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þÿ , î l . . . . . 1 _ : : _ . . - -Jiiíí -T ...__ Sixième année. 6 novembre 1895. Numéro 220. Î....Îí_ JOURNAL HEBDOMADAIRE D'ETUDES ESOTÉRIQUES ' Rédacteur _en chef : Llclll lllllilíl. , "'°*i"° P" saaremmamaeamitminsannuumlsisnu " °*1"° P" Le Numéro : 10 (Éentimes A=°~~=u=~*= anmmsramou a atnacnouz ^=°NN=*=N" . ., U ' un um "__ 79, Faubourg Poissonniere, 79 mu, _ _ ,¢,._ þÿ = £ = i ' ° L ' . : ; . : : : : : î : fP^R1S þÿ ä . : ' 7 ï § Î . ; . . ' t . : . ' : â " La Franc- açunheri 30 ans après sa Fondation Si l'on disait à M. Drumont que ces francs-maçons qu`il exècre tant ont une .origine catholique, apostolique et tout ce qu'il y a de plus romain très certainement .il hausserait les épaules, mais il aurait ü0rt. Si on lui disait encore_ que ce'titre de « Vénérable þÿ : dont il soufiletait récemment un évêque opportuniste, avait été donné pour la première fois å des moines très orthodoxes, qui le tenaient en grand hon- neur, M. Drumont disons-nous s`irQpatien- terait et continuerait à ne rien en croire. Et cependant rien de plus exact. -37-eioi.d'ailleurs ce que Fon peut lire à la 'page 690 du Traité M éthodíque de Science Occulie de Papus: -- ¢ Depuis le ix' siècle jusques et y compris le xm' siècle, les moines, les bénédictins surtout, monopoli- sôrent' la science de la. construction des grands édifices. u Ayant besoin d'un personnelnombreux, ils se virent forcés de faire des élèves lai- ques. ¢ Les moines chargés de cet enseigne- ment étaient appelés Vénérables parce qu'ils étaient religieux et Maîtres parce qu'ils enseignaient. « Au xm° siècle, les élèves allemandsse- couèrent le joug 'de leurs chefs mona- stiques et se constituèrent en groupes ou corps d'état pour construire pour leur proprecompte sans être subordonnés aux moines. « ..... Tous les auteurs sont d'ailleurs d'accord sur ce 'pointz des représentants des sociétés gnostiques alliés à des loges d'ouvriers constructeurs ont fondé la Franc- Maçonnerie. En effet les restes des sociétés herméti- ques, templiers, rose-croix, alchimistes, gnostiques, etc... que les bûchers de la Sainte I nquisitíon( ?) n'avaient pu atteindre tcntèrent avec ces dissidents, sur le terrain corporatif d'abord, un groupement de leurs forces éparses et se donnèrent ti cet effet une organisation sérieuse capable de résis- ter à Pobscurantisme de Rome et de toutes ou presque toutes les monarchies euro- péennes alors absolues et inféodées au clé- ricalisme le plus intransigeant. Ce premier pas eut pour résultat immé- diat d'établir entre les affiliés sans distinc- tion de classe ou de nationalité ce lien puissant d'union fraternelle indispensable aux hommes comme aux nations elles- mêmes. Cette étroite solidaritéleurpermitde

Le Voile d'Isis - 1895-11-06 - 220

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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  • , l . . . . . 1 _ : : _ . . -*_..-. -Jii

    -T...__

    Sixime anne. 6 novembre 1895. Numro 220.

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    JOURNAL HEBDOMADAIRE D'ETUDES ESOTRIQUES

    ' Rdacteur _en chef : Llclll lllllill. ,W

    "'*i" P" saaremmamaeamitminsannuumlsisnu - " *1" P"

    Le Numro : 10 (entimesA

    A=~~=u=~*= anmmsramou a atnacnouz ^=NN=*=N". ., U

    ' unum "__ 79, Faubourg Poissonniere, 79 mu, _ _ ,,._ = = i ' L ' . : ; . : : : : : :e . fP^R1S . : ' 7 . ; . . ' t . : . ' : " 2

    La Franc- aunheri 30 ans aprs sa Fondation

    Si l'on disait M. Drumont que cesfrancs-maons qu`il excre tant ont une

    .origine catholique, apostolique et tout cequ'il y a de plus romain trs certainement.il hausserait les paules, mais il aurait0rt.

    _

    Si on lui disait encore_ que ce'titre de Vnrable :dont il soufiletait rcemmentun vque opportuniste, avait t donnpour la premire fois des moines trsorthodoxes, qui le tenaient en grand hon-neur, M. Drumont disons-nous s`irQpatien-terait et continuerait ne rien en croire.

