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Le journal municipal de La Seyne-sur-Mer
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BASSINS DU PARC BRAUDEL REMIS EN EAU D’ICI PAQUES3 JOURNAL DES QUARTIERS PAGES 17 À 20
Mobilisation
Liberté égalité PAGES 4 ET 5 ET DERNIÈRE PAGE
LEN° 3 0 FÉVRIER2012 SEYNOISLE JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER
WWW.LA-SEYNE.FR
RENVERSANT !Anne Pribat 27 ans, participe à la 13ème
édition de “Janvier dans les étoiles”.
VOIR PAGE 10
Tous ensemble contre la fermeture de la maternité
MATERNITÉ !
2/ Sommaire
Evénement / 4
Mobilisation pour la maternité.
Visite de François Hollande
Vie seynoise / 8
La brigade des chantiers
La Ville se bat pour investir
La Seyne, pôle national du cirque
Ça marche pour l’ASMA
Le Seynois c’est vous / 13
Claude Pollet, artiste peintre
Travaux et chantiers / 14
Rénovation du bd
du 4 septembre
La ville mode d’emploi /16
Pour la sécurité des cyclistes
Quartiers/17
Braudel retrouve ses bassins
LE MAG
Le Portrait du mois / 22
Nora et Séverine, une équipe,
un projet
Reportage / 24
Projet d’un laboratoire
du CNRS à Brégaillon
Agenda / 26
Les Ateliers de l’image
Exposition Bernard Conte
au fort Napoléon
D’aquí / 31
Les parcs à moules
Mémoire de ville /32
Les 50 du CSMS ski
Le mot du maire /3
Ce mois-ci, la couverture de votre
magazine affi che un combat et une
victoire. Le combat, c'est celui que
nous relançons pour la maternité,
sans nous résigner aux logiques
technocratiques ; la victoire,
c'est celle de notre festival du cirque
contemporain, qui a fait de La Seyne
un "Pôle national du cirque", dans une convention nous
liant à la Région PACA, à la Ville de Marseille et au départe-
ment des Bouches-du-Rhône... Les Seynois sont combatifs.
Pour leur maternité, pour redresser leurs fi nances et
investir (les banques ne sont pas spontanément prêteuses,
ces temps-ci), ils se battent pour des résultats sportifs -
excellents, d'ailleurs - pour développer leurs associations,
pour créer dans le domaine économique, artistique ou
scientifi que, pour conserver et valoriser leur patrimoine,
pour faire vivre la démocratie locale et animer leur quar-
tier. Vous constaterez d'ailleurs que "Le Seynois" renoue
dans ce numéro avec "le journal des quartiers”.
La vie est ainsi faite de mille et un combats, grands
ou modestes, de vie quotidienne ou d'avenir, collectifs
ou individuels.
Et notre ville en sort grandie. La Seyne est bien vivante
et active malgré les diffi cultés. En janvier, parmi les
nombreux rendez-vous qui jalonnent mes journées et
mes semaines, j'ai reçu les responsables régionaux de la
Caisse des dépôts et consignations (page 9) et je me suis
rendu à Paris pour un "grand oral" devant la "Commission
supérieure des jeux"... J'ai bon espoir que notre démarche
aboutisse et le casino sera un atout supplémentaire pour
notre ville... Encore un combat.
Marc VuillemotMaire de La Seyne-sur-Mer
Vice-Président de Toulon Provence Méditerranée
Conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur
LES 18 ET 19 FÉVRIER
EscrimeTournoi PACA du Cercle
d’escrime seynois,
gymnase Sauvat. Tél :
04 94 89 18 14
24 février
SOIREE COUNTRYAnimée par Bruno
Moggia. Repas avec
musique d’ambiance
Le Capitole à partir de
20h. 06 14 36 77 44
20 FÉVRIER
Mardi Gras des seniorsRock, salsa, déguisement
et crêpes à gogo.
Le Capitole à 21h.
Tél : 06 14 36 77 44
29 FÉVRIER
Cinémercredi« Cendrillon, elle était une
fois dans l’Ouest » de Pascal
Hérold. Théâtre Apollinaire
à 14h.
Tél : 04 94 06 13 12
JUSQU’AU 4 MARS
Exposition« Nature » d’Elisabeth
Barbosa au RDC de la Villa
Tamaris Centre d’Arts
Tél : 04 94 06 84 00
Mille et un combats
Séance du conseil municipal du 17 janvier. Suite à l’annonce de l’Agence régionale de la santé ordonnant la fermeture de la maternité de l’hôpital George-Sand, les élus ont revêtu le tee-shirt jaune « Pour sauver la maternité, changeons de braquet »
23 sportifs et leurs entraîneurs ont été félicités, pour leurs résultats par le maire,
Marc Vuillemot, l’adjoint aux sports, Tous-saint Codaccioni, le conseiller municipal
délégué aux associations sportives et Chris-tian Barlo. Trois clubs ont reçu le trophée
du Pont et chaque sportif, la médaille de la Ville. Les récipiendaires : ASMA (Association
sportive de marche athlétique) seynoise : Elo-die Protin, Coline Grandi, Audrey Humbert,
Théo Gloaguen, Magali Mouisse, Thomas Gloaguen. CSMS (Club sportif municipal sey-
nois) pour la lutte : Ryan Le Bachelet, Jonah Le Bachelet, Ibragim Matrachov, Marouin
Abaïed, Cris Gianoli. EGTS (Entente gymni-que trampoline seynoise) : Emilie Giordano,
Alexandra Simon, Leslie Kohler, Joëlle Vallez, Thomas Vermeule, Sylvain Viviani, Romain
Ferry, Fabien Locatelli, Fabienne Labarthe, Anne Denglos, Perrine Orthlieb,
Laetitia Joly.
4/ L’événement
Maternité : appel àMalgré la décision de l’Agence régionale de santé ordon-nant la fermeture de la maternité de l’hôpital George-Sand, la résistance s’organise. Aux côtés du maire, Marc Vuillemot, élus, membres du Collectif varois de défense d’accès aux soins et du Collectif femmes Ouest Var, syndi-cats du personnel, praticiens, sages-femmes et habitants ne cèdent en rien. Le maire lance un appel à continuer et à se mobiliser.
Créé depuis quelques semaines, le Collectif fem-
mes Ouest-Var participe activement à la lutte
pour le maintien des services gynécologiques,
du centre IVG et de la maternité
L’événement /5
Ce pourrait presque être la
trame de l’une de ces séries
télé à succès dont l’action se
passe dans un hôpital. Un service
important est sur le point de fer-
mer au détriment de l’intérêt des
patients... Sauf que dans la “vraie”
vie, pas sûr que l’histoire se termine
bien ! Car la fermeture programmée
de la maternité de l’hôpital George-
Sand pourrait être catastrophique
pour la population. Quelle femme,
sur le point d’accoucher, pourrait
partir l’esprit tranquille, sachant
qu’il lui faudra au minimum 45 mn
pour arriver à l’hôpital de Sainte-
Musse ? L’été dernier, le maire a par-
couru 950 km à vélo jusqu’à Paris,
pour porter 21 000 signatures de
la pétition réclamant le maintien
du service. Et obtenu la promesse
d’une table ronde. La rencontre a
eu lieu fi n octobre, en présence de
Dominique Deroubaix, directeur
de l’Agence régionale de santé (ARS)
et des différents acteurs concernés
par cette fermeture. Chaque partie
a présenté ses arguments, dont le
problème des transports liés au re-
tard du chantier de la traversée de
Toulon. Il aura fallu attendre plus
de deux mois, avec l’espoir d’avoir
été entendu, qu’une deuxième table
ronde soit organisée, le 16 janvier.
Tous les élus présents, à l’unanimi-
té, ont demandé de temporiser, au
moins, le transfert de la maternité
dans l’attente de l’achèvement du
tunnel. Las, le couperet est tombé :
non ! Un “non” qui a laissé Marc
L’événement /5
à la mobilisation
Vuillemot sous le choc. Mais pas
sans voix : « Croyez-moi, je ne vais
pas baisser les bras » a-t-il prévenu.
Fin du premier acte.
DÉTERMINATIONSamedi 21 janvier, à l’appel du Front
de Gauche, un grand rassemble-
ment a lieu devant l’hôpital Geor-
ge-Sand, pour dénoncer la ferme-
ture de la maternité et de l’activité
d’IVG, et le démantèlement du ser-
vice public de santé. La détermina-
tion ne faiblit pas ! Mardi 24 janvier,
c’est François Hollande, en déplace-
ment de campagne à La Seyne-sur-
Mer, qui apporte son soutien, très
attendu par le Collectif de défense
de l’accès et aux soins et le Collec-
tif des femmes de l’Ouest Var : « Je
comprends le maire de La Seyne
et tous ces habitants des quartiers,
toutes ces femmes qui veulent être
accompagnées, suivies, et pouvoir
accoucher au plus près de leur do-
micile... Il ne peut y avoir de service
d’urgence à plus d’une demi-heure
de trajet. Cette maternité ne peut
pas fermer et je soutiendrai son
maintien ». Des déclarations qui
confortent Marc Vuillemot dans sa
décision de tout faire pour bloquer
la fermeture de la maternité. Fin du
deuxième acte.
LETTRE AUX SEYNOIS Fini Flash mob bon enfant, bureau
du maire déménagé dans le hall de
l’hôpital, parodie de nativité ou en-
core périple à vélo. Le maire passe
à l’offensive. Car dit-il : « Force est
de reconnaître que la parole de la
population n’a pas été entendue ».
Dans une lettre écrite aux Seynois, il
demande à chacun de se mobiliser
pour arrêter le transfert de la ma-
ternité pendant qu’il en est encore
temps. Et de préciser qu’il n’exclut
pas la possibilité de saisir la justice
administrative. Un autre courrier
destiné à tous les acteurs du monde
économique et aux dirigeants asso-
ciatifs a été envoyé. Une importante
manifestation va avoir lieu samedi
18 février. Parce qu’il faut agir vite.
Si on ne veut pas écrire le mot FIN.
Chantal Campana
Manifestation samedi 18 février
Liberté.Egalité.Maternité !Depuis le 26 janvier dernier, le Comptoir citoyen a ouvert une permanence pour prévenir d’éventuels dangers générés par le transfert de la maternité et du centre d’IVG de La Seyne à Ste Musse pour toutes les futures mamans de l’Ouest Var. Une décision prise suite à l’accouche-ment in-extremis d’une jeune femme qui, selon elle, n’aurait jamais eu le temps d’arriver en salle d’accouchement si elle avait dû se rendre à l’hôpital Sainte-Musse et de cette autre qui, devant faire pratiquer une IVG, s’est entendu dire qu’elle devait se rendre à l’hôpital Font-Pré dont le service déjà très engorgé, ne pouvait la recevoir avant un mois, faisant fi du délai de légalité largement dépassé. Sur place, on récolte les témoi-gnages, qui peuvent également se faire par e-mail ou par cour-rier ou encore par téléphone. On essaie de trouver des solutions et de répondre à des situations d’urgence. Le docteur Jacques Petit, gynécologue-obstétricien, a mis en place avec ses confrè-res, tout un réseau de médecins pour aiguiller au mieux les patientes.Pour prévenir, écouter, réagir :Tél :04 94 06 96 [email protected]
Mardi 24 janvier, François Hollande a es-
timé que les conditions étaient réunies
pour le maintien de la maternité
Samedi 21 janvier, grande manifestation pour s’opposer à la fermeture
de la maternité
6/ Retour en images
Remise du label qualité au Football club seynois (ci-haut et p. 8). 12 années plus tard, le Tour cycliste méditerranéen revient à La Seyne le 11 février prochain. (ci-dessous et p. 11)
(ci-dessous) 23ème assemblée générale de l'AMIANS à la Bourse
du Travail. Voir aussi page 9
Retour en images /7
(En haut) Vernissage de l’exposition de l’Atelier de recherche des Beaux-Arts.(En bas et ci-contre page de gauche) 1 200 coureurs ont participé au 57ème
cross des pompiers
(En haut) Cérémonie des vœux du maire au personnel municipal. (Ci-dessous)
Attention à la relégation pour les handballeurs seynois qui s’inclinent
à domicile face aux Fréjussiens
Clap pour l’USS ! Projection d’une publicité pour le club seynois. Voir page 8
L’USS a fait son ciné-
ma et présenté son
clip de 25 secondes
à quelques privilégiés lundi
16 janvier dernier au Pa-
thé Liberté (p. 7). Ainsi les
spectateurs des cinémas
Pathé Liberté (Toulon) et
Pathé Grand Ciel (La Garde)
pourront découvrir dès
avril le Club seynois avant
les projections de leurs
fi lms et ce trois mille fois
sur six mois. Un clip où se
mêlent supporters, jeunes,
joueurs et ex-joueurs, le
tout pour l’amour de ce
club aujourd’hui plus que
centenaire. Pour cette pre-
mière dans l’histoire d’un
club seynois, le maire, Marc
Vuillemot, l’adjoint aux
sports, Toussaint Codaccio-
ni, l’adjoint à l’urbanisme,
Claude Astore, étaient pré-
sents pour apprécier le su-
perbe travail des équipes de
tournage de France Images
Production, et rendre ainsi
hommage à toutes les per-
sonnes qui s’investissent
dans ce club (bénévoles,
dirigeants, joueurs, prési-
dents …). Cette soirée fut
également l’occasion de la
traditionnelle présentation
des vœux de la nouvelle
année, d’un cocktail et de
la remise des agendas. Ren-
dez-vous dans les salles
obscures à partir d'avril.
Patricia Le Goff
De nombreux pro-
grammes immobi-
liers sortent de ter-
re. Dans certains quartiers,
plus appréciés que d’autres
par les promoteurs (Gai-
Versant, Armando, Cha-
teaubanne), ces chantiers
parfois imposants, modi-
fi ent les habitudes de vie :
problèmes de stationne-
ment, de circulation alter-
née et de dépôts indélicats
de gravats et autres déchets
de construction. Sans comp-
ter l’impact du chantier sur
l’espace public, souvent dé-
gradé par les va-et-vient des
engins et des poids-lourds.
Le 18 janvier dernier, dans le
cadre des activités du pôle
Proximité-Population-Pré-
vention et du service de la
GPS (Gestion de proximité
seynoise), le Maire a tenu
à faire lui-même le tour de
ces trois secteurs en com-
pagnie des élus de quartier,
de Claude Astore, adjoint à
l’Urbanisme, de Marie Viaz-
zi, conseillère à la voirie, du
responsable des services
techniques de la Ville et de
celui de la GPS.
Transversalité« Tous les jours, nos agents
font le tour des chantiers de
la ville » assure Roger Tirion,
responsable de la GPS.
A Chateaubanne, la déléga-
tion a rencontré Alain Roth,
membre du Conseil syndical
de son immeuble. « Je suis
ravi de cette visite sur le ter-
rain, de rencontrer le maire
et son équipe. Je sens une
réelle prise en compte des
problèmes que pose l’urba-
nisation massive de notre
quartier ». Outre la prise en
compte des problématiques
et de la rencontre directe
avec les résidants et les chefs
de chantiers, ces visites per-
mettent d’apprécier concrè-
tement les problématiques.
De plus, la présence des élus
et techniciens de la munici-
palité permet souvent d’éla-
borer une solution en toute
transversalité entre les ser-
vices municipaux concer-
nés, donc beaucoup plus
rapidement. Il s’agit aussi de
vérifi er l’après-chantier, et la
restitution de l’espace public,
qui est parfois “bâclée” par
certains promoteurs indé-
licats. Mais ceci dit, « la ma-
jorité d’entre eux respectent
les règles du jeu et mettent
tout en œuvre pour limiter
l’impact de leur chantier
sur l’environnement proche
comme celui sur les anciens
terrains Kiesling ». De l’avis
de tous les acteurs de cette
Commission, les bons élèves
sont de plus en plus nom-
breux. Leur action n’y est
certainement pas pour rien.
