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DE JUDY ALLEN D ans le monde des affaires, le manque d'éthique a rarement été aussi flagrant que par les temps qui courent. Les dérives sont en effet assez fréquentes dans l'industrie de l'organisation d'événements et on assiste à des écarts de com- portement parfois involon- taires mais qui, dans bien des cas, sont malheureusement intentionnels. Les planifica- teurs d'événements marchent la plupart du temps dans un champs de mines qui risque de leur exploser au visage à tout moment. Il est si facile de déborder puisqu’aucun code de déontologie fut-il personnel, professionnel ou corporatif ne régit l'industrie. Les employeurs éthiques doivent donc s'assurer que leurs employés sont au-dessus de tous soupçons et que leurs décisions ne sont pas influ- encées par la convoitise ou par d'éventuels avantages pécu- niers ou autres. Quant à l'em- ployé, il veut éviter d'être perçu comme une personne qu'on peut acheter avec un repas, un cadeau ou un week-end vacances. L es réunions, congrès, expositions et séjours de motivation ont généré en dépenses directes 122,3 milliards de dol- lars américains aux États-Unis l'an dernier. Selon l'étude sur l'impact économique publiée en septembre dernier par le Conseil de l'industrie des congrès des États-Unis, les réunions et évènements corporatifs ont généré le tiers de cette somme, soit 40,3 milliards de dollars, alors que les événements d'associations ont généré le reste. La présidente et direc- trice générale du CIC, Mary Power, affirme que cette étude témoigne de la résilience de l'industrie, qui, après avoir affronté les effets dévastateurs des événe- ments du 11 septembre 2001, reprend de nouveau de la vigueur. Effectuée par Veris Consulting LLC, Reston, Va., pour le compte du CIC, l'é- tude reprend certaines données de dif- férentes sources notamment de l'Étude ExPact de l'Association internationale de la gestion de destinations (Destination Management Association International) et des statistiques du Centre de recherche de l'industrie des expositions (the Center for Exhibition Industry Research) et de l'Association de l'industrie du voyage (Travel Industry Association). Points majeurs : • L'industrie emploie 1,7 million de personnes à temps plein. • Les congrès et expositions représen- tent 67,9 milliards de dollars (55,5 %) des recettes de l'industrie. Le CIC démontre le poids économique de l’industrie É thique : il n’y a pas de cadeau qui tienne UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS Mentor de la vie 2 Mot du rédacteur 4 Tendances 5,12,14 Sudoku 7 Résilience 10-11 Ingrédient manquant 13 Nouvelles hôtelières 16-17 Agenda 18 VOL. 3 NUMÉRO 8 DANS CETTE PARUTION NOVEMBRE 2005 SUITE À LA PAGE 5 SUITE À LA PAGE 6

Le Planificateur, Novembre 2005

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* Éthique : il n'y a pas de cadeau qui tienne * Le CIC démontre le poids économique de l'industrie * Essayez-vous d'atteindre le sommet ? * La résilience et la conscience de soi sont nos meilleures alliées * Trouver l'ingrédient manquant * Vous organisez un party de Noël ?

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DE JUDY ALLEN

Dans le monde des affaires,le manque d'éthique a

rarement été aussi flagrant quepar les temps qui courent. Lesdérives sont en effet assezfréquentes dans l'industrie del'organisation d'événements eton assiste à des écarts de com-portement parfois involon-taires mais qui, dans bien descas, sont malheureusementintentionnels. Les planifica-teurs d'événements marchentla plupart du temps dans unchamps de mines qui risque deleur exploser au visage à toutmoment. Il est si facile de

déborder puisqu’aucun codede déontologie fut-il personnel,professionnel ou corporatif nerégit l'industrie.

Les employeurs éthiquesdoivent donc s'assurer queleurs employés sont au-dessusde tous soupçons et que leursdécisions ne sont pas influ-encées par la convoitise ou pard'éventuels avantages pécu-niers ou autres. Quant à l'em-ployé, il veut éviter d'être perçucomme une personne qu'onpeut acheter avec un repas, uncadeau ou un week-endvacances.

Les réunions, congrès, expositions etséjours de motivation ont généré en

dépenses directes 122,3 milliards de dol-lars américains aux États-Unis l'an dernier.

Selon l'étude sur l'impact économiquepubliée en septembre dernier par leConseil de l'industrie des congrès desÉtats-Unis, les réunions et évènementscorporatifs ont généré le tiers de cettesomme, soit 40,3 milliards de dollars,alors que les événements d'associationsont généré le reste. La présidente et direc-trice générale du CIC, Mary Power,affirme que cette étude témoigne de larésilience de l'industrie, qui, après avoiraffronté les effets dévastateurs des événe-ments du 11 septembre 2001, reprend denouveau de la vigueur.

Effectuée par Veris Consulting LLC,

Reston, Va., pour le compte du CIC, l'é-tude reprend certaines données de dif-férentes sources notamment de l'ÉtudeExPact de l'Association internationale dela gestion de destinations (DestinationManagement Association International) etdes statistiques du Centre de recherche del'industrie des expositions (the Center forExhibition Industry Research) et del'Association de l'industrie du voyage(Travel Industry Association).

Points majeurs :• L'industrie emploie 1,7 million de

personnes à temps plein.• Les congrès et expositions représen-

tent 67,9 milliards de dollars (55,5 %) desrecettes de l'industrie.

Le CIC démontre le poidséconomique de l’industrie

Éthique : il n’y a pas de cadeau qui tienneUN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS

Mentor de la vie 2

Mot du rédacteur 4

Tendances 5,12,14

Sudoku 7

Résilience 10-11

Ingrédient manquant 13

Nouvelles hôtelières 16-17

Agenda 18

VOL. 3 NUMÉRO 8

DANS CETTE PARUTION

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DE THOMAS CHALMERS

Mieux vaut revenir à nos valeurs de base lorsqu'on constate quenotre vie nous mène dans la mauvaise direction.

Errer dans le brouillard de la confusion peut être très frustrant.Il faut alors prendre un relevé de compas et changer de direction.Dans la vie comme en mer, le relevé de compas se fait à partir d'unpoint de repère fiable, à partir d'un élément stable qui, depréférence, existe depuis la nuit des temps. Dans la vie ce sont nosvaleurs qui nous servent de références, de points de repères. Lesvaleurs familiales sont relativement universelles mais je parle icide valeurs beaucoup plus fondamentales enfuies au plus profondde chacun d'entre nous. On parle plutôt des intérêts et des qualitésqui ont toujours intrigué ou attiré un individu en particulier.Chacun a ses propres valeurs et elles sont aussi uniques que nosempreintes digitales. Pensez-y! Combien connaissez-vous de gensqui aient réellement trouvé leur vocation, la vie idéale? Combienconnaissez-vous de gens qui écoutent leur cœur?

