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___CEuième année. _____ Mercredi G Mars 1895. Numéro 1935 JOURNAL HEBDoMA!DAiRE: Esorsnious us SURNATUREL °'""""" * PAPUS þÿ a u z ui si nn Rédacteur en chef : Lucien IIIIGIIEI. "'°""° P" smeums ae la neiman = r. sims ct me slssln n'°×iSt* pas '-"'f"î"-1* Êþÿ l l l i l l l v l l l l l f l ï l î l l l t lû l l v l - l u l ú î l Le Numéro : 10 Qentimes ABONNEMEÉTS' ADM]N]STRAT]0Ng ABOFNEHAENTS , .W V, _ =,,_ 29, - rue de Trévise, - 29 Ul, :%:Î"Î"f"Î"'f"Î ,mb ,":.,',2°i.'.,;,; 3 ; ' * .I PARIS $.î5....a..1.':1.*.§- LE SYMBOLISME dans Parchltecture funéraire Notre siècle fécond en idées pratiques, dans son acharnement å détruire toutes pensées s'écartant du domaine matériel, s'est particulièrement appliqué à faire dis- paraitre le symbolisme des þÿ S u v r e s d'art. Il eût semblé cependant logique que l`archi- tecture funéraire eût été épargnée de l'en- vahissrment du scepticisme contemporain ; il n'en est rien; le troublant mystère del'au- delà ne l`a pas arrêté. Est-il en efïet rien de plus pitoyable, au point de vue symbolique; que la vue d'un cimetière moderne. Parmi l'alignement géométrique des tombes sur lesquelles s`é- lèvent avec une confusion remarquable des monuments peu appropriés à la solennité du lieu, il n'en est presque aucun qui tende åróppsler, même par un signe, Pénigme qu'lsis oiïre å l'homme au seuil des champs du repos. 0ependant,en ces dernières années, nous devons reconnaitre, qu'en même temps que lfévolution spiritualiste conquérait un nou- vel essor, le symbolisme reprenait peu à peu la place qu'il doit occuper dans les lrtl. Nous sommes heureux de (lire, in ce sujet, que quelques louables efforts furent tentés par un architecte de Liège, M. Samyn, pour donner à Tarchitecture funéraire un carac- tère plus élevé qu'elle n`en a d'ordinaire. Voici comment il fut conduit à cette tenta- tive. Un de ses concitoyens désirait construire un monument funéraire pour sa famille, dans laquelle se trouvaient représentées di- verses opinions religieuses. Lui-même était arrivé, par ses études, à la conviction que les religions sont toutes vraies, comme expressions symboliques, en même temps quïnadéquates, de nos rapports avec l'Étre suprême, et qu'elles sont toutes bonnes, en tantqu'elles nous font identifier le divin avec nos aspirations les plus élevées vers Pidéal sous toutes ses formes. Il lui indiqua, en conséquence, pour figurer dans son projet, un certain nombre de signes, d'emblêmes et d`inseriptions, qui, respectivement em- pruntées aux principales religions du pré- sent et du passé,ont trait soit aux efforts de Phomme pour symboliser l'lniini, soit au caractère religieux des obligations morales, soit enfin à l'cspoir de surxivance si profon- dément ancré dans le þÿ c S u r humain. Le monument fut donc édifié dans le ci- metière de Tour-Saint-Etienne, village du Brabant._ L'ordonnance générale rappelle celledesanciennestombeshindouesaffectant le plus souvent la forme d'un kiosque à deux_ __C;n_quième année. Mercredi G Mars i895. Numéro 1935 LE vous D1818 JOURNAL HEBDOMADAIRE ssorsmous LB SUBNATUREI. n'existe pas Le Numéro Dmnc-rsun : PAPUS Rédacteur en chef : Lutlsn IIIIGIIEL Secrétaires de la Rédaction : r. sioux cl Noël sisuu —"î"'î":\ Ë 10 Centimes n’exista pas ÊLE uisinnl awumunmmmlmmmuzwun ABONNEMENTS" ADM]N]STRAT]0Ng ABONNEMENT: , . . U‘ Il au“ _ g,“ 29, rue de rrevise, —— 29 slzîtnÏwŸÎÜfi à?‘ mŸÏuEsIIÇIHÎ pAn1s “".'..’.'2_ LE SYMBOLISME dans l'architecture funéraire Notre’ siècle fécond en idées pratiques, dans son acharnement à détruire toutes pensées s'écartant du domaine matériel, s'est particulièrement appliqué à faire dis- paraître le symbolisme des oeuvres d'art. Il eût semblé cependant logique que l'archi- tecture funéraire eût été épargnée de l'en- vahissement du scepticisme contemporain ; il n’en est rien; le troublant mystère del'au- delà ne l'a pas arrêté. . Est-il en eiïet rien de plus pitoyable, au point de vue symbolique; que la vue d'un cimetière moderne. Parmi l'alignement géométrique des tombes sur lesquelles s’é- lèvent avec une confusion remarquable des monuments peu appropriés à la solennité du lieu, il n'en est presque aucun qui tende àräppeler, même par un signe, l'énigme qu'lsis oiïre à l'homme au seuil des champs du repos. Oependant,en ce_s dernières années, nous devons reconnaître, qu’en même temps que l-‘évolution spiritualiste conquérait un nou- v vel essor, le. symbolisme reprenait peu à peu la place qu'il doit occuper dans les arts. Ïlllllll Il!!! Nous sommes heureux de (lire, à ce sujet, que quelques louables eiTorts furent tentés par un architecte de Liège, M. Samyn, pour donner à l'architecture funéraire un carac- tère plus élevé qu’elle n’en a dbrclinaire. Voici comment il fut conduit à cette tenta- tive. Un dc ses concitoyens (lésirait construire un monument funéraire pour sa famille, dans laquelle se trouvaient représentées di- verses opinions religieuses. Lui-même était arrivé, par ses études, à la conviction que , les religions sont toutes vraies, comme expressions symboliques, en même temps quïnadéquates, de nos rapports avec YÉtre suprême, et qu’elles sont toutes bonnes, en tantqu’elles nous font identifier le divin avec nos aspirations les plus élevées vers l’idéal sous toutes ses formes. Il lui indiqua, en conséquence, pour figurer dans son projet, un certain nombre de signes, d’emblêmes et d'inscriptions, qui, respectivement em- pruntées aux principales religions du pré- sent et du passé,ont trait soit aux efforts de Phomme pour symboliser Plnfini, soit au caractère religieux des obligations morales, soit enfin à Pcspoir de suxwivance si profon- dément ancré dans le coeur humain. Le monument fut donc édifié dans le ci- metière de Tour-Saint-Etienne, village du Brabant._ L'ordonnance générale rappelle celledesanciennestombeshindouesaffectant le plus souvent la forme d'un kiosque à deux,

Le Voile d'Isis - 1895-03-06 - 193

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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  • ___CEuime anne. _____ Mercredi G Mars 1895. Numro 1935

    JOURNAL HEBDoMA!DAiRE: Esorsnious

    us SURNATUREL '""""" * PAPUS a u zui si nnRdacteur en chef : Lucien IIIIGIIEI.

