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Quotidiano francese che riporta la notizia dell'inaugurazione di Pontinia: terza città di fondazione dell'Agro Pontino appena bonificato. La fondazione del piccolo comune Pontinia il più rurale delle altre città fondate in agro Pontino è importante per la data scelta per la cerimonia di inaugurazione, il 18 Dicembre del 1935, coincodente con la "gioranta della fede" ovvero quando i cittadini donarono " alla patria" l'oro delle proprie edi nuziali o altri monili di mettallo prezioso per finanziare le campagne militari ed il paese stretto nella morsa delle sanzioni economiche erogate dalla società della nazioni contro la politica colonialista dell'Italia di quel periodo. (tratto da pontiniaweb.it)
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LE TEMPS DU 21 DECEMBRE 1935
26' jour de la lune; lever 3 h. coucher
12 h. 38. Soleil. lever 7 Il. «3. coucher 15 h. 54.Mauvais temps. S.-E. faible à modéré, froid,
gelée, nuageux à neiges. Baromètre en baisse.
Pans, nuit, -1°; jour, +3». Finies
prochaines.Depressiçn [sera France, Il -7. Autre
au large. Dépression Europe centrale se com-blera. +5".
PRONOSTICS D'AVIATION. Paris, 7 h.
S.-E. 3 o 5 m. Nuageux ou neige.
Tfa. PROvencs1501(8 lignes) Têlécb.
1Chaquefoisquelesorfdelapaix
est ea cause,tesFrançaisdivisés
sententlanécessitédel'union1
52- ANNEE N° 18.902 • SAMEDI 21 DÉCEMBRE 1935 25 CENTIMES'21 Décembre 1935
PARIS,LONDRESETROMESERECUEILLENTII n'est pas question
déladémissionducabinet
a déclaréM.PierreLavât
Lesévénementsn'ontpasrenforcél'opposition qui va tenter de reporter
son effort sur le terrain des ligues
M. Pierre Lavai, sortant du ministère des affaires étrangères,a le sourire
Au plus fort de la bourrasqueprovoquée avant-hier par lesévénements de Rome et de
Londres. les amis de M. Pierre'àaval n'avuient nullement per-tu l'espoir de ,voir le gouverne-nent français'' triompher une
par-ementaires.
La journée d'hier semble jus-Hfier Leur optimisme, car il estncontestable que là position ducabinet varait en sortir nette-
nent' renforcée. La confusiontes' débats aux Communes, les
jraves déclarations faites parïir Samuel Hoare, étaient déjàte nature à doitner à réfléchir.
La précipitation avec laquellea tenu à demander
tux puissances méditerranéen-tes de préciser leur attitude auiasoù la flotte britannique setrouverait attaquée a égalementinvité à la réflexion ceux quil'étaient refusés jusqu'ici àconsidérer que les sanctions
pouvaient comporter un. risque"èel de guerre.
Ce risque avoué, n'est-ce pasjustification des efforts dé-
ployés par la France pour:!éviter
Bref, l'opposition elle-mêmete rend compte que les événe-nents ne la renforcent pas au-
tant qu'elle l'espérait. La diffi-culté de faire un nouveau ca-ïinet sensiblement différent et.surtout, de trouver un ministre'les affaires étrangères dans les
circonstances présentés a d'ail-
leurs refroidi l'ardeur de beau-
coup.
Aussi, tous les pointages ef-fectués semblent-Us indiquerque, sauf événement imprévu.là majorité reste acquise au
gouvernement Laval. Et ses ad-versaires s'en sont si bien renducompte que, dès hier, ils sem-blent avoir esquissé un mouve-ment tournant en essayant de
reporter leur effort sur le ter-rain des ligues.
Quant à t'espoir nourri parcertains de voir M. Herriotabandonner le cabinet, il est
LA GUERRE D'ETHIOPIE
De nouveaux combats se sont déroulés
dans la région du Tembîen
( Voici les huttes, en formation militaire, dans lesquelles les as-
caris (soldats indigènes italiens) vivent avec leur famille,entre deux combats.
inutile de dire qu'il né reposesur aucun fondement.
Si le ministre d'état a aban-
donnée la présidence du partiradical, c'est qu'il est ulcéré devoir, contrairement à tous lesusages, tant de ses collègues degroupe voter contre urt Vâbijfètdont il fait partie. C'est une
querelle qui n'arien à voir avecle gouvernement et peut-êtreram'ènèra-t-elle certains à plusde discrétion et l'avenir:
Quoi qu'il en soit, il est incoii-testable que la\ journée d'hiera été bonne pour le cabinet, Lamachine parlementaire a reprisson rythme normal. Il n'estmême plus question de préci-piter le vote du budget pour én.avoir terminé avant le pranddébat sur la politique extérièu-re et le groupe radical-socialistene se réunira pas avant le jourmême où il s'ouvrira. Ce sontautant de symptômes favorablesque l'opinion publique accueil-lera avec plaisir.
Moscou souhaité la démission
de M. Pierre £aval et se réjouit
de celle de Sir Samuel Hoare
Berlin, 20 décembre. Téléph:Mâtin. Le correspondant àMoscou de la Deutsche AJlffémeineZèitung apprend qu'en U. R. S; S.on a accueilli avec la satisfactionla plus vive la nouvelle de la dé-mission de Sir Samuel Hoare et
que l'on exprime l'espoir de voirSir Austen Chamberlain prendresa succession.
Ce ministre, qui avait été beau-coup attaqué en son temps à Mos-cou, est devenu actuellement, dansl'U. R. S. S., persona gràtissima dufait de son attitude hostile à l'égardde l'Allemagne.
Le gouvernement allemand croitpouvoir affirmer que l'on désireraitégalement à Moscou là chute deM. LavaL
Il ne reste plus à M. Laml,écrit la Pravda, que de démis-sionner du d'ordonner de nouvellesilections.
(Voir en Dernière Heure)
UNEDÉMARCHE
ADPRÊSDESPUISSANCES
MEDITERRANEENNES
Afindeleurfaireprécisersi ellespratiqueraientl'assistanceprévue
à l'article16dupacteencasd'attaque
contre la flotte anglaise
LONDRES,20 décembre. (Dép.Havas). -On apprend qu'unedémarche a été faite par laGrande Bretagne auprès despuissances méditerranéennespour' demander aux gouverne-.ments de ces puissances si ellesavaient pris des précautions jni-litaires et navales en prévisionde dijficultés qui pourraientsurgir de l'application des sanc-tions et si elles seraient dispo-sées à pratiquer, en cas d'attàrque contre la flotte anglaise,l'assistance mutuelle prévue auparagraphe 3 de l'article 16.
On considère, à Londres, çom^me souhaitable que cette ques-tion soit, d'ailleurs, prochaine-ment évoquée à Genève avant ladiscussion de tout projet de ren-forcement des sanctions écono-miques, mais on n'indique pasencore si la Grande-Bretagneen prendra l'înitiative. Il' fautrappeler que, dans'le discoursqu'il a prononcé, hier, laChambre, Sir Samuel Hoare aattiré l'attention de l'Assemblée,sur le caractère urgent et capitald'une assistance" mutuelle sans
Cette demande, visant les puis-sances méditerranéennes, s'adressesurtout la Grèce et à la Turquie.-
On sait que, pour sa part, laFrance a très explicitement 'répon-du à à Ipridres le 26 octobre deï-hier sur"1le jeu de l'assistance mu-elle basée sur l'interprétation. duparagraphe 3 de l'article, 16 duCovenant de Genève.
M. Baldwin est reçu
par le roi George
Lotores 20 décembre. (Dép.Radio). Le premier ministre, M.Stanley Baldwm, s'est rendu, cematin, au palais de Buckinghàm, oùil fit reçu par le roi. L'entretien en-tre le souverain et le chef du gou-vemsment a t:uré une demi-heure.
M. Eden (à gauche), son arrivée à Paris, est reçupar Sir George Clerk.
Un attentat
contre le monument
aux morts de Genève
Gkkêve, 20 décembre. Téléph.Matin, Un attentat a été commisce matin contre le monument érigéà la mémoire des Suisses morts pen-dant ta' guerre, qui se trouve dansle parc de Mon-Repos.
Des inconnus ont essayé de fairesauter à la dynamite le monumentdont, seul, le mur de soubassement
D'après les premiers résultats del'enquête, il s'agirait d'une vengean-ce d'antimilitaristes à propos de lacondamnation récente d'un objec- jteur de conscience.
La police a arrêté l'anarchisteHenti Tronchet, qui a fini paravouer être l'auteur de -l'attentat.
Et maintenant, dans l'affaire éthiopienne, ta France n'a guère plus qu'à
prendre un fauteuil d'orchestre et a regarder.
A-t-elle eu tort de vouloir monter sur la scène pour y séparer des gens
qui se battaient ? Nous ne le pensons pas. Et, quand les passions seront apai-
sées, or. reconnaîtra qu'elle a agi par souci de l'amitié et plus encore par sou-
ci de la paix. Ce sont des soucis qui, quoi qu'il advienne, honorent un peuple
et un gouvernement.
Mais, quand on cherche à tendre la main à un ami dans la mêlée, il faut
qu'il fasse au moins un effort pour la saisir. Et, quand on s'avance, poitrine
découverte, sur la route de la paix aussi dure parfois que la route de la
guerre il ne faut pas être abandonné par ses compagnons de chemin. lien
ne sert de se meurtrir contre l'impossible.
La France a fait son devoir. D'aucuns disent même plus que son
devoir. Aux autres de faire le leur
Legrandconseilfasciste
réunihier
acontinué,l'etudedessuggestions
deParis[BUCORRESPONDANTPARTICULIER'•"'DÛ«MATIN»]'.Roue, 20 décembre;- /Par
téléphone. Le: gr^nd conseilfasciste s'est réuni, hier soir, à22 heures. au palais de Venise,sous la présidence de M. Musso-Uni, poursuivant, cpmine, préi^u,ses travaux commencés l'avant-dernière nuit. Après que le duceeut fait à ses Collègues un nou-veau rapport' sur les derniersdéveloppements de la situationInternationale, particulièrementen ce qui concerne la part prisepar le gouvernement de Lon-dres au cours des dernièresjournées, les membres du con-seil ont longuement délibérésur la validité des propositionsde Paris, validité qui a été miseen doute depuis le discours.prononcé hier soir, au palais deWestminster, par'M. Baldwin.
L'ambassadeur d'Italie
s'est rendu hier soir
au Quai-d'Orsay
Dans la soirée d'hier. M. Vitto-rio Cerruti, ambassadeur d'Italie,s'est rendu au Quai-d'Orsay et aeu avec M. Pierre Lavai un entré-tien d'une certaine durée.
Au cours de la conversation, quia porté sur l'ensemble du conflititalonétiiiopien, M. Cerruti a étéamené à déclarer que son gouver-nement tenait toujours pour vala-ble le projet de conciliation Laval-Samuel Hôare. Le palais Chigi con-sidère. a -étérégulièrement saisie d'un plan éla-boré par deux puissances manda-tées, à. cette fin par la Société desnatioris et qu'elle aura,le droit- dedemander éventuellement qu'il ensoit tenu compte, comme base dediscussion, si des 'pourparlers -depaix s'engagent dans l'avenir.
L'ambassadeur d'Italie n'a pasremis au président du conseil laréponse de Rome aux suggestionsfranco-britanniques, réponse qui nefut arrêtée par le grand conseilfasciste qu'au cours' de la nuitdernière.
LesénateurBorahsoxacandidat
aux élections présidentielles
WASHDiGioH,20 décembre. (Dép.Radio). Le groupe des sénateursrépublicains de l'Etat de Visconsin,a décidé la nuit dernière, de recomrmander la candidature du sénateurBorah à la prochaine conventiondu parti républicain qui se réunira
dans le courant de la semaine pro-chaine, afin de la présenter commecandidat aux prochaine élections
présidentielles.On sait qua M. ^orah a été pen-
dant longtemps président du comité
sénatorial des affaires étrangères.
DENIS, ENPLEINERUE
A 10 HEURESDUMATIN
Cinq bandits
en auto
attaquent
un industriel
et sa caissière
Aprèsavoirblessécelle-ciilsluivoient93,000francs
etdisparaissent
Un attentat, perpétré avec uneaudace stupéfiante et dont les mé-thodes s'apparentât aux exploitsdes gangsters, a été commis hier,matin à Saint-Denis où, en pleinerue, des bandits en auto ont atta-
à leur usine en voiture, apportantla paye des ouvriers. Atteinte d'uneballe en plein visage, l'employéen'a dû la vie qu'à un miraculeuxhasard. Ils -ont disparu, leur çoupfait, avec une rapidité qui défaittoute poursuite.'
Le 5 et le 20 de chaque mois,les établissements Cazeneuve, fabri-que de machinés outils, dont' lesateliers se trouvent 7, rue des Frui-tiers, à Saint-Denis, délèguent à lasuccursale d'une banque parisienne,
M. HENRI BRUET
et la caissière, MmeSIMARD
avenue du Présidënt-Wilson, dansla localité, soit un .directeur, soitun administrateur pour y retirerle montant de la paye de la quin-zaine.
C'est ainsi qu'hier, vers 10 h. 15,M. Henri Bruet, 48 ans, adminis-trateur délégué de. la société, de-meurant avenue de Neui!.ly;, àNeuilly, revenait -de, la banque, envoiture et s'engageait dans là rueLanglier-Renaud. Il était accom-pagné 'de la caissière de l'établis-sement, Mme Suzanne Simard, 40ans, 164. avenue du Président-Wil-son, qui tenait sur ses genoux unsac de cuir contenant la sommeencaissée, soit francs."A l'angle de là rue des Fruitiers,
à vingt mètres environ de l'usineCaiaeneuve, une forte conduite in-térieure de couleur verte, qui sta-tionnait près du trottoir, fit brus-quement marché arrière et s'arrêtanet au milieu de la chaussés; Deuxdés cinq individus qui l'occupaienten descendirent. M. Bruet cruttout d'abord que la voiture était enpanne et stoppa. Les deux hommes,brusquement, se précipitèrent, re-volver au poing, vers l'auto de l'in-dustriel et braquèrent leürs armes.l'un- sur M. Bruet, l'autre sur sonemployée.
Haux les mains L'argent 1commandèrent-ils.
M. Bruet ouvrit brusquement laportière et fit ainsi culbuter celuides bandits qui se trouvait à sonci*é. L'hommefit feu, mais la ballese perdit en l'air.
Pendant, ce temps, le second ma-landrin essayait d'arracher 4 MmeSimard le sac contenant l'argent.Comme la caissière résistait, il fitfeu sui elle à bout portant. At-teinte en plein visage, l'infortunées'affàissa ensanglantée. Saisissantalors le sac, l'homme s'enfuit, nonsans avoir crevé, d'un coup de poin-çon, le pneu avant gauche de l'autoSuivi de son complice, il sauta dansla voiture verte oui fila en direc-tion de Saint-Ouen et disparut enquelques secondes.
(Voir la Suite en deuxième page, 2" col.)
LEPROCESSTAVISKYREBONDIT
M.THOMÉ,ANCIENDIRECTEUR
DELASÛRETÉNATIONALE
ET M. BAVARD,COMMISSAIRESONTENTENDUSALADEMANDE
DUPROCUREURGÉNÉRAL
D'autrepart,unjuréaréclamél'auditiondeM.LouisProust,ducommissaireHennet,
deTex-inspecteurBonnyet de Mme Suzanne Avril
Croquisd'audiencedeBerlngs
Deua témoins restaient à en-tendre cette trente-sixièmeaudience n'en devait fairequ'une bouchée, à la satisfac-tion de tous et particulièrement,croyait-on, dé MM. les jurésdont, en vérité, on n'avait pasà craindre qu'ils restassent sur
leur appétit.On se trompe toujours quand
on croit deviner ce que le jurypense les dix-huit honnêtesnommes dont l'attention scru-
puleuse n'a pas été en défautuné seule minute depuis septsemaines n'étaient pas rassa-siés :'Us en redemandaient.
Et le choia qu'ils firent parmiles témoins qui avaient faillileur passer sous le nez montreassez qü'ils n'ont pas mauvaisgoût :.]].:MM.Proust, Hennet etriy; Mme Suzanne Avril
étaient, en effet, -témoins de
premier choix dont on eût ré-gretté dé n'avoir point tâté,dussént les quarante et, quel-ques qvocats qui allaient avoirla parole marquer le. pas uneaudience encore avant d'entrerdans la carrière.
L'audition du commissaire di-visionnaire Rennet et de Mine
Avril, notamment, se sont révé-lées, indispensables ou cours dela déposition de M. Thomé, an-cien directeur de la Sûreté gé-nérale, honnête homme s'il enfut, distingué et cultivé, victime
Une auto monte sur le trottoir
et fauche
un groupe d'écoliers
Trois enfants sont tuéssur le coup
Trois autres grièvement blessés
Dttnkjsrque, 20 décembre, Té-léph. Matin. Un épouvantableaccident' d'auto s'est produit dansla soirée à Wormhoudt, à vingt ki-lomètres de Dunkerque.'M. Jean Croin, 27 ans, fabricant
de confitures à IAmbersart, tra-versait en voiture la bourgade entenant normalement sa droite.Tout à coup, il dut perdre le con-trôle de ses actes car l'auto montasur le trottoir où passait tranquil-:ement un groupe d'enfants.
Trois des' bambins JulienBruaert, 9 ans, son cousin Henri,8 ans, et Victor Vandenabelle, 11ans, furent tués sur le coup. Le frè-re de ce dernier, Jean, relevé avecune fracture du crâne, fut trans-porté dans le coma à l'hôpital deDunkerque où il doit être trépané.A ses cotés, se trouvent Jules Le-clerçq, 4 ans et demi, frappé decommotion cérébrale, et RobertAchte, 9 ans, atteint de contusions.
L'automobiliste a été mis en étatd'arrestation. On croit qu'il étaitendormi au volant.
L'EXPOSITION
DES PLAISIRS D'HIVER
L'exposition des plaisirs d'hiverinstallée à la garé Saint-Lazare,a été inaugurée, hier matin, parM. DAUTRY,directeur des cheminsde fer de l'Etat (au premier plan
sur notre cliché).
certaine d'un désordre admfnis-
tratif contre lequel sa douceuret son éducation n'étaient pas
faites pour réagir où il eût fallul'expérience et la poigne d'un
policier de carrière.
modestie, la
dignité de ce qu'il avait annon-èé lui-méme comme sa confes-sion eût attendri tout autre
confesseur qu'une défense natu-rellement acharnée à perdredans un brouhaha de responsa-bilités fiévreusement et bruyam-
ment recherchées les escroque-ries et les faux évidents dont
ses clients sont les auteurs ou
les complices.
Compte rendu en cinquième page
Le commissaire BAYARD(en haut)et lé commissaire de Tauzïa
PROPOS
D'UN PARISIEN
En pièces détachées
On a jeté sur la cale.des cons-
tructions navales de Brest, le
premier rivet du futur cuirasséde 35.000 tonnes. Et cela à l'heu-re de la conférence navale. Cesera.sur l'eau, le Normandie de!!flottes de guerre, Sur le papier,il est déjà plus grand que le
Rodney, il mesurera 242' mètresde long et 33 mètres de large,son tirant d'eau sera de 8 m. 10.Pour, peu qu'on soit habitué aux
chiffres qui servent aux mesuresdes navires, le bateau sans nom
il n'est pas encore baptiséapparaît comme la plus formi-dable unité. Sa vitesse sera de
30 noeuds,. parce que nous ne
devons pas oublier ce facteur,un des plus importants, dans l'or-dre des compétitions navales.
Mais tout cela n'est rien. Le
bateau fantôme va être lancé en
pièces détachées. La forme de
l'arsenal de Brest n'a que deuxcents mètres. Elle ne peut con-tenir que cent quatre-vingt-quin-ze mètres de forme blindée. Nos
ingénieurs ont résolu le problè-me. Aux 195 mètres mutilés de la
coque, on ajoutera par la suite47 mètres d'arrière. Ce sera sansdoute là une occasion exception-nelle de louer notre ingéniosité.Mais, comment ne pas s'étonnerde voir 'qu'en 1935 nous en som-mes encore réduits aux expé-dients ? Le génie de notre paysne doit pas nous aveugler' sur
l'imprévoyance de l'administra-tiôn. Ce cuirassé est -projeté de-puis cinq ans. En cinq ans, on
pouvait songer à faire son lit,modifier nos formes ce lance-
ment, en pièces détachées, provp-quera un retard et le temps est 1
encore de l'argent. Il se chiffreralà par millions. Passe encore pourle baptême, mais dans le vieiquand on attend un enfant, oncommande son berceau quelguesjours avant sa naissance.
G. Villiers.
En cinquième page
LES MILLE ET UN MATINS
Un seul
Maurice Renard.
En dernière page
NOUVELLESILLUSTREES
De la reine
de Saba
aux augures
de Genève
Les princesses DESTA et MENEh
C'est,un studio qui ressemble au
pont d'un yacht à la porte de
Neuilly. L'hôte.est un jeune homeme,C moderne' et réservé, dont le
père-fut président du conseil de
Belgique. C'est le soir. Devant un
guéridon, un homme au. visage,bronzé sourit doucement, sur undivan deux petites filles pépient etmêlent leurs rires- L'homme ànom Jacob Adoi Mar. s'il lui
prend fantaisie de remonter aufaite de son,arbre généalogique, il.trouve Salomon et la reine deSaba. Les deux enfants sont sesfilles les princesses Desta et Me-neh. Lui est le cousin-germain de
l'impératrice -diJ&th'ifipie, les --en-fants sont les nièces du négus. Ettout cela a l'air si simple dans ce'soir parisien on fume, on boitdes liqueurs,- -les princesses cro-quent des petits-fours. Pour dési-
gner M. Mar, nul 'ne songe à dire
monseigneur. J'imagine qu'il n'yPense,pas, Son. rire découvre deux
rangs de dents aiguës. Et bienentendu on parle de l'Ethiopielui en parle sans passion. Son
grand-père était un pasteur luthé-rien dont s'amouraclia la prin-cesse Sarah Negoussie de Wollo,petite-fille de -Ménélik. Il parleneuf langues, et s'exprime dansun français chantant plein de néo-
logisrhésOn. ne sait, pas, dit-il, que
les deux fronts éthiopiens^epré-sentent quatre mille kilomètresil. n'est pas; nécessaire de parlerdes difficultés du terrain pour me-surer la tâche des Italiens. Leclimat est terrible. Cinquantedegrés Le front Sud est soumisau régime équatorial, le frontNord est sous le Tropique.(Voir la suite en deuxième pagre, 3, col.)
L'acteur Calebr Milne
enlevé par les' gangstersest retrouvé
Philadelphie, 20 ctécembre.(Dép. N. Y. Herald). L'acteurCaleb Milne, qui avait été enlevésamedi dernier, a New-»York, a étéretrouvé aujourd'hui, ligoté. etbâil-lonné, dans un fossé, près deLahasha, où il avait été jeté parses ravisseurs Son état est cri-tique.
Unmortquisevenge
Un entrepreneur est tué et jetédans un puits par un rival
dont il. avait annonce
le décès accidentel
Le meurtrier est arrêtéSa femme est gardée à vue
[DU CORRESPONDANT PARTICULIER
DUS « matin »]
BESANÇON,20 décembre. Par té-léphone. Une étrange affaire demort-vivant, qui passionnait depuisquelque temps la population de larégion de Baume-les- Dames. vientde rebondir de façon inattenduel'homme que l'on, croyait noyé estretrouvé, mais il avait assassiné ce-lui qm avait fait courir le bruit deson décès.
Le 16 octobre dernier, vers uneheure du matin, un homme ruisse-lant d'eau éveillait le gardien d'uneécluse située entre Baume-les-Da-mes et le hameau de la Grange-Vuillotey et lui déclarait
Je suis M. Jules Sirhenry, en-ttepreneur.de bals Rougemont. Jerévenais de Belfort dans l'auto d'unâmi, M. André Roussy, domicilié à"Verne, et je m'étais endormi dansla voiture quand je fus éveillé ensursaut. Nous étions dans l'eau. J'aivu à grand'peine me tirer de lavoiture qui tst actuellement dans lecanal, màis mon compagnon doitêtre noyé.
La gendarmerie fut alertée. Agrand'peine. la voiture fut ramenéesur la berge, mais on ne découvrit
pas le cadavre de M. Roussy malgréfouilles, dragages et recherches..,Or deux jours plus tard, le par-quet, de Baume-les-Dames, qui s'é-tait saisit de l'affaire, était aviséque le disparu était en parfaitesanté près de l'Isle -sur-le-Doubs.Interrogé par le juge d'instruction,M. Roussy affirma n'avoir point
La LE MATIN «'"«' Samedi 21 Décembre 1935
voulu, à Belfort, prendre place dansl'auto de M. Sirhenry Qui' était ivre.L'affaire semblait terminée.
Mais l'enquête révéla alors que lesdeux hommes avaient eu déjà des a.lter-cations, M. Sirhenry accusant M. Roussyd'être l'amant de sa feuuue, Le parquetdécida une confrontation.
Coup de théâtre au moment mêmeoù l'op venait de retrouver M. Roussy,c'était M. Sirhenry qui avait disparu etil. fut impossible de découvrir sa trace.
Les choses en étaient là quand hier lemaire du petit village de Verne faisaitsavoir à la gendarmerie qu'un cadavreavait été retiré d'un ancien puits degypse par le propriétaire, M. Oudry. Ils'agissait de M. Sirhenry.
Le docteur Damotte, médecin légiste,chargé dé l'autopsie, conclut à une mort
violente provoquée par un coup à latête: Aussitôt un mandat d'amener futlancé contre le camarade de la victimeet la brigade mobile de Dijon fut aler-tée..
M. Roussy. après avoir nié pendanttoute la nuit dernière et tout ce jour,est entré ce soir dans la voie des aveux.Furieux d'avoir été impliqué par Sirhen-
ry dans une affaire à laquelle il étaitcomplètement étranger, il s'était rendu.le 18 octabre. en sortant de la gendar-merie, au domicile de ce dernier et il luiavait reproché sa conduite. Une discus-sion violente s'ensuivit et Roussy. saisis-sant'ur marteau, en frappa à la tète sonadversaire qui s'écroula. Il chargéa lecor\;s dans sa voiture, le transporta jus-qu'à, Verne et le précipita dans le puitsoù fut découvert hier.
Roussv a été transféré à Baume-les-Damer. et écroué. Quant à la femme dela victime, dont le rôle semble sùsoect,elle. est gardée à vue malgré ses déné-gations.
Pierre Lavai est allé hier
à l'Elysée rendre compte
à M. Albert Lebrun de son voyage
Genève
Venant de Genève, M. Pierre Laval,
président du conseil, ministre des affai-res étrangères, est arrivé hier matin àParis à 8 h. 15.
Par le même train, M. Anthony Edenet M. de Madariaga avaient quitté lesbords du Léman. Le ministre anglaispour la S. D. N. a quitté Paris pourLondres a ;0 h. 30
MM. Paganon, Mandel, Piétri, Catha-la. Bonnet, Marin, Rollln,1Maupoll, Lau-rent Eynac et Blaisot. membres du gou-vernement, ainsi que de nombreusespersonnalités, étaient venus accueillir M.Pierre Laval sur le quai de la gare de
Lyon.Sir Georee Clerk vint saluer le prési-
dent du conseil et M. Anthony Eden
qui, après avoir traversé le salon de ré-cepti6n, se séparèrent l'un pour regagnerle Quai-a'Orsay, en compagnie de M.Paganon, ministre de l'intérieur, l'autrepour se rendre à l'ambassade d'Angle-terre.
M. Pierre Laval est rentré au Quai-d'Orsav à 8 h. 30. Il était accompagnéde MM. Fabry. ministre de la guerre, et
Paganon. ministre de l'intérieur, avec
lesquels il s'est entretenu pendant quel-ques instants.
