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L'Ecole valaisanne, février 1982

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L'ÉCOLE VALAI SAN N E

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ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

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DONNÉES TECHNIQUES

RÉGIE DES ANNONCES

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Février 1982 XXVle année

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois (Documents photographiques en noiret blanc).

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 6286 .

Imprimerie Valprint S,A., Sion .

Fr. 25 .-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel en­seignant, l'abonnement est retenu sur le traitement) .

Couvenure: 4 e page avec une couleur (minimum 70 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3500.-1/2 page Fr. 1800.-1/4 page Fr. 1000.-1/8 page Fr. 600.-

Pages interieures:

1/1 page Fr, 300,-1/2 page Fr. 160,-1/3 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-

2 e et3 e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

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Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, 10 fois: 10%.

'Délai des annonces : le 1 er de chaque mois . Surface de la composition : 155 x 230 mm . 1 m press ion: offset.

Publicitas S.A., Sion, tél . (027) 21 21 11 et ses agences de Bri­gue, Martigny, Monthey.

Les encarts sont acceptés. Pri~re de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.

Sommaire

ÉDITORIAL

Jean-François Lovey

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ t Mgr Henri Schwéry M .M . Wilkinson Anna T. Veuthey Willy Ferrez

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Chantal Fumeaux Jocelyne Gagliardi AVE

HORIZON LlTIÉRAIRE Maurice Zermatten

HORIZON MUSICAL

.M ichel Veuthey

DIDACTIQUE

ACM

VIE CORPORATIVE

Christophe Carron Charly Dayer Anne-Marie Moulin

NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS CFPS

INFORMATIONS OFFICIELLES DIP DIP

DIP DIP Hans Stricker AEPSVR AEPSVR ODIS

ODIS

INFORMATIONS GÉNÉRALES ASEP TV éducative Michel Maret

Comme une dernière leçon

Lettre aux enseignants et éducateurs . Service médical-scolaire de Sion (1 re partie) L'hom me quotidien . ". Economie d'énergie

Visite dans une école enfantine Etude d'u n ca nard colvert 7 e concours littéraire à l'intention d~s étudiants ~alaisans

Madame de Maintenon en vedette

Comment naquit la polyphonie

Collage de laine : «Au fil de l'eau»

L'école Amorce de dialogue . .. 15e assemblée générale des délégués de la SPVal

Liste des récentes acqu is itions .. Bulletin d'information de la bibliothèque

Bienvenue au nouvel inspecteur . .. .. . . Analyse prévisionnelle des effectifs scolaires du Bas-Valais .. " '. .. - . .. . .

Cours de perfectionnement 1982 Apprentissage de la lecture à l'écol~ enfantin~ ' Ecole suisse de Bogota Tournoi de volleyball . Camp de ski à Saas-Fee . Exposition à l'ODIS de Sion

Mots croisés .

Plan des cours 1982 La course autour de chez soi «Transparence» de Gilberte Fournier

Photos : Oswald Ruppen, Robert Hofer, Claude Vouilloz, Serge Rappaz.

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Gdi_du.

Comme une dernière leçon

Il y a huit cents ans exactement naissait à Assise, au cœur de l'Ombrie, en une bourgeoise demeure d 'un marchand de drap, un personnage dont la singularité allait marquer l'Occident d 'un sceau indélébile. Plus que les souverains, rois ou princes dont la gloire est passagère, l'héritage temporel et l'ambition égoïste, il allait laisser un sillon profond, ensemencé par plusieurs siècles de spiritualité.

La trajectoire choisie, à jamais exemplaire, fut celle du retrait, du don, du sacrifice, celle d'une totale confiance et d 'une absolue humilité, celle d'une victoire, inscrite en chair meurtrie, de l'essen­tiel sur l'accessoire, de l'esprit qu'on tente sur la matière qui tente, celle de l'effacement progressif et douloureux pour laisser place à la vérité, le corps en déréliction, agonisant, éclairé de l'intérieur par l' exigence de la foi.

Cet homme, c 'est saint François dAssise et je conçois sans peine ce que peut avoir de surprenant l'évocation d 'une telle destinée en une revue pédagogique " seuls seront choqués, me semble-t-il, ceux qui ne reconnaissent pas en la vie de l'esprit et en la richesse de la vie intérieure les meilleurs guides qui soient sur les chemins de la formation.

* * Il y a quelques jours s'éteignait à Martigny, après une longue et pénible maladie, un enseignant, instituteur avant d 'être professeur, qui partageait avec le saint précité un prénom, une rectitude, une honnêteté et une droiture sans failles. J'en puis témoigner puisque je fus son bref collègue en enseignement.

Cet homme fut touché, dans sa cinquantième année, par une maladie dont il sut très tôt la gravité et dont il n'ignora jamais qu'elle serait une dure épreuve pour lui et les siens. Il ne céda pas au découragement, à cette attitude pourtant si compréhensible lorsque l'inéluctable frappe sans avertir; au contraire, une fois les premiers chocs assumés, il afficha une tranquille résignation, faite de douceur, de sérénité. Il donna sa dernière ·leçon,.Ia plus grande, celle qui puise à l'intérieur de la foi des ressources insoupçonnées et fait rejaillir sur un corps noué de douleurs, une lumière du regard et une bonté du sourire que l'on n 'oublie plus.

Je n'ai pour témoigner de cela qu 'une profonde tristesse et une réelle espérance.

Cet homme s 'appelait François Formaz.

C'était mon oncle. Jean-François Lovey

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Lettre de Monseigneur l'évêque de Sion aux e'nseignants et éducateurs

Chers frères et sœurs,

En complément de ma lettre pastorale pour le Carême 7982, j'éprouve le besoin de m'adresser spécialement à vous.

Mon premier devoir est de vous exprimer ma reconnais­sance à vous tous qui prati­quez cet art, difficile et parfois ingrat, de l'éducation.

Un merci à vous tous qui enseignez les disciplines les plus profanes, dans la pers­pective d 'un développement harmonieux de tout l'être humain de vos élèves. Merci pour le témoignage, au moins implicite, de Foi vécue que vous donnez à ces jeunes qui vous sont confiés et qui sont si sensibles à l'image qu'ils peu­vent se faire de leurs maÎtres.

Merci bien sincèrement à vous tous qui assurez aussi l'ensei­gnement catéchétique, com­me maÎtres de classe, ou com­me auxiliaires spécialisés .

Très cordialement enfin je dis mon merci et mes encourage­ments à ceux et celles qui se donnent' au service des plus pauvres : des enfants moins doués, des enfants privés d 'une famille stable, des enfants et des jeunes handica­pés dans leur intelligence ou dans leur corps.

*

Je m 'adresse à vous en consi­dérant avec admiration què votre fonction, - relevant véri­tablement d 'une vocation -, fait de vous à la fois les repré­sentants de la société et les participants, par délégation, au droit des parents d 'éduquer leurs enfants.

Je ne répéterai pas ici les pro­positions de ma lettre pastora­le ni celles de la Déclaration conciliaire de Vatican Il sur l'éducation chrétienne. En vous recommandant de les lire; et les méditer, je souhaite ajouter quelques vœux en vue de Communautés chrétiennes plus vivantes.

A l'école, comme ailleurs dans la société humaine, l'Eglisf? doit être présente pour prolon­ger et rendre visibles les fruits de /'Incarnation du Verbe .

Or, l'Eglise, c'est aussi - et, souvent, c'est d 'abord, - vous qui la rendez présente et agis­sante. Il faut pourtant le redi­re: la catéchèse, indispensa­ble, n 'est pas le seul mandat que l'Eglise vous confie.

Il va tout d 'abord un devoir de l'Eglise, que vous assumez par vocation et par délégation, celui d 'AIMER les enfants et les jeunes, avec une prédilec­tion pour les plus démunis d'entre eux.

Il y a aussi un devoir de TEMOIGNAGE DE VIE.

Il y a ensuite un devoir d'ACTION APOSTOLIQUE, non seulement des éducateurs (entre eux ou auprès de leurs élèves), mais aussi des éduca­teurs en tant qu'ils stimulent l'action apostolique des jeu­nes et des enfants entre eux. Nos mouvements d'Action Catholique et divers groupe­ments paroissiaux vous sau­ront gré de leur offrir votre dis­ponibilité : d'accueil ou d'enca­drement, dans · les milieux sco­laires ou parascolaires.

La déclaration conciliaire parle du ((MINISTERE des prêtres et

,des laïcs qui transmettent la doctrine (. . .) et aident spiri­tuellement par toutes sortes d'initiatives)) (Educ. N° 7) . C'est dans ce contexte que je fais appel à vous afin que des INITIATIVES surgissent pour l'animation spirituelle de votre milieu scolaire et pour que vos instituts et écoles deviennent véritablement des ((Commu­nautés de Foi)), dans la liberté, la charité et la prière.

Les enseignants savent plus que tout autre combien leur travail est compromis si man­que la collaboration des parents . Cela se vérifie encore plus cruellement dans le domaine de l'éducation reli­gieuse. Vos initiatives sont attendues avec joie et espé­rance par l'Eglise pour que les parents défaillants soient sup­pléés, pour que les parents inquiets soient aidés, pour que, tous ensemble, nous fas-

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sions ((œuvre d'Eglise)) envers ces jeunes à qui le Baptême a conféré aussi un DROIT sur nous.

Ces jeunes sont-ils marginali­sés par quelque situation ou par quelque comportement? Leur droit, issu du baptême, n'en est que plus évident, - en fussent-ils eux-mêmes incons­cients ou agacés. Certains jeu­nes font-ils peur à la société des adultes par leur non­conformisme, leur contesta­tion ou leur agressivité? - N 'y succombez pas, je vous prie . Quand on a peur, on ne dialo­gue plus, on sort ses griffes . Je n'ai pas de recettes prati­ques à vous donner pour ces cas, mais je relis en votre nom, dans une prière fervente, les mots de Jésus : ((Ne vous préoccupez pas de ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera donné sur le moment: car ce n'est pas ~/OUS qui parlerez, mais l'Esprit Sainu) (Mc 13, 11). Ne crai­gnez pas, - mais efforcez-vous d'aimerl

Vos pasteurs vous seront reconnaissants si vous leur annoncez votre disponibilité, car vos compétences pédago­giques vous appellent à servir la Communauté au nom même de la répartition des dons entre ses membres. Il ya une telle diversité de services à rendre, dans leurs formes comme dans le temps à y con­sacrer, que sûrement vous y trouverez le moyen de rendre, avec joie, un peu de tout ce que vous avez vous-mêmes recu, au nom du Seigneur Jé'sus.

Les possibilités d'action ne manquent pas. Vos disponibi_ lités - non plus. Laissez-moi donc vous encourager à ((ren­dre témOignage de l'espérance qui est en VOUS)) (1 Pe 3, 15).

t, H~enri Schwery eveque de Sion

Servi ce médical scolaire S io n (1 re pa rt i e )

Historique

En Janvier 1971, le Conseil d'Etat décide d'expérimenter un service de médecine scolai­re permanent, sur le territoire de la commune de Sion.

C'est un centre pilote qui ouvre ses portes en février 1971 et qui fonctionnera - à titre expé­rimentai - jusqu'en décembre 1972.

Sur la base des résultats obte­nus, l'activité de ce service se poursuit jusqu'en décembre 1974, date à laquelle le man­datest renouvelé pour 3 ans.

En décembre 1977, le Conseil d'Etat décide le rattachement de l'infirmière scolaire au per­Sonnel de la commune de Sion .

Actuellement. le personnel du service est confirmé dans ses lonctions par le Conseil com­munal, pour la période législa­tive en cours .

Le 19 Juin 1975, le Service médical scolaire est reconnu par l'OFAS (Office fédéral des

Assurances sociales), comme centre expert d'examen , des graves d ifficu Ités d'élocution .

Locaux

Les locaux du Service médical scolaire sont situés au Sacré-Coeur, rue du Chanoine Berchtold 19.

Il s se composent de:

- u ne grande pièce qu i sert de bureau à l'infirmière scolai­re. C'est là en quelque sorte, le centre du SMS . On y trou­ve tout le matériel utilisé pour les contrôles de la vue, l 'ouïe, la tension artérielle, le poids et la taille des enfants, ainsi que tous les dossiers médicaux scolaires;

- le bureau du médecin qui communique avec celui de l'infirmière. L'enfant y est e xa min é se u 1 ;

- un vestiaire où les enfants se préparent pour les con­trôles;

- deux bureaux pour la réédu­cation logopédique;

- deux salles pour la rééduca­tion psychomotrice;

- un bureau pour la psycholo­gue;

- 1 petit local pour la secrétai­re.

Territoire de travail

L'infirmière scolaire est res­ponsable des élèves en âge de sco larité obligatoire, sur la commune de Sion et sa ban­lieue, soit:

Bramois - Uvrier - Champsec Châteauneuf et Pont-de-Ia­Morge.

Buts du service

La tâche essentielle du SM S consiste:

- d'une part : dans le maintien et la promotion de la santé des élèves.

- d 'autre part: dans la lutte et la prévention des atteintes à la santé des élèves.

Cette tâche a un caractère principalement PRÉVENTI F.

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Les traitements ou autres insuffisances découvertes par le médecin scolaire restent du domaine d'un médecin libre­ment choisi.

Activités de l'infirmière

Les tâches de l'infirmière sco­laire sont définies par les directives émanant des Dépar­tements de l'instruction publi­que et de la Santé publique . Elles nous parviennent chaque année en septembre avant la rentrée scolaire .

L'infirmière est responsable de tout ce qui touche à la san­té des enfants.

Elle est l'intermédiaire entre les parents d'une part les médecins, les maîtres, les réé­ducatrices, le Service médico­pédagogique et d'autres ins­tances médico-sociales d 'autre part.

Elle est responsable actuelle­ment de «2800 enfants» envi­ron, répartis dans les classes enfantines et primaires de la ville de Sion et sa banlieue .

Elle effectue les contrôles médicaux des enfants 3 fois durant sa scolarité obligatoire soit:

- en 1 re en fan tin e (4 ans) - en 1 re primaire (6 ans) - en 4 e primaire (10 ans) .

Ceci concerne les classes d 'enseignement normal et les classes spéciales telles que:

- mal-entendants - AI - développement - classe de langage - Institut Sainte Agnès .

Pour les classes qui ne figu­rent pas au programme, des

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contrôles individuels peuvent être effectués, à la dem a nde des maîtres, des médecin~ des autorités . '

A. Contrôles médicaux

Avant la première visite médi­cale (en 1 re enfantine), une cir­culaire d'information et un questionnaire d'anamnèse sont envoyés aux parents par l'intermédiaire des enfants . Ce questionnaire est retourné par la même voie - sous pli fermé -et remis ·à l'infirmière scolaire qui peut remplir le dossier médical avec ces renseigne­ments. Ces contrôles s'effectuent en deux temps:

a) par l'infirmière qui détecte .'

- les troubles de l'ou'fe à l'aide d'un audiomètre;

- les troubles de la vue avec un optotype;

- les valeurs de la tension artérielle;

- la taille et le poids avec cal­cul du percentile (fille et gar­çon);

- observation de l'attitude et du comportement de l'enfant pendant le con­trôl'e;

- annotation des contrôles et des remarques sur le dos­sier.

Après chaque examen, le maî­tre est informé, si cela est nécessaire, des déficiences de la vue et de l'ouïe.

b) par le médecin scolaire.' (nommé par le Conseil d'Etat)

qui suit lui aussi, les directives du Département de la santé et de l'instruction publiques .

Il contrôle :

- l'état général; - la statique (squelette - rn.

tenue); - les organes Iympathiques' - les lés ions cardiaques; , - les troubles des voies respi-

ratolres; - les hernies; - les lésions ou anomalies de

l'appareil uro-génital .

Toutes les données recueillies sont inscrites sur le dossier de l'enfant classé dans le fichier confidentiel du Service.

Informations aux parents

A la suite des vis ites médica­les, toutes les anomalies exi­geant un traitement médical sont signalées par écrit :

- aux parents .' qui choisissent leur médecin-traitant;

- au médecin-traitant.' avec lettre explicative et bulletin­réponse à nous renvoyer, après examen de l'enfant.

L'infirmière se soucie de la sui­te donnée à .ces signalements.

Exemple:

Enfants examinés 1980-1981 (1104)

- Cas,signalés (168) - RéRonses des parents (145,

86 %)

Erratum

Mme M. -M. Wilkinson Infirmière scolaire

Le numéro de téléphone du centre médico-social de Mon­theyestle.' 025/ 71 69 71 et non celui annoncé par erreur dans le numéro de jan­vier.

L'homme quotidien

Faisons un essai . Dans une classe, proposons le mot «table» et demandons aux élè­ves de nous décrire ce qu'il évo­que pour eux.

Sauf dans des régions à popula­tion très homogène, avec ce seul terme nous récolterons bien des surprises, l'idée de chacun correspondant à une ou deux expériences personnelles, une habitude. L'un pensera à une table en bois, d'un aspect d'une couleur donnés, l'autre à une table en formica, d'autres encore à une table en métal, en pierre . L'un verra une table toute simple, l'autre une table «de sty­le». Suivant les habitudes de vie, certains imagineront une table de cuisine, de camping, d'autres, une table de travail; les plus aisés, une table de salon, toutes dans des gammes variées . Il pourrait s'agir d'une table fabriquée par soi-même, héritée, reçue, achetée, trouvée .