Sylvette Pierron
8/ Vie seynoise
EN BREF Urbanisation
Chantiers sous surveillanceLa Commission de suivi des chantiers veille à la bonne te-nue des multiples programmes immobiliers de la ville
//// Fernand Bonifay Après-midi dansant Lundi 20 février, de 14h30 à 18h30, l’association des Amis de Fernand Bonifay organise en partenariat avec la Ville un après-midi dansant costumé à la Bourse du travail, avec l’orchestre Michel Sylvestre. La participation est de 6 euros. Renseignements au 06 60 39 43 33
//// Football Label qualité pour le FCSLe 11 janvier dernier, le District du Var a remis au Football club seynois (FCS) le label “Qualité” de la Fédération fran-çaise de football. Ce label, décerné pour l’année 2011, concerne l’école de football, des débu-tants aux benjamins. Il s’appuie sur le nombre d’éducateurs et d’entraî-neurs ayant suivi une formation, la qualité des installations dont le club dispose pour son école (synthétique, rénovation des vestiaires, sécuri-sation des sites) et le fair-play. L’occasion pour le maire, Marc Vuille-mot, de remettre le Prix d’honneur de la Ville au club.Voir photo page 6
Rugby
Un clip pour l’USSC’EST LE NOMBRE D'HEURES MENSUEL QU’UN BÉNÉVOLE CONSACRE À SOS AMITIÉ. L’ASSOCIATION MANQUE DE BÉNÉVOLES. N'HÉSITEZ PAS À REJOINDRE L'ASSOCIATIONCONTACT : SOS AMITIÉ DE TOULON ET DU VAR B.P. 202883060 - TOULON CEDEX SOS-AMITIÉ[email protected]
20 h
Veiller aux chantiers et vérifi er l’après-
chantier sont les objectifs de ces visites
sur le terrain.
Jeudi 26 janvier, 8h. Le
maire reçoit dans son
bureau les représen-
tants de la direction régio-
nale de la Caisse des dépôts
et consignations (CDC). Une
réunion rapidement orga-
nisée, car les responsables
de la banque publique l’ont
sollicitée, réagissant à la dé-
libération prise en Conseil
municipal, le 15 janvier,
et aux “coups de gueule”
de Marc Vuillemot devant
l’impossibilité pour la Ville
d’obtenir des prêts pour ses
investissements 2012, no-
tamment 8 millions d’euros
pour le Programme de réno-
vation urbaine. Un peu plus
de deux heures plus tard,
l’engagement est pris par
les responsables de la CDC
de réexaminer dans le détail
les fi nances de la Ville. « De-
puis 2010, les pouvoirs pu-
blics, la Préfecture et main-
tenant la CDC reconnaissent
les efforts de rigueur que
nous avons consentis et la
sincérité de notre gestion »
rappelle Marc Vuillemot.
Mais cela ne suffi t pas. Et
c’est d’ailleurs ce qui a pro-
voqué la colère du premier
magistrat.
La crise fi nancière a durci les
politiques de prêts des ban-
ques aux collectivités terri-
toriales et la situation fi nan-
cière de la Ville reste bien
sûr diffi cile. « Pour 100€
d’investissement, la ville
doit emprunter 51 € », expli-
que le maire. La course aux
emprunts, la municipalité
l’a déjà vécue en 2010-2011,
puisque pour 30 millions
d’euros sollicités auprès de
six banques privées et de la
Caisse des dépôts et consi-
gnations, seuls 16,5 millions
d’euros avaient été obtenus
de la part de trois banques.
“Je ne lâcherai rien ”Face aux difficultés des
collectivités locales, l’État
annonce alors la mise à
disposition d’une envelop-
pe de 5 milliards de prêts,
via notamment la CDC,
Depfa bank et la BPCPE.
Mais là encore, la Ville ne
parvient pas à obtenir un
financement. Poursuivant
sa quête, la municipalité
a sollicité en novembre
dernier un panel élargi
de banques afin d’obtenir
25 millions d’euros pour
la période 2012-2015. A
ce jour, seule Depfa Bank
laisserait entendre qu’elle
pourrait prêter, et encore
dans des conditions non
définies. « En un mot, du
fait des choix des banques,
notre ville ne dispose tou-
jours d’aucun emprunt
nouveau pour financer les
investissements de 2012 »,
constate Marc Vuillemot,
qui vient donc d’obtenir de
la CDC une nouvelle étude
tenant compte des der-
niers éléments budgétaire
2011 et de l’avancée du dos-
sier casino. « Le discours a
changé, relève le maire.
On va se voir tous les mois
avec la direction régionale
et le principe d’une table
ronde avec la Préfecture
et les banques a aussi été
abordé...». Alors, petite
éclaircie ou retour du beau
fixe ? On le saura dans les
mois qui viennent. Marc
Vuillemot, quant à lui, af-
fiche sa détermination :
« Je ne lâcherai rien sur ce
dossier. C’est l’avenir de
La Seyne qui est en cause.
Rien de moins. » Patricia Le Goff
Vie seynoise /9EN BREFFinances
La Ville se bat pour investir !
Devant le refus des banques de prêter à la Ville, le coup de co-lère du maire et la délibération en conseil municipal de janvier dernier semblent faire avancer les choses. La Caisse des dépôts et consignations, notamment, va réexaminer la situation fi nan-cière de La Seyne. A suivre...
//// Rotary-club
4e pyramide de jouetsDans le cadre des dons à l’enfance défavorisée, le Rotary club et la Ville de La Seyne-sur-Mer orga-nisent jeudi 23 février de 8 h à 18 h une pyramide de jouets sur la place devant l’hôtel kyriad. L’objectif est de récolter les jouets en bon état et de les rassembler afi n qu’ils soient délivrés à des enfants nécessiteux par le biais d’associa-tions telles que la Croix Rouge, Présence , Clair de Lune ou le Secours populaire. L’an dernier, environ 7 000 jouets étaient ainsi récoltés.Rappelons que, le 23 février 1905, Paul Harris créait le premier Rotary club à Chicago.
AMIANS
18 400 euros collectésLe 24 janvier dernier,
l’AMIANS (Association
de maintien des intérêts des
anciens salariés de la Nava-
le de La Seyne) organisait sa
23e assemblée générale à la
Bourse du travail. Inaugu-
rée en juin dernier lors de
la fête de la Ville, la sculp-
ture en mémoire des tra-
vailleurs des chantiers a bé-
néfi cié d’une souscription,
l’AMIANS souhaitant appor-
ter sa contribution pour que
« le site aujourd’hui soit la
propriété de tous ». Un chè-
que de 18 400 euros a donc
été remis au maire, Marc
Vuillemot. La
Ville a en effet
réalisé la maî-
trise d’œuvre
et le complément
fi nancier
pour 32 000 euros.
Sami Bouzid
//// Démantèlement Les dernières heures du Saga RoseAprès 44 tours du monde, l’ex-Sagafjord, construit à La Seyne au début des années 60, est en cours de démantèlement en Chine. D’une longueur de 189 mètres, le paquebot comp-tait 350 membres d’équi-page pour 620 passagers. En escale dans la rade en 2009, il avait accueilli les anciens des chantiers qui avaient œuvré à sa construction. Une régle-mentation drastique, Solas 2010, a contraint l’arma-teur à ce démantèlement dans une ville bordant le fl euve Jaune, à 300 kilo-mètres de Shanghaï.
//// Seniors
Thé dansantMercredi 15 février, la Bourse du travail accueillera le tradi-tionnel Thé dansant dans l’ambiance guin-guette d’antan. Ins-criptions obligatoires au 04 94 06 97 48.
Aménagement des quais pour la haute plaisance : l’un
des investissements pour lesquels la Ville se bat
Lucien Conac a présidé
l’assemblée générale de
l’AMIANS avant de remettre
le chèque à la Ville
C’est offi ciel ! Le mi-
nistère de la Cultu-
re et de la Commu-
nication a donné à Théâtre
Europe et au Centre de re-
cherche européen des arts du
cirque (CREAC) de Marseille,
le label Pôle national des arts
du cirque Méditerranée. Les
deux structures qui colla-
borent depuis plusieurs an-
nées, avaient proposé au mi-
nistère de la Culture un pôle
territoire s’appuyant sur leur
expérience partagée. Flo-
rence Cyrulnik, adjointe à la
Culture et au Patrimoine, est
satisfaite : « C’est enfi n une
bonne nouvelle et une fi erté,
car il y a seulement 12 pôles
au niveau national. Il y a eu
une volonté municipale et
départementale. Et puis, en-
tre le théâtre et le cirque, il y
a des passerelles ». Et l’élue
de rappeler qu’avec l’ouver-
ture de la bibliothèque de
théâtre Armand Gatti, il
était important de l’associer
au pôle cirque. « D’ailleurs,
précise Thierry Dion, codi-
recteur avec Michel Almon
de Théâtre Europe, j’ai don-
né à la bibliothèque tout ce
que j’avais sur le cirque ».
La région est depuis une di-
zaine d’années un territoire
d’accueil pour les arts du
cirque. Ce label offre un po-
tentiel nouveau de dévelop-
pement : « Un label national,
c’est une reconnaissance du
travail qui a été fait, la vali-
dation de 20 ans de boulot
depuis la création de Théâ-
tre Europe, et la confi ance de
l’ Etat par rapport à une struc-
ture qui fonctionne plutôt
bien. Cela nous donne une
visibilité plus claire de ce
qu’on peut faire dans le fu-
tur », explique Thierry Dion.
Autre atout non négligeable,
les subventions, même si
« le coffre-fort ne s’ouvre pas
comme ça » sourit Florence
Cyrulnik. Reste maintenant
la signature du texte cadre,
en préfecture de région, avec
tous les partenaires*.
Des actions défi niesL’accord précise les engage-
ments mutuels de Théâtre
Europe et du CREAC : travail
pédagogique en direction de
la jeunesse, sensibilisation
auprès du public, accueil des
compagnies en résidence
aux Sablettes, sorties d’ate-
lier gratuites, coproduction
pour aider les troupes à réa-
liser leurs spectacles... Sans
oublier un autre élément im-
portant, la reconversion : « Il
faut anticiper l’avenir d’un
artiste parce que pour un por-
teur, acrobate ou trapéziste, à
40 ans, ça commence à deve-
nir dur. Donc, sur le site des
Sablettes, nous souhaitons
réserver des semaines aux
30-35 ans pour trouver avec
eux des pistes de stages. Car
si beaucoup se reconvertis-
sent dans l’enseignement, il
n’y a pas de la place pour tout
le monde », assure Thierry
Dion. Pour l’heure, pas ques-
tion de reconversion. Sous
les chapiteaux des Sablettes,
le spectacle bat son plein
jusqu’au 19 février. Car com-
me aime à le dire Florence
Cyrulnik : « Le Pôle théâtral
a traversé la rade, mais le cir-
que, lui, reste ici ».
Chantal Campana
*Villes de Marseille et de La
Seyne-sur-Mer, conseils géné-
raux du Var et des Bouches-du-
Rhône, conseil régional PACA
et Etat par l’intermédiaire de la
Direction régionale des affaires
culturelles (DRAC).
INFOSJanvier dans les étoiles13ème festival du cirque contemporainjusqu’au 19 février à l’Es-pace Chapiteaux des Sa-blettes, avenue J.B Matté[email protected]él. 04.94.06.84.05
Cirque
Un label national pour La Seyne
10/ Vie seynoise
Alors que se déroule la 13ème édition du festi-val Janvier dans les étoiles, Théâtre Europe est désormais labellisé Pôle national des arts du cirque Méditerranée.
Pour la 1ère fois en FranceUp end Down cirk La PutykaRépublique tchèqueMardi 14 à 20h30Mercredi 15 à 20h30
Après l’obtention du
Prix des écharpes
d’or en 2009*, la
Ville obtient une nouvelle
reconnaissance suite à son
programme de prévention
et d’éducation à la sécurité
routière. Le comité de pilo-
tage de la Maison de la Sécu-
rité Routière du Var (MSR 83)
dépendant de la préfecture
a en effet décidé de céder
à titre gracieux un simula-
teur de retournement.
La brigade de sécurité rou-
tière de la Police municipale,
dirigée par le brigadier chef
principal Jean Carl Scheel,
Intervenant Départemental
de Sécurité Routière (IDSR),
obtient là un outil précieux
pour ses actions de terrain.
En effet, le bureau préven-
tion et éducation à la sé-
curité routière a reçu pour
mission de développer un
projet d’aide à l’obtention
du permis de conduire au
travers de la “bourse au per-
mis”. G.A.
* Ce dernier avait été décerné
à la Ville de La Seyne-sur-Mer,
dans la catégorie « Villes de
plus de 50 000 habitants », le
15 décembre 2009 par le prési-
dent du Sénat.
Prévention routière
Une voiture tonneau pour la ville
«Ne pas voter,
c’est laisser les
autres décider
à notre place ». Partant de
ce constat, les associations
“l’Université du citoyen” et
“Toulon avenir” ont élaboré,
grâce au fi nancement de
la Région PACA, un atelier
jeu citoyen. « Les derniers
scrutins ont connu des taux
d’abstention records », dé-
plore Jean-Louis Trouvé, de
l’association “Toulon Ave-
nir”. « Convaincre de voter
ne passe pas seulement
par la parole, poursuit Guy-
Laurent Sylvestre, salarié
de l’Université du Citoyen.
Avec ce jeu, les citoyens
prennent concience des in-
cidences de leur bulletin ».
Déclaration des droits de
l’homme, constitution, pou-
voir législatif ou pouvoir
exécutif sont présentés sur
de grands panneaux expli-
catifs : « Après avoir décou-
vert les rouages de nos ins-
titutions, les participants
complètent les mots man-
quants de panneaux puzzle.
Ils votent ensuite en intro-
duisant des carrés ou des
ronds afi n de déterminer
une majorité », décrit Guy-
Laurent Sylvestre. La suite
est très concrète. On désigne
les ministres pour défendre
un projet de loi, les députés
et sénateurs pour l’adopter
ou le rejeter. « Dans une
troisième phase, on vote
après l’annonce de sonda-
ges désignant les ronds ga-
gnants. Et ce sont les carrés
qui l’emportent ! Un déclic
se produit alors. Les gens se
rendent compte que leurs
voix peuvent faire basculer
le cours de l’histoire ». 16
animations sont prévues à
travers la Région. Chaque
journée s’étale de 9 heures
à 15h30. « On ne voit pas la
journée passer. Les gens se
prennent au jeu et surtout,
beaucoup participent en-
suite aux scrutins ! »
Gwendal Audran
RENSEIGNEMENTSUniversité du citoyen
Martine Finale 04 94 29 72 88
EN BREF//// Cyclisme
Tour Med’Le célèbre Tour Méditerranéen Cycliste organisé par L’Olympi-que Club de Costebelle, sous la direction de Lucien Aimar et Claude Escalon va passer par La Seyne, le 11 février. En effet, la Municipalité a souhaité renouer avec cette course qui, durant des décennies, a fait vibrer de nombreux Sey-nois. Lors de la troisième étape, les 96 coureurs professionnels parmi lesquels on retrouve le héros du dernier Tour de France, Thomas Voeckler, ainsi que David Moncoutié, Sébastien Chavanel, Pierre Rol-land ou Jimmy Casper, prendront le départ sur le Boulevard Toussaint Merle, à 13 heures.Un événement majeur dans le calendrier sportif seynois à ne rater sous aucun prétexte. (voir p.5)
////SensibilisationVoilier solidaireAprès La Rochelle, le Ma-roc, l’Algérie, la Tunisie et l’Italie, le « Voilier de la solidarité partageons nos solutions » fera es-cale dans notre ville sur l’esplanade Marine, le 5 mars prochain au retour de La Corse. Ce bateau a pour objectif de promou-voir les multiples initia-tives citoyennes liées à la gestion des eaux douces et salées en méditerran-née. L’occasion pour la conseillère municipale déléguée à l’eau, Nathalie Mille, de sensisibiliser ses concitoyens à cette problématique.www.sie-isw.org/>
Vie seynoise /11Jeu civique
Je vote donc je suisJe vote donc je suisUn atelier jeu citoyen destiné aux 16 - 80 ans circule depuis le début du mois dans les associations. Objectif : encourager le vote en découvrant ses incidences sur les institutions.
