LE MEILLEUR DU STADE - fnac-static.com

LE MEILLEURDU

RENNAISSTADE

ÉRIC FERRÉ

Éditions OUEST!FRANCE

MeilleurStadeRennais_001A128.indd 1 20/09/2018 09:58

5 Joseph Verlet disputa les sept premiers matchs de l’histoire de l’équipe de France entre 1904 et 1911, mais il était à l’époque licencié au FC Paris puis au RC Paris. Ce n’est qu’ensuite qu’il posa son sac à Rennes, de 1911 à 1914, puis de 1917 à 1919, sans être à nouveau appelé sous le maillot tricolore. Il fut le premier buteur sur penalty des Bleus en 1908 contre la Belgique (76e minute, défaite 2-1).

5 Le premier joueur du Stade Rennais capé est le défenseur François Hugues en 1922. Il compta vingt-quatre sélections au total dont deux lors de son passage à Rennes, France-Belgique : 2-1, et France-Espagne : 0-4.

Viennent ensuite par ordre chronologique, en tenant compte du poste, du nombre de sélections en étant joueur du Stade Rennais, de l’année, des matchs et du nombre total de sélections :

5 Charles Berthelot : gardien de but, 1 sélection en 1923, Pays-Bas-France : 8-1.

5 Jean Batmale : milieu de terrain, 2 sélections en 1924, France-Uruguay : 1-5, France- Hongrie : 0-1. 6 sélections au total (2 avec le Club Français et 2 avec Clichy).

5 Hervé Marc : attaquant, 1 sélection en 1930, France-Belgique : 2-2.

5 Adolphe Touffait : milieu de terrain, 1 sélection en 1932, France-Italie : 1-2.

LES RENNAISEN ÉQUIPE DE FRANCE

5 Georges Rose : défenseur, 1 sélection en 1934, Luxembourg-France : 1-6.

5 Jean Prouff : défenseur et milieu, 13 sélec-tions. En 1946, France-Tchécoslovaquie : 3-0 ; Portugal-France : 2-1 ; France-Autriche : 3-1 ; France-Angleterre : 2-1 (1er but à la 54e mi-nute sur un centre-tir lobé pas forcément volontaire). En 1947, France-Portugal : 1-0 ; Angleterre-France : 3-0 ; France-Pays-Bas : 4-0 ; Suisse-France : 1-2 ; Portugal-France : 2-4 (avec un triplé du futur Rennais Vaast). En 1948, France-Italie : 1-3 ; France-Écosse : 3-0 ; Belgique-France : 4-2 (le 1er but tricolore est l’œuvre d’Antoine Cuissard alors Stépha-nois) ; Tchécoslovaquie-France : 0-4. 17 sélec-tions au total (4 avec Reims).

5 Henri Guérin : défenseur et milieu, 3 sé-lections. En 1948, France-Belgique : 3-3 (remplace Cuissard, victime d’un claquage à la 41e minute). En 1949, France-Suisse : 4-2 ; France-Espagne : 1-5.

5 Jean Grumellon : attaquant, 10 sélections. En 1949, France-Suisse : 4-2 (2e but français à la 30e minute) ; France-Espagne : 1-5 ; France-Yougoslavie : 1-1 ; France-Yougoslavie : 1-1. En 1950, France-Écosse : 0-1. En 1951, Italie-France : 4-1 (but à la 34e minute) ; Angleterre-France : 2-2 ; Suisse-France : 1-2 (2e but à la 34e minute) ; France-Autriche : 2-2 (doublé aux 3e et 45e minutes) ; France-Portugal : 3-0 (nez ouvert à la suite d’un choc avec Carvalho, qui nécessite la pose de deux

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points de suture ; il laisse sa place à René Alpsteg à la 4e minute ; néanmoins il s’agit de son dernier match chez les Bleus).

