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BASSINS DU PARC BRAUDEL REMIS EN EAU D’ICI PAQUES 3 JOURNAL DES QUARTIERS PAGES 17 À 20 Mobilisation Liberté égalité PAGES 4 ET 5 ET DERNIÈRE PAGE LE N° 3 0 FÉVRIER 2012 SEYNOIS LE JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER WWW.LA-SEYNE.FR RENVERSANT ! Anne Pribat 27 ans, participe à la 13 ème édition de “Janvier dans les étoiles”. VOIR PAGE 10 Tous ensemble contre la fermeture de la maternité MATERNITÉ !

Le Seynois n°30 - Février 2012

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Le journal municipal de La Seyne-sur-Mer

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Page 1: Le Seynois n°30 - Février 2012

BASSINS DU PARC BRAUDEL REMIS EN EAU D’ICI PAQUES3 JOURNAL DES QUARTIERS PAGES 17 À 20

Mobilisation

Liberté égalité PAGES 4 ET 5 ET DERNIÈRE PAGE

LEN° 3 0 FÉVRIER2012 SEYNOISLE JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER

WWW.LA-SEYNE.FR

RENVERSANT !Anne Pribat 27 ans, participe à la 13ème

édition de “Janvier dans les étoiles”.

VOIR PAGE 10

Tous ensemble contre la fermeture de la maternité

MATERNITÉ !

Page 2: Le Seynois n°30 - Février 2012

2/ Sommaire

Evénement / 4

Mobilisation pour la maternité.

Visite de François Hollande

Vie seynoise / 8

La brigade des chantiers

La Ville se bat pour investir

La Seyne, pôle national du cirque

Ça marche pour l’ASMA

Le Seynois c’est vous / 13

Claude Pollet, artiste peintre

Travaux et chantiers / 14

Rénovation du bd

du 4 septembre

La ville mode d’emploi /16

Pour la sécurité des cyclistes

Quartiers/17

Braudel retrouve ses bassins

LE MAG

Le Portrait du mois / 22

Nora et Séverine, une équipe,

un projet

Reportage / 24

Projet d’un laboratoire

du CNRS à Brégaillon

Agenda / 26

Les Ateliers de l’image

Exposition Bernard Conte

au fort Napoléon

D’aquí / 31

Les parcs à moules

Mémoire de ville /32

Les 50 du CSMS ski

Page 3: Le Seynois n°30 - Février 2012

Le mot du maire /3

Ce mois-ci, la couverture de votre

magazine affi che un combat et une

victoire. Le combat, c'est celui que

nous relançons pour la maternité,

sans nous résigner aux logiques

technocratiques ; la victoire,

c'est celle de notre festival du cirque

contemporain, qui a fait de La Seyne

un "Pôle national du cirque", dans une convention nous

liant à la Région PACA, à la Ville de Marseille et au départe-

ment des Bouches-du-Rhône... Les Seynois sont combatifs.

Pour leur maternité, pour redresser leurs fi nances et

investir (les banques ne sont pas spontanément prêteuses,

ces temps-ci), ils se battent pour des résultats sportifs -

excellents, d'ailleurs - pour développer leurs associations,

pour créer dans le domaine économique, artistique ou

scientifi que, pour conserver et valoriser leur patrimoine,

pour faire vivre la démocratie locale et animer leur quar-

tier. Vous constaterez d'ailleurs que "Le Seynois" renoue

dans ce numéro avec "le journal des quartiers”.

La vie est ainsi faite de mille et un combats, grands

ou modestes, de vie quotidienne ou d'avenir, collectifs

ou individuels.

Et notre ville en sort grandie. La Seyne est bien vivante

et active malgré les diffi cultés. En janvier, parmi les

nombreux rendez-vous qui jalonnent mes journées et

mes semaines, j'ai reçu les responsables régionaux de la

Caisse des dépôts et consignations (page 9) et je me suis

rendu à Paris pour un "grand oral" devant la "Commission

supérieure des jeux"... J'ai bon espoir que notre démarche

aboutisse et le casino sera un atout supplémentaire pour

notre ville... Encore un combat.

Marc VuillemotMaire de La Seyne-sur-Mer

Vice-Président de Toulon Provence Méditerranée

Conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur

LES 18 ET 19 FÉVRIER

EscrimeTournoi PACA du Cercle

d’escrime seynois,

gymnase Sauvat. Tél :

04 94 89 18 14

24 février

SOIREE COUNTRYAnimée par Bruno

Moggia. Repas avec

musique d’ambiance

Le Capitole à partir de

20h. 06 14 36 77 44

20 FÉVRIER

Mardi Gras des seniorsRock, salsa, déguisement

et crêpes à gogo.

Le Capitole à 21h.

Tél : 06 14 36 77 44

29 FÉVRIER

Cinémercredi« Cendrillon, elle était une

fois dans l’Ouest » de Pascal

Hérold. Théâtre Apollinaire

à 14h.

Tél : 04 94 06 13 12

JUSQU’AU 4 MARS

Exposition« Nature » d’Elisabeth

Barbosa au RDC de la Villa

Tamaris Centre d’Arts

Tél : 04 94 06 84 00

Mille et un combats

Séance du conseil municipal du 17 janvier. Suite à l’annonce de l’Agence régionale de la santé ordonnant la fermeture de la maternité de l’hôpital George-Sand, les élus ont revêtu le tee-shirt jaune « Pour sauver la maternité, changeons de braquet »

23 sportifs et leurs entraîneurs ont été félicités, pour leurs résultats par le maire,

Marc Vuillemot, l’adjoint aux sports, Tous-saint Codaccioni, le conseiller municipal

délégué aux associations sportives et Chris-tian Barlo. Trois clubs ont reçu le trophée

du Pont et chaque sportif, la médaille de la Ville. Les récipiendaires : ASMA (Association

sportive de marche athlétique) seynoise : Elo-die Protin, Coline Grandi, Audrey Humbert,

Théo Gloaguen, Magali Mouisse, Thomas Gloaguen. CSMS (Club sportif municipal sey-

nois) pour la lutte : Ryan Le Bachelet, Jonah Le Bachelet, Ibragim Matrachov, Marouin

Abaïed, Cris Gianoli. EGTS (Entente gymni-que trampoline seynoise) : Emilie Giordano,

Alexandra Simon, Leslie Kohler, Joëlle Vallez, Thomas Vermeule, Sylvain Viviani, Romain

Ferry, Fabien Locatelli, Fabienne Labarthe, Anne Denglos, Perrine Orthlieb,

Laetitia Joly.

Page 4: Le Seynois n°30 - Février 2012

4/ L’événement

Maternité : appel àMalgré la décision de l’Agence régionale de santé ordon-nant la fermeture de la maternité de l’hôpital George-Sand, la résistance s’organise. Aux côtés du maire, Marc Vuillemot, élus, membres du Collectif varois de défense d’accès aux soins et du Collectif femmes Ouest Var, syndi-cats du personnel, praticiens, sages-femmes et habitants ne cèdent en rien. Le maire lance un appel à continuer et à se mobiliser.

Créé depuis quelques semaines, le Collectif fem-

mes Ouest-Var participe activement à la lutte

pour le maintien des services gynécologiques,

du centre IVG et de la maternité

Page 5: Le Seynois n°30 - Février 2012

L’événement /5

Ce pourrait presque être la

trame de l’une de ces séries

télé à succès dont l’action se

passe dans un hôpital. Un service

important est sur le point de fer-

mer au détriment de l’intérêt des

patients... Sauf que dans la “vraie”

vie, pas sûr que l’histoire se termine

bien ! Car la fermeture programmée

de la maternité de l’hôpital George-

Sand pourrait être catastrophique

pour la population. Quelle femme,

sur le point d’accoucher, pourrait

partir l’esprit tranquille, sachant

qu’il lui faudra au minimum 45 mn

pour arriver à l’hôpital de Sainte-

Musse ? L’été dernier, le maire a par-

couru 950 km à vélo jusqu’à Paris,

pour porter 21 000 signatures de

la pétition réclamant le maintien

du service. Et obtenu la promesse

d’une table ronde. La rencontre a

eu lieu fi n octobre, en présence de

Dominique Deroubaix, directeur

de l’Agence régionale de santé (ARS)

et des différents acteurs concernés

par cette fermeture. Chaque partie

a présenté ses arguments, dont le

problème des transports liés au re-

tard du chantier de la traversée de

Toulon. Il aura fallu attendre plus

de deux mois, avec l’espoir d’avoir

été entendu, qu’une deuxième table

ronde soit organisée, le 16 janvier.

Tous les élus présents, à l’unanimi-

té, ont demandé de temporiser, au

moins, le transfert de la maternité

dans l’attente de l’achèvement du

tunnel. Las, le couperet est tombé :

non ! Un “non” qui a laissé Marc

L’événement /5

à la mobilisation

Vuillemot sous le choc. Mais pas

sans voix : « Croyez-moi, je ne vais

pas baisser les bras » a-t-il prévenu.

Fin du premier acte.

DÉTERMINATIONSamedi 21 janvier, à l’appel du Front

de Gauche, un grand rassemble-

ment a lieu devant l’hôpital Geor-

ge-Sand, pour dénoncer la ferme-

ture de la maternité et de l’activité

d’IVG, et le démantèlement du ser-

vice public de santé. La détermina-

tion ne faiblit pas ! Mardi 24 janvier,

c’est François Hollande, en déplace-

ment de campagne à La Seyne-sur-

Mer, qui apporte son soutien, très

attendu par le Collectif de défense

de l’accès et aux soins et le Collec-

tif des femmes de l’Ouest Var : « Je

comprends le maire de La Seyne

et tous ces habitants des quartiers,

toutes ces femmes qui veulent être

accompagnées, suivies, et pouvoir

accoucher au plus près de leur do-

micile... Il ne peut y avoir de service

d’urgence à plus d’une demi-heure

de trajet. Cette maternité ne peut

pas fermer et je soutiendrai son

maintien ». Des déclarations qui

confortent Marc Vuillemot dans sa

décision de tout faire pour bloquer

la fermeture de la maternité. Fin du

deuxième acte.

LETTRE AUX SEYNOIS Fini Flash mob bon enfant, bureau

du maire déménagé dans le hall de

l’hôpital, parodie de nativité ou en-

core périple à vélo. Le maire passe

à l’offensive. Car dit-il : « Force est

de reconnaître que la parole de la

population n’a pas été entendue ».

Dans une lettre écrite aux Seynois, il

demande à chacun de se mobiliser

pour arrêter le transfert de la ma-

ternité pendant qu’il en est encore

temps. Et de préciser qu’il n’exclut

pas la possibilité de saisir la justice

administrative. Un autre courrier

destiné à tous les acteurs du monde

économique et aux dirigeants asso-

ciatifs a été envoyé. Une importante

manifestation va avoir lieu samedi

18 février. Parce qu’il faut agir vite.

Si on ne veut pas écrire le mot FIN.

Chantal Campana

[email protected]

Manifestation samedi 18 février

Liberté.Egalité.Maternité !Depuis le 26 janvier dernier, le Comptoir citoyen a ouvert une permanence pour prévenir d’éventuels dangers générés par le transfert de la maternité et du centre d’IVG de La Seyne à Ste Musse pour toutes les futures mamans de l’Ouest Var. Une décision prise suite à l’accouche-ment in-extremis d’une jeune femme qui, selon elle, n’aurait jamais eu le temps d’arriver en salle d’accouchement si elle avait dû se rendre à l’hôpital Sainte-Musse et de cette autre qui, devant faire pratiquer une IVG, s’est entendu dire qu’elle devait se rendre à l’hôpital Font-Pré dont le service déjà très engorgé, ne pouvait la recevoir avant un mois, faisant fi du délai de légalité largement dépassé. Sur place, on récolte les témoi-gnages, qui peuvent également se faire par e-mail ou par cour-rier ou encore par téléphone. On essaie de trouver des solutions et de répondre à des situations d’urgence. Le docteur Jacques Petit, gynécologue-obstétricien, a mis en place avec ses confrè-res, tout un réseau de médecins pour aiguiller au mieux les patientes.Pour prévenir, écouter, réagir :Tél :04 94 06 96 [email protected]

Mardi 24 janvier, François Hollande a es-

timé que les conditions étaient réunies

pour le maintien de la maternité

Samedi 21 janvier, grande manifestation pour s’opposer à la fermeture

de la maternité

Page 6: Le Seynois n°30 - Février 2012

6/ Retour en images

Remise du label qualité au Football club seynois (ci-haut et p. 8). 12 années plus tard, le Tour cycliste méditerranéen revient à La Seyne le 11 février prochain. (ci-dessous et p. 11)

(ci-dessous) 23ème assemblée générale de l'AMIANS à la Bourse

du Travail. Voir aussi page 9

Page 7: Le Seynois n°30 - Février 2012

Retour en images /7

(En haut) Vernissage de l’exposition de l’Atelier de recherche des Beaux-Arts.(En bas et ci-contre page de gauche) 1 200 coureurs ont participé au 57ème

cross des pompiers

(En haut) Cérémonie des vœux du maire au personnel municipal. (Ci-dessous)

Attention à la relégation pour les handballeurs seynois qui s’inclinent

à domicile face aux Fréjussiens

Clap pour l’USS ! Projection d’une publicité pour le club seynois. Voir page 8

Page 8: Le Seynois n°30 - Février 2012

L’USS a fait son ciné-

ma et présenté son

clip de 25 secondes

à quelques privilégiés lundi

16 janvier dernier au Pa-

thé Liberté (p. 7). Ainsi les

spectateurs des cinémas

Pathé Liberté (Toulon) et

Pathé Grand Ciel (La Garde)

pourront découvrir dès

avril le Club seynois avant

les projections de leurs

fi lms et ce trois mille fois

sur six mois. Un clip où se

mêlent supporters, jeunes,

joueurs et ex-joueurs, le

tout pour l’amour de ce

club aujourd’hui plus que

centenaire. Pour cette pre-

mière dans l’histoire d’un

club seynois, le maire, Marc

Vuillemot, l’adjoint aux

sports, Toussaint Codaccio-

ni, l’adjoint à l’urbanisme,

Claude Astore, étaient pré-

sents pour apprécier le su-

perbe travail des équipes de

tournage de France Images

Production, et rendre ainsi

hommage à toutes les per-

sonnes qui s’investissent

dans ce club (bénévoles,

dirigeants, joueurs, prési-

dents …). Cette soirée fut

également l’occasion de la

traditionnelle présentation

des vœux de la nouvelle

année, d’un cocktail et de

la remise des agendas. Ren-

dez-vous dans les salles

obscures à partir d'avril.

Patricia Le Goff

De nombreux pro-

grammes immobi-

liers sortent de ter-

re. Dans certains quartiers,

plus appréciés que d’autres

par les promoteurs (Gai-

Versant, Armando, Cha-

teaubanne), ces chantiers

parfois imposants, modi-

fi ent les habitudes de vie :

problèmes de stationne-

ment, de circulation alter-

née et de dépôts indélicats

de gravats et autres déchets

de construction. Sans comp-

ter l’impact du chantier sur

l’espace public, souvent dé-

gradé par les va-et-vient des

engins et des poids-lourds.

Le 18 janvier dernier, dans le

cadre des activités du pôle

Proximité-Population-Pré-

vention et du service de la

GPS (Gestion de proximité

seynoise), le Maire a tenu

à faire lui-même le tour de

ces trois secteurs en com-

pagnie des élus de quartier,

de Claude Astore, adjoint à

l’Urbanisme, de Marie Viaz-

zi, conseillère à la voirie, du

responsable des services

techniques de la Ville et de

celui de la GPS.

Transversalité« Tous les jours, nos agents

font le tour des chantiers de

la ville » assure Roger Tirion,

responsable de la GPS.

A Chateaubanne, la déléga-

tion a rencontré Alain Roth,

membre du Conseil syndical

de son immeuble. « Je suis

ravi de cette visite sur le ter-

rain, de rencontrer le maire

et son équipe. Je sens une

réelle prise en compte des

problèmes que pose l’urba-

nisation massive de notre

quartier ». Outre la prise en

compte des problématiques

et de la rencontre directe

avec les résidants et les chefs

de chantiers, ces visites per-

mettent d’apprécier concrè-

tement les problématiques.

