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Un siège vide Le Nouveau Genevois AVRIL 2012 ORGANE OFFICIEL DU PLR GENEVOIS JAB 1920 Martigny La commission sociale & santé P9 Interview Pierre Maudet P4-5 Philipp Müller succède à Fulvio Pelli P11 Design by Enigma

Le Nouveau Genevois, avril 2012

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Organe officiel du PLR genevois

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Page 1: Le Nouveau Genevois, avril 2012

Un siègevide

Le Nouveau Genevois

AVRIL 2012OrGaNe OfficieL du PLr GeNevOis

JAB 1920 M

artigny

La commission sociale & santé

P9

interview Pierre Maudet

P4-5

Philipp Müller succède à fulvio Pelli

P11

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ENSEMBLE ÉCHANGEONS NOS PASSIONS

Genève Û Nyon Û Lausanne Û Montreux Û SION Û SIERRE

www.comptoir-immo.ch

ENSEMBLE ÉCHANGEONS NOS PASSIONS

Genève Û Nyon Û Lausanne Û Montreux Û SION Û SIERRE

www.comptoir-immo.ch

Page 3: Le Nouveau Genevois, avril 2012

L e N o u v e A u G e N e v o i s | Av r i L 2 0 1 2 | 3

SommaireP. 4-5 InterviewEntretien avec Pierre Maudet

P. 6-7 Election partielle du 17 juinAvec la candidate du PS, combien de divisions? _ PLR: tous avec Pierre Maudet _ Le zeste du gâteau

P. 8-9 Actu cantonaleOlivier Jornot, procureur général _ Merci M. le Procureur général _ Eclairage: La Commission sociale & santé

P. 10 Actu grand conseilLe stationnement a aussi son plan directeur _ Préservons la zone villas!

P. 11 Actu fédéraleMadoff n’a qu’à bien se tenir… _ Philipp Müller, candidat à la présidence du PLR suisse

P. 12-13 Assemblée des délégués du 21 mars Résolution du PLR Contre la délinquance, agir fermement maintenant et à long terme _ Un sans-faute _ Convocation

P. 14 PLR sur terreDes lectures à partager

Rédaction :Le Nouveau Genevois est l’organe officiel du PLR. Les Libéraux-Radicaux Genève. Les articles ne reflètent toutefois pas nécessairement l’opinion du parti. 13, boulevard Emile-Jaques-Dalcroze 1205 Genève [email protected] Tél : 022 310 37 11

Abonnement : Abonnement (1 an) : Fr. 60.– Abonnement de soutien : Fr. 200.– Paraît 10 fois par an CCP : 01-47300-5

Editeur responsable : PLR Genève

Rédacteurs en chef :Geoffroy de Clavière : [email protected] Rolin Wavre : [email protected]

Marketing & publicité : Publi Annonces SA Chemin de la Charpente 3 1219 Le Lignon [email protected]

Conception et réalisation : Alternative

Concept couverture : Enigma

Objectif 17 juin

A l’heure où vous découvrez ces lignes, Olivier Jornot est le nouveau procureur de la République et Canton de Genève. Il est en poste depuis le 1er avril et les attentes sont aussi importantes que les défis qu’il doit relever. D’autant que le temps lui sera compté puisqu’il aura seulement 18 mois pour convaincre de sa capacité à gérer et réorganiser le Ministère public tout en promouvant une politique pénale dissuasive et exemplaire. Ce laps de temps passé, le poste de procureur général sera soumis à l’élection populaire en avril 2014. SI le PLR se réjouit de son arrivée, c’est également toute la population qui compte sur notre nouveau procureur général pour permettre à la Justice d’agir avec toute la force et la rigueur nécessaires afin de punir comme il se doit les trop nombreux délinquants en tout genre qui pourrissent la vie quotidienne des citoyens.

Le 21 mars, c’est Pierre Maudet, maire de la Ville de Genève, qui fut plébiscité par les quelque 200 délégués du PLR, et du même coup, lançant  pour notre formation la campagne électorale. Celle-ci sera longue: presque 3 mois et compétitive: les appétits pour ce fauteuil sont nombreux!

Le bal des alliances auquel nous avons eu droit le démontre. Le PLR n’est ni à vendre, ni à acheteur, il veut convaincre et rester fidèle à sa ligne.

Dans toutes négociations il faut savoir donner pour recevoir, faire des concessions satisfaisantes pour toutes les parties, et acceptables par nos électeurs sans semer de confusion.

Le PLR appelle à chacune des composantes du Centre et de la Droite, à se retrouver sur l’enjeu majeur de conserver la majorité au Conseil d’Etat en vue de garantir le fonctionnement des Institutions et la promotion des idées que nous partageons. Le PLR a sollicité ces partis pour en discuter. Partenaire historique, le PDC apporte son total soutien à notre candidat PLR, qu’il en soit remercié. Les autres partis ont décliné notre appel à ce jour ou voulu imposer des contreparties sans prendre la peine de les négocier. Le rapprochement d’une droite dure et de plus en plus extrémiste entre deux partis, qui n’arrêtent pas de se fustiger, laisse dubitatif. Il relève plus de l’opportunisme, voire du désespoir de la grenouille se voulant toujours plus grosse… que d’une alliance raisonnable aux intérêts partagés et voulue pour durer.

Une fois élu, notre magistrat aura, lui aussi, peu de temps pour convaincre puisque le gouvernement genevois fera l’objet d’une élection générale en novembre 2013, juste après celle du Grand Conseil.

Cette perspective ouvre par conséquence une élection partielle pour trouver un successeur à Pierre Maudet au Conseil administratif de la ville. L’association PLR de la Ville de Genève s’y prépare déjà .

A ces élections partielles, il faut notamment rajouter l’élection à la Cour des comptes et la votation du projet de nouvelle constitution en octobre.

Ces enjeux sont autant de rendez-vous à ne pas manquer entre les électeurs et le PLR. Ils  permettront  à notre parti de confirmer son statut de 1er parti du canton et du soutien des Genevois aux nombreux projets proposés par les élus PLR communaux, cantonaux et nationaux.

C’est en rangs serrés que nous devrons continuer d’avancer, un PLR uni derrière son candidat, Pierre Maudet, pour que nous puissions, tous, nous réjouir de son élection le 17 juin: chacun en a la responsabilité et je vous remercie d’y veiller.

editoPar alain-Dominique mauris

PRéSIDEnt DU PLR GEnèVE

l’agendaassemblée générale de l’association Plr de genthod Jeudi 19 avril – 19 h Salle des Sociétés Route de Rennex 11, 1294 Genthod

assemblée générale des genevoises Plr Mardi 24 avril – 18 h 30 PLR Genève Bd Jaques-Dalcroze 13, 1205 Genève

nouvelle constitution: révolutionnaire ou acratopège? Mardi 24 avril - 12 h 15 Cercle libéral Rue du Conseil-Général 14, 1205 Genève

assemblée des délégués du Plr genève Mercredi 25 avril – dès 18 h 30 (repas) salle des fêtes de Troinex Route de Moillebin 20, 1256 Troinex

assemblée générale de l’association libérale d’arve & lac Jeudi 26 avril – 18 h 30 Centre sportif de Rouelbeau Chemin du Champs-de-la-Grange, 1252 Meinier

débat sur la Constituante au Petit-Saconnex entre murat Julian alder (Plr) et Cyril mizrahi (PS) Lundi 30 avril - 19 h 00 restaurant de la Piscine de Varembé Avenue Giuseppe-Motta 46 1202 Genève

Conférence de monsieur gérard ramseyer Mercredi 2 mai 2012 - 19 h Restaurant des Vieux-Grenadiers

>> www.plr-ge.ch/agenda

Pour tout renseignement et pour vous inscrire, une seule adresse:

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Cette passion pour la politique comment est-elle née?Elle est née dans un terreau fami-lial propice, puisque mes parents se sont toujours investis, pas di-rectement dans la politique, mais pour leur Cité, chacun à sa manière. L’Eglise protestante pour mon père et l’Ecole pour ma mère, en-seignante au primaire. Tous deux ont toujours eu de nombreuses activités associatives et un intérêt constant pour leur environnement immédiat.

