. L'entretien en-tre le souverain et le chef du gou-vemsment a t:uré une demi-heure.

M. Eden (à gauche), son arrivée à Paris, est reçupar Sir George Clerk.

Un attentat

contre le monument

aux morts de Genève

Gkkêve, 20 décembre. Téléph.Matin, Un attentat a été commisce matin contre le monument érigéà la mémoire des Suisses morts pen-dant ta' guerre, qui se trouve dansle parc de Mon-Repos.

Des inconnus ont essayé de fairesauter à la dynamite le monumentdont, seul, le mur de soubassement

D'après les premiers résultats del'enquête, il s'agirait d'une vengean-ce d'antimilitaristes à propos de lacondamnation récente d'un objec- jteur de conscience.

La police a arrêté l'anarchisteHenti Tronchet, qui a fini paravouer être l'auteur de -l'attentat.

Et maintenant, dans l'affaire éthiopienne, ta France n'a guère plus qu'à

prendre un fauteuil d'orchestre et a regarder.

A-t-elle eu tort de vouloir monter sur la scène pour y séparer des gens

qui se battaient ? Nous ne le pensons pas. Et, quand les passions seront apai-

sées, or. reconnaîtra qu'elle a agi par souci de l'amitié et plus encore par sou-

ci de la paix. Ce sont des soucis qui, quoi qu'il advienne, honorent un peuple

et un gouvernement.

Mais, quand on cherche à tendre la main à un ami dans la mêlée, il faut

qu'il fasse au moins un effort pour la saisir. Et, quand on s'avance, poitrine

découverte, sur la route de la paix aussi dure parfois que la route de la

guerre il ne faut pas être abandonné par ses compagnons de chemin. lien

ne sert de se meurtrir contre l'impossible.

La France a fait son devoir. D'aucuns disent même plus que son

devoir. Aux autres de faire le leur

Legrandconseilfasciste

réunihier

acontinué,l'etudedessuggestions

deParis[BUCORRESPONDANTPARTICULIER'•"'DÛ«MATIN»]'.Roue, 20 décembre;- /Par

téléphone. Le: gr^nd conseilfasciste s'est réuni, hier soir, à22 heures. au palais de Venise,sous la présidence de M. Musso-Uni, poursuivant, cpmine, préi^u,ses travaux commencés l'avant-dernière nuit. Après que le duceeut fait à ses Collègues un nou-veau rapport' sur les derniersdéveloppements de la situationInternationale, particulièrementen ce qui concerne la part prisepar le gouvernement de Lon-dres au cours des dernièresjournées, les membres du con-seil ont longuement délibérésur la validité des propositionsde Paris, validité qui a été miseen doute depuis le discours.prononcé hier soir, au palais deWestminster, par'M. Baldwin.

L'ambassadeur d'Italie

s'est rendu hier soir

au Quai-d'Orsay

Dans la soirée d'hier. M. Vitto-rio Cerruti, ambassadeur d'Italie,s'est rendu au Quai-d'Orsay et aeu avec M. Pierre Lavai un entré-tien d'une certaine durée.

Au cours de la conversation, quia porté sur l'ensemble du conflititalonétiiiopien, M. Cerruti a étéamené à déclarer que son gouver-nement tenait toujours pour vala-ble le projet de conciliation Laval-Samuel Hôare. Le palais Chigi con-sidère. a -étérégulièrement saisie d'un plan éla-boré par deux puissances manda-tées, à. cette fin par la Société desnatioris et qu'elle aura,le droit- dedemander éventuellement qu'il ensoit tenu compte, comme base dediscussion, si des 'pourparlers -depaix s'engagent dans l'avenir.

L'ambassadeur d'Italie n'a pasremis au président du conseil laréponse de Rome aux suggestionsfranco-britanniques, réponse qui nefut arrêtée par le grand conseilfasciste qu'au cours' de la nuitdernière.

LesénateurBorahsoxacandidat

aux élections présidentielles

WASHDiGioH,20 décembre. (Dép.Radio). Le groupe des sénateursrépublicains de l'Etat de Visconsin,a décidé la nuit dernière, de recomrmander la candidature du sénateurBorah à la prochaine conventiondu parti républicain qui se réunira

dans le courant de la semaine pro-chaine, afin de la présenter commecandidat aux prochaine élections

présidentielles.On sait qua M. ^orah a été pen-

dant longtemps président du comité

sénatorial des affaires étrangères.

DENIS, ENPLEINERUE

A 10 HEURESDUMATIN

Cinq bandits

en auto

attaquent

un industriel

et sa caissière

Aprèsavoirblessécelle-ciilsluivoient93,000francs

etdisparaissent

Un attentat, perpétré avec uneaudace stupéfiante et dont les mé-thodes s'apparentât aux exploitsdes gangsters, a été commis hier,matin à Saint-Denis où, en pleinerue, des bandits en auto ont atta-

à leur usine en voiture, apportantla paye des ouvriers. Atteinte d'uneballe en plein visage, l'employéen'a dû la vie qu'à un miraculeuxhasard. Ils -ont disparu, leur çoupfait, avec une rapidité qui défaittoute poursuite.'

Le 5 et le 20 de chaque mois,les établissements Cazeneuve, fabri-que de machinés outils, dont' lesateliers se trouvent 7, rue des Frui-tiers, à Saint-Denis, délèguent à lasuccursale d'une banque parisienne,

M. HENRI BRUET

et la caissière, MmeSIMARD

avenue du Présidënt-Wilson, dansla localité, soit un .directeur, soitun administrateur pour y retirerle montant de la paye de la quin-zaine.

C'est ainsi qu'hier, vers 10 h. 15,M. Henri Bruet, 48 ans, adminis-trateur délégué de. la société, de-meurant avenue de Neui!.ly;, àNeuilly, revenait -de, la banque, envoiture et s'engageait dans là rueLanglier-Renaud. Il était accom-pagné 'de la caissière de l'établis-sement, Mme Suzanne Simard, 40ans, 164. avenue du Président-Wil-son, qui tenait sur ses genoux unsac de cuir contenant la sommeencaissée, soit francs."A l'angle de là rue des Fruitiers,

à vingt mètres environ de l'usineCaiaeneuve, une forte conduite in-térieure de couleur verte, qui sta-tionnait près du trottoir, fit brus-quement marché arrière et s'arrêtanet au milieu de la chaussés; Deuxdés cinq individus qui l'occupaienten descendirent. M. Bruet cruttout d'abord que la voiture était enpanne et stoppa. Les deux hommes,brusquement, se précipitèrent, re-volver au poing, vers l'auto de l'in-dustriel et braquèrent leürs armes.l'un- sur M. Bruet, l'autre sur sonemployée.

Haux les mains L'argent 1commandèrent-ils.

M. Bruet ouvrit brusquement laportière et fit ainsi culbuter celuides bandits qui se trouvait à sonci*é. L'hommefit feu, mais la ballese perdit en l'air.

Pendant, ce temps, le second ma-landrin essayait d'arracher 4 MmeSimard le sac contenant l'argent.Comme la caissière résistait, il fitfeu sui elle à bout portant. At-teinte en plein visage, l'infortunées'affàissa ensanglantée. Saisissantalors le sac, l'homme s'enfuit, nonsans avoir crevé, d'un coup de poin-çon, le pneu avant gauche de l'autoSuivi de son complice, il sauta dansla voiture verte oui fila en direc-tion de Saint-Ouen et disparut enquelques secondes.

(Voir la Suite en deuxième page, 2" col.)

LEPROCESSTAVISKYREBONDIT

M.THOMÉ,ANCIENDIRECTEUR

DELASÛRETÉNATIONALE

ET M. BAVARD,COMMISSAIRESONTENTENDUSALADEMANDE

DUPROCUREURGÉNÉRAL

D'autrepart,unjuréaréclamél'auditiondeM.LouisProust,ducommissaireHennet,

deTex-inspecteurBonnyet de Mme Suzanne Avril

Croquisd'audiencedeBerlngs

Deua témoins restaient à en-tendre cette trente-sixièmeaudience n'en devait fairequ'une bouchée, à la satisfac-tion de tous et particulièrement,croyait-on, dé MM. les jurésdont, en vérité, on n'avait pasà craindre qu'ils restassent sur

leur appétit.On se trompe toujours quand

on croit deviner ce que le jurypense les dix-huit honnêtesnommes dont l'attention scru-

puleuse n'a pas été en défautuné seule minute depuis septsemaines n'étaient pas rassa-siés :'Us en redemandaient.

Et le choia qu'ils firent parmiles témoins qui avaient faillileur passer sous le nez montreassez qü'ils n'ont pas mauvaisgoût :.]].:MM.Proust, Hennet etriy; Mme Suzanne Avril

étaient, en effet, -témoins de

premier choix dont on eût ré-gretté dé n'avoir point tâté,dussént les quarante et, quel-ques qvocats qui allaient avoirla parole marquer le. pas uneaudience encore avant d'entrerdans la carrière.

L'audition du commissaire di-visionnaire Rennet et de Mine

Avril, notamment, se sont révé-lées, indispensables ou cours dela déposition de M. Thomé, an-cien directeur de la Sûreté gé-nérale, honnête homme s'il enfut, distingué et cultivé, victime

Une auto monte sur le trottoir

et fauche

un groupe d'écoliers

Trois enfants sont tuéssur le coup

Trois autres grièvement blessés

Dttnkjsrque, 20 décembre, Té-léph. Matin. Un épouvantableaccident' d'auto s'est produit dansla soirée à Wormhoudt, à vingt ki-lomètres de Dunkerque.'M. Jean Croin, 27 ans, fabricant

de confitures à IAmbersart, tra-versait en voiture la bourgade entenant normalement sa droite.Tout à coup, il dut perdre le con-trôle de ses actes car l'auto montasur le trottoir où passait tranquil-:ement un groupe d'enfants.

Trois des' bambins JulienBruaert, 9 ans, son cousin Henri,8 ans, et Victor Vandenabelle, 11ans, furent tués sur le coup. Le frè-re de ce dernier, Jean, relevé avecune fracture du crâne, fut trans-porté dans le coma à l'hôpital deDunkerque où il doit être trépané.A ses cotés, se trouvent Jules Le-clerçq, 4 ans et demi, frappé decommotion cérébrale, et RobertAchte, 9 ans, atteint de contusions.

L'automobiliste a été mis en étatd'arrestation. On croit qu'il étaitendormi au volant.

L'EXPOSITION

DES PLAISIRS D'HIVER

L'exposition des plaisirs d'hiverinstallée à la garé Saint-Lazare,a été inaugurée, hier matin, parM. DAUTRY,directeur des cheminsde fer de l'Etat (au premier plan

sur notre cliché).

certaine d'un désordre admfnis-

tratif contre lequel sa douceuret son éducation n'étaient pas

faites pour réagir où il eût fallul'expérience et la poigne d'un

policier de carrière.

modestie, la

dignité de ce qu'il avait annon-èé lui-méme comme sa confes-sion eût attendri tout autre

confesseur qu'une défense natu-rellement acharnée à perdredans un brouhaha de responsa-bilités fiévreusement et bruyam-

ment recherchées les escroque-ries et les faux évidents dont

ses clients sont les auteurs ou

les complices.

Compte rendu en cinquième page

Le commissaire BAYARD(en haut)et lé commissaire de Tauzïa

PROPOS

D'UN PARISIEN

En pièces détachées

On a jeté sur la cale.des cons-

tructions navales de Brest, le

premier rivet du futur cuirasséde 35.000 tonnes. Et cela à l'heu-re de la conférence navale. Cesera.sur l'eau, le Normandie de!!flottes de guerre, Sur le papier,il est déjà plus grand que le

Rodney, il mesurera 242' mètresde long et 33 mètres de large,son tirant d'eau sera de 8 m. 10.Pour, peu qu'on soit habitué aux

chiffres qui servent aux mesuresdes navires, le bateau sans nom

il n'est pas encore baptiséapparaît comme la plus formi-dable unité. Sa vitesse sera de

30 noeuds,. parce que nous ne

devons pas oublier ce facteur,un des plus importants, dans l'or-dre des compétitions navales.

Mais tout cela n'est rien. Le

bateau fantôme va être lancé en

pièces détachées. La forme de

l'arsenal de Brest n'a que deuxcents mètres. Elle ne peut con-tenir que cent quatre-vingt-quin-ze mètres de forme blindée. Nos

ingénieurs ont résolu le problè-me. Aux 195 mètres mutilés de la

coque, on ajoutera par la suite47 mètres d'arrière. Ce sera sansdoute là une occasion exception-nelle de louer notre ingéniosité.Mais, comment ne pas s'étonnerde voir 'qu'en 1935 nous en som-mes encore réduits aux expé-dients ? Le génie de notre paysne doit pas nous aveugler' sur

l'imprévoyance de l'administra-tiôn. Ce cuirassé est -projeté de-puis cinq ans. En cinq ans, on

pouvait songer à faire son lit,modifier nos formes ce lance-

ment, en pièces détachées, provp-quera un retard et le temps est 1

encore de l'argent. Il se chiffreralà par millions. Passe encore pourle baptême, mais dans le vieiquand on attend un enfant, oncommande son berceau quelguesjours avant sa naissance.

G. Villiers.

En cinquième page

LES MILLE ET UN MATINS

Un seul

Maurice Renard.

En dernière page

NOUVELLESILLUSTREES

De la reine

de Saba

aux augures

de Genève

Les princesses DESTA et MENEh

C'est,un studio qui ressemble au

pont d'un yacht à la porte de

Neuilly. L'hôte.est un jeune homeme,C moderne' et réservé, dont le

père-fut président du conseil de

Belgique. C'est le soir. Devant un

guéridon, un homme au. visage,bronzé sourit doucement, sur undivan deux petites filles pépient etmêlent leurs rires- L'homme ànom Jacob Adoi Mar. s'il lui

prend fantaisie de remonter aufaite de son,arbre généalogique, il.trouve Salomon et la reine deSaba. Les deux enfants sont sesfilles les princesses Desta et Me-neh. Lui est le cousin-germain de

l'impératrice -diJ&th'ifipie, les --en-fants sont les nièces du négus. Ettout cela a l'air si simple dans ce'soir parisien on fume, on boitdes liqueurs,- -les princesses cro-quent des petits-fours. Pour dési-

gner M. Mar, nul 'ne songe à dire

monseigneur. J'imagine qu'il n'yPense,pas, Son. rire découvre deux

rangs de dents aiguës. Et bienentendu on parle de l'Ethiopielui en parle sans passion. Son

grand-père était un pasteur luthé-rien dont s'amouraclia la prin-cesse Sarah Negoussie de Wollo,petite-fille de -Ménélik. Il parleneuf langues, et s'exprime dansun français chantant plein de néo-

logisrhésOn. ne sait, pas, dit-il, que

les deux fronts éthiopiens^epré-sentent quatre mille kilomètresil. n'est pas; nécessaire de parlerdes difficultés du terrain pour me-surer la tâche des Italiens. Leclimat est terrible. Cinquantedegrés Le front Sud est soumisau régime équatorial, le frontNord est sous le Tropique.(Voir la suite en deuxième pagre, 3, col.)

L'acteur Calebr Milne

enlevé par les' gangstersest retrouvé

Philadelphie, 20 ctécembre.(Dép. N. Y. Herald). L'acteurCaleb Milne, qui avait été enlevésamedi dernier, a New-»York, a étéretrouvé aujourd'hui, ligoté. etbâil-lonné, dans un fossé, près deLahasha, où il avait été jeté parses ravisseurs Son état est cri-tique.

Unmortquisevenge

Un entrepreneur est tué et jetédans un puits par un rival

dont il. avait annonce

le décès accidentel

Le meurtrier est arrêtéSa femme est gardée à vue

[DU CORRESPONDANT PARTICULIER

DUS « matin »]

BESANÇON,20 décembre. Par té-léphone. Une étrange affaire demort-vivant, qui passionnait depuisquelque temps la population de larégion de Baume-les- Dames. vientde rebondir de façon inattenduel'homme que l'on, croyait noyé estretrouvé, mais il avait assassiné ce-lui qm avait fait courir le bruit deson décès.

Le 16 octobre dernier, vers uneheure du matin, un homme ruisse-lant d'eau éveillait le gardien d'uneécluse située entre Baume-les-Da-mes et le hameau de la Grange-Vuillotey et lui déclarait

Je suis M. Jules Sirhenry, en-ttepreneur.de bals Rougemont. Jerévenais de Belfort dans l'auto d'unâmi, M. André Roussy, domicilié à"Verne, et je m'étais endormi dansla voiture quand je fus éveillé ensursaut. Nous étions dans l'eau. J'aivu à grand'peine me tirer de lavoiture qui tst actuellement dans lecanal, màis mon compagnon doitêtre noyé.

La gendarmerie fut alertée. Agrand'peine. la voiture fut ramenéesur la berge, mais on ne découvrit

pas le cadavre de M. Roussy malgréfouilles, dragages et recherches..,Or deux jours plus tard, le par-quet, de Baume-les-Dames, qui s'é-tait saisit de l'affaire, était aviséque le disparu était en parfaitesanté près de l'Isle -sur-le-Doubs.Interrogé par le juge d'instruction,M. Roussy affirma n'avoir point

Page 2: Le Matin 21 Dicembre 1935

La LE MATIN «'"«' Samedi 21 Décembre 1935

voulu, à Belfort, prendre place dansl'auto de M. Sirhenry Qui' était ivre.L'affaire semblait terminée.

Mais l'enquête révéla alors que lesdeux hommes avaient eu déjà des a.lter-cations, M. Sirhenry accusant M. Roussyd'être l'amant de sa feuuue, Le parquetdécida une confrontation.

Coup de théâtre au moment mêmeoù l'op venait de retrouver M. Roussy,c'était M. Sirhenry qui avait disparu etil. fut impossible de découvrir sa trace.

Les choses en étaient là quand hier lemaire du petit village de Verne faisaitsavoir à la gendarmerie qu'un cadavreavait été retiré d'un ancien puits degypse par le propriétaire, M. Oudry. Ils'agissait de M. Sirhenry.

Le docteur Damotte, médecin légiste,chargé dé l'autopsie, conclut à une mort

violente provoquée par un coup à latête: Aussitôt un mandat d'amener futlancé contre le camarade de la victimeet la brigade mobile de Dijon fut aler-tée..

M. Roussy. après avoir nié pendanttoute la nuit dernière et tout ce jour,est entré ce soir dans la voie des aveux.Furieux d'avoir été impliqué par Sirhen-

ry dans une affaire à laquelle il étaitcomplètement étranger, il s'était rendu.le 18 octabre. en sortant de la gendar-merie, au domicile de ce dernier et il luiavait reproché sa conduite. Une discus-sion violente s'ensuivit et Roussy. saisis-sant'ur marteau, en frappa à la tète sonadversaire qui s'écroula. Il chargéa lecor\;s dans sa voiture, le transporta jus-qu'à, Verne et le précipita dans le puitsoù fut découvert hier.

Roussv a été transféré à Baume-les-Damer. et écroué. Quant à la femme dela victime, dont le rôle semble sùsoect,elle. est gardée à vue malgré ses déné-gations.

Pierre Lavai est allé hier

à l'Elysée rendre compte

à M. Albert Lebrun de son voyage

Genève

Venant de Genève, M. Pierre Laval,

président du conseil, ministre des affai-res étrangères, est arrivé hier matin àParis à 8 h. 15.

Par le même train, M. Anthony Edenet M. de Madariaga avaient quitté lesbords du Léman. Le ministre anglaispour la S. D. N. a quitté Paris pourLondres a ;0 h. 30

MM. Paganon, Mandel, Piétri, Catha-la. Bonnet, Marin, Rollln,1Maupoll, Lau-rent Eynac et Blaisot. membres du gou-vernement, ainsi que de nombreusespersonnalités, étaient venus accueillir M.Pierre Laval sur le quai de la gare de

Lyon.Sir Georee Clerk vint saluer le prési-

dent du conseil et M. Anthony Eden

qui, après avoir traversé le salon de ré-cepti6n, se séparèrent l'un pour regagnerle Quai-a'Orsay, en compagnie de M.Paganon, ministre de l'intérieur, l'autrepour se rendre à l'ambassade d'Angle-terre.

M. Pierre Laval est rentré au Quai-d'Orsav à 8 h. 30. Il était accompagnéde MM. Fabry. ministre de la guerre, et

Paganon. ministre de l'intérieur, avec

lesquels il s'est entretenu pendant quel-ques instants.

Après le départ de ses deux collabora-teurs, le président du conseil est montédans ses appartements pour redescendrepresque aussitôt dans son cabinet où ila repris ses occupations.

Vers 11 heures. il a reçu M. Mandel.ministre des P. T. T. Ce dernier en seretirant a déclaré

La Chambre ne peut pas renverserun tiCnaierneminl. sur une question depolitique extérieure. En tout cas, ce se-rait la première fois qu'un pareil événe-ment se produirait depuis la fondationde là III'- République.

A 11 h. 30, le président du ;porseilpartant pour l'Elysée 'dit

je vais voir -le président de làRépublique, mnis ne croyez pas= surtoutQue 7e Dais lui remettre ma démission.Il n'en est nullement :<mesijon.

M. Pierré Laval revint au Quai-d'Orsay vers 18 heures. Il reçut peutaprès la presse et l'informa qu'il avaitmis le président de. la République aucourant des événements de Genève:

M. Pierre Laval, toujours calme, dé-ment une fois encore les bruits de dé-mission du cabinet.

Dans l'après-midi, le président du con-seil travailla avec ses collaborateurs du<5uai-d'Orsay, et reçut quelques mem-lires du gouvernement.

Une décoration de fil, Herriot

dans !a revue de l'office britannique

de tourisme et d'expansion nationale

'M. Edouard. Herriot, ministre d'Etat,a adressé la déclaration suivante au di-recteur dé la revue de l'office britanni-que de tourisme et d'exp'inswn natio-nale. pour son n.uméro de Noël

M'ouvrit, à l'occasion de Noël, les Coollonnes de votre revue, c'est me traiteren ami. Je suis très sensible au geste etau sentiment qui l'a dicté.

Pour ma part, je rénonds de tout cœur& cette amitié.

J'aime votre pays, parce qu'on rencon-tré chez vous, à côté de qualités crigi-nales, le sentiment de la dignité person-sonnslle, s'exprimant comme chez nous,par. le' besoind'indépendance de la pen-sée. Le même vent de liberté souffle despart et d'autre du détroit..

J'aime votre pays parce qu'il est ani-lné, comme la France, d'un ferventamour de la paix dont il estime le main-tien compatible avec la compréhensiondes intérêts légitimes de chaque peupla.

Je l'aime enfin pour les amitiés per-sonnelles que j'y ai trouvées, et qui mesont précieuses entre toutes.

-le souhaite, en cette fin d'année, quel'Angleterre et la France contribuent,dans une étroite collaboration avec lesautres nations, à dissiper las malenten-dus et à rasséréner l'avenir.

17 Feuilleton du MATIN du 21 décembre 1935

il

III. LE DÉLIREsur LE SABLE(suite)

Pourvu que le pauvre garçon, dépourvu de soinséclairés, ne fût point victime, ici même, et la der-

• iiière victime en fait des agissements du Dra-

gon vert.

On lui devait une fière chandelle!

Sans lui, la convention vitale pour l'Empire et jses dominions et pour le maintien nécessaire de

l'hégémonie de la race anglo-saxonne au Pacifi-

que n'eût point laissé de traces valables, puis-

que à la fois négociateurs et traité eussent été

détruits

L'œuvrs poursuivie. si tenacement, par l'Ami-rauté patiente eût été à recommencer et qui saitsi les hommes nouveaux, placés à la tête des grou-

pements à la suite de la catastrophe, eussent

compris, comme les signataires de la charte-par-tie du Flood; l'intérêt d'une telle alliance. ?

Oui, ce Prencliman aurait largement mérité la

récompense qu'il lui plalirait de solliciter, s'il vivait.Il aurait fa;lu de la glace évidemment, pour

faire tomber cette fièvre cérébrale déclarée., Et

Toutes reproductions interdites en tous pays. Copy-right by Jean d'Agraives, 1935.

..Cinqbanditsen auto.

attaquentun industriel

et sa caissière

fiSMjjg» SUITEDE NOTRE.ENQUETEDE PREMIEREPAGE

Le bruit des coups de feu avait alertéles ouvriers des. usines voisines. A quel-ques mètres de là. et cela peut donnerune idée de l'audace inconcevable desmalfaiteurs, un chauffeur et ses aidesprocédaient au chargement dun camion.

Tandis qu'on transportait la blesséedans une clinique, M. Loudet, commis-saire de police, et \son secrétaire.M.' Beaufort, que rejoignirent bientôtMr Guillaume, commissaire divisionnaireà la police judiciaire, l'inspecteur prin-cipal Gripois et les inspecteurs Verrieret Lelièvre, de la brigade spéciale, selivraient aux premières constatations.

Les policiers recueillirent divers témci-gnages de voisins oui avaient remarqué,dès 7 heures, la voiture arrêtée dansla rue Langlier-Renaud. Malheureuse-ment, les enquéteurs ne purent établird'une façon précise le signalement desmalfaiteurs. L'un de ceux-ci, celui quitira sur Mme Simard, est un individude petite taille, âgé de 25 ans environ.Il a les cheveux bruns, le visage rasé.Celui qui avait menacé de son revolverM. Bruet étajt coiffé d'une casquettebeige.

Aux dires d'un passant, l'un des oc-cupants de l'auto aurait été coiffé d'unecasquette d'officier ou de sous-officieraviateur.

Fait curieux, plusieurs témoins ontaffirmé5 que l'arrière du véhicule étaitorné d'ui' drapeau tricolore, comme lesautos officielles. S'agit-il d'une voiture

.militaire dérobée ? Les enquêteurs sontpour l'instant tentés de le empire.

Sur la chaussée, les policfërs. retrou-"vèrent le poinçon un outil neufqui avait servi -a crever le pneu. Ona, en outre, retrouvé 13.000 francs enbillets de banque cjtie les malfaiteurs.dans leur hâte. avaient laissé tomber.

L'état de Mme Simard, atteinte' parun,véritable hasard d'une simple bles-sure en séton à la mâchoire gauche,

inquiétant.

Une série d'attentats

II n'est pas sans intérêt, semble-t-il,de rapprocher de cet audacieux attentat,plusieurs affaires de ce genre qui. depuisquelques'mois ont défrayé la chroniqueattaque, à la Garenne, d'un encaisseurfusillade de la rue Hittorf entre les

agents et Jes bandits, qui tentaient dereprendre une voiture saisie sac deTa ^bijouterie de la rue de Lyon. Sanspouvoir affirmer de' façon absolue quel'on 'se trouve en présence de, la mêmela similitude des moyens em-ployés et l'audace des bandits permettede formuler cette hypothèse. Aussi ,se-rait-il souhaitable qu'une répression ra-pide mette fin à leurs agissements.

