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TOURISME DE PLUS PRÈS ENQUETE La qualité comme stratégie. Page 6 Le commerce caennais surveillé de près Page 11 COMMERCE L’école et l’entreprise cherchent à se comprendre. Page 9 La « terre du cheval » à l’assaut du marché mondial. Page 13 LE PARTENAIRE Le magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Caen www.caen.cci.fr 133 Juin 2010 Delahaye, prince de l’Atlantique Page 3 © Aprim

Le Partenaire - Juin 2010

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Magazine de la CCI de Caen

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TOURISME DE PLUS PRÈS ENQUETE

La qualité comme stratégie. Page 6

Le commerce caennais surveillé de près Page 11

COMMERCE

L’école et l’entreprise cherchent à se comprendre. Page 9

La « terre du cheval » à l’assaut du marché mondial. Page 13

LE PARTENAIRELe magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Caen

www.caen.cci.frN° 133

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LE PARTENAIRE 3

ACTUALITÉ

Le skipper aux couleurs du Port de Caen-Ouistreham a frappé fort début mai, en remportant la transat AG2R en duo avec le Breton Armel Le Cleac’h. Prochaine échéance, la Solitaire du Figaro, en août, où il s’est déjà fait remarquer l’an passé.

La crème des skippers et, au-des-sus, un jeune navigateur caennais. Pour sa deuxième saison en classe Figaro, Fabien Delahaye ne pouvait pas mieux commencer. Avec Ar-mel Le Cleac’h (2e du dernier Ven-dée Globe), à bord de Brit’Air, il a contenu une meute de skippers de renom lancés à ses trousses : Le Cam, De Broc, Elies, Morvan, Stamm, De Pavant, Davies, pour ne citer que les plus connus. Le 11 mai, à l’heure des premiers embouteillages sur le pé-riphérique de Caen, gagnait l’AG2R, classique de la classe Figaro, tran-sat en double entre Concarneau et Saint-Barth. Goût du champagne mélangé au sel, après une chevau-chée de 22 jours et quelques heures dans l’alizé, au bout de laquelle Fa-bien a pu écrire la plus belle ligne d’un CV nautique déjà prometteur.

« Il retient tout »A 26 ans, le licencié de la SRCO (So-ciété des Régates de Caen – Ouis-treham) confi rme les espoirs mis en lui (voir le Partenaire n°112 – mai 2008). Rien ne semble vraiment l’étonner. Il récolte les fruits d’un travail acharné. « Aujourd’hui, je sens que ma progression va se faire sur une foule de petits détails. Mais quand j’ai embarqué avec Armel sur l’AG2R, l’objectif était vraiment de

gagner. Il est venu me chercher pour ça ». Membre de l’équipe de France de 470 (dériveur) il y a encore trois ans, tout s’est accéléré pour Fabien ces derniers mois. Le soutien du Port de Caen-Ouistreham (son sponsor depuis 2008), puis d’autres parte-naires (Leclerc et Isigny-Sainte-Mè-re) lui ont permis d’avoir les moyens de ses ambitions. Une équipe à terre aussi, un entourage très profession-nel, garant du bon équilibre de sa préparation. « Tout est fait pour qu’il se concentre sur sa préparation sportive et qu’il arrive au mieux sur les courses », résume Patrick Fabre, dirigeant d’Osmooz, en charge de sa communication. Egalement à ses côtés depuis ses premiers bords sur un Optimist : Jean Chiron, son premier éducateur sportif devenu son coach. L’agrégé de sport, fi n connaisseur des plis et replis de l’âme d’un sportif, l’a aidé à se forger un gros mental. « Je l’ai découvert quand il avait une di-zaine d’années. J’ai très vite remar-qué ses qualités d’autonomie, sa rigueur et sa détermination, dit-il. Aujourd’hui, sa marge de progression est encore grande et pourtant il ne cesse de s’améliorer depuis que je le connais. Sa force actuelle ? Son am-bition et une rigueur hors norme ». Pour Marc Lefebvre, patron de la base de préparation de bateaux

V1D2, qui pourtant a croisé plus d’un grand skipper dans sa vie, Fabien est de la trempe des meilleurs : « il est en train d’acquérir une grande ma-turité et il retient tout ».

Le regard des autresDevenu pensionnaire du Pôle de Port-la-Forêt (Finistère), fi ef des Le Cam, Desjoyeaux et consorts, Fabien a gagné la reconnaissance du mi-lieu. Il navigue régulièrement avec Thomas Coville, s’entend à mer-veille avec Sébastien Josse ou Gildas Morvan. « Depuis la victoire sur la transat, les sollicitations sont encore plus nombreuses et le regard des autres skippers devrait encore chan-ger ». On va y lire du respect certes, mais aussi un peu plus de crainte. En août, sur les quatre étapes de la Solitaire du Figaro (départ du Havre, arrivée à Cherbourg), il sera attendu au tournant. L’an passé, pour sa première, il a décroché la place en-viée de premier bizuth (18e au clas-sement général sur 53 participants). Il dit « partir sans pression particu-lière. Cette transat m’a permis de franchir un autre palier ». Il se ver-rait bien dans les 10 premiers.

Delahaye, prince de l’Atlantique « Des valeurs partagées »

Pour le port de Caen-Ouistre-ham, propriétaire du bateau sur lequel court Fabien Delahaye, le jeune skipper caennais est un ambassadeur idéal. « Il incarne à merveille les valeurs du port de Caen :dynamisme, performance, professionnalisme », estime Gérard Delaunay, Vice-Prési-dent de la CCI de Caen. Pour les sponsors, la course au large est porteuse de valeurs positives : performance, environnement, aventure… « Le port avait besoin de mieux se faire connaître. Fabien et ses performances sont un excellent vecteur ».

Fabien Delahaye et Armel Le Cleac’h à leur arrivée le 11 mai dernier.

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s Contact Osmooz Communication

au 02 31 43 90 99ou [email protected]

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Fabien Delahaye fait actuellement le bonheur de ses sponsors principaux : le Port de Caen-Ouistreham représenté par Gérard Delaunay (à droite) et les Centres Leclerc d’Ifs et Caen représentés par Bernard Gruau (à gauche).