Elle pourrait être, brute, peinte, vernie, cirée, recouverte de matériaux variés, lisse, sculptée ou marquetée. En matière sim­ple ou précieuse. La table d'un président de village sera diffé­rente de celle d'un grand de ce monde, celle d'un ouvrier ne ressemblera guère à celle d 'un PDG . L'idée que s'en ferait la rei­ne d'Angleterre, sans ressem­blance avec celle d'un paysan calabrais . Chacune contient sa charge émotionnelle . Tandis que, suivant les régions et les ethnies, le mot «table» n'évo­quera aucune réaction, car aucune expérience, aucun sou­venir: il existe encore des régions où les tables n'existent pas .

Si un mot aussi simple, aussi courant peut éveiller autant et beaucoup plus d'idées, de sen­sations, de souvenirs, d 'expé­riences, alors qu'il se réfère à un objet d'usage courant, combien plus d 'autres mots, d'autres ter­mes , d'autres substantifs, d 'autres phrases!

Tous relevant de souvenirs, donc d 'expériences .

Tous, donc, ayant.. raison ... Comme ont raison les diction­naires nous fournissant une définition de ce qu'est une table en général, dont on retrouve les qualités dans une table particu­lière, sans qu'il s'agisse pour­tant d'une table réelle .

Qui donc a raison?

Si un professeur demande, ainsi qu'il fut proposé au début de ce papier, ce que le terme évoque, tous ont raison . Si par contre il sollicite une définition, person­ne. Le professeur et les élèves doivent dont être très au clair sur le travail demandé. Afin d'y parvenir, le professeur doit con­naître au moins une partie des erreurs d'interprétation que peu­vent faire ses élèves, afin d'apprendre à exiger une préci­sion possible lor$qu 'elle est nécessaire, à éveiller aussi l'imagination, l'expérience, quand la situation se présente, et à les favoris€ r régulièrement pour ne pas les éteindre . Il doit donc, lui-même, être toujours plus conscient de ce qu'il demande et attend, afin de l'exprimer avec précision et demeurer juste dans ses réac­tions .

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Ainsi discernera-t-il toujours mieux les situations où il forme une aptitude donnée chez les élèves, soit la précision de l'abs­traction et le dégagement de l'idée générale au détriment de la réalité concrète, soit celles où illes invite à prendre conscience - si possible avec la même pré­cision! - de la variété du monde et des expériences individuelles, dont émanent certaines cons ­tantes tout comme s'y ébau­chent les différences.

Ces différences qu i, partant du tronc commun d'une région, d'une culture qui déjà les autori­sent et les modèlent, permet­tront la variété de la création et du progrès, qu'il soit matériel ou spirituel . Ces différences qui nous révèlent les richesses de l'être humain et ses capacités si grandes lorsqu'on leur permet de se développer.

Savons-nous, dans nos milieux de vie - classes, familles, com­munautés, groupements - nous y intéresser, les découvrir, les accepter, les susciter, les utili ­ser? Ou traitons-nous de «débi­les» ceux qui, forts de leur expé­rience, ne voient pas comme nous?

Leur reprochons-nous leur expérience ou essayons-nous, lorsque nous sommes respon­sables, d'en faire la connaissan­ce afin de l'élargir?

Exigeons-nous ce qui est possi­ble ou nous contentons-nous de demander l'impossible, c'est-à-dire .. un progrès à par­tir ... d'expériences qui n'ont pas été faites?

1 nversément, ne critiquons­nous pas, ne moquons-nous pas des expériences que nous

rejetons car, pour diverses raI­sons, e,lles n?us gênent, nous sont . etrangeres ? Dans Ce domaine, combien de cimetiè_ res de questions pertinentes P?ur certains, refusées par d autres car Incomprises et mal jugées? ".

Tout ceci se vér.ifie tant dans le domaine si matériel et POurtant Immatériel de notre table que dans celui de l'idée. Pensons au mot «amour» et renouvelons l'expérience.

Ou'en ressort-il? Oue les expé­riences, sur notre planète, sont diverses; que les approches d'un sujet, d'un objet, peuvent varier; que chacune est porteu­se de sa valeur propre . Qu'il est donc bon et utile d'en appré­hender un maximum, au moins dans les domaines relevant de notre compétence .

Dans cette optique, les ques­tions de nos élèves nous paraî­tront moins ennuyeuses, moins «bêtes», moins insignifiantes, et chercherons-nous à découvrir, à travers elles, leur expérience pour enrichir la nôtre .

Anna T. Veuthey

Economie d'énergie

pour écon?miser l'énergie, il convi~nt de ne pas surchauffer les locaux. Les tempé­ratures su/vantes sont recommandees:

_ pièces de séjour, de travail, bureayx 20° C,' _ locaux de bricolage, chambres à coucher 16-18° C.

pour économiser l'énergie, il convient d'aérer brièvement. Si les parois d'un local ont une température de surface de 19° C, une personne se sentira très bien lorsque la température de l'air ambiant sera de 20° C. Si, pour une même température ambiante de 20° C, la température de la surface des parois n'est que de 15° C (en raison d'une mauvaise isolation thermique), on aura froid parce qu'on perdra plus de chaleur par rayonnement vers les surfaces froides .

pour économiser l'énergie, il convient de fermer les stores et les volets pendant la nuit. Les joints des fenêtres et des portes doivent être étanches . Ces mesures sim­ples lim itent la chute nocturne de températures de 2 à 4° C et améliorent le confort.

Au cours des dernières décen­nies, nous nous sommes habi­tués à une énorme consomma­tion d'énergie . On tourne l'inter­rupteur et la lumière jaillit natu­rellement. On chauffe son appartement pour ensuite ouvrir les fenêtres. Presque incons­ciemm ent, nous sommes deve­nus des gaspilleurs et peut-être même des égoïstes car nous utilisons une part des réserves énergétiques qui pourrait servir aux générations futures . Aussi, pour lutter contre la pollution de l'environnement et afin de dimi­nuer notre dépendance vis-à-vis de l'étranger pour notre approvi­sionnement, il devient d'année en ann ée plus urgent d'écono­miser l'énergie. C'est d'ailleurs un des objectifs principaux de la politique énergétique de notre canton . Or, comme près de la moitié de la consommation total de la Suisse en énergie est consacrée au chauffage, il est tout indiqué de se tourner d'abord vers ce secteur.

L'utilisation correcte de l'éner­gie de chauffage commence dès l'établissement des plans du bâtiment en passant par le choix des matériaux de cons­truction, de l'isolation et de l'ins­tallation de chauffage pour s'arrêter aux habitudes humai­nes en matière de consomma­tion. Celles-ci sont souvent la source de grands gaspillages d 'énergie ce qui nous amène à penser qu'économiser l'énergie est autant une question de motivation que de technique. Par èxemple, on a souvent ten­dance à trop chauffer les locaux alors que notre bien-être ne s'accroît nullement de façon continue en proportion de la température des locaux où l'on vit; au contraire, les pièces trop chauffées sont nuisibles à la sànté, les médecins eux­mêmes ne nous contrediront pas. Au point de vue de l'écono­mie énergétique, un abaisse­ment de 2° C de la température ambiante d'un local, par exem-

pie de 21 ° C à 19° C, entraîne une économie d'environ 12 % de la consommation d'huile de chauffage, c'est-à-dire pour l'ensemble du canton une éco­nomie d'environ 26 000 tonnes d'huile ou 16 millions de nos francs. Il vaut donc la peine de s 'y arrêter.

Sur décision du Conseil d'Etat et avec l'accord du Départe­ment de l'instruction publique, nous avons le plaisir de vous remettre un thermomètre à cris­taux liquides. Avec votre pré­cieuse collaboration, nous espérons ainsi sensibiliser les jeunes et éveiller des attitudes et comportements concordants avec les mesures d'économie d'énergie.

Dans ce but, nous vous invitons à suspendre l'indicateur de tem­pérature, de préférence au milieu de votre salle de classe, à 1.70 m. au-dessus du sol, le laissant ainsi à l'appréciation de

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chaque élève pour une période de 3 semaines environ, et de recommencer l'opération au début de chaque nouvelle pério­de de chauffage . Par consé­quent, nous vous prions de gar­der soigneusement cet indica­teur, à l'abri du rayonnement solaire.

A l'aide de cet indicateur, vous 'pouvez aussi relever les varia­tions de température à l'inté­rieur d'un même local, en fonc­tion de la hauteur de celui-ci et de la proximité d'une surface vitrée ou d'une paroi mal isolée. Saisissez aussi l'occasion pour rappeler à chacun qu'une aéra­tion est destinée à changer l'air et non à régler la température!

De plus, une aération ponctuel­le par des fenêtres largement ouvertes est plus efficace, et surtout économ ise davantage d'énergie, que celle qui se fait par des fenêtres laissées lon­guement entrouvertes. Vous ne mail1tenez le confort des locaux que si les surfaces qui les entourent et le mobilier qu'ils contiennent ne se refroidissent pas .

En vous remerciant du tempS que vous consacrez à la sauve­garde de l'énergie, nouS vous prions d'agréer, Madame, Mon­sieur, l'expression de notre con­sidération distinguée.

Le délégué cantonal à l'énergie W.Ferrez

Enseignement renouvelé du français

Vi·site dans une école enfantine

Le français à l'école enfantine?

Que peut-on bien y faire puis­qu'on [le fait même plus l'apprentissage de la lecture?

L'école enfantine ne se transfor­me-t-elle pas en garderie?

Entrez avec moi, sur la pointe des pieds, dans un «royaume enfantin».

Ouvrez tout grands vos yeux, vos oreilles, votre cœur surtout et émerveillez-vous avec moi devant le «travail» des 4-5 ans.

Leur monde n'est pas un «mon­de scolaire», leurs activités ne sont pas axées sur le rende­ment immédiat, il est vrai, mais quelle richesse, quelle sponta­néité, quel sérieux, quel «tra­vail»!

Nous sommes à Chlppls, une classe de 1 re et de 2e enfanti­nes. A mon entrée, une impres­sion de joie, de paix.

Des soleils partout!

Dans les yeux des enfants, dans les peintures exposées, dans la voix de la maîtresse. Pour moi, les enfants ont accepté de modifier un peu le déroulement habituel de la matinée.

Ils vont me « montrer» tout «ce qu'ils savent».

Une rétrospective sur les diffé­rentes activités de francais réali­sées durant le premier trimes­tre.

Il faut que je raconte tout ce que j'ai vu, les petits de Chippis n'auront ainsi pas fait un effort pour rien.

A. Travail de discrimiation auditive (MF. At. 1, p. 205)

A vec les enfants de 2 e enfantine

Consigne : «écoute ce qui change».

La maîtresse prononce 2 phra­ses, les enfants écoutent et repèrent ce qui change:

Exemple: - Le chat dort dans son panier. - Le chien dort dans son panier.

ou - Tous les amis préparent les

tartines. - Tous les amis mangent les

tartines . ou

- Mon chat ne savait rien. - Dix chats ne savaient rien .

Pour cette séquence aucun sup­port visuel, l'objectif étant l'ÉCOUTE.

Impressions: U ne qualité d'écoute remarquable, une fine discrimination auditive, jusque dans les moindres détails, des enfants concentrés et heureux de participer à un exercice qui pour eux ressemble à un jeu .

A vec les enfants de 1 re enfantine

«Relecture» par la maîtresse d'une histoire connue des enfants en changeant des détails.

Exemple:

- Il y avait une fois trois petits enfants ..

- Non, c'est deux petits enfants, réagissent les élèves.

- Ils s'appelaient Pascal et Sidonie ..

- Non, c'est Pascal et Valérie. - etc.

Impressions : Un jeu merveil­leux. Les enfants adorent quand «la maîtresse se trompe». Rien ne leur échappe. Un détail est modifié, ils réagissent. Les «erreurs» de la maîtresse provo­quent à chaque fois des éclats de rire . L'atmosphère est déten­due, les enfants captivés .

Ils fournissent pourtant un véri­table effort d'attention mais la motivation les soutient.

Pour les 4 ans le travail d'écoute au niveau du langage est moins abstrait que pour les 5 ans. Il ya un support: une histoire con­nue.

B. Travail de discrimination visuelle: similitudes et différences (MF.At. 1, p. 207)

Au flanellographe, des images: Pascal, Valérie, un renard, un écureuil , un hibou etc ... (<<per­sonnages tirés de l'histoire») .

Les enfants me présentent ces images .

1. La maîtresse place un écri­teau sous l'image correspon­dante . Exemple :

1 PASCAL 1

2 . Les enfants reconnaissent ce mot grâce à l'image d'une part et peut-être aussi par acquisition globale à force de l'avoirvu dans l'histoire .

3 . Sur le sol, une série d'écri­teaux.

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Il s 'agit, pour les enfants de repérer celui qui est sembla­ble au modèle. Certains le trouvent du premier coup, globalement.

D'autres éprouvent le besoin de s 'assurer et de contrôler en établissant ((une corres­pondance lettre à lettre)) entre les deux écriteaux.

4. Les enfants ferment les yeux. La maîtresse change un écri­teau . Elle y place une carte­piège. Exemple :

1 PASCALE 1

5. Les enfants ne se lais sent pas piéger. Ils remarquent la différence et l'expriment. Le jeu se poursuit avec d'autres mots, d'autres pièges .

Impressions: A nouveau une très grande habileté dans la dis­crimination . Chaque détail est perçu, même un accent.

Ouelle merveilleuse préparation lointaine à l'orthographe.!

Chaque enfant peut ensuite refaire ce jeu individuellement ou en groupe car il en recoit un «modèle réduit» dans uné enve­loppe. Il peut aussi le prendre à la maison pour jouer avec ses parents.

C. Présentation d'une activité-cadre

Un moment de détente.

Regardons et écoutons une his­toire inventée, racontée et illus­trée par les enfants.

Décors: un poste de télévision «bricolé façon maison».

Tout le monde s'installe avec sa petite chaise et que le spectacle commence!

C'est une histoire toute simple, des dessins parfois maladroits mais tellement «vrais». Ce n'est

pas une «œuvre achevée)), arrangée, modifiée.

C'est un travail d 'enfants avec des moyens d'enfants.

Les voix enregistrées sont éga­Iement «naturelles) .

Pas de phrases «récitées)), pré­parées à l'avance, répétées jus­qu'à ce que le message perde sa substance.

Ce sont des improvisations, des textes spontanés dits par les enfants qu i racontent leur des­sin .

Pour faire plus vrai, comme au spectacle : l'éclairage, la musi­que, le bruitage .

Impressions : Une ambiance merveilleuse. Richesse dans l'improvisation. Quelques struc­tures syntaxiques un peu mala­droites mais dans l'ensemble on sent des enfants habitués à s'exprimer et qui aiment le faire.

On décèle tout un travail d'imprégnation orale.

Et le message pa sse. Les enfants parlent pour dire quel­que chose: leurs j qj ~s, leurs peurs, leurs angoisses, leurs espoirs, leur joie de vivre ...

D. Sensibilisation aux oppositions (M F. At. 2, p. 209)

Avec les deuxièmes enfantines seulement.

Il s 'agit dans cette séquence d'activités qui permettent à l'enfant d'intégrer le schéma phonétique de sa langue, d.e repérer un phonème donné pUiS de le localiser dans la suite sonore .

1. La maîtresse prononce, trois par trois, des mots conte­nant un phonème donné (un son pour les enfants). Aux enfants de découvrir le pho­nème.

Exemple: lit - nid - riz =«on entend / i /»; chat - rat - pas =«on entend /

ah 2. Idem mais en prononçant

les deux séries. Les enfants repèrent les deux phonèmes .

3. Repérer «la petite musique» qu'on entend le plus dans une série de mots :

Exemple: âne, âme, Île =«c'est le / a il).

4. Dans une série de mots, repérer un phonème et en déterminer la position (locali­sation) .

Exemple : ami - tapis - souris =«c'est le / i / et il «chante» à la fin du mot».

5. Repérer 2 phonèmes dans une li ste et les localiser l'un par rapport à l'autre .

ExelTlple: souris - bougie - souci - outil = «on entend d'abord / u / puis / i 1».

6. Repérer le son entendu le plus souvent dans une phra­se :

Exemple: Voulez-vous de la soupe aux choux? =«c' est le / u /».

N. B. Ces différentes étapes SOnt bien sûr présentées ici en ((raccourci)).

Impressions: L'écoute des ((Sons)) se met en place avec prUdence mais avec sûreté. On

ne «brûle» aucune étape. On s'assure que les enfants, tous les enfants, entendent bien cha­que «SOrl» avant de passer à l'épellation phonétique .

On (( sait perdre du temps)) utile­ment.

E. Recherche de mots par les enfants

Aux enfants maintenant de pro­poser des mots contenant un phonème donné.

Participation active de chacun .

Les enfants ne voulaient plus s'arrêter. Ils trouvaient toujours «encore juste un mot».

Même après, lorsqu'ils jouaient librement et que je parlais avec leur maîtresse, ils revenaient vers nous pour nous «donner un nouveau mot».

Impressions: J 'ai été surprise de constater le peu «d'erreurs».

Sur 20 à 30 mots «découverts», un seul qui ne contenait pas le phonème demandé. Le travail de repérage bien fait a porté ses fruits.

F. Classement d'images

Deux maisons-tirelires: une maison du / i / et une maison du / a/. Une série d'images à glisser dans la «bonne maison».

Un problème' à un certain moment: un enfant ne sait pas où mettre son image. C'est un parapluie. Il ne se rend pas compte qu'il faudrait la mettre dans les deux maisons.

Après discussion avec ' les autres il décide de la laisser entre les deux maisons car il

faudrait une 3 e maison pour les mots qui contiennent les deux phonèmes . Première sensibili­sationà l'intersection d'ensem­ble.

