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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°137 - Semaine du 23 au 29 février 2012 PP. 2-3 IMMO-LOFT LOFT Vie de château Annonce Dans ce supplément, 6 pages pour trouver le bien de votre choix. Sauheid se souvient de son passé métallurgique. Evocation. P.4 D.R. PP>6-11 IMPRESSIONS DE GRANDEUR

La Libre Immo du 23 février 2012

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Loft impression de grandeur

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Page 1: La Libre Immo du 23 février 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Supplément à La Libre Belgique - N°137 - Semaine du 23 au 29 février 2012

PP.2-3

IMMO-LO

FT LOFT

Vie de château AnnonceDans ce supplément,6 pages pour trouverle bien de votre choix.

Sauheid se souvient deson passé métallurgique.Evocation. P.4

D.R.

PP>6-11

IMPRESSIONSDEGRANDEUR

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2 Le dossier SEMAINE DU 23 AU 29 FÉVRIER 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 23 AU 29 FÉVRIER 2012 LIBRE IMMO

l Tendances

Loft me tender…h Les lofts ont toujours la cote auprèsdu public. Plus que Rock’n Roll ils sontélectro plus que Trash ou House. Dansle vent quoi !

LE PAYSAGE IMMOBILIERPRIVÉDANS LACAPITALEne cesse d’évoluer. Les cotes aussi d’ailleurs car lesprix desmaisons unifamiliales notamment ne cessentde s’affermir dans les plus beaux quartiers et de semaintenir sans peine dans les zones les moins joli­ment réputées. Les constructions neuves étant tou­jours insuffisantes face à la demande, c’est dans la re­conversion que les amateurs peuvent trouver des op­portunités intéressantes en termes d’espaces et desituation, mais aussi de prix.La reconversion d’immeuble part forcément d’unebase bâtie, que ce soit des bureaux en fin de vie oud’anciennes petites usines voire de grands garages quine sont plus occupés parfois depuis des lunes. Le po­tentiel existe encore dans des quartiers jadis indus­trieux comme àMolenbeek, Saint­Josse, Forest, le basde Schaerbeek, le bas de Saint­Gilles, le bas de Bruxel­les. Mais là où le bas blesse et il n’est plus géographi­que, c’est que beaucoup de friches anciennes ont déjàété investies depuis plus de vingt ans lorsque lamode

du loft s’est faite sentir en venant des USA. “En ville, leluxe c’est l’espace” nous disait jadis le baron Ericd’Huart qui habitait dans le magnifique pavillon duparc de Bruxelles que l’on nomme le Vauxhall. Il re­monta courageusement chaque mur de cette ruinehonteuse pour la Ville, à côté du Cercle Gaulois pouren faire un palais vénitien de 700 m² où tout étaitfaussement immortel et presque faux tout courtmaisgénial. Le baron ne croyait pas si bien dire, car deuxdécennies plus tard, posséder 150 m² dans notrebonne capitale que tant de gens nous envient, tient si­non du miracle du moins de l’aubaine. C’était il y avingt ans passés et ce Vauxhall dont le bien nomméétage noble était comme un loft assorti de salonsLouis XIV et de niches Louis XV ou japonisantes figu­rait entre la royauté en face et la démocratie à l’averscomme un élément du Parnasse. Il est vrai qu’il est leparrain d’une Céleste. Tout a une fin et de ce palais debougies et de bûches crépitant sous des cheminées demarbre l’on fait désormais un temple du livre et de laBD.Les lofts d’aujourd’hui n’incitent guère à l’accumula­tion des choses. Ce serait même le contraire et les ar­chitectes actuels, défenseurs absolus de leurs œuvresgéométriques, travaillent au dépouillement des ci­maises et des volumes. Les lofts correspondent dèslors à leurs attentes et par chance à celles d’un publicqui ne veut pas encombrer son atmosphère quoti­

dienne demeubles rares et de tableaux d’ancêtres quine furent pas les siens. Désormais on va à l’essentiel, àla simplicité qui n’empêche pas une certaine gran­deur quand en esprit on affronte les espaces libérés etque l’on montre à ses amis que les murs tombentcomme les silences dans un couple….quoique. Il yaussi des silences tellement bavards.Diane Adam, spécialiste du secteur, rêve de feu de

