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Oui à la grande traversée du lac! Octobre 2014 INITIATIVE Création par UNE (uneagence.ch) MAGAZINE DU PLR GENEVOIS

Le Nouveau Genevois, octobre 2014

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Magazine du PLR Genève

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Oui à la grande traversée du lac!

Octobre 2014

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MAGAZINE DU PLR GENEVOIS

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AGENDA

Décembre

9 déc. L’Escalade du PLR ville de Genève, plus d’infor-mation sur le site : plr-ge.ch, rubrique agenda.

10 déc. L’Escalade du Cercle libéral, plus d’information sur le site : plr-ge.ch, rubrique agenda.

Octobre30 oct. ADD du PLR Genève, rte de Moillebin 20, 1256

Troinex, apéritif et enregistrement des délégués à 18h30, début de l’assemblée à 19h30.

Avril

Mai

Juin

23 avr. ADD du PLR Genève, les détails seront dispo-nibles sur le site internet : www.plr-ge.ch sous la rubrique « agenda »

21 mai. Assemblée générale du PLR Genève, salle communale et école de Luchepelet, rte d’Aire-la-Ville 22, 1233 Bernex, l’heure sera communiquée ultérieurement.

18 juin. ADD du PLR Genève, à Veyrier, les les détails seront communiqués ultérieurement

Janvier8 janv. ADD du PLR Genève, les détails seront dispo-

nibles sur le site internet : www.plr-ge.ch sous la rubrique « agenda »

15 janv. Apéritif des vœux du PLR Genève, les détails seront disponibles sur le site internet : www.plr-ge.ch sous la rubrique « agenda »

16 janv. Apéritif des vœux du PLR Lancy, chemin du Pré-Monnard 33, 1213 Petit-Lancy, dès 18h30.

4 nov. Les mardis du Cercle, à la Plaine Lune, 14bis avenue du Mail, à 12h15.

5 dec. Soirée fondue du PLR ville de Genève et de l’Antenne du P’tit-Saconnex, au restaurant de la piscine de Varembé, 46 avenue Giuseppe-Motta, à 19h. Réservation auprès de Rémy Burri jusqu’au 3 décembre 2014.

Novembre

30 nov. Votation populaire.

Dossier spécial

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SOMMAIREOctobre 2014

MunIcIpales: le plR a peRdu pIed dans les vIlles du canton

veRnIeR : les enJeuX des electIons MunIcIpales d’avRIl 2015

vos élus plR à veyRIeR : un bIlan éloquent et des pRoJets concRets

p. 36

p. 32-34

p. 30-31

p. 28

InventaIRe des pRoJets plR pendants devant le GRand conseIl

budGet 2015 : pReMIeR Jalon d’un RedResseMent duRable ?

le RacIsMe n’est pas une opInIon et cela peut devenIR un délIt !

p. 41

p. 39

p. 42-43

budGet 2015

p. 27

édItop. 4

la GRande tRaveRsée du lac : MIeuX vIvRe à Genève deMaInp. 10-11

RédactIon:Le Nouveau Genevois est l’organe officieldu PLR. Les Libéraux-Radicaux Genève.Les articles ne reflètent toutefois pasnécessairement l’opinion du parti.13, boulevard Emile-Jaques-Dalcroze1205 Genè[email protected]él : 022 818 42 42

abonneMent:Abonnement (1 an) : Fr. 60.–Abonnement de soutien : Fr. 200.–Paraît 10 fois par anCCP : 01-47300-5

RédactRIce en cHeF:Sophie Creffield, Secrétaire géné[email protected]

édIteuR Responsable: PLR Genève

MaRKetInG & publIcIté:Publi Annonces SAChemin de la Charpente 31219 Le [email protected]

concept couveRtuRe: UNE (uneagence.ch)

cRéatIon et RéalIsatIon:UNE (uneagence.ch)

FoRFaIts FIscauX : des Recettes IndIspensables !p. 7

ouI à la GRande tRaveRsée du lac!p. 12-13

p. 22-25

p. 21 pas de caMIsole de FoRce pouR notRe banque natIonale

p. 16-19

Genève a une nouvelle loI suR la polIce : enGaGeMent tenup. 8-9

un paRtenaRIat publIc-pRIvé pouR la tRaveRsée du lacp. 15

Journée du PLR à Zoug

Dossier spécial

-Didier Burkhalter : « Ecrire l’avenir à l’encre de la liberté »

Le PLR en images

- Vous avez aimé l’immigration de masse ? Vous adorerez Ecopop !- Du sapin de Noël à l’ogive nucléaire

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ÉDITO

Par Alain-Dominique Mauris

e 28 septembre dernier, les Genevoises et les Genevois se sont prononcés sur des sujets importants : la traversée de la rade, la caisse unique ainsi que l’adaptation du taux de la TVA pour les restaurants. Les trois objets ont été refusés comme le conseillait le PLR. Je tiens à remercier les militants qui se

sont mobilisés tout au long de la campagne. Leur travail a porté ses fruits et le PLR, même si la caisse unique a été acceptée à Genève, remporte de belles satisfactions.Revenons brièvement sur deux sujets.

Les Genevois ont fait le choix de la raison en votant NON au projet de 2004 sur la traversée de la rade. Grâce à une mobilisation massive, nous avons réussi à convaincre nos concitoyens de ne pas soutenir ce projet qui avait été abandonné en 2007 déjà au profit de la grande traversée du lac. En effet, nous avons largement démontré qu’il n’aurait apporté aucune solution aux problèmes de mobilité. Le PLR a donc proposé immédiatement deux solutions : la réfection du pont du Mont-Blanc en augmentant sa capacité y compris pour les transports publics et le lancement de l’initiative pour une grande traversée. En attendant, des mesures comme l’élargissement de l’autoroute de contournement, la fluidification de la plateforme autoroutière de Bardonnex, la réalisation de nouveaux embranchements, la mise en service du CEVA et la moder-nisation de la gare restent des priorités que le PLR soutient. Le PLR ainsi que le co-mité d’initiative doivent rassembler une large majorité pour démontrer notre volonté d’aller de l’avant au plus vite avec cette grande traversée.

Concernant l’initiative sur la caisse unique, pour la troisième fois les électeurs suisses ont refusé ce modèle qui remettait en cause notre excellent système de santé sans apporter les garanties que la caisse unique allait faire baisser tant les coûts que les primes. Néanmoins, le PLR n’oublie pas la majorité des Genevois qui se sont pro-noncés en faveur de l’initiative. Le PLR reconnaît les problèmes dénoncés, mais ne partage pas la solution d’étatiser l’assurance-maladie et transformer les primes en impôts. Ce n’est pas le rôle de l’Etat de se substituer à l’économie privée et encore moins d’imposer un monopole contrôlant presque l’ensemble de la filière de la santé. Les remèdes sont ailleurs : augmenter la transparence des caisses, orienter le système en plaçant tous les intervenants au service des patients et de la qualité des prestations. La prévention est à encourager, agir contre la sur-médication, développer les collabo-rations entre centres de compétences, etc. C’est pour cela, qu’en tant que président du PLR Genève, je m’engage à ce que les efforts en la matière continuent tout en privilégiant les intérêts du patient.

Au final un grand nombre d’électeurs auront suivi les recommandations de vote du PLR : soit largement plus de citoyens que compte ses électeurs habituels. C’est un signe encourageant. Comme vous avez pu le constater, le PLR a lancé une cam-pagne de recrutement pour inviter toutes celles et ceux qui partagent nos valeurs à le rejoindre. C’est important de nous mobiliser à la veille de deux élections majeures en 2015 que seront les municipales et les fédérales. Nous avons connu une grosse dé-faite lors des élections cantonales imaginant que la fusion nous aurait renforcé. Même si au niveau suisse le PLR représente environ le 15% de l’électorat, à Genève nous devons placer la barre beaucoup plus haut, car traditionnellement nous devons avoi-siner les 30%. Il est temps de rattraper ce retard pour convaincre un maximum de Genevois et Genevoises à nous donner leur confiance en votant PLR , en soutenant les valeurs et les projets PLR .

Il est donc temps de sonner le rassemblement et nous préparer.

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édIto

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FORFAITS FIScAUx : DES REcETTES INDISPENSAbLES !

Par Edouard Cuendet

n Suisse, l’imposition d’après la dépense existe depuis 150 ans. Elle est des-tinée aux ressortissants étrangers qui n’exercent pas d’activité lucrative dans notre pays.

Le 30 novembre 2014, les citoyennes et les citoyens genevois seront appelés à se pro-noncer sur deux initiatives, l’une cantonale et l’autre fédérale, visant à supprimer l’imposition selon la dépense. Par ailleurs, un contre-projet, durcissant les conditions fixées pour l’octroi de cette forme d’impôt, sera également soumis au suffrage popu-laire.

Pour le canton, l’enjeu est de taille : les bénéficiaires de l’imposition selon la dépense rapportent annuellement environ 150 millions d’impôts. Cela correspond à plus d’un an de subventions aux établissements pour personnes âgées. Cela atteint également la somme qui devra être versée chaque année pendant 40 ans pour sauver les caisses de pensions de la fonction publique.

D’autres Etats ont bien compris que leurs finances bénéficient largement de la pré-sence sur leur sol de contribuables étrangers fortunés. A Londres, par exemple, on compte plus de 100’000 titulaires du statut de résidents non domiciliés, alors que les forfaitaires sont moins de 6’000 dans toute la Suisse et environ 700 à Genève.

En Europe, l’Espagne, le Portugal, la Belgique, le Luxembourg, Monaco et d’autres encore proposent des conditions particulièrement attractives à cette catégorie de contribuables, sans parler de contrées plus exotiques.

La suppression de l’imposition d’après la dépense à Genève et en Suisse aurait pour effet immédiat de favoriser nos concurrents qui accueilleraient à bras ouverts ces personnes physiques que certains veulent bouter hors de notre territoire.

La contribution des forfaitaires ne se limite pas à l’impôt. Leur impact économique est considérable. Ils représentent un groupe de consommateurs de biens et de ser-vices intéressants et de très nombreux emplois dépendent de leur présence sur notre sol. L’Administration fédérale des contributions (AFC) a estimé à plus de 22’000 le nombre de postes de travail liés à l’imposition d’après la dépense en Suisse, dans des domaines aussi variés que la construction, l’entretien des bâtiments et des jardins, la finance, l’immobilier, etc.

En outre, ces contribuables sont souvent des mécènes engagés dans la recherche, le sport et les arts.

Le 30 novembre, il faudra dire « NON » à la suppression des forfaits au niveau fédéral et cantonal, mais « OUI » au contre-projet qui renforce les conditions d’octroi de cette forme d’imposition bénéfique pour Genève.

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GENèVE A UNE NOUVELLE LOI SUR LA POLIcE : ENGAGEMENT TENU

éformer et renforcer la police est indispensable à l’amélio-ration du fonctionnement de la chaîne sécuritaire dans son

ensemble, au même titre que la construc-tion en cours de nouvelles places de dé-tention et la réorganisation du Ministère public, déjà accomplie.