    "'"" P" smeums ae la neiman = r. sims ct me slssln n'iSt* pas'-"'f""-1* l l l i l l l v l l l l l f l l l l l t l l l v l - l u l l i l l l '

    Le Numro : 10 Qentimes

    ABONNEMETS' ADM]N]STRAT]0Ng ABOFNEHAENTS ,.W V, _ =,,_ 29, - rue de Trvise, - 29 Ul, :%:""f""'f" ,mb,":.,',2i.'.,;,; 3 ; ' * .I PARIS $.5....a..1.':1.*.-

    LE SYMBOLISMEdans Parchltecture funraire

    Notre sicle fcond en ides pratiques,dans son acharnement dtruire toutespenses s'cartant du domaine matriel,s'est particulirement appliqu faire dis-paraitre le symbolisme des S u v r e sd'art. Ilet sembl cependant logique que l`archi-tecture funraire et t pargne de l'en-vahissrment du scepticisme contemporain ;il n'en est rien; le troublant mystre del'au-del ne l`a pas arrt. .

    Est-il en efet rien de plus pitoyable, aupoint de vue symbolique; que la vue d'uncimetire moderne. Parmi l'alignementgomtrique des tombes sur lesquelles s`-lvent avec une confusion remarquable desmonuments peu appropris la solennitdu lieu, il n'en est presque aucun qui tenderppsler, mme par un signe, Pnigmequ'lsis oire l'homme au seuil des champsdu repos.

    0ependant,en ces dernires annes, nousdevons reconnaitre, qu'en mme temps quelfvolution spiritualiste conqurait un nou-vel essor, le symbolisme reprenait peu peu la place qu'il doit occuper dans leslrtl.

    Nous sommes heureux de (lire, in ce sujet,que quelques louables efforts furent tentspar un architecte de Lige, M. Samyn, pourdonner Tarchitecture funraire un carac-tre plus lev qu'elle n`en a d'ordinaire.Voici comment il fut conduit cette tenta-tive. Un de ses concitoyens dsirait construireun monument funraire pour sa famille,dans laquelle se trouvaient reprsentes di-verses opinions religieuses. Lui-mme taitarriv, par ses tudes, la conviction queles religions sont toutes vraies, commeexpressions symboliques, en mme tempsqunadquates, de nos rapports avec l'tresuprme, et qu'elles sont toutes bonnes, entantqu'elles nous font identifier le divin avecnos aspirations les plus leves vers Pidalsous toutes ses formes. Il lui indiqua, enconsquence, pour figurer dans son projet,un certain nombre de signes, d'emblmeset d`inseriptions, qui, respectivement em-pruntes aux principales religions du pr-sent et du pass,ont trait soit aux efforts dePhomme pour symboliser l'lniini, soit aucaractre religieux des obligations morales,soit enfin l'cspoir de surxivance si profon-dment ancr dans le c S u rhumain.' Le monument fut donc difi dans le ci-metire de Tour-Saint-Etienne, village duBrabant._ L'ordonnance gnrale rappellecelledesanciennestombeshindouesaffectantle plus souvent la forme d'un kiosque deux_

    __C;n_quime anne. Mercredi G Mars i895. Numro 1935 LE vous D1818

    JOURNAL HEBDOMADAIRE ssorsmous

    LB SUBNATUREI.n'existe pas

    Le Numro

    Dmnc-rsun : PAPUSRdacteur en chef : Lutlsn IIIIGIIEL

    Secrtaires de la Rdaction : r. sioux cl Nol sisuu""'":\

    10 Centimes

    nexista pasLE uisinnlawumunmmmlmmmuzwun

    ABONNEMENTS" ADM]N]STRAT]0Ng ABONNEMENT:,

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    au _ g, 29, rue de rrevise, 29 slztnwfi ?muEsIIIH pAn1s ".'...'2_

    LE SYMBOLISMEdans l'architecture funraire

    Notre sicle fcond en ides pratiques,dans son acharnement dtruire toutespenses s'cartant du domaine matriel,s'est particulirement appliqu faire dis-paratre le symbolismedes uvres d'art. Ilet sembl cependant logique que l'archi-tecture funraire et t pargne de l'en-vahissement du scepticisme contemporain ;ilnen est rien; le troublant mystre del'au-del ne l'a pas arrt. .

    Est-il en eiet rien de plus pitoyable, aupoint de vue symbolique; que la vue d'uncimetire moderne. Parmi l'alignementgomtrique des tombes sur lesquelles s-lvent avec une confusion remarquabledesmonuments peu appropris la solennitdu lieu, il n'en est presque aucunqui tenderppeler, mme par un signe, l'nigmequ'lsisoire l'homme auseuil des champsdu repos.

    Oependant,en ce_s dernires annes, nousdevons reconnatre, quen mme temps quel-volution spiritualiste conqurait un nou- vvel essor, le. symbolisme reprenait peu peu la place qu'il doit occuper dans lesarts.

    lllllll Il!!!

    Nous sommes heureux de (lire, ce sujet,que quelques louables eiTorts furent tents Apar un architecte de Lige, M. Samyn, pourdonner l'architecture funraire un carac-tre plus lev quelle nen a dbrclinaire.Voici comment il fut conduit cette tenta-tive.Un dc ses concitoyens(lsiraitconstruireun monument funraire pour sa famille,dans laquelle se trouvaient reprsentes di-verses opinions religieuses. Lui-mmetaitarriv, par ses tudes, la conviction que

    ,

    les religions sont toutes vraies, commeexpressions symboliques, en mme tempsqunadquates, de nos rapports avec Ytresuprme, et quelles sont toutes bonnes, entantquelles nous font identifier le divin avecnos aspirations les plus leves vers lidalsous toutes ses formes. Il lui indiqua, enconsquence, pour figurer dans son projet,un certain nombre de signes, demblmeset d'inscriptions, qui, respectivement em-pruntes auxprincipales religions du pr-sent et du pass,ont trait soit aux efforts dePhomme pour symboliser Plnfini, soit aucaractre religieux des obligations morales,soit enfin Pcspoir de suxwivance si profon-dment ancr dans le cur humain.

    Le monument fut donc difi dans le ci-metire de Tour-Saint-Etienne, village duBrabant._ L'ordonnance gnrale rappellecelledesanciennestombeshindouesaffectantle plus souvent la forme d'un kiosque deux,

  • V

    LE VOILE DI8lS

    tages. Sur les parties planes des piliers etdes colonnes, ainsi que sur la face des qua-tre linteaux de l'entablement, sont gravs dessymboles et des inscriptions qui ont servi distinguer, soit la Divinit suprme, soitson principal reprsentant, dans les grandesreligions, tant du pass que du prsent.

    Voici quelques-uns de ces symboles :1 Le Chrisme, monogramme form de

    deux caractres grecs, ch et r, les deux pre-mires lettres du nom du Christ, signe_em-ploy pour symboliser le Christ, dans lessculptures chrtiennes des catacombes.

