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MARS. DES RECOURS ASSOCIATIFS CONTRE LA FIN DE LA TRÈVE HIVERNALE 15 PAGE 9 LE N° 3 1 MARS 2012 SEYNOIS LE JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER WWW.LA-SEYNE.FR ROULEZ JEUNESSE ! VOIR PAGE 8 ET LE QUESTIONNAIRE EN PAGES CENTRALES Maternité Tenir bon pages 4 et 5 Camille Mariotti, 82 ans, adepte de gym douce et du "Bien vieillir, vivre ensemble"

Le Seynois n°31 Mars 2012

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Le journal de La Seyne-sur-Mer

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Page 1: Le Seynois n°31 Mars 2012

MARS. DES RECOURS ASSOCIATIFS CONTRE LA FIN DE LA TRÈVE HIVERNALE15 PAGE 9

LEN° 3 1 MARS2012 SEYNOISLE JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER

WWW.LA-SEYNE.FR

ROULEZ JEUNESSE !

VOIR PAGE 8 ET LE QUESTIONNAIRE EN PAGES CENTRALES

MaternitéTenir bon pages 4 et 5

Camille Mariotti, 82 ans, adepte de gym douce et du

"Bien vieillir, vivre ensemble"

Page 2: Le Seynois n°31 Mars 2012

2/ Sommaire

Vie seynoise / 8

Audit “Bien vieillir”

Fin de la trève hivernale

Le don de moelle osseuse

Le Seynois c’est vous / 13

Yvette Cohen-Solal, militante

Travaux et chantiers / 14

Braudel fait peau neuve

La ville mode d’emploi /16

Une nouvelle carte électorale

Quartiers/17

Un jour pour changer d'adresse

LE MAG

Le Portrait du mois / 22

Franscesco Magglieno,

du carrelage aux pâtes

Reportage / 24

La déchetterie, mode d'emploi

D’aquí / 31

La philharmonique

La Seynoise

Mémoire de ville /32

Radio La Seyne en 1980

Evénement / 4

Mobilisation pour la maternité

Page 3: Le Seynois n°31 Mars 2012

Le mot du maire /3

Seniors et bébés occupent

la Une du Seynois de ce mois

de février. Les uns, témoins

de toute une vie, et les autres,

véritable promesse d'avenir,

dans une société que nous

nous efforçons de rendre plus juste et plus équi-

table pour tous. Il y a près d'un an, notre ville

obtenait le label national «Bien vieillir, vivre

ensemble», du ministère de la Solidarité et de

la Cohésion. La reconnaissance des actions que

nous menons auprès des seniors. Aujourd'hui,

pour mieux répondre encore à leurs besoins, la

Ville lance une consultation, via un question-

naire en pages centrales. Mais s'il est important

de « Bien vieillir à La Seyne », j'aimerais que l'on

puisse dire, un jour prochain, « Bien naître à La

Seyne ». Car ce combat-là continue et n'est pas

prêt de s'arrêter. J'ai saisi la justice pour empê-

cher le déménagement de notre maternité.

En attendant, le mois de mars est là,

et ses accents printaniers posent les premiers

jalons d’une saison où le cirque contemporain

et le nautisme tiennent le devant de la scène.

Enfi n, le renouveau accompagne les efforts

de la commune sur le plan de la propreté

de la ville. Découvrez la nouvelle carte

magnétique d’accès à la déchetterie.

Marc VuillemotMaire de La Seyne-sur-Mer

Vice-Président de Toulon Provence Méditerranée

Conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur

SAMEDI 17 MARS

ScienceLe forum

de la robotique

Espace Tisot

de 9H à 19H

VENDREDI 23 MARS

JAZZHommage à Armstrong

et Bechet

Fort Napoléon à 21h30

LUNDI 19 MARS

Souvenir50ème anniversaire du

« Cessez-le-feu en Algérie »

Quai du 19 mars 1962

Parc de La Navale

11H30

MERCREDI 28 MARS

CINEMA

« Les Pirates ! Bons à rien,

mauvais en tout »

de Peter Lord

Salle Apollinaire à 14h

VENDREDI 16 MARS

Spectacle« Le Mentaliste »

avec Bernard Fane

Café-théâtre 7e Vague

à 21h

Ma Seyne, je l’aime, c’est net !

Le 29 février dernier, dans le cadre du contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance, et de l'application de la loi du 5 mars 2007 sur les nouveaux pouvoirs du maire, une convention de partena-riat et d'échange d'informations a été signée entre les représentants de la Police nationale, de la Justice et de l'Education nationale

Samedi 11 février 2012. Pour la première fois

depuis 1987la commune

a été recouverte d'un épais

manteau blanc

Page 4: Le Seynois n°31 Mars 2012

4/ L’événement

Maternité : c'est laChaîne humaine, “fl ash mob”, rassemblement, bloca-ge de la circulation... Citoyens et associations se sont mobilisés par milliers, en février, pour la maternité et le centre IVG de l'hôpital George-Sand. Le combat ne faiblit pas en mars, avec de nouvelles actions, un constat d'huissier et l'attaque en justice annoncée par le maire, Marc Vuillemot. A suivre...

Samedi 25 février, environ 1 500 personnes

sont venues manifester pour le maintien

de la maternité et du centre IVG

de l'hôpital de La Seyne

Page 5: Le Seynois n°31 Mars 2012

L’événement /5

arguant de l'absence d'infrastruc-

tures routières suffi santes permet-

tant un accès vers le nouvel hôpital,

en un temps “acceptable”. A l'appui,

constats d'huissiers sur des trajets

variant entre 50 minutes et 1h15.

Et non, les enfants ne naissent pas

dans les choux.

Chantal Campana

[email protected]

L'appel à continuer le combat

pour sauver la maternité

de l'hôpital George Sand

et le centre IVG est de plus en plus

entendu. Samedi 25 février, 1 500

personnes ont répondu présent !

C'est un fait, à chaque opération de

protestation contre le transfert de

la maternité de La Seyne-sur-Mer,

le nombre de participants grossit.

Et leur détermination avec. Appelés

sans relâche par tous les défenseurs

du service public, en tête desquels le

maire de La Seyne, Marc Vuillemot,

des citoyens de tous horizons mani-

festent leur soutien. A la “fl ash mob”

du 18 février dernier à Toulon, près

de 500 personnes sont venues faire

un “H” noir devant l'Hôtel de Ville.

Facile d'en comprendre le sens. Col-

lectif varois de défense d'accès aux

soins et Collectif des femmes de

l'Ouest Var réclament le droit d'ac-

coucher à La Seyne mais aussi celui

d'avorter, menacé par la fermeture

du centre IVG. La clinique mutua-

liste Malartic va céder son activité.

Son personnel est aussi venu crier

sa colère. Un sentiment qui ne

quitte pas le maire, Marc Vuillemot,

depuis la décision de l'Agence ré-

gionale de santé (ARS) de fermer la

maternité : « On ne peut pas faire

disparaître la maternité de l'hôpi-

tal de La Seyne-sur-Mer et le centre

d'IVG sur un bassin de 200 000 ha-

bitants. Puisque nous n'avons pas

été entendus et que le transfert de

la maternité George-Sand est prévu

à partir de la mi-mars, j'invite tous

mes concitoyens à se mobiliser ».

Appel entendu et largement suivi !

NON AU TRANSFERT !Samedi 25 février 10h, stade Léry.

Sur l'estrade, le maire s'adresse à

une foule venue de tous horizons,

politiques ou géographiques : « Je

crois que nous n'avons jamais été

aussi nombreux. Cela veut dire

qu'on croit et qu'on est sûr qu'il

est encore possible d'empêcher ce

transfert... Il faut arrêter de tailler

dans l'offre de service public hos-

pitalier et de désertifi er nos terri-

toires ». Et de rappeler la dangero-

L’événement /5

a contre-attaque !

sité pour les parturientes, de faire

45 mn de trajet et parfois davan-

tage pour aller accoucher. « Dans

un hôpital qui devrait accueillir plus

de 3 500 naissances annuelles, est

ce que nous voulons une usine à bé-

bés ? » Demande Marc Vuillemot.

Avant d'annoncer « Nous voulons

des services publics de proximité.

J'ai décidé d'attaquer cette ignomi-

nieuse puissance publique en jus-

tice. Et pendant que ça se fera, nous

marcherons ». Pour l'heure juste-

ment, il est temps de marcher. Mais

pas avant d'avoir lâché les ballons

bleus et roses, sur le refrain “Aux

Armes” de Mélissmell. « Papa, moi

je ne veux pas lâcher mon ballon »

dit une fi llette. Les autres volent

vers le ciel. Jean, ancien de l'Arsenal

« de tous les combats », les regarde :

« On dirait des points d'interro-

gation, toutes nos questions sont

là... Fermer cette maternité, c'est

contraire au serment d'Hippocrate ;

ils mettent des vies en danger ». Un

danger que dénonce le maire, Marc

Vuillemot. Le 27 février dernier, il

a réclamé auprès de Dominique

Deroubaix, directeur de l'ARS, un

débat sur la fermeture des services

publics hospitaliers. Mais il a égale-

ment saisi la justice, via un avocat,

Tous mobilisés

Samedi 18 février, 500 personnes

ont fait un H noir devant l'Hôtel

de Ville de Toulon

Collectif des femmes de l'Ouest Var

Apolitique et combattant Elles sont de toutes les manifestations, participantes actives ou instigatrices d'opérations fl ash mob. Ce sont les femmes de l'Ouest Var, réunies en collectif pour la défense des droits des femmes et des services publics de santé de proximité. Sans relâche, depuis des se-maines, elles se battent pour le maintien de la maternité, des services gynécologiques, du centre IVG et du bloc opératoire de La Seyne. Leur slogan : Une femme, un droit, un choix... Chaîne humaine le 4 février, fl ash mob à Toulon le 18, couchées sur le port de La Seyne, le 23, elles se mobilisent. Cécile Jourda : « Il semblerait que l'ARS ne nous ait pas vues. Ils n'ont pas vu que nous étions 200 000 ! Alors, on va se rendre visible, et on commence aujourd'hui ! Chaque semaine, nous ferons une action ». Samedi 25, lors du grand rassemblement, Céline Ivaldi a enfoncé le clou : « La naissance des bébés se déshumanise ! Le temps de se manifester et de manifester est arrivé. On ne veut pas risquer de mettre au monde notre enfant dans la voiture, ni de devoir sortir deux jours après l' accouchement ». Un sentiment partagé par un grand nombre de personnes : « La mobilisation est de plus en plus forte. Les gens prennent conscience. Ce n'est que le début. Ne nous résignons pas, devenons visibles ! », interpelle Cécile Jourda.

Chantal Campana

Page 6: Le Seynois n°31 Mars 2012

6/ Retour en images

(En haut) Quizz cinéma à la bibliothèque Le Clos Saint-Louis(ci-dessous)Tournoi dé-partemental d'escrime au gymnase Sauvat.(En bas)13ème édition de Janvier dans les Etoiles au chapiteau de la Meraux Sablettes

Page 7: Le Seynois n°31 Mars 2012

Retour en images /7

(En haut) Chutes de neige à Fabrégas, Barban et aux Sablettes. Déclenchement du plan Grand froid : le service plan de sauvegarde et prévention des risques prépare le centre d'accueil des SDF à Léry et passe la saleuse sur les routes. (A gauche) Magic mouss et ses magiciens organisent des ateliers de magie dans les écoles.

Jean

-Chr

isto

phe

Vila

Jean

-Chr

isto

phe

Vila

Page 8: Le Seynois n°31 Mars 2012

«En juin 2011, la

Ville recevait du

ministère de la

Solidarité et de la Cohésion

sociale le label “Bien vieillir,

vivre ensemble” pour ses

actions auprès des seniors.

Elle lance aujourd'hui une

grande consultation à l'at-

tention des Seynois de

plus de 60 ans pour amé-

liorer l'écoute et répondre

concrètement à leurs be-

soins ». Adjointe à la solida-

rité et aux personnes âgées,

Solange Andrieu souhaite

impliquer un maximum de

nos aînés via un question-

naire. « Transports, accessi-

bilité des bâtiments publics,

loisirs, sécurité ou encore

logements sont passés en re-

vue », poursuit l'élue qui sou-

ligne « qu'au-delà des cinq

réunions publiques de quar-

tier (VOIR PAR AILLEURS), la muni-

cipalité souhaite toucher un

maximum de personnes ».

Car le nombre de seniors

isolés croît régulièrement,

notamment dans les quar-

tiers résidentiels moins bien

desservis : « Avec les années

et l'arrêt de la conduite, un

domicile excentré peut par

exemple devenir contrai-

gnant. L'audit, qui complète

celui réalisé l'an dernier

auprès des professionnels et

des bénévoles, va permettre

d'évaluer les demandes et

d'établir un plan d'action »,

explique Françoise Aubry,

directrice du service Solida-

rité-Insertion.

Plan d'actionPour cela, un comité de pi-

lotage rassemble autour

des services municipaux

l'hôpital intercommunal de

La Seyne-Toulon, l'Institut

médicalisé de Mar-Vivo, le

Comité départemental des

retraités et personnes âgées,

sans oublier le Comité de re-

cherche, d'éthique et de re-

connaissance des aînés : « Il

s'agit de permettre à un

maximum de Seynois de

pouvoir vieillir dans leur

ville dans les meilleures

conditions », insiste Solange

Andrieu. « Deux catégories

se distinguent. Les 60 / 75

ans, de plus en plus réti-

cents à être assimilés à des

seniors. Et les plus de 75 ans,

plus exposés aux probléma-

tiques d'autonomie », note

Françoise Aubry.

L'éloignement des familles

et le développement de la

solitude aggravent les pro-

blématiques quotidiennes

du vieillissement : « Il s'agit

de dépasser ses appréhen-

sions, de savoir se projeter

quelques années dans le

futur, de manière à gérer au

mieux ses vieux jours », ré-

sume Solange Andrieu.

Gwendal Audran

[email protected]

8/ Vie seynoise

Les seniors consultés

Bien vieillir à La SeyneSuite à l'obtention du label national “Bien vieillir, vivre ensemble” voilà un an à Paris, la Ville lance en pages centrales du Seynois un questionnaire à l'attention des administrés de plus de 60 ans.

La troupe Daniel Paganelli, en décembre dernier

salle Baquet lors de son spectacle sur la “Guinguette”

Camille MariottiBon pied, bon œil !

Randonnée et gymnastique douce, Camille Mariotti (EN COUVERTURE DU MAGAZINE) ne manque pas une activité de la Maison intergénérationnelle Saint-Georges. Et ce malgré « la vieillerie qui sort de (s)es genoux ! », s'exclame-t-elle avec malice. Résidant La Plaine depuis 31 ans, elle a vu se métamor-phoser le quartier : « Dans les années quatre-vingt, il n'y avait pas de trottoirs pour accompagner mes petits-enfants à l'école Jean-Jacques Rousseau ! », se souvient cette amatrice de marche à pied. Coiffeuse à la retraite, Camille Mariotti a vécu l'exode des Pieds-noirs. Elle rallie la métropole en 1961 avec son mari. De Marseille à la Corse en passant par La Rochelle,elle s'installe en 1981 à La Seyne afi n de côtoyer sa fi lle, mariée à un marin. Elle est aujourd'hui l'heureuse et pimpante aïeule de quatre petites-fi lles et quatre arrière petits-enfants.