    Et cependant rien de plus exact. -37-eioi.d'ailleurs ce que Fon peut lire la

    'page 690 du Trait Mthodque de ScienceOcculie de Papus: -- Depuis le ix' sicle

    jusques et y compris le xm' sicle, lesmoines, les bndictins surtout, monopoli-srent' la science de la. construction desgrands difices. _

    u Ayant besoin d'un personnelnombreux,ils se virent forcs de faire des lves lai-ques.

    Les moines chargs de cet enseigne-

    ment taient appels Vnrables parcequ'ils taient religieux et Matres parcequ'ils enseignaient. _

    Au xm sicle, les lves allemandsse-courent le joug 'de leurs chefs mona-stiques et se constiturent en groupes oucorps d'tat pour construire pour leur

    proprecompte sans tre subordonns auxmoines.

    ..... Tous les auteurs sont d'ailleursd'accord sur ce 'pointz des reprsentantsdes socits gnostiques allis des logesd'ouvriers constructeurs ont fond la Franc-Maonnerie.

    En effet les restes des socits hermti-ques, templiers, rose-croix, alchimistes,gnostiques, etc... que les bchers de laSainte Inquisiton(?) n'avaientpu atteindretcntrent avec ces dissidents, sur le terraincorporatif d'abord, un groupement de leursforces parses et se donnrent ti cet effetune organisation srieuse capable de rsis-ter Pobscurantisme de Rome et de toutesou presque toutes les monarchies euro-pennes alors absolues et infodes au cl-ricalisme le plus intransigeant.

    Ce premier pas eut pour rsultat imm-diat d'tablir entre les affilis sans distinc-tion de classe ou de nationalit ce lienpuissant d'union fraternelle indispensableaux hommes comme aux nations elles-mmes. Cette troite solidaritleurpermitde

  • 2 LE vorm mais

    rsister aux prtentions toujours croissantesdes rois, Pambition jamais assouvie despllres, et sinon empcher, du moins ath-nuer de faon apprciable, les horreurs dela gum-m,,_aIoru peu prs perptuelle, Poccasion de laquelle les peuples bellig-rants furent de tout temps, qu'ils fussentvainqueurs ou vaincus, dpouills des fruitsde leur labeur sous prtexte de patriotisme.

    Indpendamment de prparer activementsur le plan conomique 'l`al`franchissementdes associs en leur donnant pour moyence levier merveilleux qu'est la solidarit,les directeurs occultes de la socit nais-sante sbccuprent aussi de les initier gra-duellement aux arcanes de la noble science

    philosophique qui s'ta.it dveloppe etavait rgn en souveraine sur Pantique solde l'Egyp'l:e des Pharaons.

    A notre ,poque la lutte des classes, quia de grandes analogies avec celle qui com-menait se dessiner en France vers 1550.affecte une acuit, une intensit telle,qu'elle donne de srieuses inquitudesaux vritables amis du progres humain.Car les chefs du mouvement social noncontents de lui donner un caractre de ma-trialisme trs tranch, ne comprennentpas ou plutt feignent de ne pas compren-dre que les ouvriers ont, malgr tout, l'in-

    tuitieu des modes gnraux de llvoliimhumaine dont les plus intelligents sas-sent mme tous les dtails.

    Dans quel but 'les entranent-ils duc,nave mais sincre cohue, il la remarquedes prsomptueux thoriciens de l'coleraliste?

    Ne craignent-ils pasque le rsultat n`a1`Ie*encontre de leurs desseins, que nousvoulons croire purs de toute spculationpersonnelle, en amenant une raction quilancera leurs clients de la veille dans l`er-_reur contraire, c`est-sdire dans un 'ida-limne sans base comme sans avenir, aussiprjudiciable au progrs humain queie llzisme intmnsigeant profess parles savantsoiciels 7

    `

    De mme que le gendarme est lquguette le ralisme trop pratique, de mmele prtre romain, ce gendarme de l'ide,suihfun S i lhy1pocrit,ementpnterne,et pro-voque au besoin un idalisme outr sansbase scientifique. Et les rhteurs de la basc-che, .ces 'mages de Tintrigue, enbusquesderrire leurs pandectes immoralcs, rica-nent, applaudissent, en attendantle momentfavorable, pour dpouiller tout le monde.

    Est-ce vraiment .pour obtenir un sem-blable rsultat -que tant -de talents se pro-diguent ?

