8
donner ce nom à un ramassis de deux à trois "-li'§'=' - I'-' ` U Q ¢ L ' !__ 1 _¢, __ È- (;. 1 þÿ s i l i å ïû Gñnåà. il då66ml)1'Ö`189È. Numéro 225, :Î__ÎiÎ__-__.. Î.__ JOURNAL HEBDOMADAIRE D'ÉTUDES ÈSOTEBIQUES LE stnmvnn, D1"°T*="H ,- PAPW L B u A s A n 1) g _ Rédacteur en chef : Llciln IIIILHEL Ê " °""° P" smeuimaelineainitm r. SÉlll|lotNoêlSlSEIl. " °*1"° Pas § Numéro :~ 10- Cenlimes ^'°"F':_§"§"Ts_ ADMINISTRATION &. RÉDACTION Z ^3°'f"5"E'"'5 ,,, A, ____ _ ,,,,._ 79, Faubourg Poissonnièr-ea, 79 un ,N lfmf þÿ p f ' f " f ° ,û _ lI1_I0II ------ 9 - P A R | S sx nous .... _ 9 so' IO!! -.-.. l 1|) gU|p__L¿_¿ þÿ : 7 ¼ 2 _ llllll llmlvtllt þÿ l lû l l l l l l þÿ í lû Sïlllllllllll A propos du très intéressant article de M. Decrespel, sur le Symbolisme des chiffres dits arabes (1), et particulièrement de ce passage : in Rappelons qu'une légende attribue à. Salomon la fabrication d'une bague mer- veilleuse dont le chaton d'émeraude avait la propriété d'évoquer les esprits : la dite émeraude avait la, forme d'un carré dont les quatres angles étaient réunis deux à deux par deux diagonales en croix de Saint-André. En cette þÿû g u r e bien connue on trouve tous les chiffres. Il me revient un souvenir personnel de mes voyages dans le pays des Niam-Niam (ou plutôt des nyan-nim) souvenir qui, tout scientifique qu'il puisse être, me parai- trait perdre de sa valeur si je ne le présen- tais pas aux lecteurs du Voile sous la forme gracieuse oùle fait que je vais ra- conter s`est présenté å moi-même. Un soir comme sous-chef d'une expédi- tion envoyée par le Kédive d'Egypte en- suite de certainespcomplicatíons qui s'é- taient présentées après le demier voyage du D' Sehmeinfurt _ j'arrivai å Nué-Rim, une très grande bourgade - si l'on peut (1) Inttlatídn, Novembre W. cents bottes de paille -- et, après les échan- ges usuels de politesse avec le « Tiékin þÿ : : (quelque chose comme un maire),jecausai, entres autres,avecle grands orcier du pays, le seul humain à cinquante lieues à la ronde qui comprit la langue Gallei. C'était un homme fort intelligent, sur- tout de cette intelligence spéciale, qui ca- cactérise la plupart des naturels du centre équatorial africain : c'est-à-dire la curio- sité. ce terme mis dans le sens philosophi- que du mot : il voulait tout savoir, et croyait qu'il pouvait tout apprendre en quelques heures, quelques jours au plus. C'est du reste la caractéristique des igno- rants intelligents de tous les paysdu monde. -- Tu dis - me disait~il -- que dans ton pays on ne croit pas aux Tiékin quand ils disent qu'ils font apparaître les morts 1 - Non ; on croit que ce sont des farceurs ou des charlatans (oulendi ail pricas). -- Mais, ils n'ont donc pas de Shimrd ? (pierre précieuse symbolique) - Nous ne croyons pas aux Shimré. - Vous êtes alors des enfants qui vous croyiez hommes. Si je te fais voir, eroiras- tu ? -- Oui, brâhinTiékin (grand sorcier) ,je te croirai; -F Attends.. . Il frappa deux ou trois fois .dans ses

Le Voile d'Isis - 1895-12-11 - 225

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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  • donner ce nom un ramassis de deux trois

    "-li''=' - I'-'` U Q L ` '_ _ !__ 1 _, __ - (;. 1 _

    s i l i Gn. il d66ml)1'`189. Numro 225,_ :__i__-__.. _ __ _ .__

    JOURNAL HEBDOMADAIRE D'TUDES SOTEBIQUES

    LE stnmvnn, D1"T*="H ,- PAPW L B u A s A n 1) g_

    Rdacteur en chef : Llciln IIIILHEL " "" P" smeuimaelineainitm r. Slll|lotNolSlSEIl. " *1" Pas L Numro :~ 10- Cenlimes