Gwendal Audran

RÉUNIONS- Mardi 22 mai à 9h30 Salle du conseil municipalHôtel de ville Quai Saturnin Fabre

- Jeudi 31 mai à 9h30Salle Bleue Mairie sociale Rue Renan

- Lundi 4 juin à 9h30Maison St-Georges Route de Fabrégas

- Mercredi 13 juin à 9h30Foyer CRESP. La Rouve

- Mardi 19 juin à 9h30 Espace Tisot. Berthe, av. Jean Bartolini

Page 9: Le Seynois n°31 Mars 2012

Eviter les expulsions

pour les locataires,

mais également les

non-paiements de loyers

successifs pour les proprié-

taires, la médiation peut

s'avérer une précieuse so-

lution à quelques jours de

la fi n de la trêve hivernale.

« En 2011, 92 000 expul-

sions ont eu lieu en France.

Malgré la loi DALO (Droit

au logement opposable), les

logements existants attei-

gnent des niveaux de loyers

inédits », déplore Rachid

Maziane, adjoint délégué

à l'habitat et à la politique

de la Ville. A La Seyne, si un

seul foyer est expulsable se-

lon les services de la Préfec-

ture, les familles en diffi cul-

té sont invitées à se signaler

avant qu'il ne soit trop tard :

« On ne peut aider les gens

que s'ils se manifestent. Les

foyers surendettés peuvent

contacter les associations

siègeant à la Maison de

l'Habitat pour établir des

plans d'apurement avec

des échéanciers », poursuit

l'élu. (VOIR CI-HAUT)

Gwendal Audran

Vie seynoise /9EN BREFFin de la trêve hivernale

Des recours associatifs

Le 15 mars, les expulsions par les bailleurs et les propriétai-res privés reprendront com-me l'autorise la loi. La Maison de l'habitat et ses permanen-ces associatives constituent un recours à activer.

L'Espace Accueil Jeunes des Sablettes

Show coiffureL' Espace Accueil Jeunes

(EAJ) des Sablettes a

proposé à ses adhérentes

une journée relooking en

partenariat avec l'école de

coiffure de la Coudoulière.

Effervescence en coulisses

le 1er février dernier à l'EAJ

pour le défi lé coiffure en

costumes d'époque présen-

tés par neuf fi lles et deux

garçons, Kevin et Florian,

dans le rôle des chevaliers

servants ! « Nous avons mis

en place cette manifestation

en collaboration avec les

élèves en dernière année de

CAP de l'école de coiffure de

La Coudoulière. Comme lors

de “La journée de la fi lle”, or-

ganisée l'été dernier, l'objec-

tif était de mettre en valeur

les jeunes participantes afi n

qu'elles acquièrent assuran-

ce et confi ance en elles »,

explique Aline Ivanowitz,

animatrice à l'EAJ. Pari

réussi pour les deux Anaïs,

Floriane, Célia,

Jennifer, Linéa

et Elodie, qui

ont assuré le

spectacle après

avoir passé de

longues heures entre les

mains expertes des coiffeu-

ses, stylistes et visagistes.

Quant à Inès et Habiba, en

plus de défi ler, elles ont per-

mis aux spectateurs venus

nombreux, de découvrir

leur talent de chanteuses.

Une nouvelle initiative

réussie pour l'Espace Ac-

cueil Jeunes et une expé-

rience appréciée par toutes

les participantes, heureuses

et fi ères d'avoir relevé le défi

de se produire en public.

Patricia Le Goff

//// TransportsTable ronde avec MistralSouhaitée par les mem-bres des Comités d'in-térêts locaux (CIL), les acteurs des Conseils de quartiers, les adjoints de quartiers et les résidants de nombreux quartiers de la ville, et réclamée par le maire depuis des mois, une table ronde avec les représentants du réseau Mistral aura lieu le 14 mars à 14h30 en salle du conseil muni-cipal. A l'ordre du jour : l'optimisation des lignes de bus seynoises et l'amélioration des lignes maritimes.

//// Hommage

Une allée Danielle MitterrandL'allée centrale du parc Fernand Braudel (voir aussi p.14) sera prochai-nement baptisée « allée Danielle Mitterrand ». Un hommage à celle qui fut, 14 ans durant, première dame de France. Tiers-mondiste convaincue, Danielle Mitterrand crée en 1990 la fondation « France libertés », ONG humanitaire. En visite dans notre ville en no-vembre 2008, son dernier combat portait sur l'accès de tous à l'eau potable.

//// CivismeCérémonie de la citoyennetéLe 17 mars à 10h30, la place Laïk accueillera les jeu-nes de 18 ans qui voteront pour la 1ère fois aux présiden-tielles.

Située en centre-ville au 1 rue République, la Maison de l'Habitat accueille plusieurs associations qui assurent gratuitement sur ren-dez-vous des entretiens individuels :

- L'ADIL 83 (Agence dépar-tementale d'information logement Tél : 04 94 22 65 80) offre une information et un soutien juridique ren-forcé aux publics démunis, le 2ème mercredi du mois de 14h à 17h.- Le CHV (Collectif héber-gement varois- Moissons nouvelles Tél : 04 94 21 03 99) œuvre pour le main-tien des ménages en situa-tion de précarité dans un logement au travers d’un accompagnement (Fonds de Solidarité Logement - chantiers de réhabilitation - amélioration habitat per-sonnes âgées...), le mardi après-midi de 14h à 17h.- Le CILVAR (Tél : 04 94 08 80 43) apporte des solutions concrètes aux besoins des entreprises et de leurs salariés en

matière d'habitat, dans le cadre du 1 % logement (de-venu “action logement” en 2010) par des aides tech-niques et fi nancières pour la location et l'accession, par l’aide aux ménages en diffi cultés (paiement de loyer - garantie des risques locatifs) le vendredi après-midi une fois par mois de 14h à 16h.- Le CLCV-UD du VAR (Tél : 04 94 91 15 60), association nationale agréée représentative des locataires et des copro-priétaires, de défense des consommateurs, de protection de l'environ-nement, représentant les usagers dans les hôpitaux, conseille le mercredi matin.Et n'oublions pas le 115, n° d'urgence du service d'accueil et d'orientation pour les personnes qui n'ont pas de logement ou qui vont le perdre et le 0 810 001 505, numéro vert Allo prévention expulsion de la Fondation Abbé Pierre.

Les familles sont invitées à se mobiliser, à d'indigner pour

éviter de fi nir dans la rue. Pour mieux accompagner cha-

que famille, la Maison de l'Habitat est à votre service

Page 10: Le Seynois n°31 Mars 2012

Un don indolore, sans

conséquence thérapeuti-

que, qui peut sauver une

vie. C'est le message porté par

Marie-Madeleine Georges, pré-

sidente de l'association France-

ADOT 83 : « La moelle osseuse n'a

rien à voir avec la moëlle épinière.

Elle est constituée de milliards de

cellules, réparties dans tous nos

os, qui fabriquent notre sang »,

souligne-t-elle. Des globules rou-

ges pour l'oxygène, des globules

blancs pour les défenses immuni-

taires et des plaquettes pour évi-

ter les hémorragies, autant dire

qu'un dysfonctionnement de la

moelle condamne le patient à une

mort certaine.

190 000 inscrits« Seul le don de moelle par une

personne compatible peut éradi-

quer ce mal. Or si dans une fratrie,

le potentiel de compatibilité est de

1 sur 4, en dehors, il passe à 1 pour

1 million », précise Marie Made-

leine Georges. Etoffer le fi chier de

donneurs devient dès lors indis-

pensable : « 190 000 français sont

inscrits sur un fi chier mondial de

14 millions de volontaires. Dans

notre seule association, trois

messieurs ont ainsi pu sauver

respectivement un Suédois, une

Australienne et un Français », no-

te-t-elle. Ouverte aux personnes

de 18 à 50 ans (les dons peuvent se

faire jusqu'à 60 ans), la candida-

ture débute par un pré-question-

nement suivi d'un entretien mé-

dical à l'Etablissement français du

sang à Toulon. « Un prélévement

salivaire permet de déterminer

le profi l génétique et de l'inscrire

dans le fi chier mondial ». On peut

ou pas ensuite être appelé : « Si

l'on est compatible, on suit un

check up radio gratuit avant le

prélévement qui peut se faire se-

lon deux modes : par piqûre sous

anesthésie générale au niveau du

bassin, ou par prise de sang dans

le bras ». Une demi-journée à

Marseille est nécessaire.

Gwendal Audran

RENSEIGNEMENTSFrance ADOT 83

BP 20325

83500 La Seyne-sur-Mer Cedex

Tel. : 04 94 94 08 60

France ADOT 83

Don de soi

10/ Vie seynoise

Basée à La Seyne, l'association France ADOT 83 rappelle qu'il manque encore nationalement 240 000 donneurs de moelle osseuse.

Grâce à la coopération

entre les services d’en-

docrinologie et de diabéto-

logie de l’Hôpital George

Sand et les services muni-

cipaux de la Santé et des

Sports, la Commune a été

citée comme “référence

nationale” dans la stratégie

commune de lutte contre

l’obésité et le diabète en

France. Une reconnais-

sance encourageante du

travail engagé depuis plus

deux ans. Né de la volonté

de susciter des change-

ments de comportements

chez les patients atteints de

ces deux maladies, le pro-

jet porte ses fruits. Afi n de

mieux contrôler l’Indice de

Masse Corporelle et la glycé-

mie des malades, plusieurs

actions ont été menées :

prise en charge médicale,

psychologique, diététique

et promotion de l’exercice

physique. Les malades peu-

vent ainsi pratiquer des

séances de gymnastique

adaptée et s'adonner à la

randonnée encadrés par

des éducateurs sportifs

municipaux.

Formations

Ils ont bénéfi cié de forma-

tions spécifiques dispen-

sées par la Direction Dépar-

tementale de la Cohésion

Sociale et ont été associés

aux “circuits santé” consa-

crés à l’obésité et aux mala-

dies cardiovasculaires, du

service Santé publique de

la Ville. Une vaste opéra-

tion qui mêle aussi les ser-

vices spécialisés de l’hôpi-

tal George Sand, le Comité

d’Éducation pour la Santé

du Var et la coopération des

Habitantes Relais.

« Tout le monde travaille

main dans la main, explique

Roberto Valeriani, coordina-

teur de l’atelier santé-ville.

Nous menons également

des actions de dépistage,

en particulier auprès de

personnes en situation

précaire, notamment ceux

des quartiers prioritaires.

Notre rôle est ensuite de les

orienter vers le service dia-

bétologique. Les docteurs

Di Constanzo (Hôpital) et

Truze (Municipalité) en sont

les coordonnateurs. Ce sont

les chefs de fi le de la prise

en charge des patients, leur

éducation thérapeutique et

leur insertion ». Une vraie

transversalité entre les ser-

vices qui "fonctionnent par-

faitement" à en croire les

experts de l’Etat qui, après

avoir évalué 11 projets en

France, ont constaté que les

activités proposées à La Sey-

ne étaient « les plus abou-

ties et les plus cohérentes ».

Sébastien Nicolas.

Santé et sport

S'entretenir

Page 11: Le Seynois n°31 Mars 2012

Ils sont 200 environ, tous

retraités de la Commune,

des sapeurs-pompiers (gé-

rés par les municipalités

jusqu’en 2001) ou encore de

l’Offi ce HLM.

« On accepte même les ac-

tifs », affi rme Marius Don,

alias Lucien, le président.

Dans leur permanence du

9 rue Gounod tous les mer-

credis et vendredis matin,

il règne une ambiance de

franche camaraderie où

l’on se remémore les bons

moments et, où l’on pré-

pare les futures activités de

l’association. Et elles sont

nombreuses : aquagym (les

lundis et vendredis après-

midi à Aquasud), bowling et

apéro dînatoire (une fois par

trimestre), sorties à la jour-

née (manade à Tarascon,

marché de Noël), dîners

dansants, balletti, pique-

niques, visites d’expo, lotos

(deux fois par an), ateliers

de boutis, d’informatique,

voyages (Toscane, Autriche,

Tunisie, Croatie, Corfou… le

tout à prix négocié).

Bref, un retraité de l’ARMS

est un retraité qui ne peut

s’ennuyer.

Sylvette Pierron

CONTACTA la permanence tous les mercredis et vendredis de 9h à 11h au 04 94 29 57 60 ou au 04 94 34 37 74

« On m’a dit que

dans le Sud, il

ne faisait ja-

mais froid ! ». C’est avec hu-

mour que Thomas Voeckler

a abordé l’avant-dernière

étape du Tour Méditerra-

néen. Une étape qui devait

les mener de La Seyne à La

Londe, via Signes, Garéoult

et Forcalqueiret. Mais, à

cause des intempéries et de

la neige tombée la veille au

soir en abondance, la direc-

tion de course a modifi é le

parcours de l'étape et annulé

le passage dans le Haut-Var.

Le départ a tout de même

été donné, par l'adjoint aux

Sports, Toussaint Codac-

cioni, sur le cours Toussaint

Merle. Puis les coureurs ont

pris le bus à Bon Rencontre

direction La Londe pour une

étape sur un circuit de 9 km,

parcouru à 11 reprises. Mal-

gré des conditions clima-

tiques fâcheuses, de nom-

breux Seynois sont venus

assister au départ de ce 39ème

Tour Méditerranéen, animé

par Daniel Mangeas, speaker

offi ciel du Tour de France de-

puis de nombreuses années.

« On ne compte plus à partir

d’un certain âge » répond-il

avec malice. Reste que le pas-

sage du peloton profession-

nel dans la commune fut un

véritable événement.

Outre les cyclistes de re-

nom, les jeunes licenciés

du Vélo Sport Seynois ainsi

que le public ont côtoyé des

anciennes gloires telles que

Lucien Aimar, Raymond

Poulidor ou Stefen Roche…

sans oublier le premier ma-

gistrat, Marc Vuillemot, dont

les 950 km à vélo pour re-

joindre Paris afi n de sauver

la maternité de l’hôpital, ont

été longuement commentés

tout au long de la matinée.

Un maillot de coureur pro-

fessionnel lui a d’ailleurs

été remis par la direction de

course. Sans gêner le départ

de l'étape, des tracts ont été

distribués aux spectateurs

afi n de les sensibiliser tou-

jours plus au sauvetage de

la maternité. Côté résultat,

c’est le Néerlandais Michel

Kreder qui remporte l’éta-

pe. Le succès fi nal revient à

l’Anglais Jonathan Tiernan-

Locke. Il rejoint ainsi au pal-

marès les prestigieux Eddy

Merckx, Jean-François Ber-

nard, Charly Mottet, Gianni

Bugno, David Rebellin, Lau-

rent Jalabert ou Paolo Betti-

ni. « En 2013, j'aimerais bien

revoir le 40ème Tour Med à

La Seyne, et, qui sait, L'étoile

de Bessège, première course

internationale de l'année »,

glisse Toussaint Codaccioni

en guise de conclusion.

Sébastien Nicolas

EN BREF//// Science

Beaussier à l'honneurElève de terminale S du lycée Beaussier, Laura Cerdan présentera le projet “Sédiments en Seyne” au concours na-tional “Science Factor”, concours dont l'objectif est « d’enrayer la désaf-fection des jeunes pour la science », explique Karyne Mouren, pro-fesseure de physique chimie. “Sédiments en Seyne” analyse comment les sédiments relarguent leurs polluants dans l'eau de mer. Les cinq équipes fi nalistes présenteront leurs projets à un jury présidé par la première femme spationaute française et présidente d’Universcience, Claudie Haigneré. Vous pouvez voter pour “Sédiments en Seyne” en retrouvant le concours “Science fac-tor” sur facebook.com

////SolidaritéBanque alimentaire Association créée en août 2006, Espace solidarités est située dans le quartier de la Rouve. Ses adhé-rents profi tent de diffé-rentes aides. « Depuis mai 2011, nous dévelop-pons une nouvelle acti-vité en partenariat avec la Banque alimentaire au Pouverel à la Garde », raconte la présidente, Madame Boudraa. « Au début, nous distribuions des colis une fois par semaine et depuis le 15 janvier 2012, cette activité ayant pris de l'impor-tance, la distribution s'effectue six jours par semaine ». Lieu de la distribution Banque alimentaire 90, avenue Esprit ArmandoTél. : 09 50 18 63 36

Vie seynoise /11Tour Med 2012

La Seyne « les Alpes » !La Seyne « les Alpes » !Après 11 ans d'absence, le tour Méd a pris son départ du cours Toussaint Merle malgré la neige.