    LA MATHSE H l l l l l l l l l l t l l l l l t l l l t l t l l l l l i l l l t l t

    du DI' Jean 1lAl.FA'l"l'l de MONTEHEGGIOtraduites par Obrisbien OSTROWSKI

    (Sui te)Uembryon thoracique se sent-il menac

    dans sa vie est-il enflamm de haine ou decolre 7 la main s ' a r S e p r o n g l p t e n e n t f S i l ,et Pareille le dirigent vers le lien de la ven-geance ou du dangerle pied y conduit lamain, hardiment ou en tremblant, les ma-ehoires font grincer les dents, la bouchecume de colre, et la langue donne lesignal du combat.

    L'amour, au contraire, embrase-t-il sapoitrine? Le pied obit au plus lger signeet leporte *vers l'objet dsir. A peine l'a-t-il

    J1_4...`.-

    atteint, la main cherche la main, la languepoursuit la langue; les premiers sejoignentdans un embrassement, les BlItl'6Sl'l!lll!6lIdans un baiser. l ` S i lse retlete dans l ` S i l .Poreille aspire hnrmoniquement les sons dela voix aime, et le premier langage humainest celui de Pamour.

    L'objet dsir s'es1t-il loign? la mainremplace par un langage crit les fonctionsde la bouche; les affections et les :unti-menls ne sont plus communiqus par l'in-termdaire de l'oue mais par celui de l ' S i l .

    Mais cette harmonie devient plus belleeneerepar l ' e ` e tde la volont souverainede Pembryon crbral. - Ungeete un seulsigne et tous les plncexrtas des membres selivrent simultanment pour remplir toutesles fonctions respectives qui sont leur pui.:-sance.

    Le procs de la pense vient-il 6. prdo-miner dans l'emb'ryon -cnbnal 'Z L'orgu.i|meexterieur entre alors dans l'tat du plusprofond repos. La pense s`unit-elle jus-

    4.___ _ : _ - n . . ~ n . - `il'

  • |:v"?'_` '_*"""' > *-M

    LE VOILE DTSIS 3

    Lephilcsopbe attrist, mais non Ecou-*1-agb, peut constater une fois de plus queles grands mots, les grands gestes et laplupartdes grands hommes de Pbistoire nefurent souvent que de veines fantasme-

    gcsies que le temps, divinit bienlaisante, n i tpar dissiper, comme le soleil dissipelu vapeurs de la nuit, au matin d`un jour

    dtt.Aprs nous tre excusde cette courte

    dgression, revenons notre sujet.'La Franc-Maonnerie, qui fit son appari-

    tion en France vers Hifi n'eut au dbut'dutre objectif avou que la defense des

    intrts de tout ordre de la corporationdes ouvriers maons constructeurs. Maisen realit on acceptait en secret dansl'ombre des ateliers : : le concours detoutes les intelligonces, de toutes les bonnesvolonts quelque classe sociale qu'eIIesappawtiennent.

    Cefutpendant les vingt premires annesun engouement dont seules, les premires

    .annes du christianisme peuvent donnerl'ide. Car le succs de la philosophie (?nouvelle, comme celui du christianisme.autrefois tirait toute sa force de cette las-sude particulire, qui certaines heuresenvahit inconsciemment les peuples et leshommes dont on a dprim ou dtruit les

    croyances en n ' o m n t leur intelligence leurs aspirations idales, que des con-cepts synthtiques ou particuliers, pure-ment scriboniques et fallacieux.

    Unc grande partie de la noblesse, de lahaute et petite bourgeoisie sc firent aflilieret tinrent honneur de porter en des con-ciliabules plus. purils que philosophiquesle tablier et le marteau symboliques du-maon. .

    A ce moment, les cendres du bcher oPou avait fait ardre :joyeusement leTemple et ses suppts et que le bourreauavait semes aux qustm vents du ciel,sem-blrent avoir termin la priode de germi-nation, et commencer porter des fruitsamcrs pour les perscuteurs, qui croyaientleur puissance viterne comme Dieulul-meme. *

    Et Pheure des responsabilits auraitsonn alors pour les successeurs de Cl-ment Vet de Philippe le Bel, si les plusvigilants d`entre eux n`eus sent pressentile danger et donn le branle P i n l t r a t i o nclricale, nobiliaire et bourgeoise dans cettesocit qui tait et aurait d rester exclu-sivement dmocratique et galitaire.

    (A suivre.) St-Lsimms.

    qn" Psdmiration et Pimploratien de Dieu YLufbrme de la prire jaillit dans tous lesplscentas de la sensibilit. L ` S i lse tournevers le ciel, Poneille suspend son mouve-ment inrtrieur, les mains se joignent, lesgenoux c b i s s e n ten usurpsnt le role despiedset lalsngne seule devient la rvla-trieedes sentiments et de respiration deNiue ven Dieu.