Une majorité du parlement (57 voix contre 36), composée de quatre des cinq partis gouvernementaux, a suivi le rap-porteur de majorité PLR Pierre Conne.

Ce vote permet de poursuivre l’effort visant à ce que la baisse de la criminalité, substantielle en 2012 et 2013, s’inscrive dans la durée.

protéger et servir

Or on le sait, l’organisation actuelle de la police repose sur des bases pour le moins inadaptées. Trop compliquée, la loi en vigueur regorge de prescrip-tions empêchant l’état-major, le chef de département et le gouvernement de pilo-ter efficacement l’institution : promotions automatiques, nombre d’officiers gravés dans la loi ou encore inventaire com-plet de droits et d’indemnités ne sont que quelques exemples. Pourtant, la sécurité, l’exercice de la force publique, est une tâche régalienne de l’Etat : la population et la police elle-même méritent mieux.

Le travail de Pierre Maudet a donc consisté à écrire une loi autour de prin-cipes fondamentaux et débarrassée de ses scories, à l’image de la devise de la police, limpide.

Réorganisée, la police sera plus efficace. En somme, le politique retrouve le pou-voir qui lui appartient légitimement : en cas de conflit par exemple, la nouvelle loi lui donne les moyens de réagir, de reprendre la main, de commander.

les principales nouveautés

Des nombreuses modifications apportées par la nouvelle loi, on retiendra en par-ticulier :

• la réorganisation de la police autour de 5 grandes missions et services (police-secours, police judiciaire, internationale, routière et de proximité) et la suppression de la gendarmerie comme corps consti-tué ;• la création d’une école de police unique avec renforcement des possibilités de mobilité interne et formation continue obligatoire ;• la clarification des liens hiérarchiques ;• la suppression des mécanismes d’avan-cement automatique ;• le port obligatoire du matricule ;• la création d’une commission du per-sonnel assurant une représentation équi-

table – un amendement du député PLR Raymond Wicky ;• l’instauration d’un Conseil consulta-tif de sécurité ;• la délégation au Conseil d’Etat et au chef de département des prérogatives permettant aux responsables politiques d’assurer le pilotage efficace du corps de police.

vote républicain, signal fort

Un excellent compromis entre les partis de l’Entente et les partis gouvernemen-taux de gauche a rendu possible l’adop-tion de la loi. Le débat parlementaire a pu offrir un spectacle surréaliste, celui d’un groupe, pourtant représenté au gouvernement, défendant l’indéfendable : des privilèges d’un autre temps, que bon nombre de policiers ne revendiquent plus d’ailleurs. Durant près de 7 heures de débat, une pluie d’amendements sans queue ni tête ont heureusement pu être évacués et mille et une manœuvres dila-toires déjouées. Comble de l’absurde, le même groupe a tenté de faire gommer, d’un autre côté, des points essentiels que personne ne remettait en cause, comme l’existence même des commissaires de police, qui disposent de compétences cruciales en matière de mesures de contrainte, ou la prise en compte de la population de la région pour fixer – donc augmenter ! – les effectifs de police.

Par Julien Marquis

Succès historique pour Pierre Maudet et le PLR : la police genevoise fait peau neuve, au terme d’une session extraordinaire du Grand Conseil. Après de longs travaux, la réforme a été menée à bien par le magistrat PLR. Par son abnégation et une force de conviction à toute épreuve, il met aujourd’hui à son actif la révision complète d’une loi désuète, datant de 1957. La réorganisa-tion de la police est en effet une étape majeure du programme de rétablissement de la sécurité mis en œuvre efficacement par Pierre Maudet et Olivier Jornot depuis 2012 et soutenu par le PLR.

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Le PLR entendait revaloriser autrement une fonction noble, celle de policier : en rénovant les fondations de la police can-tonale. La loi adoptée légitime d’autant plus, par exemple, l’engagement de jeunes nouveaux policiers, qui pourront accomplir leur mission efficacement au sein d’une structure moderne.

Le paiement des frais d’assurance-ma-ladie aux fonctionnaires de police, au-jourd’hui prévu par la loi, a été déplacé dans une disposition transitoire appelée à disparaître prochainement, une fois les questions salariales réglées – un débat

distinct.

A ce sujet, le PLR veillera en effet à ce que la réforme annoncée (projet « SCORE ») ou une refonte analogue de la grille salariale de l’Etat voie le jour avant la fin de la législature, et agira en conséquence.

un référendum ? tant mieux !

Vociférant diverses menaces, le groupe déjà mentionné (qui d’autre ?), a brandi notamment celle du référendum, qu’il a mise à exécution semble-t-il. Le PLR se réjouit que les électeurs puissent, si le ré-

férendum venait à aboutir, se prononcer sur cette loi. La rénovation de leur police, les Genevois l’attendent en effet depuis bien longtemps ! Et assurément, leur patience était à bout. Au Grand Conseil, Pierre Maudet, Pierre Conne et Natha-lie Fontanet ont parfaitement résumé les enjeux : la mission du Parlement revenait non pas à adopter une loi pour la police, mais une loi permettant à la police d’ac-complir au mieux sa mission au service des habitants du canton.

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LA GRANDE TRAVERSÉE DU LAc : MIEUx VIVRE à GENèVE DEMAIN

a grande Traversée du Lac est bien plus qu’un projet d’infrastructure : elle propose une approche moderne et intelligente de la mobilité, du logement, de l’économie et de l’environnement.

Développer Genève autour d’un nouvel axe périphérique, de manière cohérente pour mieux préserver nos campagnes, boucler le contournement, réduire le trafic de 30% au centre-ville, renforcer les transports publics et la mobilité douce, améliorer la qualité de vie dans les villages et les centres urbains en réduisant les nuisances et dessinant de nouveaux espaces publics : tels sont quelques-uns des multiples avantages du projet de grande traversée.

Côté coûts – entre 2,7 et 3,3 milliards de francs – l’infrastructure est en principe à la charge de la Confédération. Mais les projets d’importance nationale sont nombreux. Une étude récente a montré qu’un partenariat public-privé est une alternative réaliste et intéressante, qui permet en particulier d’accélérer la réalisation de la traversée (voir l’article consacré à ce sujet dans le présent numéro).

Avec l’initiative de l’Entente, les Genevois ont l’occasion de donner une légitimité dé-mocratique forte à ce projet. Un soutien essentiel pour le Conseil d’Etat, qui le défend auprès des autorités fédérales depuis plusieurs années.

Un projet qui, à commencer par l’article constitutionnel proposé, se veut rassembleur : les acteurs à l’origine de l’initiative ont écrit aux autres partis et à de nombreuses associations dans le but de constituer un comité d’initiative élargi, représentatif du plus grand nombre de sensibilités. La mobilité mérite mieux en effet que les querelles stériles qui ne font qu’engendrer blocages et bouchons.

Plus de 10’000 signatures sont nécessaires avant Noël. Le PLR et le PDC se mobilisent cet automne, grâce notamment à la fantastique action de terrain des militants et des associations communales. Participez vous aussi en rejoignant les stands organisés dans votre commune, et en faisant signer l’initiative autour de vous !

Des formulaires imprimés sont à votre disposition aux secrétariats du PLR et du PDC.

Le net rejet de l’initiative pour la petite traversée au centre-ville ouvre enfin la voie au projet de grande traversée. Le PLR et le PDC, ainsi que la Chambre de commerce et d’industrie, ont lancé une initiative populaire cantonale. L’objectif : réunir les Genevois autour d’un grand projet de mobilité et d’aménagement pour l’avenir du canton, en lui donnant une légitimité démocra-tique. Il faut en effet s’engager sans plus attendre derrière le Conseil d’Etat, et donner un signal fort aux autorités fédérales.

L

sIGnez l’InItIatIve dès auJouRd’HuI au Moyen du FoRMulaIRe encaR-té dans ce nuMéRo ! GlIssez-le ensuIte dans une boîte auX lettRes, MêMe IncoMplet (caRton pRéaFFRancHI) !

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OUI à LA GRANDE TRAVERSÉE DU LAc!Avec la traversée de la rade, les Genevois ont refusé une mauvaise solution à un problème réel.

e problème, lui, n’est en revanche pas résolu pour autant. A Genève on circule mal, les quais sont engorgés et le pont du Mont-Blanc est bouché.

Ce dont nous avons besoin, c’est d’un périphérique autoroutier !

Un bouclement du contournement de Genève ne servira pas uniquement le trafic inter-national, mais permettra véritablement de décharger le centre et l’hyper-centre en inver-sant les flux de circulation.

L’infographie ci-contre illustre ce phénomène, que l’on observe dans toutes les agglomé-rations dotées d’un périphérique :

Si un automobiliste se trouve plus proche du périphérique que du centre, il aura tout na-turellement tendance à sortir, à faire le tour et à ré-entrer au plus proche de sa destination.Ce phénomène à lui seul entraînera, selon les ingénieurs de la circulation, une différence de -26% de trafic en centre-ville. C’est énorme quand on sait qu’en matière de circula-tion, la différence entre un bouchon et un trafic fluide n’est que de 5% !

alors, pas avant 2050, la traversée ?

Il est vrai qu’actuellement, le projet n’est pas en haut de la liste de priorités à Berne et que la Conseillère fédérale Doris Leuthard n’a pas fait que des déclarations encourageantes.

Les américains ont une très jolie expression : « Don’t take no for an answer ! ».

C’est à Genève la diplomate, à Genève l’internationale et à ses élus, d’aller convaincre les autorités fédérales du bien-fondé de ce projet. Rappelons tout de même que sa réali-sation à l’horizon 2030 constitue un élément clé de la stratégie de mobilité de notre plan directeur cantonal.

Le premier pas pour y arriver, c’est de montrer une large unité de vue. C’est l’un des buts de notre initiative : si le projet est bien accepté par la population, ce sera un signal clair envers la Berne fédérale et aussi pour nos élus nationaux, qui n’ont pas toujours parlé d’une seule voix sur ce sujet…

Il reste que, à Berne, les projets sont nombreux et les ressources limitées. C’est pour cela que l’initiative inclut le fait d’envisager un partenariat public-privé qui permettrait au can-ton de proposer des solutions pour alléger la charge financière pour la Confédération.

Engagez-vous dès aujourd’hui pour la seule solution valable pour sortir Genève de l’im-mobilité et de la stagnation : signez et faites signer l’initiative « ouI à la grande traversée du lac »

CPar Daniel Zaugg

l’actu cantonale

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UN PARTENARIAT PUbLIc-PRIVÉ POUR LA TRAVERSÉE DU LAc

Par Jacques Jeannerat

L Les moyens financiers de la Confédération ne permettent pas de financer tous les projets autoroutiers dans des délais respectables. Dans de nombreux pays, le partenariat public-privé (PPP) représente une alternative éprouvée pour fournir des infrastructures. Parmi les ouvrages réalisés en PPP, citons le via-

duc de Millau ou le Coentunnel d’Amsterdam.