    ^'"F':_""Ts_ ADMINISTRATION &. RDACTION Z ~ ^3'f"5"E'"'5,,, A, ____ " _ ,,,,._ 79, Faubourg Poissonnir-ea, 79 un ,N lfmf p f ' f " f , _lI1_I0II ------ 9 - P A R | S sx nous .... _ 9 so' IO!! -.-.. l - _ _ _ _ _ : _ _ _ _ __ ___ ___ ,_ H M 4_7_____* 1|) gU|p__L_ : 7 2 _

    llllll llmlvtllt l l l l l l l l l SlllllllllllA propos du trs intressant article de

    M. Decrespel, sur le Symbolisme deschiffres dits arabes (1), et particulirementde ce passage :

    in Rappelons qu'une lgende attribue. Salomon la fabrication d'une bague mer-veilleuse dont le chaton d'meraude avaitla proprit d'voquer les esprits : la ditemeraude avait la, forme d'un carr dontles quatres angles taient runis deux deux par deux diagonales en croix deSaint-Andr. En cette g u r ebien connueon trouve tous les chiffres. *

    Il me revient un souvenir personnel demes voyages dans le pays des Niam-Niam(ou plutt des nyan-nim) souvenir qui,tout scientifique qu'il puisse tre, me parai-trait perdre de sa valeur si je ne le prsen-tais pas aux lecteurs du Voile sous laforme gracieuse ole fait que je vais ra-conter s`est prsent moi-mme.

    Un soir comme sous-chef d'une expdi-tion envoye par le Kdive d'Egypte en-suite de certainespcomplicatons qui s'-taient prsentes aprs le demier voyagedu D' Sehmeinfurt _ j'arrivai Nu-Rim,une trs grande bourgade - si l'on peut

    (1) Inttlatdn, Novembre W.

    cents bottes de paille -- et, aprs les chan-ges usuels de politesse avec le Tikin : :(quelque chose comme un maire),jecausai,entres autres,avecle grands orcier du pays,le seul humain cinquante lieues la rondequi comprit la langue Gallei.

    C'tait un homme fort intelligent, sur-tout de cette intelligence spciale, qui ca-cactrise la plupart des naturels du centrequatorial africain : c'est--dire la curio-sit. ce terme mis dans le sens philosophi-que du mot : il voulait tout savoir, et croyaitqu'il pouvait tout apprendre en quelquesheures, quelques jours au plus.

    C'est du reste la caractristique des igno-rants intelligents de tous les paysdu monde.

    -- Tu dis - me disait~il -- que dans tonpays on ne croit pas aux Tikin quand ilsdisent qu'ils font apparatre les morts 1- Non ; on croit que ce sont des farceurs

    ou des charlatans (oulendi ail pricas).-- Mais, ils n'ont donc pas de Shimrd ?

    (pierre prcieuse symbolique)- Nous ne croyons pas aux Shimr.- Vous tes alors des enfants qui vous

    croyiez hommes. Si je te fais voir, eroiras-tu ?

    -- Oui, brhinTikin (grand sorcier) ,jete croirai;

    -F Attends.. .Il frappa deux ou trois fois .dans ses

  • _-__ _' .

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    2 *_ M p _

    LE voim; mais _:

    mains coups ingaux, et une femme sor-tit de la foule qui nous entourait distancerespectueuse pour voir le il'jden : :le blancmi-homme, mi-esprit, ainsi qu'il voulaitbien me faire l'honneur de me considrer,baisa son pied gauche, et, toujours proster-ne, couta ce qu' voix basse, le Tihinlui murmurait . l'oreille.

    Quelques minutes aprs, la jeune femmerevenaitaccompagne de deux jeunes fillesportant, sur leurs mains entrelaces,un petitcoffret recouvert de deux palmes en croix.

    D'un geste, le Tikin les fit arrter deux pas devant nous, se leva, et me pre-nant par la main me dit :

    Y

    -- Viens l...La foule s'carta, pour nous livrer pas-

    sage, et bientt nous pntrions dans unecase plus grande que toutes les autres, etsur Pentre de laquelle, entre deux palmescroises, se trouvait une espce de grandcusson dontlesdiffrentes parties taientformes de tibias humains figurant uncarr dont les quatre angles taient ru-nis deux deuxpar deux diagonales encroix de StAndr.