    La volont se tourne-t~elle vers les beau-tsdela nature! Les membres alors sont,patois isolement, souvent en commun, sd-mis dans une ecole de Part, pour y offrir,~d'une pa.rt.'le beau idee! . Pimsgination, dePautre, pour faire psssercet idal de ts ns-ture dans les S u v r e sde Part. Dans le pre-mier css, par Peutremise d'une parole *lo-qmeute, d'un chant mlodique, ou parl'6eritnre;dans le second, par la peinture~et la sculpture, par la musique instrumen-tale, exercices dont les pieds mmes ne sont p s s t o u u r sexclus. ' '-Burt de la danse surtout revendique ces

    derniers, mais les bras et les yeux y parti-cipent comme art mlmiqueetoue en donnela mesure.

    Les membres seuls sont les ~ exposantsactifs de la volont libre: Fintrieur deFhcmme, elle est active-dterminante, mais Pexterieur, ce n'est que par eux qu'elle seralise. A son intrieur, point de repos,mais le plus souvent rgne un mouvementinvolontaire; les membres seuls sont dousd'un repos absolu et d'un mouvement spon-tan6; sins est-ce pour cette raison que lesommeil et le veille dans le sens le Plus ri-goureux du mot leur sont dvolus.

    Les membres sont, Pgard les uns desautres, et de leurs embryons, dans les mmesrapports qu'a Pgurd des plseontas int-rieurs et extrieurs qui leur correspondenttels que les poumons et les reins, le foie etla rste, les boyaux et les oreilles. -

    Si la physiologie n'a. pu jusqu prsentsaisir le consensvs du pied droit avec 'let'oie,et du pied gauche avec la rate, il est

  • 4 LE VOILE D'ISlS

    LA CONTEMPLATIONdans le Catholicisme

    La plupart des pratiques religieuses : :ne sont que des rites magiques tronqus, :et dont les fidles ont perdu la vritablen signification. Nous avons trouv dans un livre de pit (1), autoris par le Pape, : : les curieuses pages suivantes. Ceux de : : nos lecteurs qui pratiquent les entraine- ments du Mysticisme se retrouveront la : : en pays de connaissance; et les autres :pourront, en tendant les mthodes ci- aprs, en les compltant, surtout au point de vue physique, par l'action magn- :tique et par l'emploi des excitants senso- : : riels, animiques ou intellectuels, rnover : : les rites Thurgiques des anciens Sacer- doces, rites que l'on retrouve encore : : aujourd'hui dans l'Inde, par exemple. :(Sand hyavand anam, Sraddha, etc.) Nous croyons qu' tous les points de vue, less mthodes du mysticisme catholique, que nous nous proposons d`ailleurs d'tudiern dans un livre prochain, les intresseront : : quelque peu.

    P. S.

    .___________.

    (I) Manuel du Tiers-Ordre de la Penltence. publipar les Pres Franclscains de l'0bservance Etroite,ou Rcollets. 7 dition revue s a x rle R. P. Alexis,Caen. Pagny. 27. rue Froide, 1 , in-12, VI, 701 pp.

    d'autant mieux tabli par la methode cura-tive des anciens Egyptiens, qui dans les in-flammations et ulcrations chroniques dupied drcit ou du pied gauche appliquaientavec succs les moxa sur le foie ou la rate.Cette exprience empirique est maintenantsanctionne par le raisonnement. Pareillechose a lieu dans la pathologie relativementau consensus de la main avec _le poumon,comme le prouve videmment la phtisie pul-monaire.

    Mais les plus remarquables sont le consen-sus et l'anta41onsmus pathologiques, qu'onobserve entre les membres de trois sorteset leurs embryons respectifs.

    Une des lsions lymphatiques les plusgraves de l'embryon abdominal (intestin) semanifeste avec le plus d'vidence dans lacavit articulaire comme levalge. G'estainsi qu'une profonde altration de ,l'em-bryon thoracique (le c S u r ) .se reflte dansles articulations de l'paule, dans la para-lysie et Vamaigrlssement du bras gauche,

    ink..___ _

    L'amour seul, dit saint Liguori, unit etattache notre me . Dieu ; or, la foumaisedans laquelle s'allume la a m m edu divinamour, c'est l'Oraison ou la Mditation,selon l'expression du Roi-Prophte: Inmeditatione meo exardescet ignis. (Ps.XXXVIII; 4.)