Retraite

Une vie après la mairie

Voyage à Klitzbühel

(Autriche)

Page 12: Le Seynois n°31 Mars 2012

12/ Vie seynoise

Janas

Une belle saison de chasseLa saison de la chasse touche à sa fi n. Jean-Paul Ballottin, président de l'Union des chasseurs seynois (UCS), revient sur six mois d'activités dans le massif de Sicié et forêt de Janas.

Perdrix rouges, faisans et bé-

casses pour les espèces séden-

taires, palombes et grives pour

les migratrices. Le massif de Sicié et

la forêt de Janas offrent un biotope

exceptionnel pour le gibier : « Nous

sommes parvenus à pérenniser

cette faune par l'installation de bacs

à eau et la plantation de cultures à

gibier », rappelle Jean-Paul Ballot-

tin, président passionné de l'Union

des chasseurs seynois (UCS). Forte

de 170 adhérents, l'association s'est

toujours attachée à concilier exer-

cice de la chasse et exigences d'un

site classé Natura 2000 : « La coha-

bitation avec les randonneurs et les

vététistes est bien meilleure. Chacun

a trouvé sa place. Nous ne chassons

que les samedis, dimanches, mercre-

dis et jours fériés. Et hormis le jour

d'ouverture de la chasse (NDLR : 2E

DIMANCHE DE SEPTEMBRE), les chasseurs

n'arpentent les lieux qu'en tout dé-

but de matinée », souligne-t-il.

Gestion cynégétiqueMis à disposition gratuitement par la

communauté d'agglomération TPM,

le massif forestier doit en retour être

géré par les sociétés de chasse. « On

observe par exemple l'arrivée de

sangliers depuis le massif du fort de

Six-Fours. Tôt ou tard, il nous incom-

bera de réguler ces populations »,

explique Jean-Paul Ballottin. Egale-

ment invasif, le maquis rend impé-

nétrables des pans entiers de la forêt

de Janas : « Une des solutions consis-

terait à introduire des chèvres pour

débroussailler ».

Témoin direct du changement cli-

matique, le président de l'UCS note

que palombes et grives empruntent

moins le ciel de Sicié en raison de la

raréfaction du Mistral. La mécani-

sation des vendanges, pour sa part,

nuit aux grives : « La coupe au séca-

teur permettait jusque-là de laisser

les grapillons. Les pesticides et en-

grais déciment par ailleurs les per-

drix rouges », déplore ce fi n connais-

seur.

A noter que l'UCS, membre de la So-

ciété intercommunale des chasseurs

de l'Ouest-Varois (SICOV), offre une

des cartes de chasse les moins chères

de la région.

Gwendal Audran

[email protected]

INFOS04 94 94 82 97http://chasseurseynois.fr

Au pied du sémaphore, en contre-

haut de la Corniche merveilleuse,

les chasseurs débusquent faisans

et bécasses.

Page 13: Le Seynois n°31 Mars 2012

Emilie Wade : Beauté métisse A bientôt 19 ans, Emilie Wade, 1,86 mètre, est une jeune fi lle pleine d'ambition. « J'aimerais percer dans le mannequinat, même si je sais que ce milieu est diffi cile et quelquefois malsain », confi e cette résidente de la Maurelle. Après un BEP Métiers de la mode au lycée de

la Coudoulière et un BEP Métier Relation Clients et Usagers à Défi 83, Emilie a travaillé dans un magasin de parfu-merie toulonnais. Aujourd'hui, après avoir candidaté à un Service volontaire européen à la Mission locale, cette amoureu-se de la photo tente l'aventure parisienne. Emilie devrait très bientôt nous donner de ses nouvelles. A bientôt donc...

G.A.

Le Seynois c’est vous /13Yvette Cohen-Solal

La passion des autres

Originaire d'Oran,

Yvette Cohen-Solal

arrive à La Seyne

avec son époux en 1962. Les

débuts sont diffi ciles. Le cou-

ple s'installe d'abord à Bala-

guier. En 1967, son mari est

embauché aux chantiers de

La Seyne et la même année

ils obtiennent un logement

dans la cité du Prairial. Cet

appartement, Yvette l'occu-

pe encore aujourd'hui et elle

ne le quitterait pour rien au

monde. « Ici je connais tous

les habitants et tous me

connaissent et me respec-

tent. Lorsque je suis arrivée,

deux militants associatifs

tentaient de rassembler les

locataires pour les défendre.

Motivée par cette action, j'ai

décidé de m'engager ». Et

son engagement sera sans

faille et sans limite. Pré-

sidente de l'Amicale de la

Confédération Nationale

du Logement depuis 1992,

elle s'investit toujours sans

compter pour les locatai-

res et leurs revendications.

Mais cela ne lui suffi t pas.

« J'avais aussi dans l'idée de

créer une maison de quar-

tier accueillante et convivia-

le pour renforcer les liens

entre les habitants ». Elle

obtient alors un local au rez

de chaussée du bâtiment B2

et l'aménage en atelier où

elle donne bénévolement

des cours de couture et de

tricot. « C'est un lieu très

chaleureux où l'on organise

également des anniversai-

res, ou encore la Fête des

voisins ». Yvette Cohen-So-

lal travaille également avec

le Secours populaire afi n de

distribuer des colis alimen-

taires aux familles les plus

en diffi culté. Mère de cinq

enfants, grand-mère et ar-

rière grand-mère, elle n'a

pas de temps à consacrer

aux loisirs durant de nom-

breuses années. Mais il n'est

jamais trop tard. Yvette a ré-

cemment renoué avec une

de ses passions de jeunesse,

l'écriture. « J'ai retrouvé des

textes, des nouvelles, des

lettres que j'écrivais à ma

mère ». Elle rejoint alors

l'atelier d'écriture animé par

Femmes dans la Cité et par-

ticipe à l'ouvrage publié en

2011 “Mots et délices”. Dans

l'un de ses poèmes, on peut

lire : « Je ne voudrais plus

m'arrêter d'écrire tant j'y

prends de plaisir ». Lorsque

le 23 décembre dernier, on

l'appelle pour une réunion

urgente de la CNL, elle s'y

rend et surprise ! Famille,

amis, résidents sont tous là

pour lui rendre hommage.

Elle reçoit alors des mains

du maire la médaille de la

Ville (NOTRE ÉDITION DE JANVIER).

Une distinction amplement

méritée pour cette militan-

te qui a consacré sa vie aux

autres et qui est bien déci-

dée à continuer.

Patricia Le Goff

A l’honneur

Attachante et dévouée mais aussi énergique et déterminée, Yvette Cohen-Solal a récem-ment reçu la médaille de la Ville pour son parcours exemplaire de militante associative du quartier Berthe.

CHLOÉ PASTOR : La cuisine, son métier !Dans la vie, il y a ceux qui aiment manger, ceux qui aiment cuisiner et parfois, ce sont les mêmes. A 28 ans, la Seynoise Chloé Pastor se souvient avec gourmandise des gâteaux qu'elle confectionnait enfant, avec sa marraine et sa mamie. Avant de se lancer en cuisine, pour de vrai. Après ses études au lycée hôtelier Saint-Louis à Toulon, place aux stages et expériences professionnelles, de l'île des Embiez à Tahiti, en passant par le Couvent Royal de Saint-Maximin, où le chef étoilé, Philippe Hodina, l'initie à la gastronomie. Mais Chloé Pastor a un rêve : ouvrir un jour son propre restaurant, chez elle, à La Seyne-sur-Mer. Début décembre dernier, “Pâquerette Le Restaurant” ouvre ses portes, avenue Gambetta. La jeune restauratrice y sert une cuisine traditionnelle, “dans un esprit raffi né, tout en gardant les quantités” précise-t-elle. Elle travaille les produits frais et s'occupe de tout. Son foie gras fait maison, délicieusement parfumé au Sauternes, a toujours du succès. En cuisine, le savoir-faire seul ne suffi t pas : « Il faut être créatif. Composer un plat, c'est savoir aussi l'accompagner, l'imaginer dans l'assiette ». Sans oublier son aspect : « L'esthétique est très importante. Il faut tenir compte de la couleur, de la forme, de la hauteur. Et surtout, lui donner une saveur à laquelle on ne s'attend pas ». Au service, maman assure et chouchoute les clients. “Après un bon dîner, on n'en veut plus à personne, même pas à sa propre famille” disait Oscar Wilde. Et après la liqueur ? C.C.Pâquerette Le Restaurant

Tél 04 22 44 84 85 Sur Facebook : pâquerette lerestaurant

Yvette Cohen Solal dans son appartement

du Prairial

Page 14: Le Seynois n°31 Mars 2012

14/ Travaux

Du 12 mars au 20 avril, l'allée centrale du

parc va être le théâtre de travaux de ré-

fection. L'allée doit en effet être refaite

en béton désactivé sur toute sa longueur entre la

place Henri Bœuf et l'Espace accueil jeunes : « De

l'entrée du parking de Saint-Elme au

carrousel des Sablettes, les chemi-

nements en bois, dégradés par les

intempéries et le passage de certains

véhicules, demandaient un entretien

annuel. Ils seront remplacés par du

béton désactivé. Les traversées en

bois seront toutefois conservées »,

remarque Claude Astore, adjoint dé-

légué à l'urbanisme.

Autre rénovation notable, l'assise et

les dossiers des bancs du parc Brau-

del ont tous été remplacés par des

lattes en résine : « Plus résistantes,

sans entretien, ces lattes en imitation

bois reviennent deux fois moins cher

qu'en bois », souligne Lionel Mora,

chargé des travaux.

Ce nouveau cheminement sera plus facile d'en-

tretien et permettra une meilleure évacuation

des eaux par temps de pluie.

G.A.

Les Sablettes

Braudel fait peau neuveJusqu'aux vacances de Pâques, la municipalité engage 180 000 euros TTC de travaux pour refaire l'allée centrale du parc Braudel. Un lifting qui intervient dans le même temps que la remise en eau des bassins.

Première mission le 3 février dernier pour

les jeunes du foyer Wallon Berthe : ré-

habiliter le chalet des sanitaires avec au

programme ponçage et lasure. Encadrés par le

service des bâtiments communaux, les jeunes

ont accompli leur tâche avec enthousiasme et

motivation. « C'est une bonne expérience. C'est

sympa de travailler en équipe et en plus dans

un domaine qui me plaît parce que je veux faire

un bac professionnel en menuiserie », déclare

Joseph, 15 ans, actuellement en 3ème. Ayoub, 16

ans, est également heureux de participer au

chantier : « Même si je me destine à la méca-

nique, j'aime bien travailler le bois. En plus on

a des conseils de gens du métier, on apprend

beaucoup et franchement je suis mieux ici

qu'en cours ». Tous les vendredis après midi,

c'est donc comme ils le disent “Opération Parc

Braudel”. Les jeunes ont ainsi une ouverture

sur le monde du travail dirigés par des profes-

sionnels qui leur transmettent un savoir faire,

une technicité ainsi que les règles du travail en

équipe. Douze interventions sont programmées

jusqu'au mois de juin pour trois groupes consti-

tués de quatre à six jeunes. Prochain chantier

prévu, la remise en état des assises des bancs du

boulodrome, côté St Elme.

PLG

Foyer Wallon Berthe

“Opération Parc Braudel”Des jeunes adhérents du foyer Wallon Berthe par-ticipent actuellement à divers chantiers de réno-vation des équipements du parc Fernand Braudel.

Page 15: Le Seynois n°31 Mars 2012

Travaux /15INFOS//// Ecologie

Horloges économesLa municipalité va mettre en service des horloges astronomi-ques qui couperont l'éclairage de 23h30 à 5h à la Pyro, av. Pre-mière armée Française, au 8 mai 1945, au Pas du Loup, à Mar- Vivo et au 18 juin. Missions : alléger la facture d'électricité de la mairie. Ces éclairages sont esthétiques et n'ont donc aucune utilité en terme de sécurité.

//// Propreté

Nettoyage du port et la cornicheLa municipalité est en discussion avec la préfecture maritime afi n que la Marine nationale puisse nettoyer le port, suite à un accord de principe avec la CCIV. Ce nettoyage s'étendra à la corniche de Tamaris et s'effectuera lors de la Semaine du développement durable du 2 au 6 avril.

//// La CornicheCirculation et stationnement réglementésJusqu'au vendredi 8 juin, en raison de travaux d'assainisse-ment, la circulation et le station-nement sont réglementés sur les corniches Pacha et Pompidou. La circulation se fera de manière alternée et réduite à 30 kilomè-tres heure à l'approche du chan-tier en cours. Le stationnement sera pour sa part interdit des deux côtés de la chaussée.

//// La Navale

Pieds au secLa municipalité a créé de platel-lages en résine imitation bois sous les tables de pique- nique pour ne plus manger les pieds dans la boue quand il a plu.

Centre Nelson Mandela

Rénovation accomplie !

Situé dans le quartier de Ber-

the, au milieu de l'impasse

de la rue Jean Vilar, le centre

social et culturel Nelson Mandela

est en passe d'être totalement réha-

bilité. La fi n des travaux est prévue

pour le mois d'avril. Déjà, le gros

œuvre est terminé. La requalifi ca-

tion s'inscrit dans le vaste projet de

rénovation urbaine qui participe,

pierre après pierre, à l'embellis-

sement du quartier. Pour Rachid

Maziane, adjoint à la Politique de

la ville et de l'habitat, « ce centre

est l'équipement phare de Berthe,

qui draine une population concer-

nant tous les quartiers de la ville.

Sa réhabilitation et son extension

lui permettent de poursuivre et de

développer son activité, pour ac-

cueillir encore plus d'enfants, plus

de jeunes, plus de familles ». Serge

Léger, directeur du centre social,

attend avec sérénité la livraison de

ses nouveaux locaux, dans son bu-

reau installé depuis juillet dernier,

dans les murs de la crèche, déplacée

à l'école Eugénie Cotton (VOIR CI-CON-

TRE). «Les travaux ont commencé en

mars dernier, explique Betty Sar-

rey, chef de projet. Les jeunes ont

été accueillis dès que l'école Lucie

Aubrac a été fi nie, en juillet, dans

le centre de loisirs de l'école. En

même temps, on a eu les travaux de

voirie et les logements». Sur place,

la concertation a bien fonctionné :

« C'est agréable de travailler avec

Serge Léger. C'est le moteur de ce

projet. Nous avons bien bossé, en

cohérence entre les actions menées

sur le terrain et le bâtiment » ajoute

Betty Sarrey. Le responsable du cen-

tre est enthousiaste : « C'est un bel

ensemble qui comprend l'agran-

dissement de la salle de spectacles

et une petite salle supplémentaire

d'activités, construite dans un bâ-

timent surélevé, côté Lucie Aubrac

avec également, un bureau pour les

agents ».

Des changementsL'entrée du centre se fait désormais

par la place publique Nelson Man-

dela qui dessert l'établissement

scolaire, le centre de loisirs et le

multi-accueil petite enfance, Le Pe-

tit Monde. L'accessibilité pour tous

est assurée par un ascenseur, un

L'extension, la restructuration et la mise en conformité du centre social sont pratiquement terminées. Ne reste plus que les fi nitions.