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La CCI de Caen récompensée lors du Challenge Renault Trucks

Le mardi 2 juin, Michel Barry, Directeur du site industriel Renault Trucks de Blainville sur Orne et Jean-Marie Henry, Responsable Maintenance et Travaux Neufs ont eu le plaisir de remettre un prix d’honneur à Gérard Delaunay, représentant de la CCI de Caen. Ce prix vient célébrer près de 10 années de collaboration entre Renault Trucks et la CCI de Caen. « Des opérations assez lourdes ont été montées. Nous avons acquis 60 hectares de terrain, dont 10 hecta-

res construits, qui ont ensuite été réhabilités et accueillent maintenant des fournisseurs ou des activités du constructeur de poids lourds » a précisé Gérard Delaunay, Vice-Président de la CCI, lors de la remise du prix. Ce prix a été remis à la CCI dans le cadre du Challenge Renault Trucks des Entreprises Extérieures organisé chaque année. 8 entreprises ont été récompensées pour leur professionnalisme et la qualité de leurs prestations.

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DU CÔTÉ DE LA CCI

ENTREPRISE

Formation : « Structurer sa stratégie de développement»Vous êtes jeune entrepreneur ou vous souhaitez le devenir ?Les 5, 6 juillet et 7 septembre 2010, la CCI de Caen organise dans ses locaux une formation sur le thème «Structurer sa stratégie de développement !» Deux jours de formation et une journée de mise en pratique sur votre projet avec des conseils personnalisés. Cette formation abordera des notions telles que : l’étude de marché, l’analyse de la concurrence, le mode de commercialisation...Renseignements et inscription : Eliza Pinard au 02 31 54 55 60 ou [email protected]

Formation : « Comment développer votre chiffre d’affaires ? » Vous créez ou vous avez créé récem-ment votre entreprise.Si vos objectifs commerciaux sont :- Etre différent de vos concurrents afi n de vendre de la valeur ajoutée - Etre en face des bons prospects et bons clients aux bons moments pour signer les bons contratscette formation action vous concerne.La CCI de Caen vous propose une formation sur ce thème les mardis 21 septembre, 19 octobre et 23 novembre 2010, dans les locaux de la CCI de Caen.Renseignements et inscription : au 02 31 54 55 60 ou [email protected]

COMMERCE

CDAC. La Commission Départementale d’Aménagement Commercial du 21 mai a donné un avis favorable concernant le dossier d’extension de 1855,30 m² de la surface de vente d’un magasin (Extension de la partie bâti-gros-oeuvres du magasin) à l’enseigne« Brico Dépot », pour atteindre une surface de vente totale après travaux de 3150,10 m², sis 13 rue de Bellevue, ZI Est, à Carpiquet (14650).

SoldesPar décret national, la période des soldes d’été est fi xée au dernier mercredi de juin pour une durée de 5 semaines, soit du mercredi 30 juin au mardi 3 août 2010.

Braderies d’étéA CaenOrganisée par les « Vitrines de Caen », la braderie d’été se déroulera le vendredi 9 et samedi 10 juillet dans les rues du centre ville de Caen.Contact : « vitrines de Caen » au 02 31 50 21 21 ou [email protected] ou www.vitrines-caen.frA BayeuxOrganisée par « Espace Action » la braderie se déroulera les 16 et 17 juillet prochains.Contact Espace Action au 02 31 21 14 75 ou [email protected] FalaiseOrganisée par l’UCIA de Falaise, la bra-derie se déroulera le vendredi 16 juillet de 10h à 22h. Contact UCIA, Estelle Bureau au 06 30 70 08 11

Prospective commerciale. Mardi 22 juin de 10h à 12h à Bayeux Groupe de travail « opérations croisées grande distribution/centre ville » : point sur les opérations, bilan du catalogue produits à Condé-sur-Noireau, questions diverses. Mercredi 23 juin de 10h à 12hà la CCI de Caen.Groupe de travail « opérations croi-sées Commerce/tourisme/transport » : point des opérations en cours, projets 2011, questions diverses.. Lundi 5 juillet de 9h45 à 12h à Bayeux Comité de pilotage « prospective commerciale Bayeux/Bessin » : ana-lyse de la demande et conséquences en terme d’appareil commercial, d’environnement et d’animation, présentation de scénarios d’évo-lution, choix d’un scénario de référence, construction d’un plan d’actions par type de communes.. Lundi 5 juillet de 14h30 à 17h à Aunay-sur-OdonComité de pilotage « Prospective commerciale Bocage Virois » : analyse des évolutions démographiques du territoire et conséquence pour le commerce, analyse de l’offre, analyse de la demande et conséquences en terme d’appareil commercial, d’envi-ronnement et d’animation, défi nition des enjeux pour le territoire.. Lundi 13 septembre de 14h30 à 17h à Douvres-la-Délivrande Comité de pilotage « prospective commerciale Cœur de Nacre » : ana-lyse de la demande et conséquences en terme d’appareil commercial, d’environnement et d’animation, présentation de scénarios d’évo-lution, choix d’un scénario de

référence, construction d’un plan d’actions par type de communes.Contact CCI : Michèle Aron au 02 31 54 55 74 ou [email protected]

UCIALa prochaine réunion du club des présidents d’UCIA se déroulera le 13 septembre prochain de 10h à 12h à la CCI de Caen. A l’ordre du jour : Restitution des comités de pilotage « prospective commerciale », actualités économiques et juridiques, questions diverses.Contact CCI : Michèle Aron au 02 31 54 55 74 ou [email protected]

TOURISME

Maîtres restaurateurs : bénéficiez d’un avantage fiscalLe titre de Maître Restaurateur ouvre le droit à un crédit d’impôt égal à 50% des dépenses de modernisation et d’aménagement de l’établisse-ment, dans la limite de 15 000 €,que le restaurateur peut être amené à réaliser pour affi rmer son engage-ment en faveur de la qualité de la cuisine et de l’accueil.Pour en savoir plus, contactCCI de Caen au 02 31 54 54 54ou [email protected]

Se positionner face au nou-veau classement hôtelierLe nouveau classement hôtelier en quelques points clés :. Ce classement remplace le précédent datant de 1986.. Il n’est pas obligatoire.