L'examen du budget

par la commission sénatoriale

des finances

La discussion viendra jeudi devantla Haute assemblée

La commission sénatoriale des finan-ces, présidée par M. Joseph Caillaux,a poursuivi, hier. l'examen officieux dubudget des dépenses.

La séance a été consacrée à l'examendes budgets de l'air, de la guerre, desfinances. de la marine, des chemins defer des poudres et des pensions.

Là commission, sur les propositions;de.,5és rapporteurs, a adopté diversesréductions de crédits. Elle, continuera sestravaux aujourd'hui et demain diman-chef. Puis elle entendra, luncli, lès mi-nistres sur les budgets de leur, dépar-tement. La discussion du budget enséanre- publique commencerait dans cesconditions laSénat.

M. Georges Bonnet est parti

pour Madrid signer l'accord

franco.espagnol

M. Georges Bonnet, ministre ducommerce, accompasné de M. Alphand,directeur de son cabinet, a quitté Paris,hier à 11 h. 30, pour Madrid, où il si-enera l'accord commercial franco-espa-Qnol. Il a voyagé en compagnie deM. de Cardenas. ambassadeur d'Espagneà Paris.

M. Georges Bonnet sera revenu àParis lundi.

Une enquête administrative est ordonnée

au sujet de propos qu'aurait tenus

un professeur du Iycéë de Nice

M. Mario- Roustvm, ministre de l'édu-cation national, ayant eu connaissancequ'un professeur: chargé d'une classe im-portante du lycée, de Nice aurait tenudes propos déplacés, pendant les heuresde ses cours, vient d'ordonner qu'uneenquête soit menée très rapidement à cesujet.

Si les faits incriminées sont exacts. !eministre de Irëducation nationale sera

1 appelé à prendre des sanctions sévères.

Les permissions du jour de l'an

aux militaires du contingent

M. Emile Sari, sénateur, rapporteur dubudget de la guerre, vient de demanderan ministre de là guerre, qui a donnéune acceptation de principe, de vouloirbien, par mesure exceptionnelle, accor-der à ,1'occasion des fêtes au jour delian une permission supplémentaire decinq jours aux militaires du contingent.

les compresses d'eau du lac, difficilement rafraî-chies ctans une gargoulette de fortune, improvi-sée par le steward, ne pouvaient constituer, enfait, qu'un précaire, palliatif. après qu'elles sefussent avérées un préventif insuffisant.

Ces maudits, avions de Bagdad n'arriveraientdonc jamais.- Et pourtant, il ne restait guère, do-rénavant, de temps à perdre si l'on voulait être:arrivé avant la Bourse du lundi,

Il ne faut. pas qu'ils sache nt, Yvonne. Si lespétroliers se doutaient de la puissance que je dé-tiens par le fait de ta découverte!

Le deuxième lord tressaillit.Il'n'avait pas rêvé. ces mots. Il n'était point le

jouet d'une sorte d'hallucination de son ouïe.La voix monocorde reprenait

Tu en!ends soeurette, garde-toi. Rien ne doitencoi transpirer, pour le moment, de nos projetsLe pétrole, ha ha 1 Le pétrole. Enfoncé, messieursles magnais, le monopole que vo2cs détenez 1 Plusque des' algues, des algues, des algues

Un grand rire sarcastique et puis un bredouil-lement indistinct qui se termina par une plainte,un gémissement monotone.

Lord Fitz-Mitchell, l'air détaché et le visageimpér.étrable, plus face de granit que jamais, con-sidéra ses compagnons.

Par chance Cornélius dormait, toujours avecla même ardeur et le Yankee avait fini par selaisser choir sur le flanc, un bras replié sous latête. Quant a-i Japonais, plus tassé dans sa posi-tion accroupie qu'un bonze bouddhique en prièredevant l'autel du Divin Maître, il semblait perdudans une sorte de nirvana intérieur et totalementihdifférent aux contingences ambiantes.

Dans le ciel plus bleu, rien toujours, n'était uncouple de charognards qui décrivaient de grandesorbes, très haut. intrigués sans nul doute par lacarcasse du Golden Ray.

Barnett bricolait sur l'épave, ayant annoncé,

DE LA REINE

DE SABA

AUX AUGURES

DE GENÈVE

Ifffi&SfSBS»SUITEDENOTREINFORMATIONDEPREMIEREPAGEAvez-vousdesarmes?Anglaises ? Japonaises ?Nous avions des fusils anglais et

des balles japonaises. Le malheur estque les balles japonaises restaient dans

le canon des fusils anglais.Il dit cela sans colère, en oriental

soumis aux imperfections des manufac-tures contemporaines.

Et le sentiment national éthiopienEthiopien, répond-il, est un nom

inconnu en Ethiopie Il y a les Abys-sms, les Gallas, les Somalis On nepourra jamais rien faire avec les So-malis. Ils se donnent au plus offrant etne sont fidèles à rien.

Et vos richesses nationalesImmenses. Dans la bible d'Amen-

go car nous avons une bible nonmosaïque la reine de Saba. monaïeule, cédait déjà des concessions d'ol-a Salomon. Une compagnie américamea des options sur notre pétrole. Nouspossédons des cereales en quantité. Son-gez que nous vendons les céréales a*un iranc a deux francs-or le Quintal.Le malheur est que le fret du cheminde fer franco-abyssin est prohibitif.

Et l'avenir ?Je pose des questions sans ordre. M.

Mar souritL'avenir ? Mais avec les pluies, les

Italiens seront obligés d'évacuer Adouaet Axoum la ville sainte. Nous pour-rons tenir longtemps.

Mais ce qui tient au cœur de M. Mar,c'est de nous résumer son livre surMakeda !a re:ne de Saba

J'ai mis un titre La femme etle péché. à cause de la vente.

Quel? hommes de lettres français, cesprinces abyssines

Makeda veut dire perle pure. C'estencore le titre que les documents offi-ciels donnent à S. M. Haïle Sélassié.

On connaît l'histoire Saba épousantSalomon, et dansant sans voile sur leparvis de Jérusalem.

Elle eut un üls Ménélik ce quiveut dire qu'il lui ressemble. et son filseut un fils. et ainsi jusqu'à M. JacobAdol Mar qui, lui-même, est le pèredes princesses Desta et Menen de Wollo.

Mais il est toujours captivant d'en-tendre, entre deux cocktails, un mon-sieur en veston vous parler de ses arriè-re-grands-parents. lorsque ceux-ci ontnom Saba et Salomon.

Le nouveau

ministre'deFranceà Prague

M.deLacroix,ministreplénipotentiairehorscadre,chargédemissionenEgyp-te,qui,ainsiquenousl'avonsan-noncé,estnomméenvoyéextraordi-naireetministreplénipotentiaireaPrague.

Mort à Paris dubaron Tibbaut

ministre d'Etat de Belgique

Le baron Emile Tibbaut. ministre

d'Etat belge, vice-président de la Cham-

bre des représentants, demeurant 57, rue

de la Concorde, à Bruxelles, est décédé

subitement jeudi soir, à 22 h. 30, 18,

rue Volney, où il était descendu le ma-

tin.

La mort, qui semb:e due à une embo-

lie, a été constatée par un médecin

venu de l'ambassade de Belgique.

[Le baron Tibbaut était ne Ca.cken le

12 juin 1862. Il fut élu député, pour la pre.mière fois, en 1898: après avoir rempli, députa

1918. les fonction.* de vice-président de la

Chambre, il )ut somnré président de celle-ci

en remplacement de M. Brunct. démissionnafre

en 192i*.Ar. Tibbaut s'intéreasa particulièrement aux

questions relatives à la colonie, aux assurances

sociales et aux finances publiques. Il était pré-sident du congrès cotoniat Il fut, en 1919, le

vice-président d'honneur de la section belgeprès l'Exposition coloniale de Paris.)

Mort d'André Dubosc

L'artiste dramatique André Duboscest mort hier matin à l'hôpital Brous-sais, où il avait été transporté à la suited'une crise'de diabète.

André Dubosc, qui avait débuté com-me sculpteur, fut vite attiré vers lethéâtre dont :1 fut uue des grandes ve-dettes pendant plus ce trente ans. Ilfut le créateur de nombreuses p.rces, no-tamment de Samson et du Bonheur etjoua une quantité de, rôles o-] ii eut devifs succès. Puis il s'orienta vers ie ci-néma où il fit également aes créauonsmarquantes.

André Dubosc était âgé de 70 ans.

.et du clown Antonet

Le clown Antonet est mort hier matinchez lui. rue La-Vieuville. des suites d uncancer de la face.

D'origine espagnole, Antonet joua denombreux numéros à succès sur la plu-part, des pistes parisiennes. Il s'otaitdéfinitivement retiré il y a un an.

tout à l'heure, qu'il allait tenter d'établir une an-tenne provisoire à bord et de lancer un S. 0. S., àl'aide de la batterie d'accus de secours, qu'il suppo-sait ne s'être pas déchargée.

Quant à Olcott, il récurait la vaisselle sommai-rement, avec du sable, sur la berge.

Personne donc n'avait dû entendre ce qu'il valaitmieux que seules ses oreilles britanniques eussentsurpris.Personne, sauf miss Veretchkoff.

Le deuxième lord eut un mince sourire qui plis-sa la fente de sa bouche sans lèvres.

Et s'étant dressé, il flt mine de s'étirer un bon

moment, sans sien perdre de sa dignité, avant qued'obliquer à droite dans la direction de la tente.

Assise sur une cantine plate, auprès de la cou-che où Dahuën geignait, les yeux hagards et fixes,la poitrine ruisselante d'une sueur qui trempait sachemise ouverte, l'Eurasienne leva ses prunellesd'un mauve pâle vers l'arrivant qui courbait sataille imposante pour entrer sous l'abri fragile.

Le paroxysme de la crise semble passé chu-chota-t-elle en réponse au well ? de l'Anglais.

.De la première crise s'entend, car il se peut qu'il yen ait d'autres. Une chance que Je tienne de mon

père de solides notions de médecine et que mes re-cherches chimiques ne m'aient point empêchée desuivre des cours d'externe libre à Beaujon.

Elle s'était levée.

Your lordship peut être parfaitement tran-quille. Quoi qu'il arrivé, je réponds de J'existencedu blessé.

Il la considéra de l'air dont il aurait dévisagé undes officiers de la flotte de Sa Majesté britanni-que, avant que de lui confier une mission spé-ciale délicate.

échos. et proposMERCI 1

Sans attendre davantage, je voudraisremerciertous ceux et celles qui m'ontaidée pbur assurerdes jouetset des vê-tementsà des enfants malades, malheu-reux, orphelins.S'il est une criseen ce

moment,ce n'est assurémentpascelledela charité ni de la solidarité. Des en-

fants, pour leurs petits camaradesincon-nus ont apporté des,joujouxou prélevésur leurtirelire.Les parentsse sontjointsaux enfants. Chacun a fait ce qu'il a

pu, tout ce qu'il .a pu et cela se trans-formera. le jour de Noël, en beaucoupde joie.

C'est très émouvantde se faire l'in-

terprètede plusieurscentainesde petitescréatures déshéritéeset de dire pourelles Merci

Merci à cause des lainages, à cause

des friandises,à cause des joujoux.Merci. Merci..

Rosine

AUJOURD'HUISAMEDI 21 DECEMBRE

Courses 13 heures Vincennes.

Arc de Triomphe de l'Etoile Garde de la

flamme perpétuelle Amicale des O.R. de la

région de Oreil p.N.C, sections de Creil.Montatairi Nogetu-sur-Oise Amicale des

sous-officie s fif réserve et A. C. de Creil etenviron

Réunions d'anciens militaires 4. rue Saint-

Oenis, 18 h. Sfl A.C. du 86' R. I. 20, bou-levard Montmartre, 21 heures A. C. des

1" et 41 B.C.P. 2l, rue de Miromesnil,21 heures A.C. des 41, 44' et 120' B. C. P.Brasserie Zimrrer, place du Châtelet. 21 heu-res A. C du 1" zouaves.

DEUILSvw M. et Mme Maurice Salomon, les

familles Salomon et Israël (33, boule-vard Saint-Martin, 76, boulevard de Sé-bastopoli ont la douleur de faire parttdu décès de leur petite Lise, âgée de5 ans. Les obsèques ont eu lieu dans laplus stricte intimité. La famille s'excusede ne pouvoir recevoir de visites.

via. On annonce la mort de M. AchilleRosenbaura, -décédé à > Nantes,, le15 décembre 1935.

REUNIONSAUJOURD'HUI

>aa.A 17 heures, à la salle Poisson-nière. 7, rue du Faubourg-Poissonnière.présentation de films de la société Lesfilms Pierre-Mathieu.

via. A 20 h. 30, à la salle Poissonnière.7, rue du Faubourg Poissonnière, balorganisé par les Enfants lituaniens.

vv\. A 22 neures, au cercle nationaldes armées de terre et de mer, 8, placeSaint-Augustin, bal des Associationsdes anciens élèves des écoles supérieuresde commerce.w A 22 heures, hôtel Continental,

bat annuel de l'Association descomptables du département de la Seine.

wt Ce soir, mairie du bal de nuitorganisé par la chambre syndicale desmaîtres artisans coiffeurs de Paris etde la région parisienne.

CONFERENCESAUJOURD'HUI

wv A 14 h. 45, musée du Louvre (4,quai des Tuileries), « Franz Liszt »,par M d'Estournelles de Constant.

wi A 16 heures, à l'Institut internatio-nal de coopération intellectuelle (Palais-Royal) « Paysages sahariens d'Ouar-gla à Djanet », par M. René Pottier.

vw A 17 h. 30, mairie du 16e arron-dissement. « Philippe II et l'Escurial »,par M. Ch. Oulniont.

v« A 17 h. 30, Conservatoire nationaldes arts et métiers, 292, rue Saint-Mar-tin « Les ciments modernes parM. Debes.

vvv A 21 heures, mairie du 14e, placede Mohtrouge « Le procès et l'exécu-tion du comte de Lally-Tollendai »,par M. Donald Monroe.

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Le Lundi 23.ouverture aux heures habituelles

Exposition universelle de Bruxelles

On apprend que le jury internationalde l'Exposition de Bruxelles vient de dé-cerner un Grand Prix au Conseil natio-nal de la conserve.

Ce grand organisme est une intégra-tion complète, non seulement de l'indus-trie de la conserve, mais encore des re-présentants des industries annexes, cul-tivateurs, marins-pêcheurs, forges, fabri-cants de boîtes de fer blanc et réparti-teurs.

Son action est considérable et les ser-vices qu'il rend justifient pleinement lahaute récompense qui lui est décernée.

LEGION D'HONNEUR

Ministère de l'intérieur

L'inspecteur de la Sûreté de la policemunicipale de Saint-Etienne, PierreGardel, décédé victime de son devoir, le18 décembre 1935, est nommé chevalierde la Légion d'honneur à titre pcst'jume.

Je sais qu'on peut compter sur vous, fit-il,de ce ton mi-autoritairé mi-glacial qu'il adoptaitdans le service. Je suis fixé par Donnovansur vos récentes activités. Vous êtes trop intelli-gente pour n'avoir pas compris, déjà, que votre

i r6le ici, désormais, ne serait plus seulement médi-cal. Les paroles que ce garçon a prononcées dansson délire, celles qu'il prononcera encore, s'il conti-nuait à parler, me paraissent d'une importancetelle qu'elles méritent d'être recueillies Sans tom-ber toutefois, je suppose, dans d'autres oreilles in-discrètes ? ..

La métisse n'avait point tiqué. '

A peine un froncement léger de ses épais sourcilslustrés, tracés comme à l'encre de Chine, marqua-t-il une hésitation. Mais elle dut se résoudre vite,car elle affirma aussitôt, en femme de tête déci-dée

Assurerai-je à Votre Seigneurie que je suisparfaitement capable de tirer le parti souhaité dela présente situation, sans que la santé très pré-cieuse qui m'est confinée ait à pâtir. Je demeureraià ce chevet, tant que ce sera nécessaire, et j'assu-merai les seins utiles aussi longtemps qu'il le fau-dra.

» Jevous

demanderai simplement de me lais-ser Olcott, al,rès votre départ, jusqu'au moment oùle blessé sera transportable et de me faire expédierde Bagdad les médicaments dont j'établirai ledétail. »

Elle eut un coup d'oeil ironique vers l'Anglaistoujours impassible.

Croyez que je ne manquerai point de vousrendre un compte très exact des progrès de notrepatient, conclut-elle, esquissant du buste une clas-sique révérence.

Barnett, jubilant, pérorait, à grands gestes, au-

près du foyer. quand'Lord Fitz-M!tcheii reparut, aumilieu de ses acolytes, réveillés et ïcrt attentifs.

Ça y est J'ai pu causer avec un des radiosde l'escadrille que l'état-major de Bagdad a en-

CONSEILS PRATIQUESsur

L'ART D'OFFRIR

Quel est celui d'entr3 nous qui n'ajamais été embarrassé dans le choixde ses cadeaux de fin d'année ? Cetteannée, la tâche est encore plus com-pliquée du fait qu'il faut joindre l'utileà l'agréable. Les « Galeries Barbes »,auxquelles on doit tant d'innovations enmatière d'ameublement, se devaient denous tirer d'embarras.

C'est ainsi qu'à l'occasion des Fêtesde,Noël et du Jour de l'An, les « Gale-ries Barbes » ont décide de sacrifierspécialement, pendant cette période, unequantité de petits meubles, fauteuils,coiffeuses, guéridons, divans,: glaces,lustres, etc., à des prix qui vous sur-prendront.

Nul doute que cette initiative serafavorablement accueillie par tous ceuxqui désirent offrir, ou s'offrir une deces mille petites pièces qui concourenttant à l'agrément et au confort du« Home ».

Changement de siège social du Syndicat

des pharmaciens spécialistes annonceurs

Dans sa réunion au 16 décembre1935, le comité de direction du Syndicatdes pharmaciens spécialistes annonceursa résolu de changer le siège social quisera transféré, 7. rue de Messine, àParis, où toute la correspondance devraêtre adressée désormais. Le secrétariatgénéral est suspendu jusqu'à nouvelordre

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AUX CHAMPS-ELYSÉESsera inaugurée dans un cadre évocateur

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OUVERT DIMANCHE. NOEL ET» JOUR DE L'AN

voyée à notre secours expliqua-t-il triomphale-ment au grand chef de l'Amirauté. Probable qu'ilsn'auront pas reçu mon dernier message, ce matin,car ils nous cherchaient plus au nord, d'après laroute qu'on faisait quand ce pauvre Campbell alâché. Ils seront là dans deux heures.

Il gratta sa tignasse hirsute, sous sa casquetted'uniforme, et son visage lunaire marqua une sou-daine perplexité.

Seulement, dame, ils de:nandent le point,pour arriver tout droit sur nous, car ils n'ont pasd'essence à perdre et Dahuën n'est pas en état.

Conscient de l'espèce de tension qui s'était pro-duite, de nouveau, entre les trois « anabaptistes »et l'amiral japonais, il n'osait trop, directement,faire seul ar-pei à celui-ci.

Tamamoto. qui, jusqu'alors, n'avait pas bougé desa place, lui évita une démarche dont il se sentaitincapable.

Ce soin incombe, .le suppose, au navigateur,émit-il, et, puisque Dahuën m'a confié cette char-ge, je m'en acquitterai honorablement jusqu'aubout. A moins que vos autres passagers ne préfè-rent courir la chance de n'être découverts que plustard.

Sur quoi, sans se soucier du tout de la réactiondes trois blancs, il se dirigea vers la rive, près delaquelle un des matelas pneumatiques tirés au sec,pouvait servir d'embarcation pour atteindre l'a-vion échoué.

Pas besoin de vous déranger, cria-t-il à l'ho-me des ondes. Je sais où 11y a un sextant.

Les délais prévus par Barnett etaient depuislongtemps passés et les avions n'arrivaient pas,quoique le radio se fût fait 'in devoir de leur trans-mettre immédiatement le résultat des deux obser-vations soiaires concordantes du Japonais.

(A suivre.),'

Les malades du foie

peuvent-ils réveillonner ?

La question ne se pose pas, bien en-tendu, pour !es grands malades du foie,qui, sous peine de voir leurs troubless'aggraver, ne doivent pas sJécarEer deleur. régime. Mais il n'en -va pas demême pour l'immense légion des « petitshépatiques » qui présentent seulementun peu de fatigue ou d'insuffisance dufoie. Queces derniers prennent simple-ment, pendant la semaine qui precèdele réveillon, trente gouttes d'HépascolFrançois avant les principaux repas. Cemédicament tonifiera, stimulera leurfoie et ils pourront, tout en se modé-rant, se livrer aux joies de la table.Voici à ce sujet ce que M. D. de Di-jon, écrivait l'an dernier

« J'ai le foie susceptible et les excèsde table provoquent chez moi des vo-missements et des crises de diarrhée.J'ai pris de l'Hépascol François pendantune huitaine de jours et mon foie a pusupporter victorieusement l'épreuve deNoël et du Jour de l'An. » (Lettre D

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C'est, en effet, une région privilégiéedont le climat merveilleux et les fêtes,toujours plus brillantes, attirent tousceux qui disposent de quelques loisirs.Une question d'importance se pose auxpersonnes s'y rendant en automobilele choix de l'itinéraire à adopter. C'estpour faciliter ce choix et pour agrémen-ter le voyage, en débarrassant le conduc-teur de tout souci, que vient d'être crééCôte d'Azur, Provence et Corse en auto.Ce guide, édité par L'Eclaireur de Niceet du Sud-Est, le grand quotidien niçois,comporte une série d'itinéraires partantde tous les points de France, en particu-lier Paris-Nice par quatre routes dis-tinctes, donnant kilomètre par kilomè-tre, le détail du trajet le plus agréable àadopter.

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Page 3: Le Matin 21 Dicembre 1935

Samedi 21 Décembre1935 LE MATIN == • 3 =

il MiMussolinipréciseraitcroit-on,aujourd'huil'attitudede l'Italie

Il recevraitM.deChambrunetSirEricDrummond

Rome, 20 décembre. Téléph. Matin.On croit savoir que M. Mussolini

mandera, dans la journée de demain, au

palais Chigi. M. de Chambrun, ambas-sadeur de France, et Sir Eric Drum-mond: ambassadeur d'Ang:et e re.

Le chef du gouvernement donnera aux

diplomates des précisions sur l'attitudede l'Italie devant les développements

survenus à Londres et à Genève.

Lespropositionsde Paris

sont valablesjusqu'ànouvelordre

dit-onà Rome

[OJJ CORRESPONDANT PARTICULIER

DU MATIN »]

-* Rome,20 décembre. Par téléphone.Pour comprendre le développement

de la pensée italienne avant la réunionau conseil lasciste, il importe de rappeiciles déclarations faites, dans le courantde la journée, après que les comptes ren-dus intégraux de la séance d'hier aux

Communes furent parvenus à Rome.Ces déclarations étaient fort nettes vt

n'accusaient aucune évolution par rap-

port aux journées précédentesLa communication qui nous a été faite

par les gouvernements de la France etdu Royaume-Uni, a déclaré un porte-parole du palais Chigi, constituait unacte diplomatique sur lequel les orages

* ministériels ou parlementaires enfigis-' très dans les capitales ne peuvent in-

fluer. Pour nous les propositions rie Pa-«* ris demeurent valables et la question qui

nous a été posée exige une réponse tont

qu'une rtouuelle note, transmise par lavoie diplomatique normale, ne viendra

pas 7tous dire que la communication pré-cédente doit être annulée.

Comme avant, le gouvernement de

M. Mussolini estimait donc qu'il devait

prêter son attention la plus soutenueaux problèmes techniques fort complexessoulevés par le projet Laval-Hoare de rè-

glement pacifique. Répétons que, seul, le

grand conseil fasciste était constitution-nellement qualifié pour juger toute mo-dification éventuelle de territoire et quec'est là la seule raison officielle du délai

enregistré dans la réponse italienne.

Qu'il y ait eu d'autres motifs à l'ex-

trême réserve observée à Rome depuis

plus de neuf jours que les propositionsfuanco-britanniques ont été transmises

par les ambassadeurs, cela ne peut faireaucun doute, mais la presse inspirée ita-

henne indique bien clairement que, parsa prudence. M. Mussolini a voulu éviter

d'engager son pays vis-à-vis d'un projetqui faisait l'objet d'attaques violentes ««

la part de « torpilleurs » professionnels.Loin de conclure donc que le discours

du duce à Pontinia ait été une des eau-ses de la confusion ministérielle à Lon-

dres, les éditorialistes officieux font corn-,prendre que le .chef du gouvernementitalien était renseigné sur les développe-ments des manœuvres antifascistes en

Angleterre et sur les bords du lac Lémanet leur a répondu par avance en affir-

mant que 44 millions d'Italiens ne pou-'»_ raient se laisser duper par des sectes po-

-" litiques..C'est sur ce mode qu'écrit, entre au-

tres, l'officieux M. Gayda, directeur du

Gior»ale d'Italia

.,Le gouvernement britannique, aprèsavoir discuté et approuvé les proposi-tions de Parïs, qu'il accompagne d'exhor-tations â la- bienveillance, l'a soudainlaissé s'écraser. Le ministre Hoare, tso-

lé, ne porivàit que se retirer. Le discoursde Mussolini exactement informé des

faits et des tendances avec une évalua-tton précise des uns et des autres adonc été le réflexe italien direct <dumoment. Une fois de plus, la ligne droi-te de sa politique s'est trouvée être la

plus opportune et la plus éclairée.

La parole est à la France »

déclare la c Tribuna »

ROME. 20 décembre. (Dép. Havas.)Le fait que M. Laval ne songe-pas

à démissionner, comme le bruit en avaitcouru hier, a produit Une excellenteimpression.

La Tribuna estime que la Franceest de nouveau l'arbitre de la situationet adresse au président du conseil unappel plein d'espoir

démission àe Sir Samuel Hoareet l'abandon par la Grande-Bretagnedes propositions de Paris, écrit ce jour-nal, crée pour la France une situation

f nouuelle. Cette situation met de nou-»•», veau la votitique française au premier

plan, Nous dirons davantage eide acomme conséquence d'augmenter telle-

• ment la resbonsabilité de l'action de laFrance, que l'on peut dire qu'en cemoment la parole est à la France.

La Petite-Entente

et l'Entente balkaniquesont pour l'application stricte

du Carénant

Genève, 20 décembre. Téléph. Ma-tin. Arrivé ce matin à Genêve, M.Titulesco, ministre des affaires étran-gères de Roumanie, a présidé une ré-union commune des conseils permanentsdé la Petite-Entente et de l'Ententebalkanique, à laquelle participaient MM.Rustu Aras, ministre des affaires étran-gères de Turquie Pouritch, représen-tant la Yougoslavie Kunzl-Jizersky,représentant de la Tchécoslovaquié, etPolitis, représentant de ;v Grèce.

D'après un communiqué, les deuxconseils « après avoir examiné la si-tuation internationale ont renouveléleur décision unanime quant à l'appli-cation stricte et loyale du pacte de laSociété des nations, ainsi que leur com-munauté d'action dans les circonstan-ces actuelles »,

M. Titulesco a eu aussi un entretienau sujet des relations entre l'U. R. S. S.et la Roumanie avec M. Potemkine, am-bassadeur des Soviets, qui avait retardéson départ pour Paris.

