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T endances 3 La vie secrète des bagels 5 Savoir captiver l’auditoire 6 Agenda 8 De la perspicacité 9 Attitude 10 L’art du steak 13 Éducation/carrière 16 A vril 2005 VOL. 3 numéro 3 UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS PAR DAVE PARADI, MBA LE SAUVETEUR POWERPOINT J e parlais récemment à un groupe de con- férenciers-présentateurs, lors d’une con- vention de conférenciers professionnels, le sujet était quand utiliser PowerPoint. Plusieurs personnes ont trouvé pratiques les idées que j’ai partagées, c’est pourquoi j’ai décidé de les partager avec vous aussi dans cet article. Tel que je l’expliquais au groupe, je pense que vous pouvez voir presque toutes les présentations axées sur les affaires comme une continuation où l’une extrémité est une présentation complète- ment inspirée et l’autre extrémité est totalement informative. L’une des clés dis- tinctives entre ces deux extrémités est combien de points que vous voulez que l’auditoire retienne. Une présentation purement inspirée, comme un discours d’encouragement que donneriez à votre équipe, comporte peu de points que votre auditoire doit retenir, probablement un seul point clé. Une présentation hautement informative, tel un programme de formation, peut avoir DANS CETTE PARUTION Quand devez-vous utiliser PowerPoint? V ous pensez avoir trop de bagages? Il est plus sûr de vérifier avec votre compagnie aérienne avant de voyager. SUITE À LA PAGE 3 VOIR PAGE 12 T T rop de bagages? rop de bagages?

Le Planificateur, Avril 2005

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* Trop de bagages? * Quand devez-vous utiliser PowerPoint? * Rejoignez quelqu'un avec votre NIP * Savoir captiver l'auditoire * De la perspicacité dans la gestion * L'art du steak

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Page 1: Le Planificateur, Avril 2005

Tendances 3

La vie secrète des bagels 5

Savoir captiver l’auditoire 6

Agenda 8

De la perspicacité 9

Attitude 10

L’art du steak 13

Éducation/carrière 16

Avril 2005 VOL. 3numéro 3

UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS

PAR DAVE PARADI, MBALE SAUVETEUR POWERPOINT

Je parlais récemment à un groupe de con-férenciers-présentateurs, lors d’une con-

vention de conférenciers professionnels, lesujet était quand utiliser PowerPoint.Plusieurs personnes ont trouvé pratiquesles idées que j’ai partagées, c’est pourquoij’ai décidé de les partager avec vous aussidans cet article.

Tel que je l’expliquais au groupe, jepense que vous pouvez voir presquetoutes les présentations axées sur lesaffaires comme une continuation où l’une

extrémité est une présentation complète-ment inspirée et l’autre extrémité esttotalement informative. L’une des clés dis-tinctives entre ces deux extrémités estcombien de points que vous voulez quel’auditoire retienne.

Une présentation purement inspirée,comme un discours d’encouragement quedonneriez à votre équipe, comporte peu depoints que votre auditoire doit retenir,probablement un seul point clé. Uneprésentation hautement informative, telun programme de formation, peut avoir

DANS CETTE PARUTION Quand devez-vousutiliser PowerPoint?

Vous pensez avoir trop de bagages? Il est plus sûr de vérifier avec votre compagnie aérienne avant de voyager.

SUITE À LA PAGE 3

VOIR PAGE 12

TTrop de bagages?rop de bagages?

Page 2: Le Planificateur, Avril 2005

Des statistiques émises par le Bureau of Print Measurement ontrapporté que 9 magazines sur 10 au Canada ont rencontré

une baisse de leur lectorat durant l'année passée.Le seul fait de maintenir votre lectorat est considéré comme un

exploit aujourd'hui. Au Planificateur, nous avons plus que doublénotre lectorat, même en facturant les lecteurs non-planificateursqui désiraient le recevoir. Pas si mal pour une publication qui amoins de deux ans.

Vous remarquerez aussi en bas, à droite, que nous avons com-mencé à donner en retour. Ça n'est pas beaucoup mais c'est undébut. Donc un grand merci pour votre soutien et continuez deparler de nous à vos amis. Comme toujours, si vous avez des idéesou suggestions, veuillez nous en faire part.

Vous voulez modifier votre adresse?Écrivez-nous à :

[email protected]

Notre Mission et notre butNotre mission est d’informer et d’éclairer les planificateurs. Chaquenuméro ne contiendra pas plus de 30 à 35 % de publicité (toute cette pub-licité sera à titre informatif) et le restant de la parution sera réservé à desarticles qui aideront les planificateurs d’événements dans leurs activitésquotidiennes. Notre but est d’annuellement remettre aux planificateursles profits accumulés, sous forme de bourses d’études continues.

Neuf sur dixMOT DU RÉDACTEUR

AVRIL 2005

2

Dons debourses éducatives

• Travail d’équipe

• Table du chef

• Planifier des tournois de golf

• Conseils en A/V

Qu’aimeriez-vous lire? Veuillez m’envoyer vos suggestions par courriel à :[email protected]

Thèmesà venir

Publié par :

2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282

Vos commentaires sont appréciés :[email protected]

Rédacteur : Leo GervaisRédactrice adjointe : Nathalie CaronTraductrice : Dominique Lamarche

Administration : Patrick Galvin, Julie BoisvertVentes : Camille Lay

Collaborateurs : Mike Auctor, Anne Biarritz, Peter De Jager, Stacey Hanke, Maya Kramer,

Dave Paradi, Joe Schwarcz, Harriet Wezena

Le Planificateur est mensuellement diffusé à 11 000 professionnels de l’industrie du tourisme et des affaires.

Poste-publication No. 40934013

Dany Boisvert

Hélène St-Denis

Sylvie Lapointe

Denise Gélinas

Félicitations!

Nos gagnants du concours du mois

dernier

Page 3: Le Planificateur, Avril 2005

AVRIL 2005

3

Recourir à des aidesSi vous arrivez à New York...

On estime à 39,6 millions le nombre de visiteurs à New York en2004, un record. C’est 4,6 pour cent de plus qu’en 2003. Lesarrivées internationales ont augmenté de 10,2 pour cent, dont unehausse de 20 pour cent en provenance du Japon. Le taux d’occu-pation a été de 83 pour cent et le tarif journalier moyen a atteint212 $US, une hausse de 19 $US. On attend plus de 40 millions devisiteurs en 2005.

Atchoum! Passe-moi le miel

Vous redoutez le retour du rhume des foins et des éternue-ments? Soyez sans crainte! Il existe un remède naturel : le mielnature produit localement provenant de ruches. C’est un antihis-taminique naturel et deux cuillers à thé de miel le matin vouspréservent de la réaction allergique aux pollens locaux. Et il n’ya pas d’effet secondaire.

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plusieurs points que vous voulez que votre auditoire se rappelleafin d’améliorer leur performance au travail. Entre les deuxextrémités du spectre, il y a une variété de présentations dif-férentes avec un éventail de points à être fait.

Pour aider l’auditoire à se remémorer votre message, vousdevriez recourir à des aides-mémoire. Un aide-mémoire estquelque chose que l’auditoire peut utiliser pour se rappeller lespoints que vous avez couverts après avoir terminé votre présenta-tion. Il y a plusieurs formes d’aides-mémoire, incluant la docu-mentation papier, le cahier de travail, les cartes et bien sûr,PowerPoint. PowerPoint peut être un aide-mémoire puisqu’ilpeut donner des rappels visuels des points que vous couvrez.

L’usage le plus courant de PowerPoint en tant qu’aide-mémoire est lorsque nous utilisons le titre et les points boulet pourrenforcer les points clés que nous abordons. Un autre usage plusefficace de PowerPoint en tant qu’aide-mémoire est d’utiliser desphotographies pour aider à raconter une histoire qui illustre lesujet que vous présentez.