    .Notre sraphique Pre, saint Franois,ne cessait d'exhorter ses disciples la pra-tique de l'Oraison.

    Dans l'Oraison, dit-il, on recoit enabondance les grces de Dieu,... on purifieses affections intrieures, on s'unit au seulbien vritable et' suprme, enfin on sefortifie dans la vertu...

    Dans l'Oraison .nous parlons Dieu, .-et nous l'entendons parler; nous menonspresque une vie anglique, nous noustrouvons du moins dans la socit des-angos.

    Nous croyons donc rendre un vrai ser-vice aux Tertiaires, appels eux aussi cette union avec Dieu, en les initiant lascience de l'Oraison mentale.

    I. Nonon nr mcassrr on rfomusou

    L'0raison est une lvation et uneapplication de notre esprit ot de notre. c S u r Dieu pour lui rendre nos devoirs,

    de mme que l'alti-ation de l'embryon c-rbral dans les mchoires, comme carte,odontalgie et tr/nus.

    Certaines maladies particulieressux troisembryons se r e e t e n tsouvent dans leursmembres comme maladies articulaires (ar-thrtls) qui, d'aprs leur triple nature cor-respondent a l ' a ` e c t i o nprdominante dol'un ou de l'autre de leurs embryons, d'unomanire encore indtermine.

    La conclusion de notre examen du sque- :lette humain, nous conduit a la considra-tion dnale de ses deux bassins, dont le pre-mierou le suprieur, comme bassin crbral..se termine aux vertbres du cou, et le se-cond ou bassin abdominal, se joint aux ver-tbbres lombaires, pour former ainsi lecommencement et la n _de l'axe de lon-gueur (l'pine dorsale). .

    LE nissm mramua_

    ~

    Les deux systemes organiques contenudans le bassin infrieur, entierement ind-

    _.__;-:Ha

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    _--~*'- :gauf-

    LE VOILE D'ISIS 5

    lui exposer nos besoins et devenir meil-leurs pour sa gloire.

    Or elle est ncessaire, plusieurs ti-tres, aux mes qui tendent la perfection.

    1 Elle est pour elles une lumire indis-pensahle.'Les Vrits du Salut ne se voientpas des yeux du corps, et ce n'est que parceux de l'me qu'on arrive s'en con-vaincre; mais la Mditation seule peutrendre les yeux de l'me assez perspicaces: Approohez-vous de Dieu, dit le Psal-miste, et vous serez clairs. Aussi saintBonaventure appelle-l-il l'Oraison a leflambeau de l'me. : : Il ajoute qu`elle estaussi un miroir qui nous montre nosdfauts et nous permet de les dtruirepour orner notre me de vertus. Mais sice miroir est mis de ct, comment Pmepourra-t-elle se connaitre dans ses d-fauts? comment pourra-t-elle s'armer dePclat des vertus pour allerau devant del'Epoux? :

    2 La Mditation est le canal de Pali-mentaiion spirituelle. La nourriture del'.me, c'est la grce; mais la grce ne luisera fournie qu'en proportion de ses dsirset de ses demandes ritres. Dieu, ditsaint Grgoire, veut tre pri, forc, etpour ainsi dire, vaincu, par vos impo rtu-nits. : :Or quoi de plus propre exercer

    sur le c S u rde Dieu cette douce violence, laquelle il aime cder, que l'Oraisonconfiante et assidue? Si donc nous n'utili-sons pas ce canal, notre me jouira-t-ellede la plnitude de sant spirituelle? Nerestera-t-elle pas plutt aussi anmiquequ'aveugle?

    3 La Mditation est un moyen indis-pensable pour arriver la perfection. Ilest moralement impossible, dit saint Au-gustin, qu`une me religieuse, qui ne faitpas Oraison, soit une me vraiment reli-gieuse. :Il ajoute: Un religieux sansOraison est un religieux sans raison. : :

    5 Il. MTHODE nn L'onaxsoN MENTALE

    Dans l'oraison il y a trois parties biendistinctes, qui ont toute leur importance etqui se tiennent si intimement que l`omis-sion de l'une enlverait toute leur valeuraux autres.

    La premire s'appelle la prparation ;la seconde le corps de l'oraison ; la troi-sime, la conclusion.

    I. De la prparation. - Nous ne parle-rons p a s i c ide laprparation loigne, quiconsiste dans une sainte habitude de mor- t i e rses passions, de veillersurses sens,

    pendants de l ' S u fabdominal sont le sys-teme uropoitique et le systeme gnital, lepremier comme reprsentant de la secrtlondn n l d eorganique (urine); le secondcomme cel .ii de la fcondation (semence).Le premier s'unit au second.