    2 Ijabrviation usuelle du ttragrammesacr des Juifs .

    3'"Le mot grec, tu es qui, suivant Plu-tarque, tait grav sur le tem ple de Delphes.

    4 Le monosyllabo mystique des Brahma-nes Om ou Oum, afiirma tion par excellencedu Brahma suprme. _

    5 La foudre, smbo`ade Jupiter.6 Le ,g , t : ~ ; t 7 i,s . . ` - : .*_=_ ` 1edes forces

    "S*I _ 8 ou d`Ahura9 Let' ` f*l.riture chinoise,

    dsigne @form de deux ca-ractres dont l'u'n'signifie grand et l'autreun, unique._

    1'auILLa'roN DU voiut n'IsIs 18

    LE MIROIR SPIRITUEL* d'A'mo

    L'homme se prcipite : d'un seul bond, se s a c r i a n ttout et lui-mme : conscience etsentiment, il fuit la My, ngligeant toutenotion de continuit de progression, con-damnant, microbe i n n ide notre grain deboue, toutes les cohortes angliques,clestes de P i n n ide lumire, toutes lesconsciences animatrices des divers plansdes choses, condamnant ou abandonnant lessocits sur clestes, c'est-a-dire peuplant , ' i n n ien profondeur de la lumiere, de l'in-

    l0 Le globe ail qu'on retrouve l'entredes sanctuaires gyptiens.

    ll l_.'ide de renaissance, personnifie parun phnix nimb sur son bcher.

    12 Le lotus, la fleur sacre des Orientaux.13 Le croissantqlunaire, symbole de l'-

    volution astrale._

    14 L'absorption de la personnalit dansPtre infini et absolu de qui tout emane eten qui tout se rabsorbe, et g u r epar leserpent qui se mord la queue, symbole tradi-ditionnel de l'ternit et de l'infini.

    '

    L'Ornementation du monument se trouvecomplte par un choix de sentences gravesdans la pierre de l'difice. Ces inscriptions,empruntes aux fondateurs des principalescoles religieuses, ont trait l'unit fonda-mentale de la moralit des dogmes.

    Tu aimeras Dieu de toutes tes forces, etton prochain comme toi-mme, il ~n'y a pasde commandement plus grand. n

    '

    (Marc XII, 28-l .) Quelle est la loi suprme? C'est la ten-

    dresse envers tous les tres. _ _

    (Vishnou Sarmann.) Ma doctrine consiste dans la droiture

    du c S u ret dans l'amour du prochain. : :(Confucius.)

    telligence, de l'esprit et de l'au del. Nir-vana, et cela, quoi qu`on dise, a peu dechose prs. ~

    Analogiquement de mme qu`on peutmarcher pendant Pternit dans l'espacesans avancer, de mme, il semble que l'hom-me ne puisse aborder ce Nirvana, repos ausein de l'Absoln: Je croirais plutt que lors-que Phomme est mal dsabus desjouissan-ces terrestres, qn'il en veut mme perdrelaconscience , je crains, dis-je, qu'il natra a.nouveau sur des plans suprieurs, oubliantles infrieurs, n'enviant pas plus nos amoursque nous n`envions celles du minral et jecroirais que celaa lieu l ` i n n i .

    Je crois que c`est orgueil a l'homme deprtendre aborder l'Absoln en si peu detemps, a moins que les Matres ne nouscachent volontairement zeurideal, et qu'il nenous s o i t o ' e r t j u s q u ' acejourqu'nne Nirvanaexotrique. Donc, selon le repos, fuite rapidede toute ide, de toute conscience, dansFhomogne sans nulle diffrenciation.,

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    tages. Sur les parties planes des piliers etdes colonnes, ainsi que sur la face des qua-tre linteauxde Fentablement,sontgravsdessymboles et des inscriptions qui ont servi distinguer, soit la Divinit suprme, soitson principal reprsentant, dans les grandesreligions, tant du pass que du prsent.

    Voici quelques-uns de ces symboles :1 Le Chrisme, monogramme form de

    deux caractres grecs, ch et r, les deux pre-mires lettres du nom du Christ, signeem-ploy pour symboliser le Christ, dans lessculptures chrtiennesdes catacombes.

    2 Uabrviationusuelle du ttragrammesacrdes Juifs .

    3" Le mot grec, tu es qui, suivant Plu-tarque, tait grav sur le templede Delphes.

    4 Le monosyllabemystique des Brahma-nes Om ou Oum, affirmationpar excellencedu Bralima suprme.

    5 La foudre; smbolefleJupiter.L

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    ou dAhura:1, .

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    l-riture chinoise,dsigne Psilfi-mgfll form de deux ca-ractres dont Yufislgnifie grand et l'autreun, unique.

    FEUILLETON DU VOILE n'isis l8 LLE MIROIR SPIRITUEL

    - Primo

    L'homme se prcipite : d'un seul bond. sesacrifianttout et luimme : conscience etsentiment, il fuit la My, ngligeant toutenotion de continuit de progression, con-damnant, microbe infini de notre grain deboue, toutes les cohortes angliques,clestes de l'infini de lumire, toutes lesconsciences animatrices des divers plans 'des choses, condamnant ou abandonnant lessocits sur clestes, dest-a-dire peuplantl'infini en profondeur de la lumire, de l'in-

    10Le globeail qu'on retrouve l'entredes sanctuaires gyptiens.

    11 L'ide de renaissance,personnifieparun phnix nimb sur son bcher.

    12 Le lotus, la fleursacredes Orientaux.13 Le croissantlunaire,symbole de l'-

    volution astrale._

    14 L'absorption de la personnalit dansl'tre infini et absolu de qui tut emane eten qui tout se rabsorbe, et figure par leserpent qui se mord la queue, symboletradi-ditionnel de l'ternit et de l'infini.

    ' LOrnementationdu monumentse trouvecompltepar un choix de sentences graves dans la pierre de l'difice. Ces inscriptions,empruntes aux fondateurs des principalescoles religieuses, ont trait l'unit fonda-mentale de la moralit des dogmes.

    Tu aimeras Dieu de toutes tes forces, etton prochain comme toi-mme, iln'y a pasde commandement plus grand. n

    (Marc XII, 28-31.) Quelle est la loi suprme? C'est la ten-

    dresse envers tous les tres. v(Vishnou Sarmann.)

    a: Ma doctrine consiste dans la droituredu cur et dans l'amour du prochain.

    (Confucius)

    telligence, de l'esprit et de l'au del. Nir-vana, et cela. quoi qu'on dise, a peu dechose prs. -

    Analogiquement de mme qu'on peutmarcher pendant l'ternit dans l'espacesans avancer, de mme, il semble que l'hom-me ne puisse aborder ce Nirvana, repos ausein de l'Absoln:Je croirais plutt que lors-que l'homme est mal dsabus desjouissan-ces terrestres, qu'il en veut mme perdre laconscience , je crains, dis-je, qu'ils natra .nouveau sur des plans suprieurs, oubliantles infrieurs. n'enviant pas plus nos amoursque nous nenvions celles du minral et jecroirais que celaa lieu l'infini.