Les auditoires se rappellent les histoires puissantes plus quetoute autre partie de votre présentation. Vous pouvez marteler lespoints dans leur mémoire encore mieux en montrant une pho-tographie, en racontant une histoire reliée à cette photo, ensuite enfaisant le point que la photographie et l’histoire illustrent. De cettefaçon, l’impact émotionnel de la photographie ajoutera du poidsau point que vous démontrerez à travers l’histoire.

PowerPoint ne devrait pas être nécessairement le seul aide-mémoire que vous utilisez, mais il peut s’avérer un outil impor-tant en aidant votre auditoire à se rappeler et à agir sur vos points.Lorsque vous planifierez votre prochaine présentation, (j’espèreque vous planifiez votre présentation au lieu de seulement sautersur PowerPoint), songez à quel endroit vous vous situez sur laligne entre une présentation inspirée et une présentation informa-tive. Alors considérez comment PowerPoint peut s’insérer dansvos plans comme aide-mémoire.

Dave Paradi est connu comme le sauveteur PowerPoint puisqu’ilsecourt les conférenciers et leurs auditoires de la « Mort parPowerPoint. » Dave est l’auteur du « Guide to PowerPoint » dans lasérie Prentice Hall de Advanced Business Communication. Ses ateliersde consultation et d’apprentissage aident les organisations à améliorerla rentabilité de leurs présentations PowerPoint. Apprenez-en plus au :www.PowerPointLifeguard.com. ©2004 Dave Paradi

SUITE DE LA PAGE PAGE 1

�Tendances de l’industrie

Page 4: Le Planificateur, Avril 2005

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Enfin!L’American Transportation Security Administration a récem-

ment ajouté les briquets à la liste des objets interdits à partir du 14avril dans les avions et dans toutes les zones passé les points decontrôle de sûreté. L’interdiction inclut les briquets au butane, à hydrocarbure volatil (type Zippo), électriques, à pile et de fan-taisie. Les allumettes restent autorisées. La TSA éliminera les bri-quets apportés aux points de contrôle de sûreté.

Plus de bonnes nouvelles, moins de pourriels

Pour la première fois en quatre ans, la quantité de courriels nonsollicités (pourriels) a diminué en 2004 selon une enquête récented’Ipsos-Reid. Des lois anti-pornographie plus strictes, des direc-tives plus strictes pour le cybermarketing, l’utilisation croissantede filtres anti-pourriels et la réticence grandissante des Canadiensà ouvrir les pourriels expliquerait leur déclin. Malheureusement,les pourriels se portent encore très bien. Au cours du derniertrimestre de l’année dernière, les Canadiens ont reçu 177 courrielspar semaine en moyenne, dont 87 (49 pour cent) étaient des pour-riels, selon le rapport.

C’est mieux qu’en 2003 où 134 (68 pour cent) des 197 courrielsreçus en moyenne par semaine étaient des pourriels. Les pourrielsont doublé chaque année depuis 2001, époque où il y en avaitseulement 30 par semaine.

AVRIL 2005

�Tendances de l’industrie

Rejoignez quelqu’un avec votre NIP

Mon copain, Don, l’appelle le Crackberry. Quelle dépen-dance engendre-t-il? Regardez autour d’une table deréunion, le hall d’un hôtel, ou même dans un

ascenseur et vous verrez des gens utilisant le maintenant célèbreBlackberry, l’ultime outil de connectabilité. Bien sur, il y a end’autres tel le Palm Trio mais je n’entends jamais « il vient de me

trioer » toutefois j’ai souvent entendu « j’en-voie un Blackberry à mon patron ».

Ce pratique petit assistantpersonnel numérique estun téléphone, un organisa-teur, un messager instan-tané et gestionnaire decourriel tout en un. Étantun utilisateur convertidu Palm, je peux diresans équivoque que leBlackberry (inventé parune société canadienne,Research in Motion) esttrès agréable à utiliseravec un clavier pratique.Et parmi nous, les « berries », il y a l’expéri-ence partagée du NIP(PIN en anglais), fonda-mentalement de la mes-sagerie instantanée entre

chacun de ces gadgets.Chaque Blackberry a un

numéro de NIP, tel ungenre d’adresse IP pour un

ordinateur, et la rapidité aveclaquelle les messages instantanés voyagent entre eux est vraimentétonnante.

Vous pouvez demander « Cela impressionne qui? » Disonsque j’ai posé la même question, j’étais à un déjeuner le jour de laSaint-Patrick et plusieurs d’entre nous se pinnaient (dérivé del’anglicisme to PIN) afin de discuter de la pertinence de certainsdes conférenciers et pour faire des arrangements post-déjeunerpour se rencontrer. Tout ceci a été accompli sans un seul mot etsans interrompre qui que ce soit. Il a été rapporté que des jour-nalistes présents à des conférences de presse ont été pinnés parleur rédacteur ou producteur PENDANT la conférence de pressepour réagir à un commentaire de la personne interviewée – desréactions instantanées aux sorties des politiciens et d’autres per-sonnes du même genre. Le Blackberry amène les communica-tions à un tout autre niveau.

J’encourage les planificateurs d’événements à donner unechance au Blackberry – je suis convaincu que de vous faire pin-ner prendra un sens très positif.

Page 5: Le Planificateur, Avril 2005

IIIl fallait voir la tête du préposé de la boutique de bagels, à

Manhattan, quand je lui ai demandé le bagel le plus petit et le plusmince qu’il pourrait trouver. Dans ce pays où l’excès règne enmaître, où la devise est « bigger is better », ma requête devait sem-bler bien surprenante! Pourtant, j’avais vraiment besoin d’unbagel mince pour illustrer un exposé que je m’apprêtais à donnerà l’université Columbia.

Mon exposé devait porter sur certaines applications courantesintéressantes de la chimie, et je voulais commencer ma présentationen démontrant jusqu’à quel point le plastique acryliquepeut contribuer à rendre notre vie plus sécuritaire. Ledocteur Mark Smith, chef du service des urgencesdu George Washington University MedicalCenter, avait défrayé les manchettes danstoute l’Amérique en dénonçant un « type deblessure fréquente largement méconnue denotre époque », attribuable à… la coupe debagels. Quiconque a déjà risqué de semutiler la main en essayant de trancher unbagel sait exactement de quoi je veux par-ler. Par bonheur, les inventeurs ont relevé ledéfi et proposé une gamme d’instrumentsdestinés à éviter de faire gicler le sang sur unbagel tout frais. J’ai moi-même déniché un de cesobjets, qui me plaît bien, d’ailleurs. Il s’agit d’une boîteen acrylique transparent qui maintient le bagel bien en place pen-dant qu’on le tranche en glissant un couteau le long de deux fentes,situées de chaque côté. Non seulement cette invention prévient-elleles blessures, mais elle permet d’échapper à l’autre désagrémentbien connu des amateurs de bagels : la cuisine qui ne manque pasde s’emplir de fumée chaque fois qu’une moitié de bagel plusépaisse que l’autre se coince dans la fente trop étroite du grille-painet refuse d’en sortir.

Les New-Yorkais font bouillir leurs bagelsEn vue de ma démonstration de la méthode scientifique pour

couper un bagel, j’avais besoin d’un bagel « volontaire », que jecomptais bien commander au petit-déjeuner. Hélas, on m’apportaun petit pain surdimensionné percé d’un trou, qui ressemblaitdavantage à une bouée de sauvetage qu’à un bagel. J’avais unproblème : jamais ce pain n’entrerait dans mon coupe-bagel. C’està ce moment que je me suis précipité à la boutique de bagels pourprésenter ma surprenante demande.