Il y a eu ensuite des rencontres. Dans le cadre de mon parcours scolaire, du côté de Florissant et de Malagnou, deux enseignants m’ont particulièrement marqué: Bernard Lambelet, mon maître de 6e primaire, qui était à l’époque conseiller municipal socialiste, et Gérard Deshusses, qui a été mon prof’ de classe en 8e et 9e du Cycle. Ces deux personnalités ont marqué mon adolescence. Il y eut ensuite d’autres rencontres comme celle, essentielle, avec Michel Rossetti, fraîchement élu en 1990-91 et à qui j’ai proposé la création d’un Parle-ment des jeunes. Michel a tout de suite «mordu à l’hameçon» et nous avons réalisé ce projet.

Puis tout s’est enchaîné…Oui, pendant 5 ans, avec l’engage-ment dans le Parlement des jeunes et un gros travail sur les plans cantonal et fédéral, avec la Fédé-ration suisse des parlements des jeunes. Avec des démarches très concrètes, comme la création de rampes de skateboard. Autant de projets impliquant des personna-

lités aussi diffé-rentes qu’Anto-nio Hodgers et

Michel Chevrolet qui, comme moi, avaient la volonté d’agir concrète-ment pour les jeunes de Genève. Autre réalisation commune, la création des Noctambus, qui ré-pondait là aussi à un besoin très concret des jeunes.

Le jour de mes 20 ans, le 6 mars 1998, je me suis inscrit au Parti ra-dical. Ce Parti m’a attiré, de par sa vision globale des enjeux de la so-ciété, mais aussi parce qu’il comp-tait dans ses rangs des personna-lités telles que Gilles Petitpierre, Guy-Olivier Segond, Peter Tschopp, ou John Dupraz. Les partis dits de gauche me semblaient trop dogma-tiques et rigides, étant davantage attiré par l’histoire du Parti radical et par les valeurs humanistes qu’il promeut.

A ce moment vous avez 20 ans…et comme pour beaucoup l’armée vous attend!Oui, j’ai fait passablement de ser-vice militaire: école de recrue, puis école de «sous-off», malheureuse-ment interrompue par un accident assez grave, qui ma valu un séjour au Centre des grands brûlés à Lau-sanne. Puis, après cet entr’acte dou-loureux, j’ai poursuivi avec l’école d’officier jusqu’à devenir capitaine, commandant d’une compagnie d’aide en cas de catastrophe. De ce point de vue, je me suis toujours inscrit dans la perspective du ser-vice à la collectivité.

vous êtes un jeune homme de 34 ans; est-il possible au jour d’aujourd’hui d’avoir une vision de l’avenir…Avoir des projets et une vision est non seulement possible, mais sur-tout nécessaire. Aussi nécessaire que difficile. Au XXe siècle, il était sans doute plus facile d’élaborer des projets, les marges de manœuvre étant alors plus vastes.

A mes yeux, trois paramètres dic-tent l’action d’un homme politique. Premièrement, un homme poli-tique doit avoir la capacité de poser un bon diagnostic. Il doit ensuite avoir des valeurs sur lesquelles se reposer et, troisièmement, doit pouvoir dégager une marge de manœuvre pour agir. La capacité de poser un diagnostic doit se faire de manière lucide, sans conces-sion. J’appelle ça le discernement. A ce titre, le général Dufour est un modèle. Il est pour moi l’expression même de l’éclectisme des capacités. Architecte, géographe, ingénieur, militaire, acteur de la création de la Croix-Rouge, Dufour a été capable, grâce à sa vision polymorphe, de poser un diagnostic complet pour la Genève de son époque.

Venons-en aux valeurs. Elles sont primordiales à tout homme poli-tique, qui doit pouvoir s’appuyer sur elles, tout en sachant les hiérar-chiser. L’alliance entre radicaux et libéraux a d’ailleurs été rendue pos-sible parce qu’elle repose sur la dé-fense de valeurs communes, telles que la liberté ou la responsabilité individuelle.

Et puis il y a aussi la capacité de passer à l’acte, qui est mon pain quotidien au sein d’un Exécutif communal. En somme, comment avancer, comment évaluer points faibles et points forts et ménager les espaces pour agir. Au final, ce que j’essaie de faire tous les jours dans ma vie de magistrat, c’est d’identifier les problèmes, de com-prendre leur cause et de les résoudre en accord avec les gens.

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Entretien avec Pierre MaudetPour un journaliste , être reçu Par Pierre Maudet est un honneur et non

une récoMPense! a 11 h Précises, il nous reçoit dans son bureau de la rue de

l’hôtel–de-Ville… QuelQues dossiers à relire raPideMent aVant l’exercice de

l’interView… tout est ParfaiteMent Maîtrisé. on Pense au candidat sarkozy disant

à l’un de Mes confrères du Monde : «je Vais gagner et je Vais MêMe te dire

PourQuoi!» le tutoieMent chez Pierre Maudet n’est Pas de rigueur! candidat

Plébiscité oui, coPain, non! c’est aVec curiosité donc Que nous l’aVons écouté…

interVieW

ProPos reCueillis Par JaCques ZaneTTa

PhoTos Geoffroy De ClaVière

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L e N o u v e A u G e N e v o i s | Av r i L 2 0 1 2 | 5

Entretien avec Pierre MaudetinterVieW

etes-vous un soliste ou un homme d’équipe?Pour faire de la politique, le ma-gistrat que je suis depuis 5 ans dé-cide souvent seul. Mais il y a trois cercles essentiels autour de moi. Le premier, le plus important, c’est la famille. Si je n’avais pas ma fa-mille, au sens large du terme, je ne sais pas si je tiendrais le coup! Le deuxième cercle est le celui de la famille politique. C’est un cercle où l’on doit pouvoir se ressourcer, échanger, avec loyauté et franchise. Et puis il y a un cercle très impor-tant, le troisième, c’est celui des collaborateurs, ceux sur lesquels on peut s’appuyer. Dans mon cas, ce sont les quelque 1200 personnes actives dans le département que je préside depuis 2007.

L’homme politique ne peut savoir tout faire, il a besoin de ses équipes. Si ces trois cercles sont bien articu-lés, on a déjà fait un sacré bout de chemin. Et plus fondamentale-ment, on ne fait rien en politique si l’on n’est pas capable d’aimer les gens et de susciter la même chose en retour.

Déléguez-vous facilement?J’ai une idée très claire du rôle de magistrat et de sa place dans la Cité. Pour moi, il s’agit d’abord d’écouter, de discuter, de décider, d’informer, puis seulement de déléguer. Et quand je délègue la bonne exécution des décision, je fais confiance puis je contrôle le résultat par le retour des personnes concernées. Enfin, je

n’hésite pas à corriger le tir si néces-saire, en reconnaissant les erreurs éventuellement commises. C’est ma méthode de gouvernement, dans une bonne compréhension du sens de l’Etat et de l’intérêt général.

Comment vous ressourcez-vous?J’aimerais pouvoir prendre plus de temps pour lire ou faire du sport,

Stylo-trottoirdes ProPos recueillis dans diVers Quartiers de genèVe

au lendeMain du Prébiscite de la candidature de

Pierre Maudet au conseil d’etat… une seule

Question : Que Pensez-Vous de Pierre Maudet?

Bernard, médecin: «C’est son ouverture qui me séduit, il fait partie de ces politiciens trop rares qui écoutent…»

marcel, garagiste: «Pierre Maudet, est un politicien fiable, j’ai confiance, c’est ce que je ressens…»

Véronique, vendeuse: «Je ne le connais pas, mais lors de ses passages à la télévision ses propos étaient clairs et accessibles…»

Jean-marc, hotelier: «On sent malgré son jeune âge son savoir-faire politique…»

Pascal, commerçant: «Ce que j’apprécie c’est que Pierre Maudet est persua-sif, malgré une légère timidité…»

Francis, quincailler: «Il m’impressionne… en tant que maire, par sa grande connaissance des dossiers municipaux…»

Jean-denis, avocat: «On sent l’homme de terrain, c’est ce qui se dégage… il ne doit pas tenir en place dans son bureau, à la manière, dans le temps, d’un Jean-Pascal Delamuraz»

geneviève, comédienne: «Son côté meneur me plaît, en plus Pierre Maudet a beaucoup d’entregent»

Jean-louis, dentiste: «Pierre Maudet me paraît disponible, proche des Ge-nevois et facilement accessible…»

Bernard, instituteur: «Je pense qu’après la Mairie et le Conseil d’Etat, on retrouvera Pierre Maudet à Berne!...»

Claude, chocolatier: «J’aime sa passion qu’il a de la politique, en plus sa jeunesse est un atout…»

Frédéric, informaticien: «Je l’ai eu à l’armée comme commandant de compa-gnie… même s’il était distant, ce fut un bon officier, volontaire et décideur…»

mais mon activité politique ne m’en laisse que peu l’occasion. Je me ressource donc grâce à des bons moments que je glane dans mon mandat, qui me permettent d’em-magasiner de l’énergie.