L'architecte Cécile Briolle a conçu

l'extension du centre Nelson

Mandela. Ici, le nouveau bâtiment

surélevé, relié au bâtiment initial

par une passerelle

escalier de secours et une rampe

d'accessibilité pour les personnes

à mobilité réduite. Rachid Maziane

souligne l'engagement sans faille

de la Ville auprès du centre social

et reconnaît celui des partenaires

fi nanciers, qu'il espère voir se ren-

forcer. L'inauguration aura lieu le 19

juin, avec la place Saint-Jean, et sera

le théâtre d'une belle fête qui durera

plusieurs jours. « La culture est un

facteur d'insertion et de partage de

savoirs. La nouvelle salle accueillera

davantage de manifestations pour

le bonheur de l'ensemble des Sey-

nois », conclut l'élu.

Chantal Campana

Petite enfance

Crèche du Petit mondeAbritée dans les locaux de l'école maternelle Eugénie Cotton en attendant son réaménagement à Berthe, la crèche multi-accueil du Petit monde pourrait ouvrir ses portes à la rentrée 2013. Le permis de construire a été dé-posé fi n février. Un projet qui s'inscrit, à la demande de la Ville, dans le cadre de l'ANRU (agence nationale pour la rénovation urbaine), avec la réhabilitation du centre Nelson Mandela, dont les travaux s'achèveront en avril 2012. Avec deux extensions, la crèche multi accueil, dont l'accès se fera désormais par le nord, place Mandela, va bénéfi cier d'une superfi cie supplémentaire de 90m² en bâti. Elle sera dotée d'une grande terrasse et d'un grand jardin, orientés plein sud. Sa capacité sera de 33 lits. C. C.

Page 16: Le Seynois n°31 Mars 2012

16/ La ville mode d’emploi

EN BREF////Espace TisotFête des grands-mèresLe mercredi 14 mars à 14 h, l'espace Tisot accueillera la fête des grands-mères avec un spectacle de la troupe Pa-ganelli suivi du traditionnel thé dansant. Inscrip-tions obligatoires au 04 94 06 97 48

Elections 2012

Nouvelle carte électorale

Le nombre de citoyens par bureau

est fi xé entre 800 et 1000 par le

code électoral. Un quota dépas-

sé par certains bureaux seynois qui

comptaient plus de 1 300 électeurs.

« La dernière réorganisation des bu-

reaux date de 2007, relève Bernard

Trouchet, adjoint au maire délégué

aux élections. Depuis, la population

seynoise a augmenté de près de 2 000

habitants. Et l'on compte de nouveaux

inscrits sur les listes qui font la démar-

che à la veille d'échéances importantes

comme la présidentielle ». Le service

élections a donc dû s'atteler à la tâche

et procéder en un temps record à une

nouvelle réorganisation de l'ensem-

ble des bureaux. Mission accomplie,

aucun bureau ne dépasse plus désor-

mais la limite des 1 000 électeurs. Cer-

tains citoyens changent simplement

de bureau, d'autres de site (VOIR LA

CARTE EN DERNIÈRE PAGE). Afi n d'expliquer

ces modifi cations, un courrier a été

adressé à l'ensemble des électeurs de

la commune. D'ici la fi n du mois, tous

devraient avoir reçu leur nouvelle

carte.

Patricia Le Goff

INFOSHôtel de ville - Quai Saturnin FabreDu lundi au vendredi de 8h à 16hTél 04 94 06 90 55et portail élections : www.la-seyne.fr

////UrbanismeChangement d'horairesAfi n d'améliorer le servi-ce offert à la population, le Service Urbanisme - Droit des Sols accueillera le public 4 matinées par semaine au lieu de 3 à sa-voir : les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 8h30 à 12hService UrbanismeTél : 04 94 06 94 31 Fax : 04 94 06 94 99 [email protected]

L'évolution démographique oblige à procéder à une nou-velle répartition des Seynois dans les bureaux de vote. Sur les 42 763 inscrits, 12 000 électeurs sont concernés par ce changement.

Parmi ses nombreuses obliga-

tions en matière d'affi chage,

le maire doit notamment pro-

téger l'environnement en veillant à

ce que les dispositifs implantés sur

sa commune respectent la réglemen-

tation. Le code de l'environnement

met à sa disposition des procédures

d'une réelle effi cacité. « La loi punit

ainsi de 750 euros d'amende cha-

que affi che apposée sans déclaration

préalable ou dans des conditions non

conformes », rappelle Guy Santan-

gello, conseiller municipal délégué

à la propreté des espaces publics. La

Police municipale a la compétence de

constater par procès verbal tout af-

fi chage illégal. Le maire prend alors

dans les 15 jours un arrêté d'enlève-

ment des affi ches qui est adressé à la

personne pour le compte de laquelle

a eu lieu l'affi chage. Par un autre ar-

rêté, il fi xe le montant de l'astreinte

qui sera appliqué lorsque le délai

d'enlèvement sera écoulé, en se réfé-

rant au montant évalué chaque année

par le Conseil d'Etat, actuellement en-

viron 85 euros par jour et par affi che.

Le maire peut également ordonner la

dépose d'offi ce des affi ches illégales

et faire supporter les frais à la per-

sonne à laquelle elles profi tent...

PLG

Affi chage illicite

Attention sanctions !La municipalité a installé sur différents points de la ville 12 panneaux d'affi cha-ge libre. En dehors de ces espaces, tout affi chage est interdit et les contreve-nants s'exposent à des poursuites.

//// Education

Appel Le GIP Nouvelle Seyne lance un appel à projets pour la programmation 2012 du Programme de Réussite Educative de la ville de La Seyne-sur-Mer (PRE). Ce programmme, fi nancé par l'Agence Nationale pour la Cohé-sion Sociale et l'Egalité des chances (ACSé) a pour vocation d'accompagner des enfants de 2 à 16 ans qui présentent "des signes de fragilité" pouvant com-promettre leur réussite éducative. GIP Nouvelle Seyne ([email protected] 04 98 03 09 00) ou directement auprès du PRE ([email protected] ou 04.94.10.16.73). Dossier à déposer au GIPNS avant le lundi 26 mars 2012 à 17h au GIP Nouvelle Seyne.

Page 17: Le Seynois n°31 Mars 2012

La démocratie n’est pas une science exacte. Ça se saurait.

Il faut donc toujours veiller à son application concrète

et à la bonne marche de ses outils. La démocratie locale

n’échappe pas à cet adage, et c’est « suite aux remarques fai-

tes lors de l’assemblée générale des Conseils de quartiers du

17 novembre dernier (NDLR : VOIR LE SEYNOIS DE DÉCEMBRE 2011,

PAGE 10), rappelle Christian Bianchi, adjoint du quartier Nord,

que certains problèmes de fonctionnement des Conseils

de quartiers ont été relevés. Aussi, nous vous proposons

aujourd’hui de participer à trois ateliers interquartiers avec

trois objectifs bien précis : Améliorer le fonctionnement et

l’organisation des conseils de quartiers, travailler sur la Dé-

mocratie locale à La Seyne-sur-Mer et la communication. »

Un blog des Conseils de quartier« Ces ateliers animés par des volontaires ont eu lieu dans

les quatre quartiers », affi rme Roger Tirion, responsable

de la GPS (Gestion de proximité seynoise). Les volontaires,

adjoints de quartier et fonctionnaires de la GPS se sont

en effet inspirés des chartes de la démocratie locale de

Grenoble (Isère) ou encore la Roche-sur-Yon (Vendée), ont

redéfi ni le rôle du conseiller de quartier, proposé la mise

en ligne d’un blog, et, in fi ne, suggéré de rédiger un nou-

veau règlement des Conseils de quartiers afi n de dynami-

ser ses actions. Affaire à suivre ! Du côté de l’assemblée

du Conseil de quartier Nord, d’autres propositions ont été

émises. « La résidence Vignelongue n’est pas représentée

au sein du Conseil de quartier Nord. C’est dommage, re-

grettent les conseillers. Nous lançons un appel aux rési-

dents et à son conseil syndical. Nous manquons aussi de

jeunes au sein de notre instance citoyenne ». A ce sujet,

Christian Bianchi assure que « des passerelles seraient

mises en place entre les acteurs des Assises de la Jeunesse

qui ont eu lieu en décembre et les Conseils de quartiers.

Car vous partagez certaines de leurs préoccupations, no-

tamment sur les transports en commun* ».

Sylvette Pierron

[email protected]

* Proposée par le maire, et souhaitée par les conseils de quartiers et

les assises de la Jeunesse, une table ronde sur les problématiques de

transports en communs aura lieu le 14 mars à 14h30 dans la salle du

Conseil municipal. (voir brève 9)

Quartier Nord

Appel aux jeunes et à Vignelongue

EN BREF//// DémocratieRéunion interquartiersUne première réunion rassemblant les volon-taires pour animer les trois ateliers qui auront pour objectif d'améliorer le fonctionnement de la démocratie locale et participative (VOIR ARTICLE PAGE 17) a eu lieu le 23 février dernier à la mai-rie annexe Léon Blum. Nous publierons le mois prochain les résultats de leurs premiers travaux.Une autre réunion in-terquartiers aura lieu le 12 mars à 18 heures à la Maison intergénération-nelle Saint-Georges. Elle abordera le lien social dans les quartiers. Renseignements : 04 94 22 23 74

//// Balade urbaine

Berthe à la loupeLa commission Circulation du Conseil de quartier Nord devait organiser le 27 février dernier un tour du quartier Berthe. Objectifs : la prise en compte des pro-blèmes de circulation, sta-tionnement et autres, dus aux nombreux program-mes immobiliers sortant de terre dans le quartier. Nous rendrons compte de ces problématiques dans la pro-chaine édition du journal des quartiers.

Le journal des

Quartiers

17

Le Conseil de quartier Nord s’est réuni le 14 février pour

redynamiser son fonctionnement.

Inspiré des chartes de Grenoble et de La Roche-sur-Yon

Page 18: Le Seynois n°31 Mars 2012

« Tous les jours

de la semai-

ne, le matin

mais surtout à midi et le soir

aux heures de sortie, c’est

le même désordre, déplore

Guy Gurnary, président de

l’association syndicale libre

des résidences de l’Evescat.

Les parents attendent leurs

enfants et stationnent au

plus près de la sortie. Ré-

sultat : ils se garent de fa-

çon anarchique, au milieu

d’adolescents qui sortent

en nombre, à pied, en vélo,

en skate. Et comme le che-

min de l’Evescat est pour

beaucoup de Seynois un

itinéraire de délestage pour

rejoindre le Sud depuis le

centre-ville, même les dos

d’âne ne suffi sent pas à frei-

ner les véhicules ».

Constat

sur le terrainFace à ces incivilités et ces

nuisances, les résidants réu-

nis au sein de l’association

syndicale, ont sollicité la

venue des élus et des tech-

niciens du service voirie.

Rendez-vous fut donné sur

place le 1er février dernier

à Claude Astore, adjoint à

l’urbanisme, Alain Lopez,

adjoint du quartier Sud,

Marie Viazzi, conseillère

municipale à la voirie, Ro-

ger Tirion, responsable de

la GPS (Gestion de proxi-

mité seynoise) et aux tech-

niciens des services techni-

ques municipaux.

Il est vrai que les ruelles

du lotissement de l’Evescat

sont squattées aux heures

des sorties (voir photo). Les

riverains ont bien pensé à

installer une barrière mais

cette voie privée mène aussi

au gymnase Sauvat. Servi-

tude oblige, la barrière n’est

pas envisageable.

Mais au-delà du station-

nement anarchique et des

quelques projectiles lancés

par des ados dans les jardins

et sur le velux d’un riverain,

c’est plus la vitesse et ce vi-

rage dangereux à l’entrée

du chemin de l’Evescat, qui

inquiètent les riverains.

« Une zone 30 serait la bien-

venue, avec une signalisa-

tion “virage dangereux” en

amont. En fait, nous aime-

rions les mêmes aménage-

ments qu’au Vieux chemin

des Sablettes, au niveau du

magasin l’Abri ». Les élus

et techniciens municipaux

devraient proposer très

bientôt des solutions aux

résidants de l’Evescat.

A suivre !

Sylvette Pierron

[email protected]

L’Evescat

Ça bouchonne devant le collègeLes riverains ont sollicité la venue des élus et techniciens municipaux pour remédier à la circulation dangereuse et le stationnement abusif devant l’Herminier.

18/ QUARTIERS

C’est l’anarchie à la sortie du collège !

Stationnement indélicat, cohue, vitesse :

un cocktail accidentogène.

//// Les Mouissèques

La fête c'est le 12 maiLa troisième fête des Mouissèques organisée par le CIL éponyme aura lieu le 12 mai prochain sur le parc de la Navale et l'esplanade Marine. Au programme : « Le désormais tradition-nel vide-grenier, annonce Andrée Patiès, présidente du CIL, une kermesse en collaboration avec le service jeunesse de la Ville et l'as-sociation Nouvel Horizon, des spectacles (nous en appelons d'ailleurs aux ta-lents locaux), du modélisme naval avec les Argonautes, du modélisme aérien et l'incontournable apéritif de clôture ». Infos : 06 05 12 31 28 ou [email protected]

Les élus et techniciens municipaux à la rencontre

des riverains le 1er février dernier

//// Camp Laurent

MénageLes habitudes ont la vie dure. Le 8 février dernier, avenue Robert Brun, les abords de l'ex-Intercasse ont été à nouveau dé-barrassés de cinq épaves de voitures par l'entre-prise Jean-Christophe Guire, sous-traitante de Pizzorno. « Nous étions déjà passés voilà trois ans. Mais des propriétai-res inciviques persévè-rent à abandonner leur véhicule devant les grilles de l'ancienne casse », déplore le chef de chan-tier. La veille, 50 m3 de déchets déposés devant le chantier de démolition de la Banane avaient été évacués, avenue Yitzhak Rabin, par cette même

entreprise.

VOTRE JOURNAL DES QUARTIERS EST DE RETOUR. DES INFOS, DES REMARQUES ? N’HÉSITEZ PAS À APPELER LE 04 94 06 90 25

Infos

Page 19: Le Seynois n°31 Mars 2012

Chacun de nous sait,

quand on a au moins

une fois changé

d’adresse, quelle galère ad-

ministrative on va devoir

affronter. EDF, Gaz, Box, té-

léphones fi xe et portables,

sécu, Caf, banques, le service

élection de la mairie, le pôle

emploi, les services sociaux,

le fournisseur d’eau, la carte

grise de la voiture, la mu-

tuelle, les assurances… bref

des courriers, des fi les d’at-

tente à la Poste, des coups de

fi ls à rallonge avec musique

d’attente insupportable, etc.

Tout régler

en une journée

Conscients de cette contrain-

te, le GIP (le Groupement

d’intérêt public) de Ber-

the et l’adjoint de quartier

Nord, Christian Blanchi ont

souhaité aider les habitants

du Floréal dans leurs dé-

marches et leur permettre

de tout (ou presque) régler

dans la journée. Le 17 février

dernier, 94 familles ont été

prises en charge à l’école

Jean-Zay où des stands

avec des représentants de

toutes ces institutions et

fournisseurs les recevaient

individuellement. A 17h, un

débat autour de l’impact et

les avantages de la résiden-

tialisation a été animé par

Rachid Maziane, adjoint à la

Politique de la Ville, Chris-

tian Bianchi, adjoint de

quartier Nord, et Pierre de

Riberolles, directeur du GIP.