Jean-Jacques Rousseau
A pied à l’école !
Un ramassage scolaire
à pied encadré par des
accompagnateurs, c’est le
principe du Pédibus auquel
ont participé 26 adultes
volontaires et 57 élèves de
Jean-Jacques Rousseau au
travers de quatre lignes.
Une trentaine d’enfants
était présente dès 8 heures
au rendez-vous de la ligne
4 pour un parcours de 700
mètres allant de la station
de lavage située avenue
Auguste Renoir jusqu’aux
portes de l’école. Sous l’œil
vigilant des mamans, la
petite troupe a accompli le
parcours dans une joyeuse
ambiance. Des parents mo-
bilisés et conquis par la dé-
marche : « C’est vraiment
une excellente initiative qui
permet aux enfants de faire
la route avec leurs cama-
rades en toute convivialité
mais aussi en totale sécu-
rité. C’est aussi l’occasion de
rencontrer d’autres parents
d’élèves. J’accompagne par-
fois mes enfants à pied mais
j’ai plutôt le réfl exe de pren-
dre la voiture. Ce système
est une réelle motivation
pour laisser son véhicule au
garage », explique Christel-
le Razafi mahefa. Même en-
thousiasme du côté de ses
deux garçons, Samuel 9 ans
et Nataniel 7 ans : « C’est trop
bien de se retrouver tous en-
semble pour aller à l’école.
En plus on peut se faire de
nouveaux copains », décla-
rent-ils en chœur. Arrivés
pile à l’heure, les enfants se
réjouissaient déjà de se re-
trouver à la fi n de la journée
pour le chemin du retour.
L’expérience concluante de
ce premier Pédibus à Rous-
seau se renouvellera le 17
février prochain.
P.L.G.
Les écoliers de Jean-Jacques Rousseau ont vécu le 20 janvier dernier leur première expérience de Pédibus organisée à l’ini-tiative de la municipalité. Une nouvelle solution pour le parcours maison-école.
De l’exercice et de la
bonne humeur
pour rallier l’école à pied
12/ Vie seynoise
Athlétisme
En avant, marche !Depuis 23 ans, l’Association sportive marche athlétique (ASMA) créée par Antoine Sassu porte haut les couleurs de La Seyne. La saison 2010/2011 n’a pas failli.
Fondé en 1989, le club d’ath-
létisme doit beaucoup à la
personnalité d’Antoine Sassu,
dont le débit de parole est sans
aucun doute proportionnel à la
rapidité de sa marche. A 62 ans, le
président et entraîneur de l’ASMA
reste un passionné. Normal, il a
consacré 50 ans de sa vie au sport*.
D’abord footballeur, Antoine s’est
mis à la marche à l’âge de 24 ans et
n’a jamais arrêté. 38 ans de marche
athlétique ont forgé le mental de
celui qui reste le recordman de la
Côte d’Azur sur le 100 km marche,
en 10h38. Discipline olympique, la
marche athlétique est une course
d’endurance et de mouvements ra-
pides des jambes, qui obéit à certai-
nes règles : « On attaque avec le ta-
lon et il faut que la jambe soit bien
tendue, à la verticale. Le contact
avec le sol doit être maintenu sans
interruption », explique Antoine
Sassu. Pas si simple : « Lors de ma
première entrevue avec les jeunes,
je leur dis “marchez” et je les laisse
faire, puis je leur demande d’ac-
célérer. Certains viennent tout de
suite dans le mouvement, mais
pour d’autres, ça se complique». Il
faut s’entraîner à marcher, « trois
à quatre fois par semaine, ce qui
représente entre 40 et 80 km ». En
1974, Antoine Sassu lui, se cachait
pour s’entraîner : « La discipline
n’était pas encore très connue et
lorsque je croisais des personnes, je
trottinais ». Un déhanchement qui
fait sourire ? : « Le déhanchement
combine vitesse et effi cacité. C’est
un travail de balancier du fessier.
Moi, je dis merci à mes jeunes parce
qu’entre 14 et 18 ans, marcher en se
tortillant les fesses, c’est pas donné
à tout le monde ! » dit Antoine, en
riant. Quand il parle de “ses” jeunes,
l’entraîneur est fi er. Bien plus fi er
de leurs performances que de son
propre passé, pourtant prestigieux,
de sportif. Depuis 2005, 1 ou 2 athlè-
tes se qualifi ent, chaque saison, à la
Finale du Championnat de France
des jeunes et l’ASMA seynoise peut
s’enorgueillir de plusieurs titres de
champions de France en FSGT. Les
athlètes participent aux critériums
nationaux et journées nationales
des jeunes. Ils ont permis au club
de se hisser parmi les meilleurs en
France.
Premier club varoisDepuis 2 ans, dans le challenge des
spécialités course/manche, en caté-
gories Benjamins-Minimes, le club
se classe à la 1ère place, dans le Var.
Mercredi 18 janvier, à l’Hôtel de Ville,
le maire, Marc Vuillemot, et l’adjoint
aux sports, Toussaint Codaccioni,
ont remis la médaille de la Ville aux
sportifs de l’ASMA marche athléti-
que, ainsi qu’à ceux du CSMS lutte
et de l’EGTS trampoline. Une belle
reconnaissance ! Du côté de l’ASMA,
Magali Mouisse et Théo Gloaguen
se préparent pour le critérium na-
tional des jeunes, les 14 et 15 avril
prochains, à Saran (Loiret). Elodie
Protin, Coline Grandi et Thomas
Gloaguen, espèrent se qualifi er pour
la fi nale du championnat de France
des jeunes FFA, sur 5km, le 22 juillet
à Lens. Audrey Humbert a, quant à
elle, décidé de se consacrer à ses étu-
des. Tous louent la bonne ambiance
du club, son esprit familial. Reste
qu’à 62 ans, Antoine Sassu aimerait
bien arrêter son activité sportive.
Aussi, Jean-Jacques Brès, directeur
des sports, a-t-il malicieusement lan-
cé à l’assemblée : « Faisons tout pour
qu’il n’arrête pas ! ». L’appel sera-t-il
entendu ?
Chantal Campana
*Antoine Sassu prépare un livre “Les 50
ans de sport”
INFOS04 94 06 52 81
Une drôle de façon de nous
présenter Antoine Sassu, “leur”
entraîneur, fondateur de l’ASMA.
Les jeunes “porteurs” : Coline
Grandi (la première en partant de
la gauche) Audrey Humbert, Théo
Gloaguen, Magali Mouisse, Elodie
Protin et Thomas Gloaguen
Le Seynois c’est vous /13Claude-Henri Pollet
Chromomaniaque
Il est arrivé à la Banane
en 1995. De son plat pays
natal où l’horizon est si
bas que le jour semble ne
jamais se lever, il est tombé
raide dingue des lumières
qu’offre notre littoral. « En-
tre La Ciotat et Saint-Tropez,
assure l’artiste, la lumière
est unique. Elle ne subit
aucune interférence colla-
térale, elle est pure et blan-
che. Elle ne trompe jamais.
Elle est vraie ! ». Après avoir
exposé aux quatre coins
de l’Europe dans les plus
prestigieuses galeries d’Art
contemporain, Claude-Hen-
ri refuse avec un humour
délicieusement caustique,
le qualifi catif d’artiste-pein-
tre : « Je suis un coloriste,
un monomaniaque intégral
de la couleur. Depuis mon
coma en 2004, j’ai perdu
200 couleurs de ma palette
qui en contenait le double.
J’ai dû tout réapprendre
en même temps que je dé-
ménageais et que je chan-
geais d’environnement de
travail ». Un véritable défi
pictural qu’a relevé le pein-
tre, motivé par une volonté
farouche et exalté par sa
passion limite destructrice
pour les couleurs. « A la Ba-
nane, je ne peignais qu’à la
lumière du jour, et jamais
entre le 15 décembre et le
15 janvier, car le soleil est
trop bas et les ombres trop
noires. Notre vision des
couleurs est, à cette époque,
complètement faussée ».
Alors, est-ce l’effet du ré-
chauffement climatique, ou
les prévisions “armagédon-
nistes” du calendrier Maya
mais le peintre avoue que,
pour la première fois de sa
carrière, cette période n’a
pas existé cette année... Aus-
si, pragmatique et obstiné,
Claude-Henri a-t-il décidé
de peindre, le jour et, gran-
de nouveauté pour lui, la
nuit où la lumière est arti-
fi cielle. Dans son appart’ du
“Mess”, il a entassé des mil-
liers d’œuvres : une caverne
d’Ali Baba où les couleurs
sont les seuls et uniques
trésors. Un myriade de toi-
les, témoignages d’une vie
monacale entièrement dé-
vouée à la déesse Couleurs
et à son ange-gardienne la
Lumière.
Trésor de couleursDans sa bulle de couleurs
et de lumières, du rez-de-
chaussée de sa tour d’ivoire
en béton, Claude-Henri se
renferme. « A mon âge, je
n’éprouve plus ce besoin
de découverte. A la Banane,
les coursives nous permet-
taient de nous rencontrer,
d’échanger et de nourrir
nos existences de nos dif-
férences. Je me souviens
de mon ancien voisin, un
Imam complètement ico-
noclaste. Quand il venait à
la maison, il regardait tout,
sauf les tableaux. Pour lui,
ils n’existaient pas, il ne
les voyait pas. Malgré ce
fossé culturel, ce cher voisin
m’offrait un couscous par
semaine parce que le Coran
m’y oblige me disait-il. »
Ici, au Messidor, tout est ver-
tical, les gens ne se croisent
plus. Ils sont juste « tempo-
rairement solidaires dans
l’urgence » mais la convi-
vialité et surtout, le “vivre-
ensemble” ont disparu. Mal-
gré tout, même si la solitude
est la rançon de l’artiste, et
même si Claude-Henri re-
grette la Banane, il a su la
garder ! Bravo l’artiste !
Sylvette Pierron
A l’honneur
Lydia chante LifetimeC’est avec le célèbre DJ et percussionniste Azaar N’G que la chanteuse seynoise Lydia Scarfo interprète Lifetime, un morceau disponible depuis quelques semaines sur Beatport.com. Trois versions House remixées y sont téléchargeables légalement au prix de 1,90€.
A 78 ans, l’artiste de la Banane a été relogé au Messidor où il peint. Jour et nuit.
STÉPHANIE MONTALBANOCoiffeuse d’excellencePassionnée par son métier, Stéphanie Montalbano vient d’obtenir le “Brevet de Maîtrise supérieur niveau 3” dont elle est la seule titulaire dans le Var.Stéphanie découvre la coiffure dès son plus jeune âge dans le salon de ses parents situé quai Gabriel Péri. Son CAP en poche, elle intègre le salon familial tout en continuant à suivre diverses formations générales et stages professionnels. En 2000, elle prend la direction du salon et le baptise «Stéphanie M». Déjà Maître Artisan, Stéphanie vient d’obtenir ce nouveau diplôme qui valide l’excellence professionnelle et la compétence manageuriale de l’entreprise artisanale. Stéphanie est très fi ère d’avoir obtenu ce titre : « Il permet d’acquérir les savoir-faire nécessaires pour innover, créer, développer une entreprise mais aussi pour piloter et encadrer une équipe », explique t-elle. Et son salon, Stéphanie le manage à son image, du sérieux, de la qualité, le tout, dans la joie et la bonne humeur.
Claude-Henri Pollet est
l’auteur de la sculpture
qui ornera la future place
Saint-Jean de Berthe
14/ Travaux
Au programme, terrassement, pose de canalisations, reprise de bran-
chements, remblaiements et réfection d’enrobé pour un montant
prévisionnel de 220 000 euros HT : «Le chantier consiste à rem-
placer 300 mètres de canalisations vétustes en fonte, supprimer 57 bran-
chements en plomb et placer sur le domaine public les compteurs situés à
l’intérieur de certaines propriétés », explique
l’adjoint à l’urbanisme, Claude Astore. L’éclai-
rage public sera pour sa part entièrement re-
fait entre la rue Pétin et la rue d’Alsace : « Les
réseaux et câblages seront changés, les lam-
padaires existants remplacés par des candé-
labres en fonte équipés de lanterne de style 4
faces, identiques à ceux installés au carrefour
Kennedy », poursuit Claude Astore. Au total,
40 nouveaux candélabres seront installés
pour un coût d’environ 110 000 euros TTC.
Au chapitre de la voirie, les enrobés seront re-
faits sur la chaussée, de même que l’ensemble
des trottoirs s’inscrivant dans ce périmètre.
Les vieilles bordures, en pierre naturelle et en
superbe état, seront conservées pour garder
un cachet à cette voie qui mène au centre-vil-
le. Les entourages d’arbres seront remodelés en béton coloré poreux. A no-
ter que des places de stationnement pour les personnes à mobilité réduite
seront créées.
G.A.
Centre-ville
Le 4 septembre fait peau neuveJusqu’à fi n mai, le boulevard du 4 septembre, la place Loro et une partie de la rue Gounod font l’objet de travaux.
Ils n’auront échappé à personne. Les travaux
de démolition de l’ancien garage Gambetta
face au rond point du 8 mai métamorpho-
sent l’entrée de ville. Suite à un arrêté de démo-
lition, les bâtiments du centre auto First Stop
laissent place à 820 m2 sur lesquels un immeu-
ble BBC (Bâtiment basse consommation) doit
être érigé. La future construction abritera 47 lo-
gements dont neuf sociaux.
Rond point du 8 mai
Nouvelle entrée de ville
Travaux /15INFOSLes Sablettes
Parc BraudelL’allée centrale du Parc Braudel, actuellement en sable stabilisé, va être recouverte de béton dé-sactivé. Prévus entre le 12 mars et le 20 avril, les travaux, d’un montant d’environ 160 000 euros TTC, se dérouleront entre les vacances de février et celles de Pâques. Les traversées d’al-lées en bois seront conservées, mais les lattes seront rempla-cées. Nous reviendrons plus en détails sur cette opération le mois prochain.
Mont des Oiseaux
Aprèsle feu ?Le 12 décembre dernier à 6 heu-res, les habitants du Mont des Oiseaux ont été surpris par un feu de voiture qui s’est propagé à quatre autres véhicules. Les fa-çades fraîchement refaites dans le cadre de la rénovation de la cité ont été brûlées, les volets ont fondu et les vitres ont explosé. « Les dégâts sont plus importants que ce que nous imaginions, explique Joël Canapa, directeur de l’offi ce Terres du Sud Habitat. Une enquête a été ouverte et nous avons saisi nos assuran-ces qui se mettent en rapport avec celles des propriétaires des véhicules. Les expertises sont en cours. Une fois ces dernières achevées, les travaux pourront commencer, car il ne serait pas correct de les ajouter à l’enveloppe de la rénovation en cours. Ce n’est pas aux locataires de payer les pots cassés de cet incendie ».
Ilot Martini
On y voit plus clair
C’est un chantier complexe
car installé en plein coeur
de ville. Si complexe que
la fi n des travaux est estimée pour
la fi n de l’été, voire le début de
l’automne prochain. Depuis plu-
sieurs semaines, l’îlot Martini est
entièrement requalifi é et rénové
sous l’égide de la Ville via une CPA
(Convention publique d’aménage-
ment). Suite aux démolitions des
vieux garages devant l’entrée du
parking Martini, le nouvel espace
dégagé offre une nouvelle lumière
au quartier, l’un des plus anciens de
La Seyne-sur-Mer. Autour de l’if, un
Les travaux ne sont pas terminés mais les premières réalisations of-frent de nouvelles perspectives tout autour de l’église.