Le temps me manque d’autant plus que je suis bien sûr déjà en cam-pagne. Il faut aller sur le terrain donner à la population les réponses qu’elle attend, aller au-devant de ses préoccupations, notamment en matière de sécurité, mais aussi de fonctionnement de l’Administra-tion, de transports publics ou en-core de finances.

Nous devons nous projeter dans ce que nous voulons pour Genève dans 30 à 40 ans. Ces questions, ces pro-blèmes, c’est en équipe que nous allons les résoudre, en réfléchissant, en étant à l’écoute, en dialoguant.

etes-vous impatient d’en découdre?Au vu des circonstances, je me sens étonnamment prêt et comba-tif. Mais fort de mon expérience de magistrat, je reste serein car je veux susciter la confiance de la popula-tion, avec l’aide précieuse des mili-tants du PLR.

Jeu D’éCheCs!sur le bureau de Pierre Maudet, une œuvre d’edgard soares: echec pour Duchamp, 2001, mise à disposition par le Fmac (Fonds Municipal d’art contemporain). Plateau circulaire en marqueterie de 60 cm de diamètre et 32 pièces d’échecs en plastique.

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eleCtion Partielle du 17 Juin

En effet, dans une interview pu-bliée aujourd’hui dans Le Temps, la candidate du PS semble vouloir s’inscrire dans une logique d’oppo-sition. L’opposition entre députés et magistrats communaux. L’oppo-sition entre femmes et hommes. L’opposition entre jeunes et moins jeunes.

Ainsi, selon elle, «Il est plus impor-tant, à mon avis, d’avoir une expé-rience au Parlement. La meilleure qualité pour siéger au Conseil d’Etat, c’est la maîtrise des dos-siers». Ses deux ex-concurrents in-ternes que sont les maires d’Onex et de Vernier apprécieront…

La candidate du PS poursuit ses attaques en s’en prenant ensuite à la conseillère d’Etat en charge du DSPE: «Dans la configuration actuelle, Isabel Rochat est le seul membre du Conseil d’Etat qui avait une expérience au sein d’un exécu-tif. Avant son élection. Et je ne ferai pas de commentaire…». Il existe sans doute des manières plus adé-quates de s’intégrer dans un collège gouvernemental qu’en dénigrant, même indirectement, ses membres déjà élus. Les féministes apprécie-ront également.

Un propos fort amusant d’ailleurs, venant de la part de la même can-didate du PS qui déclarait, le 16 février 2009, dans La Tribune de Genève: «Je vous rappelle que des conseillers d’Etat comme André Chavanne ou François Longchamp n’avaient jamais siégé au Parle-ment. Lorsque les partis choisissent un candidat, ils font forcément un pari. Le fait d’avoir été député n’est pas une garantie qu’on sera un bon magistrat. Il est très difficile de sa-voir comment va se révéler une per-sonne élue dans un Exécutif».

Interrogée sur l’image projetée par le candidat du PLR et maire de Ge-nève, Pierre Maudet, la candidate du PS répond: «Arithmétiquement, il a des chances mais, malgré son jeune âge, c’est un peu l’homme du passé», puis: «(rires) un père de fa-mille de 34 ans! Moi je suis une ma-man de trois enfants qui a travaillé toute sa vie. Faire de la politique, c’est aussi avoir eu des adolescents à la maison, qui vous ont remis en question». Son ex-concurrent Ma-nuel Tornare, ainsi que sa poten-tielle future concurrente Sandrine Salerno, maman de deux fillettes en bas âge, apprécieront aussi.

Avec la candidate du PS, combien de divisions?une façon d’entrer en caMPagne électorale

consiste à faire Montre de sa caPacité à diViser,

en taPant directeMent sur l’adVersaire au lieu de

Présenter des idées. ce faisant, on se Met au niVeau

des PoPulistes Qu’on ne cesse de dénoncer. et c’est

ce Que n’a Pas ManQué de faire la candidate désignée

Par le Ps geneVois saMedi dernier en Vue de l’élection

coMPléMentaire au conseil d’etat du 17 juin 2012.

Pierre MAuDet eN BreF

34 ans, bi-national (suisse & français)

Marié, père de 3 enfants

2006: Master in Law à l’université de Fribourg

Depuis 2007: Conseiller administratif de la ville de Genève (réélu en 2011)

Maire de Genève jusqu’au 31 mai 2012

De 1997 à 2007: consultant indépendant en communication

Depuis 2005: Président de la Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse (CFeJ)

2005 à 2007: président du parti radical genevois

1999 à 2007: conseiller municipal ville de Genève

Par muraT-Julian alDer

CoNstituANt

Voilà une bien belle offense à l’en-droit des jeunes parents, au de-meurant peu représentés dans les sphères politiques compte tenu de la difficulté de rendre compatibles la vie de famille, la carrière profes-sionnelle et un engagement poli-tique! Est-ce ainsi que le PS consi-dère les familles?

Comme le déclare Manuel Tornare dans le 20 Minutes de ce jour: «Fina-lement, au PS, on remplace la lutte des classes par la lutte des genres!». Autrement dit, quand on n’a plus d’idées, on se replie sur des ques-tions de personne.

Pour remettre les choses dans leur contexte, il faut se souvenir des propos de Manuel Tornare en avril 2007 sur Léman Bleu, retranscrits le 24 janvier 2009 dans Le Temps: «Si véritablement, à l’interne, on présente des potiches ou des gens simplement parce qu’elles sont des

femmes et qu’on veut se donner bonne conscience en présentant une femme, eh bien je serai candi-dat. A moins qu’il y ait des femmes de grande qualité». En 2009 comme en 2012, Manuel Tornare a finalement présenté sa candidature contre la candidate du PS, ce qui en dit d’ailleurs long sur l’estime qu’il lui porte.

On récapitule. La candidate du PS tacle les jeunes, les familles, les femmes de droite, les hommes de gauche, la droite en général et le centre-droit en particulier, les ma-gistrats communaux, les non-par-lementaires… Ce qui commence à faire du monde. Et ce qui démontre que la candidate du PS n’a visible-ment pas compris que l’enjeu de cette élection, ce n’est pas un chan-gement de majorité, mais bien un changement de climat.

LA CoMMissioN De LA MoBiLisAtioN PerMANeNte rouLe Pour Pierre MAuDetComme son nom l’indique, la commission présidée par Fabienne Gautier est très active. elle est notamment en charge de l’organisation et la coordination de toutes les présences sur le terrain du candidat au Conseil d’etat Pierre Maudet. Pour ce qui est des stands prévus en ville, c’est salvatore vitanza qui est en est responsable. De nombreuses actions sont prévues dans toutes les communes afin de permettre à Pierre Maudet d’aller à la rencontre des citoyens. Gardez un œil sur le site du PLr afin de vous informer sur toutes les actions prévues.

>> www.plr.ge.ch/agenda

«Malgré son jeune âge, c’est un peu l’homme

du passé.»Anne Emery-torracinta

DerNière MiNute: JeAN De toLéDo est DéCéDé.

Le PLr présente ses condoléances à sa famille et ses proches. Le Nouveau Genevois reviendra, dans le prochain numéro sur le parcours exemplaire de Jean de tolédo.

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L e N o u v e A u G e N e v o i s | Av r i L 2 0 1 2 | 7

eleCtion Partielle du 17 Juin

PLR: tous avec Pierre Maudeta genèVe, la caMPagne Pour la succession de Mark Muller au conseil d’etat

est lancée. ou Plutôt, les candidats à la candidature au sein de leurs Partis

resPectifs sortent du bois. sortie iMMédiate et tonitruante du candidat Mcg.

aPParition Plus feutrée d’un Vert libéral. Mais chez les socialistes on Veut

Montrer Que l’on n’aurait Que l’eMbarras du choix: tant de belles têtes

PolitiQues!

Au PLR, les choses se présentent autrement. Heureusement. Après la secousse subie, il serait en effet dommageable qu’une primaire doive départager plusieurs candidats. Les événements commandent un grand rassemblement pour un grand élan autour d’un seul candidat. Le PLR a ce candidat: c’est Pierre Maudet ac-tuel maire de Genève.