    Je crois que c'est orgueil a l'homme deprtendre aborder lAbsolu en si peu detemps, moins que les Matres ne nouscachent volontairementleur-idal. et qu'il nenous soitoffertjusqwcejourqu'uneNirvanaexotrique. Donc,selon le repos, fuite rapidede toute ide, de toute conscience, dansYhomogne sans nulle diffrenciation,

  • --'|_
  • 4 LE VOILE D'lSIS

    Dans L ' E p : * e u v e(I), journal-album d`artmensuel, une magnifique page de J. K.-Huysmans sur le Salve regina. M. CharlesHenry applique son systme mathmatique l'esthtique des formes dans la RevueBlanche. (fvrier i895)'.

    '

    M. de Pouvourville exerce toute la finessede son sens politique en analysant notre si-tuation actuelle dans la Revue de l'Est du13 fvrier.

    Dans la Nouvelle Revue Internationale,de nombreuses nouvelles littraires, tropnombreuses pour que nous puissions lesanalyser. _

    Dans l'Hi*rondelle de France, M. F. Ch.Barlct adopte pour la jeunesse les ensei-gnements de l'occultisme; nous souhaite-rons cette revue beaucoup d'articlescomme celui-l.

    --le--

    TALXSMAN

    Conran Les soxrrs, Les Mauvais Esvmrsur Lus mzasossss oui cxisacuasr A vousNoms (2). '

    FIGURE I, Rscro. sBordure grise; - E r e e tde A E, sphre

    ti; Chez Lemaire, I4, rue Seguier(2) Nous recevons cette curieuse communication

    d'un de nos correspondants qui s'adouue avec con- .--1

    Le Soi dominant, enveloppant les deux moicentral et perisphrique, les voluant enralisant tour tour, et devenant le SOIou EUX, Pmmuable source de tout muable,le non tre source de tout tre.

    Ou bien les deux tats coexistants.J`interromps pour conclure. -On m ' o ` r edeux destines. on me dit l'une

    ou l'autre et moi. je rponds: Les Deux.Car le repos de celui qui a plus exprimentest diffrent de celui qui a moins expri-ment. Nirvana se s t r a t i elui-mme, carjene vois 1--is comment on peut esprer suppri-mer les truits de la loi de justice.

    '

    L'TRE est insensible toute relativit etpourtant il souffre avec tout ce qui souffre.

    Repos, mouvement dans l'absolu se con-cilient.

    Il faut donc croire que Nirvana nous estmal expos, et que, dautre part. nous avonsune notion infrieure desjouissances.

    L'un et l'autre_ doivent tre raliss enmme temps.

    `

    " - - 4 1 . 1 - : * - - - - x - ~ x - ~- --..

    procrative, Ombre de la lumire, matria-lisation de l`Esprit.

    Fils d'attache en deux couleurs sparspar un point noir et un point blanc repr-sente A , sphre des bons et des mauvaisesprits du | etdu -.

    Les cercles bleus, jaunes, rouges, re-prsentent les trois mondes O. U. I.

    La sphre des trois ordres suprieurs deDieu dans les Esprits des trois mondes.

    Le triangle de deux couleurs l`ide,matrialisation du chef des chefs des troismondes dans ses forces I et - entour detrois mots magiques

    Force. Triomphe. Jwsticefaisant opposition au mal provenant de l'unou del'autre de ces cercles c"est--dire con-tre les forces --.

    Les sourcils =_- 1 + 1, la lutte.Les yeux reprsentent la vigilance : soleil

    lune. Esprit mle, Esprit femelle.Puisque l'unit est un partait, le r e e t

    est Esprit.Esprit protecteur par rayonnement.Le nez et la bouche n'ont pas besoin de

    stance a Petude de l'astral ; nous la publions a titrede document, et en nous dgageant de toute respon-sabilite occulte ou patente. .

    N'avons-nous pas ds maintenant notrevritable moi dans les rgions suprieures,calmes et notre moi apparent dans des r-gions infrieures.

    Peut-on rompre l'Unit,vouloir supprimerle mouvement alors qu'il est, car le relatifmme est quelque chose, est-ce possible 'IL`Unit ne possede-t-elle pas tout.

    Celui qui veut s'abstraire, abandonner unedes rgions, celle des vies et morts, pourra-t-il prtendre tre au sein de l`Absolu?

    Pour moi, le peuple indou a d erre.-(mais Je ne saurais P a i r m e r ) .Je juge seu-lement la philosophie par les fruits de mortqu'elle a ports. *

    Pourtant je ne puis juger. Je voudrais direun adieu toutes ces 'familles des thersavant d'aborder au port d'attache, au repos,et cet adieu me parat devoir tre ternel.

    Faut-il aimer cette harmonie 1Faut-il la fuir?Gigantesque problme.

    4 LE VOILE D'lSIS

    Dans L'Epreuve (l), journal-albumd'artmensuel, une magnifique page de J. K.-Huysmans sur le Salve regina. M. CharlesHenry applique son systme mathmatique l'esthtique des formes dans la RevueBlanche. (fvrier i895). '

    M. de Pouvourvilleexerce toute la finessede son sens politique en analysant notre si-tuation actuelle dans la Revue de lEst dul3 fvrier.

    Dans la Nouvelle Revue Internationale,(le nombreuses nouvelles littraires, tropnombreuses pour que nous puissions lesanalyser.

    _

    Dans [Hirondellede France, M. F. Ch.ABarlet adopte pour la jeunesse les ensei-gnements de l'0ccultisme; nous souhaite-rons cette revue beaucoup d'articlescomme celui-l.

    TALISMAN

    CONTRE LES sonrs, LES MAUVAIS EspnirsET LES psasouuns oui cnsncuaur A vousNUIRE (2). '

    FIGURE I, Rscro.Bordure grise; E reflet de A E, sphre (t; Chez Lemaire, l4, rue Seguier

    (2) Nous recevons cette curieuse communicationd'un de nos correspondants qui s'adonne avec con-

    procrative, Ombre de la lumire, matria-lisation de lEsprit.

    Fils (Panache en deux couleurs sparspar un point noir et un point blanc repr-sente A , sphre des bons et des mauvaisesprits du | etdu .

    Les cercles bleus, jaunes, rouges, re-prsentent les trois mondes O. U. I.

    La sphre des trois ordres suprieurs deDieu dans les Esprits des trois mondes.

    Le triangle de deux couleurs l'ide,matrialisationdu chef des chefs des troismondes dans ses forces | et entour detrois mots magiques

    Force. Triomphe.Justicefaisant opposition au mal provenantde lunou delautre de ces cercles dest--dire con-tre les forces

    -.

    _

    Les sourcils__-

    l + t, la lutte.Les yeux reprsentent la vigilance z soleil

    lune. Esprit mle, Esprit femelle.Puisque l'unit est un parlait, le reflet

    est Esprit.Esprit protecteur par rayonnement.Le nez et la bouche n'ont pas besoin de

    stance a l'tude de l'astral ; nous la publions a titrede document, et en nous dgageant de toute respon-sabilitocculte ou patente.