bois pour les lofts dont elle commercialise les espaces.“Mais vous imaginez des feux de bois dans chaque loftquand on transforme un site en vingt ou trente apparte­ments mitoyens et que l’on destine le dernier niveau àune terrasse verdoyante que l’on végétalise de manièresystématique de nos jours ? Allons, c’est impossible, enfin,impensable”. Donc si vous voulez un âtre dans votreloft, à l’avenir, soyez le premier et emportez le som­met, celui d’où les fumées d’un chêne offrant ses der­nières vigueurs ne gêneront que vous pour autantqu’elles eussent gêné quiconque. Il est vrai que dansune architecture visant à la pureté des lignes et au dé­pouillement, présenter vingt cheminées en rangd’oignons au sommet d’une pyramide de lumière celaferait désordre. On peut le regretter car les cheminéesjadis, comme à Chambord ou à Windsor tenaient dela beauté absolue et de la prouesse technique; ellesfleurissaient les toitures comme des fleurs aux bal­cons des chalets suisses. Poésie où es­tu donc passée ?Philippe Farcy

Usines à lofter pour une clientèle jeune, parfois isoléeh Les appartements sans mur ou presque cela déroute. A voir.

Diane Adam travaille depuis 1992 pourune compagnie bruxelloise qui réalisel’essentiel de son chiffre d’affaire sur leslofts. Inutile de dire qu’il y a là uneconnaissance du segment à nulle autrepareille. Sa vision depuis 1990 estinterpellante en ce que les mentalitéschangent demême que les comporte­ments et les situations. Bruxelles gé­nère la majorité de lofts créés en Belgi­que. On en trouve un peu dans la zoneanversoise, rarement ailleurs en Flan­dre. Quant à laWallonie, on pourraitcompter un peu sur Liègemais les plusbeaux endroits issus des souches in­dustrielles sont souvent repris par lasociété publique SPi, nous dit­on.Bruxelles donc, centre des activitésdans un segment qui n’est pas unenichemais qui répond à un besoin. “Leloft plaît car c’est un espace ouvert etqu’en étant les premiers sur un lieu onpeut l’acheter casco et en déterminer leslignes et les espaces à volonté. Maiscontrairement à ce que l’on pourraitimaginer, dans la troisième générationde loft devant laquelle nous nous trou­

vons, la volonté de la clientèle soit trèsjeune (25­35 ans) soit mûre (50­70 ans)c’est de vivre dans un espace qui ne soitpas trop grand. On vendra plus facile­ment 80 à 100m² que 200 à 300m²” ,nous révèle Diane Adam. C’est telle­ment vrai que sur un projet récentnégocié par notre correspondante,entre le dossier présenté à l’urbanismeet la réalité actuelle, nous dûmes allerchercher des permis rectificatifs pourdiviser des lots trop grands. “C’est unprojet au boulevard Jamar où cent dixlofts ont été conçus avec des contraintesde convivialité, de sécurité et de sauve­garde de l’intimité qui ont nécessitébeaucoup de patience de la part dumaître­d’œuvre. C’est un vrai travailprofessionnel de créer des lofts et lespouvoirs publics sont heureusementexigeants. Certaines personnes s’inven­tent dans le métier mais n’en possèdentpas les compétences. Les implications deréaffectation d’un site de bureaux ouindustriel sont pourtant importantes etdonc il faut savoir avec qui on travaille”.Ce qui change aussi dans les mentali­

tés ce sont les désirs des amateurs. Il y avingt ans, à la première génération,c’était à 90 pc de la vente de produitscasco. On n’est plus à la moitié actuelle­ment car les acheteurs font confianceaux professionnels, veulent se délesterde certains soucis de chantiers, etpréfèrentmettre un peu plus pourobtenir un lieu terminé sauf la cuisine.Ahhh les cuisines ! Ces espaces que nosmères et grands­mères rejetaient loindes lieux de vie sont devenus le centrede la vie de la famille ou du lofteur.Donc c’est le seul endroit que les agen­ces et les architectes ne finissent paspour laisser libre cours aux acquéreurs.Il y a un autre phénomène récent dansla composition du noyau familial.C’était la famille toute entière vers1990 qui étaient engagée. A présent cesont des couples seuls ou des individusseuls qui sont les premiers clients. Cequi se traduit par la diminution del’espace à vivre évoqué plus haut. Detout ceci il ressort un effet sur les prix,qui ne diminuent pas à l’unité métri­quemais qui baissent car l’espace

