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N° 78 - Octobre - Déc. 2014 DIJON : élections professionnelles BAYONNE : des conditions de travail bafouées ! KEOLIS BREST CFDT TRANSPORTS URBAINS Le questionnaire 2014, un outil indispensable pour les militants !

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N° 78 - Octobre - Déc. 2014DIJON : élections professionnelles

BAYONNE : des conditions de travail bafouées !

KEOLIS BREST

CFDT TRANSPORTS URBAINS

Le questionnaire 2014, un outil indispensable pour les militants !

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S

CFDT Transports urbains : 47/49 avenue Simon Bolivar 75955 Paris cedex 19.Directeur de la publication : Olivier Motta. N° CPP 1105S05593. N° ISSN : 1620-1914. Imprimerie L’Artésienne - Z.I. de l’Alouette - BP 99 62802 Liévin CEDEXMis en page au siège de la FGTE.Dépôt légal n° 808/99 Novembre 2014.

ommaireommaire

Éditorial

2 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 2014

P 2 ���● ÉDITO

P 3 ● �Besançon�:�le�jour�du�tram�est�arrivé�!

P 4 ● �Élections�professionnelles�Nantes�:�malgré�un�contexte�syndical�difficile,�un�bon�résultat�CFDT�!

P 5 ● �Briançon�(Groupe�Transdev)�:�les�salariés�revendiquent�un�13ème�mois

P 6 ● �Aix-en-Provence�:�un�conflit�gagnant�chez�Kéolis,�c'est�possible�!

P 7-10 ● �Questionnaire�2014�:�102�réponses,�record�battu�!

P 11 ● �Un�Konfort�fort�"kon"�!● �Bayonne�:�des�conditions�de�travail�bafouées�!

P 12 ● �Kéolis�Angers�:�dégradation�sociale�dégradée

P 13 ● �Kéolis�Brest�:�une�gestion�humaine�incompréhensible�et�déroutante

● �Kéolis�Brest�:�des�suspensions�d'habilitation�tramway�scandaleuses

● �Kéolis�Brest�:�une�Direction�pas�"drone"�du�tout�!

P 14 ● �Kéolis�Dijon● �Repères�économiques

P 15 ● �Élections�professionnelles�:�un�bon�cru�pour�la�région�Sud-Est

La pauvreté s’intensifie dans notre pays : plus de huit mil-lions de personnes en dessous du seuil de pauvreté, deux millions de travailleurs pauvres. Cette situation ne peut

que susciter l’indignation face au durcissement des conditions de vie de ces millions de nos concitoyens.Le plus souvent, malheureusement, le silence prévaut et nous ne voyons pas toujours ces deux millions de salariés. À n’en pas douter dans nos professions, des collègues, des familles ont du mal à joindre les deux bouts. Quand en travaillant, on se retrouve en situation de survie et que la grande majorité ne s’en rend pas compte, « c’est qu’il y un truc qui cloche ». Ce chiffre tord le cou au café du commerce qui laisserait croire que les chômeurs le sont par choix ou ne cherchent pas d’emploi, la très très grande majorité des salariés veut travailler, même dans la précarité.Dans cette période de fin d’année, plus propice aux festivités, s’annonce un climat qui se durcit dans nos secteurs d’activité. Le dialogue social est en panne dans certains groupes. La tendance générale est de faire des gains de productivité sur le dos des salariés, parfois en dégradant leurs conditions de travail, ou, autre méthode, en ne négociant aucune amélioration du contrat social.Même, si nous avons tous plus au moins une certaine sécurité dans nos emplois, (à l’exception d’une partie des activités du déchet), nos professions jouent d’une certaine manière une sorte « d’amortisseur social » ; majoritairement, nos salaires dépendent de l’impôt des délégations de service public, pour le moment nous sommes moins confrontés aux règles du marché.Pendant ce temps, des entreprises françaises ou pas qui devraient payer l’impôt (comme Total par exemple) s’évertuent à ne pas le payer en France, cela en toute légalité. Ce n’est pas très moral mais c’est légal ! Le capitalisme n’a pas de citoyenneté, mais les citoyens ont le pouvoir de faires des lois.La pauvreté, la dégradation de notre contrat social, ne sont pas des fatalités. La CFDT est une réponse : pour proposer, réfor-mer, agir et faire bouger les choses.Le Bureau de L’UFTUAD vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année, ainsi qu’une heureuse année 2015 pour vous et tous ceux qui vous sont proches.

Olivier MottaSecrétaire Général de l'UFTUAD

L’arrivée du tram à Besançon ne s’est pas faite sans dégâts matériels et humains. Durant les trois années de travaux, les conditions de

travail ont été particulièrement difficiles. Après d’âpres négociations, une prime de 400 euros bruts a été obtenue la première année, ce qui ne nous a guère consolés devant une dégradation du parc de véhicules bus impressionnante et des embouteillages sans noms engendrant à notre égard incivilités, agressivité (voire agressions), tant des clients que du public extérieur aux bus. Liés à ces difficultés, une vague de départs en retraite (et