En Suisse en revanche, le PPP reste peu utilisé. Et pourtant, des ouvrages ont été réa-lisés avec succès, tel que le projet « Neumatt » à Berthoud (BE). Des partenaires privés ont pris en charge le financement, la construction et l’exploitation de quatre bâtiments administratifs. Durant 25 ans, le canton acquittera une redevance d’utilisation, puis reprendra possession de l’ensemble.

Le PPP est un mode de financement par lequel une autorité publique fait appel à des prestataires privés pour financer et gérer un équipement assurant un service public. Le partenaire privé reçoit en contrepartie un paiement (p. ex. sous la forme d’un loyer) du partenaire public et/ou des usagers du service qu’il gère.

Les PPP permettent aux administrations publiques de bénéficier des compétences des entreprises privées et de se concentrer sur leur devoir de supervision et de contrôle du projet, en particulier en matière de performances.

L’objectif est de permettre une utilisation de l’infrastructure performante, durable et rentable sur son cycle de vie. Les projets conçus dans les règles présentent des béné-fices significatifs pour l’Etat : une meilleure efficacité en termes de coûts, par la prise en compte, dès le départ, de l’ensemble du cycle de vie ; une durée de conception et de réalisation réduite, car la rémunération du partenaire privé dépend d’une bonne conduite du projet ; une meilleure prévisibilité pour le budget de l’Etat et la possibilité, lorsque l’ouvrage s’y prête, de faire participer les usagers au financement par un péage. Ce dernier aurait pour effet de faire contribuer tous les usagers au financement du projet de la traversée du lac, et pas seulement les Genevois.

Il n’y a pas de législation spécifique pour le PPP. Mais la Constitution fédérale (art. 178, al. 3) prévoit qu’un service public puisse être délégué à une organisation privée. La Constitution (art. 82, al. 3) spécifie que « l’utilisation des routes est exempte de taxes. L’Assemblée fédérale peut autoriser des exceptions ». Dernièrement, le DETEC a pré-cisé que « cette compétence se limite toutefois à la perception de redevances portant sur quelques ouvrages isolés tels que des ponts ou des tunnels, raison pour laquelle on parle de redevances d’ouvrage ».

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VOUS AVEZ AIMÉ L’IMMIGRATION DE MASSE ? VOUS ADOREREZ EcOPOP !

oit-on limiter l’immigration en Suisse à 0,2 % de la popula-tion résidante par an, sur une moyenne de trois ans ?

Doit-on limiter l’immigration par une réduction drastique du nombre de nais-sances dans les pays pauvres, en consa-crant 10% du budget annuel à la planifi-cation familiale volontaire (200 millions de francs) ?

La réponse est assurément NON ! C’est pourtant ce que demande l’initiative Ecopop.

On ne peut pas limiter l’immigration en la plafonnant à un pourcentage de la population résidente, avec pour seul argument à cette limitation la volonté de ne pas dépasser un seuil admissible pré-servant nos ressources naturelles.

On ne peut pas considérer l’augmenta-tion de la population comme un danger pour la survie du monde et préconiser la réduction du taux de natalité, encore moins de l’imposer dans les pays dits « pauvres ».

Gardons à l’esprit que notre pays a atteint le seuil d’immigration fixé par l’initiative à trois reprises uniquement. A des moments de son histoire où les crises économiques imposaient aux entreprises des restructurations et des rationalisa-tions de leur production. Avec un chô-mage élevé à la clé. Un avant-goût de ce qui attend la Suisse, si l’initiative était acceptée.

On ne peut pas fixer un plafond de ma-nière complètement arbitraire, sans tenir compte des besoins de l’économie en an-crant dans la Constitution un quota qui ne laisse aucune marge de manœuvre pour tenir compte des cycles conjonctu-rels et de l’évolution démographique.

Quant à affecter au moins 10% des moyens que la Suisse consacre à la coopération au développement à des mesures contraceptives dans les pays pauvres, c’est tout bonnement inefficace et irréaliste.

Inefficace car jamais personne n’est par-venu à contrôler les naissances dans les pays en voie de développement. Rappe-lons que des mesures basées sur la santé,

l’égalité des sexes et surtout l’accès à la formation des jeunes femmes ont permis de sensibiliser la population sur cette question. Et avant tout, on ne peut pas cautionner cette mise sous tutelle aux relents colonialistes !

Irréaliste car ce n’est pas en distribuant des préservatifs dans les pays dits « pauvres » que nous résoudrons d’une quelconque manière les enjeux en ma-tière de ressources naturelles, de mobi-lité ou de logement dans notre pays !

Le peuple a accepté l’initiative contre « l’immigration de masse » donnant ainsi mandat aux autorités de contrôler l’immigration tout en tenant compte des besoins économiques de la Suisse. En ajoutant des restrictions migratoires supplémentaires et chiffrées, l’initiative Ecopop torpillerait définitivement nos relations bilatérales avec l’Union euro-péenne.

Il faut donc voter NON à cette initia-tive d’inspiration néomalthusienne de la société.

DPar Hugues Hiltpold

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DU SAPIN DE NOëL à L’OGIVE NUcLÉAIRE

Par la rédaction du NG

• La pyramide des âges suisse avait jusqu’en 1960 la forme d’un sapin. Elle a aujourd’hui celle d’une ogive.• Stopper l’immigration comme le veut Ecopop serait la pire calamité pour la Suisse, qui dépend totalement de l’immigration pour compenser le déficit de naissances.• Les résidents étrangers, à 67% européens, travaillent plus, font plus d’enfants, et sont nombreux à quitter la Suisse après leur retraite.

Q uand la Chine s’éveillera, elle aura de solides maux de tête. Sa politique de l’en-fant unique, mise en œuvre

dès la fin des années 1970, signifie concrètement que, depuis 40 ans, ce pays n’a engendré qu’un seul enfant pour quatre grands-parents. Résultat: la Chine se trouvera bientôt avec 4 retraités pour 1 actif . Soyons opti-mistes et comptons sur les « tricheurs » qui ont caché un deuxième enfant pour éviter l’amende ou la prison, et les provinces musulmanes où Pékin n’a pas osé appliquer cette politique avec la même fermeté: ce rapport sera tout de même d’au moins 3,5 retraités pour 1 actif 1.

C’est exactement le rapport inverse que connaît la Suisse, avec 1 retraité pour 3,5 actifs2. Un rapport qui peut nous conduire à penser que tout va bien. Ces 4 actifs parviennent pour l’instant, même si les coûts sont en hausse, à assurer le financement de l’AVS, des prestations complémen-taires, les rendements des retraites du 2e pilier et la hausse des coûts de la santé liée au vieillissement de la popu-lation.

Pourtant, cet équilibre dépend depuis bientôt quarante ans surtout de deux facteurs: l’immigration et la progres-sion constante de la masse salariale grâce à une économie performante. Car oui, les salaires ont massivement augmenté, surtout en comparaison mon-diale puisque la progression du franc par rapport au dollar renforce encore

cet impact. Le produit intérieur brut par habitant était ainsi de 3 713 dol-lars par an en 1970, il est aujourd’hui de 80 527,50 dollars (2013)3. Cet ac-croissement de la richesse explique en partie le fait que 4 actifs peuvent sup-porter le coût de 1 retraité, alors qu’ils étaient encore 7 actifs pour 1 retraité en 1945.

Insoutenable sans l’immigration

Malgré cela, la charge serait insoute-nable si la Suisse n’avait pas attiré, ces dernières décennies, des travailleurs immigrés. Notre pays compte quelque 133 000 personnes âgées de 50 ans. Or en 1960, on n’avait recensé que 94 300 naissances dans notre pays (dont 11 000 étrangers). Ce seul chiffre dé-montre combien notre pays profite de l’apport de forces vives de l’étranger, puisqu’il y a dans cette seule tranche d’âge 40 000 personnes de plus que celles nées en Suisse. Si l’on prend la tranche d’âge des 40 à 50 ans, le dif-férentiel est moins spectaculaire (250 000 personnes), car les années 1960 ont été marquées par une hausse des naissances (baby-boom). Toujours est-il que sans l’immigration, c’est 20% des 40-50 ans qui manqueraient cruellement à notre économie, à notre culture, à nos assurances sociales. Et notre rapport entre personnes en âge de travailler et retraités passerait de 1 pour 3,5, à 1 pour 2,8. On imagine aisément l’impact sur les prélèvements obligatoires (AVS/AI/APG, 2e pilier), l’assurance-maladie, mais aussi le ni-veau des impôts.

d’où viennent-ils?

Quelque 24% de la population rési-dante permanente4 en Suisse est de nationalité étrangère. Mais environ 20% d’entre eux ne sont pas des im-migrés: ils sont nés dans notre pays, souvent leurs parents aussi. Quant à ceux qui ont effectivement migré vers la Suisse, la moitié y vit depuis plus de 10 ans. S’agissant de leur nationalité, environ 65% des étrangers proviennent des pays de l’Union européenne ou de l’AELE, surtout d’Italie (15,6%), d’Allemagne (15,2%), du Portugal (12,7%) et de la France (5,5%). Les res-sortissants d’ex-Yougoslavie, répartis en 6 nationalités, atteignent ensemble 16%, les migrants originaires du continent américain 4,5%.

Ils travaillent plus…

Les étrangers travaillent en outre plus que les Suisses. Aucun jugement mo-ral derrière cette assertion, puisque pour pouvoir immigrer, i l faut un contrat de travail. Ainsi le taux d’acti-vité standardisé (pourcentage de per-sonnes de 15 à 65 ans effectivement actives) est de 66,3% pour les Suisses, contre 75,8% pour les étrangers.…ils meurent moins…

Les personnes de nationalité étran-gère sont peu nombreuses à finir leur vie en Suisse. Le taux de mortalité chez les étrangers vivant en Suisse est bas (en 2012: 3 décès pour 1000 habi-tants, contre 10 chez les Suisses). Sur les 64 961 décès intervenus en Suisse

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en 2013, seuls 9% sont des décès de personnes étrangères, alors que les étrangers représentent près de 24% de la population. Cela ne veut pas dire qu’ils sont en meilleure santé, mais qu’ils sont nombreux à quitter la Suisse après la retraite. En 2013, la Suisse a accueilli 167 000 immigrants étrangers, tandis qu’ils étaient 78 000 à quitter notre pays.

… font plus d’enfants…

En 2013, 32 016 enfants sont nés de mère étrangère en Suisse, soit 40% du total. Proportionnellement, les étran-gers font donc plus d’enfants que les Suisses. Ce phénomène est dû au fait que la proportion de gens en âge de procréer est plus forte chez les étran-gers que chez les Suisses (beaucoup

arrivent en Suisse à l’âge adulte et quittent le pays après la retraite), et que l’indice de fécondité est plus élevé chez les femmes étrangères (1,84 enfant par femme) que chez les Suissesses (1,42).