    `

    Uintrieur de la case - carre, l`in-verse de toutes les autres cases que j'ai eul'occasion de voir deux cents lieues laronde _ tait vide, l'exception de l`angle

    occidental, occup par un autel triangu-laire sur lequel des crnes humains, trsblancs, taient dposs en deux diagona-les formant une croix de St-Andr..

    Le Tihin prit le coffret des mains desdeux jeunes filles, mit sur son couvercledeux espces de trs longs baisers, en trai-nant ses lvres, diagonalement d'un angle l'autre, puis le dposa sur le point de ren-contre des diagonales formes par l'aligne-ment des crnes, en poussant trois vrita-bles hurlements qui, je dois l'avouer, metitillrent fort dsagrablement la moellepinire.

    Les trois femmes se prcipitrent platventre et toutes tendues, les bras croissen avant, et le Tikin, passant d'un bondderrire moi, appuya ses mains sur mespaules en me criant 1

    Teil Tii1it(couche-toi)J 'obis, non sans arrire-pense peu cou-

    rageuse, et peine mon abdomen avait-iltouch le sol, que le Tihin reprit:- Veux-tu croiro ?-- Je veux croire. *- Veux-tu voir l'esprit ?- Je veux voir l'esprit.- Mets tes bras en croix.Je mis mes bras en croix.- Qui veux-tu voir ?

    LA MA:rH,s,Eou l i i a m l a e lllll`lll`l]l1lli le la Silence *

    du nf Jean MALFATTI de nosrsancciotraduites par Christien OSTHOWSKI

    (Suite)Ces lments sont aussi entre eux comme

    nous l'avons fait observer plus ha-ut (dans ladernire tude) dans le mme rapport que +obscurit -- clarte ou + clart - obscuritjusquce qu'ils parviennent dansle ternairede la viei. l'tat de lumire dont les septcouleurs d'une part portent sur un point*gomtrique. comme noir == attraction, gra-vit, obscurit,- de l'autre sur un momentarithmtique comme blanc = rpulsion,expansion, clart therique brillante, tan-dis que la couleur rougeapparat dans lemilieu comme cosmique, igne ou sanguine.

    _,__ , *~

    "C'est ainsi que la clart brillante se 'mani-feste dans la partie antrieure de l ' S i l ,dansla corne ; de mme que dansson cte pos-trieur. dans le pigment noir, Fobicurit,tandis que lartineeelaire vient se poserentre lesdeux.

    Comme cet lment sidral est aussi celuide l'enveloppe animique de l'homme,ce hautattribut de rythme et de type, de consenset d'antagonisme a pour nous une valeursemblable, comme cela se c o n r m edu ctnuit,.et du ct jour de notre vie dans lerel. *

    Queltonnant avantage l'homme a tir duct nuit de savie ; du soxnmeihpour ouyrir,au moyen de cet tat de veille intrieure(la veille du_sommeil) la plus haute rgiondu sidral renferme en lui, c'est ce quenous dmontre le dveloppement magnti-que dela clairvoyance* et de l'extase,_ idemme que la vie naturelle ,de rves.

    Dans aucune sphre de l'activit4, le rap-port reciproque du consens _et,dg, lfantago-

    . .

  • :_ -y. ,_n--

    . ~3,_ '.._ '.! '_

    : _

    _Ln mins mais ' s

    Franchement, je me trouvai absolumentinterloqu. D'un ct, je croyais tre vic-time d'une absurde jonglere, d'un autretoute cette scne claire par les rayonsabsolument rouges du couchant qui pn-traient dansla case par de largesintersticesmnag dans la toiture, mlimpressionnaitsrieusement, et, par orgueil peut-tre, jetenais jouer honorablement mon rle.