Ce sont nos valeurs qui nous définissent et nous ne sommesjamais totalement satisfaits ou enthousiastes face à ce que l'on fait,tant que nous ne nous connaissons pas totalement. On n’a qu'àpenser à l'artiste qui travaille sur une chaîne de production sophis-tiquée, à l’aventurier confiné à un bureau ou encore au représen-tant qui aiment la solitude et déteste socialiser. Il est rare que l’on

trouve satisfaction et plaisir si on travaille uniquement pour l’ar-gent. Selon Dennis Waitley : « Mieux vaut être à la poursuite de sapassion que de sa pension. »

Être fidèle à soi-mêmeUne valeur est une chose sans laquelle on ne peut être pleine-

ment soi-même. C’est une activité qu’on aime réellement faire partemps libres. Certaines personnes sont par exemple naturellementcréatives, d’autres aiment l’action et l’aventure, d’autres sont enquête de spiritualité, de solitude, d’autres encore cherchent lasécurité et le confort de la vie de famille. La liste est presqueinfinie… désir d’accomplir, de contribuer, d’influencer, de mener, d’enseigner, d’attirer, de soutenir, etc. Il faut se questionner et trou-ver quelles activités déclenchent nos passions. Pour y arriver, ilsuffit de se rappeler que les activités en question doivent avanttout être naturelles, se faire sans effort et nous faire se sentir biendans sa peau et énergique. La combinaison de nos valeurs est à l’o-rigine de notre succès.

Vous êtes probablement déjà conscient de vos valeurs ou enavez quelque vague idée au niveau subliminal. Il est facile de selaisser distraire par les besoins et les obligations. Le poids desresponsabilités devient lourd à porter et il est alors facile de perdrele cap, celui qui doit nous mener à nos valeurs fondamentales.Sans cela, on risque un jour d’atteindre le haut de l’échelle profes-sionnelle pour constater qu’on défend des valeurs qui ne nousressemblent pas et s’apercevoir qu’on est dans un état de dépen-dance. Ce constat laisse un goût amer, une impression de tempsperdu et d’occasions ratées.

Il n’est par contre jamais trop tard pour bien faire, jamais troptard pour se réorienter en fonction de ses valeurs fondamentales.Une fois qu’on connaît ses valeurs, on peut se fixer des objectifs enconséquence. Selon Roy Disney : « Il est facile de s’orienter en fonc-tion de valeurs claires. On sait qu’on est bien armé pour partir à la chasse à la plénitude, lorsque s’accordent nos valeurs et nosobjectifs ».

Faites une liste de vos valeurs et établissez vos objectifs en con-séquence. Vous découvrirez alors votre voie et votre vie sera lemiroir de vos valeurs. Il ne faut pas douter de l’exactitude de notrecompas intérieur, le brouillard finira pas se dissiper et le sentiervers le sommet apparaîtra clairement. Prenez soin de vous, c’est làque se trouvent les réponses.

Website: www.idealife.co.uk

Essayez-vous d’atteindre le sommet ?

LA MINUTE DU MENTOR DE LA VIE

La vérité est le soleil des intelligences.

Luc de Clapiers

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NOVEMBRE 2005 4

Nous avonsbesoin de vous

Notre mission et notre butNotre mission est d’informer et d’éclairer les planificateurs. Chaquenuméro ne contiendra pas plus de 30 à 35 % de publicité (toute cette pub-licité sera à titre informatif) et le restant de la parution sera réservé à desarticles qui aideront les planificateurs d’événements dans leurs activitésquotidiennes. Notre but est de remettre annuellement aux planificateursles profits accumulés, sous forme de bourses d’études continues.

Dons debourses éducatives

Publié par :

2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282

Vos commentaires sont appréciés :[email protected]

Rédacteur : Leo GervaisRédactrice adjointe : Camille Lay

Rédactrice adjointe : Nathalie CaronTraducteurs : Dominique Lamarche, Marc Levasseur

Administration : Patrick Galvin, Julie BoisvertCollaborateurs : Judy Allen, Michael Ballard, Anne Biarritz,Thomas Chalmers, Peter De Jager, Matt Riopel, , Barry Siskind,

Harriet Wezena

Le Planificateur est diffusé mensuellement à 11 500 professionnels de l’industrie du tourisme et des affaires.

Poste-publication No. 40934013

• Bagages

• Spas

• Centre de conférence

• Bateaux de croisières

• Combattre le décalage horaire

Qu’aimeriez-vous lire? Veuillez m’envoyer vos suggestions par courriel à :[email protected]

Thèmesà venir

MOT DU RÉDACTEUR

Nous venons de célébrer notre deuxième année complète auPlanificateur et en faisant une rétrospective sur nos buts et nos

résultats obtenus, nous constatons ce qui suit :Nous avons atteint le nombre de planificateurs que nous voulions

rejoindre par envoi postal de première classe de la publication. Nouscomptons maintenant 11 500 planificateurs qualifiés qui lisent notrecondensé neuf fois par année, plus que toute autre publication cana-dienne du genre. Une certification du lectorat sera menée en 2006.Nous sommes d’avis que la meilleure façon d’obtenir la loyauté denos lecteurs est de leur offrir une publication qui comble leurs besoins.

À cette fin, nous consacrons des heures à la recherche et à la rédactiondu matériel qui vous informe, vous éclaire et divertit les planificateursd’événements. Nous avons reçu beaucoup de commentaires positifs dela part de nos abonnés et nous vous en remercions.

Cependant, nous n’avons pas atteint nos objectifs de vente d’espaces publicitaires et, par conséquent, nos dons de bourses d’études en ont souffert. Nous aurons seulement réussi à donner 5 000 $d’ici la fin de l’année, ce qui représente la moitié de nos objectifs fixésà 10 000 $. En revanche, notre promesse de remettre 5 000 $ à laFondation canadienne de MPI pour l’année 2006 sera tenue.

En tant que planificateur, vous pouvez nous aider à atteindre notrebut en avertissant les annonceurs que vous avez pris connaissance deleur publicité dans Le Planificateur. Une autre façon d’apporter del’eau au moulin est de compléter le formulaire inséré dans cette paru-tion qui indique que vous désirez recevoir Le Planificateur. Ceci esttrès important pour notre processus de certification puisque nousprouvons ainsi que nos lecteurs veulent recevoir notre publication.

Nous croyons que nous avons une relation symbiotique : vousavez besoin que l’on vous informe des tendances, des nouvelles et desévénements du secteur événementiel et de la planification. De notrecôté, nous apprécierions que vous, planificateurs, disiez à votreentourage que nous vous rendons un service.

Nous vous remercions de prendre le temps de nous lire et de nousfaire part de vos commentaires.

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• Les réunions corporatives et associa-tives ont généré 48,1 milliards de dollars(39,4 %).

• Les séjours de motivation ont généré6,2 milliards de dollars (5,1 %).

• La majeure partie de chaque dollarconsacré aux congrès et expositions, soit35 pourcent, est dépensée dans les hôtels,alors que 24 pourcent vont au transportaérien, 14 pourcent à la restauration et 12pourcent aux services d'affaires.

Ce rapport avait notamment commeobjectif de faire connaître au gouverne-ment l'importance de l'industrie des réu-nions et des expositions. Il sera doncpartagé avec les organisations membresdu CIC afin qu'elles puissent l'utiliserdans leurs relations avec tous les paliersde gouvernement.

Fini les repas chauds sur Air CanadaLa prochaine fois que vous vous envolerez sur Air Canada, il

vous sera difficile d'obtenir un repas chaud. La plus grande com-pagnie aérienne au Canada a cessé d'offrir des repas gratuits surses vols long courrier au Canada et dans la zone continentale desÉtats-Unis. Au lieu de servir gratuitement petit-déjeuner, déjeuneret dîner, Air Canada propose désormais aux voyageurs des colla-tions et des sandwichs froids au prix d'un à cinq dollars. Cettenouvelle politique fait bondir certains défenseurs des droits desconsommateurs : « Je suis attristé d'avoir à payer pour un repasfroid sur les longs vols, c’est inacceptable. Ça ne fera pas l’affaire »dit Harry Gow, cofondateur du groupe Transport 2000.