    Dans leur runion, ils expulsent tous deuxl'un lesproduits. l'autrela production mmede tout Porganisme et, mme souvent laforce vitale de celui-ci. *

    aussi ces deux systemes, quoique exclusde l ' S u fabdominal, et appartenant au sys-tme gnral, ne s'cartent-ils gure, dansleur conformation fondamentale, de Parchi-tectonique ci-dessus dcrite, et le petitnombre de variantes qu'on trouve entre eux,se laissent assigner pour cause, dans le pre-mier, la separation originelle des deux sexes(1), dans le second. la disposition particu-liere de la cavit abdminale, embryoniqu e11:-

    (1) Yi sur* le dualiame des sexes.' *'

    a l'intrieur et placentaire au fond de cettecavit. '

    La vessie et les reins nous en offrent uneimage exacte.

    Comme l'appareil nropotique entier n'apour tout l'organisme qu'une action secr-tante (expulsive), on comprend facilementpourquoi son embryon a pu dposer la ves -sie comme enveloppe creuse, et transporterson propre centre dans le milieu des reins,c'est-a-dire dans la pelvtr renum; tandisque la substance placentaire des reins, d'unautre ct. a'tendant jusqu' celle des cap-sules atrabilaires mystiques (renes succm -turiatt), et se c o n g u r a i ten ellipsodeoblong.

    La eesica urmzra devenue rcipient,a'attache d un ct aux reins par deux tubescutans (urethres) et de l'autre par la ru-nion des deux tubes en un seul (Purtre) elles'ouvre a Pextrieurde l'organisme.' :

    .Que _ les parties gnitales chez l'hommesoient immdiatement et chez la femme,

  • 6 LENIZE IYISIS.

    ot. de ee* mainmnizx dans une continuellepuret de vie.

    [Jaume prparation que I ` u * m n o m m : e = p v v -parution praclzanegconsistc dans le e h o i Sdusujet foraiison et dans une e e S t a n amafnre de Faborder.

    Le choix du sujet sera dtermin par Ielivre de p i dont on se servira pour sesMditations jounuares; ou enfait unelecture at.1en.ve,soit'la, veille au soir, s o i a .immdiatement amant sa Mditalziew. Alors,leve-lune tant fum; et Fesprit' plein desom sujet, omse: lizvre tras-actes qui mans--tituent la pnpazmiom du l*".me- x I'0rasun.

    1 On se met en la prsence de Dieu parun acte defoi, croyant f e r m e n n e m q SDienest partout, qu'il est dans le lieu o on setrouve etdans notre e S u r . . E n :consquence,on lu nemt sus hommages dfadnraiion ei: d o r c s p e c t n a tlion se: rjouit de mus eaux'quih reo et quii! mm: se diesem i n n i e sperfeetions.

    2 be 'Hertaire ensuite se remmnaft in-digne die p a r a i u ' e : d ~ e ' a n tcette Maesv- su-prme, cause de scsi pzhsi; il lui e-mande humblement pardon, par un acte desi-mme repentir, qui p u r i eson c S u retatii ne la.mixseulement par juxiaposibian-uniesz. Pagpg-reil uropotique, c`est ce qu'explique lanature: mrogynqu-e de Yun comme ampu-stve, fcondante et gynandiqua de.1Z'a.uite1cammoiixgnlnm plneniqms

    Gee cteumsystnnesignixtaux nu s f c a e n fguise e m x d a : m t d e ~ B a r c h e c o n i i ; u a g , n -rah. surtout. :idem les cmnsidre dans Ifactede l a S a u p l e m e n . - :Les gex-tian goinlaresde; ln. t e n m Sfeat-4-dire les. ovaires, lutimes et l ' 1 n m s { c o m e e p o n d u : l " e n b r y o n ,au mruuiet. au p l e S m a i .mu seulementpar La tourne, mais; quuk. leur n u b a t u n S ,ils nut i eux-menaeuxmeumnent alain.comme les embryons aux ovaires; commeles placen-tas Putrus. Ce n'est q u e S scet mue *que 1-'ie admise* Il doniuliend'm pbinnmtu wvoalisz et d a u nplaced!! / S t a i i s .ouae navraie a i g n i S o c . L a u l r u sest duc' en* elfetz u agua en

    croissanoxee ce qui ne manifeste i a n s l e s d-venu p d r i i d Sdb d m l e p u e n tde Lafll il n - ' o l e n eivnhppemelt con-

    comiplaisanceszdu pre, a i nde panaitzedervant lui en sa personne ez de le prier enson nem-

    '

    3* Le ' F e 1 : t i a i r o , . < m . n ,reeonnat que, pu*lui-mme,i1i est incapable ale faire ursouet imlove cette n l a a n s i a t a u c edu SaintEsprit-

    Lfensemble die* ses Actesipourume oraisnn d m edembheure, duit durer emrizlon. cinqmiles.