… et on les aime de plus en plus

Depuis plusieurs dizaines d’années, la part des Suisses qui épousent un-e conjoint-e étranger-ère augmente. En 2012, 36% des mariages célébrés en Suisse concernaient des couples suisse-étranger. Cette proport ion n’était que de 16% en 1970. Ainsi, sur les 32 016 enfants nés de mère étran-gère en 2013, seuls 23 291 enfants sont nés sans le passeport suisse. Autrement dit, 8 725 sont nés de père suisse et de mère étrangère.

et les frontaliers?

Les travailleurs frontaliers ne sont pas comptabilisés dans les chiffres ci-dessus. A fin 2013, ils étaient 278 500 à offrir leurs forces à notre économie, soit plus que la totalité des Allemands résidant en Suisse. Des personnes qui, par définition, travaillent en Suisse, y paient des impôts, cotisent à l’AVS, à l’AI et au chômage, mais ne coûtent pas un franc à nos assu-rances sociales, n’ont pas coûté un centime à notre système de formation scolaire ou universitaire, n’ont pas droit aux presta-tions de l’assurance-chômage suisse, et ne coûtent pas un sou non plus à nos collecti-vités en matière de prestations complémen-taires AVS/AI ni en matière d’infrastruc-tures de santé ou d’EMS.

1 Le terme « actif » dans cet article ne désigne pas une personne exerçant effectivement une activité lucrative, mais une personne en âge de travailler (entre 20 et 65 ans).2 En réalité, le rapport est de 1 retraité pour 2,4 personnes effectivement actives, mais bien de 1 retraité pour 3,57 personnes en âge de travailler. 3 Source: Banque mondiale.4 Cela concerne les personnes titulaires d'un permis de séjour et d'établissement d'au moins 1 an. Les personnes en cours de procédure d'asile ne sont pas comprises dans ce chiffre puisqu'elles n'ont pas le droit de travailler. Elles sont environ 43'000 en 2013 (ce chiffre avait grimpé jusqu'à 104'700 en 1999).

la suisse a besoin d'air

La prospérité, c'est la conjugaison de trois facteurs: le travail, le capital et la créativité. Pour ce qui est de la créativité, la Suisse reste bien placée grâce à ses hautes écoles et à l'inventivité de son secteur privé. La force du franc par rapport à d'autres monnaies nous oblige à nous montrer toujours plus innovants pour conserver des avan-tages concurrentiels.

Le capital, lui, est également disponible en quantité suf-fisante, et à des conditions très favorables, grâce là aussi au franc fort qui nous offre des taux très bas. Et grâce à un secteur bancaire performant.

Quant au travail, c'est là que le bât blesse. Les Suisses font trop peu d'enfants. Sans l'apport de la population étrangère, il n'y aurait aujourd'hui clairement pas assez de travailleurs dans notre pays. On peut, bien sûr, rêver d'obliger toutes les femmes à exercer une activité lucra-tive, ou d'augmenter leur taux d'activité. Mais alors cela signifie que chaque enfant sera élevé en crèche, puis par des nounous (qu'on ira recruter à l'étranger sans permis de travail).

Ceux qui prônent un frein à l'immigration, s'ils étaient cohérents, devraient à l'inverse investir massivement dans les structures de la petite enfance. Mais bien sûr, la cohérence ne les étouffe pas. L'UDC n'a-t-elle pas, récemment encore, combattu à Genève les prestations complémentaires familiales, et milité au plan Suisse pour une imposition plus favorable pour les couples dont la femme renonce à travailler?

Les fanatiques écologistes derrière Ecopop partagent au fond le même fantasme. Leur projet de société est celui d'une Suisse du déclin, dont le système social et de retraites sera rapidement ruiné. C'est le contraire du monde pour lequel nous militons: une Suisse ambitieuse, innovante, créatrice d'emplois, des parents libres de choisir entre l'activité professionnelle et la vie de famille, voire de concilier les deux. Une croissance capable de financer nos écoles, nos retraites, notre sys-tème de santé, mais aussi la protection de l'environne-ment et notre agriculture.

La Suisse a besoin d'air. Pour continuer de respirer, il faut donc impérativement dire NON à l'initiative Ecopop.

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Par Rolin Wavre

PAS DE cAMISOLE DE FORcE POUR NOTRE bANqUE NATIONALE

UDC nous demande de passer une camisole de force à la Banque nationale suisse (BNS). Pour-tant, ses dirigeants méritent

toute notre confiance pour le travail re-marquable qu’ils ont fait jusqu’à présent pour stopper la hausse infernale de notre franc qui aurait vraiment mis en dan-ger notre compétitivité. Au contraire, ce parti fait tout pour affaiblir notre Banque nationale : j’en veux pour preuve les mani-gances indignes de Christoph Blocher qui ont fait tomber Philipp Hildebrand, l’un de nos dirigeants les plus capables de faire entendre la voix de notre petit pays dans le concert économique international.

Sur le fond, le texte proposé vise à contraindre la BNS à détenir 20% de son bilan sous forme d’or et, une fois acheté, lui interdirait de le revendre. Il est totalement absurde d’imposer de telles contraintes, figées dans la Constitution, à un orga-nisme fédéral qui doit pouvoir se mouvoir dans un environnement en constante évo-lution. C’est aussi démontrer un mépris détestable pour nos autorités qui exercent déjà une surveillance sur la manière dont la BNS remplit son mandat. Celle-ci mène avec succès la lutte contre l’inflation. Pour défendre ses intérêts, notre pays doit pou-voir acheter ou vendre de l’or en fonction de la situation ou de ses intérêts. Ces opé-rations ne doivent pas dépendre des obses-sions d’un vieux leader fatigué.

Enfin, l’initiative exige que la totalité des réserves d’or de la BNS soit détenue sur le territoire national. Cela revient à imposer à notre pays de mettre tous ses œufs dorés dans le même panier. En cas de difficultés, il est sage qu’une partie de nos réserves se trouve justement confiée à d’autres institu-tions, solides et situées en dehors du conti-nent européen. Il s’agit actuellement de la Grande Bretagne (20%) et du Canada (10%). Des Etats avec une tradition de souveraineté et une liberté d’action qui nous ressemble.

Il faut donc laisser la Banque natio-nale suisse travailler comme elle sait le faire, laisser les mécanismes de contrôle politique jouer leur rôle. Il faut renvoyer l’UDC, en toute amitié démocratique, à ses chères études.

J’irais même jusqu’à recommander que 100% des initiatives de ce tonneau soit conservées bien au chaud dans les mon-tagnes de Suisse centrale. Et qu’elles n’en sortent surtout pas, pour plus de sécurité.

L’

Le 30 novembre prochain, nous aurons une nouvelle fois à nous prononcer sur une initiative que je n’hésiterai pas à présenter comme « régressive » au sens quasi-freudien du terme. Elle est autant destinée à répondre à un sentiment de peur qu’à créer la peur elle-même. Une machine infernale qu’il appartient à nous, PLR, de freiner, sur ce thème comme sur d’autres. Il faut donc sans aucune hésitation rejeter ce texte inutile et même nuisible.

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DIDIER bURkhALTER : « EcRIRE L’AVENIR à L’ENcRE DE LA LIbERTÉ »

J’Par Rolin Wavre

ai eu la chance de vivre à Zoug avec une quinzaine de Genevois quelques moments passionnants. D’abord l’intervention du Pré-

sident de la Confédération, « notre » Di-dier Burkhalter dont le style modeste et mesuré cache bien une véritable déter-mination et un talent certain. La manière dont il a mis en lumière la Suisse, sa diplo-matie et le génie helvétique pour établir le dialogue entre ceux qui ne se parlent plus ne peut qu’honorer le PLR tout entier.

Depuis le début de l’année, il a su démon-trer qu’un président « normal » pouvait être ferme, déterminé et respecté, ce qui n’est pas toujours le cas comme celui d’un grand pays voisin le démontre régulière-ment. Par l’image, rendue mondialement célèbre grâce au gazouillis mondial, sur laquelle il prend simplement le train en gare de Neuchâtel, il a mis en lumière des valeurs suisses de simplicité, de bon sens et de proximité qui nous font tant de bien. Cette image corrige la réputation d’arro-gance ou de secret inavouable que les Etats qui sont nos adversaires commerciaux et politiques cherchent à propager.

Enfin, le Président Burkhalter a mis la salle de son côté en commençant son allocution en français, le qualifiant de « früh Franzö-sisch », une référence au fait que plusieurs cantons de suisse orientale et centrale ont récemment rejeté l’apprentissage du fran-çais dans les petites classes, au bénéfice de l’anglais. Il n’est jamais évident de gagner une salle en Suisse centrale par une saillie en français.

Mais cette Journée du PLR à Zoug était aussi une première : nous avons rassemblé plus de 1200 personnes pour un événe-ment à la fois politique et festif, preuve que le PLR sait aussi rassembler. « Etre popu-

laire sans être populiste ». Tiens, tiens, ca me dit quelque chose (voir NG précédent).Ci-dessous, l’essentiel de l’intervention de Didier Burkhalter.

« Après avoir tant voyagé ces derniers temps, c’est tout simplement bon d’être aujourd’hui avec vous, ici, au cœur de notre pays. Et si nous nous retrouvons tous ensemble aujourd’hui, c’est pour parler de nos valeurs. Si nous avons décidé de don-ner de notre temps et de notre énergie à un courant d’idées, c’est pour faire progresser ces valeurs. Et si ce débat et cet engage-ment sont si importants, c’est parce qu’ils doivent permettre à chaque personne dans notre société de partager ces valeurs fondamentales.

Dans notre monde d’aujourd’hui, ce sont trop souvent les armes et la violence qui effacent les valeurs. Les drapeaux qui claquent au vent peuvent être noirs de ter-reur ; ils se plantent comme des lames de couteaux sur des territoires gagnés par le sang versé et les espoirs renversés.

Ici, notre drapeau porte une croix toute blanche, histoire d’exprimer lui-même la nature profonde du pays : la Suisse est un havre de paix, de liberté et de sécurité. Ici, on peut dire franchement ce qu’on pense ; on peut critiquer ouvertement le gouverne-ment et son président sans craindre d’être emprisonné, ou pire. Ceci dit, rien n’inter-dit non plus de leur dire quelque chose de sympathique !

Ici, chacun d’entre nous peut circuler libre-ment et en toute sécurité; même le président qui, lorsqu’il prend le train, comme tout le monde ou presque, sur le magnifique quai de gare de Neuchâtel (aujourd’hui enfin mondialement reconnu), fait sensation sur twitter et sur la planète entière…

Drôle de monde qui s’étonne de l’égalité des chances, qui n’arrive pas à imaginer ce qui est naturel et évident en Suisse : que chacun puisse prendre part aux décisions importantes (s’il le veut) ; que chacun est libre de décider ce qu’il veut tenter de faire de sa vie.