La compagnie aérienne précise qu’elle offre des repas à la carte, « unservice populaire et novateur qui comprend des produits à prix raisonnable,une variété de marques, des produits de qualité et un vaste choix ».

50% des travailleurs américains sonttémoins de conduites immorales

Selon une nouvelle étude, plus de la moitié des travailleursaméricains auraient déjà été témoins d'au moins un comportementcontraire à l'éthique dans leur milieu de travail. 45 % d'entre euxn'ont jamais rapporté ces incidents par crainte de représailles ouparce qu'ils étaient convaincus que ça ne donnerait rien.

L’industrie gagnede la crédibilité

TENDANCES

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Un profit qui n’en vaut peut-être pas la peine

Le choix d'une destination doit donc s'effectuer en fonction del’intérêt du client et non pas parce qu’il faut retourner l’ascenseuraprès avoir participé à un voyage promotionnel ou un séjourvacances. Ce principe vaut également lorsque vient le temps desélectionner un emplacement où tenir un événement, un hôtel, untransporteur ou pour choisir les fournisseurs externes comme letraiteur, le décorateur, les artistes, le photographe et la compagniede location.

Nous savons tous que dans la vie rien n’est gratuit. Mais l’exer-cice peut être très coûteux si l’organisateur d’un événement nelivre pas la marchandise, s’il ne rencontre pas les attentes de sonclient ou ne lui offre pas un retour suffisant sur son investissement.Connaître la politique de son employeur en matière d’éthique ouavoir une réponse prête en toutes circonstances aide ceux qui sevoient offrir une proposition douteuse.

Pas cette fois-ciÀ l’étape des négociations contractuelles ou en cas de désac-

cord, il est déconseillé au client de tenter d’obtenir des concessionsou des compromis en faisant miroiter la perspective de contratssubséquents ou de considérations futures avec des répliques tellesque « Rien que pour cette fois », « Pouvez-vous passer outre lasanction pour cause d’annulation? Rien que pour cette fois? », « Pouvez-vous modifier la date à partir de laquelle le coût dessanctions augmente? Rien que pour cette fois? ».

Il est aussi recommandé de vérifier si la requête que vousprésentez au nom d’un client, d’un collègue ou d’un employeurest raisonnable ou en désaccord avec votre éthique personnelle.Négocier les termes et conditions d’un mandat et faire des conces-sions est une chose, agir en catimini en est une autre.

Les employés détestent qu’on leur demande de mentir. C’est leurréputation qui est en jeu. Il est arrivé qu’une société d’organisationd’événements demande à un de ses employés de mentir pour dis-simuler le fait qu’elle avait sous-estimé de 100 000 $ le coût de réal-isation d’un événement. La personne qui avait établi le devis avaitomis de calculer le coût de la main-d’œuvre syndiquée, de l’instal-lation du décor, des répétitions, de la démolition du décor et dudéménagement post-événement, de même que les repas de l’équipe.L’organisateur avait alors demandé à son employé de contacter le

client et de lui faire croire que l’augmentation de ces coûts était dueà une augmentation du prix de location de l’hôtel, dégageant ducoup l’organisateur de toute responsabilité. L’employé a refusé,préférant quitter une société qui avait si peu d’éthique.

Il est aussi arrivé qu’un établissement hôtelier exige le pleinprix d’un repas annulé en guise de sanction, au lieu de se contenterdu profit qu’aurait généré l’événement s’il avait eu lieu et ce endépit du fait que l’annulation a été faite bien avant la date à laquelle la nourriture devait être achetée et que le personnel devaitêtre affecté à cet événement. Si au moins la nourriture avait étéachetée, on aurait eu moins de raisons de contester cette décision.Le client qui a payé le plein prix pour de la nourriture qui n’ajamais été achetée, a-t-il droit à un crédit quelconque? A-t-il ledroit de disposer de cette nourriture comme bon lui semble?

Combien ça coûte?Quel est le coût réel du profit généré par des moyens douteux?

Quelles en sont les retombées sur les affaires? Est-il contraire àl’éthique d’exiger des sanctions clairement définies dans un contrat simplement parce que personne n’a pris le temps de lescomptabiliser avant d’annuler l’événement? Par exemple, unorganisateur d’événements qui peut négocier le prix de la nourrit-ure et des boissons à la baisse en commandant la même chose quele groupe d’invités qui précède le sien, tirant ainsi avantage du faitque les hôteliers achètent leurs denrées en gros. Il est égalementpossible que cette pratique se traduise par une augmentation ducoût de ce service parce qu’elle pourrait provoquer une baisse dela quantité de nourriture achetée. Par contre, rien ne justifie d’ex-iger le plein tarif pour de la nourriture qui n’a été ni achetée, niconsommée. Dans les deux cas, l’établissement n’aurait de toutefaçon encaissé qu’une part des profits obtenus par la différenceentre le coût de la nourriture et de la main-d’œuvre et le prixchargé au client.

Certains fournisseurs savent par contre faire preuve de morale.Certains établissements hôteliers qui exigent une sanction pourl’annulation de chambres dans le cadre d’une réservation degroupe, proposent de créditer le prix des chambres qui vont quandmême trouver preneur. Cette pratique témoigne d’une bonnevision des affaires.

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Comme dans un rêve !

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Comment jouer au Sudoku?

D’origine japonaise, ce jeu de logique consiste en un carré de9 cases par 9, divisé en grilles de 3 cases par 3. Chaque case doitcontenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffrequ’une fois par ligne, colonne et grille.

Niveau:facile Réponse à la page 18.

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Au lieu d’engranger à la fois le fruit des sanctions imposées pourl’annulation d’une chambre et celui de sa relocation. Aucun créditn’est généralement accordé si la chambre n’est pas relouée et c’estjuste ainsi, l’établissement est en droit d’être dédommagé pour uneperte de revenu et pour avoir retenu inutilement ses chambres. Il estprobable que ces chambres auraient pu être louées ou que l’établissement ait refusé des clients parce que, sur papier, il ne dis-posait pas d’un nombre suffisant de chambres pour les accommoder.Il serait difficile pour un client ou pour une société d’organisationd’événements d’argumenter l’inverse.

L’industrie événementielle a été lourdement affectée par lesattaques terroristes de septembre 2001, par les guerres enAfghanistan et en Irak, par les faillites de certains transporteursaériens, par les croisières frappées de maladies mystérieuses, par leSRAS et par la diminution des budgets alloués aux événements etau divertissement à cause d’une économie incertaine et dedirigeants d’entreprises qui craignent de paraître trop extravagantsaux yeux de leurs actionnaires et de leurs employés. La concurrenceest féroce. Nombre de barrières éthiques sont donc allègrementfranchies par les organisateurs d’événements et leurs fournisseursdans la course folle pour s’approprier la plus grosse part du gâteau.

