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Le Médium 159.qxd du 17 au 23 février 2015 · N° 0159 DU 17 AU 23 FÉVRIER 2015 Il n'y a de gouvernement responsable que celui qui travaille pour le bien de sa population. Autrement,

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2 Nation LE MÉDIUM N° 0159 DU 17 AU 23 FÉVRIER 2015

Il n'y a de gouvernement responsableque celui qui travaille pour le bien de sapopulation. Autrement, il doit débarras-ser le plancher.

La Synergie des Travailleurs du Togofait un sit-in ce jour, annonçant unegrève sèche à partir de demain. Les tra-vailleurs n'en pouvant plus d'attendre,veulent durcir le ton.

Et face à eux, le silence ''assourdis-sant'' du Premier Ministre qui est sou-vent prompt a pérorer pour des faitsmoins importants que ceux-ci.

Les esprits les plus avisés ne com-prennent plus l'attitude du chef du gou-vernement qui fait trainer ce dossierexplosif. Que réclament les fonctionnai-res que l'Etat ne peut leur donner depuis3ans déjà. Et pourtant, ce sont eux quifont marcher l'administration dont seprévaut le Premier Ministre. Il est tempsque Arthème Ahoomey-Zunu se ressai-sisse pour mener à bien cette patatechaude qu'il a contribué lui-même à pré-parer.

Il n'est pas question que le PremierMinistre passe par de subterfuges et pardes services commandés pour accuserles travailleurs de prendre en otage lestogolais. Les autres centrales syndicalesannoncent aussi la couleur pour lasemaine prochaine. On verra alors ceque dira le Premier Ministre si la grèveannoncée est effective.

Notre conseil au Premier Ministre :Procédez autrement avec les travailleursqui sont aussi des togolais tout commevous. Eux aussi ont besoin de sentir àl'aise comme vous l'êtes actuellement.Le pays appartient à tout le monde etdonc, chacun devra bénéficier des fruitsde notre cher pays. A moins que lePremier Ministre ne fasse partie de laminorité qui s'accapare des biens dupays, comme a eu à dire le chef de l'Etat.

Ali SAMBA

EDITOLe silence coupable duPremier Ministre

RécépisséN°0062/12/05/99/0465/29/10/12/HAAC

Adresse :893, rue 19 Saint Joseph 01 BP : 450 Lomé

Tél : +228 22 37 86 99Courriel : [email protected] de la Presse,Casier N° 78

Directeur de la Publication :CRÉDO ADJÉ K. TETTEHDirecteur de la Rédaction :Ali SAMBARédaction :Jacques Komi SOLETECrédo TETTEHEkoué SATCHIVIDodo ABALODezzy HUTCHNERB. Oguki ATAKPAAli SAMBAKoudjoukabaloRené BeaugarsInfographie : JPBImpression : ST Louis,Doulassamé-LOME Tél :22 22 10 45 Tirage : 2.500 exemplairesDistribution: Dodo Abalo (90 97 52 56)

www.lemedium.info

Réclamez tous les mardis votre hebdomadaire

‘’Le Médium’’dans les kiosques et chez

vos marchands de journaux. Prochaine parution

le mardi 24 Février 2015

J'étais l'un des premiers analystes à pré-dire la descente aux enfers de l'oppositionpolitique togolaise, et c'est pour éviter cetétat de choses que j'avais proposé, il y atrois ans de cela, dans un article, un " bingbang " de l'opposition, avec formation d'ungrand parti politique de gauche, résultantde la fusion de tous les partis actuels del'opposition, pour faire pendant au partiUNIR. Nous ferions alors du Togo, un pays àbipartisme politique, à l'Américaine, ou ,dans une moindre mesure, à la ghanéenne (le Ghana tend vers cela aussi)…Des élec-tions primaires devraient élire les futurs diri-geants de ce grand parti et on chercherades ressources humaines etfinancières…pour bâtir une oppositionforte!

Plus l'opposition est forte dans un payset mieux se porte la démocratie… Maisl'irresponsabilité, la paresse intellectuelle,la lâcheté, le manque d'humilité, la peurde n'être plus rien, les egos surdimension-nés des uns et des autres, n'ont pas permisà ceux qui s'affublent de l'habit d'oppo-sant togolais, d'explorer cette opportunitéde refondation de la classe politiquetogolaise… et ce qui devait arriver, arri-va : l'opposition togolaise est presquemorte !

On a tout vu avec cette opposition !Création d'un prétendu " Collectif Sauvonsle Togo ", (ou " détruisons le Togo "si vouspréférez), par l'avocat-farceur-politicienZeus AJAVON, création du FRAC parJean-Pierre Fabre, création d'un pseudo-rassemblement de 7 partis politiques(devenu 6 ou 5) dénommé Arc-en-ciel,marches sur marches, sit-in sur sit-in, dansdes endroits aussi insolites que Gagbotoou Akassime, appels à des facilitateursreligieux ou Hounon (trouvaille de PatrickLawson!), alliance-copinage bidon avecdes ODDH aux contours plus queflous…tout y est passé !

Mais, c'est à la veille des législatives du25 juillet 2013 que l'arrêt de mort de l'op-position togolaise fut prononcé !

Au lieu de présenter une liste communede candidatures, pour espérer faire aumoins jeu égal avec UNIR, le parti au pou-voir, l'opposition alla en rangs très disper-sés à ce scrutin, en se posant des peauxde banane, sur des bases de mesquineriesdignes de chiffonniers… et le parti UNIRcorrigea sévèrement cette opposition enraflant 62 sièges sur 91 du Parlement,tandis que son allié depuis deux ans,l'UFC glanait trois (3) sièges, ce qui fait65 sièges dans la gibecière de UNIR !L'ANC peina en trouvant 16 députés, Arc-en-ciel, 6, ADDI, 3 et 1 siège indépen-dant…Ainsi commença le séjour desdéputés zombi de l'opposition auParlement : 29 députés (sinon 26, si onretranche les 3 de l'UFC), pour 62 pourle pouvoir !

Jusqu'en juin 2014, les 29 députés del'opposition n'ont présenté aucun projet deloi, (ni social, ni politique), aucune motion

de censure, et n'ont sérieusement interpel-lé aucun ministre ni le Premier Ministre !

Aux législatives de 2007, l'oppositionavait réussi à conquérir 27 députés pourl'UFC, et 4 pour le CAR, ce qui faisait 31sur 81 sièges que comptait alors leParlement. En 2013, cette opposition arégressé, en ne plaçant que 29 élus sur 91! Aucun projet de loi non plus ni aucunemotion de censure, ni aucune interpellationde responsables du pouvoir non plus, sousce qu'on peut appeler " le mandarinat "de Gilchrist Olympio, le leader charisma-tique d'alors de l'opposition !

En 2010, à l'élection présidentielle du4 mars, Gilchrist Olympio, handicapé perun accident domestique suspect, laissaJean-Pierre Fabre, son homme de confian-ce, se présenter à sa place. Battu parFaure Gnassingbé par 66 % des voixcontre 33 % à Fabre, celui-ci devientBrutus, et voulut " tuer " son bienfaiteur,Gilchrist Olympio, qu'il traita de tous lesnoms d'oiseau de malheur ! Il créa l'ANC,avec Patrick Lawson, Isabelle Améganvi etcertains anciens courtisans de la cour deM. Olympio…

Après donc les législatives du 25 juillet2013, on assista à la mort lente de l'oppo-sition togolaise, avec ses 29 députés sur91…

On s'attendait à ce que le chef de filede l'opposition prenne les choses en mainpour un jeu politique digne des grandesdémocraties, mais Jean - Pierre Fabre n'ani l'étoffe, ni le charisme , ni le sens derassemblement des leaders politiquesdignes de ce nom ! Les 29 députés nedéposèrent aucun projet de loi, n'ontdéposé aucune motion de censure, n'ontpas fait d'interpellations sérieuses deministres ou de responsables politiques,jusqu'au 30 juin 2014, où le parti au pou-voir déposa un projet de loi de révisionconstitutionnelle, qui fut rejeté par 63députés, avec une abstention…L'opposition toute entière trouva une chan-son qui se résume à : " Réformes !Réformer ! Réformes !"…

Et ils évoquent pêle-mêle l'APG, leséglises, la Communauté internationale…On leur demande comment des réformesvont se faire si les 62 députés n'en veulentpas, et ils vous regardent comme des pou-les qui refusent des grains de mil, sanspouvoir répondre ! Le chef de file de l'op-position abandonne le Parlement pour letrottoir et la rue, comme à son habitude, eton organise un conclave de trois mois poursoi-disant désigner un candidat unique del'opposition pour l'ANC, et c'est Fabre quiest désigné ; et au niveau d'Arc-en ciel,c'est Dodzi APEVON…

Sans tenir compte des autres compo-santes de l'opposition, on se proclame fiè-rement " candidat unique de l'opposition", et on sort un nouveau machin, appeléCAP 2015, qu'on exhibe comme des far-ceurs, alors que Alberto Olympio, KofiYamgnane, Aimé Gogué, TraoreTchassona, les deux pasteurs, et d'autres

sont candidats, pour affronter, dans uneélection à un tour, Faure Gnassingbé, trèsprobable candidat unique d'UNIR !

Le plus ridicule est que le CAR et ADDIont présenté un autre projet de loi en toutpoint (presque) identique à celui d'UNIR,rejeté le 30 juin dernier, et CAP 2015invite les populations à camper sur le trot-toir de Gakpoto pour "forcer le pouvoir àfaire les réformes " ! … Mêmes des chè-vres ne feraient pas cela !

L'autre stupidité de certains opposants,c'est de faire toujours référence àl'Accord Politique Global (APG), à quiPatrick Lawson trouve des vertus constitu-tionnelles, et que Fabre place au dessusdes textes de la République ! L'APG futsigné en 2006 par Fambaré Natchaba ,pour le RPT (parti aujourd'hui disparu),Me Gahoun Hegbor, pour le CAR, feu EricArmerding pour l'UFC, Savi de Tove pourla CPP, Léopold Gnininvi pour la CDPA,Henri Lardja Kolani pour le PDR, CélestineAïdam pour le GF2D, Larba Apoujackpour le Refamp/T, Kokou Tozoum pour legouvernement, Yawovi Agboyobo commePrésident du bureau du dialogue… toutcela, sous l'autorité de Blaise Compaoré,ex-Président du Burkina Faso, aujourd'huien fuite…

" Les parties prenantes au dialogue s'ac-cordent pour que le gouvernement d'unionnationale engagent les réformes dans unesprit de large consensus… "

Et c'est Jean-Pierre Fabre, PatrickLawson, Gilchrist Olympio et Cie , qui vio-lent les premiers l'Accord, en refusant deprendre part au gouvernement d'unionnationale, mis en place par Me AGBOYI-BO, nommé logiquement Premier Ministre,puisque c'est le CAR de Me AGBOYIBOqui a raflé 36 députés aux dernièreslégislatives de 1994, l'UFC ayant boycot-té ces législatives ! Après, ce sont desnégociations sordides souterraines quel'UFC avait entamées avec le pouvoir,pour que Patrick Lawson soit nomméPremier Ministre, Fabre Ministre del'Intérieur, et patati et patata (cfMémorandum de l'UCF) ! Il faut être unvoyou, après cela, pour en appeler àl'APG qu'on avait torpillé !

