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Le petit théâtre de la démesureChapelle Saint-Louis, Poitiers Dossier de presse 1/20

POITIERS 19 JUIN - 18 SEPT. 2016

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CHAPELLE SAINT-LOUIS

exposition des vitrinesd’Antoine Platteaupour la maison Hermès


Le petit théâtre de la démesureExposition des vitrines d’Antoine Platteau pour la maison HermèsChapelle Saint-Louis du collège Henri IV19 juin – 18 septembre 2016Entrée libre

Une exposition présentée par le Miroir de la Ville de Poitiers avec le soutien de la maison Hermès

Commissariat d’exposition : Antoine PlatteauDirection artistique : Jean-Luc DorchiesScénographie : Goliath DyèvreCoordination :Hermès : Hélène Seguin-Maelstaf, Karine BlainLes Beaux-arts/le Miroir : Benoit Guilloteau, Maud LaurentEquipe décoration : Anne-Cynthia Behadir, Samantha Goldfarb, Marlène Maziere, Romain Stiegler, Hélène Seguin-Maelstaf, Leo SexerChef régie : Jean-Michel DeliniersRégie d’exposition : Eric Beauquin, Philippe Benoit, Charly Delisle, Fabienne Renaud, Dany Ripault, Gaëlle Pachulsky, Yannick VergnaudAdministration : Françoise Bachelier, Brigitte Baillargeau, Régine Dionet, Frédérique Meslé, Gérard RebodeauAccueil du public : Philippe Benoit, Vincent Grassulo-Gourgeault, Jamila Kefif, Dolores Pichard, Gaëlle Pachulsky, Fabienne Renaud

Remerciements à Mathieu Buard, Michèle Chatenet, Flore Chevalier, Goliath Dyèvre, Nicolas Hosteing, Mathilde Kefelian, Clémence La Sagna, Benoit Magdeleine, William Mordos, Flavie Papin, William Pardon, Pablo Saavedra, Georgi Stanishev, Agathe Wernoth

Remerciements particuliers à Jean Gaudin pour son engagement dans ce projet et à François Chérel et Brionne Industrie pour leur soutien technique


Souhaitant pour sa programmation inaugurale interroger son sujet, autrement dit l’exposition, le Miroir de la Ville de Poitiers a saisi l’opportunité de l’arrivée en 2014 d’un nouveau décorateur en charge des vitrines du siège historique de la Maison Hermès, Antoine Platteau, pour présenter le travail qu’il mène depuis deux ans et, dans le même temps, raconter la démarche qui est la sienne.

Véritable espace d’exposition offert à tous et donnant vie à des objets qui sont beaucoup plus que de simples « marchandises », la vitrine se trouve à la croisée de l’art et du savoir-faire, au cœur des arts décoratifs que le Miroir se donne pour ambition d’explorer et de mieux faire connaître.

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Patience et longueur de temps, vitrine d’Antoine Platteau © Colombe Clier © Hermès Paris


Le théâtre de la rue et les vitrinesLa multiplication dans les villes des boutiques ouvertes sur la rue correspond au déclin des grandes foires et au développement du commerce en Italie et en Flandre à la fin du Moyen Âge. L’échoppe, dont le nom d’origine néerlandaise (schoppe) signifie « la petite boutique », possède en façade deux vantaux qui servent, l’un d’auvent, l’autre d’étal pour présenter la marchandise. Mais la vitrine telle que nous la connaissons aujourd’hui naît véritablement au XIXe siècle, au cœur d’une ville qui se métamorphose et devient le lieu d’un spectacle ininterrompu, grand sujet de la littérature française, de Charles Baudelaire à Émile Zola ou encore Jules Laforgue. C’est particulièrement le cas à Paris entre 1880, période où Hermès s’installe Faubourg Saint-Honoré, et les années 1930. La vitrine happe le regard du passant et participe pleinement au théâtre de la rue.


Les vitrines de la maison HermèsLes vitrines d’Hermès, rue du Faubourg Saint-Honoré, jouissent d’un statut particulier. Celui ou celle en charge de les décorer bénéficie d’une complète liberté de création. Animées par la magie d’Annie Beaumel puis par la fantaisie sans limites de Leïla Menchari, les vitrines du Faubourg Saint-Honoré ont transformé une simple promenade parisienne en étape incontournable d’une visite à Paris. Aujourd’hui, c’est au tour d’Antoine Platteau de réaliser chaque année quatre opus pour douze vitrines. Autant dire que son rythme de travail est soutenu. Explorant le thème annuel défini par Pierre-Alexis Dumas, directeur artistique d’Hermès, Antoine Platteau travaille avec son équipe au sein d’un studio qui ressemble à un cabinet de curiosités. Dessinateur compulsif, passionné de formes, de matières, de textures, de couleurs, le décorateur utilise peu l’outil numérique, préférant l’expérimentation grandeur nature.