De plus, la présence des élus

et techniciens de la munici-

palité permet souvent d’éla-

borer une solution en toute

transversalité entre les ser-

vices municipaux concer-

nés, donc beaucoup plus

rapidement. Il s’agit aussi de

vérifi er l’après-chantier, et la

restitution de l’espace public,

qui est parfois “bâclée” par

certains promoteurs indé-

licats. Mais ceci dit, « la ma-

jorité d’entre eux respectent

les règles du jeu et mettent

tout en œuvre pour limiter

l’impact de leur chantier

sur l’environnement proche

comme celui sur les anciens

terrains Kiesling ». De l’avis

de tous les acteurs de cette

Commission, les bons élèves

sont de plus en plus nom-

breux. Leur action n’y est

certainement pas pour rien.

Sylvette Pierron

8/ Vie seynoise

EN BREF Urbanisation

Chantiers sous surveillanceLa Commission de suivi des chantiers veille à la bonne te-nue des multiples programmes immobiliers de la ville

//// Fernand Bonifay Après-midi dansant Lundi 20 février, de 14h30 à 18h30, l’association des Amis de Fernand Bonifay organise en partenariat avec la Ville un après-midi dansant costumé à la Bourse du travail, avec l’orchestre Michel Sylvestre. La participation est de 6 euros. Renseignements au 06 60 39 43 33

//// Football Label qualité pour le FCSLe 11 janvier dernier, le District du Var a remis au Football club seynois (FCS) le label “Qualité” de la Fédération fran-çaise de football. Ce label, décerné pour l’année 2011, concerne l’école de football, des débu-tants aux benjamins. Il s’appuie sur le nombre d’éducateurs et d’entraî-neurs ayant suivi une formation, la qualité des installations dont le club dispose pour son école (synthétique, rénovation des vestiaires, sécuri-sation des sites) et le fair-play. L’occasion pour le maire, Marc Vuille-mot, de remettre le Prix d’honneur de la Ville au club.Voir photo page 6

Rugby

Un clip pour l’USSC’EST LE NOMBRE D'HEURES MENSUEL QU’UN BÉNÉVOLE CONSACRE À SOS AMITIÉ. L’ASSOCIATION MANQUE DE BÉNÉVOLES. N'HÉSITEZ PAS À REJOINDRE L'ASSOCIATIONCONTACT : SOS AMITIÉ DE TOULON ET DU VAR B.P. 202883060 - TOULON CEDEX SOS-AMITIÉ[email protected]

20 h

Veiller aux chantiers et vérifi er l’après-

chantier sont les objectifs de ces visites

sur le terrain.

Page 9: Le Seynois n°30 - Février 2012

Jeudi 26 janvier, 8h. Le

maire reçoit dans son

bureau les représen-

tants de la direction régio-

nale de la Caisse des dépôts

et consignations (CDC). Une

réunion rapidement orga-

nisée, car les responsables

de la banque publique l’ont

sollicitée, réagissant à la dé-

libération prise en Conseil

municipal, le 15 janvier,

et aux “coups de gueule”

de Marc Vuillemot devant

l’impossibilité pour la Ville

d’obtenir des prêts pour ses

investissements 2012, no-

tamment 8 millions d’euros

pour le Programme de réno-

vation urbaine. Un peu plus

de deux heures plus tard,

l’engagement est pris par

les responsables de la CDC

de réexaminer dans le détail

les fi nances de la Ville. « De-

puis 2010, les pouvoirs pu-

blics, la Préfecture et main-

tenant la CDC reconnaissent

les efforts de rigueur que

nous avons consentis et la

sincérité de notre gestion »

rappelle Marc Vuillemot.

Mais cela ne suffi t pas. Et

c’est d’ailleurs ce qui a pro-

voqué la colère du premier

magistrat.

La crise fi nancière a durci les

politiques de prêts des ban-

ques aux collectivités terri-

toriales et la situation fi nan-

cière de la Ville reste bien

sûr diffi cile. « Pour 100€

d’investissement, la ville

doit emprunter 51 € », expli-

que le maire. La course aux

emprunts, la municipalité

l’a déjà vécue en 2010-2011,

puisque pour 30 millions

d’euros sollicités auprès de

six banques privées et de la

Caisse des dépôts et consi-

gnations, seuls 16,5 millions

d’euros avaient été obtenus

de la part de trois banques.

“Je ne lâcherai rien ”Face aux difficultés des

collectivités locales, l’État

annonce alors la mise à

disposition d’une envelop-

pe de 5 milliards de prêts,

via notamment la CDC,

Depfa bank et la BPCPE.

Mais là encore, la Ville ne

parvient pas à obtenir un

financement. Poursuivant

sa quête, la municipalité

a sollicité en novembre

dernier un panel élargi

de banques afin d’obtenir

25 millions d’euros pour

la période 2012-2015. A

ce jour, seule Depfa Bank

laisserait entendre qu’elle

pourrait prêter, et encore

dans des conditions non

définies. « En un mot, du

fait des choix des banques,

notre ville ne dispose tou-

jours d’aucun emprunt

nouveau pour financer les

investissements de 2012 »,

constate Marc Vuillemot,

qui vient donc d’obtenir de

la CDC une nouvelle étude

tenant compte des der-

niers éléments budgétaire

2011 et de l’avancée du dos-

sier casino. « Le discours a

changé, relève le maire.

On va se voir tous les mois

avec la direction régionale

et le principe d’une table

ronde avec la Préfecture

et les banques a aussi été

abordé...». Alors, petite

éclaircie ou retour du beau

fixe ? On le saura dans les

mois qui viennent. Marc

Vuillemot, quant à lui, af-

fiche sa détermination :

« Je ne lâcherai rien sur ce

dossier. C’est l’avenir de

La Seyne qui est en cause.

Rien de moins. » Patricia Le Goff

Vie seynoise /9EN BREFFinances

La Ville se bat pour investir !

Devant le refus des banques de prêter à la Ville, le coup de co-lère du maire et la délibération en conseil municipal de janvier dernier semblent faire avancer les choses. La Caisse des dépôts et consignations, notamment, va réexaminer la situation fi nan-cière de La Seyne. A suivre...

//// Rotary-club

4e pyramide de jouetsDans le cadre des dons à l’enfance défavorisée, le Rotary club et la Ville de La Seyne-sur-Mer orga-nisent jeudi 23 février de 8 h à 18 h une pyramide de jouets sur la place devant l’hôtel kyriad. L’objectif est de récolter les jouets en bon état et de les rassembler afi n qu’ils soient délivrés à des enfants nécessiteux par le biais d’associa-tions telles que la Croix Rouge, Présence , Clair de Lune ou le Secours populaire. L’an dernier, environ 7 000 jouets étaient ainsi récoltés.Rappelons que, le 23 février 1905, Paul Harris créait le premier Rotary club à Chicago.

AMIANS

18 400 euros collectésLe 24 janvier dernier,

l’AMIANS (Association

de maintien des intérêts des

anciens salariés de la Nava-

le de La Seyne) organisait sa

23e assemblée générale à la

Bourse du travail. Inaugu-

rée en juin dernier lors de

la fête de la Ville, la sculp-

ture en mémoire des tra-

vailleurs des chantiers a bé-

néfi cié d’une souscription,

l’AMIANS souhaitant appor-

ter sa contribution pour que

« le site aujourd’hui soit la

propriété de tous ». Un chè-

que de 18 400 euros a donc

été remis au maire, Marc

Vuillemot. La

Ville a en effet

réalisé la maî-

trise d’œuvre

et le complément

fi nancier

pour 32 000 euros.

Sami Bouzid

//// Démantèlement Les dernières heures du Saga RoseAprès 44 tours du monde, l’ex-Sagafjord, construit à La Seyne au début des années 60, est en cours de démantèlement en Chine. D’une longueur de 189 mètres, le paquebot comp-tait 350 membres d’équi-page pour 620 passagers. En escale dans la rade en 2009, il avait accueilli les anciens des chantiers qui avaient œuvré à sa construction. Une régle-mentation drastique, Solas 2010, a contraint l’arma-teur à ce démantèlement dans une ville bordant le fl euve Jaune, à 300 kilo-mètres de Shanghaï.

//// Seniors

Thé dansantMercredi 15 février, la Bourse du travail accueillera le tradi-tionnel Thé dansant dans l’ambiance guin-guette d’antan. Ins-criptions obligatoires au 04 94 06 97 48.

Aménagement des quais pour la haute plaisance : l’un

des investissements pour lesquels la Ville se bat

Lucien Conac a présidé

l’assemblée générale de

l’AMIANS avant de remettre

le chèque à la Ville

Page 10: Le Seynois n°30 - Février 2012

C’est offi ciel ! Le mi-

nistère de la Cultu-

re et de la Commu-

nication a donné à Théâtre

Europe et au Centre de re-

cherche européen des arts du

cirque (CREAC) de Marseille,

le label Pôle national des arts

du cirque Méditerranée. Les

deux structures qui colla-

borent depuis plusieurs an-

nées, avaient proposé au mi-

nistère de la Culture un pôle

territoire s’appuyant sur leur

expérience partagée. Flo-

rence Cyrulnik, adjointe à la

Culture et au Patrimoine, est

satisfaite : « C’est enfi n une

bonne nouvelle et une fi erté,

car il y a seulement 12 pôles

au niveau national. Il y a eu

une volonté municipale et

départementale. Et puis, en-

tre le théâtre et le cirque, il y

a des passerelles ». Et l’élue

de rappeler qu’avec l’ouver-

ture de la bibliothèque de

théâtre Armand Gatti, il

était important de l’associer

au pôle cirque. « D’ailleurs,

précise Thierry Dion, codi-

recteur avec Michel Almon

de Théâtre Europe, j’ai don-

né à la bibliothèque tout ce

que j’avais sur le cirque ».

La région est depuis une di-

zaine d’années un territoire

d’accueil pour les arts du

cirque. Ce label offre un po-

tentiel nouveau de dévelop-

pement : « Un label national,

c’est une reconnaissance du

travail qui a été fait, la vali-

dation de 20 ans de boulot

depuis la création de Théâ-

tre Europe, et la confi ance de

l’ Etat par rapport à une struc-

ture qui fonctionne plutôt

bien. Cela nous donne une

visibilité plus claire de ce

qu’on peut faire dans le fu-

tur », explique Thierry Dion.

Autre atout non négligeable,

les subventions, même si

« le coffre-fort ne s’ouvre pas

comme ça » sourit Florence

Cyrulnik. Reste maintenant

la signature du texte cadre,

en préfecture de région, avec

tous les partenaires*.

Des actions défi niesL’accord précise les engage-

ments mutuels de Théâtre

Europe et du CREAC : travail

pédagogique en direction de

la jeunesse, sensibilisation

auprès du public, accueil des

compagnies en résidence

aux Sablettes, sorties d’ate-

lier gratuites, coproduction

pour aider les troupes à réa-

liser leurs spectacles... Sans

oublier un autre élément im-

portant, la reconversion : « Il

faut anticiper l’avenir d’un

artiste parce que pour un por-

teur, acrobate ou trapéziste, à

40 ans, ça commence à deve-

nir dur. Donc, sur le site des

Sablettes, nous souhaitons

réserver des semaines aux

30-35 ans pour trouver avec

eux des pistes de stages. Car

si beaucoup se reconvertis-

sent dans l’enseignement, il

n’y a pas de la place pour tout

le monde », assure Thierry

Dion. Pour l’heure, pas ques-

tion de reconversion. Sous

les chapiteaux des Sablettes,

le spectacle bat son plein

jusqu’au 19 février. Car com-

me aime à le dire Florence

Cyrulnik : « Le Pôle théâtral

a traversé la rade, mais le cir-

que, lui, reste ici ».

Chantal Campana

[email protected]

*Villes de Marseille et de La

Seyne-sur-Mer, conseils géné-

raux du Var et des Bouches-du-

Rhône, conseil régional PACA

et Etat par l’intermédiaire de la

Direction régionale des affaires

culturelles (DRAC).

INFOSJanvier dans les étoiles13ème festival du cirque contemporainjusqu’au 19 février à l’Es-pace Chapiteaux des Sa-blettes, avenue J.B Matté[email protected]él. 04.94.06.84.05

Cirque

Un label national pour La Seyne

10/ Vie seynoise

Alors que se déroule la 13ème édition du festi-val Janvier dans les étoiles, Théâtre Europe est désormais labellisé Pôle national des arts du cirque Méditerranée.

Pour la 1ère fois en FranceUp end Down cirk La PutykaRépublique tchèqueMardi 14 à 20h30Mercredi 15 à 20h30

Après l’obtention du

Prix des écharpes

d’or en 2009*, la

Ville obtient une nouvelle

reconnaissance suite à son

programme de prévention

et d’éducation à la sécurité

routière. Le comité de pilo-

tage de la Maison de la Sécu-

rité Routière du Var (MSR 83)

dépendant de la préfecture

a en effet décidé de céder

à titre gracieux un simula-

teur de retournement.

La brigade de sécurité rou-

tière de la Police municipale,

dirigée par le brigadier chef

principal Jean Carl Scheel,

Intervenant Départemental

de Sécurité Routière (IDSR),

obtient là un outil précieux

pour ses actions de terrain.

En effet, le bureau préven-

tion et éducation à la sé-

curité routière a reçu pour

mission de développer un

projet d’aide à l’obtention

du permis de conduire au

travers de la “bourse au per-

mis”. G.A.

* Ce dernier avait été décerné

à la Ville de La Seyne-sur-Mer,

dans la catégorie « Villes de

plus de 50 000 habitants », le

15 décembre 2009 par le prési-

dent du Sénat.

Prévention routière

Une voiture tonneau pour la ville

Page 11: Le Seynois n°30 - Février 2012

«Ne pas voter,

c’est laisser les

autres décider

à notre place ». Partant de

ce constat, les associations

“l’Université du citoyen” et

“Toulon avenir” ont élaboré,

grâce au fi nancement de

la Région PACA, un atelier

jeu citoyen. « Les derniers

scrutins ont connu des taux

d’abstention records », dé-

plore Jean-Louis Trouvé, de

l’association “Toulon Ave-

nir”. « Convaincre de voter

ne passe pas seulement

par la parole, poursuit Guy-

Laurent Sylvestre, salarié

de l’Université du Citoyen.

Avec ce jeu, les citoyens

prennent concience des in-

cidences de leur bulletin ».

Déclaration des droits de

l’homme, constitution, pou-

voir législatif ou pouvoir

exécutif sont présentés sur

de grands panneaux expli-

catifs : « Après avoir décou-

vert les rouages de nos ins-

titutions, les participants

complètent les mots man-

quants de panneaux puzzle.

Ils votent ensuite en intro-

duisant des carrés ou des

ronds afi n de déterminer

une majorité », décrit Guy-

Laurent Sylvestre. La suite

est très concrète. On désigne

les ministres pour défendre

un projet de loi, les députés

et sénateurs pour l’adopter

ou le rejeter. « Dans une

troisième phase, on vote

après l’annonce de sonda-

ges désignant les ronds ga-

gnants. Et ce sont les carrés

qui l’emportent ! Un déclic

se produit alors. Les gens se

rendent compte que leurs

voix peuvent faire basculer

le cours de l’histoire ». 16

animations sont prévues à

travers la Région. Chaque

journée s’étale de 9 heures

à 15h30. « On ne voit pas la

journée passer. Les gens se

prennent au jeu et surtout,

beaucoup participent en-

suite aux scrutins ! »

Gwendal Audran

[email protected]

RENSEIGNEMENTSUniversité du citoyen

Martine Finale 04 94 29 72 88

[email protected]

EN BREF//// Cyclisme

Tour Med’Le célèbre Tour Méditerranéen Cycliste organisé par L’Olympi-que Club de Costebelle, sous la direction de Lucien Aimar et Claude Escalon va passer par La Seyne, le 11 février. En effet, la Municipalité a souhaité renouer avec cette course qui, durant des décennies, a fait vibrer de nombreux Sey-nois. Lors de la troisième étape, les 96 coureurs professionnels parmi lesquels on retrouve le héros du dernier Tour de France, Thomas Voeckler, ainsi que David Moncoutié, Sébastien Chavanel, Pierre Rol-land ou Jimmy Casper, prendront le départ sur le Boulevard Toussaint Merle, à 13 heures.Un événement majeur dans le calendrier sportif seynois à ne rater sous aucun prétexte. (voir p.5)

////SensibilisationVoilier solidaireAprès La Rochelle, le Ma-roc, l’Algérie, la Tunisie et l’Italie, le « Voilier de la solidarité partageons nos solutions » fera es-cale dans notre ville sur l’esplanade Marine, le 5 mars prochain au retour de La Corse. Ce bateau a pour objectif de promou-voir les multiples initia-tives citoyennes liées à la gestion des eaux douces et salées en méditerran-née. L’occasion pour la conseillère municipale déléguée à l’eau, Nathalie Mille, de sensisibiliser ses concitoyens à cette problématique.www.sie-isw.org/>

Vie seynoise /11Jeu civique

Je vote donc je suisJe vote donc je suisUn atelier jeu citoyen destiné aux 16 - 80 ans circule depuis le début du mois dans les associations. Objectif : encourager le vote en découvrant ses incidences sur les institutions.