diminue. Pour les petits lofts précités lebudget d’achat sera de 220 000 € à250 000 €. Casco on tournera autourdes 1500 à 1 600 € dans des zonesdifficiles pour atteindre 1 800 € dansdemeilleurs quartiers. Il y a des possi­bilités pas très loin de l’église Sainte­Catherine et là on tourne entre 2000 et2 200 €/m². Quand le loft est fini, celadonne du 3000­3 300 €/m². Si on vasur Ixelles, comme dans une anciennebrasserie dont Diane Adam eut lacharge, les plus beaux lofts ont étévendus entre 400000 et 650000 €,pour des surfaces au sol de 150 à 200m² dans ces cas­là. Et il faut absolu­ment regarder l’effet de l’incidence dufoncier. Toutefois, il y a aussi une clien­tèle aisée désireuse d’investir en termede placement car la brique cela sécurisepar les temps qui courent. Alors là ontrouve des amateurs à 300 ou 400m²avec une terrasse de 150m² pour descoûts qui dépassent les 700 000 €. Maisc’est un autremonde, celui d’uneniche.Ph. Fy.

Des lofts dans de anciennes usines, brasseries,dépôts, cela procure une joie immense auxarchitectes et aux habitants. D’autres, dansune moutarderie firent un musée de peinturecontemporaine chinoise. L’espace donne aussidu génie.

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Les lofts prennent place dans les quartiers jadis populaires. De ce fait les mètres carrés bruts sont moins chers. Dès lors les opportunités sont belles.

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3Le dossierSEMAINE DU 23 AU 29 FÉVRIER 2012 LIBRE IMMO

Usines à lofter pour une clientèle jeune, parfois isoléeh Les appartements sans mur ou presque cela déroute. A voir.

Diane Adam travaille depuis 1992 pourune compagnie bruxelloise qui réalisel’essentiel de son chiffre d’affaire sur leslofts. Inutile de dire qu’il y a là uneconnaissance du segment à nulle autrepareille. Sa vision depuis 1990 estinterpellante en ce que les mentalitéschangent demême que les comporte­ments et les situations. Bruxelles gé­nère la majorité de lofts créés en Belgi­que. On en trouve un peu dans la zoneanversoise, rarement ailleurs en Flan­dre. Quant à laWallonie, on pourraitcompter un peu sur Liègemais les plusbeaux endroits issus des souches in­dustrielles sont souvent repris par lasociété publique SPi, nous dit­on.Bruxelles donc, centre des activitésdans un segment qui n’est pas unenichemais qui répond à un besoin. “Leloft plaît car c’est un espace ouvert etqu’en étant les premiers sur un lieu onpeut l’acheter casco et en déterminer leslignes et les espaces à volonté. Maiscontrairement à ce que l’on pourraitimaginer, dans la troisième générationde loft devant laquelle nous nous trou­

vons, la volonté de la clientèle soit trèsjeune (25­35 ans) soit mûre (50­70 ans)c’est de vivre dans un espace qui ne soitpas trop grand. On vendra plus facile­ment 80 à 100m² que 200 à 300m²” ,nous révèle Diane Adam. C’est telle­ment vrai que sur un projet récentnégocié par notre correspondante,entre le dossier présenté à l’urbanismeet la réalité actuelle, nous dûmes allerchercher des permis rectificatifs pourdiviser des lots trop grands. “C’est unprojet au boulevard Jamar où cent dixlofts ont été conçus avec des contraintesde convivialité, de sécurité et de sauve­garde de l’intimité qui ont nécessitébeaucoup de patience de la part dumaître­d’œuvre. C’est un vrai travailprofessionnel de créer des lofts et lespouvoirs publics sont heureusementexigeants. Certaines personnes s’inven­tent dans le métier mais n’en possèdentpas les compétences. Les implications deréaffectation d’un site de bureaux ouindustriel sont pourtant importantes etdonc il faut savoir avec qui on travaille”.Ce qui change aussi dans les mentali­

