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-_-ívs _::î"?Îi.... __S' ' me année. 26 Juin 4895. Numéro 208. -ii.- LE VUILE ll'lSlS NAL HEBDOMADAIRE D'ÈTUDES ÈSOTÈRIQUES_ - ¢1 þÿ Q ' l v lû l I l l l x l i l l l l l l l t l i l l l l l l l l l l l l l l l l l l l n llI*II|'v i . ä ua suuumuzt D'"°""= PÀPUS þÿ a e u s nisi img Rédacteur en chef : Lucien IIUGIIEL Ê " °'""° P" smeuim dela |ie<|mi.»= P. stmn tu me SISBM " °'""° P" """°"""` þÿ a u l i i n u i n u n u m n n u m u u u n l n m u u u i n u l i n ã Le Numéro : 10 Centimes ^l5°"¿['5'5'"$ ADMINISTRATION &. RÉDACTION I ^9°'Ê"E"'E";"s mu. . Îînîe. . þÿ . ' ï : ! r . * þÿ 7 9 : Faubourg Poissonnièrei 79 ua AN lïmfnîpÿsfafefr. mien .....' Î8- PARIS sxlois .... . 350 ÊUXIOII þÿ : . - . . |- þÿ _ _ _ _ _ _ _ _ _ : _ T I \ 0 I h "Oli 1 . . . ?- ustrailamiiî occultiste N'ayant étudié Nostradamus que d'une manière superficielle, je n'ai pas l'outrecui- dance de donner å son sujet des aperçus nouveaux. Je voudrais .seulement attirer l'attention des occultistes sur ce person- nage énigmatique et ses prophéties. On sait qu'il a prédit Pavenir jusqu`á la fin du monde, q'u*il fixe å 1999, dans des vers obscurs et d'un style composite. La première question que se pose le þÿ c h e r c h e u r e a t donc celle-ci : faut-il trouver la source de ses vaticinations dans le Liber mirabilis et_ les recueils de prédictions imprimés pendant -lapremière partie du xvi' siècle, ou gardés manuscrits par des érudits et des moines 'de cette époque ? Or, il semble bien quku contraire, par des fraudes pieuses, beaucoup de catholiques ont depuis fabriqué entièrement ou tout au moins arrangé des prophéties au moyen des vers du prophète de Salon. Celui a dit, par exemple: Le Roy de Blois dans Avignon régner .... M. l'abbé Trichaud (un nom prédestiné !) a publié une Grande prédiction de saint Césaire, est ce passage: « Après avoir posé son siège dans la ville pontiiicale, le Roi de Blois relèvera la tiare ,royale sur la tête d'un saint Pontife... » De même, feu M. .l`abbé Torné a pu affirmer, non sans quelque vraisemblance, que la prédiction dite d'Olivarius était en réalité de Nostra- damus, habitant de la Provence « Pays des Oliviers ». Nous pouvons nous poser cette seconde question: Nostradamus agit-il en magi- cien? Une tradition dit qu'il était de cette tribu d'Issachar,dont les membres auraient eu le don de prévenir l'avenir. Habitant le midi dela France, la Kabbale a été con- nue grâce aux Juifs et Arabes d'Espagne, sans parler des '1`empliers, le grand vatici- nateur, si l'on prend à la lettre les premiers vers des Centuries, put employer ces pro- cédés de mantique qui furent toujours in- terdits par l'Eglise (1). De son vivant, il eut la réputation d'être astrologue,à une époque Catherine de Médicis favorisait Rug- gieri. Au reste, il pouvait combiner les résul- tats de l'astrologie obtenus par les Pierre d'Ailly et les Albumanazar avec ceux que lui aurait fournis la pratique de la magie. Il a dit que l'an mille sept cent soixante- deux serait cru « estre unevrénovation de siècle þÿ : : . Comment vérifier s'il atrouvé cette prédiction dans un livre d`astrologie, ou bien s'il l`a donnée après de savantes obser- (1) Voir Le Pelletier: Centuries de Nostradamus, 2vol. ln-8 avec lexique. `

Le Voile d'Isis - 1895-06-26 - 208

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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    me anne. 26 Juin 4895. Numro 208._-ii.-

    LE VUILE ll'lSlS~ NAL HEBDOMADAIRE D'TUDES SOTRIQUES_ '

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    vations, ou encore s"il l'a reue par rvla-tion d`un tre suprieur l'humanit (1) ?