Beaucoup de résidants ont

fait part de leur satisfaction

concernant cette journée

du changement d’adresse

et les travaux de rénova-

tion et résidentialiation. Les

habitants des futures rési-

dentialisations (Messidor,

Fructidor) invités eux aussi

au débat, ont pu obtenir des

réponses concrètes à leurs

questions. C’est autour du

verre de l’amitié que s’est

terminée cette journée ad-

ministrative et non moins

conviviale.

Sylvette Pierron

[email protected]

Ecole Jean-Zay

« Habite à l’adresse indiquée »

QUARTIERS /19

Comme promis, 94 familles du Floréal ont pu effectuer à Jean-Zay leurs formalités de changement d’adresse en une journée

Le Pôle emploi, la Caf, la Banque postale, les services cartes grises, élections et cartes de séjour de la mairie (service formalités administratives), la Sécu, l’EDF, les Impôts et la SEERC, autant d'interlocuteurs à prévenir du changement d’adresse

Le stationnement abusif sur le rond-point Yitzhak Rabin gênait le passage

des bus Mistral et freinait le trafi c au bout du port, entraînant souvent des

embouteillages jusqu'au rond-point du 8 mai. Un damier a été marqué au sol

afi n de prévenir ces stationnements indélicats et fl uidifi er le trafi c

Collines de Tamaris

La montée des collines de Tamaris est un itinéraire très emprunté.

Une montée abrupte, des virages serrés et un double-sens : un

véritable cocktail accidentogène. Pour freiner la vitesse des véhicules,

et inviter les automobilistes à plus de vigilance, les services

techniques y ont installé des plots de séparation de la voie.

Centre-ville

Page 20: Le Seynois n°31 Mars 2012

20/ QUARTIERS

Pour le Seynois, mais

surtout pour le visi-

teur, le rond-point

de la Pyrotechnie, c’est un

peu la première image de

La Seyne-sur-Mer. En urba-

nisme, on appelle ça “une

entrée de ville”. « Les vignes

que nous avions plantées

il y a quelques années ont

bien tenu le coup, explique

Guilhem Bresson, respon-

sable du service des espaces

verts. Mais certains pieds

ont souffert de la pollution

et sont morts. D’autres ont

tout simplement été ven-

dangés par des promeneurs

affamés ».

60 ans, 60 arbresPour célébrer les 60 ans de

sa naissance, le groupe Au-

chan a offert 60 arbustes

de Méditerranée à la muni-

cipalité. C’est au rond-point

de la Pyro que les agents du

service espaces vert les ont

plantés : « des fi guiers, des

grenadiers, des néfl iers, des

fi gues de barbarie », précise

Guilhem Bresson. Des plan-

tes méditerranéennes peu

gourmandes en eau.

Une éolienne au centre Les travaux d’embellisse-

ment du rond-point ne sont

pas terminés. En projet,

ajoute le responsable : « la

réalisation d’une rivière sè-

che, façon jardin japonais et

la plantation d’agaves amé-

ricaines. Enfi n, une éolien-

ne décorative sera installée

au centre du rond-point ».

Quant aux vignes, celles qui

ont survécu au monoxyde de

arbone seront entretenues

et choyées. Pour les autres,

que Bacchus protège leur

âme !

Sylvette Pierron

[email protected]

Brégaillon

La Méditerranée sur la Pyro

En préambule de la réunion,

les participants ont tous tenu

à exprimer leur entière satis-

faction quant aux interventions ra-

pides et effi caces de la GPS. « Ce ser-

vice est un partenaire privilégié qui

nous permet désormais d'obtenir

rapidement la réalisation de petits

travaux, ce qui améliore considéra-

blement le quotidien des habitants

du quartier», a tenu à souligner

Jean-Claude Bardelli, le président

du CIL. Il reste les grands chantiers à

mener par la Communauté d'agglo-

mération Toulon Provence Méditer-

rannée pour lesquels rien n'avance.

Et l'on reparle encore et toujours du

problématique carrefour des quar-

tiers Brémond, Gavet, Bastian, Mau-

veou toujours provisoire et signalé

à l'aide de balises rouges et blanches

régulièrement déplacées à titre de

test. Quatre voies communautaires

et une seule voie communale dé-

bouchent sur ce carrefour. « C'est un

secteur très dangereux qui devrait

être une priorité pour TPM. Or mal-

gré les différents projets envisagés,

rien ne bouge et rien ne semble être

prévu avant 2013 », a déploré le pré-

sident en conclusion.

PLG

CIL Ouest-Sud

Bons et mauvais pointsL'effi cacité de la Gestion de Proximité Seynoise et le retard des projets que doit réaliser la Communauté d'agglomération étaient à l'ordre du jour de la réunion du 11 février dernier.

Autour des vignes, 60 arbus-tes de Méditerranée offerts par Auchan ont été plantés par le service des Espaces verts.

le rond-point de la Pyrotechnie

est une des entrées de ville

les plus fréquentées

Page 21: Le Seynois n°31 Mars 2012

Vos élus /21

OPPOSITION OU ALLONS NOUS !

La ville s'est profondément transformée dans la Zup. Des investissements considérables ont changé la physionomie, tant au niveau de la qualité des nouvelles

habitations que des structures d'accueil et de culture. La précédente municipalité avait bien fait de s'impliquer dans le plan de rénovation urbaine.

Au centre-ville quelques opérations de rénovation se sont engagées bien réussies aux alentours de la place Bourradet et probablement autour de l'église et de

Martini. Mais ailleurs rien, désespérement rien. Rien dans le canton Sud, rien autour de Balaguier, rien vers les Mouissèques, si ce n'est le douloureux maintien

des friches industrielles là où l'on devait avoir un théâtre, une salle de conférences, un port. Rien là où l'on pourrait au moins réfléchir à intégrer ces terrains

qui dorment au pôle mer. Le rien risque de durer car malheureusement le budget qui se prépare sera plus que tendu. C'est l'avant dernier budget que la munici-

palité va présenter : le cinquième. On entendra encore que les difficultés que rencontre l'équipe en place : l'absence d'investissement, les coûts considérables

des postes de fonctionnement sont bien sûr dus à la politique de la précédente municipalité. Quatre ans après les élus qui gouvernent la ville n'ont aucune

responsabilité dans les choix et les non choix. Ils lavent toujours plus blanc. Ils sont de plus en plus satisfaits d'eux mêmes.

A travers la ville

Tour d'horizon

Inauguration du 13ème festival de Janvier dans les étoiles. De gauche à droite, FLorence

Cyrulnik, adjointe à la culture et au patrimoine, Jean-François Chougnet, Directeur

général de Marseille Provence 2013, Christiane Grandchamp, présidente de Théâtre

Europe (Pôle national des arts du cirque méditerranée, Théâtre Europe La Seyne,

CREAC / Marseille), le maire, Marc Vuillemot, Marie Bouchez, conseillère

régionale PACA, et Gilles Vincent, Conseiller général60 ans après sa création, remise du prix d'honneur au CSMS

ski et snowboard

Inauguration du bureau de poste rénové de Garibaldi, en

présence Christian Bianchi, adjoint délégué à la présence

postale, Martial Leroy, adjoint de quartier centre-ouest,

et Alain Lopez adjoint de quartier sud. Un nouveau

cheminement pour les usagers doit permettre une attente

moindre au guichet. A noter la séparation des services

postaux et banquiers pour plus d'effi cacité

Page 22: Le Seynois n°31 Mars 2012

4/ L’événement

LE MAG

Avec Dominique et Francescol'Italie est à l'honneur !

Page 23: Le Seynois n°31 Mars 2012

Rubrique /23

ReportageDéchetterie : mode d’emploi

RugbyLes 20 ans des Charly’s Boys

PAGE 28

PAGE 26 LE MAG /23

IDÉE SORTIEÇA SE PASSE À L’IMPASSE !

PAGE 24

Vous cherchez

le point com-

mun entre

le carrelage

et les pâtes ?

A première

vue, il n'y en

a pas. Mais

pour Francesco Magliano, le goût

du travail bien fait sera toujours le

même. Depuis le mois de janvier,

dans sa boutique “Mozzarella E

Bocconcini”, avenue Pierre-Auguste

Renoir, il apporte le même soin à la

confection de ses gnocchis que celui

qu'il a mis pendant toute sa carrière

à poser du carrelage. Car pendant les

dix dernières années de son activité,

Francesco Magliano a nourri l'espoir

d'ouvrir un jour une épicerie dédiée

aux produits italiens. 45 ans de tra-

vail dans le bâtiment aurait pourtant

pu lui donner l'envie d'une retraite

bien méritée. Las ! « Je n'allais tout de

même pas passer le reste de ma vie à

jouer aux boules ou aux cartes. Et re-

garder la télé toute la journée, c'était

pas possible. Je suis un actif ! » dit en

riant Francesco. A le voir s'affairer

dans le magasin, on n'en doute pas.

Et quand le patron s'assied un court

instant pour raconter avec passion

les sauces, les farces, les gnocchis, le

pesto alla genovese ou les antipasti,

on sent monter en nous une irrépres-

sible envie de manger. Originaire de

Naples, Francesco Magliano est for-

mel : « Les pâtes, c'est Napolitain ! ».

Aussi va-t-il les chercher à Gragnano,

petit village près de Naples. “Faella“

ou “Di Martino” sont fabriquées com-

me autrefois, et du coup, « les pâtes

ne collent pas. Certaines sont confec-

tionnées avec un moule de bronze ».

Lui, fait les pâtes fraîches, tagliatel-

les, gnocchis, raviolis et prodigue ses

conseils pour les sauces. Il imagine

ses farces : « Je prends de la brousse,

je mets un peu de pesto, je goûte, je

rajoute quelques fl ocons de pommes

de terre, un peu de sel, je goûte en-

core, il manque quelque chose ? hop

je mets du parmesan. Je re-goûte : e

buono ! ». Il faut dire que lorsqu'on

est l'aîné de onze enfants et que l'on

a toujours vu la mamma cuisiner, on

garde à jamais les odeurs et la saveur

des plats de son enfance. De ses raci-

nes. « Je suis né dans la sauce toma-

te » plaisante Francesco. « Quand on

est une grande famille, il faut faire

des plats qui tiennent au ventre ». Le

secret ? “Pâtes et patates !” Des plats

qui deviennent en un clin d'œil, par

la magie de l'assaisonnement ou de

l'accompagnement, savoureux : sau-

cisses aux brocolis, raviolis ou gnoc-

chis avec une noisette de roquefort

que l'on fait fondre avec un peu de

crème fraîche, artichauts grillés aux

pâtes... La cuisine traditionnelle ita-

lienne utilise toujours les légumes

de saison : « En ce moment, ce sont

les artichauts ; on cuisine un tas de

choses avec ce produit. Sous huile,

c'est délicieux. Comme les aubergi-

nes d'ailleurs. Là, je m'en sers pour

faire une farce ».

Amour des deux paysSe souvient-il de toutes les recettes

de sa maman ? « Non, confi e Domini-

que, son épouse, qui fait de délicieux

Cannoli Sicilani, -il lui téléphone le

soir ». Car Emilia d'Amore, la mam-

ma, vit toujours à côté de Naples. En

1956, toute la famille avait émigré en

France, pour le travail. Mais en 1968,

avec les événements, le père de Fran-

cesco a trouvé plus sage de rentrer.

10 ans plus tard, le jeune Francesco,

en manque de la France, où il avait

grandi, est revenu : « On retourne

toujours là où on a grandi » dit-il. Do-

minique aurait aimé avoir “mamma”

à ses côtés, au magasin. Mais Emilia

est restée au pays, à 1 300 km de là.

Alors, de temps en temps, Francesco

prend la voiture et va lui rendre visi-

te. Et sentir aussi sa terre natale. Lui, a

deux amours, l'Italie et la France : « Je

suis doublement nationaliste ! Et je

chante les deux hymnes ! ». Domini-

que acquiesce. Tous deux évoquent

avec gourmandise la mozzarella di

bufala, la bonne charcuterie, « il faut

la couper très fi ne, c'est meilleur »,

et les vins de toute la région d'Italie.

“Il padrone” prépare un cappuccino

dont lui seul a le secret. Un bon café

italien « doit être brillant, comme s'il

y avait de l'huile dessus ». Un gage

de qualité et de bonne torréfaction.

Francesco Magliano a toujours le

sourire : « Vous savez pourquoi ? »

demande-t-il : « Parce que c'est le

sourire d'une future prospérité». Un

sage, ce Francesco.

Chantal Campana

Après 45 ans passés dans le bâtiment, Francesco Ma-gliano s'est lancé dans la fa-brication des pâtes et autres délices dans son commerce “Mozzarella E Bocconcini”.

Du carrelage à la pasta !

/ Le portrait du mois

Page 24: Le Seynois n°31 Mars 2012

Déchetterie, mode d'emDéveloppement durable

Créée il y a 25 ans dans l'enceinte des services techni-ques de la ville, la déchetterie municipale reçoit près de 30 000 visiteurs par an. Des particuliers mais aussi des professionnels seynois soucieux de leur environnement apprécient l'accès à ce service entièrement gratuit.

24/ LE MAG / Reportage

Versant maritime du futur technopole de

la mer, Brégaillon et ses quais constituent

un précieux atout que la Ville souhaiterait

valoriser.

Page 25: Le Seynois n°31 Mars 2012

mploi

LE MAG /25

La déchetterie municipale est

un lieu très fréquenté, et c'est

plutôt une bonne nouvelle qui

unit les service municipaux et les

citoyens seynois dans une démar-

che de développement durable en

permettant d'améliorer la qualité de

la vie. « Certains jours, c'est l'embou-

teillage à l'entrée. Nous ne sommes

pas trop de trois pour gérer le site »,

observe le responsable de la déchet-

terie, Pascal Huin. La déchetterie est

ouverte aux particuliers du lundi au

samedi matin et aux professionnels

trois fois par semaine les lundis,

mercredis et vendredis. La règle est

la même pour tous : chaque charge-

ment ne peut excéder 1m3. Chargés

de l'accueil, Frédéric Barlo et Nico-

las Lanza guident les usagers vers

les fi lières et les bennes appropriées

au déchargement de leurs déchets.

Les habitués comme Georges Gal-

lissian, un habitant de Saint-Elme,

maîtrisent parfaitement l'utilisation

du site : « Je viens parfois plusieurs

fois par semaine me débarrasser de

mes déchets verts. Je suis révolté par

les dépôts sauvages. Tout le monde

devrait faire l'effort de respecter sa

ville. D'autant plus que nous bénéfi -

cions gratuitement de ce service de

proximité ». Quant aux nouveaux vi-

siteurs, ils sont guidés par les agents :

« Certains sont un peu perdus car il

faut trier et ne pas jeter n'importe

quoi dans n'importe quelle benne »,

souligne Nicolas Lanza. L'incitation

au tri se retrouve en effet dans tou-

tes les actions menées par le service

propreté. Une exigence qui a permis

à la ville de décrocher en 2010 pour

trois années, le label Qualitri. « Cette

distinction met en valeur les efforts

réalisés par une collectivité, ses ser-

vices mais aussi ses citoyens en ma-

tière de collecte sélective », rappelle

le conseiller municipal délégué à la

propreté, Guy Santangelo. Afi n de

pérenniser ce label, la Ville envisage

de se doter de nouveaux outils. En ce

qui concerne la déchetterie, il s'agira

d'une carte nominative d'accès gra-

tuit informatisée, délivrée à tous les

particuliers et professionnels qui en

feront la demande (VOIR ENCADRÉ). « La

déchetterie est actuellement acces-

sible sur présentation d'un simple

justifi catif de domicile. La mise en

place de cette nouvelle carte va nous

permettre d'optimiser et d'amélio-

rer les collectes sélectives, de gérer

et d'analyser plus précisément le

pourcentage de fréquentation du

site, de mieux contrôler l'accès de

l'ensemble des utilisateurs mais aus-

si de réaliser un suivi journalier des

tonnages enregistrés sur la déchette-

rie par fl ux et fi lière d'élimination »,

explique Alain Roman, le responsa-

ble du service propreté. Concernant

les chiffres de la collecte 2011, ils

sont considérables, à titre d'exem-

ples : 4 390 tonnes de gravats, 1 365

tonnes de déchets verts, 1 516 tonnes

d'encombrants incinérables et 760

tonnes de bois. Des résultats qui ré-

compensent les efforts entrepris par

la municipalité et son service pro-

preté afi n d'offrir aux usagers une

structure accessible, effi cace et per-

formante en matière de traitement

des déchets.