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L’éthique en affaires à mettre en pratique

Semer le discréditCertains hôtels contactent directement des clients amenés

auparavant par leur organisateur d’événements qui les recom-mandait depuis de nombreuses années, leur offrant un rabais oude meilleures conditions s’ils choisissent de faire affaires directe-ment avec eux. D’autres organisateurs d’événements tentent ausside contourner les intermédiaires et demandent aux gestionnairesrencontrés lors de visite de sites de villégiature de leur fairedirectement une offre de service. Certains fournisseurs dont l’ex-périence se résume à la manutention de centres de table et d’invi-tations tentent aussi de se faire passer pour des organisateursd’événements. Certains clients n’éprouvent aucun remords à mon-trer le devis d’un fournisseur à un concurrent ou encore à consul-ter les fournisseurs pour avoir des idées qu’ils mettent à profitavec d’autres fournisseurs. Ces comportements discréditent l’in-dustrie et trahissent un manque de respect pour les collègues et unmanque de professionnalisme et d’éthique.

Il appartient aux professionnels de l’organisation d’événementsde se démarquer par leurs agissements éthiques. Ils obéiront à desrègles strictes eut égard au genre de personnes avec qui ils ferontaffaires, à la façon de faire affaires et à un code de conduite qu’ilssuivront à la lettre et qu’ils valoriseront auprès de leurs collègueset de leurs clients. On peut s’attendre à ce que l’industrie se dote

éventuellement d’une liste de fournisseurs et de clients quiadhèrent à des normes minimales d’éthique, une liste quideviendrait éventuellement la norme.

Si nous voulons être reconnus en tant que professionnels aptesà recevoir juste compensation pour notre expertise, nos connais-sances, nos contacts et les résultats obtenus, il est important quel’industrie adopte des normes et des pratiques éthiques. Nousdevons être en mesure de répondre aux plaintes concernant cer-taines pratiques et ce avec tact. Il faut en venir à concevoir que lerefus de condamner ou de prendre part à des pratiques douteusesne constitue aucunement un risque personnel ou professionnelpour soi-même, pour son employeur, pour ses clients et four-nisseurs. Chacun d’entre nous a le devoir de prendre personnelle-ment et professionnellement position à l’égard des pratiquesjugées acceptables et de celles qui sont intolérables.

Judy Allen est organisatrice d’événements et présidente de la sociététorontoise Judy Allen Productions. Elle est également auteure de nom-breux livres sur l’organisation d’événements. Cet article est extrait deson dernier ouvrage Event Planning Ethics & Etiquette : A PrincipledApproach to the Business of Special Event Management publié chezJohn Wiley & Sons. Pour plus d’information, visitez le sitewww.wiley.com.

Note de la rédaction : cet article a d’abord été publié dans SpecialEvents Magazine et fait ici l’objet d’une reproduction autorisée. Le sitedu magazine : www.specialevents.com

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La résilience et la conscience desoi sont nos meilleures alliées DE MICHAEL BALLARD

Nous vivons à une époque qui se trans-forme à un rythme où même les plus mal-léables et les plus doués d'entre nous ontde la difficulté à s'adapter. Les nombreuxchangements auxquels nous sommes con-frontés ne sont pas tous positifs. Larésilience est cette capacité à surmonter lesobstacles de la vie et à faire face aux coupsdurs le plus sainement possible. Êtrerésilient veut dire avoir plus de chance degarder le cap malgré les bouleversementsde la vie. Il faut du talent et du couragepour être résilient. Il faut donc s'exercer àrebondir rapidement. On peut tous appren-dre à être résilient.

Devenir plus résilientComment faire pour apprendre à être

plus résilient? Avez-vous remarqué qu'unetendance en particulier s'installe graduelle-ment dans votre vie? Les choses commen-cent-elles souvent à se dégrader à partird'une même étape dans un projet? Êtes-vous condamné à jouer perpétuellement lemême rôle au travail et dans vos activitésde bénévolat? La vie vous apparaît-elleinjuste? L'heure est peut-être venue deprocéder à une auto-évaluation de voscompétences et de votre attitude face àvous-même et aux autres.

Il y a quelques années, on m'a enseignéles 4 niveaux de la conscience. Je les aiadoptés et j'en ai ajouté quelques-uns.J'espère qu'ils vous seront aussi utiles qu'ils

me l'ont été. Pour grandir, il faut savoirquelles compétences et quelles considéra-tions peuvent propulser ou freiner notrecarrière. Je vous recommande de lire ce quisuit en gardant à l’esprit les aptitudes quisont essentielles pour travailler dans votreindustrie. Une excellente attitude, un stylede communication dynamique, une belleapparence, une grande capacité d’organisa-tion, une capacité à mettre un plan à exécu-tion et biensûr, la capacité d’intégrer deschangements de dernière minute sansqu’en souffre la qualité de vos projets.

Les six niveaux de conscience ©1) JE NE SAIS PAS que JE NE SAIS PAS –Incompétence inconsciente. Le bonheurn’est pas dans l’ignorance. La vie estparsemée d’embûches qui sont parfoisdouloureuses. Vous vous demandez com-ment apprendre de ces épreuves etpourquoi elles se répètent sans cesse. Maisvous hésitez à demander de l’aide, vousvous sentez plutôt inutile et souhaitez quele monde s’arrête de tourner.

2) JE SAIS que JE NE SAIS PAS –Incompétence consciente. Il est temps defaire place à un niveau plus élevé de com-préhension et de développement. On peuttoujours choisir de résister et de vivre dansla douleur et l’inconfort (le désir de resterprès de ce que l’on connaît même si ça faitmal est un conditionnement très répandu)

ou choisir de grandir et de passer outrenotre inconfort et notre malaise. Y arriverprend de l’énergie, de la concentration, del’engagement et une capacité à demander età accepter de l’aide.

3) JE SAIS que JE SAIS - Premier niveau :lent – Compétence consciente. Ici com-mence le voyage vers une plus importanteconnaissance de soi, celle qui mène à deplus grandes compétences et à l’apprentis-sage des stratégies qui permettent d’attein-dre un plus haut niveau de succès. Noussommes en général maladroits lorsquevient le temps d’acquérir de nouvelles com-pétences et d’élaborer des stratégies. Onpeut donc commencer par mémoriser, s’ap-proprier et personnaliser les conseils, lescompétences et les stratégies qui composentce processus. On y fera la connaissance degens intéressants et inspirants. On pourraalors partager ces nouvelles connaissanceset cette sagesse nouvellement acquise.

4) JE NE SAIS PAS que JE SAIS –Compétence inconsciente. Vous n’êtes pasconscient du niveau de conscience, ni descompétences et des stratégies que vousutilisez pour exceller à un si haut niveau.Vous êtes au-dessus de la moyenne et avezde la difficulté à le définir, particulièrementlorsque vient le temps d’expliquer les dif-férentes étapes d’un projet. La vie faitplutôt bon train chaque jour.

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NOVEMBRE 2005 11

Il est toujours bon de se remettre en question

5) JE SAIS que JE SAIS - Deuxième niveau : rapide - Compétenceconsciente. Vous connaissez la recette et les étapes et possédez laconscience, les habiletés et les stratégies nécessaires pour excellerà un haut niveau. Vous avez fortement confiance en vous. Vouspouvez entraîner les autres, leur expliquer le processus complet etles former. Vous êtes engagé sur la voie de ceux qui apprennent àvie. Vous avez lu pas moins de 40 livres qui traitent de votre tra-vail qui est aussi votre passion. Vous avez atteint un statut profes-sionnel avec ou sans reconnaissance officielle. La vie est trèsintéressante.