donc un sous-effectif évident), aucune augmenta-tion de coefficient, une augmentation de salaire au ras des pâquerettes, ont démotivé la plupart des conducteurs à s’investir dans la formation Tram, d’autant qu’aucune information concrète sur les conditions à venir (plannings, horaires….) ne nous était apportée. Pour la tranquillité, une autre prime de 400 euros bruts nous a été octroyée la semaine avant l’inauguration des 30 et 31 août derniers, inauguration qui a été un succès auprès du public. Cet engouement n’a été que de courte durée : la première semaine d’exploitation s’est vue enta-chée de deux accidents dont un mortel, d’horaires impossibles à tenir tant au tram (pannes, manque de respect de la signalisation de tous les usagers automobilistes, cyclistes ou piétons) qu’aux bus (embouteillages monstrueux). La Municipalité et Transdev se targuent d’avoir mis en place LE Tram le moins cher du monde. Certes, mais c’est réel-lement au détriment de la communication et du personnel.

Nathalie Catet

Ce 30 août 2014, la capitale comtoise a rejoint les autres villes en France qui possèdent un tram.Retour sur 3 années de galère pour les usagers et les salariés de Besançon Mobilités.

Besançon : le jour du tram est arrivé !

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5 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 2014

Une première analyse montre que ces 8 % de baisse sont en fait le résultat d’un rééquilibrage naturel, le scrutin de 2012 ayant été exception-

nel avec un bond en avant de 15 points ! Mais nous sommes conscients que ce n’est pas la seule raison de cette relative désaffection du vote CFDT.

Nous avons particulièrement souffert de l’arrivée de l’UNSA dans le paysage syndical de la SEMITAN. Ce nouveau venu ayant bénéficié de l’attrait de la nouveauté au premier collège. Au deuxième collège, l’UNSA n’a pas fait mieux que l’UGICT en 2012, UGICT (disparu aujourd’hui) dont un certain nombre d’anciens élus ont participé à la création de l’UNSA.

La CFDT a également souffert d’une toute fin de cam-pagne difficile. Nous avons été attaqués sur notre soi-disant position favorable à l’augmentation du nombre de dimanches travaillés. Alors que nous rétablissions la vérité par un tract et sur le terrain, un accord local Nantes-Métropole / CFDT / CGC / commerçants était

signé pour l’ouverture des commerces du centre ville deux dimanches supplémentaires avant Noël… Très mauvais timing qui nous a certainement coûté des voix en toute dernière minute ! Notre forte impli-cation dans la défense des conducteurs face aux caillassages lors des vacances de la Toussaint nous a sans doute permis de conserver l’avantage, et nous montre une nouvelle fois que le travail de terrain est apprécié, réclamé et qu’il paye dans les urnes !

Si nous conservons la gestion de CE, nous perdons des sièges alors que nous sentons la satisfaction des salariés concernant notre gestion : attaques de la CGT sur nos tirages au sort des gratuités ? Campagne de la CFTC contre Chantal ROULLAUD, en position éligible, alors que ses responsabilités au SNTU l’éloignent du terrain ? Listes CFDT représentant TOUS les métiers de l’entre-prise, diminuant d’autant le poids de la représentation des roulants, métier ultra majoritaire dans les effectifs ?...

La nouvelle équipe travaille dès à présent sur ces questions, sur l’analyse de ces résultats pour tou-jours mieux accompagner les salariés sur le terrain, porter leurs revendications face à la Direction et Nantes-Métropole. Loin d’êtres abattus, nous sommes plus que jamais déterminés à nous battre pour nos convictions, nos valeurs, contre la déma-gogie et le populisme de certains, en négociant pied à pied dans l’intérêt des salariés.

ChaNtal Roullaud - Gildas le MauGueN

Élections Professionnelles Nantes : Malgré un contexte syndical

difficile, un bon résultat CFDT !

Les 11 salariés du réseau de Briançon excédés par une Direction absente et sourde à leurs demandes, décidaient de 2 jours d’arrêt de

travail dont 1 le jour du marché hebdomadaire, qui est un moment important pour l’économie locale. Le dernier conflit datait de 1991 sur ce réseau. Leur revendication prioritaire était la mise en place d’un 13ème mois. La Direction qui jusque-là, jouait aux abonnés absents décidait l’ouverture de négociations. Les conducteurs et conductrices se sont naturellement rapprochés de l’UD CFDT des Hautes Alpes qui prévenait le SNTU de la situation conflictuelle.Une réunion s’organisait le 20 octobre à Gap entre le secrétaire adjoint du SNTU en charge de la région sud-est, un responsable de l’UD 05 et 3 salariés Isabelle, Michel et Jean-Marc. Ces derniers nous expliquaient le fonctionnement de l’entreprise reposant principalement sur la conscience profes-sionnelle des salariés. Ils effectuent leur service de transport urbain, le nettoyage des bus, le plein … La coopérative ouvrière n’est pas très loin et le Directeur se satisfait de ce mode de gestion qui lui permet de faire de substantiels profits. Lorsque les salariés ont revendiqué l’instauration d’un 13ème mois (la quasi-totalité des réseaux gérés par Transdev en est doté) la réponse a été non ! « à eux le travail à moi les bénéfices ». La société des transports du briançonnais a réalisé pour l’exercice 2013 un chiffre d’affaire de 233 360€ et a dégagé un résultat de 59 550€ soit une marge de 25% pour 20% sur les quatre derniers exercices comptables. Ces chiffres ont de quoi satisfaire la revendication des salariés. En guise de bonne volonté, ils accepteraient qu’une prime actuelle de 750€ soit intégrée pour instaurer pleinement un 13ème mois avec décembre 2015 comme objectif de mise en œuvre. Suite à un appel au DRH régional de Transdev, une réunion était organisée le 31 octobre. M. Bourzicot proposait une prime qui correspondrait à un 13ème mois sans ancienneté mais avec un calendrier de 5 ans pour y arriver!!! Ce Directeur, qui a un sens du dialogue social très développé, les menaçait de leur mettre une absence injustifiée, le préavis de grève n’étant pas légal à son goût puisque pas déposé par un Délégué Syndical. Les élections qui