Certes, il y aura des esprits chagrins pour trouver que sa trajectoire poli-tique se déroule un peu vite. Il y a aussi quelques rancunes issues de la dernière campagne pour le Conseil administratif. Il y a encore, et peut- être surtout, que le mariage entre Libéraux et Radicaux fut plus de raison que d’amour coup de foudre et que les remous de toutes sortes

n’ont guère ressemblé à un voyage de noces calme et voluptueux. De là à ce que, par exemple, une tenta-tion de candidature à la candidature travaille plus ou moins telle ou telle personnalité libérale, il n’y aurait qu’un pas qu’il ne faut pas franchir. D’ailleurs, les premières réactions proprement libérales laissent pen-ser que la situation a été bien com-prise. La secousse subie doit donner pleine conscience au Libéraux-Ra-dicaux que la bataille qui s’annonce est celle du PLR comme tel et que la seule chance de retrouver le siège abandonné par Mark Muller est de se rassembler sans la moindre ambiguïté, avec la plus grande dé-termination, dans une totale unité autour du candidat déclaré le plus

connu, le plus à même d’attirer les électeurs: c’est-à-dire Pierre Mau-det. Aucune personnalité ne peut dire qu’elle est sans défauts. En l’occurrence, avec encore la fougue de la jeunesse mais au bénéfice déjà d’une solide expérience d’un exé-cutif, l’actuel maire de Genève est indiscutablement doté de belles qualités et d’un sacré tempérament politique. Sa capacité de communi-quer, d’expliquer, de persuader est évidente sinon impressionnante. Quant à la discipline de collégialité requise d’un membre d’un exécutif, il a eu, Oh combien, l’occasion de l’assumer en étant minoritaire dans le Conseil administratif de la ville.

On le sait bien, malgré parfois beau-coup de tapage, les compétences

des communes sont limitées dans le canton de Genève; y compris celles de la ville. Quand on observe ce qui s’y passe on conclut que c’est une chance. Indéniablement, c’est à l’échelon du canton que les visions, les options les actions dé-terminantes peuvent avoir lieu. On peut croire, qu’à cet échelon, Pierre Maudet donnera toute sa mesure et que son énergie aura des pro-longements sur la réalité à forger. C’est donc dans ce registre, autour de ce candidat que le PLR genevois doit montrer dès maintenant qu’il joue cette carte-là et qu’il la voit gagnante.

Par JaCques-simon eGGly

CoNstituANt

ANCieN CoNseiLLer NAtioNAL

Le zeste du gâteau

Depuis le milieu du XIXe, il y a deux visions du monde qui s’affrontent de façon, à la fois épidermique et dogmatique: la vision des forces de gauche (autrefois progressistes) qui considère le monde comme un gâ-teau à se partager, et la vision libé-rale qui considère le monde comme un gâteau à faire.

Le plus humble des cuisiniers part du principe que le fameux gâteau est, par définition, à faire, à créer, à mijoter en tentant des expériences, se heurtant aux échecs d’une cuis-son excessive ou d’un manque d’ingrédient(s) qui rend la pâtisse-rie trop fade, voire indigeste. Mais à force de travail et de persévérance, il arrive souvent que celui-ci de-vienne le plus magnifique des gâ-teau, savoureux, moelleux, généra-teur de plaisir et de bien-être. Une fois la recette éprouvée, il suffit de

la reproduire à l’infini pour le plaisir de consommateurs toujours à la re-cherche de bonheur. Bien entendu, la cuisine politicienne devra faire évoluer son projet afin de l’adapter aux exigences d’un monde mutant et instable.

Telle est la doctrine libérale, qui consiste à considérer le monde dans lequel nous vivons, comme un laboratoire créatif, en perpé-tuelle ébullition.

En revanche, la gauche étatique et fonctionnarisée recommande un partage sans égal d’un gâteau dont l’existence divine serait tout simplement là, disponible et par-tageable à l’infini, sans effort indi-viduel, sans recherche, sans créati-vité et donc sans saveur.

C’est une incroyable superche-rie, un complot sous-estimé de l’histoire politique qui, lente-ment, a distillé son venin dans la conscience collective des plus ou moins démunis.

Car après tout, ce dont il s’agit, c’est bien d’expliquer aux masses laborieuses que le gâteau dont il est

question, c’est celui des nantis et des bien-heureux de la finance et de l’industrie, celui du secret ban-caire et des libertés essentielles.

Certes, le monde est un gâteau, et nous en sommes tous les pâtissiers plus ou moins qualifiés. Mais ce gâ-teau est à créer avant d’être partagé. Il doit être constitué d’un ensemble d’ingrédients équilibré, sans ou-blier ceux qui, au départ semblent sans saveur: un peu de fiscalité, un peu de sécurité, beaucoup d’amé-

nagement et de planification, du droit efficace, de l’économie et de la finance. On y rajoutera bien un peu d’environnement afin de lui donner de la couleur, des acquis sociaux et de la parité, sans oublier un zeste d’étatisme bien naturel car, pour fi-nir, même si on ne le sent pas, c’est ce petit zeste qui fait toute la diffé-rence.

Par Geoffroy De ClaVière

seCrétAire GéNérAL

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aCtu Cantonale

Lorsqu’Olivier Jornot a annoncé qu’il était candidat au poste de procureur général, suite à la démission de Daniel Zappelli, le Palais a légèrement frémi et les candidatures se sont (comme par hasard) démultipliées, même à l’intérieur de notre propre formation. Puis, lorsqu’il a été élu par ses pairs du Grand Conseil, ceux qui frémissaient se sont mis à trembler, d’autres se sont réfugiés dans le silence, sort naturel réservé aux perdants des soirées élec-torales. Mais pourquoi l’homme sus-cite-t-il de telles réactions? Considéré par ses collègues du Grand Conseil comme étant le meilleur d’entre eux, c’est un inlassable travailleur disposé à fournir un projet de loi par jour; un passionné de politique, intransigeant et doté d’une capacité à comprendre

et identifier ce qui n’est pas encore palpable. Une main de fer dans un gant de crin, en somme. Alors, bien sûr, l’animal effraye car personne ne joue dans sa catégorie. C’est comme Zidane, surdoué du foot, qui doit se coltiner les besogneux, les ouvriers du ballon rond, souvent ternes et sans inspiration. Il manque de rondeur et d’empathie, dit-on. «Si je devais parler d’Olivier, je dirais que j’ai mis du temps à l’apprécier, que son abord n’est pas facile, et sa tendance à s’exprimer par-fois brutalement, faisait dire à Jean-Mi-chel Gros: tu sais, tu peux aussi le dire gentiment!», déclare Renaud Gautier, compagnon de route du Parti libéral dont ils ont été tous deux président. Le même Jean-Michel Gros insiste sur sa fidélité, «C’est un homme d’une grande loyauté». Il précise également: «On le regrettera comme député mais il possède manifestement les habits du

procureur général, il habitera la fonc-tion, c’est certain».

En outre, c’est un homme de culture, licencié en lettres de l’Université de Genève, il est également passionné d’Opéra. «Vivacité d’esprit, très cultivé, doté d’un grand sens de l’humour, il possède le sens de l’amitié», indique encore Jean-Michel Gros, ancien prési-dent du Parti libéral, conseiller national et député.

Réorganiser le Ministère public, éla-borer une politique ferme à l’encontre de toutes les formes de criminalité, soutenir les magistrats en place, ce ne sera pas une simple sinécure. Cer-tains guetteront son premier faux pas, mais Olivier Jornot ne trébuche pas, il avance et tant pis pour ceux qui restent à la traîne. Les virtuoses sont natu-rellement jalousés et notre procureur n’échappe pas à la règle.

Olivier Jornot, procureur général dePuis le 1er aVril, le nouVeau Procureur général de la réPubliQue se noMMe

oliVier jornot. si l’hoMMe dérange et agace, Parfois, c’est Qu’il est brillant et

intelligent. retour sur une élection inattendue et MouVeMentée.

Merci M. le Procureur général

Merci, Monsieur le Procureur général, d’avoir restauré à Genève une Justice qui ne juge pas les gens en fonction de leur fortune. Rappelez-vous: Genève sortait d’une période où le Ministère public pratiquait une justice de lutte des classes. Il suffisait d’être riche pour être présumé coupable, et sans le sou pour être présumé innocent. Une jus-tice qui n’avait abouti, le fait est piquant à rappeler, à presque aucune condam-nation à des peines fermes pour délits économiques. Ces délits étaient pour-tant censés être au cœur de la politique pénale de l’époque! Une politique qui a coûté très cher au contribuable, malgré des résultats indigents. On se rappelle de l’issue piteuse du procès Mikhailov. On se souvient des cafouillages et de l’acharnement de l’instruction dans l’affaire Gaon, sur un dossier qui s’est avéré vide.