• Comme il le fait chaque année àcette époque, M. Titulesco ira passerquelques jours dans :es montagnes des

Explosion d'un vapeur suédois

dans un port brésilien

Les vingt hommes d'équipageont péri

Londres, 20 décembre. Téléph. Ma-tin. On marde dé Sentes (Brésil) quele va.peur suédois Britt-Mèrie (3,019 ton-ïiôaux). transportant une cargaison dénitrata du Chili, a fait subitement ex-plts;on. Tout l'équipage, soit ùne ving-taine d'hommes, a péri. La force del'explosion 2 été telle que dès débrisin-îenHèi&mts sur le rivage ontelîumé plusieurs foyers d'incéh&è.

A TRAVERS LE MONDE

On ànnoncs de Genève rue deuxavalanches, oui se sont abattues dansle canton d'Cri, ont fait quatre morts.

(.Malin.)

LANOMINATIONDOSUCCESSEUR

DE SIR SAMUEL HOARE

EST UNE QUESTION D HEURES

Trois candidats sont en présenteSir Austen Chamberlain

M.NevilleChamberlainet M. Eden

Un remaniement

du cabinet Baldwin serait envisagé

pour le printemps

[nu CORRESPONDANT PARTICULIER

DU MATIN

LONDRES,20 décembre. Par:télé.phontt. Après une brève séance, taChambre des communes s'est ajourneecet après-midi pour les vacances de Noëlet du nouvel an et, à moins de dévelop-pements graves dans la situation inter-nationale, la rentrée parlementaire auralieu le 4 février.

Les membres des deux Chambres, enSA séparant. n'avaient naturellementqu'un sujet de conversation la démis-sion de Sir Samuel Hoare et le choixde son successeur.

Pour ce qui est de l'avenir de l'attitudede la Grande-Bretagne à l'égard duconflit italo-abyssin, on est gënéralementd'accord pour dire que certainement &gouvernement de Londres va désormaisse montrer beaucoup moins disposé ilprendre l'initiative dans quelque sensque ce soit.

Les propositions Laval-Hoare sont, onle sait, bien mortes et, comme l'a dit,ca-tégoriquement ce soir M. Neville Ohàmberlain. chancelier de l'Echiquier. toiiveffort du même ordre pour atteindre laconciliation ne sera pas répété,

La question qui intéresse immédiatement le pays est celle de la successionde Sir Samuel Hoare. Il est à peu prèscertain que M. Baldwin, qui a eu aujourd'hui de nombreuses consultation*'avec ses collègues et qui, au cours d'uneaudience d'une demi-heure, a renducompte de la situation au roi George V,annoncera officiellement demain le nomdu nouveau ministre des affaires étran-

gères.D'apics ce qu'on déclare dans les mi-

lieux bien informés, il n'y a que troiscandidats sérieux Sir Austen Chain-"berlain. M. Neville Chamberlain etM. Eden. SI le premier ministre offrele portefeuille à Sir Austen, celui-ci

l'acceptera, mais il a laissé entendre

qu'il ne comblera que provisoirement labrèche faite par le départ de Sir SamuelHoare,

L'émineut. nomme d'Etat conservateur.pour qui les affaires écranêrfires r'ont

pas .le secret, est âgé de 72 ans. et il ya quatre ans dejà qu'1! décidé de neplus prendre unp part active à la direc-tion des affaires du pays. Son frère,M Neville Chamberlain, s'il passait dela xhanceUorle de IJSchiquler au minis-tère des affaires étrangères, deviendrait,au contraire, le chef nermanent de ceministère, mais pareille permutationoblie°tait M. Baldwin à rechercher im-médiatement un titulaire pour le minis-tère des finances, et cette tàche ne pa-rait pas facile.

Enfin. nour ce oui est de M. Eden, seschances de succéder à Sir Samuel Hoarene seraient sérieuses, dit-on, que si SirAusten consentait à assurer l'intérim auForeisçn Office jusqu'à ce que la situa-tion internationale ait atteint un dé-nouement.

De toutes façons, on envisage, pour leprintemps, un remaniement du cabinetBaldwin, dont- le prestige n'a certaine-ment pas été augmenté par le tristespectacle qu'il a offert hier la Cham-bre des communes.

Dans les milieux sanctionnistes. oninaugurera probablement une campa-gne pour obliger le premier ministre às'en aller à son tour, mais dans les cer-cles de Whitehall on a laissé entendreeue M. BaWwin, ayant reconnu sonerreur dans l'affaire de la formule deParis. n'a nullement l'Intention de flé-chir dans la tempête et de laisser laplace au Labour Partv.

Le remaniement orévu sera plutôt laconséquence dn fait que Lord Monsell,premier lord de l'Amirauté. a l'inten-tion de quitter définitivement 1à viepolitique. lorsque les conversations na-vales seront terminées, et le ForeiutnOffice peut avoir, à partir de demain,un chef provisoire.

M. Eden s'entretientavec M. Baldwin

LONDRES,20 décembre. (Dép. Ha-vas.) Peu après son retour à Londres,,M. Eden a été reçu par M. Baldwinau 10 de Downing Street.

Après avoir brièvement mis au cou-rant le premier ministre des résultatset des impressions de son voyage àGenève, M. Eden a examiné avec M.Baldwin la situation çui découlait de ladémission de Sir Samuel Hoare et dudébat d'hier à la Chambre des com-mures.

Le roi reçoit M. MacDonald

Londres, 20 décembre. (Dép. Hà-vas.) Avant la réunion du conseilprivé d'aujourd'hui, le roi a reçu enaudience M Ramsay MacDonal. Al'issue de la réunion, le souverain aPgalement donne audience à Sir King-Sley Wood. ministre dé l'hygiène.

M. MacDonald a l'intention

de reprendre prochainement

son activité politique

Lohdres, 20 décembre. Dép. Htwast.M. Ramsay MacDonald a quitté Lon-

dres ce soir pour Lossiemouth où il pas-sera les fêtes de Noël.

Interrogé lors de son départ, il a dé-claré « qu'il ne s'était jamais si bien

porté depuis de nombreuses années et

qu'il avait l'intention de reprendre sonactivité politique lors de son retour àLondres, sans être à même de donner

pour le moment des indications précises-à ce sujet.

Les opérations en Ethiopie

HOME. 20 décembre. Téléph. Matin.Certains engagements ont eu lieu la

nuit derniers, sur les fronts d'AfriqueOrientale, et quelques-uns se sont pour-suivis jusqu'à ce soir. Tous se sont ter-minés par la retraité des bandes armées

abyssines qui avaient attaqué les avant-

peetes italiens.Voici les précisions apportées par le

communiqué na 76Le maréchal Badoglio télégraphie:

Nos détachements ont battu et dis-

persé, hier, après un t;t; combat, un

groupe de soldats éthiopiens au sudd'Abbi-Addi (Tembien).

De notre côte, r.0us avons eu un sous.

officier et un a.akari tué, quinze soldatsnationaux blessés.

Les psftês ennem'es sont importantes.L'aviation a bombardé de nouveau des

groupes de so'dats ennemis, dans la ré-

pion de Mai-TimketLes chefs, les notables et les hommes

de toutes fractions de l'Ogaden Rer Ab-dullnh ont tettu à Gorrahéi l'assembléetraditionnelle de leur's tribus. Ils ont ré-

»Été, en la présence du résident royal,eur pleine soumission à l'Italie.

Les sections armées opa len ont été

incorporées dans nos formations de clou-bats.

pusil

a

Un sénateuraméricain!

dénoncele danger

de Fexpanâkn japonaise

« Seules Ies flottes de la Grande-

Bretagne et des Etats-Unis peuventdonner à réfléchir au gouvernement

Tôkio dit M. Pillmann,

président de la commission des-

affaires étrangères du Sénat

LONDRES.20 décembre, Téléph: Ma-tiI1.) On télégraphie de New-YorkQue, peu avant de quitter Las Vegas<Nevada) pour se rendre à Washington.ie sénateur Key Pittman. président dela commission sénatoriale des affairesétrangères, a causé une grande sensa-tion en déclarant que le Japon cher-chait à faire la conquête du monde »

Deu:r seules choses font petir auJapon, a-t-il dit. les flottes de la Gran-

de-Bretagne et des Etats-Unis. S'il étai*nossible que ces deu$ marines éprouvant-la nécessité de faire des manœuvresdrtns le Pacifiqnp. tout pris du Japon.au même moment, les Nippons enten*dràient ration sans qu'un seul coup docpnon ait été tiré et sans qu'une seulpvie humainn ait, été sacrifiée.

Le sénateur Pittman a affirmé que laGrande-Bretagne se rendait parfaite-ment comote nue le Japon, après avoirmis la Chine sous son cor.trrle, seraitla. nation la plus puissante du m:nde.

r- £ps' Etais-Unis, i« leur côte, au.ront un jour ou l'autre, faire faceà la nécessité de lutter pour leur propreexistence, a dit en terminant le sina-teur Pittman.

Un communiqué sur les travaux

de la conférence navale de Londres

LONDRES,20 décembre. -n- Téléph. Ma-Un, A l'issue des conversations quise sont déroulées pendant la journée àClarence-House entre les délégués de laconférence navale, un communiqué offi-ciel, après avoir noté l'atmosphère ami-cale dans laquelle ont. eu lieu les en-tretiens, a déclaré que les discussionsont eu à nouveau comme sujet la ques-tion de la limitation quantitative desarmements.

Les propositions dans ce sens, dit-il,qui ont été examinées jusqu'à présentsont 10 -la proposition japonaise pourl'établissement d'un plufond maximumde tonnage 2o le projet britanniquede limitation des armements navals au

moyen de déclarations unilatérales etvolontaires pour la constrûction d'uhitésnavales dans la suite. Ces deux propo-sitions ont été examinées avec le plusgrànd soin dans l'espoir de les soumet-tre à la conférence comine une base

possible d'accord pour la limitationquantitative.

La prochaine réunioR se tiendra le.6 janvier.

Nouvel incident à la frontière

mandchoue-mongole

Lohdres, 20 décembre. (Téléph. Maifin.) Les dépêches de Sing·King an-noncent que, selon des informationsparvenues de l'armée du Kouaiitang, undétachement de gardes à la frontièredu Mantchéoukouo a eu hier, près deBuirnor, un engagement avec des trou-pes mongoles armées de mitrailleuses.

Les Japonais affirment que les élé-ments mongols se trouvaient incontes-tablement sur le territoire du Mant-cheoukouo. Avec l'assistance des trou-pes régulières japonaises, ils repoussè-rent l'ennemi qui laissa vingt morts surH> terrain. Il n'y aurait aucune victimedans le« ranes japonais.

M. von Papen

arrivé inopinément à Berlin

s'entretient longuement

avec le Führer

BERLIN. 20 décembre. (Dép. Pour-nier). La journée politique a été

marquée par l'arrivée inopinée à Berlirtde M. von Papen, ministrè d'Allemagneà Vienne..

M. von Papeh a été reçu à 13 heures

par M. Adoll Hitler qui est resté enconversation avec lui jusqu'à 17 heures.

M. von Nèurath, ministre des affai-

res étrangères, a été convié à assisterà une partie de l'entretien qui a produitdans les milieux politiques une grandeImpression.

Commenton commenteoutre-Rhin

la démissionde M.Herriot

comme président du parti radical

Beriw, 20 décembre. Téléph. Ma-

tin. M. Alfred Rosenberg, chef du ser-

vice de la politique extérieure du partinational-socialiste, commente, ce matin,dans le VôMscher Beobwchïet, les deux

grands événements politiques qui vien-

nent de se produire en Angleterre et enFrance, savoir la démission de Sir Sa-muel Hoare, comme ministre dès affaires

étrangères de Grande-Bretagne, et cellede M. Edouard Herriot, comme chef du

parti radical-socialiste.

M. Rosenberg estime que c'est parti-culièrement l'incident Herriot qui de-vrait amener.à réfléchir ceux qui com-battent le priheipe national-socialisted'une direction autoritaire de l'État, et

qui ont coutume d'opposer à ce principeles bienfaits de ia démocratie et dela culture libérale.

Au cours d'une réunion du parti ra-dical, écrit-il, réunion qui se tient à une

époque où la situation internationale estparticulièrement tendue, un membre im-

portant du parti qualifie purement et

simplement de maquignonnage l'activité

politique dé MM. Herriot et Laval. Ala suite de c2tte insulte, M, Herriotabandonne la présidence d'un parti tiuiinfluence actuellement d'une jaçon dé-cisive la politique française. ân d'autrestermes, au milieu de la décompositiondüns laquelle se trouve aujourd'hui lemonde démocratique, il est tout de md-me possible qus des sentiments de Haineindividuelle et des fnanifestatiàns d'am-bition politique personnelle deviennenttellement puïssants qu'ils vont jusqu'àdiffamer, devant le monde entier, lechef d'un grand parti, ce gui peut trè*bien provoquer urie crise politique de'FEtat. •

La « loi Mas&ryk j) est votée

à l'unanimité à Prague

Prague, 2» décembre, -r- (Dép. Havas.)La Chambre a adopté' aujourd'hui, à

l'unanimité des membres présents, ycompris les députés du parti allemanddes Sudètès, la « loi MasaryK » dont le

paragraphe premier dit

T. G. Masaryk a droit la reconnais-sance de la nation pour son oeuvre' delibérateur et de constructeur de l'Etat.

LE DISCOURS DE M. BALDWIN

Bètlinér Tageblatt

Si l'impression de l'opinion publiquebritannique interdit le compromis, il nereste plus dans ce cas qu'un seul ha-sard prendre de nouvelles mesures decoercition contre l'Italie.

Nous ne pouvons imaginer que legouvernement de Londres ne soit décidéil. tenter l'impossible pour détourner lafatalité. Comment s'y prendra-t-il ?Cela ne se laisse en aucune manièreentrevoir.

Deutsche Allgemeine Zeitung (deBerlin)

Le Premier britannique a, prononcéd'étranges paroles. Il plaide les circons-tances atténuantes pour son erreur detactique politique en demandant à sesaccusateurs de penset au prochain dan-gdr.

LE CONFLIT ITALO-ABYSSIN

I.a Libre Belgique (de Bruxelles),catholique

Au risque de mécontenter quelquesamis les plus fidèles de la Société desnations, nous émettons l'opinion vue lespropositions franco-britanniques eussentpu former la base d'une transaction ac-

ceptable pour toutes les parties en cause.La principale responsabilité de cet

échec doit être rejetée sur le duce, dontle discours de Pontinia est une lourdeet impardonnable erreur. Le problèmeitalo-éthiopien sera résolu tôt ou tarddans le cadre des propositions de Paris.

LE,JOURNALOFFICIELPUBLIECE MATtNAffaires étrangères Un décret portant pro-

mulgation de la convention relative à l'exé.cutlôn des jugements en matière de faillite ettlo liquidation judiciaire signée à Paris le 22Juillet entre la France et la principautéde Monaco.

finance Un décret relatif au bloeage desvins de. là récolte de

Paul Labôrie, cambrioleur

est interrogé par le juge

J3ORDEAWX,20 décembre. Télégr. Ma-ttn. Paul Laborie a été conduit dufort du Ha à la Réole pour y subir sonpremier interrogatoire de fond devantM. Le Bras, juge d'instruction, Son arri-vée a suscité ure grande curiosité Aprèsavoir été autorisé, par les gendarmes, àse restaurer dans un bar. il a ete conduitau palais de justice. Il êtaiv assiste deM' Bauchelon, secrétaire de M' Jean-Chartes Legrand. Laborie se défend d'ê-tre chef de bande et le vol auquel il aparticipé ne serait d'après lui que deminime importance-

Lé colonel de La Rocque à Marseille

Marseille, 20 décembre. Télégr,Matin. Le colonel de la Rocque aréuni hier à Marseüle les présidents desections de Croix de feu et volontaires

nationaux du Midi pour les renseignersur la situation actuelle du groupementet leur donner ses directives. Il est re-

parti ensuite pour Paris.

Le mouvement Croix de feu

en Normandie

Bernay, 20 décembre. Télégr. Ma-tin. Une importante réunion de Croixde feu, volontaires nationaux et mem-bres du mouvement social français à eulieu à Bernay. Le délégué à la propa-gande. M. Morel. a dit notamment queplus de 3.000 adhésions ont été.recueil-lies en Normandie depuis dix jours et aconclu

En toute sérénité, dans le calmedes vrais forts, continuons notre tâcherefaire la France française.

Pour tenter de troubler cette réunion,les communistes ont, comme à Saint-Saëns, provoqué un court-circuit. qui aplongé toute la ville dans l'obscuritépendant une demi-heure. Ce sabotage a

provoqué une vive réprobation, notam-ment chez les commerçants.

A Fécamp, plus de six cents membresdu mouvement Ctoix de feu et du mou-

vement social français se sont réunis.A Saint-Valéry-en-Caux, en raison du

nombre des adhérents, une sous-sectiona été fondée.

En Saône-et-Loire

trois automobilistes tentent

d'enlever deux fillettes

Dérangés par des passantsils s'enfuient

CHAROLMS,20 décembre. (Dép. Ha-vas.) Une nouvelle tentative de raptd'enfant a été commisë dans la nom-mune de Broye.

Plusieurs fillettes qui revenaient del'écolé vers 17 heures ont été assailliespar trois automobilistes Qui ont essayéd'entraîner deux d'entre elles dans leurvoiture.

Des cultivateurs, accourus aux cris desentants, ont mis en fuite les ravisseurs

L'enquête sur le raptdu petit Claude Malméjac

Marseille, 20 décembre. (Dép. Ha-bns.) Un nouvel interrogatoire de latêmme Clément et de son fils André, lesravisseurs du petit Claude Malméjac. aeu lieu aujourd'hui. Les inculpés ont étéconfrontés avec divers 'témoins. L'inter-rogatoire h'a révélé aucun fait nouveau.

Malgré des tentatives d'obstruction

des exercices de défense passive

se sont déroulés avec succès

à Toulon

Tooloh, 20 décembre, Télégr. Matin.Des exercices de défense passive ont

eu lieu' eét après-midi à l'arsenal ir*i-time. Les sirènes ont donné l'alarmé etl'atelier d'électricité a été évacué par le

pérsbnnèl qui s'est réfugie dans un bas-tion. réservé à cet usagé, tandis que leservice de santé et les pompiers de lamarine prenaient les dispositions pré-vues.

Ces exercices ont donné les meilleurs

résultats en dépit de certaines tentatives

d'obstruction qui s'étaient manifestées.

.E TIRAGE DE LA LOTERIE

)ES BLESSES DU POUMON

Au cours de « fête annuelle qui eu lieuhier soit- A 20 h. 30, rue Saint-Victor, laFédération nationale des blessés du poumon a

prooédé au tirage de et loterie de Menfatsancêles numéros 60.684, série G. gagne ïoo.000 francs

en un bon d'achat util'fablè au "gré du ga-anapt série 6. gagne une voitureRenault « Vivaquatre » Bt.482, série D, gagneune voiture Renault « 75,653.série p, gagne une voiture Renault « Mona-ouatiè 85. *ne. série E. gaine une voitureRenault e Celtacmttre », etc.

La liste officielle des numéros gagnants sertadr*Me> contre 0 fr. 5Ô envoyés à F.N.B P.O.,

rue BobiUot, à Paris

Un automobiliste avait écrasé

un cycliste et s'était enfui

La Rochelle, 20 décembre. Tclégr.Matin. Le tribunal correctionnel con-

damne trois mois de prison, à 500 ir.d'amende et à H0.0ÔO fr. de dommagés-intérêts un automobiliste, M. MarcelChàboury, 35 Ans, patron boulanger il iMarans. qui, après avoir écrasé un cy-existe. M. Désiré Samzun, 46 ans, char- ipentier, s'était enfui. ]

Menez, l'ex-notaire de Pont-Scorff

répond de ses abus de confiance

devant le jury du Morbihan

Loriehi, 20 décembre. Te:égr. Ma-tin. La cour d'assises du Morbihans'est réunie à heures, ce matin, sousla présidence de M. Lemarchand. conseil-ler à la cour de Rennes, pour jugezl'px-notairp de Pont-Scorff (Morbihan),Jean Menez, 53 ans, inculpé d'abus deconfiance qualifiés, dont le montants'élève à 450.000 francs.

Ancien notaire à Maël-Carhaix (Fi-nistère), où ses affaires allaient plutôtmal. Menez était venu er 1930 a Pont-PcorS prendre la succession du notaireGuyomar. maire de ia commune, décédé.Quelques mois après son installation. lachambre des notaires de l'arrondisse-ment de Loiient reçut des plaintes desclients de l'étude et, en juin 1935, il fut

suspendu de ses fonctions, puis arrêté etdestitué.

Plus de trente de ses victimes ont étécitées comme témoins, mais on assure

que toutes ne se sont pas fait connaî-tre.

C'est sous la gestion de cet ancienofficier ministériel que Michel Henriotréalisa, en 1933, l'achat des terrains duLoch pour v bâtir la villa tragique.

Au cours de l'instruction. qui a durequinze mois, Menez avoua sans réticen-ces les faits graves qu'on lui reprochait.

Il a prétendu que, dans une affairéde carrières des Côtes-du Nord, qui amal fini. il avait des intérêts dont laréalisation lui aurait permis de rem-bourser ses victimes.

L'ex-notaire prévaricateur est défen-du par Me Esvelih, ancien bâtonnier,ancien maire de Lorient. Le procureurde la Rénubliqiip soutient Vtirrusstjon

A l'audience, le président présente lavie dissipée de Jean Menez, indigne, dit-il, d'un notaire.

L'accusé s'indittne contre cette appré-ciat'on, le président rappelle alîrs lesuicide.de M. Yves Gollin qui, désespérépar la misère dans laquelle l'a jeté l'in-délicat Menez, s'est tranché la gorge.

Les victimes de l'ex-notaire défilentensuite à la barre.

Le corps d'un prêtre de l'Isère^

qui avait disparu est retrouvé

enseveli sous deux mètres de neige

GREHr>T3t,E.20 dfaembrf. TWsrr. Ma-f''7J, le, corps de l'abbé (harles Bon-rmeie. curé de la Sulfite. disparu mer-rrerll. Pins! nue mus l'avons relaté, eurours d'une ^e1" de neige, a été re-trouvé cet pr~*s-m)rH. ver= 36 heures,f>r«eveli sous <*»nv mètres de neiw.

Le corps a été ramené à la Sa lette,

Las méfaits de la n»<>e et de l'eauen Haute-Marne

CrAumont, 20 décembre. Télépr. Ma-lin. La neige qui est tombée pendantlès dernières vingt-quatre heures a gênéconsidérablement la circulation routièreet ferroviaire. Les trains ont subi desretards importants et de nombreux acci-dents d'autos se sont produits.

.et dans le Cher

Bourges, 20 décembre. Télégr. Ma-tin. A la suite des pluies persistantestoutes les rivières du département sonten crue et ont envahi les campagnes. Enmaints endroits les chemins sont coupéset des bestiaux ont dû être évacués enhâte.

A Bourges, la crue subite du Moulonet de l'Yèvre a provoqué l'inondation desbas quartiers.

On croit néanmoins à une prompterégression des eaux.

A un jeune Chilien

une femme avait léguéhuit millions

Mais les héritiers

bien que déboutés en première

instance, demandent en appell'annulation du testament

Monte-Carlo, 20 décembre. (Dép.Havas). Ce matin, devant la cour

d'appel monégasque, présidée par M. deGentile. premier président, ancienconseiller à la cour de Paris, ont com-menacé les débats d'une affaire d'héri-tage.

Le 13 décembre 1932. décédait à Mo-naco Mlle Marie-Delphine Baele, dite

Leroy. Celle-ci, aux termes d'un testa-ment authentique, laissait toute sa for-tune évaluée à 8 millions de francs à un

jeune Chilien, M. Luis Baeza de la Cua-dra. Ces dispositions testamentaires ain-

si que diverses donations avaient été at-

taquees psr MM. René et Marcel Cali-

mani, cousins de la défunte HénryLeroy Lewis et Mmes Eeckout et Brus-

sel, parentes beides de la défunte qui endemandaient l'annulation pour cause de

suggestion, de captation et d'immoralité,Le 15 janvier derniers, le tribunal de

première instance rendait un jugementpar lequel il déboutait les demandeurde leur prétention et déclarait réguliersles donations et le testament de Mlle

Marie-Delphine Baele.Sur appel des parents de la défunte.

cette affaire est évoquée auiourd'hui de-vant la cour d'appel. Le bâtonnier deSaSnt-Àubsn se présente à la barre pourM. Leroy Lewis. M' Jaspar, ancien pré-sident du conseil belge, et M* Aurégïia,bâtonnier de l'ordre de Monaco, pourMM. Marcel et René Calimani. M' PierreMasse assure la défense de M. zuis jBaeza dp la Cuadra. s

Les débats dureront deux jours. j

L'état de santé dé M. Paul Bcurget

s'aggrave 1

L'état de M. Paul Bourget s'aggrave jd'heure en heure. Voici lé communiquépublié hier h.

Professeurs 1Noël Piessihséj! et Chevasstj. j

Dans la soirée. l'état de l'illustre aca·démicien était toujours stationnaire, I

DERNIERES HOUVELIES SPORTIVES )

dé Gustave Roth jLematchdespoidsmovens.disputé

hiersoirau PalaisdesSportsenrounds,entreLouBrouillard(71kilos260)et GustaveRoth (72kilos220)s'estterminéparlavictoireduCanadien|françaisaux pointssur le championbelge. •

La différence*le style entre lesboxeursétait flagrante.GustaveRothessayadecombattreà distanceenrom-j«antil toutmoment,tandisqueBrouil-ilard.boxantdefaconunneubrouillonneIparceque peut-êtregênépar le jeusobremaisprécis u championbelëe.cherchAitla bataille,ouplutôtla ba-jgarredeprès,en faisantautantdepas ten avantquel'autreen marquaitenarrière. i

ToutallabienpourRothpendantlesquatreou cinqpremiersrounds,puispeuà peulesouffleluimanaua.Il eutdesmomentsde faiblesseil eut desretoursassezopérantsMaisBrouillard,eefaisantprendredespionspourallerà dame.encaissaet renditau triple.Infatigable,il menale dernierroundà toutevitesseet Rotheut la chanced'êtrefrappén'importeoù,mêmeprèsdubasdesreins.Caruncrochetbienappliquél'eutétenduinanimésur lering,tellementil « flottait».

LA FANFARE INVISIBLE

On apprend qu'au Danemark, les mu-

siques militaires seront dorénavant rem-

placées par un pick-up régimentaire. A

quand là nourriture par pilules ? On

pense que cette réforme se produira la

dernière, car on attache trop d'impor-tance aux bons plats préparés avec Le

Tip. Produit sain et savoureux. Le Tipoffre en ce moment de superbes ca-deaux d'argenterie Rien ne remplaceLe Tip fabriqué sous le contrôle del'Etat français.