    Le Soi dominant, enveloppant les deux moicentral et perisphrique, les voluant enralisant tour tour, et devenant le SOIou EUX, l'immuable source de tout muable,le non tre source de tout tre.

    Ou bien les deux tats coexistants.Jnterromps pour conclure.On m'offre deux destines, on me dit l'une

    ou l'autre et moi. je rponds: Les Deu.Car le repos de celui qui a plus exprimentest diffrent de celui qui a moins expri-ment. Nirvana se stratifle luimme, carjene vois pas; comment on peut esprer suppri-mer les truits de la loi de justice. '

    HTRE est insensible a toute relativit etpourtant il souffre avec tout ce qui souffre.

    Repos, mouvement dans l'absolu se con-cilient.

    Il faut donc croire que Nirvana nous est"mal expos. et que, d'autre part. nous avonsune notion infrieure desjouissances.

    L'un et l'autre doivent tre raliss. enmme temps.

    w.vx_:--x-x-.- H2. 4-..-

    Navons-nous pas ds maintenant notrevritable moi dans les rgions suprieures,calmes et notre moi apparent dans des r-gions infrieures.

    Peut-on rompre l'Unit,vouloir supprimerle mouvement alors qu'il est, car le relatifmme est quelque chose, est-ce possible lLUnit ne possde-t-elle pas tout.

    Celui qui veut s'abstraire, abandonnerunedes rgions, celle des vies et morts, pourra-t-il prtendre tre au sein de FAbsolul

    Pour moi, le peuple indou a d erre.(mais Je ne saurais Pamrmer). Je juge sen-lement la philosophiepar les fruits de mortqu'elle a ports.

    Pourtant je ne puis juger. Je voudrais direun adieu a toutes ces "familles des thersavant d'aborder au port d'attache, au repos,et cet adieu me parat devoir tre ternel.

    Faut-ilaimer cette harmonie1Faut-illa fuir?Gigantesque problme.

  • yrri"* "*J""'"'""**-""** ****

    , LE vous msis 5`

    commentaires, l'lniti l'a compris, je peuxajouter.

    Le nez, prudence, Aspire.La bouche, Sagesse. Expire.

    Uensemble des deux s'explique ainsi :Force fcondatrice et fcondante, viens versmoi, car le Sma est ici, il alimentera ta vieen dveloppant ton tre, au nom de l'Unitsuprme deviens Pesclave du peri. -Aptoprotge-moi contre les mchants. Dfends-moi dans les dangers.

    _

    Ficusn ll, Vsnso.Pour les cercles, mme s i g n i c a t i o n .Le pentagramme matrialise les Esprits

    infrieurs des trois mondes et suprieurspar leur bont.

    Lemure bon (forme droite) entour dunom de Dieu cinq fois rpt et qui guideleur mouvement.

    Protecteur de Phomme bon. Ennemi dumchant. V

    Au centre trois points manant du ctis - Devoir, Obissance.

    Servitude. Sous la lutte Esclavage.Emblme qui les attire et les foroed'obir

    pour :Le bon. Le vrai. Le juste.

    Reflets des sagesses de 0 dfenseur desmepproi.

    Abordons-le face a face, cher matre.Pour moi, tout tat deconscience doit tre

    travers. prouv par l'tincel|e (soi ani-mateur de moi) mane par la Conscience.

    Aussi je me lance avec joie vers LUI,sachant qu'aprs tout, il doit tre plus dsi-rable que tout, sans quoi, il n'altrerait pastoutes 1es mes.

    Pour qu'une me puisse braver la portede conscience, c'est qu`il y a mieux que cetteconscience qu`elle abandonne, autrementrien ne m'expliquerait son etort.

    Cdant a Pattraction de l, simplement.O'est la bonne route, suivons-la en coutantla voix de dedans.

    L'Homoane un est absolument incompr-hensible, quoique seul vrai. Sa notion estanalogue celle de l ' i n n iqui est, quoiqueincomprhensible.

    Mais cette impossibilit apparente vientprobablement de ce que nous nous croyons n i salors que nous sommes i n n i s e tter-nels.

    De l ' S u v r eprocratrice.du Corps extrieur.

    Parchemin de camlon blanc (pu r i ) ._

    - Des encres -

    Lac, sanguis, sperma aniinalis (t)_ P - Sous l'int`luence du soleil, de Vnus et deJupiter (bon), cinq gouttes par encre aprsavoir t sacre par centilitre environ.

    - Du vernis -

    Benjoin 5, assa f S t i d e1, filtre au clair.Du corps intrieur

    Mixtion de sanguinis menstrulis teneravirgo et de lac muliebre colostra (2) P.. --au mortier de cristal, ajouter suc rsine dela o r econtre les mauvais Esprits 3/4 parmixtion animalis. Vitalise sous le rayonne-ment identique aux heures indiques dansleur pleine croissance par radiation (bonne)10 jours.

    N. B. Ce talisman se porte sur soi dansun petit sachet bleu de ciel parfum, sousles auspices des bons esprits, dans les odeursqui leur sont consacres.

    (I) et (2) Procration des lemures (Esprits protec-teurs) note de la socit L'.*.

    La question peut tre isole par suite decelle de temps et d'espace; elle se pose entreLUI et MOI, mais il y a aussi EUX.

    attirs par lui. le foyer, et par eux, lesmondes, nous dcrivons probablement unecourbe elliptique se resserrant de plus enplus.

    Les lndous supprimant Pattraction de Euxet cherchent la marche en ligne droite surle centre; les Occidentaux, parla conceptionde la vie sans n ,sans repos, avec accl-rateur d'activit, prennent la tangente.comme une comte vagabonde travers lesespaces toils.

    La marche en spirale serait la vraie :Je m'interromps. J'si voulu plutt po-

    ser le problme que le rsoudre.Peut-tre qu'encore une fois ce silence

    dirait vrai.Entre l'idal repos et l'idal mouvement

    il y aurait l'idal quilibr ou idal mouve-ment quilibr; ce serait celui de Dieumme,il expliquerait sa gigantesque respi-

    LE VOILE DIS1S 5

    commentaires, l'lniti l'a compris, je peux h De l'uvre procratrice.310m3?

    _

    du Corps extrieur.Le nez, prudence, Aspire.- Parchemin de camlon blanc urifi

    .La bouche, Sagesse. Expire. PUensemble des deux s'explique ainsi :

    _ Des encres __Force fcondatriceet fcondante, viens vers '_ _

    moi, car le Sma est ici, ilalimentera ta vie rf) SPIQ pm {mlgfll Pten dveloppant ton tre, au nom de l'Unit "'

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    s me? u 5 ' u e

    suprme deviens l'esclave du peri. Apto upfteftblrmqgwtpm r aprprotge-moi contre les mchants. Dfcnds- avmr e s par " l ' "a wwwnmoi dans les dangers. _ Du vernis ...