Aujourd'hui, ces Messieurs et Damesn'ont toujours pas compris que l'APG estmort (et c'est eux qui l'ont tué), et qu'uneminorité parlementaire ne peut pas impo-ser des réformes à une majorité parle-mentaire, dans une Assemblée démocrati-

quement élue ! Ni aucune église, ni aucuneCommunauté internationale, ni aucunHounon (si cher à Patrick Lawson) ne peu-vent le faire !

De divagations en divagations, cetteopposition s'est discréditée et s'est dislo-quée, avec une dizaine de soi-disantopposants candidats à la présidentielleprochaine ! Aucun de ces candidats nenous a présenté aucun programme sérieuxde gestion de notre pays, à part les voci-férations habituelles de : " Changement !Alternance ! "…

Et le comble des combles, c'est àquelques semaines du scrutin, que nousapprenons par la presse, que Jean-PierreFabre, renonce à sa nationalité française! Certainement, qu'il n'a pas bien lu laproposition (paresse intellectuelle oblige)que j'avais suggérée) dans un de mes arti-cles, " qu'aucun citoyen togolais ne peutêtre candidat au poste de Président de laRépublique du Togo, s'il possède ou apossédé la double ou triple nationalité " !

" S'il possède ou a possédé… " : On n'apas besoin d'avoir son BEPC pour compren-dre qu'ayant joui de la double nationalitéjusqu'`a ses 60 ans bien sonnés, vous êtreexclu du jeu électoral pour la présidentiel-le!

Un plaisantin de l'entourage de Fabrea écrit que c'est pour " mieux servir leTogo " que Fabre renonce à sa nationali-té française ! Le problème est que Fabren'a jamais vraiment travaillé dans sa vie,et on ne sert pas son pays en flemmardantà la plage pendant des années, et surtoutà 60 ans bien sonnés !

Quand on a été français pendant 60ans, on ne peut pas se débarrasser de sonstatut, comme de sa culotte déchirée, et laprocédure de renonciation doit être ava-lisée, en conseil des Ministres, et signéepar le Président de la République : c'estcomme cela que cela se passe pour lestogolais qui veulent renoncer à leur natio-nalité togolaise !

De toutes les façons, la suspicion voussuit jusqu'à la mort, puisque, comme le ditle proverbe : " Qui a bu dans une rivièreretourne toujours dans la même rivièrepour y boire ! "…

Passés les émotions électorales demars ou avril prochain, les togolais doi-vent apporter leurs propositions à MmeNana AWA, pour mettre sur pied uneConstitution crédible et mieux adaptéeaux réalités de l'heure, car, ni laConstitution du 14 octobre 1992, ni celleen vigueur aujourd'hui, ne sont porteusesd'une démocratie exemplaire !

Pour l'opposition, il nous faut des hom-mes nouveaux et des femmes nouvelles,mieux pénétrés des principes démocra-tiques, avec des visions claires, pour l'épa-nouissement de notre nation…

Plus l'opposition est performante dansun pays, et mieux va la gouvernance…

Dr David IHOU, Consultant enGéopolitique et stratégie sécuritaire

Dr David IHOU

L’opposition togolaise... en décomposition avancée!Libre opinion :

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3PolitiqueLE MÉDIUM N° 0159 DU 17 AU 23 FÉVRIER 2015

ZozoEBOLA: FAURE PENSE DÉJÀ À LARECONSTRUCTION

Superviseur de la lutte contre Ebola pour lecompte de la Cédéao, le président Togolais aentamé vendredi une tournée dans les troispays touchés, le Liberia, la Sierra Leone et laGuinée.Première étape Monrovia où il a été accueillipar la présidente Ellen Johnson-Sirleaf. Uneréunion élargie au Comité national de luttecontre l'épidémie s'est déroulé à la présiden-ce. M. Gnassingbé était accompagné dans decette tournée par Kadré Désiré Ouédraogo, leprésident de la Commission de la Cédéao etpar Dédé Ahoéfa Ekoué, la ministre del'Action sociale.Si l'épidémie d'Ebola reste une sérieusemenace, les efforts menés par les autorités duLiberia commencent à être payantes, a souli-gne M. Gnassingbé. Il a félicité EllenJohnson-Sirleaf pour les progrès accomplispar son pays et a appelé à maintenir la vigi-lance. Le nombre de cas recensés est en bais-se depuis plusieurs mois. Lors d'un point de presse avant son départ deMonrovia, le chef de l'Etat a déclaré qu'il nefallait pas relâcher l'effort tant qu'Ebola n'étaitpas vaincu et a invité à reconstruire ce qui aété détruit.Le chef de l'Etat a tenu le même langage lorsde ses discussions avec les présidents deSierra-Leone et de Guinée. Cette tournées'inscrit dans une logique d'après-Ebola. Kadré Désiré Ouédraogo a d'ailleurs annoncéla tenue le 3 mars prochain à Bruxelles d'uneconférence organisée par l'Union européen-ne. Il y sera question de prévention, de traite-ment et de reconstruction.Le Fonds monétaire international (FMI) a deson côté décidé d'accorder un don de 100millions de dollars aux trois pays affectés parl'épidémie. Il souhaite alléger leur dette vis-à-vis de l'institution.Ce don figure dans un plan anti-Ebola de300 millions de dollars annoncé par le G20.Il doit permettre aux trois pays d'effacer ladette et les intérêts qu'ils doivent au FMIdans les prochaines années. Le FMI a indiqué qu'il pourrait approuver,dans les prochaines semaines, un prêt à tauxzéro de 160 millions de dollars à la SierraLeone, au Liberia et à la Guinée, qui s'ajoute-ront aux 130 millions déjà déboursés en sep-tembre.

LE PRÉSIDENT TOGOLAIS EN VISI-TE À ABIDJANLe président Faure Gnassingbé effectue lundiune visite d'amitié et de travail à Abidjan,rapporte togodiplomatie.info. Au centre de

ses entretiens avec son homologue ivoirienAlassane Ouattara, les questions d'intérêtsmutuels sur le plan politique et économique.Les deux chefs d'Etat aborderont égalementla menace terroriste que fait peser BokoHaram sur le Nigeria, mais aussi sur leCameroun, le Niger et le Tchad.Enfin, il sera question du combat contre levirus Ebola dont le président FaureGnassingbé est le superviseur pour laCédéao. Les deux pays sont épargnés et onttout intérêt à voir le virus baisser puis dispa-raître complètement pour garantir la stabilitééconomique de l'Afrique de l'Ouest.PRÉSIDENTIELLE DE 2015 :GODWIN TÉTÉ N'EST PAS POUR LEBOYCOTTL'opposition doit-elle boycotter la présiden-tielle de 2015 ou non? La question divise lesacteurs politiques togolais surtout l'oppositionau régime de Faure Gnassingbé. Certainesvoix estiment que, tant que les réformes nesont pas effectuées, plus question de prendrepart à une élection dont les résultats sontconnus d'avance. Pour d'autres, l'oppositiondoit aller à cette élection pour ne pas laisserle champ libre au pouvoir.L'Alliance Nationale pour le Changement(Anc), membre du Combat pour l'AlternancePolitique 2015 (CAP 2015), n'est pas dans ladynamique de boycott. Même position avecle Nouvel Engagement Togolais (NET).Aller aux urnes, c'est le message du togolaisGodwin Tété dans une réflexion...

[email protected]

COIFFEUSE DE son état, Akouviest une jeune togolaise, qui sur lesconseils d'une tante maternelle, s'é-tait envolée pour le Liban pour tra-vailler comme domestique dans unefamille.

Arrivée en 2013 à Beyrouth,Akouvi a été accueillie dès sa descen-te d'avion et après 2 heures d'attentesdans les bureaux de la police aéropor-tuaire, par sa famille d'accueil. Tousses papiers de voyages furent confis-qués. Direction son lieu de travail ouprécisément le domicile de sa familled'accueil. Un travail sans relâche,entrecoupé des insultes, de brimadessuivis de fatigues, de maladies pourrien au finish.

Nous avons rencontré la nomméeAkouvi hier lundi à notre siège pouressayer de comprendre ses conditionsde vie et de travail au Liban.Dégourdie à première vue, Akouvinous a raconté sa mésaventure auLiban. Ses déboires avec la maitressede maison, son exploitation, sa misère.

Partie de Lomé en 2013 sur lesconseils de sa tante à sa mère, Akouvis'est retrouvée parmi une vingtaine defilles à l'aéroport de Beyrouth. Seuletogolaise parmi cette foire d'anglopho-nes motivée par le même désir : tra-vailler et se faire de l'argent au Libanpour un lendemain meilleur.

Les conditions de travail une foisau Liban

Arrivée au Liban et selon le contratsigné, Akouvi devrait percevoir unsalaire mensuel de 200 USD( 100 000F CFA) sur une durée de trois (3) ans.Pendant les 6 premiers mois, elle nepercevrait que 150 USD( 75 000 FCFA) dont 1 mois plein revenait d'of-fice à ses employeurs, pour compenserles dépenses effectuées pour son voya-ge dit elle ce qui n'était pas inscrit dansle contrat. Qu'à cela ne tienne, étantdéjà sur place, Akouvi fait mauvaisefortune, bon cœur.

Chanceuse, Akouvi comparative-ment à ses autres collègues domes-tiques avait une chambre à coucher.Ce qui n'est pas le cas de ses autrescamarades qui elles, devaient dormirsoit dans les toilettes, dans les salles

de bains ou soit dans la cuisine. Ellesdevaient également supporter lescaprices et surtout les injures de leurpatronne à longueur de journée sansavoir la permission de placer un seulmot.

Un quotidien d'enfer à BeyrouthPlacée dans une famille dont le

monsieur était âgé de 40 ans et lafemme de 35 ans, la togolaise Akouvis'occupait des travaux domestiquesdans une maison à 2 étages. Elle fai-sait ainsi la lessive, repassait les habitsde ses patrons et de leurs enfants, pré-parait à manger, faisait le ménage dansla maison plusieurs fois par jour.Précisons que selon son contrat, sajournée débutait à 6heures pour prend-re fin à 22 heures avec des heures derepos. Mais ce contrat, selon Akouvi,n'a jamais été respecté par sesemployeurs : " dès fois je terminaismon travail à 3h ou 4h du matin maisavec l'obligation d'être sur pied le len-demain dès 6h pour la reprise. C'étaittrès épuisant. Et ce qui me faisait mal,ma patronne n'acceptait même pas uneminute de repos. Je n'avais pas le droitde m'asseoir, de me reposer. Si elle mevoit assoupie quelque part, ce sont lesinsultes, les cris qui pleuvaient ; c'étaittrès pénible pour moi " admet-elle.