6) JE PENSE SAVOIR que JE SAIS - Incompétence inconscientepartielle. Votre niveau de compétence baisse à mesure que stagneou diminue votre niveau d’expertise. Il est possible que vous soyezaffligé d’un manque de pratique, que vos connaissances soientvieillissantes, que vous soyez aux prises des changements tech-nologiques importants, face au développement de nouveauxchamps de connaissances dans votre domaine ou encore aux prises d’une maladie mentale ou d’un mal quelconque. Si tel est lecas, consultez un professionnel de la santé, discutez d’uneéventuelle dépression avec les membres de votre famille et vosamis. Peut-être est-ce simplement physique? Faites une révisionmédicale. La vie est trop courte pour ne pas en profiter.

On peut établir un bilan personnel et professionnel à partir decette liste et avec l’aide d’un membre de la famille, d’un ami oud’un collègue ou plus sérieusement en consultant un professionnelqui sera en mesure d’évaluer nos compétences et aptitudes. Cetteévaluation devra aboutir à un plan d’action. Il ne faut pas oublierde prendre en compte notre santé, notre bien-être, notre bonheur,notre sentiment de sûreté, nos rapports avec les membres de lafamille et les amis. Voici donc quelques éléments à considérer danscette démarche vers la résilience.

Michael Ballard encadre et entraîne des individus, des équipes etdes organisations à devenir plus résilients en Amérique du Nord. C’estun conférencier professionnel, un animateur d’atelier et un formateurreconnu.

On peut lui écrire à l’adresse suivante : [email protected].

Êtes-vous résilient?

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Des petites pertes de temps coûteuses

Les travailleurs américains perdent en moyenne deux heures parjour à naviguer sur Internet et à discuter avec des collègues. Cetteactivité est la cause d'une perte de revenu annuelle évaluée à 759milliards de dollars. Dans un sondage mené par America Online etsalary.com, 44% des répondants affirment que l'utilisation d'Internetà des fins personnelles, incluant le courriel, la messagerie instanta-née et le clavardage sont les passe-temps les plus populaires aubureau alors que 23% disent préférer tuer le temps en socialisantavec les collègues.

Les appels et les courses personnels de même que les rêveries sontles autres façons de gaspiller du temps. Les personnes nées après1970 sont plus enclines à se laisser aller à ces pertes de temps.

Besoin de vacances ? Allez en conférence...

Le clivage transatlantique est encore plus marqué lorsque qu'oncompare le nombre de jours de vacances que prennent les travailleurseuropéens et nord-américains. Alors que l'Europe se remet lentementau travail à l’automne après les longues vacances d’été, les travailleursaméricains n’ont droit qu’à deux petites semaines de vacances parannée. Et encore, nombreux sont ceux qui ne les prennent même pas.

Dans les années soixante, ce sont les Européens qui travaillaientplus que les Américains. De nos jours, l’année de travail européenneest plus courte de 30 %, un fait qui alimente de nombreux débats surl’impact du taux élevé d’imposition en Europe et le rêve quecaressent certains Américains de troquer une partie de leurs revenuscontre plus de temps libre pour leurs loisirs.

Il semble en effet y avoir un lien entre le taux d’imposition et lenombre d’heures travaillées. Plus les impôts sont élevés, plus grandeest la proportion du revenu que les travailleurs investissent dans lesloisirs. Plus fortement imposés, les Français travaillent moins que lesAméricains qui sont imposés au minimum alors que lesBritanniques qui ont un taux d’imposition moyen se situent quelquepart entre les deux au niveau des heures travaillées.

Il a été clairement établi que les Américains seraient plus heureuxs’ils pouvaient prendre de plus longues vacances, même si ça devaitse traduire par une diminution de revenu. Ils s’en sentent toutefoisincapables, pour des raisons culturelles et autres.

Un récent sondage Harris souligne que les adultes américainsprennent très peu de congés. Un tiers d’entre eux ne prend même

pas ses vacances d’été. Les visites d’amis et de membres de la famillesont les activités de vacances les plus fréquentes alors que lesvacances à l’étranger sont si rares que Harris n’a même pas pris lapeine de les comptabiliser.

Une chose demeure constante lorsqu’ils partent en vacances : leurconscience quant au travail. Ils se disent prêts à débourser davan-tage pour les services d’affaires et l’accès à Internet haut débit à l’hô-tel. Enfin, pour un pourcent des répondants, la participation à uncongrès ou à une conférence était leurs seules vacances.

Une économie pour vous ?Les voyageurs d’affaires pourraient bientôt économiser les frais

quotidiens de 9,95 $ exigés depuis quelques années pour l’accèsInternet dans les chambres d’hôtels.

Certains établissements commencent à offrir ce service gratuite-ment alors que d’autres diminuent leurs tarifs.

Toutefois, une certaine confusion règne, puisque certains hôtelierschoisissent d’utiliser différentes technologies dans différents lieux à l’in-térieur d’un même établissement. Certains établissements ont par exem-ple opté pour un réseau Wi-Fi dans le hall alors que les chambres sontdesservies par un réseau traditionnel ce qui force les voyageurs à se déplacer avec de nombreux fils et gadgets de tout genre. Certains étab-lissements haut-de-gamme continuent d’exiger des frais pour ce service.

Le prix élevé et les taux d’occupation records des chambresexpliquent en partie ce changement d’approche puisque les hôteliersn’ont désormais plus besoin de facturer tout ce qu’ils peuvent etréduisent donc les frais supplémentaires qui irritent les voyageurs.Selon les experts, une chambre de qualité moyenne devrait se louer90,49 $ aux États-Unis cette année, ce qui est plus élevé que le recordde 85,23 $ atteint en l’an 2000.

La concurrence féroce est aussi un facteur. Pour attirer et fidéliser laclientèle, les hôteliers tentent d’améliorer leurs chambres et y ajoutenttoute sorte d’accessoires, des télévisions à écran plat aux matelas rem-bourrés, en passant par les draps à 350 fils. L’accès Internet à haut débitgratuit devient donc un petit plus pour séduire la clientèle.

Dans certains établissements, on peut même accéder gratuitement àInternet dans les salons, restaurants, couloirs et autour de la piscine.C’est notamment le cas depuis juin dernier dans les hôtels haut-de-gamme de la compagnie Hilton et des hôtels Doubletree. On peut égale-ment profiter d’un accès à Internet dans les chambres du PeninsulaBeverly Hills et à un accès gratuit au réseau Wi-Fi autour de sa piscine.

Afin d’éviter de payer pour un service qui n’est pas prévu dansvos dépenses, mieux vaut s’informer par avance des politiques del’établissement. Ceci vous aidera aussi à déterminer combien de filset de gadgets vous devrez amener avec vous.

Vous voulez vous abonner ou modifier votre adresse?

Écrivez-nous à :[email protected]

TENDANCES

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Trouver l’ingrédient manquant

Vous avez toutp r é p a r é ,pensé à tout,

monté un budgetréaliste, obtenu lacoopération descadres supérieurs,

prévu l'aménagement d'un stand, formé dupersonnel, fait une bonne promotion del'événement. Malgré tout, les résultats sontdécevants. Bon nombre de gestionnairesd'exposition sont confrontés à ce problème.