LE BLOC NOTES

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L’Aéroport de Caen-Carpiquet fait peau neuve

Propriété de Caen la mer depuis le 1er mars 2007, l’aéroport de Caen-Carpiquet nécessite de forts investissements, principalement sa grande piste, la 13-31. Ainsi, 6, 7 millions d’euros ont-ils été mobilisés pour entreprendre resurfaçage et mise aux normes à partir du 19 juillet 2010. La réouverture est prévue pour le 6 septembre. Une piste remise à neuf, un nouveau balisage lumineux et des bassins permettant la récolte des eaux pluviales, voilà ce qui attend l’aéroport de Caen-Carpiquet cet été. Tantôt pour répondre à l’usure naturelle, tantôt pour une mise aux normes, ces travaux s’avéraient indispensables pour permettre un bon fonctionnement du 1er aéroport normand. 7 semaines de travaux seront donc nécessaires, semaines durant lesquelles les vols réguliers et charters seront transférés à Deauville et les vols sportifs transférés au Havre.Par ailleurs, la réservation des billets sera toujours possible depuis le comptoir-vente de l’aéroport de Caen-Carpiquet.Plus d’informations sur le transfert des vols sur www.caen.aeroport.frou 02 31 71 20 10

DU CÔTÉ DE LA CCI

. Il est délivré par le Préfet.

. Il est effectué par un cabinet privé accrédité par le COFRAC (www.cofrac.fr).. Son coût est à la charge de l’établissement demandeur.. Il peut être obtenu à partir de 6 chambres.. L’ancienne classifi cation des hôtels cessera défi nitivement en juillet 2012.La CCI vous accompagne dans la réalisation d’un auto-contrôle afi n de vous aider à vous positionner face à ce nouveau classement et ainsi déterminer les actions à mettre en œuvre pour obtenir le classement souhaité.Contact CCI : Mathieu Charbonnier ou Diane Pazdyka au 02 31 54 54 54 ou [email protected]

Bien préparer la vente de son entrepriseA quel moment me préparer ? Com-ment m’organiser ? Qui peut m’aider ? Autant de questions auxquelles la CCI peut répondre. La Chambre de Com-merce et d’Industrie de Caen propose la réalisation de Diagnostic Transmis-sion gratuit afi n de créer un document d’aide à la vente personnalisé.Contact CCI : Mathieu Charbonnier au 02 31 54 54 54 ou [email protected]

Les Restaurateurs partenai-res des Courants de la LibertéDu 11 au 13 juin 2010, les Courants de la Liberté réunissent le temps d’un week-end plus de 20 000 participants et 25 000 visiteurs à Caen. Un rendez-vous sportif incontournable depuis plus de 20 ans. La Chambre de Commerce et d’Industrie de Caen propose aux restaurateurs d’être partenaires de cet

évènement en offrant une boisson (un jus de fruit, apéritif ou café) aux participants munis d’undossard ou du maillot rose de la Rochambelle. En contrepartie,les courants de la liberté propo-sent la promotion de leursétablissements sur le site internetwww.lescourantsdelaliberte.com

Formations tourismeLe CLIC propose aux hôteliers, restau-rateurs et aux professionnels du tou-risme des formations qui bénéfi cient d’un co-fi nancement de la part de l’Etat, des Régions Basse et Haute-Normandie, de l’Europe et des Fonds de formation. Le CLIC gère aussi votre dossier administratif et fi nancier. Au programme :. In Design Initiation – 24 juin à Cherbourg. Parcours de formation en anglais – démarrage à tout moment . Parcours informatique à la carte – démarrage à tout moment . Cycle Gestion – nous consulter pour établir votre parcours de formation individualiséContact : 02 31 54 40 05 ou [email protected]

INDUSTRIE

Rencontres de la prévention Le 9 septembre prochain, la CCI de Caen organise de 9h à 11h un atelier animé par la CRAM de Normandie sur le thème : « Les nuisances sonores »,les effets sur la santé, le contexte réglementaire, démarche de préven-tion et exemples de réalisation.Contact CCI : Sophie Diaz au 02 31 54 54 82 ou [email protected]

L’AGENDA

en juinMercredi 16Club CCI Territoire Caen Nord à la Colline aux Oiseaux à Caen à 19h

Lundi 21. Permanence des notaires de 10hà 12h à la CCI de Caen. Sur rendez-vous au 02 31 54 54 54 ou [email protected]. Permanence des avocats de 14hà 17h à la CCI de Caen. Sur rendez-vous au 02 31 54 54 54 ou [email protected]

Du 21 au 25 Stage « 5 jours pour entreprendre » futurs commerçants et prestataires de services. Renseignements et inscription : au 02 31 54 54 54 ou [email protected]

Jeudi 24Rendez-vous d’Affaires de Normandie au CID de Deauville

Mercredi 30Montée du Pavillon Bleu d’Europe à 18h au Bassin de Plaisance de Ouistreham

en juillet Jeudi 1er Réunion d’information gratuite pour les créateurs d’entreprise « Créa Info » de 9h à 11h30 à la CCI de Caen.Renseignements et inscription : au 02 31 54 54 54 ou [email protected]

Samedi 3Les Clubs CCI Territoires se retrouvent au Port de Caen-Ouistreham pour une après-midi d’animation sur l’eau, suivie d’un barbecue convivial. De 15h à 23h.

Jeudi 15Réunion d’information gratuite pour les créateurs d’entreprise « Créa Info » de 9h à 11h30 à la CCI de Caen.Renseignements et inscription: au 02 31 54 54 54 ou [email protected]

Lundi 19Permanence des notaires de 10hà 12h à la CCI de Caen. Sur rendez-vous au 02 31 54 54 54 ou [email protected]

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Renouveler l’image du départe-ment, améliorer la qualité de l’offre pour renforcer son attractivité et dé-velopper la fréquentation. Le plan touristique départemental 2010-2015 affi che des objectifs ambitieux, que le Conseil Général a défi nis en s’appuyant sur l’audit identitaire réalisé en 2008 auprès des clients, habitants et résidents secondaires du Calvados. « Cet outil original et innovant nous a permis de cerner les enjeux de notre offre touristi-que et d’en identifi er les principaux dysfonctionnements : une image encore trop fi gée et passéiste du territoire, la prise en compte inégale des besoins des visiteurs dans les lieux à forte fréquentation, l’iné-gale perception du rapport qualité/ prix des prestations, ou encore le manque de culture identitaire… », explique Philippe Gay, Directeur du Comité Départemental du Tourisme (CDT). Pour lui, la qualité est juste-ment devenue l’une des attentes principales de la clientèle. « Elle conditionne le niveau d’attracti-vité de notre destination et constitue une condition sine qua non pour le développement des entreprises touristiques ».