Des droits qui, comme le drapeau suisse, sont enracinés dans la nature profonde du pays. Des droits que l’on respire à chaque seconde, comme l’oxygène dans nos pou-mons. Des droits évidents pour nous, comme l’eau courante, l’électricité ou l’accès à Internet.

Des droits qui, pourtant, sont tout sauf évidents, au-delà de nos frontières. Des droits pour lesquels aujourd’hui encore tant d’hommes, de femmes et même d’enfants risquent avec courage leur vie à chaque instant.

l’humain au centre

En Suisse, la paix et la liberté ne nous sont toutefois pas tombées du ciel non plus. Elles ont été conquises par une révolution, une révolution libérale qui a conduit à la fondation de l’Etat fédéral en 1848. La Constitution fédérale est entrée en vigueur il y a 166 ans, le 12 septembre 1848. Chez nos voisins, les révolutions se sont soldées par un échec, mais la nôtre a été une pleine réussite. C’est pourquoi durant la seconde moitié du XIXe siècle, notre pays est devenu un îlot républicain et démocra-tique dans une Europe dominée par les monarchies.

Nos ancêtres libéraux-radicaux ont ainsi posé les jalons de ce qui allait devenir le modèle de la réussite suisse. La Constitu-tion fédérale est le cœur de notre système politique. Elle a été écrite à l’encre la plus

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belle du monde, une encre qui ne devrait jamais sécher et encore moins s’effacer : l’encre de la liberté.

C’est avec cette encre-là qu’un homme juste, épris de liberté pour les autres, a écrit, 15 ans après la révolution libérale suisse, quelques phrases pour changer le monde. Abraham Lincoln, dans son discours de Gettysburg : « C’est à nous de vouloir, dit-il, que notre pays renaisse dans la liberté ; à nous de décider que le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, ne disparaîtra jamais de la surface de la terre. »

L’Etat est fait pour l’individu et non pas l’individu pour l’Etat. Un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple est au service de la liberté individuelle, et non l’inverse.

(…) Nous partageons la responsabilité d’être conscients, dans notre cœur, de ces points forts qui existent en Suisse et qui, souvent manquent tant ailleurs. Y aurait-il eu cette guerre en Ukraine si le pouvoir avait été partagé équitablement avec les régions et entre les gens ? Y aurait-il eu ce chaos en Libye si les institutions avaient pu fonctionner pour le peuple ? Y aurait-il eu cette avancée extrémiste en Irak si l’on avait évité l’oppression des modérés ? Y aurait-il eu toutes ces souffrances inutiles si l’on avait su écouter les cris de détresse ? (…)

liberté et responsabilité en politique exté-rieure

Le succès de la Suisse libérale ne tient pas seulement au fait que nous mettons en place des politiques appropriées dans notre propre pays. Notre succès dépend aussi, et de plus en plus, du climat de stabilité qui règne autour de nous. C’est pourquoi nous

nous employons à consolider la paix et la liberté au-delà de nos frontières.

Cela sert d’abord notre propre intérêt. La Suisse n’est pas une île et nous allons mieux quand nos voisins vont bien et que le monde devient plus libre et plus sûr. Mais cette ac-tion relève aussi de notre responsabilité. L’influence de la Suisse est sans commune mesure avec sa taille. Le succès que connaît notre pays lui impose d’assumer une res-ponsabilité internationale.

Cette responsabilité, la Suisse l’assume. Elle le fait en s’appuyant sur ses forces intérieures pour définir les grandes orien-tations de sa politique extérieure. Grâce à sa culture politique, notre pays possède une vaste expérience en matière de partage du pouvoir, de promotion de la paix et de mé-diation en vue de solutions négociées. (…)

l’autonomie comme un atout

La Suisse pratique une politique extérieure responsable, qui n’en est pas moins auto-nome et souveraine. Cette autonomie signifie qu’elle décide seule et en toute liberté. L’autonomie est à l’Etat ce que la liberté est à l’individu. Notre autonomie s’exprime essentiellement par notre neu-tralité et notre non-adhésion à l’UE. Ce positionnement autonome exige beaucoup de nous. Mais il est juste pour notre pays.La voie bilatérale en est l’illustration par-faite. Elle en a aussi les caractéristiques: elle est à la fois difficile, complexe et juste. Cette voie est la seule qui recueille l’assenti-ment de la majorité de la population. C’est la seule également qui préserve notre co-hésion interne. Enfin, elle permet de sau-vegarder les intérêts centraux de la Suisse que sont l’indépendance et la prospérité.Ce constat est toujours d’actualité, même après le 9 février. Le souverain nous a

confié le mandat constitutionnel de mieux contrôler l’immigration. Le Conseil fédéral en a tiré un double objectif: mieux gérer l’immigration et maintenir et renforcer la voie bilatérale.

Pour atteindre ce double objectif, il est in-dispensable de procéder par étapes et c’est précisément ce que fait le Conseil fédé-ral: nous conservons notre calme tout en allant de l’avant, unis et déterminés. Il est incontestable que le nouvel article consti-tutionnel est incompatible avec le principe même de libre circulation des personnes. Tout comme il est incontestable que la question de l’immigration devra trouver sa place dans les négociations avec l’UE. Certes, pour cette dernière, il est hors de question de revenir sur le principe de libre circulation des personnes; cependant l’UE est prête à discuter des problèmes concrets de mise en œuvre, ce qui ouvre un espace pour des discussions constructives.

Les deux parties en présence ont tout in-térêt à consolider les ponts édifiés par les traités bilatéraux plutôt que de les détruire.L’évolution du dossier demeure ouverte pour le moment. Une chose au moins est d’ores et déjà claire : en fin de compte, c’est le peuple qui aura le dernier mot. Nous déciderons tous ensemble comment nous voulons écrire l’avenir de notre histoire. Comme toujours lorsqu’il s’agit d’évène-ments de grande importance.

Et comme l’a dit Abraham Lincoln dans son discours intemporel: « the govern-ment of the people, by the people, for the people. » Le gouvernement du people, par le peuple, pour le peuple. Histoire d’écrire l’avenir à l’encre de la liberté.

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MUNIcIPALES : LE PLR A PERDU PIED DANS LES VILLES DU cANTON

« Ouf, on n’a perdu que 1.7% des voix. Et un seul siège. » Ces consolations piteuses de lundi matin vous rappellent

quelque chose ? C’est le discours qu’on tenait à Carouge au lendemain des der-nières élections municipales. Ailleurs, le tableau s’avérait plus brutal encore. Car à moins d’être libéral veyrite, radical versoisien ou grand-Saconnésien entre 2003 et 2007, et radical en ville de Ge-nève en 2007, toutes les élections muni-cipales depuis 1999 dans les douze villes du canton ont tourné à la curée pour le PLR.

Inutile de se voiler la face : le PLR (avant la fusion ou après) ne cesse de perdre de l’influence dans les centres urbains. An-crés dans les centres de ces villes, sou-vent très engagés dans les associations locales ou historiques, nos militants et nos candidats ont probablement raté la mutation sociale de leur commune. Notre poids moyen dans ces douze mu-nicipalités est donc passé, en seulement trois élections, de 40.5% à 24.6%. Une baisse de 15 points – ou si l’on veut être plus franc, une chute de 40%.

Soit : on n’a perdu « que » 36% de nos sièges… C’est à dire, tout de même, que l’on est passé de 148 élus à 95. Mais n’oublions pas que le nombre de sièges à pourvoir a augmenté dans plusieurs de ces communes.

C’est bien sûr la même tendance qu’on observe au plan cantonal, puisque de 1997 à 2013, notre électorat est passé de 34.7% à 22.4%. Une baisse de 35%. Dans ces conditions-là, il ne faut pas s’étonner si nos députés, nos conseillers d’Etat, et nos élus communaux par-viennent de moins en moins à influencer la politique de notre canton.

Alors, oui, bien sûr, il y a eu l’arrivée de nouveaux partis. L’UDC. Le MCG. Des Vert’libéraux. PBD. Les « droite libérale ». Les pirates (sic) et les bouffons (re-sic). Mais pourquoi diable ces partis-là ont-ils trouvé un électorat (pour les premiers), ou des militants (pour les seconds), là où le nôtre n’a cessé de perdre ?

En général, les lendemains d’élections, on tente des réponses. Il y a eu tel ancien élu qui a viré de bord en pleine législa-ture. Les photos sur les affiches étaient catastrophiques. Un magistrat pas assez charismatique. Un autre qui l’était trop. Et puis on a fusionné, un grand râteau ratisse moins large que deux petits. Et la crise des subprimes aux Etats-Unis, Fukushima au Japon. Et on n’a pas su communiquer. On n’a pas assez déposé de motions.

Peut-être que tout cela est vrai, à chaque fois. Le problème, c’est que ces explica-tions sont avancées comme des excuses,

a posteriori. Alors que c’est aujourd’hui, à quelques mois encore de l’échéance, qu’il faut de toute urgence se poser les bonnes questions. Et parmi elles, la plus importante : pourquoi devrait-on voter PLR ?

Au cours des prochains mois, des cen-taines de militantes et de militants se soumettront courageusement au verdict des urnes. Mais se soumettre, n’est-ce pas déjà une manière de perdre ? C’est à la conquête des urnes qu’il faut partir. Et pour une mener une conquête, il faut une stratégie. Autrement dit : définir des objectifs et des moyens pour y parvenir. Des objectifs qui répondent aux besoins de la population, de manière concrète. Certains se battent contre les étrangers. D’autres n’ont rien contre les étrangers, seuls les frontaliers leur font pousser des boutons. D’autres encore sont contre la croissance (on a vu, en page 8, que c’est souvent le même combat). D’autres veulent plus d’impôts, plus de dépenses, des vélos dans tous les coins et des TPG gratuits qui coûtent des milliards.

Riez… Mais vous, candidats PLR, que voulez-vous obtenir pour votre com-mune ? Ce n’est qu’en répondant clai-rement à cette question que vous vous donnerez une chance de convaincre.

L

Depuis 1999, la part d’électeurs votant PLR aux élections municipales a passé de 40.5% à 24.6% dans les 12 villes du canton. Là où réside 82% de la population genevoise.

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Par la rédaction du NG

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VERNIER : LES ENJEUx DES ELEcTIONS MUNIcIPALES D’AVRIL 2015

our saisir les enjeux de la situa-tion, il convient de se rappeler que Vernier, première com-mune suburbaine de Genève

ne peut, en aucun cas, être comparée à Vandœuvres ou à Veyrier. Cette col-lectivité locale de 34’973 habitants, dont la population d’origine étrangère repré-sente 45,8 %, les chômeurs 3,79 % et les personnes au bénéfice de l’aide sociale 21,3%, doit être gérée avec des prin-cipes qui allient rigueur et humanisme, mais qui impliquent une approche qui dépasse les clivages politiques tradition-nels.

Dans un contexte socio-économique difficile, le MCG a obtenu à Vernier en-viron 30% des suffrages lors de l’élection du Grand Conseil en 2013 et consti-tue le deuxième parti communal. Seul le PLR représente le centre droit au Conseil municipal.