On ne manquait certes pas de bagels à cet endroit, mais tous souf-fraient d’obésité comme celui qu’on m’avait présenté un peu plus tôt.Or, pendant que, frustré, je me tenais là, debout, quelqu’un a ouvert àla volée la porte de la cuisine et voici ce que j’ai aperçu : on faisait pass-er les bagels non cuits dans un cuiseur à vapeur! On ne les plongeaitpas dans l’eau bouillante, on les cuisait à la vapeur! À cette minute, j’aidécidé que les New-Yorkais avaient moins besoin d’apprendre sur lesvertus de l’acrylique que sur la fabrication des bagels.

Montréal est la capitale du bagel. Ici, on sait préparer les bagels.Pour tout juste 180 calories et pratiquement aucun gras, on

vous offre un bagel à la saveur exquise et à la textureincomparable, avec en prime un brin d’histoire.

La légende raconte qu’en 1683, le roi JohnSoviesky de Pologne a contribué à délivrer

Vienne des envahisseurs turcs. Pourtémoigner sa reconnaissance, unboulanger viennois a conçu un petit painen forme d’étrier commémorant labravoure des soldats polonais. En dialecte

allemand, on a bientôt appelé ce pain «beugel », ce qui signifie bague ou bracelet,

parce qu’il a la forme d’un anneau avec unlarge trou. En yiddish, « beugel » est devenu «

beygel », d’où le nom actuel, « bagel ». Ce sont desimmigrants juifs qui ont fait connaître le bagel à

l’Amérique, il y a un siècle environ. Aujourd’hui, à Montréal, cer-tains de leurs descendants servent encore à leurs clients ravis de déli-cieux bagels préparés selon la tradition. Rien n’égale le parfum et legoût exceptionnels d’un bagel tout frais sorti du four. Relevez le défibagel : je mets quiconque au défi d’acheter une douzaine de cesbagels tout frais et d’en avoir encore douze en arrivant à la maison.Impossible. Même pour un Canadien élevé au pain blanc tranché.

∞ ∞ ∞

Pour préparer ce délice tout aussi sain que savoureux, on n’u-tilise pas n’importe quelle farine, mais une farine riche en

deux protéines, la gluténine et la gliadine. Ses longues moléculestorsadées et entortillées se déroulent et s’alignent en de longs fila-ments quand on les pétrit avec de l’eau. Elles effectuent aussi entreelles des liaisons transversales, créant ainsi un réseau de protéinesappelé gluten, qui donne à la pâte l’élasticité nécessaire pour leveralors que la levure produit du dioxyde de carbone.

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La vie secrète des bagels

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AVRIL 2005

Page 6: Le Planificateur, Avril 2005

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Quand vous parlez, les gens sont-ilsintéressés à votre discours? Vousarrive-t-il de vous demander

pourquoi il est si difficile d’amener vos audi-teurs à donner suite à votre message? Vousperdez-vous en paroles, perdez-vous de vuel’essentiel durant la présentation? Quel que soit

le contexte, réunion, visite de représentant, exposition ou présenta-tion, il faut une stratégie pour livrer un message qui portera fruit.

Votre entrée en matière doit absolument retenir l’attention del’auditeur. Les gens me parlent de leurs principaux défis : « Je nesais jamais comment commencer ni terminer mon message. »; « J’ai tendance à m’égarer »; « Une fois que j’ai commencé, ça va. »Cette dernière remarque m’inquiète particulièrement. C’est unpeu comme si vous disiez : « Ne m’écoutez pas les deux premièresminutes, le temps que j’entre dans le sujet. Par la suite, vous ver-rez, mon message est vraiment bon. »

Précisez votre objectif. C’est la première étape dans la commu-nication d’un message clair et concis qui livre l’essentiel tout enamenant l’auditeur à réagir. Évitez de commencer votre présenta-tion par la formule : « Aujourd’hui, j’aimerais vous entretenir de… ».Dans 99 % des cas, l’auditeur connaît déjà le but de sa rencontreavec vous. Un bon communicateur évite cette longue phrasecreuse et sait entraîner l’auditeur dans le vif du sujet en moins de45 secondes.

Pour y arriver, il doit savoir communiquer efficacement l’objec-tif qui sous-tend et éclaire le message. Pour vous assurer de retenirl’attention de l’auditeur, suivez les étapes ci-dessus en préparantl’introduction et la conclusion de votre message :

• Faites part à l’auditeur de votre opinion sur le sujet traité.Cette approche contribue à convaincre votre auditoire et à établirun climat de confiance. Sinon, l’auditeur ne sait trop ce que vous-même pensez du sujet ni ce que vous attendez de lui. Par exemple,dans la phrase « Pour dominer la concurrence, il est important deconclure la vente de façon adéquate. », le mot important révèlevotre point de vue.

• Quand vous communiquez vos attentes de manière précise àvos auditeurs, les chances qu’ils passent ensuite à l’action sontmeilleures.

• Vous pouvez suggérer à vos auditeurs une démarchegénérale que vous aimeriez qu’ils adoptent au moment même oùils écoutent votre message : « Gardez l’esprit ouvert et explorez lespossibilités. »

• Pour que vos auditeurs donnent suite à votre message, il est essentiel qu’ils comprennent clairement ce que vous attendez d’eux :« Inscrivez-vous dès aujourd’hui à une démonstration gratuite. »

• L’auditeur cherchera à savoir ce qu’il a à gagner de votreprésentation. Si vous faites ressortir les avantages d’y donnersuite, vous augmentez les chances qu’il le fasse effectivement. Lesavantages sont l’élément le plus convaincant de votre message. « En vous inscrivant aujourd’hui même, vous recevrez des outilsimmédiats pour vous permettre d’accroître vos profits et d’élargirvotre clientèle. ».”

Il est bien connu que nous nous rappelons la première et ladernière choses que nous entendons. D’où l’importance de plani-fier toute présentation de façon à transmettre un message fort dansl’introduction et dans la conclusion.

C’est une chose de planifier et de structurer son message avecprécision. Cela dit, euh, le vrai défi consiste, vous savez, à… à fairepasser le message, ok. Comme euh …vous connaissez sûrementdes mots qui, bon, qui gênent le message. Nous avons tendance àutiliser des mots vides quand nous ne savons pas quoi dire. Si cetarticle était truffé de mots vides, la lecture en serait très malaisée.Nous n’écrivons pas avec des mots vides, pourquoi en utiliser enparlant? Notre atout le plus efficace, c’est de pouvoir s’arrêter unmoment et se détendre en prenant une longue respiration.Remplacer les mots vides par une pause nous amène à faire desphrases plus courtes et à en venir rapidement à l’essentiel. Il existedes avantages considérables à marquer une pause à la fin desphrases, quand on perd le fil de sa pensée, après un point essentielet après avoir formulé une question. Cela permet de :

• Réagir sur-le-champ et rassembler ses pensées de façon àéviter de s’éloigner du sujet.

• Prendre une respiration reposante, paraître à l’aise et con-trôler le message.

• Donner le temps aux auditeurs de bien entendre et de com-prendre le message.

• Maintenir l’attention des auditeurs de telle sorte qu’ils don-neront suite à votre message.

Un message parsemé de mots vides donne l’impression que l’o-rateur n’a pas les connaissances requises et n’est pas en mesure defaire son travail adéquatement. Je vous mets au défi d’écouter lesmessages que vous vous apprêtez à transmettre par courriel vocalavant d’appuyer sur le bouton d’envoi. Demandez à un collègueou à un membre de votre famille de vous faire remarquer quandvous utilisez des mots vides.