    111- Dkw corps de Ilraisan. -- Le corps.de Poraisun contient trois choses.: l'ex.e|- c i S d n elz'E.1prit, Fexercice hu C S w f e x a -cizcede la. Volonb en (feutres termes elConsidra tionsf, des .-kffectzlans, d S -salutnians.. P e n s i d n - a n i o n s . , - E l h e s * - s o n tuneaonte

    de raisonnement qmeilesprit se f a i t . h :mmepmn* se convaincre et arriver iCOIICIIIBHS d t i q u e s .

    Pour cela, on commence par adorerNotre-Seigneur dans Facts qui fait Yobjietde la Mdintionu Aprs avuir tudi on J s u s : C h r i : l t , .et dans ses enseignements, Ilve rm sin:-laquelle ink mdite, ou bien, apnemoin en1*mdule=SuvvelrdnoneeIr he vice,ou le dfaut prsent par le sujet, cL'0raisonet en avrozr l l l l l et heu l-Irestcssnitesg le.Trtmiree hiLmL1'et'o2n* ir

    plef de son. piment: qu. par le cot,de mmeque hu: le ptlnb ~de~* strilit, il rentpnuqxn la utile de som image, r e o e oc he Homme, dut--dira, celte de la pnos-ta.l.e= Le premium a i dn: dveloppementcomplet de l'utx-un ut lfaeeompbisaemcmhdu. cotdo lu n u i S t n . P c p a s du. fondde lnnatuicu. Ainsi 'an veiitcheu certainsanixnanre Iemeornes de in ma* nin o -minent le Cl Hum uleri iqnnntre. On. mitauui dans en struztun ee fibres e i l i n i -des :lutJulius* au dedans.

    Lista mme de aan. complot dvelnppe-ment a tnious ne Peglrd connu unslutte entre le m m d w : e t : l o | 1 n nuteri, etl'an ai ululimagnentntlziha. mpzemiur ln.crie de I S m c h m n det premmi dans ledenier S l a l e - 6 0la neuuludiom.

    mailummhu r u h i b k l f u n i t ant-riouuedensexm (}).me deuauu pas azimut-tre qu'il est rest dans leur separation des

    (1) V. sur le duaiisuidi v

  • s**='*=***-* r*-='= *~*

    LI 1011.1 IHSIS 7

    lui-mime et .ae delmlle mia il enest parrapport cette vertu ou ce vice.

    Y

    _(A suiv.re.)_

    Prdiction ile EISEUB D S c h a m sSm le Lhriit de`l'isle de Gant,Ouilepuis t Alliorapsele,`Peuple m a n d i j l l i sen ieu crant,Sera l'isle de tout point dsole;Sur leur orgueil vient la dure journe .

    .Don.t.leur .prophete .lenlinPronostics leur douloureuse tin,Quand il escript: Vie perrez d tenelLors monslreront estrairgier et *voisinOu temps jadis estoit cy Angleterre !

    Las l 'Iloy tenie gmverne d'en0ansViuaip dlnge p S t e z ,mais ila peneeDe didble est ven vous ' t o r ssortistns,A Lucifer, par orgueil compare,La loy par vous est dj. deux fois casse ;

    Dans le Servicellivin,Ne faiclcs pas d'aournernens'enterin,Endmontrant que .faible est votre terre.Destruiss serez; Grec diront ec Latin:Ou temps jadis estotvcy .1.n,e'lzrreSur le pais qui plus vous fut aidantLa petite Bretaigneest surnommeYert le dbat de Gaule et de vous grand.La doit ouvrir contre vous estine,L commena la premire mesle,

    L m mle butin,Puis passeront G'auloys_ .le bras lirin,Le poure A q g l e t d e s u n k S tci ,ptguei-re,Qu'a donc diront tuits passant cc chemin:Ou temps Jadis estoit cy Azrgieterre.

    traces-de l e u r d i v i s i e n ,xSlU'I0lI1~0$ tracesse reproduisent dans le sexe viizzil Tune:manire dcisive.