    J'avai perdu un frre,mort deux ans au-paravant aux Etats-Unis d'Amrique: sonsouvenir trs cher se prsenta ma pen-se, et je rpendis :- Mon frre !Le Tikn ouvrit le petit coiret, en tira

    une large bague, presque un bracelet, me'laposa,sur'l'occiput en poussant de nou-veau trois hurlements auxquels rpondirenten fausset des hurlements semblables, maisaffreusement aigus, pousss parles femmes;j'eus une sensation de brlure sur le crne,tout mon systme nerveux se trouva tran-gement branl, et, je' l'afirme, je crus (?)voir trs distinctement comme dans unnuage violet, mon frre .qui, d'un air trstriste, me saluait de la main d'un geste quilui tait familier,

    Cette apparition dura une minute auplus et de nouveaux hurlements y mirentfin; alors le Tikn me prit littralement

    sous chaque bras, me releva, et les troisjeunes femmes, sans dire un mot, mirentchacune un baiser sur ses lvres et sorti-rent.

    __ _ _ __

    La bague, quoique je me fusse retir,tait toujoursoomme colle sur mon crne;le Tikn l'enleva, en prvenant le geste quej'bauchais pour le faire moi-mme en medisant :

    V

    -Ne touche pas, ton frre souirirait.- Mais, Tikn, puis-je voir cette bague

    merveilleuse ?Le crpuscule allait arriver ; il fallut nous

    approcher de la porte pour voir suffisam-ment ce bijou, que le sorcier ne me laissapas toucher.

    '

    C'tait une grande pierre jauntre, tops,-e ou cristal, de roche, enchsse dans dePor mat, presque brut, ayant la formed'un carr dont les quatre angles taientrunis deux deux par deux diagonalesen croix de St-Andr.

    Jimm DuLAc.'.

    nisme ne se laisse mieux prouver aussibien que dans la sphre de manipu-lation magntique et cela par l'actephysiologiquement que psychologique-dcisif des passes introductives et driva-fives. et par l'isolement (condensation) ob-tenu au moyen de Paspersinn. Mais commeal'tat de sant parfaite, le rythme et letype, de mme que Pantagonisme et le con-sens approchent dela coexistence et de lasimultanit de telle sorte qu"on ne peutque d i f c i l e m e n tles sparer l'un de_ l'autreet les isoler, il faut aussi que nous les exa-minions dans la plus haute culmination del'embyron et du placenta ; la o l'incubationla plus intrieure du premier, et l'explo-sion la plus extrieure du dernier a lieu,savoir dans le sommeil et a l'tat de veille.

    Comme le sommeil est l'lment magn-tique des embryons,_ celui o le triadique etle consensuel rec*-ivent et gardent en euxtoute la srie des conducteurs et des isola-teurs organiques, la veille est contraire-

    ment a Plment lectrique des organes pla-centaires celui o le ttradique,l'antagonis-mique, et toute la srie des derivateurs etsecrteurs animiques sont en action.

    Les embryons, aussi bien que leurs attri-buts, atteignent pour cette raison leur apo-ge (Racine) l o commence le plus longsommeil, comme au solstice d'hiver, - auple nord, de mme que les placentas ontleleur la o commence le plus long jour et laplus longue veille, comme au solstice d`t- ple sud. ~

    Les points et les moments du passage d'uneculmination dans lautre,sont les deux qui-noxes du printemps, et de l'automne,.o ilfaut que le triadique et le ttradique, leconsens et Pantagonisme, lestconducteurs etdrivateurs arrivent temporairement a leurplus grande parit et proximit.

    De mme que le premier (Vqulnoxe duprintemps) mne a la prevalence du ttra-dique, de mme le second (Pquinoxe dePautomne) retourne acelle du triadique. -

  • 'X

    4 LE vorL1=: msis `:J

    La Franc- aunnuriu30 ans aprs sa Fondation

    (Suite) -iu-

    L'horrible ranon de sang et de larmesprdite par Cagliostro a t paye plusieursfois, la Rvolution est en train de dposerson bilan, et les Immortels principes, donttout le monde a au moins entendu vanterla grandeur, sont remonts il y a longtempsdj la source Une, ne voulant plus treprostitue aux louches besognes aux-quelles on les associe. *

    ' Le peuple, qui on inculque dans lescoles officielles des ides de libert quiexcluent la libert de ceux qui ne pensent pascomme lui, est plong dans une misre in-tellectuelle et morale plus affreuse que celledont il souffrait au xvm sicle, car cettepoque il avait au moins l'esprance, et quede nos jours on l'a mis face face avec langation absolue de tous les principes quifirent autrefois la grandeur des peuplescroyants.