tés ce sont les désirs des amateurs. Il y avingt ans, à la première génération,c’était à 90 pc de la vente de produitscasco. On n’est plus à la moitié actuelle­ment car les acheteurs font confianceaux professionnels, veulent se délesterde certains soucis de chantiers, etpréfèrentmettre un peu plus pourobtenir un lieu terminé sauf la cuisine.Ahhh les cuisines ! Ces espaces que nosmères et grands­mères rejetaient loindes lieux de vie sont devenus le centrede la vie de la famille ou du lofteur.Donc c’est le seul endroit que les agen­ces et les architectes ne finissent paspour laisser libre cours aux acquéreurs.Il y a un autre phénomène récent dansla composition du noyau familial.C’était la famille toute entière vers1990 qui étaient engagée. A présent cesont des couples seuls ou des individusseuls qui sont les premiers clients. Cequi se traduit par la diminution del’espace à vivre évoqué plus haut. Detout ceci il ressort un effet sur les prix,qui ne diminuent pas à l’unité métri­quemais qui baissent car l’espace

diminue. Pour les petits lofts précités lebudget d’achat sera de 220 000 € à250 000 €. Casco on tournera autourdes 1500 à 1 600 € dans des zonesdifficiles pour atteindre 1 800 € dansdemeilleurs quartiers. Il y a des possi­bilités pas très loin de l’église Sainte­Catherine et là on tourne entre 2000 et2 200 €/m². Quand le loft est fini, celadonne du 3000­3 300 €/m². Si on vasur Ixelles, comme dans une anciennebrasserie dont Diane Adam eut lacharge, les plus beaux lofts ont étévendus entre 400000 et 650000 €,pour des surfaces au sol de 150 à 200m² dans ces cas­là. Et il faut absolu­ment regarder l’effet de l’incidence dufoncier. Toutefois, il y a aussi une clien­tèle aisée désireuse d’investir en termede placement car la brique cela sécurisepar les temps qui courent. Alors là ontrouve des amateurs à 300 ou 400m²avec une terrasse de 150m² pour descoûts qui dépassent les 700 000 €. Maisc’est un autremonde, celui d’uneniche.Ph. Fy.

Des lofts dans de anciennes usines, brasseries,dépôts, cela procure une joie immense auxarchitectes et aux habitants. D’autres, dansune moutarderie firent un musée de peinturecontemporaine chinoise. L’espace donne aussidu génie.

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 Vie de Château SEMAINE DU 23 AU 29 FÉVRIER 2012 LIBRE IMMO 5ActualitéSEMAINE DU 23 AU 29 FÉVRIER 2012 LIBRE IMMO

l Conjoncture

Le secteur souffrede la crise

hDe nombreux Belges ont reporté oumodifié leur projet, constate MaisonsBlavier. Qui propose plusieurs pistespour relancer le marché.

QUELQUE233 000 EUROSENFLANDRE et 217000 enWallonie : tels sont les budgets moyens maximum descandidats­bâtisseurs sondés par l’entreprise de cons­truction Maisons Blavier (voir infographie), dans uneétude réalisée auprès de près de 300 d’entre eux.L’enquête révèle encore qu’un candidat­bâtisseur surtrois considère qu’il n’a pas assez de budget pour réali­ser son projet. Par ailleurs 40 % des sondés ont reportéleur projet ou une partie de celui­ci à cause de la crise.“Le marché n’est pas facile”, note Louis Amory, adminis­trateur­délégué, qui y voit deux causes principales. Toutd’abord le niveau de confiance des Belges est assez bas.L’enquête montre que seulement un Belge sur quatre aconfiance en l’avenir. Et seulement un sur 25 chez lesplus de 50 ans. “Pour que les gens se lancent dans un projetde construction, il faut deux choses : que les taux d’intérêtsoient bas et qu’ils aient confiance dans l’avenir”.Autre cause : le coût de la construction neuve qui a ten­dance à augmenter. A cause du prix du terrain quigrimpe et des contraintes énergétiques (baisse du ni­veauKmaximum, baisse du niveau E, valeur d’isolationpar paroi individuelle plus sévère, introduction de nou­velles obligations pour la ventilation,…). “On estime l’im­pact des nouvelles normes énergétiques entre 10000 et20000 euros sur un projet de construction moyen”, noteLouis Amory. “Les économies sur la facture d’énergie necontrebalancent pas l’investissement direct”.Des éléments qui incitent les candidats­bâtisseurs àréagir. Notamment, révèle l’enquête, en réduisant leursdépenses (point cité par plus de30%des sondés), en fai­