Après le départ de ses deux collabora-teurs, le président du conseil est montédans ses appartements pour redescendrepresque aussitôt dans son cabinet où ila repris ses occupations.
Vers 11 heures. il a reçu M. Mandel.ministre des P. T. T. Ce dernier en seretirant a déclaré
La Chambre ne peut pas renverserun tiCnaierneminl. sur une question depolitique extérieure. En tout cas, ce se-rait la première fois qu'un pareil événe-ment se produirait depuis la fondationde là III'- République.
A 11 h. 30, le président du ;porseilpartant pour l'Elysée 'dit
je vais voir -le président de làRépublique, mnis ne croyez pas= surtoutQue 7e Dais lui remettre ma démission.Il n'en est nullement :<mesijon.
M. Pierré Laval revint au Quai-d'Orsay vers 18 heures. Il reçut peutaprès la presse et l'informa qu'il avaitmis le président de. la République aucourant des événements de Genève:
M. Pierre Laval, toujours calme, dé-ment une fois encore les bruits de dé-mission du cabinet.
Dans l'après-midi, le président du con-seil travailla avec ses collaborateurs du<5uai-d'Orsay, et reçut quelques mem-lires du gouvernement.
Une décoration de fil, Herriot
dans !a revue de l'office britannique
de tourisme et d'expansion nationale
'M. Edouard. Herriot, ministre d'Etat,a adressé la déclaration suivante au di-recteur dé la revue de l'office britanni-que de tourisme et d'exp'inswn natio-nale. pour son n.uméro de Noël
M'ouvrit, à l'occasion de Noël, les Coollonnes de votre revue, c'est me traiteren ami. Je suis très sensible au geste etau sentiment qui l'a dicté.
Pour ma part, je rénonds de tout cœur& cette amitié.
J'aime votre pays, parce qu'on rencon-tré chez vous, à côté de qualités crigi-nales, le sentiment de la dignité person-sonnslle, s'exprimant comme chez nous,par. le' besoind'indépendance de la pen-sée. Le même vent de liberté souffle despart et d'autre du détroit..
J'aime votre pays parce qu'il est ani-lné, comme la France, d'un ferventamour de la paix dont il estime le main-tien compatible avec la compréhensiondes intérêts légitimes de chaque peupla.
Je l'aime enfin pour les amitiés per-sonnelles que j'y ai trouvées, et qui mesont précieuses entre toutes.
-le souhaite, en cette fin d'année, quel'Angleterre et la France contribuent,dans une étroite collaboration avec lesautres nations, à dissiper las malenten-dus et à rasséréner l'avenir.
17 Feuilleton du MATIN du 21 décembre 1935
il
III. LE DÉLIREsur LE SABLE(suite)
Pourvu que le pauvre garçon, dépourvu de soinséclairés, ne fût point victime, ici même, et la der-
• iiière victime en fait des agissements du Dra-
gon vert.
On lui devait une fière chandelle!
Sans lui, la convention vitale pour l'Empire et jses dominions et pour le maintien nécessaire de
l'hégémonie de la race anglo-saxonne au Pacifi-
que n'eût point laissé de traces valables, puis-
que à la fois négociateurs et traité eussent été
détruits
L'œuvrs poursuivie. si tenacement, par l'Ami-rauté patiente eût été à recommencer et qui saitsi les hommes nouveaux, placés à la tête des grou-
pements à la suite de la catastrophe, eussent
compris, comme les signataires de la charte-par-tie du Flood; l'intérêt d'une telle alliance. ?
Oui, ce Prencliman aurait largement mérité la
récompense qu'il lui plalirait de solliciter, s'il vivait.Il aurait fa;lu de la glace évidemment, pour
faire tomber cette fièvre cérébrale déclarée., Et
Toutes reproductions interdites en tous pays. Copy-right by Jean d'Agraives, 1935.
..Cinqbanditsen auto.
attaquentun industriel
et sa caissière
fiSMjjg» SUITEDE NOTRE.ENQUETEDE PREMIEREPAGE
Le bruit des coups de feu avait alertéles ouvriers des. usines voisines. A quel-ques mètres de là. et cela peut donnerune idée de l'audace inconcevable desmalfaiteurs, un chauffeur et ses aidesprocédaient au chargement dun camion.
Tandis qu'on transportait la blesséedans une clinique, M. Loudet, commis-saire de police, et \son secrétaire.M.' Beaufort, que rejoignirent bientôtMr Guillaume, commissaire divisionnaireà la police judiciaire, l'inspecteur prin-cipal Gripois et les inspecteurs Verrieret Lelièvre, de la brigade spéciale, selivraient aux premières constatations.
Les policiers recueillirent divers témci-gnages de voisins oui avaient remarqué,dès 7 heures, la voiture arrêtée dansla rue Langlier-Renaud. Malheureuse-ment, les enquéteurs ne purent établird'une façon précise le signalement desmalfaiteurs. L'un de ceux-ci, celui quitira sur Mme Simard, est un individude petite taille, âgé de 25 ans environ.Il a les cheveux bruns, le visage rasé.Celui qui avait menacé de son revolverM. Bruet étajt coiffé d'une casquettebeige.
Aux dires d'un passant, l'un des oc-cupants de l'auto aurait été coiffé d'unecasquette d'officier ou de sous-officieraviateur.
Fait curieux, plusieurs témoins ontaffirmé5 que l'arrière du véhicule étaitorné d'ui' drapeau tricolore, comme lesautos officielles. S'agit-il d'une voiture
.militaire dérobée ? Les enquêteurs sontpour l'instant tentés de le empire.
Sur la chaussée, les policfërs. retrou-"vèrent le poinçon un outil neufqui avait servi -a crever le pneu. Ona, en outre, retrouvé 13.000 francs enbillets de banque cjtie les malfaiteurs.dans leur hâte. avaient laissé tomber.
L'état de Mme Simard, atteinte' parun,véritable hasard d'une simple bles-sure en séton à la mâchoire gauche,
inquiétant.
Une série d'attentats
II n'est pas sans intérêt, semble-t-il,de rapprocher de cet audacieux attentat,plusieurs affaires de ce genre qui. depuisquelques'mois ont défrayé la chroniqueattaque, à la Garenne, d'un encaisseurfusillade de la rue Hittorf entre les
agents et Jes bandits, qui tentaient dereprendre une voiture saisie sac deTa ^bijouterie de la rue de Lyon. Sanspouvoir affirmer de' façon absolue quel'on 'se trouve en présence de, la mêmela similitude des moyens em-ployés et l'audace des bandits permettede formuler cette hypothèse. Aussi ,se-rait-il souhaitable qu'une répression ra-pide mette fin à leurs agissements.
L'examen du budget
par la commission sénatoriale
des finances
La discussion viendra jeudi devantla Haute assemblée
La commission sénatoriale des finan-ces, présidée par M. Joseph Caillaux,a poursuivi, hier. l'examen officieux dubudget des dépenses.
La séance a été consacrée à l'examendes budgets de l'air, de la guerre, desfinances. de la marine, des chemins defer des poudres et des pensions.
Là commission, sur les propositions;de.,5és rapporteurs, a adopté diversesréductions de crédits. Elle, continuera sestravaux aujourd'hui et demain diman-chef. Puis elle entendra, luncli, lès mi-nistres sur les budgets de leur, dépar-tement. La discussion du budget enséanre- publique commencerait dans cesconditions laSénat.
M. Georges Bonnet est parti
pour Madrid signer l'accord
franco.espagnol
M. Georges Bonnet, ministre ducommerce, accompasné de M. Alphand,directeur de son cabinet, a quitté Paris,hier à 11 h. 30, pour Madrid, où il si-enera l'accord commercial franco-espa-Qnol. Il a voyagé en compagnie deM. de Cardenas. ambassadeur d'Espagneà Paris.
M. Georges Bonnet sera revenu àParis lundi.
Une enquête administrative est ordonnée
au sujet de propos qu'aurait tenus
un professeur du Iycéë de Nice
M. Mario- Roustvm, ministre de l'édu-cation national, ayant eu connaissancequ'un professeur: chargé d'une classe im-portante du lycée, de Nice aurait tenudes propos déplacés, pendant les heuresde ses cours, vient d'ordonner qu'uneenquête soit menée très rapidement à cesujet.
Si les faits incriminées sont exacts. !eministre de Irëducation nationale sera
1 appelé à prendre des sanctions sévères.
Les permissions du jour de l'an
aux militaires du contingent
M. Emile Sari, sénateur, rapporteur dubudget de la guerre, vient de demanderan ministre de là guerre, qui a donnéune acceptation de principe, de vouloirbien, par mesure exceptionnelle, accor-der à ,1'occasion des fêtes au jour delian une permission supplémentaire decinq jours aux militaires du contingent.
les compresses d'eau du lac, difficilement rafraî-chies ctans une gargoulette de fortune, improvi-sée par le steward, ne pouvaient constituer, enfait, qu'un précaire, palliatif. après qu'elles sefussent avérées un préventif insuffisant.
Ces maudits, avions de Bagdad n'arriveraientdonc jamais.- Et pourtant, il ne restait guère, do-rénavant, de temps à perdre si l'on voulait être:arrivé avant la Bourse du lundi,
Il ne faut. pas qu'ils sache nt, Yvonne. Si lespétroliers se doutaient de la puissance que je dé-tiens par le fait de ta découverte!
Le deuxième lord tressaillit.Il'n'avait pas rêvé. ces mots. Il n'était point le
jouet d'une sorte d'hallucination de son ouïe.La voix monocorde reprenait
Tu en!ends soeurette, garde-toi. Rien ne doitencoi transpirer, pour le moment, de nos projetsLe pétrole, ha ha 1 Le pétrole. Enfoncé, messieursles magnais, le monopole que vo2cs détenez 1 Plusque des' algues, des algues, des algues
Un grand rire sarcastique et puis un bredouil-lement indistinct qui se termina par une plainte,un gémissement monotone.
Lord Fitz-Mitchell, l'air détaché et le visageimpér.étrable, plus face de granit que jamais, con-sidéra ses compagnons.
Par chance Cornélius dormait, toujours avecla même ardeur et le Yankee avait fini par selaisser choir sur le flanc, un bras replié sous latête. Quant a-i Japonais, plus tassé dans sa posi-tion accroupie qu'un bonze bouddhique en prièredevant l'autel du Divin Maître, il semblait perdudans une sorte de nirvana intérieur et totalementihdifférent aux contingences ambiantes.
Dans le ciel plus bleu, rien toujours, n'était uncouple de charognards qui décrivaient de grandesorbes, très haut. intrigués sans nul doute par lacarcasse du Golden Ray.
Barnett bricolait sur l'épave, ayant annoncé,
DE LA REINE
DE SABA
AUX AUGURES
DE GENÈVE
Ifffi&SfSBS»SUITEDENOTREINFORMATIONDEPREMIEREPAGEAvez-vousdesarmes?Anglaises ? Japonaises ?Nous avions des fusils anglais et
des balles japonaises. Le malheur estque les balles japonaises restaient dans
le canon des fusils anglais.Il dit cela sans colère, en oriental
soumis aux imperfections des manufac-tures contemporaines.
Et le sentiment national éthiopienEthiopien, répond-il, est un nom
inconnu en Ethiopie Il y a les Abys-sms, les Gallas, les Somalis On nepourra jamais rien faire avec les So-malis. Ils se donnent au plus offrant etne sont fidèles à rien.
Et vos richesses nationalesImmenses. Dans la bible d'Amen-
go car nous avons une bible nonmosaïque la reine de Saba. monaïeule, cédait déjà des concessions d'ol-a Salomon. Une compagnie américamea des options sur notre pétrole. Nouspossédons des cereales en quantité. Son-gez que nous vendons les céréales a*un iranc a deux francs-or le Quintal.Le malheur est que le fret du cheminde fer franco-abyssin est prohibitif.
Et l'avenir ?Je pose des questions sans ordre. M.
Mar souritL'avenir ? Mais avec les pluies, les
Italiens seront obligés d'évacuer Adouaet Axoum la ville sainte. Nous pour-rons tenir longtemps.
Mais ce qui tient au cœur de M. Mar,c'est de nous résumer son livre surMakeda !a re:ne de Saba
J'ai mis un titre La femme etle péché. à cause de la vente.
Quel? hommes de lettres français, cesprinces abyssines
Makeda veut dire perle pure. C'estencore le titre que les documents offi-ciels donnent à S. M. Haïle Sélassié.
On connaît l'histoire Saba épousantSalomon, et dansant sans voile sur leparvis de Jérusalem.
Elle eut un üls Ménélik ce quiveut dire qu'il lui ressemble. et son filseut un fils. et ainsi jusqu'à M. JacobAdol Mar qui, lui-même, est le pèredes princesses Desta et Menen de Wollo.
Mais il est toujours captivant d'en-tendre, entre deux cocktails, un mon-sieur en veston vous parler de ses arriè-re-grands-parents. lorsque ceux-ci ontnom Saba et Salomon.
Le nouveau
ministre'deFranceà Prague
M.deLacroix,ministreplénipotentiairehorscadre,chargédemissionenEgyp-te,qui,ainsiquenousl'avonsan-noncé,estnomméenvoyéextraordi-naireetministreplénipotentiaireaPrague.
Mort à Paris dubaron Tibbaut
ministre d'Etat de Belgique
Le baron Emile Tibbaut. ministre
d'Etat belge, vice-président de la Cham-
bre des représentants, demeurant 57, rue
de la Concorde, à Bruxelles, est décédé
subitement jeudi soir, à 22 h. 30, 18,
rue Volney, où il était descendu le ma-
tin.
La mort, qui semb:e due à une embo-
lie, a été constatée par un médecin
venu de l'ambassade de Belgique.
[Le baron Tibbaut était ne Ca.cken le
12 juin 1862. Il fut élu député, pour la pre.mière fois, en 1898: après avoir rempli, députa
1918. les fonction.* de vice-président de la
Chambre, il )ut somnré président de celle-ci
en remplacement de M. Brunct. démissionnafre
en 192i*.Ar. Tibbaut s'intéreasa particulièrement aux
questions relatives à la colonie, aux assurances
sociales et aux finances publiques. Il était pré-sident du congrès cotoniat Il fut, en 1919, le
vice-président d'honneur de la section belgeprès l'Exposition coloniale de Paris.)
Mort d'André Dubosc
L'artiste dramatique André Duboscest mort hier matin à l'hôpital Brous-sais, où il avait été transporté à la suited'une crise'de diabète.
André Dubosc, qui avait débuté com-me sculpteur, fut vite attiré vers lethéâtre dont :1 fut uue des grandes ve-dettes pendant plus ce trente ans. Ilfut le créateur de nombreuses p.rces, no-tamment de Samson et du Bonheur etjoua une quantité de, rôles o-] ii eut devifs succès. Puis il s'orienta vers ie ci-néma où il fit également aes créauonsmarquantes.
André Dubosc était âgé de 70 ans.
.et du clown Antonet
Le clown Antonet est mort hier matinchez lui. rue La-Vieuville. des suites d uncancer de la face.
D'origine espagnole, Antonet joua denombreux numéros à succès sur la plu-part, des pistes parisiennes. Il s'otaitdéfinitivement retiré il y a un an.
tout à l'heure, qu'il allait tenter d'établir une an-tenne provisoire à bord et de lancer un S. 0. S., àl'aide de la batterie d'accus de secours, qu'il suppo-sait ne s'être pas déchargée.
Quant à Olcott, il récurait la vaisselle sommai-rement, avec du sable, sur la berge.
Personne donc n'avait dû entendre ce qu'il valaitmieux que seules ses oreilles britanniques eussentsurpris.Personne, sauf miss Veretchkoff.
Le deuxième lord eut un mince sourire qui plis-sa la fente de sa bouche sans lèvres.
Et s'étant dressé, il flt mine de s'étirer un bon
moment, sans sien perdre de sa dignité, avant qued'obliquer à droite dans la direction de la tente.
Assise sur une cantine plate, auprès de la cou-che où Dahuën geignait, les yeux hagards et fixes,la poitrine ruisselante d'une sueur qui trempait sachemise ouverte, l'Eurasienne leva ses prunellesd'un mauve pâle vers l'arrivant qui courbait sataille imposante pour entrer sous l'abri fragile.
Le paroxysme de la crise semble passé chu-chota-t-elle en réponse au well ? de l'Anglais.
.De la première crise s'entend, car il se peut qu'il yen ait d'autres. Une chance que Je tienne de mon
père de solides notions de médecine et que mes re-cherches chimiques ne m'aient point empêchée desuivre des cours d'externe libre à Beaujon.
Elle s'était levée.
Your lordship peut être parfaitement tran-quille. Quoi qu'il arrivé, je réponds de J'existencedu blessé.
Il la considéra de l'air dont il aurait dévisagé undes officiers de la flotte de Sa Majesté britanni-que, avant que de lui confier une mission spé-ciale délicate.
échos. et proposMERCI 1
Sans attendre davantage, je voudraisremerciertous ceux et celles qui m'ontaidée pbur assurerdes jouetset des vê-tementsà des enfants malades, malheu-reux, orphelins.S'il est une criseen ce
moment,ce n'est assurémentpascelledela charité ni de la solidarité. Des en-
fants, pour leurs petits camaradesincon-nus ont apporté des,joujouxou prélevésur leurtirelire.Les parentsse sontjointsaux enfants. Chacun a fait ce qu'il a
pu, tout ce qu'il .a pu et cela se trans-formera. le jour de Noël, en beaucoupde joie.
C'est très émouvantde se faire l'in-
terprètede plusieurscentainesde petitescréatures déshéritéeset de dire pourelles Merci
Merci à cause des lainages, à cause
des friandises,à cause des joujoux.Merci. Merci..
Rosine
AUJOURD'HUISAMEDI 21 DECEMBRE
Courses 13 heures Vincennes.
Arc de Triomphe de l'Etoile Garde de la
flamme perpétuelle Amicale des O.R. de la
région de Oreil p.N.C, sections de Creil.Montatairi Nogetu-sur-Oise Amicale des
sous-officie s fif réserve et A. C. de Creil etenviron
Réunions d'anciens militaires 4. rue Saint-
Oenis, 18 h. Sfl A.C. du 86' R. I. 20, bou-levard Montmartre, 21 heures A. C. des
1" et 41 B.C.P. 2l, rue de Miromesnil,21 heures A.C. des 41, 44' et 120' B. C. P.Brasserie Zimrrer, place du Châtelet. 21 heu-res A. C du 1" zouaves.
DEUILSvw M. et Mme Maurice Salomon, les
familles Salomon et Israël (33, boule-vard Saint-Martin, 76, boulevard de Sé-bastopoli ont la douleur de faire parttdu décès de leur petite Lise, âgée de5 ans. Les obsèques ont eu lieu dans laplus stricte intimité. La famille s'excusede ne pouvoir recevoir de visites.
via. On annonce la mort de M. AchilleRosenbaura, -décédé à > Nantes,, le15 décembre 1935.
REUNIONSAUJOURD'HUI
>aa.A 17 heures, à la salle Poisson-nière. 7, rue du Faubourg-Poissonnière.présentation de films de la société Lesfilms Pierre-Mathieu.
via. A 20 h. 30, à la salle Poissonnière.7, rue du Faubourg Poissonnière, balorganisé par les Enfants lituaniens.
vv\. A 22 neures, au cercle nationaldes armées de terre et de mer, 8, placeSaint-Augustin, bal des Associationsdes anciens élèves des écoles supérieuresde commerce.w A 22 heures, hôtel Continental,
bat annuel de l'Association descomptables du département de la Seine.
wt Ce soir, mairie du bal de nuitorganisé par la chambre syndicale desmaîtres artisans coiffeurs de Paris etde la région parisienne.
CONFERENCESAUJOURD'HUI
wv A 14 h. 45, musée du Louvre (4,quai des Tuileries), « Franz Liszt »,par M d'Estournelles de Constant.
wi A 16 heures, à l'Institut internatio-nal de coopération intellectuelle (Palais-Royal) « Paysages sahariens d'Ouar-gla à Djanet », par M. René Pottier.
vw A 17 h. 30, mairie du 16e arron-dissement. « Philippe II et l'Escurial »,par M. Ch. Oulniont.
v« A 17 h. 30, Conservatoire nationaldes arts et métiers, 292, rue Saint-Mar-tin « Les ciments modernes parM. Debes.
vvv A 21 heures, mairie du 14e, placede Mohtrouge « Le procès et l'exécu-tion du comte de Lally-Tollendai »,par M. Donald Monroe.
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On apprend que le jury internationalde l'Exposition de Bruxelles vient de dé-cerner un Grand Prix au Conseil natio-nal de la conserve.
Ce grand organisme est une intégra-tion complète, non seulement de l'indus-trie de la conserve, mais encore des re-présentants des industries annexes, cul-tivateurs, marins-pêcheurs, forges, fabri-cants de boîtes de fer blanc et réparti-teurs.
Son action est considérable et les ser-vices qu'il rend justifient pleinement lahaute récompense qui lui est décernée.
LEGION D'HONNEUR
Ministère de l'intérieur
L'inspecteur de la Sûreté de la policemunicipale de Saint-Etienne, PierreGardel, décédé victime de son devoir, le18 décembre 1935, est nommé chevalierde la Légion d'honneur à titre pcst'jume.
Je sais qu'on peut compter sur vous, fit-il,de ce ton mi-autoritairé mi-glacial qu'il adoptaitdans le service. Je suis fixé par Donnovansur vos récentes activités. Vous êtes trop intelli-gente pour n'avoir pas compris, déjà, que votre
i r6le ici, désormais, ne serait plus seulement médi-cal. Les paroles que ce garçon a prononcées dansson délire, celles qu'il prononcera encore, s'il conti-nuait à parler, me paraissent d'une importancetelle qu'elles méritent d'être recueillies Sans tom-ber toutefois, je suppose, dans d'autres oreilles in-discrètes ? ..
La métisse n'avait point tiqué. '
A peine un froncement léger de ses épais sourcilslustrés, tracés comme à l'encre de Chine, marqua-t-il une hésitation. Mais elle dut se résoudre vite,car elle affirma aussitôt, en femme de tête déci-dée
Assurerai-je à Votre Seigneurie que je suisparfaitement capable de tirer le parti souhaité dela présente situation, sans que la santé très pré-cieuse qui m'est confinée ait à pâtir. Je demeureraià ce chevet, tant que ce sera nécessaire, et j'assu-merai les seins utiles aussi longtemps qu'il le fau-dra.
» Jevous
demanderai simplement de me lais-ser Olcott, al,rès votre départ, jusqu'au moment oùle blessé sera transportable et de me faire expédierde Bagdad les médicaments dont j'établirai ledétail. »
Elle eut un coup d'oeil ironique vers l'Anglaistoujours impassible.
Croyez que je ne manquerai point de vousrendre un compte très exact des progrès de notrepatient, conclut-elle, esquissant du buste une clas-sique révérence.
Barnett, jubilant, pérorait, à grands gestes, au-
près du foyer. quand'Lord Fitz-M!tcheii reparut, aumilieu de ses acolytes, réveillés et ïcrt attentifs.
Ça y est J'ai pu causer avec un des radiosde l'escadrille que l'état-major de Bagdad a en-
CONSEILS PRATIQUESsur
L'ART D'OFFRIR
Quel est celui d'entr3 nous qui n'ajamais été embarrassé dans le choixde ses cadeaux de fin d'année ? Cetteannée, la tâche est encore plus com-pliquée du fait qu'il faut joindre l'utileà l'agréable. Les « Galeries Barbes »,auxquelles on doit tant d'innovations enmatière d'ameublement, se devaient denous tirer d'embarras.
C'est ainsi qu'à l'occasion des Fêtesde,Noël et du Jour de l'An, les « Gale-ries Barbes » ont décide de sacrifierspécialement, pendant cette période, unequantité de petits meubles, fauteuils,coiffeuses, guéridons, divans,: glaces,lustres, etc., à des prix qui vous sur-prendront.
Nul doute que cette initiative serafavorablement accueillie par tous ceuxqui désirent offrir, ou s'offrir une deces mille petites pièces qui concourenttant à l'agrément et au confort du« Home ».
Changement de siège social du Syndicat
des pharmaciens spécialistes annonceurs
Dans sa réunion au 16 décembre1935, le comité de direction du Syndicatdes pharmaciens spécialistes annonceursa résolu de changer le siège social quisera transféré, 7. rue de Messine, àParis, où toute la correspondance devraêtre adressée désormais. Le secrétariatgénéral est suspendu jusqu'à nouvelordre
DANS DEUX JOURS
AUX CHAMPS-ELYSÉESsera inaugurée dans un cadre évocateur
la GRANDE TAVERNE ALSACIENNEStrasbourg, Colmar, Mulhouse, enver-
ront pour cette inauguration leurs meil-leures spécialités.
Vous y dégusterez les célèbres bièresMétéor, qui seront tirées directement aufût comme en Alsace, et vous y trouverezégalement les plus grands crus des vi-gnobles alsaciens.
Vous formulez des voeux
Le parfum les exprime.
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OUVERT DIMANCHE. NOEL ET» JOUR DE L'AN
voyée à notre secours expliqua-t-il triomphale-ment au grand chef de l'Amirauté. Probable qu'ilsn'auront pas reçu mon dernier message, ce matin,car ils nous cherchaient plus au nord, d'après laroute qu'on faisait quand ce pauvre Campbell alâché. Ils seront là dans deux heures.
Il gratta sa tignasse hirsute, sous sa casquetted'uniforme, et son visage lunaire marqua une sou-daine perplexité.
Seulement, dame, ils de:nandent le point,pour arriver tout droit sur nous, car ils n'ont pasd'essence à perdre et Dahuën n'est pas en état.
Conscient de l'espèce de tension qui s'était pro-duite, de nouveau, entre les trois « anabaptistes »et l'amiral japonais, il n'osait trop, directement,faire seul ar-pei à celui-ci.
Tamamoto. qui, jusqu'alors, n'avait pas bougé desa place, lui évita une démarche dont il se sentaitincapable.
Ce soin incombe, .le suppose, au navigateur,émit-il, et, puisque Dahuën m'a confié cette char-ge, je m'en acquitterai honorablement jusqu'aubout. A moins que vos autres passagers ne préfè-rent courir la chance de n'être découverts que plustard.
Sur quoi, sans se soucier du tout de la réactiondes trois blancs, il se dirigea vers la rive, près delaquelle un des matelas pneumatiques tirés au sec,pouvait servir d'embarcation pour atteindre l'a-vion échoué.
Pas besoin de vous déranger, cria-t-il à l'ho-me des ondes. Je sais où 11y a un sextant.
Les délais prévus par Barnett etaient depuislongtemps passés et les avions n'arrivaient pas,quoique le radio se fût fait 'in devoir de leur trans-mettre immédiatement le résultat des deux obser-vations soiaires concordantes du Japonais.
(A suivre.),'
Les malades du foie
peuvent-ils réveillonner ?
La question ne se pose pas, bien en-tendu, pour !es grands malades du foie,qui, sous peine de voir leurs troubless'aggraver, ne doivent pas sJécarEer deleur. régime. Mais il n'en -va pas demême pour l'immense légion des « petitshépatiques » qui présentent seulementun peu de fatigue ou d'insuffisance dufoie. Queces derniers prennent simple-ment, pendant la semaine qui precèdele réveillon, trente gouttes d'HépascolFrançois avant les principaux repas. Cemédicament tonifiera, stimulera leurfoie et ils pourront, tout en se modé-rant, se livrer aux joies de la table.Voici à ce sujet ce que M. D. de Di-jon, écrivait l'an dernier
« J'ai le foie susceptible et les excèsde table provoquent chez moi des vo-missements et des crises de diarrhée.J'ai pris de l'Hépascol François pendantune huitaine de jours et mon foie a pusupporter victorieusement l'épreuve deNoël et du Jour de l'An. » (Lettre D
L'Hépasco; François, préparation àbase d'extrait total' liquide d'artichaut,est souverain contre toutes les insuf-fisances et maladies du foie. Il permetd'adoucir considérablement le régime deshépatiques et, progressivement, de lesupprimer. Toutes pharmacies 10 fr. 60le flacon 16 fr. 95 le double flacon.