Akouvi avait également commeboulot d'arranger toutes les chambresde la maison, de mettre au propre et ceau quotidien les douches et les toilettesen plus de prendre soin du salon et de

l'étage de la maison.Sont aussi à sa charge,

les trois (3) enfants dufoyer dont le benjamin avaitun peu plus de 2 ans. Leslaver, les habiller, les apprê-ter pour l'école et les sor-ties, Akouvi en était deve-nue presque la génitrice.

Les motivations pourson retour

Malgré tout ce travail,les employeurs de la togo-laise semblent ne pas êtresatisfaits et en demandaientplus. Akouvi prit alors ladécision de rentrer au chezelle. " j'ai voulu ce retour

par le simple fait que les ter-mes de mon contrat n'étaient pasrespectés par mes employeurs. Mis àpart les heures tardives de fin de tra-vail, dépassant largement les 22h rete-nues, je devais obtenir une permissionavant de me laver. Je n'avais du toutpas de repos. Je travaille même ledimanche ; il n'y a pas d'assurancemaladie. Même malade je me devaisd'être debout et de remplir mes tâchesquotidiennes. Ma patronne ne voulaitrien savoir. Elle me maltraitait.Malade, mes patrons ne me donnentleur paracétamol assimilable à de ladrogue " affirme Akouvi , un grain detrémolo dans la voix. Selon le récit dela togolaise Akouvi, ses patrons fer-maient le portail de la maison à seulefin de l'empêcher à mettre pied dehors.Ils évitaient ainsi tout contact avecl'extérieur.

Pour Akouvi, c'était une situationdramatique, invivable pour elle : "Avec ma patronne, on a habitude de sequereller car elle est trop dure de cœuret dès fois, je n'arrivais plus à suppor-ter. Je me rappelle une fois j'ai étémalade. A l'hôpital, le médecin m'avaitprescrit quelques jours de repos. Mapatronne n'avait rien dit devant le doc-teur. Mais une fois de retour à la mai-son, elle a refusé de me donner neserait-ce qu'un jour de repos. Ilsavaient passé tout leur temps à mecouvrir d'insultes comme quoi, c'estparce que j'ai faim dans mon pays leTogo que je viens chercher du travail

chez eux. Pour ma patronne, elle fai-sait dans l'humanitaire en m'em-ployant comme domestique. C'en étaittrop pour moi ".

Dépassée par les événements,Akouvi fait le choix de revenir au ber-cail. Elle en a informé ses patrons quiont à leur tour contacté l'agence deplacement. " Un beau matin, ils m'ontconduit à l'agence pour les formalitésde départ. C'est là que mes documentsde voyage me furent remis et unemodique somme de 400USD (environ200 000 F CFA) en tout et pour toutcomme mon salaire pendant les 18mois que j'ai passé chez eux. A maquestion de savoir pourquoi cettemodique somme, ils me firent com-prendre que c'est de mon salaire de200 USD pendant 18 mois soit 3.600USD qu'ils ont acheté mon billet d'a-vion. Et ce qui restait, ce sont les 400USD. Ils ont précisé qu'ils avaient agiainsi parce que je n'avais pas boucléles 3 ans de travail comme écrit dansle contrat ".

Déboussolée et mise devant le faitaccompli, Akouvi prit les 400 USD etses papiers et fut conduite à l'aéroporten direction de Lomé. Fin Aout 2014,elle faisait le grand retour avec commebonus, une fièvre typhoïde diagnosti-quée au Liban mais non traitée par lafaute à ses employeurs.

Envie de repartir malgré toutDe retour au bercail, Akouvi

devrait dépenser au-delà ses 200 000Fcfa pour soigner sa fièvre typhoïde.Aujourd'hui, la domestique Akouvi deretour au pays n'a pas encore d'activi-té et vit chez ses parents. Aussi para-doxalement que cela puisse paraitre, lerêve d'Akouvi est de repartir au paysdu cèdre. Malgré l'opposition actuellede ses parents, Akouvi ambitionne deretourner au Liban car prétextant n'a-voir trouvé pas de travail ici à Lomépour subvenir à ses besoins.

A notre question de savoir si elle neferait pas son boulot de coiffeuse, ellerépond par la négative. Pour elle, latrentaine dépassée, la galère libanaisevaut mieux que l'oisiveté dans laquel-le elle végète à Lomé.Incompréhensible!

Crédo TETTEH

SOCIETE/ L'enfer des domestiques togolaises au Liban :"… Je devais obtenir une permission avant de me laver… "

Le poignant témoignage de Mlle Akouvi

Séance de travail entre Faure et Johnson-Sirleaf

Les Présidents Alassane Ouattara et Faure Gnassingbé

L'ancien ministre YendjaYentchabré et le ProfesseurConseiller à la Présidence BoutoraTakpa ont été choisis pour compléterla liste des remplaçants du partiUNIR à la Commission ÉlectoraleNationale Indépendante (CENI). Ilsviennent donc rejoindre BidamonAbly, Payadowa Boukpessi et AgboYao Bloua qui ont prêté serment lesamedi dernier devant la CourConstitutionnelle jurant "solennelle-ment de remplir fidèlement et entoute impartialité" leur mission. Unecérémonie qui s'est déroulée au siègede la Haute cour en présence duPremier ministre, SéléagodjiAhoomey-Zunu, du président del'Assemblée Nationale DamaDramani et des présidents desInstitutions de la République.

selon nos investigations, les repré-sentants du parti UNIR ont été viréspour "manquements graves". Il seraitreproché à ces derniers de n'avoir pasrecueilli l'avis de l'état-major de ceparti, avant d'approuver la date du 21

avril, retenu par la CENIpour la prochaine prési-dentielle. Il est plutôt faitétat de " réaménagementinterne " au sein du partiUNIR, affirme-t-on dansles rangs du parti au pou-voir.

Dans l'opinion et dansles états-majors des partispolitiques de l'opposition,chacun y va de son inter-prétation.

Selon le président du Comité d'ac-tion pour le renouveau (CAR), MeDodzi Apévon, intervenant dimanchedans l'émission " 12-13 " de la radioNana FM, il y a eu démission et rem-placement des membres de l'Unionpour la République (UNIR) à laCommission électorale nationale indé-pendante (CENI) à cause de la date du21 avril 2015 choisie par ladite com-mission en séance plénière le 11février dernier. Me Apévon estime quele parti au pouvoir, aurait voulu quel'élection présidentielle se tienne le 15avril, au lieu du 21 avril.

" Les gens ont fait un travail tech-nique et à cause de ça on les oblige àdémissionner pour un travail de com-pilation de dates qui tombe sur un 21avril, parce que le gouvernement sou-haiterait que l'élection ait lieu le 15avril ", affirme le président du CAR.

Concernant les trois (3) nouvellespersonnes désignées par le parti UNIRqui ont déjà prêté serment devant laCour Constitutionnelle le samedi der-nier, Me Apévon parle " des loups etdes caciques d'UNIR qui ne serontprêts à faire aucune concession ". Unemanière à lui d'exprimer son étatd'âme et de susciter le débat.

Rappelons que pour l'Etat-major duparti UNIR, il ne s'agit simplementque " d'un réaménagement interne ".

Selon le site internet du parti UNIR(www.unir.tg), dans la perspective dela future échéance présidentielle, plu-sieurs cadres du parti dont certains deses représentants à la CENI, se sont vuattribuer de nouvelles responsabilités.C'est ainsi que Mokpokpo Dosseh,Bawoubadi Bakai,Koffi AyéfoumèKékéh, Babiegue Tairou et BandifohOuroh-Akondoh sont appelés à denouvelles responsabilités politiques ausein du parti.

Yendja Yentchabré et le ProfesseurBoutora Takpa devront également prê-ter serment dans les heures qui vien-nent devant la Cour Constitutionnelle.

Précisons que la CENI est compo-sée de 17 membres : Cinq membresdésignés par la majorité parlementaire,cinq membres par l'opposition parle-mentaire, trois membres des partispolitiques extraparlementaires, troismembres de la société civile et unmembre désigné par l'Administration.

Crédo TETTEH

PRÉSIDENTIELLE-CENI-UNIR :Yendja Yentchabré et le Professeur Boutora Takpa complètent la liste des remplaçants du parti UNIR à la CENI

Georges Aïdam, 1er Vice-président de UNIR

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4 LE MÉDIUM N° 0159 DU 17 AU 23 FÉVRIER 2015Actualité

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LARÉVISION DES LISTESÉLECTORALES SE POURSUITET PREND FIN DANS LAZONE3 DU 16 AU 23 FÉVRIER 2015 Les opérations de révision des listesélectorales se poursuivent ce lundi 16février et se terminent le 23 février2015 dans la 3ème zone, selon le chro-nogramme établi par la Commissionélectorale nationale indépendante(CENI), institution qui organise etsupervise les élections au TogoTreize (13) préfectures des régions dela Kara et des savanes sont concernéespar cette phase de la révision des listesélectorales.Il s'agit de Tchaoudjo, d'Assoli, deDankpen, de Bassar, de la Binah, de laKozah, de Doufelgou, de la Kéran, del'Oti, de Tandjoaré, de Tone, deCinkassé et de Kpendjal.Démarrée le 20 janvier 2015 dans lespréfectures de la région maritime,d'Agou et de Kloto, cette phase impor-tante du processus électoral s'est pour-suivie dans la zone 2.600.000 nouveaux électeurs sont atten-dus à la fin de cette révision. Au der-nier recensement électoral ayantconduit aux élections législatives dejuillet 2013, le " fichier électoral comp-te 3.044.000 électeurs.La révision des listes électorales s'ins-crit dans la perspective de la présiden-tielle de 2015. A l'issue, les Togolaisvont désigner un président de laRépublique pour les cinq (5) prochai-nes années.La dernière élection présidentielleremonte en 2010, élection remportéepar le chef de l'Etat actuel, FaureGnassingbé.LACNSC "GLOBALEMENTSATISFAITE" DE L'OPÉRATIONDE RÉVISION DES LISTESÉLECTORALES DANS LESDEUX PREMIÈRES ZONES La Concertation Nationale de laSociété Civile (CNSC) et sa plateformechargée de coordonner l'observationélectorale au Togo (SYCED) viennentde communiquer pour la seconde fois àpropos du processus électoral et notam-ment l'opération de révision de la listeélectorale pour la zone II. La CNSC sefélicite de la fin heureuse de cette phaseet de l'implication de tous les acteursdans ces préparatifs. Elle estime queces opérations " se sont déroulées glo-balement dans de bonnes conditions ".La CNSC/SYCED relève tout demême " des irrégularités, généralementde faible ampleur " et qui sont relativesaux dysfonctionnements d'ordre logis-tique, aux tentatives d'enrôlement desmineurs, à la faible radiation des per-sonnes décédées, à quelques cas deconflit et violences liés à la révision dela liste électorale.La CNSC/SYCED donne, dans sondernier communiqué, des détails sur lestentatives d'enrôlement de mineurs aucours de cette deuxième phase de l'opé-ration de révision. Il y a eu des tentati-ves d'enrôlement de mineurs dans cinq(5) CRV dans l'Ogou, Est-Mono etHaho rapidement maîtrisées mais "dans plus de 97% des CRV suivis, lesmembres des CLC ont refusé l'enrôle-ment des jeunes ne disposant pas depièces requises et dont la majorité élec-torale est douteuse ". Concernant lesconflits, la CNSC/SYCED révèle qu' "il a été relevé une exacerbation deconflits communautaires relatifs à lachefferie traditionnelle qui ont dégéné-ré au cours de la révision dans la locali-té de Djéréhoué, à sept (7) kmd'Atakpamé "...ASSURANCE MALADIE : AGRI-CULTEURS ETARTISANSSERONT LES PROCHAINSBÉNÉFICIAIRES L'Institut national d'assurance maladie(INAM) dont les seuls bénéficiairessont les fonctionnaires et assimilésentend élargir sa couverture aux agri-culteurs et aux artisans.Les représentants de cet organisme ontrencontré mardi à Kara plusieurs cen-taines d'agriculteurs et artisans afin deprésenter les atouts de la protectionsociale sécurité sociale et d'expliquerles modalités relatives aux adhésions etaux principes de cotisation.'Nous ne saurions rester inactifs faceaux demandes récurrentes des d'arti-sans, agriculteurs, travailleurs du sec-teur privé formel et informel. Nousdevons connaître les besoins, cerner lesattentes pour apporter des réponsesappropriées', a expliqué MiriamDossou, la directrice générale del'INAM.La campagne d'information de l'Institutse poursuivra cette semaine àAtakpamé. L'INAM compte à ce jour250.000 adhérents.