Jean-Jacques Rousseau

A pied à l’école !

Un ramassage scolaire

à pied encadré par des

accompagnateurs, c’est le

principe du Pédibus auquel

ont participé 26 adultes

volontaires et 57 élèves de

Jean-Jacques Rousseau au

travers de quatre lignes.

Une trentaine d’enfants

était présente dès 8 heures

au rendez-vous de la ligne

4 pour un parcours de 700

mètres allant de la station

de lavage située avenue

Auguste Renoir jusqu’aux

portes de l’école. Sous l’œil

vigilant des mamans, la

petite troupe a accompli le

parcours dans une joyeuse

ambiance. Des parents mo-

bilisés et conquis par la dé-

marche : « C’est vraiment

une excellente initiative qui

permet aux enfants de faire

la route avec leurs cama-

rades en toute convivialité

mais aussi en totale sécu-

rité. C’est aussi l’occasion de

rencontrer d’autres parents

d’élèves. J’accompagne par-

fois mes enfants à pied mais

j’ai plutôt le réfl exe de pren-

dre la voiture. Ce système

est une réelle motivation

pour laisser son véhicule au

garage », explique Christel-

le Razafi mahefa. Même en-

thousiasme du côté de ses

deux garçons, Samuel 9 ans

et Nataniel 7 ans : « C’est trop

bien de se retrouver tous en-

semble pour aller à l’école.

En plus on peut se faire de

nouveaux copains », décla-

rent-ils en chœur. Arrivés

pile à l’heure, les enfants se

réjouissaient déjà de se re-

trouver à la fi n de la journée

pour le chemin du retour.

L’expérience concluante de

ce premier Pédibus à Rous-

seau se renouvellera le 17

février prochain.

P.L.G.

Les écoliers de Jean-Jacques Rousseau ont vécu le 20 janvier dernier leur première expérience de Pédibus organisée à l’ini-tiative de la municipalité. Une nouvelle solution pour le parcours maison-école.

De l’exercice et de la

bonne humeur

pour rallier l’école à pied

Page 12: Le Seynois n°30 - Février 2012

12/ Vie seynoise

Athlétisme

En avant, marche !Depuis 23 ans, l’Association sportive marche athlétique (ASMA) créée par Antoine Sassu porte haut les couleurs de La Seyne. La saison 2010/2011 n’a pas failli.

Fondé en 1989, le club d’ath-

létisme doit beaucoup à la

personnalité d’Antoine Sassu,

dont le débit de parole est sans

aucun doute proportionnel à la

rapidité de sa marche. A 62 ans, le

président et entraîneur de l’ASMA

reste un passionné. Normal, il a

consacré 50 ans de sa vie au sport*.

D’abord footballeur, Antoine s’est

mis à la marche à l’âge de 24 ans et

n’a jamais arrêté. 38 ans de marche

athlétique ont forgé le mental de

celui qui reste le recordman de la

Côte d’Azur sur le 100 km marche,

en 10h38. Discipline olympique, la

marche athlétique est une course

d’endurance et de mouvements ra-

pides des jambes, qui obéit à certai-

nes règles : « On attaque avec le ta-

lon et il faut que la jambe soit bien

tendue, à la verticale. Le contact

avec le sol doit être maintenu sans

interruption », explique Antoine

Sassu. Pas si simple : « Lors de ma

première entrevue avec les jeunes,

je leur dis “marchez” et je les laisse

faire, puis je leur demande d’ac-

célérer. Certains viennent tout de

suite dans le mouvement, mais

pour d’autres, ça se complique». Il

faut s’entraîner à marcher, « trois

à quatre fois par semaine, ce qui

représente entre 40 et 80 km ». En

1974, Antoine Sassu lui, se cachait

pour s’entraîner : « La discipline

n’était pas encore très connue et

lorsque je croisais des personnes, je

trottinais ». Un déhanchement qui

fait sourire ? : « Le déhanchement

combine vitesse et effi cacité. C’est

un travail de balancier du fessier.

Moi, je dis merci à mes jeunes parce

qu’entre 14 et 18 ans, marcher en se

tortillant les fesses, c’est pas donné

à tout le monde ! » dit Antoine, en

riant. Quand il parle de “ses” jeunes,

l’entraîneur est fi er. Bien plus fi er

de leurs performances que de son

propre passé, pourtant prestigieux,

de sportif. Depuis 2005, 1 ou 2 athlè-

tes se qualifi ent, chaque saison, à la

Finale du Championnat de France

des jeunes et l’ASMA seynoise peut

s’enorgueillir de plusieurs titres de

champions de France en FSGT. Les

athlètes participent aux critériums

nationaux et journées nationales

des jeunes. Ils ont permis au club

de se hisser parmi les meilleurs en

France.

Premier club varoisDepuis 2 ans, dans le challenge des

spécialités course/manche, en caté-

gories Benjamins-Minimes, le club

se classe à la 1ère place, dans le Var.

Mercredi 18 janvier, à l’Hôtel de Ville,

le maire, Marc Vuillemot, et l’adjoint

aux sports, Toussaint Codaccioni,

ont remis la médaille de la Ville aux

sportifs de l’ASMA marche athléti-

que, ainsi qu’à ceux du CSMS lutte

et de l’EGTS trampoline. Une belle

reconnaissance ! Du côté de l’ASMA,

Magali Mouisse et Théo Gloaguen

se préparent pour le critérium na-

tional des jeunes, les 14 et 15 avril

prochains, à Saran (Loiret). Elodie

Protin, Coline Grandi et Thomas

Gloaguen, espèrent se qualifi er pour

la fi nale du championnat de France

des jeunes FFA, sur 5km, le 22 juillet

à Lens. Audrey Humbert a, quant à

elle, décidé de se consacrer à ses étu-

des. Tous louent la bonne ambiance

du club, son esprit familial. Reste

qu’à 62 ans, Antoine Sassu aimerait

bien arrêter son activité sportive.

Aussi, Jean-Jacques Brès, directeur

des sports, a-t-il malicieusement lan-

cé à l’assemblée : « Faisons tout pour

qu’il n’arrête pas ! ». L’appel sera-t-il

entendu ?

Chantal Campana

[email protected]

*Antoine Sassu prépare un livre “Les 50

ans de sport”

INFOS04 94 06 52 81

Une drôle de façon de nous

présenter Antoine Sassu, “leur”

entraîneur, fondateur de l’ASMA.

Les jeunes “porteurs” : Coline

Grandi (la première en partant de

la gauche) Audrey Humbert, Théo

Gloaguen, Magali Mouisse, Elodie

Protin et Thomas Gloaguen

Page 13: Le Seynois n°30 - Février 2012

Le Seynois c’est vous /13Claude-Henri Pollet

Chromomaniaque

Il est arrivé à la Banane

en 1995. De son plat pays

natal où l’horizon est si

bas que le jour semble ne

jamais se lever, il est tombé

raide dingue des lumières

qu’offre notre littoral. « En-

tre La Ciotat et Saint-Tropez,

assure l’artiste, la lumière

est unique. Elle ne subit

aucune interférence colla-

térale, elle est pure et blan-

che. Elle ne trompe jamais.

Elle est vraie ! ». Après avoir

exposé aux quatre coins

de l’Europe dans les plus

prestigieuses galeries d’Art

contemporain, Claude-Hen-

ri refuse avec un humour

délicieusement caustique,

le qualifi catif d’artiste-pein-

tre : « Je suis un coloriste,

un monomaniaque intégral

de la couleur. Depuis mon

coma en 2004, j’ai perdu

200 couleurs de ma palette

qui en contenait le double.

J’ai dû tout réapprendre

en même temps que je dé-

ménageais et que je chan-

geais d’environnement de

travail ». Un véritable défi

pictural qu’a relevé le pein-

tre, motivé par une volonté

farouche et exalté par sa

passion limite destructrice

pour les couleurs. « A la Ba-

nane, je ne peignais qu’à la

lumière du jour, et jamais

entre le 15 décembre et le

15 janvier, car le soleil est

trop bas et les ombres trop

noires. Notre vision des

couleurs est, à cette époque,

complètement faussée ».

Alors, est-ce l’effet du ré-

chauffement climatique, ou

les prévisions “armagédon-

nistes” du calendrier Maya

mais le peintre avoue que,

pour la première fois de sa

carrière, cette période n’a

pas existé cette année... Aus-

si, pragmatique et obstiné,

Claude-Henri a-t-il décidé

de peindre, le jour et, gran-

de nouveauté pour lui, la

nuit où la lumière est arti-

fi cielle. Dans son appart’ du

“Mess”, il a entassé des mil-

liers d’œuvres : une caverne

d’Ali Baba où les couleurs

sont les seuls et uniques

trésors. Un myriade de toi-

les, témoignages d’une vie

monacale entièrement dé-

vouée à la déesse Couleurs

et à son ange-gardienne la

Lumière.

Trésor de couleursDans sa bulle de couleurs

et de lumières, du rez-de-

chaussée de sa tour d’ivoire

en béton, Claude-Henri se

renferme. « A mon âge, je

n’éprouve plus ce besoin

de découverte. A la Banane,

les coursives nous permet-

taient de nous rencontrer,

d’échanger et de nourrir

nos existences de nos dif-

férences. Je me souviens

de mon ancien voisin, un

Imam complètement ico-

noclaste. Quand il venait à

la maison, il regardait tout,

sauf les tableaux. Pour lui,

ils n’existaient pas, il ne

les voyait pas. Malgré ce

fossé culturel, ce cher voisin

m’offrait un couscous par

semaine parce que le Coran

m’y oblige me disait-il. »

Ici, au Messidor, tout est ver-

tical, les gens ne se croisent

plus. Ils sont juste « tempo-

rairement solidaires dans

l’urgence » mais la convi-

vialité et surtout, le “vivre-

ensemble” ont disparu. Mal-

gré tout, même si la solitude

est la rançon de l’artiste, et

même si Claude-Henri re-

grette la Banane, il a su la

garder ! Bravo l’artiste !

Sylvette Pierron

[email protected]

A l’honneur

Lydia chante LifetimeC’est avec le célèbre DJ et percussionniste Azaar N’G que la chanteuse seynoise Lydia Scarfo interprète Lifetime, un morceau disponible depuis quelques semaines sur Beatport.com. Trois versions House remixées y sont téléchargeables légalement au prix de 1,90€.

A 78 ans, l’artiste de la Banane a été relogé au Messidor où il peint. Jour et nuit.

STÉPHANIE MONTALBANOCoiffeuse d’excellencePassionnée par son métier, Stéphanie Montalbano vient d’obtenir le “Brevet de Maîtrise supérieur niveau 3” dont elle est la seule titulaire dans le Var.Stéphanie découvre la coiffure dès son plus jeune âge dans le salon de ses parents situé quai Gabriel Péri. Son CAP en poche, elle intègre le salon familial tout en continuant à suivre diverses formations générales et stages professionnels. En 2000, elle prend la direction du salon et le baptise «Stéphanie M». Déjà Maître Artisan, Stéphanie vient d’obtenir ce nouveau diplôme qui valide l’excellence professionnelle et la compétence manageuriale de l’entreprise artisanale. Stéphanie est très fi ère d’avoir obtenu ce titre : « Il permet d’acquérir les savoir-faire nécessaires pour innover, créer, développer une entreprise mais aussi pour piloter et encadrer une équipe », explique t-elle. Et son salon, Stéphanie le manage à son image, du sérieux, de la qualité, le tout, dans la joie et la bonne humeur.

Claude-Henri Pollet est

l’auteur de la sculpture

qui ornera la future place

Saint-Jean de Berthe

Page 14: Le Seynois n°30 - Février 2012

14/ Travaux

Au programme, terrassement, pose de canalisations, reprise de bran-

chements, remblaiements et réfection d’enrobé pour un montant

prévisionnel de 220 000 euros HT : «Le chantier consiste à rem-

placer 300 mètres de canalisations vétustes en fonte, supprimer 57 bran-

chements en plomb et placer sur le domaine public les compteurs situés à

l’intérieur de certaines propriétés », explique

l’adjoint à l’urbanisme, Claude Astore. L’éclai-

rage public sera pour sa part entièrement re-

fait entre la rue Pétin et la rue d’Alsace : « Les

réseaux et câblages seront changés, les lam-

padaires existants remplacés par des candé-

labres en fonte équipés de lanterne de style 4

faces, identiques à ceux installés au carrefour

Kennedy », poursuit Claude Astore. Au total,

40 nouveaux candélabres seront installés

pour un coût d’environ 110 000 euros TTC.

Au chapitre de la voirie, les enrobés seront re-

faits sur la chaussée, de même que l’ensemble

des trottoirs s’inscrivant dans ce périmètre.

Les vieilles bordures, en pierre naturelle et en

superbe état, seront conservées pour garder

un cachet à cette voie qui mène au centre-vil-

le. Les entourages d’arbres seront remodelés en béton coloré poreux. A no-

ter que des places de stationnement pour les personnes à mobilité réduite

seront créées.

G.A.

Centre-ville

Le 4 septembre fait peau neuveJusqu’à fi n mai, le boulevard du 4 septembre, la place Loro et une partie de la rue Gounod font l’objet de travaux.

Ils n’auront échappé à personne. Les travaux

de démolition de l’ancien garage Gambetta

face au rond point du 8 mai métamorpho-

sent l’entrée de ville. Suite à un arrêté de démo-

lition, les bâtiments du centre auto First Stop

laissent place à 820 m2 sur lesquels un immeu-

ble BBC (Bâtiment basse consommation) doit

être érigé. La future construction abritera 47 lo-

gements dont neuf sociaux.

Rond point du 8 mai

Nouvelle entrée de ville

Page 15: Le Seynois n°30 - Février 2012

Travaux /15INFOSLes Sablettes

Parc BraudelL’allée centrale du Parc Braudel, actuellement en sable stabilisé, va être recouverte de béton dé-sactivé. Prévus entre le 12 mars et le 20 avril, les travaux, d’un montant d’environ 160 000 euros TTC, se dérouleront entre les vacances de février et celles de Pâques. Les traversées d’al-lées en bois seront conservées, mais les lattes seront rempla-cées. Nous reviendrons plus en détails sur cette opération le mois prochain.

Mont des Oiseaux

Aprèsle feu ?Le 12 décembre dernier à 6 heu-res, les habitants du Mont des Oiseaux ont été surpris par un feu de voiture qui s’est propagé à quatre autres véhicules. Les fa-çades fraîchement refaites dans le cadre de la rénovation de la cité ont été brûlées, les volets ont fondu et les vitres ont explosé. « Les dégâts sont plus importants que ce que nous imaginions, explique Joël Canapa, directeur de l’offi ce Terres du Sud Habitat. Une enquête a été ouverte et nous avons saisi nos assuran-ces qui se mettent en rapport avec celles des propriétaires des véhicules. Les expertises sont en cours. Une fois ces dernières achevées, les travaux pourront commencer, car il ne serait pas correct de les ajouter à l’enveloppe de la rénovation en cours. Ce n’est pas aux locataires de payer les pots cassés de cet incendie ».