Certains sont d'avis que la gestion desressources humaines est la clé du succès.La recette pour optimiser l’efficacité dupersonnel comprend trois ingrédients : lasélection, la formation et la gestion.Maîtrisant les deux premiers, reste à éclair-cir la question de la gestion.

Le travail dans le domaine de l'événe-ment est difficile, requiert des aptitudesparticulières et un degré de motivationsupérieur à la moyenne. À ce niveau, lesbonnes pratiques de gestion peuvent fairetoute la différence.

Tout général sait qu'on n'envoie pas lestroupes au combat sans leur assurer un mini-mum de soutien sur le terrain. Les entraîneursde sport le savent aussi. Le personnel de standa besoin du même type de soutien que le sol-dat et l'athlète. Ils ont tous besoin de laprésence d'un entraîneur qui peut les soutenir,les aider, les réconforter et, par-dessus tout,leur présenter un modèle gagnant.

Selon de nombreux exposants, lemanque de formation est l’une des causesdu manque de succès d'une stratégie d'ex-position.

Pour réussir, l'entraîneur doit savoirqu’il faut :

1) Être présent tout au long de l'exposi-tion. Il est difficile de travailler de longuesheures et il doit être sur place lorsque lestroupes ont besoin de lui. L'entraîneur sereposera une fois l'exposition terminée.

2) Faire des critiques constructives.Ceci implique un renforcement des compé-tences acquises lors de la préparation del’événement. Il faut éviter de se concentreruniquement sur les aspects négatifs etsavoir encourager les bons coups du per-sonnel. Il est important de communiquerles deux facettes au personnel.

3) Respecter les efforts de l'équipe.Tous les membres n’en seront pas la vedette.Mais si vous avez judicieusement sélection-né et formé le personnel, les efforts de cha-cun devraient être reconnus et respectés. Ilest malsain de dire par exemple : «Pourquoi ne peux-tu pas faire comme…».

4) Respecter la dignité de chacun.Il est malvenu d'adresser des reproches àquelqu'un devant tout le monde. Faites-leplutôt dans un endroit où vous pourrezavoir une conversation privée.

5) Formuler les commentaires de façonprécise. Les remarques telles que « Bon tra-vail!» sont bonnes à recevoir mais sans con-séquence ; de même que « C'était horrible! ».Soyez plus précis. Vos recommandationsdevraient plutôt référer à des commen-taires, à des gestes ou à des réactions spéci-fiques. Cette façon de faire donnera auxtravailleurs un cadre de références ce quipermettra d'améliorer certains comporte-ments en particulier.

6) Écouter. Rappelez-vous que vousavez deux oreilles mais une seule bouche.

Cela veut dire que vous devriez écouterdeux fois plus que vous ne parlez. Cetterègle est la meilleure amie de l'entraîneur.Cela ne veut pas dire écouter toutes lesexcuses du personnel pour tenter d'expli-quer ce qu’il s’est passé. Il faut savoirobtenir des rétroactions positives qui vouspermettront de prendre les bonnes déci-sions sur le champ et dans le futur.

7) Réunir l'équipe de manière régulière.Si on attend la fin de l'exposition pour faireles mises au point, il est plus que probableque l'on rate de belles occasions d'inter-venir efficacement. Les réunionsponctuelles donnent au directeur l'occasionde raviver la motivation de l'équipe et deles inspirer pour affronter la prochainejournée sur un pied de guerre et avec uneénergie comparable à la première journéede l'exposition.

Voici donc certaines des responsabilitésdes organisateurs d'événements. Pourbeaucoup d’exposants, un bonencadrement peut faire toute la différenceentre le succès et l'échec d'une exposition.

• • •

On peut commander le plus récent ouvragede Barry : Powerful Exhibit Marketing – TheComplete Guide to Successful Trade Shows,Conferences and Consumer Shows surwww.siskindtraining.com.

Dans la section Open Seminars on peutaussi y obtenir des renseignements au sujet deson plus récent séminaire : Discover YourExhibit Excellence.

Pour en apprendre davantage au sujet deShowIntelligence, le service d'exposition com-plet, faites le 1-800-358-6079

DE BARRY SISKIND

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TENDANCESMise à jour – Nouvelle Orléans

Les officiels du Mardi Gras ont annoncé que la célébrationannuelle aura lieu comme à l’habitude pendant l’hiver, bien que laparade sera plus petite que par lors des années passées. MardiGras est la nuit précédant le début du Carême. En 2006, le pointculminant des festivités du Mardi Gras sera le 28 février.

Les périls d’une zone de non-survolAvec la flambée des prix du carburant, les compagnies

aériennes ont institutionnalisé la pratique, longtemps suspectée,d’annuler les vols avec peu de passagers.

Delta Air Lines a annoncé, le mois dernier, qu’elle annuleraitles vols à peu de jours d’avis et qu’elle replacerait les passagers siles réservations ne rentabilisaient pas le vol en question. Delta aannoncé par la suite qu’elle annulait le programme « cancellation-carburant ». American Airlines, pour sa part, sabre 15 vols quoti-diennement – ayant tous trop peu de passagers – tout en donnantainsi aux clients un délai raisonnable pour le changement.

D’après Delta, les vols les plus susceptibles d’être annulés sont lesvols matinaux et de fin de soirée, les vols que les voyageurs d’affairespréfèrent. Dans une telle situation, les voyageurs devront faire atten-tion à la compagnie aérienne avec laquelle ils voyagent. Choisissezdes compagnies aériennes plus fiables. Avec la crise du carburant, cethiver pourrait s’avérer un test crucial pour le service à la clientèle destransporteurs, la perte de l’un fera la fortune de l’autre.

Les bienfaits des massagesLes massages thérapeutiques prennent de la vitesse. Un nou-

veau sondage relève que 12 % des américains adultes ont eu unmassage l’an dernier, un nombre destiné à croître avec la popula-tion vieillissante. Voici leurs raisons de s’être laissés entre lesmains des thérapeutes : allègement du stress (27 %), diminutiondes douleurs (27 %), relaxation (25 %) et blessure (11 %). Dix pourcent ne savent pas pourquoi ils sont venus.

Pour tout savoir sur la grippe aviaire :Les voyageurs qui ont visité une ferme dans un pays touché

doivent s’assurer que leurs vêtements et leurs chaussures soientdésinfectés dès leur retour au Canada. Les voyageurs qui plani-fient de visiter les pays affectés peuvent s’informer sur les sitesWeb suivants pour les plus récentes informations :

www.voyage.gc.cawww.phac-aspc.gc.cawww.hc-sc.gc.cawww.immunizecanada.com

Les iPod jouent une joyeuse mélodieSelon le Daily Express de Londres, 6,15 millions d’iPod ont été

vendus dans les trois mois précédant le 25 juin. Pour vousinformer sur ces irrésistibles gadgets à musique, visitez le sitewww.apple.com

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Plus de flexibilité pour changer vos volsAmerican Airlines est le dernier transporteur à offrir des façons de changer votre vol

le jour même de votre voyage. Pour 25 $, vous pouvez obtenir une confirmation desiège sur un vol quittant dans les trois prochaines heures au moment de votre appeltéléphonique ou de votre enregistrement. Donc s’il y a un siège de disponible sur cevol lors de votre appel ou de votre arrivée anticipée à l’aéroport, vous payez les frais etvous embarquez à bord de ce vol. Cette nouvelle option à 25 $ s’applique seulementaux changements pour le jour même et pour les vols aux États-Unis, à Porto Rico et auxîles vierges américaines.