    FIGURE VERSO- ' Benjoin 5, assa ftide i, filtreau clair.Pour les cercles, mme signification.

    . .

    -

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    D trLe pentagramme matrialise les Esprits u corps m leurinfrieurs des trois mondes et suprieurs Mixtion de sanguinis menstrulis tenerapar leur bont. virgo et de lac muliebre colostra l2) P.. -

    Lemure bon (forme droite) entour du au mortier de cristal, ajouter suc rsine denom de Dieu cinq fois rpt et qui guide la flore contre les mauvais Esprits 3/4 parleur mouvement. mixtion animalis. Vitalise sous le rayonne-

    Protecteur de l'homme bon. Ennemi du ment identique aux heures indiques dansmchant, v leur pleine croissance par radiation (bonne)

    Au centre trois points manant du ctis 10 joursDV': 0135338300 N. B. Ce talismanse porte sur soi dansServitude. SOuS 1a 10W! Esclavag- un petit sachet bleu de ciel parfum, sousEmblmequi les attire et les force d'obir les auspicesdes bons esprits, dans les odeurs

    pour : qui leur sont consacres.Le bon. Le vrai. Le juste-.

    Reflets des sagesses de 0 dfenseur des (l) et (2) Procration des lemures (Esprits protec-meppm" teurs) note de la socit L'a.

    Abordons-leface face, cher matre. La question peut tre isole par suite dePour moi, tout tat deconscience doit tre celle de temps et d'espace; elle se pose entretravers. prouv par l'tincelle (soi ani- LUI et MOI, mais il y a aussi EUX.mateur de moi) mane par la Conscience. Attirs par lui. le foyer, et par eux, lesAussi je me lance avec joie vers LUI, mondes, nous dcrivons probablement unesachant qu'aprs tout, il doit tre plus dsi courbe elliptique se resserrant de plus enrable que tout, sans quoi, il waltrerait pas plus.toutes les mes. Les lndons suppriment l'attractionde EuxPour qu'une me puisse braver la porte et cherchent la marche en ligne droite surde conscience, c'est qu'il y a mieux que cette le centre; les Occidentaux,parla conceptionconscience qu'elle abandonne, autrement de la vie sans fin, sans repos. avec accl-rien ne mxpliqurfit3 95"- rateur d'activit, prennent la tangente.

    cdant a l'attraction de 1, simplement. comme une comte vagabonde a travers lesc'est la bonne route, suivons-la en coutant espaces toils.la voix de dedans. La marche en spirale serait la vraie :

    - Uflomoaneun est absolumentincompr- Je mnterromps. J'ai voulu plutt po-hensible, quoique seul vrai. Sa notion est ser le problme que le rsoudre.analogue celle de l'infini qui est, quoique Peut-tre qu'encore une fois ce silenceincomprhensible. dirait vrai.

    Mais cette impossibilit apparente vient Entre l'idal repos et l'idal mouvementprobablement de ce que nous nous croyons il y aurait l'idal quilibr ou idal mouve-finis alors que nous sommes infiniset ter- ment quilibr; ce serait celui de Dieunais. mme. il expliquerait sa gigantesque respi-

  • `il LE VOILE D'I8I8

    D'un ct l'on y brodera en or ou l'unblanc et l'autre noir . nom de Dieu chezles Z' oui. Et de l'autre ct galement enargent ou noir , Signe des Esprits des5 lments dans les

    i

    trois mondes. -

    Rsultat

    Plus rien craindre, si l'homme ou lafemme qui porte ce talisman reste dans lavoie de la vertu, et de la

    Sagesse (Eprouv)Msois Z' ouitique _

    Ls Bonsiusu

    ERRATA

    Monsieur,Permettez-moi de vous signaler deux

    fautes d'impression dans mes derniers ar-ticles :

    1 Les deux numros derniersimprimentmon nom :JollivetCastellot, tandisque c'estJollivet Castelot.

    2 Liste des alchimistes : un ouvrage est

    not : Ticip ; or c'est Teyr qu`il fautcrire.

    Veuillez m'excuser, en tout cas, cherMonsieur, et agrer l'assurance de ma fra-ternelle et sincre sympathie.

    F. .lonmvisr Gasrsnor.

    22 fvrier 95.

    EIGI-IOS

    Une nouvelle branche du Groupe est enformation Guise (Aisne); elle s'intitulerala Solidarit, groupe d'Etudes sotriquesde Guise.

    i

    55

    Ifordre Martiniste va possder une nou -velle loge Vienne (Autriche).

    Q

    .U

    Nous avons le plaisir d'annoncer noslecteurs que la rdaction du* Voile d'Isisvient de s'augmenter d'un collaborateur duplus grand mrite : M. Nol Sisera; dontnos lecteurs pourront apprcier souvent l'-lvation d'ide et la science.

    -

    ration, son aspir et son respir, appari-tion des mondes ou extriorisation.on d i -renciation et leur disparition ou rintgra-tion. *

    Il y aurait au fond de tout rHouoaNEvirant, et non Fhomogne tel que nous pou-vons le concevoir absolument. immobile.car alors, comment se dilerencierait-il lou plutt. il y aurait coexistence des deuxprincipes homogne, htrogne. enlace-ment, baiser ternel, les deux grandesforces qui montent et descendent et sebalancent, et sur le milieu, sur le centre,avant mme cette forme simple, nousdevrions nous taire dans tous les pays dumonde.

    Tout vous de tout c S u r .

    r.

    mms.: |..iu_ -*_ -

    Mon cher ami,

    Pour que Ptnfrieur monte, il /aut que lesuprieur descende, me disiez-vous, quandje vous faisais la question de l'Involntion.

    Pourquoi ne cherchons-nous pas nos con-firmations dans les plus saintes croyancesde l`humanit enfant! Etant donn votre lar-geur d'me, votre envergure intellectuelle,je n'ai pas a me gner avec vous ; et, d'autrepart, je ne vous suis pas suspect, car vousconnaissez mon indpendance qui me per-met de glaner un peu partout ma nourriture.

    Donc, je vois une admirable confirmationde votre phrase, dans ce que les chrtiensnomment le mystre de l'Eucharistte. Ce sa-crement a un but symbolique, mais quelsymbole?

    Uhomme p u r i s'approche de la saintetable, il aspire, par la sublimation de sondsir, , l'union avec le divin. ll demande' a

    ' a6 LE VOILE F1818

    D'un ct l'on y brodera en or ou l'unblanc et l'autre noir

    .

    nom de Dieu chezles Z oui. Et de l'autre ct galement enargent ou noir

    ,Signe des Esprits des

    5 lments dans les ltrois mondes.

    -

    Rsultat

    Plus rien craindre, si l'homme ou lafemme qui porte ce talisman reste dans lavoie de la vertu, et de la

    Sagesse (Eprouv)MAGIE Z ouitique

    La Bonsnusn

    _

    ERRATA

    Monsieur,Permettez-moi de vous signaler deux

    fautes (Yimpression dans mes derniers ar-ticles :

    1 Les deux numros demiersimprimentmon nom :JollivetCastellot,tandisque c'estJollivet Castelot.

    2 Liste des alchimistes : un ouvrage est

    not : Ticip ; or c'est Teyr qu'il fautcrire.