Le parvis de
l’église en
pleins travaux
mail minéral et paysager permettra
à trois commerces d’y installer des
terrasses. Du côté de la rue d’Alsace,
le parvis de l’église est, lui aussi,
complètement rénové pour être
plus esthétique et fonctionnel.
Ce chantier est situé sur un nœud de
circulation seynoise et la municipa-
lité est consciente des désagréments
qu’il fait subir aux riverains, com-
merçants et aux automobilistes.
Les entreprises qui opèrent sur ce
chantier imposant sont sensibilisées
au quotidien par les techniciens de
la SAGEM, le maître d’ouvrage pour
le compte de la municipalité via la
CPA. Et, via la Commission de suivi
des chantiers, une veille attentive
des travaux est également effectuée
par les personnels municipaux de
la GPS (Gestion de proximité sey-
noise). A ce propos, Roger Tirion,
responsable de la GPS tient à signa-
ler aux Seynois, et notamment aux
résidants et commerçants du centre
que : « Si nous assurons la gestion
de proximité de tous les quartiers
de la ville, nous portons une atten-
tion toute particulière aux problé-
matiques du centre-ancien. Nous
invitons les Seynois à venir nous
faire part de leurs inquiétudes à
la GPS, à l’angle de la rue Taylor et
de la rue Léon-Blum (juste derriè-
re la mairie) ou par téléphone au
04 94 06 96 33 ».
Circulation modifi éeLa rue Martini sera fermée jusqu’à
début mars pour effectuer les tra-
vaux sur la chaussée et les trot-
toirs. Mais, en étroite collaboration
avec la GPS et la SAGEM, le maître
d’ouvrage, les entreprises mettront
tout en œuvre pour minimiser
l’impact sur le trafi c et le stationne-
ment en centre-ville. Sur ce dernier
point, sachez que le parking Mar-
tini est tout proche et que ses tarifs
sont très abordables. Un euro de
l’heure, avec une deuxième heure
gratuite.
Sylvette Pierron
16/ La ville mode d’emploi
EN BREF
//// Info emploi Marine nationaleLa Maison des services publics, située quartier Berthe au Germi-nal A4, accueille jeudi 23 février de 14h à 16h, un après-midi d’in-formations de la Marine nationale.Renseignements 04 94 10 93 50
Sécurité routière
Attention aux cyclistes !
Moyen de locomotion, loisir ou
discipline sportive, le cyclis-
me ne comporte que très peu
de contre-indications pour la santé,
et peut être pratiqué à tout âge. Sauf
que le véritable danger vient surtout
des automobilistes qui respectent ra-
rement les règles du code de la route.
Celui-ci prévoit en effet, de faciliter la
circulation du cycliste et de le proté-
ger. On en est parfois bien loin... A 64
ans, Marie Annick Obach, présidente
du Comité d’intérêt local des Sablettes
et environs se déplace uniquement à
vélo, bien plus pratique pour elle que
de prendre sa voiture. Et l’alerte cyclis-
te de reconnaître la chance que nous
avons, dans notre région, de bénéfi cier
de conditions climatiques agréables
et du paysage magnifi que qui s’offre
à nous. Pourtant, quand on est sur un
vélo, et principalement dans le fl ux
de la circulation, on doit souvent faire
face au comportement dangereux de
certains automobilistes. Ce qui amène
Marie Annick à lancer un appel à la
prudence : « Il faudrait que chacun
se rende compte que la rue doit être
partagée entre les automobilistes et
les vélos. Le principe de prudence doit
être respecté ».
Appliquer certaines règles« Lorsque le conducteur d’un véhicule
dépasse un cycliste, il ne doit pas s’en
approcher latéralement de moins d’un
mètre en agglomération et d’un mètre
et demi hors agglomération. Sur une
chaussée normale qui fait environ 3
mètres, il est impossible de dépasser
un cycliste sans le frôler, ce qui est in-
terdit. Dans ce cas, le conducteur doit
rester derrière lui et attendre que la
chaussée s’élargisse ». Aujourd’hui, qui
se souvient encore de cette règle ? Ou
plutôt, qui la respecte ? De nombreux
deux roues se plaignent très souvent
d’être littéralement frôlés, alors que,
comme le rappelle Marie Annick
Obach : « Le conducteur d’un deux
roues peut faire un écart pour éviter
un trou. Pour diverses raisons il peut
aussi tomber, il court donc le risque
que la voiture lui roule dessus ». Eviter
aussi de “coller” un cycliste quand on
est en voiture, respecter une distance
suffi sante et surtout, « ne pas oublier
la règle de priorité à droite si on doit
couper une piste cyclable », ajoute
Marie Annick. Des infractions, il y en
a encore beaucoup à éviter, comme
par exemple celle qui consiste à ouvrir
la portière de sa voiture lorsqu’on se
trouve à l’arrêt ou en stationnement,
si cette manoeuvre constitue un dan-
ger pour les autres usagers. Malgré
tout, « me déplacer en vélo a changé
ma vie », confi e Marie Annick. Même
si du côté des pistes cyclables, il reste
encore à faire. Mais cela est une autre
histoire.
Chantal Campana
INFOSProchaine fête du vélo le 2 juin sur le parc de la Navale avec le CSMS cyclo-tourisme, la Masse Critique et l’association Toulon Var Déplacement.
//// Bénévolat TémoignageLa délégation aux Sports et le service des sports de la Ville de La Seyne-sur-Mer engagent avec le Conseil Consultatif des Sports un travail de valorisation du béné-volat sportif. Il s’agit de montrer comment des dirigeants de club, des entraîneurs, des éduca-teurs sportifs bénévoles ont joué un rôle essentiel dans la vie des clubs mais aussi et surtout dans le parcours de vie sportive et personnelle d’enfants, de jeunes ou même d’adultes.Nous recherchons dans toutes les disciplines sportives des gens qui pourraient témoigner de l’infl uence positive qu’a pu exercer sur eux tel ou tel dirigeant, entraîneur ou éducateur bénévole.Le recueil de ces témoi-gnages fera l’objet d’un document écrit et d’un fi lm.Si vous êtes intéressé(e) à apporter votre témoigna-ge veuillez contacter :
- Daniel Balizet au 06 19 06 66 70 ou au 04 94 29 67 56 ou par mail [email protected] Christophe Ferré, Direc-tion des Sports au 04 94 10 81 40 ou [email protected].
Rouler à vélo en toute sécurité est possible. Surtout, si les automobilistes respectent les règles du code de la route.
On estime à 20 millions le parc de bicyclettes en France. Chaque année 2 à 3 millions de vélos sont vendus y
compris les VTT
Tamaris, sagnes, graminées, nénuphars, ce qui consti-
tuait la partie humide méditerranéenne du parc va
de nouveau s’épanouir à Braudel. Les trois bassins
de la ville, victimes d’une malfaçon de l’entreprise sous-
traitante Paysage Méditerranée, ont bénéfi cié de 200 000
euros d’indemnités. « Cette somme sert à la remise en état
des structures », relève Alain Lopez, adjoint de quartier sud.
Le béton armé va remplacer
les fragiles bâches, posées à
même le sable et mitées par
les racines des cannes de
Provence : « Dès Pâques, les
trois bassins seront remis en
eau. Le principal disposera
d’un carré, avec une lame
d’eau qui oxygénera par dé-
versement les deux autres »,
indique Guilhem Bresson, responsable des espaces verts.
« Cela facilitera l’entretien des bassins, sans chlore, avec un
écrémage par épuisette », poursuit-il. L’occasion de remettre
ultérieurement dans ces eaux carpes et autres poissons rou-
ges : « Cette petite Camargue retrouvera alors tout son attrait
pour les Seynois. La Ville doit à ce titre sécuriser les abords
des bassins. Un barriérage doit être monté en régie », signale
l’adjoint de quartier Sud.
Bassin fi ltrant en régieOriginalité des travaux, la réalisation, également en régie,
d’un bassin fi ltrant des eaux pluviales de la place Boeuf :
« Un lit d’argile planté de roseaux absorbera les particules en
suspension. Il s’agit d’un procédé entièrement bio ». La végé-
talisation devrait intervenir d’ici l’été. Avec comme objectif
de rendre à Braudel cet espace de fraîcheur pour l’été.
G.A
Bassins du parc
La Camargue de retour à Braudel
EN BREF//// JanasCollecte de vêtementsA proximité du nouvel espace «tri sélectif» installé à titre expéri-mental sur la Placette des oiseaux, route de Janas, deux réceptacles permettent la collecte de vêtements au profit du Secours populaire sur le parking proche du centre commercial.
//// L’Evescat
Circulationen questionUne visite de terrain des élus (du quartier Sud, à l’urbanisme et à la voirie), des membres du Conseil de quartier, du responsable des services techniques de la Ville et de celui de la GPS (Gestion de proximité sey-noise) a eu lieu le 1er février pour évaluer les probléma-tiques de circulation autour du lotissement de l’Evescat.
Le journal des
Quartiers
17
Les bassins de Braudel devraient retrouver cet été leur apparence d’antan. Ici une photo prise en 2002
Vides depuis 2005 en raison
d’une malfaçon, les trois
bassins du parc Braudel aux
Sablettes sont en cours de
rénovation. Ils seront remis
en eau d’ici Pâques.
Entretien des bassins sans chlore ; carpes, poissons rouges...
Il était une fois une route
très empruntée de notre
ville et un rond-point
où les automobilistes se
croisent nombreux pour
suivre des chemins diffé-
rents. Qui à Six-Fours, qui
aux Sablettes, qui au cen-
tre-ville. Quant aux vélos,
nombreux sur cet axe assez
plat, ils devaient souvent
sillonner entre des automo-
bilistes pressés, s’imposer
au milieu d’un trafi c sans
pitié (VOIR PAGE 16), au risque
de choir ou encore, subir la
dure loi du « plus fort », cel-
le de la sacro-sainte voiture.
A tous ceux qui ont laissé
leur petite reine au garage,
il est temps de la ressortir
et de lui graisser un peu la
chaîne car le nouveau mar-
quage au sol réalisé entière-
ment en régie municipale
a été complètement rénové
pour réaliser une piste cy-
clable au Pas-du-Loup.
Vitesse limitée
La création de cette piste
cyclable a un autre inté-
rêt et non des moindres,
puisqu’elle a permis un ré-
trécissement des avenues
Salvador Allende et Pablo
Neruda. Cette réduction des
voies impose un ralentisse-
ment de la vitesse sur cet
axe qui relie le Nord et le
Sud de la ville.
Morale de l’histoire : au
Pas du Loup, avec quelques
coups de pinceaux, la petite
reine est enfi n libérée de
dame Vitesse.
Sylvette Pierron
Le Pas du Loup
La petite reine et le Loup//// MouissèquesTous à la fête ! Le CIL des Mouissèques renouvellera la fête du quartier le samedi 12 mai prochain. Vide grenier, concerts et pique-nique se dérou-leront sur l’esplanade Marine. Nous revien-drons plus en détails sur ces festivités dans un prochain numéro.
La rénovation du marquage au sol a permis la création d’une piste cyclable au Pas-du-Loup.
VOTRE JOURNAL DES QUARTIERS EST DE RETOUR. DES INFOS, DES REMARQUES ? N’HÉSITEZ PAS À APPELER LE 04 94 06 90 25
Infos
18/ QUARTIERS
Ci-dessus. Un nouveau marquage au sol permet une diminution de la vitesse des automobilistes à
l’entrée du rond-point du Pas du Loup. Ci-dessous, la nouvelle piste cyclable le long de l’avenue
Allende.
//// Quartiers ouestRéunion Une réunion d’infor-mation du CILSOS sur le secteur Ouest de la ville a lieu le 11 février à 10h30 au club de tennis Barban, nous y revien-drons dans le prochain journal des quartiers.
//// Centre-ville
Circulation à MalsertLe comité de quartier Centre Est s’est récemment réuni afi n de discuter de la mise en place d’un nouveau plan de circulation autour de l’école Malsert. Riverains, parents d’élèves et direction de l’établissement vont être consultés. Un travail de réfl exion mené conjointe-ment avec les services de la ville compétents permet-tra d’adopter à terme la meilleure solution afi n d’as-surer le stationnement, la fl uidité des véhicules mais aussi et surtout la sécurité des enfants.
Discussion animée, le
24 janvier dernier,
entre les membres
de la commission de quar-
tier Nord sur l’avenue Saint-
Exupéry. « Ce n’est pas une
avenue, mais une véritable
autoroute où personne ne
respecte les limitations de
vitesse », avis unanimement
partagé par l’assemblée.
« C’est en fait l’ensemble du
plan de circulation qui est à
revoir sur et autour de cette
voie », estime l’adjoint délé-
gué au quartier Nord, Chris-
tian Bianchi, assisté lors du
débat par le directeur des
services techniques, Marcel-
Paul Magagnosc, et la res-
ponsable de la voirie, Ma-
rie-Paule Silvy. Propositions
évoquées, le maintien de
l’avenue Saint-Exupéry en
double sens, tout en rédui-
sant l’emprise de la voie par
des aménagements, la mise
en sens unique des voies
Baudelaire et Rimbaud afi n
d’aérer le quartier et de sur-
tout créer des places de sta-
tionnements, et des chemi-
nements piétonniers.
IncivismeL’inquiétude des riverains
se manifeste d’autant plus
que de nombreux chantiers
de construction sont encore
en cours dans le secteur. « A
l’incivisme des automobilis-
tes qui se garent n’importe
où, s’ajoute la négligence
des conducteurs de chan-
tiers », déplorent plusieurs
participants. L’occasion pour
le directeur des services tech-
niques de la ville de rappeler
l’existence d’une brigade des
chantiers (VOIR AUSSI P.8) sus-
ceptible d’intervenir à tout
moment afi n de régler les
problèmes. Citant en exem-
ple la réussite du plan de
circulation en cours d’adop-
tion pour le secteur du Gai
Versant : « Grâce au travail
de l’association du Gai Ver-
sant que je tiens à féliciter »,
Christian Bianchi a invité les
riverains de l’avenue Saint
Exupéry à s’engager avec les
services de la ville dans une
réfl exion constructive afi n
d’arriver à terme à valider
des solutions.
Patricia Le Goff
Quartier Nord
Les affres de l’avenue Saint-Exupery
L’urbanisation du chemin communal du Gai-Versant a
créé un affl ux de circulation et de stationnement sur ce
petit chemin de campagne. Suite aux actions de l’asso-
ciation de défense du quartier, de Christian Bianchi, adjoint
de quartier Nord et du Conseil de quartier, la circulation a été
modifi ée pour permettre plus de fl uidité. Mais le chemin du
Gai-Versant est étroit, et il était essentiel de protéger les pié-
tons. Un cheminement piétonnier a été réalisé en régie muni-
cipale par les services techniques.
Sylvette Pierron
QUARTIERS /19
La commission de quartier Nord a abordé les problèmes de circulation et de stationnement tout au long de l’avenue Saint Exupéry.
Le long de l’avenue Saint-Exupéry, l’urbanisation massive actée
sous la précédente mandature doit aujourd’hui être gérée en
terme de circulation et de stationnement.
Gai-Versant
Piétons en sécurité
20/ QUARTIERS
Intitulée « Un jour pour le
changement d’adresse »,
cette journée organisée
à l’école Jean Zay permettra
à chacun de communiquer
aux différentes administra-
tions sa nouvelle adresse
dans le quartier du Floréal.