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LA GRANDE
Il /aut lire l'enquête passionnante
comme un roman "•
.LA MAFFIA
DE LA GOUTTEfaiteparGilbertSTIEBEL
au pays des bouilleurs de cru
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LA MONTRÉ HERMÉTIQUElASEULt rOU7ACIE.R.ePQOUV£ESOUSPRESSION
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Joaillier4,PLACE DE L'OPéRA
PLACEDUCASINO.MONTE-CARLO
Samedi 21 Décembre1935 LE MATIN == • 3 =
il MiMussolinipréciseraitcroit-on,aujourd'huil'attitudede l'Italie
Il recevraitM.deChambrunetSirEricDrummond
Rome, 20 décembre. Téléph. Matin.On croit savoir que M. Mussolini
mandera, dans la journée de demain, au
palais Chigi. M. de Chambrun, ambas-sadeur de France, et Sir Eric Drum-mond: ambassadeur d'Ang:et e re.
Le chef du gouvernement donnera aux
diplomates des précisions sur l'attitudede l'Italie devant les développements
survenus à Londres et à Genève.
Lespropositionsde Paris
sont valablesjusqu'ànouvelordre
dit-onà Rome
[OJJ CORRESPONDANT PARTICULIER
DU MATIN »]
-* Rome,20 décembre. Par téléphone.Pour comprendre le développement
de la pensée italienne avant la réunionau conseil lasciste, il importe de rappeiciles déclarations faites, dans le courantde la journée, après que les comptes ren-dus intégraux de la séance d'hier aux
Communes furent parvenus à Rome.Ces déclarations étaient fort nettes vt
n'accusaient aucune évolution par rap-
port aux journées précédentesLa communication qui nous a été faite
par les gouvernements de la France etdu Royaume-Uni, a déclaré un porte-parole du palais Chigi, constituait unacte diplomatique sur lequel les orages
* ministériels ou parlementaires enfigis-' très dans les capitales ne peuvent in-
fluer. Pour nous les propositions rie Pa-«* ris demeurent valables et la question qui
nous a été posée exige une réponse tont
qu'une rtouuelle note, transmise par lavoie diplomatique normale, ne viendra
pas 7tous dire que la communication pré-cédente doit être annulée.
Comme avant, le gouvernement de
M. Mussolini estimait donc qu'il devait
prêter son attention la plus soutenueaux problèmes techniques fort complexessoulevés par le projet Laval-Hoare de rè-
glement pacifique. Répétons que, seul, le
grand conseil fasciste était constitution-nellement qualifié pour juger toute mo-dification éventuelle de territoire et quec'est là la seule raison officielle du délai
enregistré dans la réponse italienne.
Qu'il y ait eu d'autres motifs à l'ex-
trême réserve observée à Rome depuis
plus de neuf jours que les propositionsfuanco-britanniques ont été transmises
par les ambassadeurs, cela ne peut faireaucun doute, mais la presse inspirée ita-
henne indique bien clairement que, parsa prudence. M. Mussolini a voulu éviter
d'engager son pays vis-à-vis d'un projetqui faisait l'objet d'attaques violentes ««
la part de « torpilleurs » professionnels.Loin de conclure donc que le discours
du duce à Pontinia ait été une des eau-ses de la confusion ministérielle à Lon-
dres, les éditorialistes officieux font corn-,prendre que le .chef du gouvernementitalien était renseigné sur les développe-ments des manœuvres antifascistes en
Angleterre et sur les bords du lac Lémanet leur a répondu par avance en affir-
mant que 44 millions d'Italiens ne pou-'»_ raient se laisser duper par des sectes po-
-" litiques..C'est sur ce mode qu'écrit, entre au-
tres, l'officieux M. Gayda, directeur du
Gior»ale d'Italia
.,Le gouvernement britannique, aprèsavoir discuté et approuvé les proposi-tions de Parïs, qu'il accompagne d'exhor-tations â la- bienveillance, l'a soudainlaissé s'écraser. Le ministre Hoare, tso-
lé, ne porivàit que se retirer. Le discoursde Mussolini exactement informé des
faits et des tendances avec une évalua-tton précise des uns et des autres adonc été le réflexe italien direct <dumoment. Une fois de plus, la ligne droi-te de sa politique s'est trouvée être la
plus opportune et la plus éclairée.
La parole est à la France »
déclare la c Tribuna »
ROME. 20 décembre. (Dép. Havas.)Le fait que M. Laval ne songe-pas
à démissionner, comme le bruit en avaitcouru hier, a produit Une excellenteimpression.
La Tribuna estime que la Franceest de nouveau l'arbitre de la situationet adresse au président du conseil unappel plein d'espoir
démission àe Sir Samuel Hoareet l'abandon par la Grande-Bretagnedes propositions de Paris, écrit ce jour-nal, crée pour la France une situation
f nouuelle. Cette situation met de nou-»•», veau la votitique française au premier
plan, Nous dirons davantage eide acomme conséquence d'augmenter telle-
• ment la resbonsabilité de l'action de laFrance, que l'on peut dire qu'en cemoment la parole est à la France.
La Petite-Entente
et l'Entente balkaniquesont pour l'application stricte
du Carénant
Genève, 20 décembre. Téléph. Ma-tin. Arrivé ce matin à Genêve, M.Titulesco, ministre des affaires étran-gères de Roumanie, a présidé une ré-union commune des conseils permanentsdé la Petite-Entente et de l'Ententebalkanique, à laquelle participaient MM.Rustu Aras, ministre des affaires étran-gères de Turquie Pouritch, représen-tant la Yougoslavie Kunzl-Jizersky,représentant de la Tchécoslovaquié, etPolitis, représentant de ;v Grèce.
D'après un communiqué, les deuxconseils « après avoir examiné la si-tuation internationale ont renouveléleur décision unanime quant à l'appli-cation stricte et loyale du pacte de laSociété des nations, ainsi que leur com-munauté d'action dans les circonstan-ces actuelles »,
M. Titulesco a eu aussi un entretienau sujet des relations entre l'U. R. S. S.et la Roumanie avec M. Potemkine, am-bassadeur des Soviets, qui avait retardéson départ pour Paris.
• Comme il le fait chaque année àcette époque, M. Titulesco ira passerquelques jours dans :es montagnes des
Explosion d'un vapeur suédois
dans un port brésilien
Les vingt hommes d'équipageont péri
Londres, 20 décembre. Téléph. Ma-tin. On marde dé Sentes (Brésil) quele va.peur suédois Britt-Mèrie (3,019 ton-ïiôaux). transportant une cargaison dénitrata du Chili, a fait subitement ex-plts;on. Tout l'équipage, soit ùne ving-taine d'hommes, a péri. La force del'explosion 2 été telle que dès débrisin-îenHèi&mts sur le rivage ontelîumé plusieurs foyers d'incéh&è.
A TRAVERS LE MONDE
On ànnoncs de Genève rue deuxavalanches, oui se sont abattues dansle canton d'Cri, ont fait quatre morts.
(.Malin.)
LANOMINATIONDOSUCCESSEUR
DE SIR SAMUEL HOARE
EST UNE QUESTION D HEURES
Trois candidats sont en présenteSir Austen Chamberlain
M.NevilleChamberlainet M. Eden
Un remaniement
du cabinet Baldwin serait envisagé
pour le printemps
[nu CORRESPONDANT PARTICULIER
DU MATIN
LONDRES,20 décembre. Par:télé.phontt. Après une brève séance, taChambre des communes s'est ajourneecet après-midi pour les vacances de Noëlet du nouvel an et, à moins de dévelop-pements graves dans la situation inter-nationale, la rentrée parlementaire auralieu le 4 février.
Les membres des deux Chambres, enSA séparant. n'avaient naturellementqu'un sujet de conversation la démis-sion de Sir Samuel Hoare et le choixde son successeur.
Pour ce qui est de l'avenir de l'attitudede la Grande-Bretagne à l'égard duconflit italo-abyssin, on est gënéralementd'accord pour dire que certainement &gouvernement de Londres va désormaisse montrer beaucoup moins disposé ilprendre l'initiative dans quelque sensque ce soit.
Les propositions Laval-Hoare sont, onle sait, bien mortes et, comme l'a dit,ca-tégoriquement ce soir M. Neville Ohàmberlain. chancelier de l'Echiquier. toiiveffort du même ordre pour atteindre laconciliation ne sera pas répété,
La question qui intéresse immédiatement le pays est celle de la successionde Sir Samuel Hoare. Il est à peu prèscertain que M. Baldwin, qui a eu aujourd'hui de nombreuses consultation*'avec ses collègues et qui, au cours d'uneaudience d'une demi-heure, a renducompte de la situation au roi George V,annoncera officiellement demain le nomdu nouveau ministre des affaires étran-
gères.D'apics ce qu'on déclare dans les mi-
lieux bien informés, il n'y a que troiscandidats sérieux Sir Austen Chain-"berlain. M. Neville Chamberlain etM. Eden. SI le premier ministre offrele portefeuille à Sir Austen, celui-ci
l'acceptera, mais il a laissé entendre
qu'il ne comblera que provisoirement labrèche faite par le départ de Sir SamuelHoare,
L'émineut. nomme d'Etat conservateur.pour qui les affaires écranêrfires r'ont
pas .le secret, est âgé de 72 ans. et il ya quatre ans dejà qu'1! décidé de neplus prendre unp part active à la direc-tion des affaires du pays. Son frère,M Neville Chamberlain, s'il passait dela xhanceUorle de IJSchiquler au minis-tère des affaires étrangères, deviendrait,au contraire, le chef nermanent de ceministère, mais pareille permutationoblie°tait M. Baldwin à rechercher im-médiatement un titulaire pour le minis-tère des finances, et cette tàche ne pa-rait pas facile.
Enfin. nour ce oui est de M. Eden, seschances de succéder à Sir Samuel Hoarene seraient sérieuses, dit-on, que si SirAusten consentait à assurer l'intérim auForeisçn Office jusqu'à ce que la situa-tion internationale ait atteint un dé-nouement.
De toutes façons, on envisage, pour leprintemps, un remaniement du cabinetBaldwin, dont- le prestige n'a certaine-ment pas été augmenté par le tristespectacle qu'il a offert hier la Cham-bre des communes.
Dans les milieux sanctionnistes. oninaugurera probablement une campa-gne pour obliger le premier ministre às'en aller à son tour, mais dans les cer-cles de Whitehall on a laissé entendreeue M. BaWwin, ayant reconnu sonerreur dans l'affaire de la formule deParis. n'a nullement l'Intention de flé-chir dans la tempête et de laisser laplace au Labour Partv.
Le remaniement orévu sera plutôt laconséquence dn fait que Lord Monsell,premier lord de l'Amirauté. a l'inten-tion de quitter définitivement 1à viepolitique. lorsque les conversations na-vales seront terminées, et le ForeiutnOffice peut avoir, à partir de demain,un chef provisoire.
M. Eden s'entretientavec M. Baldwin
LONDRES,20 décembre. (Dép. Ha-vas.) Peu après son retour à Londres,,M. Eden a été reçu par M. Baldwinau 10 de Downing Street.
Après avoir brièvement mis au cou-rant le premier ministre des résultatset des impressions de son voyage àGenève, M. Eden a examiné avec M.Baldwin la situation çui découlait de ladémission de Sir Samuel Hoare et dudébat d'hier à la Chambre des com-mures.
Le roi reçoit M. MacDonald
Londres, 20 décembre. (Dép. Hà-vas.) Avant la réunion du conseilprivé d'aujourd'hui, le roi a reçu enaudience M Ramsay MacDonal. Al'issue de la réunion, le souverain aPgalement donne audience à Sir King-Sley Wood. ministre dé l'hygiène.
M. MacDonald a l'intention
de reprendre prochainement
son activité politique
Lohdres, 20 décembre. Dép. Htwast.M. Ramsay MacDonald a quitté Lon-
dres ce soir pour Lossiemouth où il pas-sera les fêtes de Noël.
Interrogé lors de son départ, il a dé-claré « qu'il ne s'était jamais si bien
porté depuis de nombreuses années et
qu'il avait l'intention de reprendre sonactivité politique lors de son retour àLondres, sans être à même de donner
pour le moment des indications précises-à ce sujet.
Les opérations en Ethiopie
HOME. 20 décembre. Téléph. Matin.Certains engagements ont eu lieu la
nuit derniers, sur les fronts d'AfriqueOrientale, et quelques-uns se sont pour-suivis jusqu'à ce soir. Tous se sont ter-minés par la retraité des bandes armées
abyssines qui avaient attaqué les avant-
peetes italiens.Voici les précisions apportées par le
communiqué na 76Le maréchal Badoglio télégraphie:
Nos détachements ont battu et dis-
persé, hier, après un t;t; combat, un
groupe de soldats éthiopiens au sudd'Abbi-Addi (Tembien).
De notre côte, r.0us avons eu un sous.
officier et un a.akari tué, quinze soldatsnationaux blessés.
Les psftês ennem'es sont importantes.L'aviation a bombardé de nouveau des
groupes de so'dats ennemis, dans la ré-
pion de Mai-TimketLes chefs, les notables et les hommes
de toutes fractions de l'Ogaden Rer Ab-dullnh ont tettu à Gorrahéi l'assembléetraditionnelle de leur's tribus. Ils ont ré-
»Été, en la présence du résident royal,eur pleine soumission à l'Italie.
Les sections armées opa len ont été
incorporées dans nos formations de clou-bats.
pusil
a
Un sénateuraméricain!
dénoncele danger
de Fexpanâkn japonaise
« Seules Ies flottes de la Grande-
Bretagne et des Etats-Unis peuventdonner à réfléchir au gouvernement
Tôkio dit M. Pillmann,
président de la commission des-
affaires étrangères du Sénat
LONDRES.20 décembre, Téléph: Ma-tiI1.) On télégraphie de New-YorkQue, peu avant de quitter Las Vegas<Nevada) pour se rendre à Washington.ie sénateur Key Pittman. président dela commission sénatoriale des affairesétrangères, a causé une grande sensa-tion en déclarant que le Japon cher-chait à faire la conquête du monde »
Deu:r seules choses font petir auJapon, a-t-il dit. les flottes de la Gran-
de-Bretagne et des Etats-Unis. S'il étai*nossible que ces deu$ marines éprouvant-la nécessité de faire des manœuvresdrtns le Pacifiqnp. tout pris du Japon.au même moment, les Nippons enten*dràient ration sans qu'un seul coup docpnon ait été tiré et sans qu'une seulpvie humainn ait, été sacrifiée.
Le sénateur Pittman a affirmé que laGrande-Bretagne se rendait parfaite-ment comote nue le Japon, après avoirmis la Chine sous son cor.trrle, seraitla. nation la plus puissante du m:nde.
r- £ps' Etais-Unis, i« leur côte, au.ront un jour ou l'autre, faire faceà la nécessité de lutter pour leur propreexistence, a dit en terminant le sina-teur Pittman.
Un communiqué sur les travaux
de la conférence navale de Londres
LONDRES,20 décembre. -n- Téléph. Ma-Un, A l'issue des conversations quise sont déroulées pendant la journée àClarence-House entre les délégués de laconférence navale, un communiqué offi-ciel, après avoir noté l'atmosphère ami-cale dans laquelle ont. eu lieu les en-tretiens, a déclaré que les discussionsont eu à nouveau comme sujet la ques-tion de la limitation quantitative desarmements.
Les propositions dans ce sens, dit-il,qui ont été examinées jusqu'à présentsont 10 -la proposition japonaise pourl'établissement d'un plufond maximumde tonnage 2o le projet britanniquede limitation des armements navals au
moyen de déclarations unilatérales etvolontaires pour la constrûction d'uhitésnavales dans la suite. Ces deux propo-sitions ont été examinées avec le plusgrànd soin dans l'espoir de les soumet-tre à la conférence comine une base
possible d'accord pour la limitationquantitative.
La prochaine réunioR se tiendra le.6 janvier.
Nouvel incident à la frontière
mandchoue-mongole
Lohdres, 20 décembre. (Téléph. Maifin.) Les dépêches de Sing·King an-noncent que, selon des informationsparvenues de l'armée du Kouaiitang, undétachement de gardes à la frontièredu Mantchéoukouo a eu hier, près deBuirnor, un engagement avec des trou-pes mongoles armées de mitrailleuses.
Les Japonais affirment que les élé-ments mongols se trouvaient incontes-tablement sur le territoire du Mant-cheoukouo. Avec l'assistance des trou-pes régulières japonaises, ils repoussè-rent l'ennemi qui laissa vingt morts surH> terrain. Il n'y aurait aucune victimedans le« ranes japonais.
M. von Papen
arrivé inopinément à Berlin
s'entretient longuement
avec le Führer
BERLIN. 20 décembre. (Dép. Pour-nier). La journée politique a été
marquée par l'arrivée inopinée à Berlirtde M. von Papen, ministrè d'Allemagneà Vienne..
M. von Papeh a été reçu à 13 heures
par M. Adoll Hitler qui est resté enconversation avec lui jusqu'à 17 heures.
M. von Nèurath, ministre des affai-
res étrangères, a été convié à assisterà une partie de l'entretien qui a produitdans les milieux politiques une grandeImpression.
Commenton commenteoutre-Rhin
la démissionde M.Herriot
comme président du parti radical
Beriw, 20 décembre. Téléph. Ma-
tin. M. Alfred Rosenberg, chef du ser-
vice de la politique extérieure du partinational-socialiste, commente, ce matin,dans le VôMscher Beobwchïet, les deux
grands événements politiques qui vien-
nent de se produire en Angleterre et enFrance, savoir la démission de Sir Sa-muel Hoare, comme ministre dès affaires
étrangères de Grande-Bretagne, et cellede M. Edouard Herriot, comme chef du
parti radical-socialiste.
M. Rosenberg estime que c'est parti-culièrement l'incident Herriot qui de-vrait amener.à réfléchir ceux qui com-battent le priheipe national-socialisted'une direction autoritaire de l'État, et
qui ont coutume d'opposer à ce principeles bienfaits de ia démocratie et dela culture libérale.
Au cours d'une réunion du parti ra-dical, écrit-il, réunion qui se tient à une
époque où la situation internationale estparticulièrement tendue, un membre im-
portant du parti qualifie purement et
simplement de maquignonnage l'activité
politique dé MM. Herriot et Laval. Ala suite de c2tte insulte, M, Herriotabandonne la présidence d'un parti tiuiinfluence actuellement d'une jaçon dé-cisive la politique française. ân d'autrestermes, au milieu de la décompositiondüns laquelle se trouve aujourd'hui lemonde démocratique, il est tout de md-me possible qus des sentiments de Haineindividuelle et des fnanifestatiàns d'am-bition politique personnelle deviennenttellement puïssants qu'ils vont jusqu'àdiffamer, devant le monde entier, lechef d'un grand parti, ce gui peut trè*bien provoquer urie crise politique de'FEtat. •
La « loi Mas&ryk j) est votée
à l'unanimité à Prague
Prague, 2» décembre, -r- (Dép. Havas.)La Chambre a adopté' aujourd'hui, à
l'unanimité des membres présents, ycompris les députés du parti allemanddes Sudètès, la « loi MasaryK » dont le
paragraphe premier dit
T. G. Masaryk a droit la reconnais-sance de la nation pour son oeuvre' delibérateur et de constructeur de l'Etat.
LE DISCOURS DE M. BALDWIN
Bètlinér Tageblatt
Si l'impression de l'opinion publiquebritannique interdit le compromis, il nereste plus dans ce cas qu'un seul ha-sard prendre de nouvelles mesures decoercition contre l'Italie.
Nous ne pouvons imaginer que legouvernement de Londres ne soit décidéil. tenter l'impossible pour détourner lafatalité. Comment s'y prendra-t-il ?Cela ne se laisse en aucune manièreentrevoir.
Deutsche Allgemeine Zeitung (deBerlin)
Le Premier britannique a, prononcéd'étranges paroles. Il plaide les circons-tances atténuantes pour son erreur detactique politique en demandant à sesaccusateurs de penset au prochain dan-gdr.
LE CONFLIT ITALO-ABYSSIN
I.a Libre Belgique (de Bruxelles),catholique
Au risque de mécontenter quelquesamis les plus fidèles de la Société desnations, nous émettons l'opinion vue lespropositions franco-britanniques eussentpu former la base d'une transaction ac-
ceptable pour toutes les parties en cause.La principale responsabilité de cet
échec doit être rejetée sur le duce, dontle discours de Pontinia est une lourdeet impardonnable erreur. Le problèmeitalo-éthiopien sera résolu tôt ou tarddans le cadre des propositions de Paris.
LE,JOURNALOFFICIELPUBLIECE MATtNAffaires étrangères Un décret portant pro-
mulgation de la convention relative à l'exé.cutlôn des jugements en matière de faillite ettlo liquidation judiciaire signée à Paris le 22Juillet entre la France et la principautéde Monaco.
finance Un décret relatif au bloeage desvins de. là récolte de
Paul Labôrie, cambrioleur
est interrogé par le juge
J3ORDEAWX,20 décembre. Télégr. Ma-ttn. Paul Laborie a été conduit dufort du Ha à la Réole pour y subir sonpremier interrogatoire de fond devantM. Le Bras, juge d'instruction, Son arri-vée a suscité ure grande curiosité Aprèsavoir été autorisé, par les gendarmes, àse restaurer dans un bar. il a ete conduitau palais de justice. Il êtaiv assiste deM' Bauchelon, secrétaire de M' Jean-Chartes Legrand. Laborie se défend d'ê-tre chef de bande et le vol auquel il aparticipé ne serait d'après lui que deminime importance-
Lé colonel de La Rocque à Marseille
Marseille, 20 décembre. Télégr,Matin. Le colonel de la Rocque aréuni hier à Marseüle les présidents desections de Croix de feu et volontaires
nationaux du Midi pour les renseignersur la situation actuelle du groupementet leur donner ses directives. Il est re-
parti ensuite pour Paris.
Le mouvement Croix de feu
en Normandie
Bernay, 20 décembre. Télégr. Ma-tin. Une importante réunion de Croixde feu, volontaires nationaux et mem-bres du mouvement social français à eulieu à Bernay. Le délégué à la propa-gande. M. Morel. a dit notamment queplus de 3.000 adhésions ont été.recueil-lies en Normandie depuis dix jours et aconclu
En toute sérénité, dans le calmedes vrais forts, continuons notre tâcherefaire la France française.
Pour tenter de troubler cette réunion,les communistes ont, comme à Saint-Saëns, provoqué un court-circuit. qui aplongé toute la ville dans l'obscuritépendant une demi-heure. Ce sabotage a
provoqué une vive réprobation, notam-ment chez les commerçants.
A Fécamp, plus de six cents membresdu mouvement Ctoix de feu et du mou-
vement social français se sont réunis.A Saint-Valéry-en-Caux, en raison du
nombre des adhérents, une sous-sectiona été fondée.
En Saône-et-Loire
trois automobilistes tentent
d'enlever deux fillettes
Dérangés par des passantsils s'enfuient
CHAROLMS,20 décembre. (Dép. Ha-vas.) Une nouvelle tentative de raptd'enfant a été commisë dans la nom-mune de Broye.
Plusieurs fillettes qui revenaient del'écolé vers 17 heures ont été assailliespar trois automobilistes Qui ont essayéd'entraîner deux d'entre elles dans leurvoiture.
Des cultivateurs, accourus aux cris desentants, ont mis en fuite les ravisseurs
L'enquête sur le raptdu petit Claude Malméjac
Marseille, 20 décembre. (Dép. Ha-bns.) Un nouvel interrogatoire de latêmme Clément et de son fils André, lesravisseurs du petit Claude Malméjac. aeu lieu aujourd'hui. Les inculpés ont étéconfrontés avec divers 'témoins. L'inter-rogatoire h'a révélé aucun fait nouveau.
Malgré des tentatives d'obstruction
des exercices de défense passive
se sont déroulés avec succès
à Toulon
Tooloh, 20 décembre, Télégr. Matin.Des exercices de défense passive ont
eu lieu' eét après-midi à l'arsenal ir*i-time. Les sirènes ont donné l'alarmé etl'atelier d'électricité a été évacué par le
pérsbnnèl qui s'est réfugie dans un bas-tion. réservé à cet usagé, tandis que leservice de santé et les pompiers de lamarine prenaient les dispositions pré-vues.
Ces exercices ont donné les meilleurs
résultats en dépit de certaines tentatives
d'obstruction qui s'étaient manifestées.
.E TIRAGE DE LA LOTERIE
)ES BLESSES DU POUMON
Au cours de « fête annuelle qui eu lieuhier soit- A 20 h. 30, rue Saint-Victor, laFédération nationale des blessés du poumon a
prooédé au tirage de et loterie de Menfatsancêles numéros 60.684, série G. gagne ïoo.000 francs
en un bon d'achat util'fablè au "gré du ga-anapt série 6. gagne une voitureRenault « Vivaquatre » Bt.482, série D, gagneune voiture Renault « 75,653.série p, gagne une voiture Renault « Mona-ouatiè 85. *ne. série E. gaine une voitureRenault e Celtacmttre », etc.
La liste officielle des numéros gagnants sertadr*Me> contre 0 fr. 5Ô envoyés à F.N.B P.O.,
rue BobiUot, à Paris
Un automobiliste avait écrasé
un cycliste et s'était enfui
La Rochelle, 20 décembre. Tclégr.Matin. Le tribunal correctionnel con-
damne trois mois de prison, à 500 ir.d'amende et à H0.0ÔO fr. de dommagés-intérêts un automobiliste, M. MarcelChàboury, 35 Ans, patron boulanger il iMarans. qui, après avoir écrasé un cy-existe. M. Désiré Samzun, 46 ans, char- ipentier, s'était enfui. ]
Menez, l'ex-notaire de Pont-Scorff
répond de ses abus de confiance
devant le jury du Morbihan
Loriehi, 20 décembre. Te:égr. Ma-tin. La cour d'assises du Morbihans'est réunie à heures, ce matin, sousla présidence de M. Lemarchand. conseil-ler à la cour de Rennes, pour jugezl'px-notairp de Pont-Scorff (Morbihan),Jean Menez, 53 ans, inculpé d'abus deconfiance qualifiés, dont le montants'élève à 450.000 francs.
Ancien notaire à Maël-Carhaix (Fi-nistère), où ses affaires allaient plutôtmal. Menez était venu er 1930 a Pont-PcorS prendre la succession du notaireGuyomar. maire de ia commune, décédé.Quelques mois après son installation. lachambre des notaires de l'arrondisse-ment de Loiient reçut des plaintes desclients de l'étude et, en juin 1935, il fut
suspendu de ses fonctions, puis arrêté etdestitué.
Plus de trente de ses victimes ont étécitées comme témoins, mais on assure
que toutes ne se sont pas fait connaî-tre.
C'est sous la gestion de cet ancienofficier ministériel que Michel Henriotréalisa, en 1933, l'achat des terrains duLoch pour v bâtir la villa tragique.
Au cours de l'instruction. qui a durequinze mois, Menez avoua sans réticen-ces les faits graves qu'on lui reprochait.
Il a prétendu que, dans une affairéde carrières des Côtes-du Nord, qui amal fini. il avait des intérêts dont laréalisation lui aurait permis de rem-bourser ses victimes.
L'ex-notaire prévaricateur est défen-du par Me Esvelih, ancien bâtonnier,ancien maire de Lorient. Le procureurde la Rénubliqiip soutient Vtirrusstjon
A l'audience, le président présente lavie dissipée de Jean Menez, indigne, dit-il, d'un notaire.
L'accusé s'indittne contre cette appré-ciat'on, le président rappelle alîrs lesuicide.de M. Yves Gollin qui, désespérépar la misère dans laquelle l'a jeté l'in-délicat Menez, s'est tranché la gorge.