    Son diteur, Porthodoxe Le Pelletier, suc-cesseur de l`enthousiaste Bareste, qui lerhabilita, avance qu'il pouvait tre chr-tien la surface et paen peut-tre au fond : : .

    Le Pelletier rapproche les premiers versdes Centuries de certains passages de Iam-blique et de Psellus. Mais il laisse quelquelibre penseur le soin de complter l ' S u v r edu prophte en faisant des invocations selonles mmes rites ; il renonce aussi fouiller,dans Pglise des Cordeliers de Salon, letombeau du vaticinateur, qui peut-tre ren-ferme le complment de ses prdictions.M. l"abb Chabauty, dans ses Lettres surles prophties modernes et concordancede toutes les prdictions j usqu'au rgned'Henri V(Poitiers, Oudin, l848), lui re-proche son langage incomprhensible, q'une peut tre inspir par lc Dieu de sain-tet et de lumire : : ,et s'crie que Nostra-damus est lhomme des spirites, lesquelsvoientdans la prophtie un pouvoir naturelet non un don de la Providence. Bref, Nos-tradamus, quoique annonant un triompheprochain pour l'Eglise orthodoxe, est sus-pect des catholiques.__

    ll) Voir Turrel: La priode (l53l); Pousset: Lelivre de l'Estat et mutation des temps (1550).

    Il s'est pourtant trouv un prtre, PabbTom, pour le rhabiliter. Un autre prtre,vivant encore aujourd'hui , a pu runircinquante-quatre ouvrages de Nostrada-mus, renfermant plus de mille faits proph-tiques, et collectionner une centaine de vo-lumes crits sur l'avenir, depuis 1370 jus-qu' nos jours, mais qui ne renferment riende comparable.

    Ce savant abb admet l'orthodoxie duvoyant de Salon. La lettre de celui-ci sonfils Csar, en 1555, renferme des conseilsfort sages, tels que le prtre le plus scrupu-leux pourrait en dicter aux chercheurshardis qui veulent franchir le seuil dumystre. Au reste, l'Eglise catholique, endfendant la libert morale, n'a jamais nil`influence sidrale sur les tempraments,sur la nature et sur l`me humaine Lestermes emprunts . Pastrologie voilent desdates qui, donnes d'une manire tout faitclaire, auraient enchain le libral arbitred'un chacun : : .La fin de sa lettre Henri llrenferme des phrases convaincantes. Lesnoms des astres dsignent de grands per-sonnages.

    M. l`abb X. m'a crit, il y a deux ans,entre autres choses curieuses : Quanl ildit: Mars en captivit frapp par la graveblanche, il montre bien que c'est un per-

    FEUILLETON DU VOlLE D'lSlS 9

    ETUDESSUR

    LA MATHSEllll l l f l l l Gl l l l l l l l l l l l l dt la l l l l l l l l i

    du D' Jean MALFATTI de MONTEREGGIOtraduites par Christien OSTROWSKI

    (Sui te)

    Si l'on suppose dans la dcaie une polaritet un sexe, la premire introduire dans lavie gnrale un inconvnient intrieur etextrieur comme celui de rotation de laterre autour de son orbite, et le second unegnration intrieure et extrieure en soi ethors de soi, comme dans le rgne organique,c'est pourquoi la dcade entre aussi dansune lutte entre la priode triadique et ttra-

    Ih-n...,_,_________p __

    dique du temps et de l'espace, lutte dontnous croyons dans la quatrime Etude surle rythme et le type, sur l'accord et Panta-gonisme en gnral et particulierement dansl`homme, avoir d n ile grand principe.