Zozo

LA RÉPUBLIQUE Togolaise aparticipé pour la première fois à laFoire Internationale du TourismeFITUR, du 28 Janvier au 1 Février2015 à Madrid.

Selon un communiqué duMinistère du Tourisme, le stand6D11du Togo a accueilli tout au longde la semaine les participants dans leHall 6 AFRIQUE / MOYEN-ORIENT. Le Ministère du Tourismede la République Togolaise et les opé-rateurs privés qui l'accompagnent :Alba Travel Services, Transafrica etPefaco Hoteles ont rejoint les profes-sionnels présents afin de prendrecontact avec des experts du secteur etétablir des partenariats potentielscontribuant ainsi au développementdu tourisme au Togo.

''Dès la première journée, le standTogolais a attiré l'attention desmédias internationaux tels queNewsweek et Euronews, et celle decurieux passants qui ont été ravis desa première participation'' indique leMinistère du Tourisme.

FITUR est le point de rencontreinternational des professionnels dutourisme. Lors de l'édition 2014, latendance à la reprise du tourisme a étéconfirmée avec pas moins de 9.083entreprises exposantes de 165 pays /régions, 120.231 participants profes-sionnels, 97.549 personnes du publicnon professionnel et 7.368 journalis-tes de 60 pays. Ils se sont tous réunisà la foire FITUR pour transformer lesloisirs en affaires et les affaires endéveloppement, une attente quidémontre l'importance de la foire surla scène internationale.

LE Togo a pu être présent à cettefoire en Espagne grâce au parrainagede la société Pefaco Hoteles, unefiliale de GrupoPefaco, créé en 2009avec l'ambition de devenir un acteurclé dans le secteur du tourisme enAfrique. Pefaco Hoteles construitactuellement le complexe hôtelierPefaco Hôtel Prestige Lomé 5 étoiles,composé d'un hôtel de 198 chambreset d'un centre de conférences interna-tional sur la plage de la capitale togo-laise.

À travers ce parrainage, FrancisPerez, Président de Grupo Pefaco, ala volonté d'accompagner les institu-tions touristiques du Togo dans lapromotion de ce pays extraordinaire,où le groupe est présent depuis 1997 àtravers de la société Lydia Ludic Togoet emploie actuellement plus de 400personnes.

La destination Togo de plus enplus demandée

En attendant les chiffres de l'année2014 qui vont confirmer le nouvelattrait des touristes pour le Togo au vudes prévisions, il est à souligner quela destination ''Togo'' redore son bla-son.

En 2012, le pays a accueilli 298000 touristes dans les hôtels pour desrecettes évaluées à 27,5 milliards defrancs CFA. En 2013, 345.043 touris-tes ont visité le Togo et ont généré desrecettes d'environ 34 milliards defrancs CFA ; le sous-secteur hôtelier acréé environ 4500 emplois.

Pour 2014, les acteurs du secteurattendent 400.000 visiteurs. Quand onsait qu'in touriste dépense en moyen-ne 100.000 FCFA par jour, on imagi-

ne déjà ce qu'un tel secteur peutapporter à l'économie nationale si lesautorités se décident à lui accorder unpeu d'intérêt. Selon des propositionsde tarif de séjour des Agences deVoyages de la place, le tarif moyenest de 1400 euros pour un séjour de 8jours.

Le secteur a connu ses années degloire dans les décennies 1970 et1980. La crise sociopolitique de 1990a marqué un coup d'arrêt à l'évolutiondu secteur. Il a repris sa croissancedans les années 2000 avec des arri-vées chiffrées à 190.000 visiteurs etdes recettes estimées à 18 milliards defrancs CFA.

Il est indéniable que les chantiers àréhabiliter sont nombreux et énormespour le gouvernement. Mais il faut sepencher sur le secteur du tourisme quiest un pourvoyeur de devises pour leTogo qui dispose plus de sites touris-tiques que certains pays de la sousrégions dont les destinations sont pri-sées. Le tourisme doit cesser d'être leparent pauvre des préoccupations desdirigeants de ce pays.

Les chiffres de la Direction duTourisme indiquent qu'entre 2003 et2012, la part des investissementspublics consacrés au tourisme n'a pasdépassé 0,5% du total des investisse-ments de l'Etat, alors que le budget duMinistère du Tourisme a représentéseulement 0,05% du Budget généralde l'Etat pendant la même période.Une goutte d'eau dans la mer. Lesestimations de l'UEMOA relève quele tourisme contribue à 2% du PIBdans l'économie du Togo.

Une meilleure organisation du

secteurL'implication effective de la popu-

lation dans l'exploitation touristiquefait l'objet de réflexions. Sur les sites,la présence des populations et surtoutdes jeunes est plus que visible. Ilssont souvent regroupés en associationpour la protection de l'environnementet l'animation culturelle.

Certaines de ces associations orga-nisent des camps chantiers de reboi-sement ou des travaux communautai-res qu'ils animent dans nos villages etcampagnes en collaboration avec desvolontaires d'associations sœursd'Europe principalement.

On constate de plus en plus queces activités se généralisent surtoutpendant les vacances scolaires aucours desquelles des associationsmutent de façon informelle en " desopérateurs touristiques occasionnels "et offrent des prestations rémunératri-ces en hébergement, en restauration eten guidage. Ces activités lucrativesque mènent les associations sontcontraires à leurs statuts et compor-tent des déviances et des risques pourelles-mêmes et aussi pour les visi-teurs.

Si les autorités chargés du touris-me apprécient à sa juste valeur lesactivités bénévoles des associationsdans les domaines de la protection etde l'entretien du patrimoine touris-tique (sites et attraits culturels), ellesdésapprouvent cependant l'exercicedes professions touristiques à butlucratif par certaines de ces associa-tions qui plus est, n'ont pas la compé-tence nécessaire en la matière.

Koudjoukabalo

A L'ISSUE de l'opération d'ad-judication de bons de trésor le 11Février, le Togo a pu recueillir 30Milliards de francs de Cfa comme ille souhaitait. Cette opération est latroisième effectuée par notre paysen 2015.

Le 29 Janvier 2015, le Togo pro-cédait à sa première opération d'ad-judication d'obligation pour un mon-tant de 30 Milliards sur le marchéouest africain. Elle est prévue pourune durée de 3 ans, échéance 30Janvier 2018 avec un taux d'intérêtde 6,12%.

L'Agence UMOA-Titres, laBanque centrale (BCEAO) ont aidél'Etat togolais pour cette opérationqui permet au pays de mobiliser desressources à un taux particulière-ment attractif en comparaison àceux habituellement pratiqués pourune durée moyenne analogue.

''Cette opération constitue unepremière sur le marché par adjudica-tion depuis 2007, et consacre unretour aux pratiques internationales.En conformité avec les meilleursstandards internationaux, le rem-boursement de ces obligations sefera en totalité à échéance, et nonplus suivant un mode de rembourse-ment par amortissement. Cette pra-tique est plus adaptée au finance-ment des ambitieux programmes dedéveloppement économiques du

Togo', a déclaré Mashoud YérimaAmadou, le directeur général duTrésor et de la Comptabilitépublique à nos confrères de republi-coftogo.com.

Cette opération financière sur lemarché de l'UMOA était la deuxiè-me en ce début de l'année 2015, lapremière étant une opération debonds de trésor qui a permis au Togode lever 33 Milliards de francs CFAle 14 Janvier dernier.

Selon le Trésor public, le Togo adécidé de recourir plus souvent aumarché financier régional pourdisposer de ressources nécessairespour financer ses ambitieux pro-grammes de développement.

Ainsi, le Trésor public du Togocompte émettre sur le marché régio-

nal jusqu'à hauteur de 270 milliardsde francs Cfa contre 248 milliards en2014, soit une progression de 8,9%d'après l'Agence Umoa-Titres. Cemontant est composé d'émissions debons du Trésor de 150 milliards etd'obligations du Trésor de 120milliards. Rien que pour le mois dejanvier, le Trésor public du Togo adonc déjà opéré deux émissions debons d'un montant total de 63milliards et 30 Milliards pour lemois de Février. La prochaine opéra-tion est prévue pour le 3 Mars.

Une volonté de maitriser l'en-dettement des Etats.

Des huit pays de l'Union monétai-re ouest africaine (Umoa) seuls leTogo, la Guinée-Bissau et le Nigercomptent augmenter le volume de

leurs émissions de titres publics surle marché financier régional en2015.

Un communiqué de la BanqueCentrale des Etats de l'Afrique del'Ouest (BCEAO) indique que lesémissions de titres publics des sixautres Trésors sont toutes en régres-sion. Celles de la Côte d'Ivoire est enbaisse de 29,8% pour se situer à 1046 milliards. Le Bénin est enrégression de 49,9% pour se situer à185%. Le Burkina Faso régresse de11,0% pour se situer à 210 milliardsen 2015. 414 milliards pour le Malien 2015 , une baisse de 9,0% . Baissede 27,4% pour le Sénégal qui n'em-pruntera que 480 milliards de francsde bons et d'obligations en 2015.