Les victimes de l'ex-notaire défilentensuite à la barre.
Le corps d'un prêtre de l'Isère^
qui avait disparu est retrouvé
enseveli sous deux mètres de neige
GREHr>T3t,E.20 dfaembrf. TWsrr. Ma-f''7J, le, corps de l'abbé (harles Bon-rmeie. curé de la Sulfite. disparu mer-rrerll. Pins! nue mus l'avons relaté, eurours d'une ^e1" de neige, a été re-trouvé cet pr~*s-m)rH. ver= 36 heures,f>r«eveli sous <*»nv mètres de neiw.
Le corps a été ramené à la Sa lette,
Las méfaits de la n»<>e et de l'eauen Haute-Marne
CrAumont, 20 décembre. Télépr. Ma-lin. La neige qui est tombée pendantlès dernières vingt-quatre heures a gênéconsidérablement la circulation routièreet ferroviaire. Les trains ont subi desretards importants et de nombreux acci-dents d'autos se sont produits.
.et dans le Cher
Bourges, 20 décembre. Télégr. Ma-tin. A la suite des pluies persistantestoutes les rivières du département sonten crue et ont envahi les campagnes. Enmaints endroits les chemins sont coupéset des bestiaux ont dû être évacués enhâte.
A Bourges, la crue subite du Moulonet de l'Yèvre a provoqué l'inondation desbas quartiers.
On croit néanmoins à une prompterégression des eaux.
A un jeune Chilien
une femme avait léguéhuit millions
Mais les héritiers
bien que déboutés en première
instance, demandent en appell'annulation du testament
Monte-Carlo, 20 décembre. (Dép.Havas). Ce matin, devant la cour
d'appel monégasque, présidée par M. deGentile. premier président, ancienconseiller à la cour de Paris, ont com-menacé les débats d'une affaire d'héri-tage.
Le 13 décembre 1932. décédait à Mo-naco Mlle Marie-Delphine Baele, dite
Leroy. Celle-ci, aux termes d'un testa-ment authentique, laissait toute sa for-tune évaluée à 8 millions de francs à un
jeune Chilien, M. Luis Baeza de la Cua-dra. Ces dispositions testamentaires ain-
si que diverses donations avaient été at-
taquees psr MM. René et Marcel Cali-
mani, cousins de la défunte HénryLeroy Lewis et Mmes Eeckout et Brus-
sel, parentes beides de la défunte qui endemandaient l'annulation pour cause de
suggestion, de captation et d'immoralité,Le 15 janvier derniers, le tribunal de
première instance rendait un jugementpar lequel il déboutait les demandeurde leur prétention et déclarait réguliersles donations et le testament de Mlle
Marie-Delphine Baele.Sur appel des parents de la défunte.
cette affaire est évoquée auiourd'hui de-vant la cour d'appel. Le bâtonnier deSaSnt-Àubsn se présente à la barre pourM. Leroy Lewis. M' Jaspar, ancien pré-sident du conseil belge, et M* Aurégïia,bâtonnier de l'ordre de Monaco, pourMM. Marcel et René Calimani. M' PierreMasse assure la défense de M. zuis jBaeza dp la Cuadra. s
Les débats dureront deux jours. j
L'état de santé dé M. Paul Bcurget
s'aggrave 1
L'état de M. Paul Bourget s'aggrave jd'heure en heure. Voici lé communiquépublié hier h.
Professeurs 1Noël Piessihséj! et Chevasstj. j
Dans la soirée. l'état de l'illustre aca·démicien était toujours stationnaire, I
DERNIERES HOUVELIES SPORTIVES )
dé Gustave Roth jLematchdespoidsmovens.disputé
hiersoirau PalaisdesSportsenrounds,entreLouBrouillard(71kilos260)et GustaveRoth (72kilos220)s'estterminéparlavictoireduCanadien|françaisaux pointssur le championbelge. •
La différence*le style entre lesboxeursétait flagrante.GustaveRothessayadecombattreà distanceenrom-j«antil toutmoment,tandisqueBrouil-ilard.boxantdefaconunneubrouillonneIparceque peut-êtregênépar le jeusobremaisprécis u championbelëe.cherchAitla bataille,ouplutôtla ba-jgarredeprès,en faisantautantdepas ten avantquel'autreen marquaitenarrière. i
ToutallabienpourRothpendantlesquatreou cinqpremiersrounds,puispeuà peulesouffleluimanaua.Il eutdesmomentsde faiblesseil eut desretoursassezopérantsMaisBrouillard,eefaisantprendredespionspourallerà dame.encaissaet renditau triple.Infatigable,il menale dernierroundà toutevitesseet Rotheut la chanced'êtrefrappén'importeoù,mêmeprèsdubasdesreins.Caruncrochetbienappliquél'eutétenduinanimésur lering,tellementil « flottait».
LA FANFARE INVISIBLE
On apprend qu'au Danemark, les mu-
siques militaires seront dorénavant rem-
placées par un pick-up régimentaire. A
quand là nourriture par pilules ? On
pense que cette réforme se produira la
dernière, car on attache trop d'impor-tance aux bons plats préparés avec Le
Tip. Produit sain et savoureux. Le Tipoffre en ce moment de superbes ca-deaux d'argenterie Rien ne remplaceLe Tip fabriqué sous le contrôle del'Etat français.
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A r LE MATIN = î? Samedi 21 Décembre 1935 5*"5!5
A LA CLARtÉ-BU LUSTRE
il.serait évidemment cruei de demàn-
der aux critiques, dont la besogne est
déjà accablante, de relire les pièces
qu'ils viennent de voir jouer avant de
porter,sur elles un jugement. D'ailleurs,'
puisqu s'agit de renseigner un publicde spectateurs qui se trouvera devant
lrçeuvre représentée dans les mêmes
conditions que la critique, l'objection n'a.
pas de fondement.Mais pour situer ou essayer de situer
une oeuvre sur le rang qu'elle devra avoir
dans l'avenir, il serait indispensable de
contrôler l'impression que l'on a eue au
théâtre, par une lecture attentive de la
pièce. Car il est des détails qui ne sont
guère sensibles que pour le lecteur.Deux exemples Ma sœur' Anne, de
M. André Dumas, sur scène nous sem-
blait une charmante élégiè'; cette corné-,die vient de paraître en librairie et nous
sentons mieux la subtilité de, pensée
qu'elle cache derrière d'éblouissantes
rimes, Le théâtre de M. Henry Berns-
lein, â la lecture, prend mieux 'encore
son sensphijo^oghiqufe^que^sur
scène où
nous séclu;]™surtout s"a"Vaîéurf*hurnaine.Et c'est* ce décalage Jae\' effet qui
excuse tant de directeurs v de faire. des
erreurs erreurs dont ne s'étonnent qurceux des protanes ignorantencore l'accent nouveau que
prend une oeuvre en passantdes feuillets d'un livre aux
lumières de la rampe.
qui paraitra cette semaine, au théâtre
pal rôle 'des Popinod.
LES NOUVEAUX SPECTACLES
THEATRE L'HUMOUR DE PARIS.
L'Heure H, comédie en trois actes
de M. Pierre Chaine.
Quelle que soit la* gravité de la situa-tion qu'irnpose l'Heur^ H, l'humour, leplus fin humour, sous un voile, volon-tairement sévère, tragique parfois, ne
'cèise oVérhaïllér cette comédie, qui op-pose deux sociétés, deux régimes, deux
mondes et qu* se. termine comme''nous'pouvons .aisément le deviner dès fin
tudes exténeuresÇ,M"un "pâVïerr.ènt'à're,très marq«é--pslitiquemen't, et sa vie fa-1miliale et sociale, a été depuis longtempsl'occasion, à la scène, d'inénarrables si-tuations et que la'facilité d'adaptationde certaines gens a engendré et lalittérature resor'ge d'exemples (ra-pps-lons-nous l'Eldorado de Paul Brulat)des' volte-face commues quand ellesn'étaient pas dramatiques.
Mais le grand mérite de cette pièceréside, dans la richesse qu'elle étale, encaractères et la' simplicité du dialogue,dont la diversité et la tenue sont tou-jours d'une' égalité remarquable
M. Gëb'vCharléy, nui àvaïï pris soinde présenter, Tou-Vrage,en termes choisis
la satire sous -ses '.traits .les .plus douxprésiderait au spectacle.
Cette. satire, très moderne. ést dans\V Heure: H éminemment..théâtrale: Elle
[.'ëçlàife.: .'heureusementle^visàjge làçjienta-
(Mj'ix3_uis Scott), 'celui plus rubwopd derite cuisinière quiëSt'-$$1)0©"ClaireGérard et la délicieuse,' charmante sil-houette de Mlle Renée partout, artistequ'il y avait bien longtemps .que nousn'avions pas .applaudie et qui est l'unede* meill,ei|r;es,de..ceî:t^rnr)s.
pidieret MM. Louis Tune et Pierre Feuillère
• Fre4 Orthys.
La rosette de M. Victor Boucher
La rosette 'vient d'orner le veston de'M,' 'Victor, Boucher. 'C'est une' digne ré-compense tant de' fois snéritée par l'in-
de cette rare qualité celle d'être undirecteur de [théâtre avisé.
28 Feuilleton du MATIN du 31 décembre 1935
j| MALABAR. *giS#Ê
PARCflARIEDORNAC
PREMIERE PARTIE
LE MYSTERE MARIN
VI. POUR UN EHEVEU BLOND (suite)
Accordé. Mais demain soir tu t'offriras l'Opé-
ra, fauteuil 134 ou 138; je n'ai pas de préférence,
piurvu qu'il touche le 136. Pense à te débrouiller
en temps voulu.Et que donne-t-on demain à l'Opéra ?Vois le courrier des spectacles. Ce n'est pas
non rayon. Ce qu'on jouera sur la scène, je n'en
sais rien. Mais toi, tu joueras, dans ton fauteuil
à un petit jeu nouveau que je t'apprendrai demain
matin. Sur ce, bonsoir.
VII. LE FAUTEUIL 136. ET SES SUITES
Le brave Pinson était un homme de grand air.
Perdre une soirée au théâtre lui semblait une ma-
nière de supplice raffiné à la chinoise. De plus,
pour assister dignement à une représentation à
l'Opéra, il n'avait pu se dispenser de passer un
habit et de se cravater de blanc. L'excellent po-licier étouffait, éclatait dans son frac, le cou te-
r.?'H£ cruellement psr un faux col imp'acable.encore s'il était tombe sur un Favst ou un Ri-
gr,-vo quelconque. Ouais On,donnait un spec-
Copy-right by Jean Ricard 'et Chapes Dornac, 1935.
NOS ILLUSTRATIONS
De gauche à droite Mme • Lolte Scliœne, qui vient de créer Violette de. Montmartre au
théâtre de la Porte-Saint-Martïn; Mlle Valentine Tessier- et M. Lecourtois datis la Femme en
fleur, au théâtre Saint-Georges;' M. Victor Francen et MUe Hélène Perdrière dans le Coeur,.
au Gymnase; enfin, Mlle Miarka Laparcerie-Richepin, qtii vient de faire ses débuts au théâ-
tre de la Renaissance-Cora, dans Notre-Dame du cinéma,
COURRIER DES SPECTACLES
LESPREMIERESDECE SOIR
.çc^4pï!ïre *£"•£! ^rl/" MATINEE
i /~1CMEDIE-Î?R.ANCA1SEAujourd'hui, a st
M Charlesvildrac,BeV.arà'fquientrebulepertored" la Corne-die-Praaça:se.seradonnéeen rcrctitionKene-ra «araie le lundi6 janvier,en matnee La pre- |g Ilmièrereprésentationaura lieule mêmejour h men soirée.. B C O S O î I' Il
l'oeuvrede M.Jules-Super\iElleBolivar,de g | ales répétition?seront,pousséesactivement,H S
l mercrediÏNoeH,et Demain2.dimanche.g S C O ïl 0 S^.1 11 FImatinéeda l'Aubergeduchevalblancavec «LE^
toutela brillanteinterprétationdusoir.. 1 ilpAtAIS-KOYAL.-"Demain,à 3 h., mâtinée g COMEDIE- BOUFFÉ.
gdu grandsuccès'.Zizippe. '
g AVEC. Hj
présentationsçcaiqué!de la Chanson'du' HAa Sbonheur.On signalegue1;.nouvelleopéretteS ' HCADIV mde FranzLehar sera diffuséeentièrementIl' • L/ LnKLT gpar cemêmeposteîe';mardisoir24décembre, m •– • Vi Hdepuisla OattéiLyriaue,.où elle obtientun B 7 nsuccès.
MJAÇKfJOUVINa reçupour-le prochainB ET Il
(XRANDGUIGNOL; KOVA L' •••'HT Aujourd'huimatinée.Tout l'orchestreà g :• > A>->y O15francs,tout le balcon 10francs. • 'g | , H
capucines' (op. 64-36). Mat}3 h., !6«r.9 9h.LeSouper'ieSan-Diego.Un-trionipJie. •
LETHEATREDUPALAIS-ROYALannoncequ'ilferamatinéemercrediprochainjQur
deNoëlet le lendemainjeudicommed'habitude. ..
lemercrediet.le jeudi. @ THEATRE DEJ A^t. I g|pieux QUIS'ENVONT. AndréDubostest dela République '
maladie
CLUBDU''FAUBOURG.Cet après-midi
7. tancer,salleWagram.avecle célèbrefakir vaudeville-opérette,hilarantTahrày-Beydans ses expériencessensation-neJ!eset de.nombreuxmédiums.Dansle'jour- 3UH.C3
completpourjanvier et février.. ^™^1^^1™ ^™
tacle de ballets modernes dans lesquels up choré-
graphe fameux faisait alors fureur; Sur lé' 'chapi-tre des ballets. Pinson en restait à Coppélia et àGisèle. Et là vraiment, les décors synthétiques;lescostumes ésotériques, le vacarme et les dissonan-ces voulues, il est vrai de J'orchestre, lui fai-saient craindre la congestion.1
Il n'avait même pas la ressource de. se sentirconvenablement installé. Le fauteuil occupépar Sonia Volkova, se situait à l'extrémité ceri-
trale d'une rangée et Pinson '.s'était vu attribuerle strapontin placé à la gauche dé ce ^.utéuil. Et
il devait même s'estimer heureux d'ayoir pu ob-tenir cet inconfortable siège.
Avant que les.trois coups fussent frappés, So-
nia occupait son ."auteuil. Pinson pu.t, détailler àloisir sa voisine. A ses yeux, elle s'affirmait vrai-
ment belle et racée. sft;Pinson remarqua encore que, mise élégamment,
Sonia ne portait cependant pas une toilette de
soirée. Sa robe, montante, était simple:,et de cou-leur sombre c'est un manteau de ,yille qu'elleavait rejeté sur le dossier du fauteuil 136 enfin,le petit sac qu'elle tenait entre ses doigts était
de maroquin noir.
Ce petit sac, Pinson n'avait plus d'yeux que pourlui. Il représentait, à l'improviste, le meilleur ré-
ceptacle du minuscule paquet dont le policier de-
vait gratiner sa voisine sans que celle-ci s'aperçûtdu manège du messager.
Et il se trouva que Sonia, enthousiasmée par le
spectacle, abandonna le petit sac sur ses genoux
pour applaudir tout à son aise les danseuses et les
danseurs qui évoluaient sur la scène.Jamais l'instant ne serait plus propice. Sur une
face du petit sac. une pochette porte-carte dffrait
millimètre, la main de .Pinson. se.. rapprocha du
petit sac. '
Et voici que, tout à coup, le bras du commissaire
Edger GAILLARD' Marcelle YEVENiMReine CHRïSTIAN'Eet GeorgesCOLINjïï
I TH. SARAH-BËRNHARDT W
L'inconnue
Après plus de trente «présentatioas,
le succès de cette pièce magnifique se
transforme en triomphe. Chaque soir
des salles enthousiastes acclament
l'œuvre nouvelle d'Armand Salacrou,
mise en scène par Gugné Poë et ses
interprètes 'Pierre Blanchar, Madeleine
Lambert' et Yolande' Làffon.
On loue pour les deux réveillons à la
Comédie des
Gaveftu);
\J. S=Lme(ii..21 ..décembre, à:4 h. 45 Festival
Saînt-Saën^s, avec G. Aies ;étJean .Doyen Pfiaetoh, Havanaise, Rondo
Ca'pribbipso', mélodies e^ airs d'opéras, Septuor,la Jeunesse d'Hercule;
Dimanche 22 décembre., 4 h. 45 Pro-
gramme de Noël' Concerto grosso iCorellii
Enfance du Christ .(Berlioz) M. GathelatSn'eyourotcha (R.-Kôrsakoff) les Enfants àBethléem iG, Piernél. :t>crival. de la Comédie-Française, soli Chorale enfantine, de là SèolaSaint-Antoine. Concerts, dirigés par E. 'Bigot.
Concerts PASDELOUP coâi^
Auj. 21. 4 h. 30, DENISE SORIANO:
Cône. violon (Beethoven); Benve-
nuto.Cellini; ouv.(Berlloz); Tragédie
de Salpmé (FI. Schmitt) la Valse
(Ravel).•
éprouva une résistance. Derrière lui, un pouce'et
un index, saisissaient discrètement, mais résolu-
ment sa manche, enrayaient le mouvement d'ap-
proche si bien ,engagé;'Seul, le spectateur placé immédiatement der-
rière Pinson pouvait se permettre cette manifes-
tation significative. Insensiblement, le policiertourna la tête.
Il ne pouvait s'y tromper, c'était une; femmequi pinçait l'étoile de sa-: manche de la main
droite, alors que de- ja fauche, haut levée, -ellebraquait un facè-â-nïâ'iri dans la direction de la
scène.-Une femme qui -frôlait la soixantaine, avait
d'abondants cheveux gris, était gantée 'de blanèet
s'enveloppait d'une, robe en dentelle noire. Quel^que digne douairière, aurait-on crû. >
Pinson ne put dévisager cette femme'comme il
le souhaitait. Et puis 'la salle, lustré, et' appliques
éteints, n'était éclairée que par la réverbération^de la scène. Comment reconnaître.,cette importuné'qui portait un si vif intérêt aux affaires de la po-lice ? Qui donc pouvait-elle être'? Ses traitsn'étaient pas inconnus du commissaire, mais en-
core 'Et que faire. puisque Tigralet avait re-
commandé de glisser à la Russe, par tous les
moyens possibles, ce petit paquet/contenant des
cheveux et un billet, réponse du berger à la ber-
gère, riposte à l'impertinent message reçu la veille.
Cependant si la douairière avait retenu le mou-
vement de Pinson, ce n'était apparemment passans raison. Que faire ?
La décision ne pouvait être que reportée à plustard car, précisément. le rideau tombait, le lustr.erécupérait son éciat et Sonia, laissant son. mah^
teau au dos de son fauteuil, s'acheminait vers lés
couloirs.Calmement, Pinson avait tiré un, miroir de po-
che et semblait absorbé à .s'y cohtemplerle,smen\ton. En réalité, dans la petite glace' concave âp-
Chef d'orch.: JEAN MOREL
CONFERENCES
/^ONPBRBNCIA-UNIVERSITE DES ANNALES.V> salle paveau.. Lundi 23 décembre,3 heures A propos de la danse, par. M. Fran-cis de CrciSGet. Serge Lifûr dansera Icare.une valse et une mazurka' de Chopin.
,czardas de Brahms, avec le concours deMlle D:dion et M. Leberciheir, de l'Opéra.Même séance à cinq heures.
GRANDES CONFERENCES'
'"• 1,. atf Xraorièl.'
1 E. "LË:"€.Ai?D1WÀ.t';
archevêque de Paris
'« Message de Noël » t|
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l'orchestre féminin deMADOU ISTRIA
Aujourd'hui et lundi' matinée, prix réd.
paraissait, après une courte mise au point, le vl--sage de. la .vieille 'damé.
Celle-ci, d'àiHéurs, se penchait rapidement enavant et .engageait un dialogue murmuré avec lecommissaire
Ne vous retournez pas, enjoignit-elle.Je m'en, garderai ;bien. Qui êtes-vous ?Quoi-i Vousne, m'ayez pas reconnue ?
Non.
Paillasson.. v
'Vous''dites?Je dis Paillasson. 4
Pinson crut rêver. Paillasson. l'acrobate*.L'homme- de confiance de. Mala. du prince Rouge,
Ceci était ïe, digne couronnement d'une sérié' depéripéties qui promettaient beaucoup mais qui ve-
.naient; en une seconde, de changer complètementd'aspect -Parbleu. si ^Malabar.Par exemple
Et les idées de Pinson se mirent'à tourbillonnerdans sa cervelle.
Devinant l'étonnement du policier, Paillasson'
Vous avez oublié que je porte assez bien M-travesti»? -v
Je -le constate :.une fois de plus. Je vous
croyais engagé au cirque Vodrano ?
Il s'agit bien de cirque Vous filez la Russe ?.Puisque vous vous en êtes aperçu. pourquoi
m-s le faire dire:
Vous vouliez lui subtiliser, son sac
V^ Etes- vous '< fou ? Glisseur un papier dedans.Une idée à Tigralet. Et vous. que faites-vous ici ?
Je me distrais, pour le service.,Pour son; seryipesà /mî '?
Dame., pour çfûi:- voudriez- vous que ce fût,
sinon pnur'/îti '? ••
j :.î^;Wen '^ais iien,pàrole. J'ai reçu des ordrespar Bonnarâ,
CABARETS
Il. DES DIX-FRANCS (rue de l'Etoile).
X -Lovlou Hégoburu,, Jean Sa.blon, Marc-Hély,
Carlos Conté et Pierre Dac. Aui. mat. à 3"n.
AUJOURD'HUI SAMEDI
PREMIERE
du
| nouveau spectacle j-Location pour le Réveillon- -™
Mon.10-26
suite en dixième 'page).
La 50° de. «.Vive le roi! »
MM Louis Verneuil'.et Paut Abrdrttont fêté l'autre jaur, en fin de matinée;la 50e de Vive le roï 'cette pièce char-'mante, dont la carrière, est confiée auxtclents'de Miriè' Elvife Popesco, de M>~André Lefaur pt de l'auteur en personne*qfcentGurèrit tes' principauxartistes dy..thgâtx%cle JL'Odéon.
LA SAISON EN PROVINCE
La saison .en. provlnce poursuit trè|brillamment IiVoiJ'6u 'le prànd-Théâri,tre renouvelle toujours très heureuse?,ment ses programmés, et où- lès Cèles-*tms Jouent -en1 ce 'momentle Tsarexoitch:avec beaucoup de succès.
A NaniésJ là saison d'opérettes çontunue gaillardement avec ComiessÇ.Maritza. la Bàyadèi'ë.'Mc:
Enfin, à NICE, c'est en l'honneur deSaint-Sffëns que'sera. donnée la premierre soirée d'opéra, au cours 'de laquelle:l'on jouera Samson et Dalila. ;
M.
Bonnard, le bistrot de là rue Geoffroy-Saint-Hilaire, le copain de Déde, ex-La Ficelle)?/r– Lui-même. Ah Vous n'<rablièz pas les vieux
amis, vous ;C'est sérieux, alors V.. •.Tout ce' qu'il y a de,.plus' sërieuk. Je dois
suivre partout la Russe sous les. déguisements les
plus variés afin de n'être pas repéré.Et rendre compte ? > "T.. •Bien entendu.Par le canal de Bonnard ?Comme de juste. Cela'ne vousgene pas, vous
autres ? /• •. .Au contraire, bigre- Je me sens revivre, moi.
Dès l'instant qu' «il s'en occupe, c'est que, nous favons réellement flairé quelque-.chose de .pas'ordi-naire. Ce que Tigralet va être heureux i
Sari§ indiscrétion, qu'y a-t-il dans le papierque vous vous prépariez à glisser dans le sac
,Une mèche de cheveux et un billet doux.Sans biague ?Un rendez-vous, quoi. Tigralét ajme causer
facè face avec les?gens.
Mauvais moyens avec ce .genre de monde.
J'ai eu raison de vous retenir le bras. Réfléchissez
encore à ce que.y.çûs devez faire. Je me permet-trai de vous conseiller de nous suivre à la sortie.
Vous ne vous en repentirez peut-être pas.Parce que,?
Parce que la demoiselle a confié à la tenan-
cière du vestiaire- une, mallette, et, un galure »
qui n'a rien du modèle théâtre. Elle se disposerais-à changer d'air que cela ne m'étonneralt pas.
Un peu plus Pinson se retournait vers la fausse
douairière tant le pronostic le prenait au dépourvu.
En outre, il ressentait un à constater
que Paillasson 'en savait beaucoup pius, pile lui,
.lA suivre.)'
5 -S
AUPROCÈSSTAVISKY,ONGÉNÉRALE
.sacrifice des témoignages deet de M: Fayard les jurés, froit sa-voir le procureur général, défirent qu'onrepêche l'un et l'autre. -Et l'un d'eux,en leur nom, ajoute l'inspecteur Bonnyet M. Proust aussi.
N'est-ce pas, demande M" J.-Ch.Ijegrand, du même mal que celui quele docteur Vachet reconnaissait a Sta-visky sollicitant sa treizième ou qua-
que ça s'attrape ces maladies-là (Ri-res.) Et M. de Tauzia 7
M. Proust, appr hd à ce momentmême M. Barnaud. est en Afrique
Il a pris ses précautions, jette M*Zévaès. (Rires.)
Q)iant a M. Bonny, ajoute le. pré-sident, un médecin va être commis îxnirvoir jusqu'à quel point sa santé l'em-
pêche de répondre au désir de messieursles jures..
En attendant ce fond de tiroir, expé-dions toujours ce 'qui reste sur la plan-
M. Thome et M. Bayard. pendant ce
temps-là, auront' le temps d'arriver.M. Toucoulat, maître d'hôtel de l'eta- jge qu'occupait' au Olandge M. et Mme
Elle, avait iair d'aimer son mariet ses enfants c'est tout ce que je crois
avoir remarqué; quand M. Stavisky don-nait des dîners d'affaires, je servais ma-
M. 'Saussure a con.m MmeStav;sfcyquand il était principal clerc d'jidmmU-
Mme Stavisky m'a dit «t Je ne l'ai
épousé cru'à la condition qu'il devienneun honnête 'homme:
M. Georges ThoméM. Oo'rges Thomé,' etsàns profes-sion ancien directeur de la Sùfetegénérale, essaiera d'être aussi bref etcomplet que "passée.
C'est une « confession » qu'il va faire,
presque les" larmes aux yeux, avecsincérité dont il faudrait être bien cruelpour ne pas se sentir
Onjustement, pour la Sûreté générale. Sondirecteur est un fonctionnaire adimnis,-tratifet non pas un policier soif dé-partement, c'est tout le tcrritùtre, sau)Pans et la Setne.De von temps, avant le dernier trainde .decrets-lQis., .il, disposait de ressour-ces -insuffisantes, de deux conlrpleéiles recherches judiciaires et' les rensei-gnements administratifs, l'un et l'autreoccupant ides 'immeubles différents,n'ayant même pas un fichier commun.
Dan* quelle informe,des affaires Stavisky ? Je n'en ai ja-mais entendu parler avant une histoirede .jeu, vers le 25 juin 1932avait été déchu dû droit de jouer. Iln'était -donc pour moi qu'un* joueur jus-
de la Volonté que d'ailleurs je pouvaisavoir oubï-ie je recevais chaque jourplus de quinze cents plis. Hr avait
aussi le rapport Gripois, le rapportCousin, le rapport d'autres,?
cun, sans quoi je serais intervenu avantgue le 31 septembre' 1933 vint .sous mesyeux l'article de Commentaires, met-
tant en cause Stavisky et le maire
prescrite a la préfecture des Basses-Py
l'affaire le ne connais-sots pas assez l'aventurier ce n'étaitpas la seule affaire ,qm retint non 4t-
avait tes précautions
prendre, pour garantir la sûreté des
verains étrangers.