Pratiquez à faire des pauses dans votre discours quand vousdistribuez de la documentation pendant une réunion, en com-mentant une brochure pendant une exposition ou en faisantréférence à des notes. Rapidement, vous deviendrez plus con-scient de votre discours et parviendrez à transmettre un messageplus efficace en moins de mots. Or, n’est-ce pas là justementl’essence de la communication? Parler pour qu’on veuille vousécouter. Captiver.

• • •

Stacey Hanke est consultante en chef, auteure, coach et conféren-cière avec 1st Impression Consulting, Inc. Contactez-la par téléphoneau (773) 209-5970 ou par courriel à : [email protected]

AVRIL 2005

DE STACEY HANKE

L’art de « s’en tenir à l’essentiel »

Savoir captiver l’auditoire

Page 7: Le Planificateur, Avril 2005

On ajoute une petite quantité de sucre à la pâte, car le sucre nour-rit la levure, et puis un peu d’œuf pour ajouter couleur et goût.

La technique de pétrissage est de toute première importance : lepétrissage produit les bulles d’air dans lesquelles le dioxyde de car-bone prend de l’ampleur. Le nombre de ces bulles influe beaucoupsur la texture finale. De plus, le pétrissage permet d’intégrer del’oxygène présent dans l’air, ce qui affermit le gluten en favorisantune réaction chimique qui établit des liens entre les atomes desoufre présents dans des molécules protéiques contiguës.

Pourtant, ce qui fait qu’un bagel est un bagel, ce n’est ni lafarine, ni le pétrissage. C’est l’immersion dans l’eau bouillante desanneaux de pâte roulés à la main, avant la cuisson. Les moléculesd’amidon dans la farine sont roulées ensemble en de minusculesgranules, mais l’eau chaude les pénètre et les fait gonfler. Les gran-ules ainsi gonflées se fraient un chemin dans la structure molécu-laire formée par les protéines du gluten et l’affermissent. Résultat :le bagel compact classique. Et puis, l’eau bouillante n’est pas quede l’eau; on doit y ajouter un peu de miel liquide! En effet, dans lachaleur du fourneau, les glucides contenus dans le miel se mêlentaux protéines de la pâte et forment la croûte cuivrée si prisée desamateurs des bagels.

Ahh, le four. Un bon bagel se cuit au four à bois. La fuméeajoute à la saveur, et le feu de bois procure la température idéale.Durant la cuisson, le gluten se coagule et l’amidon termine sa géla-tinisation. Si la température est trop basse, la pâte gonflera àmesure que le volume des gaz emprisonnés dans la pâte aug-mente, mais elle retombera parce que le gluten et l’amidon ne se

seront pas fixés. Par contre, si le four est trop chaud, le gluten etl’amidon se fixent trop tôt et la pâte ne gonflera pas suffisamment.Réussir un bagel est affaire délicate qui requiert une main experte.Une main montréalaise.

Ce que j’ai vu ce matin-là à New York n’était pas réjouissant.J’ai vu la pâte cuite à la vapeur plutôt que bouillie. J’ai vu des foursélectriques. J’ai vu qu’on ajoutait aux bagels des poivronsjalapeno, des pépites de chocolat et, croyez-le ou non, des miettesde bacon. Mais même ce sacrilège n’aurait pu me préparer à ce quej’ai ensuite aperçu dans la section des mets surgelés du super-marché où je me suis précipité, espérant contre toute attente trou-ver un bagel qui ressemblait à un bagel. Là, devant mes yeux, trô-nait le bagel sans trou. Il ressemblait à un petit pain à hamburgergarni de fromage à la crème. Pas de trou. Pas de classe. Quoique…il faut le reconnaître, ce bagel nouveau genre réglait le problèmed’avoir à le couper.

À ce stade de mes recherches, je perdais espoir et me sentaisfrustré à la vue des bagels sans trou et des bagels-beignes géantsaffligés de rigor mortis. Il me restait un dernier espoir, Zabar’s,l’épicerie la plus célèbre de New York. Pas de bagels convenableslà non plus. Par contre, j’y ai déniché l’article qui a sauvé majournée : un coupe-bagel réglable! Il était fait de polyéthylène, nond’acrylique, mais j’ai tout simplement ajusté mon discours en con-séquence. Dieu merci, les Américains sont ingénieux! S’ils pou-vaient seulement apprendre à faire de bons bagels!

Joe Schwarcz est le directeur du Bureau pour la Science et la Société del'Université McGill. Il est aussi chroniqueur pour le journal montréalaisThe Gazette ainsi que conférencier expérimenté. Pour en savoir plus surses présentations informatives et divertissantes, contactez-le à l'adressesuivante : [email protected] ou au (514)398-6238 ou visitez le siteweb www.oss.mcgill.ca. Cet article était à l'origine dans The Gazette.

Le secret des meilleurs bagels

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AVRIL 2005

SUITE DE LA PAGE PAGE 5

Page 8: Le Planificateur, Avril 2005

Le plus sage est celui qui ne pense point l'être.

Nicolas Boileau

— Événements à venir —

19 au 21 avrilIMEX, Worldwide Exhibition for Incentive Travel,Meetings & Events, Messe Frankfurt, Allemagne.www.imex-frankfurt.com, (011) 44-1273-227311.

1 au 3 maiAssociation of Corporate Travel Executives conferenceglobale, Vancouver Convention & Exhibition Centre.www.acte.org, (703) 683-5322.

18 au 21 maiSociety of Government Meeting Professionals

conference annuelle, Sheraton Grand Sacramento,Californie. www.sgmp.org, (703) 549-0892.

9 au 12 maiMeeting Professionals International World EducationConference, Miami Convention Centre, Floride.www.mpiweb.org, (972) 702-3000.

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AVRIL 2005

Page 9: Le Planificateur, Avril 2005

De la perspicacité dans la gestion

La « perspicacité » se résume souvent àl’aboutissement du judicieux conseilde Yogi Berra : « On apprend beau-

coup simplement en observant. » À vrai dire, il faudrait ajouter « et en

réfléchissant », car la seule observation selimiterait à une suite d’images sans liens,

alors qu’un peu de réflexion fait toute la différence.Prenons un phénomène que chacun de nous a certainement

déjà observé. Quand nous sortons du bain ou de la piscine, la peaudu bout de nos doigts est généralement froissée. Jusque là, rien debien extraordinaire; on sait pourquoi c’est comme ça ou on l’ig-nore, mais c’est comme ça, tout simplement. On remarque cephénomène et puis on n’y pense plus : à quoi bon?

Mais que ferions-nous si nous observions que dans certainessituations, les doigts immergés dans l’eau ne froissent pas? C’estce qui est arrivé à des infirmières qui ont constaté que lorsqu’elleslavaient les mains de patients qui venaient de subir une chirurgie,la peau des doigts se plissait chez certains patients et chezd’autres, pas. Elles ont aussi remarqué que les patientsdont la peau ne se froissait pas avaient des com-plications; plus précisément, leur systèmenerveux végétatif ne se rétablissait pasnormalement. Des tests cliniques ontdémontré le bien fondé de cetteobservation et aujourd’hui, on utilisele test de froissement de la peauaprès immersion dans l’eau commeun indice positif d’une guérison nor-male à la suite d’une chirurgie.

Le domaine de la science foisonne d’ex-emples semblables. Le caoutchouc, le radar, leTéflon®, l’acier inoxydable et les allumettes doivent tous leurexistence au fait qu’une personne a observé un phénomènebizarre, puis a su tirer profit de cette observation.