« Un habitant du Floréal A1
indiquera par exemple qu’il
habite désormais résidence
Fleurs de mai, entrée 1, 38 rue
Jean Ferrat. Pour cela, même
s’il reste dans le même ap-
partement, ses démarches
sont celles d’un déména-
gement », explique Nora
Boujemaoui, l’une des deux
référentes du Contrat urbain
de cohésion sociale (CUCS,
VOIR AUSSI P.23). D’où l’idée de
prêter main forte aux lo-
cataires dans leurs démar-
ches administratives : « CAF,
Pôle emploi, Mairie, Banque
Postale et associations de
quartier seront présents de
8h30 à 17 heures pour aider
à remplir les attestations,
photocopier les documents
et faire les déclarations par
Internet », relève Séverine
Garcin, sa collègue. Chaque
participant devra se munir
de l’attestation de modifi ca-
tion d’adresse (envoyée par
l’offi ce Terres du sud habitat)
ou la dernière quittance de
loyer, d’une pièce d’identité
ainsi que des différents justi-
fi catifs : « Pour être complet,
il faudra les relevés de ban-
que, assurance, mutuelle,
téléphone mais également
les cartes grises de véhicule
ou les titres de séjour pour
les étrangers », précise Nora
Boujemaoui.
La journée débutera à 8h30
par un Café-débat sur le
changement d’adresse, et
s’achévera par un débat pu-
blic naturellement intitulé
“Résidentialisation et chan-
gement d’adresse” à 17h. Au
vendredi 17 février, donc...
Gwendal Audran
Floréal
« Un jour pour le changement d’adresse »
Devant Porte-Marine,
un carrefour à l’an-
glaise (plat et en pa-
vés) invitait l’automobiliste
à se conduire comme sur
un véritable rond-point. Il
semble que depuis un cer-
tain temps, ce respect du
code de la route soit négligé
par la plupart des véhicu-
les qui empruntent cet axe
de circulation important.
Résultats : confusion, non-
respect des priorités et ra-
lentissement du trafi c, déjà
assez dense sur ce nœud de
circulation. La municipalité
a donc décidé d’y installer
des plots afi n de rappeler
aux automobilistes pressés
et indélicats, et qui le pren-
nent pour un simple carre-
four qu’il n’en est pas un.
La pose de ces plots a
d’autres avantages. Ils limi-
tent la vitesse des véhicules
et, phosphorescents, ils
sont très visibles de nuit.
Sylvette Pierron
Les Mouissèques
Des plots sur Marine Beaucoup d’automobilistes ne respectaient pas les règles du rond-point à l’anglaise de-vant Porte-Marine. Des plots ont donc été installés.
L’école Jean Zay accueillera vendredi 17 février une journée d’action destinée aux locataires du Floréal. Objectif : faciliter les démarches.
Changer d’adresse implique des démarches administratives,
même si l’on ne déménage pas...
Vos élus /21
OPPOSITION OUVRIR D’AUTRES PERSPECTIVES QUE LE JEU !
Le groupe municipal d’opposition a fait valoir de fortes réticences
pour installer un casino sur le site des anciens chantiers.
En effet, il est préférable de redonner vie au casino des Sablettes
et diversifier ses activités plutôt que de choisir la première solution.
L’opposition considère en effet que les emplois les plus productifs ne peuvent
naître qu’en liaison avec le pôle d’excellence mer piloté par TPM.
Il serait judicieux d’affecter les terrains importants de tout le secteur,
à l’est du parc de la navale pour développer une pépinière d’entreprises liées
aux technologies et industries de la mer, qui aurait l’avantage de créer
des emplois durables. Le CFA, tout proche ayant pour vocation les métiers
de la mer, trouverait ainsi des perspectives d’avenir pour ses formations.
La Seyne retrouverait un peu de souffle dans la morosité ambiante.
La ville connait des difficultés financières préoccupantes de chaque
fin d’exercice budgétaire (4ème délibération modificative du budget voté
en avril 2011). Le déséquilibre en faveur du fonctionnement s’aggrave
et les banques de ce fait rechignent de plus en plus à prêter à la Ville.
Espérons qu’après toutes les hausses insupportables des impôts locaux,
on n’aggravera pas une nouvelle fois la pression fiscale au cours de cette
année 2012, qui s’annonce très difficile.
Enseignement supérieur
Premières pierres
« Ce futur bâti-
ment de la
Maison de la
recherche est l’opportunité
pour l’Université du Sud
Toulon Var de se développer
en bénéfi ciant d’une vitri-
ne ouverte sur la ville ». La
pose de la première pierre
de la Maison de la recherche
Euro-méditerranéenne à
Toulon a donné l’occasion à
Marc Vuillemot de rappeler
la priorité que constituaient
pour TPM l’enseignement
supérieur, la recherche et
l’innovation : « Le bâtiment
accueillera aussi l’Institut
Ingémédia, dont les équi-
pements scientifi ques, fi -
nancés à même hauteur par
l’Europe et TPM, permet-
tront aux créateurs d’en-
treprises et aux chercheurs
en ingénierie de l’Internet
et du multimédia de béné-
fi cier d’une plate-forme in-
novante en région PACA ».
Une région PACA qui a tenu,
même si ce n’est pas sa vo-
cation, à fi nancer le projet
de TPM à hauteur de 10 mil-
lions d’euros.
Ecole d’ingénieursDeuxième chantier inau-
guré, celui de l’école d’ingé-
nieurs Supméca à La Valette.
« Il s’agit de répondre à la
demande de formation tou-
jours croissante dans l’ag-
glomération toulonnaise »,
insiste le vice-président de
l’agglomération TPM en
charge de la formation. Sur
le campus de La Garde/La
Valette, elle dispensera des
formations à Bac+3 et Bac+5
tout en partageant avec
l’université des laboratoires
de recherche en mécanique
et en matériaux.
G.A.
Le 25 janvier dernier, Marc Vuillemot, vice-pré-sident de l’agglomération TPM en charge de la formation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, posait la première pierre de deux nou-veaux bâtiments universitaires à Toulon et La Va-lette. Livraison fi n 2013 pour un coût total de 49,1 millions d’euros.
Oliv
ier
PAST
OR
/TPM
Une maison de la recherche Euro-méditerranéenne à Toulon, une
école d’ingénieurs sur le campus de La Garde/La Valette étoffe-
ront fi n 2013 l’offre de formation supérieure dans l’agglomération
Oliv
ier
PAST
OR
/TPM
4/ L’événement
LE MAG
Deux parcours, un même objectif,
Séverine Garcin et Nora Boujemaoui
unissent leurs différences au service
de la rénovation urbaine
CUCS-PRUplace Emile Adjedj(ex place de Berthe) Tour C04 98 03 09 00
Rubrique /23
ReportageLe CNRS à Brégaillon
D’AquíLes parcs à moules version occitane
PAGE 33
PAGE 31 LE MAG /23
MÉMOIRE60 ANS DE GLISSE AU CSMS SKI
PAGE 24
« Que les
p a r o l e s
se taisent
et que les
actes par-
lent ». Le
proverbe
a f r i c a i n
trône sur le tableau du bureau du
GIP Nouvelle Seyne, place de Ber-
the. Animatrices des lieux, Nora
Boujemaoui, 39 ans, et Séverine
Garcin, 28 ans, ne tarissent pas sur
un quartier qu’elles ont découvert
en 2009 : «C’était la fi n des contrats
urbains. Il a fallu qu’on rencontre
l’ensemble des acteurs associatifs
pour hiérarchiser leurs besoins »,
rapporte Séverine. La tâche est
vaste. Emploi, citoyenneté et pré-
vention, habitat et cadre de vie,
réussite éducative et santé, Nora et
Séverine épluchent les demandes
pour le compte des partenaires fi -
nanciers (Etat, Ville, Communauté
d’agglomération TPM et Région
PACA). Avec des choix quelquefois
cornéliens. « Les deniers publics
viennent à manquer. On est plus
aujourd’hui dans la conservation
de l’existant que dans le développe-
ment des actions. Les priorités pour
la Ville sont défi nies avec Rachid
Maziane, adjoint à la politique de
la Ville. Pour les autres partenaires,
le travail est fait avec Fehrat Tayari,
délégué du Préfet, et les référents
de la Région et de TPM », précise
Nora. Education et prévention pour
Nora la juriste, emploi et habitat
pour Séverine l’urbaniste, les pro-
fi ls sont complémentaires dans la
vie comme au bureau. « J’ai vu les
ravages de l’échec scolaire dans les
quartiers », témoigne Nora. Mère de
deux enfants, cette hyéroise d’ori-
gine a grandi au Val des Rougières
où elle s’investit dans le secteur
associatif : « J’ai fondé l’association
d’action culturelle et socio-éduca-
tive en 1995, fi nancé mes études
de droit en étant surveillante dans
l’Education nationale. Lorsque l’on
n’a ni le réseau social, ni le capital,
ni les bons codes de communica-
tion, se faire une place dans la so-
ciété devient très diffi cile ».
« On critique souvent les politiques
de la ville menées depuis les an-
nées 70, déplore Séverine Garcin.
Mais quelle serait la situation sans
elles aujourd’hui ? Les associations
ne sont-elles pas des médiateurs,
des lieux de dépôt de la parole et
des tensions ? », observe la jeune
femme bientôt maman. Originaire
de Sisteron (Alpes de Haute Pro-
vence), Séverine a été témoin de la
désertifi cation rurale avant de faire
ses études à l’Institut d’aménage-
ment régional à Aix-en-Provence.
« J’ai trouvé au quartier Berthe la
même solidarité que chez moi.
Une richesse humaine, un quar-
tier inséré dans une ville fi ère de
son identité ». Référentes du volet
social et préventif du Projet de ré-
novation urbaine, Nora et Séverine
entendent également faire évoluer
les mentalités : « Le regard que por-
te notre société sur la pauvreté doit
absolument rester bienveillant, in-
siste Nora. On peut rêver, réussir
en étant pauvre. Encore faut-il exis-
ter aux yeux des autres ». Exister,
garder confi ance en son quartier
métamorphosé, le programme de
rénovation urbaine, parmi les plus
grands du pays, a entraîné dans
son sillage destructions et réhabili-
tations d’immeubles, relogements
et arrivée de nouveaux Seynois :
« Loin des projets urbanistiques,
les riverains ont à travers le conseil
de quartier Nord présidé par Chris-
tian Bianchi, ou les actions de l’Uni-
versité du citoyen (VOIR AUSSI P.11)
cherché à s’approprier ces change-
ments », relève Séverine. Réunions
en pied d’immeubles pour la rési-
dentialisation, emplois réservés
aux riverains pour les chantiers ou
encore l’adressage du Floréal sont
les dernières grandes réalisations
du CUCS. « Vendredi 17 février,
nous recevrons à l’école Jean Zay
les riverains du Floréal. (VOIR AUSSI
P.20) Tous disposent désormais
comme les autres Seynois d’une
adresse avec un numéro et un nom
de rue. Ca paraît secondaire, c’est
en fait un grand pas vers la norma-
lisation du quartier ! », conclut avec
enthousiasme Nora.
Gwendal Audran
Nora Boujemaoui et Séverine Garcin assurent le volet social et préventif du Programme de rénova-tion urbaine. De Berthe à la Rouve en passant par le cen-tre-ancien, rencontre avec les animatrices du Contrat urbain de cohésion sociale (CUCS).
Mieux vivre/ Le portrait du mois
Un m2 à haute valeur scientBrégaillon
Le CNRS va faire de la base marine du Technopole de la Mer le lieu d’étude des grands phénomènes méditerra-néens, tout en continuant d’y rechercher les traces des origines de l’univers. Sur cette zone d’activités en trans-formation, des entreprises high-tech sont souhaitées, avec leurs emplois. Mais le devenir de Brégaillon dépend aussi d’un hypothétique terminal à ferries, éga-lement en projet.
24/ LE MAG / Reportage
Versant maritime du futur technopole de
la mer, Brégaillon et ses quais constituent
un précieux atout que la Ville souhaiterait
valoriser.
ntifi que
LE MAG /25
C’est un fantastique outil de
recherche pour le futur,
pourtant essentiellement
tourné vers le passé le plus loin-
tain. Antarès s’intéresse aux condi-
tions de naissance de l’univers. De
quoi donner le tournis. La techni-
que consiste sommairement à cap-
ter des neutrinos dans de grandes
masses d’eau de mer, où fi lent ver-
ticalement des câbles intelligents :
bardés d’instrumentation. Ils sont
douze ainsi au large des Sablettes à
La Seyne, reliés aux laboratoires du
CNRS, logés par Ifremer à l’institut
Pacha. Mais ce n’est pas assez. Il faut
maintenant passer à la vitesse supé-
rieure, bonifi er cette recherche en
lui donnant des moyens à la mesure
de la qualité de deux équipes hors
pair de la recherche française : l’In-
su, ou Institut National des Sciences
de l’Univers, et IN2P3, ou Centre de
Physique des Particules de Mar-
seille. Le CNRS pilote pour 28 ins-
tituts de recherche de sept pays la
deuxième phase d’Antarès, MEUST,
pour Mediterranean Eurocenter for
Underwater Sciences and Techno-
logies. Et l’organisme public de re-
cherche est prêt à investir 50 % des
23 millions d’euros du projet. Avec
celui-ci, la zone d’activité marine de
Brégaillon aurait son phare, presti-
gieux, autour duquel les entreprises
high-tech et leurs emplois cherche-
raient à s’implanter.
Surveillance soutenueAujourd’hui le CNRS dispose de quel-
ques étroits bureaux à Brégaillon,
mais pas d’un espace atelier dédié
à la maintenance d’instruments de
précision. Emmanuel Alessandrini,
capitaine d’armement de l’Insu,
nous reçoit dans des locaux mis à
disposition par l’Ifremer. Demain,
ses équipes, ici, devraient à partir
d’une série de fi bres optiques tra-
versant La Seyne, « traiter les don-
nées sous-marines enregistrées au
large des Sablettes, par dix colonnes
supplémentaires s’enfonçant dans
la mer, relayées par un modem lui
aussi sous-marin », et une boîte de
jonction. A terme, un km3 de mer
devrait être instrumentalisé. Non
seulement alors on continuera à
capter les neutrinos, mais suivre
aussi l’évolution de notre écosys-
tème marin sous des angles divers :
de la consommation d’oxygène des
petits organismes vivants à la pré-
vision des séismes sous-marins. Ces
recherches qui pourront peut-être
prévoir les tsunamis méditerra-
néens, vont occuper des centaines
de chercheurs dans le monde, et 22
personnes directement à Brégaillon,
dans des bâtiments construits sur
1 600 m2. On attend pour cela l’Auto-
risation d’Occupation Temporaire
que devrait donner l’Etat pour lan-
cer les travaux.
Surveillance soutenueLe CNRS pourrait préfi gurer ce pôle
de haute technologie marine de La
Seyne. Autour de ce pôle scientifi -
que, la Ville espère voir s’installer
les laboratoires et entreprises que
mériterait d’héberger ces quelques
hectares les pieds dans l’eau, tou-
tes en rapport avec le milieu marin
bien sûr. C’est là que commencent
les doutes. Toulon Provence Médi-
terranée porte bien un projet de
Technopole de la Mer, pour lequel
Brégaillon serait le versus marin,
une autre zone d’activité à Olliou-
les, accueillant les entreprises qui
n’ont pas besoin de la proximité im-
médiate du milieu marin. Si cette
dernière est dans les tuyaux, avec
un nouvel immeuble de DCNS sur
3 ha dont le permis de construire
sera déposé quand ces lignes parai-
tront, il n’en va pas de même pour
la version littorale du Technopole
de la Mer. C’est essentiellement
à Brégaillon que celle-ci doit voir
le jour, autour de l’Ifremer, et des
CNIM. 100 000 m2 de bureaux doi-
vent y être gagnés sur des espaces
aujourd’hui utilisés en parkings
ou en délaissés. Toulon Provence
Aménagement réfl échit actuelle-
ment sur les moyens de dégager ce
foncier. Il serait dévolu à des entre-
prises ayant besoin d’avoir pignon
sur mer. Une plate-forme technique
mutualisée entre celles-ci aurait
les pieds dans l’eau sur 3 000 m2.