Les aides élargies au secteur privé

Et si le nouveau plan touristique départemental en a fait son che-val de bataille, il compte aussi sur l’investissement de ses principaux alliés que sont les entreprises et les habitants. Pour les accompagner, les aides mises en place seront élargies au secteur privé (1). Les établissements hôteliers en béné-fi cieront, par exemple, pour leurs projets de création, d’extension ou de modernisation. Idem pour les campings et parcs résidentiels de loisirs, qui pourront se voir ac-corder une avance remboursable complétée par une part de sub-vention pour améliorer et diver-sifi er leur offre. « Ces nouvelles dispositions, subordonnées à des exigences de qualité, sont desti-nées à mieux prendre en compte les besoins spécifi ques d’un plus grand nombre d’acteurs », précise Philippe Gay. Parallèlement, pour faciliter la commercialisation de leur offre, une plate-forme de vente en li-gne, baptisée « place de marché »

est lancée par le CDT, avec le sou-tien des CCI. « La clientèle uti-lise prioritairement Internet pour s’informer, être séduit et sécu-risé par la destination, mais aussi pour pouvoir réserver en ligne »,souligne Philippe Gay. Elle per-mettra au client, via un espace de commerce virtuel, d’accéder par le site de Calvados Tourisme et de ses partenaires à l’offre disponible, de réserver en temps réel et de payer en ligne. Le CDT réfl échit également sur les actions à mettre en œuvre pour impliquer davantage les ha-bitants dans la promotion de leur département. Ils sont en effet des ambassadeurs de choix pour le Calvados. À ce titre, ils ont aussi un rôle à jouer dans le développement de la fréquentation du territoire.Le service Tourisme de la CCI de Caen accompagne les professionnels dans le montage de leurs dossiers.

(1) Disposition qui s’inscrit dans le cadre du schéma régional de développement économique qui fi xe désormais le ca-dre et la nature des interventions

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TOURISME

Avec plus de 22 millions de nuitées et 4 millions de visiteurs ac-cueillis sur ses différents sites chaque année, le Calvados figure au 15e rang des départements les plus fréquentés par les Français. Pour renforcer encore son attractivité, le Conseil Général vient d‘adopter, en mars, son nouveau plan touristique départemental. Celui-ci place la qualité au cœur de sa stratégie. Explications.

La qualité comme stratégie

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s Mathieu Charbonnier au 02 31 54 54 90

ou [email protected]

Salon mini entreprisesMercredi 19 mai, la CCI de Caen a accueilli plus de 350 élèves lors du championnat régional des mini-entreprises. Ce concours organisé par l’association Entreprendre pour Apprendre Basse-Normandie (1) a pour but de récompenser les projets de mini-entreprises menés au cours de l’année scolaire par des jeunes de lycées et de collèges. A travers le concept de la mini entreprise, 24 établissements bas-normands ont pu découvrir l’entreprise et son fonctionnement à partir d’une expérience concrète de production d’un bien ou d’un service. Cet outil pédagogique permet ainsi aux jeunes d’appréhender une démarche de projet facilitant la prise d’initiatives et le goût d’entreprendre. Durant cette journée, devant un jury composé de chefs d’entreprise, de représentants de l’Education Nationale et du Conseil Régional, les mini-entrepreneurs ont défendu leurs projets afi n d’être lauréat pour le concours national.

(1) L’association Entreprendre Pour Apprendre Basse-Normandie est une association loi 1901 dont les membres sont le Rectorat de Caen, la Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat, le MEDEF, la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie, GDF Suez, Finances et Pédagogie, et soutenue principalement par le Conseil Régional de Basse-Normandie ainsi que par le Crédit Agricole et la Fondation MACIF.

TOUS AZIMUTS

Une marque de fabriqueLa qualité ne peut être un atout que si elle est affi chée et revendiquée. De nombreuses actions comprises dans le nouveau plan départemental doi-vent y contribuer, comme la création d’un label « Village de caractère ». Il sera attribué à des villages typiques, selon des critères de qualité, afi n de constituer à terme un produit por-teur de développement économi-que. L’élaboration d’une véritable marque, « Calvados, la Normandie par excellence », servira ensuite de référentiel et sera utilisée sur les supports de promotion touristique. L’accompagnement du développe-ment des chambres d’hôtes labéli-sées Gîtes de France en est encore un autre exemple…

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L’offre loisirs et sports nature est l’un des atouts du département. Sa diversification et son développement figurent aussi parmi les actions inscrites au Plan Touristique Départemental 2010-2015.

Plus d’informations . Sur le plan touristique dépar-temental : Comité Départemental du Tourisme du Calvadosau 02 31 27 90 30www.calvados-tourisme.com

. Sur le conseil, montage de dossier de demande de sub-vention : CCI de Caen - Service Tourisme au 02 31 54 54 54 ou [email protected]

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« Avec la CCI de Caen, simplifi ez-vous l’export »Les démarches administratives à l’export sont souvent complexes. Depuis le 1er juin, la CCI de Caen propose un nouveau système plus simple. Serge Foucher, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, présente ce nouveau dispositif.

Pouvez-vous nous expliquer la nouveauté proposée par la CCI de Caen en faveur de l’export ?Grâce à la Gestion électronique des formalités internationales (le sys-tème GEFI), l’entreprise va pouvoir passer aux formalités électroniques. C’est-à-dire qu’elle va pouvoir gérer ses certifi cats d’origine et ses factures (1) depuis son ordinateur et ainsi gagner du temps et de l’argent. Il est important de noter que ce service est gratuit jusqu’au 31 décembre 2010. C’est une nou-velle étape clé dans le processus de dématérialisation des procédures douanières, soutenu par la CCI de Caen.

Quel est le lien entre le certifi cat d’origine et la CCI de Caen ?Commun à l’ensemble des Etats membres de l’Union européenne, ce certifi cat d’origine communau-taire est un document douanier qui dans les opérations d’exportation, à l’égard des pays tiers, identifi e les marchandises et leur origine. Véritable passeport, il est soumis à des règles de rédaction précises et normalisées et seules les Chambres de Commerce et d’Industrie sont habilitées à le viser et à le délivrer.