Il est plus difficile de remarquer des tendances dans le com-portement humain, éminemment changeant. Si on mélange desmasses égales de soufre, de charbon de bois et de salpêtre et si onexpose le mélange à une flamme nue, on obtiendra invariablementune flambée et un souffle. Par contre, si on expose une même per-sonne à la même situation plusieurs fois, elle pourra fort bien réa-gir différemment d’une fois à l’autre, ne serait-ce que du fait quele « sujet » retient quelque chose de chaque nouvelle expérience etajuste son comportement en conséquence.

Pourtant, malgré la complexité du comportement humain, il estpossible d’identifier des modèles de comportement utiles. Quand Elisabeth Kubler-Ross a défini le « Grief Cycle », c’est à direles étapes accompagnant un deuil (dont elle a d’abord traité dansson livre On Death and Dying), elle ne faisait que transmettre à un

plus large auditoire les enseignements qu’elle avait elle-mêmetirés de l’accompagnement des mourants. Aujourd’hui, même lesgens qui ne savent pas que le Dr Kubler-Ross a été la première àdécrire ce cheminement connaissent bien les cinq étapes princi-pales du processus de deuil : déni, colère, marchandage, dépres-sion et acceptation.

Que vaut d’avoir identifié ces étapes? Après tout, les personnestouchées ne passent pas toutes par chacune des étapes, et mêmequand c’est le cas, elles ne le font pas toutes dans un même ordred’enchaînement rigide. Elles sont sujettes à passer d’une étape àune autre, puis à revenir à une étape antérieure et ainsi de suite,dans la série des cinq étapes. De plus, chaque personne est loin depasser le même temps à chacune des étapes : l’une peut demeurerune semaine en phase de colère alors que l’autre se limitera à ful-miner durant plus ou moins une heure. Compte tenu de toutes cesvariantes, quelle valeur cet ensemble d’observations peut-il bienavoir pour qui que ce soit?

Eh bien, d’abord, si l’on connaît l’existence de l’étape de lacolère et si l’on sait qu’il s’agit d’une réaction normale à l’annonced’une maladie mortelle, nous serons en mesure de nous distancerde la colère sans pour autant nous éloigner de la personne.

À lui seul, cet avantage justifie le temps consacré à sefamiliariser avec le modèle Kubler-Ross. En

prenant conscience que cette colère estdépersonnalisée et ne nous vise pas

directement, nous pouvons continuerà prodiguer des soins à un malade enphase terminale plutôt que de s’enéloigner et de le laisser mourir seul.

L’« art de l’observation » n’est pascompliqué. Il n’exige ni des années d’é-

tudes ni des « certificats d’apprentissage »;il s’acquiert en gardant les yeux ouverts et en

acceptant le fait que toute chose a sa raison d’être,même si on ne la perçoit pas très bien. Pourquoi les gens sourient-ils quand on leur sourit? Pourquoi la colère entraîne-t-elle le plussouvent une réaction de colère? Est-ce important? En réalité, il suf-fit de savoir qu’en posant tel geste, nous obtiendrons telle réaction.

S’il existe une seule règle fondamentale pour devenir un bongestionnaire, elle consiste probablement à cultiver l’aptitude àobserver les gens. En étudiant la façon dont les gens réagissent auxévénements et en reprenant ensuite les modèles qui suscitent chezeux un comportement satisfaisant tout en limitant ceux qui résul-tent en une réaction négative, nous affinons notre perspicacité etaméliorons nos aptitudes en relations humaines. Tout cela pouravoir observé… et appris. Yogi Berra serait fier de nous.

• • •

© 2005, Peter de Jager – Peter de Jager est conférencier, expert-conseil et auteur. Vous pouvez lire d’autres extraits de ses travaux etcommuniquer avec lui à www.technobility.com

DE PETER DE JAGER

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AVRIL 2005

L’ art de l’observation n’est

pas compliqué.

Tout commence en mystique et finit en politique.Charles Péguy

Page 10: Le Planificateur, Avril 2005

Les attitudes déterminent aussi le degré derésonance de nos cordes sensibles à telou tel problème social. Lorsqu'on croitprofondément à quelque chose, on est

sans cesse à l'affût de preuves à l'appui de cette attitude; et on lestrouve, quitte à interpréter les faits d'une manière très person-nelle. Sous sa forme extrême, cela confine à la manie : la person-ne affectée fait des liens qui paraissent complètement farfelus àquiconque ne partage pas sa douce folie. Un homme qui exècreles gouvernements, par exemple, trouvera toujours moyen deblâmer le sien si la foudre frappe sa maison.

Sur le plan physique, l'attitude est une position du corps. Sur le plan social, la position de quelqu'un ne manque jamais decolorer sa vision des événements. Aux États-Unis, par exemple, ona demandé à des cadres et à des salariés syndiqués d'un échantil-lon de branches d'évaluer les pertes financières occasionnées à l'é-conomie nationale par les grèves d'une année. Les premiers les ontgrossièrement surestimées; les seconds les ont tout aussi grossière-ment sous-estimées. Preuve que les gens voient ce que leurs atti-tudes les prédisposent à voir.

Nous avons tous des attitudes. Nous ne saurions vivre sanselles... pour le meilleur et pour le pire.

Ils sont en outre parfaitement capables de se convaincre de lajustesse d'un point de vue que tous les faits contredisent. Ce genred'auto-intoxication atteint son point culminant au sein des mouve-ments radicaux et des sectes. Rien ne témoigne plus éloquemmentde l'influence du groupe et de l'efficacité des techniques de lavagedu cerveau que d'entendre des hommes et des femmes par ailleursraisonnables prêcher avec ferveur des théories d'une faussetépatente. À les écouter, nous nous persuadons aisément que desgens normaux et sensés - comme nous - ne tomberaient jamaisdans un piège aussi grossier.

Mais comme le dit le philosophe contemporain Rollo May, lacertitude de n'avoir plus d'illusions est l'ultime illusion. Rien deplus naturel que de s'imaginer que ça n'arrive qu'aux autres; riende plus faux non plus. Pour le meilleur ou pour le pire, nous avonstous des attitudes. Nous ne saurions vivre sans elles. Elles peuventd'ailleurs s'avérer aussi utiles qu'elles sont parfois nuisibles.

Bonnes ou mauvaises, l'important est d'en être conscient afinde pouvoir reconnaître, derrière le masque de l'opinion informée,le visage de la réaction conditionnée. Cela vaut non seulement

pour les opinions des autres, mais aussi pour les nôtres. Chaquefois que vous pensez ou dites quelque chose, il faut vous deman-der : cela vient-il de moi ou de mon attitude?

Repérer dans le flot de la pensée ce qui tient du réflexe intel-lectuel n'est pas chose facile, car les attitudes empruntent volon-tiers les habits de la raison. Les plus profondément ancrées setrahissent toutefois à certains signes. La voix de l'attitude se recon-naît clairement aux détails suivants.

Elle trouve tout très simple. L'opinion fondée sur une attitudepostule souvent l'existence d'un seul problème fondamentalexigeant une seule solution radicale. Cette simplicité est siséduisante qu'elle emporte souvent l'adhésion unanime des audi-teurs. Si vous vous surprenez à hocher la tête et à faire chorus avecles autres personnes présentes, votre opinion vous est probable-ment dictée par votre attitude.

Elle a réponse à tout. La personne dont la position est com-mandée par une attitude a un répertoire complet de réponsesplausibles à opposer aux critiques et pallie très bien les pointsfaibles de son argumentation. Persuadée d'être en possession de lavérité, elle ne voit aucun intérêt à présenter les preuves surlesquelles elle fonde cette belle assurance.

Elle étouffe la critique. Certaines personnes sont si sûresd'avoir raison qu'elles suspendraient sans hésiter la liberté d'ex-pression pour ce qui touche à cette vérité transcendante. Touteinformation ou opinion tendant à remettre en cause le caractèresacré des icônes qu'elles vénèrent leur paraît « inacceptable ».