Selon la BCEAO , Pour l'ensem-ble de l'Union, on en sera à 2 865milliards, contre 3 691 milliards en2014, en baisse de 22,4%, en liaisonavec la volonté des Etats de maîtriserleur endettement. L'Agence Umoa-Titres affirme que contrairement auxannées antérieures, le programmeannuel d'émission sera mis en œuvreprogressivement, sur la base decalendriers trimestriels détaillés,publiés au début de chaque trimestreet fixant la date, la procédure, l'ins-trument, le montant et la maturité del'émission. Il indique que le nouveaumode de publication du calendriervise à renforcer sa stabilité.

Koudjoukabalo

ECONOMIE/FINANCE :Le Togo lève déjà 93 Milliards de Francs CFA sur le marché financier de la sous région ouest africaine

ECONOMIE/TOURISME :Le Togo a participé à la Foire Internationale du Tourisme FITUR

Le Trésor public

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Actualité 5LE MÉDIUM N° 0159 DU 17 AU 23 FÉVRIER 2015

Zozo

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LES NOUVELLES TECHNIQUESDE CARTOGRAPHIE ENSEI-GNÉES À DES ACTEURS DEL'ENVIRONNEMENTUn atelier de réflexion sur la démarcheméthodologique de production de cartesdans le cadre de l'Inventaire ForestierNational (IFN) du Togo a regroupé àKpalimé les 5, 6 et 7 février, les expertsde l'Université de Lomé, de la GIZ, desministères chargés de l'Environnement,de la Planification et de l'Urbanismeautour du thème, " Appui à la réductiondes émissions liées au déboisement et àla dégradation des forêts ".La rencontre est initiée par le ministèrede l̀ Environnement et des Ressourcesforestières avec l̀ appui technique etfinancier de la coopération allemande àtravers son programme d`Appui auREDD ( Readiness et Réhabilitation deforêts au Togo (ProREDD/GIZ).L`objectif est de définir le concept deforêt dans le contexte de l̀ InventaireForestier National (IFN) et de valider lesdifférents types d'utilisation des terres auTogo en vue de recenser les ressourcescartographiques pour l'inventaire.Les participants ont partagé leursconnaissances sur le programmeProREDD, la définition de la forêt dansle contexte de l'inventaire forestier natio-nal du Togo et la revue sur les méthodesde classification de l'utilisation des ter-res. Ils ont été renseignés sur les outilsd'analyse et de programmation des tra-vaux d'élaboration de la cartographied'occupation du sol.Ce programme entend faire l'état deslieux boisés dans le pays pour leur pré-servation et l'atelier facilite le démarragedes activités du ProREDD avec la miseen place des différents aspects méthodo-logiques de l'Inventaire ForestierNational pour disposer d'une base dedonnées fiable sur laquelle l'Etat pourrase baser pour accroître ses ressourcesforestières.

LAPLAINE DE DJAGBLÉTRANSFORMÉE EN RIZIÈRE

Djablé, une localité située à une quinzai-ne de kilomètres au nord-est de Lomé(préfecture du Zio) va devenir une vasterizière ou plus exactement la plaine quil'entoure sur une superficie de 340 hec-tares.Ce projet est financé à hauteur de 9,6milliards de fcfa par la Banque arabepour le développement économique enAfrique (BADEA), la Banque d'inves-tissement et de développement (BID) etle gouvernement.La plaine de Djagblé sera désenclavéegrâce à l'aménagement des pistes rura-les, la mise en place des mini-adductionsd'eau et la construction d'un centre desanté.17.000 personnes et 8 villages environ-nants devraient bénéficier de ce projetde développement agricole officielle-ment lancé vendredi par le Premierministre Arthème Ahoomey-Zunu.TOGO CELLULAIRE PASSE ÀLAVITESSE SUPÉRIEURE

Le 4G permet de surfer à grande vitesse La société de téléphonie mobile TogoCellulaire, leader du marché, a annoncél'introduction du 4G dès 2015 et dumobile banking.Le 4G est destiné aux utilisateurs d'inter-net qui peuvent surfer à grande vitessedepuis leur smartphone, leur tablette ouleur ordinateur depuis n'importe quelendroit couvert par le réseau.La banque mobile offre de nombreuxservices financiers directement depuisun appareil connecté : consultation dusolde bancaire, transferts, paiement desfactures, etc…Togo Cellulaire compte 3 millions d'a-bonnés, largement devant son concur-rent Moov, et couvre 75% du territoire.

LES GRÉVISTES de la CEETregroupés dans les syndicats SYN-TRASEL, SYNPRODEET et SYNE-SE ne baissent décidément pas lesbras. Dans la logique de leurs reven-dications pour de meilleures condi-tions de vie et de travail, les employésde la Compagnie énergie électriquedu Togo (CEET) menacent de mettretout le Togo en noir dès demain mer-credi si leurs premiers responsablesne disent rien de concret quant àleurs revendications. N'eut été lessupplications des responsables syndi-caux appelant leurs camarades à lapatience, ces derniers auraient privétout le pays du courant électriquedepuis le Vendredi dernier. Les dis-cussions avec les autorités hiérar-chiques avançant à pas de tortue, lesagents veulent passer à la vitessesupérieure dans le bras de fer qui lesoppose à leurs responsables.

Au niveau, des responsables syndi-caux, on affirme que cette option n'estpas encore envisageable mais ellen'est pas exclue.

Cette information sème une inquié-tude au sein de la population qui, nonseulement subit un délestage qui nedit pas son nom depuis quelquessemaines, mais va devoir subir un ''blackout'' total sur toute l'étendue duterritoire. Nous n'osons pas croire queles 1er responsables de la CEET et duministère des mines laisseront pourrirla situation jusqu'à un tel niveau carles conséquences seront incalculablespour tous les togolais. D'ailleurs, l'undes syndicalistes joint par la rédactionestime qu'il ne croit pas que les auto-rités pousseront le bouchon jusqu'à ceniveau-là. '' Nous sommes des respon-sables et nous ne pensons pas y arriverjusqu'à ce point. Nos dirigeants saventque nos revendications sont justes etlégitimes et doivent se pencher là-des-

sus sérieusement pour nous éviter lepire '' affirme-t-il. Il ajoute que mêmes'il devrait en arriver là, ce ne seraitpas une coupure sauvage mais respon-sable.

Des revendications légitimesDans leurs revendications, les

employés de la CEET demandent ladiminution du tarif agent qui estactuellement fixé à 25fcfa/kw. Le tarifétait de 14 fcfa/kw avant son augmen-tation. Entre autres revendications, lepersonnel de la CEET réclame 10%du ratio de la masse salariale sur lechiffre d'affaires de la Compagnie etla révision du contrat avecContourGlobal. Selon les grévistesque nous avons rencontrés lors de nosinvestigations, la CEET paie environ1,7 milliard de FCFA par mois àContourGlobal soit plus de 17milliards par an. Il nous est égalementrevenu que c'est la CEET qui paieraitle Conseil d'Administration deContour Global sur son budget.

Pour rappel en 2012-2013, laCEET avait dégagé un bénéfice

conséquent. Ce qui avait eu pouraction des primes de fin d'année de200.000 FCFA à chaque agent, en2013 du paiement du 13ème mois.Malheureusement en 2014, la CEET aobtenu un déficit d’environ 08milliards à cause du contrat deContourGlobal, estiment les grévistes.En plus, la CEET doit à ce jour à laCEB près de 30 milliards de FCFA.

Rappelons que la direction de laCEET a, en 2012, procédé à une aug-mentation de salaires des employés àhauteur de 10%. A l'endroit des agentsde terrain, elle leur a acheté des motosdont 85% des frais sont pris en chargepar la CEET. Des avantages quiaujourd'hui ne satisfont plus tellementles agents qui estiment ne pas com-prendre que les agents deContourGlobal soient mieux payésqu'eux et ont à tout point de vue demeilleurs conditions de vie et de tra-vail. Le personnel de la CEET se rap-pelle également le passage des prim-mes du 1er mai de 5.000 FCFA à20.000 FCFA par agent à l’actif de ladirection générale actuelle.

De l'implication du ministre desMines et de l'Energie

Tous les regards se tournent vers leministre de l'Energie et des Mines quiessaie depuis hier de colmater les brè-ches et arrondir les angles pour uneissue favorable à cette crise. Uneréunion s'est tenue hier très tard aucabinet du ministre avec quelqueshauts responsables de la CEET. Pourl'heure, aucune info n'a filtré quant àl'issue de ces pourparlers.

Mais une chose est sure, les agentsde la CEET en appelle au ministreDammipi puisqu'il est le Président duConseil de surveillance et ne sauraitles abandonner dans cette situation. ''“Nous voulons un règlement rapide denos revendications. C'est pourquoinous nous tournons vers le ministrepuisqu'il est au premier plan et connaitbien les problèmes qui surviennent ence moment”, déclare un syndicaliste.

Les heures qui viennent seront cru-ciales pour tous les togolais qui croi-sent les doigts pour un règlement rapi-de de la crise à la CEET.

Crédo TETTEH & Ali SAMBA

SOCIETE/MOUVEMENT D’HUMEUR A LA CEET : Le Togo dans le noir à partir de demain Mercredi si...

LA 2È rencontre tripartite entrela CEDEAO, l'UEMOA et le groupede la Banque Mondiale est achevésce 11 février dans la capitaleGhanéenne. Les différents institu-tions ont pris l'engagement de conti-nuer à travailler en étroite collabora-tion et ont recommandé des mesurespour améliorer la sécurité alimentai-re, l'éradication du virus Ebola et defaire face aux menaces croissantesde Sécurité et de consolider leTransport Aérien entre les paysmembres.

La rencontre a signalé les risquespour le développement socio-écono-mique, découlant des vents contrairespuissants auxquels les producteurs depétrole de la sous-région ont étéconfrontés à la suite de la chute desprix du pétrole de plus de 50 pour centau cours des quatre derniers mois enmême temps que des prix plus modé-rés en baisse pour de nombreux pro-duits, métaux et minéraux.

Comme priorité essentielle, lesdélégués ont conclu, que les réformesqui stimulent la croissance écono-mique plus diversifiée devraient êtreaccélérées, inclusive et durable enlibérant le potentiel pour les investis-sements privés.

Priorité à l'Agriculture ettransport

Une priorité importante soulignée

est l'accroissement de la productivitédes denrées alimentaires de base pardeux ou par trois, notamment en élar-gissant l'accès aux engrais et auxsemences certifiées. Des progrès ontégalement été accomplis dans l'élabo-ration et l'adoption de nouvelles tech-nologies en particulier l'utilisation desemences certifiées. À cet égard, laréunion a souligné la nécessité d'aiderles agriculteurs à accéder aux mar-chés, ainsi qu'au renforcement de lavulgarisation, du stockage et de lagestion des systèmes après récolte.