VieRZoN : le sNtu plébiscité par 62% des salariés

se dérouleront prochainement vont permettre de désigner un DS qui déposera un préavis dans les règles.Une 2ème réunion s’est tenue le 10 novembre où les salariés faisaient une contre-proposition : mise en place d’un échéancier sur 3 ans pour parve-nir à un véritable 13ème mois (salaire de base + ancienneté), intégration de la prime semestrielle et évolution de la valeur du point 100 égale à celle qui est négociée annuellement de l’UTP pendant ce laps de temps. Ils attendent une réponse posi-tive de la Direction et éviter ainsi aux 11 salariés dont 10 conducteurs de faire grève pour obtenir satisfaction. Il faut souligner qu’à ce jour, la section compte 8 adhérents, ce qui conforte la cohésion de l’entreprise.

la seCtioN

4 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 2014

Jeudi 20 Novembre ont eu lieu les élections professionnelles à la SEMITAN : la CFDT conserve sa place de leader avec 39,63 % des voix. Toute l’équipe remercie les salariés qui, par leurs votes, ont reconnu le travail accompli tant sur le terrain que lors des négociations avec la Direction.Néanmoins, ces bons résultats sont à relativiser au regard du score précédent : 47,27 %.

C’est grâce au travail de proximité quotidien que le SNTU-CFDT a

été reconduit pour 3 ans aux élec-tions DP de BUS VALLEE… Difficile besogne dans l’un des derniers bas-tions communistes avec une CGT locale omniprésente.Ce petit réseau de 28 personnes est atypique quant aux acquis syndicaux négociés ces dernières années. Après des augmentations conséquentes de

la valeur du point dignes d’une grosse structure, la section a réussi à négo-cier l’implantation d’un CHSCT puis d’un Comité des œuvres sociales doté de deux responsables (secrétaire et trésorier élus) et d’un budget signi-ficatif permettant la mise en place d’avantages appréciés de tous les salariés. Un exemple pour les petits réseaux de moins de 50 salariés…Seul bémol, le renouvellement de la

DSP, certainement revue à la baisse en matière d’effectif, qui inquiétait le personnel. Il est vrai que cette ville accumule une baisse récurrente de la population et un exode des jeunes, principaux utilisateurs des transports collectifs.Bon courage a Pierrette et a Stéphane face à ce nouveau challenge humain !

PatRiCk ChauVe

Briançon (Groupe Transdev) : les salariés revendiquent

un 13ème mois

Légende : les locaux, appartenant à une autre entreprise, qui sont mis à la disposition des salariés. Par respect à nos lecteurs nous n’avons pas publié les toilettes.

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6 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 2014

Début septembre, la section CFDT a déposé au Directeur un cahier revendicatif conte-nant l’instauration d’un véritable 13ème

mois, la mise en place d’une Prime de Repas Décalée tenant compte de la valeur du point du réseau, le même temps de fin de service (10 minutes) quel que soit le dépôt, la mise en oeuvre du repos compensateur pour les travailleurs de nuit (accord de branche du 2 février 2010), l’installation de toilettes aux terminus et surtout la révision des temps de parcours qui manifestement ne sont plus cohérents avec la réalité. Ce dernier point cristalli-sait le mécontentement du personnel.

Alors que le Directeur avait accepté de négocier, il informait quelques jours après, que le groupe Keolis procédait à sa mutation. Son remplaçant arriverait dans quelques jours. La section n’a pas du tout apprécié cette situation au vu de la négociation en cours et de la possibilité d’aboutir à un accord.

La question qui s’est alors posée à la section était de savoir si elle devait attendre le nouveau Directeur ou si elle déposait une alarme sociale pour avoir des réponses. Devant le mécontente-ment du personnel et l’incertitude de négocia-teur crédible, la section décidait de déposer une alarme sociale.

Bien entendu devant le vide laissé par le départ de la Direction, le responsable régional de Keolis disait qu’il était incapable de répondre aux revendications et demandait d’attendre l’arrivée du nouveau Directeur. Après avoir consulté les salariés, la CFDT, rejointe par les deux autres syn-dicats, déposait un arrêt de travail de 55 minutes par jours durant une semaine et de 24 heures reconductibles après les vacances de la Toussaint.