Impressions: Là encore une «démonstration) évidente. Des enfants «bien au point» en ce qui concerne le repérage, prêts à aborder la localisation et l'épellation phonétique . Ouelle préparation pour leur entrée en première primaire. L'apprentis­sage de la lecture se fera alors sur des bases solides.

Et voilà ce que «m'ont montré» les petits de Chippis.

Je n'ajouterai aucun commen­taire, ce serait inutile .

Grâce à eux j'ai réalisé tout ce qu'on peut faire pour préparer l'apprentissage de la lecture sans v entrer vraiment et sans perdré son temps.

Aux petits de Chippis et à leur maîtresse Carmen, un grand merci .

J'ai vu chez eux que parfois le rêve et la réalité sont concilia­bles : des enfants heureux de travailler.

Chantal Fumeaux

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Degré: 2P. Nombre d'enfants: 20. Durée de l'étude: 2 mois.

\

Connaissance de l'environnement

Etude d'un canard c'olvert

Choix du sujet

Entre plusieurs naturalisations -u~ colvert, un écureuil, une her­mine - les enfants cho isissent le colvert parce qu'il est grand et qu'il a de belles couleurs. Par chance, une colonie de colverts vit à trois quart d'heure de mar­che de l'école . Nous consa­crons un après-midi à nous ren­dre sur les lieux et à observer les canards .

Description du colvert

Le lendemain, chaque enfant dessine le colvert tel qu'il s'en souvient. Puis nous sortons l'animal empaillé de sa cachette et le comparons avec les des­sins .. La différence est telle que plUSieurs enfants éclatent de rire, quelques-uns s'étonnent d'autres enfin ne voient aucun~ différence entre leur dessin et la naturalisation.

hUe

0'··' ',. . 'i

- Mon colvert ressemble à un canard en plastic.

- Le mien à un canari. - C'est normal, tu lui as fait un

bec tout pointu. - Le canard de la photo a de

plus belles couleurs que le nôtre.

- C'est parce qu'on est plus be?u vivant que mort 1

Commence alors, en collectif, une description précise, chaque fois suivie d'un dessin individuel accompagné d'une légende, de chacune des parties de l'animal. La légende varie se lon les enfants . Ainsi, nous nous attar­dons aux parties su ivantes:

- la tête, son allure générale; - le bec, l'œil, les trous pour les

oreilles; - le cou; - la forme du corps; - les pattes .

puis, nou S comparons à l'aide de photos et de diapositives, le pelage du mâle et celu i de la feme lle. Le deuxième dessin du colvert en entier se fera seule­ment à la fin de l'étude, quand leS élèves seront familiarisés avec leur animal.

Inventaire des connaissances des enfants sur le colvert

Avant d'organiser la recherche, noUS passons en revue tout ce que nous connaissons sur le canard colvert:

_ ils naissent dans des œufs; _ les petits sont jaunes; _ ils ont des pattes palmées; - ils vivent au bord de l'eau; - ils ont de belles couleurs; - pas tous, y'en a qui sont

vilains; - ils mangent du pain sec; - ils dansent quelquefois (réfé-

rence au disque); - il y a des canards domesti­

ques; -la maman s'appel le la cane;

le mâle est beaucoup de la femelle 1 (?? 7);

Afin d'approfondir ces connais­sances, la classe se divise en quatre groupes chacun d'entre ~ux ~yant une recherche précise a faire sur un des sujets sui­vants:

- l'habitat du colvert· - les ennem is ' ' - la nou rritu re : - le nid . '

Coin environnement

~ur deux pupitres libres, nous ~sposons toutes nos sources

d Information :

- une naturalisation de canard Sa nourriture colvert;

- une série de photos appor­tées par les enfants et la maî­tresse;

- une série de diapositives; - deux visionneuses; - des fiches de renseignement

(à disposition à l'ODIS); - une pelote de laine pour des mollusques,

mesurer les différentes par­ties du colvert.

ques,

des escargots .

des grenouilles,

Les livres suivants

- Le colvert BTj 87; .- Mon ami le colvert - Ed . du

Chat perché - Flammarion; - Oiseaux et nids - Coll. Visage

de la nature; - Sur le pré inondé - Coll. Ecora­

mage; - Pour comprendre la vie dans

les eaux douces - Nathan' - La mare - Univers Okapi; , - La mare - La hulotte N° 21 . - Duvet le caneton - Hatier' ' - Animaux en famille : ' les

canards sauvages - L'école des loisirs;

- La vie secrète des bêtes dans les lacs et les rivières -Hachette; Les oiseaux - Life - Collection Jeunesse;

- Tout l'univers - Hachette.

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Tous ces livres ne sont pas indispensables mais il se com­plètent, se combinent, présen­tent des contradictions et sur­tout, permettent à l'enfant de faire un tri et de choisir.

Recherche informelle

Pendant une semaine, le temps réservé à l'environnement est consacré à une recherche non dirigée dans la documentation . Celle-ci est assez variée pour que les élèves y travaillent deux

. par deux. Afin d'éviter toute las­situde, ces leçons-là ne durent que vingt minutes au cours des­quelles les enfants repèrent les ouvrages concernant leur sujet, . s'échangent des «tuyaux», s'exercent à relever des rensei­gnements importants (il est déconseillé de recopier mot à mot) et à faire des croquis. A la fin de la semaine, nous élimi­nons les livres compliqués, c'est-à-dire les livres qui offrent de longs textes et peu de pho­tos .

Recherche structurée

Au début de la semaine suivan­te, chaque groupe, muni d'une partie de la documentation et d'un grand panneau, occupe un coin de la classe et travaille à son sujet. Les informations peu­vent provenir des photos et des diapositives aussi bien que des textes, ce qui facilite la recher­che des enfants ayant des diffi­cultés en lecture. Les rensei­gnements trouvés sont expri­més sur le panneau par un des­sin et une petite légende. Une fois tel document devenu inuti­le, il passe au groupe suivant et ceci jusqu'à ce que toute la documentation ait fait le tour de

18

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dv.i.</

tous les groupes. A l'intérieur de ceux-ci, l'organisation ne pose pas de problème : chaque élève dessine et note ses découvertes à tour de rôle sur le panneau;

pendant ce temps, les autres membres du gmupe s'exercent au dessin scientifique, font Cor­riger leur légende, recherchent une information complémentai_ re, vérifient un renseignement en vue de ce qu'ils communi­queront sur le panneau . Ce tra­vail prend deux semaines.

Mise en commun des découvertes

Au cours de chacune des leçons suivantes, un groupe présentera son panneau et l'expliquera au reste de la classe qui peut poser des questions. Outre la qualité et la précision des renseignements, nous dis­cutons de la mise en page, du soin, de la qualité des dessins, ... Comme synthèse, chaque enfant note et dess ine ce qu'il a retenu sur sa feuille .

Ainsi, un dossier individuel com­plètera les panneaux collectifs.

Jocelyne Gag/iardi 1

1t~~~~ JJtM~~~~

L'Association valaisanne des écrivains (AVE) invite les étu­diants à participer au 7e con­cours littéraire organisé de la manière suivante:

1. Qui peut participer?

Tous les étudiants(es) et apprentis(es) domiciliés en Valais . Sont exclus les élèves des classes pri maires et les étu­diants universitaires.

Les participants seront partagés en 2 catégories: 1re catégorie .-classes d'âge 1966 et plus jeu­nes; 2ecatégorie: classes d'âge 1965 et plus âgés.

2. Genres littéraires

Les œuvres devront appartenir à l'un des deux genres suivants : 1. la nouvelle ou le conte' 2. la poésie. '

3. Modalités pratiques

al Les œuvres inédites doivent être dactylographiées (for­mat A4) en 3 exemplaires, sans nom d 'auteur,'

bl Leur envoi sera accompagné ~'une enveloppe ·fermée con­tenant: 1. l'adresse complète du

concurrent; 2. son année de naissance' 3. le nom et le lieu de so'n

école et l'indication de sa classe;

4. la phrase «Je déclare que mon travail est entière­ment personnel» suivie de la signature;

Association valaisanne des écrivains

7 e concours littéraire à l'intention des étudiants valaisans '

c) Pour la poésie, il est conseil­lé de présenter une œuvre ou un groupe d'œuvres repré­sentant entre 50 et 200 lignes;

d) Le même concurrent peut participer aux deux concours, 1. nouvelle ou conte, 2. poé­sie, mais chaque envoi se fera sous enveloppe sépa­rée;

e) Récompenses Quatre séries de prix de Fr. 1 50.-, 100.-, 50.- récom­penseront les meilleures œuvres . Ces prix sont répar­tis comme suit: 1. nouvelle et conte, classe

d'âge 1966 et plus jeu­nes, 3 prix de Fr. 1 50.-, Fr. 100.-, Fr. 50.-;

2. poésie, classe d'âge 1966 et plus jeunes, 3 prix de Fr. 1 50.-, Fr. 100.-, Fr. 50.-;

3. et 4 . idem pour les clas­ses d'âge 1965 et plus âgés . Les œuvres ayant obtenu un premier prix seront publiées dans des journaux ou des revues . (Délai de publication selon possibilités) . Les manuscrits ne sont pas rendus;

f) Jury: il est composé de 3 membres du comité de l'AVE: MM . Jean Follonier, Jean-Marc Malbois, Danny Revaz. Ses décisions sont sans appel. Il se réserve la possibilité de ne pas attri­buer tous les prix en cas d'envois insuffisants par le nombre ou la qualité . il peut s'adjoindre des personnali­tés choisies hors du comité de l'AVE;

g) Délai: les envois devront être expédiés jusqu'au 31 mai 1982 au plus tard;

h) Adresse M. Jean Follonier Prés ident de l'AVE 1961 Euseigne VS

Le comité de l'AVE prie instam­ment les professeurs de faire connaître les présentes disposi­tions à tous les étudiants valai­sans et de les afficher dans leur classe et dans l'école dès réception et Jusqu'au 31 mai 1982.

Les prix seront distribués en novembre 1982.

Le comité de lAVE

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(1) Editions Belin, Paris

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IlQitiZQH li"8itlli~~

Madame de Maintenon en vedette ...

Vous vous en souvenez: cinq ou six lignes d'un manuel pédago­gique, indiquant les dates de sa naissance et de sa mort (1635-1719), une enfance mal­heureuse, un mariage morgana­tique qui l'unit à Louis XIV, et la fondation d'une école de filles à Saint-Cyr. . Suivaient quelques mots sur ses principes éduca­tifs. Oublié, tout cela? Vraisem­blablement.

Deux livres importants, cet automne, l'un, même très gros, près de 600 pages bien tas­sées; l'autre, plus immédiate­ment access ible, en ayant tout de même près de 300! Quelle raison à cette abondance?

Disons-le tout de suite, et si dif­férents qu'ils soient l'un de l'autre, ces deux ouvrages sont passionnants. On ne s'en éton­ne que par ignorance.

Allons d'abord au plus mince: J. Prévot intitule son œuvre: La première institutrice de France .. (1) Rien d'un aride traite comme nous en assène si souvent les érudits illisibles . Erudit, J. Prévot l'est sant doute, mais · il sait gar­der la mesure . Sur Francoise d'Aubigné, petite fille du grand poète protestant Agrippa d'Aubigné, l'auteur des Tragi­ques, fille d'un père dévoyé qui tua sa première femme, il y a certes beaucoup à dire. Son existence fut hors du commun d'abord extrêmement malheu~ reuse, et s'élevant par degré jus­qu'au lit royal . Un sujet en or pour un romancier. L'auteur se garde de toute tentation roma­nesque. " évoque l'essentiel, son dessein n'étant pas d'écrire une biographie mais d'évoquer une vocation. Celle d'une édu-

catrice qui, ayant souffert de SI peu receVOir, prit sa revanche en fondant une Institution qui, pen, dant près de 120 ans, dispensa à des jeunes filles pauvres, de petite noblesse, les dons d'une instruction utile, d'une forma, tion honnête qui firent d'elles des mères de famille bien pré. parée~, à leu,r tâche . Saint-Cyr, Jusqu a la Revolution, accueillit plusieurs milliers d'élèves.

Si l'on veut bien se souvenir que sous Louis XIV encore, 14% des femmes seulement savaient lire et écrire, on con. viendra que l'entreprise de Madame de Maintenon avait largement sa raison d'être.

Vocation, avons-nous dit: c'est un peu le hasard qui la révèle. Madame de Montespan, la maη tresse attitrée du roi, donne, en 1669, un premier enfant à son royal amant. " faut que persan· ne, officiellement, ne le sache. La veuve du malheureux poète Scarron, bien accueillie à la cour depuis quelques années, est 1

chargée de s'occuper de la fillet· 1

te. Elle s'attache à elle, comme elle s 'attachera aux deux petits frères et aux deux petites sœurs qui vont suivre, issus des mêm'es amours. Maternelle, vraiment, cette belle veuve autour de qui tournaient en vain les courtisans. Elle est raisonna­ble, discrète, de bonnes mœurs; Bossuet lui trouve assez de vertu pour l'engager ~ convertir le roi . Elle y parvient SI bien, tant est grand son pouvoir de conviction, que le roi se ran­ge et l'épouse. Il va subvenir la~­gement aux dépenses qu'entral­ne la construction de Saint-Cyr: plus d'un million et demi de livres ..

LeS principes de l'éducation nvisagée par la fondatrice? ~'abord, une pédagogie de classe: la petite nO,bles~e, celle qui se fait tuer SI regullerement dans les guerres royales . Les fil­les, devenues orphelines, ont bien droit à quelques compen­sations. Et l'on comprendra du même coup que les Jacobins n'auront que faire d'une telle institution. Ensuite, une péda­gogie de la, condition sociale. 1,1

s'agit de preparer des femmes a tenir leur place dans l'organisa­tion de la société. Enfin, une pédagogie chrétienne, catholi­que, bien entendu, et convertls­seuse, au besoin, mais catholi­que séculière, à savoir qu'il ne s'agit nullement de préparer des candidates à la vie conventuelle . Madame de Maintenon a les pieds sur terre. Elle-même avait souffert de l'éducation qui se donnait dans les maisons reli­gieuses. Ses élèves, elle les voulait bonnes ménagères, sachaflt faire figure en société. On comprend qu'elle ait mesuré à sa juste valeur l'importance des représentations théâtrales. N'est-ce pas pour elle, pour ses élèves, que Racine écrivit Esther et Athalie?

Qu'on lise ce livre! On y apprend mille recettes de bonne conduite humaine, et sans effort, parce que l'attention est sans cesse soutenue par un auteur qui sait n'être jamais ennuyeux.

Le gros livre, maintenant: de Françoise Chandernagor, L'allée du Roi. (2) Une autre ambition, un propos d'abord lit­téraire, brochant sur une prodi­gieuse connaissance de l'histoi­re . Ce n'est pas un hasard si ce

bel ouvrage a obtenu un prix de fin d'année, à Paris, l'un des seuls vraiment bien attribués .

L'allee du Roi c'est la montée de Françoise d'Aubigné, mar­quise de Maintenon, vers le lit royal et son installation dans le foyer du pouvoir. Une biogra­phie, alors? Pas directement. Des mémOires apocryphes . L'amie de Madame de Sévigné, de Madame de Lafayette, avait l'amour de l'écriture . A sa mort, en 1719, elle laissait quatre­vingts volumes de lettres! " en reste, aujourd'hui encore, plus de quatre mille! Elle ébauche aussi un récit de son enfance. Mais enfin, elle ne laissa point une histoire de sa vie .

Francoise Chandernagor vient d'y p~urvoir. Elle a tout lu de ce qui concerne son personnage: les correspondances innombra­bles de l'époque, les mémoires des contemporaines; les essais historiques; les journaux inti­mes et les journaux publics; les notes des élèves, sur les élèves; les livres de comptes, les rela­tions publiées et manuscrites, les ouvrages des mémorialistes et des chartistes, tout.. Et de cette formidable accumulation de renseignements elle a su tirer un livre qui se lit, malgré ses dimensions impressionnan­tes, comme une histoire absolu­ment authentique, ayant sa plei­ne unité, sa construction logi­que, son style d'époque, cette noble langue du XVIIe siècle, d'une clarté, d'une netteté éblouissantes .

Ici, vraiment, tout est dit de ce destin que l'on nous présentait commodément comme exem­plaire. A la mort de Madame de

Maintenon, à Saint-Cyr, de bon­nes sœurs auraient voulu en fai­re une sainte . Elle ne l'était point. Françoise Chandernagor force-t-elle la couleur contraire? Bien habile qui saurait le prou­ver.

Maurice Zermatten

(2) Julliard, Paris

Erratum Une erreur typographique s'est glissée dans notre numéro de janvier 1982 faisant perdre ·à une partie du texte de M. Etien­ne Anex clarté et intelligibilité: le mot «médiation» avait été malencontreusement remplacé par celui de «méditation».

Voici l'extrait, rendu avec nos regrets et excuses, à son origi­nalité:

« ... créatrice du .Iecteur à qui il confie son texte. Si la litterature fonctionnelle, dont le discours tend à la pure mediation de signification, perd toute credibi­lite dès lors que le lecteur s'ecarte de la pensée de l'auteur, l'immense champ lais­se à la libre interpretation cons­titue une composante intrinsè­que de tout recit romanesque. ))

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22

Comment naquit la polyphonie

Nous avons tellement l'habitu­de d'entendre chanter à plu­sieurs voix que nous imaginons mal une culture musicale sans polyphonie. Pourtant. aucun document ne nous permet de déceler l'existence d 'une musi­que polyphonique avant le IXe ou le Xe siècle . Les chœurs des tragédies antiques et les hym­nes religieuses que la Grèce nous a léguées semblent avoir été chantés toujours à l'unis­son; les instruments qui accompagnaient les chants - la flûte ou la lyre, par exemple dou­blaient les voix, à l'unisson ou à l'octave. Tout~ la musique du haut Moyen-Age, en particulier le chant grégorien qui en consti ­tue la forme la mieux connue était monodique, et l'habitud~ moderne de soutenir le plain­chant avec des accords d'orgue est tout à fait contraire à la tradi­tion médiévale.