Les délégués ont souligné l'impor-tance des réformes pour moderniserles services de transport en Afrique del'Ouest. Ils ont réitéré les appels à lamise en place effective de l'Autorité

de transport Abidjan-Lagos, pour lasuppression du temps d'arrêt dans lesports, la réduction des barrages rou-tiers et du temps de franchissementdes frontières dans le couloir qui gèreplus de deux-tiers du commerce, destransports et des activités de transit dela sous-région. Ils ont également saluéla décision prise par les Chefs d'Étatlors du Sommet de l'Union africaine àla fin du mois de Janvier 2015 d'éta-blir un marché de transport unique enAfrique pour les compagnies aérien-nes africaines d'ici le 1er Janvier 2017et d'encourager les Etats membres àmettre pleinement en œuvre l'Accordde Yamoussoukro sur le transportaérien.

"Nous sommes tous d'accord en ce

qui concerne la libéralisation del'espace aérien dans la sous-région, etun appel a été lancé pour l'applicationmultilatérale de la Décision deYamoussoukro. Nous sommes impa-tients de travailler avec les pays mem-bres ; dont certains d'entre eux ontcontinué leurs propres programmes decompagnies aériennes nationales pourfaire de cet objectif un régime detransport aérien commun ou une réali-té consolidée'' a estimé Kadre DésiréOuédraogo, Président de laCommission de la CEDEAO.

Soulignant la nécessité d'un accordrégional au niveau maximum de taxeset redevances d'infrastructure detransport aérien comme un impératifpour favoriser une plus forte demandeet la solvabilité financière des compa-gnies aériennes, le Groupe de laBanque mondiale a informé l'assem-blée de sa volonté de l'aider dans lapréparation d'un Document dePolitique sur le Transport Aérien enAfrique de l'Ouest et de lui fournir unsoutien technique pour : (i) l'analysecomparative du système ; (ii) laconsultation des intervenants de l'in-dustrie ; et (iii) l'examen des redevan-ces de l'aviation ; en vue de présenterune proposition concrète aux Chefsd'Etat et de Gouvernements.

Ebola et Boko-HaramLes intervenants ont reconnu que

CEDEAO/ UEMOA/ BANQUE MONDIALE :Priorité à la productivité agricole et aux secteursd'infrastructure - transports (routier et aérien)

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Kadré Désiré Ouédraogo, Président de la Commission de la CEDEAO

Dammipi Noupokou, ministre de l’Energie et des Mines et Président du Conseil de surveillance de la CEET

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N° 0159 DU 17 AU 23 FÉVRIER 2015

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POUR LES ENFANTS, LARUEN'APAS D'AVENIRUn Forum national sur les enfants desrues se déroulera en juin prochain àLomé, a annoncé lundi Dédé AhoéfaEkoué, la ministre de l'Action sociale, dela Promotion de la femme et del'Alphabétisation.'En dépit des efforts menés par les pou-voirs publics, le problème se développe.Il faut faire quelque chose. C'est l'objec-tif de ce forum', explique Mme Ekoué.Le phénomène des enfants des rues a demultiples facettes. La combinaison defacteurs familiaux, économiques etsociaux jouent un rôle important sur leursituation. Il est dès lors très difficile depointer une ou des causes.Toutefois, en interrogeant ces enfants, ilressort que la famille, la pauvreté, lamaltraitance, etc. sont souvent à l'originede leur départ dans la rue.Les enfants des rues ne rentrent pas tousdans la même typologie. Bien que lasituation de chacun de ces enfants soittragique, on peut distinguer 3 groupes. Ily a ceux qui ont conservé une relationconstante avec leur famille c'est à direqu'ils vivent avec leur famille dans larue, les enfants qui travaillent dans larue, y passent leurs journées et une par-tie de la nuit, mais qui gardent uncontact permanent avec leur famille quipossède un domicile, même précaire.L'action de ces enfants dans la rue estsouvent un apport économique nonnégligeable à la famille. Leur présencedans la rue est également liée à de gra-ves problèmes familiaux (...)La ministre souligne que les autoritéslocales, les chefs traditionnels, les chefsreligieux et les médias ont un rôle àjouer pour contrer le fléau.Le Forum procèdera à un état des lieuxet formulera un certain nombre derecommandations en matière de préven-tion et d'accompagnement. Si la réinser-tion dans un cadre familial s'avèreimpossible, il faudra trouver des solu-tions en matière d'alimentation, de santéet d'éducation...LES À CÔTÉ DE LAFÊTE DESAINT VALENTIN VUE À LOMÉ :DEUX SŒURS SE SONT CROI-SÉES CHEZ UN SEULHOMMEMarie et Louise sont deux sœurs d'uneseule mère mais de Papa différents. Lapremière est une apprentie coiffeuse enfin de formation, la seconde, étudiantedans une école de Brevet de BTS de laplace. Louise vit avec sa tante mais detemps en temps, passe des jours aussiavec sa mère qui entre-temps, s'estremariée avec le Père de Marie.Marie a pour copain, Jérémy, employédans une société spécialisée dans lavente des matériels informatiques. Or lejeune homme entretenait autre une rela-tion sentimentale avec à l'insu de Marie. Cette relation extra qui dure depuis uncertain temps était tranquille jusqu'à ce14 février 2015. Comme tous les amou-reux, Louise a tout mis en œuvre pourfêter la St Valentin avec Jérémy. Mais Louis polygame de fait était obligéde fêter avec ses deux copines. Il a prissoin d'inviter Louise autour de 13 heureschez lui et Marie un peu plus tard.Le temps passa Louis était incapable dese débarrasser de Louise. Pendant cetemps Marie appelait son amoureuxpour voir s'il est à la maisonNe comprenant rien à la situation, elledécida quand même d'aller directementchez son petit ami. Arrivée, quelle ne futsa surprise. Elle voit une jeune demoi-selle allongée dans le canapé du salon, latête posée sur les jambes de Jérémy.Scandale. Elle s'écria: "Jérémy, c'est parce que tu as un rendez-vous que tu as éteint ton portable" ?Louise sursauta de son petit sommeildans la tenue d'Eve et reconnaît sa sœur."C'est quoi ? Ma sœur, qu'est-ce que tucherches ici? Jérémy, dit moi, tu sorsaussi avec ma sœur?", un silence envahitla chambre. Marie qui n'était pas unefemme à régler ses petits bobos en silen-ce bondit sur Jérémy et lui donna unclac. Une bagarre s'éclate. Pendant cetemps, Louise ne cesse de verser des lar-mes.Pris de honte, Jérémy répliqua. Devantune telle situation, les deux sœurs nepeuvent faire qu'une. Elles se ruent surJérémy le tirant de tout côté. Les bruitset autres tapages ont attiré l'attention deslocataires. Et c'est grâce à ces derniersque le calme est revenu. Pris de honte,les deux sœurs ont dû quitter les lieuxdans la précipitation. Triste fin pour unSt valentin.

SELON LES chiffres fournis parla Société nouvelle des phosphatesdu Togo (SNPT) le niveau de pro-duction des phosphates au Togo aatteint 1.110 000 tonnes en 2014,contre 1 3 000 000 en 2013. De 3millions de tonnes dans les années1990 ou la production représentait40 % des recettes du pays, elle esttombée à environ 800.000 t en 2008faute d'investissements suffisants.

Les perspectives sont de 1,5million pour 2015, indique-t-on auministère des mines et de l'énergie.Pour atteindre ces résultats, d'impor-tants efforts de modernisation de l'ou-til de production ont été réalisés, plusde 6 milliards en 2014. En 2015, Lesinvestissements avoisineront les 16milliards et la société table sur unchiffre d'affaires de plus de 65milliards.

Après le renouvellement des équi-pements, suivra une phase d'expan-sion et de développement de la filière.Nécessitant un investissement de 48milliards de F CFA, elle porte sur l'ex-ploitation du phosphate carbonaté (lepays n'utilise que la couche meuble deson gisement), dont la réserve est esti-mée à près de 2 milliards de tonnes.

Une fois l'exploitation du phospha-te carbonaté lancée, le gouvernemententend industrialiser la filière, avec laconstruction d'une usine d'acidephosphorique. Montant prévu de l'in-vestissement?: entre 68 milliards et132 milliards de F CFA. Mais d'ici là,la priorité demeure la relance de laproduction et une meilleure gouver-nance de la filière. Les autorités, quirecherchent un partenaire techniquepour ce projet, ont reçu plusieurs off-res venant de groupes étrangers(indien, australien).

Côté bilan financier, la SNPT aréalisé un CA de 57,75 milliards deFcfa et a dégagé un bénéfice netimposable de 2,94 milliards en 2014ont indiqué les responsables de laSNPT à nos confrères de republicofto-

go.com

114 dollars la tonneDepuis les années 1970, le cours

des phosphates est passé par plusieursétapes. Après avoir été stable auxalentours de 12 dollars la tonne durantplusieurs années, la roche connaît sapremière envolée au même momentque le choc pétrolier pour atteindre les68 dollars la tonne en 1974. Une foisla crise estompée, le phosphate se sta-bilise entre 30 et 40 dollars. En 2006le cours augmente à nouveau justeavant la crise financière et la flambéedes produits agricoles. Depuis, le blé,le maïs et le soja sont devenus desproduits très rentables d'où l'augmen-tation de la demande sur les engrais.elle atteindra son niveau le plus élevé

à savoir 400 dollars en 2008. Le marché mondial du phosphate

est inondé par les productions de deuxnouveaux producteurs mondiaux quientrainent des baisses en chute libre,des cours mondiaux de cette matièrenécessaire à l'industrie agroalimentai-re et chimique.

Selon le cabinet de conseil britan-nique, Oxford Business Group(OBG), le marché mondial desphosphates a été inondé par la produc-tion de nouveaux acteurs tels que lePérou et l'Arabie Saoudite. Cette der-nière, ajoute le cabinet britannique,écoule ses phosphates à très bas prix,tirant profit du faible coût de sesintrants énergétiques.

A ces deux nouveaux arrivants surle marché, s'ajoutent d'autres facteursnéfastes à sa revitalisation. Ainsi,explique l'OBG, un ralentissement queconnait depuis 2013 la croissance demarchés émergents comme la Chineet l'Inde a également entraîné unebaisse de la demande de Phosphate.Néanmoins, il reste à espérer, que lacroissance démographique mondialeet la hausse de la demande de produitsagricoles qui en découlera devraient, àlong terme, relancer le prix desphosphates.