Merci, Monsieur le Procureur général, d’avoir restauré à Genève une Justice qui ne tolère pas de zones de non-droit.

D’avoir fait évacuer avec diligence les squats lorsque ceux-ci empêchaient la construction de logements.

Merci, Monsieur le Procureur général, d’avoir résisté à ceux qui, en 2007, es-timaient que la surpopulation carcérale provenait d’une sévérité excessive de la justice. Oui, il faut relire les énormi-tés du rapport de la commission des visiteurs du Grand Conseil en 2007: l’expert mandaté par la Commission estimait superflue la détention préven-tive pour des cas «peu complexes ou peu graves». Et qu’entendait l’expert en parlant de cas peu complexes ou peu graves? Des actes d’ordre sexuel avec des mineurs. Des tentatives de meurtre. Du trafic de drogue jusqu’à 1,5 kg et moins de trois récidives, etc. Ce rapport tombait opportunément pour fragiliser la position de Daniel Zappelli avant l’élection de 2008. Curieuse-ment, depuis que le peuple a confirmé sa confiance à Daniel Zappelli, dans une proportion historique (58%), plus personne n’ose tenir ce discours. Tout le monde convient au contraire qu’il

faut adapter la capacité des prisons aux besoins de la justice. Et non adapter la justice à la capacité des prisons...

Merci, Monsieur le Procureur général, d’avoir obtenu des condamnations dans l’affaire de la BCGe. Rappelons qu’il est le seul procureur du pays à être parvenu à démontrer la culpabilité de certains dirigeants dans ce type de dé-bâcles. Et s’il y est parvenu, c’est parce qu’il a tenu coûte que coûte à ce qu’un rapport d’expertise indépendant solide soit établi sur ce dossier en 2006, mal-gré les sarcasmes que cette démarche inspirait.

Merci, Monsieur le Procureur général, d’avoir obtenu la condamnation de cer-tains politiques, leur rappelant que si la fin justifie les moyens, elle ne les rend pas tous légaux.

Merci, Monsieur le Procureur général, d’avoir dès 2007, juste après l’entrée en vigueur du nouveau Code pénal suisse, dénoncé les lacunes graves du système des jours-amende. Des lacunes que la Confédération n’a toujours pas corri-

gées, et qu’elle semble prendre du plai-sir à faire perdurer. Une consultation sur ce thème s’achevait le 31 octobre 2010, et c’est une année plus tard, à dix jours des élections fédérales, que Berne annonçait vouloir modifier enfin cette loi. Mais pas tout de suite: on allait at-tendre fin mars 2012 pour que le projet soit présenté au Parlement. Inutile de préciser qu’on attend toujours.

Merci, M. le Procureur Général, de prouver qu’un vrai serviteur de l’Etat doit s’en aller si, à tort ou à raison, il est devenu un obstacle au bon fonc-tionnement de l’institution. Et qu’il est possible de s’en aller avec dignité, sans chercher à régler ses comptes. Qu’il est possible de la servir encore, cette insti-tution, en assurant son successeur du meilleur soutien qu’on puisse imaginer d’un prédécesseur: le silence. Oui: ser-vir et disparaître.

Par BernarD faVre

Par Geoffroy De ClaVière

seCrétAire GéNérAL

daniel zaPPelli a donc transMis à oliVier jornot le téMoin du Mandat Qui

était le sien dePuis 10 ans. en tant Que citoyen geneVois, en tant Que MeMbre

du Plr, je tenais à le reMercier PubliQueMent.

Page 9: Le Nouveau Genevois, avril 2012

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aCtu Cantonale

Ses prises de position visent à montrer que le social doit être pris en compte dans des thématiques actuellement mises en lumière, telles que le Plan directeur cantonal, la sécurité ou en-core les transports; elles poursuivent la philosophie d’une politique privi-légiant le retour à l’emploi, des aides sociales bien ciblées et adaptées à la personne; elles montrent qu’il ne faut pas se reposer uniquement sur la né-cessaire maîtrise des coûts, mais bien sur un socle de valeurs; elles interpel-lent enfin sur ce que nous mettons derrière certains concepts: intégra-tion, intégration de la personne han-dicapée, intégration des inégalités, intégration et cohésion. Voici pour exemples quelques réflexions issues de ses travaux.

Concernant les caisses-maladie et l’as-surance obligatoire des soins, notre Commission recommande la réduc-tion drastique des abus des caisses-maladie tout en préservant l’existence de caisses privées et multiples.

Dans le domaine de la petite enfance, de nouveaux modèles de gouvernance doivent être envisagés par une poli-tique cantonale cohérente de la petite enfance. Face à l’explosion du nombre des jeunes à l’aide sociale et en corol-laire la précarisation de leur situation socio-économique, les axes d’une véritable politique cantonale de la jeu-nesse doivent être définis et clarifiés.

Dans le domaine du vieillissement et des EMS, le thème du financement par une assurance EMS doit aboutir, non seulement pour les particuliers mais aussi pour assurer un finance-ment acceptable pour l’Etat.

Concernant la politique du handicap, les lois fédérales et genevoises sur l’égalité et l’intégration du citoyen

avec des besoins spécifiques ou parti-culiers doivent permettre de dépasser une logique gestionnaire encore pré-dominante et renforcer une mission non palliative des institutions.

La souffrance au travail doit être reconnue comme un véritable pro-blème de santé publique et des ac-tions doivent être menées dans les domaines de la recherche et de l’en-seignement en médecine du travail et dans les écoles de management.

L’amélioration de la cohésion sociale face à l’accroissement des inégalités passe par trois axes prioritaires que sont l’accès de tous à une formation, de meilleures conditions de mobilité et une protection identique pour tous nos concitoyens contre les insécurités diverses.

Le social est bien un axe incontour-nable. Nous devons prendre une place prépondérante dans les futurs dé-bats en vue des élections cantonales. Nous devons nous positionner face à des potentiels partenaires, tels que la Chambre genevoise de l’économie so-ciale et solidaire qui représente plus de 10% des emplois du canton. Mais nous devrons avant tout travailler en trans-versalité. Car le social n’est rien sans l’aménagement si celui-ci ne considère pas le social. Car le social n’est rien sans la sécurité si celle-ci ne considère pas la prévention. Car le social n’est rien sans les transports si ceux-ci ne considèrent pas les barrières architecturales…

éCLAirAGe

La Commission sociale & santé le social doit s’inscrire coMMe un axe incontournable

du PrograMMe du Plr. réunie à Quinzaine, la coMMission

théMatiQue social et santé échange aVec le coMité

directeur, le secrétariat général et nos déPutés sur

des sujets d’actualité et des PersPectiVes.

Par Jérôme laeDeraCh

Psychologue de formation, Jérôme Laederach a exercé ce métier dans le domaine de la clinique, de la prévention et de la recherche, avant d’occuper une fonction de dirigeant et d’enseignant. son engagement dans des thématiques de politique publique aussi diverses que la psychiatrie adulte, les abus sexuels chez les jeunes, les adolescents suicidants et le handicap lui font connaître le fonctionnement des institutions sociales et de santé publiques et privées du canton de Genève. Directeur d’une grande fondation de droit privé dans le domaine du handicap et chargé d’enseignement à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’université de Genève, il est conseiller municipal de la ville de versoix depuis 2007.

ACtioNs BéNévoLes: Le PLr s’eNGAGeJeudi 29 mars, une dizaine de militants du PLr ont préparé et servi des repas, rue Montbrillant dans un des lieux d’accueil de Carrefour rue. C’est la Commission de la mobilisation permanente du PLr, présidée par Fabienne Gautier, qui a organisé cette action, ainsi que de nombreuses autres, à venir. toutes ces opérations sont à découvrir sur le site du PLr.

150 repas furent distribués par les militants entre 9 h et 15 h. Après les avoir préparés, les bénévoles ont rangé, balayé, nettoyé.

inscrivez-vous:

>> www.plr-ge.ch/commissions-thematiques/ commission-mobilisation-permanente/actions-benevoles

Pour en savoir plus sur Carrefour rue:

>> www.carrefour-rue.ch

Samedi du partage30 juin et décembre 2012objectif: récolter des denrées non périssables et autres produits, offerts par les clients de plus de 70 magasins de Genève; ceux-ci sont ensuite remis à des associations qui soutiennent au quotidien les plus démunis (Caritas, Le CAre, la Croix-rouge, Carrefour rue, etc.)Deux équipes de bénévoles sont attendues!