90% des conducteurs suivait le mouvement de grève. La mobilisation touchait les agents de maî-trise et le personnel commercial. Devant l’impor-tance de la mobilisation, le nouveau Directeur entamait les négociations après avoir pris ses fonctions. Après plusieurs réunions où nous avons apprécié la présence de l’autorité organisatrice, un protocole de fin de conflit était signé.

les dispositions suivantes étaient actées :• Instauration d’un véritable 13ème mois en remplacement de la prime de fin d’année ;• la prise en compte par la PRD de la valeur du point de l’entreprise ;• un temps de fin de service de 10 minutes applicable dans tous les dépôts ;• la mise en place rétroactive du repos com-pensateur pour le personnel considéré comme travailleur de nuit ;• l’installation de toilettes aux terminus ;• La réalisation d’une enquête sur la Qualité de Vie au Travail …

En ce qui concerne les temps de parcours, l’entre-prise met en place un calendrier d’analyse de ceux-ci et s’engage à les corriger selon les résul-tats présentés aux instances.

La section CFDT, après consultation des salariés, retirait son préavis. Lorsque l’on dit que les jeunes ne veulent plus s’impliquer dans le syndicalisme, à Aix-en-Provence ce n’est pas le cas. Nora, Manuel, Hocine et Sid, les principaux respon-sables de la section sont trentenaires et n’ont pas ménagé leur temps pour aboutir à un accord. Preuve en est que l’on peut être jeune et savoir conduire des négociations qui apportent un plus pour les salariés.

PatRiCk Rossi

Un conflit gagnant chez kéolis, c'est possible !

Aix-en-Provence :

7 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 2014

Il nous reste encore une bonne marge de pro-gression puisque la CFDT est présente dans 134 réseaux de province sur les 185 existants.

Un grand merci à Paul DANTEL, militant du réseau d’Orléans, qui depuis plusieurs années travaille sur ces données pour élaborer un outil fiable au service des délégués des sections du SNTU.

Cet outil (de 164 pages cette année) nous permet de mesurer et de comparer les évolutions sociales sur des thèmes aussi variés que la rémunération, les conditions de travail, la mixité, la sécurité, la formation, l’emploi…

Il nous permet également de constater les diffé-rences de traitement au niveau « social » réalisées par les Groupes de transport qui gèrent notre convention collective. C’est un bon indicateur pour nos militants de terrain pour négocier dans l’intérêt des adhérents CFDT.

L’effectif total des salariés des réseaux, dont nous avons collecté les données, est de 41 429. La comparaison avec l’effectif total « équivalent temps plein » au 01/01/2013 des entreprises de transport urbain (hors RATP) soit 45191 (chiffre UTP) révèle que notre étude repose sur plus de 91% de l’effectif.

Quelques chiffres et analyse sommaire :La valeur moyenne du point (qui sert au calcul du

salaire de base) est de 8,94 € avec un maximum de 10,31 € (Dijon) et un minimum de 8,25€ (point conventionnel). A noter que l’écart entre la valeur du point conventionnel et la valeur moyenne du point des réseaux concernés tend à se réduire.

La moyenne des salaires mensuels moyens à l’embauche des salariés des réseaux de moins de 50 salariés évolue plus lentement (+0,44%) que celle des salariés des entreprises de plus de 500 salariés (+1,64%).

Seulement 9,07% des salariés des entreprises de transport de moins de 50 salariés sont couverts par un accord sécurité contre 42% pour les entre-prises de 50 à 100 salariés et près de 50% pour celles de 100 à 500.

Il reste aussi pas mal de travail à faire sur ce sujet dans les entreprises de plus de 500 salariés, 60% des personnels de celles-ci bénéficient des garan-ties d’un accord sécurité.

Nous vous invitons à consulter les tableaux joints à cette rapide synthèse.

Si vous désirez obtenir des renseignements plus précis sur la situation sociale d’un réseau, nous vous invitons à vous rapprocher de votre délé-gué syndical qui a reçu le document rassemblant toutes les réponses des sections CFDT.

eRiC huGoN

QUESTIONNAIRE 2014 : 102 réponses, record battu !!

Pour la deuxième fois depuis la création du questionnaire urbain CFDT, la barre des 100 réponses a été franchie puisque 102 sections nous ont communiqué les données demandées (record battu).

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9 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 20148 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 2014

... Salaires à 10 ans de carrière

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11 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 2014

un konfort fort « kon » !

Après les clients mystères, les chefs mystères, voici les boitiers mystères

« Konfort ».Nos chers dirigeants ont vraiment de l’éner-gie à revendre, lorsqu’il s’agit de contrarier les conditions de travail des salariés du transport urbain déjà confrontés à de mul-tiples difficultés. La dernière trouvaille de Kéolis est juteuse ! Sous prétexte d’une démarche qualité, ces messieurs n’ont rien trouvé de mieux que d’installer dans les véhicules (à grands frais), des mouchards pour évaluer la façon de conduire de leurs conducteurs qu’ils ont eu l’intelligence de nommer « Konfort ». Ils jurent, la main sur le cœur, qu’en aucun cas cet outil ne sert à sermonner, à réprimander ou à juger. La réalité est toute autre. En cas de freinage, d’accélération ou de virage trop marqué, youpi, le sapin de Noël, s’allume au tableau de bord et le conducteur est ramené à ses chères études par un stage forcé de remise à niveau. De plus, il sera auparavant entrevu par un chef d’équipe qui lui expliquera la meilleure façon de conduire sans freiner ni accélérer. Le souci, c’est que ce boitier « intelligent » ne l’est pas autant que cela, puisque la « bête » ne fait pas la distinction des chaussées dégra-dées, de nombreux ronds-points à franchir, des conditions de circulation déplorables et des temps de parcours irréalisables impo-sés aux conducteurs.