Qu'elles soient anciennes ou modernes, les attitudes peuvent s'avérer égalementintolérantes

Elle exagère systématiquement. Les gens qui prônent des change-ments profonds dans des domaines comme la santé et l'environ-nement essaient souvent de mobiliser par la peur une opinion tropapathique à leur gré. Si nous ne faisons pas ceci, des millions vontmourir; si nous ne faisons pas cela, une partie de la planète, voire laterre entière, sera dévastée. L'attitude qui les inspire exerce une telleemprise sur leur esprit qu'ils en perdent le sens des proportions.

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Tout est une question d’attitude

AVRIL 2005

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SUITE À LA PAGE 13

Page 11: Le Planificateur, Avril 2005

Vos attitudes prennent-elles votre contrôle?Elle ne dédaigne aucun argument. Une cause qui repose

uniquement sur une attitude sera défendue contre vents et marées,quitte à faire sombrer ses partisans dans le ridicule. Pendant unebonne partie de ce siècle, les Américains ont soutenu mordicusqu'il était juste et bon de parquer les Noirs à l'écart des Blancs, toutau bas de l'échelle sociale. Pour se justifier, des porte-parole de lapopulation blanche du Sud sont allés jusqu'à dire que les Noirspréféraient la discrimination à l'égalité des chances et qu'en leslaissant « à leur place », on les rendait plus heureux qu'en leurconférant la plénitude des droits civils américains.

Elle s'invente des ennemis. Les attitudes collectives se nourris-sent souvent de griefs réels ou imaginaires à l'encontre d'un autregroupe. Si on vous parle d'abondance de ce qu'ils ont fait, et enparticulier de ce qu'ils nous ont fait, vous pouvez parier que c'estune attitude qui s'exprime.

Ce ne sont là que quelques-uns des signes auxquels on recon-naît les opinions dérivées d'une attitude. Ces opinions, ne l'oubliezpas, peuvent être les vôtres.

Mais au fait, pourquoi devriez-vous trouver gênant que vosattitudes pensent à votre place? Entre autres parce qu'en jugeant eten agissant sans avoir bien évalué tous les faits, vous risquez deblesser ou de léser autrui. L'intolérance, le racisme, le revan-chisme, la xénophobie et bien d'autres comportements tout aussidéplorables trouvent leur germe dans des attitudes.

Critiquer vos attitudes vous donne aussi une chance de lesaméliorer. Quoiqu'en disent certains, notre époque a vu bon nom-bre des anciennes idées reçues céder la place à des positions pluséclairées. Les changements de mentalité survenus en Occident cesdernières années ont produit une société plus humaine et pluségalitaire. Pensez seulement qu'il n'y a pas très longtemps, auCanada, la « sagesse » populaire soutenait qu'un handicapéphysique était incapable d'occuper un emploi « normal ».

Cela dit, le mieux se révèle parfois l'ennemi du bien, et cerisque nous oblige à une vigilance constante. Les attitudes modernes peuvent s'avérer aussi intolérantes que les anciennes,surtout si elles font consensus dans l'opinion. Il sera toujours inad-missible de brimer les droits d'une minorité pour satisfaire lesdésirs de la majorité. Si incontestables qu'elles paraissentlorsqu'elles sont adoptées, les attitudes majoritaires doivent être

régulièrement remises en cause afin d'établir leurs conséquencespratiques et leur adéquation aux réalités nouvelles.

L'examen systématique des attitudes, les vôtres surtout, nepeut que rehausser la valeur de votre contribution à la société.Pour tout dire, aucun citoyen digne de ce nom ne saurait se sous-traire à ce devoir de critique. Vous aussi, vous devez faire l'effortde réfléchir, de tirer vos propres conclusions, de séparer le pluscomplètement possible le vrai du faux.

Au delà du devoir, il y a dans l'exercice de cette responsabilitécivique une promesse d'épanouissement et de bonheur person-nels. Car, comme l'écrivait dans son vieil âge le sage évêqueanglais William Wharburton, « de tous les exercices, les plusimportants et urgents sont ceux qui nous font découvrir notre pro-pre nature ». Quel meilleur point de départ pour cette explorationintime que l'examen lucide des étranges phénomènes que nousappelons attitudes?

Note : deuxième partie d’une série d’articles.Repris et traduit avec la permission de la Banque Royale du Canada.Visitez son site Internet : www.rbcbanqueroyale.com

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AVRIL 2005

SUITE DE LA PAGE PAGE 12

Qui fait 20 000 $ de profit parminute? Je vous le donne en mille…

Wal-Mart a récemment annoncé pour son dernier exercicefinancier des profits — pas des ventes, des profits — de 10,3 mil-liards de dollars US. Cela veut dire qu’à chaque minute, quandses caisses enregistreuses enregistrent les montants des achatsd’interminables files d’acheteurs, la société engrange enmoyenne 20 000 $US. Et elle les ramasse sans avoir de magasinphare dans la plus grande ville capitaliste du monde, New York.Devant l’opposition à son projet de magasin dans leQueens,Wal-Mart a abandonné la partie.

�Tendances de l’industrie

Page 12: Le Planificateur, Avril 2005

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AVRIL 2005

62 %Le pourcentage d’Americains qui ne savent

pas ce qu’est un <<blog>>.

Source: NY Times

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Les compagnies aériennes optent pour moins de bagages pour réduire les coûtsDE MAYA KRAMER

Vous vous demandez si vous devriez emporter un ensemblede plus dans votre valise pour ce voyage à New-york? Lescompagnies aériennes vous répondraient plutôt par un non.

Pour compenser le coût du fuel, non seulement l’enreg-istrement des bagages coûte plus cher mais plusieurs compagniesaériennes réduisent aussi la taille et le poids maximum desbagages acceptés en cabine.

Ceci s’explique par le fait que les avions sont de plus en plus sur-chargés. Avec un nombre de passagers qui augmente – un Boeing737 par exemple peut accueillir jusqu’à 150 personnes – le poids s’ac-cumule vite. En comptant 10 kilos additionnels par personne assise,la sécurité peut devenir un problème au niveau du poids mais ausside l’espace. Les compagnies se plaignent également de la consom-mation de fuel élevée lorsque le poids à bord est trop important.

Mais ces justifications n’encouragent pas forcément les passagersà accepter de tels changements. Selon un connaisseur de l’industrie, «c’est un peu ridicule ». Lors de ses voyages, dit-il, il est tout simple-ment impossible de réduire le poids de son bagage à mains à 5 kilos,poids maximum récemment généralisé. « Je sais que le poids desordinateurs portables et autres appareils électroniques diminue, maisça n’est pas si simple pour les voyageurs ».

Air Canada a refusé de s’exprimer sur la nouvelle régulationsous prétexte qu’elle est en cours d’étude.

Les passagers peuvent toujours compenser ces nouvelles loisen se chargeant moins ; éliminer les vêtements superflus en est laclé et organiser sa valise en pliant ses effets aide également.

De plus, alors que la surcharge de poids provient souvent ducontenu, la valise elle-même devrait être reconsidérée. Lesbagages peuvent peser jusqu’à 20 livres (environ 9 kilos) et opterpour une valise légère est donc un bon moyen d’éviter les frais desurcharge.

Les fournisseurs de bagages répondent bien à ce nouveaubesoin – Skyway Luggage et Travelpro ont toutes deux lancé desproduits de petits formats, plus légers. Au lieu d’une valise stan-dard de 9 kilos, ces nouveaux modèles peuvent peser deux foismoins lourd – un avantage considérable quand on pense quechaque kilo de trop peut vous coûter 8$ US.

Le mot final pour les voyageurs : emballez léger sans oubliervotre sourire.