Quels sont alors les avantages de GEFI ?Ils sont au nombre de trois : rapide,

sécurisé et simple. C’est rapide puis-que l’entreprise peut faire la saisie de ses demandes sept jours sur sept et 24h sur 24. La CCI de Caen valide le formulaire en ligne, le vise et renvoie le certifi cat d’origine élec-tronique et le document imprimé si nécessaire. Elle supprime donc les déplacements vers la CCI qu’elle devait obligatoirement effectuer auparavant.

En quoi est-ce sécurisé et simple ?D’une part, la connexion à internet est possible grâce à un accès réservé avec identifi ants personnels. D’autre part, la confi dentialité des données de l’entreprise est assurée.

Par la simplicité de GEFI, le système est facile d’utilisation, l’entreprise peut consulter aisément son his-torique. C’est une innovation im-portante que peu de CCI proposent encore. Alors, ayez un clic d’avance avec GEFI !

(1) Les visas de Certifi cats d’Origine (WEBCOR) et de factures commerciales (WEBDOC) sont traités par le système GEFI.

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POINT DE VUE

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Serge Foucher, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Caen

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Des jeunes en formation professionnelle motivés, des chefs d’entreprise et des en-seignants de bonne volonté. Le débat s’est ainsi ouvert entre ces trois parties, dans une ambiance conviviale, lors des six soi-rées clubs organisées conjointement par la CCI et le Rectorat.À entendre les chefs d’entreprise ayant déjà accueilli des jeunes, ces derniers sem-

blent très bien s’intégrer. « Certains ont même des difficultés à repartir à l’école »,confie l’un d’eux. Du côté des jeunes, lorsque l’accueil est bon, l’expérience leur apporte beaucoup. « L’entreprise est un outil de formation qui nous aide à avan-cer, témoigne un élève du lycée Louis Liard à Falaise. Pour ma part, j’ai fait un premier stage de 15 jours qui m’a conforté dans ma

voie professionnelle ». C’est aussi un bon moyen de prendre confiance en soi. « Si, en intégrant une société, vous êtes bien encadré, vous avez l’impression d’être utile et de connaître des choses. C’est très valorisant », renchérit sa voisine. Mais toutes les expériences ne sont pas toujours aussi enrichissantes. « Il arrive que du-rant certains stages, notamment lorsqu’ils

L’école et l’entreprise cherchent à se comprendre

Une année sous le signe des jeunes et de l’entreprise

La CCI a placé l’année 2010 sous le signe des jeunes et de

l’entreprise, dans l’objectif de rapprocher les deux mondes.

Une série de six opérations(1) a été organisée dans lesquelles

s’inscrivent les soirées clubs. Accueillies par les lycées, ces

soirées-débats permettent aux jeunes et aux enseignants de

dialoguer avec des chefs d’entreprise. Les sujets et question-

nements ont principalement porté sur les stages et le regard

de chacun sur le monde de l’autre.

(1) Mini entreprise, activité comparée (2 entreprises, 2 lycées),

enquête des jeunes auprès des dirigeants, participation au salon

Planète Créa, stage « 3 jours pour entreprendre », formation pour les

professeurs à la CCI et les soirées des Clubs CCI Territoires.

DE PLUS PRES

Les entreprises sont de

plus en plus sollicitées

pour accueillir des jeunes

stagiaires. Elles sont, en

eff et, amenées à collabo-

rer de manière croissante

avec le monde de l’ensei-

gnement. La CCI de Caen

et le Rectorat ont donc

organisé, du 26 avril au

28 mai, des soirées-club

dans les lycées, pour

permettre aux deux

univers de mieux

s’appréhender.

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sont courts, nous n’ayons rien à faire. Et c’est très désagréable, nous avons l’im-pression de perdre notre temps », lance un étudiant. Des situations qui tendent à se raréfier, par la prise de conscience croissante des chefs d’entreprise. « Il est en effet important de recevoir les jeunes dans de bonnes conditions et de leur confier de véritables missions. Nous n’accueillons pas les stagiaires pour ar-roser les plantes », confirme l’un d’eux. Une responsabilité de formation rappe-lée par les professeurs « Dans le cas de BTS ou de bac pro, les stages permettent de valider une partie du diplôme. C’est une mission que les employeurs doivent vraiment prendre au sérieux ». Et pour cela, considérer qu’ils ont aussi un intérêt à prendre des stagiaires. « C’est du temps, c’est vrai. Mais c’est aussi un œil neuf et l’opportunité d’un partage réciproque de connaissances »,confirme une jeune responsable. En bref, une relation où les deux parties peuvent s’enrichir. Si les chefs d’entre-prise le reconnaissent, ils s’accordent également pour dire que, souvent, les recherches de stages ne sont pas assez soignées, ni vraiment ciblées.

Faire preuve de motivation

« Généralement nous avons des étu-diants qui nous appellent et nous de-mandent si nous prenons des stagiai-res, sans préciser quel type de stage ils souhaitent, ni dans quel objectif ? », témoigne un entrepreneur. Une pre-

mière approche peu travaillée, souvent révélatrice d’une préparation générale insuffisante. Pour les jeunes, décrocher un premier stage tient du défi. Plutôt courageux, ils inondent les boîtes aux lettres des entreprises correspondant à leur formation. En retour, le taux de ré-ponses positives frise à peine les 10 %. « Normal, répondent les employeurs, lorsqu’ils postulent nous aimerions des approches où sont présentés les objectifs qu’ils veulent atteindre durant le stage, les connaissances qu’ils souhaitent mettre en application par exemple. Et ensuite, nous attendons qu’ils connais-sent l’entreprise chez qui ils postulent, son activité, voire ses clients. » De telles demandes auront certainement besoin d’être moins nombreuses justifient-ils. Mais cette démarche requiert une bonne information et un minimum de curiosité sur le secteur. « Il faut consulter la pres-se spécialisée et la presse locale, glissent certains professeurs. Il y a des CDI (Cen-tres de Documentation et d’Information) dans les établissements qui mettent à disposition la plupart de journaux né-cessaires ». Autre point soulevé par les entreprises :l’organisation cyclique des stages. « Le tissu local est souvent trop restreint pour accueillir une promotion de 30 sta-giaires. Peut-être qu’il serait intéressant de prendre en compte cette variable là pour que nous puissions soigner l’accueil des stagiaires », conclut un chef d’en-treprise. Histoire que les efforts soient répartis des deux côtés de la balance.