Clair Bois, actions sportives4, 5 et 6 mai & 5 et 6 décembre 2012objectif: courir le marathon, semi-marathon, la Genevoise, la course de la Marmite ou l’escalade en accompagnant un résidentDétails suivront!

Clair Bois, actions sortiesaction permanente, tout au long de l’annéeobjectif: accompagnement de résidents, conduite de véhiculesDétails suivront!

La souffrance au travail doit être reconnue

comme un véritable problème de

santé publique.

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aCtu grand ConSeil

Après les plans directeurs du réseau routier, des transports collectifs et de la mobilité douce, le Plan direc-teur du stationnement (PDS), qui est le premier du genre, s’inscrit comme le quatrième pilier de la mobilité.

Il vise les 7 domaines suivants: la vie urbaine, les habitants, les pen-dulaires, les visiteurs, les cyclistes, les motocyclistes et enfin les autres usagers.

Ce plan directeur a comme objectif principal de récupérer et redistri-buer l’espace public tout en respec-tant le principe de compensation.

Ce dernier, s’il n’apporte pas de réponses concrètes, permet à tout

le moins de fournir une feuille de route, et de répondre à un certain nombre d’interrogations sur la po-litique du stationnement à Genève.

Ainsi ce plan directeur vise à mieux planifier les besoins en stationne-ments des Genevois.

Quant au PL 10816, il est, en quelque sorte, un zoom sur un point parti-culier de PDS qu’est la compensa-tion des places de stationnements.

Ce projet de loi vise à inscrire dans la loi le principe de compensation en matière de stationnement pu-blic, de compléter la base légale pour le plan directeur sur le station-nement et fixer les règles de gestion de cette compensation.

Il est basé sur l’expérience zuri-choise qui consiste à remplacer un nombre donné de places suppri-

mées en surface pour les déplacer dans un périmètre d’au maximum 750 mètres soit en sous-sol soit ailleurs en surface.

Il faut également noter que la com-pensation est bijective. C’est-à-dire que lorsqu’un ouvrage à usage public est créé, la récupération d’espaces publics s’opère en sup-primant un nombre équivalent de

places à usage public sur voirie.

Il faut noter qu’à titre exception-nel» 20% des places supprimées pourront être compensées par des places dévolues aux deux-roues motorisés.

Cette proposition de proportion (80% - 20%) n’est pas une règle im-pérative mais bien une exception.

L’autre point important que ce

projet de loi introduit c’est que la compensation n’intervient, dans la mesure du possible que de manière simultanée et qu’à défaut, il en soit tenu compte ultérieurement.

Si on peut se réjouir que ce projet de loi ait été adopté à une large ma-jorité, on ne doit pas perdre de vue que les problèmes liés à la mobilité crispent encore trop souvent notre

Parlement et que le seul moyen d’arriver à mettre fin à la guerre des Transports sera de trouver des compromis voulus et négociés par l’ensemble de la classe politique.

Notons toutefois que ce projet de loi aurait pu rassembler largement et rencontrer l’adhésion du groupe socialiste. Seul le groupe des Verts s’est opposé au principe même de la compensation!

Le stationnement a aussi son plan directeur

Les constats faits par les rédacteurs du projet ont été de voir une pénu-rie de logements qui perdure et une très forte demande pour moderni-ser   les règles de construction de la zone villas. Olivier Jornot qui a prêté sa plume au projet écrivait dans l’ex-posé des motifs: «Dans ce contexte, la zone villas est souvent dénon-cée. On lui reproche de consommer beaucoup de terrains constructibles, pour un nombre de logements limi-té. Elle est par ailleurs souvent visée par des projets de déclassement.

Le présent projet de loi vise à four-nir une alternative. Ses auteurs

partent du principe que le maintien d’une zone de villas substantielle est essentiel à l’équilibre sociolo-gique du canton et à son attractivi-té. Mais aux détracteurs de la zone villas, il s’agit d’apporter une ré-ponse en favorisant une utilisation plus intense du sol.»

Ce projet de loi novateur souhaite donc permettre que le taux d’occu-pation du sol de 20% passe à 25% et ce, de manière générale. Combinée avec une diminution modeste de la distance à la limite qui passerait de 6 à 5 mètres, cette mesure permet l’agrandissement de villas exis-tantes ou même, dans certains cas, la construction d’une nouvelle villa sur la parcelle.

Il prévoit également que les par-celles supérieures à 2000 m2 puis-sent accueillir 40% de surfaces de

Préservons la zone villas!

en date du 22 Mars 2012, notre grand conseil a

adoPté deux textes (Pl 10816 et rd 841) dont un est

d’une iMPortance non négligeable.

sous l’égide de la coMMission du logeMent du Parti

libéral alors Présidée Par MMe elka gouzer est

né un Projet de loi Pour PréserVer la zone Villas.

dès notre fusion réalisée, il n’a eu aucun Mal à

conVaincre l’enseMble de la déPutation Plr Pour

être déPosé sous notre nouVelle bannière.

plancher habitables permettant, ainsi, de ne pas générer des projets sur-densifiés sur des parcelles trop petites. Il s’agit de préconiser la qualité des projets. Enfin, la surface de plancher habitable pourra être portée à 60% sur les parcelles su-périeures à 5000 m2 lorsqu’un plan d’ensemble et une desserte suffi-sante du quartier par les transports publics seront assurés. Là encore, le plan d’ensemble assure une homo-généité esthétique propre à favori-ser la qualité et une demande très forte des Genevois pour une archi-tecture plus contemporaine sous forme de villas contiguës.

Ce projet de loi est une petite révo-lution qui ne doit pas clore le débat relatif à la liberté qu’il faut laisser aux propriétaires de villas quant à l’implantation de ces construc-tions. Ainsi, il faut fortement se

poser la question des morphologies de cette zone et se demander s’il est bien opportun que le schéma pré-dominant reste une construction au centre de la parcelle. Mais ceci est une autre question sur laquelle nous pourrions plancher prochai-nement.

Le PL 10891 est à l’étude devant la Commission de l’aménagement du Grand Conseil où nous espérons qu’il reçoive un accueil favorable.

Par anToine BarDe

DéPuté

Par ChrisToPhe aumeunier

DéPuté

Ce plan directeur vise a mieux planifier les besoins en stationnements des genevois.

Ce projet de loi novateur souhaite donc permettre que le taux d’occupation

du sol de 20% passe à 25%.

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aCtu Fédérale

Car rien n’est plus faux et il est grand temps de clarifier la situa-tion. Ces allégations continuelle-ment ressassées dans une sauce de mauvais goût n’ont comme seul but de nommer un bouc émissaire facile pour tous les maux de la pla-nète: les riches, et plus précisément les banquiers et les traders.

Que ceux-ci soient cupides et ra-paces, rien de nouveau, ils l’ont toujours été. Ils ne le sont certai-

nement pas plus en 2012, qu’ils ne l’étaient en 1980 ou en 1860. Cet état de fait ne peut donc expliquer la crise actuelle.

Le vrai problème auquel nous faisons face aujourd’hui est la faillite finan-cière et morale des Etats industriali-sés, pas la cupidité des banquiers. Le plus grand «ponzi scheme» de tous les temps, c’est l’Etat social financé

par la dette. Les politiciens occiden-taux font depuis 40 ans des pro-messes à leur électorat en sachant pertinemment que ces promesses ne sont pas finançables et ne seront pas tenues. Madoff, c’est du pipi de mi-net en comparaison.

Promettre une généreuse retraite à 60 ans quand l’espérance de vie est de 85 ans, c’est du Madoff à grande échelle. Avec une croissance faible, un taux de naissances faible et une espérance de vie rallongée, l’Eu-rope ne peut plus se permettre les «acquis» sociaux qui ont été accor-dés sans s’interroger sur leur finan-cement. C’est pourquoi les gouver-nements n’ont d’autre choix que

Madoff n’a qu’à bien se tenir…il est de bon ton dePuis QuelQues Mois dans la Presse Quotidienne de Parler

des crises des subPriMes ou de la cuPidité sPéculatiVe des banQuiers ou

traders Qui saPerait l’éconoMie, l’huManité ou l’enVironneMent… et la

recette Prend, alors Qu’elle ne deVrait Pas….