Les bagages légers peuvent se commander en ligne sur les sitessuivants :www.tutto.comwww.luggagebase.comwww.skywayluggage.com

Page 13: Le Planificateur, Avril 2005

DE ANNE BIARRITZ

Qui n’a pas déjà songé à sortir son gril du placard pour se con-cocter de délicieuses grillades traditionnelles? Allons... Noustrépignons tous déjà du pied avec l’envie de sortir et de profiterdes premiers jours ensoleillés. Les barbecues sont nettoyés, lesbraises presque ravivées et les chefs en herbe, disposés à aiguiserleurs meilleurs outils de cuisine. Ce mois-ci, la suggestion est sim-ple mais elle éveillera en vous un désir de vous laisser envoûterpar les meilleures saveurs qui soient : la dégustation d’un steak.

Le choixUne bonne grillade commence par le choix d’un bon steak. Mais

comment distinguer un excellent steak d’un bon steak? Plusieursconseils peuvent vous aider à vous décider au moment de l’achat.

Le classement tout d’abord, dont les normes ont été établies parle gouvernement fédéral, sert à regrouper les viandes selon leurqualité, leur rendement et leur valeur. Les caractéristiques telles lamaturité, le sexe, la musculature de la bête ainsi que le gras et laviande (couleur, texture et persillage) définissent les différentes caté-gories. Par exemple, les classes Canada primé (à gras ambré),Canada A (avec des traces de gras) , AA (très faible en gras) et AAA(faible en gras) sont reconnues pour leur couleur rouge vif, un per-sillage légèrement abondant à faible et un excellent rendement enviande.

Vient ensuite la coupe du bœuf qui nous aide aussi à définir lecaractère des morceaux. Ainsi, l’entrecôte et la côte de boeuf,issues du milieu de train de côtes, sont les meilleures pièces àgriller. Leur viande persillée et à fibres courtes est tendre etsavoureuse. Dans la région lombaire, le filet est aussi un morceaude choix. Parmi les plus maigres du boeuf, il est apprécié pour satendreté exceptionnelle et dégusté de préférence saignant. Lestranches les plus larges donnent les fameux chateaubriands. Enfin,l’onglet et la bavette sont également bons pour les grillades.

La grande variété des morceaux procure ainsi divers plaisirs :cuits au grill ou à la poêle, servis bleu, saignant ou à point, le bifteck est la recette de cuisine la plus simple du monde.

Le vieillissement du steakVous vous demanderez pourquoi vieillir une viande dont la

qualité est déjà excellente ! Accordez-vous une fois de goûter à uneviande vieillie et vous découvrirez les vertus de cette tradition. Eneffet, cette ancienne technique dite « sèche » repose sur le fait desuspendre la viande dans une chambre réfrigérée (entre 36 degrésF et une température de congélation), humidifiée (pour compenserla perte d’eau de la viande) et ventilée, tout cela afin de contrôlerle développement de bactéries. La durée du traitement varie de 10à 28 jours avant la coupe au détail. Ce procédé, qui requiert l’ex-périence confirmée d’un boucher, demeure très coûteux maisdéveloppe une tendreté et des saveurs exceptionnelles du boeuf.La raison : le vieillissement permet aux enzymes naturels dedétendre les tissus de la chair et à l’eau de s’évaporer pour laisserles saveurs se diffuser. Cependant, pour améliorer nettement laqualité d’une pièce, celle-ci doit être marbrée, ce qui signifie que legras doit être diffus de façon égale à travers la viande. Ainsi, seulsles meilleurs morceaux peuvent subir ce traitement.

Le vieillissement sec était très populaire dans les années

1950-1960 mais s’est fait peu à peu dépasser par une solutionmoins dispendieuse (25 % moins chère), celle du vieillissementsous-vide. La viande est alors empaquetée hermétiquement etexpédiée aux bouchers qui la stockent en réfrigération et la fontvieillir telle quelle. Cependant, la concentration de saveurs ne serapas aussi importante qu’avec la méthode sèche puisque l’évapora-tion des liquides de la viande n’a pas lieu.

La quintessence des plaisirsCertains grands restaurants vieillissent leurs propres viandes et

en font même leur spécialité. C’est l’occasion alors de retourneraux sources des traditions culinaires et de savourer un steak grillésur les braises incandescentes, accompagné de produits frais dumarché. Sans omettre d’y associer un vin, plutôt corsé, tannique etcharpenté pour l’occasion (rouge Californien, Côtes-du-Rhône,Sangiovese par exemple).

Astuce : trop de sel sur votre met rendra le tannin plus amer etéteindra le bouquet de saveurs obtenues, tandis que quelquespincées de poivre frais les raviveront plus qu’à l’ordinaire et reva-loriseront un vin simple.

Recommandation Au cœur de Montréal, l’un des steak-houses les plus renommés

est La Queue de Cheval, où vous découvrirez l’art du steak à sonapogée. De la chambre de vieillissement aux cuisines, en passant parles salles du restaurant au décor riche et somptueux, vous y allezpour y célébrer la vie dans la tradition culinaire. Vins et portos y sontégalement de mise. En terrasse de mai à octobre ou dans le salonprivé du dernier étage pour des événements plus spéciaux, cet étab-lissement de première classe saura prendre soin de vous.

Pour informations ou réservations, contactez Samantha Fyleris,au (514) 390-0090 ou consultez le site web www.queuede cheval.com

L’art du steak

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Tidan acquiert deux hôtels dans larégion de Montréal

Le 7 mars, le Méridien Versailles-Montréal et le ChâteauVersailles sont devenus la propriété du Groupe Tidan. Plus derenseignements : www.montreal.lemeridien.com

Garder la forme au HiltonDepuis février, Hilton Hotel Corp. emploie des entraîneurs

personnels accrédités dans ses établissements nationaux. Lesclients peuvent faire appel à plus de 5 000 entraîneurs person-nels à taux horaire et profiter de petits gymnases conçus parBally dans les chambres, tapis de yoga et mini-haltères compris.

Réserver une chambre en ligne?Prenez garde!

Méfiez-vous quand vous réservez une chambre d’hôtel enligne — certains sites Web coûtent jusqu’à 30 pour cent de plus.Le tarif journalier peut sembler identique dans plusieurs sites.Puis, juste avant que vous tapiez votre numéro de carte decrédit, le fournisseur en ligne prend sa commission et les fraissurgissent. Ainsi, lors d’une vérification récente, le Planificateura découvert que le prix d’un séjour de cinq jours au Ramada

New Yorker Hotel fin mars/début avril variait entre un prixtotal (dollars US) de 1083,15 $, y compris 171,15 $ de frais àOrbitz.com et 1018,88 $, y compris 158 $ de frais, un écart deplus de 6 pour cent et de 64,27 $.

Beaucoup de sites de voyage regroupent les commissions etles taxes. Ainsi, les prix semblent identiques à ceux d’autressites quand le consommateur étudie les prix. Les frais de réser-vation peuvent varier énormément dans le même site selon leshôtels; tout dépend des ententes négociées. Ne prenez paspour acquis que tel site sera toujours plus cher.

Le site Web de l’hôtel lui-même aura peut-être des tarifsmeilleurs que les grands sites de voyage parce que les hôtels nefacturent pas de frais de réservation et veulent fidéliser leursclientèle. De plus, de nombreux hôtels garantissent le prix leplus bas.

Bref, continuez de chercher et de comparer et n’oubliez pasde vérifier auprès des hôtels eux-mêmes.

Ritz-Carlton aux îles Turks et Caicos Bientôt, un établissement Ritz-Carlton aux îles Turks et

Caicos! Un projet à usage mixte appelé West Caicos Reservecomprendra les 125 chambres du Molasses Reef, un centre de villégiature Ritz-Carlton, de même que des thermes, unemarina et 2 000 pieds carrés (185,8 mètres carrés) d’espace deréunion. Les clients arriveront en avion à Providenciales et gagneront la propriété en traversier (20 minutes).