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et leur confort, pourboires, guide.«te. etc. g

Page 4: Le Matin 21 Dicembre 1935

A r LE MATIN = î? Samedi 21 Décembre 1935 5*"5!5

A LA CLARtÉ-BU LUSTRE

il.serait évidemment cruei de demàn-

der aux critiques, dont la besogne est

déjà accablante, de relire les pièces

qu'ils viennent de voir jouer avant de

porter,sur elles un jugement. D'ailleurs,'

puisqu s'agit de renseigner un publicde spectateurs qui se trouvera devant

lrçeuvre représentée dans les mêmes

conditions que la critique, l'objection n'a.

pas de fondement.Mais pour situer ou essayer de situer

une oeuvre sur le rang qu'elle devra avoir

dans l'avenir, il serait indispensable de

contrôler l'impression que l'on a eue au

théâtre, par une lecture attentive de la

pièce. Car il est des détails qui ne sont

guère sensibles que pour le lecteur.Deux exemples Ma sœur' Anne, de

M. André Dumas, sur scène nous sem-

blait une charmante élégiè'; cette corné-,die vient de paraître en librairie et nous

sentons mieux la subtilité de, pensée

qu'elle cache derrière d'éblouissantes

rimes, Le théâtre de M. Henry Berns-

lein, â la lecture, prend mieux 'encore

son sensphijo^oghiqufe^que^sur

scène où

nous séclu;]™surtout s"a"Vaîéurf*hurnaine.Et c'est* ce décalage Jae\' effet qui

excuse tant de directeurs v de faire. des

erreurs erreurs dont ne s'étonnent qurceux des protanes ignorantencore l'accent nouveau que

prend une oeuvre en passantdes feuillets d'un livre aux

lumières de la rampe.

qui paraitra cette semaine, au théâtre

pal rôle 'des Popinod.

LES NOUVEAUX SPECTACLES

THEATRE L'HUMOUR DE PARIS.

L'Heure H, comédie en trois actes

de M. Pierre Chaine.

Quelle que soit la* gravité de la situa-tion qu'irnpose l'Heur^ H, l'humour, leplus fin humour, sous un voile, volon-tairement sévère, tragique parfois, ne

'cèise oVérhaïllér cette comédie, qui op-pose deux sociétés, deux régimes, deux

mondes et qu* se. termine comme''nous'pouvons .aisément le deviner dès fin

tudes exténeuresÇ,M"un "pâVïerr.ènt'à're,très marq«é--pslitiquemen't, et sa vie fa-1miliale et sociale, a été depuis longtempsl'occasion, à la scène, d'inénarrables si-tuations et que la'facilité d'adaptationde certaines gens a engendré et lalittérature resor'ge d'exemples (ra-pps-lons-nous l'Eldorado de Paul Brulat)des' volte-face commues quand ellesn'étaient pas dramatiques.

Mais le grand mérite de cette pièceréside, dans la richesse qu'elle étale, encaractères et la' simplicité du dialogue,dont la diversité et la tenue sont tou-jours d'une' égalité remarquable

M. Gëb'vCharléy, nui àvaïï pris soinde présenter, Tou-Vrage,en termes choisis

la satire sous -ses '.traits .les .plus douxprésiderait au spectacle.

Cette. satire, très moderne. ést dans\V Heure: H éminemment..théâtrale: Elle

[.'ëçlàife.: .'heureusementle^visàjge làçjienta-

(Mj'ix3_uis Scott), 'celui plus rubwopd derite cuisinière quiëSt'-$$1)0©"ClaireGérard et la délicieuse,' charmante sil-houette de Mlle Renée partout, artistequ'il y avait bien longtemps .que nousn'avions pas .applaudie et qui est l'unede* meill,ei|r;es,de..ceî:t^rnr)s.

pidieret MM. Louis Tune et Pierre Feuillère

• Fre4 Orthys.

La rosette de M. Victor Boucher

La rosette 'vient d'orner le veston de'M,' 'Victor, Boucher. 'C'est une' digne ré-compense tant de' fois snéritée par l'in-

de cette rare qualité celle d'être undirecteur de [théâtre avisé.

28 Feuilleton du MATIN du 31 décembre 1935

j| MALABAR. *giS#Ê

PARCflARIEDORNAC

PREMIERE PARTIE

LE MYSTERE MARIN

VI. POUR UN EHEVEU BLOND (suite)

Accordé. Mais demain soir tu t'offriras l'Opé-

ra, fauteuil 134 ou 138; je n'ai pas de préférence,

piurvu qu'il touche le 136. Pense à te débrouiller

en temps voulu.Et que donne-t-on demain à l'Opéra ?Vois le courrier des spectacles. Ce n'est pas

non rayon. Ce qu'on jouera sur la scène, je n'en

sais rien. Mais toi, tu joueras, dans ton fauteuil

à un petit jeu nouveau que je t'apprendrai demain

matin. Sur ce, bonsoir.

VII. LE FAUTEUIL 136. ET SES SUITES

Le brave Pinson était un homme de grand air.

Perdre une soirée au théâtre lui semblait une ma-

nière de supplice raffiné à la chinoise. De plus,

pour assister dignement à une représentation à

l'Opéra, il n'avait pu se dispenser de passer un

habit et de se cravater de blanc. L'excellent po-licier étouffait, éclatait dans son frac, le cou te-

r.?'H£ cruellement psr un faux col imp'acable.encore s'il était tombe sur un Favst ou un Ri-

gr,-vo quelconque. Ouais On,donnait un spec-

Copy-right by Jean Ricard 'et Chapes Dornac, 1935.

NOS ILLUSTRATIONS

De gauche à droite Mme • Lolte Scliœne, qui vient de créer Violette de. Montmartre au

théâtre de la Porte-Saint-Martïn; Mlle Valentine Tessier- et M. Lecourtois datis la Femme en

fleur, au théâtre Saint-Georges;' M. Victor Francen et MUe Hélène Perdrière dans le Coeur,.

au Gymnase; enfin, Mlle Miarka Laparcerie-Richepin, qtii vient de faire ses débuts au théâ-

tre de la Renaissance-Cora, dans Notre-Dame du cinéma,

COURRIER DES SPECTACLES

LESPREMIERESDECE SOIR

.çc^4pï!ïre *£"•£! ^rl/" MATINEE

i /~1CMEDIE-Î?R.ANCA1SEAujourd'hui, a st

M Charlesvildrac,BeV.arà'fquientrebulepertored" la Corne-die-Praaça:se.seradonnéeen rcrctitionKene-ra «araie le lundi6 janvier,en matnee La pre- |g Ilmièrereprésentationaura lieule mêmejour h men soirée.. B C O S O î I' Il

l'oeuvrede M.Jules-Super\iElleBolivar,de g | ales répétition?seront,pousséesactivement,H S

l mercrediÏNoeH,et Demain2.dimanche.g S C O ïl 0 S^.1 11 FImatinéeda l'Aubergeduchevalblancavec «LE^

toutela brillanteinterprétationdusoir.. 1 ilpAtAIS-KOYAL.-"Demain,à 3 h., mâtinée g COMEDIE- BOUFFÉ.

gdu grandsuccès'.Zizippe. '

g AVEC. Hj

présentationsçcaiqué!de la Chanson'du' HAa Sbonheur.On signalegue1;.nouvelleopéretteS ' HCADIV mde FranzLehar sera diffuséeentièrementIl' • L/ LnKLT gpar cemêmeposteîe';mardisoir24décembre, m •– • Vi Hdepuisla OattéiLyriaue,.où elle obtientun B 7 nsuccès.

MJAÇKfJOUVINa reçupour-le prochainB ET Il

(XRANDGUIGNOL; KOVA L' •••'HT Aujourd'huimatinée.Tout l'orchestreà g :• > A>->y O15francs,tout le balcon 10francs. • 'g | , H

capucines' (op. 64-36). Mat}3 h., !6«r.9 9h.LeSouper'ieSan-Diego.Un-trionipJie. •

LETHEATREDUPALAIS-ROYALannoncequ'ilferamatinéemercrediprochainjQur

deNoëlet le lendemainjeudicommed'habitude. ..

lemercrediet.le jeudi. @ THEATRE DEJ A^t. I g|pieux QUIS'ENVONT. AndréDubostest dela République '

maladie

CLUBDU''FAUBOURG.Cet après-midi

7. tancer,salleWagram.avecle célèbrefakir vaudeville-opérette,hilarantTahrày-Beydans ses expériencessensation-neJ!eset de.nombreuxmédiums.Dansle'jour- 3UH.C3

completpourjanvier et février.. ^™^1^^1™ ^™

tacle de ballets modernes dans lesquels up choré-

graphe fameux faisait alors fureur; Sur lé' 'chapi-tre des ballets. Pinson en restait à Coppélia et àGisèle. Et là vraiment, les décors synthétiques;lescostumes ésotériques, le vacarme et les dissonan-ces voulues, il est vrai de J'orchestre, lui fai-saient craindre la congestion.1

Il n'avait même pas la ressource de. se sentirconvenablement installé. Le fauteuil occupépar Sonia Volkova, se situait à l'extrémité ceri-

trale d'une rangée et Pinson '.s'était vu attribuerle strapontin placé à la gauche dé ce ^.utéuil. Et

il devait même s'estimer heureux d'ayoir pu ob-tenir cet inconfortable siège.

Avant que les.trois coups fussent frappés, So-

nia occupait son ."auteuil. Pinson pu.t, détailler àloisir sa voisine. A ses yeux, elle s'affirmait vrai-

ment belle et racée. sft;Pinson remarqua encore que, mise élégamment,

Sonia ne portait cependant pas une toilette de

soirée. Sa robe, montante, était simple:,et de cou-leur sombre c'est un manteau de ,yille qu'elleavait rejeté sur le dossier du fauteuil 136 enfin,le petit sac qu'elle tenait entre ses doigts était

de maroquin noir.

Ce petit sac, Pinson n'avait plus d'yeux que pourlui. Il représentait, à l'improviste, le meilleur ré-

ceptacle du minuscule paquet dont le policier de-

vait gratiner sa voisine sans que celle-ci s'aperçûtdu manège du messager.

Et il se trouva que Sonia, enthousiasmée par le

spectacle, abandonna le petit sac sur ses genoux

pour applaudir tout à son aise les danseuses et les

danseurs qui évoluaient sur la scène.Jamais l'instant ne serait plus propice. Sur une

face du petit sac. une pochette porte-carte dffrait

millimètre, la main de .Pinson. se.. rapprocha du

petit sac. '

Et voici que, tout à coup, le bras du commissaire

Edger GAILLARD' Marcelle YEVENiMReine CHRïSTIAN'Eet GeorgesCOLINjïï

I TH. SARAH-BËRNHARDT W

L'inconnue

Après plus de trente «présentatioas,

le succès de cette pièce magnifique se

transforme en triomphe. Chaque soir

des salles enthousiastes acclament

l'œuvre nouvelle d'Armand Salacrou,

mise en scène par Gugné Poë et ses

interprètes 'Pierre Blanchar, Madeleine

Lambert' et Yolande' Làffon.

On loue pour les deux réveillons à la

Comédie des

Gaveftu);

\J. S=Lme(ii..21 ..décembre, à:4 h. 45 Festival

Saînt-Saën^s, avec G. Aies ;étJean .Doyen Pfiaetoh, Havanaise, Rondo

Ca'pribbipso', mélodies e^ airs d'opéras, Septuor,la Jeunesse d'Hercule;

Dimanche 22 décembre., 4 h. 45 Pro-

gramme de Noël' Concerto grosso iCorellii

Enfance du Christ .(Berlioz) M. GathelatSn'eyourotcha (R.-Kôrsakoff) les Enfants àBethléem iG, Piernél. :t>crival. de la Comédie-Française, soli Chorale enfantine, de là SèolaSaint-Antoine. Concerts, dirigés par E. 'Bigot.

Concerts PASDELOUP coâi^

Auj. 21. 4 h. 30, DENISE SORIANO:

Cône. violon (Beethoven); Benve-

nuto.Cellini; ouv.(Berlloz); Tragédie

de Salpmé (FI. Schmitt) la Valse

(Ravel).•

éprouva une résistance. Derrière lui, un pouce'et

un index, saisissaient discrètement, mais résolu-

ment sa manche, enrayaient le mouvement d'ap-

proche si bien ,engagé;'Seul, le spectateur placé immédiatement der-

rière Pinson pouvait se permettre cette manifes-

tation significative. Insensiblement, le policiertourna la tête.

Il ne pouvait s'y tromper, c'était une; femmequi pinçait l'étoile de sa-: manche de la main

droite, alors que de- ja fauche, haut levée, -ellebraquait un facè-â-nïâ'iri dans la direction de la

scène.-Une femme qui -frôlait la soixantaine, avait

d'abondants cheveux gris, était gantée 'de blanèet

s'enveloppait d'une, robe en dentelle noire. Quel^que digne douairière, aurait-on crû. >

Pinson ne put dévisager cette femme'comme il

le souhaitait. Et puis 'la salle, lustré, et' appliques

éteints, n'était éclairée que par la réverbération^de la scène. Comment reconnaître.,cette importuné'qui portait un si vif intérêt aux affaires de la po-lice ? Qui donc pouvait-elle être'? Ses traitsn'étaient pas inconnus du commissaire, mais en-

core 'Et que faire. puisque Tigralet avait re-

commandé de glisser à la Russe, par tous les

moyens possibles, ce petit paquet/contenant des

cheveux et un billet, réponse du berger à la ber-

gère, riposte à l'impertinent message reçu la veille.

Cependant si la douairière avait retenu le mou-

vement de Pinson, ce n'était apparemment passans raison. Que faire ?

La décision ne pouvait être que reportée à plustard car, précisément. le rideau tombait, le lustr.erécupérait son éciat et Sonia, laissant son. mah^

teau au dos de son fauteuil, s'acheminait vers lés

couloirs.Calmement, Pinson avait tiré un, miroir de po-

che et semblait absorbé à .s'y cohtemplerle,smen\ton. En réalité, dans la petite glace' concave âp-

Chef d'orch.: JEAN MOREL

CONFERENCES

/^ONPBRBNCIA-UNIVERSITE DES ANNALES.V> salle paveau.. Lundi 23 décembre,3 heures A propos de la danse, par. M. Fran-cis de CrciSGet. Serge Lifûr dansera Icare.une valse et une mazurka' de Chopin.

,czardas de Brahms, avec le concours deMlle D:dion et M. Leberciheir, de l'Opéra.Même séance à cinq heures.

GRANDES CONFERENCES'

'"• 1,. atf Xraorièl.'

1 E. "LË:"€.Ai?D1WÀ.t';

archevêque de Paris

'« Message de Noël » t|

Samedi 28 décem6re, à 2 h. 45

SfflS^ Places 10 à 50 fr. ^S^m

MUSIC-HALLS

UJOURD'HUI INAUGURATION des matinées

Fauteuils les plus chers 12 francs. Pour

permettre à une clientèle- de-' matinée de voir

le plus beau et le plus luxueux spectaclede Paris, Parade du monde, avec le célèbre

champion LaUoumègue, ses .tantalsistes orne-ricames Cin.da Glenn e,t Bartira,. son cton-

nant .ballet Parnell, seN 24_ Helena Stars etses ballets nudistes alteînands de Hoffsillers,le Ci&ino de Paris donnera à partir d'au-

jourd'hui des -natinées dites populaires.Places de 5 à 12 fr. maximum. Tous les soirsà. 8 h. 45. Location ouverte pour le réveillon.

A UJOURD'HUI, début au Casino de Paris,.il pour la premièae fois en France, desballets nudistes allemands de Hoffsillers, ..quiprésenteront leur célèbre Fresque du .nu

intégral au 1* acte de, la triomphale revueParade du monde. 'Aujourd'hui matinée popu-laire 2 b, 45. Places de 5 à 12 francsmaximum. Soirée à 8 h. 45.

m& FQUES-BERGSME mt-

mardi 2J déc,, mercredi Noël

nouvelle REVUE et DOR VILLE S

Fauteuils dfpuis 12 francs

Visite gratuite des coulisses

POUR LES FETES DE NOËL

DRv AH rittÂJON

FELIX PAQUET, TEDDY PARENTet 6 VEDETTES avec

l'orchestre féminin deMADOU ISTRIA

Aujourd'hui et lundi' matinée, prix réd.

paraissait, après une courte mise au point, le vl--sage de. la .vieille 'damé.

Celle-ci, d'àiHéurs, se penchait rapidement enavant et .engageait un dialogue murmuré avec lecommissaire

Ne vous retournez pas, enjoignit-elle.Je m'en, garderai ;bien. Qui êtes-vous ?Quoi-i Vousne, m'ayez pas reconnue ?

Non.

Paillasson.. v

'Vous''dites?Je dis Paillasson. 4

Pinson crut rêver. Paillasson. l'acrobate*.L'homme- de confiance de. Mala. du prince Rouge,

Ceci était ïe, digne couronnement d'une sérié' depéripéties qui promettaient beaucoup mais qui ve-

.naient; en une seconde, de changer complètementd'aspect -Parbleu. si ^Malabar.Par exemple

Et les idées de Pinson se mirent'à tourbillonnerdans sa cervelle.

Devinant l'étonnement du policier, Paillasson'

Vous avez oublié que je porte assez bien M-travesti»? -v

Je -le constate :.une fois de plus. Je vous

croyais engagé au cirque Vodrano ?

Il s'agit bien de cirque Vous filez la Russe ?.Puisque vous vous en êtes aperçu. pourquoi

m-s le faire dire:

Vous vouliez lui subtiliser, son sac

V^ Etes- vous '< fou ? Glisseur un papier dedans.Une idée à Tigralet. Et vous. que faites-vous ici ?

Je me distrais, pour le service.,Pour son; seryipesà /mî '?

Dame., pour çfûi:- voudriez- vous que ce fût,

sinon pnur'/îti '? ••

j :.î^;Wen '^ais iien,pàrole. J'ai reçu des ordrespar Bonnarâ,

CABARETS

Il. DES DIX-FRANCS (rue de l'Etoile).

X -Lovlou Hégoburu,, Jean Sa.blon, Marc-Hély,

Carlos Conté et Pierre Dac. Aui. mat. à 3"n.

AUJOURD'HUI SAMEDI

PREMIERE

du

| nouveau spectacle j-Location pour le Réveillon- -™

Mon.10-26

suite en dixième 'page).

La 50° de. «.Vive le roi! »

MM Louis Verneuil'.et Paut Abrdrttont fêté l'autre jaur, en fin de matinée;la 50e de Vive le roï 'cette pièce char-'mante, dont la carrière, est confiée auxtclents'de Miriè' Elvife Popesco, de M>~André Lefaur pt de l'auteur en personne*qfcentGurèrit tes' principauxartistes dy..thgâtx%cle JL'Odéon.

LA SAISON EN PROVINCE

La saison .en. provlnce poursuit trè|brillamment IiVoiJ'6u 'le prànd-Théâri,tre renouvelle toujours très heureuse?,ment ses programmés, et où- lès Cèles-*tms Jouent -en1 ce 'momentle Tsarexoitch:avec beaucoup de succès.

A NaniésJ là saison d'opérettes çontunue gaillardement avec ComiessÇ.Maritza. la Bàyadèi'ë.'Mc:

Enfin, à NICE, c'est en l'honneur deSaint-Sffëns que'sera. donnée la premierre soirée d'opéra, au cours 'de laquelle:l'on jouera Samson et Dalila. ;

M.

Bonnard, le bistrot de là rue Geoffroy-Saint-Hilaire, le copain de Déde, ex-La Ficelle)?/r– Lui-même. Ah Vous n'<rablièz pas les vieux

amis, vous ;C'est sérieux, alors V.. •.Tout ce' qu'il y a de,.plus' sërieuk. Je dois

suivre partout la Russe sous les. déguisements les

plus variés afin de n'être pas repéré.Et rendre compte ? > "T.. •Bien entendu.Par le canal de Bonnard ?Comme de juste. Cela'ne vousgene pas, vous

autres ? /• •. .Au contraire, bigre- Je me sens revivre, moi.

Dès l'instant qu' «il s'en occupe, c'est que, nous favons réellement flairé quelque-.chose de .pas'ordi-naire. Ce que Tigralet va être heureux i

Sari§ indiscrétion, qu'y a-t-il dans le papierque vous vous prépariez à glisser dans le sac

,Une mèche de cheveux et un billet doux.Sans biague ?Un rendez-vous, quoi. Tigralét ajme causer

facè face avec les?gens.

Mauvais moyens avec ce .genre de monde.

J'ai eu raison de vous retenir le bras. Réfléchissez

encore à ce que.y.çûs devez faire. Je me permet-trai de vous conseiller de nous suivre à la sortie.

Vous ne vous en repentirez peut-être pas.Parce que,?

Parce que la demoiselle a confié à la tenan-

cière du vestiaire- une, mallette, et, un galure »

qui n'a rien du modèle théâtre. Elle se disposerais-à changer d'air que cela ne m'étonneralt pas.

Un peu plus Pinson se retournait vers la fausse

douairière tant le pronostic le prenait au dépourvu.

En outre, il ressentait un à constater

que Paillasson 'en savait beaucoup pius, pile lui,

.lA suivre.)'

Page 5: Le Matin 21 Dicembre 1935

5 -S

AUPROCÈSSTAVISKY,ONGÉNÉRALE

.sacrifice des témoignages deet de M: Fayard les jurés, froit sa-voir le procureur général, défirent qu'onrepêche l'un et l'autre. -Et l'un d'eux,en leur nom, ajoute l'inspecteur Bonnyet M. Proust aussi.

N'est-ce pas, demande M" J.-Ch.Ijegrand, du même mal que celui quele docteur Vachet reconnaissait a Sta-visky sollicitant sa treizième ou qua-

que ça s'attrape ces maladies-là (Ri-res.) Et M. de Tauzia 7

M. Proust, appr hd à ce momentmême M. Barnaud. est en Afrique

Il a pris ses précautions, jette M*Zévaès. (Rires.)

Q)iant a M. Bonny, ajoute le. pré-sident, un médecin va être commis îxnirvoir jusqu'à quel point sa santé l'em-

pêche de répondre au désir de messieursles jures..

En attendant ce fond de tiroir, expé-dions toujours ce 'qui reste sur la plan-

M. Thome et M. Bayard. pendant ce

temps-là, auront' le temps d'arriver.M. Toucoulat, maître d'hôtel de l'eta- jge qu'occupait' au Olandge M. et Mme

Elle, avait iair d'aimer son mariet ses enfants c'est tout ce que je crois

avoir remarqué; quand M. Stavisky don-nait des dîners d'affaires, je servais ma-

M. 'Saussure a con.m MmeStav;sfcyquand il était principal clerc d'jidmmU-

Mme Stavisky m'a dit «t Je ne l'ai

épousé cru'à la condition qu'il devienneun honnête 'homme:

M. Georges ThoméM. Oo'rges Thomé,' etsàns profes-sion ancien directeur de la Sùfetegénérale, essaiera d'être aussi bref etcomplet que "passée.

C'est une « confession » qu'il va faire,

presque les" larmes aux yeux, avecsincérité dont il faudrait être bien cruelpour ne pas se sentir

Onjustement, pour la Sûreté générale. Sondirecteur est un fonctionnaire adimnis,-tratifet non pas un policier soif dé-partement, c'est tout le tcrritùtre, sau)Pans et la Setne.De von temps, avant le dernier trainde .decrets-lQis., .il, disposait de ressour-ces -insuffisantes, de deux conlrpleéiles recherches judiciaires et' les rensei-gnements administratifs, l'un et l'autreoccupant ides 'immeubles différents,n'ayant même pas un fichier commun.

Dan* quelle informe,des affaires Stavisky ? Je n'en ai ja-mais entendu parler avant une histoirede .jeu, vers le 25 juin 1932avait été déchu dû droit de jouer. Iln'était -donc pour moi qu'un* joueur jus-

de la Volonté que d'ailleurs je pouvaisavoir oubï-ie je recevais chaque jourplus de quinze cents plis. Hr avait

aussi le rapport Gripois, le rapportCousin, le rapport d'autres,?

cun, sans quoi je serais intervenu avantgue le 31 septembre' 1933 vint .sous mesyeux l'article de Commentaires, met-

tant en cause Stavisky et le maire

prescrite a la préfecture des Basses-Py

l'affaire le ne connais-sots pas assez l'aventurier ce n'étaitpas la seule affaire ,qm retint non 4t-

avait tes précautions

prendre, pour garantir la sûreté des

verains étrangers.

Xavier l'a dit, 3 000 per-

îànnes en liberté 'provisoire. Il aurait

fallu 18.000 agents pour les surveiller

Si, enfin, Va 1 faire Stavisky ne m'avait

pas obsède, c'est que te la connaissais

mal. Je le répète, Stavisky n'était ftufond de 'ma 'mémoire que le nom d'un

imteur compromis dans une affaire de

jeu.

la -grande- responsable. Mais je ne sache

pas

Eji •libarta provisoire,, il organisait tu

foule d'escroqueries sans être inquiète.

Il me semble que la grande ')lieu

à vaincre en pareille ai fane est au

jait déjà Orléans, datait déjà de qua-

torze mois ,-et appartenait surtout ait

services militaires et civils passes, étant

Celui qui découvritle scandale, je suis

attaqué et vilipendé.

• ,/e retiens, 'monsieur, dos aveux can-

M. Thome, blesse, accepte'pourtant le

Cdvdulc, maître, et au sensétymo-

togique du mot. croyez-le bien '

Avez-vous connu Stavisky sous son

ft Sous le vom d'Alexandre

je ne rapprochais va* ce prénom d'un

rapport de' notre commissaire M. '<&

Tauzia ? Il signalait l'utihte d'avoir des

précisions sur l'origine de la fortune de

Stavisky, un joueur qui aimait mieux

Je n'ai pas connu ce rapport.degré de là hiérarchie a-t-il

pu s'arrêter ?

Peut-être la direction du contrôle

-Et .*il n'a pas été plus loin. N estt-

mee-tous pas que le directeur de la^.Siï-

rele généralesoit l'œil du gouvernement

sur les affairescriminelles f

pent un eu, Si j'avais connu ae rap-

mon activité.

Vous avez en somme été renseigne

en même temps que l'homme 4e la fne?

tant.. delà peut vous paraître exorbi-i

j ,/o v» vont le fais pas dire. Et le

rapport 'Pachot ?

Un « gçste rituel

Si M. Pachot l'a mis aux archivesc'ast un ge',te rituel )etvurrtoyi j'ai peut-être des mots mal-

uii non. Ils disent bien ce qu'ilsveulent dire Si vous avieç connu cerapport ,Rachat.

i"de suite

et' te rapport du commissaire Co-rencontré Sta-

risky avec M. Garât, je. me suis enfuisur la pointe des pieds

lions <i la Volonté,J'.ii dit à la commission d'enquête

que ;e ne pouvais préciser par quelle

vous avez dû savoir, au moins q qemoment que Stavisky se fanait ap-peler -Et. vous deviez navpirle passe de Stati$k-y? Non ? Mais, ddnsvos setviess, on devait le connaître ?