Les étoiles tournent trop vite - Vitrine d’Antoine Platteau © Colombe Clier © Hermès Paris


Faubourg Noël 2015 © Colombe Clier © Hermès Paris


Le travail d’Antoine Platteau pour HermèsAprès avoir étudié, exercé et enseigné le stylisme, Antoine Platteau s’est consacré au décor de cinéma et de théâtre. Il a su créer le cadre des histoires que des auteurs exigeants exprimaient par des mots et des images animées.En œuvrant aujourd’hui au sein des vitrines du magasin Hermès, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris, Antoine Platteau revendique plus que jamais sa passion pour le décor et la mise en scène. Son « petit théâtre de la démesure », invite chacun d’entre nous à l’indicible plaisir de la contemplation.



Antoine Platteau perpétue une tradition chez Hermès en proposant à des artistes de travailler avec lui.

Ces collaborations sont conçues non comme des commandes, mais comme des « conversations » qui se nouent au fil des projets. C’est là une dimension essentielle qui offre aux artistes un nouveau terrain d’expression.

Dans le même temps, leurs démarches singulières viennent vitaliser le travail de l’atelier. C’est ainsi que Rémy Brière, Antoine Carbonne, Philippe Caron, Nigel Peake et Jean-Charles Pigeau ont été les invités d’Antoine Platteau ces dernières années.

Dans la conception et la mise en œuvre des vitrines, le décorateur orchestre un savant dialogue entre les créations des artistes invités et la réalisation par les artisans de la maison Hermès d’objets singuliers destinés aux seuls regards des passants. Ces objets constituent, au fil du temps, une collection unique en son genre digne d’être exposée, comme elle l’est pour la première fois ici à Poitiers. Cette passion des savoir-faire a conduit Antoine Platteau à solliciter des compétences exceptionnelles dans le champ des métiers d’art. Tels le plumassier Marcy, ou encore les vanniers de Vilaines-les-Rochers, près de Tours, qui rivalisèrent d’ingéniosité pour fabriquer un fabuleux mini-grand huit. Hermès, contribue fortement à maintenir des métiers devenus rares.


Déjà l’automne - Vitrine d’Antoine Platteau © Colombe Clier © Hermès Paris


Les métamorphoses de la matièreÉpure et fantasmagorie, telles sont les impressions contradictoires ressenties lorsque l’on découvre « Les métamorphoses de la matière », la toute première vitrine conçue par Antoine Platteau pour Hermès au printemps 2014. L’épure, tout d’abord, peut confiner à l’abstraction servie par un sens très délicat de la couleur. Elle renforce la lisibilité des compositions et révèle d’autant mieux la fantasmagorie. Un mot qui va bien à Antoine Platteau, ancien décorateur de cinéma, puisqu’une de ses significations est l’art de faire apparaître des objets irréels dans une salle obscure. C’est ce qu’il fait ici avec ces vitrines, non plus dans l’obscurité, mais dans une belle clarté presque immaculée.

Déjà l’automneToujours en 2014, « Déjà l’automne » était l’allégorie subtile d’une animalité qui surgit au cœur de la ville et qui rappelle les relations qu’Hermès, dont le métier originel est harnacheur-sellier, entretient avec la nature. Dans une pénombre automnale de forêt profonde, plantées dans une grande cible qui fait penser à un tableau de Jasper Johns, des flèches évoquent une vie sauvage contrebalancée par de grandes cages vides et inquiétantes qui ravivent les peurs poétiques de l’automne. Couleurs, matières, tout concourt à créer une féerie d’une grande force expressive. Et si l’on observe bien, on remarquera la tronçonneuse, outil emblématique des travaux de l’automne à la campagne, gainée de cuir et accompagnée de son jerrican d’essence.




Spring is just around the corner« Spring is just around the corner » , les vitrines du printemps 2015, empruntent délibérément à la musicalité d’un film d’Ernst Lubitsch. Tout y est artifice pour une flânerie dans un improbable jardin public. Sur fond de paravents peints par Philippe Caron, de motifs floraux à l’élégant graphisme stylisé, d’étranges silhouettes en métal ajouré composent un monde entièrement pensé et fabriqué : nuages, meubles de jardin, mannequin, ou encore chien fidèle au repos, son os à proximité, l’ensemble baignant dans une atmosphère de couleurs et de légèreté qui évoque l’art des paravents japonais.

Fêtes votives, pavois aux ventsUn été comme on en connaît en France, lumineux, parsemé de champs moissonnés, mais aussi scandé de fêtes populaires où le temps se suspend, telle est la sensation qu’Antoine Platteau voulait traduire dans ses « Fêtes votives, pavois aux vents », pour les vitrines de l’été 2015. D’où l’exceptionnelle collaboration avec les artisans vanniers de Vilaines-les-Rochers, qui ont donné la couleur estivale et impressionniste de l’osier à ces vitrines en réalisant de véritables ouvrages d’art.