Par PhiliPPe meyer

MeMBre De LA DireCtioN CCiG

Il n’y aura pas de suspense le samedi 21 avril prochain à Berne. La Commis-sion de sélection présidée par Martine Brunschwig Graf l’a présenté comme LE candidat à la présidence. Son der-nier contradicteur, le conseiller aux Etats de Glaris Pankraz Freitag a jeté l’éponge juste après la dernière audi-tion par la Commission. La succession de Fulvio Pelli devait logiquement revenir à un alémanique. Au Conseil national depuis 2003, parlementaire chevronné et écouté, Philipp Müller

remplit à l’évidence la plupart des critères matériels pour occuper ce poste. Mais pourquoi cette réserve  ? M. Müller n’est pas aussi à l’aise en français que l’était le latin Fulvio Pelli, parfait trilingue fédéral. Mais il a fait des efforts en s’exposant dans les mé-dias romands, avec un passage cou-rageux à l’émission «Mise au point» du dimanche soir sur la TSR. Nous ne sommes pas tous trilingues… ni pré-sidents d’un parti national, d’ailleurs. Antrepreneur dans le bâtiment, cet argovien qui aura 60 ans le 5 sep-tembre prochain présente la carac-téristique d’avoir commencé tout en bas de l’échelle. Plâtrier de formation,

Philipp Müller, candidat à la présidence du PLR suisseQuel Président sera PhiliPP Müller? saura-t-il entendre

les roMands? sera-t-il caPable de se Placer au-dessus des

coMbats Qu’il a Menés ces dernières années à l’intérieur

du Parti? sur l’iMMigration et la défense de la Place

financière, nous attendrons des clarifications. seul le

teMPs PerMettra d’y réPondre. MêMe si les dés seMblent

jetés, le Plrg saura être en Pointe, coMMe il l’a fait ces

dernières années, Pour faire Valoir les Valeurs chères

aux roMands et défendre les intérêts de genèVe.

il a par la suite développé sa propre affaire. Il sait donc ce qu’est l’écono-mie privée et comprend les besoins des entreprises, particulièrement des PME qui se battent chaque jour pour leur survie et contre les excès de la bureaucratie. Revers de la médaille, il n’est pas familier d’une autre in-dustrie si importante pour Genève. Saura-t-il prendre toute la mesure du séisme qui est en train de secouer un pan entier de l’économie helvétique? C’est sur cette question qu’à Genève on attend des clarifications de la part du futur président.

Second point qui reste en suspens: Philipp Müller a, par le passé, dé-fendu des positions très restrictives en matière de politique des étrangers et d’immigration. Il était notamment l’un des promoteurs d’une initia-tive qui réclamait que la population

étrangère en Suisse soit limitée à 18%. Elle avait été rejetée par le peuple en 2000. Spécialiste de la question au sein du PLR, sa version initiale du papier de position du PLR sur l’im-migration avait été fermement com-battue par les Romands pour son ton excessivement défensif qui tendait à ne voir dans l’étranger qu’une source de désagrément.

Heureusement, Philipp Müller a de-puis lors réaffirmé son engagement pour les bilatérales. On espère qu’il donnera au PLR suisse une tona-lité qui soit à la fois ferme vis-à-vis des abus et ouverte au monde. De-puis Saint-Gall, qui est aussi le can-ton d’origine du futur président, la conseillère d’Etat Karin Keller-Suter avait fort bien réussi à allier ouverture et fermeté.

2 roMANDs à LA viCe-PrésiDeNCeCandidats à la vice-présidence romande, les conseillers nationaux isabelle Moret (vD) et Christian Lüscher semblent en bonne position. il porteront haut les couleurs des PLr romands au plan national.

de réduire la masse salariale de la fonction publique ou d’augmenter l’âge de la retraite. En 2050 le pour-centage d’Européens de plus de 65 ans va doubler. Dans les années 50, il y avait sept actifs pour chaque re-traité. En 2050, le ratio tombera à 1,3 pour 1.

Toujours dans le même ordre d’idée, prenons l’exemple de la France: en 2013, elle paiera plus en charge d’intérêts que pour l’ensei-gnement! On finance les dépenses par la dette et plus par l’impôt. Et l’on crée des droits illusoirement acquis: droit à des activités cultu-relles et sportives, à des congés parentaux, à des congés payés, à un environnement de qualité, à des études supérieures, à un revenu ga-ranti, à des voitures de qualité…

Enfin, il suffit de regarder l’en-semble des créances des pays eu-

Le plus grand «ponzi scheme» de tous les

temps, c’est l’état social financé par la dette. 

Par rolin waVre

seCrétAire GéNérAL

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aSSemBlée deS déléguéS du 21 marS

Le bonheur d’une naissance

www.grangettes.ch

Résolution du PLRContre la délinquance, agir fermement maintenant et à long terme Les chiffres de la délinquance à Ge-nève pour 2011 ne sont pas bons. Cha-cun pouvait le sentir. La Conseillère d’Etat Isabel Rochat les a présenté en mars à la presse. Si les violences do-mestiques et les agressions sont en recul, les cambriolages, les vols à la tire, à l’arraché et dans les véhicules sont en augmentation. Globalement, les infractions au code pénal ont augmenté de 18% l’an dernier. Ces chiffres ont augmenté de 31% à Lau-sanne et 11% à Bâle. C’est donc une tendance générale et notamment lémanique. Une importante réforme de l’organisation des corps de police et de gendarmerie est lancée, des ef-forts très importants en matière de formation sont en cours.

Lors de son Assemblée des délégués du mercredi 21 mars dernier, le PLR a adopté à l’unanimité une résolu-tion afin de soutenir sa magistrate en charge du dossier et l’ensemble du Conseil d’état dans le nécessaire effort d’empoigner le problème avec une vigueur renouvelée et le Grand Conseil à continuer de lui en donner les moyens.

«L’Assemblée des délégués du PLR.Les Libéraux-Radicaux demande que l’Etat réprime avec plus de fer-meté tous les types de délinquance qui pourrissent la vie des Genevois et encourage tous les élus à lui en don-ner les moyens.»

Cette volonté devra être relayée à tous les niveaux et notamment dans

les communes. Pierre Maudet vient d’ailleurs de donner une impulsion afin que la police municipale ne laisse pas les escrocs au bonneteau se réapproprier les rues genevoises avec le retour du printemps.

Les chiffres de la police indiquent également que des ressortissants du Maghreb commettent une partie très importante de certains types de délits, dont ceux qui sont en forte augmentation: 32% des vols à la tire, 40% des vols à l’arraché et même 47% des vols et des effractions dans les véhicules. Le PLR estime inac-ceptable que quelques centaines de multirécidivistes dans papier, sou-vent violents pourrissent depuis des années la vie des genevois dans plu-

sieurs quartiers de la Ville. Isabel Ro-chat est intervenue très fermement auprès de la Confédération, seule compétente, pour que des accords soient enfin signés et appliqués avec les Etats donc ces individus sont res-sortissants. A noter que les quatre an-nées passées par le Conseiller fédéral Blocher à la tête du Département en charge de ce dossier n’ont pas fait progresser ces accords d’un pouce, malgré les déclamations de son parti. Depuis 2009, le PLR réclame que la détention administrative soit utilisée plus systématiquement contre ces criminels qui n’ont aucune volonté de s’intégrer à la vie locale mais cher-chent seulement à abuser de lois clé-mentes et de leur situation juridique ambiguë.

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aSSemBlée deS déléguéS du 21 marS

CoNvoCAtioNassemBlée Des DéléGués Du Plr.GenèVe

Mercredi 25 avril 2012 à 19 h 30à la Salle des Fêtes de Troinex

Route de Moillebin 201256 Troinex

ordre du jour:

1. Alliances2. election des délégués suisses (23 titulaires – 23 suppléants)3. Mots d’ordre votations 17 juin

Objets fédéraux- L’initiative populaire du 23 janvier 2009

«Accéder à la propriété grâce à l’épargne-logement»;- L’initiative populaire du 11 août 2009 «Pour le renforcement

des droits populaires dans la politique étrangère (Accords internationaux: la parole au peuple!)»;

- La modification du 30 septembre 2011 de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal) (réseaux de soins)

Objets cantonaux- L’initiative 143 «Pour une véritable politique d’accueil de la petite enfance!»;- La loi constitutionnelle modifiant la constitution de la république

et Canton de Genève (A 2 00 – 10895), du 15 décembre 2011 (contreprojet à l’iN 143 «Pour une véritable politique d’accueil de la petite enfance!»);

- La question subsidiaire: si l’initiative et le contreprojet sont acceptés, lequel des deux a-t-il votre préférence?