    Veuillez m'excuser, en tout cas, cherMonsieur, et agrer l'assurance de ma fra-ternelle et sincre sympathie.

    F. JoLLxvrCAsrsLor.22 fvrier 95.

    IEGI-ICDS

    Une nouvelle branche du Groupe est enformation Guise (Aisne); elle sintitulerala Solidarit, groupe dEtudes sotriquesde Guise.

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    U!

    L'ordre Martiniste va possder une nou -velle loge Vienne (Autriche).

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    U

    Nous avons le plaisir d'annoncer noslecteurs que la rdaction du Voile dlsisvient de s'augmenterd'un collaborateurduplus grand mrite : M. Nol Sisera; dontnos lecteurs pourront apprcier souvent l'-lvation d'ide et la science.

    ration, son aspir et son respir, appari-tion des mondes ou extriorisation.ou diii-renciation et leur disparition ou rintgra-tion. '

    n y aurait au fond de tout PHOMOGNEvirant, et non Phomogne tel que nous pou-vons le concevoir absolument. immobile.car alors, comment se dilIrencierait-iltou plutt. il y aurait coexistence des deuxprincipes homogne, htrogne. enlace-ment. baiser ternel. les deux grandesforces qui montent et descendent et sebalancent, et sur le milieu,sur le centre.avant mme cette forme simple, nousdevrions nous taire dans tous les pays dumonde.

    Tout vous de tout cur.

    Mon cher ami,

    Pour que l'intrieurmonte, il rautque lesuprieur descende, me disiez-vous, quandje vous faisais la question de Plnvolution.

    Pourquoi ne cherchons-nous pas nos con-firmations dans les plus saintes croyancesde Phumanit enfant! Etant donn votre lar-geur d'me, votre envergure intellectuelle,je n'ai pas me gner avec vous ; et, d'autrepart, je ne vous suis pas suspect, car vousconnaissez mon indpendance qui me per-met de glanerun peu partout ma nourriture.

    Donc, je vois une admirable confirmationde votre phrase. dans ce que les chrtiensnomment le mystre de Flucharistte. Ce sa-crement a un but symbolique, mais quelsymbole?

    L'homme purifi s'approche de la saintetable, il aspire, par la sublimation de sondsir, . l'union avec le divin; Il demande

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    La voILE mais 7'

    i

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    Nous n'avons pas encore signal noslecteurs Yapparition et les dbuts de laSemine de Paris. Cette feuil1e,trs nou-velle de ton et d'aIlure, trs suprieure auxbanalits dont subsistent trop de revuesjeunes ou vieilles, date dj de deux mois.Le numro spcimen en a t lanc la finde dcembre avec un programme prcisd'ides gnrales et de documents exacts.Nous avons voulu attendre l'effet de cespromesses; les trois numros suivants sesont montrs fidles au plan difficile qu'an-nonait le premier. Sous des rubriquespermanentes -f Etudes sociales - philoso-phie, religion, histoire - les jeunes qui semanifestent dans la Semaine de Paris ten-dent Punit des doctrines par la sincritde Prudition et par un clectisme ration-nel. Cette tentalive, mle des partiesmoins austres : critique littraire et vul-garisation scientifique,a obtenu un promptsuccs auprs du public srieux.

    Il y a l les germes prcieux d'une fran-che cole d'opposition aux fantaisies exces-sives de Pindividualisme intellectuel.

    1.

    I I

    La maison Chamuel vient de mettre envente un ouvrage fort utile de M. Maurice1_..

    ,_l.

    Ajam intitul la Parole enpublic,laphysio-psychologie de Ia parole, ses rapports avecle langage intrieur, y sont fort bien lu-cids; une tude des procds oratoiresdepuis l`antiquit, une esquisse d'une m-thode scientifique d`art oratoire, enfin desenqutes psychologiques sur la parole enpublic compltent cet intressant volume.- Prix 2 francs.

    BIBLIOGRAPHIE

    Imitation de Bouddah. Recueil demaximes pour chaque jour de Panne, re-cueillies p a r B o w d e : iet traduites par DeLangle et Hervez, avec prface de JeanLorrain.

    Le bouddhisme est surtout connu enFrance comme philosophie religieuse. L'ou-vrage de M. Bowden, qui est arriv son36' mille en Angleterre, est destin enfaire connaitre la morale la foi leve et

    populaire, le livre s'adresse . tous. Bien

    tre absorb par lui, confondu en lui. Pourcela, le divin va descendre iusqu' se fairechair, jusqu'a s'humaniser, dirais-je,sotri-quement. Par la sublimation de Pinfrieur,par la descente du suprieur. le point decontact sera trouv, grce l'Amour, l'in-termdiaire puissant qui couronne et do-mine l`Union mystique,

    La force nerveuse involue dans le chylepour que le chyle volue en force nerveuse,disiez-vous; (J 'ai toujours peur de dire desneries, quand j'emploie les termes techni-ques.) Et bien franchement, quelle diff-rence pouvcns-nous faire de ce mystre etde celui de l'Eucharistie 2

    Le mystre de l'Eucharistie est Ibeau,mme dans sa lettre, dans son sens intime,il est adorable. (Esotriquement, c'est lathorie de Phomme de dsir.) Vous savez.mon cher ami, combien il entre peu de reli-giosil dans mes paroles et mes actes. Jen'appartiens aucun culte esoterique.

    Je prie, Je communie, je dis ma messe en

    silence, en pense. Je laisse mon me aspi-rer sans trve au retour vers la patrie per-due. Je termine ce sujet; mais je suis plusque jamais heuneux d'avoir pris le chemindu silence (aux partis-pris, directions sp-ciales) ; yen suis largement rcompens.

    L'Amour serait la clef du double acte ac-compli; car descendre pour lever est lebonheur des dieux, s'lever le bonheur desinfrieurs qui payent les. premiers en re-connaissance, qui est la vritable nourriturecleste, l'arme pur, Pambroisie.

    (A suivre.)

    -..._;_.__

    La VOILE mais 7

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    Nous n'avons pas encore signal noslecteurs l'apparition et les dbuts de laSemaine de Paris. Cette feuil1e,trs nou-velle de ton et d'allure, trs suprieure auxbanalits dont subsistent trop de revuesjeunes ou vieilles,date dj de deux mois.Le numro spcimen en a t lanc la linde dcembre avec un programme prcisd'ides gnrales et de documents exacts.Nous avons voulu attendre l'effet de cespromesses; les trois numros suivants sesont montrs fidles au plan difficilequ'au-nonait le premier. Sous des rubriquespermanentes -_ Etudes sociales philoso-phie, religion, histoire les jeunes qui semanifestentdans la Semaine de Paris ten-dent l'unit des doctrines par la sincritde l'rudition et par un clectisme ration-nel. Cette tentative, mle des partiesmoins austres : critique littraire et vul-garisation scientifique,a obtenu un promptsuccs auprs du public srieux.