5 Stanislas Dombeck : attaquant, 1 sélection en 1958, Grèce-France : 1-1.

5 Yvon Goujon : attaquant, 6 sélections. En 1960, Pologne-France : 2-2 ; Suisse-France : 6-2 (ouvre la marque à la 19e minute sur un centre de Julien Stopyra, puis un second à la 87e minute sur un centre de Jean Vincent). En 1962, Angleterre-France : 1-1 (ouvre le score à la 8e minute) ; RFA-France : 2-2 (but du 2-0 à la 32e minute) ; France-Hongrie : 2-3. En 1963, Espagne-France : 0-0. 11 sélections au total (2 avec Sochaux et 3 avec Rouen).

5 Mahi Khennane : attaquant, 2 sélections en 1961, Belgique-France : 3-0, Bulgarie-France : 1-0.

5 Louis Cardiet : défenseur, 6 sélections. En 1965, France-Argentine : 0-0 ; Norvège-France : 0-1 ; France-Yougoslavie : 1-0 ; France-Luxembourg : 4-1. En 1967, France-Roumanie : 1-2 ; France-URSS : 2-4.

5 Marcel Loncle : attaquant, 2 sélections en 1965, France-Autriche : 1-2, France- Yougoslavie : 1-0.

5 Daniel Rodighiero : attaquant, 2 sélections en 1965, France-Autriche : 1-2, France-Argentine : 0-0.

5 Jean-Claude Lavaud : défenseur, 1 sélection en 1967, France-Roumanie : 1-2.

5 Robert Rico : attaquant, 1 sélection en 1970, Belgique-France : 1-2.

5 Bernard Lama : gardien de but. En 2000, France-Angleterre : 1-1. 44 sélections au total (41 avec le PSG, et 2 avec West Ham).

5 Jimmy Briand : attaquant, 3 sélections en 2008, Roumanie-France : 2-2 (remplace Ribéry à la 90e minute, 2e but de Gourcuff), France-Tunisie : 3-1 (remplace Gourcuff à la 81e minute), France-Uruguay : 0-0 (remplace Gourcuff à la 71e minute). 5 sélections au total (2 avec l’OL).

5 Rod Fanni : défenseur, 5 sélections. En 2008, France-Tunisie : 3-1, France-Uruguay : 0-0. En 2009, France-Nigeria : 0-1, France-Autriche : 3-1, en 2010, Norvège-France : 2-1.

5 Yann M’Vila : milieu, 22 sélections. En 2010, Norvège-France : 2-1 (remplacé par Cabaye à la 74e minute), France-Biélorussie : 0-1, Bosnie-France : 0-2, Roumanie-France : 2-0 (2e but de Gourcuff à la 92e minute), Argen-tine-France : 1-2. En 2011, France-Brésil : 1-0 (remplacé par Diaby à la 59e minute), Luxem-bourg-France : 0-2 (2e but de Gourcuff à la 72e minute), France-Croatie : 0-0 (remplace Matuidi à la 87e minute), Ukraine-France : 1-4,

Suisse-France 1951 (1-2)Jean Grumellon, au 1er rang, à droite

Yann M’Vila

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COUPE GAMBARDELLA

Emmanuel Gambardella est un journaliste et dirigeant du FC Sète (qui s’appelait Cette jusqu’en 1928) qui dirigea la Fédération française de football (FFF) de 1949 à 1953.En 1954, la coupe nationale des juniors est rebaptisée à son nom. Elle concerne ceux qu’on appelle désormais les U19.

Le Stade Rennais a disputé trois fi nales, et les a toutes remportées.

5 1972-1973 : le 10 juin 1973, stade de Penvillers à Quimper, Rennes-AS Brest : 1-1 (Perrier à la 58e minute / Boennec à la 84e minute) 6 tirs au but à 5.Rennes : Hiard, Jeuland, Clolus, Rabier, Roulin, Arribart, Doué, C. Gourcuff, Orhan, Perrier, Gauvin. Entraîneur : Garel.