La facilité pour nos dirigeants est de trou-ver un coupable et il est tout désigné : c’est le conducteur ! Derrière ce système de surveillance insi-dieux se cache la carte de visite « qualité » supplémentaire à présenter aux Autorités Organisatrices et surtout, de classer les salariés, donc de les diviser. Kéolis a baptisé cet outil du doux nom de Konfort. Pour la CFDT, c’est surtout « fort Kon » comme système. Pour éviter toute notation et inter-prétation de cet outil malveillant, le SNTU recommande à ses sections syndicales et à ses adhérents de refuser ce flicage qui ne veut pas dire son nom. Le stress est trop présent dans notre profession pour accep-ter des contraintes supplémentaires.

PatRiCk CeVaeR

Bayonne : des conditions de travail bafouées

Depuis la rentrée (Septembre 2014), la section CFDT-SNTU de Bayonne n' a cessé d'alerter la Direction de CHRONOPLUS (Transdev) au sujet des temps de parcours intenables, des moyens mis en œuvres (inexis-tants), bref des conditions de travail bafouées. Devant l'absence de réponse concrète et un dialogue social à l'arrêt , il a été convenu d'attirer l'attention de la Direction en déclenchant une VEILLE SOCIALE (le 24 Septembre 2014).Nous avons été reçus mais aucune réponse concrète ne fut proposée ; et surtout aucun changement quant aux temps de parcours irréalisables et dangereux, pour la clientèle et les conducteurs(trices). Une seconde action a été prévue avec une journée appelée JOURNEE F.C.O avec pour conseil d'appliquer à la lettre les enseignements diligentés par la for-mation F.C.O. C'est à dire le respect scrupuleux du code de la route, une conduite souple et respectueuse pour la clientèle. Le résultat fut probant, en effet certains services se sont retrouvés avec plus de 20 minutes de retard. Cependant aucune réaction de la direction. Devant cet état de fait, la section CFDT de Bayonne a déposé un préavis de grève de date à date du 17 Novembre 2014 au 30 Septembre 2015 (celui-ci englo-bant les fêtes de fin d'année, les services d'été de jours comme de nuit, les fêtes de Bayonne, ainsi que la rentrée de Septembre 2015. Les motifs de ce préa-vis portaient sur : - les conditions de travail. -le déroule-ment de carrière. - le compte épargne temps ( en voie de signature ). - la gestion du temps de travail.- le contrat de génération. Un première journée a été décidée (le 17 Novembre 2014) afin de bien marquer l'exaspération de l'ensemble des salariés(es). Le résultat a été au delà de nos espérances car avec 22 % de représentativité nous avons obtenu près des trois quart de suppression des ser-vices; et ceci grâce à la forte mobilisa-tion des conducteurs(trices), mais aussi des autres services de l'entreprise. Cela

aurait pu être encore plus important avec le soutien des autres organisations syndicales, lesquelles n' ont pas appelé à suivre notre préavis . Au cours de cette journée, une Assemblée Générale s'est constituée ce qui nous a permis d'expo-ser les motifs de cette journée de grève suivie d'une série de questions/réponses de la part des salariés(es) présents (très nombreux). En parallèle de ce mouve-ment, nous avons appuyé cette action avec des lettres au salariés(es) pour constamment expliquer cette action et les tenir au courant des éventuelles avancées. En parallèle, nous avons obtenu un rendez-vous avec L'Autorité Organisatrice pour leur exposer ces pro-blèmes. MERCI à tous, conductrices, conducteurs mobilisés pour défendre vos conditions de travail. MERCI aux non-grévistes financièrement en difficul-tés ou trop jeunes dans l'entreprise mais solidaires du mouvement. MERCI aux vérificateurs, guichetiers, au personnel du service de la recette, du service infra, au personnel détaché au garage et aux agents de maîtrise du service contrôle qui, en se joignant au mouvement, ont donné un sens au mot SOLIDARITE. La Direction n' a pas souhaité recevoir la délégation CFDT le jour de la grève, une première... Le dialogue n'est pas rompu pour autant puisque les dis-cutions ont repris dans le cadre des N.A.O. L' ensemble des points déposés lors du préavis restent plus que jamais à négocier.

la CFdt MaiNtieNt soN PReaVis de GReVe !

La CFDT n' acceptera jamais que le personnel CHRONOPLUS puisse ser-vir de variable d' ajustement à chaque estimation d' un budget chronique-ment déficitaire depuis bientôt 4 ans. La CFDT n' acceptera jamais que les conditions de travail et de sécurité du personnel soient dégradées. Nous devons à nos usagers un vrai service public de qualité.