Une naissance due au hasard

Comment la polyphonie est-elle apparue dans l'histoire de la musique? Tout est parti, sem­ble-t-il, d 'un phénomène très simple, spontané, que nous connaissons bien . Quand une foule chante, à l'église ou le soir du 1 er août. il arrive souvent qu'une pièce soit entonnée trop haut pour des exécutants peu entraînés . Dès lors, certains par­ticipants exécutent la mélodie une octave plus bas, parfois même sans s'en rendre comp­te . Si leur oreille n'est pas très sûre, certains choisissent un autre intervalle, la quarte ou la quinte . On les accusera sans doute de «chanter faux», alors qu'en réalité seule la hauteur de départ varie par rapport au ton

donné, la ligne mélodique et 1 rythn;e étant parfaitement res~ pectes .

C'est ce qui se produisit appa­remment au Moyen-Age. On nom .me diaphonie cette forme primitive de polyphonie, qUI

paraît rude et étrange à nos oreilles raffinées . Bientôt. peut­être par un autre hasard, on découvrit que l'effet était beau­coup plus heureux lorsque les deux voix ne suivaient pas la même ligne mélodique en parallèle, et que, si l'une mon­tait. l'autre avait intérêt à des­cendre, créant ainsi une succes­sion d'intervalles con stamment variés. On appelle cela le déchant, en latin di s-cantus, le préfixe dis signifiant la non­concordance des voix, la diversi­té de leur direction respective. C'est la base du mouvement contraire, et donc de la véritable polyphonie, réglée d'après les règles du contrepoint : les notes prim itives étant des sortes de points , on assure l'évolution des deux mélodies en veillant à leur concordance, «point contre point».

Les formes de la polyphonie primitive

Si nous connaissons bien la polyphonie du XVe et du XVIe siècles, aboutissement d'une longue évolution, peu de mélo­manes savent quelles furent les étapes de ces siècles de balbu­tiements . Sans pouvoir les évo­quer ici, il peut être intéressant de signaler les principales for­mes que nous a laissées cet art polyphonique naissant.

Dans torganum, une voix tient pendant une durée assez consi-

dérable (all ant jusqu'à plusieurs d'zaines de temps) chaque note d~une mélodie de, base, tiré,e généralem ednt du ~epertolredgre-orien, tan IS . qu un,e ou eux

gutres voix se livrent a de savan­~es vocali ses très rythmées. La voix qui «tient» les notes lon­gues nous laissera le nom de ((ténor», et la note elle-même, étirée, est à l'origin~ de notre ((point d'orgue», qu on devrait appeler point d'organurr;: pour éviter la 'confuslon avec Ilnstru-ment.

D'origine anglaise, le gymel, comme son nom l'indique, va jumeler deux voix à la tierce, alors que les intervalles parallè­les, sur le continent, se conten­teront longtemps encore de la quarte et de la quinte . On sait que, actuellement, la forme de polyphonie la plus simple et la plus spontanée consiste à chanter la mélodie à la tierce. Cela n'existait autrefois que dans le gymel, puis dans le faux-bourdon, qui transposait à l'octave la tierce inférieure, autrem ent dit à la sixte supé­rieure. On intercalait souvent une troi s ième voix dans cet ensemble. Plus tard, le faux­bourdon donna naissance à une forme de psalmodie à plusieurs voix, chacune des voix récitant le texte sur une des notes d 'un accord soutenu, les fins de phrases donnant lieu à de bel­les cadences amplifiées et solennelles .

Avec le conduit, on assiste à une forme de composition plus élaborée, dans laquelle toutes les voix sont menées, «condui­tes», en fonction d'une voix prin­cipale .

Au XIII e siècle apparaît le motet, qui n'avait pas alors la significa­tion que nous lui donnons aujourd'hui . C'é.tait une pièce dans laquelle les vocalises étaient chantées sur des phra­ses de texte, et non plus sur de simples voyelles comme dans l'organum. On ne craignait pas de superposer plusieurs textes, et nous possédons même des pièces dans lesquelles on exé­cute simultanément, aux diver­ses voix, un texte liturgique, une chanson profane et une chan­son grivoise. Cette prolifération de textes, de «mots», est à l'ori­gine du motet.

Une découverte féconde

Les premiers auteurs polyphoni­ques avaient peut-être cons­cience d'opérer une sorte de révolution musicale en introdui­sant le chant à plusieurs voix. Mais ils n'étaient certainement pas capables d'imaginer l'extraordinaire développement que leur découverte allait susci­ter. D'elle dépendent en effet toute la polyphonie, puis l'opéra, la musique symphonique, et jusqu'aux formes les plus étra~ ­ges de la musique du XXe sle-cie!

Michel Veuthey

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N en Ecole vala isanne N° 6, février 1982

AU FIL DE L'EAU 1.

COLLAGE DE LAINE par une classe de 2' primaire

AU FIL DE L'EAU A. OBSERVATION DE LA RIVIÈRE

Les enfants sont allés observer:

le lit de la rivière, les remous de l'eau autour des pierres, les cou leurs de l'eau : divers tons de bleus, de verts, de gris, le blanc de l'écume; les bords de la rivière: formes, composit ion, cou­leu rs .

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L'école

Ce matin la neige a recouvert la plaine. J 'ai pris la route blanche pour all er à l'école . De~ enfants qui jouaient ont regarde ma ser-

, viette gonflée, la serviette noire des enseignants . Ils ne riaient pas en mevo~ant p~sse,r, mais ils m'ont salue, et J al repondu par un sourire. Cela fait du bien de marcher dans cette mousse tendre et de rêver qu'un jour je m'y suis baigné comme eux. J'avais six ans et j'étais aussi blanc et aussi léger que les gais flocons qui tombent. J'avais six ans et la neige suffisait pour construire un royaume. Il a fon­du depuis, car tant d'étés sont venus . Mais je vois que d'autres ont con struit les leurs et qu'ils y vivent en riant comme autrefois je riais de vivre moi-même.

A tout cours d'appuis, à tout recyclage, à chaque rencontre pédagogique, maîtres et maî­tresses, nous nous accordons à relever les carences d'une cer­taine méthodologie ou la sur­charge d'une autre, nous nous avouons gentiment nos maniè­res de «tricher» en n'appliquant que très partiellement les nou­velles directives , nous désap­prouvons la forme et le contenu de nouveaux moyens d'ensei­gnement nous refaisons, par des mots, l'école que nous sou­haiterions, mais ..

Quels sont donc aujourd'hui ces barreaux qui me séparent d'eux?

Quel est donc ce boulet que je traîne après moi?

Tous les hommes le savent mais peu veulent écarter ces barreaux et scier cette chaîne. Car il faut le rechercher bien loin dans la mémoire, l'outil qui per­mettra de le faire.

J'y ai pensé l'espace d'un matin, le temps d'un chemin blanchi par une première neige et d'un rire clair. Puis l'esprit d'enfance m'a quitté quand il a fallu écrire sur un tableau noir que la neige (du latin nix, nivis) se produit quand les températures atmos­phériques à basse altitude sont inférieures à zéro degré centi­grade, et qu'elle est formée d'amas de petits cristaux de gla­ce groupés en rayons formant des figures hexagonales .

Christophe Carron

En novembre dernier, lors des assises annuelles du personnel enseignant du district d 'Hérens, nous avons eu l'honneur et le plaisir d'accueillir M . le chef du DIP. Dans son exposé, M . Com­by apporta des idées rassuran­tes pour les enseignants . Les participants ont pu apprécier le désir ferme de donner, à l'avenir, plus d'importance au maître, au pédagogue du terrain, dans l'élaboration et la mise en place des méthodes nouvelles .

L'école par les pédagogues et psychologues, mais aussi . et surtout l'école par les maîtres; une école qui ne soit pas élitai-'

re, un enseignement individuali­sé sans croire supprimer les inégalités de base, du travail en équipes sans uniformisation; une école basée sur la réussite pour ne pas courir à l'échec tout court; une nouvelle loi scolaire à la recherche du bien des enfants : par ses paroles, sa dis­ponibilité dans le débat et son ouverture au dialogue, M . Com­by a mérité les applaudisse­ments de l'assemblée.

Les intervenants ont pu, à leur gré, exprimer leurs questions, leurs soucis, leurs regrets .. Aucune porte n'a été fermée, notre chef de Département nous écoute.

Les enseignants, inquiets, ner­veux, s'interrogent. Comment en effet rester des éducateurs responsables, alors que, de tou­tes parts, on nous presse à devenir de simples exécutants, au nom d'un sacro-saint Renou­vellement voulu par ceux qui pensent à détenir la seule façon de faire pour bien faire? Com­ment «rester maître» dans sa classe alors que les méthodes nous sont imposées, vidant ain­si l'enseignement de sa subs­tance? Comment rester sereins dans nos responsabilités d'édu­cateurs alors que le fossé maî­tres - programmes - parents se creuse de plus en plus?

Au seuil de cette année nouvel­le, à la veille de l'introduction obligatoire de «Français Renou­velé»?, à l'avant-veille de la nou­velle loi scolaire il est de notre devoir, à nous les enseignants, de nous concerter et de prépa­rer avec sérénité l'école de demain, avec nos expériences d'hier et d 'aujourd'huI. Ch D

. ayer

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1. Ouverture de l'assemblée

Sous la présidence de Madame Marie-Claire Buschi, l'assem­blée générale ordinaire des délégués de la SPVal s 'est tenue à Sierre, dans la grande salle de l'Hôtel de ville, le same­di 28 novembre 1981 .

Ouvrant la séance à 15 h.30, M me la présidente adresse ses salutations à chacun et plus particulièrement aux invités d'honneur: M . Bernard Comby, conseiller d'Etat; M. Jean­Jacques Maspéro, président SPR; M mes et MM . les inspec­teurs . Elle souhaite plein succès à nos délibérations .

En guise de bienvenue, elle sê fait ensuite un plaisir de céder la parole aux fraîches voix enfanti­nes du petit chœur des enfants de Sierre, emmené par notre collègue, M. Pierre-Marie Epi­ney. Puis elle déclare ouverte officiellement l'Assem blée des délégués 1981 à laquelle elle

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1 5e assemblée généra\le ordinaire des délégués de la SPVal Sierre, le 28 novembre 1981

PROCES-VERBAL

communique les noms des per­sonnalités excusées, dont M . Daniel Pralong, vice-président de la SPVal, hospitalisé .

Elle prie l'assemblée de se lever afin d'observer une minute de silence en mémoire de nos col­lègues disparus.

2 . Lecture et approbation de l'ordre dujour:

M mp. Buschi soumet à l'Assem­blée l'ordre du jour se présen­tant comme suit:

1. Ouverture de l'assemblée par sa prés id ente ;

2 . Lecture et approbation de l'ordre du jour;

3. Lecture et approbation du protocole;

4. Lecture des comptes; 5 . Rapport des vérificateurs; 6. Approbation des comptes; 7 . Rapport d'activité du CC; 8. Rapport SPR :

allocution de M. J .-Jacques Maspero;

9 . Rapport d'activité de la Cp· 10. Rapport d'activité de la

CIM; 11. Nomminations; 12 . FMEF:

allocation de M . Roland Revaz;

13. Allocution Comby;

de M. Bernard

14. Divers .

Aucune modification n'étant proposée, l'ordre du jour est approuvé par main levée.

3. Lecture et approbation du protocole:

La parole est cédée à M . Mauri­ce Udressy pour la lecture du procès-verbal de l'AD tenue à Vernayaz le 22 novembre 1980, sous la présidence de M . Jean­Gérard Morisod .

Ce long protocole très détaillé n'appelle ni question ni observa­tion . M me Buschi adresse félici­tations et remerciements à son auteur pour l'excellent travail qui recueille l'approbation unanime de l'assemblée.

Puis, elle se doit de porter à la connBissance des délégués la modif.ication intervenue dans la délégation du .district d'Entre­mont chargée d'assurer le secrétariat de l'Ad 81, soit: le remplacement de M lle Elisabeth Gabioud par M lle Anne-Marie Moulin. Ce changement, sou­mis à l'assemblée pour ratifica­tion, est accepté.

Vient ensuite la nomination de deux scrutateurs pour la présen­te assemblée. Sont désignés : M lle Gislaine De preux et M. Gil­bert Bétrisey.

4. Lecture des comptes:

La lecture détaillée faite par M me Marie-Madeleine Luy, secrétaire _ caissi ère de la SPVal, laisse apparaître une situation maté­rielle non seulement satisfai­sante mais réjouissante, puis­que l'augmentation des cotisa-

I tians votée l'année dernière a eu pour effet de doubler les pro­duits. Le compte de gestion de J'exerci ce 1981 exprime les totaux suivants:

Fr. 108686.05 pour les pro­duits Fr. 4 2 807.05 pour les char­ges .

5. Rapport des vérificateurs:

6. Approbation des comptes:

M. Al exis Emonet, au nom des vérificateurs de comptes, affir­me qu 'après examen détaillé en date du 27 novembre 1981, les

. comptes sont le reflet exact de la situ ation actuelle de la SPVal et se plaît à faire part des obser­vation s suivantes:

- si les moyens actuels permet­tent une gestion aisée, cela est heureux devant le nombre grandissant des tâches à accomplir;

- la ri stourne d'une part des coti sations. aux sections de district doit être reprise cette année encore, . particulière­ment à l'égard de ceux moins bien lotis, afin d'inciter les sections à une plus grande activité.

Adres sant ensuite remerCie­ments et félicitations à M me Luy

pour son travail précis, les révi­seurs demandent d'approuver les comptes et d'en donner décharge aux organes respon­sables.

M me Marie-Josèphe Solioz inter­vient alors pour apporter quel­ques précisions quant à l'aug­mentation importante de la for­tune de la SPVal ; cette augmen­tation a été décidée par le comi­té cantonal et l'AD en vue de constituer un fond de réserve pour la campagne concernant la future loi scolaire.

Puis, c'est à l'assemblée de s'exprimer en approuvant à l'unanimité les comptes présen­tés .

7. Rapport d'activité du Comité cantonal:

La parole est donnée à notre présidente de la SPVal, M me Marie-Josèphe Solioz, qui, tout d'abord, nous transmet les salu­tations et messages d'amitiés de M . Daniel Pralong, vice­prés ident de notre association.

Puis, elle précise que le rapport SPVal diffusé en septembre par le moyen de «L'Ecole valaisan­ne» a déjà été commenté dans les assemblées de districts; par conséquent, elle traitera en prio­rité de certains sujets essen­tiels .

1. Comité cantonal: La modification suivante est annoncée dans la composition du Comité cantonal : en rempla­cement de M me Chantal Fumeaux, le district de Sion délègue M ille Bernadette Roten . L'assemblée ratifie statutaire­ment ce choix.

2 .1 Sections de district: Quelques changements inter­viennent également dans les présidences des comités de district, soit : - district de Sierre : ' M . René Délèze cède sa place à M. Jean­Baptiste Rey; - district de Saint-Maurice: M. Jean-Baptiste Bochatay pour­suit son mandat auprès du Comité cantonal mais a été remplacé à la présidence du district par M . François-Louis Décaillet. Puis, un appel est lancé de la part de notre présidente aux groupes de presse des districts afin qu'ils soient plus actifs et deviennent des instruments effi­caces à l'approche de la nouvel­le loi scolaire, soit pour faire connaître nos opinions, SOit pour«faire» l'opinion.

2.2 Ecole enfantine: Ce secteur de l'école paraît aUJourd'hui rem is en question, c'est pourquoi la SPVal tient à redéfinir les buts de l'école enfantine, en particulier, aider l'enfant à surmonter les handi­caps de caractère socio­culturel. Ainsi, l'école, à ce sta­de, doit rester facultative pour les enfants, mais obligatoire pour les communes . D'autre part, concernant la for­mation de ces maîtresses, la SPVal tout comme la SPR, demandent que le niveau et la durée soient les mêmes que pour les autres enseignants.

2.3 Environnement: Un malaise se dégage relatif à cet enseignement, particulière­ment au niveau des degrés : 4 e, 5e, 6 e primaires. Ainsi, le Comité cantonal propose à tous les dis­tricts d'organiser dans le cou-

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rant du deuxième trimestre, un large débat avec les collègues concernés pour mieux localiser ce malaise. Se situe-t-il au niveau de la méthode ou du manque de moyens d 'enseigne­ment? Est souhaitée la présen­ce à ces rencontres des anima­teurs pouvant également faire part de leurs conditions de tra­vail. Les districts fourniront un rapport; le Comité cantonal en établira ensuite une synthèse et adressera au DI P les demandes nécessaires .

2.4 Francais: Notre pré'sidente nous apprend la mise sur pied, suite à une intervention politique, d'une commission d'évaluation. La SPVal demande à cette instan­ce, par la voix de son mandatai­re, de respecter la liberté des enseignants en ce qui concerne des investigations comme: visi­tes de classes, interview, etc.