- La loi sur l’organisation des institutions de droit public (10679), du 18 novembre 2011.

4. Point sur les travaux de la Constituante 

Pour information, l’assemblée générale statutaire sera organisée dans le courant du mois de mai, probablement  un samedi matin dans le cadre d’un événement lié à la campagne électorale pour le Conseil d’etat. Date et lieu suivront.

Un sans-fauteCe mercredi 21 mars, ils étaient plus de 250 délégués réunis en l’Audito-rium Arditi pour plébisciter Pierre Maudet, candidat désormais à l’élec-tion partielle du 17 juin prochain pour le Conseil d’Etat. Sur 190 bulle-tins distribués, 185 bulletins ont été favorables au maire de Genève. Un soutien complet qui montre bien la nouvelle dynamique qui va régner au PLR ces prochaines semaines! Par ce plébiscite, la volonté de gagner se manifeste, a souligné le président Alain-Dominique Mauris. Donc, l’image d’un parti uni  est apparue totalement. Pierre Maudet a défendu sa candidature en ces termes: «Si le contexte est difficile et les adversaires nombreux, nous devons être porteurs d’une droite gouvernementale, popu-laire et moderne». Pierre Maudet a abordé fermement et avec lucidité tous les problèmes qui préoccupent le citoyen: sécurité, fiscalité trop lourde, l’école... Tout a été dit fer-mement et franchement. La mobili-sation est donc à l’ordre du jour, tous membres, élus, sympathisants se-ront invités à soutenir Pierre Maudet.

D’autre part l’assemblée a donné mandat à la présidence et au comité directeur de poursuivre les contacts avec tous les partis politiques gene-vois et de revenir vers lui lors de la prochaine assemblée des délégués, le 25 avril prochain. La soirée s’est

terminée sur le bilan de la conseillère  d’Etat, Isabel Rochat, quant aux ré-formes engagées depuis 2 ans  au sein de son Département de la po-lice, de la sécurité et de l’environne-ment. On retiendra que l’Assemblée a adopté une résolution sur la sécurité réclamant que l’Etat «réprime avec plus de fermeté, tous les types de dé-linquance  qui pourissent la vie des Genevois». Quant à l’expulsion des multirécidivistes violents, elle ne  peut se faire que lorsque des accords de réadmission existent. La pression exercée sur le Conseil fédéral dans ce sens devrait porter ses fruits.

Petite note personnelle pour conclure le compte rendu de cette as-semblée chaleureuse... le rêve serait assurément de pouvoir suivre  Pierre Maudet en campagne, à la manière du livre de Yasmina Reza «L’aube, le soir ou la nuit» où l’écrivaine et dra-maturge a suivi à la trace le candidat Sarkozy. Nous étions en 2007. Mais en si peu de temps qu’un candidat ait le courage de se lancer dans cette course au Conseil d’Etat, cela force l’admiration et ce serait assurément un récit passionnant d’autant que Pierre Maudet est un acteur hors-pair; son style très personnel nous permettrait d’encore mieux com-prendre la condition de l’homme po-litique en campagne!

(Voir à ce sujets en pages 4-5 le grand entretien avec Pierre Maudet)

Par JaCques ZaneTTa

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Plr Sur terre

Des lectures à partager

Après deux ouvrages passionnants consacrés au coton et à l’eau, voici la nouvelle livraison de notre «Tintin en habit vert!» Nous ne savons pas si ce jeune académicien, né un jour après le printemps, consacre du temps aux séances du dictionnaire en l’Acadé-mie de Richelieu car à la lecture pas-sionnante de son dernier livre nous faisons le tour de la Terre. Un voyage merveilleux consacré à «cette pâte végétale à qui je dois tout» Bretagne, Chine, Ouzbékistan, Italie, Alsace, Ca-nada, Brésil, Inde, France, le tout écrit dans un style vif, tendre et vrai. Or-senna est un écrivain qui vous tend la main; son propos est généreux et c’est avec le cœur qu’il partage son savoir. Il y a en dehors des itinéraires choisis des rappels historiques, des anec-dotes et à chaque fois, on rebondit, on devient curieux. Un très bel hymne au papier comme un heureux présage de son éternité.

SUR LA ROUtE DU PAPIER

ERIk ORSEnnA, 322 PAGES

EDItIOnS StOCk

Sur la route du papierPar JaCques ZaneTTa

De nature, je ne suis pas envieux mais à la suite de cette lecture j’ai craqué! Non je n’ai pas rêvé d’être Daniel Filipacchi, d’être «Citizen-Dan» comme on l’a appelé dans le milieu de la presse parisienne; non je lui envie deux choses: sa discré-tion et ses rencontres! Le reste, qu’il fût patron de Paris Match, Salut les Copains, Playboy, ou encore Jazz Magazine, bravo. En fait ma pre-mière rencontre avec Filipacchi, ce fut par le biais des ondes avec sa fa-meuse émission qu’il co-présentait avec son pataphysicien d’ami, Frank Ténot puis ensuite ce fut la radio de notre adolescence et «Salut les Co-pains».

Ce livre est fait de rencontres, de son père fondateur et créateur du Livre de Poche aux plus grands jazzmen comme Charlie Parker, ou Miles Davis sans oublier le merveilleux Django Reinhardt; mais il y a aussi Jean Genêt, Marcel Duhamel, Man Ray, Salvador Dali. Ainsi, grâce à un accident qui le cloua au lit de nom-breuses semaines, Daniel Filipacchi, à 84 ans, s’est mis à raconter sa vie

ou plutôt ses vies. On ne saura rien de ses amours. Peu importe. Reste le plaisir de cette lecture, entre nos-talgie et passion. Simplement fasci-nant.

CECI n’ESt PAS UnE AUtObIOGRAPhIE

DAnIEL FILIPACChI , 448 PAGES

FIxOt EDItIOnS

Ceci n’est pas une autobiographiePar JaCques ZaneTTa

Pour situer Pierre Lescure qui est né en 1945, il faut savoir qu’il a créé «Les enfants du rock» l’une des émissions phares d’Antenne 2 puis il a présidé la non moins fameuse chaîne Canal+.

A présent, il dirige le Théâtre Marigny à Paris . Voilà le raccourci d’une car-rière qui comportera de nombreuses autres étapes. Si le titre ne fait pas dans la poésie, Pierre Lescure raconte avec talent son métier de PDG de Ca-nal+; nous pénétrons dans les cou-lisses de cette chaîne qui allait être si souvent imitée; un nouveau regard télévisuel était né.

Ce qu’il y a de passionnant dans ce voyage à l’intérieur des pouvoirs, c’est de voir évoluer les humains, leurs rap-ports de forces, leur volonté de puis-sance… ils ont pour noms Messier ou Rousselet. Certes, on retrouve ces mêmes schémas dans d’autres offi-cines mais dans une chaîne de télévi-sion les vanités sont exacerbées. C’est vrai qu’il fallait bien un livre pour guérir et éventuellement pardonner!

In thE bAbA!

PIERRE LESCURE, 374 PAGES

EDItIOnS GRASSEt

In the baba!

JeAN-MArC isoZ

Jean-Marc est décédé le 15 mars dernier à l’âge de 76 ans.

Ce fils d’agriculteur, lui-même exploitant, était aussi un entrepreneur. Personnage dynamique et énergique aux opinions tranchées, Jean-Marc ne laissait personne indifférent. Loyal, patient comme le sont

les gens de la campagne, son influence au sein du Parti radical était remarquée.

A Céligny, siège du domaine familial, il fut conseiller municipal puis adjoint au maire. en 1977, il fut élu au Grand Conseil. Député actif, son sens du contact et sa jovialité étaient appréciés; le point culminant de sa carrière politique fut atteint en 1987 lorsqu’il devint président du Grand Conseil. tâche toujours difficile mais bien plus encore en l’absence de majorité au sein du Législatif. en effet, l’arrivée massive de 19 députés vigilants ne parvint pas à arbitrer un parlement composé de 47 représentants de l’entente et de 34 élus de la gauche! Jean-Marc s’en tira bien, néanmoins, grâce à une attitude impartiale, distribuant ses remontrances de manière égale au sein de l’hémicycle.

Nous garderons de lui un souvenir fidèle et présentons à sa famille, à ses deux filles, nos condoléances amicales.

alain Borner

ANCieN CoNseiLLer D’etAt

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