Je regrette, ,n effet matsil fautVoir le compartimentage, l'ignorance desservices à l'égard du,$ervice voisin

tit". d' Alexandre, se$ antécédents et' la

qualité de: son activité.

,M. Thomé .va donner lecture de lalettré qu'il écrivit à la commission d'en-quête après la déposition de M. Delà-,marche si M. Mireur, préfet des Bas-,ses-Pyrénees, perla de affalrè de Bayon-ne. à M.Delamarche, c'est grâce à l'im-tiative du diiecteur de la Sûreté gêné.,

'vous aviez, rappelle M« Ribet de-mandé à M Mir'Ur une enctuéte « dis-crète Bayonne or, ilment le tram pour venir vous voircela ne vous a pas surpris. ?Il ,était normal que le préfet dePau fût consulte j'ai écrit enquêtediscrets cè n'était pad demanderqu'il *n'en fit aucune

C'est malheureusement ce qui estarrive.

M. Mireur n'est venu me voir quequinze jours après je né voudrais pasanettre en cause un préfet, un dé mesanciens camarades; mais il faut qu'onsache la vérité au bout dé quinzejours, il ne m'apportait crue les signesd'un extrême embarras « Que feriez-vous li ma place » « Voyezle contrôlétez'miaue » constillai-ie.

'Et, il est tonibé sur Z'« écran »

ips*uiant ds voir qu'il y ait à la SûretéGeneral? tant de compartiments, dansles jninistèrei tant d'écrans.

Ne soyez pas. st sévère, demandeavec émotion M. Thomé. J'ai eu des Col-laboreurs d'une conscience, d'une pro-bité exceptionnelles.

Tellement probes ne -poil-vaient pas supposer qu'il y eût dès es-

La Comédie-Françiise

M. Thomé a-t-il besoin qu'on ^acca-ble davantage ? M»J.-Ch. Legrand luidemande encore dans quelles conditionsil fut. nommédirecteur de la Comédie-

M. Thomé sourit tristement il s'at-

I tendait si biencette question,tè chef de cabinet de M Fiot me

téléphona pour ne demander quelsétaient .mes titres universitaire*. Le mi-nistre rtte fit appeler le soir et în'aii-que le jïétais plus' directeur dela Sûreté générale mais advunistrateurde la Comédie-Française je répondisque ce serait dans Paris une vaste rigo-lade et que comme Chartes X je consi-

dérais ,que ma place était au parterre.

mieux 'sans doute dans la maison deMolierê que 'dans celle de Pouché

Vous reconnaissez que C'était M.Mireur qui Paris. Orà la Surete u y a unenote H six rap-ports. Vûbs dites que vous êtes irrépror

Maîtrf j'ai mon passe derrière moiJe n'at' pa>ccc'iblé M. Mireur, j'ai seu-

que, vous ne perdez pas une occasion

s,uis proinis quesi jamais je me tiouvais

toute la sftlle, n'est pas touche -par .làdouceur, la gentillesse de cet1 appel ilinsiste

La Sûreté générale, à l'insu de sondirecteur el de son ministre, savpt tout

Etait-elle seule dans ce cas »

de nous protéger savait tout. commentexpluuez-uous ce mystère que nolts a rë-

vë\e M. Ùucloux, que tout le doisifirétat enfïrme dans le coffré e M Hen-

qui portait' cmmots « Défense de communiquer i.

là26 les rapport), Sp multiplient ? il nen i àu parqwt à ta'prëfecHtrfi de' po-lice. En toutme rej)rocfier c'est d'avoir ni nique dedivination.

le directeur, pourra iiom renseignersur ce qu'a fait la Sûreté, àur ne gU'elle

ne vas le faire. Je con«terfsiçue c« v'ist

pas votre, faute, mais enfin poutquoi

Ils ojiU été seuls à tenir comptede l'article de Commentaires..

Eh monsieur ils avaient, depuisdeux ané, le rapport Cousin l'articlede la Bonne Guerre était resté affichédeux mois au kiosque de, la place de laBourse Le dossier complet' était dqjie-lques mètres de vous, dans le coffre

DontAllonsdonc jette M1

aussi méchant soudain que, son terribleconfrMè'. Alors nous n'avons plus qu'àdemander des' poursuites comité ie pla-card de M. Hennet. (Rires.)

M" J.-Ch. Legiund donne lecture du

rapport du commissaire Simon t Nul

n'ignorait qui était Staviskv. pas mêmemoi on poivait l'arrêter avant sonsuicide, on roouvait arrêter l'escroqueriede Savonne avant la catastrophe ».

Pourquoi alors fait, son

i– H Va fait il a apporté à M. Hen-net un fac-similé de bon de Bayonneet M. Hennet lui a répondu Ne vousaccupez nan d- ca 'je suis au cou-

St lavais ciihnu tne partie infi:me de ce que vous me rappelez, l'aitrais certainement agi mais j? n'enai rien su avant janvier 1934.

un.. cïinse que vous

connaissiez, c'est ce que vdiis avait dit

personnellement M. Comby au, mois dè

Mais c'est faux Comby est venu

erreur de date ce ,qut peut 'se fonder

Où l'on reparle deLa-cruauté'de M*J.-Ch Legmndn'est

N'àvez-vous pas. le même mois, rç-eu un émissaire de Stavisky ^qUisegnait auprès de vous d'une certaine ,n/-

M. Trjomé a pâli.

:Un émissaire de Stavisky oui oü

non,On: ne s'est jamais -permis de me

poser cette tiUestion il s'agit bien de

Madame Avril n'est-ce pas ? Il ycertains soupçons qui ne peuvent metoucher. J'ai- dit que s'il aixiit pusé ré.véler dans 'l'entourage de Staviskv des

moi ils avaient été déçus.J'ai connu Mme Avril en septembre

1933 etts m'était présentée par le che)adjoint du cabine1 Elle tenait m'entrè-tenit de l'aiitomobile d'une de ses

airtiësqui avait été volée. Elle revint mevoirpas 'ùuvent, nt longuement je siiiàun travailleur, je n'ai, jamais volé tètemps q U je devais a l'Etat.

milieux où je n'ai jamais nifs les pieds-Elle me cita unevisky, c qu'ellecomme tout* le monde ». Je jure oaej'ignorais qu'elle eût avec lut de • toutautres relations. <

M' de" Moro-Giaffeiri tient r à not«rqu'il y y eut donc, auprès de Sjpvisky unefemmedont l'activité personnelle pft-rait avoir été plus marquée

Né trouve-t-on pas monstrueux- quecelle-ci, soit depuis seize mois en prison,quand VàUtre n'a même pas ete citéea cette barre ?

M* D «-unique sait que M Thomé estun homme probe, cultivé et digne del'estime de tous,

Ceci dit. M. Thomeconnâl^il-- la, let-tre que Dubarry écrivait'hauseer Stavisky i«tabh dan* son <îréltde jouer e tous est reconnaissait de vo-

tre gentillesse l'avenir vous, le prou-vera » .?

Dubarry. ce jour-là, monsieur le dUrecteur n'etait-il pas aussi candide que

M, Thome, demande à son tour M'

Zevaes, ne savait-il pas que Staviskyétait un indicateur de la Sûreté géné-rale1-?

Il ne l'a appris que par les journaux.

vos

services la liste de leurs indicateurs ?

journaux, n'etait-il vas un indicateur de

marque que r(>s services devaient être

rai>is et fiers d'avoir recrute ? ?'

Vous étiez en somme, rnonm ur, un ai-

r. cleur qui ne dirigeait pas, <jm Me sa-

vait rien. On s? demande s'il ii'y aurait

pas la une économie a /air*. (Rires.)X'ous me rabaissez cruellement,

prbteste M Thomè, dont la voix tremble

un peu • ie vous assure que je n'ai -pasa rougir des services que j'ai rendus

oomme fnnetiannatre, de vion. admit!'

négligent ni nonchalant et c'est mot

qui m ^iciOQUé la fin de cette escrogue-

rie je ne suis pas l'homme médio-

ere et insignifiant que vous venez de

Monsieur vous n'êtes pas en cause;mais la* Sûreté aenérale reste fn cause

M, Bayard, commissaire en disponible

bihté, s'approene de la ban-e. chalou.-

inquiétante et, dèp l'abord, hargneux.

Stovisky était man correspondant

je lut ai donné une simple attestation de

cet2e qualité nui' l'autorisait.- à se récla-

,Une lettre de celte sorte, remarque

le procureur général, était 'propreà

accréditer un

vous-mêmes arrêté 'comme voleurCet que

Elle ne l'accréditait qu'auprèsde

mes collègues qui ont des fiches et n'à-

vaient où'a les consulter pour voir à

qui ils avaient affaire.

Vous savez que

Bavard, l'obiet d'une procédure gui n'est

pas.,close -?,Cette recommandation, vous vous en

Mitiez bien compte, était' imprudente

II (st dangereux de prendre des ¡Mica:

teurs moins honnêtes que 'vous et aussi

habiles.

C'est pouitajit avec des indicateursde- cetteM' Zévaès demande a

Aurait donné une lettre d'introductionpareille un jure pu a unavocatqui ne fût. cela va sans dire, ni Gau-

termes Stavisky enjoignit à M. Bayard

gare je ratais mon'train .or mesaîiai-re* ne peuvent admettre un contre,temps dont "le 'renouvellement seraitiaadmissib.e je vous serais reconnaît-

com-

être expose »

Au vol"ur en liberté provisoire que

ec.qui vous ne Um. monsieur

/a/rfr temr une carte 'ainsi têd]gte~:

vice, se realattier de moi auprès de

M' de Poorter voudrait savoir si Sta-vi.-ky eta.t, a la Sûrptt, "l'indicateur du

Pas -de M, le commissaire divi-sionnaire Hennet,

gw leait dormi si longtemps sousson placard.

Je ne sais on n'ç. pas l'habitudede Hrrer le nom de ses- indicateurscent qui sort sous vos ordres.

M' af-

inculpe, répond le témoin brutalementje suis tenu par te secret professionnel

Inculpe depuis ^quand ? Juin1934> Dix-huit mois ?quand refonte votre dernier entretienav.ee le juge

Un an a peu près', (Rires »Fort hun alors monsieui Bayard.

bonne chance (Rires )

de Tauzia commissaire spécial àla 'gare de Lyon, rapporte maintenantque lorsqu'il fut nomméali service des

quées qui s'était produit ».la-table oy

gaqnei seuiplattril. que pqur perdre avecOstentation. Je signalai qu il serait inté-ressnnt de saioir d'où il tirait l'argentque lui coûtait une publicité si fas-tueuse.

A gui est allé vo(re rapport ? o>-

A mon chef, M. Duoloux.,Je n'aijamais su quelles suites on lui avait

Mais nous, nous le savons votre

lé placard de M Hennet.)1\{:de Taussia ne croit .,pasvisky fut un "tricheur. M' Noguères tiedoute pas quechambre correctionnelle renvoyait sonprocès pour 1b onzième fois, et où lui

à rafler francs avec des cartes

biseautées. des

cidentale vu qu'il' aurait, hier même.téléphone, de Paris 'àuri de ses amis,-Nous demandons, une enquête serrée.

Elle lè sera, promet M, BarnaUd,Kt Je porte-parole du jury à son tour

strionsheureux d'entendre ici le commissaire

La cour fera sonnojir vous co7i tenter

LE CHOMAGE

magepubl re par le mtntstert du travail avJtttAnal officiel iA la dateduMdécembre,te nombre<je;chômeursinscritseetde423.586d&nslee1*'fOAdftdectiomagj'etde 739d»Mhu:tbutesuxdr

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cat«gon«d'iimicuuonsAla datedu14décembre,le tondsdechô

meursinscrits,contrelQ2.818|laaulieudeM.968lasemaine,deir^ere

une

Le rehouvcllerrtentde la carte du combattant

II eft rappel*nuel'article'7dudécretdû7août1830limiteà cinoanskv*Uldltedecartesvertesmentseront

LES MILLE ET UN MATINS

Oui. ie sais. on m'a reproché ce

qu'on appelait ma « liaison > avec

Luey Clarpil. On s'est moqué de mol

un peu beaucoup ce propos. Reste

à savoir si tout cela était fondé.

M. de Ressac, ayant dit, but une

gorgée de whlsky-rsoda en me regard

dant avec malice, par-dessus le rond

du gobelet, et H se mit à rire sans

éclat; d'un rire gaiement philosophi-

que. Il avait alors près de soixante

ans, mais demeurait droit, svelte et

remarquablement bien pris dans sa

est moqué ,de. moi, cher

ami, parce que, lorsque je l'ai con-

nue, Lucy Clareil était déjà sur le.

retour. Elle donnait les premiers si-

gnes de cette décrépitude qui est si

affreuse quand une femme, jusqu'icifort jolie, ne l'accepte pas et s'éver-

tue tragiquement à prolonger sa

jeunesse. Moi non .plus, je n'étais

plus jeune. Les gens en ont souri.Avez-vous cru. en vérité, vous, que

j'étais tombé amoureux de Lucy ? de

Lucy qui n'a jamais passé pour une

femme supérieure ? de ,Lucy qui of-

frait maintenant ses anciens ad-

mirateurs un visage flétri que la

masseuse travaillait chaque jouravec vaillance pour y retenir' la

beauté en fuite ? Avez-vous cru ça ?

Mon Dieu. hasardai-je, LucyClareil, à l'époque dont vous parlez,

n'était pas si fanée, il me semble.Elle avait encore bien de la grâce.J'ai pensé que vous aviez cédé, à vo-trie tour, aux charmes qui avaient

déjà fait tant de ravages. J'ai penséaussi, cher grand ami, qu'elle vousaimait. Car, vous le savez bien, vous

'-Vous n'y êtes pas. Comme il

et 'que tout le monde, à leur sujet,n'a parlé que d'amour, vous oubliezce que l'homme en question n'a ja-mais cessé d'être.

.Erreur Je ne l'oublie pas, ré-

pliquai-Je, et je me disais mêmequevos talents et votre renommée sont

d^ t'aille à inspirer de grandes admi-rations 'et de tendres dévouements.libus figurez plus et mieux que ja-

mais le comte Eric de Ressac, fa-meux gentilhomme détective. Quellefemme y serait insensible ?

on;. interlocuteur secoua la têteet sembla s'amuser considérable-

ment', à part lui.

dit- il, je dois vous

avouer que, au .début, Lucy .Clareilm'attira quelque peu, mais beaucoupmoins par sa beauté encore visibleque par le •déclin de sa séduction.C'est le drame de.' ce déclin qui mesemblait digne d'iritérêt, et c'est sur-tout, dans ce drame, la défaite iné-

luctable d'une enchanteresse quiavait réduit tant de malheureux à la

ruine et au désespoir.Je la rencontrai par hasard, chez

un lapidaire de mes amis, que je ve-nais consulter' pour cette affaire de

n'était point là en acheteusp. Elle

joyaux. Je

un plaisir de me présenter. A daterde ce jour, des relations amicaless'établirent entre elle et mol; C'est

une femme extrêmement agréable,avertie comme pas une, ne négli-

geant rien pour créer autour d'elle

le' bien-être, la joie, et déployant en

connaître.

ifitim\té se resserrasingulièrementpris qu'elle était victime d'vne mys-

>Ah Ah Je suppose que vous

commencez à- comprendre (

que vinsse la prendre lelendemaln après-midi, pour la me-ner à un vernissage mais, incertaind'en avoir le «loisir, je lui dis que 'jetéléphonerais dans la matinée, ou

que je lui enverrais un pneu.Si vous voulez. ,me dit-elle.

Mais, demain,' c'est ma femme, de

Et ne mettez rien de confidentieldans votre pneu, car c'est elle aussiqui l'ouvrira.'

» Fort intrigué par ces avertisse-

ments, j'en demandai l'explrcation.Après s'être fait longtemps prier,Lucy Clareil céda peu à, peu à mesinstances.

» -i- C'est demain le 16, me dit-elle

d'un air simbre.et cruellement em-barrassé. Et, chaque .mo|g, le 16, Je

toyable que je ferais tout au mondepour' m'y soustraire.

» -r Qu'est-ce donc ?. fis- je très

affectueusement^ en voyant qu'elle

ne tenait pas à poursuivre.» C'est unmot, un seul, que des

inconnus trouvent toujours le moyen

Ici, elle resta quelque temps bu-tée dans son mutisme. Mais, ma cu-riosité était piquée au vif: J'insistai,lui faisant observer q.ue je bourrais,sans nul doute, mettre;. un terme àces. manœuvres. Enfin elle mur-mura

> Puis me guetta craintivement,tête basse.» pardonnez-moi, lui dis-je.

Corfou », je ne vois pas ce que cela

peut signifier en l'occurrence..» 'Ah gémit-ellç d'un ton dou-loureux. J'espérais duc vous saisi-riez tout de suite, que vous vous rap-

> Devant sa détresse, je fis un ef-fort de mémoire, qui m'éclaira sou-dàin.

André Lemarois ?lui deman-dai-je avec douceur. Est-ce biencela ?

Elle fit « oui > de la tête et cou-vrit ses yeux: de ses mains, en fris-sonnant.

» Onze ans plus tôt,- alors que LucyClareil séjournait à Corfou, dansune villa priitcière. un jeune homme(J 'excellente famille, André Lema-

venu se tuer sou,s ses fe-tiêtres, par désespoir d amour.

> Ayant vu que j'avais compris cedont l'aveu lui était le plus pénible,Lucy Clareil,r soulagée, compléta plus

t L'année précédente, dix ans. jourpour jour, après' le suicide qu'elle

avril une lettré lui était parvenue,portant ce seul mot < Corfou ». Le16 mai, autre lettre, même contenu.

Amygdalites,Maux d'oreilles

Les végétations produisent toujoursdes troubles graves. L'entant s'enrhumepour un rien, toussote, s'affaiblit, devientfiévreux, sa respiration est insuffisante,sa poitrine sa figure- et sesmâchoires se déforment, à cela s'ajoutentles otites, bourdonnements, écoulementsd'oreilles, conduisant à la surdité.Défendez la santé de vos enfants, ne leslaissez .pas devenir sourds, et pour celasoignez leur nez, en glissant dans chaquenarine, matin et soir, gros commeun poisde Na/.inette. Ce baume nasal à based'essences volatiles rétablit chez l'enfantune bonne respiration nasale en mêmetemps qu'il lui évite les rhumes,maux degorge, amygdalites, auxquels il est exposé.La maladie entre par le nez; c'estdans le nez qu'il faut la vaincre.6 tri le grand tube, toutes pharmaciesou auxLaboratoiresD' Gilbert,6, r. du Laos,Paris-15'

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RIEN NE REMPLACE

me « Corfou Le 16 juillet, en

Suisse, un coup de téléphone. Le 16août, en mer, un message par sans-

fll toujours a Corfou ». Le 16 sep-

tembre, reprise des lettres. Ainsi de

suite, et, chaque fois, le seul mot

Corfou » écrit ouprononcé, chu-ehoté dans l'ombre, d'une baignoire,un soir de première, à l'Opéra-Co-

» Lucy en devenait folle. Mise en

confiance, elle. ouvrit pour moi uncoeur tout pantelant de remords et

d'épouvanté. Elle .ne vivait plus 'quedans la terreur du 16. Le 16, elle np

décachetait plus une lettre de sespropres mains sa vieille et fidèleservante s'en acquittait pour elle.'téléphonait à sa place.

> Ah me dit-elle en pleurant.J'ai mérité bien pire. je le sais Maisje'ne suis qu'une femme', et je souf-fre atrocement d'être ainsi harce-lée

Ma chère amie, lui dls-je.

quels qu'aient été -vos torts, on n'ai pas le droit de vous torturer de laI sorte. Laissez-moi faire. Je vous dé-

| livrerai, moi, de votre bourreaudu mystère et de la

recherche 'venait de s'éveiller unefois de plus. Je présume qù'à présentaucune ombre ne subsisté dans votreesprit, touchant la nature de mesrelations avec Lucy Clareil, qui fut,trois mois durant, pour. votre servi-teur, une hôtesse. pleine d'attentions.Je m'étais installé chez elle, au mé-pris du qu'en dira-t-on, voulantmener à bien cette affaire-là et dé-

masquer l'anonyme tenace qui s'ar-rogeait un tel droit de vengeance à

coups d'épingle.» Ainsi ai-je prêté le flanc à la

médisance. Il est naturel qu'on m'aitcru entiché de Lucy. Je confesse,d'ailleurs, que' j'ai largement contri-bué à sa subsistance durant les troismois que j'ai vécu auprès d'elle pourparvenir à résoudre l'énigme du mot

voulu,

J'ai toujours, que -je sache, travaillé

à mes frais.Donc, dis-je à M., de Ressac,

vous avez-fini par découvrir le-ou les

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était-ce

Une femme.Parente du mort ?

Ni parente, ni amante rivale}i nirien de ce que vous pouvez suppôt

I Alors, où voulait-elle en ve-nir ? A se faire donner de l'argent

A continuer d'en recevoir.D'en recevoir de moL Cette femmeétait Lucy Clare il elle-même. C'estelle qui écrivit ou, fit écrire les billetsque je lus de mes yeux, le 16 des^trois mois qu'il me fallut employervoir clair dans son jeu. Que voulez-vous t Je vous l'ai dit cette oonnâLucy n'est pas une femme supérieurmais elle a le talent de savoirprendre les hommes par leur côtéfaible. Elle se doutait bien que ça nedurerait pas Elle a dû se dire, Aprèsmon départ « Trois mois, quand onvieillit, c'est toujours ça de gagné

Maurice Renard.(Droits de reproduction et de traduction réservés)

A l'académie

des inscriptions et belles-lettres

a 'procède hier a I électionde trois corres*poncan's nationaux ce'sont MM. Ge.main.de Montauzan,professeurhonoraire i 1 univer-sité de Lyon. Le Cacheux,archiviste p»I*a,graphe Rouen, et le chanoine- Vrseau,

-conservateur ~uuMusée, d'Ange»,

Page 6: Le Matin 21 Dicembre 1935

=? 6 S LE MATIN '' Samedi 21 Décembre 1935 !!

COURRIERDESSPECTACLES(Suite)LES NOUVEAUX SPECTACLES

PORTE-SAINT-MARTIN. Violette

de Montmartre, opérette en trois

actes de MM. Max-Eddy et J. Ma-

rietti d'après Julius Brammer et

Alfred Grunwald, musique de E.

Kalman.

Souveraine du royaume de l'opérette,la fantaisie redonne courage et plaisirde vivre aux ombres. Cependant eût-onjamais suppose que la Bohéme, issuede Murger et notre butte aux moulinsrenversés., pussent devenir objets d'im-portation ? C'est un tait Violette deMontmartre nous arrive, dit-on, d'Europe

.'centrale.- N'en ayons pas. ombrage, carelle constitue un spectacle charmant.

L'action se passe en 1860 d'après -lescostumes des personnages sinon d'aprèsleurs laçons et leur langage. Violettepetite Italienne, est forcée par un mé-chant tuteur de chanter dans les rues.Un trio de bohèmes la recueille et elletonibe amoureuse de l'un d'eux, RaoulFlorey, peintre; qui déjà lait la con-quête de N. non, son modèle. Violettedevient la ménagère des trois bons gar-çons tandis que Ninon. trouvant ungalaart protecteur dans la personne d'unministre débute au théâtre et se taitrichement entretenir. Le roman se dé-roule, sur ces données, avec des péripé-ties d'amour, de jalousie, de chagrin. degaité bouffonne. Et c'est, en -somme;Violette qui au hasard des circonstances,assure la fortune des trois amis moyen-nant quoi elle épouse. bien entendu, sonchei Raoul, après avoir- remplacé, aupied levé, sur la scène des Délassements-Comioues, Ninon qui louait le premierrôle d'une opérette Louis XV.

Sujet favorable, en verité. à l'inspi-ration d'une ntuse viennoise. Le coin-positeur de Princesse Czardas n'a paslaissé échapper si belle occasion et ila écrit une.. partition complète où s'épa-nouit le mouvement ternaire, dont lesnoiubreux numéros vont de la valse auxdanses du jour, de l'air à vocalises auxromances et aux couplets sans préjudiced'ensembles rort bien venus. Il seraitdifficile de se soustraire aux attraitsgracieux, élégants, plaisamment mélo-diques, partois spirituels ae'M. Kalman.Les dessins de ligne jolie sont rehausséspar les couleurs d'une orchestration soi-gnée à l'exécution de laquelle veille M.Silvio Mosse.

Dire qu'une opérette est brillammentmonté à la Porte-Saint-Martin estmaintenant un lieu commun. On né saù-rait pourtant passer sous silence la pré-sentation de cette pièce, présentation quicomporte un « envers du théâtre » atransformations On a mis au point unedélicieuse rétrospective toute de jeu-nesse et d'amabilité.

Mnae Lotte Schoené remporte ungrand succès sous les traits. de Violette.Mais quet art du chant, exquis; impec-cable. guide son soprano de pur cristal,quelle interprétation sensible, expressi-ve, est la sienne M. Villabella, triom-phe lui aussi, grâce au pouvoir séduc-teur de son organe. Mme LouisetteRousseau brûle les planches. M. EdmondCastel. ext> '-ordinaire huissier, soulèvedes éclats de rire que M. Florencie faitprolonger. MM. René Novan et Jean Ri-veyre gaçinent de laaute main leur partd'applaudissiments de méme que lecorps de ballet.

Jean Prudhomme.

AEJ JPAjRIS *«. TOP-HAT »

Top-hat en anglais veut dire haut deforme, et le cinéma qui passe ce films'est ouvert sous le signe du huit-refletset du chapeau claque. Un beau cinéma,ma foi. blanc, rouge ~et or, dans le stylemoderne avec un hall aux lignes pureset la salle gainée de cuir blanc. Pourcette 'inauguration, on avait cmêmato-gTaprdqueïSent.ifait.-oa.ppel à. Frei As-tàire. l'acteur d'écran, qui parle nommevous et moi, mais, ceci dit sans offense,parle aussi avec ses pieds. Ge jeunehomme est arrivé à une sorte de per-fection dans la chorégrapïjté moderneet c'est certainement le plus prodigieuxacteur de claquettes, et Dieu sait si lesAnglo-Saxons sont friands de ..ces .ébatsrythmiques et rythmés:

Mais rien de nouveau sous le soleil etles sunlights, et pour ce fantaisiste onest revenu au vaudeville couplets dubon vieux Labiche et aux quiproquo?aptes à séduire les âmes simples. L'amiedf l'amie prend l'amie du mari del'amie pour le mari de l'amie et l'amiecroit que son mari est l'ami de l'amieCe n'est pas comDliqùé. età- la fin tourle monde est amis dans' une Venisestylisée où glissent les gondoles, oùs'agitent autour de Fred Astaire. milleboys et girls, le tout sur des airs deIrving Berlin qui fieront fureur, cetteannée. Cheeck to cheeGk et Piccolino,Ginger Revers, partenaire blonde, agiret habituelle du roi des danseurs, estcharmante en ingénue coquette et toitde même pudique. Il parait que cettestar dessine ses toilettes elle-même, ét.elle a tort, car elle a un faible pour lepailleté et le rococo. elle gagnerait às'inspirer de collections parisiennes.Ewerett Horton. Hëiènp Bvoderirk, ErickRhodes et un deuxième Erick, mais quis'appelle Blores, forment un pat-faitquatuor de comiques. Mise en scènesomptueuse, parfois un peu trop. décorsblancs, « lits paquebots » en satin can-

UN GRAND FILM POLICIERPARLANT FRANÇAIS

ONHOMMEDETROPABORDERMITAGE

PLACES de 5 à 18 fr. . :V'Vy.: Ely: 15-71

PROGRAMMEDES CINEMAS

Acacias (47,r.des). Fantôme vivant, Vanessa

Actual. Nord-Actual. (6. bd Denain). Act. Film.