En 2007 le siège libéral au Conseil admi-nistratif qui avait été obtenu de haute lutte en 2003 après 27 années d’absence est perdu au profit du candidat MCG Thierry Cerutti qui siège alors comme Conseiller administratif de 2008 à 2011.

Cette expérience fut catastrophique pour la commune, entre autres à cause du manque de collégialité, et c’est un euphémisme, du représentant du MCG.En 2011, le PLR de Vernier devait choi-sir entre :• s’allier au MCG, qui ne développe au-cune doctrine, prétend être ni de gauche ni de droite et s’appuie sur le mythe de l’homme providentiel ;• travailler avec les représentants de l’alter-native qui avaient déjà démontré leur ca-pacité à concevoir la politique de façon non conflictuelle.

Le PLR a fait sienne une démarche inno-vante pour une grande commune. Il a préféré privilégier une entente qui veut le bien de la population et qui fait passer la gestion communale avant les querelles partisanes.

Pour 2015, il a décidé de reconduire ce mode de faire, ayant eu la preuve, durant cette législature, qu’une équipe pluripartite avec un projet commun est efficace. En effet le Conseil administra-tif multicolore a relevé avec efficacité les défis dans les domaines de l’environne-ment, de la sécurité, de l’intégration et

de la gestion des finances communales. Pendant la législature 2011-2105 la contribution du PLR fut évidente. Il l’a inscrite dans le programme de légis-lature et l’a concrétisée dans les faits. Ainsi l’action du Conseil administra-tif peut notamment se résumer à, trois domaines :

• la diminution de la dette communale grâce à la maîtrise des dépenses, dette qui passe de 132 millions en 2011 à 114 en 2014 ;• le renforcement de la sécurité par l’augmentation du nombre d’agents de police municipale, par l’engagement des correspondants de nuit et par un parte-nariat avec la police cantonale ;• la défense de la qualité de vie, en main-tenant les zones villas, en préservant les jardins familiaux et les espaces verts.

Le PLR de Vernier considère que cette politique a été bénéfique pour la com-mune, qu’elle doit être poursuivie. Il a donc décidé de reconduire l’alliance avec l’Alternative et de présenter Pierre Ronget comme candidat PLR au Conseil administratif.

PPar Pierre Ronget

Gérard Baezner& Cie SaGérance immobi l iè re17, bd des PhilosophesC.P. 165 - 1211 Genève 4t. +41 (0) 22 707 03 50f. +41 (0) 22 707 03 55w. www.regiebaezner.chRégisseur depuis 1938 Membre USPI Genève

l’actu coMMunale

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Octobre 2014 –

Par Serge Patek

VOS ÉLUS PLR à VEyRIER : UN bILAN ÉLOqUENT ET DES PROJETS cONcRETS

ous trouverez ici un exposé du bi-lan des élus du PLR, ainsi que du programme qu’ils défendront.

Les points qu’ils comportent sont proches de vos préoccupations et les élus et candidats du PLR y seront fidèles et se ré-jouissent d’ores et déjà de pouvoir en discu-ter avec vous lorsqu’ils vous rencontreront au cours de la campagne à venir, ou plus simplement dans les différents quartiers de Veyrier.

Nous vous en souhaitons une agréable lec-ture.

Finances et Fiscalité

Au cours de la législature qui s’achève, le PLR de Veyrier a constamment veillé à une maîtrise efficace des dépenses pu-bliques et au maintien de la fiscalité allégée qu’il a toujours promue avec succès.

Cet objectif a été atteint en dépit de res-sources fiscales en baisse et tout en assu-rant et même en améliorant les prestations offertes aux Veyrites, en particulier en matière de sécurité.

Maintenir des finances communales saines et équilibrées, voire abaisser le taux d’im-position actuel fixé à 38 centimes – notam-ment en cas d’adoption de la réforme pré-voyant l’imposition au lieu du domicile des contribuables – et combattre toutes les dé-penses inutiles et superflues, tel est l’objec-tif que le PLR de Veyrier poursuivra sans relâche au cours des prochaines années.

aménagement et Infrastructures

Maintenir la qualité de vie des Veyrites et construire des logements abordables,

de qualité et à taille humaine fut la moti-vation des élus du PLR de Veyrier, tant concernant le développement des Grands-Esserts que celui de la couronne du village de Veyrier.

Le PLR de Veyrier poursuivra sans relâche ce double objectif, afin de permettre à Vey-rier de conserver l’atmosphère villageoise, conviviale et attrayante qui en fait un lieu sans pareil. Le PLR de Veyrier veillera, et si nécessaire par tous les moyens à sa dis-position, au strict respect des conditions prévues dans l’accord conclu avec l’Etat de Genève concernant l’aménagement des Grands-Esserts, seules garantes d’un développement harmonieux de ce futur quartier et de la préservation des finances communales.

Le PLR de Veyrier exigera également que des réponses soient apportées aux ques-tions de mobilité avant tout développe-ment des Grands-Esserts. Dans ce même esprit, le PLR de Veyrier sera attentif à la préservation de la zone villas, ainsi que des paysages qui font la beauté de Veyrier.

Le PLR de Veyrier sera également favo-rable à l’implantation d’une zone d’acti-vités économiques dans le secteur du Pré-des-Dames, vu l’intérêt que présente ce projet pour les finances communales.

sécurité

Commune frontalière, Veyrier est particu-lièrement exposé aux cambriolages.

Au cours des deux dernières législatures, le PLR de Veyrier a fait adopter l’implan-tation de caméras de vidéosurveillance dans des lieux sensibles, l’augmentation du nombre d’agents de police municipale et le

recours à des mesures de surveillance par des agents de sécurité privés notamment durant la nuit et le week-end.

Il a également promu la mise en place de séances d’information régulières et appré-ciées avec la police cantonale afin de sensi-biliser les habitants de Veyrier à la problé-matique des cambriolages.

Le PLR de Veyrier demandera en parti-culier le développement de la vidéosurveil-lance et une présence accrue de la police municipale dans les différents quartiers de Veyrier.

social

Le PLR de Veyrier a promu le dévelop-pement de places de crèche à un coût rai-sonnable pour les finances communales, au-delà de tout dogmatisme et sans aucun tabou.

Il est également favorable à ce que d’autres modes de garde des jeunes enfants (ma-mans de jour, en particulier) soient encou-ragés et soutenus.

Le PLR de Veyrier a approuvé la réa-lisation du projet du Grand-Salève qui verra la construction d’une nouvelle salle communale et d’équipements sportifs et sociaux qui seront mis à la disposition de l’ensemble des Veyrites. Le PLR de Veyrier soutiendra, notamment au travers du vote des budgets nécessaires, les associa-tions sportives, sociales, culturelles, qui font la richesse de Veyrier.

Il favorisera en particulier le développe-ment des activités en faveur de la jeunesse et du 3e âge.

V

A l’approche des élections municipales du printemps 2015, vous vous demandez peut-être surquels sujets les élus du PLR ont été plus particulièrement actifs durant la législature qui s’achèveet quels sont ceux qui feront l’objet de toute leur attention au cours des prochaines années.

l’actu coMMunale

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No 7 • Septembre 2014 Paraît plusieurs fois par an

A la suite d’un remarquable engagement de seize ans au sein

du Conseil municipal et du Conseil administratif, Monsieur

Thomas Barth, Conseiller administratif a souhaité se retirer

fin mai 2015, comme il l’avait annoncé lors des dernières élections

municipales. Nous aurons, en temps utile, l’occasion de le remercier

comme il se doit.

Lors de son Assemblée générale du 24 février 2014, notre parti a dé-

cidé de présenter deux listes de candidats aux élections administra-

tives et municipales qui se tiendront conjointement en 2015 et dont

la date sera arrêtée dans quelques semaines par le Conseil d’État.

Pour le Conseil administratif, il s’agit de Madame Marlyse Rostan-

Aebersold, Conseillère administrative et de Monsieur Serge Patek,

Conseiller municipal et ancien Président du Conseil municipal

(2012/2013), lesquels formeront donc tous deux la liste du PLR.

Pour le Conseil municipal, le choix s’est porté sur Madame Marlyse

Rostan-Aebersold, Messieurs Serge Patek, Silvio Bartolini, Laurent

Bernheim, Flavio Brisotto, Olivier Duc, Rolf Haidinger, Pierre-André

Morand, Christian Robert, Thierry Schaffhauser, tous sortants,

Mesdames et Messieurs Marianne Cherbuliez, Barbara Gremaud,

Claude-France Matthey, Nadège Salzmann, Michel Cherbuliez, tous

nouveaux.

Freddy Santschi, PrésidentPLR - Les Libéraux-Radicaux Veyrier

ÉLECTIONS COMMUNALES 2015

Nos candidats pour le Conseil administratif et le Conseil municipal

Christian Robert

PHO

TO

S JE

AN

-LU

C M

AG

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– I

MA

GE

PR

ICA

M S

A

Olivier Duc

Marianne Cherbuliez

Claude-France Matthey

Pierre-André Morand

Michel Cherbuliez

Silvio Bartolini

Flavio Brisotto

Barbara Gremaud

Marlyse Rostan-Aebersold Serge Patek Laurent Bernheim

Rolf Haidinger

Nadège Salzmann

Thierry Schaffhauser

Le PLR de VeyrierLes élusThomas BarthSilvio BartoliniLaurent BernheimFlavio BrisottoOlivier DucRolf HaidingerPierre-André MorandSerge PatekChristian RobertMarlyse Rostan-AebersoldThierry Scha�auserRenée van der Bent

Le comitéFreddy SantschiFlavio BrisottoOlivier DucChristophe MailleferPierre-André MorandThierry OppikoferStephan von RohrPhilippe RosséNadège SalzmannThierry Scha�auser

Vous souhaitez vous engager? Vous avez une question?

N’hésitez pas à nous contacter!

PLR Veyrier – Freddy Santschi 16, chemin de la Grande-Gorge

1255 Veyrier – Tél. 022 784 12 93 www.plr-veyrier.ch

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Octobre 2014 –

Chaque mois, le NG vous propose un panorama (presque) exhaustif des projets PLR encore pendants devant le Grand Conseil. Nous ne manquerons pas, dans ces colonnes, de vous tenir informés des suites données à ces différents textes. Retrouvez tous les textes, y compris les projets adoptés, sur plr-ge.ch/actions.

INVENTAIRE DES PROJETS PLR PENDANTS DEVANT LE GRAND cONSEIL

projets de lois

• PL 11502 : « Pour favoriser les installa-tions solaires »

En bref : il s’agit de traduire en droit genevois la nouvelle norme fédérale, en vigueur depuis le 1er mai 2014, qui supprime l’exigence d’autorisation pour les installations solaires suffisamment adaptées aux toits au profit d’une simple obligation d’annonce, sous réserve de certaines exceptions liées aux mesures de protection du patrimoine.