Ce n’est pas le Stade Brestois mais l’AS Brest qui est opposé aux Rennais. Les Blanc et Bleu nés en 1905 évoluent désormais en R2 après avoir fréquenté la troisième division nationale durant les années 1980. Paul Le Guen et Corentin Martins sont passés dans leurs rangs avant d’intégrer l’effectif du club phare de la cité du Ponant. Un ancien Rennais y a également occupé le poste d’entraîneur de 1935 à 1937, le Hongrois Kalman Szekany. À la tête de l’AS Brest, Monsieur... Cerveau.

5 2002-2003 : 31 mai 2003, Stade de France de Saint-Denis, Rennes-Strasbourg : 4-1 (Y. Gourcuff à la 15e minute, N’Guéma à la 36e minute et à la 40e minute, Briand à la 42e minute / Mouloungui à la 43e minute)

Finale 2003. Yoann Gourcuff à la lutte avec Éric Mouloungui

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Rennes : Chaigneau, Le Toux, Macé (puis Sorin à la 84e minute), Bourillon, Faty, Dugaz, Mvuemba, J. Bru, Briand, Y. Gourcuff (puis Benchenaa à la 75e minute), N’Guéma (puis Stanger à la 84e minute). Entraîneur : Chauvin.Gourcuff père et fi ls ont inscrit leur nom au palmarès, fait unique dans les annales.

5 2007-2008 : 24 mai 2008, stade de France, Rennes-Bordeaux : 3-0 (M’Laab à la 21e

minute, M’Vila à la 30e minute, D. Le Tallec à la 76e minute)Rennes : Petit, Théophile-Catherine, Louhoungou, Souprayen, Le Marchand, M’Vila, Pajot, Brahimi (puis Caro à la 77e minute), Lasimant, Le Tallec (puis Pivaty à la 86emi-nute), M’Laab (puis Camara à la 64e minute). Entraîneurs : Huard et R. Le Bris.Côté girondin, on retrouve quelques joueurs qui, depuis, ont fait du chemin : Krychowiak, Sertic, Saivet et Obertan

Les vainqueurs 2008. Samuel Souprayen soulève la coupe. À sa gauche, Yacine Brahimi

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Fred Cavaye est un réalisateur né à Rennes en 1974, mais aussi un fervent supporter des Rouge et Noir. Aussi, dès qu’il le peut, il glisse une allusion à l’équipe de son cœur dans ses fi lms.

Voici donc la liste des caméos du club :

5 En 2008, dans Pour elle avec Vincent Lindon et Diane Kruger, un match du Stade Rennais est diffusé à la télé.

5 En 2014, dans Mea culpa avec Vincent Lindon et Gilles Lellouche, on peut voir Romain Danzé en gros plan à la télé, et entendre le commentaire du match opposant Rennes à Marseille.

5 En 2016, dans Radin avec Dany Boon et Laurence Arné, le blason

du club fi gure sur une cheminée, un enfant prenant des cours de violon porte un maillot, et sa mère un t-shirt du Stade Rennais.

Quelques anciens joueurs se sont aussi risqués au 7e art.Ainsi, on a pu voir Joël Cantona dans Le bonheur est dans le pré d’Étienne Chatiliez en 1995, dans Les collègues de Philippe Dajoux en 1998, ou en-core dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d’Alain Chabat en 2002.

En 2010, Sylvain Wiltord interprète son propre rôle dans Le Mac de Pascal Bourdiaux. On a aussi pu voir Rolland Courbis faire l’acteur dans deux longs métrages de Fabien Onteniente : 3 zé-ros en 2002, et Turf en 2013.

LE STADE AU CINÉMA

FIL ROUGE ET NOIR

Un de mes frères

est premier assistant

réalisateur de Beineix,

Besson et Jeunet

notamment.

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RENNES MUSIQUE

Comme tous les clubs professionnels, le Stade Rennais peut se targuer de faire l’objet de quelques hymnes plus ou moins inspirés, et de bénéfi cier d’un habillage musical digne de ce nom. Prêtons plutôt l’oreille.