    Ily a l les germes prcieux d'une fran-che cole d'opposition auxfantaisies exces-sives de l'individualismeintellectuel.

    III

    La maison Chamuel vient de mettre envente un ouvrage fort utile de M. Maurice

    Ajam intitul la Parole enpublicJaphysio-psychologiede la parole, ses rapports avecle langage intrieur, y sont fort bien lu-cids; une tude des procds oratoiresdepuis l'antiquit, une esquisse d'une m-thode scientifique d'art oratoire, enfin desenqutes psychologiques sur la parole enpublic compltent cet intressant volume. Prix 2 francs.

    BIBLIOGRAPHIEImitation de Bouddah. Recueil de

    maximespour chaque jour de l'anne, re-cueilliesparBowden et traduites par DeLangle et Hervez, avec prface de JeanLorrain.

    Le bouddhisme est surtout connu enFrancecomme philosophiereligieuse. L'ou-vrage de M. Bowden, qui est arriv son36' mille en Angleterre, est destin enfaire connatre la morale la foi leve etpopulaire, le livre s'adresse . tous. Bien

    tre absorb par lui, confondu en lui. Pourcela, le divin va descendre jusqu' se fairechair, jusqu' shumaniser,dirais-je,sotri-quement. Par la sublimation de l'intrieur,par la descente du suprieur, le point decontactsera trouv, grce a Primeur, l'in-termdiaire puissant qui couronne et do-mine lUnion mystique,

    La force nerveuse involue dans le chylepour que le chyle volue en force nerveuse,disiez-vous. (J'ai toujours peur de dire desneries, quand j'emploie les termes techni-ques.) Et bien franchement, quelle diff-rence pouvons-nous faire de ce mystre etde celui de PEucharistie 2

    Le mystre de I'Eucharistie est 'beau,mme dans sa lettre, dans son sens intime,il est adorable. (Esotriquement, c'est lathorie de l'homme de dsir.) Vous savez,mon cher ami, combienil entre peu de reli-giosil dans mes paroles et mes actes. Jen'appartiens aucun culte esoterique.

    Je prie, je communie, je dis ma messe en

    silence, en pense. Je laisse mon me aspi-rer sans trve au retour vers la patrie per-due. Je termine ce sujet; mais je suis plusque jamais heuneux d'avoir pris le chemindu silence (aux partis-pris, directions sp-ciales) ; j'en suis largement rcompens.

    L'amour serait la clel du double acte ac-compli; car descendre pour lever est 1ebonheur des dieux, s'lever le bonheur desinfrieurs qui payent les. premiers en re-connaissance, qui est la vritablenourriturecleste, l'arme pur, Pambroisie.

    (A suivre.)

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    Lit volts IYISI

    que l'auteur donne une ide trs exacte dela morale bouddhique, notamment dans sonrespect de tout ce qui a vie, il s"est surtoutappliqu mettre en lumire ce qu`elle peutavoir de gnral, d'human et de toujoursactuel : certaines maximes ne sont que des

    rgles de morale ordinaire ou mme desagesse vulgaire, renouveles par la manirevive et imprvue dont elles sont prsentes ;d'autres rappellent le christianisme, avecplus de rsignation encore, mais moins dejoie; d'autres seraient dignes d'un stocienqui n'aurait pas d`orgueil.Mais la piti pourtout ce' qui vit, la tolrance sans restrictiondj considre comme une consquencencessaire de la charit, le sentiment trsvif que les rcompenses, soit en ce mondesoit en l'autre n'ont rien voir avec la

    morale, e n nPimitationdu matre considrcomme le modle, comme la morale vivante,sont des traits originaux. Ajoutons que lespenses, bien frappes, fines et pittoresquesabondent.

    . _ . .

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    Jun PAUL Cnansns. M. Brunnetire etle Vatican. Savine 1895. in-18.

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    Le disciple enthousiaste de M. de Stradase livre dans cette courte plaquette unviolent rquisitoire contre le prfet de laRpublique des Lettres : : .

    Nous ne saurions le suivre dans cettevoie, notre devoir tant de considrer leschoses par leurs ressemblances et non parleurs divergences; mais nous ne pouvonsnous empcher de reconnatre que M. Cla-rens dit de fort justes choses sur l'troitesscdes dogmes, etsurtout sur Ptroitesse d'es-prit de leurs interprtes ; ses vues surl'union de la Science et de la Religion parl'application la connaissance de la Mthodeimpersonnelle sont les ntres mme.

    _

    S.

    Bill IIEL, ditour, 'l9,fauhuurq Puissonniru, Paris

    Vient de paratre :

    Stanislas de Guata

    ESSAIS DE SCIENCES MUDITES

    AU SEUIL DU' MYSTRE3' DITION, REVUE ET AUGMENTE CONSIDRABLEMENT

    Un vol. gr.-in-8 de luxe ..... 6 fr.

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    Lia. vous msi g

    que l'auteur donne une ide trs exacte dela morale bouddhique, notammentdans sonrespect de tout ce qui a vie, il sest surtoutappliqu mettre en lumire ce qu'elle peut.avoir de gnral, d'humain et de toujoursactuel : certaines maximes ne sont que desrgles de morale ordinaire ou mme desagesse vulgaire, renouvelespar la manirevive et imprvue dont elles sont prsentes ;dautres rappellent le christianisme, avecplus de rsignation encore, mais moins dejoie; dautresseraient dignes d'un stocienqui nauraitpas d'orgueil.Maisla piti pourtout ce qui vit, la tolrance sans restrictiondj considre comme une consquencencessaire de la charit, le sentiment trsvif que les rcompenses, soit en ce mondesoit en lautre n'ont rien voir avec lamorale, enfin l'imitationdu matreconsidrcomme le modle, commelamorale vivante,sont des traits originaux.Ajoutons que lespenses, bien frappes, fines et pittoresquesabondent.

    IllI!

    Jus PAUL Cmnsss. M. Brunnetire etle Vatican. Savine 1895. in-18.

    Le disciple enthousiastede M. de Stradase livre dans cette courte plaquette unviolent rquisitoire contre le prfet (le laRpublique des Lettres .

    Nous ne saurions le suivre dans cettevoie, notre devoir tant de considrer leschoses par leurs ressemblances et non parleurs divergences; mais nous ne pouvonsnous empcher de reconnatre que M. Cla-rens dit de fort justes choses sur l'troitessedes dogmes, etsurtout sur ltroitesse d'es-prit de leurs interprtes ; ses vues surl'union de la Science et de la Religion parl'application la connaissancede la Mthodeimpersonnelle sont les ntres mme.

    S.

    BIIAIHEL, ditnur. laiauhouru Pnissonniro, Paris

    Vient de paratre :

    Stanislas de GuataESSAIS DE SCIENCES MAUDITES

    AU SEUILDU MYSTRE3- DITION, REVUE ET AUGMENTE CONSIDRABLEMENT

    Unvol. gr.-in-8de luxe . . . . . 6 fr.