MEUST serait bien entouré, dans un
milieu consacré à la recherche et à
l’activité high-tech marine. Mais cet
espace ferait aussi rêver Ports Toulon
Provence, le syndicat mixte qui gère
pour TPM et le CG83 les terminaux
à Ferries de Toulon, et qui aimerait
disposer aussi de plus de foncier
dévolu aux activités marines. C’est
la crainte exprimée par Marc Vuille-
mot, le maire de La Seyne. « Mon
inquiétude c’est que cela se traduise
par une délocalisation de ce termi-
nal à Brégaillon. Et cette inquiétude
naît de l’absence de concertation,
concertation que je demande ». Et
enfi n d’ajouter : « Le maire de La
Seyne est issu du suffrage universel.
Qu’un organisme qui ne l’est pas,
décide à sa place, ce serait incroya-
ble ! » L’affl ux de voyageurs demain
pourrait générer là des parkings,
alors même qu’il s’agit de gagner de
l’espace sur ceux qui existent pour
loger des entreprises fournisseurs
d’emplois. A Brégaillon, pendant
que le CNRS captera des neutrinos,
les aménageurs eux essaieront de
capter les mètres carrés utiles.
Michel Neumuller
1 600 m2 de bâti-ments accueillant 22 chercheurs au cœur du techno-pole de la mer
Les scientifi ques
de l’Institut national
des sciences de l’univers
au travail
////jusqu’au 16 septembre EXPOSITION «Balaguier sentinelle de la rade» Musée Balaguier Infos : 04 94 94 84 72
//// jusqu’au 15 févrierEXPOSITIONPeintures de Mme Danièle Ruini. Offi ce du tourisme des SablettesInfos : 06 14 40 24 77
////jusqu’au 19 févrierJANVIER DANS LES ETOILESPôle National des Arts du Cirque - Méditerranée par Théâtre Europe 13e édition du cirque contemporainEspace Chapiteaux des Sablettes Infos : 04 94 06 84 05
////jusqu’au 25 févrierEXPOSITIONCroquis et dessins de Patrick SirotDojo ThéâtreInfos : 06 81 31 78 98
////jusqu’au 4 mars EXPOSITION « Nature» exposition d’Elisabeth BarbosaVilla Tamaris Centre d’Art – salles Rez-de-Jardin Infos : 04 94 06 84 00
////jusqu’au 15 marsEXPOSITION« Cirque » peintures et oeuvres sur papier d’Alain NonnBrasserie de la MairieInfos : 04 94 94 01 62
//// jusqu’au 28 mars EXPOSITIONPhotos de Lena DurrCentre culturel et municipal TisotInfos : 04 94 30 61 85
////jusqu’au 30 marsEXPOSITIONSPhotographies d’Emmanuel Bavoux « 83,5 Perspectives »Maison du PatrimoineInfos : 04 94 06 96 60
« Trace1ecart(s) » : dessins, peintures, installation par Nicole Benkemoun, Patrick
26/ LE MAG / Agenda
FÉVRIERMaison de l’image : des ateliers pour tousCet espace culturel d’échanges autour du cinéma et de la formation audiovisuelle propose tout au long de l’année de multiples stages de for-mation et toute une série d’animations.Située au cœur du centre
ville, place Bourradet, la
Maison de l’Image multiplie les activités afi n d’amener le plus
grand nombre et notamment les plus jeunes, à s’intéresser aux
techniques de l’audiovisuel et à l’univers du cinéma. La respon-
sable, Nathalie Trezza, se félicite du succès de la structure : « Le
public s’est vraiment approprié les lieux et participe de plus
en plus aux activités que nous proposons », déclare t-elle. Et
le choix ne manque pas. Du 27 février au 2 mars prochain, les
Ateliers de l’Image organisent ainsi un stage de montage ouvert
aux jeunes à partir de 13 ans. Les participants pourront réaliser
un petit fi lm à partir de leurs propres photos ou vidéos. Pour les
8-12 ans, les intervenants animent tous les mercredis l’atelier
“Les p’tits Seynois” dans le cadre duquel on apprend aux enfants
à écrire, tourner et monter une série de fi lms courts de type
fi ction, clips ou reportages. Afi n de, peut être, susciter des voca-
tions de journalistes, les jeunes ont dès 13 ans la possibilité de
s’initier à la réalisation d’un magazine audiovisuel, de la recher-
che des sujets au montage, tout cela dans le cadre d’un atelier
au nom évocateur : “Le Seynois”. En direction des associations
et des établissements scolaires et à leur demande, la Maison
de l’Image permet également la découverte de jouets optiques
anciens et modernes. Côté animations, Les Ateliers de l’Image
donnent régulièrement carte blanche au public afi n d’organiser
des soirées festives autour de la projection d’un fi lm. L’associa-
tion prépare enfi n une grande manifestation intitulée “L’image
dans tous ses états”, qui se déroulera les 1er et 2 juin prochains.
Tout un programme. PLG
RENSEIGNEMENTSLes Ateliers de l’Image04 94 06 13 12
CINÉMA / 2012 FÉVRIERSirot et Serge PlagnoLes Chantiers de La LuneInfos : 04 94 06 49 26
//// Mardi 14 févrierDINER DANSANTSpécial Saint-Valentin avec l’orchestre Tenue de SoiréeLe CapitoleInfos : 06 14 36 77 44
////Mercredi 15 févrierTHE DANSANTBourse du Travail de 14h à 18hInfos : 04 94 06 97 48
////Jeudi 16 févrierVERNISSAGEPeintures abstraites de Mme Claude GoergerOffi ce du tourisme des Sablettes à 18h, exposition jusqu’au 29 févrierInfos : 06 14 40 24 77
////Vendredi 17 févrierJAZZMario Stantchev Trio par Art Bop : Mario Stantchev piano, Didier Del Aguila contrebas-se, Sangoma Everett batterieFort Napoléon à 21h30Infos : 06 87 71 59 30VERNISSAGEExposition de Dominique Gauthier. Villa Tamaris Cen-tre d’Art à partir de 18hjusqu’au 15 avrilInfos : 04 94 06 84 00HUMOUR« Emmoh’L nonaC » de et avec Patrick Cottet-MoineCafé-théâtre 7e Vague à 21h, et samedi 18 Infos : 04 94 06 02 52
////Samedi 18 févrierSPORTTournoi PACA escrime Cercle d’Escrime SeynoisGymnase Sauvat de 8h à 18h,
et dimanche 19
REPAS SPECTACLECafé-théâtre par le théâtre Poquelin
ATTAC fait son cinéma ! L’association ATTAC projettera le 1er Mars à 18 heures le fi lm « les nouveaux chiens de garde » en salle Apollinaire.Le fi lm inspiré du livre de Serge Halimi portant le même titre
traite d’un sujet très sensible. Paru en 1997 il s’efforce de démon-
trer la collusion entre les médias et le pouvoir. Son adaptation
cinématographique a été réalisée par Gilles Belbastre et Yannick
Kergoat. Les deux réalisateurs donnent vie à un livre qui avait
passionné 250 000 lecteurs. On découvre à travers ce fi lm les
liens étroits entre pouvoir politique et grands groupes industria-
lo-fi nanciers. Ces derniers sont souvent propriétaires des grands
médias. Un sujet épineux sur lequel il est diffi cile d’écrire en tant
que journaliste, mais nécessaire d’y réfl échir en tant que citoyen. Sami Bouzid
LE MAG /27 COUP DE CŒUR / DU 24 FÉVRIER AU 21 AVRIL
Né dans le Cantal en 1931, le peintre Ber-
nard Conte grandit entre Auvergne et
région parisienne, plus précisément à
Sèvres. Très jeune, il est attiré par le dessin et la
peinture et reçoit les conseils de Mariette Portet,
une amie de la famille, écrivain et peintre égale-
ment. Malgré tout, son ambition est contrariée
par des études d’ensemblier-décorateur, oppor-
tunité qui lui offrira cependant une indépendan-
ce pour se consacrer à sa passion. Dès 1952, pa-
rallèlement à son métier, il travaille la peinture
et commence à être remarqué par la critique. En
1961, c’est le point de départ véritable de sa car-
rière avec la distinction convoitée du prix pari-
sien de “amateur d’art”, publication connue dans
ces années-là pour lancer la carrière des artistes.
A la fi n des années 60, il convoite une vieille mai-
son dans l’île de Noirmoutier et la transforme en
ce que l’on appellerait aujourd’hui, un restaurant
à thème. Le succès est au rendez-vous, avec tou-
jours en tête l’indépendance matérielle. Lorsque
fi nit la saison et que l’île enfi le son manteau de
silence, ses travaux se poursuivent et évoluent,
avec une palette plus riche, des formes plus sim-
ples et des couleurs plus claires. Des voyages
enrichissent également son inspiration, comme
par exemple au Maroc qui demeure un cours
de couleurs à ciel ouvert… lumière qu’il ralliera
défi nitivement en 1989 lorsqu’il installe son ate-
lier à Six-Fours. L’artiste disparaît en 1995 et son
épouse prolonge depuis son œuvre en prêtant les
toiles pour des événements comme cette exposi-
tion au fort Napoléon. Avec leurs aplats et surtout
ce geste si particulier qui les guide, les œuvres de
Bernard Conte racontent une nature décryptée
et retranscrite. Plus que des lieux, on reconnaît
l’atmosphère qui leur est liée. On ressent le froid
glacial de la campagne d’Auvergne, la timide clar-
té de l’Atlantique où les derniers hommes culti-
vent la mer, la séduction des canaux de Bruges et
ceux tout aussi romantiques de Venise ou encore
l’éclatante blancheur des calanques du midi. As-
surément, une œuvre à (re)découvrir.
Jean-Christophe Vila
Une ode à la peinture
Fort NapoléonExposition Bernard Contedu 24 février au 21 avril 2012, vernissage jeudi 23 février à partir de 18h30.
Bernard Conte, « les viviers à Cancale », huile sur toile
//// 15 février - 15 mars 2012•Club Ados-lecture, vendredi 24 février à 18h
Renseignements : 04 94 87 39 59
•Heure du conte, Bibliothèque Centre-Ville
mercredi 15 février à 10h (0-5 ans)
mercredi 29 février à 10h (0-5 ans)
Renseignements : 04 94 87 39 59
•Heure du conte , Bibliothèque Le Clos Saint-Louis
Mercredi 8 février à 9h30 et 10h30 (0-5 ans)
Mercredi 15 février à 10h (à partir de 5 ans)
Mercredi 14 mars à 9h30 et 10h30 (0-5 ans)
Renseignements : 04 94 16 54 04
•« Paroles de lecteurs », Bibliothèque Centre-Ville.
Venez partager vos coups de coeur ou critiques de
mardi 28 février 18h à 19h30
•Rencontres cinématographiques : Ken Loach Bibliothèque Le Clos Saint-Louis
Projections : Vendredi 10, 17 et 24 février à 14h30 :
projection de 3 fi lms de Ken Loach.
•Grand quiz sur le cinéma Samedi 18 février
bibliothèque
Le Clos Saint-
Louis, espace
animation.
Participez
au quiz sur le
cinéma, seul(e)
ou en famille,
sur inscription.
(Questions/
réponses
sur le cinéma
à partir d’extraits
vidéos
et autres jeux).
•Racontines : du 21 au 25 février,
dans les bibliothèques de la ville. Thème : «Le cirque »
Les Racontines sont des rendez-vous de la petite
enfance. Elles s’adressent aux enfants de la naissance
à 5 ans et leur entourage (parenté, professionnels).
Elle est l’occasion de moments de rencontre et de
partage pour le public et les professionnels de la petite
enfance autour de la relation petit enfant-adulte-livre.
(Exposition, heure du conte, spectacle au programme).
Renseignements : 04 94 16 54 00
•Café littéraire, animé par Fabrice Pras, professeur
de français. Bibliothèque Le Clos Saint-Louis, espace
multimédia.
samedi 10 mars à 10h30 : « L’oeuvre de Charlie Cha-
plin et la littérature : comment dénoncer les temps
modernes par le cinéma et la littérature »
•Ateliers d’écriture : animés par l’association
ODEPLUME, bibliothèque Le Clos Saint-Louis, espace
multimédia. Ils se déroulent le mardi soir de 18h30 à
20h30, à partir du 13 mars.
Les ateliers sont gratuits ( à partir de 15 ans).
L’inscription à l’une des bibliothèques est obligatoire.
(sur réservation, nombre de places limitées).
Informations et renseignements :Bibliothèque Centre-Ville, rue François Croce
04 94 87 39 59
Bibliothèque Le Clos Saint-Louis, av. Henri Guillaume
04 94 16 54 00
www.la-seyne.fr
RENSEIGNEMENTSGalerie du Fort - Fort Napoléon 04 94 06 96 60
[email protected] - www.la-seyne.fr
Programmation AnimationsBibliothèques de la ville
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« Venez tester vos connaissances cinématographiques dans une ambiance conviviale,seul(e), en famille ou entre amis(e »)
Renseignements et inscriptionsBibliothèque Centre-Ville - rue François Croce : 04 94 87 39 59
Bibliothèque Le Clos Saint-Louis - av. Henri Guillaume : 04 94 16 54 00
[email protected] - www.la-seyne.fr
SAMEDI 18 FÉVRIER 2012
BIBLIOTHÈQUE
LE CLOS SAINT-LOUIS
ESPACE ANIMATION
DE 14h30 À 16h30public : adultes/adolescents
Inscription obligatoireOuvert aux lecteurs inscrits ou non-inscritsdans les bibliothèques- 8 équipes maximum(3 personnes maximum par équipe)
28/ LE MAG / Agenda
FÉVRIER
(sketchs, chanson, humour)Théâtre de Fabrégas à 19h
Infos : 06 30 36 73 30
////Dimanche 19 févrierSPORTRugby La Seyne/Nimes Stade Marquet à 15h15Infos : 04 94 94 27 72
////Lundi 20 févrierSOUVENIR FERNAND BONIFAYAprès-midi dansant avec l’orchestre Michel SylvestreBourse du Travail de 14h30 à 18h30Infos : 06 60 39 43 33CONFERENCE/PROJECTION« La saga varoise de la soie » par M. Gabriel Jauf-fret, membre actif rési-dant de l’Académie du VarThéâtre Apollinaire à 17h Infos : 04 94 94 74 13
////Mardi 21 févrierSOIREE SPECIALE MARDI GRASRock/salsa (déguisement et crêpes à gogo)Le Capitole à 21hInfos : 06 14 36 77 44
////Vendredi 24 févrierCONFERENCE DEBAT« Georges Brassens » ani-mé par M. Lucien AnnotLe Transbordeur à 18hInfos : 04 94 10 52 11SOIREE COUNTRYAnimée par Bruno Mog-gia. Repas avec musique d’ambianceLe Capitole à partir de 20hInfos : 06 14 36 77 44
////Samedi 25 févrierBAL OCCITANAnimé par le groupe TrelutzBourse du Travail à 20h30Infos : 04 94 06 96 60SOIREE DANSANTEAnimée par l’orchestre Blue NoteLe Capitole à partir de 20hInfos : 06 14 36 77 44
VACANCES DE FÉVRIER / DU 27 FÉVRIER AU 9 MARS
Certes, le fond de l’air est encore frais, mais les fê-
tes sont passées et déjà bien digérées. Il est temps
de penser aux beaux jours et à toutes les festivités
que la municipalité en collaboration avec de nombreuses
associations seynoises, organisera pour rythmer la belle
saison. Il y en aura pour tous les goûts *. Ça commence en
mai où chacun sait, on fait ce qu’il nous plaît. Cet adage
n’aura jamais autant d’aura qu’à la Seyne car le 9, c’est la
fête du sourire, le 12, c’est celle du CIL des Mouissèques
et le 17, celle du quartier Berthe. Enfi n, gastronomes et
amateurs de bons millésimes sont attendus du 17 au 20
mai au Parc de la Navale pour le salon Esprit du Vin. Le
désormais incontournable festival Couleurs Urbaines est
annoncé fi n mai début juin. Les membres de l’associa-
tion Culture Plus concoctent actuellement un plateau qui
devrait en ravir plus d’un.