Ilot Martini

On y voit plus clair

C’est un chantier complexe

car installé en plein coeur

de ville. Si complexe que

la fi n des travaux est estimée pour

la fi n de l’été, voire le début de

l’automne prochain. Depuis plu-

sieurs semaines, l’îlot Martini est

entièrement requalifi é et rénové

sous l’égide de la Ville via une CPA

(Convention publique d’aménage-

ment). Suite aux démolitions des

vieux garages devant l’entrée du

parking Martini, le nouvel espace

dégagé offre une nouvelle lumière

au quartier, l’un des plus anciens de

La Seyne-sur-Mer. Autour de l’if, un

Les travaux ne sont pas terminés mais les premières réalisations of-frent de nouvelles perspectives tout autour de l’église.

Le parvis de

l’église en

pleins travaux

mail minéral et paysager permettra

à trois commerces d’y installer des

terrasses. Du côté de la rue d’Alsace,

le parvis de l’église est, lui aussi,

complètement rénové pour être

plus esthétique et fonctionnel.

Ce chantier est situé sur un nœud de

circulation seynoise et la municipa-

lité est consciente des désagréments

qu’il fait subir aux riverains, com-

merçants et aux automobilistes.

Les entreprises qui opèrent sur ce

chantier imposant sont sensibilisées

au quotidien par les techniciens de

la SAGEM, le maître d’ouvrage pour

le compte de la municipalité via la

CPA. Et, via la Commission de suivi

des chantiers, une veille attentive

des travaux est également effectuée

par les personnels municipaux de

la GPS (Gestion de proximité sey-

noise). A ce propos, Roger Tirion,

responsable de la GPS tient à signa-

ler aux Seynois, et notamment aux

résidants et commerçants du centre

que : « Si nous assurons la gestion

de proximité de tous les quartiers

de la ville, nous portons une atten-

tion toute particulière aux problé-

matiques du centre-ancien. Nous

invitons les Seynois à venir nous

faire part de leurs inquiétudes à

la GPS, à l’angle de la rue Taylor et

de la rue Léon-Blum (juste derriè-

re la mairie) ou par téléphone au

04 94 06 96 33 ».

Circulation modifi éeLa rue Martini sera fermée jusqu’à

début mars pour effectuer les tra-

vaux sur la chaussée et les trot-

toirs. Mais, en étroite collaboration

avec la GPS et la SAGEM, le maître

d’ouvrage, les entreprises mettront

tout en œuvre pour minimiser

l’impact sur le trafi c et le stationne-

ment en centre-ville. Sur ce dernier

point, sachez que le parking Mar-

tini est tout proche et que ses tarifs

sont très abordables. Un euro de

l’heure, avec une deuxième heure

gratuite.

Sylvette Pierron

[email protected]

Page 16: Le Seynois n°30 - Février 2012

16/ La ville mode d’emploi

EN BREF

//// Info emploi Marine nationaleLa Maison des services publics, située quartier Berthe au Germi-nal A4, accueille jeudi 23 février de 14h à 16h, un après-midi d’in-formations de la Marine nationale.Renseignements 04 94 10 93 50

Sécurité routière

Attention aux cyclistes !

Moyen de locomotion, loisir ou

discipline sportive, le cyclis-

me ne comporte que très peu

de contre-indications pour la santé,

et peut être pratiqué à tout âge. Sauf

que le véritable danger vient surtout

des automobilistes qui respectent ra-

rement les règles du code de la route.

Celui-ci prévoit en effet, de faciliter la

circulation du cycliste et de le proté-

ger. On en est parfois bien loin... A 64

ans, Marie Annick Obach, présidente

du Comité d’intérêt local des Sablettes

et environs se déplace uniquement à

vélo, bien plus pratique pour elle que

de prendre sa voiture. Et l’alerte cyclis-

te de reconnaître la chance que nous

avons, dans notre région, de bénéfi cier

de conditions climatiques agréables

et du paysage magnifi que qui s’offre

à nous. Pourtant, quand on est sur un

vélo, et principalement dans le fl ux

de la circulation, on doit souvent faire

face au comportement dangereux de

certains automobilistes. Ce qui amène

Marie Annick à lancer un appel à la

prudence : « Il faudrait que chacun

se rende compte que la rue doit être

partagée entre les automobilistes et

les vélos. Le principe de prudence doit

être respecté ».

Appliquer certaines règles« Lorsque le conducteur d’un véhicule

dépasse un cycliste, il ne doit pas s’en

approcher latéralement de moins d’un

mètre en agglomération et d’un mètre

et demi hors agglomération. Sur une

chaussée normale qui fait environ 3

mètres, il est impossible de dépasser

un cycliste sans le frôler, ce qui est in-

terdit. Dans ce cas, le conducteur doit

rester derrière lui et attendre que la

chaussée s’élargisse ». Aujourd’hui, qui

se souvient encore de cette règle ? Ou

plutôt, qui la respecte ? De nombreux

deux roues se plaignent très souvent

d’être littéralement frôlés, alors que,

comme le rappelle Marie Annick

Obach : « Le conducteur d’un deux

roues peut faire un écart pour éviter

un trou. Pour diverses raisons il peut

aussi tomber, il court donc le risque

que la voiture lui roule dessus ». Eviter

aussi de “coller” un cycliste quand on

est en voiture, respecter une distance

suffi sante et surtout, « ne pas oublier

la règle de priorité à droite si on doit

couper une piste cyclable », ajoute

Marie Annick. Des infractions, il y en

a encore beaucoup à éviter, comme

par exemple celle qui consiste à ouvrir

la portière de sa voiture lorsqu’on se

trouve à l’arrêt ou en stationnement,

si cette manoeuvre constitue un dan-

ger pour les autres usagers. Malgré

tout, « me déplacer en vélo a changé

ma vie », confi e Marie Annick. Même

si du côté des pistes cyclables, il reste

encore à faire. Mais cela est une autre

histoire.

Chantal Campana

[email protected]

INFOSProchaine fête du vélo le 2 juin sur le parc de la Navale avec le CSMS cyclo-tourisme, la Masse Critique et l’association Toulon Var Déplacement.

//// Bénévolat TémoignageLa délégation aux Sports et le service des sports de la Ville de La Seyne-sur-Mer engagent avec le Conseil Consultatif des Sports un travail de valorisation du béné-volat sportif. Il s’agit de montrer comment des dirigeants de club, des entraîneurs, des éduca-teurs sportifs bénévoles ont joué un rôle essentiel dans la vie des clubs mais aussi et surtout dans le parcours de vie sportive et personnelle d’enfants, de jeunes ou même d’adultes.Nous recherchons dans toutes les disciplines sportives des gens qui pourraient témoigner de l’infl uence positive qu’a pu exercer sur eux tel ou tel dirigeant, entraîneur ou éducateur bénévole.Le recueil de ces témoi-gnages fera l’objet d’un document écrit et d’un fi lm.Si vous êtes intéressé(e) à apporter votre témoigna-ge veuillez contacter :

- Daniel Balizet au 06 19 06 66 70 ou au 04 94 29 67 56 ou par mail [email protected] Christophe Ferré, Direc-tion des Sports au 04 94 10 81 40 ou [email protected].

Rouler à vélo en toute sécurité est possible. Surtout, si les automobilistes respectent les règles du code de la route.

On estime à 20 millions le parc de bicyclettes en France. Chaque année 2 à 3 millions de vélos sont vendus y

compris les VTT

Page 17: Le Seynois n°30 - Février 2012

Tamaris, sagnes, graminées, nénuphars, ce qui consti-

tuait la partie humide méditerranéenne du parc va

de nouveau s’épanouir à Braudel. Les trois bassins

de la ville, victimes d’une malfaçon de l’entreprise sous-

traitante Paysage Méditerranée, ont bénéfi cié de 200 000

euros d’indemnités. « Cette somme sert à la remise en état

des structures », relève Alain Lopez, adjoint de quartier sud.

Le béton armé va remplacer

les fragiles bâches, posées à

même le sable et mitées par

les racines des cannes de

Provence : « Dès Pâques, les

trois bassins seront remis en

eau. Le principal disposera

d’un carré, avec une lame

d’eau qui oxygénera par dé-

versement les deux autres »,

indique Guilhem Bresson, responsable des espaces verts.

« Cela facilitera l’entretien des bassins, sans chlore, avec un

écrémage par épuisette », poursuit-il. L’occasion de remettre

ultérieurement dans ces eaux carpes et autres poissons rou-

ges : « Cette petite Camargue retrouvera alors tout son attrait

pour les Seynois. La Ville doit à ce titre sécuriser les abords

des bassins. Un barriérage doit être monté en régie », signale

l’adjoint de quartier Sud.

Bassin fi ltrant en régieOriginalité des travaux, la réalisation, également en régie,

d’un bassin fi ltrant des eaux pluviales de la place Boeuf :

« Un lit d’argile planté de roseaux absorbera les particules en

suspension. Il s’agit d’un procédé entièrement bio ». La végé-

talisation devrait intervenir d’ici l’été. Avec comme objectif

de rendre à Braudel cet espace de fraîcheur pour l’été.

G.A

[email protected]

Bassins du parc

La Camargue de retour à Braudel

EN BREF//// JanasCollecte de vêtementsA proximité du nouvel espace «tri sélectif» installé à titre expéri-mental sur la Placette des oiseaux, route de Janas, deux réceptacles permettent la collecte de vêtements au profit du Secours populaire sur le parking proche du centre commercial.

//// L’Evescat

Circulationen questionUne visite de terrain des élus (du quartier Sud, à l’urbanisme et à la voirie), des membres du Conseil de quartier, du responsable des services techniques de la Ville et de celui de la GPS (Gestion de proximité sey-noise) a eu lieu le 1er février pour évaluer les probléma-tiques de circulation autour du lotissement de l’Evescat.

Le journal des

Quartiers

17

Les bassins de Braudel devraient retrouver cet été leur apparence d’antan. Ici une photo prise en 2002

Vides depuis 2005 en raison

d’une malfaçon, les trois

bassins du parc Braudel aux

Sablettes sont en cours de

rénovation. Ils seront remis

en eau d’ici Pâques.

Entretien des bassins sans chlore ; carpes, poissons rouges...

Page 18: Le Seynois n°30 - Février 2012

Il était une fois une route

très empruntée de notre

ville et un rond-point

où les automobilistes se

croisent nombreux pour

suivre des chemins diffé-

rents. Qui à Six-Fours, qui

aux Sablettes, qui au cen-

tre-ville. Quant aux vélos,

nombreux sur cet axe assez

plat, ils devaient souvent

sillonner entre des automo-

bilistes pressés, s’imposer

au milieu d’un trafi c sans

pitié (VOIR PAGE 16), au risque

de choir ou encore, subir la

dure loi du « plus fort », cel-

le de la sacro-sainte voiture.

A tous ceux qui ont laissé

leur petite reine au garage,

il est temps de la ressortir

et de lui graisser un peu la

chaîne car le nouveau mar-

quage au sol réalisé entière-

ment en régie municipale

a été complètement rénové

pour réaliser une piste cy-

clable au Pas-du-Loup.

Vitesse limitée

La création de cette piste

cyclable a un autre inté-

rêt et non des moindres,

puisqu’elle a permis un ré-

trécissement des avenues

Salvador Allende et Pablo

Neruda. Cette réduction des

voies impose un ralentisse-

ment de la vitesse sur cet

axe qui relie le Nord et le

Sud de la ville.

Morale de l’histoire : au

Pas du Loup, avec quelques

coups de pinceaux, la petite

reine est enfi n libérée de

dame Vitesse.

Sylvette Pierron

[email protected]

Le Pas du Loup

La petite reine et le Loup//// MouissèquesTous à la fête ! Le CIL des Mouissèques renouvellera la fête du quartier le samedi 12 mai prochain. Vide grenier, concerts et pique-nique se dérou-leront sur l’esplanade Marine. Nous revien-drons plus en détails sur ces festivités dans un prochain numéro.

La rénovation du marquage au sol a permis la création d’une piste cyclable au Pas-du-Loup.

VOTRE JOURNAL DES QUARTIERS EST DE RETOUR. DES INFOS, DES REMARQUES ? N’HÉSITEZ PAS À APPELER LE 04 94 06 90 25

Infos

18/ QUARTIERS

Ci-dessus. Un nouveau marquage au sol permet une diminution de la vitesse des automobilistes à

l’entrée du rond-point du Pas du Loup. Ci-dessous, la nouvelle piste cyclable le long de l’avenue

Allende.

//// Quartiers ouestRéunion Une réunion d’infor-mation du CILSOS sur le secteur Ouest de la ville a lieu le 11 février à 10h30 au club de tennis Barban, nous y revien-drons dans le prochain journal des quartiers.

//// Centre-ville

Circulation à MalsertLe comité de quartier Centre Est s’est récemment réuni afi n de discuter de la mise en place d’un nouveau plan de circulation autour de l’école Malsert. Riverains, parents d’élèves et direction de l’établissement vont être consultés. Un travail de réfl exion mené conjointe-ment avec les services de la ville compétents permet-tra d’adopter à terme la meilleure solution afi n d’as-surer le stationnement, la fl uidité des véhicules mais aussi et surtout la sécurité des enfants.

Page 19: Le Seynois n°30 - Février 2012

Discussion animée, le

24 janvier dernier,

entre les membres

de la commission de quar-

tier Nord sur l’avenue Saint-

Exupéry. « Ce n’est pas une

avenue, mais une véritable

autoroute où personne ne

respecte les limitations de

vitesse », avis unanimement

partagé par l’assemblée.

« C’est en fait l’ensemble du

plan de circulation qui est à

revoir sur et autour de cette

voie », estime l’adjoint délé-

gué au quartier Nord, Chris-

tian Bianchi, assisté lors du

débat par le directeur des

services techniques, Marcel-

Paul Magagnosc, et la res-

ponsable de la voirie, Ma-

rie-Paule Silvy. Propositions

évoquées, le maintien de

l’avenue Saint-Exupéry en

double sens, tout en rédui-

sant l’emprise de la voie par

des aménagements, la mise

en sens unique des voies

Baudelaire et Rimbaud afi n

d’aérer le quartier et de sur-

tout créer des places de sta-

tionnements, et des chemi-

nements piétonniers.

IncivismeL’inquiétude des riverains

se manifeste d’autant plus

que de nombreux chantiers

de construction sont encore

en cours dans le secteur. « A

l’incivisme des automobilis-

tes qui se garent n’importe

où, s’ajoute la négligence

des conducteurs de chan-

tiers », déplorent plusieurs

participants. L’occasion pour

le directeur des services tech-

niques de la ville de rappeler

l’existence d’une brigade des

chantiers (VOIR AUSSI P.8) sus-

ceptible d’intervenir à tout

moment afi n de régler les

problèmes. Citant en exem-

ple la réussite du plan de

circulation en cours d’adop-

tion pour le secteur du Gai

Versant : « Grâce au travail

de l’association du Gai Ver-

sant que je tiens à féliciter »,

Christian Bianchi a invité les

riverains de l’avenue Saint

Exupéry à s’engager avec les

services de la ville dans une

réfl exion constructive afi n

d’arriver à terme à valider

des solutions.

Patricia Le Goff

Quartier Nord

Les affres de l’avenue Saint-Exupery

L’urbanisation du chemin communal du Gai-Versant a

créé un affl ux de circulation et de stationnement sur ce

petit chemin de campagne. Suite aux actions de l’asso-

ciation de défense du quartier, de Christian Bianchi, adjoint

de quartier Nord et du Conseil de quartier, la circulation a été

modifi ée pour permettre plus de fl uidité. Mais le chemin du

Gai-Versant est étroit, et il était essentiel de protéger les pié-

tons. Un cheminement piétonnier a été réalisé en régie muni-

cipale par les services techniques.

Sylvette Pierron

[email protected]

QUARTIERS /19

La commission de quartier Nord a abordé les problèmes de circulation et de stationnement tout au long de l’avenue Saint Exupéry.

Le long de l’avenue Saint-Exupéry, l’urbanisation massive actée

sous la précédente mandature doit aujourd’hui être gérée en

terme de circulation et de stationnement.