Actuel Petit-ParisExcelsior. Perm. 10 24 h.

Agriculteurs. Gaspard de Besse.

Apollo. Tête chaude. Dans le décor.

Arttstic. Ne pariez pas blondes. Adéma! aviateur

Aubert-Palace. Lucrèce Borgia.Avenue (5. r Colisee). Mon mari. le patron.

Balzac. Charlie Chan en Egypte. Mir. d. l'amour

Ba-Ta-Clan. M.S. Dieux s'amusent. Petit Pierre

Bonaparte. Gaspard de Bessé.

Caméo, Un soir de bombe.

.Camera. Une nuit de Vienne .Jim Bougue.

Carillon. Boucles d'or. Charl. Chan à Pans.

Chazelles (5, r Chazelles, Oiseau rare.

Champs-Elysées. Petite Amérique. J. de mains.

Cigale. Deuxième Bureau. Réveillon spect gala.

Ciné Actual (15, fg Montmart.). 9.30 à 2 h. m,

Ciné l'Auto (bd Italiens). Actualités.

Ciné Madeleine. Veilie d'armes,Ciné Opéra. La Bandera.

Cinintran. Actualités. Perm. 10 h. à 0 h. 30.

Colisée. Baccara.Courcelles. Le Mouchard (V. Mac Laglen).

Demours. Touche à tout. Flèche d'argent.Edouard-Vil (10, r. Ed.-VIl .David Copperfield.Eldorado. Deuxième Bureau (Jean Murât).

Elysée-Gauinont. La Malle de Singapour.

Ermitage. Un homme de trop à bord.

Folies-Dram. Voyage sans retour. ToVaritch.

Fourmi. Tarzan et sa compagne. Les Sans-soucr

Gaumont-Palacc. J'aime toutes les femmes.

Gaumont-Tbéâtre. Deuxième bureau.

Impérial. Merlu6se. Cigalon.l.e Paris (23. Ch.-Elys.). Top Hat, Fred Astaire

Xutélia-Pathé. Boucles d'or. M. Prosper.Jmx (76.r.deRennesl. Sous la griffe (C. Rémyt

Lyon-Pathé. Variétés.Marbeuf. Le Songe d'une nuit d'été.

Marignan. La Kermesse héroïque.Marivaux-Pathé. Arènes joyeuses.ltiax-Linder. L'Equipage.Mctropole-I'athé. Variétés. Cariola.

IWiracles-Lord-Byron. Alice Adams tK Hepburn)Monceau t6. Démon politique. Folies-Bergère.Montparnasse-Pathé. Variétés. Carioca.

Moulin-Rouge. Moïse et Salomon parfumeurs.Napoléon. Les Hors la loi LA. Menjeu).Kot.C'lné. Cet.. un-&farpcain.Oette vieille canaille

Oirmpla. Debout "lS^lçtlanç.Omnia-CIné-Inf. Le- Roman d'un innocentPaeode, Bozambo (Eobesoni.

Panthéon. Harmonica-Tchapaïev.Paramount. Kœnigsmark (Elisa Landl).

dide et plaisanteries sanctionnistes,certes appuy2es' sur les Italiens, l'en-semble est signé Mark Sandrick, maisce réalisateur doit avoir la danse deSaint-Guy à force d'avoir photographiétant de pas compliqués.

Gilbert Bernard.

PROGRAMME D'AUJOURD'HUI

Opéra. 7.30, Parsifal.

Opéra-Comique. 8., Werther. Phryné. Demain.

matinée Menon soirée les Pêcheurs de

perles. le Sourd.

Comédie-Française. 4.30, Poésie 8.30, Esther.les Plaideurs. Demain .matinée Androma-

que. les Plaideurs soirée la Nuit de mal.

Madame Sans-Gène.Odéon. 2.45. Gille- de Ray 8.40, Vive le roL

Demain. matinée et soirée Vive le roi.

Albert-I" (Lab. 08-40). iyjo, Maxa, 10 ved.

Ambassadeurs. 9.. Plaisir d'amour.

Antoine. 9.. Pays du sourire (W. Theunis).Arts iWagram 86-03). 9.. Miss Bft.

Ateller. 8.45 ,le Faiseur.Athénée. 8.45. Guerre de Troie n'aura pas lieu;Boufics-ParisifMia a. 45, les Popinod (M. Dearlyi.

Capucines'. 3., 9.. le Souper de San Diego.Chàtelet. 8.30, Au Soleil du Mexique.Comédie Champs-Elysées. 9., l'Inconnue d'Arras

Di-jazet. 8.45, Pour plaire aux femmes.

:Masque.. 9.. l'Homme dans l'ombre.

Gaité-Lyrtque. 8.30, la Chanson du bonheur.

Grand-Guignol. 3., 9.. les Ondes tragiques.Gymnase. 9., le Cœur •'

Humour r. Fontaine». 0., !'Heure « H •.

Madel. D.15. Fin du monde, de Sacha Guitry.

Marigny. 8.45. Margot (Y. Printemps. Fresnay).Matburins. 9. ,le Héros et le Soldat.

Michel. »., Lavalisons.Michodiere. 9., Bichon (M Deval et V. Boucher).

Mcgador. 8.30, l'AULerge au Cheval 'Blanc.

Montparnasse. 9., Cri des cœurs. 'Cap. Marlan.

Nouveautés. 2.45. 8.45. Revue de. Rip.Nouv-Cora 9.15 Trouble (Géniat, Clariond).Œuvre. ».. le Témoin.l'alais-Koyal. 9. Zizippe (Duvallès.DenlseOrey)Porte-Saint-Martin. 8.45. Violette de MontmartreRenaissance. 8.45. Notre-Dame '.du' cinéma.

Saint-Georges 9., la Femme en Jieur.Sarah-Beruhardt. 8.4i, lndiana.Th. de l'Etolle. 9. -*les Amants terribles.Tb. de Paris. 9.Noix de coco. Râimu.

Mon oncleVariétés. 8.45. les Fontaines lumineuses.

"V:-CoToinir.2fî5'mât:class.8.45, Femmesans homme

A.B.C.3.; 9., Noël-Noël. J. Lumière.S.Fatnsiber.Alcazar. 3 9.. Nouvelle revue nue.Altaambra. 8.30. Attractions

Uobino. 3., S.V~Ôréân".Àhnetté Lajon, F. PaquetC. de Paris 2.45 8 45 Parade d.mondelLadoum.Européen. M. S: Georgius. Marc IrVin. P Bayle

Fol. -Bergère. 3., 9., la Folie d'amour, rev. nouv.

Mayoi. 3.. 9., Revue de la chair.

Chez llarry Pilcer (70, Ch.-El.). 2.30. thé, spect.

Cirqpe d'Hiver 2.30, 8.30. Perle du Bengale.C. Médrano. 2.30.8.30. Togare, Lilliput, ni. j.s.d.Coucou. 3.,9., Faits d'hiver. Rev. de Souple».Peux-Anes. 3., 9.. Nouveau .spectacle.Dix-Francs. 3. ,9., Revue (Hégoburu.Sàblon.Dac).

Jockey (127. bd Monimart.). Dancing. attract.Lune-Rousse. Nouveau spect. Dorin. Michel.

Noctambules (Quart.Latin). Pierre Dorian, rev.

Perchoir. 9., Mauricet, Cariés, Valier.r.Besnard

Coliséum. Tous les Jours thé. Taxi girls.Luna-Park. M. S. Attractions, dancing.Moulin-Rouge-Bal. Réouverture, quadrilles.

EN RAISON DU-SUCCES que remporte Sym-phonie burlesque. le Studio 28 donneradimanche 22 et. mercredi 25, deux matinées à

.t.; et 5 h" sairee à 9 h. En semaine,

PQUR LES tofFANTS. A l'occasion des

têtes, ia direction du cinéma Balzacdonnera du 23 décembre au 3 janvier, chaquejour, une matinée enfantine â 11 heures

<aij prix -unique.! .de à' taincs la place)..Un programme spécialement préparé pour

les enfants leur permettra de voir en plusd'intéressants documentaires, un sketch inédit

du Buster Keaton. Palooka, et d'admirer les

Silly Symphonie» et Mickey Mouse qui compo-seront à ccaque icaiice le gala Walt Disney.

DEPUISsa première présentation au Mari-

gnan, il n'est pas de séance où la Ker-messe héroïque, l'oeuvre magistrale de JacquesFeyder. ne ù^it applaudie par le public. Cetaccueil enthousiaste, l'élan unanime de la

.presse, viennent d'être c. «Formés par la plus,haute récompense décernée à une œuvre ciné-

;m.atper.aplriq.ut le. Grand..Prix du .cinéma,français. Frasque ardente, gaillardie et colorée,la Kermesse héroïque est le plus magnifique

filnv.vjçai oui ait jamais été réalisé.

(^ÈJJDBILION.club cinématographique d'en-

j lânts* (salle F. 1. F.. 33, avenue des

Champs-Elysées, premier étage), donnera di-manche 22 décembre, à 3 heures C'est uneidylle, des. an., le Soleil vers l'ouest, doc. en

coût., Dans la jorèt vierge, des. an., -le Tailleur

inirèptde, des. an. en coul., Chien de sachienne, avec Shirley Temple, la Petite- Pouleavisée. des. an. de Walt Disney,, et débats.

Pereire-Palace. Jérôme Perreau.Rex. Àdémàï au moy,en âge.-Rivoli-Cinéma. Perm. La Bataille.

Royal-Pathé. Jérôme Perreau.

Splendid (O.av.Motte-Picquet) .Parlez-m. d'amourSt. Bertrand (96,r.Sév.). Toute la ville en parleStudio Caumartin Celui qui passe (C. Veidt>.St. Etoile {5,r.Troyonj Episode (Paula Wessely)St, Universel (31, av. Opéra). Baron Gregor.Studio 28. Symphonie burlesque (angl. v^.t. t.).Ursul. (Studio). L'Opéra de qua't sous.

Victor-Hugo. Jérôme Perreau.Vivicnne. Deuxième Bureau

Washington. The working man.The Right lo live

Pour les artistes et artisans d'art

Le croupe sénatorial de l'art, réuni sousla présidence de M Savisnol, a appelé hiertoute s'attention aa ministre de l'éducationnationale 'sur la« misère grandissante des ar-tistes et artisans d'art. Il a décidé de prierMM. Labbé et Hautecœur de venir devantlui, pour les inviter à agir dans l'organisationde l'Exposition de 1937, de manière à sauve-

garder l'art français contre la crise qu'ilsubit.

Afin de résorber le plus possible le chômagedes artistes, le groupe a chargé son bureaud'entamer des conversations pour concilieret l'action des services de l'Etat et ceux dcla Ville de Paris.

A TRAVERS LES DEPARTEMENTS

[DES CORRESPONDANTSPARTICULIERSDU « MATIN

DORDCGNE. Périgueux. M. F&ye,den eurant au moulin ab Barnabe, voulant'lancer un coup d'epervier. accroche une- mailledu filet à un bouton de son vêtement et Est

précipite dans l'Isle, où se noie.

LOZERE. Lahgogke. Un Incendie se de.clare pendant la représeiltation, dans un ci-néma de l'avenue du Maréchal-Poch. Aucun

accident.,de personne. Les dégâts sont impor-tants. •

NORD.' Maubstiuï^. Tombant sur la'vote quelque'' secondés 'avah'tv'le /passage- d'untrain, le sous-chef de manœuvres ThéophileCornu, 48 ans. de Louvroil, e, affreusement

broye par la locomotive, en gare.

Ep U fl <5ADJOORD'HUI. Radio-Paris. 11 heures Musique variée 12 h. 15

Concert 14 h 30 Ksmances 16 heures Concert 17 IL 30

Saëns; 20 h. 45 Omette (Verdi Tour Eiffel, 14 h. 30 Poste colonial Musique légère20 h. 30 La Reine Fiammette iCatulie Mondes), Paris-P. T. T.. 14 h. io T. S F.à l'hôpital 16 n. 30 Concert Pasdeloup Berlioz, Beethoven. Schmitt. Ravel.; 20 h. 30Concert symphonique. Poste Parisien, 12 h. 35 Concert; 21 heures Orchestre lazz.^c Radio-Toulouse. 20 h. 50 Concert Un, soir de réveillon. ETRANGER. NationalDroitwich, 22 h. 15 Orchestre :'Thomas. Liszt. Wagner, Gounod. Londres Régional,20 h 30 Haensel et Gretel Humperdinck). $ Vienne. 21 h. 10 Récital de Dianb Bach.Chopin. Rome, 19 h. 50 Sonates de violon Bach, Brahms. Radio-Luxembourg, 21 h 25Récital de chant: orchestre. Suisse Romande, 19 heures Concert Brahms. Lehar.Dvorak. 4c Francfort. 21 h. 20 Concert Weber, Haydn. Rossini.

PROGRAMME D'AUJOURD'HUI 21 DECEMBREPARIS-P. T. T.

695 Kcy. 431 in..S

8.00. 9.O0l Informa-tions; presse.

9.40. Chronique.11.00. Relais de Toulouse.12.00 Chronique du tou-

risme.12.15. Relais de Marseille,

concert Les Cloches deCorne ville 4Planquette); Bri-se d'automne iMissa) laTfousarde «Gannel l'Hiver

iBonaud) Mignon (Tho-

mas); Cloches du soir 1R0-

partz); Dancing Moon tAU-

bryi Ronde des lutinsid'Ambrosio»; Madame Cupi--don iHesseï; Danse antique(Volpatti) Gavotte des bai-sers <Popy); la Veuve joyeu-se (Lehar): Gallito iLipé).

Informations: Bourse13.45. Reportage touristique14.30. T, S. P. Il l'hôpital

Plainte et napolitaine <Calxd'Hervelois) Fileuse iG.Famé) Granadina (Nln)1 fois "hantons chinoises(Shea-An Llu) Brotherhood;Farmers late; Advice on sa-uino; le Coeur a ses raisons,un acte de Qijillavet et deFiers: Petite

rfjjtte espagnole•Cassard): Un souper chezMademoiselle Contat. <ç>é-rette.

16.00. Actualités littéraires.16,20. Informations musl-

cales.16.30. Concert Pasdeloup

Benvenuto Cellini iberlioz);Concerto (Beethoven) laTragédie de S a 1o méiSchmttt): là Valse (Ravel).

18.30. Radio Journal deFrance.

19.30. Musique légère œu-vres inédites.

20.00. La vie littéraire.,20.10. Le cinéma.20.20. Folklore des vins de

France.20.30. Concert symphoni-

que Suite rde ballet igré-try-Mottl) Mélodies de

Duparc Gopak (Mous-

sorgsky) Peer Gynt(Griegl: Scènes italiennes'Godard); Sérénade iRietti);Chants hébraïques travel):Etienne Marcel (Saint-Saëns).

22.30. Informations.22.45. Danse.

POSTE PARISIEN959 Kcy. 312 tn. 87.10. Disques.7.30 et 8.30. Revue de

presse.12. 5. Cirque12.35. Concert:Parade des

éléphants 'de Basque):Dance revels (Montague):Jalousie ,Gade 1 PrincesseCzardas iKalnian) Trinker-oeil (Farell); Claviette (TomWaltham): la Chanson dubonheur (Lehar).

14.00. Demi-heure de la,jeune fille.

15.00. Relais de music-hall.18.00. Quart d'heure poéti-

que.18.20. L'actualité catholi-

que.19.10. Journal parlé.

Ta main la Vie debohème (Puccini) Manon(Mapsenet).

19.50. Disques.20.15. Concert.20:30. Intermède.21.00. Jazz. -22.30. Musique légère

RADIO-CITE1.067 Kcy. 280 m.

7,00, Disques; Journalparlé.

7.15. Chant.745. Revue de presse8.00. Musique viennoise.8.30. Scènes comiques.

12.00. Chant.12.30. Chant.12.45. Musique de Debussy.13. On. Oreue de cinéma.19.45. Disoues-20.00. Music-hall20.15. Piano

Concert,–-Vedettes.

?l.on. Disoues.21.25 – Relais théâtral la

Revue .de Rip0.15. Cabaret.

RADIO-PARIS

182 Kcy. 1.648 m. 2

6.45 et 7.45. Culture phy-sique.

7.00. -Disques.7.15. Presse.8.0O. Disquesi

11.00. Concert Si j'étafsroi (Adam); Rêve' de valse'Oscar Straus': Fleur de lys(Parades) Menuet IBolzo-ni): Lettre Manon. *Gil-

let) Prélude 'R.achmante

noff) An paradis des val-ses (Salabert); Pastorale

mystique (Mess'enet); Ballet

égyptien (Luiglni) les Sal-

timbanaues (Louis Canne).12.00. Causerie agricole.12.15. Concerta Peer Gynt

(Griep* Brigade fantôme

(Myddleton) la Housarde(Ganne) Danse des Aégi-

pans iG. Pierné); Airs deFra gson 'Salabert); Masca-rade 'Lacomel Rosés dePicardie (Wood) Mélodies

par, M. Morturier le Petitruisseau ce Lhez nous tA.Fijam: Prières (P. Francki;le Vieux ruban (Henrionl: IaChanson pour Jean (Chi-zatl Ballet d'Henri V1I1(Salnt-Saënsl: Philêmon etBaucis (Gounodl Orphéeaux enfers (Ofïenbach).

12.45. Informations chro-

nique:14.00. Pages s d'Alphonse

Daudet..14.30. Romances Extase

(L. Gannel; Quand l'oiseauchante (Tagliaf ico) Chan-,son (P. Bark): Chant, indien(Friml) ta Chanson des

blés d'or iDoria); Ne dis

plus rien (Rans May); les

Câteaux iTiârko -RichepinlChanson itttime (Jacques de

La Presle).Les ondes enfantines.Concert Collégiale-

(Bonx): Pomone iWaldteu-

fell; le Petit chat sur le

clavier (Confrey); Sous les

tilleuls ii. Massenet); -Mvdearling (Myers) lesContes d'Hotfmann (On*en-

bach) Czardas ,Mont!)

En relisant vos lettresKieu) la Viennoise

Kra!) Sérénade Mano-

la IToliet) les Fileuses

(Dvorak)..17.00. Revues littéraires.

17.15. Causerie.17.30. Obéran (Weber)

Ronde des Ziitin>"(Bazzlnl):'Danse des Elles (PopperiDanses des lutins (Liszt)Hœnsel et Gretel (Humper.dinck).

18.00. Causerie.18,30. Léonore iBeethovenl:

le Roi d'Y s (Lalo) Mignon'Thomas); Faust iGounod):

Sigurd *Reyer) Samsou etDalila 'Saint-Saëns».

19 15. Causerie.19.30. A travers la scien-

ceLectures littéraires.

20.00. L'humour au' microLa Cuisine Il ma façon(Timmoryi: Maison histo-

riqüe (François Timmory);Quelques mots sur l'huître:Indulgence (Gabriel Timmo-

ryl; Pendant l'averse, co-médie.

20.45. Otello. drame lyri-que de Boito, musique deVerdi.

22.45. Danse.

RADIOTOULOCSE913 Key. 328 m. C

11.45. Orchestre viennois.

11.55. Chansonnettes.12.15. Bal champêtre..2.35. Concert.13.00. Airs d'opéra».13.25. •- Opérettes.13.50. Extraits de film».

5. Orchestre musette.18.15 Chansonnettes.18.30. Orchestre opéra

Guillaume Tell tRossini;Faust iGounod).

18.50. Airs d'opérettes.19. 5. Orchestre de salon.19 25. Xylophone.19.45. Concert..sG15. Scènes comiques.20.10- Extrait, de films.20.; O. Concert Un soir

de réveillon.21.35. Soli divers. Music-

hall radiophonique.22 20. Orchestre viennois

mélodies.Concert.

23. io. Danse.23.30'. -Chansons espagnoles.

;23 v>. Orchestre.Ô.Ou. F&ntaisie.0.20. Marches, militaires.

TOUR EIFFEfc V

1.456 Kcy. 206 m.

Poste coloniVi l'Uiake thé south (Klages)Charmante aux regards(Kern) Yip-Heddy (CarriOirenda iSentrsl; Un violondans la nuit .Bixioi. Chan-son triste iLeardy): Nosdimanches iKeynes) J'aides fleurs iPareia les Yeuxfermés tKeynç); «Chiaparita;Love is a aong ,Noble); laLune bleue Rodgerst: C'estdans la rue (Depiince)Tierras de Aragon (Calvitei;Quelle est la raison ?7

(Guerl; Par une nuit (Lear-

dy>: Souci ;(Simavine) lesTrois saisons (Chagrin):Parfois je rêve 'Keynet.

16.30. Radio-scolaire.

18.45. Informations; Jour-nal parlé,

20.30. La Reine Fiammette.de Catulle Mendès.

RADIO-ILE-DE-FRANCF1.348 Key, 222 m. 612.30. Disques.13. 5. Genre.13.45. Danser

.14.15. Lakmé (Léo Delibes).1H. 00. Musique légère.13.55. Danses.20.15. Le Printemps con-

cert.20.30. Chansons

la vïeT com me r e i a leBourse de commerce de Paris

En $uciei> tendance calme, comparativementaux cour*- d'hier, 15 heures, on enregistre un

recul de O,.En céréales, le ton est soutenue, le blé ga-

gne de 0.50 a franc et l'atome de 0,25 a 0.50

petit coulant d affaires.On cote en clôture

-ILES. Disponible (cote officielle).décembre. 82..• ".nd.: janvier, 81,50 payé; té-

vrier. 83.50 paye; S de Janvier, 83.50 paye: 3 de

février, 85-' paye 3 -3de mars. 87-87.25

d'avril, 3 de mal. 89.25-89.50.PARINè-rLETJR. Incotée.Farine de consommation. Cote officieuse

de la farine etabm Dar la chambre syndicalede l'industru meunière parisienne 130.

MAIS Ir-otés.SEIGLES Incotés.AVOINES Jisponible (cote officielle», 52;

décembre. 5625 pdyé. janvier. 55,75-56.25: le-

vrier. 57 vend.' de janvier. 57 vend.. defévrier. 58.50 vena.: 3 de mars,' payé;Z d'avril. 3 de mal. 60,25-61.

ORGES. De brasserie mcotees.SUCRES. Décembre. Janvier.

3 de Janvier, 172,50 3 de lévrier.173,50 3 de mars, 174.50. tous payes. Coteollicie'.le (courtiers asermentes). 168.50.

ALCOOLS LIBRES Marché suspendu.HUILES. Lin et colza lncotées.RIZ et brisures Incotés.CAOUTCHOUCS. Crêpes Hrst latex et

feuilles fumées gaufrées décembre,janvier. 5.05-5.10 3 de Janvier, payéfévrier. 3 de d'avril. 5.35-5.45: mat.

3 de Juillet, vend.; août. 5.50-5.60.

Paris métaux précieuxEn lingots 1.000/1.000 le 'kilo

ARGENT Achat, 215 vente, 280.OR Achat. vente. 17.500..PLATINE Achat. 15.500 vente. 20.000.

Marché aux lainesKÔÛBAIX, 20 décembre. Laines ten-

dance calme: ventes 55 C00 kilos. Décem-

tire, Incoté; janvier, 19,'îO; février,. 20.10; mars.avril. 20.60: mal. 20.30: juin. 21: Juil-

let, 21,10; aott. 21.30: septembre, 21,40; octo-bre. 21.50 novembre. 21.50..TOURCOING. 20 décembre. Laines ten-

dance calme ventes, 10.000 kilos. Décem-

bre. Jncoté janvier. février, 20.10mars, avril. mai, 2C.60:juin. 21'; juillet. 21,10 août. 21.30 septembre.21,40 octobre, 21.50 novembre. 21,50.

Marché aux savons

MARSEILLE. 20 décembre. Savons cuitsblanc pur de:Marseille a l'huile douve. 290-

295 blanc extra-pur 72 0/0. blanc72 0/0 extra avec réstne, 175-180 Diane 60 0/0d'huile. 170-175 blanc extra-pur au suit. 165-

blanc d exportation. 180-18b.Non cuits suivant qualités. olanc. Jaune,

brun, vert, marbré bleu ou rosé (genre »:isrîais(.blanc 20 manque: olanc 30 0/0,

145: blanc 40

Ces, prix s'entendent aux 100. Kilos, en. barresou', morceaux en caisses de kilos,

tinn£ d'usages pour moulages et petits embal-lages.

savons mous manquent.

Intermède.21.10. Films22.10.– La "Grotte de F'n-

gall (Mendelssohn).

23 30. Opérettes.22.45. Mélodies;23.:0. Films.23.40. Danses.

RADIO-LUXEMBOURG230 Kcy. i.304m.

7.i5 Informations.7.25, Concert. i.8. 5. Féië japonaise lés

cerisiers en, fleurs \iYoshl-tomo).

8.20. Information».8.3u. Concert.

foncert.12.30. Concert. Phèdre

Massenet); Une nuit à lis-bonne iSaint-Saëns) Vaf-se tzigane. (Saludii; Deuxiè-?ne mazurka (Godard); Dan-se d'Athelstane' (La Gye).

13.00. Orchestre Marcheturque (Mozart) le Sunged'üne nuit d'été (Mendels-soh.i- V A'iéslenne IBizet).

3.30. Quintette Vogue,mon cœur (M..Y-VaJn): Mé-lancolie (Branga) Léger'airice (Van Hérck) Au-bade iP. Pierné) les Pa-pillons ..(Grttl': Penum&e etrévonse (Taylorl les Clo-·hes de Corneville. fantai-sle iPlanquettei.

14 5. L'heure luxembour-

16.00. Récital de chantle Roi d'Ys (Lalo) Rêvede des Grieux- (Massenet)-:le Pays du sourire (Lehar):Reviens à Sorrente (DeCurtis); Sais-tu IMontenail-les).

16.20. Concert.17.00. Danse.17.30. Concert te Tram

(Mougeot); Chez l'horloger(Orthi: Roses de Franche(Romberg et Willemetz): leFrançais tel qu'on te parle,scène comique: Betty Co-ed(Fogarty et Vallée).

Musique légère etdanse.