ECONOMIE/INDUSTRIE :La production du Phosphate à 1,5 millions de tonnes en 2015

CEDEAO/ UEMOA/ BANQUE MONDIALE :Priorité à la productivité agricole et aux secteursd'infrastructure - transports (routier et aérien) la crise d'Ébola a mis en exergue degraves faiblesses dans les systèmesrégionaux de prévention et de sur-veillance des maladies infectieuses etles délégués ont réaffirmé leur volon-té de travailler pour s'attaquer à unetelle menace future. Les dernièresestimations de la Banque mondialeindiquent que les trois pays les plustouchés par la crise de l'Ébola peuventperdre jusqu'à $ 1,6 milliards - soit 12pour cent de leur PIB combiné - dansle manque à gagner de la croissance àla production en 2015, en plus de per-dre plus de 8.800 personnes dans lapandémie. La réunion a donc convenude collaborer étroitement avec lespays touchés pour plaider en faveurd'une annulation spéciale de la detteaprès Ebola de tous les partenaires audéveloppement.

Les délégués ont appelé à unediplomatie efficace pour la paix, lastabilité et la prospérité partagéebasée sur des coalitions fortes en poli-tique, sécurité et développement descommunautés afin de s'attaquer à unenouvelle génération de menaces - letrafic de drogue, la piraterie maritime,et les insurgés armés comme Boko-Haram dans Nord du Nigéria, leTchad, le Cameroun et le Niger. Ils sesont également engagés à maintenirles questions sahéliennes commepriorité dans l'ordre du jour, et ontconvenu de poursuivre un effort com-mun dans la coordination et la mise enœuvre de la Stratégie Sahel de laCEDEAO.

Dans le but de développer et deconsolider la coopération interinstitu-tionnelle entre la CEDEAO,l'UEMOA et le Groupe de la Banque

mondiale, la Rencontre a identifié lanécessité d'élaborer un cadre straté-gique régional concerté pluriannuelpour orienter de futures collabora-tions.

Le représentant de l'UEMOA,Christophe Joseph Marie DABIRE afélicité tous les délégués et expriméla gratitude de son organisation surl'importance croissante des travaux dugroupe Tripartite. Il a remercié leGroupe de la Banque mondiale pourses efforts dans le développement dela sous-région, en particulier pour sonrôle dans le rapprochement desRencontres Tripartites qui ont conduità l'élaboration du Plan d'actiond'Abidjan de Juillet 2013 et réaffirmél'engagement de l'UEMOA à la causecommune.

Source : Banque Mondiale

Suite de la page 5

L'OFFICE TOGOLAIS desRecettes (OTR) continue les réfor-mes pour combattre la fraude surtoutes ses formes. Tolérance zéro,clame-t-on au commissariat desimpôts qui introduit en ce debutd'année 2015, la facture normali-sée. L'objectif est rendre le climatdes affaires plus compétitif et ras-surant pour tous les opérateurs éco-nomiques que ce soit du Togo ou dela Sous-région.

Pour le Commissaire des impôtsde l'Office Togolais des Recettes,Essowavana Adoyi, la facture nor-malisée n'est pas une nouveauté, elleexiste depuis et est utilisée dans lespays les plus avancées et moderni-sées que le Togo. Il ne vient pas pouraugmenter les prix des produits maisson utilisation permettra de mieuxcollecter les TVA et même de réglerd'autres litiges qui adviennent entreun opérateur et un client par exem-ple après l'achat d'un produit tiers. "

La facture normalisée est le seuldocument qui fait foi dans les trans-actions. Et si un étranger vient dansun pays, il achète un produit tiers eta sa facture, il est plus rassuré. Ilpeut lui-même déduire le prix de laTaxe sur la valeur ajoutée (TVA) quilui est appliquée et ainsi savoir levrai prix du produit acheté. Cettemesure rassure plus et est le plus uti-lisé partout ailleurs ", a expliqué leCommissaire des impôts.

Pour le commissaire, seul l'OTRest habileté à délivrer la facture nor-malisée TVA à l'exception de certai-nes grandes entreprises qui serontautorisées et dont les noms serontpubliés mais aussi conditionnées parl'achat d'une vignette fiscale àL'OTR. " L'Office Togolaise desRecettes est le seul à délivrer cettefacture. Même-ci certaines grandesentreprises seront autorisées à lefaire, elle sera conditionnée toujourspar la pose d'une vignette produitepar l'OTR. Tous deux achetables à ladirection ", a-t-ilsouligné.Qu'adviendra-t-il aux

contrevenants ? " Nous avons classé les entrepri-

ses par catégorie, l'utilisation immé-diate de la facture normalisée estobligatoire dès son effectivité enmars prochain pour toutes les moyen-nes et grandes entreprises. Les

micros et les petites entreprises sontpour le moment épargnées mais utili-seront les factures normalisées surlesquelles seront écrites n'est pasautorisée à prélever la TVA. Cetteoption est une mesure intermédiairepour accompagner ces entreprises à

devenir elles aussi grandes oumoyennes tout en ayant dans leurculture de tous les jours l'utilisationde la facture. Pour les entreprisesauxquelles l'application est immédia-te, tout contrevenant est passible desanctions allant des amendes à dessaisines '' a dit Essowavana Adoyi.

L'utilisation de la facture normali-sée TVA est aussi une mesure quivise à obliger les entreprises à rever-ser à L'Etat les TVA prélevées. "Nous avions constaté que certainesentreprises prélèvent la TVA mais nela reverse pas à l'autorité. C'est undétournement de bien public maisavec la facture normalisée, ellesseront dans l'obligation de la verser eten totalité car l'OTR saura combiende factures ont été délivrées et sauraégalement le montant de la TVA pré-levée par telle ou telle entreprise.

Cette mesure est introduite dans leseul but de mieux collecter les fondspour l'Etat ", a-t-il conclu.

Dodo ABALO

ECONOMIE / OTR : La facture normalisée pour une meilleure collecte de la TVA

Adoyi Essowavana, Commissaire aux Impôts de l’OTR

Page 7: Le Médium 159.qxd du 17 au 23 février 2015 · N° 0159 DU 17 AU 23 FÉVRIER 2015 Il n'y a de gouvernement responsable que celui qui travaille pour le bien de sa population. Autrement,

7ActualitéLE MÉDIUM N° 0159 DU 17 AU 23 FÉVRIER 2015

ZozoSEMASSI ET AS TOGO PORT ENPÔLE POSITION

Deux (2) buts à zéro (0), c'est le score qui asoldé le match aller AS Togo Port du Togocontre FC Cara de Brazzaville comptantpour les tours préliminaires de la Coupedes Confédérations joués ce dimanche àLomé au stade municipal de Lomé.Le premier but de la partie est intervenu enpremière période de jeu et le second but auretour des citrons.Contents d'avoir gagné ce match, les pou-lains du technicien togolais Ayivi Ekueviestiment certes que rien n'est encore jouécar c'est le match retour qui confirmera leurqualification au second tour de la compéti-tion.A Malabo en Guinée équatoriale, les"Guerriers de Tchaoudjo" (Semassi) ontobtenu un match nul (1-1) contre sonadversaire du jour, Sony Ela Nguema.A titre de rappel, les matchs retour sontprévus dans deux (2) semaines au CongoBrazzaville.CAN 2015 : LES CHIFFRES À RETENIR

La CAN 2015 a fermé ses portes. L'heureest désormais à un bilan chiffré de la com-pétition. Qui a marqué le plus de buts ?Quels sont les deux seuls joueurs à avoirété expulsés ? Qui a réussi à transformerdeux penalties ? Voici les chiffres à retenirde l'édition 2015.68 buts ont été marqués lors des 32 mat-ches de la CAN 2015 : 45 buts au premiertour, 16 en quarts de finale, 7 en demi-fina-les, aucun lors du match de classement etde la finale. Sur les 32 rencontres, 15 sesont soldées par un résultat nul dont 10 surle score de 1 à 1.La moyenne générale s'établit à 2,12 butspar match (1,87 à l'issue du premier tour).Un chiffre qui fait de 2015 un petit crupuisqu'il faut remonter à 2002 pour trouvertrace d'une moyenne plus basse (1,59 butpar match). Après 2013, où un seul but sup-plémentaire avait été inscrit, la baisse sepoursuit.Le classement des buteurs :3 buts : Thievy Bifouma (CGO), JavierBalboa (EQG), André Ayew (GHA),Dieumerci Mbokani (RDC) et AhmedAkaïchi (TUN). 2 buts : Wilfried Bony, Gervinho, MaxAlain Gradel (CIV), Christian Atsu (GHA),Jérémy Bokila.Le Sud Africain Thulani Hlastshwayo est leseul à avoir marqué contre son camp pen-dant la CAN (contre l'Algérie, 1-3).Le but le plus rapide est l'oeuvre duZambien Given Singuluma qui a trouvé lechemin des filets après 1 minute et 4 secon-des contre la RD Congo.Contre la Guinée Equatoriale (3-0), leGhanéen Mubarak Wakaso a inscrit le 1500e but de l'histoire de la CAN.Penalties : 9 penalties ont été tentés, 7 ontété réussis (dont deux par Javier Balboacontre le Gabon puis la Tunisie) et 2 man-qués (Tokelo Rantie contre l'Algérie etSeydou Keita contre la Guinée).Plus gros scores : Ghana - Guinée etGhana - Guinée Equatoriale, 3-0.Classement des attaques10 buts marqués : Ghana 9 : Côte d'Ivoire 7 : RD Congo 6 : Algérie, Congo, 5 : Guinée Equatoriale, Tunisie 3 : Afrique du Sud, Guinée, Mali, Sénégal 2 : Cameroun, Gabon, Zambie 1 : Burkina Faso, Cap Vert

[email protected]

Nos remerciements auxagences savoirnews,

republicoftogo et afreepress pourleur collaboration

LES USAGERS de l'aéroport deLomé ont été témoins, samedi der-nier, d'une scène surréaliste entre leGal Gnofame et Antoine Folly, prési-dent du Comité de Normalisation dela Fédération Togolaise de football(FTF).

"Alors que les membres du Comitéde Normalisation étaient venus pouraccueillir le président de la CAF IssaHayatou, sa femme et deux de sesattachés de presse, les choses ont vitedégénérer au point que les deux hom-mes ont failli en venir aux mains n'eûtla présence d'autres personnes sur leslieux.

La Fédération a reçu un mail dansson courriel officiel l'informant del'arrivée du président Issa Hayatou quiest en route pour Niamey où se joue laCoupe d'Afrique des Nations, U17.

Alors le Comité adécidé de prendreles dispositions pourl'accueillir à sonarrivée.

Mais les memb-res du CN ont étésurpris à l'arrivée auSalon VIP avec uneorganisation paral-lèle. Le GalGnofame qui était

arrivé avant eux avait donné l'ordreaux agents de sécurité de ne laisserpasser aucun membre du Comité deNormalisation. Mais en même temps,le président de Gomido, Winny

Dogbatsè et l'ancienne secrétaireGénérale de la FTF, Yvette Klusseyont pu, eux, accéder au salon sans pro-blème.