Xavier l'a dit, 3 000 per-
îànnes en liberté 'provisoire. Il aurait
fallu 18.000 agents pour les surveiller
Si, enfin, Va 1 faire Stavisky ne m'avait
pas obsède, c'est que te la connaissais
mal. Je le répète, Stavisky n'était ftufond de 'ma 'mémoire que le nom d'un
imteur compromis dans une affaire de
jeu.
la -grande- responsable. Mais je ne sache
pas
Eji •libarta provisoire,, il organisait tu
foule d'escroqueries sans être inquiète.
Il me semble que la grande ')lieu
à vaincre en pareille ai fane est au
jait déjà Orléans, datait déjà de qua-
torze mois ,-et appartenait surtout ait
services militaires et civils passes, étant
Celui qui découvritle scandale, je suis
attaqué et vilipendé.
• ,/e retiens, 'monsieur, dos aveux can-
M. Thome, blesse, accepte'pourtant le
Cdvdulc, maître, et au sensétymo-
togique du mot. croyez-le bien '
Avez-vous connu Stavisky sous son
ft Sous le vom d'Alexandre
je ne rapprochais va* ce prénom d'un
rapport de' notre commissaire M. '<&
Tauzia ? Il signalait l'utihte d'avoir des
précisions sur l'origine de la fortune de
Stavisky, un joueur qui aimait mieux
Je n'ai pas connu ce rapport.degré de là hiérarchie a-t-il
pu s'arrêter ?
Peut-être la direction du contrôle
-Et .*il n'a pas été plus loin. N estt-
mee-tous pas que le directeur de la^.Siï-
rele généralesoit l'œil du gouvernement
sur les affairescriminelles f
pent un eu, Si j'avais connu ae rap-
mon activité.
Vous avez en somme été renseigne
en même temps que l'homme 4e la fne?
tant.. delà peut vous paraître exorbi-i
j ,/o v» vont le fais pas dire. Et le
rapport 'Pachot ?
Un « gçste rituel
Si M. Pachot l'a mis aux archivesc'ast un ge',te rituel )etvurrtoyi j'ai peut-être des mots mal-
uii non. Ils disent bien ce qu'ilsveulent dire Si vous avieç connu cerapport ,Rachat.
i"de suite
et' te rapport du commissaire Co-rencontré Sta-
risky avec M. Garât, je. me suis enfuisur la pointe des pieds
lions <i la Volonté,J'.ii dit à la commission d'enquête
que ;e ne pouvais préciser par quelle
vous avez dû savoir, au moins q qemoment que Stavisky se fanait ap-peler -Et. vous deviez navpirle passe de Stati$k-y? Non ? Mais, ddnsvos setviess, on devait le connaître ?
Je regrette, ,n effet matsil fautVoir le compartimentage, l'ignorance desservices à l'égard du,$ervice voisin
tit". d' Alexandre, se$ antécédents et' la
qualité de: son activité.
,M. Thomé .va donner lecture de lalettré qu'il écrivit à la commission d'en-quête après la déposition de M. Delà-,marche si M. Mireur, préfet des Bas-,ses-Pyrénees, perla de affalrè de Bayon-ne. à M.Delamarche, c'est grâce à l'im-tiative du diiecteur de la Sûreté gêné.,
'vous aviez, rappelle M« Ribet de-mandé à M Mir'Ur une enctuéte « dis-crète Bayonne or, ilment le tram pour venir vous voircela ne vous a pas surpris. ?Il ,était normal que le préfet dePau fût consulte j'ai écrit enquêtediscrets cè n'était pad demanderqu'il *n'en fit aucune
C'est malheureusement ce qui estarrive.
M. Mireur n'est venu me voir quequinze jours après je né voudrais pasanettre en cause un préfet, un dé mesanciens camarades; mais il faut qu'onsache la vérité au bout dé quinzejours, il ne m'apportait crue les signesd'un extrême embarras « Que feriez-vous li ma place » « Voyezle contrôlétez'miaue » constillai-ie.
'Et, il est tonibé sur Z'« écran »
ips*uiant ds voir qu'il y ait à la SûretéGeneral? tant de compartiments, dansles jninistèrei tant d'écrans.
Ne soyez pas. st sévère, demandeavec émotion M. Thomé. J'ai eu des Col-laboreurs d'une conscience, d'une pro-bité exceptionnelles.
Tellement probes ne -poil-vaient pas supposer qu'il y eût dès es-
La Comédie-Françiise
M. Thomé a-t-il besoin qu'on ^acca-ble davantage ? M»J.-Ch. Legrand luidemande encore dans quelles conditionsil fut. nommédirecteur de la Comédie-
M. Thomé sourit tristement il s'at-
I tendait si biencette question,tè chef de cabinet de M Fiot me
téléphona pour ne demander quelsétaient .mes titres universitaire*. Le mi-nistre rtte fit appeler le soir et în'aii-que le jïétais plus' directeur dela Sûreté générale mais advunistrateurde la Comédie-Française je répondisque ce serait dans Paris une vaste rigo-lade et que comme Chartes X je consi-
dérais ,que ma place était au parterre.
mieux 'sans doute dans la maison deMolierê que 'dans celle de Pouché
Vous reconnaissez que C'était M.Mireur qui Paris. Orà la Surete u y a unenote H six rap-ports. Vûbs dites que vous êtes irrépror
Maîtrf j'ai mon passe derrière moiJe n'at' pa>ccc'iblé M. Mireur, j'ai seu-
que, vous ne perdez pas une occasion
s,uis proinis quesi jamais je me tiouvais
toute la sftlle, n'est pas touche -par .làdouceur, la gentillesse de cet1 appel ilinsiste
La Sûreté générale, à l'insu de sondirecteur el de son ministre, savpt tout
Etait-elle seule dans ce cas »
de nous protéger savait tout. commentexpluuez-uous ce mystère que nolts a rë-
vë\e M. Ùucloux, que tout le doisifirétat enfïrme dans le coffré e M Hen-
qui portait' cmmots « Défense de communiquer i.
là26 les rapport), Sp multiplient ? il nen i àu parqwt à ta'prëfecHtrfi de' po-lice. En toutme rej)rocfier c'est d'avoir ni nique dedivination.
le directeur, pourra iiom renseignersur ce qu'a fait la Sûreté, àur ne gU'elle
ne vas le faire. Je con«terfsiçue c« v'ist
pas votre, faute, mais enfin poutquoi
Ils ojiU été seuls à tenir comptede l'article de Commentaires..
Eh monsieur ils avaient, depuisdeux ané, le rapport Cousin l'articlede la Bonne Guerre était resté affichédeux mois au kiosque de, la place de laBourse Le dossier complet' était dqjie-lques mètres de vous, dans le coffre
DontAllonsdonc jette M1
aussi méchant soudain que, son terribleconfrMè'. Alors nous n'avons plus qu'àdemander des' poursuites comité ie pla-card de M. Hennet. (Rires.)
M" J.-Ch. Legiund donne lecture du
rapport du commissaire Simon t Nul
n'ignorait qui était Staviskv. pas mêmemoi on poivait l'arrêter avant sonsuicide, on roouvait arrêter l'escroqueriede Savonne avant la catastrophe ».
Pourquoi alors fait, son
i– H Va fait il a apporté à M. Hen-net un fac-similé de bon de Bayonneet M. Hennet lui a répondu Ne vousaccupez nan d- ca 'je suis au cou-
St lavais ciihnu tne partie infi:me de ce que vous me rappelez, l'aitrais certainement agi mais j? n'enai rien su avant janvier 1934.
un.. cïinse que vous
connaissiez, c'est ce que vdiis avait dit
personnellement M. Comby au, mois dè
Mais c'est faux Comby est venu
erreur de date ce ,qut peut 'se fonder
Où l'on reparle deLa-cruauté'de M*J.-Ch Legmndn'est
N'àvez-vous pas. le même mois, rç-eu un émissaire de Stavisky ^qUisegnait auprès de vous d'une certaine ,n/-
M. Trjomé a pâli.
:Un émissaire de Stavisky oui oü
non,On: ne s'est jamais -permis de me
poser cette tiUestion il s'agit bien de
Madame Avril n'est-ce pas ? Il ycertains soupçons qui ne peuvent metoucher. J'ai- dit que s'il aixiit pusé ré.véler dans 'l'entourage de Staviskv des
moi ils avaient été déçus.J'ai connu Mme Avril en septembre
1933 etts m'était présentée par le che)adjoint du cabine1 Elle tenait m'entrè-tenit de l'aiitomobile d'une de ses
airtiësqui avait été volée. Elle revint mevoirpas 'ùuvent, nt longuement je siiiàun travailleur, je n'ai, jamais volé tètemps q U je devais a l'Etat.
milieux où je n'ai jamais nifs les pieds-Elle me cita unevisky, c qu'ellecomme tout* le monde ». Je jure oaej'ignorais qu'elle eût avec lut de • toutautres relations. <
M' de" Moro-Giaffeiri tient r à not«rqu'il y y eut donc, auprès de Sjpvisky unefemmedont l'activité personnelle pft-rait avoir été plus marquée
Né trouve-t-on pas monstrueux- quecelle-ci, soit depuis seize mois en prison,quand VàUtre n'a même pas ete citéea cette barre ?
M* D «-unique sait que M Thomé estun homme probe, cultivé et digne del'estime de tous,
Ceci dit. M. Thomeconnâl^il-- la, let-tre que Dubarry écrivait'hauseer Stavisky i«tabh dan* son <îréltde jouer e tous est reconnaissait de vo-
tre gentillesse l'avenir vous, le prou-vera » .?
Dubarry. ce jour-là, monsieur le dUrecteur n'etait-il pas aussi candide que
M, Thome, demande à son tour M'
Zevaes, ne savait-il pas que Staviskyétait un indicateur de la Sûreté géné-rale1-?
Il ne l'a appris que par les journaux.
vos
services la liste de leurs indicateurs ?
journaux, n'etait-il vas un indicateur de
marque que r(>s services devaient être
rai>is et fiers d'avoir recrute ? ?'
Vous étiez en somme, rnonm ur, un ai-
r. cleur qui ne dirigeait pas, <jm Me sa-
vait rien. On s? demande s'il ii'y aurait
pas la une économie a /air*. (Rires.)X'ous me rabaissez cruellement,
prbteste M Thomè, dont la voix tremble
un peu • ie vous assure que je n'ai -pasa rougir des services que j'ai rendus
oomme fnnetiannatre, de vion. admit!'
négligent ni nonchalant et c'est mot
qui m ^iciOQUé la fin de cette escrogue-
rie je ne suis pas l'homme médio-
ere et insignifiant que vous venez de
Monsieur vous n'êtes pas en cause;mais la* Sûreté aenérale reste fn cause
M, Bayard, commissaire en disponible
bihté, s'approene de la ban-e. chalou.-
inquiétante et, dèp l'abord, hargneux.
Stovisky était man correspondant
je lut ai donné une simple attestation de
cet2e qualité nui' l'autorisait.- à se récla-
,Une lettre de celte sorte, remarque
le procureur général, était 'propreà
accréditer un
vous-mêmes arrêté 'comme voleurCet que
Elle ne l'accréditait qu'auprèsde
mes collègues qui ont des fiches et n'à-
vaient où'a les consulter pour voir à
qui ils avaient affaire.
Vous savez que
Bavard, l'obiet d'une procédure gui n'est
pas.,close -?,Cette recommandation, vous vous en
Mitiez bien compte, était' imprudente
II (st dangereux de prendre des ¡Mica:
teurs moins honnêtes que 'vous et aussi
habiles.
C'est pouitajit avec des indicateursde- cetteM' Zévaès demande a
Aurait donné une lettre d'introductionpareille un jure pu a unavocatqui ne fût. cela va sans dire, ni Gau-
termes Stavisky enjoignit à M. Bayard
gare je ratais mon'train .or mesaîiai-re* ne peuvent admettre un contre,temps dont "le 'renouvellement seraitiaadmissib.e je vous serais reconnaît-
com-
être expose »
Au vol"ur en liberté provisoire que
ec.qui vous ne Um. monsieur
/a/rfr temr une carte 'ainsi têd]gte~:
vice, se realattier de moi auprès de
M' de Poorter voudrait savoir si Sta-vi.-ky eta.t, a la Sûrptt, "l'indicateur du
Pas -de M, le commissaire divi-sionnaire Hennet,
gw leait dormi si longtemps sousson placard.
Je ne sais on n'ç. pas l'habitudede Hrrer le nom de ses- indicateurscent qui sort sous vos ordres.
M' af-
inculpe, répond le témoin brutalementje suis tenu par te secret professionnel
Inculpe depuis ^quand ? Juin1934> Dix-huit mois ?quand refonte votre dernier entretienav.ee le juge
Un an a peu près', (Rires »Fort hun alors monsieui Bayard.
bonne chance (Rires )
de Tauzia commissaire spécial àla 'gare de Lyon, rapporte maintenantque lorsqu'il fut nomméali service des
quées qui s'était produit ».la-table oy
gaqnei seuiplattril. que pqur perdre avecOstentation. Je signalai qu il serait inté-ressnnt de saioir d'où il tirait l'argentque lui coûtait une publicité si fas-tueuse.
A gui est allé vo(re rapport ? o>-
A mon chef, M. Duoloux.,Je n'aijamais su quelles suites on lui avait
Mais nous, nous le savons votre
lé placard de M Hennet.)1\{:de Taussia ne croit .,pasvisky fut un "tricheur. M' Noguères tiedoute pas quechambre correctionnelle renvoyait sonprocès pour 1b onzième fois, et où lui
à rafler francs avec des cartes
biseautées. des
cidentale vu qu'il' aurait, hier même.téléphone, de Paris 'àuri de ses amis,-Nous demandons, une enquête serrée.
Elle lè sera, promet M, BarnaUd,Kt Je porte-parole du jury à son tour
strionsheureux d'entendre ici le commissaire
La cour fera sonnojir vous co7i tenter
LE CHOMAGE
magepubl re par le mtntstert du travail avJtttAnal officiel iA la dateduMdécembre,te nombre<je;chômeursinscritseetde423.586d&nslee1*'fOAdftdectiomagj'etde 739d»Mhu:tbutesuxdr
cota:424.325,don:T!9682hommeset34643femmes.La«emaloeaern.tre«'.totalétaitde |1 yi donccettetemthncuneaugmentationde7.93Schôraaur*
cat«gon«d'iimicuuonsAla datedu14décembre,le tondsdechô
meursinscrits,contrelQ2.818|laaulieudeM.968lasemaine,deir^ere
une
Le rehouvcllerrtentde la carte du combattant
II eft rappel*nuel'article'7dudécretdû7août1830limiteà cinoanskv*Uldltedecartesvertesmentseront
LES MILLE ET UN MATINS
Oui. ie sais. on m'a reproché ce
qu'on appelait ma « liaison > avec
Luey Clarpil. On s'est moqué de mol
un peu beaucoup ce propos. Reste
à savoir si tout cela était fondé.
M. de Ressac, ayant dit, but une
gorgée de whlsky-rsoda en me regard
dant avec malice, par-dessus le rond
du gobelet, et H se mit à rire sans
éclat; d'un rire gaiement philosophi-
que. Il avait alors près de soixante
ans, mais demeurait droit, svelte et
remarquablement bien pris dans sa
est moqué ,de. moi, cher
ami, parce que, lorsque je l'ai con-
nue, Lucy Clareil était déjà sur le.
retour. Elle donnait les premiers si-
gnes de cette décrépitude qui est si
affreuse quand une femme, jusqu'icifort jolie, ne l'accepte pas et s'éver-
tue tragiquement à prolonger sa
jeunesse. Moi non .plus, je n'étais
plus jeune. Les gens en ont souri.Avez-vous cru. en vérité, vous, que
j'étais tombé amoureux de Lucy ? de
Lucy qui n'a jamais passé pour une
femme supérieure ? de ,Lucy qui of-
frait maintenant ses anciens ad-
mirateurs un visage flétri que la
masseuse travaillait chaque jouravec vaillance pour y retenir' la
beauté en fuite ? Avez-vous cru ça ?
Mon Dieu. hasardai-je, LucyClareil, à l'époque dont vous parlez,
n'était pas si fanée, il me semble.Elle avait encore bien de la grâce.J'ai pensé que vous aviez cédé, à vo-trie tour, aux charmes qui avaient
déjà fait tant de ravages. J'ai penséaussi, cher grand ami, qu'elle vousaimait. Car, vous le savez bien, vous
'-Vous n'y êtes pas. Comme il
et 'que tout le monde, à leur sujet,n'a parlé que d'amour, vous oubliezce que l'homme en question n'a ja-mais cessé d'être.
.Erreur Je ne l'oublie pas, ré-
pliquai-Je, et je me disais mêmequevos talents et votre renommée sont
d^ t'aille à inspirer de grandes admi-rations 'et de tendres dévouements.libus figurez plus et mieux que ja-
mais le comte Eric de Ressac, fa-meux gentilhomme détective. Quellefemme y serait insensible ?
on;. interlocuteur secoua la têteet sembla s'amuser considérable-
ment', à part lui.
dit- il, je dois vous
avouer que, au .début, Lucy .Clareilm'attira quelque peu, mais beaucoupmoins par sa beauté encore visibleque par le •déclin de sa séduction.C'est le drame de.' ce déclin qui mesemblait digne d'iritérêt, et c'est sur-tout, dans ce drame, la défaite iné-
luctable d'une enchanteresse quiavait réduit tant de malheureux à la
ruine et au désespoir.Je la rencontrai par hasard, chez
un lapidaire de mes amis, que je ve-nais consulter' pour cette affaire de
n'était point là en acheteusp. Elle
joyaux. Je
un plaisir de me présenter. A daterde ce jour, des relations amicaless'établirent entre elle et mol; C'est
une femme extrêmement agréable,avertie comme pas une, ne négli-
geant rien pour créer autour d'elle
le' bien-être, la joie, et déployant en
connaître.
ifitim\té se resserrasingulièrementpris qu'elle était victime d'vne mys-
>Ah Ah Je suppose que vous
commencez à- comprendre (
que vinsse la prendre lelendemaln après-midi, pour la me-ner à un vernissage mais, incertaind'en avoir le «loisir, je lui dis que 'jetéléphonerais dans la matinée, ou
que je lui enverrais un pneu.Si vous voulez. ,me dit-elle.
Mais, demain,' c'est ma femme, de
Et ne mettez rien de confidentieldans votre pneu, car c'est elle aussiqui l'ouvrira.'
» Fort intrigué par ces avertisse-
ments, j'en demandai l'explrcation.Après s'être fait longtemps prier,Lucy Clareil céda peu à, peu à mesinstances.
» -i- C'est demain le 16, me dit-elle
d'un air simbre.et cruellement em-barrassé. Et, chaque .mo|g, le 16, Je
toyable que je ferais tout au mondepour' m'y soustraire.
» -r Qu'est-ce donc ?. fis- je très
affectueusement^ en voyant qu'elle
ne tenait pas à poursuivre.» C'est unmot, un seul, que des
inconnus trouvent toujours le moyen
Ici, elle resta quelque temps bu-tée dans son mutisme. Mais, ma cu-riosité était piquée au vif: J'insistai,lui faisant observer q.ue je bourrais,sans nul doute, mettre;. un terme àces. manœuvres. Enfin elle mur-mura
> Puis me guetta craintivement,tête basse.» pardonnez-moi, lui dis-je.
Corfou », je ne vois pas ce que cela
peut signifier en l'occurrence..» 'Ah gémit-ellç d'un ton dou-loureux. J'espérais duc vous saisi-riez tout de suite, que vous vous rap-
> Devant sa détresse, je fis un ef-fort de mémoire, qui m'éclaira sou-dàin.
André Lemarois ?lui deman-dai-je avec douceur. Est-ce biencela ?
Elle fit « oui > de la tête et cou-vrit ses yeux: de ses mains, en fris-sonnant.
» Onze ans plus tôt,- alors que LucyClareil séjournait à Corfou, dansune villa priitcière. un jeune homme(J 'excellente famille, André Lema-
venu se tuer sou,s ses fe-tiêtres, par désespoir d amour.
> Ayant vu que j'avais compris cedont l'aveu lui était le plus pénible,Lucy Clareil,r soulagée, compléta plus
t L'année précédente, dix ans. jourpour jour, après' le suicide qu'elle
avril une lettré lui était parvenue,portant ce seul mot < Corfou ». Le16 mai, autre lettre, même contenu.
Amygdalites,Maux d'oreilles
Les végétations produisent toujoursdes troubles graves. L'entant s'enrhumepour un rien, toussote, s'affaiblit, devientfiévreux, sa respiration est insuffisante,sa poitrine sa figure- et sesmâchoires se déforment, à cela s'ajoutentles otites, bourdonnements, écoulementsd'oreilles, conduisant à la surdité.Défendez la santé de vos enfants, ne leslaissez .pas devenir sourds, et pour celasoignez leur nez, en glissant dans chaquenarine, matin et soir, gros commeun poisde Na/.inette. Ce baume nasal à based'essences volatiles rétablit chez l'enfantune bonne respiration nasale en mêmetemps qu'il lui évite les rhumes,maux degorge, amygdalites, auxquels il est exposé.La maladie entre par le nez; c'estdans le nez qu'il faut la vaincre.6 tri le grand tube, toutes pharmaciesou auxLaboratoiresD' Gilbert,6, r. du Laos,Paris-15'
Nazinette du Dr ailbert
Eau de Cologne extra-concentrée, le moins chefdes parfums dè luxe préparé par BROCARD,maître parfumeur de l'Ex-Cour Impériale de Russie.Incomparable pour la toilette ou le mouchoir Elé-
Magasins, Bonnes Parfumeries ou à défaut envoi ra-pide et franco contre mandat ou timbres. Madelys-Brocard, 7, Ruedes DamesAugustines, Neuilly (Seine)
RIEN NE REMPLACE
me « Corfou Le 16 juillet, en
Suisse, un coup de téléphone. Le 16août, en mer, un message par sans-
fll toujours a Corfou ». Le 16 sep-
tembre, reprise des lettres. Ainsi de
suite, et, chaque fois, le seul mot
Corfou » écrit ouprononcé, chu-ehoté dans l'ombre, d'une baignoire,un soir de première, à l'Opéra-Co-
» Lucy en devenait folle. Mise en
confiance, elle. ouvrit pour moi uncoeur tout pantelant de remords et
d'épouvanté. Elle .ne vivait plus 'quedans la terreur du 16. Le 16, elle np
décachetait plus une lettre de sespropres mains sa vieille et fidèleservante s'en acquittait pour elle.'téléphonait à sa place.
> Ah me dit-elle en pleurant.J'ai mérité bien pire. je le sais Maisje'ne suis qu'une femme', et je souf-fre atrocement d'être ainsi harce-lée
Ma chère amie, lui dls-je.
quels qu'aient été -vos torts, on n'ai pas le droit de vous torturer de laI sorte. Laissez-moi faire. Je vous dé-
| livrerai, moi, de votre bourreaudu mystère et de la
recherche 'venait de s'éveiller unefois de plus. Je présume qù'à présentaucune ombre ne subsisté dans votreesprit, touchant la nature de mesrelations avec Lucy Clareil, qui fut,trois mois durant, pour. votre servi-teur, une hôtesse. pleine d'attentions.Je m'étais installé chez elle, au mé-pris du qu'en dira-t-on, voulantmener à bien cette affaire-là et dé-
masquer l'anonyme tenace qui s'ar-rogeait un tel droit de vengeance à
coups d'épingle.» Ainsi ai-je prêté le flanc à la
médisance. Il est naturel qu'on m'aitcru entiché de Lucy. Je confesse,d'ailleurs, que' j'ai largement contri-bué à sa subsistance durant les troismois que j'ai vécu auprès d'elle pourparvenir à résoudre l'énigme du mot
voulu,
J'ai toujours, que -je sache, travaillé
à mes frais.Donc, dis-je à M., de Ressac,
vous avez-fini par découvrir le-ou les
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persécuteurs de Lucy .Clareil. Qui
était-ce
Une femme.Parente du mort ?
Ni parente, ni amante rivale}i nirien de ce que vous pouvez suppôt
I Alors, où voulait-elle en ve-nir ? A se faire donner de l'argent
A continuer d'en recevoir.D'en recevoir de moL Cette femmeétait Lucy Clare il elle-même. C'estelle qui écrivit ou, fit écrire les billetsque je lus de mes yeux, le 16 des^trois mois qu'il me fallut employervoir clair dans son jeu. Que voulez-vous t Je vous l'ai dit cette oonnâLucy n'est pas une femme supérieurmais elle a le talent de savoirprendre les hommes par leur côtéfaible. Elle se doutait bien que ça nedurerait pas Elle a dû se dire, Aprèsmon départ « Trois mois, quand onvieillit, c'est toujours ça de gagné
Maurice Renard.(Droits de reproduction et de traduction réservés)
A l'académie
des inscriptions et belles-lettres
a 'procède hier a I électionde trois corres*poncan's nationaux ce'sont MM. Ge.main.de Montauzan,professeurhonoraire i 1 univer-sité de Lyon. Le Cacheux,archiviste p»I*a,graphe Rouen, et le chanoine- Vrseau,
-conservateur ~uuMusée, d'Ange»,
=? 6 S LE MATIN '' Samedi 21 Décembre 1935 !!
COURRIERDESSPECTACLES(Suite)LES NOUVEAUX SPECTACLES
PORTE-SAINT-MARTIN. Violette
de Montmartre, opérette en trois
actes de MM. Max-Eddy et J. Ma-
rietti d'après Julius Brammer et
Alfred Grunwald, musique de E.
Kalman.
Souveraine du royaume de l'opérette,la fantaisie redonne courage et plaisirde vivre aux ombres. Cependant eût-onjamais suppose que la Bohéme, issuede Murger et notre butte aux moulinsrenversés., pussent devenir objets d'im-portation ? C'est un tait Violette deMontmartre nous arrive, dit-on, d'Europe
.'centrale.- N'en ayons pas. ombrage, carelle constitue un spectacle charmant.
L'action se passe en 1860 d'après -lescostumes des personnages sinon d'aprèsleurs laçons et leur langage. Violettepetite Italienne, est forcée par un mé-chant tuteur de chanter dans les rues.Un trio de bohèmes la recueille et elletonibe amoureuse de l'un d'eux, RaoulFlorey, peintre; qui déjà lait la con-quête de N. non, son modèle. Violettedevient la ménagère des trois bons gar-çons tandis que Ninon. trouvant ungalaart protecteur dans la personne d'unministre débute au théâtre et se taitrichement entretenir. Le roman se dé-roule, sur ces données, avec des péripé-ties d'amour, de jalousie, de chagrin. degaité bouffonne. Et c'est, en -somme;Violette qui au hasard des circonstances,assure la fortune des trois amis moyen-nant quoi elle épouse. bien entendu, sonchei Raoul, après avoir- remplacé, aupied levé, sur la scène des Délassements-Comioues, Ninon qui louait le premierrôle d'une opérette Louis XV.
Sujet favorable, en verité. à l'inspi-ration d'une ntuse viennoise. Le coin-positeur de Princesse Czardas n'a paslaissé échapper si belle occasion et ila écrit une.. partition complète où s'épa-nouit le mouvement ternaire, dont lesnoiubreux numéros vont de la valse auxdanses du jour, de l'air à vocalises auxromances et aux couplets sans préjudiced'ensembles rort bien venus. Il seraitdifficile de se soustraire aux attraitsgracieux, élégants, plaisamment mélo-diques, partois spirituels ae'M. Kalman.Les dessins de ligne jolie sont rehausséspar les couleurs d'une orchestration soi-gnée à l'exécution de laquelle veille M.Silvio Mosse.
Dire qu'une opérette est brillammentmonté à la Porte-Saint-Martin estmaintenant un lieu commun. On né saù-rait pourtant passer sous silence la pré-sentation de cette pièce, présentation quicomporte un « envers du théâtre » atransformations On a mis au point unedélicieuse rétrospective toute de jeu-nesse et d'amabilité.