En juin, ça commence le 2 avec la fête du vélo. Ce même
jour débutera “Venise-sur-Seyne” organisée par Vitrines
Seynoises. Une semaine plus tard, les 9 et 10, les bédé-
philes seront ravis de savoir que « Bulles en Seyne » est
annoncé au Parc de la Navale. Les 23 et 24 juin, rendez-
vous avec Saint-Pierre à Saint-Elme pour la traditionnel-
le fête des pêcheurs. Le dernier week-end de juin, la fête
de la ville mettra le feu au parc et sur les quais pour deux
jours d’animations en tous genres, de concerts et le tra-
ditionnel feu d’artifi ce le 29 juin. Nouveauté cette année,
le festival Côté Plages des Sablettes aura lieu les 6, 7 et 8
juillet, et non en août comme les années précédentes. Le
14, comme partout en France, nous danserons sur le gou-
dron et sous les fl onfl ons pour commémorer notre belle
révolution. Et du 16 au 22 juillet, Côté Plages continue
avec une programmation danses et musiques du mon-
de. Enfi n, la deuxième édition du festival Côté Pont sur le
parc de la Navale aura lieu cette année en août, du 3 au 12
avec une programmation musicale de choix, un marché
du commerce équitable et des animations en centre-ville
et sur le marché provençal.
Allez, vous savez presque tout, alors bonne année
et bon été !
Sylvette Pierron
*Programme sous réserve de modifi cations.
Activités “d’hiver-ses”
Maison Jean Bouvet : 04 94 30 87 63 Espace Tisot : 04 94 30 61 85 Caisse des écoles : 04 94 06 97 40 Vous pourrez également retrouver l’ensemble de la programmation sur le site de la Ville www.la-seyne.fr
Les vacances d’hiver seront animées pour les Seynois jeunes et moins jeunes. Plusieurs activités leurs seront proposées à Bouvet, Tisot et dans les centres aérés.La maison Jean Bouvet propose plusieurs ateliers axés
sur l’art. Les inscriptions sont ouvertes à partir du ven-
dredi 17 février, et des stages seront organisés autour des
arts plastiques, du théâtre et de la danse (Danse moder-
ne, hip-hop, fl amenco). Les 8 centres aérés de la Ville pro-
poseront également de nombreuses animations. Les thè-
mes à l’honneur seront l’art, la botanique et le monde de
l’imaginaire. De quoi ravir les enfants de 3 à 12 ans qu’ac-
cueillent ces centres. Quant à l’espace culturel Tisot, il in-
vite des participants de tous âges entre le lundi 27 février
et le vendredi 9 mars. L’initiation au cirque, au modelage
ou encore à la danse africaine seront au programme.
Sami Bouzid
EN 2012 ON BOUGE / PRINTEMPS ET ÉTÉ
A vos agendas, prêts, notez !
LE MAG /29
////Dimanche 26 févrierSPORTRégate : La Farfalle Cup Départ Fort St-louis vers 10hInfos : 04 94 87 20 07
CONCERT CLASSIQUE Quatuor de violon et violoncelleThéâtre Apollinaire à 17hInfos : 04 94 87 16 36
////Lundi 27 févrierSTAGE MONTAGEPar les Ateliers de l’Image : venez acquérir la techni-que pour créer des fi lms avec vos photos et vos vidéos. La Maison de l’Image jusqu’au 2 mars, à partir de 13 ans, de 14h à 17hInfos : 04 94 06 13 12
////Mercredi 29 févrierCINEMERCREDI« Cendrillon, Elle était une
fois dans l’ouest » de Pas-cal Hérold par les Ateliers de l’ImageSalle Apollinaire à 14h00Infos : 04 94 06 13 12
////Jeudi 1er marsPROJECTIONPar ATTAC du fi lm « Les nouveaux chiens de garde » d’après le livre de Serge Halimi sur le « sys-tème médiatique »Salle Apollinaire à 18h
////Samedi 3 marsBOURSE MULTICOLLECTIONSBd, cartes postales, phila-télie, voitures de collec-tion, pièces de monnaie, miniatures parfum, disques, jouets, pin’,sSalle paroissiale St Jean Bosco ToulonInfos : 06 85 46 69 69SPORTMatch La Seyne Var Hand-ball/Chambéry Salle Baquet à 20h30
////Dimanche 4 marsCritérium de Printemps ASMASStade Scaglia
////Lundi 5 marsLES JOUETS OPTIQUESPar les Ateliers de l’Image : venez vous amuser avec le praxinoscope, les folioscopes et surtout le dessin animé assisté par ordinateur ! La Maison de l’Image jusqu’au 9 mars, pour les 8-18 ans de 9h à 12hInfos : 04 94 06 13 12
//// Mercredi 7 mars VERNISSAGEDe l’exposition des étu-diants de l’Ecole Supé-rieure d’Art Toulon – Villa TamarisVilla Tamaris Centre d’Art (3e et 4e étages) à partir de 18hjusqu’au 7 avrilInfos : 04 94 06 84 00
////Vendredi 9 mars CONFERENCE« La grande confi scation de la culture par.... » Tonton DgéCafé-théâtre 7e Vague à 21hInfos : 04 94 06 02 52
////Samedi 10 mars HUMOUR“Bienvenue au club” de et avec Gérard DuboucheCafé-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52SPORTBanana Cup YCS. Base Nautique, et dimanche 11
////Mercredi 14 mars SPORTCritérium optimist YCSBase Nautique
CONCERTMusique ibérique avec Guillemette Laurens, Damien Colcomb (orgue) et Françoise Johannel. Par le Conservatoire National. Auditorium 11, rue Jacques Laurent à 20hInfos : 04 94 93 34 29
////Vendredi 16 mars VERNISSAGE« Dessins » de Magali LatilVilla Tamaris Centre d’Art Salles Rez-de-Jardin à partir de 18hjusqu’au 6 maiInfos : 04 94 06 84 00HUMOUR« Le Mentaliste » avec Bernard Fane
Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52CONCERT DE JAZZInigo Kilborn Quartet, par l’association Art Bop : Inigo Kilborn trompette, Philippe Armand claviers, Jean-Marc Pron contre-basse, Philippe Mejean batterieFort Napoléon à 21h30Infos : 06 87 71 59 30
////Samedi 17 marsMASTER CLASSES ET ATELIERSImprovisation tous instru-ments avec Laszlo FassangPar le Conservatoire National à Rayonnement Régional Toulon-Proven-ce-MéditerranéeAuditorium de La Seyne-sur-Mer 11, rue Jacques Laurent, de 9h à 12h et de 14h à 17h Infos : 04 94 93 34 29CHANSONSAvec Tonton Dgé dans le cadre des « Fantai-sies toulonnaises »Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52
> MairieHôtel de ville 04 94 06 95 00
Secrétariat des élus 04 94 06 90 60
Mairie sociale 04 94 06 97 00
Clic (information 3ème âge) 04 94 06 97 04
Mairie technique 04 94 06 93 00
Direction des sports 04 94 10 81 40
Direction de la culture 04 94 06 96 60
Service propreté 04 94 06 92 40
Service de détagage 04 94 06 93 16
Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00
Comptoir citoyen 04 94 06 96 54
Gestion de proximité seynoise 04 94 06 96 33
> Culture /Bibliothèques municipalesArchives municipales 04 94 87 52 24
Bibliothèque le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00
Bibliothèque centre-ville 04 94 87 39 59
Bibliobus 04 94 06 93 58
École des Beaux-arts 04 94 10 83 09
Conservatoire national de région 04 94 93 34 44
Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00
Maison de l’Habitat 04 94 06 90 01
Musée Balaguier 06 22 96 64 01
Maison de quartier Jean Bouvet 04 94 30 87 63
Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85
> Sécurité / Secours / JusticePolice municipale 04 94 06 90 79
(renseignements) 04 94 06 95 28
Police nationale 17
(renseignements) 04 98 00 84 00
Crossmed 04 94 61 71 10
Sapeurs-pompiers 18
Samu 15
Planning familial 04 94 10 59 60
SOS médecins 04 94 14 33 33
Hôpital George Sand 04 94 11 30 00
Pharmacie de garde 32 37
Enfance maltraitée 119
Maison de justice et du droit 04 94 63 50 98
Maison des services publics 04 94 10 93 50
Service Animation 3ème âge 04 94 06 97 48
Maison Intergénér. St Georges 04 94 64 48 17
Maltraitance envers les personnes
âgées et handicapées 39 77
SOS Violences faites aux femmes 04 94 22 17 82
BIJ (information jeunesse) 04 94 06 07 80
Sécurité dépannage gaz 0 800 47 33 33
> PratiqueAllo service public 39 39
Offi ce de tourisme 04 98 00 25 70
Objets trouvés 04 94 06 95 28
Alliances taxis 83 0 825 56 26 26
Cuisine centrale 04 94 98 98 72
> Jeunesse 04 94 94 88 67
EAJ les Sablettes/parc Braudel 04 94 30 13 94
EAJ la Maurelle 04 94 30 98 40
EAJ Jules Renard 04 94 10 16 76
EAJ Malsert 04 94 89 55 62
MAGAZINE
MUNICIPAL
Hôtel
de Ville
83500 La Seyne-sur-Mer
04 94 06 90 00
Internet : www.la-seyne.fr
Directeur de publication :
Marc Vuillemot, maire
de La Seyne-sur-Mer
Directeur de la communication :
Gilles Gaignaire
Directeur adjoint de la
communication : Laurent Dupuy
Rédacteur en chef :
Gwendal Audran
Rédaction : Chantal Campana,
Sylvette Pierron, Patricia Le Goff,
Sébastien Nicolas (Sports), Jean-
Christophe Vila (Culture) Michel
Neumuller, Sami Bouzid
Secrétariat de rédaction :
Bernadette Dionisi
Photos : François Laï,
Pascal Scatena
Conception graphique :
Anatome
Mise en pages : Lise Kubli
• Impression : Hémisud
Diffusion : 35 000 exemplaires
BLOC NOTES
FÉVRIER
30/30/ LE MAGLE MAG // DistractionDistraction
Karou Kesako :06 21 24 24 43
NDLR : Une erreur de conjugaison s’est malencontreusement glissée dans notre rubrique le mois dernier. Il fallait lire la source «se tarit» et non «se tarissa».
Viens jouer Viens jouer au au cirque !cirque !
D’aquí / LE MAG /31
De marrits muscle n’i a ges aquíMytiliculteur
Près de 800 tonnes de moules sont produites dans la rade de Toulon, c’est-à-dire exclusivement à La Seyne. Michel Boutemer revendique le titre de “petit producteur”, fournissant un public de proximité, en moules bien iodées. Les amateurs apprécient.
Coneissètz lo provèrbi : « de Sa-
cha-Amas pòdon pas sortir de
marrits muscles ». Es tot pa-
rier de la rada de Tolon, qu’en veritat
es bèn a La Seina que se norrisson
lei muscles. Sèt mitilicultors i vivon
que fornisson mai de 800 tonas l’an.
Michèu Boutemer es un d’aquelei,
e pas lo plus gròs. « De demorar pi-
chon, aquò es la condicion per gar-
dar la soplessa de causir aquelei me-
nas de muscles que vòli faire, gardar
lo contacte ambe de praticas dau re-
larg seinenc. Ai chausit de m’inves-
tir dins la qualitat puslèu que dins la
quantitat ».
Sus lei palancas de son norrigatge,
dei paus bèn tancats dins la mar,
aganta un bornèu de PVC, e li en-
mancha dos fi elats : un bèn fi n que
se gausirà dins pas qu’un mes, e un
pus gròs, fach de nilon. Puei, d’una
caissa que sòrt de l’aiga, tira de pon-
hadas de muscles e lei descarracha
a mesura, per n’emplir lo forrèu de
fi elats. Enfi n, un còp qu’aurà format
un fi elat de tres metres que sembla
una saussissa, l’enaiga per mai d’un
an. « Se lei dauradas lei manjan pas,
seràn dei bèlas ! ».
Michèu Boutemer es mitilicultor
despuei vint ans, e conèis bèn son
mestier. Ambe sei 150 tonas per an,
pòt viure de son activitat. « E mai
m’arriba de prendre de vacanças.
Lei muscles an pas besonh de ma
preséncia coma lei pèis, qu’avans
èri aquacultor. E lei malautiás, leis
agantan pas tant. ».
Solament, i a tant e tant de muscles
sus lo mercat, que fau bèn causir sa
produccion. Lei pichonas se vendon
pas car, que n’i a molons. Lei bèlas,
per farcir, son mai interessantas.
Leis aubergistas lei prenon volon-
tiers. « Mai fau sacher que lei fasèm
venir dins mai de dos ans »,còntra 18
mes per d’autrei.
En veritat, leis muscles de La Seina,
son camarguesas. Ne’n va ansin
despuei que lei sorgents sotamarins
son, siegue agotats, siegue captadas
per avenar leis abitants de Sant-Man-
drier. « Lo muscle li fau d’aiga douça
per se bèn faire, es per aquò qu’ara
m’en vau querre a Pòrt Sant Loís la
“grana”, valent a dire lei musclilhons
que norrirai aicí » que ditz encara
Michèu Boutemer.
Lei muscles, dins la rada, « sabiam
pas de que n’en faire tant n’en aviá,
vaquí seissanta ans. Ara es pus pa-
rier ! » Pasmens, amb una aiga mai
salada, lo muscle seinenc sembla
mai chanut per leis amators de co-
quilhatge, aquelei que se fan la ven-
trada d’ústrias, d’arapèdas, d’orsins e
de totei leis autrei produchs de mar.
E s’agantan pas una brava caganha,
es que lo mitan marin de La Seina es
bòn. Un solet còp aquelei darreireis
annadas fuguèron enebidas a la ven-
da. Un malastre per lei productors,
que devon alòr, per subreviure, ven-
dre de cauquilhas espanhòlas.
Michel Neumuller
LES MOTS QUI COMPTENT Agotar = tarir
Descarrachar = ôter le pied d’un co-
quillage
Enantir, abalir = élever des enfants
Faire de, faire venir = élever plantes et
animaux
Avenar = pourvoir en eau
Mitilicultor = éleveur de moules
Muscle = moule
Norrigatge = élevage
Sorgent = résurgence
Cauquillatge = fruits de mer
Bèu, bèla : gros, grosse
Ecrit en graphie classique, avec le
concours du pf. Pèire Brechet, Service de
la Langue Occitane de l’IEO.
La baie du Lazaret accueille parcs à moules et élevages piscicoles
32/ LE MAG / Mémoire
« C’était une bande
de potes, avec à
sa tête Messieurs
Mege et Deropa, sa sœur, ainsi que
Louis Joseph qui ont créé une section
ski aux chantiers. Cette association
s’est d’abord appelée A.S. FCM pour
devenir, par la suite, l’Association
du Ski des CNIM. Des gens amou-
reux de la montagne qui partaient
le samedi après-midi au Val d’Allos
afi n de profi ter d’une soirée entre
copains, suivie d’une journée in-
tense sur les planches ». A l’époque,
ils sont une quarantaine à prendre
les camions de l’entreprise pour re-
joindre régulièrement la station des
Alpes de Haute Provence où, sans
autoroute, le trajet était parfois très
long. « Mais on avait toujours de
bonnes histoires à se raconter, sou-
rit Jean-Claude. Surtout lorsqu’est
arrivé le bus quelques années plus
tard. Les voyages étaient épiques.