    Les par-ties 1.gni.tales -de llmmme sontfermes .d'aprps le *Qype fonduseutnl. Lestesticules correspondent . llemhr_yion,, .le.condom sminal au fu.nieu*l.|s,.celn.i~ci suit /ta. fpnostate. en les glandes smismles se x e n tet secrtent la semence, jnsgul iceq-aeil'urtre v i . r i : l , p r e n a n tl*n.s,pect : d ' . u npla-Oenh temporaire, par l e ' e t d ellexnensen-eldu _ g o n e = m e a t 1 l e . s e scorpana a a a x - r n S acherche :a eamheucher lens Je :col .ile ilamatrice, pour y [ p 1 ' 9 | 6 l '.ta semence un-oueillie.

    Lhote .de la-gnnatienprocbis .selonslem`me-arahitectimiqnedsns Sfaceouplemen tdes sexes. .ln Lplamgmade i d i i n e n e eentreeux existe entre les testicules et les ovaires,dontles premiers sont ezpu/seu *s et les se-condsingranls : l'un est l ' S n t `rempli,l'autrel'amnios encore vide; le premier agit dudehors au dedans tandis que le dernier du

    A r precher .le q u a t z r a i u ille Nlstra-lauvsleiituie i a l l ,qni,paral tnorau* cettepropbe 1Le grand empire sera par AngleterreLe penpotam, des Ans plus de Trois Cens ;Grandes copies passer par mer et terre.LesL-isituins n`en seront pas conlens.

    La pvpenmnce 1nnri!tme&e l`Angleterre datede lEi6B,pol|ue o int-druhe lsArma(Ia de Phi-lippe lld'l-Jspaune. Plus de 300 ans sont couls.

    Concerdaiice avec Deschamps, 1396.

    BOURSE AUX LIVRESBancs DU xvomzr. Le magntisme oppo-

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    Le grant .~ CHAMUEL..ii-_

    edans .au dehors, *tous deux la partie laplus extrieure de la cmit albdominale.

    'La - d i r e n u e i q u iexiste elilnrleurn /uni-~ru,*com*siee pour=le premierizms la aelt p r u u i i a n t ede scrtion, et tpourilese-oomi dunsieelle-de succion.

    Le collum uteri, comme 'ime blessure en-core imignante 'par ia spnrition des sexes'(men.m~ua),ft*end par sajonerion avec 'Pap-gpureil viril, fa se cicatriser.

    lie cet acte procde la. .matrice Icondecomme organe placentaire compltementdvelopp.

    .Ainsi t Sqppureils sont dans Les ,mmes v c n m l i t - i . : i n s.quant nn -coznmeueement, ,aurmilieuet il .le nde leur diveloppementsexuel, que dans.leur,t`mzctions.auemnmen-cement de Paccouplement. Tous deux parcet acte s'i.ncar,pnrent et .s'animent l'undans l'autre et `l'un par Fautre tous deux s e o r c e n tdans Paccouplement d.e.se.aom-ptzsrgiarilabandon de leur propre person-

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    nalit, l'homme dans le lminin, comme lafemme dans le viril.

    '

    ll en rsulte que la femme va it la ren-contre de l'homme sous la plus forte exci-tation Ces reprsentants androgynes quidj reposaient en elle, tels que le clitoriset les lvres vaginales.

    De mme que de son ct l'homme sousPrcction et mme l'jection des subs-trats pynandrlques quisommeillaient en lui,tels que la prostate, qui, comme on le sait,donne d'elle-mme dans -'cet acte une scr-tion lacte.

    Uhomme et la femme forment en effet,par la runion de leurs corps, Parchitecto-nique la plus complte de leur personnalitdans le plus complet ellipsode organiqueform par cet embrasaemeut.

    LE BASSIN surnnzra

    Les vertbres du cou sont dans le mmeapport avec celui-ci (le bas sin crbral),

    tm _

    que les vertbres lombaires avec le premier(le bassin abdominal) les premires proc-dant vers le haut les secondes vers le bas.Le bassin suprieur est, pour cette raisonaussi.l'inversejde l'i|frieur.ll commence lao la base du crne n i t ,il embrasse con-squement le front tout entier, et les autresparties de la tte qui sont situes a la basedu crne. :

    Si l'on compare les deux bassins l'un al'autre, ila reprsenteront deux segmentsloigns d'une coquille d ' S u ffendue, et s~pare 1 ar le milieu,ayant dans le bassin d'enhaut son extrmit la plus convexe et danscelui d'en bas sou extrmit la plus large.En comparant Iorr structure extrieure, onne saurait mconnatre leur ressemblarceet leur quivalence surprenantes.

    (A sulfre.)