Gai-Versant

Piétons en sécurité

Page 20: Le Seynois n°30 - Février 2012

20/ QUARTIERS

Intitulée « Un jour pour le

changement d’adresse »,

cette journée organisée

à l’école Jean Zay permettra

à chacun de communiquer

aux différentes administra-

tions sa nouvelle adresse

dans le quartier du Floréal.

« Un habitant du Floréal A1

indiquera par exemple qu’il

habite désormais résidence

Fleurs de mai, entrée 1, 38 rue

Jean Ferrat. Pour cela, même

s’il reste dans le même ap-

partement, ses démarches

sont celles d’un déména-

gement », explique Nora

Boujemaoui, l’une des deux

référentes du Contrat urbain

de cohésion sociale (CUCS,

VOIR AUSSI P.23). D’où l’idée de

prêter main forte aux lo-

cataires dans leurs démar-

ches administratives : « CAF,

Pôle emploi, Mairie, Banque

Postale et associations de

quartier seront présents de

8h30 à 17 heures pour aider

à remplir les attestations,

photocopier les documents

et faire les déclarations par

Internet », relève Séverine

Garcin, sa collègue. Chaque

participant devra se munir

de l’attestation de modifi ca-

tion d’adresse (envoyée par

l’offi ce Terres du sud habitat)

ou la dernière quittance de

loyer, d’une pièce d’identité

ainsi que des différents justi-

fi catifs : « Pour être complet,

il faudra les relevés de ban-

que, assurance, mutuelle,

téléphone mais également

les cartes grises de véhicule

ou les titres de séjour pour

les étrangers », précise Nora

Boujemaoui.

La journée débutera à 8h30

par un Café-débat sur le

changement d’adresse, et

s’achévera par un débat pu-

blic naturellement intitulé

“Résidentialisation et chan-

gement d’adresse” à 17h. Au

vendredi 17 février, donc...

Gwendal Audran

Floréal

« Un jour pour le changement d’adresse »

Devant Porte-Marine,

un carrefour à l’an-

glaise (plat et en pa-

vés) invitait l’automobiliste

à se conduire comme sur

un véritable rond-point. Il

semble que depuis un cer-

tain temps, ce respect du

code de la route soit négligé

par la plupart des véhicu-

les qui empruntent cet axe

de circulation important.

Résultats : confusion, non-

respect des priorités et ra-

lentissement du trafi c, déjà

assez dense sur ce nœud de

circulation. La municipalité

a donc décidé d’y installer

des plots afi n de rappeler

aux automobilistes pressés

et indélicats, et qui le pren-

nent pour un simple carre-

four qu’il n’en est pas un.

La pose de ces plots a

d’autres avantages. Ils limi-

tent la vitesse des véhicules

et, phosphorescents, ils

sont très visibles de nuit.

Sylvette Pierron

[email protected]

Les Mouissèques

Des plots sur Marine Beaucoup d’automobilistes ne respectaient pas les règles du rond-point à l’anglaise de-vant Porte-Marine. Des plots ont donc été installés.

L’école Jean Zay accueillera vendredi 17 février une journée d’action destinée aux locataires du Floréal. Objectif : faciliter les démarches.

Changer d’adresse implique des démarches administratives,

même si l’on ne déménage pas...

Page 21: Le Seynois n°30 - Février 2012

Vos élus /21

OPPOSITION OUVRIR D’AUTRES PERSPECTIVES QUE LE JEU !

Le groupe municipal d’opposition a fait valoir de fortes réticences

pour installer un casino sur le site des anciens chantiers.

En effet, il est préférable de redonner vie au casino des Sablettes

et diversifier ses activités plutôt que de choisir la première solution.

L’opposition considère en effet que les emplois les plus productifs ne peuvent

naître qu’en liaison avec le pôle d’excellence mer piloté par TPM.

Il serait judicieux d’affecter les terrains importants de tout le secteur,

à l’est du parc de la navale pour développer une pépinière d’entreprises liées

aux technologies et industries de la mer, qui aurait l’avantage de créer

des emplois durables. Le CFA, tout proche ayant pour vocation les métiers

de la mer, trouverait ainsi des perspectives d’avenir pour ses formations.

La Seyne retrouverait un peu de souffle dans la morosité ambiante.

La ville connait des difficultés financières préoccupantes de chaque

fin d’exercice budgétaire (4ème délibération modificative du budget voté

en avril 2011). Le déséquilibre en faveur du fonctionnement s’aggrave

et les banques de ce fait rechignent de plus en plus à prêter à la Ville.

Espérons qu’après toutes les hausses insupportables des impôts locaux,

on n’aggravera pas une nouvelle fois la pression fiscale au cours de cette

année 2012, qui s’annonce très difficile.

Enseignement supérieur

Premières pierres

« Ce futur bâti-

ment de la

Maison de la

recherche est l’opportunité

pour l’Université du Sud

Toulon Var de se développer

en bénéfi ciant d’une vitri-

ne ouverte sur la ville ». La

pose de la première pierre

de la Maison de la recherche

Euro-méditerranéenne à

Toulon a donné l’occasion à

Marc Vuillemot de rappeler

la priorité que constituaient

pour TPM l’enseignement

supérieur, la recherche et

l’innovation : « Le bâtiment

accueillera aussi l’Institut

Ingémédia, dont les équi-

pements scientifi ques, fi -

nancés à même hauteur par

l’Europe et TPM, permet-

tront aux créateurs d’en-

treprises et aux chercheurs

en ingénierie de l’Internet

et du multimédia de béné-

fi cier d’une plate-forme in-

novante en région PACA ».

Une région PACA qui a tenu,

même si ce n’est pas sa vo-

cation, à fi nancer le projet

de TPM à hauteur de 10 mil-

lions d’euros.

Ecole d’ingénieursDeuxième chantier inau-

guré, celui de l’école d’ingé-

nieurs Supméca à La Valette.

« Il s’agit de répondre à la

demande de formation tou-

jours croissante dans l’ag-

glomération toulonnaise »,

insiste le vice-président de

l’agglomération TPM en

charge de la formation. Sur

le campus de La Garde/La

Valette, elle dispensera des

formations à Bac+3 et Bac+5

tout en partageant avec

l’université des laboratoires

de recherche en mécanique

et en matériaux.

G.A.

Le 25 janvier dernier, Marc Vuillemot, vice-pré-sident de l’agglomération TPM en charge de la formation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, posait la première pierre de deux nou-veaux bâtiments universitaires à Toulon et La Va-lette. Livraison fi n 2013 pour un coût total de 49,1 millions d’euros.

Oliv

ier

PAST

OR

/TPM

Une maison de la recherche Euro-méditerranéenne à Toulon, une

école d’ingénieurs sur le campus de La Garde/La Valette étoffe-

ront fi n 2013 l’offre de formation supérieure dans l’agglomération

Oliv

ier

PAST

OR

/TPM

Page 22: Le Seynois n°30 - Février 2012

4/ L’événement

LE MAG

Deux parcours, un même objectif,

Séverine Garcin et Nora Boujemaoui

unissent leurs différences au service

de la rénovation urbaine

CUCS-PRUplace Emile Adjedj(ex place de Berthe) Tour C04 98 03 09 00

Page 23: Le Seynois n°30 - Février 2012

Rubrique /23

ReportageLe CNRS à Brégaillon

D’AquíLes parcs à moules version occitane

PAGE 33

PAGE 31 LE MAG /23

MÉMOIRE60 ANS DE GLISSE AU CSMS SKI

PAGE 24

« Que les

p a r o l e s

se taisent

et que les

actes par-

lent ». Le

proverbe

a f r i c a i n

trône sur le tableau du bureau du

GIP Nouvelle Seyne, place de Ber-

the. Animatrices des lieux, Nora

Boujemaoui, 39 ans, et Séverine

Garcin, 28 ans, ne tarissent pas sur

un quartier qu’elles ont découvert

en 2009 : «C’était la fi n des contrats

urbains. Il a fallu qu’on rencontre

l’ensemble des acteurs associatifs

pour hiérarchiser leurs besoins »,

rapporte Séverine. La tâche est

vaste. Emploi, citoyenneté et pré-

vention, habitat et cadre de vie,

réussite éducative et santé, Nora et

Séverine épluchent les demandes

pour le compte des partenaires fi -

nanciers (Etat, Ville, Communauté

d’agglomération TPM et Région

PACA). Avec des choix quelquefois

cornéliens. « Les deniers publics

viennent à manquer. On est plus

aujourd’hui dans la conservation

de l’existant que dans le développe-

ment des actions. Les priorités pour

la Ville sont défi nies avec Rachid

Maziane, adjoint à la politique de

la Ville. Pour les autres partenaires,

le travail est fait avec Fehrat Tayari,

délégué du Préfet, et les référents

de la Région et de TPM », précise

Nora. Education et prévention pour

Nora la juriste, emploi et habitat

pour Séverine l’urbaniste, les pro-

fi ls sont complémentaires dans la

vie comme au bureau. « J’ai vu les

ravages de l’échec scolaire dans les

quartiers », témoigne Nora. Mère de

deux enfants, cette hyéroise d’ori-

gine a grandi au Val des Rougières

où elle s’investit dans le secteur

associatif : « J’ai fondé l’association

d’action culturelle et socio-éduca-

tive en 1995, fi nancé mes études

de droit en étant surveillante dans

l’Education nationale. Lorsque l’on

n’a ni le réseau social, ni le capital,

ni les bons codes de communica-

tion, se faire une place dans la so-

ciété devient très diffi cile ».

« On critique souvent les politiques

de la ville menées depuis les an-

nées 70, déplore Séverine Garcin.

Mais quelle serait la situation sans

elles aujourd’hui ? Les associations

ne sont-elles pas des médiateurs,

des lieux de dépôt de la parole et

des tensions ? », observe la jeune

femme bientôt maman. Originaire

de Sisteron (Alpes de Haute Pro-

vence), Séverine a été témoin de la

désertifi cation rurale avant de faire

ses études à l’Institut d’aménage-

ment régional à Aix-en-Provence.

« J’ai trouvé au quartier Berthe la

même solidarité que chez moi.

Une richesse humaine, un quar-

tier inséré dans une ville fi ère de

son identité ». Référentes du volet

social et préventif du Projet de ré-

novation urbaine, Nora et Séverine

entendent également faire évoluer

les mentalités : « Le regard que por-

te notre société sur la pauvreté doit

absolument rester bienveillant, in-

siste Nora. On peut rêver, réussir

en étant pauvre. Encore faut-il exis-

ter aux yeux des autres ». Exister,

garder confi ance en son quartier

métamorphosé, le programme de

rénovation urbaine, parmi les plus

grands du pays, a entraîné dans

son sillage destructions et réhabili-

tations d’immeubles, relogements

et arrivée de nouveaux Seynois :

« Loin des projets urbanistiques,

les riverains ont à travers le conseil

de quartier Nord présidé par Chris-

tian Bianchi, ou les actions de l’Uni-

versité du citoyen (VOIR AUSSI P.11)

cherché à s’approprier ces change-

ments », relève Séverine. Réunions

en pied d’immeubles pour la rési-

dentialisation, emplois réservés

aux riverains pour les chantiers ou

encore l’adressage du Floréal sont

les dernières grandes réalisations

du CUCS. « Vendredi 17 février,

nous recevrons à l’école Jean Zay

les riverains du Floréal. (VOIR AUSSI

P.20) Tous disposent désormais

comme les autres Seynois d’une

adresse avec un numéro et un nom

de rue. Ca paraît secondaire, c’est

en fait un grand pas vers la norma-

lisation du quartier ! », conclut avec

enthousiasme Nora.

Gwendal Audran

[email protected]

Nora Boujemaoui et Séverine Garcin assurent le volet social et préventif du Programme de rénova-tion urbaine. De Berthe à la Rouve en passant par le cen-tre-ancien, rencontre avec les animatrices du Contrat urbain de cohésion sociale (CUCS).

Mieux vivre/ Le portrait du mois

Page 24: Le Seynois n°30 - Février 2012

Un m2 à haute valeur scientBrégaillon

Le CNRS va faire de la base marine du Technopole de la Mer le lieu d’étude des grands phénomènes méditerra-néens, tout en continuant d’y rechercher les traces des origines de l’univers. Sur cette zone d’activités en trans-formation, des entreprises high-tech sont souhaitées, avec leurs emplois. Mais le devenir de Brégaillon dépend aussi d’un hypothétique terminal à ferries, éga-lement en projet.

24/ LE MAG / Reportage

Versant maritime du futur technopole de

la mer, Brégaillon et ses quais constituent

un précieux atout que la Ville souhaiterait

valoriser.

Page 25: Le Seynois n°30 - Février 2012

ntifi que

LE MAG /25

C’est un fantastique outil de

recherche pour le futur,

pourtant essentiellement

tourné vers le passé le plus loin-

tain. Antarès s’intéresse aux condi-

tions de naissance de l’univers. De

quoi donner le tournis. La techni-

que consiste sommairement à cap-

ter des neutrinos dans de grandes

masses d’eau de mer, où fi lent ver-

ticalement des câbles intelligents :

bardés d’instrumentation. Ils sont

douze ainsi au large des Sablettes à

La Seyne, reliés aux laboratoires du

CNRS, logés par Ifremer à l’institut

Pacha. Mais ce n’est pas assez. Il faut

maintenant passer à la vitesse supé-

rieure, bonifi er cette recherche en

lui donnant des moyens à la mesure

de la qualité de deux équipes hors

pair de la recherche française : l’In-

su, ou Institut National des Sciences

de l’Univers, et IN2P3, ou Centre de

Physique des Particules de Mar-

seille. Le CNRS pilote pour 28 ins-

tituts de recherche de sept pays la

deuxième phase d’Antarès, MEUST,

pour Mediterranean Eurocenter for

Underwater Sciences and Techno-

logies. Et l’organisme public de re-

cherche est prêt à investir 50 % des

23 millions d’euros du projet. Avec

celui-ci, la zone d’activité marine de

Brégaillon aurait son phare, presti-

gieux, autour duquel les entreprises

high-tech et leurs emplois cherche-

raient à s’implanter.

Surveillance soutenueAujourd’hui le CNRS dispose de quel-

ques étroits bureaux à Brégaillon,

mais pas d’un espace atelier dédié

à la maintenance d’instruments de

précision. Emmanuel Alessandrini,

capitaine d’armement de l’Insu,

nous reçoit dans des locaux mis à

disposition par l’Ifremer. Demain,

ses équipes, ici, devraient à partir

d’une série de fi bres optiques tra-

versant La Seyne, « traiter les don-

nées sous-marines enregistrées au

large des Sablettes, par dix colonnes

supplémentaires s’enfonçant dans

la mer, relayées par un modem lui

aussi sous-marin », et une boîte de

jonction. A terme, un km3 de mer

devrait être instrumentalisé. Non

seulement alors on continuera à

capter les neutrinos, mais suivre

aussi l’évolution de notre écosys-

tème marin sous des angles divers :

de la consommation d’oxygène des

petits organismes vivants à la pré-

vision des séismes sous-marins. Ces

recherches qui pourront peut-être

prévoir les tsunamis méditerra-

néens, vont occuper des centaines

de chercheurs dans le monde, et 22

personnes directement à Brégaillon,

dans des bâtiments construits sur

1 600 m2. On attend pour cela l’Auto-

risation d’Occupation Temporaire

que devrait donner l’Etat pour lan-

cer les travaux.

Surveillance soutenueLe CNRS pourrait préfi gurer ce pôle

de haute technologie marine de La

Seyne. Autour de ce pôle scientifi -

que, la Ville espère voir s’installer

les laboratoires et entreprises que

mériterait d’héberger ces quelques

hectares les pieds dans l’eau, tou-

tes en rapport avec le milieu marin

bien sûr. C’est là que commencent

les doutes. Toulon Provence Médi-

terranée porte bien un projet de

Technopole de la Mer, pour lequel

Brégaillon serait le versus marin,

une autre zone d’activité à Olliou-

les, accueillant les entreprises qui

n’ont pas besoin de la proximité im-

médiate du milieu marin. Si cette

dernière est dans les tuyaux, avec

un nouvel immeuble de DCNS sur

3 ha dont le permis de construire

sera déposé quand ces lignes parai-

tront, il n’en va pas de même pour

la version littorale du Technopole

de la Mer. C’est essentiellement

à Brégaillon que celle-ci doit voir

le jour, autour de l’Ifremer, et des

CNIM. 100 000 m2 de bureaux doi-

vent y être gagnés sur des espaces

aujourd’hui utilisés en parkings

ou en délaissés. Toulon Provence

Aménagement réfl échit actuelle-

ment sur les moyens de dégager ce

foncier. Il serait dévolu à des entre-

prises ayant besoin d’avoir pignon

sur mer. Une plate-forme technique

mutualisée entre celles-ci aurait

les pieds dans l’eau sur 3 000 m2.