2 .5 Classes à degrés multiples:

Ce problème tient particulière­ment à cœur à la SPVal soit en raison des difficultés nombreu­ses que rencontrent les ensei­gnants concernés, soit en rai­son de la proportion relative­ment élevée de ces classes dans notre canton. Nous appre­nons que le groupe romand déjà constitué est appuyé par un groupe cantonal dont le mandat consiste en une double démarche: dans un premier temps, établir un inventaire de tous les moyens existants en Valais à disposition de ces clas­ses; dans une deuxième étape, créer les moyens d'enseigne­ment facilitant la tâche de ces collègues.

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2.6 Allemand: L'allemand romand étant bien annoncé, l'on peut se demander s'il est bien nécessaire, voir judi­cieux, de poursuivre les recycla­ges de la méthode Petit et d'investir encore matériellement pour l'améliorer.

2.8 ACM: Mme Solioz saisit l'occasion pour saluer et féliciter Mme Beausire, présidente de ce groupement récemment entré dans les rangs de la SPVal. Elle exprime un appel à tous les présidents de districts afin qu'ils prennent en considération les problèmes des collègues ACM et qu'ils invitent à l'avenir ces derniers aux réunions de comités .

2.16-2 .17 Fermeture de classes et pléthore: Malgré la baisse des effectifs consentis, la moyenne en Valais pour l'école primaire est d'envi­ron 20,9 . Des fermetures de classes interviendront encore cette année et nous devinons l'insécurité qui pèse sur certains collègues . Devant cette grave situation, la SPVal - ne peut en aucun cas admet­

tre que des décisions soient prises au niveau des commis­sions scolaires et du Départe­ment sans que les ensei­gnants concernés aient été entendus ou consultés;

- elle recommande à chacun de faire preuve, en ces cas, d'une très grande solidarité . Concernant la pléthore, la SPVal reprend des solutions déjà proposées qu'elle sou­haite vivement voir réexami­nées et considérées, avant d'envisager tout licenciement des enseignants, soit:

- la fermeture de deux années d'école normale;

- la possibilité du' travail à mi­temps;

- la. possibilité du duo pédago-gique.

2 .20 Loi scolaire: La SPVal qui avait demandé l'an dernier, d'être consultée su~ les avant-projets de la nouvelle loi scolaire, se voit cette année associée directement à l'élabo­ration de ces mêmes avant­projets .

Notre association reste fidèle à une ligne bien définie approu­vée à chaque assemblée des délégués, c'est-à-dire les rap­ports SPVal . M me Solioz précise que nous avons toujours voulu une école qui garantisse l'égali­té des chances, soit : donner à chaque enfant la possibilité de son plus grand progrès; mais loin de nous l'idée : «tous à l'uni­versité». En conséquence, note prési­dente nous donne connaissan­ce des positions suivantes de la SPVal pour l'élaboration des avant-projets :

1. La 7e primaire: Si cette proposition de structure ne devait pas être retenue, les éléments qui l'ont motivée devraient être p~is en considéra­tion, notamment la nécessité de retarder la sélection .

2 . Intégration des enfants en difficulté et des handica-pés: .

Il faut prévoir cette intégration pour tous les cas où cela e~t possible avec des appuis; mais intégration différenciée pa~ ,le moyen d'une classe spéclallse,e ou d'un enseignement adapte, lorsqu'elle s'avère nécessaire.

3 Collaboration . avec les parents: .

NoUS l'estimons. nécessalre~ is affirmons le libre chOIX qUI

~~t être laissé au~ enseignants sur la manière de 1 organiser.

4. La se~aine de5Jours: .

La sPVal souhaite la semaln~ de 5 jours sans compensation a

ndition que la duree de s~ola ­fi~é soit unifiée à 42 semaines pourtoutes les communes .

5. Associations d'enseignants:

NouS demandons que la nou­velle loi scolaire en fasse men­tion et qu'elle reco.nnalsse les associations d'enseignants.

6. Formation des enseignants: .

Nous souhaitons que les ensei­gnants accomplissent leur fo~­mation le plus longtemps POSSI­ble avec les autres cadres de la société de demain . Après seule­ment, doit intervenir la forma­tion pédagogique qui doit conti­nuer à être dispensée en Valais.

Après cet intéressant exposé, Mme Solioz nous présente la campagne d'information .organi­sée par la SPVal en troiS pha­ses :

a) En janvier 1982, une tournée d'information suivie d'un débat sur les premiers travaux de la loi scolaire aura lieu à raison d'une séance par district.

b) Une période de consultatio,n d'un mois au minimum est pre­vue afin de consulter, débattre, prendre position.

c) La troisième phase consiste à «faire l'opinion». Après avoir pris des options bien définies, Il

faut faire en sorte que Ges posi­tions passent le cap du Grand Conseil et de la consultation populaire. Pour cela, nous enseignants, devons nous sen­tir responsables et nou.s enga­ger au sein de notre milieu, de notre parti politique, pour faire triompher la cause de l'école et la nôtre . 2.21 AGF: Ce long serpent de mer n'est pas prêt d'arriver à bon . pO,rt puisque le Grand Conseil n a pas repourvu ce poste dans son budget 1982.

2.22 R eJations avecleDIP:

Ce sujet traité avec M . le chef du Département de l'instruction publique, laisse espérer que ces relations sont en bonne vOie .

2 .23 Divers: Au chapitre des divers, M me Solioz se fait tout d'abord un plaisir de rendre hommage à M . Antoine Zufferey, ancien con­seiller d'Etat et chef du DIP, et de lui adresser, au nom de tous ses collègues, un grand . mercI pour son travail au service de l'école et en particulier pour le renouveau apporté dans ce domaine à notre canton .

Au nom de tous les délégués, elle souhaite à M . Bernard Comby, Conseiller d'Etat, la bienvenue dans sa nouvelle charge .

Notre présidente tient à remer­cier ensuite M m. Roland Revaz et Erasme Pitteloud, respective­ment président et secrétaire de la FMEF, pour tout le travail accompli en cette période diffi­cile de restriction du budget cantonal envers les employés de la fonction publique.

Puis, elle exprime sa satisfac­tion à M. Pierre Fellay, président de la FVAP, de voir celle-ci trou­ver son rythme de croisière et entamer un dialogue fructueux avec tous les ordres d'enseigne­ment.

Elle tient à adresser un vibrant merci à M me Madeleine Raboud, à M . J .-Charles Poncioni et à M . Fernand Deslarzes pour leur important travail de rédaction du rapport relatif au congrès de la SPR qui se tiendra à Sion en 1983. Avant d'ouvrir le débat sur ce long rapport d'activité, M me Solioz remercie les membres du comité ainsi que tous les collè­gues présents . Elle tient à rap­peler que la SPVal n'est p,as son affaire, ni celle du comite, mais bien l'affaire de nous tous, parti­culièrement en ces heures inté­ressantes, passionnantes, mais difficiles pour les enseignants et pour l'école . Nous ?evons donc faire taire nos dlfferences, res­serrer nos liens et faire front avec un grand esprit d'unité.

Après ce riche exposé qui n'appelle aucune question, l,a parole revient à M me B~schl, pre­sidente de l'assemblee, qUI se fait un devoir et un plai~)Ir d'adresser de vifs remercie­ments à M me Solioz ainsi qu'à tous ses collègues du comité cantonal pour l'excellent et inlassable travail accompli .

La secrétaire de l'AD : A. -Marie Moulin

(A suivre) .

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Nouvelles acquisitions

OUVRAGES

- Jérôm e DOOLITILE, Canyons et mesas des Etats-Unis, Time_ Life.

- DERIB, BUDDY LONGWAY : Le demon blanc, Ed. du Lombard - Histoire de la France, 20 vol ., Centre culturel de Paris. . - A. ERMAN, L'Egypte des Pharaons, Payot. - R. KORNGOLD, Robespierre, Payot. - O. de WERTHEIMER, Cleopâtre, Payot. - W . FOWLER, Jules Cesar, Payot. - Jean-Pierre LETORT-TREGARO, Pierre Abelard, Payot. - W . WI LSON, Georges Washington, Payot. - S. TAYLOR, Cromwell, Payot.

- Raymond LAUBREAUX, Entre couretjardin, Theâtre et enseigne_ ment, Ed. Ouvrières.

- Jacqueline H ELD, L 'imaginaire au pouvoir, Les enfants et la litté­rature fantastique, Ed . Ouvrières.

- Christine OSTERWALDER, Marc ZAUGG, La Suisse prehistori­que. Vol. 2: De l'âge du bronze aux Helvètes. Ed. 24 Heures .

- Jean-François SKRZYPCZAK, L 'inne et l'acquis. Inegalites (matu­relies)) , inegalites sociales, Chronique sociale .

- Maurice ZERMATIEN, Lanna, Ed . Pierre Demaurex. Tout l'œuvre peint de Mur/llo, Flammarion.

- Tout l'œuvre peint de Jerôme Bosch, Flammarion . - Tout l'œuvre peint de Botticelli, Flammarion .

ARTICLES 'DE REVUES

- {( Le théâtre, l'envers du décor» dans L'Ecole Ouverte sur le mon­de, N° 83, décembre 1981.

- {( Désordre, absentéis me, punitions, où en est la disc ipline?» dans Le monde de l'education, N° 79, janvier 7 982.

- ((Si/etais ne en 7900)), dans L 'ecole et la famille, N0 5.

DIAPOSITIVES AXA 29 Picasso, 24 dias.

CASSETTES . VIDÉO CVH 65 CVE 24

En direct avec le passé: 12 . Cannee 7437 . Fais-nous une grosse tête : 1. La creation d'une marionnette.

Bulletin d'information de la Bibliothèque , du centre de formatl,on pédagogique et sociale (CFPS) N° 1, février 1982

G 1 5 1950SION tél éphone (027) 234004 rave one , '

SOMMA IRE 1. Prés entation ; . 2 Informations pratiqu es ; . h ' d CFPS ' . Li ste des acquisition s récentes ?e la b!bllot eq~~onunée ' '

3. Liste des revues auxquelles .Ia ,blbllotheque est , 4. Li ste des enregi strements video 5. (octobre 1981 - Janvier 1982) .

1. Présentation

Par ce premier bull~tin nous inaugu ro ns auj,ourd,hui une inform ation regullere qUI s'adress e aux usagers actuels ou potentiels du service docu­mentation-recherche du CFPS.

Cette information portera . en premier lieu sur le.s acq~lsltlons

, récentes de la blbllotheque et les nouveaux enregistrements de la vidéothèque; elle ~ourra s'étendre par la sUI,te a des bibliographies thematlques (défic ience mentale, drogue,' communication, par exemple), a des analyses d'ouvrages ou de revu es.

Une des missions du CFPS est de mettre notamment à disp~sl ­tion du personnel, des Institu­tions et des organismes SOCIO­éducatifs ou médico-sociaux des moyens d'information et de rech erche touchant à leurs acti­vités . Cependant ~ dan,~ la mesure où les questions ,d e?u­cati on spécialis ée, d action sociale, les questions d'inada~­tation ou d'intégration les Inte­ress ent - les enseignants peu~ vent également en profiter. CecI d'autant plus que, collaborant avec leur spécificité propre, ODIS et CFPS sont devenu s en quelque sorte complémentaires en matière de documentation et d'information .

Nous espérons vivement, que notre initiative aura 1 effet d'accroître l'intérêt pou; les questions précitées et . d ouvm de nouvelles perspectives de recherche aux travaill eurs sociaux et enseignants .

Pierre Mermoud directeur du CFPS

2. 1 n'orma tions pratiques

a) Adresse et situation : CFPS Gravelone 5 1950 SION , (au-dessus de l'ODIS, 3 e etage, salle 10).

b) Ouverture :. . Mardi , jeudi, vendredi, de 8 h. 30à 12 h. 30, mercredi de 8 h. 30 à 12 h. 20 etde 14h. à 18h,

c) Fichier: Les ouvrages sont inventoriés en 3 fichiers :

1 catalogue par auteurs, - 1 catalogue par titres d ouvra-

ges . 1 catalogue systémqtlque COU .

Un deuxième et un troisième catalogue auteurs et titres s,e trouvent à l'ODIS et la Blbllothe­que cantonale de Sion.

3 . Liste des acquisitions récentes de la Bibliothèque du centre

M éthodologie générale. M éthodes et techniques de travail mtellectuel

COI N EAU, Yves. - Comment réaliser vos dessins scientifiques. - Paris : Gauthler-

Villars, 1978.- XV, 235 P00 1 8: 74C OI*

CRUCH ON, André [et al.]. - Les basesd e l'informatique, - Lausanne: Co llect ion

C.C. L., [ 1979]. - 114 P00 1.8 : 68 1.3 BAS

DARTOI S, Claude. - Améliorez donc votre méthode de travail. - Pari s: Ed .

d'organisati on, 198 1.-1 5 1 P·00 1.8DAR

DUBU C, René. - Exercices programmés sur la classification déCimale universel­le. - Pari s : Gauthier-Villars, 1970. - 167 p.

00 1.8' 025DUB

GIVADINOVITCH, Jean-M ilan - Com­ment rédiger des notes et rappons effi ­caces. - Paris: Ed. De Vecch l, 198 1. - 208 p.

00 1.8. 159 .946AG IV

Psychologie - Psychanalyse

BANDURA, Alben. - L 'appren tls~age social ; trad. de l'américa in. - Liege; Bruxe lles: P. M ardaga, 1980 . -:- 206 p -(Psycholog ie et sciences hum aines).

159 .953 5BAN

BAYEN, Jea nne-Franço ise. - Adoles­cents aujourd'hui. - Pans: R. Laffont, 198 1.-235 p.

159 .922.8BAY

BAUDIER-DELAY, Anne [et al ] - Intro­duction à la psychologie de l'enfant. - Bruxe lles; Liège : P M ardaga, 198 1. -3 vo l. (772 p. ).

159.922.7 1 NT

BERGERET, Jean. - La personnalité nor­male et pathologique : les stru~tures mentales, le caractère, les symptomes. - Paris : Du nod, 198 1. -IX, 333 p - (Psy­chismes)

159.923 BER

* Symbolise la cote du livre, qui ~lIe-!nême déSigne l'emplacement du livre au rayon d apres la c l~sslf lca­tion décima le universelle (C.DU), notre systeme de

~~:~r~7~~~:ires à la fin de la cote sont les tro is premiè­res du nom de l'auteur lorsque l'ouvrage en compte de 1 à 3, et du ti tre s'II en compte plus de troiS

35

LIEURY, Alain . - Les procédés mnémo­techniques: science ou charlatanisme? - Bruxelles : P. Mardaga, 1980. - 198 p. - (Psychologie et sciences humaines) .

159.953.4L1 E

Travail social

BACHMANN, Christian, SIMONIN, Jac­ky - Changer au quotidien: une introduc-' tian au travail social. - Paris [etc.]: Etu­des vivantes, 1.981 . Tome 1: Les politi­ques et les acteurs. - 139 p.

36BAC

CHEVREUSE, C. - Pratiques inventives du travail social. - Paris : Ed . Economie et humanisme: Ed. Ouvrières, 1979. -248 p.

36:304CHE

GOMEZ, Jean-Francois. - Mort d 'un pédagogue ou l'éducateur et son autre histoire. - Toulouse : Privat. 1981 . - 214 p.

36.08.41 GOM

SCHLEMMER, François. - L'enfant pla­cé. - Nyon: Ed. Lynx, 1972. - 229 p. -(L'homme sans masque).

362.7SCH

DUTRENIT, Jean-Marc (dir.) . - Sociolo­gie et compréhension du travail social. -Toulouse : Privat, 1980. - 296 p. -(Sciences de l'homme) ,

36 : 30S0C

Education - Education spécialisée -Enseignement spécial - Enseignement des adultes

DESCHAMPS, Jean-Pierre [et aL] . -L 'enfant handicapé et récole. - Paris: Flammarion Médecine-Sciences, 1981 . 317 p.

376.2/. 5ENF

KRISHNAMURTI , Jiddu. - De l'éduca­tion. - 7e éd . - Neuchâtel; Paris: Dela­chaux et Niestlé, 1980. - 125 p.

37.011 KRI

LAMBERT. Jean-Luc. - Enseignement _ spécial et handicap mental. - Bruxelles: P.Mardaga, 1981 . - 212 p. - (Psycholo­gie et sciences humaines).

376.4LAM

NOYE, Didier, PIVETEAU, Jacques . -Guide pratique du formateur: l'art de concevoir et d'animer une formation. -Paris : Institut supérieur d'éducation permanente ; Toulouse Erès, 1981 . -213 p.

374,7NOY

36

N. B. - * (f) = Fiche pouvant être consultée au CFPS;. Les anci,ens,enregistrements figurent dans un autre catalogue disponible au CFP Modalites d emprunt: ren seignements au CFPS, Gravelone 5, Sion S. (téléphone 234004) .

POUJOL. Geneviève. - L'éducation populaire: histoires et pouvoirs. - Paris: Ed. Economie et humanisme : Ed . ouvriè­res , 1981 . - 225 p. - (Collection politi­que sociale).

4. Liste des revues auxquelles la bibliothèque est abonnée

374.7POU Psychothérapie

Appel Bouleyres Les cahiers médico-sociaux Déviance et société L'école valaisanne Foyers

FONTAINE. Ovide. - Introduction aux thérapies comportementales (Behavior therapies): historique, bases théoriques, pratique. - Bruxelles : P. Mardaga, 1978. 299 p. - (Psychologie et sciences humaines) .

Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence

615.851 FON

HARPER, Robert Allan, - Les nouvelles psychothérapies. - Toulouse: Privat. 1978. - 286 p.