Il fait froid en Grande Bretagne…À Londres, en Angleterre, un nouveau bar semble la place la plus "cool" où prendre

un verre. Situé rue Heddon près du Piccadilly Circus, le décor intérieur du AbsolutIcebar est entièrement fait de glace fabriquée à partir d'eau de la rivière Torne en Suède,si pure, elle est claire comme du cristal. Le bar de mille pieds carrés peut accueillirjusqu'à 60 personnes qui ne peuvent y rester que 45 minutes, limitée par un système deréservation qui gère le temps qu'on peut y passer. Peaux de rennes, capes d'argent etgants sont remis aux clients pour les protéger des températures glaciales. Le prix d’en-trée de 25 dollars inclut une première consommation.

Site Web : www.belowzerolondon.com/icebar

[...] pour que l'évenement le plusbanal devienne une aventure, ilfaut et il suffit qu'on se mette à

le raconter.. Jean-Paul Sartre

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TENDANCES

ROUGE OU BLANC?

On croit souvent que seul le vin rouge convient au fromage,pourtant la plupart des fromages crémeux sont mieux mis envaleur par du vin blanc

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Un hôtel de Toronto jumelle ses clientsVous sentez-vous seul à Toronto? L’hôtel SoHo Metropolitan

propose un programme d’excursions gastronomiques et de diver-tissement à ses clients qui souhaitent explorer la ville de Torontoen compagnie d’autres voyageurs qui partagent leurs intérêts.

Selon les représentants de l’hôtel, le programme Solo au SoHoMet n’est pas un service de rencontres mais plutôt un service d’ac-tivités sociales. Au menu, souper pour deux personnes ou plus auRestaurant Senses, dégustation de vin au Bar Senses, sortie authéâtre, visite d’attraits touristiques de la ville, festivals, magasi-nage, rondes de golf et matchs de tennis.

Pour plus d’informations, visitez le site www.soho.metropoli-tan.com ou appelez le 1-800-668-6600.

Starwood vend ses biensL’entreprise Starwood Hotels & Resorts Worldwide Inc., pro-

priétaire des chaînes hôtelières Sheraton et Westin, prévoit de ven-dre des établissements évalués à 4 milliards de dollars et ce, alorsqu’on connaît une flambée des prix de l’immobilier et que l’entre-prise se positionne en tant que gestionnaire immobilier.

Des discussions visant le transfert au cours de la prochaineannée de biens évalués entre 2$ et 4$ milliards ont cours en cemoment. Selon l’entreprise de White Plains, N.Y, les profitsdégagés seront réinvestis dans l’achat d’actions.

Starwood et Hilton Hotels Corp. vend ses biens au moment oùl’augmentation de la demande pousse les prix de la locationd’hébergement à la hausse.

La vente de ces actifs serait l’aboutissement de la stratégie dufondateur de l’entreprise, Barry Sternlicht, qui avait choisi de bâtirson entreprise en acquérant des propriétés immobilières.

La compagnie possède 750 hôtels à travers le monde. Dans cer-tains cas, elle est propriétaire ou elle agit à titre de gestionnairealors que dans d’autres, les établissements sont gérés en franchise.C’est elle qui possède le St.Regis de New York.

Novotel s’installe dans le TechnoparcL’entreprise de développement immobilier Accor Amérique du

Nord et Realstar Hospitality Corp. construiront dans le

Technoparc de Montréal un hôtel type pour la chaîne Novotel.L’hôtel, dont l’ouverture est prévue pour l’automne prochain,

comptera 120 chambres réparties sur cinq étages. Sa conception aété réalisée par les firmes d’architectes WZMH Architects Ltd. et IIby Design Associates, les mêmes qui ont conçu la Tour CN deToronto et l’immeuble de l’Agence spatiale canadienne.

Le président de Realstar, Irwin Price, décrit le futur immeublecomme « le mariage parfait entre le design avant-gardiste de styleboutique et une remarquable marque de commerce de gammemoyenne élevée. »

Le Centre de conférences BlueMountain propose de nouvelles installations aux planificateurs

Les planificateurs de conférences ont un nouveau choix d’in-stallations avec services complets depuis que le Blue MountainResort met à leur disposition son nouveau Village au Centre deconférence Blue Mountain.

Situé à Collingwood, à 90 minutes au nord de Toronto, cesinstallations de 45 000 pieds carrés valant 11,5$ millions s’ajoutentaux 30 000 pieds carrés d’espace de conférences existant du BlueMountain, positionnant ainsi le centre de villégiature comme chefde file dans le marché ontarien.

« Ce nouveau centre offre des installations à la fine pointe aux-quelles s’ajoutent les offres existantes d’hébergement, de restaura-tion et de loisirs du Village de Blue Mountain de même que lesinstallations loisirs de notre centre de villégiature quatre étoiles »,lance Mark Rich, Directeur des ventes pour Blue Mountain ResortsLimited.

Le Centre de conférences pourra accueillir des groupes de 8 à900 personnes et offrira un passage intérieur vers le DomeMonterra où l’on peut se restaurer dans les foires commerciales etaux restaurants qui proposent des dîners de groupes. L’immeubleest desservi par une cuisine centrale ayant 700 pieds carrés de sur-face de cuisson, 3 000 pieds carrés de réfrigérateurs et où plus de20 cuisiniers peuvent travailler en même temps.

Nouvelles hôtelières du Village Global

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Huron, sa grande salle de bal, fait 8 200 pieds carrés et on yretrouve un service audiovisuel et d’assistance technique à la finepointe. En collaboration avec la corporation Intrawest, BlueMountain a fait du Village au Blue un lieu de réunion dynamiqueoù on peut facilement accéder au magasinage, à la restauration etau divertissement.

Pour plus d’informations : www.bluemountain.ca

Plaisirs d’hiverBien qu’elles ne verront peut-être jamais la neige, trois des pro-

priétés du groupe Gaylord au sud des États-Unis se trans-formeront cette année en fééries hivernales (au figuré, bien sûr).Le Gaylord Palms à Kissimmee, Floride, le Gaylord Texan àGrapevine, Texas et le Gaylord Opryland à Nashville, Tennesseeseront transformés en paysages d’hiver dans le cadre de l’évène-ment « Attraction de Glace des Hôtels Gaylord », qui aura lieu denovembre à janvier. Plus de six millions de tonnes de glace, deuxmillions pour chacun des centres de villégiature, seront ainsifaçonnés en sculptures pour l’occasion. Monuments et scènes defêtes au menu. Chaque sculpture sera créée par une équipe com-posée d’une quarantaine de sculpteurs en provenance de Harbinen Chine pour ciseler ces massifs blocs de glace.

Pour plus de détails : www.gaylordhotels.com.