MEUST serait bien entouré, dans un

milieu consacré à la recherche et à

l’activité high-tech marine. Mais cet

espace ferait aussi rêver Ports Toulon

Provence, le syndicat mixte qui gère

pour TPM et le CG83 les terminaux

à Ferries de Toulon, et qui aimerait

disposer aussi de plus de foncier

dévolu aux activités marines. C’est

la crainte exprimée par Marc Vuille-

mot, le maire de La Seyne. « Mon

inquiétude c’est que cela se traduise

par une délocalisation de ce termi-

nal à Brégaillon. Et cette inquiétude

naît de l’absence de concertation,

concertation que je demande ». Et

enfi n d’ajouter : « Le maire de La

Seyne est issu du suffrage universel.

Qu’un organisme qui ne l’est pas,

décide à sa place, ce serait incroya-

ble ! » L’affl ux de voyageurs demain

pourrait générer là des parkings,

alors même qu’il s’agit de gagner de

l’espace sur ceux qui existent pour

loger des entreprises fournisseurs

d’emplois. A Brégaillon, pendant

que le CNRS captera des neutrinos,

les aménageurs eux essaieront de

capter les mètres carrés utiles.

Michel Neumuller

1 600 m2 de bâti-ments accueillant 22 chercheurs au cœur du techno-pole de la mer

Les scientifi ques

de l’Institut national

des sciences de l’univers

au travail

Page 26: Le Seynois n°30 - Février 2012

////jusqu’au 16 septembre EXPOSITION «Balaguier sentinelle de la rade» Musée Balaguier Infos : 04 94 94 84 72

//// jusqu’au 15 févrierEXPOSITIONPeintures de Mme Danièle Ruini. Offi ce du tourisme des SablettesInfos : 06 14 40 24 77

////jusqu’au 19 févrierJANVIER DANS LES ETOILESPôle National des Arts du Cirque - Méditerranée par Théâtre Europe 13e édition du cirque contemporainEspace Chapiteaux des Sablettes Infos : 04 94 06 84 05

////jusqu’au 25 févrierEXPOSITIONCroquis et dessins de Patrick SirotDojo ThéâtreInfos : 06 81 31 78 98

////jusqu’au 4 mars EXPOSITION « Nature» exposition d’Elisabeth BarbosaVilla Tamaris Centre d’Art – salles Rez-de-Jardin Infos : 04 94 06 84 00

////jusqu’au 15 marsEXPOSITION« Cirque » peintures et oeuvres sur papier d’Alain NonnBrasserie de la MairieInfos : 04 94 94 01 62

//// jusqu’au 28 mars EXPOSITIONPhotos de Lena DurrCentre culturel et municipal TisotInfos : 04 94 30 61 85

////jusqu’au 30 marsEXPOSITIONSPhotographies d’Emmanuel Bavoux « 83,5 Perspectives »Maison du PatrimoineInfos : 04 94 06 96 60

« Trace1ecart(s) » : dessins, peintures, installation par Nicole Benkemoun, Patrick

26/ LE MAG / Agenda

FÉVRIERMaison de l’image : des ateliers pour tousCet espace culturel d’échanges autour du cinéma et de la formation audiovisuelle propose tout au long de l’année de multiples stages de for-mation et toute une série d’animations.Située au cœur du centre

ville, place Bourradet, la

Maison de l’Image multiplie les activités afi n d’amener le plus

grand nombre et notamment les plus jeunes, à s’intéresser aux

techniques de l’audiovisuel et à l’univers du cinéma. La respon-

sable, Nathalie Trezza, se félicite du succès de la structure : « Le

public s’est vraiment approprié les lieux et participe de plus

en plus aux activités que nous proposons », déclare t-elle. Et

le choix ne manque pas. Du 27 février au 2 mars prochain, les

Ateliers de l’Image organisent ainsi un stage de montage ouvert

aux jeunes à partir de 13 ans. Les participants pourront réaliser

un petit fi lm à partir de leurs propres photos ou vidéos. Pour les

8-12 ans, les intervenants animent tous les mercredis l’atelier

“Les p’tits Seynois” dans le cadre duquel on apprend aux enfants

à écrire, tourner et monter une série de fi lms courts de type

fi ction, clips ou reportages. Afi n de, peut être, susciter des voca-

tions de journalistes, les jeunes ont dès 13 ans la possibilité de

s’initier à la réalisation d’un magazine audiovisuel, de la recher-

che des sujets au montage, tout cela dans le cadre d’un atelier

au nom évocateur : “Le Seynois”. En direction des associations

et des établissements scolaires et à leur demande, la Maison

de l’Image permet également la découverte de jouets optiques

anciens et modernes. Côté animations, Les Ateliers de l’Image

donnent régulièrement carte blanche au public afi n d’organiser

des soirées festives autour de la projection d’un fi lm. L’associa-

tion prépare enfi n une grande manifestation intitulée “L’image

dans tous ses états”, qui se déroulera les 1er et 2 juin prochains.

Tout un programme. PLG

RENSEIGNEMENTSLes Ateliers de l’Image04 94 06 13 12

CINÉMA / 2012 FÉVRIERSirot et Serge PlagnoLes Chantiers de La LuneInfos : 04 94 06 49 26

//// Mardi 14 févrierDINER DANSANTSpécial Saint-Valentin avec l’orchestre Tenue de SoiréeLe CapitoleInfos : 06 14 36 77 44

////Mercredi 15 févrierTHE DANSANTBourse du Travail de 14h à 18hInfos : 04 94 06 97 48

////Jeudi 16 févrierVERNISSAGEPeintures abstraites de Mme Claude GoergerOffi ce du tourisme des Sablettes à 18h, exposition jusqu’au 29 févrierInfos : 06 14 40 24 77

////Vendredi 17 févrierJAZZMario Stantchev Trio par Art Bop : Mario Stantchev piano, Didier Del Aguila contrebas-se, Sangoma Everett batterieFort Napoléon à 21h30Infos : 06 87 71 59 30VERNISSAGEExposition de Dominique Gauthier. Villa Tamaris Cen-tre d’Art à partir de 18hjusqu’au 15 avrilInfos : 04 94 06 84 00HUMOUR« Emmoh’L nonaC » de et avec Patrick Cottet-MoineCafé-théâtre 7e Vague à 21h, et samedi 18 Infos : 04 94 06 02 52

////Samedi 18 févrierSPORTTournoi PACA escrime Cercle d’Escrime SeynoisGymnase Sauvat de 8h à 18h,

et dimanche 19

REPAS SPECTACLECafé-théâtre par le théâtre Poquelin

ATTAC fait son cinéma ! L’association ATTAC projettera le 1er Mars à 18 heures le fi lm « les nouveaux chiens de garde » en salle Apollinaire.Le fi lm inspiré du livre de Serge Halimi portant le même titre

traite d’un sujet très sensible. Paru en 1997 il s’efforce de démon-

trer la collusion entre les médias et le pouvoir. Son adaptation

cinématographique a été réalisée par Gilles Belbastre et Yannick

Kergoat. Les deux réalisateurs donnent vie à un livre qui avait

passionné 250 000 lecteurs. On découvre à travers ce fi lm les

liens étroits entre pouvoir politique et grands groupes industria-

lo-fi nanciers. Ces derniers sont souvent propriétaires des grands

médias. Un sujet épineux sur lequel il est diffi cile d’écrire en tant

que journaliste, mais nécessaire d’y réfl échir en tant que citoyen. Sami Bouzid

Page 27: Le Seynois n°30 - Février 2012

LE MAG /27 COUP DE CŒUR / DU 24 FÉVRIER AU 21 AVRIL

Né dans le Cantal en 1931, le peintre Ber-

nard Conte grandit entre Auvergne et

région parisienne, plus précisément à

Sèvres. Très jeune, il est attiré par le dessin et la

peinture et reçoit les conseils de Mariette Portet,

une amie de la famille, écrivain et peintre égale-

ment. Malgré tout, son ambition est contrariée

par des études d’ensemblier-décorateur, oppor-

tunité qui lui offrira cependant une indépendan-

ce pour se consacrer à sa passion. Dès 1952, pa-

rallèlement à son métier, il travaille la peinture

et commence à être remarqué par la critique. En

1961, c’est le point de départ véritable de sa car-

rière avec la distinction convoitée du prix pari-

sien de “amateur d’art”, publication connue dans

ces années-là pour lancer la carrière des artistes.

A la fi n des années 60, il convoite une vieille mai-

son dans l’île de Noirmoutier et la transforme en

ce que l’on appellerait aujourd’hui, un restaurant

à thème. Le succès est au rendez-vous, avec tou-

jours en tête l’indépendance matérielle. Lorsque

fi nit la saison et que l’île enfi le son manteau de

silence, ses travaux se poursuivent et évoluent,

avec une palette plus riche, des formes plus sim-

ples et des couleurs plus claires. Des voyages

enrichissent également son inspiration, comme

par exemple au Maroc qui demeure un cours

de couleurs à ciel ouvert… lumière qu’il ralliera

défi nitivement en 1989 lorsqu’il installe son ate-

lier à Six-Fours. L’artiste disparaît en 1995 et son

épouse prolonge depuis son œuvre en prêtant les

toiles pour des événements comme cette exposi-

tion au fort Napoléon. Avec leurs aplats et surtout

ce geste si particulier qui les guide, les œuvres de

Bernard Conte racontent une nature décryptée

et retranscrite. Plus que des lieux, on reconnaît

l’atmosphère qui leur est liée. On ressent le froid

glacial de la campagne d’Auvergne, la timide clar-

té de l’Atlantique où les derniers hommes culti-

vent la mer, la séduction des canaux de Bruges et

ceux tout aussi romantiques de Venise ou encore

l’éclatante blancheur des calanques du midi. As-

surément, une œuvre à (re)découvrir.

Jean-Christophe Vila

Une ode à la peinture

Fort NapoléonExposition Bernard Contedu 24 février au 21 avril 2012, vernissage jeudi 23 février à partir de 18h30.

Bernard Conte, « les viviers à Cancale », huile sur toile

//// 15 février - 15 mars 2012•Club Ados-lecture, vendredi 24 février à 18h

Renseignements : 04 94 87 39 59

•Heure du conte, Bibliothèque Centre-Ville

mercredi 15 février à 10h (0-5 ans)

mercredi 29 février à 10h (0-5 ans)

Renseignements : 04 94 87 39 59

•Heure du conte , Bibliothèque Le Clos Saint-Louis

Mercredi 8 février à 9h30 et 10h30 (0-5 ans)

Mercredi 15 février à 10h (à partir de 5 ans)

Mercredi 14 mars à 9h30 et 10h30 (0-5 ans)

Renseignements : 04 94 16 54 04

•« Paroles de lecteurs », Bibliothèque Centre-Ville.

Venez partager vos coups de coeur ou critiques de

mardi 28 février 18h à 19h30

•Rencontres cinématographiques : Ken Loach Bibliothèque Le Clos Saint-Louis

Projections : Vendredi 10, 17 et 24 février à 14h30 :

projection de 3 fi lms de Ken Loach.

•Grand quiz sur le cinéma Samedi 18 février

bibliothèque

Le Clos Saint-

Louis, espace

animation.

Participez

au quiz sur le

cinéma, seul(e)

ou en famille,

sur inscription.

(Questions/

réponses

sur le cinéma

à partir d’extraits

vidéos

et autres jeux).

•Racontines : du 21 au 25 février,

dans les bibliothèques de la ville. Thème : «Le cirque »

Les Racontines sont des rendez-vous de la petite

enfance. Elles s’adressent aux enfants de la naissance

à 5 ans et leur entourage (parenté, professionnels).

Elle est l’occasion de moments de rencontre et de

partage pour le public et les professionnels de la petite

enfance autour de la relation petit enfant-adulte-livre.

(Exposition, heure du conte, spectacle au programme).

Renseignements : 04 94 16 54 00

•Café littéraire, animé par Fabrice Pras, professeur

de français. Bibliothèque Le Clos Saint-Louis, espace

multimédia.

samedi 10 mars à 10h30 : « L’oeuvre de Charlie Cha-

plin et la littérature : comment dénoncer les temps

modernes par le cinéma et la littérature »

•Ateliers d’écriture : animés par l’association

ODEPLUME, bibliothèque Le Clos Saint-Louis, espace

multimédia. Ils se déroulent le mardi soir de 18h30 à

20h30, à partir du 13 mars.

Les ateliers sont gratuits ( à partir de 15 ans).

L’inscription à l’une des bibliothèques est obligatoire.

(sur réservation, nombre de places limitées).

Informations et renseignements :Bibliothèque Centre-Ville, rue François Croce

04 94 87 39 59

Bibliothèque Le Clos Saint-Louis, av. Henri Guillaume

04 94 16 54 00

[email protected]

www.la-seyne.fr

RENSEIGNEMENTSGalerie du Fort - Fort Napoléon 04 94 06 96 60

[email protected] - www.la-seyne.fr

Programmation AnimationsBibliothèques de la ville

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ectio

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prim

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« Venez tester vos connaissances cinématographiques dans une ambiance conviviale,seul(e), en famille ou entre amis(e »)

Renseignements et inscriptionsBibliothèque Centre-Ville - rue François Croce : 04 94 87 39 59

Bibliothèque Le Clos Saint-Louis - av. Henri Guillaume : 04 94 16 54 00

[email protected] - www.la-seyne.fr

SAMEDI 18 FÉVRIER 2012

BIBLIOTHÈQUE

LE CLOS SAINT-LOUIS

ESPACE ANIMATION

DE 14h30 À 16h30public : adultes/adolescents

Inscription obligatoireOuvert aux lecteurs inscrits ou non-inscritsdans les bibliothèques- 8 équipes maximum(3 personnes maximum par équipe)

Page 28: Le Seynois n°30 - Février 2012

28/ LE MAG / Agenda

FÉVRIER

(sketchs, chanson, humour)Théâtre de Fabrégas à 19h

Infos : 06 30 36 73 30

////Dimanche 19 févrierSPORTRugby La Seyne/Nimes Stade Marquet à 15h15Infos : 04 94 94 27 72

////Lundi 20 févrierSOUVENIR FERNAND BONIFAYAprès-midi dansant avec l’orchestre Michel SylvestreBourse du Travail de 14h30 à 18h30Infos : 06 60 39 43 33CONFERENCE/PROJECTION« La saga varoise de la soie » par M. Gabriel Jauf-fret, membre actif rési-dant de l’Académie du VarThéâtre Apollinaire à 17h Infos : 04 94 94 74 13

////Mardi 21 févrierSOIREE SPECIALE MARDI GRASRock/salsa (déguisement et crêpes à gogo)Le Capitole à 21hInfos : 06 14 36 77 44

////Vendredi 24 févrierCONFERENCE DEBAT« Georges Brassens » ani-mé par M. Lucien AnnotLe Transbordeur à 18hInfos : 04 94 10 52 11SOIREE COUNTRYAnimée par Bruno Mog-gia. Repas avec musique d’ambianceLe Capitole à partir de 20hInfos : 06 14 36 77 44

////Samedi 25 févrierBAL OCCITANAnimé par le groupe TrelutzBourse du Travail à 20h30Infos : 04 94 06 96 60SOIREE DANSANTEAnimée par l’orchestre Blue NoteLe Capitole à partir de 20hInfos : 06 14 36 77 44

VACANCES DE FÉVRIER / DU 27 FÉVRIER AU 9 MARS

Certes, le fond de l’air est encore frais, mais les fê-

tes sont passées et déjà bien digérées. Il est temps

de penser aux beaux jours et à toutes les festivités

que la municipalité en collaboration avec de nombreuses

associations seynoises, organisera pour rythmer la belle

saison. Il y en aura pour tous les goûts *. Ça commence en

mai où chacun sait, on fait ce qu’il nous plaît. Cet adage

n’aura jamais autant d’aura qu’à la Seyne car le 9, c’est la

fête du sourire, le 12, c’est celle du CIL des Mouissèques

et le 17, celle du quartier Berthe. Enfi n, gastronomes et

amateurs de bons millésimes sont attendus du 17 au 20

mai au Parc de la Navale pour le salon Esprit du Vin. Le

désormais incontournable festival Couleurs Urbaines est

annoncé fi n mai début juin. Les membres de l’associa-

tion Culture Plus concoctent actuellement un plateau qui

devrait en ravir plus d’un.