Pages romandes Paraplégie Points de vue Pro Infirmis Psychiatrie de l'enfant Psychothérapies RCC Réadaptation Rééducation orthophonique Reflets

615.851 HAR

GUILHOT, Marie-Aimée [et al .]. - La musicothérapie et les méthodes nouvel­les d'association des techniques. - 3 e

éd. -Paris : Ed. E.SF , 7979. -23 7 p. 67 5.83 7MUS Revue internationale d'éducation pour la

santé PASINI, Willy, ANDREOU Antonio. -Eros et changement: le corps en psy­chothérapie. - Paris : Pa yo t, 7987 . -303p.

Revue internationale de l'enfant Santé du monde

675.857PAS

TOSQUELLES, Francois. - Le travail thé­rapeutique à l'hôpital psychiatrique. - 2e

éd . - Paris : Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active : Ed . du Scarabée, 1978. - XI, 87 p. - (Bibliothè­que de l'infirmier psychiatrique) .

615.851TOS

5. Enregistrements vidéo

Sauvegarde de l'enfance SeNice social dans le monde Social Soins Soins infirmiers Thérapie familiale Travail protégé Travail social

Nouveaux enregistrements .. octobre 7987 -Janvier 7982 c: Q)

Thème N° Société

Titres Durée Q) ~

VCR S 24

VHS S 29 VHS S 30 VCR S 31 VHS S 32 VHS S 33 VHS S 34

VHS S 35 VHS S 36

Et si le bal recommencait 7 60 ans la mort de l'amour ' Les sectes Les trottoirs de Manille Les enfantsdu divorce Hélène - Les sectes Agora: Lettre ouverte aux adultes Les détenus sont-ils libérés trop tôt ou trop tard 7 .. Retraite : c'est pas la joie pourtous Reprendre des études

-co

L1:8

80' *(f)

60' (f) 55' (f) 75' (f)

150' (f)

75' (f) 75' (f) 60'

Nouveaux enregistrements .. octobre 7987 - Janvier 7982

Thème N°

Toxicomanie

Titres

VHS T 13 Le H à la ferme VHS T 14 Pour une dose d'enfer VHS T 15 Un peu de tisane, beaucoup

d'amour

Comportement

VHS F 11 Les faiseurs de Suisse - film VHS F 12 L'argent des autres - film

Films

VHS F 10 VHS F 13 VHS F 14

Education

VHS E 3

VCR E 4

Psychologie

VHS P 7 VHS P 8

Handicapés

VHS H 11 . VHS H 12 VHS H 13 VHS H 14

Médical

VCR M 14 VCR M 15

VHS M 16

Graine de violence (jeunesse) La meute (sur la différence) L'argent de poche (enfants)

La clé si la porte (la permissivité 7)

Bertrand Schwartz

Psychanalyse et micropsychanalyse Pour se connaître - Morphologle-graphologie

Réfugié et handicapé Une place au soleil Droit de regard (vue) . Une infinie tendresse - débat+fllm

Bulle pour malade . MSP - On les appelait maladies vénériennes Radiographie d'une radiographie

Santé publique

VCR SP 1 La diététique VHS SP 2 Enfants et premiers secours VHS SP 3 CI CR - Du côté des victimes

55' (f) 50' (f)

50' (f)

100' (f) 105' (f)

100' (f) 90' (f)

(f)

100' (f) + discussion

45' (f)

60' (f)

60'

45' (f) 50' (f) 55' (f)

180'

60' (f)

45' (f) 30' (f)

20' 60' (f)

110' (f)

37

38

Bienvenue au nouvel inspecteur cantonal d'éducation physique

Pour succeder à M . Paul Curdy au poste dïnspecteur cantonal d 'education physique, le Conseil d'Etat a fait appel à M. E/Win Eyer.

M . E/Win Eyer naquit à Naters le 20 fevrier 7943. C'est dans cette localite egalement qu'il frequenta l'ecole primaire. Après deux ans passes au Collège de Brigue, il poursuivit ses etudes à l'ecole nor­male de Sion, qu'il quitta en 7962 avec le brevet d 'instituteur. La même annee il s'inscrivit à l'Universite de Lausanne où il obtint deux ans plus tard le brevet federal N° 7 de maÎtre de gymnastique etde spon.

Parallèlement à sa formation à l'universite, M. Eyer fut engagé comme maÎtre d 'education physique à temps paniel au Collège de Brigue, fonction qu 'il occupe actuellement encore.

Dès 7969, M . Eyer fut appele à seconder M . Paul Curdy comme inspecteur à temps paniel.

En dehors de son activite professionnelle proprement dite, M. Eyer fonctionne comme responsable technique de l'association d'édu­cation physique scolaire du Haut-Valais. Il presida aux destinees de cette association de 7970 à 7979. '

Nous sommes persuades que M . Eyer s~ura mettre à disposition de ses collègues sa riche expenénce dans le domaine de l'educa­tion physique et nous lui souhaitons plein succès pour son activité future.

Le chef du Depanement de l'instruction publique Bernard Comby

, anisation de J'inspection de J'éducation physique en Valais Reorg Depuis . 1969, l'insp~ction de "ducatl on phYSique etait assu­I~ par un inspecteur cantonal, reefesseur à l'école normale et ~~~harg é pour cette tâche . de 18 heu res hebdomadaires d'enseignement, et par ~o n djoint. professeur au college ~e Brigue et déchargé pour cet­te tâche de 14 heures hebdo­madaires d'enseignement.

Au cours de ces dernières années, les deux Inspecteurs ont de plus en plus été accap~­rés par des tâches administrati­ves , tell es que séances de c~m­missions, études de dossiers techniques relatifs à des. cons­tructions scolaires, organisation de manifestations, au point que les visites des classes qUI avaient pour but essentielle­ment d'apporter un appui péda­gogique au personnel ensei­gnant, devenaient malheureuse­ment de plus en plus rares .

Aussi, le Conseil d'Etat a~t-il estimé utile de saisir l'occasion du changement intervenant à la tête de l'inspection d'éducation physique pour repenser fonda­mentalement le problème des appuis pédagogiques. Cest ain­si qu'il a décidé de ne . pas renommer d'inspecteur adjOint mais de le remplacer par six maîtres d'éducation physique chargés chacun de six heures hebdomadaires d'appuis péda­gogiques dans leur secteur. Ces maîtres devront, dans le cadre du temps qui leur est imparti, offrir un appui pédagogique sous forme de leçons pratiques et de conseils aux maîtres titu ­laires d'une classe qui en éprou­vent le besoin.

L'inspecteur cantonal sera char- Région ~e Sierre : gé quant à lui, plus particullère- M; Rene Gran,d , . m~nt de coordonner et de con- Region de Loeche/Vlege . trôler le travail des appuis péda- M. Paul MargellS~c h . gogiques et d'assymer les Région de .BrlQue onc es. tâches en relation directe- avec M . Rolf Mlchllg sa fonction . Il conservera lui- Ces . pers~nnes entreront en même six heures d'enseigne- fonction des q~e possl~le, ~u ment par semaine. plus tard au debut de 1 annee

Les appuis pédagogiques men-tionnés ci-dessus seront assu­rés par les personnes suivantes:

Région de Monthey/St-Maurice : M. Pascal Balet Région de Martigny/Entremont : M me Christiane Dml Région de Sion/Conthey : M . Denis Metrailler

scolaire 1982/1983.

Nous félicitons toutes ces per­sonnes de leur nomination et leur souhaitons de nombreuses satisfactio'ns dans l'accomplis­sement de leur nouvelle tâche .

Le chef du Depanement de l'instruction publique.­

Bernard Comby

Remerciements à M. Paul Curdy inspecteur cantona/ d'éducation physique

Après avoir pu compter penda~t plus de quarante ans sur sa pre­cieuse et efficace collaboration, le Département de l'instruction publique prend congé aujour­d'hui officiellement de M . Paul Curdy, inspecteur cantonal d'éducation physique.

On a quelque peine à imaginer, tant sa forme est excellente, que M . Curdy soit parvenu à l'âge de la retraite . Et pourtant, l'échéance est là, indéniable.

Né à St-Gingolph le 19 octobre 1916, le jeune Curdy fréquenta les écoles primaires de Vouvry où il résidait avec ses parents.

39

De 1931 à 1934 il fréquenta l'éco le normale de Sion . Nom­mé instituteur dans les classes élémentaires de Port-Valais à la fin de ses études, il y exerça ses talents de pédagogue pendant 7 ans, jusqu'au moment oG il fut appelé à enseigner en qualité de professeur d'éducation phy­sique au Collège de Sion et à l'Ecole normale des instituteurs . Simultanément le Conseil d'Etat lui confia la tâche d'ins­pecteur d'éducation physique en remplacement de M. Marcel Hubert accidenté.

C'est en 1945 qu'il obtint le diplôme fédéral de maître de gymnastique et de sport à l'Uni­versité de Lausanne.

Dès lors ce fut une carrière tout entière consacrée au dévelop­pement de l'éducation physique scolaire et du sport, tant en Valais qu'à l'extérieur du canton. Membre de nombreuses orga­nisations sportives, prés ident pendant 8 ans de la commis­sion suisse d'experts pour l'édu­cation physique à l'école, rédac­teur de diverses revues et pério­diques, traducteur émérite, expert au recrutement, ces titres méritent d'être brièvement signalés pour situer l'ampleur et la diversité de l'activité profes­sionnelle de M. Curdy.

Tous ceux qui eurent la chance de côtoyer Paul Curdy ont certai­nement été frappés par l'excep­tionnelle sérénité de cet hom­me, et cela même dans les moments d'épreuve que la vie lui imposa. Le secret de ce rayonnement intérieur? 1/ serait sans doute indiscret de vouloir l'expliquer ici. Mais on peut affir­mer, sans risque de se tromper,

40

qu'une telle qualité prend tou­jours sa source dans une pro­fonde unité de la personne . Quand un être humain a su bâtir sa personnalité en harmonisant son développement physique et sa culture intellectuelle, et sur­tout en animant l'ensemble par une foi vécue et un enthousias­me communicatif, il échappe à la grisaille du quotidien et dépasse le niveau de «l'honnête moyenne» de l'humanité.

C'est peut-être dans ce rare équilibre, dans cet authentique humanisme, que résident la personnalité de Paul Curdy et la chaleur de son contact.

On ne s'étonnera pas, dès lors, de constater avec quelle riches ­se il assumait son rôle d'inspec­teur, de conseiller, devrait-on dire . Car, bien au-delà des tech­niques et des performances, c'est l'homme qu'il visait étant convaincu de l'importance du développement de la personne tout entière.

Avec cette conviction, avec cet enthousiasme qui le maintient véritablement jeune même à l'âge de la retraite, Paul Curdy a œuvré, toute sa vie, sur plu­sieurs plans: comme ensei­gnant comme conseiller auprès des maîtres de culture physique et auprès de l'administration cantonale. Si l'on est frappé par l'extraordinaire extension qu'a connue depuis 40 ans la gym­nastique dans notre canton, on peut sans crainte accorder à Monsieur Curdy le mérite d'une bonne part de ces progrès.

acc~mpli. 1/ nous plaît d'asso_ cier a nos sentiments de gratitu_ de ceux des collaborateurs du Département de l'instruction publique qUI ont eu l'occasion de travailler en étroite collabora_ tion avec lui .

Nous présentons à M . CurdYet à son épouse nos meilleurs vœux pour une longue périOde de santé et de bonheur.

Le chef du Département de l'instruct ion pUblique

Bernard Comby

1 A l'occasion du centenaire de la naissance de Rudolf Minger et de Robert Grimm Les origines de la démocratie sociale en Suisse Sous ce titre, une exposition a été organisée au Musée d'his­toire de Berne. Vu son très vif succès auprès du public et auprès des écoles du canton de Berne, il a été décidé de la pro­longer Jusqu 'a u 28 mars 1982. Elle a déjà été visitée par plus de 20 000 personnes, dont le Con­seil fédéral in corpore, qui a vu dans cette exposition une bon­ne introduction à l'histoire suis­se contemporaine. Dan,s sa conception et sa pro­blématique, cette exposition dépasse le seul cadre bernois et traite, dans une perspective pédagogique, de questions d'intérêt national. A ce titre elle mérite d'attirer l'attention des enseignants valaisans et si la chose est poss ible de leurs classes.

Nous aimerions tout simple­ment après le Conseil d'Etat dire à M. Curdy toute notre reconnaissance pour le travail

L'exposition est organisée en collaboration par le Musée d'histoire de Berne et les Archi­ves fédérales.

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Commune ou centre seol ai re

CONTHEY Ardon Chamoson Conthey Nendaz V étroz

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~ Boverni er Charrat Fully 1 sérables Leytron , Martigny Marti gny-Combe Rl ddes Sail Ion Saxon Tri ent

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~ Bagnes Bourg-St-Pf erre Liddes Orsi ères Sembraneher Voll èges

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Commune ou centre scolaire

ST~AURIŒ

Collonges/Oorén. Evionnaz Fi nhaut Massongex St-Maurtce SaI van Vernayaz Vérossaz

Total ST-MAURICE

~ Champéry Collombey Monthey Pod-Valats St-Gi ngo 1 ph Trotstorrents Va 1 d' 111f ez Vionnaz Vouvry

Total MONTHEY

TOTAl BAS-VALAIS _________ -=-__ c:cz.

Effecti fs Effectifs 1~7n8 1981/S2

189 175 228 1~ 579 568 490 441 261 264

]''747 ]'630

63 56 l~ ~ ~O 458 178 113 1~ 1~

J '262 1'161 113 106 zœ 1~

121 112 251 US

4 7

2'982 2' 725

501 459 36 19 91 '13 ~8 304 77 n I~ 108

1'180 1'040

Effectifs EffedHs 1977/78 1981/82

73 12 78 75 38 30 87 89

327 292 101 101 1'77 160

48 38

929 851

100 66 354 406

1'211 1 '151 130 101

40 ~~

311 302 140 106 106 103 242 170

2'634 2'469

17'146 15'683 ~.a:t:l=::::_CtE!'Sl""'~

1

ANAlYSE PREVISIONNELLE DES EFFECTIFS SCOLAIRES DU BAS-VALAIS 1ère à 6ème primaire

Effectifs préVisibles pour

1982/83 1983/84 1984/85 1985/86 1986/87 1987/88

169 147 142 132 114 111 182 182 161 150 141 138 518 478 440 399 395 351 423 397 372 369 359 335 263 235 229 215 207 201

1'555 1'439 11344 1'265 1'215 1 '147

59 59 60 6T 55 59 93 80 74 63 60 62

430 396 389 388 380 379 107 95 97 95 84 74 182 163 158 151 137 119

1 '088 1 '008 981 906 870 85Q 104 90 82 70 65 70 186 159 145 135 122 118 106 92 89 85 77 72 210 180 172 158 147 141

7 9 7 6 8 8 2'572 2'331 2'254 2'128 2'005 11952

449 425 409 398 380 392 15 10 11 13 12 13 67 55 51 48 43 45

279 257 242 226 222 213 75 74 n 69 65 74

102 94 96 96 89 85 987 915 886 850 8H R??

ANALYSE PREVISIONNELLE DES EFFECTIFS SCOLAIRES DU BAS-VALAIS 1 ère à 6ème pri mat re

Effecti fs prévi s, b 1 es pour

1982/83 1983/84 1984/85 1985/86 1985/87 1987/88

66 59 62 63 65 65 73 77 68 60 59 53 26 29 31 31 29 29 88 78 75 74 72 74

265 243 231 224 227 223 93 76 83 73 66 62

145 133 123 112 102 91 29 26 22 23 22 22

807 721 695 660 642 619

78 64 58 59 57 57 . 372 336 305 281 261 236 1'080 998 951 904 860 816

92 88 83 87 90 76 50 43 41 38 39 36

280 253 243 229 224 217 101 100 100 101 113 111 106 100 82 85 84 87 156 H4 145 139 137 131

2'315, 2'126 2'008 1 '923 1 '865 1 '767

14'841 13'412 12'831 12'203 Il '735 11'357 ... --==--.. -==-_2._ n.,.=-==1:ntC =m __ =_=E1 ______ a.sa c:=_= ___

2.

-

Dffférence 6 ans Différence 10 ans 1981 - 1987 1977 - 1987

Nombre % absolu

Nombre % absolu

- 64 - 36.6 - 78 - 41.2 - 44 - 24.3 - 90 - 39.~ - 207 - 36.4 - 218 - 37.6 - 105 - 23.8 - 154 - 31.~ - 63 - 23.8 - 60 - 22 0 9

- 483 - 29.6 - 600 - 34.3

+ 3 + 5.3 - 4 - 6.3 - 31 - 330 3 - 42 - 400 3 - 79 - 170 2 - 101 - 21.0 - 39 - 34.5 - 104 - 58.4 - 76 - 38.9 - 78 - 39.6 - 311 - 26.8 - 36 - 34.0

- 412 - 32.6 1 - 43 - 38.0 - 81 - 40.7 - 91 - 43.5

- 40 - 35.7 - 49 - 40.,5 - 84 - 37.3 - 110 - 43.8 + 1 + 14.2 + 4 +100.0

- 713 - 28~3 -1 '030 - 34~5

- 61 - 14.6 - 109 - 21.7 - 6 - 31 0 6 - 23 - 63.8 - 28 - 38,,3 - 46 - 50.5 - 91 - 29.9 - 135 - 38 0 B - 3 - 3. 9 - 3 - 30 9 - 23 - 21.3

1 - 218 J - 20 ____ ~ J - 42 j - 33.1 J

1 - 358 J - 30,,3 J

3.