    A quelque degr et de quelque ct quenous voulions considrer la dcade :dansl'hiroglyphe.du monde ou de l`homme; desplus hautes limites du pregnstique jus-qu`aux extrmes limites du gnstique,dans la trinit de l`esprit de l`me et ducorps; dans le sidral, Patmosphrique etle plantaire; dans les trois rgnes de lanature; dans notre cerveau. notre c S u retnos entrailles, nous trouvons partout unesubstance triple vie et une vie sous unetriple forme (comme 1 dans 3, comme 3dans 1). mme dans la grande objectivit dela vie triple dans l ` S u fet de l l S u ftriple dansla vie, o nous croyons pouvoir reconnatre.d'aprs notre troisime Etude. Parchilecto-nique de Forganisme humain.

    Si l'on considre maintenant cette vie dans

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    LE vo1LE n'1s1s_

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    sonnage qui meurtle 9juin 1873, car il dit:Lorsque Vnus sera cach sous la blan-cheur de Neptune, yeux mour1'ontd'uncoup de taille. Napolon Ill mourait deFopration de la taille dix heures seizeminutes, et dix heures seize minutes Vnuspassait devant Neptune pour la premirefois depuis 871 ans!!! J'ajoute : Neptunefut invent en 1846 par Leverrier. Voil sonastrologiel... .Un jour on pourra prouverque les phnomnes sidraux concomitaientavec les faits prophtiss tout en n'lantnullement cause efficiente, comme le croienfaussement les sectaires de Pastrologie : :(1).

    Ce savant abb constate que Nostrada-mus a rpondu aux critiques dans la lettre Henri Il (n 136, 50, 53, 59), en la Lettrede Csar (n 24). Il possde de lui plusieursalmanachs avec phmrides (May 19, LaCommune en perplexit ; May 23, Feuaux Thuiles...), etc.

    Le docte abb rn'crit qu'il faudrait plusde dix mille francs pour rditcr ces qua-rante-cinq ouvrages, la plupart inconnusdes bibliophiles, et qu'l a rdig, en vingt-cinq ans d'un travail de bndictin, desdictionnaires de concordance, qui cote-raient un diteur plusieurs milliers defrancs. Le prophte annonce qu'une ving-

    (I) Je laisse il mon correspondant la responsabilitde ce jugement. - Saturnnus.

    son procs seulement et non dans son pro-duit, comme cela a lieu dans notre deuximeEtude, la mathse sera aussi, dans les rac-tions vivantes intrieures de son trinmeternaire et dans l'0i-ganon elliptique ext-rieur toujours en mouvement et ne s'im-mobilisart jamais en carr.. Phiroglyphevivant et le symbolique rvl de la vietriple du monde. .

    Nec immobills quidem ejus est actio, sicut intelligens nec motu locali, eque4 alterante qusmadmodum sensus, sed vitali convolvitur et incorporeum actionum or-* nutam :(l).

    DEUXlME TUDE_

    suuumsnr 1 : . N sLE ruocs. - ns mus LErnonurr

    'est sans contredit un vnement singu-lier, et qui semble pour nous d'un heureuxaugure, que prcismenta l'poque o nous

    11) De medctate m a t h m a t i c Slcientr, ProclusDhdochus.

    s

    taine d`a,utres ouvrages sont encore re-trouvs; il nc donne pas l'anne, mais lejour, le mois, o tel ou tel reparaitra aujour. Il compte sur l`aide du ciel pour trou-ver ces ouvrages, les comprendre et les di-ter tous en mme temps. La prophtie,dit-il, n'est pas faite pour satisfaire la curio-sit humaine : elle a. pour but d'craserl'animal, en lui prouvant que Dieu connaitses faits et gestes et peut les rvler qui illui plat; mais gnralement clest l'vne-ment mme qui claircit le texte tnbreuxla veille encore. : :

    Aprs avoir expos des vues aussi dsin-tresses, nous ne ferons que deux remar-ques. Il est possible que Nostradamus, ca-tholique fervent, ait acquis les plus grandspouvoirs magiques qui soient rserves l'adepte; et qu'il ait connu par rvlationd'un tre surhumain (Dyan-Chohan), oupar vision directe dans l'astral, la plupartdes vnements futurs.