• PL 11491 : « Imposition communale au lieu de domicile »

En bref : une réforme majeure pour deux progrès concrets : des impôts com-munaux, enfin pleinement démocra-tiques et un soutien aux communes qui construisent des logements.

• PL 11471 : « Attribution de la moi-tié du bénéfice des SIG à leurs pro-priétaires, l’Etat et les communes »

En bref : l’aéroport et les autres établis-sements publics sont tenus de par la loi ou leur contrat de prestations de resti-tuer une partie de leur bénéfice à l’Etat.

Il s’agit de créer la base légale nécessaire concernant les SIG, en prévoyant une répartition calquée sur la part du capital détenu par les différents propriétaires (55% pour l’Etat, 30% pour la Ville, 15% pour les autres communes).

• PL 11462 : « Pour permettre d’accéder à la propriété de son logement »

En bref : le projet consiste en un toilet-tage de la loi sur l’aide à la propriété individuelle pour insuffler une nouvelle dynamique de promotion des aides pré-vues par la loi plutôt que de décourager les propriétaires qui les sollicitent.

• PL 11428 : « Augmentations annuelles du personnel de l’Etat »

En bref : le projet de loi vise à renver-ser un paradigme : le Conseil d’Etat recevrait la compétence d’octroyer ou non une augmentation au personnel en fonction de la situation budgétaire. Aujourd’hui, elle est automatique et nécessite l’adoption d’une loi formelle pour être suspendue ne serait-ce qu’une année. Un mécanisme insatisfaisant, selon les députés.

• PL 11427 : « Ouverture des magasins le 31 décembre – conditions et compen-sations »

En bref : le but du projet consiste à ga-rantir l’ouverture le 31 décembre, pour prévenir tout problème à l’échéance de la CCT signée à l’automne 2013.

• PL 11400 : « Pour favoriser la réalisa-tion de logements »

En bref : pour inciter les communes à construire des logements d’utilité pu-blique, le projet vise à affecter une partie du fonds LUP cantonal de 35 millions/an à la réalisation des équipements pu-blics, jusqu’ici à la seule charge des com-munes, ce qui s’avère souvent source de blocages. Ce mécanisme s’inscrit d’ail-leurs dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle constitution.

• PL 11410 : « Ouvrant un crédit d’étude pour la réalisation d’un bâtiment pour le Centre des sciences physiques, mathé-matiques et astronomiques »

En bref : le site de la caserne des Ver-nets sera dédié au logement, dont acte. Il est par conséquent proposé d’étudier la possible réalisation de ce bâtiment essentiel pour Genève et son Université sur le quai Ernest-Ansermet.

• PL 11409 : « Pour une véritable com-pensation des places de stationnement supprimées »

En bref : en 2012, sous l’impulsion du PLR, le principe a été consacré dans la loi. Problème : les exceptions réglemen-taires sont telles que l’esprit du texte légal n’est plus respecté. Il s’agit notam-ment de ne plus autoriser la prise en compte de places déjà existantes dans le calcul de la compensation des places supprimées en surface.

• PL 11398 : « Renforcement du frein à l’endettement »

En bref : deux mots d’ordre : réallo-cation des ressources et maîtrise des charges. Le PLR l’avait annoncé fin 2013 en acceptant le premier budget de la législature. La dette atteint en effet un montant abyssal – bientôt 14 milliards – et l’avenir s’annonce plus qu’incertain.

• PL 11273 : « Modification de la loi d’application de la loi sur la circulation routière »

Par Julien Marquis

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LE NOUVEAU GENEVOIS – Octobre 2014 –

En bref : le projet entend accorder la gratuité de stationnement aux véhi-cules n’émettant pas de CO2.• PL 11177 : « Suppression des doublons entre canton et communes : appliquons sans tarder la nouvelle constitution ! »

En bref : la réforme de la répartition des tâches est l’une des priorités de la législa-ture, comme l’a confirmé François Long-champ. Déposé au printemps 2013 déjà, le projet demande le dépôt d’un premier train de mesures dans les deux ans.

• PL 11175 : « Pour l’aménagement d’un nouveau quartier urbain de qualité sur le site de la Pointe de la Jonction (600 logements au cœur de Genève !) »

En bref : construisons au-dessus du dé-pôt TPG, dans un cadre exceptionnel, au cœur de la ville, proche de toutes commodités! Un projet similaire a été réalisé à Zurich.

• PL 10949 : « Recours à la grève et ser-vice minimum »

En bref : sans toucher au droit de grève, le texte consiste simplement à créer la base légale suffisante, comme dans les autres cantons, pour imposer un service minimum dans les services vitaux en cas de conflit social, afin d’assurer des pres-tations de qualité et en tout temps à la population. La dernière grève aux HUG a donné lieu à un non-respect inaccep-table du service minimum, ayant causé des retards dans des analyses.

• PL 8640 : « Aménagement de la taxe professionnelle communale »

En bref : il faut cesser de taxer inutile-

ment le travail, et réduire progressi-vement la taxe professionnelle com-munale.Motions

• M 2227 : « Pour un meilleur accompa-gnement des procédures administratives lors de l’élaboration des plans localisés de quartier (PLQ) »

En bref : le projet vise à accompagner les réformes législatives en cours par une meilleure coordination au sein de l’ad-ministration.

• M 2225 : « Pour la préservation et l’ac-cès au public du site archéologique de l’Esplanade Saint-Antoine »

En bref : les récentes découvertes sont d’une importance exceptionnelle ; dès lors, il conviendrait notamment d’inté-grer ce site dans un itinéraire muséal en lien avec le Musée d’art et d’histoire et le sous-sol archéologique du parking Saint-Antoine.

• M 2218 : « Développons le partenariat public-privé en faveur des bâtiments des hautes écoles genevoises »

En bref : la motion invite à favoriser ce mode de financement, notamment par la création d’un fonds spécial alimenté par des contributions volontaires, et à étudier l’opportunité d’un relèvement du plafond de la déductibilité de ce type de dons.

• M 2209 : « Nouvelle patinoire : de la parole aux actes ! »

En bref : le projet s’enlise, faute de volonté politique. Il est demandé au Conseil d’Etat

de prendre le dossier en main et, notam-ment, de présenter un calendrier précis. Si les blocages perdurent, le Genève-Servette Hockey Club sera relégué, et les avantages que représente le hockey de haut niveau ne seront plus qu’un souve-nir.

• M 2199 : « Pour un renforcement de la maintenance du matériel roulant à Ge-nève »

En bref : un centre de maintenance, pôle d’excellence et de formation profession-nelle, existe à Cornavin, de sorte qu’il est inutile d’investir en France – ni ailleurs à Genève – dans la construction d’un autre centre.

• M 2194 : « Demandant que l’IUFE ré-duise d’une année son cursus en vue du titre d’enseignant primaire pour les étu-diants formés à l’Université de Genève »

En bref : la formation genevoise en quatre ans est trop longue et insuffisam-ment orientée vers la pratique, en com-paraison intercantonale (formation en 3 ans, en HEP). La première année n’offre par exemple qu’un lien éloigné avec le métier.

• M 2179 : « Pour la prise en considéra-tion d’un partenariat public-privé en vue du financement et de la réalisation de la traversée du lac »

En bref : ce projet est crucial pour le désengorgement du centre-ville et le bouclement du contournement auto-routier. Toutefois, les fonds fédéraux se tarissent. Il est par conséquent deman-dé au Conseil d’Etat de poursuivre son engagement, mais en considérant atten-

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tivement l’option du partenariat public-privé, qui pourrait s’avérer plus qu’inté-ressante, tant en termes de financement que de délais.

• M 2174 : « Nouvelles filières bilingues : dresser un inventaire des compétences linguistiques des enseignants »

En bref : il est indispensable de réunir ces informations pour pouvoir envisager la création de filières bilingues à l’école obligatoire.

• M 2163 : « Fluidifier le trafic à la douane autoroutière : faisons sauter le bouchon de Bardonnex ! »

En bref : un bouchon s’étend désormais quotidiennement jusqu’à Vernier aux heures de pointe. Des mesures de fluidifi-cation pourraient être prises à la douane de Bardonnex.

• M 2161 : « Pour un bouclier parental : pour que le travail ne coûte pas plus qu’il ne rapporte »

En bref : ce projet vise à éviter qu’en repre-nant une activité, le membre du couple qui gardait les enfants, par exemple, ne voie son salaire entièrement absorbé par les frais de crèche et la fiscalité.

• M 2152 : « Contournement routier du village de Chancy : pourquoi le Conseil d’Etat ne réalise-t-il pas son projet ? »

En bref : le PLR demande que soit réa-lisé sans attendre le projet de contourne-ment présenté au début des années 2000.

• M 2143 : « Pour la création rapide de places de stationnement gratuites pour deux-roues motorisés ! »

En bref : les deux-roues consomment moins, polluent de moins en moins, mais recouvrent nos trottoirs, car les places de stationnement manquent cruellement! Il faut en réaliser au plus vite.

• M 2131 : « Pour une « voie verte CEVA » conforme aux exigences initiales du pro-jet »

En bref : le projet tel que présenté à la population semble remis en cause, dans son financement notamment. L’Etat doit confirmer ses engagements.

• M 2091 : « Pour des échanges « terrains-appartements » : construire sans spolier »

En bref : permettre aux propriétaires à

qui l’on demande de vendre leur terrain de pouvoir se reloger dans le quartier. L’objectif : débloquer des projets, plutôt que contraindre, au terme d’années de procédures, les propriétaires à vendre à un prix plafonné par l’Etat.

• M 2000 : « Pour un encouragement de l’électromobile à Genève »

En bref : il faut encourager l’électromo-bilité, peu polluante et économique, en développant les réseaux de recharge né-cessaires et la gratuité du stationnement notamment.

postulats

• P … : « Une gare routière au Pont-Rouge »

En bref : il est demandé au gouverne-ment d’étudier l’opportunité d’un démé-nagement rapide de la Place Dorcière – centre-ville, loin de l’autoroute, au cœur des embouteillages – au Pont-Rouge, le cas échéant en souterrain. L’emplace-ment – gare CEVA, autoroute à proxi-mité immédiate, pôle urbain en plein déve-loppement – paraît en effet idéal.

Résolutions

• R 766 : « Reconnaissance et encourage-ment du bénévolat : pour une exonéra-tion fiscale des indemnités de bénévoles »

En bref : pour soutenir le bénévolat, il est proposé d’exonérer d’impôts les petites in-demnités parfois versées, dans la mesure où elles peuvent, pour certains couples par exemple, suffire à provoquer le passage à un taux supérieur d’imposition.

• R 691 : « Favorisons les investissements privés dans le canton de Genève ! »

En bref : par définition, les moyens de l’Etat sont limités, alors que les besoins sont immenses. Les investissements pri-vés doivent être encouragés, notamment sous la forme de partenariats public-privé.