Patricia Le Goff

En haut : Frédéric Barlo et Nicolas Lanza

guident les usagers. Ci-dessus : Georges

Gallissian, de St Elme, est un habitué

des lieux

Une nouvelle carte d'accèsL'imprimé à remplir est à retirer auprès du service propreté. Les pièces justifi catives à fournir sont : pour les particuliers un justifi catif d'adresse seynoise, pour les professionnels un extrait Kbis de moins de trois mois (siège social de l'entreprise domicilié à La Seyne). Le dossier complété peut être envoyé par courrier, fax, mail ou être remis sur place. La carte sera à retirer quelques jours plus tard uniquement sur place à l'accueil du service propreté contre signature du demandeur. Aucune carte ne sera envoyée par courrier.

Service PropretéQuartier Peyron avenue St ExupéryTél 04 94 06 92 40Fax 04 94 06 93 06E-mail [email protected]

Du lundi au jeudi de 8h à 11h45 et de 13h45 à 16h45. Le vendredi de 8h à 11h45 et de 13h45 à 16h. Le samedi de 8h à 11h30

Page 26: Le Seynois n°31 Mars 2012

////jusqu'au 15 marsEXPOSITIONS« Cirque » peintures et œu-vres sur papier d'Alain NonneBrasserie de la MairieInfos : 04 94 94 01 62

Peintures de Chantal Gautier et sculptures d'André PoissyOffi ce du Tourisme SablettesInfos : 06 14 40 24 77

////jusqu'au 28 mars EXPOSITIONPhotos de Lena DurrCentre culturel TisotInfos : 04 94 30 61 85

////jusqu'au 30 marsEXPOSITIONS- Photographies d'Emmanuel Bavoux « 83,5 Perspectives »Maison du PatrimoineInfos : 04 94 06 96 96 45- « Trace1ecart(s) » : dessins, peinturesLes Chantiers de La LuneInfos : 04 94 06 49 26

////jusqu'au 31 mars EXPOSITION Peintures de Michel Gonthier et Jean-Claude CureLe TransbordeurInfos : 04 94 10 52 11

////jusqu'au 4 avrilEXPOSITION Des étudiants de l'Ecole Supérieure d'Art Toulon Villa Tamaris Infos : 04 94 06 84 00

////jusqu'au 15 avrilEXPOSITIONPeintures de D. GauthierVilla Tamaris Infos : 04 94 06 84 00

////jusqu'au 21 avrilEXPOSITION Peintures de Bernard Conte Galerie du fort Napoléon Infos : 04 94 30 42 80

////jusqu'au 6 maiEXPOSITION« Dessins » de Magali LatilVilla Tamaris Infos : 04 94 06 84 00

////jusqu'au 16 septembre EXPOSITION "Balaguier sentinelle de la rade"

26/ LE MAG / Agenda

MARS“I am” à La Seyne

FESTIVAL COULEURS URBAINES / MAI/JUIN MARSMusée Balaguier Infos : 04 94 94 84 72

////Samedi 10 mars SPORTBanana Cup YCS .Base Nauti-que de Saint-Elme et le 11 marsInfos : 04 94 30 52 49

EXPOSITION« Five » : dessins d'Yfat Gat, artiste israélienne et ses 4 invités. Galerie 1/52 jusqu'au 7 avril. 1, rue Diderot-52, av. Frédéric MistralInfos : 06 63 82 22 12

HUMOUR« Bienvenue au club » de et avec Gérard DuboucheCafé-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52

////Mercredi 14 mars SPORTCritérium optimist YCSBase Nautique de Saint-ElmeInfos : 04 94 30 52 49

THE DANSANTBourse du Travail de 14h à 18hInfos : 04 94 06 97 48

CIRQUESpectacle Saison Europe « Les Augustes Blancs » par la Cie BruitquicourtThéâtre Apollinaire à 15hInfos : 04 94 06 84 05

MUSIQUE IBERIQUEAvec Guillemette Laurens, Damien Colcomb (orgue) et Françoise Johannel. Conser-vatoire 11, rue J. Laurent à 20hInfos : 04 94 93 34 29

////Vendredi 16 mars DEBAT« L'énigme de St-Exupéry » par M. Roger CraveroLe Transbordeur à 18hInfos : 04 94 10 52 11

VERNISSAGESExposition de peintures de Mmes Berisot et SavardOffi ce du Tourisme Sablettes à 18h jusqu'au 31 mars Infos : 06 14 40 24 77« Dessins » de Magali LatilVilla Tamaris jusqu'au 6 maiInfos : 04 94 06 84 00

Vincent Moscato aux 20 ans des Charly's BoysBelle initiative de la part des Charly's Boys que

d'avoir pensé à Vincent Moscato pour venir cé-

lébrer le samedi 31 mars au chapiteau de la Mer

aux Sablettes, leur 20ème anniversaire. Cette association de rugby

corporatif affi liée à l'Union sportive seynoise a été créée il y a 20

ans par David Jaubert. Elle a décidé de fêter ses 20 printemps avec

un invité de prestige : le comédien et animateur vedette de RMC

Info, Vincent Moscato. L'ex-rugbyman international se produira

lors d'un one man show d'une heure trente environ à partir de

21h. Dès 20h, le public pourra également assister à un spectacle

de cirque contemporain. L'entrée est fi xée à 30 euros. S.N.

INFOS 06.37.03.96.59 Points de vente au Bar le Saint-Jean, Salon de coiffure Evanes-cence, Patisserie Gosso, Gilles Antiquité Brocante et Flo Pêche - Les Sablettes

DR

Le plus mythique des groupes de rap français IAM sera sur la

scène de l’esplanade Marine le 27 mai. En avant-première les

trois dates seynoises du festival qui aura lieu du 19 mai au 2 juin !

La quatrième édition du festival Couleurs Urbaines aura

lieu du 19 mai au 2 juin 2012 à Toulon, La Seyne-sur-Mer

et Ollioules. Heureux les Seynois car les dates de l’Espla-

nade Marine sont déjà programmées. Les membres de l’asso-

ciation Culture Plus en coopération avec la municipalité nous

ont particulièrement gâtés cette année. Alors à vos claviers car

le concert d’IAM, de Youssoufa, Big Flo et Oli est programmé

pour le dimanche 27 mai et, sachant que les rappeurs mar-

seillais n’ont pas chanté dans le coin depuis les Voix du Gaou

en 2004, ça risque de se presser au portillon. Attention mèfi

au guichet fermé ! Le vendredi 25, les amateurs de bon reggae

roots, ragga et dance-hall pourront s’éclater au concert de Dana-

kil, Admiral T et Joseph Cotton. Le samedi 26, c’est du « reggae

occitan » qui vous attend avec les inclassables Massilia Sound

System et leur acolyte Gari Greu. Bonne résa et bon festival ! Sylvette Pierron

INFOS TARIFS RÉSERVATIONS

Page 27: Le Seynois n°31 Mars 2012

LE MAG /27 COUP DE CŒUR / JUSQU'AU 6 MAI 2012

La Villa Tamaris Centre d'art nous convie à un

singulier duel entre murs et dessins... Murs

de l'institution contre expression d'une ar-

tiste qui nargue l'oubli avec élégance puisqu'elle

travaille beaucoup et montre fi nalement peu,

mais bien ! Discrétion est raison, pour cette expo-

sition Magali Latil offre le meilleur d'elle-même,

environ 70 œuvres dont la plupart récentes et

certaines historiques avec des dessins de 1999,

une façon de mesurer un chemin jalonné éga-

lement par des exercices d'édition que sont les

livres d'artistes, à la fois objets d'art, sources de

connaissance et témoignages de la rencontre en-

tre l'artiste et l'artisan. Ici, ce sont le blanc, les gris,

l'enduit, les découpes et coutures qui causent à ce

que l'œil suppose formes, fruits d'un imaginaire.

Ces “structures” naissent d'une main guidée par

un espace intérieur, un parallèle avec Henri Mi-

chaux dans la façon qu'il avait d'appréhender son

travail en lien direct avec ses propres états. « Mon

travail plastique se situe dans un espace étroit en-

tre dessin et écriture : parfois, le geste, la posture

de l'écrit se trouvent dans le dessin. De l'écriture

"frappée" vient se joindre aux traits. La pensée

est visible et se construit par l'écrit, de même, est

visible et construite par le dessin. Mon travail de

dessin serait une re-traduction de la première

trace écrite. Ou plutôt, le mouvement de la pen-

sée écrite essayerait d'être visible différemment

par le dessin. Du dessin surgirait ce mouvement

même, à l'instant de son apparition, - une parole

qui ne parle pas, une parole silencieuse », confi ait-

elle dans ses Notes d'atelier 1993/1999. Il est évi-

dent que l'artiste entretient un rapport privilégié

avec le temps. D'abord il est mobilisé par ce travail

particulièrement méticuleux, ensuite parce que

ses œuvres expriment une réelle fragilité due aux

matériaux employés et sont donc sensibles aux

mouvements d'air, à l'humidité ou au feu. Enfi n

parce que le temps ne fait rien à l'affaire (copyri-

ght Brassens) en rendant notre existence relative,

en soit une énième confi rmation de l'évidence.

Magali Latil aime rappeler qu'elle rêve de sculpter

l'air : il semble donc qu'elle soit parvenue à mo-

deler les grands volumes qu'offrent les salles de la

Villa Tamaris. Jean-Christophe Vila

Les racines de l'air, détail76,5 x 38,5 cmenduit, mine

graphite, découpe sur papier Arches

satiné - 2008

//// mars - avril 2012•Club Ados-lectureBibliothèque centre-

ville

La bibliothèque pro-

pose aux adolescents

de se retrouver pour

discuter de leurs

dernières lectures, de

leurs livres préférés... vendredi 30 mars à 18h•Heure du conteBibliothèque

centre-ville- 14 mars à 10h (0-5 ans)- 28 mars à 10h (0-5 ans)- 11 avril à 10h (0-5 ans)- 25 avril à 10h (0-5 ans)Bibliothèque Le Clos

Saint-Louis- 21 mars à 9h30 et 10h30 (0-5 ans)- 28 mars à 9h30 et 10h30 à partir de 5 ans- 4 avril à 9h30 et 10h30 (0-5 ans)- 18 avril à 9h30 et 10h30 (0-5 ans)

•« Paroles de lecteurs »,

Bibliothèque

centre-ville

Venez partager vos

coups de cœur ou

critiques de lectures en

rejoignant notre Club

de lecture Adultes le

dernier mardi de chaque

mois dans une ambiance

conviviale et détendue.mardi 27 mars 18h à 19h30mardi 24 avril 18h à 19h30

• Café littéraire

Bibliothèque Le Clos

Saint-Louis

samedi 10 mars à 10h30 « L'œuvre de Charlie

Chaplin et la littératu-

re : Comment dénoncer

les temps modernes

par le cinéma et la litté-

rature » samedi 14 avril à 10h30 : « Gabriel

García Márquez, un

symbole de la littéra-

ture sud-américaine »

• Ateliers d'écriture : Bibliothèque Le Clos

Saint-Louismardi soir de 18h30 à 20h30 à partir du mardi

13 mars. Les ateliers

sont gratuits

• « La dictée »samedi 31 mars à 10h30Bibliothèque Le Clos

Saint-Louis

A partir de 15 ans, accès

libre sur inscription.

• Semaine de la presse et des médias dans l'école

bibliothèque le Clos

Saint-Louis 20 au 24 mars

• « Semaine du déve-loppement durable », Bibliothèque centre-

ville du 3 au 7 avril Exposition : « Alerte au

climat» vendredi 6 avril. Conférence : « Désordre

climatique et moi ? »,

animée par Céline

Moquet, chargée de

mission Energie, samedi 7 avril à 10h30, bibliothè-

que Le Clos Saint-Louis,

espace animation.

Projection : « Pou-

belle la vie » de Martin

Meissonnier et Pascal

Signolet, en présence

du réalisateur Pascal

Signolet, samedi 7 avril à

14h30, bibliothèque Le

Clos Saint-Louis.

Samedi 7 avril : stand de

9h à 17h proposé par le

syndicat mixte inter-

communal de transport

et de traitement des

ordures ménagères de

l'aire toulonnaise (SIT-

TOMAT) : informations,

guide du tri, démons-

tration du mini pulpeur

(procédé industriel

miniature permettant

la récupération du

papier dans les briques

alimentaires)...

RENSEIGNEMENTSBibliothèque C. Villerue François Croce04 94 87 39 59

Bibliothèque Le Clos Saint-Louisav. Henri Guillaume

04 94 16 54 00

www.la-seyne.fr

bibliotheques@

la-seyne.com

RENSEIGNEMENTSVilla Tamaris Centre d'art Av. de la Grande Maison

04 94 06 84 00 / www.villatamaris.fr

Programmation AnimationsBibliothèques de la ville

Latil, une artiste à la Villa

Page 28: Le Seynois n°31 Mars 2012

28/ LE MAG / Agenda

MARSLECTURE/RENCONTREAvec Alexis Ragougneau, auteur de théâtre. Les Chantiers de la Lune à 19hInfos : 04 94 06 49 26

ROCK ET SALSASoirée animée par Fab et Bruno. Le Capitole à partir de 20hInfos : 06 14 36 77 44

MAGIE ET ILLUSION« Le Mentaliste » avec Bernard Fane 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52

CONCERT DE JAZZInigo Kilborn Quartet, par l'association Art Bop : Inigo Kilborn trompette, Philippe Armand claviers, Jean-Marc Pron contrebas-se, P. Mejean batterieFort Napoléon à 21h30Infos : 06 87 71 59 30

////Samedi 17 marsFORUM ROBOTIQUEOrganisé par l'association « Planète sciences Médi-terranée ». Espace culturel Tisot de 9h à 19hInfos :04 94 30 61 85

MASTER CLASSES ET ATELIERSImprovisation tous instru-ments avec Laszlo FassangPar le CNRR TPM Infos : 04 94 93 34 29

SOIREE LITTERAIREConsacrée à la poète Colette Gibelin, par les Amateurs MaladroitsFort Napoléon à 19hInfos : 06 19 81 18 04

SPORTHandball : match La Seyne/BelfortGymnase Baquet à 20h45Infos : 04 94 63 45 65

CHANSONS Tonton Dgé dans le cadre des « Fantaisies toulonnai-ses ». 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52

JAZZ CLUBPar La Seyne Jazz Works-

THÉÂTRE DE L'IMPASSE / UN LIEU DE TOUTES LES CULTURES

C’est l’histoire d’une bande de jeunes qui cher-

chaient à animer un lieu ouvert aux cultures

urbaines et à tous les artistes locaux. Dans

l’impasse Verlaque qui n’en est plus une, ils ont com-

plètement réhabilité un ancien garage. De bonnes

soirées ont suivi, les membres de l’Infanterie y or-

ganisaient leurs soirées Old School. Deluxe du label

Chinese Man, le groupe Kennedy, Scred-Connection

et Demi-portion y ont rappé. Luciano, le célèbre chan-

teur jamaïcain y a chanté, et des expos de graffeurs

et peintres ornent les cimaises de cet ancien hangar

autrefois voué à la mécanique. Avec une déco très loft

new-yorkais (dédiée à la robotique archaïque), des

mezzanines très cosy et une jolie scène, la bande de

l’Impasse organise des expos de graffeurs, des projec-

tions de films, des débats, des spectacles et un atelier

de personnalisation de street-wear (tee-shirts, sweat-

shirts, polo, etc). Elle ouvre ses portes tous les jours

de la semaine sauf le dimanche et le lundi.