    D`autre part, je prends sur moi, sans enavoir mme demand l'autorisation cepieux prtre, de demander si tout occultistene doit point souhaiter l'impression d'ou-vrages aussi rares que ces S u v r e sincon-nues du voyant de Salon. A qui voudraitraliser ce v S u ,je donnerais l'adresse duprtre nostradamiste. SATURNINUS.

    crivons, deux dcouvertes importantes, sesuivant immdiatement et toutes deux con-cernant la thorie de la lumire dans lavoie du procs (1), aient attir sur elles l`at-tention gnrale, je veux dire la lumire si-drale de Drumont et Ftonnante applica-tion de Daguerre.

    Ainsi que la premire eut pour e e td'i-miterla lu mire solaire au moyen d'un procstellurico-atmosphrique et conduisit al'heureuse dcouverte du microscope a gaz ,de mme ll arriva la seconde de saisir, al'aide d'un procs mtallique, les rayons lu-mineux du soleil dans Pacte de leur illumi-nation, et de les porter l'tat de r-sidu.

    Ce qui, en dernier lieu a t accomplidans le domaine du procs lectromagn-

    (1) Comme le mot de procd nexprimerait querl`uue manire insuffisante la pense iranscendnntede l'auteur. nous avons adopt 'expression plus nou-velle, mais plus prcise peut-tre, de proces. (Nowdu trad.)

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    LE VOILE D'ISIS . _.i

    BIIA llEL, dit ur, 79,fauherg Peissennire, ParisVient de paratre :

    LES oLAss1QUEs DE LOCCULTE..

    PlS'T'lS-SPHXAOuvrage historique de VALENTIN

    Traduit du copte en franais avec une introduction par

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    LES MIRXRS v MAGIQUESTHORIE, CONSCRATION, USAGES, ETC.

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    1 ' a n c .

    ...._

    tique, par Jaus, Weber, W h e a t s t o n e l a c o b iet autres, et ce qui, presque dejour en jour,est lu cid ou dcouvert, devait ncessaire-ment nous pousser a exposer dans toute sonextension la partie de notre grand principegnral.

    La sparation infconde de la physique etde la chimie, dans les temps modernes, a siheureusement annihil ce principe, quec'est dsormais par la runion indissoluhlede ces deux sciences qu`on peut obtenir lascience unique de la nature dans son procesde la vie.

    Comment se fait-il qu'au milieu de cesprogrs importants de la pense humaine lamdecine doive encourir le reproche d'trereste de beaucoup_ en arrire de ces d-couvertes i

    A mon sens, c'est seulement parce qu'on a,tudi la vie de l'homme dans la nature et lavie de la nature dans l'homme dans son pro-duit, au lieu de la chercher dans son procs;et cela en soi comme hors de soi, dans la

    ks.._ ibm __

    pense aussi bien que dans le corps, dansl'tat sain comme dans l'tat malade (V. 5'tude).

    Une poursuite rigoureuse de notre grandprincipe, aussi dtermin que dcisif * pou-vait cependant mettre des bornes la ten-dance de plus en plus funeste de rechercherle feu dans la cendre, le volcan dans la lave.l'homme dans le cadavre ; et nous mettre amme de ramener la diversit des procs al'uni-triple procs de la -vie du monde et dereconnatre les lois des premiers dans la loioriginelle du second.

    Au temps ou la pathologie humorale r-gnait encore, on a il est vrai souvent parldu procs de Vorganisme u i d e ,mais seule-ment au point de vue de l'etat malade, sansse proccuper de l'individu vain. Mais c'estpour cela qu'on ne l'a vu que dans le pro-duit ; parexemple dans Palination des sens,tels que acrimonia acida,muriatica,alealina,etc., et l'on a pris ainsi l ' e e tpour la cause.

    , (A suivre.)