JeaN eMMaNuel le BoNJouR

10 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 2014

Salaire moyen mensuel à 10 ans, toutes entreprises

Évolution du point 100

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12 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 2014

En cette fin d’année, il est triste de constater que le climat social à Keolis Angers est devenu morose. Là, où hier, l’envie et la volonté de bien

faire était encore présente, il ne reste, aujourd’hui, plus rien de tout cela. Le pillage de cette richesse détenue par les salariés, simple et facile à entretenir, est nuisible au bon fonctionnement de l’entreprise.Reconnaître le travail, bien fait, ou le bon service rendu, est un luxe que le chef d’entreprise et ses directeurs ne veulent plus se permettre. Focalisés sur l'atteinte des objectifs fixés, la disponibilité est réduite, et l’attention est plus concentrée sur les obstacles du parcours, et sur les erreurs, que sur ce qui va bien. Et, ils s’en donnent à cœur joie ! Pillant la richesse commune, au profit de leur entité action-nariste ! On divise, on soudoie, on promotionne des projets dans le but unique, et déclaré, de remonter, toujours, et encore plus, d’argent à la maison mère.Les promotions internes ne sont plus basées sur les valeurs de l’individu, mais plus sur son aptitude à épouser le moule de la Direction, cette fidélité étant récompensée par des salaires assez conséquents. Vous comprendrez, ici, qu’à aucun moment, on ne parle de justice et de parité dans le travail, pas plus que de plan de carrière, ou d’évolution, par compé-tence naturelle. Encore moins, de l’égalité homme femme.Les actions engagées agissent sur ce système, comme un placebo, ayant pour but de détourner les esprits, afin de garantir la paix, sociale, et l’enrichissement de cette élite. Mais, c’est oublier, un peu vite, que celle-ci n’existe que par le fruit de notre travail."Il est normal que le salarié fasse son travail, car il est payé pour ça."Le remercier n'est pas perçu comme utile. Nombreux sont ceux qui souffrent, aujourd'hui, de ce manque de reconnaissance, et ne l'attendent plus de leur hiérarchie. Le dialogue social se fait du bout des lèvres et ces beaux messieurs endimanchés ne sont là que pour

faire croire au bon fonctionnement des IRP. Les pro-blèmes sont survolés, malmenés voire oubliés. On répond aux questions des DP par le biais de l’ironie, ou en renvoyant les réponses à l’autre instance, le CE, qui aura le même type de réponse. La célèbre maxime : diviser pour mieux régner, prend ici tout son sens.La section CFDT d’Angers, par sa volonté de négo-ciation et de compromis à trouver des terrains d’en-tente pour élaborer des accords durables, poursuit son action. Nous allons continuer dans cette voie pour les futures NAO. Aujourd’hui, nous ne brandis-sons pas encore le spectre d’une action encore plus radicale, mais nous y pensons très fortement.Partout ! On entend que c’est la crise : crise écono-mique, politique, sociale. Mais personne au niveau des Directions ne veut faire quoi que ce soit ! Finalement, on se demande si l’intérêt n’est pas de faire perdurer cette situation.Quoiqu’il en soit, nous irons, encore une fois, débattre de nos idées, auprès de la Direction lors des prochaines réunions NAO. Notre cahier revendicatif est prêt, et il sera argumenté, en conséquence. Les revendications de la CFDT seront débattues, avec, cette année, un fort accent sur le déroulement du plan de carrière et la mise en application des accords signés par l’UTP, et non appliqué par la Direction en place à Angers. La crise ne saurait être responsable de tout.La CFDT entend déjà le discours de la Direction. : pas d’inflation, pas d’augmentation. Après s’être servie à la source du robinet CICE, ouverte mala-droitement par le gouvernement, la Direction n’a fait que s’enrichir, encore, un peu plus. Elle a reconnu avoir profité de l’effet d’aubaine. Les 36 millions d’Euros, remontés par tous les réseaux Keolis au groupe, offre une possibilité d’’un juste retour à tous les salariés qui participent à la vie des entreprises.Si la Direction refuse de réaliser les efforts néces-saires et ne porte pas crédit à nos revendications, nous sommes prêts à mettre tout le poids néces-saire dans notre action, pour que ceux qui nous dirigent se rendent compte de notre vraie force syndicale et reviennent à de meilleurs sentiments.

PouR la seCtioN sNtu aNGeRsJeaN MaRie Noyeau

déléGué du PeRsoNNel

13 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 2014

Kéolis Angers : dégradation sociale dégradée

« La vrai question est de savoir "quand les patrons reconnaîtront que le dialogue social est un vecteur de performance économique et sociale".L. Berger, CFDT magazine de Septembre.

kéolis Brest : des suspensions

d'habilitation tramway scandaleuses

Pour la CFDT, c’est une sanction arbitraire.