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Nouvelles hôtelières du Village Global

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Hôtel du moisJ’ai récemment eu le plaisir de travailler à l’Hôtel du Centre Sheraton de Montréal où j’ai eu le bonheur de côtoyer des gens

d’expérience qui aiment ce qu’ils font. Quelle satisfaction! J’y ai travaillé durant 3 jours à un événement qui réunissait des pro-fessionnels de partout au Canada. Pour l’occasion, la salle principale avait été aménagée de manière magistrale pour 600 per-

sonnes, une organisation qui laissait déjà transparaître la grande qualité du personnel de la maison. Sous la gouverne de CarlosOrtez, le personnel a fait preuve de grande courtoisie et a su satisfaire à nos multiples demandes de changement de chambres avecprofessionnalisme. Idem pour l’équipe du maître d’hôtel Ivica Unic. Le tout fermement dirigé par la directrice des banquets et con-grès au Centre Sheraton Montréal, Linda Conte, CMP, dont la présence tout au long de l’événement témoigne de sa rigueur qu’ellea si généreusement mise au service de la coordination des activités d’installation.

Sa formation l’aide à mon avis à comprendre et à s’associer naturellement aux planificateurs. Tout hôtelier devrait avoir dansson personnel des gens ayant des qualités semblables à celles des personnes ci-dessus nommées. Michel Giguire qui gère l’hôteldepuis un certain temps déjà, a certes un sixième sens pour dénicher les bons employés et sait comment mener fermement sa bar-que. L’hôtel a aussi été récemment rénové. En revanche, notons que l’établissement emboîte malheureusement le pas d’autres établissements de la chaîne Starwood Hotels qui confient leurs besoins audiovisuels à une société qui n’a même pas de bureaux enville, sauf ceux qu’elle utilise dans l’hôtel. En clair, cela veut dire qu’elle ne peut que travailler dans des salles déjà aménagées, toutemise en scène étant hors de question. Elle est également forcée de louer son équipement d’un tiers et de travailler avec des pigistes.Personne n’a été en mesure de m’expliquer pourquoi tant d’établissements préfèrent travailler avec un fournisseur attitré qui n’estpas local et qui n’est pas équipé pour satisfaire totalement ses clients. Ayant tout de même le choix, nous nous en sommes tirés d’af-faires en ayant recours à notre fournisseur audiovisuel local.

– Mike Auctor

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Hôtels à travers le mondewww.kayak.comSi vous êtes à la recherche d’un hôtelet que vous ne le trouvez pas surInternet, il pourrait se retrouver ici…Kayak.com. Un moteur de recherchevoyage qui tentent de répertoriertous les hôtels de la terre. Le siteWeb répertorie présentement plus de91 000 hôtels sur un nombre estimé à300 000 à l’échelle mondiale. Afin decompiler les propriétés manquantesdans son système, Kayak invite lesconsommateurs et les hôteliers à yfaire un saut cybernétique et de faireune mise à jour de son inventaire.

• • •Vous aimeriez partager un site

web avec d'autres planificateurs?Envoyez-en le lien à notre addresse :

[email protected]

Si te web ut i le

NOVEMBRE 2005 18

Événements à venir29 novembre au 1 décembreEuropean Incentive & Business Travel & meetings Exhibition, Fira Gran Via,Barcelone, Espagne. www.eitbm.com, (011) 44-208-910-7711.

29 novembre au 1 décembreInternational Association for Exhibition Management, Expo! Expo!, GeorgiaWorld Congress Center, Atlanta, GA www.iaem.org, (972) 458-8002.

5 au 8 décembreInternational Luxury Travel Market, ILTM 2005, Palais des Festivals et desCongrès, Cannes, France. www.iltm.net, (011) 44-208-910-7910.

8 au 11 janvierProfessional Convention Management Association, Réunion annuelle,Pennsylvania Convention Center, Philadelphia, PAwww.pcma.org, (877) 827-7262.

22 au 24 janvierMeeting Professionals International, PEC-North America, Charlotte, N.C.Convention Center. www.mpiweb.org, (972) 702-3000.

AGENDA

Solutionde la

page 7

Congé Applicable à Date

Action de grâce États-Unis 24 novembre

Noël 25 décembre

Lendemain de Noël 26 décembre

Page 19: Le Planificateur, Novembre 2005

Concours du mois d’octobre :

Marie-Josée RiendeauServier Canada Inc.

Gracieuse BujoldBarreau du Québec

Martine HuardGroupe TVA

D.C. BeaulieuBanque Royale

FÉLICITFÉLICITAATIONS!TIONS!

Gagnants concours

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Que veut dire Al dente?

Al dente veut dire « À la dent » et indiqueque les pâtes devraientêtre cuites jusqu'à cequ'elles soient tendresmais fermes. Nejamais se fier au tempsde cuisson sur lesemballages. Continuezsimplement de vérifier– ce qui veut diregoûter – jusqu’à ce quele centre de la pâte nesoit plus dur.

Retenez que lespâtes continuent decuire même aprèsavoir été essorées doncles cuire jusqu’à cequ’elles soient tendres

veut dire qu’elles seront gluantes quelques minutes plus tard.

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Àtitre de planificateur d’événement, departy de Noël entre autres, vous avez

une responsabilité légale et sociale et vousdevez prendre toutes les précautionsenvers vos employés ou invités. Plusieurscompagnies ont même été poursuivies parleurs propres employés. Le cas le pluscélèbre est celui de Linda Hunt du GroupeSutton qui a reçu 300 000$ suite à un juge-ment… C’est donc votre responsabilité d’of-frir des solutions éthiques et innovatrices.

Saviez-vous par exemple qu’en 2002, 17 419 personnes sont décédées dans desaccidents reliés à l’alcool au volant ( SourceMADD Canada) ? Vous devez vous assurezque tous vos invités retournent à la maisonen toute sécurité. Plusieurs personnes sontincapables de savoir qu’elles dépassent lalimite légale. Après quelques consom-

mations , pouvez-vous affirmer avec certi-tude votre degré d’alcool ? Êtes-vous à 50mg , 90 mg , 110 mg après avoir pris quatre verres de vin en trois heures ?

Les statistiques nous démontrent que 40% des personnes testées en décembre 2004dépassaient la limite légale. Au moins 50% nes’en doutaient même pas et auraient pris leurvéhicule.

Quelques conseils :

• Offrez des boissons non alcooliques.• Fermez le bar 90 minutes avant la fin du

party.• Offrez des chambres à tarifs réduits si

l’événement se tient dans un hôtel.Vous pouvez aussi offrir des alcootests à vos

invités. Ceux-ci donnent une mesure précise devotre taux d’alcool dans le sang. En offrant unservice d’alcootest, vous vous offrez une mesurede protection efficace aux yeux de la loi et vousséduirez vos invités. De plus, vous pouvez offrir desalcootests avec votre logo et un message corporatif dutype « Soyez prudent, nous tenons à vous revoir ».

Les alcootests sont certifiés et sont sur lemarché depuis cinq ans. Ils offrent des testsconfidentiels et des résultats en moins dedeux minutes.

C’est un produit unique, innovateur quia même remporté le Prix stratège market-ing au dernier gala organisé parl’Association Marketing de Montréal enavril dernier. Pour de plus amples infor-mations : 450- 666-2500 ou 1-800 –361-1771.

Site web : www.alcotestquebec.com

Vous organisez un party de Noël ?

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Assurez-vous de planifier un événement sécuritaire

Les planificateurs nous voient. N’ont-ils pas besoin de vous voir? Appelez-nous au (514) 849-6841 ext. 331

« Le Planificateur est l'une de mes constantes références. Je le conserve avec mes autres publications d'informations pratiques. »