Le plus diffi cile était lorsque l’on
rentrait le dimanche soir et qu’il fal-
lait se lever tôt le lendemain matin
après une journée de ski dans les
pattes ». D’autant plus qu’au début
des années 60, les fi xations n’exis-
taient pas. Les souliers avaient de
gros lacets qui s’attachaient avec
des lanières sur les spatules. Finale-
ment, c’est en 1962 que fut créée la
première course au Seignus d’Allos.
Une épreuve réservée aux adhérents
seynois avant l’arrivée du premier
Grand Prix en 1964 au moment où
fut fondé le championnat du Var
avec les communes de Toulon, Sa-
nary, La Seyne et La Valette.
« Ceci a surtout été possible grâce à
l’investissement de Roger Durrieu
qui était juge-arbitre offi ciel à la Fé-
dération française de ski et qui nous
a aidé à créer les premières cour-
ses », poursuit Jean-Claude Mistral.
« Les coureurs avaient un carton
sur lequel était inscrit l’heure pré-
cise à laquelle ils partaient. On ré-
cupérait le carton une fois la ligne
d’arrivée franchie. On déterminait
15 janvier 1984. Grand Prix de la Ville de La Seyne
CSMS Ski
Soixante ans de glisseL’histoire débute en 1952. Jean-Claude Mistral n’a alors que 16 ans quand il rejoint l’équipe. Mais l’ancien tré-sorier du Club sportif municipal seynois (CSMS) Ski et Snowboard n’a rien oublié de la découverte des sports d’hiver par les Seynois.
Mémoire / LE MAG /33
ensuite le temps réalisé sur le par-
cours. Cela prenait un temps fou.
Quand on voit les moyens dont on
dispose aujourd’hui, c’est un autre
monde ».
De la rencontre au club1964 restera aussi une date clé
dans l’histoire du ski seynois. C’est
l’année où Jean-Claude rencontre
Maryse, son épouse. Elle aussi n’a
jamais quitté le club depuis cette
époque, avec un bail à la présidence
de 1985 à 2010. Ce couple-là repré-
sente à lui seul toute l’histoire du
ski seynois à laquelle il convient
d’associer Robert Rutily, arrivé en
1965, qui fut le premier volontaire
à parfaire les formations pour deve-
nir entraîneur-moniteur.
Reste que c’est en 1973 que le club va
prendre une nouvelle dimension.
Le comité d’entreprise des chantiers
ne souhaite plus que des gens exté-
rieurs fassent partie des adhérents.
Jean-Claude et Maryse vont alors
trouver l’adjoint aux Sports de l’épo-
que, Jean Passaglia, pour lui deman-
der de créer une section Ski au sein
du CSMS. Une demande acceptée.
Les pionniers de l’association se
nomment Jean-Claude et Maryse
Mistral, Clément Lovera, Yvan Koles-
nikoff, Jean Epasto, Michel Don, Ro-
ger Brotino, Eliane Albaret et Robert
Rutily. « Nous ne disposions que de
matériels assez rustiques, raconte
Maryse Mistral. On se trouvait dans
un local au sous-sol de l’école Marti-
ni. On réparait les skis en bois. Nous
remettions en état nos chaussures
à double tige. Mais qu’importe. On
passait du bon temps avec beau-
coup d’amitié ». Cette convivialité
et cette simplicité sont d’ailleurs la
marque de fabrique du club sey-
nois dont le nombre d’adhérents a
varié entre 100 et 250 au cours de
ces vingt-cinq dernières années.
L’arrivée de la section Snowboard
en 1998 fut une autre étape impor-
tante. D’autant plus que Clémence
Grimal, aujourd’hui membre du
pôle France et peut-être future
athlète olympique, y a effectué ses
premiers virages à l’âge de 10 ans.
« Toute jeune, on a su qu’elle serait
une championne. Si elle avait fait
du ski, cela aurait été pareil ». Mal-
heureusement, faute de licenciés,
cette activité est en sommeil. Reste
que le club, désormais présidé par
Jean-Jacques Kaïoun, a gardé tout
son dynamisme. Le dernier Grand
Prix de la Ville, disputé le 22 janvier,
à Vars, en est la parfaite illustration.
Sébastien Nicolas
22 janvier 2012. 50ème édition
du Grand Prix à Vars-les-Claux
Grand Prix de la Ville à Vars
Cinquantième rugissantL’édition 2012 du Grand Prix de La Ville à Vars (Hautes-Alpes) avait un goût particulier pour tous les adhérents du CSMS Ski et Snowboard. Il s’agissait de la cinquantième édition. Un demi-siè-cle de courses endiablées et surtout de bons moments de convi-vialité. Ainsi, le président Kaïoun - entouré des fi dèles bénévoles du club et accompagné de l’adjoint aux Sports, Toussaint Co-daccioni et du Directeur des Sports, Jean-Jacques Bres, voulait que tout soit parfait. Il a été entendu. En plus du beau temps, la manifestation a tenu ses promesses aussi bien sur les pistes que lors de la soirée du samedi où tout le monde a pu revivre 50 ans d’histoire en découvrant les photos et les documents collectés, pour l’occasion, par le club et la Ville. « Nous voulions rendre hommage aux créateurs de ce grand prix qui fait la fi erté de notre association, avoue le président Kaïoun. Nous travaillons dessus depuis le mois de septembre. C’est une réelle satisfaction de constater que tout s’est bien déroulé ». Une satisfaction partagée par l’adjoint aux sports qui, lors de son discours, a tenu à rappeler que le club « a su développer de mul-tiples formes de pratiques de glisse autour des sports de neige : loisirs, stages, compétitions. Je souhaite associer à l’honneur que nous devons rendre au ski seynois pour ce développement, cette pérennité et cette réussite, quatre personnes toujours présentes depuis la création du club, Maryse et Jean-Claude Mistral, Eliane Chiné ainsi que Robert Rutily » et Toussaint Codaccioni d’ajou-ter « qu’il est tout à fait légitime que le travail accompli au sein du club soit mis en valeur par la délégation aux Sports. »
MOTS CROISÉS
34/ LE MAG / détente
HORIZONTALEMENT1 - Ses ouvrières travaillent gratis2 - Pas hésitant / Rivière anglaise / Fond de roulement3 - Yeux exhorbités4 - Partie du globe / Non d’un pe-tit bonhomme5 - Donne de l’ éclat / Distingué6 - S’inquiètent et inquiètent7 - Très mince / Ne gagne jamais aux points8 - Cousins éloignés9 - Dans / Utilisé à l’essai10 - Mises à l’abri
VERTICALEMENTI - Ronfl e avant d’avoir eu le temps de compter les mou-tonsII - Appartiennent à l’enfanceIII - ProvocatricesIV - Sur la Tille / RegimbonsV - Passent en premier / Courte matinée VI - Supérieur en Amérique / Traîne dans les barsVII - Permettent de regarder de haut VIII - Va en courseIX - Bœuf passé de mode / RéputéeX - Importune / Volonté de mort abrégée
DEFI
NITI
ONS
LE COIN JARDIN
Le jardin est un poumon vert. Mais de mauvaises pratiques peu-vent créer des désagréments, des pollutions ou demander un entre-tien trop contraignant. Le jardin écologique est une bonne solution. Il privilégie plaisirs et saveurs sans nécessiter trop d’efforts.Un espace utileLe jardin écologique est un retour
aux sources. Il renoue avec la
culture sans engrais ni produits
chimiques d’antan. Il respecte les
saisons et les fruits et les légumes
n’en sont que plus savoureux. Il
propose un coin de nature qui
offre aux animaux un lieu protégé
pour se reproduire. En échange,
ces derniers nous aident à lutter
contre les maladies et les insec-
tes nuisibles qui dévastent les
plantations. Grenouilles, lézards
ou hérissons vont permettre de
limiter l’utilisation de produits
nocifs pour notre santé.
Un coin de natureLe jardin écologique est un espace
où la nature peut venir se repo-
ser ! En effet, des haies libres (non
taillées) protègent le jardin des
agressions extérieures et peu-
vent offrir un abri aux insectes
auxiliaires et aux oiseaux. D’autre
part, elles créent un microclimat
favorable en protégeant le jardin
du vent et du froid. Un coin plus
sauvage, un tas de bois par exem-
ple, peut être laissé aux hérissons
et aux autres amis des jardins. Le
gazon pauvre en diversité végé-
tale est remplacé par des plantes
couvre-sol variées.
Plantez malin Il y a des plantes qui s’aiment et
d’autres qui se détestent ! Connaî-
tre les associations végétales
permet de réduire considérable-
ment l’utilisation de produits
phytosanitaires. Par exemple, les
carottes et les poireaux s’appor-
tent mutuellement protection
contre les maladies. Les haricots
ou les fèves laissent dans le sol
beaucoup d’azote et sont donc très
appréciées par les tomates ou les
courges qui en sont très consom-
matrices. En revanche, les oignons
ou les poireaux n’aiment pas
côtoyer les haricots...
Un plaisir sans entretien Le jardin écologique peut être
esthétique et ornemental. Cepen-
dant quelques principes sont né-
cessaires à respecter pour réduire
au maximum l’impact sur notre
environnement. Les chemins et
accès sont construits avec des
matériaux recyclés (morceaux de
briques, tuiles concassées, ardoi-
ses récupérées et pilées, pierres
récupérées des restanques...).
Les végétaux ne se taillent pas
ou peu, les herbes des prairies
fl euries se fauchent une fois
par an et les arbustes sont peu
gourmands en eau. Les graminées
sont de bons exemples de plantes
écologiques car elles ont peu de
parasites et nécessitent une taille
facultative en fi n d’hiver. D’autres
plantes très vigoureuses peuplent
nos paysages et sont très appré-
ciées dans les jardins pour leurs
qualités esthétiques et leur facilité
d’entretien (ex: la Valériane). Le sol
est recouvert de paillage végétal
(fi n broyat de végétaux, mor-
ceaux d’écorces, palettes broyées...
ou minéral (ballast de voies de
chemin de fer, graviers...) pour
réduire l’évaporation. La terre
est enrichie avec du compost fait
‘’maison’’ (des composteurs sont
proposés par la municipalité au
service de la Propreté) ou bien
en utilisant du sang séché ou de
la corne broyée. Des produits,
extraits des décoctions de plantes
comme le purin d’ortie ou les hui-
les essentielles de pin, de citron
ou de basilic permettent de lutter
contre les herbes indésirables
ou les maladies cryptogamiques
(champignons).
Guilhem Bresson
Jardin écolo
Association de bienfaiteurs
Ils nous Ils nous ont quittésont quittés28/12/2011PAYANMadeleine31/12/2011CAMARCYAnne-Marie31/12/2011CAPELLAMarie31/12/2011CASTILLODolorès01/01/2012BERLIAT Josette01/01/2012BOULIC Francine01/01/2012PIETERSOONERené01/01/2012TARNUS Isabelle02/01/2012KLEIN Gilbert02/01/2012NAZZI Valentine02/01/2012PARMENTIERElie03/01/2012ARMANDONIAnna03/01/2012VUILLEMINViviane04/01/2012COURTIAUPierre04/01/2012LABOROIRobert05/01/2012OLIVA Gabrielle06/01/2012BODIN Gisèle06/01/2012RICCI Robert06/01/2012TROIN Camille 06/01/2012
VANDERCRUY-SEN Julien08/01/2012JOUBERTMauricette 08/01/2012WIEDERArmande09/01/2012ESCOLANOMarguerite10/01/2012BOUSSACEmile11/01/2012BARBE Yvette11/01/2012VIARD Marcel12/01/2012PLANCOTAuguste13/01/2012BRÈS Marie-Claude13/01/2012SALADINOGuiseppe13/01/2012SAUMON Daniel13/01/2012UCELLI Emile14/01/2012AUBRYGeneviève15/01/2012BONIFAI Antoine15/01/2012LALEUREHenriette16/01/2012LAGRUE Solange17/01/2012RADESCHIErsilia18/01/2012IVALDIAntoinette, Pauline, Rose19/01/2012BEAUGEYDanielle, Carmen20/01/2012BRANCACCIO
Conception dite Georgette20/01/2012PEREZRaymond, Vincent, Eugène20/01/2012SCHUMACHERPatricia, Renée, Jane21/01/2012FERNANDEZLouise21/01/2012TERRINAlbert, Edouard21/01/2012ZANNAJosèphine, Antoinette22/01/2012CHIPPONISerge, François22/01/2012DOMMERGUEAlbert, Henri22/01/2012MAUNIERGilbert, Paul24/01/2012DANCETMarcel
Bonjour Bonjour les bébésles bébés28/12/2011MARTYNoah, Jérôme, Daniel29/12/2011SIMONASacha30/12/2011FARAILLLya30/12/2011PEREGO HENRYNolan, Alexan-dre, Serge31/12/2011DOTTORIHugo, Jean-Christophe31/12/2011JOUVIN
Alexandra, Tesnim01/01/2012BEHRI - SAIDANILina01/01/2012HUGUET FERNANDEZMaëlys, Inès02/01/2012BOUYANFIFNadir, Youssef, El Mokhtar02/01/2012GRANIERNina, Cathy, Michèle03/01/2012ALBERTINIPaco, Clément, Samo03/01/2012ARRIGHIMathis, Antoine, Bernard05/01/2012MENDYKéziah, Edouard05/01/2012RENAUDINErwan, Claude, Philippe06/01/2012ATICIEnès06/01/2012THéRAULAZHanaé, Louise07/01/2012AMRIImen07/01/2012GIORDANOLana, Thérèse, Francesca08/01/2012MAYDIÏYasser08/01/2012PIERIJessica, Rose, Marie09/01/2012CROTTIMattéi, Jean,
Mano, Henri09/01/2012FARElyssa09/01/2012THOURETJulia, Claire, Marie10/01/2012BREHELucie, Jacque-line, Rozanne10/01/2012RUBEAUXMathew, Ange-lino, Lucas10/01/2012TAVERNAMilo, Paul, Nino11/01/2012DEBOISMahé, David, Marcel11/01/2012GOMEZAlexandre, Julio11/01/2012MESSINGUIRALJade, Claude, Alice12/01/2012BUHOTLeonys, Ao12/01/2012PÂQUESMorgane, Eléonore13/01/2012BUREUMaëlie13/01/2012TOURNEUXMatthieu, Laurent, Marie14/01/2012BIBILynda14/01/2012VALAGUERRafaël, Joseph, Alain15/01/2012LOPEZ DEBECHERayan16/01/2012GALGAOUI
Wissem, Mika, Youssef17/01/2012QUETTyha, Marie-Claire17/01/2012REBOURSEAUMarine, Anaïs, Maelline18/01/2012REGNIERMayana,Marilyne19/01/2012DIAGANADjibrill, Adama19/01/2012SANCHEZAnna, Isabelle20/01/2012FLEURYManon, Alexia21/01/2012LOUP DIJONEwan, Claude21/01/2012MONTMIRAILLE LEPLEUXLayanna22/01/2012ASSRASSIAnas22/01/2012CABROLElsa, Marcelle22/01/2012CHATELAINGabrielle, Julie, Laurence
22/01/2012COTETSamuel, Constantin22/01/2012GUIGNETTEEstéban, Robert, Gilles22/01/2012VIAZZOLouise, Lulu, Jeanne23/01/2012ALLOUCHECiara, Marie-Paule, Sylvie, Yvonne23/01/2012CHAUMONTDorian, Liam, André23/01/2012FERNANDEZEdouard24/01/2012AUSTRUYAnouk24/01/2012CORTINOLuna, Maria, Thérèse24/01/2012FAREH Sophia
Ils s’aimentIls s’aiment14/01/2012VICENTEPascalLE CORVECAudrey
Etat civil / LE MAG /35
Liberté Égalité MATERNITÉ
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