LE PARTENAIRE 9

Des chefs d’entreprise

Selon l’enquête réalisée par le lycée

Camille Claudel de Caen et la CCI

de Caen, dans le cadre des actions

« les jeunes et l’entreprise », les

chefs d’entreprise, majoritairement

des TPE (moins de 10 salariés),

estiment que ces stages leur

apportent principalement un nou-

veau regard et une aide pour leurs

équipes. Ils avouent cependant

considérer parfois cela comme un

inconvénient. Le stagiaire devant

en permanence être accompagné.

C’est pourquoi ils attendent des

jeunes une grande motivation,

rigueur, assiduité et persévérance.

info

s Contact CCI Christophe Guillouet

au 02 31 54 54 92ou [email protected]

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LE PARTENAIRE 11

Un taux de rotation important

Changement d’activité, d’ensei-gne, création ou fermeture : pas moins de 40% de l’offre com-merciale s’est renouvelée en cinq ans. Tous les secteurs du centre-ville ne sont pas concernés de la même façon. Les rues Bellivet, du Moulin ou le Boulevard Maréchal Leclerc connaissent un taux de ro-tation beaucoup moins important – autour de 13% - car elles béné-fi cient de l’effet « locomotive » des grandes enseignes.

La progression des enseignes nationales

Sur la rive gauche (centre et hyper centre), ces dernières représentent aujourd’hui 30% en nombre de locaux commerciaux et 45% en mètres carrés. Les enseignes na-

tionales ont justement progressé en nombre de pas-de-porte de + 11% depuis 2004 sur l’ensemble du centre-ville. Sur la même pé-riode, le nombre d’enseignes loca-les a, lui, baissé de 5%.

Le différentiel rive gauche / rive droite

La rive gauche concentre toujours l’offre commerciale avec 1369 lo-caux commerciaux répertoriés en 2009. La rive droite (du quai Ami-ral Hamelin au Boulevard Leroy) compte, de son côté 281 pas-de-porte.

Une faible croissance des mètres carrés

disponiblesLes mètres carrés commerciaux ont progressé de 2,3% en 5 ans. Au total, le centre-ville (rive gau-

che) rassemble 160 000 m². Soit autant de mètres carrés autorisés en 2008 et 2009 sur la périphérie caennaise.

Un renforcement de certains pôles

L’image fournie par l’observatoire montre aussi la présence de vrais pôles en centre-ville : l’équipe-ment de la personne (21% des pas-de-porte), les cafés-hôtels-restaurants (20%) et la prestation de services (30%). Sur cinq ans, on note aussi un renforcement de cer-taines activités telles que les insti-tuts de beauté (+76%), les supéret-tes (+55%), les bijouteries fantaisies (+46%), les opticiens (+31%), les agences immobilières (+23%) et la restauration rapide (+27%).

COMMERCE

Depuis 2004, la CCI de

Caen enquête sur l’évolu-

tion du commerce caen-

nais. Véritable observa-

toire, cette étude eff ectuée

jusqu’en 2009 permet de

cartographier l’off re com-

merciale et constater les

principales mutations de

ce secteur.

Présentation.

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Le commerce caennais surveillé de près

L’évolution du commerce caennais est notamment marquée par la progression des enseignes nationales en centre-ville.

Un outil pour les commerçants

Chiff res détaillés, progres-

sions, statistiques : cet

observatoire du commerce

caennais, réalisé grâce à un

travail de terrain minutieux,

constitue pour les créateurs

et les commerçants un

« véritable outil d’ana-

lyse, de positionnement

et d’aide à la décision »,

souligne Jérôme Delamare,

conseiller technique de la

CCI. Vous pouvez consulter

l’intégralité de cette étude

en la téléchargeant depuis

le site internet de la CCI,

www.caen.cci.fr/telechargement

info

s Contact CCI Jérôme Delamareau 02 31 54 55 71

ou [email protected]

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LE PARTENAIRE 13

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Dans quatre ans, au nom de la France, la Basse-Normandie ac-cueillera les Jeux Equestres Mon-diaux, « le plus grand événement de la famille équestre », souligne Dobrina Perrody, chef de projet Normandie 2014. Et pour cause. Outre les 460 millions de téléspec-tateurs qui ont suivi l’événement en 2006 depuis leur petit écran, les Jeux organisés à Aix-la-Cha-pelle cette année-là ont rassemblé 800 compétiteurs de 61 nations du monde et 560 000 spectateurs en 15 jours… Avant la Normandie 2014, c’est Lexington, dans le Kentucky (USA), qui accueillera les jeux du 25 sep-tembre au 10 octobre prochain. Invitée en tant que région or-ganisatrice, la Basse-Normandie sera présente au sein du Pavillon

international et organisera trois missions durant les jeux (lire en-cadré). La mobilisation régionale est en marche pour faire du grand rendez-vous de 2014 la vitrine in-ternationale de la fi lière équine française. « Au-delà de l’événement sportif, les Jeux équestres mondiaux sont l’occasion de consolider l’ensemble des axes de la fi lière, insiste Phi-lippe Bonneau, Vice-Président de la Région, en charge des enjeux et des politiques de la fi lière équine. Celle-ci est déjà reconnue pour son excellence dans les domaines de l’économie, de la recherche, du sport… En Basse-Normandie, elle représente 620 millions d’euros de fl ux économiques et 10 000 emplois directs.

ENQUÊTE

La Basse-Normandie est tra-

ditionnellement la région du

cheval qui héberge depuis

2005 le Pôle de compétiti-

vité Filière équine, unique en

France, renforçant ainsi son

positionnement en termes

de recherche et dévelop-

pement. En 2014, la Basse-

Normandie sera la terre

d’accueil des Jeux Equestres

Mondiaux, une formidable

opportunité de confi rmer sa

position de leader sur le plan

international.

La « terre du cheval » à l’assaut du marché mondial

La Basse-Normandie s’exporte à Lexington

Invitée en tant que région organisatrice aux Jeux

Equestres Mondiaux à Lexington, la Basse-Nor-

mandie a décidé d’embarquer avec elle les repré-

sentants de la fi lière équine. Trois missions sont

organisées du 3 au 10 octobre 2010. La première,

pilotée par le Conseil des Chevaux de Basse-Nor-

mandie, concerne les professionnels de la fi lière

équine et vise à développer les échanges commer-

ciaux, notamment la vente de chevaux français

auprès des acheteurs américains. Les deux autres

missions sont conduites par le Pôle de compétiti-

vité Filière Equine. La mission export, organisée en

partenariat avec Ubi France et CCI International,

proposera aux entreprises industrielles ou de

service de la fi lière de découvrir le marché améri-

cain (9,2 millions de chevaux) et ses innovations. La

troisième mission, de plus courte durée, mobilisera

les chercheurs bas-normands et a pour but de

renforcer le partenariat existant depuis 2006 entre

le Pôle de compétitivité Filière équine et le cluster

équin basé au Kentucky (Etats-Unis).