Il y eut tout d’abord en 1971, à l’occasion de l’épopée en Coupe de France, « Allez Rennes », composé et interprété par Alain Barrière et arrangé par l’ingénieur du son star de l’époque, Bernard Estardy, surnommé le Baron. Pour les plus jeunes, Alain Barrière, né Bellec à la Trinité-sur-Mer en 1935, a connu un grand succès dans les années 1960-1970 avec des tubes comme « Elle était si jolie » en 1963, avec lequel il se classe cinquième au concours Eurovision de la chanson, « Ma vie » en 1964, ou encore « Tu t’en vas » en 1974 en duo avec Noëlle Cordier.

Lors de cette aventure, les Rennais eurent le plus grand mal à se défaire des amateurs de Mantes-la-Ville dont le vice-président n’était autre que le chanteur breton. Le 45 tours a ensuite retenti pendant de nombreuses années avant les rencontres disputées au stade de la route de Lorient.

Dans les années 1980, il n’était pas rare d’entendre les haut-parleurs diffuser « En rouge et noir » de Jeanne Mas. Mais à partir de 1994, c’est le morceau intitulé « Keltia » qui accompagne l’entrée des joueurs. Ce dernier est l’œuvre d’un groupe... nantais, EV (« Etre

Vroadel », qui signifi e « international » en bre-ton), composé de deux frères fi nlandais et de deux Bretons. « Keltia », qu’on peut traduire par « Celtie », ensemble des pays celtes, est extrait de l’album « Distruj » sorti en 1992. Hélas, en 1997, Harry, un des fondateurs, décède d’une leucémie foudroyante. Le groupe s’est séparé en 2007.

Depuis 2016, les équipes pénètrent sur la pelouse au son de « Genesis », du duo parisien Justice réunissant Gaspard Augé et Xavier de Rosnay. Pour les spécialistes, le single en question résulte notamment de plusieurs samples (échantillons) de Slipknot, Queen, 50 Cent, Cassius et Prince. Il sert d’introduction à l’album « Cross » sorti en 2007 et dont le titre est fi guré par une croix.

Le 13 septembre 2009, le « Bro gozh ma zadoù » résonne pour la première fois dans l’enceinte rennaise en préambule du coup d’en-voi de Rennes-Saint-Étienne. Ce « Vieux pays de nos ancêtres » est désigné comme l’hymne de la Bretagne, même s’il ne présente aucun ca-ractère offi ciel. Il adopte l’air de celui du pays de Galles, « Hen Wlad Fy Nhadau » (« Vieux pays de mes pères »), créé au milieu du XIXe siècle, tandis que les paroles ont été adaptées par un étudiant breton, François Jaffrennou.On se souvient aussi qu’il a été entonné avant les matchs de l’équipe de Bretagne, en 1998 à Rennes face au Cameroun (1-1), en 2008 à Saint-Brieuc contre la République du Congo (3-1),

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L’anecdote dePierre Lecomte

Quand Nantes gâche l’histoire des Rennais

L’envahissement du terrain par une centaine de « supporters » nantais à la 87e minute du match Nantes-Toulouse, lors de l’avant-dernière journée de la saison 2006-2007, restera à jamais en travers de la gorge des Rennais. Les trois points donnés sur tapis vert au Téfécé (alors que le score était de 0-0) ont très vraisemblablement privé l’équipe rennaise, alors managée par Pierre Dréossi, du tour préliminaire de la Ligue des Champions. Un rendez-vous historique incroyablement gâché par le voisin nantais, d’autant que le match aurait pu et dû logiquement reprendre puisque lesdits envahisseurs avaient d’eux-mêmes tranquillement amorcé leur repli en tribune.

La nonchalance des forces de l’ordre a aussi beaucoup surpris. Que dire alors de ce « allez les gars...à la douche ! », injonction cinglante du président toulousain Olivier Sadran à destination de ses joueurs, trop content de gagner ainsi le droit de rêver d’Europe des Champions à la placedes Rennais ? Au fait, qui a donné l’ordre de ne pas reprendre le match ? L’arbitre de la rencontre ? Le délégué du match ? Le représentant du préfet ? La Ligue a enquêté « mollement », se contentant au fi nal de tancer sans conséquences les Canaris.