    Mais aprs tantde batailles,tantde larmes,on sent que l'heure approche, o il seradonn manger ceux qui ont faim, o __

    Dans la culmination. du sommeil et de laveille, du solstice d`hiver et d't, de mmeque dans Fgalile quinoxiale de touslesdeux, gt la puissance universelle du ryth-me et du type de tous leurs atributs.

    (Pest donc la que repose le lien a moitivoil,.a moiti dcouvert qui unit l'homme al hiroglyphe universel.

    C'est dans ces quatre importantes phasesde la vie que gravite, s'harmonisant toujoursentre le rythme et le type, la sant quimme nulle part n'est aussi voisine de lamaladie, qu'ic.

    Si.la dernire, des son dbut, ne se rsoutpas en apoplexie (ce qui arrive en ce cas leplus souvent) elle devient aigu ou chro-nique, et elle empreint toujours sa sub-stance etsa t`orme,d'aprs le rapport troubldeydeux priodes rythmique et typique etde leurs attributs,dans les quatre phases dela vie malade.

    Mais comment la mdecine pouvait-ellepe nos jours qu'elle ait eu connaissance du

    l'on schera dans une fraternelle treinteles pleurs de ceux qui sont dans la douleur,o il sera permis aux esprits, assoifs dejustice, d*idal, de vrit, de s'lever surles ailes de l'intuitionappuye sur la sciencehumaine, jusqu'en ces calmes et pacifiquesrgions o l'me grandit comme la fleursainte sur les lagunes immobiles : : .

    SAINT-LANNES.

    BULLETIN DES SOMMAIHES

    L ' : t * r o u . i :(25 novembre.) Penses . mditer. lAnssnr .loUNsr.Fraternit del'toile. Anasnrlounn.La prire et l'Eglise des Saints. Dclaration. Rss!Cniuu. Sciences Occultes. Initiation parla doc-trine sotrique (suite). Mixiusn Sum. La Dpcheet Fsotrisme. Cyclones solaires. Goom. Statutsdu Familistre de Guise. .lunes Bois. Spiritualismescientifique. Ren Caitu. Sursum corda. Traits delumire, par C. Bonisco. llonncs Psnnsrizn. Histoired'un docteur s sciences et d`un Oriental. Les Feuxfollets. Ennasr Bosc. Dictionnaire d*Orientalisme etd`0ccultisme. J. Viciziu-:. Le Prophte de l'Apoca-lypse.Bsvus rmnosormors (de dcembre 1895).-J. Sounv : Le lobe occipital et la vision mentale.

    _ H. Lncuxusn : La thorie de l'induction d'aprsSigwart (fin). - E. Dunimzm : L'origine dumariage d'aprs Westermarck - Analyses et comp-tes rendus. - A. Bmsr : Travaux du laboratoire.

    rythme et du type? Elle n`en a aucune, oubien c'tait une ide fausse et pernicieuse. -Qu'a-t-on fait enfin hien de plus ou rien demoins que de les avoir spares l'une del'autre, et de les avoir par la rduites a nant.La mdecine s'est, en effet, donn a elle-mme le coup de grce; - partage entreeux, elle meurt entre .deux systmes qui seconsidrent comme ennemis, . la honte del'art, et pour le malheur de Phumanit. (festaujourcl'hui le tour de Fallopathis et de l'ho-mopathie dont l'une n'est rien sans Pautre.de mme qu'il n'y a pas de consens sans an-tagonisme, de priode trladique sans ttra-dique, de ct nuit sans ctjour de la vie.Notre grand Hippocrate avait seul parmitous entrevu le procs de la vie l'tat demaladie et l'tat de sant - seul parmitous ila pos le principe fondamental de latherapie,lorsqu'il a dit : Similar sim-*llibus-,cimtrarta conlrariis curantur. : '

  • - ia -" '.G
  • LE' VOILE' IYISIS

    . Bibliographie

    F. Joi.Livn'r-Casrnnor. -- L'Alchime'i'

    broch. in-16, 1 fr._

    1 Cette brochure est la reproduction deParticle de notre savant correspondant,parudans le Mercure de France de novembre ; la Matire est une, la Matire vit, elle vo-lue ; Q- il n'y a pas de corps simples. Telles sont les axiomes dont s'pigraphie:ce travail ; destin surtout par son auteur .la propagande, il indique l'alliance possibledela chimie-synthtique contemporaine etdes thories hermtiqucs.

    - S.