sant plus eux­mêmes (30%), en postposant certains tra­vaux (25 %) et surtout en demandant plus de devis (50%). “Les entrepreneurs peuvent alors se battre entre eux…Les clients ont choisi de faire jouer la concurrence. Cela per­met de faire baisser les prix, même s’il faut toujours se mé­fier d’offres trop bon marché”.L’enquête s’est aussi penchée sur la performance éner­gétique des maisons. “On constate que l’intérêt des con­sommateurs pour les maisons passives se développe. Lesgens souhaitent aller au­delà des normes qu’on leur im­pose. Ceci dans une logique d’économies et de valeur dubien à long terme. C’est une tendance lourde qui n’a pas at­teint son apogée”.Autre constat : les gens ont du mal à trouver les infor­mations qu’ils désirent. Seuls un quart d’entre eux con­naissent toutes les primes et tous les avantages fiscauxqui peuvent les concerner, et 40 % tous les types decoûts à incluredans leur budget. “Avec le transfert aux ré­gions, c’est encore plus confus”, note Louis Amory, qui es­time qu’il “faut insister auprès du politique pour qu’iladopte des mesures simples et qui durent, car cela prend dutemps pour les connaître.”Pour relancer le secteur de la construction, LouisAmory plaide “pour des mesures qui sont réellement en­courageantes pour créer un bâti de qualité qui ne soit pasobsolète dans vingt ans. Il faut aussi que les mesures inter­viennent au moment de la période d’achat­construction. Cen’est pas 15 ans après avoir bâti que les gens souhaitentpouvoir déduire les intérêts. Il faut aussi faciliter le trans­fert des biens avec des droits de mutation faibles. Les droitsd’enregistrement élevés que nous connaissons sont un freinau marché immobilier”.Autre piste : une plus grande standardisation du sec­teur pour réduire les coûts de la construction. “Il n’y apas deux communes qui ont la même réglementation. Ilfaut chaque fois repartir d’une feuille blanche”, constateLouis Amory qui précise : “Mais ce n’est pas pour autantque toutes les maisons seraient les mêmes !”.Solange Berger

l Vie de château 611

Sauheid l’inconnue

h Le manoir de Sauheid collé contrel’autoroute des Ardennes perpétue lavitalité métallurgique de la vallée del’Ourthe. Il cousine avec Schengen.

NOUS ÉVOQUIONS LA SEMAINE DERNIÈRE le châ­teau de Schengen découvert par votre serviteur au dé­but de cemois. Le lien direct avec Sauheid nous donnedonc l’occasion de venir sur cette minuscule demeuredont le parc jadis de près de dix hectares était limitépar l’Ourthe et ses cascades qui servent au club dekayak bien connu dans la région.Les sources principales se trouvent dans le patri­

moinemonumental et surtout chez Georges Hansotte.Ce dernier fut le conservateur des archives de l’Etat àLiège pendant de nombreuses années dans la secondemoitié du XXe siècle. Il a abordé l’industriemétallurgi­que de la principauté puis de la province de Liège avecprécision. A propos de Sauheid, il fut le plus pointu.Dans une publication de 1955 puis une autre en

1979, au sein du B.S.R. “Le Vieux­Liège” il précisait que“dès le début du XVIIe siècle, la vallée de l’Ourthe, de Chê­née à Tilff, était une des régions industrielles les plus acti­ves du pays de Liège. On y trouvait d’aval en amont, l’en­semble des usines de Sauheid en rive droite, les établisse­ments de Colonster en rive gauche”, sous le château descomtes de Horion, et à l’entrée du village de Tilff, unefenderie au Saucy dont un boulevard liégeois garde lesouvenir. A Sauheid, territoire de la seigneurie d’Em­bourg (installée sur le château­ferme des Trois­Roses,pour évoquer les barons de Rosen), “fut construite, en1659, la fenderie de Sauheid qui transformait les gueusesen verges ou en baguettes utilisées par l’industrie cloutièreprospère en région liégeoise. La force motrice était fourniepar des roues à aubes installées dans un bief de l’Ourthe.Les déchets de fabrication étaient déversés dans la rivièreagrandissant petit à petit l’île proche du bief. Sur celle­ci,fut installé 30 ans plus tard, un maka qui fut remplacépar après, par une seconde fenderie. En amont de la fende­rie de Sauheid se trouvait le Maka Walthéry, en servicedepuis 1563 ainsi qu’un moulin à farine qui, plus tard, fut