Paul-Georges Ntep

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RECORDS

cours, chiffre arrêté à la fi n de la saison 2017-2018

5 René Cédolin : 322 (1959-1972)

5 Yvon Boutet : 307 (1955-1967)

5 Louis Cardiet : 283 (1962-1973)

5 Benoît Costil : 219 (2011-2017)

Club des 500 :Deux Rennais ont passé le cap des cinq cents matchs joués en Ligue 1 :

5 Patrice Rio : 509 matchs, 33 avec le FC Rouen, 436 avec le FC Nantes et 40 avec le Stade Rennais

5 Sylvain Armand : 507, 118 avec le FC Nantes, 285 avec le PSG et 103 avec le Stade Rennais

Puis viennent : 5 Bernard Lama : 489, Lille (103), Metz (38), Brest (38), Lens (36), PSG (242), Rennes (32)

5 Marcel Aubour : 482, Olympique Lyonnais (153), Nice (96), Rennes (86), Stade de Reims (147)

5 Laurent Battles : 473, Toulouse (150),

Nombres de matchs offi ciels disputés sous le maillot rennais :

5 Yvon Boutet : 394 matchs (1955-1967)

5 Romain Danzé : 376, chiffre arrêté à la fi n de la saison 2107-2018, (2006-) série en cours

5 René Cédolin : 367 (1959-1972)

5 François Denis : 324 (1987-1997)

5 Pierrick Hiard : 323 (1974-1978 et 1983-1991)

Nombres de matchs de Ligue 1 disputés sous le maillot rennais :

5 Romain Danzé : 324 depuis 2006), série en

Romain Danzé

Yvon Boutet

Bordeaux (70), Rennes (28), Bastia (38), Olympique de Marseille (49), Grenoble (70), Saint-Étienne (68)

Meilleurs buteurs en compétition offi cielle :

5 Jean Grumellon, 154 (1947-1952 et 1954-1956)

5 Daniel Rodighiero, 125 (1964-1970)

5 Khennane Mahi, 88 (1956-1962)

5 José Caeiro, 83 (1953-1957)

5 Giovanni Pellegrini, 79 (1959-1967)

Meilleurs buteurs en championnat de première division sous les couleurs rennaises :

5 Jean Grumellon : 107 buts (1947-1952 et 1954-1956)

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5 Daniel Rodighiero : 98 buts (1964-1970)

5 Giovanni Pellegrini : 64 buts (1959-1967)

5 Mahi Khennane : 62 buts (1956-1962)

5 Alexander Fei : 48 buts (2003-2006)

Meilleurs buteurs en deuxième division :

5 José Caeiro : 72 buts (1953-1957)

5 Joseph Ebner : 48 buts (1937-1939)

5 Erik van den Boogaard : 42 buts (1988-1990)

5 Antoine Cuissard : 36 buts (1955-1956 et 1957-1958)

5 Patrick Delamontagne : 32 buts (1974-1978 et 1988-1991)

Meilleurs buteurs en coupe de France :Avec 26 buts, Daniel Rodighiero devance Jean Grumellon auteur de 18 réalisations.

Quatre Rennais ont obtenu le titre honorifi que de meilleur buteur du championnat de France :

5 Walter Kaiser, avec 15 buts pendant la saison 1932-1933 (à égalité avec Robert Mercier du Club Français) ;

5 Jean Grumellon : 24 buts pendant la saison 1949-1950 ;

5 Stéphane Guivarc’h : 22 buts pendant

la saison 1996-1997 ; 5 Alexander Frei : 20 buts pen-dant la saison 2004-2005.