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Plus de 4 000 manifestations équines ont lieu chaque année en Basse-Normandie.

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Nous avons quatre ans pour convertir les chantiers à mettre en place en investis-sements durables pour l’avenir. »

La meilleure écurie du monde

La Basse-Normandie affi che une posi-tion de leader au niveau national. En effet, elle est la première région d’éle-vage en France avec 10 000 naissances par an et 8 529 éleveurs sur son terri-toire. La qualité du savoir-faire bas-normand en terme d’élevage et d’en-traînement est une réalité incontestable puisque 14 des 15 meilleurs éleveurs de trot français sont bas-normands. Par ailleurs, parmi les 90 meilleurs éleveurs de chevaux de sport recensés en France, 42 sont bas-normands. Ainsi, près de la moitié des chevaux gagnants en courses et en sports équestres sont nés, élevés et valorisés en Basse-Normandie.L’activité équine valorise à elle seule plus de 240 000 hectares soit 14 % du territoire de la région. Par ailleurs, la Basse-Normandie est aussi la 1ère région de compétition où s’organisent environ 2 800 épreuves par an.

10 000 emplois et un impact économique réel

La fi lière équine représente en Basse-Normandie près de 10 000 emplois, soit 12% de l’emploi national de la fi lière, en croissance de 2 % par an depuis plu-sieurs années. L’ensemble des métiers du cheval est représenté : éleveurs, entraî-

neurs, propriétaires, jockeys, carrossiers, fabricants de matériels d’attelage ou de sellerie, de charpente, d’aliments pour chevaux, maréchaux-ferrants, ostéopa-thes et étiopathes, transporteurs ainsi que tous les métiers liés aux haras. A ti-tre d’exemple, les trois premières entre-prises de production de vans sont bas-normandes et occupent une position de leader sur le marché européen. L’impor-tance des surfaces utilisées (prairies, ter-rains d’entraînement, abords des haras, bâtiments) dynamise toute l’économie de services d’entretien lié - entreprises paysagères, construction et entretien de bâtiments, clôtures, sols – qui profi tent aux artisans. Autres industries non di-rectement liées au cheval, mais qui en bénéfi cient : le tourisme, l’hébergement-restauration lié aux courses, aux loisirs équestres et plus globalement à l’attrac-tivité touristique du territoire.

Des sites de renommée internationale

La Basse-Normandie dispose aussi d’in-frastructures de premier plan pour la fi liè-re : deux haras nationaux - Saint-Lô et Le Haras du Pin - et le centre de promotion de l’élevage, le centre d’entraînement de France Galop et l’établissement des ventes de Deauville, 31 hippodromes (dont Deau-ville, Cabourg et Caen) et un aéroport spé-cialisé à Deauville Saint-Gatien.

Une recherchede pointe

L’Institut de Pathologie du Cheval, à Dozu-lé-Goustranville, accueille le CIRALE (Centre d’Imagerie et de Recherche sur les Affec-tations Locomotrices Equines - Départe-ment de l’école nationale vétérinaire de Maisons-Alfort) qui comprend des équi-pements de pointe en matière d’imagerie médicale ainsi que des outils de recherche en pathologie équine. Il abrite également l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sa-nitaire des Aliments), établissement de recherche et d’appui scientifi que et tech-nique dont les missions se concentrent sur le diagnostic et la prévention des maladies infectieuses et parasitaires des équidés. L’AFSSA joue d’ailleurs un rôle d’obser-vatoire national des maladies équines en

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Visite de l’Institut de Pathologie du Cheval organisée en mars 2010 par le Pôle de compétitivité Filière Equine pour les équipes universitaires bas-normandes.

En 2014, l’épreuve d’endurance se déroulera les 26 et 27 août entre le Haras-du-Pin et le Mont-Saint-Michel.

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Repères

La concentration exceptionnelle d’élevages, la présence d’un tissu culturel et économique et d’une gamme complète des produits et servi-ces liés au cheval font de la Basse-Normandie la « terre du cheval » par excellence.

- 60 000 chevaux, 9 000 élevages et 10 000 naissances par an (1ère région française d’élevage)- 620 millions d’euros de chiffre d’affaires- 10 000 emplois générés par la fi lière - 14 346 licenciés et 237 centres équestres- 228 cavaliers professionnels, dont plusieurs champions olympiques- 2 250 chevaux de course vendus chaque année à Deauville- 4 000 manifestations équines chaque année- 31 hippodromes, 2 haras nationaux (Saint-Lô et Le Haras du Pin)- 172 000 hectares de surfaces agricoles dédiées au cheval

LE PARTENAIRE 15

partenariat avec le Réseau d’Epidémio-sur-veillance en Pathologie Equine (RESPE) basé également en Basse-Normandie. Ce réseau est composé de vétérinaires sentinelles chargés de repérer et faire remonter au RESPE les suspicions de maladies équines, en particulier celles qui ont une contagio-sité importante.

36 projets labellisés

Situé à Caen, le laboratoire Frank Dun-combe est le 1er laboratoire français et le 2nd

européen en nombre d’analyses équines (250 000 par an). Certains clients viennentde très loin, attirés pour l’excellente répu-tation du laboratoire : les Ecuries royales du Maroc, les haras des Emirats Arabes, la Nou-velle-Calédonie, la Réunion… L’étude des maladies actuelles et des pratiques d’élevage « de qualité » font l’objet de collaborations scientifi ques internationales, notamment avec l’université de Lexington, partenaire

du Pôle de compétitivité. Ce dernier s’est engagé depuis 2006 à maintenir et déve-lopper un niveau d’excellence international en matière de recherche sur les thématiques de santé et performance du cheval pour ap-puyer directement une production de che-vaux de haut niveau. 36 projets labellisés ont été lancés dont une vingtaine de R&D

pour un montant de 22 millions d’euros. En 2008, le Pôle de compétitivité Filière Equine a été retenu parmi les 39 pôles les mieux classés en France.

