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1 Le paracétamol Le néfopam les anti-inflammatoires non stéroïdiens Egalement appelés analgésiques ou anti-douleur, ce sont des médicaments qui visent à réduire ou supprimer la douleur. Il existe 3 classe d’antalgiques, le palier I, le II et le III. Ils sont utilisés dans le cadre des douleurs faibles a modérées. Le palier I peut être associé aux antalgiques de palier II ou III mais également avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens. doliprane®, dafalgan®, efferalgan®… Le paracétamol en plus de ses propriétés analgésiques est antipyrétique. Il faut minimum 6h entre chaque prise donc maximum 4 administrations par jour. Les effets antalgiques agissent généralement 30 min à 1h après la prise lorsqu’il est per os. Il également peut être par voie intraveineuse ou intra rectale. Le paracétamol est contre indiqué cas d’insuffisance hépatique de par le risque d’hépatotoxicité en cas de surdosage. L’allergie est aussi possible. L’antidote est l’AcétylCystéine. acupan® Il a une action comparable aux antalgiques de palier II et se présente sous forme liquide qui est buvable et injectable. La prise se fait toutes les 4 à 6h ( max 6x/j ) et l’efficacité est atteinte en 10 à 30 min. Il ne faut pas administré de Néfopam en cas d’allergie, chez les enfants de moins de 15 ans, d’ATCD de convulsions, de glaucome, d’adénome de la prostate, d’insuffisance hépatique et rénale. Les effets secondaires sont : les nausées, les vertiges, la somnolence, la rétention urinaire, la tachycardie, les palpitations, les hallucinations, les convulsions… Lorsqu’il est administré per os, il est conseillé de le mettre sur du sucre afin de couvrir l’amertume. Ibuprofène : Advil®, Nureflex®, Nurofen® Ketoprofène : Profénid® Diclofénac : Voltarene® Les AINS ont une action antipyrétique, antidouleur et anti-inflammatoire. Ils sont absorbés par voie orale, intraveineuse, intramusculaire, intra rectale et également cutanée. Ils doivent être pris toutes les 6 à 8h ( max 4x/j ). Les principaux effets secondaires sont des troubles digestifs, des céphalées, des vertiges. Ils ne doivent pas être administré en cas d’ulcère gastroduodénal, d’insuffisance hépatique ou rénale, d’allergie et en cas de grossesse. L’Acide acétylsalicylique aspirine®, aspegic® Il a de nombreux usages : antalgique, antipyrétique, anti- inflammatoire ( à fortes doses ), antiagrégant plaquettaire. Il est possible de l’administrer per os ou en intraveineux. La prise se fait toutes les 6 à 8h ( max 4x/j ). La prise d’acide acétylsalicylique peut provoquer des troubles digestifs, des hémorragies , des troubles de la vision ou des allergies. Les contre indications sont l’allergie connue, le risque hémorragique et l’ulcère gastrique.

Le paracétamol Le néfopam

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Page 1: Le paracétamol Le néfopam

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Le paracétamol Le néfopam

les anti-inflammatoires non stéroïdiens

Egalement appelés analgésiques ou anti-douleur, ce sont des médicaments qui visent à réduire ou supprimer la douleur. Il existe 3 classe d’antalgiques, le palier I, le II et le III.

Ils sont utilisés dans le cadre des douleurs faibles a modérées. Le palier I peut être associé aux antalgiques de palier II ou III mais également avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens.

doliprane®, dafalgan®, efferalgan®…

Le paracétamol en plus de ses propriétés analgésiques est antipyrétique. Il faut minimum 6h entre chaque prise donc maximum 4 administrations par jour. Les effets antalgiques agissent généralement 30 min à 1h après la prise lorsqu’il est per os. Il également peut être par voie intraveineuse ou intra rectale. Le paracétamol est contre indiqué cas d’insuffisance hépatique de par le risque d’hépatotoxicité en cas de surdosage. L’allergie est aussi possible. L’antidote est l’AcétylCystéine.

acupan®

Il a une action comparable aux antalgiques de palier II et se présente sous forme liquide qui est buvable et injectable. La prise se fait toutes les 4 à 6h ( max 6x/j ) et l’efficacité est atteinte en 10 à 30 min. Il ne faut pas administré de Néfopam en cas d’allergie, chez les enfants de moins de 15 ans, d’ATCD de convulsions, de glaucome, d’adénome de la prostate, d’insuffisance hépatique et rénale. Les effets secondaires sont : les nausées, les vertiges, la somnolence, la rétention urinaire, la tachycardie, les palpitations, les hallucinations, les convulsions… Lorsqu’il est administré per os, il est conseillé de le mettre sur du sucre afin de couvrir l’amertume.