    . LE GNOSE

    On se rappelle la lettre ouverte adressepar l'vque gnostque de Bordeaux, T. Sy-nsius, au cardinal Richard en faveur duCongrsdes religions de 1900. Nous re-mes vers cette poque la visite d'un r-

    penser et avoir un com.-s, consistant de tousdeux et eu tous veux.

    Si l'on a dja reconnu dans la premireun ddoublement de l'tre dans le penser etdu penser dans l ' t :e, comme du mot serompsnt de lui-mme en sa double natura,on aurait d d'autant mieux y reconnatreun dfaut qu`une moiti de la vie, prcis-ment son ct-nuit, ou celui de la procra-tion corporelle, tait reste sans examen.

    On se trompait fort lorsqu'on prenait laconscience de la spontanit (individualit)psychique pour autre chose que le senscommun (sympathie) de Pexistsnce physi-que,comme si cette dernire pouvait existersans la premire, et celle ci pouvait tredomine par l'autre. _

    Non la conscience de soi peut aussi peu sedduire de la r e x l o npure,que l'individua-lit de la reproduction pure. Ce n`est qu'aumilieu de la rflexion et de la reproduction,dans leur ternaire, comme mol collectif,qifapparaissentla conscience et la rilexion.

    1.

    dacteur de l'Eclair qui demanda une in-terview avec l'vque' cle Bordeaux ; nouslui donnmes les moyens de cette entrevue,ce qui ne l'empcha pas de dclarer quel-ques-jours aprs (21 nov.) qu'il n'ava.it puobtenir de ce ct aucun renseignement.T. Synsius vient d'ailleurs d'envoyer aumme journal une lettre rectificative. (3dcembre.)

    Nous pouvons ds prsent, informer lesParfaits et les Parfaites, que le T. H.Synode, runi prochainement, approu-vera la version dfinitive de la Catchseet des Rituels sotriques. '

    T PAUL, ep. Concorezz,coadj. de Toulouse.

    'ORDRE MARTINISTENous recevons du Suprme Conseil de

    1' Ordre avis que le sigede laT.. P.'. LogeHermanubis va tre partir du mois deIa. '. t r,ransfr 4, rue de Savoie, dans unlocal plus vaste la dcoration duquel onmet actuellement la dernire main.

    En consquence. a la place du mot deDescartes :'cogiIo ergo sum. on devraitmettre avec raison celui-ci: sum, ergocogilo; sum ergo genero. La pense peuttoutefois, comme au plus bas degr du rgneanimal, tomberjusqu' la pense aveugle etmuette, c'est-a-dire au rang d'instinct ; demme qu` l'oppos le croire peut atteindreau plus haut degr de la cration spiritua-lise; mais avec tout cela. l'tre demeuretoujours au milieu intuitif de ces deuxpoints culminants, mme dans le cas o ilsse manifestent dans leurs extrmes; commecelaalieu dans le premier cas, relative-ment au penser, dans la vie des rves. dansla clairvoyance magntique; et dans lesecond cas, la o la procration corporelletransmise, l'tat de veille, . Fimaginationse manifeste par l'extase, comme force ima-geante et plastique.

    Si la t r a n s g u r a t i o nqui s'opre cesextrmes, tranforme l'tre en une sorted'absence de soi et de mort apparente mo-

    -

    _ ___...

  • .s.= _ .rfi-xs' "

    La von.: wists ft

    APPEL A L'UN*lON

    M. Bouvry a fait dans les deux numrosdu mois de novembre de la Paix Univer-se'lle,'de pressantes exhortations aux amisde Phumanit ;il pose le Congrs de l'hu.-manil, commedibre-penseur et lac, eniaoedu Parlement des Religions, derniereffort, selonl lui, du despotisme clrical.Nous souhaitons de tout c S u rque sonappel soit entendu et centralise nouveaules bonnes volonts disperses par la re-raite de M. Jounet et lo dpart d'Amo.

    L'0_CQUl,TlSllE Ansrnun

    Le Bureau de l'Association scientifique Sphinx : :de Berlin, celui de la Socitpsychologique : : de Dresde, celui de laIl Socit _Esoteriqu_e de _Breslau, adres-sent . toutes les socits similaires d'Alle-magne une invitation pour le Congrs pro-jet Berlin du 23 au 26 mai 1896. Ce Con-gres, renouvelable tous .les ans dans desvilles diffrentes, deviendrait un centre

    menianee, cela provient de ce que l'hommeindividuel ne peut avoir conscience et pos-session de lui-mme qu'au milieu de la plusgrande intriorit et de la plus grande ex-triorit de sa pense et de son corps

    'Aussi peu exacte que Pautithse du pen-ser et de l'lre.est celle de la *vie et de lamfrt, dont nous avons dmontr, il y a dj.trente-cinq ans, les funestes consquencespour la .physiologie et la pathognie (1).