Différence 6 ans i

Di fférenee 10 ans 1981 - 1987 1977 - 1987

Nombre %

abso 1 u Nombre

~ absol u

- 7 - 9.7 - 8 - 100 9 - ZZ - 29.3 - 25 - 32.0 - 1 - 3.3 - 9 - 23.7 - 15 - 160 8 - 13 - 14.9 - 69 - 23.6 - 104 - 31.8 - 39 - 38.6 - 39 - 38.6 - 69 - 43.1 - 86 - 48.6 - 16 - 42.1 - 26 - 54.1

- 238 - 27 7 - 310 - 33.3

- 29 - 33.7 - 43 - 43.0 - 170 - 41.9 - 118 - 33 0 3 - 335 - 29.1 - 395 - 32.6 - 25 - 2~. 7 - 54 - 41.5 - 8 - 18.2 - 4 - 10.0 - 85 - 28.1 - 94 - 30.2 + 5 + 4.7 - 29 - 20.7 - 16 - 15.5 - 19 - 17.9 - 39 - 22.9 - 111 - 45.8

- 702 - 28.4 - 867 - 32.9

-4' 326 - 27.6 -5'789 - 33~7 .1C'Ct:~=:r=:::=== _===::::ma::rs:-=~ l.e=~=====-t:= _=-C:l==-~

44

Com mentaires

1. Dans les statistiques ci-devant sont comprises les nai entre le 1.1.1969 et le 30.9 .1981 (12 ans + 9 mois) . ssances

2 . Pendant l'année scolaire 1977-1978 (effectif au début bre 1977) fréquentent l'école primaire les élèves nés septem_ 1.1.1965 et le 30.9 .1971 (6 ans + 9 mois) . entre le

3. ~~ 1199861-1982, sont à l'école primaire les enfants nés entre 1

. . 8etle30.9 .1975 .(6ans+9mois) . e

4 . Cette statistique de planification a été élaborée sur la bas d nalss~nce,s comr:n~niquées par les communes à fin nove~b~! ! 981 , Il n a pa s ete tenu compte d'immigration ou d'ém' . eventuelles . Igratlon

5 . En 1964 (12 mois) on comptait dans le Bas-Valais 2880. n . sances; a13-

En 1967 (12 mois) on comptait dans le Bas-Valais 2 862 na ' sances; IS-

Entre le 1 .. 10.1974 et le 30.9 .1975 (12 mois également) · 2087 naissances ' . Entre le 1 .. 10.1986 et le 30.9 .1981 (12 mois égal ement)· 1 863 naissances . .

La dénatalité entre 1967 et 1974- 1975 atteint donc 27 5 %" et celle entre 1967 et 1980- 1981 s 'élève à 34,9 %. ' ,

Aux enseignants du Valais romand

Comme chaque année nous publions sur le numéro de février de (( L'Ecole valaisanne)) le tableau relatif aux cours de perfectionne­ment qui se dérouleront durant l'été . Cette publication anticipée doit vous permettre d'organiser à temps vos vacances compte tenu des obligations de recyclage et de formation continue. Le program­me présenté résulte de propositions élaborées par la commission d 'éducation permanente et approuvées ensuite par le chef du Département de l'jnstruction publique.

C'est dans le numéro d 'avril de l'Ecole valaisanne que paraÎtra le programme définitif et détaillé des cours. Il contiendra toutes les indications utiles ainsi que les bulletins d'jnscription nécessaires.

De légères modifications dues à des circonstances imprévisibles pourront éventuellement être apportées au document que nous vous proposons dans le présent numéro de (( l'Ecole valaisanne. ))

Nous nous permettons de vous faire remarquer qu 'en ce qui con­cerne l'environnement les enseignants de 6 e primaire sont tenus de suivre un cours de recyclage en géographie et sciences d 'une semaine et les maÎtresses enfantines un recyclage en environne­ment de trois jours en juin ou en août 1982.

D 'autre part les enseignants de 3 e et 4 e année primaire sont astreints à un cours de recyclage en français d 'une'semaine en juin

ou en août 1982.

Toutes les maÎtresses et tous les maÎtres qui s'annoncent pour de fréquents remplacements durant l'année scolaire sont priés de s'inscrire à des cours de recyclage et à des cours de formation con­tinue organisés à l'jntention du personnel enseignant valaisan . Les possibilités de choix de cours ne manquent pas. A chacun de les saisir judicieusement.

DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Service cantonal de renseignement primaire

et des .écoles normales

45

COORS DE PERFECTI ONNEMENT 1982

. A. COURS DU 21 AU 25 JUIN 1982 Dési gna~~_~~~_~~~ AI RECYCLAGE

Français, 3, 4 P Enyironnement : géographie+selences 6 P Envi ronnement 1, 2 E (21 au 23 j ui n) Allemand, niveaux 1, Il, III (Petit)

A2 DI DACT J OOE

A2.1 Francais Lecture suivie (21 et 22 juin)

A2.2 Mathémati gue Programme "Math" J à IV P

A2.3 Envi ronnement. géographi e, sel ences Connaissance envi ronnement 1, 2 P Cannai ssance envi ronnement 3, 4 P Botani que 1 à 6 P Zoologie générale L'Egypte et la Mésopotamie

A2. 4 [ducati on artl stl gue-expressi on 1 nlti ati on à 1 a pei nture et au dessi n Volume et sculpture Acti vi tés créatri ces manue Il es 1, 2 P Activités créatrices manuelles 3, 4 P Activités créatri ces manue Il es enfanti nes Acti vi tés créatrl ces sur texti 1 es Approche du boi s Confecti on de mari onnettes Model age (21 jui n au 2 jui Il et) Expression corporelle et verbale Uti 1 i sati on de 1 a mari onnette

A3 PEOAGOO 1 E-PSYCHOLOG 1 E

Le développement du langage oral et écrit La réussite de l'enfant à l' éco 1 e La réuni on de parents (23 au 25 jui n) Réflexions sur lesfondemen'l:$de l'acte pédagogi que(21-23. 6)

A4 MOYENS AUD 1 O-V 1 SUELS

Super 8 et vi déo La photographie à l'école La photographi e Il

B. COORS OU 9 AU 13 AOUT

46

Cours pour enseignants (e) dlpl8més (es) en 1982

ENS .. enseignant spéclalfsé EOS • éducateur s péci a If s é

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Si orH'tlartlgn Sion-Martign

Martign Sion

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Degrés et no de cours

2E IP 2P 3P 4P 5P 6P ENS EOS~ - t--

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c. __ OU 16 AU 20 AOUT 1982

CI RECYCLAGE

Français 3e et 4e P Envi ronnement : géographl e-sci ences 6e P Envi ronnement : 1, 2 enfanti nes (16 au 18 aoOt)

C2 OID ACT I alE

C2.1 Francais Français, programme l, 2 P Un nouvel enseignement du françaiS

C2. 2 Mathémati gue Programme "Math" 5, 6 P

C2. 3 Envi ronnement : géographi e-sci ences Ecologie Les g 1 acl ers Zoo 1 agi e : 1 es arthropodes Mycologie Roches et mi néraux Les AI pes

C2. 4 Educati on re 11 gi euse Programme de catéchèse 1 Cours pour 1, 2 enfantl nes + 1, 2 P

C2. 5 Education arti st) gue - Expression frtéthodologle du dessin en 5e et 6e P 1 nitf ati on aux technl ques et aux produi ts PEBEO Acti vltés créat ri ces ma nue 11 es 5, 6 P Acti vi tés créatri ces sur texti 1 es 3, 4 P Les émaux Stl mu 1 ati on de 1 a créatl vlté et de l' i magi nati on Marqueterl e et bol s Macramé Sérigraphie Expressi on corpore 11 e et verbale

C20 6 Educati on physi gue - rythmi gue - natati on Natati on, jeu, éducati on physi que, rythmi que

C3 PEOAGOG 1 E - PSYCHOLOG 1 E

Si on-Marti gny Si on-Marti gny

Sion

Sion Sion

Sion Sion Sion Sion Sion Sion

Sion Sion

Sion Sion Sion Sion Sion Sion Sion Martigny Martigny Sion

Sion

Didacti que et pédagogi e au servi ce des apprenti ssages Si on Réfl exi ons sur 1 es fondements de l'acte pédagogi que (J 6-18.8) Si on

C4 COURS GENERAUX ET CULTURELS

Les enseignants et les services culturels de l'Etat A vous 1 a chanson - été des chansons Polychromie sur bai s Secours aux blessés L ' f nfonnati que et les ensei gnants

CS MOYENS AUDIO-VISUELS

La photographl e Vidéo

ENS D enseignant spécialisé EOS • éducateur spéclali sé

Sion Sion Sion Sion Sion

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Degrés et no de cours

2P 3P 4P 5P 6P ENS EOS ACM

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4 7

Apprentissage de la lecture à l'école enfantine

A partir de quel moment faut- il Introduire l'apprentissage de la lecture? ~n posant cette ques­tion, il faut bien distinguer deux aspects différents: le pré­apprentissage qui comporte un certam nombre d'opérations Visant à développer chez l'enfant les bases nécessaires et l'apprentissage systéma'tique proprement dit qui consiste à faire connaître à l 'enfant la gra­phie des phonèmes perçus par son oreille .

Autre chose est le fait de répon­dre aux questions des élèves \« MaÎ~resse! qu'est-ce qui est e~nt la ?») dans le but de satis­faire la curiosité de chacun mais de manière ponctuelle et globale.

Si , selon «Maîtrise du francais» apprendre à lire c'est '

«émettre des hypothèses sur le texte, en fonction du contexte linguistique et du vécu du lec­teur,

p~is ,vérifier ces hypothèses d apres les mdlces différencia­teurs et d'après le sens» (MdF pp. 182-183)

il faut pour que l'apprentissage de la lecture se fasse dans les meilleures conditions, en res­pectant le développement de chacun, que l'enfant:

c) soit h,abitué à s'exprimer, lors d activités langagières nombreuses et variées·

d) soit capable de sais'ir un contexte, d'inventer, de recti­fier ;

e) discrimine facilement les différences et similitudes du langage, à l'oral et à l'écrit (atelier 1);

f) entende, reconnaisse et localise les phonèmes voyelles et consonnes, dans des mots de deux syllabes (atelier 2,3,4) ;

g) soit en mesure d'articuler les phonèmes dans les divers environnements et d 'épeler phonétiquement les mots simples (deux syl­labes orales) (atelier 5);

h) ait été initié au travail de la phrase (atelier 6) .

Voilà déjà un programme bien ~hargé . Faut-il encore y ajouter 1 apprentissage systématique des premiers graphèmes? Cela paraît bien difficile .

Passer à l'atelier 7, à l'école enfantine, offre deux inconvé­nlents: 1. un travail insuffisant ou trop

superfiCiel dans le domaine des perceptions ;

2 . la nécessité d'instaurer des exercices intens ifs de phoné­tique et de reconnaissance des . graphies, lesquels seraient effectués en peu de temps, et avec un m inimum d 'efforts au début de la 1 P.

a) ait fait des exercices nom­breux et progressifs dans l'éducation des perceptions auditives et visuelles ·

b) ait travaillé les 'notions d'espace et de temps pri­mordiales pour assurer le succès de l'apprentissage de la lecture

48

C'est pourquoi des activites d 'apprentissage systematique telles que celles prévues à l'ate­lier 7 de «Maîtrise du francais» d~iven,t être, en principe, r~ser­vee~ a la première annee pri­maIre. Il s'agit de respecter, par

là, la progression du Plan d'ét des (CI RCE 1) (pages EE 5 et F~ 17, 18 et 19).

Si la maîtresse de 2E estime que certams de ses élèves Ont attel,nt, a~ant la fin de l'année (a~res Paque~!, les objectifs prevus pour 1 ecole enfantine elle pourra aborder l'étude d' quelques phonèmes simplese Cependant ce travail est subor~ donné à la condition de respec­ter scrupuleusement la démar­che prévue et de ne pas etudier les graphies en partant de /'ecr/t, alors, q,ue toute la prépa­ration aura ete accomplie à par­tir de l'oral.

Le Département de l'instruction publique pourra faire vérifier dans les classes, par les inspec­teu,rs, au moyen de tests appro­pries, SI les objectifs de l'école enfantine ont été réellement a~teints . avant la phase d apprentissage systématique de la lecture .

DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Service cantonal de l'ense ignement primaire

et des écoles norm ales

ECOLE ~U/SSE BoB5TA

M ise au concours En raison de la rentrée en Su is­se des titulaires, l'Ecole suisse de Bogota met au concours

2 postes de maitres(ses)

primaires

pour la section française du Col ­lège. Celui-ci comprend le jardin d'enfants, l'école primaire, l'éco­le seconda ire et la section de maturité colombienne avec, en tout, 700 élèves environ . L'éco le primaire se compose de la clas­se préparatoire et de 5 classes primaires.

Exigences: Brevet de maÎtre(sse) primaire, valable dans les cantons de la Suisse romande; expérience profes sionnelle dans le cadre de la scolarité primaire; intérêt pour les problèmes pédagogi­ques d'élèves hispanophones; si poss ible connaissance du Irançais rénové . Il est préférable que le postulant possède quel­ques notions de la langue espa­gnole .

Traitement: Selon le règlement sur les traite­ments du corps enseignant de l'Ecole suisse de Bogota qui se base sur des rémunérations en Suiss e. Caisse de ·pension.

Durée du contrat : 3 ans avec les voyages payés.

Entrée en fonction: 1 er septem­bre 1982 (arrivée une semaine plus tôt.

Les actes de candidatures, accompagnés d'un curriculum vitae, d'une photo, de copies de certificats ainsi que de référen­ces, doivent être envoyés jus­qu'au 15 mars 1982 au délé­gué de notre canton de patrona­ge :

TOURNOI DE VOLLEYBALL

L'AEPSVR organise cette année son tournoi de volleyball à l'intention des enseignants à Sion:

Date: Mercredi 17 mars 1982.

Lieu: Salle omnisport du Lycée-Collège de Sion .

Heure: De 13 h. 30 à 17 h. 30.

Dr Hans Stricker Directeur de l'Office de recherche pédagogique Su Igeneckstrasse 70 3005 BERNE Téléphone (031) 468508, qui donne des renseignements ultérieurs .

Inscription : Jusqu 'au 10 mars à l'aide du talon réponse.

Information complémentaire Téléphone (027) 232756.

Nous espérons vous rencontrer nombreux à cette journée spor­tive .

Avec nos meilleures salutations .

La commission technique C. Zengaffinen N. Métrailler

TALON-RÉPONSE --------

Tournoi de volleyball du mercredi 17 mars 1982

A envoyer à

NICOLAS MÉTRAILLER Aéroport 13 1950 Sion

Responsable de l'équipe:

Nom:

Prénom:

N° de téléphone :

Nom de l'équipe :

D masculine

D féminine

D mixte

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EXPOSITION À L'OOIS DE SION

- Connaissance de l'environne­ment 1P-2P;

- Dessin et activités artistiques en classes primaires;

- Activités créatrices manuel-les .

Venez, consultez, interrogez!

Heures d'ouverture: 1 0 h. 00 - 1 2 h. 00 13 h. 30 - 17 h. 45.

La direction

Mots croisés

10

Horizontalement

1. Au-delà de notre tombeau . 2 . Abréviation. - Proclament qu'ils n'en ont pas . 3 . Plus qu'usé, abusé. 4 . Ouvre peut-être les persiennes. - Renvoi . 5. Eloigne les plus tenaces. - Passionné et connaisseur. 6 . Font parfois le mâle; d'autre part excellentes en sauce .

Permet aux braves de mourir couchés. 7 . Organisation . - Sensitive masculine. 8 . Exigent les sels ou les larmes . 9 . Dépdrtement français. - Comptoir.

10. Lectrice masculine d'une Tsarine . - Galère .

Verticalement

1. Raccourci verbal. 2 . A l'injure pendue à la couronne . - Femme de chambre d 'une

cantatrice . 3 . Sorte de fer à cheval . 4 . Parfois un gaz, parfois un métal , toujours l'extraordinaire .

En vérité . 5 . Le fait de sortir d'une éclipse ou de l'onde . 6 . En signe d'accord. - De seoir. 7 . Début de formule latine. - Sur la rivière . 8 . Métal en excédent qui adhère à une pièce fondue . 9 . Tué par Héraclès . - Commence l'armée.

10. Prêt à être effectué .

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SVSS ~chweizerischer Verband für Sp~ ln der Schule

ASEP Ass~ciati<?n,?uisse d'éducation ~ physique a 1 ecole

Associazione Svizzera del 'educa-;;; ASEF fisica nella scuola

Plan des cours 1982

No Thème

Manifestations Journée du sport scolaire suisse Tournoi de Volleyball écoles moyennes Journées des enseignants suisses Séminaire pédagogique sur le sport

Cours centraux pour cadres de l'ASEP 1 Préparation cours pédagogie sportive 2 Cours pédagogie sportive pour cadres 3 Séminaire pour maîtres généralistes

Cours centraux pour cadres cantonaux 4 Formes de jeux pour enseignement et camp 1 New Games 5 Le tennis à l'école et aux écoles supérieures 6 Manuel théorie no 1 suite introduction 7 Manuel no 5, Introduction EMT 8 Manuel no 9, Introduction, Plein air 9 Natation 1 Plongeon

10 La correction des fautes dans l'enseignement du sport 11 L'éducation au travers du sport 12 Ski alpin à l'école 1 CR IS/CP J + S 13 Ski alpin à l'école 1 CR IS/CP J + S 14 Ski alpin à l'école 1 CR IS/CP J + S 15 Ski alpin pour MEP dipl./CR IS/CP J + S 16 Jeux sur neige et glace 1 camp de ski -

une chance pédagogique

A Cours normaux

Date

15. 9. 19. 6. 5./6.6. septembre

21 .-23. 5. 5.-10.7. septembre

9.-11 . 5. 20.-23. 1. Mai selon parution selon parution 17.-19. 5. 5./6. 6. 9.-11.9. 2.-5.12. 2.-5. 12. 9.-12. 12. 8.-11 . 12. 9.-12. 12.