Elles tombent comme un couperet, ne laissent aucune place au dialogue, se prétendent être une "prise de conscience" pour le conducteur, ne s'appellent pas sanctions, vous l'avez deviné, il s'agit de ces fameuses sus-pensions d’habilitation Tramway.La CFDT-Bibus ne peut pas caution-ner un tel mépris des conducteurs! Pour empêcher les élus CFDT de participer aux commissions de sus-pension, la direction prétend que ce ne sont en aucun cas des sanctions. Nous ne sommes pas dupes, cette peine est pour le coup arbitraire, anti-productive, infantilisante et anti-pédagogique.Arbitraire puisqu’en cas "d'erreur", seul le conducteur est montré du doigt et désigné coupable. Jamais l'organisation du travail, qui est de la responsabilité de la direction, n'est remise en cause.Anti-productive parce que, suite à une suspension, certains conducteurs ont déjà émis le souhait de quitter le tram. La direction a réussi à faire dou-ter certains de nos collègues connus pour leur professionnalisme.Infantilisante parce que présentée, donnée et vécue comme une puni-tion et une privation.Et enfin anti-pédagogique, parce que, si erreur il y a, c’est par l’ana-lyse, l'étude, le suivi et l'explication auprès des conducteurs que passent une amélioration de la sécurité.Tous ces arguments, défendus par la CFDT, font passer l'humain avant la productivité "à tout prix". Il s'agit là de nos conditions de travail : temps de parcours, temps de battements...etc..., mais aussi de la dimension humaine que l’entreprise veut se doter. La section syndicale mettra tout en œuvre pour que nos dirigeants ouvrent enfin les yeux et respectent leurs salariés dans l’exécution de leurs missions quotidiennes.

luC daNiel

kéolis-Brest : une direction pas « drone » du tout !

Kéolis-Brest fait les frais, depuis plu-sieurs mois, d’une gestion des res-

sources humaines catastrophique. Après quatre années d’observation de l’équipe de direction, le constat que fait la CFDT est alarmant : l’humain n’a plus sa place, l’approche comptable systématique a remplacé le dialogue social. Les effets destructeurs de ce fonctionnement sont constatés par la médecine du travail qui s’inquiète de ce management « à la Orange » selon ses propres termes. Les exemples ne manquent pas pour illustrer l’amateurisme « calculé » d’une direction radioguidée depuis Paris et qui n’a comme seul objectif que de faire perdre leur temps aux partenaires sociaux.- Désignations déguisées sous forme de recru-tement bidon- Réunions mensuelles CE/DP insipides - Manque de rigueur dans la transmission des documents fournis aux instances- Pression sur les salariés pour masquer les incompétences de la direction- Manque d’anticipation à tous les niveaux

- Cloisonnement des différents secteurs à des fins managériales- Politique de la carotte pour diviser les salariés- Entraves récurrentes au fonctionnement des instances - Non-respect de la loi sur la représenta-tivité…Le groupe Kéolis semble avoir muselé tout le staff de l’entreprise. Du coup les salariés se trouvent dans une situation jamais connue : sans pilote dans l’avion, Bibus-Brest est le nouveau drone de Kéolis Paris. Cela ne va pas durer bien longtemps. La section syndi-cale CFDT-Bibus, forte de ses 410 adhérents, ne peut pas admettre que leur entreprise soit mise en mode « pilote automatique » sur des paramétrages uniquement financiers. La CFDT-Bibus, garante du social dans l’entre-prise, fera tout pour siffler la fin de cette partie et enfin retrouver une équipe de direction apte à discuter, pour refaire de Bibus une entreprise d’avenir et non-sclérosée par les difficultés d’un contrat mal négocié.

luC daNiel

kéolis Brest: une gestion humaine incompréhensible et déroutante

Depuis quelques mois, les signes inquié-tants d'une gestion du service RH

défaillante se font sentir au sein de l'entre-prise Kéolis Brest. Ces signes ont des effets concrets sur les salariés de tous les secteurs, puisque malheureusement, personne ne peut échapper à ses griffes. Dans le recru-tement, plusieurs errements ont laissés des postulants aux abords de leur envie par des jugements de valeurs des responsables RH, sans recours possibles pour les recalés, tant la certitude de la vérité venait de leur ser-vice. Plusieurs salariés se sont retrouvés en situation de détresse morale, au point où la Médecine du Travail commence à s'inquié-ter d'une gestion à la "Orange".Les deux derniers dossiers que nos chers cadres ont traités se sont terminés dans la confusion la plus totale. Un salarié accusé par une cliente de crachats et d'insultes s'est fait licencier sur la foi des images vidéo que notre irresponsable d'Exploitation s'est fait un plaisir de visionner (sans doute un adepte des télé-réalités!). Si, pour la CFDT, la faute du salarié qui a quitté son poste de conduite méritait une réprimande, à aucun

moment le licenciement ne s'imposait. La CGT, qui défendait le bougre, semble s'accommoder de la sanction, puisqu'elle n'a eu aucune réaction. Ce salarié, qui envisageait de quitter l'entreprise, venait de se voir refuser une rupture conventionnelle. Il semble, du coup, lui aussi accepter ce cadeau de la Direction. Le Groupe Kéolis semble avoir muselé tout le staff de l'entreprise, ceux-ci sem-blant dans l'impossibilité ou, pire, com-pétant pour prendre des décisions. Du coup, tous les salariés se retrouvent dans une situation, encore jamais connue, sans pilote dans l'avion et avec pour seule vision une approche comptable de la vie de l’entreprise brestoise. Cela ne peut pas durer bien longtemps et la section fera tout pour siffler la fin de la partie pour enfin retrouver une équipe de direction apte à discuter et à refaire de Bibus une entreprise d'avenir et non sclérosée par les difficultés financières d'un contrat mal négocié.