Le joueur le plus prolifi que en championnat de France passé à Rennes est André Guy : 5 buts pour les Rouge et Noir mais 159 au total. Viennent ensuite Yannick Stopyra (10 pour Rennes, 132 au total), François M’Pelé (129, mais aucun pour Rennes, car il n’y a joué qu’en deuxième division), Gérard Soler (1 pour Rennes et 129 au total), Jean Grumellon (107 pour Rennes, 126 au total), André Simonyi (13 pour Rennes, 119 au total).Jean Vincent et Vahid Halilhodzic n’ont pas revêtu le maillot rennais, mais ils ont à leur actif respectivement 119 et 101 buts en championnat.

Sokrat Mosjov a détenu un record insolite : entré à la mi-temps à la place de Philippe Terrier, il inscrit le triplé le plus rapide de première division en sept minutes (81e, 86e, 88e mi-nutes) lors de la 16e journée de la saison 1971-1972 contre Reims (4-1). Il égalait ainsi le Valenciennois Serge Masna-ghetti, auteur du même exploit en 1966 contre Nice. Avec 17 buts en 13 matchs, ce der-nier est toujours recordman de journées d’affi lée avec au moins un but inscrit.Dusan Savic du LOSC fera mieux lors de la 10e journée de

la saison 1983-1984 avec trois buts en six minutes (10e, 13e, 16e minutes) contre Toulon (4-2). Mais Matt Moussilou mettra tout le monde d’accord un soir de 31e journée 2004-2005 en propulsant trois fois la balle au fond des fi lets istréens en cinq minutes (13e, 16e, 18e minutes). Il en ajoutera même un quatrième à la 56e minute. Score fi nal 8-0.

Victoire la plus large à domicile en première division : Rennes-CA Paris (8-2), 6e journée saison 1933-1934.

Victoire la plus large à l’exté-rieur en première division : Metz-Rennes (1-6), 1re journée saison 1948-1949, et Guingamp-Rennes (1-6), 29e journée saison 2000-2001.

Victoire la plus large à domi-cile en deuxième division : Rennes-Béziers (10-1), 13e journée de la saison 1954-1955.

Daniel Rodighiero

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Les haut-parleurs crachaient « Johnny Johnny come on » d’Avalanche ou « Je te survi-vrai » de Jean-Pierre François entre deux annonces publici-taires de Claude Dratel. Le RCK n’avait pas encore investi la tribune Mordelles.

En face, dans les pesages, on pouvait encore siroter une canette en gardant un œil sur le match d’ouverture de la réserve ou des cadets natio-naux. Les loges n’en étaient encore qu’à leurs balbutie-ments. L’ostentatoire costume écussonné n’était pas encore de mise, et la photo offi cielle s’en ressentait. Déjà, le drapeau sur l’épaule, coiffé de son em-blématique bob serti de pins, Philippe arpentait les travées du stade de la route de Lorient. Le maillot rouge et noir fl oqué du Pfi zer du président Soucaret était signé Duarig, anacyclique de Giraud, succédant à l’éphé-mère équipementier C’drick.Depuis le milieu des années 1970, le club empruntait alternativement le couloir menant de la deuxième à la première division, ne parvenant plus à s’ancrer durablement au sein de l’élite.Pierre Lecomte promenait déjà son œil malicieux et avisé sur

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le football armoricain. Patrick Vettier s’égosillait au micro de Fréquence Ille alors que, pour Radio France Armorique, Philippe Delacotte éructait, vociférait, exultait, s’époumo-nait lors de la venue d’adver-saires aussi improbables que Saint-Seurin, Quimper ou Abbeville, que le tableau d’affi -chage qualifi ait invariablement d’« invités ». Le légendaire Pierrick Hiard défendait toujours aussi ardemment les cages rennaises malgré les ardeurs et les velléités des jeunes Bourges et Mantaux. Devant lui, le solide Denis et le vaillant Sorin veillaient au grain. Le placide Miton et l’infatigable Le Dizet occupaient les fl ancs de l’arrière-garde. Dans l’entrejeu, le lutin Goudet et deux ex-Quimpérois, le gracile Sénoussi et le précieux Ribar, épaulaient le maestro bouexièrais Delamontagne, chargé de lancer son cadet dans de fougueuses et énergiques chevauchées et d’alimenter à la pointe de l’attaque l’agile et prolifi que avant-centre batave surnommé VDB, Erik van den Boogaard. L’effi cacité et la disponibilité de ce grand blond au visage barré d’une moustache savamment entretenue laisseront un

souvenir indélébile aux suppor-ters. Maints Montgermontais peuvent encore en témoigner.