Mnae Lotte Schoené remporte ungrand succès sous les traits. de Violette.Mais quet art du chant, exquis; impec-cable. guide son soprano de pur cristal,quelle interprétation sensible, expressi-ve, est la sienne M. Villabella, triom-phe lui aussi, grâce au pouvoir séduc-teur de son organe. Mme LouisetteRousseau brûle les planches. M. EdmondCastel. ext> '-ordinaire huissier, soulèvedes éclats de rire que M. Florencie faitprolonger. MM. René Novan et Jean Ri-veyre gaçinent de laaute main leur partd'applaudissiments de méme que lecorps de ballet.
Jean Prudhomme.
AEJ JPAjRIS *«. TOP-HAT »
Top-hat en anglais veut dire haut deforme, et le cinéma qui passe ce films'est ouvert sous le signe du huit-refletset du chapeau claque. Un beau cinéma,ma foi. blanc, rouge ~et or, dans le stylemoderne avec un hall aux lignes pureset la salle gainée de cuir blanc. Pourcette 'inauguration, on avait cmêmato-gTaprdqueïSent.ifait.-oa.ppel à. Frei As-tàire. l'acteur d'écran, qui parle nommevous et moi, mais, ceci dit sans offense,parle aussi avec ses pieds. Ge jeunehomme est arrivé à une sorte de per-fection dans la chorégrapïjté moderneet c'est certainement le plus prodigieuxacteur de claquettes, et Dieu sait si lesAnglo-Saxons sont friands de ..ces .ébatsrythmiques et rythmés:
Mais rien de nouveau sous le soleil etles sunlights, et pour ce fantaisiste onest revenu au vaudeville couplets dubon vieux Labiche et aux quiproquo?aptes à séduire les âmes simples. L'amiedf l'amie prend l'amie du mari del'amie pour le mari de l'amie et l'amiecroit que son mari est l'ami de l'amieCe n'est pas comDliqùé. età- la fin tourle monde est amis dans' une Venisestylisée où glissent les gondoles, oùs'agitent autour de Fred Astaire. milleboys et girls, le tout sur des airs deIrving Berlin qui fieront fureur, cetteannée. Cheeck to cheeGk et Piccolino,Ginger Revers, partenaire blonde, agiret habituelle du roi des danseurs, estcharmante en ingénue coquette et toitde même pudique. Il parait que cettestar dessine ses toilettes elle-même, ét.elle a tort, car elle a un faible pour lepailleté et le rococo. elle gagnerait às'inspirer de collections parisiennes.Ewerett Horton. Hëiènp Bvoderirk, ErickRhodes et un deuxième Erick, mais quis'appelle Blores, forment un pat-faitquatuor de comiques. Mise en scènesomptueuse, parfois un peu trop. décorsblancs, « lits paquebots » en satin can-
UN GRAND FILM POLICIERPARLANT FRANÇAIS
ONHOMMEDETROPABORDERMITAGE
PLACES de 5 à 18 fr. . :V'Vy.: Ely: 15-71
PROGRAMMEDES CINEMAS
Acacias (47,r.des). Fantôme vivant, Vanessa
Actual. Nord-Actual. (6. bd Denain). Act. Film.
Actuel Petit-ParisExcelsior. Perm. 10 24 h.
Agriculteurs. Gaspard de Besse.
Apollo. Tête chaude. Dans le décor.
Arttstic. Ne pariez pas blondes. Adéma! aviateur
Aubert-Palace. Lucrèce Borgia.Avenue (5. r Colisee). Mon mari. le patron.
Balzac. Charlie Chan en Egypte. Mir. d. l'amour
Ba-Ta-Clan. M.S. Dieux s'amusent. Petit Pierre
Bonaparte. Gaspard de Bessé.
Caméo, Un soir de bombe.
.Camera. Une nuit de Vienne .Jim Bougue.
Carillon. Boucles d'or. Charl. Chan à Pans.
Chazelles (5, r Chazelles, Oiseau rare.
Champs-Elysées. Petite Amérique. J. de mains.
Cigale. Deuxième Bureau. Réveillon spect gala.
Ciné Actual (15, fg Montmart.). 9.30 à 2 h. m,
Ciné l'Auto (bd Italiens). Actualités.
Ciné Madeleine. Veilie d'armes,Ciné Opéra. La Bandera.
Cinintran. Actualités. Perm. 10 h. à 0 h. 30.
Colisée. Baccara.Courcelles. Le Mouchard (V. Mac Laglen).
Demours. Touche à tout. Flèche d'argent.Edouard-Vil (10, r. Ed.-VIl .David Copperfield.Eldorado. Deuxième Bureau (Jean Murât).
Elysée-Gauinont. La Malle de Singapour.
Ermitage. Un homme de trop à bord.
Folies-Dram. Voyage sans retour. ToVaritch.
Fourmi. Tarzan et sa compagne. Les Sans-soucr
Gaumont-Palacc. J'aime toutes les femmes.
Gaumont-Tbéâtre. Deuxième bureau.
Impérial. Merlu6se. Cigalon.l.e Paris (23. Ch.-Elys.). Top Hat, Fred Astaire
Xutélia-Pathé. Boucles d'or. M. Prosper.Jmx (76.r.deRennesl. Sous la griffe (C. Rémyt
Lyon-Pathé. Variétés.Marbeuf. Le Songe d'une nuit d'été.
Marignan. La Kermesse héroïque.Marivaux-Pathé. Arènes joyeuses.ltiax-Linder. L'Equipage.Mctropole-I'athé. Variétés. Cariola.
IWiracles-Lord-Byron. Alice Adams tK Hepburn)Monceau t6. Démon politique. Folies-Bergère.Montparnasse-Pathé. Variétés. Carioca.
Moulin-Rouge. Moïse et Salomon parfumeurs.Napoléon. Les Hors la loi LA. Menjeu).Kot.C'lné. Cet.. un-&farpcain.Oette vieille canaille
Oirmpla. Debout "lS^lçtlanç.Omnia-CIné-Inf. Le- Roman d'un innocentPaeode, Bozambo (Eobesoni.
Panthéon. Harmonica-Tchapaïev.Paramount. Kœnigsmark (Elisa Landl).
dide et plaisanteries sanctionnistes,certes appuy2es' sur les Italiens, l'en-semble est signé Mark Sandrick, maisce réalisateur doit avoir la danse deSaint-Guy à force d'avoir photographiétant de pas compliqués.
Gilbert Bernard.
PROGRAMME D'AUJOURD'HUI
Opéra. 7.30, Parsifal.
Opéra-Comique. 8., Werther. Phryné. Demain.
matinée Menon soirée les Pêcheurs de
perles. le Sourd.
Comédie-Française. 4.30, Poésie 8.30, Esther.les Plaideurs. Demain .matinée Androma-
que. les Plaideurs soirée la Nuit de mal.
Madame Sans-Gène.Odéon. 2.45. Gille- de Ray 8.40, Vive le roL
Demain. matinée et soirée Vive le roi.
Albert-I" (Lab. 08-40). iyjo, Maxa, 10 ved.
Ambassadeurs. 9.. Plaisir d'amour.
Antoine. 9.. Pays du sourire (W. Theunis).Arts iWagram 86-03). 9.. Miss Bft.
Ateller. 8.45 ,le Faiseur.Athénée. 8.45. Guerre de Troie n'aura pas lieu;Boufics-ParisifMia a. 45, les Popinod (M. Dearlyi.
Capucines'. 3., 9.. le Souper de San Diego.Chàtelet. 8.30, Au Soleil du Mexique.Comédie Champs-Elysées. 9., l'Inconnue d'Arras
Di-jazet. 8.45, Pour plaire aux femmes.
:Masque.. 9.. l'Homme dans l'ombre.
Gaité-Lyrtque. 8.30, la Chanson du bonheur.
Grand-Guignol. 3., 9.. les Ondes tragiques.Gymnase. 9., le Cœur •'
Humour r. Fontaine». 0., !'Heure « H •.
Madel. D.15. Fin du monde, de Sacha Guitry.
Marigny. 8.45. Margot (Y. Printemps. Fresnay).Matburins. 9. ,le Héros et le Soldat.
Michel. »., Lavalisons.Michodiere. 9., Bichon (M Deval et V. Boucher).
Mcgador. 8.30, l'AULerge au Cheval 'Blanc.
Montparnasse. 9., Cri des cœurs. 'Cap. Marlan.
Nouveautés. 2.45. 8.45. Revue de. Rip.Nouv-Cora 9.15 Trouble (Géniat, Clariond).Œuvre. ».. le Témoin.l'alais-Koyal. 9. Zizippe (Duvallès.DenlseOrey)Porte-Saint-Martin. 8.45. Violette de MontmartreRenaissance. 8.45. Notre-Dame '.du' cinéma.
Saint-Georges 9., la Femme en Jieur.Sarah-Beruhardt. 8.4i, lndiana.Th. de l'Etolle. 9. -*les Amants terribles.Tb. de Paris. 9.Noix de coco. Râimu.
Mon oncleVariétés. 8.45. les Fontaines lumineuses.
"V:-CoToinir.2fî5'mât:class.8.45, Femmesans homme
A.B.C.3.; 9., Noël-Noël. J. Lumière.S.Fatnsiber.Alcazar. 3 9.. Nouvelle revue nue.Altaambra. 8.30. Attractions
Uobino. 3., S.V~Ôréân".Àhnetté Lajon, F. PaquetC. de Paris 2.45 8 45 Parade d.mondelLadoum.Européen. M. S: Georgius. Marc IrVin. P Bayle
Fol. -Bergère. 3., 9., la Folie d'amour, rev. nouv.
Mayoi. 3.. 9., Revue de la chair.
Chez llarry Pilcer (70, Ch.-El.). 2.30. thé, spect.
Cirqpe d'Hiver 2.30, 8.30. Perle du Bengale.C. Médrano. 2.30.8.30. Togare, Lilliput, ni. j.s.d.Coucou. 3.,9., Faits d'hiver. Rev. de Souple».Peux-Anes. 3., 9.. Nouveau .spectacle.Dix-Francs. 3. ,9., Revue (Hégoburu.Sàblon.Dac).
Jockey (127. bd Monimart.). Dancing. attract.Lune-Rousse. Nouveau spect. Dorin. Michel.
Noctambules (Quart.Latin). Pierre Dorian, rev.
Perchoir. 9., Mauricet, Cariés, Valier.r.Besnard
Coliséum. Tous les Jours thé. Taxi girls.Luna-Park. M. S. Attractions, dancing.Moulin-Rouge-Bal. Réouverture, quadrilles.
EN RAISON DU-SUCCES que remporte Sym-phonie burlesque. le Studio 28 donneradimanche 22 et. mercredi 25, deux matinées à
.t.; et 5 h" sairee à 9 h. En semaine,
PQUR LES tofFANTS. A l'occasion des
têtes, ia direction du cinéma Balzacdonnera du 23 décembre au 3 janvier, chaquejour, une matinée enfantine â 11 heures
<aij prix -unique.! .de à' taincs la place)..Un programme spécialement préparé pour
les enfants leur permettra de voir en plusd'intéressants documentaires, un sketch inédit
du Buster Keaton. Palooka, et d'admirer les
Silly Symphonie» et Mickey Mouse qui compo-seront à ccaque icaiice le gala Walt Disney.
DEPUISsa première présentation au Mari-
gnan, il n'est pas de séance où la Ker-messe héroïque, l'oeuvre magistrale de JacquesFeyder. ne ù^it applaudie par le public. Cetaccueil enthousiaste, l'élan unanime de la
.presse, viennent d'être c. «Formés par la plus,haute récompense décernée à une œuvre ciné-
;m.atper.aplriq.ut le. Grand..Prix du .cinéma,français. Frasque ardente, gaillardie et colorée,la Kermesse héroïque est le plus magnifique
filnv.vjçai oui ait jamais été réalisé.
(^ÈJJDBILION.club cinématographique d'en-
j lânts* (salle F. 1. F.. 33, avenue des
Champs-Elysées, premier étage), donnera di-manche 22 décembre, à 3 heures C'est uneidylle, des. an., le Soleil vers l'ouest, doc. en
coût., Dans la jorèt vierge, des. an., -le Tailleur
inirèptde, des. an. en coul., Chien de sachienne, avec Shirley Temple, la Petite- Pouleavisée. des. an. de Walt Disney,, et débats.
Pereire-Palace. Jérôme Perreau.Rex. Àdémàï au moy,en âge.-Rivoli-Cinéma. Perm. La Bataille.
Royal-Pathé. Jérôme Perreau.
Splendid (O.av.Motte-Picquet) .Parlez-m. d'amourSt. Bertrand (96,r.Sév.). Toute la ville en parleStudio Caumartin Celui qui passe (C. Veidt>.St. Etoile {5,r.Troyonj Episode (Paula Wessely)St, Universel (31, av. Opéra). Baron Gregor.Studio 28. Symphonie burlesque (angl. v^.t. t.).Ursul. (Studio). L'Opéra de qua't sous.
Victor-Hugo. Jérôme Perreau.Vivicnne. Deuxième Bureau
Washington. The working man.The Right lo live
Pour les artistes et artisans d'art
Le croupe sénatorial de l'art, réuni sousla présidence de M Savisnol, a appelé hiertoute s'attention aa ministre de l'éducationnationale 'sur la« misère grandissante des ar-tistes et artisans d'art. Il a décidé de prierMM. Labbé et Hautecœur de venir devantlui, pour les inviter à agir dans l'organisationde l'Exposition de 1937, de manière à sauve-
garder l'art français contre la crise qu'ilsubit.
Afin de résorber le plus possible le chômagedes artistes, le groupe a chargé son bureaud'entamer des conversations pour concilieret l'action des services de l'Etat et ceux dcla Ville de Paris.
A TRAVERS LES DEPARTEMENTS
[DES CORRESPONDANTSPARTICULIERSDU « MATIN
DORDCGNE. Périgueux. M. F&ye,den eurant au moulin ab Barnabe, voulant'lancer un coup d'epervier. accroche une- mailledu filet à un bouton de son vêtement et Est
précipite dans l'Isle, où se noie.
LOZERE. Lahgogke. Un Incendie se de.clare pendant la représeiltation, dans un ci-néma de l'avenue du Maréchal-Poch. Aucun
accident.,de personne. Les dégâts sont impor-tants. •
NORD.' Maubstiuï^. Tombant sur la'vote quelque'' secondés 'avah'tv'le /passage- d'untrain, le sous-chef de manœuvres ThéophileCornu, 48 ans. de Louvroil, e, affreusement
broye par la locomotive, en gare.
Ep U fl <5ADJOORD'HUI. Radio-Paris. 11 heures Musique variée 12 h. 15
Concert 14 h 30 Ksmances 16 heures Concert 17 IL 30
Saëns; 20 h. 45 Omette (Verdi Tour Eiffel, 14 h. 30 Poste colonial Musique légère20 h. 30 La Reine Fiammette iCatulie Mondes), Paris-P. T. T.. 14 h. io T. S F.à l'hôpital 16 n. 30 Concert Pasdeloup Berlioz, Beethoven. Schmitt. Ravel.; 20 h. 30Concert symphonique. Poste Parisien, 12 h. 35 Concert; 21 heures Orchestre lazz.^c Radio-Toulouse. 20 h. 50 Concert Un, soir de réveillon. ETRANGER. NationalDroitwich, 22 h. 15 Orchestre :'Thomas. Liszt. Wagner, Gounod. Londres Régional,20 h 30 Haensel et Gretel Humperdinck). $ Vienne. 21 h. 10 Récital de Dianb Bach.Chopin. Rome, 19 h. 50 Sonates de violon Bach, Brahms. Radio-Luxembourg, 21 h 25Récital de chant: orchestre. Suisse Romande, 19 heures Concert Brahms. Lehar.Dvorak. 4c Francfort. 21 h. 20 Concert Weber, Haydn. Rossini.
PROGRAMME D'AUJOURD'HUI 21 DECEMBREPARIS-P. T. T.
695 Kcy. 431 in..S
8.00. 9.O0l Informa-tions; presse.
9.40. Chronique.11.00. Relais de Toulouse.12.00 Chronique du tou-
risme.12.15. Relais de Marseille,
concert Les Cloches deCorne ville 4Planquette); Bri-se d'automne iMissa) laTfousarde «Gannel l'Hiver
iBonaud) Mignon (Tho-
mas); Cloches du soir 1R0-
partz); Dancing Moon tAU-
bryi Ronde des lutinsid'Ambrosio»; Madame Cupi--don iHesseï; Danse antique(Volpatti) Gavotte des bai-sers <Popy); la Veuve joyeu-se (Lehar): Gallito iLipé).
Informations: Bourse13.45. Reportage touristique14.30. T, S. P. Il l'hôpital
Plainte et napolitaine <Calxd'Hervelois) Fileuse iG.Famé) Granadina (Nln)1 fois "hantons chinoises(Shea-An Llu) Brotherhood;Farmers late; Advice on sa-uino; le Coeur a ses raisons,un acte de Qijillavet et deFiers: Petite
rfjjtte espagnole•Cassard): Un souper chezMademoiselle Contat. <ç>é-rette.
16.00. Actualités littéraires.16,20. Informations musl-
cales.16.30. Concert Pasdeloup
Benvenuto Cellini iberlioz);Concerto (Beethoven) laTragédie de S a 1o méiSchmttt): là Valse (Ravel).
18.30. Radio Journal deFrance.
19.30. Musique légère œu-vres inédites.
20.00. La vie littéraire.,20.10. Le cinéma.20.20. Folklore des vins de
France.20.30. Concert symphoni-
que Suite rde ballet igré-try-Mottl) Mélodies de
Duparc Gopak (Mous-
sorgsky) Peer Gynt(Griegl: Scènes italiennes'Godard); Sérénade iRietti);Chants hébraïques travel):Etienne Marcel (Saint-Saëns).
22.30. Informations.22.45. Danse.
POSTE PARISIEN959 Kcy. 312 tn. 87.10. Disques.7.30 et 8.30. Revue de
presse.12. 5. Cirque12.35. Concert:Parade des
éléphants 'de Basque):Dance revels (Montague):Jalousie ,Gade 1 PrincesseCzardas iKalnian) Trinker-oeil (Farell); Claviette (TomWaltham): la Chanson dubonheur (Lehar).
14.00. Demi-heure de la,jeune fille.
15.00. Relais de music-hall.18.00. Quart d'heure poéti-
que.18.20. L'actualité catholi-
que.19.10. Journal parlé.
Ta main la Vie debohème (Puccini) Manon(Mapsenet).
19.50. Disques.20.15. Concert.20:30. Intermède.21.00. Jazz. -22.30. Musique légère
RADIO-CITE1.067 Kcy. 280 m.
7,00, Disques; Journalparlé.
7.15. Chant.745. Revue de presse8.00. Musique viennoise.8.30. Scènes comiques.
12.00. Chant.12.30. Chant.12.45. Musique de Debussy.13. On. Oreue de cinéma.19.45. Disoues-20.00. Music-hall20.15. Piano
Concert,–-Vedettes.
?l.on. Disoues.21.25 – Relais théâtral la
Revue .de Rip0.15. Cabaret.
RADIO-PARIS
182 Kcy. 1.648 m. 2
6.45 et 7.45. Culture phy-sique.
7.00. -Disques.7.15. Presse.8.0O. Disquesi
11.00. Concert Si j'étafsroi (Adam); Rêve' de valse'Oscar Straus': Fleur de lys(Parades) Menuet IBolzo-ni): Lettre Manon. *Gil-
let) Prélude 'R.achmante
noff) An paradis des val-ses (Salabert); Pastorale
mystique (Mess'enet); Ballet
égyptien (Luiglni) les Sal-
timbanaues (Louis Canne).12.00. Causerie agricole.12.15. Concerta Peer Gynt
(Griep* Brigade fantôme
(Myddleton) la Housarde(Ganne) Danse des Aégi-
pans iG. Pierné); Airs deFra gson 'Salabert); Masca-rade 'Lacomel Rosés dePicardie (Wood) Mélodies
par, M. Morturier le Petitruisseau ce Lhez nous tA.Fijam: Prières (P. Francki;le Vieux ruban (Henrionl: IaChanson pour Jean (Chi-zatl Ballet d'Henri V1I1(Salnt-Saënsl: Philêmon etBaucis (Gounodl Orphéeaux enfers (Ofïenbach).
12.45. Informations chro-
nique:14.00. Pages s d'Alphonse
Daudet..14.30. Romances Extase
(L. Gannel; Quand l'oiseauchante (Tagliaf ico) Chan-,son (P. Bark): Chant, indien(Friml) ta Chanson des
blés d'or iDoria); Ne dis
plus rien (Rans May); les
Câteaux iTiârko -RichepinlChanson itttime (Jacques de
La Presle).Les ondes enfantines.Concert Collégiale-
(Bonx): Pomone iWaldteu-
fell; le Petit chat sur le
clavier (Confrey); Sous les
tilleuls ii. Massenet); -Mvdearling (Myers) lesContes d'Hotfmann (On*en-
bach) Czardas ,Mont!)
En relisant vos lettresKieu) la Viennoise
Kra!) Sérénade Mano-
la IToliet) les Fileuses
(Dvorak)..17.00. Revues littéraires.
17.15. Causerie.17.30. Obéran (Weber)
Ronde des Ziitin>"(Bazzlnl):'Danse des Elles (PopperiDanses des lutins (Liszt)Hœnsel et Gretel (Humper.dinck).
18.00. Causerie.18,30. Léonore iBeethovenl:
le Roi d'Y s (Lalo) Mignon'Thomas); Faust iGounod):
Sigurd *Reyer) Samsou etDalila 'Saint-Saëns».
19 15. Causerie.19.30. A travers la scien-
ceLectures littéraires.
20.00. L'humour au' microLa Cuisine Il ma façon(Timmoryi: Maison histo-
riqüe (François Timmory);Quelques mots sur l'huître:Indulgence (Gabriel Timmo-
ryl; Pendant l'averse, co-médie.
20.45. Otello. drame lyri-que de Boito, musique deVerdi.
22.45. Danse.
RADIOTOULOCSE913 Key. 328 m. C
11.45. Orchestre viennois.
11.55. Chansonnettes.12.15. Bal champêtre..2.35. Concert.13.00. Airs d'opéra».13.25. •- Opérettes.13.50. Extraits de film».
5. Orchestre musette.18.15 Chansonnettes.18.30. Orchestre opéra
Guillaume Tell tRossini;Faust iGounod).
18.50. Airs d'opérettes.19. 5. Orchestre de salon.19 25. Xylophone.19.45. Concert..sG15. Scènes comiques.20.10- Extrait, de films.20.; O. Concert Un soir
de réveillon.21.35. Soli divers. Music-
hall radiophonique.22 20. Orchestre viennois
mélodies.Concert.
23. io. Danse.23.30'. -Chansons espagnoles.
;23 v>. Orchestre.Ô.Ou. F&ntaisie.0.20. Marches, militaires.
TOUR EIFFEfc V
1.456 Kcy. 206 m.
Poste coloniVi l'Uiake thé south (Klages)Charmante aux regards(Kern) Yip-Heddy (CarriOirenda iSentrsl; Un violondans la nuit .Bixioi. Chan-son triste iLeardy): Nosdimanches iKeynes) J'aides fleurs iPareia les Yeuxfermés tKeynç); «Chiaparita;Love is a aong ,Noble); laLune bleue Rodgerst: C'estdans la rue (Depiince)Tierras de Aragon (Calvitei;Quelle est la raison ?7
(Guerl; Par une nuit (Lear-
dy>: Souci ;(Simavine) lesTrois saisons (Chagrin):Parfois je rêve 'Keynet.
16.30. Radio-scolaire.
18.45. Informations; Jour-nal parlé,
20.30. La Reine Fiammette.de Catulle Mendès.
RADIO-ILE-DE-FRANCF1.348 Key, 222 m. 612.30. Disques.13. 5. Genre.13.45. Danser
.14.15. Lakmé (Léo Delibes).1H. 00. Musique légère.13.55. Danses.20.15. Le Printemps con-
cert.20.30. Chansons
la vïeT com me r e i a leBourse de commerce de Paris
En $uciei> tendance calme, comparativementaux cour*- d'hier, 15 heures, on enregistre un
recul de O,.En céréales, le ton est soutenue, le blé ga-
gne de 0.50 a franc et l'atome de 0,25 a 0.50
petit coulant d affaires.On cote en clôture
-ILES. Disponible (cote officielle).décembre. 82..• ".nd.: janvier, 81,50 payé; té-
vrier. 83.50 paye; S de Janvier, 83.50 paye: 3 de
février, 85-' paye 3 -3de mars. 87-87.25
d'avril, 3 de mal. 89.25-89.50.PARINè-rLETJR. Incotée.Farine de consommation. Cote officieuse
de la farine etabm Dar la chambre syndicalede l'industru meunière parisienne 130.
MAIS Ir-otés.SEIGLES Incotés.AVOINES Jisponible (cote officielle», 52;
décembre. 5625 pdyé. janvier. 55,75-56.25: le-
vrier. 57 vend.' de janvier. 57 vend.. defévrier. 58.50 vena.: 3 de mars,' payé;Z d'avril. 3 de mal. 60,25-61.
ORGES. De brasserie mcotees.SUCRES. Décembre. Janvier.
3 de Janvier, 172,50 3 de lévrier.173,50 3 de mars, 174.50. tous payes. Coteollicie'.le (courtiers asermentes). 168.50.
ALCOOLS LIBRES Marché suspendu.HUILES. Lin et colza lncotées.RIZ et brisures Incotés.CAOUTCHOUCS. Crêpes Hrst latex et
feuilles fumées gaufrées décembre,janvier. 5.05-5.10 3 de Janvier, payéfévrier. 3 de d'avril. 5.35-5.45: mat.
3 de Juillet, vend.; août. 5.50-5.60.
Paris métaux précieuxEn lingots 1.000/1.000 le 'kilo
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Marché aux lainesKÔÛBAIX, 20 décembre. Laines ten-
dance calme: ventes 55 C00 kilos. Décem-
tire, Incoté; janvier, 19,'îO; février,. 20.10; mars.avril. 20.60: mal. 20.30: juin. 21: Juil-
let, 21,10; aott. 21.30: septembre, 21,40; octo-bre. 21.50 novembre. 21.50..TOURCOING. 20 décembre. Laines ten-
dance calme ventes, 10.000 kilos. Décem-
bre. Jncoté janvier. février, 20.10mars, avril. mai, 2C.60:juin. 21'; juillet. 21,10 août. 21.30 septembre.21,40 octobre, 21.50 novembre. 21,50.
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MARSEILLE. 20 décembre. Savons cuitsblanc pur de:Marseille a l'huile douve. 290-
295 blanc extra-pur 72 0/0. blanc72 0/0 extra avec réstne, 175-180 Diane 60 0/0d'huile. 170-175 blanc extra-pur au suit. 165-
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brun, vert, marbré bleu ou rosé (genre »:isrîais(.blanc 20 manque: olanc 30 0/0,
145: blanc 40
Ces, prix s'entendent aux 100. Kilos, en. barresou', morceaux en caisses de kilos,
tinn£ d'usages pour moulages et petits embal-lages.
savons mous manquent.
Intermède.21.10. Films22.10.– La "Grotte de F'n-
gall (Mendelssohn).
23 30. Opérettes.22.45. Mélodies;23.:0. Films.23.40. Danses.
RADIO-LUXEMBOURG230 Kcy. i.304m.
7.i5 Informations.7.25, Concert. i.8. 5. Féië japonaise lés
cerisiers en, fleurs \iYoshl-tomo).
8.20. Information».8.3u. Concert.
foncert.12.30. Concert. Phèdre
Massenet); Une nuit à lis-bonne iSaint-Saëns) Vaf-se tzigane. (Saludii; Deuxiè-?ne mazurka (Godard); Dan-se d'Athelstane' (La Gye).