transformé en un autre maka”. José Douxchamps pré­cise, de son côté, qu’il s’agit de N. Walthéry, maître ences lieux en 1735. Un Martin Walthéry qui fut maîtrede forges au maka de Longdoz en 1761. “Toujours àSauheid, vis­à­vis du moulin” raconteHansotte, “existaitdepuis 1562, un fourneau qui alimentait une fonderie.Ces installations furent transformées en moulin à poudrevers 1616 et l’exploitation resta en activité pendant plusde 50 ans. En 1563, le seigneur d’Embourg autorisa l’uti­lisation d’une des roues à aubes du moulin pour fairefonctionner les soufflets d’un deuxième fourneau”. Toutes

ces usines furent englobées dans les installations desLaminoirs de l’Ourthe toujours en activité en 1955,lors de la publication de cet article deHansotte. A cetteépoque et jusque dans les années septante le bien ap­partenait aux Deflandre.A Sauheid toujours, sur la rive gauche de l’Ourthe, en­tre le chemin de fer et la route d’Angleur­Tilff, subsis­tent toujours les bâtiments des ateliers Hubert Raskinrenommés pour leurs presses et qui furent fermés en1972. Sur le site de la commune d’Esneux on lit ceci :“En remontant le cours de l’Ourthe, se situait sur la rivegauche, peut­être le plus ancien établissement industriel :le Maka Philippe à Colonster”. Daniel et Orban Philippeen étaient les exploitants en 1724. Beaucoup de cespetites usines, à l’exception des Ateliers Raskin, furentdémolies lors des travaux pour la construction del’autoroute des Ardennes. Ici à Sauheid il reste deuxgrandes roues. Le parc comptait ­ nous disait le pro­priétaire actuel ­ plus de dix hectares. Il en reste peut­être deux. Une villa des années cinquante à toit dechaume se trouve près de la chapelle carrée sur pilotisen béton. Entre les deux édifices on construit des im­meubles à appartements. Le parc profite encore dedeuxbiefs et de très beaux arbres. L’Ourthe qui le limi­tait est désormais invisible à cause de l’autoroute quilonge d’anciens ateliers. Quant au “château”, il setrouve au milieu de l’ensemble, derrière la maison dugarde et contre les dépendances. Les deux frontons af­fichent les armes de Renier deDonnéa (1733­1807) etd’Anne­Charlotte de Wampe (décédée en 1795). Onvoit que le bâtiment principal est d’une simplicité ab­solue sous sa toiture mansardée couverte en partied’Eternit. Modeste par sa taille limitée à trois travéessur deux niveaux, plus les “rawettes” latérales, on luitrouvera du charme par la finesse de ses décors auxfrontons et aux garde­corps de l’escalier du perron. Lelinteau de la porte est daté 1769. On ne visite pas.Philippe Farcy

Le manoir de Sauheid (Embourg-Chaudfontaine) perpétue l’activité de fenderie et de clou-terie dans la région de l’Ourthe. Deux biefs du cours d’eau traversent toujours le parc.

D.R.

PHILIPPE

FARC

Y

Question time

Le temps deréflexion avantle compromis

Achat d’un bien: ce que permet une“option”.

Lorsqu’un candidat acquéreur tombe surune habitation qui lui plaît, il aura proba­blement envie de bénéficier d’un tempsde réflexion. Il peut alors demander une“option” sur ce bien pendant un certaintemps. L’option n’est pas un compromisde vente. Il s’agit d’un engagement prispar une seule des parties (un engagementunilatéral). Il s’agit donc d’une promessepar laquelle une seule des parties s’en­gage ; l’autre partie ne s’engagera qu’enlevant l’option, si elle décide de le faire.Le propriétaire de la maison peut pro­mettre de la vendre à un prix déterminé.Il s’agit d’une promesse unilatérale devente. Pendant le temps de l’option, lepropriétaire est définitivement lié ­ il nepeut plus vendre à une autre personne ­mais le candidat­acquéreur n’a pas l’obli­gation d’acquérir.Fixer par écrit les conditions de l’optiondonnée (dont la limite dans le temps)présente de nombreux avantages. Celaenlèvera entre autres au propriétairel’idée de se raviser après avoir donnerverbalement une option à quelqu’un devendre le bien à quelqu’un d’autre pourun prix supérieur. Les écrits restent, lesparoles … e