Nouvelles hôtelières du Village Global

À titre d’organisateur d’untournoi de golf , vous avez uneresponsabilité légale et vous devezprendre les moyens nécessairesafin de prévoir les conséquencesliées à l’alcool au volant . En effet ,quelques entreprises ont été pour-suivies récemment et il est main-tenant recommandé de songer àvos responsabilités légales .

Oubliez donc les balles de golf etoffrez un article promotionnel inno-vateur, éthique, responsable : l’alco-tee. Il s’agit d’un emballage con-tenant un tee et un alcootest. Decette façon, vous vous protégez d’éventuelles poursuites et vous séduisezà coup sûr vos invités en leur offrant un cadeau fort apprécié. Vous pouvezmême personnaliser l’alco-tee avec le logo de votre entreprise et un mes-sage personnalisé. Disposez par la suite l’alco -tee dans l’assiette desinvités. Un coup d’éclat à coup sûr …

Que ce soit l’organisation de MADD ( Les mères contre l’alcool au volant) ou l’Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations

industrielles agréés du Québec , onsuggère maintenant aux entreprisesd’être très prudentes lorsque de l’al-cool est servi lors d’un événement. « En tant qu’hôte social ou four-nisseur d’alcool, vous pouvez êtretenu responsable si un des vosinvités se blesse ou blesse autruiaprès avoir quitté votre réception » aaffirmé Louise Knox, présidentenationale de MADD Canada .

Une des solutions privilégiées estcertes la présence d’un alcootest àvotre événement tel que commercial-isé par la compagnie Alcotest

Québec (www.alcotestquebec.com) ou 1-800 361-1771. Que ce soit unalcootest public où vos invités peuvent souffler afin de savoir leur taux d’al-cool dans le sang ou des alcotubes qui sont de petits alcootests à usageunique que vous pouvez fournir à vos invités, vous mettrez les chances devotre côté en offrant des moyens de prévention reconnus et certifiés pardes laboratoires indépendants . Quelle belle façon de surprendre vosinvités et d’agir de façon responsable!

L’alco –Tee : un tee pour le 1er trou et un alcootest pour le …19e trou !P U B L I C I T É

Page 15: Le Planificateur, Avril 2005

La majeure partie du centre de villégiature devrait être prêtedans deux ans.

À propos du Ritz, un grand nombre de planificateurs nousdit souvent que le Ritz-Carlton Cancun est un hôtel formidable.

Besoin de vitalité?Le centre VIP du 1000 de la Gauchetière lance ce mois-ci un

concept incluant plusieurs forfaits qui sauront allier travail etremise en forme. Le forfait énergie pour se dépenser après uneréunion ou une formation, le forfait détente pour se faire dorlot-ter ou récompenser vos convives après un séminaire ou encore leforfait exclusif pour disposer de services personnalisés et privés.

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Pour informations complémentaires ou réservation, con-tactez Sébastien Pouliot au (514) 395-4800 ou consultez le siteweb : www.le1000.com

La famille MBCo s’agrandit...Aussi connues sous le nom de La Boulangerie de Montréal,

les brasseries MBCo se développent à travers le Québec et lereste du Canada. Le 11 avril dernier, le groupe MorentzosRestaurant a accueilli près de 200 personnes à l'inauguration dela dernière née du groupe, à Pointe Claire, QC. Dans uneambiance branchée, les invités ont pu y découvrir un endroitcontemporain (décor blanc aux lignes très aérées, en contrasteavec des touches plus exotiques). Les brasseries MBCo sontreconnues pour la fraîcheur des produits qui y sont servis.D'ailleurs, un service de traiteur y est offert pour la tenued'événements spéciaux ou corporatifs.

D'autres brasseries ouvriront très prochainement à travers larégion, ainsi qu'à Toronto. Pour plus d'informations, contactezDario De Gregorio au (514) 935-9993.

El Al, la compagnie aérienne nationale d’Israël, pourrait retirer leCanada de sa liste de 50 destinations mondiales à moins que desmesures ne freinent la hausse fulgurante des frais d’aéroport au pays.

Stanley Morais, le directeur général d’El Al au Canada, a déclaréà un comité fédéral sur le transport que l’atterrissage d’un gros-porteur coûte quelque 12 000 $CAN à l’aéroport internationalPearson contre environ 3 000 $CAN à Tel Aviv. Selon un représen-tant d’Alitalia, la hausse des frais d’aéroport a incité la compagnieà mettre fin à plusieurs années d’expansion de ses services.

Le problème découle en grande partie des frais de loyer crois-sants : avec une hausse de 13 pour cent, ils ont atteint 268 millionsde dollars canadiens et on prévoit qu’ils atteindront quelque 500millions de dollars en 2010. Le gouvernement fédéral a négocié lastructure des loyers et des hausses quand il a cédé la gestion desaéroports à des instances sans but lucratif au début des années 1990.

Le gouvernement fédéral se prépare à offrir aux aéroports canadi-ens la baisse de loyer qu’ils désirent tant mais exigerait en contrepar-tie qu’ils laissent place dans leurs conseils aux compagnies aériennesqui veulent leur mot à dire dans la gestion des installations.

Les aéroports ne sont pas des « clubs privés », ils ne devraientpas pouvoir augmenter sans plus de consultation les frais qu’ilsexigent,», dit Jean Lapierre, ministre fédéral des Transports.

Les compagnies aériennespourraient laisser tomber le Canada si les frais d’aéro-port continuent d’augmenter

C’est trop cher d’atterrir, donc sortez vos parachutes et... !

Mattstah

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Nouvelleshôtelières du Village Global

Page 16: Le Planificateur, Avril 2005

AVRIL 2005

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La Gestion de projets (en anglais)15 - 17 juin, 2005

Ce séminaire de trois jours vous permettra d’étudier des techniques éprouvéespour constituer des équipes efficaces, respecter des échéanciers critiques etprévenir le dépassement des coûts. Apprenez comment établir des budgets et deséchéanciers réalistes lors de la planification du projet et quelle est l’importancedes relations humaines et des communications tout au long du projet. Vous profiterez aussi du fait que nos instructeurs ont un bagage impressionnant deconnaissances diverses et d’expérience personnelle dans la gestion de projets ausein de multiples secteurs industriels.

Faculté de managementUniversité McGill 1001, rue Sherbrooke Ouest, 6e étageMontréal, Québec, Canada H3A 1G5

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P R O F E S S I O N E L

C A R R I È R EREPRÉSENTANT(E) VENTES ET MARKETING

Notre compagnie :Établi depuis 1987, Animation Paul Chacra Entertainment est un chef defile dans les services de divertissement pour événements spéciaux dans

le milieu corporatif et des congrès, ainsi que social et privé.

Le défi :Orienté(e) vers une carrière, vous avez une attitude proactive.

Vous serez en charge de :- gérer différents types d’artistes tels que

des groupes musicaux. (réservations)- développer des concepts et des forfaits de divertissement.

- participer au développement des outils promotionnels.- développer et soutenir les relations d’affaires.

- rechercher de nouveaux artistes et services à offrir.- planifier des événements.

Le/la candidate :- est de nature créative et proactive,

- a de l’expérience dans l’industrie de l’évémentiel, du divertissement,

- est bilingue,- a d’excellentes capacités en communication à l’écrit et à l’oral,

- a de l’expérience en ventes et marketing,- a une bonne maîtrise de l’informatique.

Contactez-nous au : Tel : (514) 747-7245 ou Fax : (514) 747-9916