13.00. Orchestre Marcheturque (Mozart) le Sunged'üne nuit d'été (Mendels-soh.i- V A'iéslenne IBizet).
3.30. Quintette Vogue,mon cœur (M..Y-VaJn): Mé-lancolie (Branga) Léger'airice (Van Hérck) Au-bade iP. Pierné) les Pa-pillons ..(Grttl': Penum&e etrévonse (Taylorl les Clo-·hes de Corneville. fantai-sle iPlanquettei.
14 5. L'heure luxembour-
16.00. Récital de chantle Roi d'Ys (Lalo) Rêvede des Grieux- (Massenet)-:le Pays du sourire (Lehar):Reviens à Sorrente (DeCurtis); Sais-tu IMontenail-les).
16.20. Concert.17.00. Danse.17.30. Concert te Tram
(Mougeot); Chez l'horloger(Orthi: Roses de Franche(Romberg et Willemetz): leFrançais tel qu'on te parle,scène comique: Betty Co-ed(Fogarty et Vallée).
Musique légère etdanse.
19.15. Concert.20,10. Quintette Lanto-
nettn Marcietta IRaziga-de) Une chanson pour toibander): The Twilight'Sre-naders (Hobby) le Tangojaune (Niemann); Temps demai (Sykes) Mimosa talet-ter): Aida (Verdi): Menuet(Bolzoni) Mignardise (De-maret).
21.00. Concert.21.15. Causerie,21.25. Récital de chant
Oh 1 de beautés égales (Puc-cinil: Romance de MaitrePathelin (Bazin); Mon coeurt'apoelle, Le bel amouriStolz); Sérénade françaiseil.eoncavar.o) 0 sole mio(Di CaPua); Mélodie (Tchal-
kowsky).21.50. Orchestre The
Crown of Chivalry (Flet-cher) Sérénade sentimen-tale iDe Hervel; Soir defête à la Havane iFilippuc-ci); Suite lyrique jE,Grieg) Intermezzo (Gai)
-Danse des vagues (Catala-ni) Fùriante iWeinberger):Porcelaine de Saxe (Ketel-
bey) Fans, le joueur deflûte (Ganne): Quartette enré majeur (Borodine).
23.00. – Danse.
NATIONAL DROITWIÇII200 Kcy. 1.500 ni.11.00.,.Concert,13.00. Musique légère.
–-Disques. '16.30. Concert tzigane.18.45. Intériude eailols.20.00. Variétés,
22,15; Orchestre Le Car-naval Venise (A. Thomas):
Légende de saint Francois
prêchant aux oiseaux (Liszt):
-Feuille d'album en do (Wa-
•gnerl Ballet de Faust
iGounodï;23.00. Orchestre.
LONDRES REGIONAL877 Kcy. 342 m. 110.45. Orgue.11.15. Concert.12.00. Musique légère.14.00. Concert.
.l'ion. Orgue Parade des
soldais de plomb (JesseliPrélude en do dièse mineuriRachmaninotfl: »: Baisers auclair de lune iTibor) Dansle jardin d'un temple chl-nois (Kitelbey).
15.30. Récital de pianoSuite (York Bowen).
16.30 Orchestre.18.30. Concert Ruddigare
'Sullivai); The, çuaker Girl
(Mouckton): la Damnationde Faust (Berliozi Fête
polonaise. Valse <J. StrauFs)Salut d'amourSchwanda, le joueur de cor-nemuse, polka et fugue(Weinberger).
19.15. Quintette.20.30. Hœnsel et Gretel
•Humperdinck).21.35. Récital de piano.
Musique de Dvorak.22 10. Danse.
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tons tendance soutenue, ventes 3.950 balles.,–f Décembre, 246: janvier, 245.50: février. 247:
mars, 250: avril,, 250: mai. 252;50: juin. 252.50:
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Decembre, 109 janvier, 109,25 lévrier,
mars, avril. 113 mal. 115.50juin. 116.75 juillet. 119.50 août. sep-tembre. octobre, 122 novembre, 122.25.
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Graine de cotza .par tonne)' tendance calme.Toril décembre-Janvier. 13 1/8 vend.;
janvier-février, 13 ,-iya vend, Cawnpore et
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niblej '27 janvier, 26 1/2: janvier-avril.26 mai-aout. 27 1/4 tous vendeurs.
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ger, comptant, 218 étranger, trois mois,2092/6.
Plomb anglais, comptant. 18 10/- étranger,comptant, 16 étranger, liv. éloign..16 11/3.
Zinc comptant. 14 Uvr. éloign.. 1418/9.
Argent en barres, 0,925, comptant, 21 3/4à terme, incoté.
Or 141/1 1/2.Mercure 13.A partir de demain, marché de
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décembre, 13 16 janvier, 13 22 mars,.3 mai, juillet, 13 septembre.13 83 octobre. 13 92. Yentes 95 lots.
NEW-YOi.K, 20 décembre. Huile de coton(hase blechable) décembre. 10 janvier,10 51 mars, 10 52 mai, 10 52.
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NEW-YORK. 20 décembre. Sucres dé-cembre, 225 nom. janvier. mars,
mai. V.2IH juillet. 215/17 sep-tembre, novembre. 225,27. Ventesapproximatives 2.000 t»nnes.
NEW-YORK, 20 décembre. CaJé, Santosr» 4 d sponible, 8 décembre. 7 76mars. 7 90 triai, 1 94 Juillet. -7 sep-ten-bre. Il 03. Ventes approximatives
sacs.NEW-ORLEANS. 20 décembre. Cotons
disponible. 11 64 décembre. il 58 janvier,li mai*, il 21 mai, 11 05,i06 juillet.
88 oct,> re, 10 t>2.
NEW-YORK, décembre, Coton dispo-nible. 11 90 sur décembre, il 56/58 surmars. Il 1£,22.
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Saindoux sur décembre. 11 sur mai.1190
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ainsi que pour le coûter. Le thé et le café ne font que donner un coup
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régime est conseillé par les médecins aux bien-portants comme aux
I malades, aux anémiés, aux surmenés, aux vieillards, aux nourrices et à
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Samedi dernier. la commission artistique de
la Fédération musicale de France, réunie au
siège social. ïo. rue de Lancry, a Paris, sous
la présidence de M. Maurice Emmanuel, pro-fesseur, au Con^ei vatoire, a commence l'exa-
men d'oeuvres chorales et instrumentales dont
le choix pourra.! être conseillé aux sociétésdes deuxième et troisième divisions.
Cette constitution d'un répertoire fédéraldestiné non seulement aux groupes de rangmodeste, nuis aussi à ceux places sur leséchelons trphéoniques supérieurs, est un tra-
vail de lorgue haleine qui nécessitera sansdoute un grand nombre de séances. Un tel
réperto're pouvant compléter celui qu'a établila F. M. de France il y a de longues annéessemble appelé a rendre de grands services, no-tamment a guider les petites sociétés qui, fautede documentation, choisissent parfois des œu-vres sant intérêts et perdent à les exécuter un
temps précieux qu'elles devraient plutôt con-
cacrer a l'étude de morceaux présentant un1 réel caractère artistique.
La musique oont le général Denain a dé-cidé de doter l'a' rr.ee de l'air est en voie deformation L'examen pour l'admission & onze
emplois de sous-officier aura lieu au Conserva-toire national, 14, rue de Madrid, Parts, leH janvier 1936. Ces emplois sont ainsi répartis:une flûte, un hautbois, deux clarinettes, un
saxophone u.n trompette, un cornet, un cor,un trombone è coulisse, urr cuglc. une basse.Outre un mor-eau impose, les candidate au-ront à exécuter une lecture vue.
Aucune Indemnité de déplacement ou de se..jour n'est allouée aux candidats.
Demande: tous renseignements au capitaineClaude Laty, chef de la musique de l'air, baseaérienne 104, a Dugny «Seine). Joindre un tim.bre pour la réponse
Le prem* r des concours auxquels les so-ciétés sont Invitées a prendre part en 1936aura lieu a Tunis les 12 et 13 avril iPàquesi.concours Int.nar.onal organisé par la Fédé-ration musicale de Tunisie et la Chorale deTunis «division d'excellence», groupementsdont le président est M. Boniet. et a qui ilconviendrait d'écrire 7, rue Amilcar. Tunis(Tunisie* pour obtenir le règlement et touarenseignements.
Les adht sions seront closes le 10 février pro-chain, terme de rigueur.
La date du grind festival internationalde Cannes iAlpes-Mar:t:mesi tout d'abord fixea jx 28. 29 ^vrier et l*r mars 1936, vientd'etre modifiée il aura lieu les 20, 21 et 22mars.. Indépendamment du festival civil surlequel de nomh-euses sociétés françaisesétrangères se sont dé t" documentées, un îesti-v-1 militaire p/unira ies musiques du 9' zoua-ves. d'Aller: du 3' régiment d'infantene d'Hye-res. du 5i* H. l. de Marseille et du 81' R. 1.d"1 Montpellier.
La subventio oe 10U.0Q0 francs, votee parla municipalité Se Cannes sera vraisemblable-ment augmentée afin de dédommager pluslargement 1es sociétés étrangères dont les Daysont épro'tvs p vr U- b. isse du change.
Pour tous renseignements sur -e regit-mentet 'nscription. s'adresser a M. Moulin, direc-teur artistique, 27 bis. rue Forville, C-u.r.espour lea renseignements touristiques, écrireau comité de. fêtes de Cannes
A l'occasion de son 30' anniversaire. leCercle orphConique 'les XL de Roubaix orga-nise. sous 'p patronage de la Fédération duNord et du Pas-de-Calais un concours inter-national de chant individuel et de quatuorspoui '.es dirranche.« 14 et 21 juin'936.
j^s adhésions seront reçues Jusqu'au- 15 malpar M. René ^uforest, 52. rue d'Alsace. Rou-baix'Nord).
Du musicien fédéréLe dimancn-.1 le' décembre avait lieu. à
le baptême du C2' -î.ifant de M. Lauwers.membr° du Cercle choral des XXX.
Ainsi qu'il est d'usage en pareille circonstance.le président de la fédération avait 4te solli-cité pour *tre le parrain du rouveau-ne. maisM. téon -Manaut. retenu par des obtentionsimpérieuses, avait prié l'administrateur de le
remplacer. C'eçt donc en présence de la familledu très dévoua choriste qu'est M. Lauwers etde M. Delvalîé. président du brillant orprfeon.ou. le représentant de la fédération t'nî. sur le,,fonts baptismaux un charmant oébé qui. bien
qu'arrivant le vingt-deuxième, fait la ioie des
perents. lesque)?. pour peu qu'ils continuent
tet leur verdeur à tous les deux le peimettrait
encore ), pourraient bien constituer un Jour, *X^en taille, un deuxième choral ;dei». XXX.
Demain, a 14 h. dalle des iête& de la
Compagnie P.-L.-M., 19; rue Traversiére. Paramatinée artistique offerte par f'U^rnionîiî,
et le Choral des Chemins de' ter avec
le concours de Mlle Laura répondra, de
l'Opéra Simone Chauviere, de l'Opère deMonte-Carlo MM. de Courcelles, ténor de taMonnaie de Bruxelles Robert Queneau, bary-,ton, de ta Gaité-Lyrique. et de Mma Moitier,pianiste. .•
Au programme, divers morceaux Joues- par
1 Harmonie sous la direction de M A. 'Voyezou chames par le choral, directeur r "«y. v.
Dyck sélection sur Carmen «G. Bizeï;. encostumes.
Le Cercle choral des Chemlns de fer de'l'Etat «division dex.celence, grand prix c hon-
neur de la F M. de France), uue dmge M,
Francisque Darcieux, organise, dans la .sali*»
Pleyel. 252. rue du Faubourg-Saint-Honore, courle samedî soir 25 janvier 1936. soufi la presVdence d'honneur de M. Raoul Dautry. direc-teur général du réseau, une manifestation de
chant et de chorégraphie, avec le fonceurs de
ln Société Emmanuel Chabrier. de Cie* :iiOnt-
Ferrand. l'une des plus belles reuvres d couca-,tion de l'enfance que noùs possédons en F*ance.
L'amitié franco-tchécoslovaque
jA. Luci-n lmbert n eté charge. Hier, par
la commission sénatoriale des affaires
gères. de rapporter un projet de résolution,
présente t-^r M. Ltiorousse. tendant a adrês-
éer exp e^oion '^e l'admiration du Sénet AM. Masarjk, ancien président de la République
tchécoslovaque et se? félicitations au nouveau
président, M Benes.
a. Samedi 21 Décembre 1935 S LE MATIN s •7B«
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LE « MATIN » AUTOUR DE PARIS ^vajpoRim
NAVIGATION FLUVIALE faitwrs ont reconnu avoir pillé sept ou huit Le raid Paris-Tananarivevillas dans la région Génin et André Robert, qui ont quitté
Hauteurs d'eau journalièresSAINT-CYR-L'ECOLE: M. Eugène Trolard, le Bourget, mercredi, à 22 h. 58, pourHauteurs
facteur la gare de Salnt-Oyr. fait une chutetenter de battre le record de vitesse
Yonne Sens, 1 m. 62. de motocyclette.et se blesse grièvement.pTrifTananarive sont record à Syrte
Haute-Seine Bray-sur-Seine, 2 m. 04; Versailles. On annonce la mort sur- avant Wer^eudi dans la matinée.Montereau 2 m. 33 Melun, 2 m. 97 v.nue en son domicile, 2, rue Borghèse, à avant-hier jeudi dans la matinée.
Varennes, 3 m, 26 Port-à-l'Anglais, Neuilly-sur-Soine,de M. Pierre Larnaude, con- Le retour de l'aviateur Japy
neseiller général du canton de Meulan, et vice- cATrnw on décembre. tntn Hnnn*
Traversée de Paris Pont d Austeriitz, défunti qui était âgé de 79 ans, était maire André Japy s'est envole hier a
2 m. 35 pont de la Tournelle, 2 m. 23 d'Auinay-sur-Mauidredepuis 1886. 23 h. 30, pour Calcutta, se rendant
pont Royal 3 m. 52; »s malfaiteurs se sont introduits, la en France. De nombreuses personnes
'Basse-Seine Suresnes. 5 m. 91 Be- dans la boucherie de M. Thibault, 42, rue assistaient à son dépairt.
zonf 3 ni. A«drésy, 2 m. 85 Man- des ^T^n^iSur^SJ" marchandl- Il est passé à Rangoun à 6 h: ce ma
tes,* 3 m. 65 Méricourt. 4 m, 31. Les élections de la chambre de commerce tin-
Marne Dsmery, 1 m. 32 Pommeuse, de Versailles sont terminées. Ont été élus dans
O m. Chalifert, 1 m. Charenton, l'ordre des suffrages MM. Trouvé, Vincent, ITnrTTFV SUR PI ATP
Oisevene-te,
vigneux. M. Alexandre Chenay, 46 ans. Match ce soir au Palais des Sportsdemeurant 86 route de Corbeil, travaillant
po la Coupe internationale entre
o– Archer, Murphy. Gigliotti, Waldon et
Une femme escroque SEINE-ET-MARNELemay frères'» *et les Volants (Me Cann
les matelassières de Montreuil o sette, Gagnon, Hagnauer, Delesalle et
Une femme, âgée d'environ 55 ans, de Au tribunal correctionnel de Melun Boyard).
J pstite taille et de forte corpulence, au Le tribunal correctionnel de Melun a°
6 visage allongé, se présente chezles ma-
condamné à trois mois et un jour de NATATION
telassières de la région ou elle a déjàprison Rose Pascal. 34 ans, domestique. Records du monde
fait quatre victimes connues et deman-à Ponthierry, chez M. Pincemin, restau- .)n rtAn ,n<iri
de. que l'on passe à son domicile cher-rateur qui profita de l'absence de celui- M°scobj 2L™ RnïnhTn* ?'?'
cher des matelas à refaire, puis, sous ci pour s'enfuir avec 500 francs. Elle *«f >•Le nageur Boitchenko a battu
prétexte qu'elle a cublié de prendre deavait déjà été condamnée quatre fois hier le record du monde des 10° mètres
l'argent pour faire son marche, elie sepur avoir opéré de même chez ses pré-
brasse en î a
fait remettre des sommes variant entrecédents patrons. Et records de France
10 et 20 francs. Mais quand on se pré- A la même audience, un automobiliste, Etmirij ri hi.r
sente pour prendre les matelas, onM. Marcel Bonnet, 31 ans. entrepreneur.
Au début de l'après-midi d hier, deux
constate que cette femme n'a jamaisà Champdeuil, a été condamné à deux
records de Franceont été battus à la
habité à l'adresse indiquée. mois de prison avec sursis pour avoir Piscine de la Gare.
accidenté le cycliste Gabriel Rochet, au- D'abord, MlleLetellier, ndes Mouettes,
sur la voie quel il devra egalement verser 4.171a battu le record de France des 100 me-
du chemin de fer, au pian-champ.gny, le ça- francs de dommages-intérêts.MI]e brasse. en Colm v 33., record
Cimetière à André Neveu, Le' malheureux avait Ensuite, l'équipe de relais 250 mètres.
été broye par un train. M. Bodard commissaire COULOMMIERS. La municipalité prend un 5 nageurs juniors du Racing, a battu
de,Nagent, ioutwi une' enquête pour établir arrêté avançant d'un jour les deux marchés son record de'France en 2' 26" (ancien
t'il y a aécicent ou suicide. de Noël et du Jour de l'an. record 2' 27" 2/10).
COURBEVOIE. Sa femme ayant quitté le EGLIGNTT M. Nourissier est nommé sous- o
domicile conjugal en emmenant ses enfants, lieutenant des sapeurs-pompiers..RUGBY
M Charles Colibi. 45 ans, épicier, 27, rue des LA HOCSSAYE. Neurasthénique. M. Ju-•
Fauvellés a tenté de se suicider d'une balle les Quivaux,. 78 ans, retraité des chemins de L'équipe de France des 15
de revolver djr. ;,a tète. Il a été transporté fer, se pend dans la maisonnette où il vivaitle
dans un état déwspere à hôpital communal. seul. L'équipe de France qui jouera spIpc
KKEMLIN-BICETEE. M. Goujon, commis- MACHAUT., M. Wegschelder est nommé .^v Lan^edo? RoUESillon a une sélec-
«aire de police de Gentilly. envoie au Dspôt sous-lieutenant de sapeurs-pompiers."f";
^f4?^5"1011 a ~ete formée
«-^•SS-Sn^francs au Préjudice ^rJ^T^Tt £S$kr^, ^^?TO«V
Coderc, Desclaux et
de so.- employeur. rue Alfïed-Plerrard," a été renversée et blessée Oelhay; Sylvain Bes et Elissalde ou
peur une auto Servole Blain, Dupont, Arotça, Julien,
çfikf FT OISEIthurra, Ollivier, Ainciart et Laurent,
3 Z_Z_y UISE Remplaçants Guiral, Geschwinji.
nnuiSON-LONGCEVlLLE.Un incendie
infligé 10 mois de prison aux deux militaires rompre 1 unité de l'équipe.dont on ignore les causes se déclare dans un du d'infanterie coloniale de saint-Dents,
rompre lmlœ de 1 équipe.
hangar de la ferme dé, la Grange-Poulain, ap- 1 Seine), Michel Matissart et JeanNaty, qui O =–
,ainsi %£\ Tai^nfs.dans une "tb
M. Ernest Lafont a visité hier
battage son également la Proiel'école supérieure d'éducation physique,
des flammes. Les dégâts atteignent 150.000 AiSINfc. de Joinvilletrancs environ. a
0_ÉCQUEVILLY. Une auto a heurté et blessé CHATEAU-THIERRY. On signale la dis-
Le ministre de la santé publique -nmm,,vile motocycliste René Bordier, demeurant route
parition, depuis lundi dernier, dé Mme -Rapine, queminlslre sante commum-
de Houdan, à Manws M ans. demeurant cité des Jardins. On craintque.
GÂONt M. Raoul Ca-upery, 152. avenue un suicide. M- Ernest, Lafont, ministre de la santé pu-
la Grande-Prairie, ayant voulu descendre L'assemblée générale des Médaillés mili- blique et de 1 éducation physique, accompagné
d'un train avart l'arrêt complet. à la ha:te du taires de l'arrondissement se tiendra demain, à de M. Mainguet, directeur de son cabinet, s'est
rh»'nav-Oa'nv est tombé sous les roues du 14 heures, à l'hôtPl de ville, salle de la justice rendu hier a l'Ecole supérieure d'education
convoi Gravement blessé, il a été transporté de .paix physique de Joinville pour visiter les locaux
1 l'hôpital de Montfermeil. L'assemblée de l'Union commerciale et in- aménages pour les athlètes militaires en stage
Georres-Denis, 53 ans iour-dustrielle de Château-Thierry -et de la région de préparation olympique et suivre quelques
ralier. demeurant à Limay, a été mortellement se.L1™.dA5tS0Cc^1°t,r'à 20 h 30, du de de H s'estensuite rendu au stade Pershing où
atteint par une auto.Château-Thierry tiendra son assemblée gêné- Il a assisté à la fin du match de rugby, comp-
MACHAULT. M. Wegscheider est nommé raie demain à 10 heures, à. l'hôtel de Ville. tant pour la finale delà région de Paris, entre
«ous-lieutenant des sapeurs-pompiers. générale des cheminots an- les équipes du génie et la 4' bas aérienne.
MAREIL-MARLY. M. Bellavoine est nom- ciens combattants aura lieu aujourd'hui, à 18 -•
mé sous-lieutenant des sapeurs-pompiers. heures, salle de la Nouvelle France.Le bureau J,, Ç,J:.oi de 1 k»n«li«n«
MERÉviLtt Une collision se produit au +~» Le bureau du Syndicat de la boucherie
hameau de Montereau, entre l'auto de M. AnQuatre Spécialistes du Vol à la roulotte de Paris
dré Lévy, courtier d'assurances, 46, rue de là uc » aiio
Bèpubiinue, à Saint-Denis, et celle de M. Char sont arrêtes o
les Barillet, représentant de commerce, à Or-q La composition du bureau du Syndicat de
Mans. 8. impasse de Java. M. Lévy et deuxAprès une longue surveillance l'inspecteur la boucherie de Paris et du département de
PAtAISEAU. Pour cambriclages commis arrété sur les grands boulevards, en flagrant la suivante président. M. G. Beltoise vice-
j dans des villas de Palaiseau. Bures, Orsay et délit, Roger Laurent, 20 ans, mécanicien Lau- présidents. MM. Julhen. Serre. Muller, Ro-
;Villïebon-sur-Yvette, la gendarmerie de Palai- rent Mazella, 37 ans Frédéric Achard, 37 ans, hart; trésorier. M. Decormeille trésorier-
.eau vient d'arrêter Robe. Dupichot, 25 ans, et Léopold Barbé. 31 ans, spécialisés dans le adjoint. M. Bailleau secrétaires. MM. Lf-
..«t, Antoine Janian. 3H ans, demeurant 8, rue vol des objets ou marchandises se trouvant clercq. Deschamps, Gouin archiviste. M.
M Maris, à Vil'ebon-sur-Yvette. Les deux mal- dans des autos en stationnement. Dtlattrs.
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8 LE MATIN ? Samedi 21 'Décembre 1935
MARCHÉ DE PARIS,
ïi'ouyertu.. se, taite sur Une note assez
calme, mais et remise »ur nombre de valeurs.
Botammen sur nos rentres. On sentait que
l'alerte de la veille avait fait Place a un senti-
ment pI-js equiliore de la situation. "Apres le
premier cours ta ote 9 même ameliore sa
position et on s'est' établi a ce moment a un
xuvefcu presque partout supérieur au précèdentPendant l'heure qui a suivi. les dispositions
générales sont demeurées favorables et les com-
mentaires assc: optimistes. Les cours mainte-naient a c moment-la leur niveau mais on
constatait que tes affaires étaient insignl-fàntes.
Puis, dans la 'ernlere deml-neure on a baisse
sensiblement su les valeurs directrices; on a
termine a peu près.au plus bas.Même en tenant compte des indications defa-
Torablés de Londres. il est difficile de determi-
ît la cause ie ce mouvement imprévu d'au-
tant qu'aucur.e nouvelle a ce moment n'a cir-cule sur !9 marche. On peut penser qu'il s'est
produit dt» oft.ct du découvert qui ont encore
une fois uétermine des venter de la petite spé-culation cela sur la crainte de difficultés poli-
tiques ultérieures.Le 3 o/O perpétuel fini fi contre
le 4 0/0 1S11 a 73.50. contre T3.au ;e4 0/0 1918 a 73.50. contre 1A le 1920
à contre 101,40 le 4 112 0/0 A a
contre 80.90 le B 6 contreLes bons du Trésor 4 la 0/0 1933 ont ternrne a
903. contre 900 les a 945, contre642. Aux banques, la Banque de Pran^v est
revenue a contre le Crédit Foncier
de France a 3.160. contre 3.225 le Crédit Lyon-nais a 1.650. contre 1.661. Les chemins a- feront supporté quelques dégagements Nord.
1.011. contre Est, contre 660:
cependant, le Lyon a progresse. Aux transportsen commun, le Métropolitain s'est maintenu a
1.109. contre 1.110. Les valeurs d'eiectnctv; ont
abandonné quelques points en cl0ture toute-
fols, le Littoral Méditerranéen est resté' fermeà 703, contre 698. de même l'Electricité er Gazdu Nord à 409. contre 405 bonne tenue del'Union d'Electric:tè a 514, contre Aux
métallurgiques, les Aciéries du Nord et del'Est et Schneider se sont traitées ex-coupon.Charbonnages calmes Courrieres, 'nctiangéea Vicotgne, 525. contre Les produitschimiques ont suivi la tendance générale
Le Suez s'est retrouvé a 18.100. contrele Foncier Egyptien a progresse ae 2 460 a2.490. La Royal Dutch de 2.125 a' 2.13S Phi-
lips de 1.8:5 a 1.830.: Amsterdam Ru&ber de1.061 a 1.074 la Central Mining de 1.780à 1.788. Rio peu modifie a 1.408,-contré 1 409
L'obligation Young a termine a j^2 contre357 et le Serbe 1895 a 123. contre
En coulisse, la tendance d'ensemols été
plutôt lourde
Clôture de la deuxième séance
du marché officielTendance soutenu. Le Rio et
gênent joint,%
YaungFonder
Pacifie oU
Central
Royal Dutch
COURS DES CHANGESClôture. Cours traites a 14 n.
Londres. 74.75 -New- York. 15.16; Allemagne.610 Belgique. Danemark. 334.2i> Espagnè. 207.25: Hollande. 1.027,25 Italie. 121.65.Norvège. Pologne 286 Suisse. 75
Bourse de Paris du 20 Décembre 1935
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73 M 73
60 A1, j.59GoUHMds
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Sï?!!l: mso
" S ^i%3? »?l " Union EUroBé.n». W.. jtawna» (Clé dM) *M' «Si..
S*' 1934* fM" «on Vouhg 5 H •;Kupl^
11760 11S..
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2J< 60 i S"" ••• '8 2B 77..
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Obi ô^ionv. 1924 620.. 620 1 Anlch 1436 ..14E0.. W"* 5<£ 1933 A 759S»S;UU1934 950..
An,,nOuM, 3 ?> 340
P.T.T.5%1928. 464S°"« •••• • • %-A ''8 .] S19
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Chont. d. BretagneAction Héradé.
97 l Britll S %1>14 C9">
delà Loir*. 631 Est Atlatlgu. Danois"6S6 134 136
CbeuUon-Comnmt. 1065 Royal Dutch.. 121230 Hutchlnson .1030
Le volume des échanges
Les échanges ont été plus Importants sur Uncertain nombre de titres. On a traité S.314
Banque de Parle contre 2.409 CréditLyonnais contre 670 KUhttn&nn centre664 •; 870 Rhone Poulenc contre 731 ,ÀiTLiquide contré Peugeot contre1.007 857 Geduld contre e92, Par contre, ona échangé 406.070 franco de 3 Perpétuelcontre 478.300 309.33D francs de 4 1918contre 439.090; francs de 41932 contre 3.008.440 103 Banque de Francecontre 208 104 Suez contre 147 769 Rio contre1.025 1.170 Royal Dutch contre 1.696.