Concept ludique et personnalisable

C’est Jérémy et Mejid alias Hiroshi, les spécialistes « S

fringues » de la bande qui ont eu cette idée de collection

ludique et personnalisable. L’idée est simple mais ingé-

nieuse : un velcro vierge sur le devant ou le derrière d’un

tee-shirt ou encore sur la poitrine pour les polos, et des

mini-scratchs de toutes les formes possibles à coller sur

le velcro vierge pour illustrer votre humeur du jour. En

langage Internet, ça s’appelle aussi des Emoticônes ou

des Smileys. Hiroshi font aussi de la personnalisation de

fringues à votre goût, avec vos graphismes et vos logos !

Car ils sont des maîtres de la sérigraphie, et ils possèdent

même leur petit secret de fabrication. Mais, chut ! « C’est

une recette maison », classée « secret-l’Impasse ».

Mais avant tout, l’Impasse se veut un espace de cultures

et de rencontres entre artistes et acteurs de la vie asso-

ciative. N’hésitez pas à leur rendre visite, le lieu vous

étonnera par son originalité. Et l’accueil y est des plus

chaleureux.

Car ça se passe à l’Impasse et nulle part ailleurs !

Sylvette Pierron

[email protected]

RENSEIGNEMENTSThéâtre l’Impasse :

58 Impasse Noël Verlaque, en face du parc la Navale

Tél : 04 94 41 59 45

Courriel : [email protected]

Internet : inlimpasse.com

Facebook : facebook.com/Cafe.Theatre.Limpasse

Iroshi street-wear : iroshi.com

Le blog : mr.iroshi.over-blog.com

Ça se passe à l’Impasse !Après quelques travaux, la jeune équipe de l’Impasse a rouvert ce lieu dédié aux cultures urbaines et à toutes les autres.

Autour de Magic Mouss (de gauche à droite) et juste avant son spectacle : Tony, Mejid, Jérémy, Cassandre, Marine, Brahim, Feddy et l'assistant de Magic Mouss

Page 29: Le Seynois n°31 Mars 2012

LE MAG /29

hop. Fort Napoléon à 21hInfos : 06 11 55 14 75

////Dimanche 18 marsSPORTRugby : U.S.Seynoise/Romans. Stade Marquet à partir de 13h30Infos : 04 94 94 27 72

////Lundi 19 mars VERNISSAGEŒuvres de Côme « Remue-Méninges »Centre d'art Le Bosphore à 18h30. Jusqu'au 31 mars Infos : 06 19 42 15 51

////Mardi 20 mars FICTION« La double exposition du Je ». Villa Tamaris de 18h à 20hInfos : 04 94 06 84 00

EXPOSITION Photographies de Michel Mariotti du journal « La Marseillaise » dans le cadre de la semaine de la presse et des médias dans l'école. Bibliothèque Le Clos St-

Louis jusqu'au 31/03 Infos : 04 94 16 54 00

CIRQUESpectacle Saison Europe « La vie tendre et cruelle des animaux sauvages » par la Cie Azeïn. « Frais, fort, léger : secouer » par la Cie Les Hommes de mains. Chapiteau de la Mer à 20h30 et mercredi 21 mars à 19hInfos : 04 94 06 84 05

////Vendredi 23 mars PROJECTION DIAPORAMAEt dédicace du livre de Bernard Coudret « Mon aventure intérieure » vendu au profi t des en-fants du TibetThéâtre Apollinaire à 18h Infos : 06 51 44 36 70

LECTURE/PRESENTATION« Les pieds tanqués », par la compagnie Artsceni-cum Théâtre. Les Chan-tiers de la Lune à 19hInfos : 04 94 06 49 26

THEATRE« Encore plus de gens

d'ici » de Serge VallettiEspace Henri Tisot à 20h30Infos : 04 94 30 61 85

CHANSONS Le Trio Klostro. 7e Vague à 21h, et samedi 24 Infos : 04 94 06 02 52

CONCERT DE JAZZHommage à Armstrong et Bechet par Art Bop. Fort Napoléon à 21h30Infos : 06 87 71 59 30

////Samedi 24 et dimanche 25 mars LES JOURNEES DE LA RESISTANCE Par les Relais de la MémoireThéâtre Apollinaire Infos : 04 94 94 45 64

////Dimanche 25 marsSPORTRugby : U.S.Seynoise/Marseille-VitrollesStade Marquet 13h30Infos : 04 94 94 27 72

LA PENA DE BAYAMOFort Napoléon de 16h à 20hInfos 06 28 90 24 76

////Lundi 26 mars

CONFERENCEAvec projection « Regards sur les monuments méga-lithiques » par G. GarierThéâtre Apollinaire à 17hInfos : 04 94 94 74 13

////Mercredi 28 mars CINEMERCREDI« Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout » de Peter Lord par les Ateliers de l'ImageSalle Apollinaire à 14hInfos : 04 94 06 13 12

////Vendredi 30 mars HUMOURLes Lunatiques. 7e Vague à 21h, et le 31 marsInfos : 04 94 06 02 52

SOIREE COUNTRYAnimée par B. Moggia. Le Capitole à partir de 20hInfos : 06 14 36 77 44

////Samedi 31 mars CHARLY'S BOYS 20e anni-versaire. (VOIR P. 26)Infos : 06 37 03 96 59

JAZZ CLUBPar La Seyne Jazz Works-hop. Fort Napoléon à 21hInfos : 06 11 55 14 75

SPORTRégate sélective de Ligue CatamaransSaint-Elme et le 1er avrilInfos : 04 94 30 52 49

////Dimanche 1er avrilTHEATRE« Scènes et saynettes » par la Cie Folenscène. Théâtre Apollinaire à 14h30Infos : 04 94 06 96 60

Mercredi 4 avrilEXPOSITION « Le Bazar des mots »Maison du Patrimoine et de l'Image jusqu'au 11 avrilInfos : 04 94 62 80 15

Vendredi 6 avrilEXPOSITION « Trace 2 » par C. MasilleLes Chantiers de La Lune jusqu'au 26 maiInfos : 04 94 06 49 26

CONCERT DE JAZZPhilippe Troisi Trio par l'association Art Bop : Phi-lippe Troisi guitare, Eric Surmenian contrebasse, Maney Deleria cajonFort Napoléon à 21h30Infos : 06 87 71 59 30

> MairieHôtel de ville 04 94 06 95 00

Secrétariat des élus 04 94 06 90 60

Mairie sociale 04 94 06 97 00

Clic (information 3ème âge) 04 94 06 97 04

Mairie technique 04 94 06 93 00

Direction des sports 04 94 10 81 40

Direction de la culture 04 94 06 96 60

Service propreté 04 94 06 92 40

Service de détagage 04 94 06 93 16

Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00

Comptoir citoyen 04 94 06 96 54

Gestion de proximité seynoise 04 94 06 96 33

> Culture /Bibliothèques municipalesArchives municipales 04 94 87 52 24

Bibliothèque le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00

Bibliothèque centre-ville 04 94 87 39 59

Bibliobus 04 94 06 93 58

École des Beaux-arts 04 94 10 83 09

Conservatoire national de région 04 94 93 34 44

Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00

Maison de l’Habitat 04 94 06 90 01

Musée Balaguier 06 22 96 64 01

Maison de quartier Jean Bouvet 04 94 30 87 63

Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85

> Sécurité / Secours / JusticePolice municipale 04 94 06 90 79

(renseignements) 04 94 06 95 28

Police nationale 17

(renseignements) 04 98 00 84 00

Crossmed 04 94 61 71 10

Sapeurs-pompiers 18

Samu 15

Planning familial 04 94 10 59 60

SOS médecins 04 94 14 33 33

Hôpital George Sand 04 94 11 30 00

Pharmacie de garde 32 37

Enfance maltraitée 119

Maison de justice et du droit 04 94 63 50 98

Maison des services publics 04 94 10 93 50

Service Animation 3ème âge 04 94 06 97 48

Maison Intergénér. St Georges 04 94 64 48 17

Maltraitance envers les personnes

âgées et handicapées 39 77

SOS Violences faites aux femmes 04 94 22 17 82

BIJ (information jeunesse) 04 94 06 07 80

Sécurité dépannage gaz 0 800 47 33 33

> PratiqueAllo service public 39 39

Offi ce de tourisme 04 98 00 25 70

Objets trouvés 04 94 06 95 28

Alliances taxis 83 0 825 56 26 26

Cuisine centrale 04 94 98 98 72

> Jeunesse 04 94 94 88 67

EAJ les Sablettes/parc Braudel 04 94 30 13 94

EAJ la Maurelle 04 94 30 98 40

EAJ Jules Renard 04 94 10 16 76

EAJ Malsert 04 94 89 55 62

MAGAZINE

MUNICIPAL

Hôtel

de Ville

83500 La Seyne-sur-Mer

04 94 06 90 00

Internet : www.la-seyne.fr

[email protected]

Directeur de publication :

Marc Vuillemot, maire

de La Seyne-sur-Mer

Directeur de la communication :

Gilles Gaignaire

Directeur adjoint de la

communication : Laurent Dupuy

Rédacteur en chef :

Gwendal Audran

Rédaction : Chantal Campana,

Sylvette Pierron, Patricia Le Goff,

Sébastien Nicolas (Sports), Jean-

Christophe Vila (Culture) Michel

Neumuller, Sami Bouzid

Secrétariat de rédaction :

Bernadette Dionisi

Photos : François Laï,

Pascal Scatena

Conception graphique :

Anatome

Mise en pages : Lise Kubli

• Impression : Hémisud

Diffusion : 35 000 exemplaires

BLOC NOTES

MARS

Page 30: Le Seynois n°31 Mars 2012

30/30/ LE MAGLE MAG // DistractionDistraction

Page 31: Le Seynois n°31 Mars 2012

D’aquí / LE MAG /31

A passa quarant’an ‘mé la bagueto dóu mèstre

Philharmonique La Seynoise

Jean Arèse confond son histoire avec celle de la Philharmonique de La Seyne. Le chef historique d’une Seynoise, qui ne l’est pas moins après deux siècles d’existence, nous parle de ses goûts musicaux, de son action passées, et de ce feu sacré qui ne s’éteint pas.

Lèvo sa bagueto d’ourquestro,

piei n’en liso l’èr, e uno oundo

de fl ahuto siblejo, bèn lèu re-

gantado per uno colo d’auboi. Se lei

cournet espèron encaro, vaqui ja lei

cor qu’emboucon seis estrumen. Ero

en nouvembre passa per la Santo

Cecilo, patrouno dei musician. E

‘mé seis setanto sièis an, segne Joan

Arèse, lou saup bèn mena soun our-

quèstro. L’ome que fouguè auboisto

a l’Oupera de Touloun avans que de

mena tambèn soun ourquèstro per

leis oupereto, sa vido se counfounde

tambèn ém’aquelo de la Filarmou-

nio de La Seino. N’en prenguè la ba-

gueto un coup tourna de l’armado,

maugra qu’èro jouino, en 1958.

« Ero pas eisa, que va fau bèn dire,

la Filarmounio èro en coumpleto

perdicien » se remento Joan Arèse.

Après mai d’un sègle de bèlo vido, lei

musician se n’en levèron, de la Filar-

mounio, que i avié plus gis d’envan.

« Falié fa quauqua ren. M’a faugu

eissourba mai d’un elegit ! »

Finalament s’en troubara per s’en-

treva de l’afaire e vouta leis ajudo

a la mita deis annado seissanto...

« d’autant qu’avién pus proun de

musician per jouga lei musico pa-

trioutico au moument dei fèsto na-

ciounalo. Es acò, premié, que faguè

boulega lou mounde. » L’Escolo de

Musico crebè l’iòu perque se jouguè

senso troumpeto La Marsiheso.

Pau a cha pau, alentour d’uno Filar-

mounio reviscoulado, s’agrumèron

un ourquèstro sinfounico dei joine

e un ensen de musico de chambro

coumpausa de cordo, e mai un big-

band que jazziso tan que póu ! « Es

uno musico que jogui pas mai n’en

fau per tóuti lei goust » qu’ajusto

Joan Arèse. Mai la tiero de sei rea-

lisacien es pas encaro acabado, que

fau ajusta lou soutensen de fl ahuto,

clarineto, guitaro e saxoufone, de

cordo e encaro un coup de varieta e

de jazz. Em’acò lo ventau d’aquelo fi -

larmounio es bèn desplega.

Aquel afouga de Verdi, Puccini e Mas-

senet, alestis pamens dous councèrt

l’an per de musico tóutei diferènto :

en nouvembe coume ja l’avèn vis, e

a la primo. Aro lei coundicien soun

bèn mihoua que fa trento an, e per

acò coumto lou capitèu dei Sableto,

ounte jogon lei musician émé l’es-

colo de cirque. Tout acò nous fa

uno bèlo dinamico. Leis animacien

deis un entraïnon l’estrambor deis

àutrei, « e semblo bèn interessant

per La Seino », que nous dis. Aro a la

retirado despiei dès an, Joan Arèse,

pamens pauso jamai la bagueto e se

meno de coup l’ourquèstre, s’apielo

sus soun ajoun, lou capoulié Laurens

Canavesio. E passo encaro tóutei sei

matin a la Filarmounico, que ten

soun loucau a la carriero Gounod, un

deis autour maje de la musico fran-

ceso, bèn segur.

Michel Neumuller

LES MOTS QUI COMPTENT Afouga = passionné, fan

Agruma = agglomérer

Ajusta = ajouter

Auboi = hautbois

Creba l’iòu = naître (imagé)

Eissourba = étourdir de demandes,

casser les pieds

Reganta = rattraper

Ecrit en version mistralienne, avec le

concours du pf. Pèire Brechet, service de

la langue occitane de l'IEO

Juin 2011. La Philharmonique en concert au théâtre de verdure du parc Braudel

Page 32: Le Seynois n°31 Mars 2012

32/ LE MAG / Mémoire

Radio La Seyne 1984. Jean-Luc Lahaye entouré de deux de ses fans, Marie-Jo et Nicole

Radio La Seyne

101 Mhz, l'aventure humaineRadio libre dont les studios de La Dominante émettaient du Beausset à l'Ouest-toulonnais, Radio La Seyne (RLS) a été à l'image des années 80. Exhaltante. De 6h30 à une heure du matin, plus d'une soixantaine de bénévoles ont fait vivre l'antenne dans une joyeuse improvisation libertaire. Un esprit pionnier bientôt happé par la logique commerciale et consumériste des bandes FM. Retour sur une époque oscillant entre punk, new wave et fermeture des chantiers.

Page 33: Le Seynois n°31 Mars 2012

Mémoire / LE MAG /33« D

ès que j'ai su qu'une

radio libre se créait

à La Seyne, j'ai fon-

cé ». Nous sommes fi n 1982. Amateur

de rock alternatif, Boualem Amed-

jout se présente au recrutement des

bénévoles. « Dans le garage de Jean

Muddu », se souvient-il. Le jury, fu-

tur directoire de la radio, est com-

posé de Marc Davin, Jean Muddu,

Didier et Serge Zimmerman et Mar-

cel Laugier, éducateur aux Maristes.