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En bref

Chine: prix en baisseLes prix de l’immobilier ont poursuivi enjanvier leur mouvement de baisse dans laplupart des villes chinoises, selon les chif­fres rapportés par le gouvernement, qui arécemment réitéré le maintien des mesu­res anti­spéculationmises enplacedans lesecteur.Sur 70 villes faisant l’objet d’une enquêtemensuelle, 48 ont vu le mois dernier leprix des appartements baisser par rapportaumois précédent, alors qu’ils étaient sta­bles dans les 22 autres, selon un commu­niqué du Bureau national des Statistiques(BNS). Aucune des villes répertoriées n’avu le prix des appartements augmenter.En décembre, les prix avaient baissé surun mois dans 52 villes, augmenté dansdeux, et étaient restés stables dans les 16autres. Ennovembre, la baisse avait affecté49 municipalités. Mais le retournementdu marché reste récent. Sur un an, seules15 villes ont vu les prix de l’immobilierbaisser en janvier, contre 9 en décembre.Le Premierministre chinois,Wen Jiabao, arépété endébutde semaineque le gouver­nement n’allait pas relâcher les restric­tionsmises en place depuis 2010 pour en­diguer la flambée des prix de l’immobi­lier. e

Page 5: La Libre Immo du 23 février 2012

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5ActualitéSEMAINE DU 23 AU 29 FÉVRIER 2012 LIBRE IMMO

l Conjoncture

Le secteur souffrede la crise

hDe nombreux Belges ont reporté oumodifié leur projet, constate MaisonsBlavier. Qui propose plusieurs pistespour relancer le marché.

QUELQUE233 000 EUROSENFLANDRE et 217000 enWallonie : tels sont les budgets moyens maximum descandidats­bâtisseurs sondés par l’entreprise de cons­truction Maisons Blavier (voir infographie), dans uneétude réalisée auprès de près de 300 d’entre eux.L’enquête révèle encore qu’un candidat­bâtisseur surtrois considère qu’il n’a pas assez de budget pour réali­ser son projet. Par ailleurs 40 % des sondés ont reportéleur projet ou une partie de celui­ci à cause de la crise.“Le marché n’est pas facile”, note Louis Amory, adminis­trateur­délégué, qui y voit deux causes principales. Toutd’abord le niveau de confiance des Belges est assez bas.L’enquête montre que seulement un Belge sur quatre aconfiance en l’avenir. Et seulement un sur 25 chez lesplus de 50 ans. “Pour que les gens se lancent dans un projetde construction, il faut deux choses : que les taux d’intérêtsoient bas et qu’ils aient confiance dans l’avenir”.Autre cause : le coût de la construction neuve qui a ten­dance à augmenter. A cause du prix du terrain quigrimpe et des contraintes énergétiques (baisse du ni­veauKmaximum, baisse du niveau E, valeur d’isolationpar paroi individuelle plus sévère, introduction de nou­velles obligations pour la ventilation,…). “On estime l’im­pact des nouvelles normes énergétiques entre 10000 et20000 euros sur un projet de construction moyen”, noteLouis Amory. “Les économies sur la facture d’énergie necontrebalancent pas l’investissement direct”.Des éléments qui incitent les candidats­bâtisseurs àréagir. Notamment, révèle l’enquête, en réduisant leursdépenses (point cité par plus de30%des sondés), en fai­