Lieu

Glaris 1 Nafels Aarau Lucerne Zurich

Waldi Steckborn Lucerne

Hitzkirch Macol in Suisse Romande Suisse Romande Suisse Romande Macolin Gwatt Zurich Verbier Davos Lenk Davos St-Moritz

pour perfectionnement dans les domaines méthodologique et didactique 21 préscol. EMT/introduction matériel enseignement 13.-16. 10. Meggen 22 préscol. EMT/introduction matériel enseignement Automne Suisse Romande 23 1è-6è Enseignement du sport au degré primaire 4.-9. 10. Kreuzlingen 24 1è- 6è Enseignement du sport au degré primaire 23.-27. 8. Locarno 25 7è-9è Enseignement du sport au degré secondaire 10.-17. 10. Willisau 26 10è-13è Création, acquisition de mvts, expression 24./25. 10. Sissach 27 tous degrés Camp de ski 1 Jeux de neige 12.-17. 4. Engstligen 28 tous degrés Rythme et EMT 1 Aspect psychomotricité 5.-9. 7. Locarno 29 tous degrés Div. formes EMT 1 div. formes accomp. EMT 2.-7. 8. Steckborn 30 tous degrés Les élèves faibles dans l'enseignement du sport 2.-7. 8. Bâle

Sporterziehung in der Schule 11 /12/1981

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Moniteur

Etter Marki Steger CT

Illi IIli Donzé

Fluri Bucher Mérinat Mérinat Mérinat Bucher Marti Keller Cuche Huwyler Steudler Freudiger Blattmann

Bissig

Spinnler Juri Wigger Forster Illi Prati Illi Haussener

NO 'Thème Date Lieu Moniteur

S Cours normaux pour perfectionnement dans des branches spécifiques Formes de jeux dans l'athlétisme 1 New Games 29.-31 . 3. Winterthur Murer 1 Hasler 31 L'athlétisme à l'école printemps Cham Murer 32 Semaine polysportive : ski alpin 1 jeux 1 danses 4.-9.4. Davos Huwyler 33 Semaine polysportive : ski alpin 1 jeux 1 danses 12.-17. 4. Davos Huwyler 34 Excursions à ski : préparation, conduite avril Gd St-Bernard Schenkel 35

36 Div. formes de danses 1 improvisation 1./2. 5. Olten Wyder Natation 1 Plongeon: diverses formes 5.-10. 7. Adliswil Banzer 37 Cours perfect. polysportif J + S pour MEP dipl. 3.-10. 7. Interlaken Marti 38 Semaine polysportive de jeux 12.-16. 7. Hitzkirch Huwyler 39

40 Basketball et aviron pour MEP dipl. 12.-17. 7. Lucerne Meier

41 Tennis à l'école 19.-22.7. Cham Bucher

42 Brevet sauvetage 1 + 21 Brevet ABC Plongeon 19.-24. 7. Nafels Nüesch

43 Volleyball et canoé 26.-31.7. Marin Haussener

44 Volleyball et canoé 2.-7. 8. Marin Haussener

45 Hockey sur glace: diverses formes jeux 1 CP J + S hockey 27. 9.-2. 10. Leysin Reolon

46 Cours perfectionnement J + S dans diverses branches 22.-24. 10. Zurich Lechmann

47 Jeux: les jeux de filet (sans volley) pour ME? di pl. 23./24. 10. Berne Marti

48 Ski alpin : du jeu à la technique 26.-31 . 12. Sbrenberg Bisang

49 Ski alpin : du jeu à la technique 26.-31 . 12. Les Crosets Hirschi

50 Ski alpin : pour MEP dipl./CP J+S 1-3 8.-11 . 12. Davos Stocker

51 Ski alpin: pour MEP dipl./CP J+S 1-3 2.-5.12. Vebier Berner

:~ Ski alpin 1 Volleyball 1 Patin (également pour maîtres 2è âge) 26.-31 . 12. Leysin Haussener

C Cours normaux pour acquisition d'une qualification J + S 53 Sport plein air: J + S CF 1 1 J + S CP (29.-31 . 3.) 29.3.-3. 4. Tenero Guiauke

54 Sport plein air: J + S CF 2 29.3.-3. 4. Tenero

55 Tennis à l'école : J + S CF 1 5.-9. 7. Genève Burnier

56 Tennis à l'école : J + S CF 1 2.-7. 8. St-Gall

57 Canoé à l'école : J+S CF 1 5.-10. 7. Grono Stbckli

58 Course orientation : J + S CF 1 1 J + S CP (11.-13.10.) 11 .-16. 10. Hüntwangen Flühmann

59 Course orientation : J + S CF 2 10.-16.10. Hüntwangen

60 Ski alpin à l'école: J+S CF1/J+S CP 26.-31 . 12. Seebenalp Ebneter

61 Ski alpin à l'école : J + S CF 1 1 J + S CP 26.-31 . 12. Airolo Fiala

62 Ski alpin à l'école : J + S CF 1 1 J + S CP 29.3.-4.4. Andermatt Aschwanden

63 Ski alpin à l'école : J + S CF 3 (1ère partie) 26.-31 . 12. Laax Meyer

64 Jeux à ski 1 Ski artistique à l'école : J + S SC 26.-31 . 12. Sbrenberg Disler 65 Ski de fond à l'école : J+S CF 1 1 J+S CP 26.-31 . 12. Les Breuleux Etter

D Cours normaux pour perfectionnement personnel 66 Planche à voile 1 jeux 5.-10. 7. St-Blaise Hirschi 67 Canoé à l'école 12.-17. 7. Grono Stbckli 68 Tennis à l'école 3./4. 4. Bellinzone 69 Excursion et technique alpine 31.7.-6. 8. Aralia Roy 70 Natation artistique : en collab. avec l'IASN 4.-9. 10. Fiesch Haberli 71 Excursions à ski dans le Jura 26.-31.12. Jura Bourquin 72 Ski alpin : cours préparatoire brevet IS (1ère partie) 26.-31 . 12. Laax Walcher

Dé/ai d'inscription : 10 mars 1982 sur formu les adéquate's auprès de. CT ASEP 856 1 Waldi,

Sporterzi ehung in der Schule 11 /12/1981,

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Remarques concernant les cours centraux • Les cours centraux sont destinés aux directeurs de Cours

cantonaux et ceux de l'ASEP, ainsi qu'aux responsables de la formation des maîtres.

• Les inscriptions doivent parvenir au président de la com­mission technique par l'entremise des autorités canto­nales.

• Les enseignants spécialistes dans une discipline ou dans l'enseignement à l'un des degrés scolaires qui désirent collaborer à la direction d'un cours cantonal ou à celle d'un cours de l'ASEP sont priés de s'annoncer aux autori ­tés cantonales (voir svp la liste d'adresses) ou au prési ­dent de la CT.

• La publication définitive et détaillée paraît en principe 2 mois avant le début du cours et est envoyée aux instances cantonales compétentes.

Remarques concernant les cours normaux • Ces cours sont subventionnés par la Confédération et

s'adressent à tous les enseignants de l'éducation physi­que dans les écoles publiques ou reconnues comme telles.

• Les étudiants et candidats des divers instituts de forma­tion peuvent être admis si le nombre de places est suffi ­sant.

• Les moniteurs de sport scolaire facultatif, non ensei ­gnants, peuvent être également admis aux cours pour au­tant qu'ils présentent une attestation des autorités scolai­res qui les emploient.

• L'inscription peut être accompagnée d'une demande d'admission à une association cantonale pour l'éducation physique scolaire.

• Les participants des cours.des cat. A, 8 et C recevront une indemnité journalière et de logemenf de 10.- frs par jour. Cette cotisation ne sera pas payée pour les cours de la cat.D.

Télévision éducative romande

1982 «Je ferais bien le tour de la Suisse en seize semaines. Ça oui. Vous sav~z Sion-Lausanne, ça vaut Kinshasa-Les Seychelles. Il y a beaucoup à vOIr partout, ça n'est pas une question d'espace.»

Propos tenus par Gérard Crittin, lauréat de «La course autour du monde »

1978- 1979 ; à son retour en Suisse .

La Télévision éducative donne aux jeunes de Suisse romande l'occasion de faire savoir ce qui , à leurs yeu.x, «se passe» autour de chez eux. . Tous ceux qui sont intéressés par «La course autour de ch.ez SOI 82» peuvent y participer en réalisant de courts reportages sous fo!me de fll~~ s.uper 8 mm. Les conditions de participation sont précisées dans le r.e~leme~t CI-JOint. . Une émission diffusée sur l'antenne de la TéléVISion sUisse romande le lundi 1er février vers 18 heures et le mardi 2 février vers 14 h. 30, donnera de plus amples informations sur les intentio'ns et les conditions de cette course».

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« La course autour de chez soi 82»

Conditions de participation

«La course autour de chez soi» n'est pas un concours. Le seul gain q.u~ les ~articipants peuvent en ·attendre, est la diffusion par la Télé­vIsion sUisse romande des films jugés les plus intéressants.

1. La pa~i,cipa~ion e.st ouverte à tous les enfants et adolescents en âge de scolante obligatoire de Suisse romande. Ils peuvent participer indivi­duellement, en groupe ou par classe.

2. Les jeunes, groupes ou classes qui veulent participer nous informe­ront de leurs intentions, au plus tard jusqu'à fin juin 1982; en nous envoyant une carte postale, sur laquelle figurera:

a) N,om, prénom, adresse et numéro de téléphone d'un responsable. b) L adresse du destinataire:

Télévision éducative Télévision suisse romande «La course autour de chez soi» Case postale 234 1211 Genève 8.

3. Les films devront parvenir au plus tard, à la même adresse, le vendredi 1er octobre 1982.

4. ~n comi.té de sélection, composé de spécialistes et de jeunes, choisira les fll~s qUI seront diffusés lors des deux ou trois émissions prévues pour le mOIS de novembre ou décembre 1982.

5 .. Les films diffusés seront payés, tout droit compris, Fr. 50.- la minute (cinquante francs).

6. Le.s films seront envoyés dans le format super 8 mm, muets ou sono­res (piste couchée sur le film), vitesse 18 ou 24 images/seconde. Leur durée sera de 2 à 5 minutes au maximum (les films dépassant cette durée seront éliminés).

Ils seront envoyés avec une amorce de 2 mètres au début et à la fin d chaque bobine. e

7. Une fiche technique accompagnera les films, avec les indications

suivantes: a) Nom, prénom, adresse et numéro de téléphone d'un responsable. b) Une liste des musiques utilisées, avec un minutage précis de chaque

thème, le nom du ou des auteurs, compositeurs, la marque et le

numéro du disque. Des musiques, bruitages et sons originaux sont souhaités.

c) Un texte précisant les conditions de réalisation, les intentions des auteurs et les raisons du choix du sujet. Il servira à la présentation des

films diffusés.

Un formulaire type sera envoyé à tous ceux qui en feront la demande.

8. Le choix des sujets est totalement libre. Toutefois, il s'agira de reportages sur des thèmes, des événements (ou des faits jugés tels) d'actualité de la Suisse. Ces reportages seront tournés entre le début de mars et la fin de sep-

tembre 1982.

9. Les adultes, notamment les enseignants, qui participeraient avec des jeunes, groupes ou classes, limiteront leur rôle à celui de conseiller tech­nique. Nous n'accepterons aucun film conçu ou réalisé par des adultes.

10. Tous les films, diffusés ou non, seront retournés à leurs auteurs, au

plus tard, avant la fin de 1982.

11. La Télévision éducative se réserve le droit de copier tous les films envoyés et de les rediffuser en tout temps aux mêmes conditions.

59

Pour toute question concernant «La course autour de chez soi», on peut s'adresser aux Centres cantonaux de Radio et Télévision éducatives, dont les adresses figurent ci-dessous.

Ces centres peuvent aussi donner des conseils et, de cas en cas (il faut en convenir avec eux), fournir une assistance technique, prêter du matériel ou organiser un cours.

Adresses des centres cantonaux:

JURA:

BERNE:

FRIBOURG:

GENÈVE:

NEUCHÂTEL:

VALAIS:

VAUD:

M. Pierre JELMI, instituteur Les Longues Royes 2854 Bassecourt

Centre cantonal de Radio et Télévision éducatives Rue du Châtelet 37 2500 Bienne

Centre d'initiation aux Mass Media Case postale 7 1700 Fribourg

Service des MAV Cité Vieusseux 9 Case postale 222 1211 Genève 28

Centreneuchâtelois de documentation pédagogique Champréveyre 3 2000 Neuchâte/8 Monruz

Office de documentation et d'information scolaires Gravelonne 5 1950 Sion

Centre d'initiation au Cinéma Chemin du Levant 25 1 005 Lausanne

Télévision éducative et

sous-commission de production Lausanne et Genève, décembre 1981

Transparence Recueil de poèmes de 48 pages.

Format :. 14,8 x 21 cm . Illustration : Bernard Dubuis,

Sion .

((Si le recueil de Gilberte F~urnier a une couleur, c 'est celle de son pays ; si un chant le traverse comrT}e un bat~em~,!~ d'ai/es, c'est /e chant de 1 amlt!~ car J'auteur est fille de l'espoIr el de la fraternité)) ...

IExtrait de la préface de Ros elyne Konig)

Je souscris à exem-plaire(s), à Fr. 15.- + port.

Nom :

Prénom :

Adres se :

Localité:

~t~u~r~e: ______________ __

Mme Gilberte Fournier 12, rue des Amandiers 1950 SION

La poésie n'a pas d'état civil . Elle est partout. En chacun . Gil­berte Fournier portait en elle quelques notes qui deman­daient à ·être dites .

((Je vibre à fleur d'âme)) .

Et voici qu'elle nous offre un premier recueil. Il est important pour le poète de fixer ses Ima­ges intérieures en leur donnant chair avec des mots . Illullmpor­te auss i de rencontrer des lec­teurs en qui ses mots vibrent à nouveau . Son recueil porte le beau nom de

TRANSPARENCE.

Transparence d'abord du poète . Le poète revient

((Réinventer la vie))

en la libérant par la rêverie qui permet de

((S'évader Une fois encore Avant d'enlacer l'aurore)) .

Il retrouve l'être à perdre haleine de son enfance ou de son enfant. L'habite un besoin de communion, traversé par l'inquiétude, un besoin .de parta­ger un ardent désir de vivre

((Tu es là J'entends ton pas C'est toi C'est moi Je vis)).

Espérance, tendresse, amitié, mais aussi souffrance de la VOIX

maternelle di sparue dans un orage atterrant.

Le poète se fait tran sparent par la transparence des choses qu'il évoque. La poésie de Gilberte Fournier a les contours précis des choses vue s dans l'enfance et restituées par la mémoire . Ce n'est pas une poésie descriptive mais symbolique . Le poids des choses donne du poids à ce qu 'elles suggèrent.

((Champ de silence où s 'épanouissent les pen­sées où meurent les chrysanthè­mes)) .

Les sentiments du poète et les images qu'offre notre pays s'entremêlent dans une expres­sion forte et brève, lourde de sens .

((Planter le cep solide de l'amou()) .

Dans la multitude bruissante de mots des poètes, la voix de Gil­berte Fournier mérite d'être per­cue . Son recueil est illustré de photos de Bernard Dubu is, de Sion . Images, parfaitement accordées aux poèmes, où la transparence de l'air et des fonds donne une présence neu­ve aux thèmes choisis .

Livrer des poèmes, c'est livrer un peu de son Jardin secret. En 25 poèmes, Gilberte Fournier nous dit un cœur tantôt blessé par la vie, tantôt, et :urtout rayonnant de joie et de fOI .

(( Il n 'est point de science, Avouons-le, , Sinon le cri du cceU()).

Michel Maret

61

société de culture civique 'sse (SeCS) se postale 3867

1002 Lausanne

Téléphone (026) 2 21 58

1920 MARTIGNY

Prix spéciaux

Jusqu 'à ce jour un ou des prix spéciaux sont prévus pour des textes qui laissent entrevoir ce que pourrait signifier soit un «re­nouveau de la communauté», de l'esprit de compréhension mutuelle et d'entr'aide, soit sim­plement «être Suisse». Un autre prix spécial sera adjugé à un tra­vail convaincant de Suisse à l'étranger qui n'ait pas reçu de prix principal. Enfin, un prix sem­blable est prévu pour le meilleur travail d'un étranger habitant la Suisse.

Prix en espèces

Jusque-là on nous a promis dé­finitivement deux voyages en avion de la Swissair et un nom­bre important d'excellents livres comme prix en espèces . Nous

avons le ferme espoir de pouvoir encore ajouter beaucoup d'au­tres prix. Nous publierons plus tard une liste complète des dons accordés comme prix aux organisateurs et des donateurs .

Organisateurs principaux

Les organisateurs principaux du concours sont la Société de culture civique suisse et l'Asso­ciation VSE. Les courts portraits de ces organisateurs se trou­vent en première page du pros­pectus du concours contenant le règlement.

A utres promoteurs

En outre, les promoteurs sui­vants soutiennent jusqu'à pré­sent, entre autres, le concours: Société suisse d'utilité publique et Fondation Ulrico Hoepli .

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