PatRiCk CeVaeR

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14 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 2014 15 CFDT Transports urbains - Octobre - Déc. 2014

Au mois de mai les traminots marseillais pour la 3ème fois consécutives renouve-laient leur confiance à la CFDT qui reste

la 1ère organisation en terme de représentativité et continue à diriger le CE. Le 2ème semestre démarrait sur les mêmes bases. La fin de l’année se termine comme elle avait commencé les 4 élections qui viennent de se dérouler au mois de novembre et qui clôturent 2014 ont donnés des résultats très favorables pour le SNTU. Ainsi à Annemasse ou nous avions perdu la représentativité la CFDT pèse 30% des voix et obtient 2 élus 1 dans le collège exécution et 1 dans le collège maîtrise.Aurillac où nous avons obtenu 2 élus sur 3 et avec 60% des voix.À Thonon, seule la CFDT a présenté une liste.Et enfin, Martigues, alors qu’il n’y avait plus de section mais où il avait des adhérents, Salima ancienne DS décidait, compte tenu des pro-blèmes qui ne cessent de s’accumuler, de se ré investir à la veille des élections car elle ne voulait plus que des non syndiqués soient élus au 2ème tour comme cela a été le cas précédemment, ce qui avait permis à la Direction de faire ce qu’elle voulait. La section CFDT a fait 100% au 1er col-lège et 90% au titre de la représentativité.

2014 a donc été un bon cru électoral et cela quelle que soit la taille de l’entreprise. Cela montre que la présence quotidienne auprès des salariés, les actions, le résultat des négociations se retrouvent dans les urnes. D’autres motifs de satisfaction et non des moindres qui sont le rajeunissement des équipes syndicales et la désignation dans la région

sud-est d’une 2ème DS à la tête d’une section. Certes nous sommes encore loin de la région Ouest en matière de féminisation des responsables de sections mais nous nous faisons fort de former des militantes prêtent à relever le défi.

2015 devrait aussi nous apporter son lot de bonnes nouvelles ; nous attendons avec impatience les élections à Villefranche et Mâcon. Villefranche où l’investissement des élus devrait nous per-mettre de devenir la 1ère OS. Et Mâcon où, même non représentative, le RSS fait le travail des OS représentatives en interpellant quotidiennement la Direction pour la mettre face à ses obligations vis-à-vis des salariés comme cela a été le cas lors des jets de pierres contre des bus durant les dernières vacances scolaires où l’UNSA a, comme d’habi-tude, brillé par son absence.

la seCtioN

Élections professionnelles :

un bon cru pour la région sud-Est

L’année 2014 avait bien commencé avec les élections à Lyon où les traminots des TCL reconduisaient pour la 2ème fois la CFDT à la gestion du Comité d’Entreprise au grand dam de la CGT qui espérait le reconquérir. S’en est suivi tout une série de bons résultats Montélimar, Aix-en-Provence, Annecy… 

Valeur du point UTP : 8.25 € au 1er janvier 2014Smic horaire brut : 9.53 € au 1er janvier 2014Smic mensuel brut : 1 445.38 € au 1er janvier 2014Indice des prix à la consommation (hors tabac) :0.0 % : en octobre, ensemble des ménages

-0.2 % : en novembre, ensemble des ménages0.3 % en rythme annuel pour l'ensemble des ménages

Nous avons récupéré un poste supplémen-taire par rapport aux élections de 2012 (2 CE titulaires, 2 CE suppléants, 3 DP titu-

laires, 2 DP suppléants) 2014 (2 CE titulaires, 2 CE suppléants, 3 DP titulaires, 3 DP suppléants). Pour la première fois, la section CFDT peut se féliciter de dépasser la C.G.T en nombre de voix sur l’élection des élus suppléants au comité d’entreprise. Nous devons travailler pendant ces deux prochaines années afin de devancer cette organisation au comité d’entreprise pour enfin mettre en œuvre notre politique sociale.

Ces bons résultats sont dus à l'implication de chacun et la connaissance des revendications des salariés par une présence de terrain importante. La communication est un axe fort développé par la section CFDT qui peut ainsi diffuser une infor-mation rapide par le biais des outils suivants:

site internet : www.cfdtdivia.netBlog de discussion (Facebook) : http://www.facebook.com/syndicCfdtdiviaMicro Blog (twitter) : https://twitter.com/CFdtdiViaemail : [email protected]éléphone et serveur sMs application androïd et iPhone

La section CFDT de Kéolis Dijon vit depuis ces trois dernières années un profond renouvelle-ment. Nous avons multiplié par 8 nos adhérents ce qui en fait une force incontournable et des échanges enrichissants. Depuis plusieurs mois, nos actions syndicales ont été remarquées dans tous les domaines de l’entreprise et les salariés adhèrent naturellement à notre poli-tique revendicative. D’une équipe qui n’était pas représentative, il y a 4 ans (moins de 10%) nous nous retrouvons propulsés à plus de 32%. Malgré la présence de 4 syndicats, la CFDT progresse et prouve ainsi que nous ne nous trompons pas.

FRaNçois VaNdeNBRouCke

Kéolis Dijon

Les élections professionnelles se sont déroulées chez Kéolis Dijon (DIVIA), le 4 décembre 2014. La section CFDT conforte sa deuxième position au sein de l'entreprise. 

Élections professionnelles

Repères économiques

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