D’ailleurs, il ne dédaigne pas partager une mousse d’après-match du côté de chez Valy avec ceux qui ont le plaisir de le reconnaître au gré de ses retours sur les bords de la Vilaine. Beaucoup regrettèrent et s’interrogèrent sur son départ chez les Diables Rouges rouennais alors qu’à l’ultime minute de la saison, sur la pelouse du Moustoir, d’un coup de tête inespéré, Cano propulsa le club dans une liesse indescriptible à l’étage supérieur, qu’il n’a plus quitté depuis, hormis une parenthèse malheureuse entre 1992 et 1994.

Ah, j’oubliais, l’année suivante, un des sponsors maillot s’appelait Radio... Nostalgie.

VDB, Erik van den Boogaard

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MOTS CROISÉS

HORIZONTAL1 - Un Ch’ti rennais depuis 2017. 2 -Président auteur d’un triplé. Soudé. 3 - Ex-fournisseur d’énergie, ou initiales de rêve de footballeur. Pré-cède Fabiano. 4 - Wrac’h, Benoît ou encore Ildut. Particule de Marcolino. 5 - Chanté par Gérard Lenormand. Initiales d’un club breton. 6 - Écrasé, anéanti, ou prénom d’un défenseur sénégalais du Stade Rennais de 1999 à 2004. Posséda. 7 - Dignitaire musulman. Grand avant-centre rennais de 1998 à 2000. 8 - Initiales d’un récent bourreau des Rouge et Noir. Banal. 9 - Pas facile à chausser. 10 - Comme certains haricots. Le jeu est celui de Christian Gourcuff.

VERTICALA - Rennais, Malouins, Vitréens, Fougerais...B - Instrument à cordes oriental. Gardien de but rennais, chanteur, ou même sage. C - Grande instance du football. Surnom de Musisi. D - Baie phonétique, ou radio sans cœur. Frères ayant porté le maillot rouge et noir. Coutumes. E - Ne se sépare jamais de sa vilaine. Article arabe. F - Meneur rennais devenu entraîneur, et solution du fi l rouge et noir. G - Préfi xe signifi ant l’égalité. Lac des Pyrénées bien connu par les cruciverbistes. H - États-Unis chamboulés, ou préposition outre-Rhin. À force de mégotter. I - Dans le dos du gardien de but. Parti fondé par Jean-Louis Borloo en 2012. J - Un Marco rennais mais pas Grassi.

- Solutions en fi n d’ouvrage -

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CRÉDITS

- Collection Vincent Lefeuvre : p.57.- DR : p.12, 26, 53, 92, 101.- Éric Ferré : p.3, 106.- Journal Ouest-France : p.9 (g), 11, 39 (c), 60, 75, 81.- PresseSports : p.4, 6, 9 (c, d), 13-16, 20-22, 24-26 (g), 27-33, 36-39 (g, d), 41-44, 46-52, 54, 56, 59, 61-66, 70-72, 76, 79, 80, 82, 84-88, 90-91, 94, 97, 102, 113-114, 116-117, 119-120, 123, 126.- TVR35 / Christophe Penven : p.109

Éditeur : Jérôme Le BihanCoordination éditoriale : Lise CorlayCollaboration éditoriale : Anaïs MaréchalMise en pages et couverture : Yves BigotPhotogravure : graph&ti, Cesson-Sévigné (35)Impression : SEPEC NUMERIC, Péronnas (01)

© 2018, Édilarge S.A. – Éditions Ouest-France, Rennes (35)ISBN 978-7373-7900-0N° éditeur 8995-01-03-10-18Dépôt légal : Octobre 2018


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