Patience et longueur du tempsCet été fut suivi à l’automne 2015 de la série « Patience et longueur du temps », qui aurait pu être sous-titrée « Attention travaux ! ». L’humour permettant toutes les audaces, Antoine Platteau profite de ce que la boutique masque avec élégance des travaux de rénovation pour installer dans les prestigieuses vitrines un chantier de peinture avec ses pinceaux et ses couteaux à enduit aux manches gainés de cuirs précieux. Il va jusqu’à poser, une maquette du magasin sur un échafaudage, illustrant idéalement ce « petit théâtre de la démesure » qui définit son travail.

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Les étoiles tournent trop viteSi son atelier ressemble à un cabinet de curiosités, le bureau d’Antoine Platteau a tout d’une bibliothèque. Le décorateur nourrit son imaginaire de références culturelles multiples qu’il va souvent puiser dans les livres d’histoire, les monographies d’artistes ou les catalogues d’expositions. Pour les vitrines de l’hiver 2015 intitulées « Les étoiles tournent trop vite », Antoine Platteau a exploré les premiers temps de la science moderne, où l’électricité était encore magique et les expérimentations souvent fantasques. Il a créé un environnement cosmique, entre scientisme et spiritisme, où les objets semblent dotés d’une âme et prendre vie.

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On airAvec « On air », Antoine Platteau explore avec humour « la nature au galop », thème de l’année 2016 de la Maison Hermès. Cette nature s’anime à l’intérieur de télévisions, à la fois mausolées et niches pour chien, où défilent des petits films signés Antoine Carbone, conçus comme des limericks, poèmes humoristiques en anglais de cinq vers rimés, le tout dans une ambiance burtonienne.

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Le Miroir,Plaisir de regarder, désir de savoir, besoin de comprendreUn nouveau projet culturel pour la Ville de Poitiers

En 2016, la Ville de Poitiers lance le Miroir, un projet culturel unique en son genre. Aujourd’hui déployé hors les murs, et ce dans l’attente d’accueillir ses premiers visiteurs au cœur du centre-ville à l’issue des travaux de l’ancien théâtre où il s’installera définitivement, le Miroir invente une nouvelle idée de l’exposition en donnant à voir toute la diversité du monde de l’image et des formes. Du dessin d’observation à la bande dessinée ou au manga, de l’expérimentation plastique au design et à l’imagerie industrielle, de « l’art modeste » aux créations artisanales de la mode et du luxe, de l’archéologie au jeu vidéo et à la création numérique, le Miroir abolit les frontières entre les genres, les disciplines et les époques en créant un dialogue vivifiant entre tous les modes d’expression visuelle. Le Miroir veut concilier le plaisir de regarder, le désir de savoir et le besoin de comprendre. Chaque année, un fil rouge thématique relie trois expositions conçues par des personnalités invitées pour leur expertise et leur capacité à interroger le réel.

Plus qu’un simple lieu de culture, le Miroir est un reflet du monde où tout un chacun peut se retrouver face à des œuvres et des objets remarquables, dont la réunion en un même lieu tisse des récits d’hier et d’aujourd’hui qui nourrissent notre imaginaire.


Cet été, Le Miroir organise 4 expositions hors les murs :•Formes nues, design domestique et aluminium au Japon (1910-1960) du 26 mars eu 30 juillet 2016 à la Maison de l’Architecture, Poitiers

• Le petit théâtre de la démesure. Les vitrines d’Antoine Platteau pour la Maison Hermès du 19 juin au 18 septembre 2016 à la Chapelle Saint-Louis du Collège Henri IV, Poitiers

• Raphaël Zarka, une création. Manuel de sculpture instrumentale.du 21 mai au 28 août 2016 au Musée Sainte-Croix de Poitiers

• -12 000 > 2016 Promenade contemporaine dans l’archéologie du musée du 18 juin au 25 septembre au Musée Sainte-Croix de Poitiers


Le petit théâtre de la démesureExposition des vitrines d’Antoine Platteau pour la maison HermèsChapelle Saint-Louis du collège Henri IV19 juin – 18 septembre 2016

Entrée libre

Horaires d’ouverture :19 juin – 31 août : ouvert tous les jours de 14h à 18h nocturne le samedi jusqu’à 22h1er septembre – 18 septembre : du lundi au vendredi de 11h à 18h ; samedi et dimanche de 14h à 18h

Relations avec la presse : Presse locale : Grand PoitiersÉmilie Mondon et Manon [email protected] - 06 74 23 09 [email protected] - 06 88 25 84 09www.grandpoitiers.fr

Presse nationale : Heymann, Renoult associéesAgnès Renoult et Marion [email protected] - 01 44 61 76 76www.heymann-renoult.com


RELATIONS AVEC LA PRESSE

Presse locale : Grand PoitiersÉmilie Mondon et Manon [email protected] - 06 74 23 09 [email protected] - 06 88 25 84 09www.grandpoitiers.fr

Presse nationale : Heymann, Renoult associéesAgnès Renoult et Marion [email protected] - 01 44 61 76 76www.heymann-renoult.com Vi

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