Les membres du CN décident dene pas vider les lieux et d'attendre lasortie du président Issa Hayatou.Quelques minutes plus tard, le prési-dent de la CAF est sorti du salon pourprendre la voiture qui l'attendait sur leparking. Les membres du CN l'abor-dèrent, le président Antoine Folly, entête, pour lui expliquer leur absenceau salon VIP. Cela n'a pas été du goûtdu Gal Charles Zoumaro Gnofame quin'a pas pu retenir sa colère.... ".

Source: icilome.com

Les autorités sportives togolaises exposent leurs ‘’togolaiseries’’ :Clash entre le Gal Gnofame et Antoine Folly au salon VIP de l'aéroport de Lomé

Le Gal Gnonfame (bonnet blanc) dans tous ses états

A PEINE la CAN senior terminéeque s'ouvre la CAN U17 (cadets) cedimanche 15 février au Niger jus-qu'au 1er mars. Tenante du titre, laCôte d'Ivoire tentera de s'offrir unbeau doublé. Elle sera l'une desfavorites avec le Nigeria. Les demi-finalistes gagneront leur ticket pourla Coupe du monde de la catégorie.

Une CAN en chasse une autre.Après la CAN senior, qui a fermé sesportes dimanche dernier, c'est la CANU17 (ou cadets) qui s'ouvre ce diman-che à Niamey au Niger. La XIème dela catégorie. Tenants du titre, lesEléphanteaux de Côte d'Ivoire tente-ront d'imiter leurs aînés, sacrés enGuinée Equatoriale, pour s'offrir undoublé inédit. Ils devront d'abord sor-tir d'un groupe B composé del'Afrique du Sud, du Mali et duCameroun. Une poule qui ressemble às'y méprendre à celle affrontée parleurs aînés le mois dernier (seule dif-férence : l'Afrique du Sud à la placede la Guinée). Un clin d'œil du destin?

Terminer à l'une des deux premiè-

res places du groupe pour atteindre lesdemi-finales, synonymes de billetpour la Coupe du monde U17 qui auralieu en octobre au Chili : tel est égale-ment l'objectif des sélections du grou-pe A composé du Niger, pays-hôte, duNigeria, co-détenteur du record de tit-res dans la catégorie (deux, comme laGambie), de la Guinée et de laZambie.

Pour le Niger, il s'agira de fairemieux que lors sa première participa-tion, en 2009, lorsque l'aventure avaittourné court en raison d'un cas defraude sur l'âge. L'enjeu de cette CANdépassera donc le simple cadre spor-tif, puisque la CAF et le continent toutentier espèrent ne pas voir des cas defraudes sur l'âge écorner l'image de lacompétition.

Dans ce domaine, après un Togo-Sénégal déplorable, les éliminatoiresde la compétition ont permis de fairele tri. Au second tour, le Mali a étérepêché au détriment du Bénin, cou-pable d'avoir aligné quatre joueurstrop âgés. Puis le Ghana, qui avait sonbillet en poche, a été disqualifié après

un cas avéré de fraude contre leCameroun, permettant aux LionceauxIndomptables d'être repêchés.

L'organisation fera également l'ob-jet d'une attention particulière. Untemps menacé de se voir retirer lacompétition en raison des retards prisdans les travaux (la CAN a été avan-cée de trois mois par la CAF pourqu'elle se déroule sous de meilleuresconditions climatiques), le Niger auraà cœur de se montrer à la hauteur del'événement. En particulier dans lestade Général Seyni Kountché (35000 places) et le Stade Municipal, quiaccueillent la compétition. Le toutavec des organismes mis à rude épreu-ve puisque les matches auront lieu à

15H et 18H, au pluschaud de la journée,lorsque le thermomètrefrôle les 40 degrés*.Mais il en faut plus pourdécourager les jeunespousses du footballcontinental.

Le programme dela première journée : (heure locale,GMT+1)

Dimanche 15 février (groupe A,stade Général Seyni Kountché)

15H, Niger-Nigeria 18H, Guinée-ZambieLundi 16 février (groupe B,

Stade Municipal)16H, Côte d'Ivoire-Afrique du Sud 19H, Mali-CamerounDimanche, suivant les recomman-

dations de son comité médical, lacommission d'organisation a d'ailleursdécidé de repousser d'une heure lecoup d'envoi de huit matches de lacompétition, dont ceux du lundi 16février, en raison des fortes chaleurs.

Source : afrik.com

CAN U17 : Les jeunes talents africains sous les projecteurs

Les champions du Togo, Sémassi de Sokodé

Les champions d’Afrique, les Eléphants de la Côte d’Ivoire

LA RÉVISION des listes électorales envue de la prochaine présidentielle adémarré ce lundi dans la zone 3, dernièrelocalité prévue pour cette opération. Lazone 3 comprend les CELI (CommissionElectorale Locales Indépendantes) de :Tchaoudjo, Assoli, Dankpen, Bassar, Binah,Kozah, Doufelgou, Keran, Oti, Tandjoaré,Tone, Cincasse et Kpendjal.

Dans la Kozah, les Centres deRecensement et de Vote (CRV) ontouvert tôt lundi matin. Un tour dans lesdifférents CRV a permis de constaterque tout allait bien hormis quelquespetits dysfonctionnements techniquesenregistrés par endroits.

Pour le Préfet de la Kozah, leColonel Bakali Hèmou Badibaou qui avisité 9 localités cette matinée, les opé-rations ont bien démarré dans sa pré-fecture.

Un futur électeur rencontré à la sor-tie d'un centre d'enrôlement nous a faitsavoir que l'accueil était chaleureux etque la performance des opérateurs desaisie lui a permis d'obtenir en quelquesminutes, sa carte d'électeur. Il a faitsavoir que la qualité des images luiallait droit au cœur. Précisons que cetteopération de révision des listes électora-les prendra fin le 23 février dans lazone 3.

Pendant ce temps l'UFC était à BèKondjindji

L'Union des Forces de Changement(UFC), poursuit sa campagne de sensibi-lisation et de remobilisation de la +trou-pe+ en vue de la prochaine présiden-tielle.

Après Adamavo le 1er février, l'étatmajor de cette formation s'est rendu ce

dimanche à Bê-Kodjindji pour un mee-ting de sensibilisation et d'informationsur la vision du parti.

Gilchrist Olympio (président del'UFC) et plusieurs de proches collabora-teurs sont largement revenus sur l'accordconclu en mai 2010 -- au lendemain dela dernière présidentielle -- avec leparti au pouvoir. Cet accord qui ad'ailleurs entraîné le clash au sein duparti et provoqué le départ de certains+lieutenants+ de M.Olympio qui ontfinalement créé leur propre parti poli-tique : l'Alliance Nationale pour leChangement (ANC, actuel principalparti de l'opposition).

Gilchrist Oltmpio a longuementexpliqué aux militants et sympathisantsde son parti, les avantages liés à cetaccord, notamment l'apaisement obser-vé depuis quelques temps, la libertéd'expression et surtout de manifestation.Car de nos jours, les partis politiquespeuvent organiser librement leurs mani-festations, chanter et crier dans les rues,pourvu qu'ils respectent les textes.

Grâce au climat de paix qui règnedans le pays ces dernières années, plu-sieurs partenaires bilatéraux et institu-tions internationales financières ontrepris leur coopération avec le Togo,s'est vanté le président de l'UFC.

"Nous devons rester ensemble pourdévelopper ce pays et permettre auxuns et aux autres de vaquer librement àleurs occupations quotidiennes. Ce paysdoit tourner dos à la violence", a décla-ré Adolphe Koudama, responsable del'UFC pour le 3è arrondissement.

"Nous devons vivre dans la convivia-lité, raison pour laquelle, nous tendons lamain à tout le monde pour travaillerensemble pour ce pays", a-t-il souligné.

Les premiers responsables de l'UFCont profité de l'occasion pour annoncerun grand meeting, rencontre au cours delaquelle le parti se prononcera sur saparticipation ou non à la prochaine pré-sidentielle.

L'ANC dans le bas-MonoQue se soient à la place publique

de Kpéssou, à l'EPP d'Agomé- glozou etaux autres endroits, le message duPrésident National de l'ANC a été celuides remerciements pour les suffragesaccordés à son parti lors des législativesde 25 juillet 2013, des échanges avecles populations pour s'enquérir de leursdifficultés quotidiennes et de la nécessi-té des réformes politiques avant touteélection ainsi que l'organisation rapidedes locales institutionnelles.

Pour le Président National, qui par-tage avec les populations leurs vécusquotidiens, ce pays doit retrouver sa let-tre de noblesse qu'il avait perdue plusd'un demi-siècle déjà. Il a demandé àces dernières de prendre encore un peude patience et de se mobiliser pour laprésidentielle en vue car, c'est seulementpar l'alternance politique que le citoyentogolais se sentira fier de l'être. "Ceuxqui dirigent notre pays, depuis bientôtun demi siècle, ne se soucient guerre dubien-être des citoyens et du développe-ment du pays. Il est maintenant tempsque vous, populations togolaises pre-niez conscience des dysfonctionnementsérigés en règles de gouvernance par lerégime RPT/UNIR afin qu'ensemblenous mettions fin à ce système qui s'enri-chit sur le dos du peuple et qui conti-nuent d'endetter, voire surendetter lepeuple auprès des bailleurs de fonds àleur propre profit. ", a martelé le

Président National, Jean-Pierre FABRE.Rappelons que dans toutes les locali-

tés sillonnées, les bureaux cantonaux ontété présentés au Président National quia demandé aux membres de s'atteler àla mission pour laquelle ils sont consti-tués. Il s'agira essentiellement pour cesbureaux d'informer et de mobiliser lespopulations et de réfléchir dès à pré-sent aux choix des membres qui peu-vent valablement représenter le partidans les bureaux de vote lors des scru-tins à venir.

Pour la localité d'Agbétiko, les popu-lations ont soulevé un problème qui nerelève plus de notre époque. Il s'agitdes difficultés administratives quotidien-nes qu'ils rencontrent pour mener libre-ment leurs activités politiques. C'est ainsique les représentants du régime déca-dent RPT/UNIR a tout mis en œuvre pourla tenue du meeting de ce jour.

Pour Jean-Pierre FABRE, le RPT a cer-tes changé de nom pour s'appeler dés-ormais UNIR mais en réalité c'est tou-jours le même régime autocrate quiruine ce pays depuis près de cinquanteans et qui a réduit les Togolaises et lesTogolais à la misère et à l'esclavage.Quand le serpent mue devient-il lézard? sous les applaudissements des militantset sympathisants venus le voir. Il est queça change au Togo et c'est ensembleque nous allons imposer ce changementa-t-il conclu.

Tant à Hompou, la 4ème localitévisitée qu'à Aloémé et Logomé où lePrésident a marqué des arrêts poursaluer les populations, ces dernières ontfavorablement accueilli le message duPrésident et ont promis le soutenir danssa quête de la liberté pour tous.

Source : savoirs News et anctogo.com

POLITIQUE/PRÉSIDENTIELLE 2015 : Début de l'opération des révisions électorales dans la zone 3

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