19.15. Concert.20,10. Quintette Lanto-

nettn Marcietta IRaziga-de) Une chanson pour toibander): The Twilight'Sre-naders (Hobby) le Tangojaune (Niemann); Temps demai (Sykes) Mimosa talet-ter): Aida (Verdi): Menuet(Bolzoni) Mignardise (De-maret).

21.00. Concert.21.15. Causerie,21.25. Récital de chant

Oh 1 de beautés égales (Puc-cinil: Romance de MaitrePathelin (Bazin); Mon coeurt'apoelle, Le bel amouriStolz); Sérénade françaiseil.eoncavar.o) 0 sole mio(Di CaPua); Mélodie (Tchal-

kowsky).21.50. Orchestre The

Crown of Chivalry (Flet-cher) Sérénade sentimen-tale iDe Hervel; Soir defête à la Havane iFilippuc-ci); Suite lyrique jE,Grieg) Intermezzo (Gai)

-Danse des vagues (Catala-ni) Fùriante iWeinberger):Porcelaine de Saxe (Ketel-

bey) Fans, le joueur deflûte (Ganne): Quartette enré majeur (Borodine).

23.00. – Danse.

NATIONAL DROITWIÇII200 Kcy. 1.500 ni.11.00.,.Concert,13.00. Musique légère.

–-Disques. '16.30. Concert tzigane.18.45. Intériude eailols.20.00. Variétés,

22,15; Orchestre Le Car-naval Venise (A. Thomas):

Légende de saint Francois

prêchant aux oiseaux (Liszt):

-Feuille d'album en do (Wa-

•gnerl Ballet de Faust

iGounodï;23.00. Orchestre.

LONDRES REGIONAL877 Kcy. 342 m. 110.45. Orgue.11.15. Concert.12.00. Musique légère.14.00. Concert.

.l'ion. Orgue Parade des

soldais de plomb (JesseliPrélude en do dièse mineuriRachmaninotfl: »: Baisers auclair de lune iTibor) Dansle jardin d'un temple chl-nois (Kitelbey).

15.30. Récital de pianoSuite (York Bowen).

16.30 Orchestre.18.30. Concert Ruddigare

'Sullivai); The, çuaker Girl

(Mouckton): la Damnationde Faust (Berliozi Fête

polonaise. Valse <J. StrauFs)Salut d'amourSchwanda, le joueur de cor-nemuse, polka et fugue(Weinberger).

19.15. Quintette.20.30. Hœnsel et Gretel

•Humperdinck).21.35. Récital de piano.

Musique de Dvorak.22 10. Danse.

Cours du HavreLE HAVRE. 20 decembre. Clôture. Co-

tons tendance soutenue, ventes 3.950 balles.,–f Décembre, 246: janvier, 245.50: février. 247:

mars, 250: avril,, 250: mai. 252;50: juin. 252.50:

juillet, août, 254.50: septembre. 254;octobre, novembre. 254.

Calét tendance soutenue ventes. sacs.

Decembre, 109 janvier, 109,25 lévrier,

mars, avril. 113 mal. 115.50juin. 116.75 juillet. 119.50 août. sep-tembre. octobre, 122 novembre, 122.25.

Graines et huiles

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février. Calcutta' il Londres c'e-cembre-janvv-. 12 Janvier-février.12 13/le à a Londres décembre.10 15/16; janvier-février. 10 15/16 tous ven-deurs.

Graine de cotza .par tonne)' tendance calme.Toril décembre-Janvier. 13 1/8 vend.;

janvier-février, 13 ,-iya vend, Cawnpore et

Ferozepbre Incotés. -Huile de Un tendance soutenue. Dispo-

niblej '27 janvier, 26 1/2: janvier-avril.26 mai-aout. 27 1/4 tous vendeurs.

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ble. 36 1/2

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brut, 'base tendance calme. Surdécembre V^ A. sur mars V. s^2 1/2,A. payé sur mal V. 5/3 3/4. A. payé suraoût V. 5/5 A. 5,5 sur décembreV. 5/7 l14, A. 5/6 314.

Cours des métaux de LondresLONDRES, 20 décembre, Clôture. Anti-

mofne de Chine, règulus, 53 â 53.Cuivre comptant. 34 11/10 1/2 trois mois.

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ger, comptant, 218 étranger, trois mois,2092/6.

Plomb anglais, comptant. 18 10/- étranger,comptant, 16 étranger, liv. éloign..16 11/3.

Zinc comptant. 14 Uvr. éloign.. 1418/9.

Argent en barres, 0,925, comptant, 21 3/4à terme, incoté.

Or 141/1 1/2.Mercure 13.A partir de demain, marché de

l'argentclos

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décembre, 13 16 janvier, 13 22 mars,.3 mai, juillet, 13 septembre.13 83 octobre. 13 92. Yentes 95 lots.

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mai. V.2IH juillet. 215/17 sep-tembre, novembre. 225,27. Ventesapproximatives 2.000 t»nnes.

NEW-YORK, 20 décembre. CaJé, Santosr» 4 d sponible, 8 décembre. 7 76mars. 7 90 triai, 1 94 Juillet. -7 sep-ten-bre. Il 03. Ventes approximatives

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disponible. 11 64 décembre. il 58 janvier,li mai*, il 21 mai, 11 05,i06 juillet.

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éprouvezdes crampes, des-tiraillements,

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I sans fatiguer l'estomac il convient à tous les tempéraments et son

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LAVIEORPHEONIQUE''- , o

Samedi dernier. la commission artistique de

la Fédération musicale de France, réunie au

siège social. ïo. rue de Lancry, a Paris, sous

la présidence de M. Maurice Emmanuel, pro-fesseur, au Con^ei vatoire, a commence l'exa-

men d'oeuvres chorales et instrumentales dont

le choix pourra.! être conseillé aux sociétésdes deuxième et troisième divisions.

Cette constitution d'un répertoire fédéraldestiné non seulement aux groupes de rangmodeste, nuis aussi à ceux places sur leséchelons trphéoniques supérieurs, est un tra-

vail de lorgue haleine qui nécessitera sansdoute un grand nombre de séances. Un tel

réperto're pouvant compléter celui qu'a établila F. M. de France il y a de longues annéessemble appelé a rendre de grands services, no-tamment a guider les petites sociétés qui, fautede documentation, choisissent parfois des œu-vres sant intérêts et perdent à les exécuter un

temps précieux qu'elles devraient plutôt con-

cacrer a l'étude de morceaux présentant un1 réel caractère artistique.

La musique oont le général Denain a dé-cidé de doter l'a' rr.ee de l'air est en voie deformation L'examen pour l'admission & onze

emplois de sous-officier aura lieu au Conserva-toire national, 14, rue de Madrid, Parts, leH janvier 1936. Ces emplois sont ainsi répartis:une flûte, un hautbois, deux clarinettes, un

saxophone u.n trompette, un cornet, un cor,un trombone è coulisse, urr cuglc. une basse.Outre un mor-eau impose, les candidate au-ront à exécuter une lecture vue.

Aucune Indemnité de déplacement ou de se..jour n'est allouée aux candidats.

Demande: tous renseignements au capitaineClaude Laty, chef de la musique de l'air, baseaérienne 104, a Dugny «Seine). Joindre un tim.bre pour la réponse

Le prem* r des concours auxquels les so-ciétés sont Invitées a prendre part en 1936aura lieu a Tunis les 12 et 13 avril iPàquesi.concours Int.nar.onal organisé par la Fédé-ration musicale de Tunisie et la Chorale deTunis «division d'excellence», groupementsdont le président est M. Boniet. et a qui ilconviendrait d'écrire 7, rue Amilcar. Tunis(Tunisie* pour obtenir le règlement et touarenseignements.

Les adht sions seront closes le 10 février pro-chain, terme de rigueur.

La date du grind festival internationalde Cannes iAlpes-Mar:t:mesi tout d'abord fixea jx 28. 29 ^vrier et l*r mars 1936, vientd'etre modifiée il aura lieu les 20, 21 et 22mars.. Indépendamment du festival civil surlequel de nomh-euses sociétés françaisesétrangères se sont dé t" documentées, un îesti-v-1 militaire p/unira ies musiques du 9' zoua-ves. d'Aller: du 3' régiment d'infantene d'Hye-res. du 5i* H. l. de Marseille et du 81' R. 1.d"1 Montpellier.

La subventio oe 10U.0Q0 francs, votee parla municipalité Se Cannes sera vraisemblable-ment augmentée afin de dédommager pluslargement 1es sociétés étrangères dont les Daysont épro'tvs p vr U- b. isse du change.

Pour tous renseignements sur -e regit-mentet 'nscription. s'adresser a M. Moulin, direc-teur artistique, 27 bis. rue Forville, C-u.r.espour lea renseignements touristiques, écrireau comité de. fêtes de Cannes

A l'occasion de son 30' anniversaire. leCercle orphConique 'les XL de Roubaix orga-nise. sous 'p patronage de la Fédération duNord et du Pas-de-Calais un concours inter-national de chant individuel et de quatuorspoui '.es dirranche.« 14 et 21 juin'936.

j^s adhésions seront reçues Jusqu'au- 15 malpar M. René ^uforest, 52. rue d'Alsace. Rou-baix'Nord).

Du musicien fédéréLe dimancn-.1 le' décembre avait lieu. à

le baptême du C2' -î.ifant de M. Lauwers.membr° du Cercle choral des XXX.

Ainsi qu'il est d'usage en pareille circonstance.le président de la fédération avait 4te solli-cité pour *tre le parrain du rouveau-ne. maisM. téon -Manaut. retenu par des obtentionsimpérieuses, avait prié l'administrateur de le

remplacer. C'eçt donc en présence de la familledu très dévoua choriste qu'est M. Lauwers etde M. Delvalîé. président du brillant orprfeon.ou. le représentant de la fédération t'nî. sur le,,fonts baptismaux un charmant oébé qui. bien

qu'arrivant le vingt-deuxième, fait la ioie des

perents. lesque)?. pour peu qu'ils continuent

tet leur verdeur à tous les deux le peimettrait

encore ), pourraient bien constituer un Jour, *X^en taille, un deuxième choral ;dei». XXX.

Demain, a 14 h. dalle des iête& de la

Compagnie P.-L.-M., 19; rue Traversiére. Paramatinée artistique offerte par f'U^rnionîiî,

et le Choral des Chemins de' ter avec

le concours de Mlle Laura répondra, de

l'Opéra Simone Chauviere, de l'Opère deMonte-Carlo MM. de Courcelles, ténor de taMonnaie de Bruxelles Robert Queneau, bary-,ton, de ta Gaité-Lyrique. et de Mma Moitier,pianiste. .•

Au programme, divers morceaux Joues- par

1 Harmonie sous la direction de M A. 'Voyezou chames par le choral, directeur r "«y. v.

Dyck sélection sur Carmen «G. Bizeï;. encostumes.

Le Cercle choral des Chemlns de fer de'l'Etat «division dex.celence, grand prix c hon-

neur de la F M. de France), uue dmge M,

Francisque Darcieux, organise, dans la .sali*»

Pleyel. 252. rue du Faubourg-Saint-Honore, courle samedî soir 25 janvier 1936. soufi la presVdence d'honneur de M. Raoul Dautry. direc-teur général du réseau, une manifestation de

chant et de chorégraphie, avec le fonceurs de

ln Société Emmanuel Chabrier. de Cie* :iiOnt-

Ferrand. l'une des plus belles reuvres d couca-,tion de l'enfance que noùs possédons en F*ance.

L'amitié franco-tchécoslovaque

jA. Luci-n lmbert n eté charge. Hier, par

la commission sénatoriale des affaires

gères. de rapporter un projet de résolution,

présente t-^r M. Ltiorousse. tendant a adrês-

éer exp e^oion '^e l'admiration du Sénet AM. Masarjk, ancien président de la République

tchécoslovaque et se? félicitations au nouveau

président, M Benes.

Page 7: Le Matin 21 Dicembre 1935

a. Samedi 21 Décembre 1935 S LE MATIN s •7B«

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LE « MATIN » AUTOUR DE PARIS ^vajpoRim

NAVIGATION FLUVIALE faitwrs ont reconnu avoir pillé sept ou huit Le raid Paris-Tananarivevillas dans la région Génin et André Robert, qui ont quitté

Hauteurs d'eau journalièresSAINT-CYR-L'ECOLE: M. Eugène Trolard, le Bourget, mercredi, à 22 h. 58, pourHauteurs

facteur la gare de Salnt-Oyr. fait une chutetenter de battre le record de vitesse

Yonne Sens, 1 m. 62. de motocyclette.et se blesse grièvement.pTrifTananarive sont record à Syrte

Haute-Seine Bray-sur-Seine, 2 m. 04; Versailles. On annonce la mort sur- avant Wer^eudi dans la matinée.Montereau 2 m. 33 Melun, 2 m. 97 v.nue en son domicile, 2, rue Borghèse, à avant-hier jeudi dans la matinée.

Varennes, 3 m, 26 Port-à-l'Anglais, Neuilly-sur-Soine,de M. Pierre Larnaude, con- Le retour de l'aviateur Japy

neseiller général du canton de Meulan, et vice- cATrnw on décembre. tntn Hnnn*

Traversée de Paris Pont d Austeriitz, défunti qui était âgé de 79 ans, était maire André Japy s'est envole hier a

2 m. 35 pont de la Tournelle, 2 m. 23 d'Auinay-sur-Mauidredepuis 1886. 23 h. 30, pour Calcutta, se rendant

pont Royal 3 m. 52; »s malfaiteurs se sont introduits, la en France. De nombreuses personnes

'Basse-Seine Suresnes. 5 m. 91 Be- dans la boucherie de M. Thibault, 42, rue assistaient à son dépairt.

zonf 3 ni. A«drésy, 2 m. 85 Man- des ^T^n^iSur^SJ" marchandl- Il est passé à Rangoun à 6 h: ce ma

tes,* 3 m. 65 Méricourt. 4 m, 31. Les élections de la chambre de commerce tin-

Marne Dsmery, 1 m. 32 Pommeuse, de Versailles sont terminées. Ont été élus dans

O m. Chalifert, 1 m. Charenton, l'ordre des suffrages MM. Trouvé, Vincent, ITnrTTFV SUR PI ATP

Oisevene-te,

vigneux. M. Alexandre Chenay, 46 ans. Match ce soir au Palais des Sportsdemeurant 86 route de Corbeil, travaillant

po la Coupe internationale entre

o– Archer, Murphy. Gigliotti, Waldon et

Une femme escroque SEINE-ET-MARNELemay frères'» *et les Volants (Me Cann

les matelassières de Montreuil o sette, Gagnon, Hagnauer, Delesalle et

Une femme, âgée d'environ 55 ans, de Au tribunal correctionnel de Melun Boyard).

J pstite taille et de forte corpulence, au Le tribunal correctionnel de Melun a°

6 visage allongé, se présente chezles ma-

condamné à trois mois et un jour de NATATION

telassières de la région ou elle a déjàprison Rose Pascal. 34 ans, domestique. Records du monde

fait quatre victimes connues et deman-à Ponthierry, chez M. Pincemin, restau- .)n rtAn ,n<iri

de. que l'on passe à son domicile cher-rateur qui profita de l'absence de celui- M°scobj 2L™ RnïnhTn* ?'?'

cher des matelas à refaire, puis, sous ci pour s'enfuir avec 500 francs. Elle *«f >•Le nageur Boitchenko a battu

prétexte qu'elle a cublié de prendre deavait déjà été condamnée quatre fois hier le record du monde des 10° mètres

l'argent pour faire son marche, elie sepur avoir opéré de même chez ses pré-

brasse en î a

fait remettre des sommes variant entrecédents patrons. Et records de France

10 et 20 francs. Mais quand on se pré- A la même audience, un automobiliste, Etmirij ri hi.r

sente pour prendre les matelas, onM. Marcel Bonnet, 31 ans. entrepreneur.

Au début de l'après-midi d hier, deux

constate que cette femme n'a jamaisà Champdeuil, a été condamné à deux

records de Franceont été battus à la

habité à l'adresse indiquée. mois de prison avec sursis pour avoir Piscine de la Gare.

accidenté le cycliste Gabriel Rochet, au- D'abord, MlleLetellier, ndes Mouettes,

sur la voie quel il devra egalement verser 4.171a battu le record de France des 100 me-

du chemin de fer, au pian-champ.gny, le ça- francs de dommages-intérêts.MI]e brasse. en Colm v 33., record

Cimetière à André Neveu, Le' malheureux avait Ensuite, l'équipe de relais 250 mètres.

été broye par un train. M. Bodard commissaire COULOMMIERS. La municipalité prend un 5 nageurs juniors du Racing, a battu

de,Nagent, ioutwi une' enquête pour établir arrêté avançant d'un jour les deux marchés son record de'France en 2' 26" (ancien

t'il y a aécicent ou suicide. de Noël et du Jour de l'an. record 2' 27" 2/10).

COURBEVOIE. Sa femme ayant quitté le EGLIGNTT M. Nourissier est nommé sous- o

domicile conjugal en emmenant ses enfants, lieutenant des sapeurs-pompiers..RUGBY

M Charles Colibi. 45 ans, épicier, 27, rue des LA HOCSSAYE. Neurasthénique. M. Ju-•

Fauvellés a tenté de se suicider d'une balle les Quivaux,. 78 ans, retraité des chemins de L'équipe de France des 15

de revolver djr. ;,a tète. Il a été transporté fer, se pend dans la maisonnette où il vivaitle

dans un état déwspere à hôpital communal. seul. L'équipe de France qui jouera spIpc

KKEMLIN-BICETEE. M. Goujon, commis- MACHAUT., M. Wegschelder est nommé .^v Lan^edo? RoUESillon a une sélec-

«aire de police de Gentilly. envoie au Dspôt sous-lieutenant de sapeurs-pompiers."f";

^f4?^5"1011 a ~ete formée

«-^•SS-Sn^francs au Préjudice ^rJ^T^Tt £S$kr^, ^^?TO«V

Coderc, Desclaux et

de so.- employeur. rue Alfïed-Plerrard," a été renversée et blessée Oelhay; Sylvain Bes et Elissalde ou

peur une auto Servole Blain, Dupont, Arotça, Julien,

çfikf FT OISEIthurra, Ollivier, Ainciart et Laurent,

3 Z_Z_y UISE Remplaçants Guiral, Geschwinji.

nnuiSON-LONGCEVlLLE.Un incendie

infligé 10 mois de prison aux deux militaires rompre 1 unité de l'équipe.dont on ignore les causes se déclare dans un du d'infanterie coloniale de saint-Dents,

rompre lmlœ de 1 équipe.

hangar de la ferme dé, la Grange-Poulain, ap- 1 Seine), Michel Matissart et JeanNaty, qui O =–

,ainsi %£\ Tai^nfs.dans une "tb

M. Ernest Lafont a visité hier

battage son également la Proiel'école supérieure d'éducation physique,

des flammes. Les dégâts atteignent 150.000 AiSINfc. de Joinvilletrancs environ. a

0_ÉCQUEVILLY. Une auto a heurté et blessé CHATEAU-THIERRY. On signale la dis-

Le ministre de la santé publique -nmm,,vile motocycliste René Bordier, demeurant route

parition, depuis lundi dernier, dé Mme -Rapine, queminlslre sante commum-

de Houdan, à Manws M ans. demeurant cité des Jardins. On craintque.

GÂONt M. Raoul Ca-upery, 152. avenue un suicide. M- Ernest, Lafont, ministre de la santé pu-

la Grande-Prairie, ayant voulu descendre L'assemblée générale des Médaillés mili- blique et de 1 éducation physique, accompagné

d'un train avart l'arrêt complet. à la ha:te du taires de l'arrondissement se tiendra demain, à de M. Mainguet, directeur de son cabinet, s'est

rh»'nav-Oa'nv est tombé sous les roues du 14 heures, à l'hôtPl de ville, salle de la justice rendu hier a l'Ecole supérieure d'education

convoi Gravement blessé, il a été transporté de .paix physique de Joinville pour visiter les locaux

1 l'hôpital de Montfermeil. L'assemblée de l'Union commerciale et in- aménages pour les athlètes militaires en stage

Georres-Denis, 53 ans iour-dustrielle de Château-Thierry -et de la région de préparation olympique et suivre quelques

ralier. demeurant à Limay, a été mortellement se.L1™.dA5tS0Cc^1°t,r'à 20 h 30, du de de H s'estensuite rendu au stade Pershing où

atteint par une auto.Château-Thierry tiendra son assemblée gêné- Il a assisté à la fin du match de rugby, comp-

MACHAULT. M. Wegscheider est nommé raie demain à 10 heures, à. l'hôtel de Ville. tant pour la finale delà région de Paris, entre

«ous-lieutenant des sapeurs-pompiers. générale des cheminots an- les équipes du génie et la 4' bas aérienne.

MAREIL-MARLY. M. Bellavoine est nom- ciens combattants aura lieu aujourd'hui, à 18 -•

mé sous-lieutenant des sapeurs-pompiers. heures, salle de la Nouvelle France.Le bureau J,, Ç,J:.oi de 1 k»n«li«n«

MERÉviLtt Une collision se produit au +~» Le bureau du Syndicat de la boucherie

hameau de Montereau, entre l'auto de M. AnQuatre Spécialistes du Vol à la roulotte de Paris

dré Lévy, courtier d'assurances, 46, rue de là uc » aiio

Bèpubiinue, à Saint-Denis, et celle de M. Char sont arrêtes o

les Barillet, représentant de commerce, à Or-q La composition du bureau du Syndicat de

Mans. 8. impasse de Java. M. Lévy et deuxAprès une longue surveillance l'inspecteur la boucherie de Paris et du département de

PAtAISEAU. Pour cambriclages commis arrété sur les grands boulevards, en flagrant la suivante président. M. G. Beltoise vice-

j dans des villas de Palaiseau. Bures, Orsay et délit, Roger Laurent, 20 ans, mécanicien Lau- présidents. MM. Julhen. Serre. Muller, Ro-

;Villïebon-sur-Yvette, la gendarmerie de Palai- rent Mazella, 37 ans Frédéric Achard, 37 ans, hart; trésorier. M. Decormeille trésorier-

.eau vient d'arrêter Robe. Dupichot, 25 ans, et Léopold Barbé. 31 ans, spécialisés dans le adjoint. M. Bailleau secrétaires. MM. Lf-

..«t, Antoine Janian. 3H ans, demeurant 8, rue vol des objets ou marchandises se trouvant clercq. Deschamps, Gouin archiviste. M.

M Maris, à Vil'ebon-sur-Yvette. Les deux mal- dans des autos en stationnement. Dtlattrs.

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Page 8: Le Matin 21 Dicembre 1935

8 LE MATIN ? Samedi 21 'Décembre 1935

MARCHÉ DE PARIS,

ïi'ouyertu.. se, taite sur Une note assez

calme, mais et remise »ur nombre de valeurs.

Botammen sur nos rentres. On sentait que

l'alerte de la veille avait fait Place a un senti-

ment pI-js equiliore de la situation. "Apres le

premier cours ta ote 9 même ameliore sa

position et on s'est' établi a ce moment a un

xuvefcu presque partout supérieur au précèdentPendant l'heure qui a suivi. les dispositions

générales sont demeurées favorables et les com-

mentaires assc: optimistes. Les cours mainte-naient a c moment-la leur niveau mais on

constatait que tes affaires étaient insignl-fàntes.

Puis, dans la 'ernlere deml-neure on a baisse

sensiblement su les valeurs directrices; on a

termine a peu près.au plus bas.Même en tenant compte des indications defa-

Torablés de Londres. il est difficile de determi-

ît la cause ie ce mouvement imprévu d'au-

tant qu'aucur.e nouvelle a ce moment n'a cir-cule sur !9 marche. On peut penser qu'il s'est

produit dt» oft.ct du découvert qui ont encore

une fois uétermine des venter de la petite spé-culation cela sur la crainte de difficultés poli-

tiques ultérieures.Le 3 o/O perpétuel fini fi contre

le 4 0/0 1S11 a 73.50. contre T3.au ;e4 0/0 1918 a 73.50. contre 1A le 1920

à contre 101,40 le 4 112 0/0 A a

contre 80.90 le B 6 contreLes bons du Trésor 4 la 0/0 1933 ont ternrne a

903. contre 900 les a 945, contre642. Aux banques, la Banque de Pran^v est

revenue a contre le Crédit Foncier

de France a 3.160. contre 3.225 le Crédit Lyon-nais a 1.650. contre 1.661. Les chemins a- feront supporté quelques dégagements Nord.

1.011. contre Est, contre 660:

cependant, le Lyon a progresse. Aux transportsen commun, le Métropolitain s'est maintenu a

1.109. contre 1.110. Les valeurs d'eiectnctv; ont

abandonné quelques points en cl0ture toute-

fols, le Littoral Méditerranéen est resté' fermeà 703, contre 698. de même l'Electricité er Gazdu Nord à 409. contre 405 bonne tenue del'Union d'Electric:tè a 514, contre Aux

métallurgiques, les Aciéries du Nord et del'Est et Schneider se sont traitées ex-coupon.Charbonnages calmes Courrieres, 'nctiangéea Vicotgne, 525. contre Les produitschimiques ont suivi la tendance générale

Le Suez s'est retrouvé a 18.100. contrele Foncier Egyptien a progresse ae 2 460 a2.490. La Royal Dutch de 2.125 a' 2.13S Phi-

lips de 1.8:5 a 1.830.: Amsterdam Ru&ber de1.061 a 1.074 la Central Mining de 1.780à 1.788. Rio peu modifie a 1.408,-contré 1 409

L'obligation Young a termine a j^2 contre357 et le Serbe 1895 a 123. contre

En coulisse, la tendance d'ensemols été

plutôt lourde

Clôture de la deuxième séance

du marché officielTendance soutenu. Le Rio et

gênent joint,%

YaungFonder

Pacifie oU

Central

Royal Dutch

COURS DES CHANGESClôture. Cours traites a 14 n.

Londres. 74.75 -New- York. 15.16; Allemagne.610 Belgique. Danemark. 334.2i> Espagnè. 207.25: Hollande. 1.027,25 Italie. 121.65.Norvège. Pologne 286 Suisse. 75

Bourse de Paris du 20 Décembre 1935

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME

E«ièi«»-Qrtont 123%p*rpélu«l GS 71 36 St-Goboln Frcnra-Wyomlns

73 M 73

60 A1, j.59GoUHMds

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Sï?!!l: mso

" S ^i%3? »?l " Union EUroBé.n». W.. jtawna» (Clé dM) *M' «Si..

S*' 1934* fM" «on Vouhg 5 H •;Kupl^

11760 11S..

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VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT

PARQUET532 Aciéries Marin* I 309 Bons o%34 1.003 (.!

B03 OWlo. 5 1921 S90

o^o. v,°oodollan! i chaTMédi;m II» Ir^-Û3,000 IV»

761 •

I fed.R,*Ré',9au«* i 20?! 2M6 758 755

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Chont. d. BretagneAction Héradé.