Droits de souscriptionAU l'.AKQUET Négociations Jusqu'au
26 décembre, Bonneville. néant 18 janvier1936. Le Monde nncendiei.
EN COULISSE Négociations Jusqu'à nou.vel avis Tubes de Sosnowicè, c. 10. 10 Ir.o6ert.
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Union Pacific 104 1
.fUiied Chemical 146 3/8American Can 130 318 131 112American Smelting 5S
American Tel and Tel. 151 150 7/8American Tobacco g A • 35
Anaconda Copper 26 3/8 18Bethlehem Steel 4B 1/8Consolidated Cas 30 1/8 301/8Coty. <> 5/8Dupont de NemoursElectric Bonds and Share.General Electric 36 1/8General Motors 54 1 /S 55 S/8Keânecott Copper 2i 114 ït 1/8Montgomery Ward. 38 1/4Radio Corporation. U 5/8Royal Dutch..i .>. <553/4 4b 1/8Shell .u,, #i-l/2Standard Oil of N. Jersey.. 48 J/2 48 3/4U S. Steél Common §4 1 8Wéstinghouse Electric W35/8Nombre de titres traites.. 1.26O.OÛOI 1.41U,OOo
LONDRESLe marché a tait meilleure contenance en
raison de l'impression favorable laissée par levote obtenu par le gouvernement ia veii?e auxCommunes. Les fonds et titres anglais se sontressaisis. Dé Jeur côté, les valeurs lnterrat'ona-les ont faa meilleure contenance. Les pétrolesont accusé quelques progrès. Indécision desminBs do'.
Fond. d'Etats 'soutenus) Consolidé86 Consolidé 115 français3 24 Français 4 1/2%. 26 Français4 24 1/2 Argentin 4 1891. 92Brésil 1889, 15 Chine 4 102Egypte Unifié. 104 l'2 Emprunt Young5 1/2 39 1/4 Italien 3 1/2 19 1/2Japon 4 1899, 67 114 Portugais 3 1/2Russe 1906, 1 3/4 Russe 1909. 1 3/4 Espagne
extérieure 4 75 1/2 Turc 7. 1/2 3 7/8.Valeurs américaines ilrregullères) Aîchleôn
Common. 55 Canadian Pacifie.Union Pacific. 107 American Tel et l'et 153General Motors, 55 U. S. Steel. 45 1/4.
Valeurs anglaises (calmes) Banque d'Angle-
terre,3n LondbùMidlandSuittish.171/2GreatWestern,491i2ImpérialTobacco,BritishCtlanese,13-:o1/2Courtaulds.ImpérialChèmical.Dnilever.29/11/2Vickers,20/3.Miaes(calmes)Çhartered.23/6E«tRand.GénérâtMlnlnè.95correctGoUlfields.70/71/2Randmmas,SubNigel.l/JDeBeers,63116Jagersfontein.1V2RioTint).).19Tharsis,75/.PétroUJéresUrrégulièrèslAngloPerslan.MezicanEagle,5/10 RoyatDutch289/16Shell,331/32.CaoutchoucsicalmesiMalacca,Rub-oerTrust.29/6SennahRubber,ChangessurParis,7472surNew-York.49293 surBelgique,29275aurBerlin1226surEspagne,3606 surHci'ande.7275surItalie,6118surSuisse.1520•RiosurLondres,211/16Buenos-AlressurLondres,1815.Métauxprécieux:Or.Ml/11/2.BERLIN•
L'allure est plutôt satisfaisante l'ouvertureet de bonnes dispositions prévalent sur lesvaleurs industrielles, les charbonnages et lesmines. Par la suite, la tendance devient plusIrrégulière. Clôture calme.
Les heurea et jours d'ouverture
de la Bourse des valeurs
Contrairement à ce qui a été dit, c'està partir, non du ler juillet, mais duler janvier 1936, que la séance princi-pale de la Bourse des valeurs du lundiau vendredi inclus de chaque semaine,commercera à midi pour prendre fin à14 h.,30.
SUR LE MARCHE* DES CHANGES
La livre, au comptant, a légèrementprogressé de 74,71 à 74,75. Mais c'estsurtout à terme que se manifestait latension puisque les reports atteignaient0.95 pour un mois et 2,40 pour le tri-mestre (contre 0,80 et 2,10) la veille.
Pour le dollar, les cours du comptantont été très calmes à 15,16 et à termele report a valu 0,20 pour le mois et0.51 pour le trimestre (contre 0,18 et0,46 la veille).
En /in de soirée, dans les tranaac-tion de banque à banque, la livre clô-ture à 74,78 elle lollar à 15,1725.
CARTE DU TEMPS
Prévisions pour toute la France
le temps qu'il a fait les 19-20 décembre
Maxima du 19 décembre 20 il. Pa.-is Saint-
Maur; 3° le Havre. Rennes; 4° Tours; 5° Cher.
bourg. Angers. Lyon. Marseille Bourges,Bête; 8° Chàtea ;>-oux. le Puy, Ajàccio;Nantes, Brest Poi::ers, dntibes; 11° Lorient.Angoulème. Clermont. Bordeaux: 12° Roche-
fort, Biarritz. Toulouse. Nice; 1° Orléans. Char-tres. Beau vals. Calais. Valenciennes. Metz.Relins; 0 !jon, Argentan; 1° Nancy, Stras-
bourg. Belîort. Besançon.
ftiinvnia du la au 20 -1° à Paris-Saint-Maur, Calais -2° Parls-Bourget. Orléans,
ihartrec Me*». Nancy, Belfort. Strasbourg.
D:jon. Bssnçon. Reims Tours: 3°.Bïauvais.Valenciennes: 0° Rennes. Angers. Poitiers, Chà-teauroux. Nantes. Bourges Clermont, le
Puy, $5e'e, le riavre. Lyon; 3° Angoulème,Rochefoit Nim^s; Cherbourg, Lorient. Bor-deux. Marseiue; 5" Brest. Nice. Aatibes: 7"
Perpignan, Ajacci"1. 9° Toulouse: Il- Biarritz.Plûtes des 24 heures a 7 heures le 20
Traces a Par:s-Saint-Maur. Orléans. Chartres.Beauvrais Reims. le Havre. Cherbourg. Rennes.Tours, le Pu Niaies. Antibes; 1 mim CalaIs.
Nancy. Argentan. Angers. Àngoulême, Roche-fort 2 mlm tantes. Sète; s miro Metz. Marseille: 4 m/m Châteauroux, Clermont; 5 mlm
Dijon. Ajaorio; 6 m/m Strasbourg, Cazaux.Lyon: 1 m/m Toulouse; 8 m/m Pau. Perpi-gnan; Il mm Bourges. Bordeaux; 14 m/mBiarritz: lb m m Besançon
Le temps n. mat'n du 20 Neige au N.-E..
pluies au S.-O.
Maximum de température le 20 à paris.saint-Maur: 2°.
LES FAILLITES
Jugements du 17 décembreDame veuve GUYOT. née Adrlenne DVBItlC.
ayant exploité un fonds de commerce de labri-
que de meubles, à Sarcelles <S.-et-O.), Mri. bou-levard de la Gare, et à Paris, 28, rue Gode-
froy-Cavaignac, demeurant même ville, 18, rue
de Lagny c20') (juge M. Groc syndicM. Aimeras).
Ernest-Emmanuei HORC. ayant exploité unfonds de commerce de vente de mobilier, à
Paris, 18, rue Pradier. demeurant a Colombes(Seine), 24, rue des Lilas tjuge M. Oroc
syndic M. Aimeras).
LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
Dame Jane-Blanche KONHV, née CHsPOV-
TOT, exploitant un commerce de lingerie,confections, décoration sur tissus, a Paris. 18,passage des Petits-Ecuries y demeurant
,juge': M. Groc liquidateur M. Germaint,
LES CONSTRUCTEURS ASSOCIES DE PARIS» CAP RQBUR ». société anonyme, au capitalde 2.163.250 francs, ayant pour objet la tabri*cation d'articles de. chauffage et appareil.' seul-taires, dont le siège social est à Paris. 15 et
17, rue Godefroy-Cavaignac, avec naines Paris,120, rue du Chàteau-des-Ren tiers a ,vry-sur-Seine, rue du Grand-Gord daint-Ouen
(Éeine), rue du Plaisir, et à Aubusson 'Creuse)
(juge M. Piot liquidateur M. Desbahs).
Jugements du 18 décembre
Raoul DERODE, ayant exploité la commerce
de marchand de virs^a gros, à Paris (entre-
pot de Be.cy), 2, rué de la Garenne, actuellermnt sans dom.cile connu jugé M. Devil-
lette; syndic M. p.egnardi.
Charles-Lucien DUPONT, ayant exploité unfonds de commerce d'alimentation et légumes àPa's, 137 rue de Tolbiac, y demeurant (jugeM. Rienne; syndic M Pissavy).
R7bert GÀ1L .ARD. exploitant sous la' dénomlnation de a CAVES LHOTELAIN », un fondsde comme.ce de vins à Bois-Colombes (Seine).
S9, rue des Aubée nés, y demeurant (jugeM Henri Lév, syndi.- M. Lenoir).
CiNB SOLEIL, soc'eté a responsabilité li-mitée au capital de i00000 francs, ayant pourobjet la production de ftlms, l'acquisitionlocation de salles, aveo siège à Paris. 18. ruede Marignan (81) (luge M. Perret; syndicM. Ltlevre).
Louis GAUTREAV, exploitant un fonds de
commerce de coiffeur, 24, rue du4-Septembre.à Paris i2'i. démenant actuellement même
ville. 69, rue de Cléry i3') (Juge M. Lehldeux:
syndic M. Pissavy
Jugements du 19 décembreAndré-Raoul PECQUSRY, exploitant un fonds
de commerce de tapisserie décoration dans leslocaux sis à Paris 19, rue de Lappe, ydemeurant, ci-devant même ville, 13. citéIndustrielle (juge M. Crivelli; syndic M.
CoûtantDemoiselle Suzanne-Alexandrine LE MAR-
TRET, ayant exploite un fonds de commercede bsr, sous le nom de « BAR SUZANNE s,
Paris. 7, rue Prochot i9'i, actuellement sansdomicile connu (juge M. Crestic; syndicM. Aimeras).
Slie GEYCR. exploitant un tonds de commer-ce de serrurerie au Pre-Satnt-Gervais iSeinel,45. rue de la Villette, ci-devant et actuelle-
ment a Par).' dS'i, 25. rue Letelllêr, demeu-rant chez un tiers même ville. 2 bis, rue
Fallempin (juge M. Bloch; syndic M. Cou-
tant).Société internationale BREVETS ET LI-
CENCES v, société anonyme au capital dede francs, ayant puur objet toutes
opérations industrielles et commerciales avec
siégé social a Paris 8*), 11 bis. rue d'Agues-seau -juge M. Ailloli: syndic M. Desbensi,
Etablissements BESMARD, WAR1S ET AN-TOINE, société anonyme au« capital de 3 mil-lions troncs, avant pour objet toutesfabrications et ven'e J'articles 3e ferblante.ne, accessoires d'automobiles, articles de quin-caillerie, ayant si£i.-e sociai i Vitry-sur-Seine'Seine). 2. ru< Château Ouste M. Lucas: syn-dic M. Almer^si. Et déclare résolu pourinexécution des conditions le concordat homo-lieuo le 18 oct.-j.e 1 54 Par -rrét de la cour
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LERAULT ( VjenneI, écrit Vous ayant com-
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soeur et moi, nous sommes heureuses de vous
faire savoir que la chance nous tavorise; nous
avons toutes deux gagné un lot à la Loterie
nationale. Très sceptiques avant de posséder
votre GEMME ATZEL, nous sqmmes 'ùrcèes
de reconnaître qu'elle ceriàinewent uue
grosse^ part dans le revirement de la chance
qui depuis longtcmps nous avait abandonnées.
Mme Jules LŒUIL. 123, rue de Rcuvroy.HENIN-LIETARD (Pas-de-Calais) écrit depuisdeux ails et demi que le possède votre GEMME
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phosée, mon moral est beaucoup meilleur c'est
incroyable de voir le miracle qui s'est opéréen mai au points de vue de tout. aussi monmari est décidé à porter une de vos GEMMESAT7.EL afin de bénéficier de son mystérieuxPouvoir.
Mlle ^ascaline FLET, « -Au Cardé Elbeuvien »,boite postale na 2, SAINT-AUBIN-LES-ELBEUF
Ces témoignagesconstituent le début d'une.série de 15.000 lettres qui seront publiées
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Samedi 21 Décembre • LE MATIN «bsb 9Bë
ENTR'AIDE ET ASSISTANCELa Ligue de bonté international. A l'occa-
sion de ia. Noël, la Ligue de bonté Internatlo-nale adresse un appel à tous en faveur desmalheureux. Adresser les dons en argent et ennature, 3, avenue Emile Acollas, Paris \.V).La Liyue les répartira.
Le groupe nes bonnes volontés. Le groupeles bonnes volontés a pu faire d'amples distri-butions de vêtements, jouets et friandises aux
malades enfants et adultes de la Salpétrlère.Oé groupe rappelle que son vestiaire, boule-vard de l'Hôpital, reçoit toujours vêtements etlinge.
Les concerts au sana. Un concert de Noël,organisé par l'œuvre les Concerts au sana,sera offert dimanche, en matinée, anx jeunespensionnaires du préventorium Albert-Calmette,à Yerres i3eine-et-Oisei.
Pour les enfants corses. L'Union généraledes Corses et des amis dé la Corse offrirademain. à 14 heures, un arbre de Noël auxenfants corses, à la mairie du 15' arrondisse-ment, rue Péclet. Ls fête sera présidée parM" de Moro-Giafferri.
Le comttè philanthropique du 10' arrondisse-
ment. Le comité philanthropique du 10' ar-rondissement organise, pour le lundi, dans sasalle des fêtes, quai de Valmy, un arbrede Noël à l'intention des enfants des écolesdes quartiers de l'Hôpltal-Saint-Louis et Saint-Vincent-de-Paul, agrémente d'une distributionde jouets aux enfants des chômeurs et des fa-milles nombreuses.
Le gala de Noël de l'Union des blessés de laJace. Mardi, à 23 heures, aura lieu, dans lessalons de l'hôtel Claridge, le grand gala deNoël de l'Union des blessés de la lace, dont lecolonel Picot est le président.
Les Corses (re Paris. Les Corses de Parisdonneront mardi, à 20 h. 30, au comité généraldes Corses de Paris, 84, rue de Grenelle, ungrand concert présidé par M' de Moro-C-iaHerri.et qui sera suivi de bal et de réveillon. Lelendemain, h. 30, dans la même salle.ar6re dé Noël dés enfants corses.
La société proicct'lci dts animaux. Lasociété protectrice des animaux, dont Mme du
Ga-st est la présidente, prépare un arbre deNoël pour les enfants de son dispensaire. Elle
projette aussi, pour le 25 décembre, de donneraux animaux du Jardin des Plantes une ration
supplémentaire.Les enfauis du Cher, La société de secours
mutuels les Enfants du Cher donnera demain,à 14 heures, une grande matinée dansante.
20, rue Saint-Victor, sous la présidence de MlleLouisette Wallet, la charmante bergère de la
société, assistée de Mlles Francine Coistaus.reine des reines de Paris, et Gilberte Carrée,déesse des vins de France.
Vente de livres au Salon savoyard. Lavente de livres organisée par le Foyer savoyard,sous la présidence de M. Antoine Borrel, séna-teur de la Savoie, aura lieu aujourd'hui,d, 16 heures a 19 heures, au Salon desartistes savoyards, 3, rue du Boccador.
La vente de Charité des mutilés de guerre.Le groupe de Paris et de la Seine de l'Asso-
ciation générale des mutilés de la guerreorganise, au profit de sa caisse de so'darité,une vente de charité dans les salons du gou-vernement militaire de Paris, 2, Boulevard desInvalides, aujourd'hui et demain, de heures
heures.
LES EMISSIONS DE TELEVISION
Le ministère des P. T. T, communiqueLes émissions de télévision organisées au
nouveau poste émetteur de la Tour Eiffel, conti-nuent à rencontrer auprès du public parisienle plus vif succès. Malgré deux séances publi-
ques, un très grand nombre de personnes n'ont
pu encore obtenir de cartes pour y assister.Aussi M. Georges Mandel, ministre des P.T.T.,
a-t-U décidé d'organiser de nouvelles émi.sion.La prochaine séance aura lieu demain 22
décembre de 17 h. 30 à 19 h. 30.Les cartes d'entrée pour les diverses salles
seront comme d'habitude délivrées dans l'ordrede réception des demandes par la direction dela radiodiffusion, 103, rue de Grenelle, Paris.
A la mémoire des disparus
du dirigeable Dixmude
La messe anniversaire pour les disparus du
dirigeableÛixmudé sera dite aujourd'hui same-
di à 10 heure. ans la basilique du Sacré-CoSurde Montma.'re, la chapelle de la marine.
Des orateurs qualifiés traitent
de la question du blé, du lait
et des betteraves au cours d'une
réunion d'agriculteurs, à Nangis
Dans les sept discours entendus parles agriculteurs rassemblés hier àNangis, la démagogie n'a pas trouvé lamoindre place. Un technicien présidaitla reunion, M. Macqum, président dessyndicats betteravier et fromager deNangis. Ayant motivé le rassemblement,M Macquin passa la parole à M. Gibert,président de l'Association des coopéra-tives de la Brie, qui traita de la ques-tion du blé.
En septembre, dit M. Gibert, legouvernement nous demanda de mettre,sur le marché, le mo-ins possible de bléde la nouvelle récolte, afin de favoriserla revalorisation. Un moment, nousavons pu croire que notre patience seraitrécompensée. Mais, les acheteurs se re-saisire.it. Ils ont assez bien manoeuvrépour ramener peu à peu les cours de68 Irancs à 60
Après M. Bourcier, contrôleur de laConfédération betteraviére, qui rendcompte de l'étroite surveillance exercéepour la répression des fraudes, M. Scay-riés parle de deux récents décrets-lois,dont l'un ordonne la revision descontrats entre producteurs de bettera-ves et fabricants de'sucre, le deuxièmedécret interdisant la construction denouvelles usines et obligeant la construc-tion de nouvelles usines et obligeant lesfabriques ju; qu'alors dissidentes à en-trer dans le corltingentement.
Avec M. Rivière, délégué de la Creuse,on revient à la question du blé. M. Ri-vière parle de comptabilité paysanne,une comptabilité qui fait ressortir, àcette heure, un déficit général chez lesproducteurs, « on déficit, dit l'orateur,qui a amputé, en une année, dele capital de certains fermiers ».
M. Godard est venu de Lyon pourparler au nom de la Confédération gé-nérale des producteurs de lait, L'orateurs'élève contre certaines impqrtationsdites de compensation, ruineuses pourles producteurs français.
Et voici le sénateur Courtier à la tri-bune. Lui aussi plaide pour la revisiondes contrats qui lient les producteurs dpbetteraves et les fabricants de sucre.Quant au contingentement, M. Courtierestime son maintien indispensable jus-qu'au jour où l'excédent de betteraves,comme l'excédent de bien d'autres pro-ductions, pourra concourir avec certi-tude à la fabrication d'un carburant na-tional.
Le sénateur passe au problème du blé« qui menace, dit-il, une fois encore, defaire capoter l'économie nationale ».
M. Courtier cite des chiffres. Avant la
guerre, le pays consommait 88 millionsde quintaux de blé, y compris la réserve
pour la semence. Il n'en consomme plusque 71 millions de quintaux. D'où pro-vient le déficit ?
Avant la guerre, le blutage variaitentre 62 et 65 Aujourd'hui, le blu-
tage est de 72 cela représente déjà12 millions de quintaux qu'on ne de-naande plus au produeteur. En 1914. laconsommation annuélle de blé par têted'habitant était de 220 kilos ce chiffreest descendu d 180. soit 14 millions àajouter ai'- premier déficit, 14 et 12 font26 le compte y est, à peu de chose
près.Le sénateur de Seine-et-Marne en con-
clut qu'il faut changer de méthode,,c'est-à-dire ne plus chercher à faire la
plus grande quantité de pain, avec lamoindre quantité de farine^. Le consom-
mateur, assure M. Courtier, y trouverason compte, aussi bien que le produc-teur.
Par leursapplaudissements,lesassis-tantsontapprouvélesdéclarationsdeleurreprésentantauLuxembourg.
Unjeunehommede 15 ans
donnela chasseà unvoleur
et parvientà le fairearrêter
après une poursuitemouvementée
Une équipe de football du lycée dePontoise était venue jouer jeudi après-midi au stade de Colombes.
Pendant la mi-temps, l'un des joueurs,Robert Desbordes, 15 ans, alla au ves-tiaire et y surprit un homme qui fouil-lait dans les poches des vêtements. Ala vue du joueur, l'inconnu prit la fuite.
Bien décidé à arrêter le voleur, Ro-bert Desbordes abandonna le jeu et se
lança à sa poursuite.Ce fut une course d'obstacles, Des
murs furent escaladés, des cours d'usi-nes traversées en trombe à la stupéfac-tion des ouvriers et, finalement, le vo-leur et le poursuivant auquel s'étaient
jointes une dizaine de personnes arri-vèrent sur les bords de la Seine, devantl'ile Marante.
Sans hésiter, le voleur se jeta à l'eauet prit pied dans l'île. Le joueur defootball en fit immédiatement autant etil y était bientôt rejoint par les pas-sants qui l'avaient suivi en barques.Epuisé, le pickpocket ne tarda pas àêtre arrêté. Conduit au commissariat,il déclara se nommer Georges Sarkadi,
Hongrois, 32 ans, demeurant 19, rue desRasselins, à Paris, et reconnut les faits
Auteur d'une nouvelle escroquene
le petit-fils du peintre François Millet
est condamné à quinze jours de prison
Le petit-fils du peintre François Mil-
let, de Barbizon, Jean-Charles Millet,45 ans, qui, en février dernier, avait été,ainsi que nous l'avons relaté, condamnepar le tribunal correctionnel de Fontai-nebleau, pour tromperie d'oeuvres d'art-vendues à diverses personnes, appositionde fausses signatures et escroquerie, àsix mois de prison et 500 francs d'amen-de, vient d'être à nouveau appelé devantle même tribunal pour un délit d'escro-
querie.Jean-Charles Millet s'étant chargé ae
la réparation d'un tableau d'une valeurde 3.500 francs que lui avait confié, en1932. Mlle Godefroy, 85, avenue Mala-koff, à Paris, n'a jamais restitué cetteœuvre à sa propriétaire. Lorsqu'il appritque des poursuites allaient être exer-cées contre lui, il rendit en échange àMlle Godefroy une de ses compositionspersonnelles sans valeur.
Le tribunal correctionnel de Fontaine-bleau a condamné Millet, qui faisait dé-faut, à quinze jours de prison.
Lé philanthrope« MonsieurBergeret
et ses vingt-deuxcomplices
comparaissaientpour escroquerie
au chômagedevant la 16e chambre
correctionnelle
Dirigée par Paul Fournaux, dit Bergeret. em-
ployé auxiliaire au bureau de bienfaisance du
12- arrondissement, toute une brochette de chô-
meurs de fantaisie et d'hôteliers complaisants
s'alignait hier sur les bancs de la 16' chambre
correctionnelle.Ils étaient vingt-trois dont quatre tenanciers
d'hôtel Daniel Angeilliaume. Jean-Saptiste
Bach, Joseph (.auly et François Rivière. qui
touchaient, pour des chambres que n'occupaient
pas les locataires, soi-disant chômeurs, des
prestations Illicites.
Les bénéficiaires, guidés par les conseils phi-
lanthropiques de Monsieur Bergeret à, ne de-
mandaient qu'à toucher une indemnité de chô-
Oar c'est en effet f'épithète de philanthrope
que se decernait A l'audience Paul Pcurnaux
ému par des situations misérables. il n'hési-
tait pas à donner un coup de pouce aux règle-
ments, à fabriquer des fiches mensongères.
Philanthropie à laquelle ne crut guère 1. subs-
titut Darcict. pensent plutôt, comme Il le dit
au défenseur M- Jean Michard, a une ingé-nieuse association des hôteliers et de fonction-
naire, avec partage des bénéfices.
Le préfet de la Seine, partie civile, réclamait
aux vingt-trois inculpés, solidairement. res-
titution dé 76.528 francs, escroqués l'Étatet dont furent privés de véritables maiheureux,chômeurs sincères.
Aprcs l'audition des témoins le tribunal a
renvoyé la suite dés débats au 8 janvier.
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Démence. Au cours d'un accès df démence,
le chômeur Alexis Richard, 40 ans, 158. rue
Nationale, monte sur le toit de l'immeuble
qu'il habite et s'y livre à des excentricités. Il
est sauvé de sa périlleuse position par les
pompiers de la caserne Nationale et envoyé
a l'hôpital de la Pitié.
"Chute grave. Mme Renée Jolivet, 50 ans,
concierge, rue Saint-Jacques, tombe acci-
dentellement d'uue tenètre du deuxième eta-
ge dans la cours de l'immeuble. Elle est admise
à l'hôpita Cochir dans un état grave.
La mam au collet. Pris en flagrant délit
e v>-l à l'étalage d'un magasin, rue du Tem-
ple' Samue. Czip 23 ans, et Gérard Plockyn.
27 ans. sont déférés au parquet.Les accidents de la circulation. Carrefour
Strasbourg-Saint Denis, M. Jean Joly, 36 ans.
boulanger. ru-; Alphonse-Karr, est. blessé
par une auto. Il est conduit à l'hôpital Lari-
bolsiêi«Mme Kmilie Qod^chon, 59 ans. 190, rue
du Paubourg-Salnt-Martln, est renversée, près
le son domicile, par Jne auto. A l'hôpital Lari-
bolsière.
Le@ congestions. Pris de malaise, avenue
de Friediand. M. Reoul S'mon. 67 ans. 4. ave-
nue de Poissy. a Saint-Gratien (Seine-et-Oise).
succombe peu après son admission l'ancien
hôpital Beaijon.M. Maurice Hébert. 40 ans, journalier en
chômage. 1S rue de Tolbiac, est frappé de
congestion et s'aiiaisse alors qu'il se trouvait
a la soupe populaire, 46, rue d'Ulm. Admis à
l'hôpital Gochin.
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La cambriole. Des malfaiteurs pénètrent,par effraction, dans le salon de coiffure ex-
ploité par M. François Martin. 34, rue de Bas-
sauo. Ils f1 retirent avec une somme de 1.000
francs environ que contenait Je tiroli -caisse, et
des marchandises diverses.Des malfaiteurs fracturent le tiroir-caisse
d'un salon de coiffure, 5 bis, rue du Dahomey,
appartenant a M Oulurio.Passant par la cave, des cambrioleurs pé-
nètrent dans le débit de tabac de M. T'exier.
269, rue de Chftrenwn. et s'emparent de 380
francs dans lu tiroir-caisse, et de paquets dé ci-
garettes.L- feu. Un commencement d'incendie, ra-
pidement maîtrise par les pompiers de ta ca-
serne Blanche, se deciare dans '.e cabinet d'es-
sayage- d'ur magasin de nouveautés, rue
Scribe.Un incendie qui avait éclaté dans un
magasin d'alime itîtion, 88, rue Lecourbe, est
•ap.dement maîtrise par les pompiers de la
caserne Violet.
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français
Le comité de la Société coloniale dès artistes
français a d;siïné hier son bureau, qui ta·
trouve amsi composc Lfèsidést, M. Ch.
Fouqueray vi^e-présidents, MM. du Gardier,
Jouve et J..J. Rausseau secrétaire général,
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