    La mort n'a d'autre antithse que la nais-sance. La vie (dans le durer) est leur ter-naire commun, consistant de tous deux eten tous deux.

    Uexactitude de ces deux antithses se d-montre parla complete conformit des prin-cipesqni en dcoulent.

    Ainsi la vie est a la naissance-et la mortcomme l'tre est au *vivra en penss et encorps. -

    Ainsi la parturition (cration, formation)(1) Voyez l'Essai dunepathegnie dedans de l'vo-

    lution et de la rvolution de la vie.

    pour Pchange des thories et des rsultatsexprimentaux acquis; les mdiums lesplus puissantsy seraient examins; enfinon y examinerait la possibilit d'un organecommun du Spiritualisme en Allemagne.

    Envoyer les adhsions avant le mois demai au Secrtariatde la socit Sphinx, Berlin, N., 16 Eberswalderstrasse,Portal I.

    u--gc:

    EUSAPI PALADIND

    *On sait que le clbre mdium napolitains'est rendu le mois dernier en Angleterre, Cambridge, o le professeur Hodgson etun prestigiditateur nomm Maskarynecontrolrent ses phnomnes. - On trou-vera dans le n 774 du 'Light le dtail deces expriences, au cours desquelle Eusa-piafut accuse de fraude. - Elle estreveuneen France, ces derniers temps et y a. donndes sances devant une commission' de sa-vants trs en renom, parmi lesquels le co-lonelde Rochas, M. Dariex, etc. ; malgrla surveillance laplus stricte, on n'a rienpu dcouvrir de. suspect dans ses actes. -M. de Rochas prpare un volume ce pro-pos.

    ._ I _ _" _ Legrant.-Cnauuai.. _est la pense, comme la mort (rvolutiontransformation) est la vie corporelle.Ainsi le vivre existe dans l'tre comme l'lredans le vivre. Uantithse relative originellede l'esprit et de la matire otrait une con-ception beaucoup plus juste, et a notre sensnous avons aussi l'ide de leur ternaire dansl'me, existant en eux et par eux,dans l'.mequi vit en animant dans Ptre de. mmequ'elle est dans la vie entre l'e:prit et lecorps.

    Mais aucune de toutes les antithses rela-tives qu'aembrasses l'in.telligence humainen'a un sens aussi gnral et particulier tout la lois que celle du temps et de l'espace ;car cette. antithse est dans tout de mmequetout est en elle.

    _

    Elle apparat dans l'idal `le plus levcomme arithmtique. de mme que dans lerel le plus multiple, comme gomtrie.

    Temps et espae,*sont en soi les reprsen-*tan.ts des antithses absolues d'ternel et d " i n n i ,passes dans la relativit .- Ils nais-

  • _La Volta n isis

    tllllllllit. diteur, 7 ,tauhuuru Puissunnira, _

    Vient de paratre .* ~ -

    Sar J. PELADAN

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    sent pour nous du moment et du point o lacration divine de l'esp` ce dans son acteimprissable de passage dans le sexe plaadans le premier (le moment) comme pense,Pide terno-temporelle,et dans le deuxime(le point) comme vie, la substance i n n i - - n i ecomme foyers du sexe humain, qui par.Pme occupant son milieu (comme radms*vector) se partage d'un ct en ido-corpo-.rel, et de l'autre en corporel animique.

    La cration procede par l'acte rpt d'or-donner dans le temps et de placer dans l'es-pace, dans celui-la en r e t a n f ,dans celui-ci en reproduisant ; et le ternaire qui s'or-ganise et se forme de l'antithse relative etdu passage des deux,temps et espace,commedu temps dans la ligne, de Pespace dans lacourbe, est (toute antithse s'vanouissantdans le cercle) dans la r e x i o n ,l'elIipse(comme enveloppe animique) dans la pro-duction,l'ellipsode (comme amnios corpo-rel); formes originelles du double sexe del'homme.

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