En juin, ça commence le 2 avec la fête du vélo. Ce même

jour débutera “Venise-sur-Seyne” organisée par Vitrines

Seynoises. Une semaine plus tard, les 9 et 10, les bédé-

philes seront ravis de savoir que « Bulles en Seyne » est

annoncé au Parc de la Navale. Les 23 et 24 juin, rendez-

vous avec Saint-Pierre à Saint-Elme pour la traditionnel-

le fête des pêcheurs. Le dernier week-end de juin, la fête

de la ville mettra le feu au parc et sur les quais pour deux

jours d’animations en tous genres, de concerts et le tra-

ditionnel feu d’artifi ce le 29 juin. Nouveauté cette année,

le festival Côté Plages des Sablettes aura lieu les 6, 7 et 8

juillet, et non en août comme les années précédentes. Le

14, comme partout en France, nous danserons sur le gou-

dron et sous les fl onfl ons pour commémorer notre belle

révolution. Et du 16 au 22 juillet, Côté Plages continue

avec une programmation danses et musiques du mon-

de. Enfi n, la deuxième édition du festival Côté Pont sur le

parc de la Navale aura lieu cette année en août, du 3 au 12

avec une programmation musicale de choix, un marché

du commerce équitable et des animations en centre-ville

et sur le marché provençal.

Allez, vous savez presque tout, alors bonne année

et bon été !

Sylvette Pierron

[email protected]

*Programme sous réserve de modifi cations.

Activités “d’hiver-ses”

Maison Jean Bouvet : 04 94 30 87 63 Espace Tisot : 04 94 30 61 85 Caisse des écoles : 04 94 06 97 40 Vous pourrez également retrouver l’ensemble de la programmation sur le site de la Ville www.la-seyne.fr

Les vacances d’hiver seront animées pour les Seynois jeunes et moins jeunes. Plusieurs activités leurs seront proposées à Bouvet, Tisot et dans les centres aérés.La maison Jean Bouvet propose plusieurs ateliers axés

sur l’art. Les inscriptions sont ouvertes à partir du ven-

dredi 17 février, et des stages seront organisés autour des

arts plastiques, du théâtre et de la danse (Danse moder-

ne, hip-hop, fl amenco). Les 8 centres aérés de la Ville pro-

poseront également de nombreuses animations. Les thè-

mes à l’honneur seront l’art, la botanique et le monde de

l’imaginaire. De quoi ravir les enfants de 3 à 12 ans qu’ac-

cueillent ces centres. Quant à l’espace culturel Tisot, il in-

vite des participants de tous âges entre le lundi 27 février

et le vendredi 9 mars. L’initiation au cirque, au modelage

ou encore à la danse africaine seront au programme.

Sami Bouzid

EN 2012 ON BOUGE / PRINTEMPS ET ÉTÉ

A vos agendas, prêts, notez !

Page 29: Le Seynois n°30 - Février 2012

LE MAG /29

////Dimanche 26 févrierSPORTRégate : La Farfalle Cup Départ Fort St-louis vers 10hInfos : 04 94 87 20 07

CONCERT CLASSIQUE Quatuor de violon et violoncelleThéâtre Apollinaire à 17hInfos : 04 94 87 16 36

////Lundi 27 févrierSTAGE MONTAGEPar les Ateliers de l’Image : venez acquérir la techni-que pour créer des fi lms avec vos photos et vos vidéos. La Maison de l’Image jusqu’au 2 mars, à partir de 13 ans, de 14h à 17hInfos : 04 94 06 13 12

////Mercredi 29 févrierCINEMERCREDI« Cendrillon, Elle était une

fois dans l’ouest » de Pas-cal Hérold par les Ateliers de l’ImageSalle Apollinaire à 14h00Infos : 04 94 06 13 12

////Jeudi 1er marsPROJECTIONPar ATTAC du fi lm « Les nouveaux chiens de garde » d’après le livre de Serge Halimi sur le « sys-tème médiatique »Salle Apollinaire à 18h

////Samedi 3 marsBOURSE MULTICOLLECTIONSBd, cartes postales, phila-télie, voitures de collec-tion, pièces de monnaie, miniatures parfum, disques, jouets, pin’,sSalle paroissiale St Jean Bosco ToulonInfos : 06 85 46 69 69SPORTMatch La Seyne Var Hand-ball/Chambéry Salle Baquet à 20h30

////Dimanche 4 marsCritérium de Printemps ASMASStade Scaglia

////Lundi 5 marsLES JOUETS OPTIQUESPar les Ateliers de l’Image : venez vous amuser avec le praxinoscope, les folioscopes et surtout le dessin animé assisté par ordinateur ! La Maison de l’Image jusqu’au 9 mars, pour les 8-18 ans de 9h à 12hInfos : 04 94 06 13 12

//// Mercredi 7 mars VERNISSAGEDe l’exposition des étu-diants de l’Ecole Supé-rieure d’Art Toulon – Villa TamarisVilla Tamaris Centre d’Art (3e et 4e étages) à partir de 18hjusqu’au 7 avrilInfos : 04 94 06 84 00

////Vendredi 9 mars CONFERENCE« La grande confi scation de la culture par.... » Tonton DgéCafé-théâtre 7e Vague à 21hInfos : 04 94 06 02 52

////Samedi 10 mars HUMOUR“Bienvenue au club” de et avec Gérard DuboucheCafé-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52SPORTBanana Cup YCS. Base Nautique, et dimanche 11

////Mercredi 14 mars SPORTCritérium optimist YCSBase Nautique

CONCERTMusique ibérique avec Guillemette Laurens, Damien Colcomb (orgue) et Françoise Johannel. Par le Conservatoire National. Auditorium 11, rue Jacques Laurent à 20hInfos : 04 94 93 34 29

////Vendredi 16 mars VERNISSAGE« Dessins » de Magali LatilVilla Tamaris Centre d’Art Salles Rez-de-Jardin à partir de 18hjusqu’au 6 maiInfos : 04 94 06 84 00HUMOUR« Le Mentaliste » avec Bernard Fane

Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52CONCERT DE JAZZInigo Kilborn Quartet, par l’association Art Bop : Inigo Kilborn trompette, Philippe Armand claviers, Jean-Marc Pron contre-basse, Philippe Mejean batterieFort Napoléon à 21h30Infos : 06 87 71 59 30

////Samedi 17 marsMASTER CLASSES ET ATELIERSImprovisation tous instru-ments avec Laszlo FassangPar le Conservatoire National à Rayonnement Régional Toulon-Proven-ce-MéditerranéeAuditorium de La Seyne-sur-Mer 11, rue Jacques Laurent, de 9h à 12h et de 14h à 17h Infos : 04 94 93 34 29CHANSONSAvec Tonton Dgé dans le cadre des « Fantai-sies toulonnaises »Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52

> MairieHôtel de ville 04 94 06 95 00

Secrétariat des élus 04 94 06 90 60

Mairie sociale 04 94 06 97 00

Clic (information 3ème âge) 04 94 06 97 04

Mairie technique 04 94 06 93 00

Direction des sports 04 94 10 81 40

Direction de la culture 04 94 06 96 60

Service propreté 04 94 06 92 40

Service de détagage 04 94 06 93 16

Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00

Comptoir citoyen 04 94 06 96 54

Gestion de proximité seynoise 04 94 06 96 33

> Culture /Bibliothèques municipalesArchives municipales 04 94 87 52 24

Bibliothèque le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00

Bibliothèque centre-ville 04 94 87 39 59

Bibliobus 04 94 06 93 58

École des Beaux-arts 04 94 10 83 09

Conservatoire national de région 04 94 93 34 44

Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00

Maison de l’Habitat 04 94 06 90 01

Musée Balaguier 06 22 96 64 01

Maison de quartier Jean Bouvet 04 94 30 87 63

Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85

> Sécurité / Secours / JusticePolice municipale 04 94 06 90 79

(renseignements) 04 94 06 95 28

Police nationale 17

(renseignements) 04 98 00 84 00

Crossmed 04 94 61 71 10

Sapeurs-pompiers 18

Samu 15

Planning familial 04 94 10 59 60

SOS médecins 04 94 14 33 33

Hôpital George Sand 04 94 11 30 00

Pharmacie de garde 32 37

Enfance maltraitée 119

Maison de justice et du droit 04 94 63 50 98

Maison des services publics 04 94 10 93 50

Service Animation 3ème âge 04 94 06 97 48

Maison Intergénér. St Georges 04 94 64 48 17

Maltraitance envers les personnes

âgées et handicapées 39 77

SOS Violences faites aux femmes 04 94 22 17 82

BIJ (information jeunesse) 04 94 06 07 80

Sécurité dépannage gaz 0 800 47 33 33

> PratiqueAllo service public 39 39

Offi ce de tourisme 04 98 00 25 70

Objets trouvés 04 94 06 95 28

Alliances taxis 83 0 825 56 26 26

Cuisine centrale 04 94 98 98 72

> Jeunesse 04 94 94 88 67

EAJ les Sablettes/parc Braudel 04 94 30 13 94

EAJ la Maurelle 04 94 30 98 40

EAJ Jules Renard 04 94 10 16 76

EAJ Malsert 04 94 89 55 62

MAGAZINE

MUNICIPAL

Hôtel

de Ville

83500 La Seyne-sur-Mer

04 94 06 90 00

Internet : www.la-seyne.fr

[email protected]

Directeur de publication :

Marc Vuillemot, maire

de La Seyne-sur-Mer

Directeur de la communication :

Gilles Gaignaire

Directeur adjoint de la

communication : Laurent Dupuy

Rédacteur en chef :

Gwendal Audran

Rédaction : Chantal Campana,

Sylvette Pierron, Patricia Le Goff,

Sébastien Nicolas (Sports), Jean-

Christophe Vila (Culture) Michel

Neumuller, Sami Bouzid

Secrétariat de rédaction :

Bernadette Dionisi

Photos : François Laï,

Pascal Scatena

Conception graphique :

Anatome

Mise en pages : Lise Kubli

• Impression : Hémisud

Diffusion : 35 000 exemplaires

BLOC NOTES

FÉVRIER

Page 30: Le Seynois n°30 - Février 2012

30/30/ LE MAGLE MAG // DistractionDistraction

Karou Kesako :06 21 24 24 43

NDLR : Une erreur de conjugaison s’est malencontreusement glissée dans notre rubrique le mois dernier. Il fallait lire la source «se tarit» et non «se tarissa».

Viens jouer Viens jouer au au cirque !cirque !

Page 31: Le Seynois n°30 - Février 2012

D’aquí / LE MAG /31

De marrits muscle n’i a ges aquíMytiliculteur

Près de 800 tonnes de moules sont produites dans la rade de Toulon, c’est-à-dire exclusivement à La Seyne. Michel Boutemer revendique le titre de “petit producteur”, fournissant un public de proximité, en moules bien iodées. Les amateurs apprécient.

Coneissètz lo provèrbi : « de Sa-

cha-Amas pòdon pas sortir de

marrits muscles ». Es tot pa-

rier de la rada de Tolon, qu’en veritat

es bèn a La Seina que se norrisson

lei muscles. Sèt mitilicultors i vivon

que fornisson mai de 800 tonas l’an.

Michèu Boutemer es un d’aquelei,

e pas lo plus gròs. « De demorar pi-

chon, aquò es la condicion per gar-

dar la soplessa de causir aquelei me-

nas de muscles que vòli faire, gardar

lo contacte ambe de praticas dau re-

larg seinenc. Ai chausit de m’inves-

tir dins la qualitat puslèu que dins la

quantitat ».

Sus lei palancas de son norrigatge,

dei paus bèn tancats dins la mar,

aganta un bornèu de PVC, e li en-

mancha dos fi elats : un bèn fi n que

se gausirà dins pas qu’un mes, e un

pus gròs, fach de nilon. Puei, d’una

caissa que sòrt de l’aiga, tira de pon-

hadas de muscles e lei descarracha

a mesura, per n’emplir lo forrèu de

fi elats. Enfi n, un còp qu’aurà format

un fi elat de tres metres que sembla

una saussissa, l’enaiga per mai d’un

an. « Se lei dauradas lei manjan pas,

seràn dei bèlas ! ».

Michèu Boutemer es mitilicultor

despuei vint ans, e conèis bèn son

mestier. Ambe sei 150 tonas per an,

pòt viure de son activitat. « E mai

m’arriba de prendre de vacanças.

Lei muscles an pas besonh de ma

preséncia coma lei pèis, qu’avans

èri aquacultor. E lei malautiás, leis

agantan pas tant. ».

Solament, i a tant e tant de muscles

sus lo mercat, que fau bèn causir sa

produccion. Lei pichonas se vendon

pas car, que n’i a molons. Lei bèlas,

per farcir, son mai interessantas.

Leis aubergistas lei prenon volon-

tiers. « Mai fau sacher que lei fasèm

venir dins mai de dos ans »,còntra 18

mes per d’autrei.

En veritat, leis muscles de La Seina,

son camarguesas. Ne’n va ansin

despuei que lei sorgents sotamarins

son, siegue agotats, siegue captadas

per avenar leis abitants de Sant-Man-

drier. « Lo muscle li fau d’aiga douça

per se bèn faire, es per aquò qu’ara

m’en vau querre a Pòrt Sant Loís la

“grana”, valent a dire lei musclilhons

que norrirai aicí » que ditz encara

Michèu Boutemer.

Lei muscles, dins la rada, « sabiam

pas de que n’en faire tant n’en aviá,

vaquí seissanta ans. Ara es pus pa-

rier ! » Pasmens, amb una aiga mai

salada, lo muscle seinenc sembla

mai chanut per leis amators de co-

quilhatge, aquelei que se fan la ven-

trada d’ústrias, d’arapèdas, d’orsins e

de totei leis autrei produchs de mar.

E s’agantan pas una brava caganha,

es que lo mitan marin de La Seina es

bòn. Un solet còp aquelei darreireis

annadas fuguèron enebidas a la ven-

da. Un malastre per lei productors,

que devon alòr, per subreviure, ven-

dre de cauquilhas espanhòlas.

Michel Neumuller

LES MOTS QUI COMPTENT Agotar = tarir

Descarrachar = ôter le pied d’un co-

quillage

Enantir, abalir = élever des enfants

Faire de, faire venir = élever plantes et

animaux

Avenar = pourvoir en eau

Mitilicultor = éleveur de moules

Muscle = moule

Norrigatge = élevage

Sorgent = résurgence

Cauquillatge = fruits de mer

Bèu, bèla : gros, grosse

Ecrit en graphie classique, avec le

concours du pf. Pèire Brechet, Service de

la Langue Occitane de l’IEO.

La baie du Lazaret accueille parcs à moules et élevages piscicoles

Page 32: Le Seynois n°30 - Février 2012

32/ LE MAG / Mémoire

« C’était une bande

de potes, avec à

sa tête Messieurs

Mege et Deropa, sa sœur, ainsi que

Louis Joseph qui ont créé une section

ski aux chantiers. Cette association

s’est d’abord appelée A.S. FCM pour

devenir, par la suite, l’Association

du Ski des CNIM. Des gens amou-

reux de la montagne qui partaient

le samedi après-midi au Val d’Allos

afi n de profi ter d’une soirée entre

copains, suivie d’une journée in-

tense sur les planches ». A l’époque,

ils sont une quarantaine à prendre

les camions de l’entreprise pour re-

joindre régulièrement la station des

Alpes de Haute Provence où, sans

autoroute, le trajet était parfois très

long. « Mais on avait toujours de

bonnes histoires à se raconter, sou-

rit Jean-Claude. Surtout lorsqu’est

arrivé le bus quelques années plus

tard. Les voyages étaient épiques.