« L'éloquence primait sur le reste »,

raconte ce dernier, notant « qu'il y

avait aussi bien des quadras que de

jeunes adultes ». Boualem décroche

la tranche 22h - 23h30 des jeudis soir

et crée son émission. « Perfecto, du

nom de ce blouson de cuir qu'affec-

tionnaient les punks », souffl e notre

Philippe Manœuvre local. L'époque

est aux fanzines et aux vinyls à petit

tirage. La culture de la rue transpire

enfi n sur les ondes. « Les gens se sont

reconnus dans leur radio », souligne

Marcel Laugier, alors directeur d'an-

tenne. « L'enthousiasme était là. Avec

Mitterand, le monopole des chaînes

offi cielles venait de tomber. Les ra-

dios pirates devenaient licites et les

infos de proximité passionnaient les

auditeurs ». Plus besoin de guetteurs

comme à l'époque de Radio CGT à La

Seyne ou de Martin Bidouré à Olliou-

les. Chacun s'investit dans la conso-

lidation des studios situés en contre-

haut de l'Ecole de Plein Air, à La

Dominante. « L'un coulait la chappe,

l'autre montait des meubles. Assurer

l'antenne de 6 heures à 1 heure du

matin, ça crée des liens ! », s'exclame

Boualem Amedjout. Du banquier à

l'employé en passant par la femme

au foyer, l'étudiant, le prof, chacun

arrive aux studios avec sa collection

de disques et ses histoires.

Du pouvoir des ondesLe succès de l'audimat a des traduc-

tions concrètes. « J'ai découvert le

pouvoir de la radio un dimanche

matin », témoigne ainsi Marcel Lau-

gier. « M'adressant aux auditeurs, je

leur confi ais avec malice combien

ils avaient de la chance d'être chez

eux devant un bon petit déjeuner.

Une demi-heure plus tard, une di-

zaine de personnes venaient à la

radio porter des viennoiseries! », se

rappelle avec émotion l'éducateur.

Du pouvoir à l'enjeu politique, il n'y

a qu'un pas que le clivage politique

de l'époque soulève : « Radio La Sey-

ne est toutefois parvenue à rester au

dessus de ces clivages. C'est ce qui a

fait son succès et sa reconnaissance

par le milieu politique local », in-

siste le directeur, Marc Davin. « Il

y avait bien des avertissements sur

ce qu'on pouvait dire, notamment

via les collègues qui travaillaient en

mairie. Mais la première des cen-

sures, c'était l'autocensure ! », note

Boualem Amedjout. La Haute auto-

rité de la communication audiovi-

suelle, ancêtre du CSA*, enregistre de

son côté l'ensemble des émissions :

« En tant que directeur d'antenne,

je devais rendre régulièrement

des comptes à la représentation de

l'autorité à Marseille. Autant vous

dire que certaines interventions ont

failli nous coûter la fréquence... »,

observe Marcel Laugier.

La fi n d'une époqueTémoin d'années diffi ciles pour les

chantiers, Radio La Seyne expéri-

mente des techniques à l'époque iné-

dites pour relayer l'actualité : « J'avais

acheté un téléphone portatif d'une

portée de 5 kilomètres. Résidant rue

Pierre Fraysse, je pouvais ainsi inter-

viewer les ouvriers en grève devant

les chantiers. De même, pour les

matchs de rugby de l'USS, mon télé-

phone était relié en direct à une ligne

fi xe en contact avec les studios... »,

rappelle l'éducateur. L'interaction

avec les auditeurs est telle que ces

derniers téléphonent pour protester

lorsque les animateurs interrom-

pent la fi n des morceaux, « un pro-

cédé courant à l'époque pour limiter

les droits à verser à la SACEM ** ».

Mais le point d'orgue de ces années

demeure le débat Maurice Blanc –

Charles Scaglia : « Chaque candidat

est arrivé avec son garde du corps

(NDLR : un karatéka pour Ch. Scaglia

et un rugbyman pour M. Blanc). Ils

avaient réclamé deux salles séparées

pour débattre. Les Seynois se sont

passionnés pour cet événement ! ».

Les années passent. Pour conserver

ses initiales, Radio La Seyne devient

Radio Latitude Sud. « Il s'agissait aus-

si et surtout d'élargir notre notoriété

auprès des annonceurs. Nous avons

versé dans l'événementiel, en orga-

nisant par exemple des concerts avec

Catherine Lara », relève Marcel Lau-

gier. Car l'argent vient à manquer.

« Comme nous refusions de nous af-

fi der à un parti politique, seule la pu-

blicité pouvait nous faire vivre. Les

grands groupes sont alors arrivés,

avec comme exigence de viser les

plus gros consommateurs, à savoir

les 16/25 ans ». Refusant de suivre

la stratégie de ses collègues, Marcel

Laugier démissionne du directoire.

Et la fréquence de RLS est rachetée

par le groupe Chérie FM. 89 FM et

Dominique Kim, Radio Phare Signal,

petit à petit, le réseau de radios libres

se réduit comme peau de chagrin.

Aujourd'hui, seule radio associative

de l'aire toulonnaise, Radio Active

perpétue l'esprit de ces années sur

100 Mhz. Comme dirait Marc Davin,

"notre accent, quand il passe à la ra-

dio, ça vaut le déplacement!"

Gwendal Audran

[email protected]

* Conseil supérieur de l'audiovisuel

** Société des auteurs compositeurs

et éditeurs de musique

Trente ans plus tard, Boualem Amedjout et Marc Davin devant

les anciens studios de Radio La Seyne à La Dominante

Marcel Laugier, directeur d'antenne, aux manettes

Page 34: Le Seynois n°31 Mars 2012

MOTS CROISÉS

34/ LE MAG / détente

HORIZONTALEMENT1 - Messieurs de compagnie2 - Grande dans un lit / Parti pris3 - Femmes qui aimeraient avoir la paix4 - Pièces de monnaie lettones / Echelle de sensibilité5 - Après s'être cotoyés, les blancs et les jaunes s'y marient6 - Donna le jour / Sa maison compte de nombreuses pièces7 - N'est pas dépassé / Aires de jeux8 - Un jeu d'enfants / Petit problème9 - Femmes qui saignent10 - Réfl échi / Prix du silence / Pour les habitués du tout-pari

VERTICALEMENTI - Mis à sacII - Un de nos cousins ger-mains / Réserve parfois de vilains toursIII - Pièce de charpente / Parole en l'airIV - Cuir de bœuf préparé dans de l'eau saléeV - C'est parfois le pied chez les anglais / Le premier fran-çais porte le numéro 5VI - Donne du reliefVII - Fils de / Fatal est celui payé à la natureVIII - Marque de pneus / ConnuIX - On en tombe par surprise / S'égarerX - Sources d'ironie / Littérature du futur

DEFI

NITI

ONS

LE COIN JARDIN

Petite terrasse ou grand terrain, tous les espaces sont prétexte à héberger nos ''amis'' des jardins. Voici quelques conseils pour leur fournir un lieu douillet pour pas-ser l'hiver et nicher l'été.

Des abris pour tousSi l'on connait bien les boules de

graisse pour nourrir les oiseaux

pendant l'hiver ou les nichoirs

qui les abritent du froid, il est

plus rare de rencontrer dans nos

jardins d'autres types d'abris

pour la faune locale ''amie des

jardins''. En effet, qu'il s'agisse des

chauves-souris ou des insectes,

nombreux sont ceux qui contri-

buent à lutter contre les ravageurs

de nos plantes et nos légumes. Le

succès d'un jardin sans produits

pesticides passe donc aussi par la

confection de petits habitats pour

les auxiliaires.

Chauves-souris anti-moustiques Les chauves-souris ne sont pas

sanguinaires comme pourraient

le prétendre certaines légendes.

Elles permettent au contraire de

lutter effi cacement contre les

moustiques et les moucherons

très désagréables pendant les lon-

gues soirées d'été. Si on les trouve

parfois dans nos greniers ou nos

combles, les chauves-souris voient

malheureusement disparaître

leurs habitats. Il est donc intéres-

sant de leur fournir un abri qui

les protège de l'humidité et des

courants d'air. Pour cela, placez

dans une boîte en bois (de la taille

d'une boîte à chaussures à la ver-

ticale), une tige transversale, afi n

qu'elles puissent s'y suspendre la

tête à l'envers. Puis percez un trou

d'un diamètre de 50mm sur le

devant de la boîte. Enfi n, suspen-

dez-là dans un endroit ensoleillé à

3,50m /4,00m de hauteur.

L'hôtel à insectes, un abri 5* Désormais, les oiseaux ne sont

plus les seuls hôtes du jardin.

Depuis quelques années se déve-

loppent dans les jardineries ou

les commerces spécialisés une

nouvelle gamme d'abris permet-

tant aux insectes auxiliaires de

nidifi er et de se reproduire en

toute quiétude. L'activité au jardin

se faisant plus rare en hiver, c'est

la saison idéale pour construire

son propre abri à insectes. Voici

l'exemple d'un hôtel à insectes

conçu par un couple d'Allemands

Helga et Hans-Dieter Sachse dans

leur jardin écologique. (http://

www.terrevivante.org/237-cons-

truire-un-hotel-a-insectes.htm)

N'hésitez pas à vous en inspirer

pour construire vous-même, votre

hôtel, avec vos enfants ou petits

enfants. Privilégiez les matériaux

de récupération.

Abris naturels et économiquesSi malgré toute votre bonne

volonté, les insectes capricieux

rechignent à intégrer leur nouvel

habitat, ne vous découragez pas et

multipliez les abris naturels dans

votre jardin, ils seront bien plus

effi caces!

En effet, quelques branchages dé-

posés en fagots, un carré d'herbes

hautes, un tapis de feuilles ou un

tas de pierres laissé dans un coin

du jardin permettront d'accueillir

les insectes à moindre coût.

L'été, espacer les tontes et limiter

le désherbage de vos massifs suffi -

ront à redonner l'envie aux insec-

tes de venir butiner vos fl eurs et

protéger vos légumes.

Guilhem Bresson

Accueillir la nature sous ses fenêtres

Nids & abris

Page 35: Le Seynois n°31 Mars 2012

Ils nous Ils nous ont ont quittésquittés•26/01/2012LE MAGUERRoger•27/01/2012AGOSTINIMarie-Louise•27/01/2012GARDY Lucien•27/01/2012ROSSI Velia•29/01/2012SANCHEZClaude•30/01/2012Le CALVEZMonique•31/01/2012DELVIN-COURTJacques•02/02/2012HACHETTEPierre•04/02/2012CARDONAFrançoise•07/02/2012BOULARDNicolle•07/02/2012CHEMINOTGermaine•07/02/2012FORNONIPierre•09/02/2012FAVALLIJean•10/02/2012ANDRÉ Lucette•10/02/2012CANONICOEdmond•10/02/2012JOURDAINEEmilia•11/02/2012HOCHARTJean-Michel•11/02/2012JURANLucette11/02/2012LAPIERREAndré•11/02/2012SANTINI Barbe•12/02/2012

SMAINEBrigitte•14/02/2012AGOSTINIMarie-Louise•14/02/2012SERTI-LLANGEYves•15/02/2012DARPHINJeanne•15/02/2012FALCOArmande,•15/02/2012GIANNICIMarie•15/02/2012VILLALON-GA Lucette•17/02/2012TANGUYAndré•18/02/2012CLÉRETPatrick•18/02/2012DIMASAntonia•18/02/2012GARCIALouise•18/02/2012MARTINOAntoine•19/02/2012PRADFrançois•20/02/2012PERTATMonique•21/02/2012

FABRE Aline

Bonjour Bonjour les les bébésbébés•26/01/2012MIGEWANTNathan•27/01/2012ALEXIS Lilou•27/01/2012NEFFATI Marwa•28/01/2012BREUIL Hiêu•28/01/2012DECOUDUIzia•28/01/2012

GUIMBAUDGanaël•28/01/2012KUHN Pauline•28/01/2012PONCET Noan•28/01/2012POUTRAINLouca•28/01/2012VANNIEREnola•29/01/2012AMZAL Ismail•29/01/2012GARNIERAngelina29/01/2012GARNIERJade•29/01/2012HENRIQUES VERMECHHugo•31/01/2012BIANIC Nina31/01/2012BRAQUETMolly•31/01/2012CASANOVAShana31/01/2012SALAMAAntonin•01/02/2012BOYER Baptiste•01/02/2012POPA Syan-na-Gabriella•01/02/2012SMIRANIChaynez•02/02/2012BORDIERTiméo•02/02/2012DEMEILLATMadylène•02/02/2012JAUBERTMaël•02/02/2012MOCARDJulien•03/02/2012CALAS-TRENGManoa•03/02/2012COLLAINE COUDOINGConstance•03/02/2012GHOUL Isra

04/02/2012BOUDANAYounes05/02/2012BOULTIF Kelyan05/02/2012LECOUTRENicolas06/02/2012BERT Devlin06/02/2012TARAMASCO BACHELOTMaëlys08/02/2012LEHMANN RALLOJohanna08/02/2012TANGOURAmira09/02/2012BELAUD Naïs10/02/2012FERRANTEOwen10/02/2012GERELLIRomane10/02/2012ROCCA Tyno11/02/2012BOYER Na-than11/02/2012DOUSSIETKenzo11/02/2012MORENIPauline13/02/2012CHAIX Chris13/02/2012JERMOULISyrine14/02/2012BERNOUSAmir15/02/2012LECOFFRELena15/02/2012LUKE Lulian16/02/2012AMRAOUIMarwa16/02/2012BUCHBACHMathéo16/02/2012GIORGI Shelby16/02/2012GOMEZ Félicia16/02/2012LOBBRECHT

Kaylia•17/02/2012ASSOURIIlyani•17/02/2012BEN RHOUMASamar•17/02/2012QADAOUIRanim•18/02/2012DANIELNaomy•18/02/2012ZANNA Hugo•19/02/2012BION Mathilde•19/02/2012BOSSO Eloïse•19/02/2012GRASSINJeanne•19/02/2012KHALFI Noah•19/02/2012MEDI Clara•19/02/2012OUVRARDMélyna•20/02/2012CRESSONAdriana•20/02/2012EL AIADI AHARCHISoukaïna•20/02/2012LOUKKALAssia21/02/2012SIOUANEYassine

Ils Ils s’aiments’aiment04/02/2012ABDESSA-TARYoussef et SAHLISarah04/02/2012HERVÉ Da-vid, Ollivier et MUNI Aloïsia14/02/2012OUJJIT Benaïssa et BELHOUE Aïcha

Etat civil / LE MAG /35Charlotte Queruel

100 ans !

Le 17 février dernier, Charlotte Queruel fêtait ses cent bougies au Foyer Ambroise Croizat, rue Ferrandin. Née le 17 février 1912 à Cannectantourt (Oise), elle travaille dès l'âge de 5 ans avec ses parents qui étaient agriculteurs. Elle s'occupe ainsi des animaux et de la terre. A 19 ans, elle épouse un agriculteur avec qui elle a deux enfants. Très vite, elle doit assumer seule ses enfants en travaillant dur toute sa vie. C'est en juillet 1984 qu'elle intègre le foyer résidence Ambroise Croizat. Très douce et affectueuse, elle aime danser et sortir malgré son bel âge. Une autonomie qui lui permet de continuer à profi ter du cadre convivial et fraternel du foyer Ambroise Croizat. G.A.

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COMMUNIQUE

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