Ibuprofène : Advil®, Nureflex®, Nurofen® Ketoprofène : Profénid® Diclofénac : Voltarene®

Les AINS ont une action antipyrétique, antidouleur et anti-inflammatoire. Ils sont absorbés par voie orale, intraveineuse, intramusculaire, intra rectale et également cutanée. Ils doivent être pris toutes les 6 à 8h ( max 4x/j ). Les principaux effets secondaires sont des troubles digestifs, des céphalées, des vertiges. Ils ne doivent pas être administré en cas d’ulcère gastroduodénal, d’insuffisance hépatique ou rénale, d’allergie et en cas de grossesse.

L’Acide acétylsalicyliqueaspirine®, aspegic®

Il a de nombreux usages : antalgique, antipyrétique, anti-inflammatoire ( à fortes doses ), antiagrégant plaquettaire. Il est possible de l’administrer per os ou en intraveineux. La prise se fait toutes les 6 à 8h ( max 4x/j ). La prise d’acide acétylsalicylique peut provoquer des troubles digestifs, des hémorragies , des troubles de la vision ou des allergies. Les contre indications sont l’allergie connue, le risque hémorragique et l’ulcère gastrique.

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Les antalgiques

La codéine Le tramadol

Le fentanyl

Codenfan®, Codoliprane®, Dalfalgan Codéiné®, Efferalgan Codéiné®

Contramal®, Topalgic®, Ixprim®, Zaldiar®

La morphineActiskénan®, Morphine®, Oramorph® Durogésic®, Effentora®,Instanyl®,

Seule ou associée à du paracétamol, la codéine peut être pris toutes les 6 à 8h ( max 4x/j ). La prise se fait per os. Les principaux effets secondaires sont des troubles digestifs ( notamment de la constipation ), de la somnolence, des vertiges. La codéine est contre indiquée en cas d’asthme, d’insuffisance hépatique ou respiratoire, lors de l’allaitement et lorsqu’il y a une allergie connue.

Le tramadol est administré toutes les 4 à 6h ( max 6x/j ) par voie orale ou intraveineuse. Il a de nombreux effets secondaires : troubles digestifs, vertiges, céphalées, sueurs, somnolence, hypotension orthostatique, allergie, dépression respiratoire Cet antalgique ne peut être utilisé en cas d’insuffisance respiratoire ou hépatique, d’épilepsie, de grossesse ou d’allaitement.

Ils sont administrés en cas des douleurs modérées à fortes ou lorsque les antidouleurs de palier I ne sont pas suffisamment efficaces.

Egalement appelés morphiniques ou opioïdes, ils sont employés en cas des douleurs fortes à très intenses. Ils sont souvent associés aux antalgiques de palier I et sont considérés comme des stupéfiants.

La morphine peut être administrée par voie orale, sous cutanée, intraveineuse ou en péridurale. En fonction de la forme, la prise se faite entre 1 à 12h. En plus de provoquer des troubles digestifs, elle peut entrainer une détresse respiratoire, une somnolence, une rétention urinaire, une hypotension, une bradycardie. Elle ne peut pas être administré en cas de troubles respiratoires, d’insuffisance hépatique sévère, de convulsions, de dépendances ( alcoolisme, toxicomanie ). L’antidote est le Naloxone ( Narcan ®), cf fiche

Cet analgésique est d’origine synthétique et à des propriétés antalgiques très supérieures à la morphine. La prise peut être orale, transdermique ( patch / 72h ) ou par inhalation. Le fentanyl est contre indiqué en cas d’insuffisance respiratoire sévère, de douleurs postopératoires et d’allergie. Il peut engendrer des troubles digestifs, une détresse respiratoire, une somnolence ou de la confusion.

L’oxycodone Oxycontin LP®, Oxynorm®, Oxynormoro®

La prise se fait toutes les 4 à 6h pour les formes simples et toutes les 12h lorsqu’il y a une libération prolongée. Les principaux effets secondaires sont les troubles digestifs, une détresse respiratoire, une somnolence… L’oxycodone ne peut être utilisé en cas d’insuffisance hépatique ou rénale sévère, d’asthme.

Les antalgiques de palier II et III peuvent engendrer une dépendance et un syndrome de sevrage nécessitant une surveillance accrue. Le principal risque est cas de surdosage est la détresse respiratoire pouvant entrainer un arrêt cardiaque.