Le plus diffi cile était lorsque l’on

rentrait le dimanche soir et qu’il fal-

lait se lever tôt le lendemain matin

après une journée de ski dans les

pattes ». D’autant plus qu’au début

des années 60, les fi xations n’exis-

taient pas. Les souliers avaient de

gros lacets qui s’attachaient avec

des lanières sur les spatules. Finale-

ment, c’est en 1962 que fut créée la

première course au Seignus d’Allos.

Une épreuve réservée aux adhérents

seynois avant l’arrivée du premier

Grand Prix en 1964 au moment où

fut fondé le championnat du Var

avec les communes de Toulon, Sa-

nary, La Seyne et La Valette.

« Ceci a surtout été possible grâce à

l’investissement de Roger Durrieu

qui était juge-arbitre offi ciel à la Fé-

dération française de ski et qui nous

a aidé à créer les premières cour-

ses », poursuit Jean-Claude Mistral.

« Les coureurs avaient un carton

sur lequel était inscrit l’heure pré-

cise à laquelle ils partaient. On ré-

cupérait le carton une fois la ligne

d’arrivée franchie. On déterminait

15 janvier 1984. Grand Prix de la Ville de La Seyne

CSMS Ski

Soixante ans de glisseL’histoire débute en 1952. Jean-Claude Mistral n’a alors que 16 ans quand il rejoint l’équipe. Mais l’ancien tré-sorier du Club sportif municipal seynois (CSMS) Ski et Snowboard n’a rien oublié de la découverte des sports d’hiver par les Seynois.

Page 33: Le Seynois n°30 - Février 2012

Mémoire / LE MAG /33

ensuite le temps réalisé sur le par-

cours. Cela prenait un temps fou.

Quand on voit les moyens dont on

dispose aujourd’hui, c’est un autre

monde ».

De la rencontre au club1964 restera aussi une date clé

dans l’histoire du ski seynois. C’est

l’année où Jean-Claude rencontre

Maryse, son épouse. Elle aussi n’a

jamais quitté le club depuis cette

époque, avec un bail à la présidence

de 1985 à 2010. Ce couple-là repré-

sente à lui seul toute l’histoire du

ski seynois à laquelle il convient

d’associer Robert Rutily, arrivé en

1965, qui fut le premier volontaire

à parfaire les formations pour deve-

nir entraîneur-moniteur.

Reste que c’est en 1973 que le club va

prendre une nouvelle dimension.

Le comité d’entreprise des chantiers

ne souhaite plus que des gens exté-

rieurs fassent partie des adhérents.

Jean-Claude et Maryse vont alors

trouver l’adjoint aux Sports de l’épo-

que, Jean Passaglia, pour lui deman-

der de créer une section Ski au sein

du CSMS. Une demande acceptée.

Les pionniers de l’association se

nomment Jean-Claude et Maryse

Mistral, Clément Lovera, Yvan Koles-

nikoff, Jean Epasto, Michel Don, Ro-

ger Brotino, Eliane Albaret et Robert

Rutily. « Nous ne disposions que de

matériels assez rustiques, raconte

Maryse Mistral. On se trouvait dans

un local au sous-sol de l’école Marti-

ni. On réparait les skis en bois. Nous

remettions en état nos chaussures

à double tige. Mais qu’importe. On

passait du bon temps avec beau-

coup d’amitié ». Cette convivialité

et cette simplicité sont d’ailleurs la

marque de fabrique du club sey-

nois dont le nombre d’adhérents a

varié entre 100 et 250 au cours de

ces vingt-cinq dernières années.

L’arrivée de la section Snowboard

en 1998 fut une autre étape impor-

tante. D’autant plus que Clémence

Grimal, aujourd’hui membre du

pôle France et peut-être future

athlète olympique, y a effectué ses

premiers virages à l’âge de 10 ans.

« Toute jeune, on a su qu’elle serait

une championne. Si elle avait fait

du ski, cela aurait été pareil ». Mal-

heureusement, faute de licenciés,

cette activité est en sommeil. Reste

que le club, désormais présidé par

Jean-Jacques Kaïoun, a gardé tout

son dynamisme. Le dernier Grand

Prix de la Ville, disputé le 22 janvier,

à Vars, en est la parfaite illustration.

Sébastien Nicolas

22 janvier 2012. 50ème édition

du Grand Prix à Vars-les-Claux

Grand Prix de la Ville à Vars

Cinquantième rugissantL’édition 2012 du Grand Prix de La Ville à Vars (Hautes-Alpes) avait un goût particulier pour tous les adhérents du CSMS Ski et Snowboard. Il s’agissait de la cinquantième édition. Un demi-siè-cle de courses endiablées et surtout de bons moments de convi-vialité. Ainsi, le président Kaïoun - entouré des fi dèles bénévoles du club et accompagné de l’adjoint aux Sports, Toussaint Co-daccioni et du Directeur des Sports, Jean-Jacques Bres, voulait que tout soit parfait. Il a été entendu. En plus du beau temps, la manifestation a tenu ses promesses aussi bien sur les pistes que lors de la soirée du samedi où tout le monde a pu revivre 50 ans d’histoire en découvrant les photos et les documents collectés, pour l’occasion, par le club et la Ville. « Nous voulions rendre hommage aux créateurs de ce grand prix qui fait la fi erté de notre association, avoue le président Kaïoun. Nous travaillons dessus depuis le mois de septembre. C’est une réelle satisfaction de constater que tout s’est bien déroulé ». Une satisfaction partagée par l’adjoint aux sports qui, lors de son discours, a tenu à rappeler que le club « a su développer de mul-tiples formes de pratiques de glisse autour des sports de neige : loisirs, stages, compétitions. Je souhaite associer à l’honneur que nous devons rendre au ski seynois pour ce développement, cette pérennité et cette réussite, quatre personnes toujours présentes depuis la création du club, Maryse et Jean-Claude Mistral, Eliane Chiné ainsi que Robert Rutily » et Toussaint Codaccioni d’ajou-ter « qu’il est tout à fait légitime que le travail accompli au sein du club soit mis en valeur par la délégation aux Sports. »

Page 34: Le Seynois n°30 - Février 2012

MOTS CROISÉS

34/ LE MAG / détente

HORIZONTALEMENT1 - Ses ouvrières travaillent gratis2 - Pas hésitant / Rivière anglaise / Fond de roulement3 - Yeux exhorbités4 - Partie du globe / Non d’un pe-tit bonhomme5 - Donne de l’ éclat / Distingué6 - S’inquiètent et inquiètent7 - Très mince / Ne gagne jamais aux points8 - Cousins éloignés9 - Dans / Utilisé à l’essai10 - Mises à l’abri

VERTICALEMENTI - Ronfl e avant d’avoir eu le temps de compter les mou-tonsII - Appartiennent à l’enfanceIII - ProvocatricesIV - Sur la Tille / RegimbonsV - Passent en premier / Courte matinée VI - Supérieur en Amérique / Traîne dans les barsVII - Permettent de regarder de haut VIII - Va en courseIX - Bœuf passé de mode / RéputéeX - Importune / Volonté de mort abrégée

DEFI

NITI

ONS

LE COIN JARDIN

Le jardin est un poumon vert. Mais de mauvaises pratiques peu-vent créer des désagréments, des pollutions ou demander un entre-tien trop contraignant. Le jardin écologique est une bonne solution. Il privilégie plaisirs et saveurs sans nécessiter trop d’efforts.Un espace utileLe jardin écologique est un retour

aux sources. Il renoue avec la

culture sans engrais ni produits

chimiques d’antan. Il respecte les

saisons et les fruits et les légumes

n’en sont que plus savoureux. Il

propose un coin de nature qui

offre aux animaux un lieu protégé

pour se reproduire. En échange,

ces derniers nous aident à lutter

contre les maladies et les insec-

tes nuisibles qui dévastent les

plantations. Grenouilles, lézards

ou hérissons vont permettre de

limiter l’utilisation de produits

nocifs pour notre santé.

Un coin de natureLe jardin écologique est un espace

où la nature peut venir se repo-

ser ! En effet, des haies libres (non

taillées) protègent le jardin des

agressions extérieures et peu-

vent offrir un abri aux insectes

auxiliaires et aux oiseaux. D’autre

part, elles créent un microclimat

favorable en protégeant le jardin

du vent et du froid. Un coin plus

sauvage, un tas de bois par exem-

ple, peut être laissé aux hérissons

et aux autres amis des jardins. Le

gazon pauvre en diversité végé-

tale est remplacé par des plantes

couvre-sol variées.

Plantez malin Il y a des plantes qui s’aiment et

d’autres qui se détestent ! Connaî-

tre les associations végétales

permet de réduire considérable-

ment l’utilisation de produits

phytosanitaires. Par exemple, les

carottes et les poireaux s’appor-

tent mutuellement protection

contre les maladies. Les haricots

ou les fèves laissent dans le sol

beaucoup d’azote et sont donc très

appréciées par les tomates ou les

courges qui en sont très consom-

matrices. En revanche, les oignons

ou les poireaux n’aiment pas

côtoyer les haricots...

Un plaisir sans entretien Le jardin écologique peut être

esthétique et ornemental. Cepen-

dant quelques principes sont né-

cessaires à respecter pour réduire

au maximum l’impact sur notre

environnement. Les chemins et

accès sont construits avec des

matériaux recyclés (morceaux de

briques, tuiles concassées, ardoi-

ses récupérées et pilées, pierres

récupérées des restanques...).

Les végétaux ne se taillent pas

ou peu, les herbes des prairies

fl euries se fauchent une fois

par an et les arbustes sont peu

gourmands en eau. Les graminées

sont de bons exemples de plantes

écologiques car elles ont peu de

parasites et nécessitent une taille

facultative en fi n d’hiver. D’autres

plantes très vigoureuses peuplent

nos paysages et sont très appré-

ciées dans les jardins pour leurs

qualités esthétiques et leur facilité

d’entretien (ex: la Valériane). Le sol

est recouvert de paillage végétal

(fi n broyat de végétaux, mor-

ceaux d’écorces, palettes broyées...

ou minéral (ballast de voies de

chemin de fer, graviers...) pour

réduire l’évaporation. La terre

est enrichie avec du compost fait

‘’maison’’ (des composteurs sont

proposés par la municipalité au

service de la Propreté) ou bien

en utilisant du sang séché ou de

la corne broyée. Des produits,

extraits des décoctions de plantes

comme le purin d’ortie ou les hui-

les essentielles de pin, de citron

ou de basilic permettent de lutter

contre les herbes indésirables

ou les maladies cryptogamiques

(champignons).

Guilhem Bresson

Jardin écolo

Association de bienfaiteurs

Page 35: Le Seynois n°30 - Février 2012

Ils nous Ils nous ont quittésont quittés28/12/2011PAYANMadeleine31/12/2011CAMARCYAnne-Marie31/12/2011CAPELLAMarie31/12/2011CASTILLODolorès01/01/2012BERLIAT Josette01/01/2012BOULIC Francine01/01/2012PIETERSOONERené01/01/2012TARNUS Isabelle02/01/2012KLEIN Gilbert02/01/2012NAZZI Valentine02/01/2012PARMENTIERElie03/01/2012ARMANDONIAnna03/01/2012VUILLEMINViviane04/01/2012COURTIAUPierre04/01/2012LABOROIRobert05/01/2012OLIVA Gabrielle06/01/2012BODIN Gisèle06/01/2012RICCI Robert06/01/2012TROIN Camille 06/01/2012

VANDERCRUY-SEN Julien08/01/2012JOUBERTMauricette 08/01/2012WIEDERArmande09/01/2012ESCOLANOMarguerite10/01/2012BOUSSACEmile11/01/2012BARBE Yvette11/01/2012VIARD Marcel12/01/2012PLANCOTAuguste13/01/2012BRÈS Marie-Claude13/01/2012SALADINOGuiseppe13/01/2012SAUMON Daniel13/01/2012UCELLI Emile14/01/2012AUBRYGeneviève15/01/2012BONIFAI Antoine15/01/2012LALEUREHenriette16/01/2012LAGRUE Solange17/01/2012RADESCHIErsilia18/01/2012IVALDIAntoinette, Pauline, Rose19/01/2012BEAUGEYDanielle, Carmen20/01/2012BRANCACCIO

Conception dite Georgette20/01/2012PEREZRaymond, Vincent, Eugène20/01/2012SCHUMACHERPatricia, Renée, Jane21/01/2012FERNANDEZLouise21/01/2012TERRINAlbert, Edouard21/01/2012ZANNAJosèphine, Antoinette22/01/2012CHIPPONISerge, François22/01/2012DOMMERGUEAlbert, Henri22/01/2012MAUNIERGilbert, Paul24/01/2012DANCETMarcel

Bonjour Bonjour les bébésles bébés28/12/2011MARTYNoah, Jérôme, Daniel29/12/2011SIMONASacha30/12/2011FARAILLLya30/12/2011PEREGO HENRYNolan, Alexan-dre, Serge31/12/2011DOTTORIHugo, Jean-Christophe31/12/2011JOUVIN

Alexandra, Tesnim01/01/2012BEHRI - SAIDANILina01/01/2012HUGUET FERNANDEZMaëlys, Inès02/01/2012BOUYANFIFNadir, Youssef, El Mokhtar02/01/2012GRANIERNina, Cathy, Michèle03/01/2012ALBERTINIPaco, Clément, Samo03/01/2012ARRIGHIMathis, Antoine, Bernard05/01/2012MENDYKéziah, Edouard05/01/2012RENAUDINErwan, Claude, Philippe06/01/2012ATICIEnès06/01/2012THéRAULAZHanaé, Louise07/01/2012AMRIImen07/01/2012GIORDANOLana, Thérèse, Francesca08/01/2012MAYDIÏYasser08/01/2012PIERIJessica, Rose, Marie09/01/2012CROTTIMattéi, Jean,

Mano, Henri09/01/2012FARElyssa09/01/2012THOURETJulia, Claire, Marie10/01/2012BREHELucie, Jacque-line, Rozanne10/01/2012RUBEAUXMathew, Ange-lino, Lucas10/01/2012TAVERNAMilo, Paul, Nino11/01/2012DEBOISMahé, David, Marcel11/01/2012GOMEZAlexandre, Julio11/01/2012MESSINGUIRALJade, Claude, Alice12/01/2012BUHOTLeonys, Ao12/01/2012PÂQUESMorgane, Eléonore13/01/2012BUREUMaëlie13/01/2012TOURNEUXMatthieu, Laurent, Marie14/01/2012BIBILynda14/01/2012VALAGUERRafaël, Joseph, Alain15/01/2012LOPEZ DEBECHERayan16/01/2012GALGAOUI

Wissem, Mika, Youssef17/01/2012QUETTyha, Marie-Claire17/01/2012REBOURSEAUMarine, Anaïs, Maelline18/01/2012REGNIERMayana,Marilyne19/01/2012DIAGANADjibrill, Adama19/01/2012SANCHEZAnna, Isabelle20/01/2012FLEURYManon, Alexia21/01/2012LOUP DIJONEwan, Claude21/01/2012MONTMIRAILLE LEPLEUXLayanna22/01/2012ASSRASSIAnas22/01/2012CABROLElsa, Marcelle22/01/2012CHATELAINGabrielle, Julie, Laurence

22/01/2012COTETSamuel, Constantin22/01/2012GUIGNETTEEstéban, Robert, Gilles22/01/2012VIAZZOLouise, Lulu, Jeanne23/01/2012ALLOUCHECiara, Marie-Paule, Sylvie, Yvonne23/01/2012CHAUMONTDorian, Liam, André23/01/2012FERNANDEZEdouard24/01/2012AUSTRUYAnouk24/01/2012CORTINOLuna, Maria, Thérèse24/01/2012FAREH Sophia

Ils s’aimentIls s’aiment14/01/2012VICENTEPascalLE CORVECAudrey

Etat civil / LE MAG /35

Page 36: Le Seynois n°30 - Février 2012

Liberté Égalité MATERNITÉ

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Manifestation samedi 18 févrierwww.la-seyne.fr