Les « futurs cracks » se vendent à Deauville

À Deauville, les ventes de yearlings attirent des acheteurs du monde

entier ; en août, pour les pur-sang et en septembre, pour les trotteurs.

Ces périodes sont l’occasion de grands rassemblements d’éleveurs et de

potentiels acheteurs mais c’est également tout au long de l’année que la

société Arqana contribue à la mise au marché de la production régio-

nale : plus de 4 000 chevaux sont ainsi proposés au feu des enchères

chaque année. 90% des acheteurs sont étrangers et ils vont s’arracher à

coups de dollars, d’euros, de yens ces « futurs cracks ». Deauville se situe

également parmi les premiers sites en France par le nombre de jours

de courses et accueille des manifestations hippiques internationales de

premier plan : concours hippique, tournoi de polo…

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s Pôle de compétitivité Fillière Equine23, rue Pasteur

14120 Mondevilleau 02 31 27 10 10

ou [email protected]

Le laboratoire Frank Duncombe réalise 250 000 analyses par an. C’est le 1er laboratoire français et le 2nd européen en nombre d’analyses équines.

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LE PARTENAIRE

PROFIL

Pour Jean-François Fortin, l’équipe du Stade Malherbe de Caen n’est jamais très loin de ses préoccupations quotidiennes.

Double casquettePrésident d’un club de football de Ligue 1 et dirigeant d’une grande entreprise, c’est possible. Jean-François Fortin jongle avec les deux casquettes depuis des années. Un double chalenge qu’il a réussi.

ItinéraireArrivé dans la Manche, il y a une trentaine d’années, Jean-François Fortin est né à Coulonges-sur-l’Autize (Deux-Sèvres). Aujourd’hui, il assume, à la fois, le rôle de Directeur Général des Maîtres Laitiers du Cotentin et celui de Président du directoire du Stade Malherbe de Caen depuis 2002. Deux chalenges qu’il assume avec la même réussite. Depuis 2009, Jean-François Fortin est membre du conseil exécutif de l’Union des Clubs Professionnels de Football (UCPF) et membre du conseil d’ad-ministration de la Ligue de Football Professionnelle (LFP).

Dans la salle d’attente, le magazine sportif du week-end est rangé entre « Allez Caen », dédié au Stade Malherbe, et celui de l’AS Cherbourg Football. L’Usi-ne Nouvelle, le magazine hebdomadaire consacré

à l’économie et aux technologies dans l’industrie semble un peu perdu. Bienvenue à la société coopérative des Maî-tres Laitiers du Cotentin, dirigée par Jean-François Fortin. Au siège, à Sottevast dans la Manche, le visiteur s’aper-çoit rapidement qu’il a affaire à un « mordu » de football. Les photos de matchs, maillots, posters dédicacés par les joueurs, accrochés aux murs, en sont la preuve. « Le foot-ball est une passion, annonce-t-il. C’est mon sport favori ».Homme de challenges, Jean-François Fortin a relevé les deux qu’on lui a proposé. D’abord, en 1985, il accepte de réor-ganiser les cinq coopératives de la Manche qui viennent de s’unir au sein des Maîtres Laitiers du Cotentin, à la demande d’Édouard Ambroise. Il en devient le Directeur Général. Poste qu’il occupe aujourd’hui encore. En vrai stratège, il recentre le groupe autour de trois usines : l’ultra-frais, à Sottevast, les fromages à pâte pressée, à Valognes, et la crème et le beurre classés AOC, à Tribehou.En quelques années, Jean-François Fortin et son équipe transforment la société. « Avec ses entreprises de distribu-tion regroupées dans sa filiale France-Frais, pour la restau-ration hors foyer, le groupe emploie 3 000 salariés. Et réalise

un chiffre d’affaires qui dépasse le milliard d’euros », rappelle-t-il. Sous son impulsion, l’un des fleurons de l’industrie agro-alimentaire régionale est né.

Au Stade Malherbe de Caen, c’est aussi pour ses qualités d’organisateur et de fédérateur qu’il sera appelé par Guy Chambily, alors Président du club, pour intégrer le conseil d’administration au début des années 90. Le club est alors au bord du gouffre. « Afin de lui redonner de la valeur comptable, j’ai proposé la création d’un groupe d’actionnaires bas-normands de 10 entrepreneurs ». Il devient Président du directoire, une première fois, de 1996 à 1998.Aujourd’hui, le SMC est toujours détenu par les 9 actionnaires histori-ques qui détiennent 70 % du capital du club. Le reste est la propriété d’une SAS de 46 actionnaires, eux aussi normands. « Dans la mesure où nous voulons que le SMC se stabilise au plus haut niveau, et dura-blement, j’ai fait adopter dernièrement par le conseil d’administration l’ouverture de l’actionnariat à deux nouvelles entreprises et l’augmen-tation de capital ».Le club à rayonnement régional lui tient à cœur. « Aller au stade d’Ornano ou en déplacement avec l’équipe, c’est une respiration par rapport à mon rôle de dirigeant d’entreprise, souligne Jean-François Fortin. Être à 100% pour le SMC, j’ai besoin de ça ». La réciproque est vraie éga-lement. « Lorsque les résultats de l’équipe sont moins bons, j’apprécie de retrouver mon usine et les préoccupations éloignées du foot ». Connaître le succès dans son entreprise comme avec Malherbe, c’est comme réussir le doublé Coupe et Championnat pour un club. « J’ai la faiblesse de croire que les Maîtres Laitiers est une réussite. Et si dans dix ans, Malherbe est toujours en L1, je considèrerais ça aussi comme une réussite ».

Président du directoire

Publication de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Caen

1, Rue René Cassin Saint-Contest

14911 CAEN CEDEX 9 Tél. : 02 31 54 54 54 Fax : 02 31 54 40 80

www.caen.cci.fr N° 133 - juin 2010

Directeur de la Publication : Serge FoucherRédacteur en chef :

Anne-France Aumond-Gautier Assistante de rédaction : Christine Mollet

Conception : Aprim et KotéKomRédaction : aprim-caen.fr, CCI Caen

Mise en page : kotekom.comN° de commission paritaire : 0407B06020

Dépôt légal à parution Impression : Corlet

Routage : PRN Carpiquet Tirage : 20.000 exemplaires.

« Commerce Infos » joint à ce numéro.16 LE PARTENAIRE

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