97 l Britll S %1>14 C9">

delà Loir*. 631 Est Atlatlgu. Danois"6S6 134 136

CbeuUon-Comnmt. 1065 Royal Dutch.. 121230 Hutchlnson .1030

Le volume des échanges

Les échanges ont été plus Importants sur Uncertain nombre de titres. On a traité S.314

Banque de Parle contre 2.409 CréditLyonnais contre 670 KUhttn&nn centre664 •; 870 Rhone Poulenc contre 731 ,ÀiTLiquide contré Peugeot contre1.007 857 Geduld contre e92, Par contre, ona échangé 406.070 franco de 3 Perpétuelcontre 478.300 309.33D francs de 4 1918contre 439.090; francs de 41932 contre 3.008.440 103 Banque de Francecontre 208 104 Suez contre 147 769 Rio contre1.025 1.170 Royal Dutch contre 1.696.

Droits de souscriptionAU l'.AKQUET Négociations Jusqu'au

26 décembre, Bonneville. néant 18 janvier1936. Le Monde nncendiei.

EN COULISSE Négociations Jusqu'à nou.vel avis Tubes de Sosnowicè, c. 10. 10 Ir.o6ert.

MARCHÉS ÉTRANGERS

NEW-YORKCours Cours

précèdent du Mur

Call Money 0 3/4 08/4Câbles TransfersChange sur Paris a vue. 6S9 J/ï J/8Atchis-m Topeka. 54 Sti

Canariian Pacifie.New-York Central. 2tf

Union Pacific 104 1

.fUiied Chemical 146 3/8American Can 130 318 131 112American Smelting 5S

American Tel and Tel. 151 150 7/8American Tobacco g A • 35

Anaconda Copper 26 3/8 18Bethlehem Steel 4B 1/8Consolidated Cas 30 1/8 301/8Coty. <> 5/8Dupont de NemoursElectric Bonds and Share.General Electric 36 1/8General Motors 54 1 /S 55 S/8Keânecott Copper 2i 114 ït 1/8Montgomery Ward. 38 1/4Radio Corporation. U 5/8Royal Dutch..i .>. <553/4 4b 1/8Shell .u,, #i-l/2Standard Oil of N. Jersey.. 48 J/2 48 3/4U S. Steél Common §4 1 8Wéstinghouse Electric W35/8Nombre de titres traites.. 1.26O.OÛOI 1.41U,OOo

LONDRESLe marché a tait meilleure contenance en

raison de l'impression favorable laissée par levote obtenu par le gouvernement ia veii?e auxCommunes. Les fonds et titres anglais se sontressaisis. Dé Jeur côté, les valeurs lnterrat'ona-les ont faa meilleure contenance. Les pétrolesont accusé quelques progrès. Indécision desminBs do'.

Fond. d'Etats 'soutenus) Consolidé86 Consolidé 115 français3 24 Français 4 1/2%. 26 Français4 24 1/2 Argentin 4 1891. 92Brésil 1889, 15 Chine 4 102Egypte Unifié. 104 l'2 Emprunt Young5 1/2 39 1/4 Italien 3 1/2 19 1/2Japon 4 1899, 67 114 Portugais 3 1/2Russe 1906, 1 3/4 Russe 1909. 1 3/4 Espagne

extérieure 4 75 1/2 Turc 7. 1/2 3 7/8.Valeurs américaines ilrregullères) Aîchleôn

Common. 55 Canadian Pacifie.Union Pacific. 107 American Tel et l'et 153General Motors, 55 U. S. Steel. 45 1/4.

Valeurs anglaises (calmes) Banque d'Angle-

terre,3n LondbùMidlandSuittish.171/2GreatWestern,491i2ImpérialTobacco,BritishCtlanese,13-:o1/2Courtaulds.ImpérialChèmical.Dnilever.29/11/2Vickers,20/3.Miaes(calmes)Çhartered.23/6E«tRand.GénérâtMlnlnè.95correctGoUlfields.70/71/2Randmmas,SubNigel.l/JDeBeers,63116Jagersfontein.1V2RioTint).).19Tharsis,75/.PétroUJéresUrrégulièrèslAngloPerslan.MezicanEagle,5/10 RoyatDutch289/16Shell,331/32.CaoutchoucsicalmesiMalacca,Rub-oerTrust.29/6SennahRubber,ChangessurParis,7472surNew-York.49293 surBelgique,29275aurBerlin1226surEspagne,3606 surHci'ande.7275surItalie,6118surSuisse.1520•RiosurLondres,211/16Buenos-AlressurLondres,1815.Métauxprécieux:Or.Ml/11/2.BERLIN•

L'allure est plutôt satisfaisante l'ouvertureet de bonnes dispositions prévalent sur lesvaleurs industrielles, les charbonnages et lesmines. Par la suite, la tendance devient plusIrrégulière. Clôture calme.

Les heurea et jours d'ouverture

de la Bourse des valeurs

Contrairement à ce qui a été dit, c'està partir, non du ler juillet, mais duler janvier 1936, que la séance princi-pale de la Bourse des valeurs du lundiau vendredi inclus de chaque semaine,commercera à midi pour prendre fin à14 h.,30.

SUR LE MARCHE* DES CHANGES

La livre, au comptant, a légèrementprogressé de 74,71 à 74,75. Mais c'estsurtout à terme que se manifestait latension puisque les reports atteignaient0.95 pour un mois et 2,40 pour le tri-mestre (contre 0,80 et 2,10) la veille.

Pour le dollar, les cours du comptantont été très calmes à 15,16 et à termele report a valu 0,20 pour le mois et0.51 pour le trimestre (contre 0,18 et0,46 la veille).

En /in de soirée, dans les tranaac-tion de banque à banque, la livre clô-ture à 74,78 elle lollar à 15,1725.

CARTE DU TEMPS

Prévisions pour toute la France

le temps qu'il a fait les 19-20 décembre

Maxima du 19 décembre 20 il. Pa.-is Saint-

Maur; 3° le Havre. Rennes; 4° Tours; 5° Cher.

bourg. Angers. Lyon. Marseille Bourges,Bête; 8° Chàtea ;>-oux. le Puy, Ajàccio;Nantes, Brest Poi::ers, dntibes; 11° Lorient.Angoulème. Clermont. Bordeaux: 12° Roche-

fort, Biarritz. Toulouse. Nice; 1° Orléans. Char-tres. Beau vals. Calais. Valenciennes. Metz.Relins; 0 !jon, Argentan; 1° Nancy, Stras-

bourg. Belîort. Besançon.

ftiinvnia du la au 20 -1° à Paris-Saint-Maur, Calais -2° Parls-Bourget. Orléans,

ihartrec Me*». Nancy, Belfort. Strasbourg.

D:jon. Bssnçon. Reims Tours: 3°.Bïauvais.Valenciennes: 0° Rennes. Angers. Poitiers, Chà-teauroux. Nantes. Bourges Clermont, le

Puy, $5e'e, le riavre. Lyon; 3° Angoulème,Rochefoit Nim^s; Cherbourg, Lorient. Bor-deux. Marseiue; 5" Brest. Nice. Aatibes: 7"

Perpignan, Ajacci"1. 9° Toulouse: Il- Biarritz.Plûtes des 24 heures a 7 heures le 20

Traces a Par:s-Saint-Maur. Orléans. Chartres.Beauvrais Reims. le Havre. Cherbourg. Rennes.Tours, le Pu Niaies. Antibes; 1 mim CalaIs.

Nancy. Argentan. Angers. Àngoulême, Roche-fort 2 mlm tantes. Sète; s miro Metz. Marseille: 4 m/m Châteauroux, Clermont; 5 mlm

Dijon. Ajaorio; 6 m/m Strasbourg, Cazaux.Lyon: 1 m/m Toulouse; 8 m/m Pau. Perpi-gnan; Il mm Bourges. Bordeaux; 14 m/mBiarritz: lb m m Besançon

Le temps n. mat'n du 20 Neige au N.-E..

pluies au S.-O.

Maximum de température le 20 à paris.saint-Maur: 2°.

LES FAILLITES

Jugements du 17 décembreDame veuve GUYOT. née Adrlenne DVBItlC.

ayant exploité un fonds de commerce de labri-

que de meubles, à Sarcelles <S.-et-O.), Mri. bou-levard de la Gare, et à Paris, 28, rue Gode-

froy-Cavaignac, demeurant même ville, 18, rue

de Lagny c20') (juge M. Groc syndicM. Aimeras).

Ernest-Emmanuei HORC. ayant exploité unfonds de commerce de vente de mobilier, à

Paris, 18, rue Pradier. demeurant a Colombes(Seine), 24, rue des Lilas tjuge M. Oroc

syndic M. Aimeras).

LIQUIDATIONS JUDICIAIRES

Dame Jane-Blanche KONHV, née CHsPOV-

TOT, exploitant un commerce de lingerie,confections, décoration sur tissus, a Paris. 18,passage des Petits-Ecuries y demeurant

,juge': M. Groc liquidateur M. Germaint,

LES CONSTRUCTEURS ASSOCIES DE PARIS» CAP RQBUR ». société anonyme, au capitalde 2.163.250 francs, ayant pour objet la tabri*cation d'articles de. chauffage et appareil.' seul-taires, dont le siège social est à Paris. 15 et

17, rue Godefroy-Cavaignac, avec naines Paris,120, rue du Chàteau-des-Ren tiers a ,vry-sur-Seine, rue du Grand-Gord daint-Ouen

(Éeine), rue du Plaisir, et à Aubusson 'Creuse)

(juge M. Piot liquidateur M. Desbahs).

Jugements du 18 décembre

Raoul DERODE, ayant exploité la commerce

de marchand de virs^a gros, à Paris (entre-

pot de Be.cy), 2, rué de la Garenne, actuellermnt sans dom.cile connu jugé M. Devil-

lette; syndic M. p.egnardi.

Charles-Lucien DUPONT, ayant exploité unfonds de commerce d'alimentation et légumes àPa's, 137 rue de Tolbiac, y demeurant (jugeM. Rienne; syndic M Pissavy).

R7bert GÀ1L .ARD. exploitant sous la' dénomlnation de a CAVES LHOTELAIN », un fondsde comme.ce de vins à Bois-Colombes (Seine).

S9, rue des Aubée nés, y demeurant (jugeM Henri Lév, syndi.- M. Lenoir).

CiNB SOLEIL, soc'eté a responsabilité li-mitée au capital de i00000 francs, ayant pourobjet la production de ftlms, l'acquisitionlocation de salles, aveo siège à Paris. 18. ruede Marignan (81) (luge M. Perret; syndicM. Ltlevre).

Louis GAUTREAV, exploitant un fonds de

commerce de coiffeur, 24, rue du4-Septembre.à Paris i2'i. démenant actuellement même

ville. 69, rue de Cléry i3') (Juge M. Lehldeux:

syndic M. Pissavy

Jugements du 19 décembreAndré-Raoul PECQUSRY, exploitant un fonds

de commerce de tapisserie décoration dans leslocaux sis à Paris 19, rue de Lappe, ydemeurant, ci-devant même ville, 13. citéIndustrielle (juge M. Crivelli; syndic M.

CoûtantDemoiselle Suzanne-Alexandrine LE MAR-

TRET, ayant exploite un fonds de commercede bsr, sous le nom de « BAR SUZANNE s,

Paris. 7, rue Prochot i9'i, actuellement sansdomicile connu (juge M. Crestic; syndicM. Aimeras).

Slie GEYCR. exploitant un tonds de commer-ce de serrurerie au Pre-Satnt-Gervais iSeinel,45. rue de la Villette, ci-devant et actuelle-

ment a Par).' dS'i, 25. rue Letelllêr, demeu-rant chez un tiers même ville. 2 bis, rue

Fallempin (juge M. Bloch; syndic M. Cou-

tant).Société internationale BREVETS ET LI-

CENCES v, société anonyme au capital dede francs, ayant puur objet toutes

opérations industrielles et commerciales avec

siégé social a Paris 8*), 11 bis. rue d'Agues-seau -juge M. Ailloli: syndic M. Desbensi,

Etablissements BESMARD, WAR1S ET AN-TOINE, société anonyme au« capital de 3 mil-lions troncs, avant pour objet toutesfabrications et ven'e J'articles 3e ferblante.ne, accessoires d'automobiles, articles de quin-caillerie, ayant si£i.-e sociai i Vitry-sur-Seine'Seine). 2. ru< Château Ouste M. Lucas: syn-dic M. Almer^si. Et déclare résolu pourinexécution des conditions le concordat homo-lieuo le 18 oct.-j.e 1 54 Par -rrét de la cour

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Page 9: Le Matin 21 Dicembre 1935

Samedi 21 Décembre • LE MATIN «bsb 9Bë

ENTR'AIDE ET ASSISTANCELa Ligue de bonté international. A l'occa-

sion de ia. Noël, la Ligue de bonté Internatlo-nale adresse un appel à tous en faveur desmalheureux. Adresser les dons en argent et ennature, 3, avenue Emile Acollas, Paris \.V).La Liyue les répartira.

Le groupe nes bonnes volontés. Le groupeles bonnes volontés a pu faire d'amples distri-butions de vêtements, jouets et friandises aux

malades enfants et adultes de la Salpétrlère.Oé groupe rappelle que son vestiaire, boule-vard de l'Hôpital, reçoit toujours vêtements etlinge.

Les concerts au sana. Un concert de Noël,organisé par l'œuvre les Concerts au sana,sera offert dimanche, en matinée, anx jeunespensionnaires du préventorium Albert-Calmette,à Yerres i3eine-et-Oisei.

Pour les enfants corses. L'Union généraledes Corses et des amis dé la Corse offrirademain. à 14 heures, un arbre de Noël auxenfants corses, à la mairie du 15' arrondisse-ment, rue Péclet. Ls fête sera présidée parM" de Moro-Giafferri.

Le comttè philanthropique du 10' arrondisse-

ment. Le comité philanthropique du 10' ar-rondissement organise, pour le lundi, dans sasalle des fêtes, quai de Valmy, un arbrede Noël à l'intention des enfants des écolesdes quartiers de l'Hôpltal-Saint-Louis et Saint-Vincent-de-Paul, agrémente d'une distributionde jouets aux enfants des chômeurs et des fa-milles nombreuses.

Le gala de Noël de l'Union des blessés de laJace. Mardi, à 23 heures, aura lieu, dans lessalons de l'hôtel Claridge, le grand gala deNoël de l'Union des blessés de la lace, dont lecolonel Picot est le président.

Les Corses (re Paris. Les Corses de Parisdonneront mardi, à 20 h. 30, au comité généraldes Corses de Paris, 84, rue de Grenelle, ungrand concert présidé par M' de Moro-C-iaHerri.et qui sera suivi de bal et de réveillon. Lelendemain, h. 30, dans la même salle.ar6re dé Noël dés enfants corses.

La société proicct'lci dts animaux. Lasociété protectrice des animaux, dont Mme du

Ga-st est la présidente, prépare un arbre deNoël pour les enfants de son dispensaire. Elle

projette aussi, pour le 25 décembre, de donneraux animaux du Jardin des Plantes une ration

supplémentaire.Les enfauis du Cher, La société de secours

mutuels les Enfants du Cher donnera demain,à 14 heures, une grande matinée dansante.

20, rue Saint-Victor, sous la présidence de MlleLouisette Wallet, la charmante bergère de la

société, assistée de Mlles Francine Coistaus.reine des reines de Paris, et Gilberte Carrée,déesse des vins de France.

Vente de livres au Salon savoyard. Lavente de livres organisée par le Foyer savoyard,sous la présidence de M. Antoine Borrel, séna-teur de la Savoie, aura lieu aujourd'hui,d, 16 heures a 19 heures, au Salon desartistes savoyards, 3, rue du Boccador.

La vente de Charité des mutilés de guerre.Le groupe de Paris et de la Seine de l'Asso-

ciation générale des mutilés de la guerreorganise, au profit de sa caisse de so'darité,une vente de charité dans les salons du gou-vernement militaire de Paris, 2, Boulevard desInvalides, aujourd'hui et demain, de heures

heures.

LES EMISSIONS DE TELEVISION

Le ministère des P. T. T, communiqueLes émissions de télévision organisées au

nouveau poste émetteur de la Tour Eiffel, conti-nuent à rencontrer auprès du public parisienle plus vif succès. Malgré deux séances publi-

ques, un très grand nombre de personnes n'ont

pu encore obtenir de cartes pour y assister.Aussi M. Georges Mandel, ministre des P.T.T.,

a-t-U décidé d'organiser de nouvelles émi.sion.La prochaine séance aura lieu demain 22

décembre de 17 h. 30 à 19 h. 30.Les cartes d'entrée pour les diverses salles

seront comme d'habitude délivrées dans l'ordrede réception des demandes par la direction dela radiodiffusion, 103, rue de Grenelle, Paris.

A la mémoire des disparus

du dirigeable Dixmude

La messe anniversaire pour les disparus du

dirigeableÛixmudé sera dite aujourd'hui same-

di à 10 heure. ans la basilique du Sacré-CoSurde Montma.'re, la chapelle de la marine.

Des orateurs qualifiés traitent

de la question du blé, du lait

et des betteraves au cours d'une

réunion d'agriculteurs, à Nangis

Dans les sept discours entendus parles agriculteurs rassemblés hier àNangis, la démagogie n'a pas trouvé lamoindre place. Un technicien présidaitla reunion, M. Macqum, président dessyndicats betteravier et fromager deNangis. Ayant motivé le rassemblement,M Macquin passa la parole à M. Gibert,président de l'Association des coopéra-tives de la Brie, qui traita de la ques-tion du blé.

En septembre, dit M. Gibert, legouvernement nous demanda de mettre,sur le marché, le mo-ins possible de bléde la nouvelle récolte, afin de favoriserla revalorisation. Un moment, nousavons pu croire que notre patience seraitrécompensée. Mais, les acheteurs se re-saisire.it. Ils ont assez bien manoeuvrépour ramener peu à peu les cours de68 Irancs à 60

Après M. Bourcier, contrôleur de laConfédération betteraviére, qui rendcompte de l'étroite surveillance exercéepour la répression des fraudes, M. Scay-riés parle de deux récents décrets-lois,dont l'un ordonne la revision descontrats entre producteurs de bettera-ves et fabricants de'sucre, le deuxièmedécret interdisant la construction denouvelles usines et obligeant la construc-tion de nouvelles usines et obligeant lesfabriques ju; qu'alors dissidentes à en-trer dans le corltingentement.

Avec M. Rivière, délégué de la Creuse,on revient à la question du blé. M. Ri-vière parle de comptabilité paysanne,une comptabilité qui fait ressortir, àcette heure, un déficit général chez lesproducteurs, « on déficit, dit l'orateur,qui a amputé, en une année, dele capital de certains fermiers ».

M. Godard est venu de Lyon pourparler au nom de la Confédération gé-nérale des producteurs de lait, L'orateurs'élève contre certaines impqrtationsdites de compensation, ruineuses pourles producteurs français.

Et voici le sénateur Courtier à la tri-bune. Lui aussi plaide pour la revisiondes contrats qui lient les producteurs dpbetteraves et les fabricants de sucre.Quant au contingentement, M. Courtierestime son maintien indispensable jus-qu'au jour où l'excédent de betteraves,comme l'excédent de bien d'autres pro-ductions, pourra concourir avec certi-tude à la fabrication d'un carburant na-tional.

Le sénateur passe au problème du blé« qui menace, dit-il, une fois encore, defaire capoter l'économie nationale ».

M. Courtier cite des chiffres. Avant la

guerre, le pays consommait 88 millionsde quintaux de blé, y compris la réserve

pour la semence. Il n'en consomme plusque 71 millions de quintaux. D'où pro-vient le déficit ?

Avant la guerre, le blutage variaitentre 62 et 65 Aujourd'hui, le blu-

tage est de 72 cela représente déjà12 millions de quintaux qu'on ne de-naande plus au produeteur. En 1914. laconsommation annuélle de blé par têted'habitant était de 220 kilos ce chiffreest descendu d 180. soit 14 millions àajouter ai'- premier déficit, 14 et 12 font26 le compte y est, à peu de chose

près.Le sénateur de Seine-et-Marne en con-

clut qu'il faut changer de méthode,,c'est-à-dire ne plus chercher à faire la

plus grande quantité de pain, avec lamoindre quantité de farine^. Le consom-

mateur, assure M. Courtier, y trouverason compte, aussi bien que le produc-teur.

Par leursapplaudissements,lesassis-tantsontapprouvélesdéclarationsdeleurreprésentantauLuxembourg.

Unjeunehommede 15 ans

donnela chasseà unvoleur

et parvientà le fairearrêter

après une poursuitemouvementée

Une équipe de football du lycée dePontoise était venue jouer jeudi après-midi au stade de Colombes.

Pendant la mi-temps, l'un des joueurs,Robert Desbordes, 15 ans, alla au ves-tiaire et y surprit un homme qui fouil-lait dans les poches des vêtements. Ala vue du joueur, l'inconnu prit la fuite.

Bien décidé à arrêter le voleur, Ro-bert Desbordes abandonna le jeu et se

lança à sa poursuite.Ce fut une course d'obstacles, Des

murs furent escaladés, des cours d'usi-nes traversées en trombe à la stupéfac-tion des ouvriers et, finalement, le vo-leur et le poursuivant auquel s'étaient

jointes une dizaine de personnes arri-vèrent sur les bords de la Seine, devantl'ile Marante.

Sans hésiter, le voleur se jeta à l'eauet prit pied dans l'île. Le joueur defootball en fit immédiatement autant etil y était bientôt rejoint par les pas-sants qui l'avaient suivi en barques.Epuisé, le pickpocket ne tarda pas àêtre arrêté. Conduit au commissariat,il déclara se nommer Georges Sarkadi,

Hongrois, 32 ans, demeurant 19, rue desRasselins, à Paris, et reconnut les faits

Auteur d'une nouvelle escroquene

le petit-fils du peintre François Millet

est condamné à quinze jours de prison

Le petit-fils du peintre François Mil-

let, de Barbizon, Jean-Charles Millet,45 ans, qui, en février dernier, avait été,ainsi que nous l'avons relaté, condamnepar le tribunal correctionnel de Fontai-nebleau, pour tromperie d'oeuvres d'art-vendues à diverses personnes, appositionde fausses signatures et escroquerie, àsix mois de prison et 500 francs d'amen-de, vient d'être à nouveau appelé devantle même tribunal pour un délit d'escro-

querie.Jean-Charles Millet s'étant chargé ae

la réparation d'un tableau d'une valeurde 3.500 francs que lui avait confié, en1932. Mlle Godefroy, 85, avenue Mala-koff, à Paris, n'a jamais restitué cetteœuvre à sa propriétaire. Lorsqu'il appritque des poursuites allaient être exer-cées contre lui, il rendit en échange àMlle Godefroy une de ses compositionspersonnelles sans valeur.

Le tribunal correctionnel de Fontaine-bleau a condamné Millet, qui faisait dé-faut, à quinze jours de prison.

Lé philanthrope« MonsieurBergeret

et ses vingt-deuxcomplices

comparaissaientpour escroquerie

au chômagedevant la 16e chambre

correctionnelle

Dirigée par Paul Fournaux, dit Bergeret. em-

ployé auxiliaire au bureau de bienfaisance du

12- arrondissement, toute une brochette de chô-

meurs de fantaisie et d'hôteliers complaisants

s'alignait hier sur les bancs de la 16' chambre

correctionnelle.Ils étaient vingt-trois dont quatre tenanciers

d'hôtel Daniel Angeilliaume. Jean-Saptiste

Bach, Joseph (.auly et François Rivière. qui

touchaient, pour des chambres que n'occupaient

pas les locataires, soi-disant chômeurs, des

prestations Illicites.

Les bénéficiaires, guidés par les conseils phi-

lanthropiques de Monsieur Bergeret à, ne de-

mandaient qu'à toucher une indemnité de chô-

Oar c'est en effet f'épithète de philanthrope

que se decernait A l'audience Paul Pcurnaux

ému par des situations misérables. il n'hési-

tait pas à donner un coup de pouce aux règle-

ments, à fabriquer des fiches mensongères.

Philanthropie à laquelle ne crut guère 1. subs-

titut Darcict. pensent plutôt, comme Il le dit

au défenseur M- Jean Michard, a une ingé-nieuse association des hôteliers et de fonction-

naire, avec partage des bénéfices.

Le préfet de la Seine, partie civile, réclamait

aux vingt-trois inculpés, solidairement. res-

titution dé 76.528 francs, escroqués l'Étatet dont furent privés de véritables maiheureux,chômeurs sincères.

Aprcs l'audition des témoins le tribunal a

renvoyé la suite dés débats au 8 janvier.

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Nationale, monte sur le toit de l'immeuble

qu'il habite et s'y livre à des excentricités. Il

est sauvé de sa périlleuse position par les

pompiers de la caserne Nationale et envoyé

a l'hôpital de la Pitié.

"Chute grave. Mme Renée Jolivet, 50 ans,

concierge, rue Saint-Jacques, tombe acci-

dentellement d'uue tenètre du deuxième eta-

ge dans la cours de l'immeuble. Elle est admise

à l'hôpita Cochir dans un état grave.

La mam au collet. Pris en flagrant délit

e v>-l à l'étalage d'un magasin, rue du Tem-

ple' Samue. Czip 23 ans, et Gérard Plockyn.

27 ans. sont déférés au parquet.Les accidents de la circulation. Carrefour

Strasbourg-Saint Denis, M. Jean Joly, 36 ans.

boulanger. ru-; Alphonse-Karr, est. blessé

par une auto. Il est conduit à l'hôpital Lari-

bolsiêi«Mme Kmilie Qod^chon, 59 ans. 190, rue

du Paubourg-Salnt-Martln, est renversée, près

le son domicile, par Jne auto. A l'hôpital Lari-

bolsière.

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de Friediand. M. Reoul S'mon. 67 ans. 4. ave-

nue de Poissy. a Saint-Gratien (Seine-et-Oise).

succombe peu après son admission l'ancien

hôpital Beaijon.M. Maurice Hébert. 40 ans, journalier en

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garettes.L- feu. Un commencement d'incendie, ra-

pidement maîtrise par les pompiers de ta ca-

serne Blanche, se deciare dans '.e cabinet d'es-

sayage- d'ur magasin de nouveautés, rue

Scribe.Un incendie qui avait éclaté dans un

magasin d'alime itîtion, 88, rue Lecourbe, est

•ap.dement maîtrise par les pompiers de la

caserne Violet.

A la Société coloniale des artistes

français

Le comité de la Société coloniale dès artistes

français a d;siïné hier son bureau, qui ta·

trouve amsi composc Lfèsidést, M. Ch.

Fouqueray vi^e-présidents, MM. du Gardier,

Jouve et J..J. Rausseau secrétaire général,

M. R.-M. Mais trésorier, M. Q. Bérnheim

d3 VUlers.

Page 10: Le Matin 21 Dicembre 1935

un CHOCOLATde qualité, le Gê-S

PAPIER ROUGE NOUVELLES ILLUSTREES;

de qualités, le G 5

PAPIER ROUGE'