sant plus eux­mêmes (30%), en postposant certains tra­vaux (25 %) et surtout en demandant plus de devis (50%). “Les entrepreneurs peuvent alors se battre entre eux…Les clients ont choisi de faire jouer la concurrence. Cela per­met de faire baisser les prix, même s’il faut toujours se mé­fier d’offres trop bon marché”.L’enquête s’est aussi penchée sur la performance éner­gétique des maisons. “On constate que l’intérêt des con­sommateurs pour les maisons passives se développe. Lesgens souhaitent aller au­delà des normes qu’on leur im­pose. Ceci dans une logique d’économies et de valeur dubien à long terme. C’est une tendance lourde qui n’a pas at­teint son apogée”.Autre constat : les gens ont du mal à trouver les infor­mations qu’ils désirent. Seuls un quart d’entre eux con­naissent toutes les primes et tous les avantages fiscauxqui peuvent les concerner, et 40 % tous les types decoûts à incluredans leur budget. “Avec le transfert aux ré­gions, c’est encore plus confus”, note Louis Amory, qui es­time qu’il “faut insister auprès du politique pour qu’iladopte des mesures simples et qui durent, car cela prend dutemps pour les connaître.”Pour relancer le secteur de la construction, LouisAmory plaide “pour des mesures qui sont réellement en­courageantes pour créer un bâti de qualité qui ne soit pasobsolète dans vingt ans. Il faut aussi que les mesures inter­viennent au moment de la période d’achat­construction. Cen’est pas 15 ans après avoir bâti que les gens souhaitentpouvoir déduire les intérêts. Il faut aussi faciliter le trans­fert des biens avec des droits de mutation faibles. Les droitsd’enregistrement élevés que nous connaissons sont un freinau marché immobilier”.Autre piste : une plus grande standardisation du sec­teur pour réduire les coûts de la construction. “Il n’y apas deux communes qui ont la même réglementation. Ilfaut chaque fois repartir d’une feuille blanche”, constateLouis Amory qui précise : “Mais ce n’est pas pour autantque toutes les maisons seraient les mêmes !”.Solange Berger

Question time

Le temps deréflexion avantle compromis

Achat d’un bien: ce que permet une“option”.

Lorsqu’un candidat acquéreur tombe surune habitation qui lui plaît, il aura proba­blement envie de bénéficier d’un tempsde réflexion. Il peut alors demander une“option” sur ce bien pendant un certaintemps. L’option n’est pas un compromisde vente. Il s’agit d’un engagement prispar une seule des parties (un engagementunilatéral). Il s’agit donc d’une promessepar laquelle une seule des parties s’en­gage ; l’autre partie ne s’engagera qu’enlevant l’option, si elle décide de le faire.Le propriétaire de la maison peut pro­mettre de la vendre à un prix déterminé.Il s’agit d’une promesse unilatérale devente. Pendant le temps de l’option, lepropriétaire est définitivement lié ­ il nepeut plus vendre à une autre personne ­mais le candidat­acquéreur n’a pas l’obli­gation d’acquérir.Fixer par écrit les conditions de l’optiondonnée (dont la limite dans le temps)présente de nombreux avantages. Celaenlèvera entre autres au propriétairel’idée de se raviser après avoir donnerverbalement une option à quelqu’un devendre le bien à quelqu’un d’autre pourun prix supérieur. Les écrits restent, lesparoles … e

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En bref

Chine: prix en baisseLes prix de l’immobilier ont poursuivi enjanvier leur mouvement de baisse dans laplupart des villes chinoises, selon les chif­fres rapportés par le gouvernement, qui arécemment réitéré le maintien des mesu­res anti­spéculationmises enplacedans lesecteur.Sur 70 villes faisant l’objet d’une enquêtemensuelle, 48 ont vu le mois dernier leprix des appartements baisser par rapportaumois précédent, alors qu’ils étaient sta­bles dans les 22 autres, selon un commu­niqué du Bureau national des Statistiques(BNS). Aucune des villes répertoriées n’avu le prix des appartements augmenter.En décembre, les prix avaient baissé surun mois dans 52 villes, augmenté dansdeux, et étaient restés stables dans les 16autres. Ennovembre, la baisse avait affecté49 municipalités. Mais le retournementdu marché reste récent. Sur un an, seules15 villes ont vu les prix de l’immobilierbaisser en janvier, contre 9 en décembre.Le Premierministre chinois,Wen Jiabao, arépété endébutde semaineque le gouver­nement n’allait pas relâcher les restric­tionsmises en place depuis 2010 pour en­diguer la flambée des prix de l’immobi­lier. e

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6 Annonces immobilières SEMAINE DU 23 AU 29 FÉVRIER 2012 LIBRE IMMO

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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 23 AU 29 FÉVRIER 2012 LIBRE IMMO

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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de 125.000 à 250.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

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