• R 743 : « Demandant au Conseil d’Etat d’étudier les impacts financiers d’une ex-ploitation de la prolongation du TCMC entre le CERN et le centre de Saint-Ge-nis en voie unique dans une première phase »

En bref : l’objectif de ce projet consiste à obtenir un financement fédéral malgré un refus initial, qui concernait un projet à deux voies, nettement plus cher.

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bUDGET 2015 : PREMIER JALON D’UN REDRESSEMENT DURAbLE ?

ans doute les débats budgé-taires qui rythment inlassable-ment nos automnes politiques suscitent- i ls des réactions

(médiatiques) quelque peu excessives. Le vote du budget ne consiste-t-il pas simplement en une sorte d’« arrêt sur image » ? Un acte politique fort, certes. Mais aussi et surtout le moment de faire le point, calculette à la main, sur les réformes et efforts accomplis – ou non – tout au long de l’année et sup-posés avoir des effets sur les finances du canton. Autrement dit, derrière le budget se cache un bilan : celui des résul-tats obtenus d’un côté, et de l’étendue de ce qui reste à accomplir de l’autre.

un pas dans la bonne direction

Pour 2015, les données sont les sui-vantes : certaines « dépenses obli-gatoires » augmentent, les éléments favorables non récurrents sur lesquels on comptait habituellement pour ar-racher un résultat positif manquent à l’appel et les prévisions de croissance – donc de recettes fiscales – tiennent comme de coutume du funambulisme. Le Conseil d’Etat, aux couleurs de l’En-tente majoritairement, est parvenu mal-gré tout à présenter un projet à l’équi-libre (+ 1,1 millions).

Avant amendements, il évite le rouge en particulier grâce à un plan de mesures de 154 millions (baisse des charges de 121 millions – en augmentation malgré tout de 1,4% sur un an –, et hausse des revenus de 33 millions). Les députés PLR mènent actuellement un examen appro-

fondi de la pertinence de ces 44 mesures, qui, dans quelques rares cas, ne saute pas forcément aux yeux (réduire les cadeaux aux centenaires pour « 0,0 » millions de francs – soit moins de 50’000 francs – d’économies par année ? augmenter les émoluments en matière d’autorisations de construire ?).

Mais la critique est facile : en réalité, l’effort est à saluer. Ce premier budget du nou-veau Conseil d’Etat élu fin 2013 consti-tue un signal positif. Le ton a changé : « Genève vit structurellement au-dessus de ses moyens », écrivent les magistrats. Un constat partagé, et de longue date, par le PLR, qui ne cesse de plaider pour un redressement des finances cantonales.

Car malgré les mesures annoncées et une conjoncture plutôt favorable (prévi-sion – très optimiste – de 2,5% de crois-sance du PIB genevois en 2015, contre à peine plus de 1% en moyenne dans la zone euro), la dette devrait encore aug-menter pour atteindre une moyenne de 13,2 milliards en 2015, frôlant le pre-mier palier du nouveau frein aux inves-tissements, fixé à 13,3 milliards. Et pour cause : ils ne sont toujours pas autofi-nancés.

la dette, ce boulet

« L’effort de rigueur financière » devra donc à la fois s’intensifier et s’inscrire dans la durée pour éviter une grave crise de la dette et garantir à la population des prestations de qualité. Le Conseil d’Etat mise ainsi sur 24 mesures « complémen-taires » à plus long terme.

« L’effort de rigueur financière » devra donc à la fois s’intensifier et s’inscrire dans la durée pour éviter une grave crise de la dette et garantir à la population des prestations de qualité. Le Conseil d’Etat mise ainsi sur 24 mesures « complémen-taires » à plus long terme.

C’est précisément, en l’état, la préoccupa-tion principale de la députation PLR : les réformes pouvant produire des effets bénéfiques durablement restent à réaliser. Non pas que le Conseil d’Etat rechigne à aller de l’avant. Le gouvernement a par exemple réalisé des économies au niveau des secrétariats généraux des départements (réduction des effectifs de 2%), pour 1,5 millions, venant s’ajouter aux 1,2 millions économisés au budget 2014. Eu égard au fait que les 3/4 des impôts vont au paiement des salaires et non à des prestations, les députés estiment toutefois qu’un nouveau frein à l’endettement, par l’inscription dans la loi d’une limite à la croissance des charges de fonctionnement (+ 1,4% en 2015 comme déjà relevé), est néces-saire. Ils constatent également que les re-traites dans la fonction publique restent financées aux deux tiers par le contri-buable, et que le dernier salaire est tou-jours utilisé comme base de calcul de la rente. Et de mettre les autres partis face à leurs responsabilités : la dette empêche une croissance choisie, durable et maî-trisée. Entretenir un tel boulet n’est pro-fitable à personne. Pire, les plus démunis seraient inéluctablement les premières victimes d’une crise de l’endettement.

Par Julien Marquis

Le 18 septembre, le Conseil d’Etat présentait un projet de budget équilibré, qui passe actuel-lement au crible de la Commission des finances du Grand Conseil. A nouveau gouvernement, nouvelle approche de l’exercice ? Eléments de réponse.

S

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LE RAcISME N’EST PAS UNE OPINION ET cELA PEUT DEVENIR UN DÉLIT !La Suisse est-elle raciste ? C’est la question que les médias posent à chaque fois qu’un événement entaché de discrimination raciale défraie la chronique. A chaque fois, au nom de la Commission fédérale contre le racisme, je réponds que la Suisse n’est pas raciste mais que notre pays, pas plus que d’autres, n’est épargné par les actes de nature raciste, par les réactions de rejet et les préjugés. Hélas !

n ne devrait pas avoir à constater qu’en raison de sa couleur de peau, on court le risque de se voir refuser un emploi ou un logement. Pourtant, cela arrive même si c’est difficile à prouver. On ne devrait pas avoir à lire certains propos sur les blogs, les médias sociaux ou les sites internet des

journaux, propos qui, s’ils ne sont pas toujours pénalement condamnables, n’en sont pas moins offensants et méprisants. Et même si ce n’est pas en Suisse que cela s’est passé, on ne devrait pas avoir à apprendre que des femmes ministres aient pu, directe-ment ou indirectement, être traitées de primates en raison de la couleur de leur peau.

Pourtant, tout ceci existe. Tout aussi réels sont ces appels à la haine que l’on peut lire sur les médias sociaux. Pour certains, c’est le conflit au Proche-Orient qui sert de pré-texte à exprimer des sentiments antisémites jusque-là dissimulés, pour d’autres, c’est l’islamophobie qui s’exprime sans tabou, avec comme prétexte les horribles méfaits de l’extrémisme islamiste. A d’autres moments, ce sont les gens du voyage qui sont pris comme cible, en raison d’actes répréhensibles commis par quelques-uns ou sim-plement en raison des préjugés.

Certains pratiquent allégrement l’amalgame et la stigmatisation.

En février 1995, les citoyens suisses ont adopté une norme pénale qui punit notam-ment « celui qui, publiquement, aura incité à la haine ou à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance raciale, ethnique ou religieuse… »

Certains prétendent que cette norme devrait être supprimée car ils la considèrent comme contraire à la liberté d’opinion, à la liberté d’expression. Ils oublient pourtant un point important : le racisme n’est pas une opinion ! Et cela peut devenir un délit. Il ne s’agit pas de pêcher par naïveté. Nous sommes susceptibles d’éprouver à certains moments un sentiment de rejet à l’égard de l’autre, quel qu’il soit. Ce n’est pas ce que l’on éprouve qui est important, c’est ce que nous faisons de ce sentiment et comment nous pouvons le surmonter.

J’attends des partis politiques qu’ils s’engagent en faveur du respect de chacun, sans céder à la tentation de flatter les mauvais instincts dans l’idée d’obtenir quelques gains électoraux. Appeler au respect et au sens des responsabilités est plus que jamais un devoir.

OPar Martine Brunschwig Graf

opInIon

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Par Pierre Weiss

bUDGET 2015

udget 2015 : Bravo au Conseil d’Etat pour un budget équilibré, mais il manque 199 millions de boni pour autofinancer les inves-

tissements ! Chiche pour 2016 ?…

Sous un titre sinon ambitieux, du moins à nouveau et ad libitum voire ad nauseam volontariste, comme chaque année, « Le budget 2015 marque un changement de cap », le Conseil d’Etat n’est jamais aussi bien servi que par lui-même, rien de nouveau, sinon un budget équilibré, ce qui n’est pas rien : 1 million sur 8000 – admirez l’audace et la performance.

Mais en même temps un budget qui cor-respond au service minimum que l’on pouvait attendre de ce gouvernement à majorité de droite. Un budget qui va de plus être soumis aux états d’âme culpabili-sés de certains députés sensibles à leur réé-lection, à des lobbies vociférants ou infiltrés à hue et à dia dans tous les partis, surtout les plus sociaux d’entre eux, évidem-ment peu reconnaissants voire mépri-sants envers les contribuables. Pensons à la dispute programmée sur les TPG ! En 4 ans le Conseil d’Etat a laissé filer 80 millions du côté des SIG, un pactole qui, économisé, eût été utile.

L’Uni a déjà commencé à donner de la voix, sans s’interroger sur sa propre res-ponsabilité à augmenter ses recettes, sans comprendre qu’il y avait des tabous, pas seulement dans la recherche scienti-fique, mais aussi dans celle des fonds. Une incompréhension que l’on a pu constater jusqu`à sa tête, ignorant voire méprisant le pouvoir du Grand Capital…, contrai-rement à celle de Zurich ou à l’EPFL.

Tôt ou tard, le principe de réalité rem-place celui de plaisir, aurait dit Freud qui a vécu avant Piaget, la seule gloire d’une faculté en déliquescence depuis la dispa-rition de Claparède.

Sinon, le bilan est plus tragique qu’au bal de Colombey-les-deux-églises: 2360 fonctionnaires de plus en 5 ans. Soit, brut pour net, un tiers de milliard de salaires supplémentaires chaque année pendant 20 ans en moyenne, 140 millions pour assainir les caisses de pension, voilà un demi-milliard parti ailleurs qu’en tâches strictement régaliennes et où la popula-tion n’a rien gagné, mais tout payé.

Et après ce dépôt de bilan, que personne ne s’étonne, malgré des compétences com-munales différentes, que le canton voisin ait pu faire fondre sa dette, et que celui

de Genève réussisse à l’augmenter encore, à 13,2 milliards, un record suisse.

Reste a régler la réforme de la fiscalité des entreprises, avec nos alliés vaudois, qui coûtera moins que le demi-milliard agité à gauche – qui aime moins les en-treprises que Valls – mais probablement plus que la moitié de ce montant. Qui est favorable au Parlement au non-rem-placement d’un départ de fonctionnaire sur deux, une vieille revendication du PLR ?

Bref, s’il n’y a pas le feu au lac, c’est parce que le Conseil d’Etat se refuse à y chercher du gaz de schiste, un autre tabou !

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Retour sur l’assemblée des délégués du PLR à Bernex

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