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ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION
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ABONNEMENT ANNUEL
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DONN ÉES TECHNIQUES
RÉGIE DES ANNONCES
ENCART
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Février 1986 xxxe année
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
M. Jean-François Lovey.
Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.
Imprimerie Valprint SA, Sion.
Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
Couverture: 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) .mais avec changement de texte possible
111 page Fr. 3500.-112 page Fr. 1800.-114 page Fr. 1000.-118 page Fr. 600.-
Pages intérieures:
111 page Fr. 300.-112 page Fr. 160.-113 page Fr. 120.-114 page Fr. 90.-118 page Fr. 50.-
2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
111 page Fr. 3200.-112 page Fr. 1650.-114 page Fr. 900.-118 page Fr. 500.-
Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, 10.fois : 10 %.
Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression :offset.
Publicitas SA, Sion, téléphone (027) 21 2111 et ses agences de Brigue, Martigny, Mon~hey.
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.
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ÉDITORIAL
Jean-François Lovey
ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE
Jacques Weiss Marguerite Stoeckli RTVE Romaine Zufferey Félix Pralong François Mathis Maxime Gay des Combes M.-A. Salamin OSAR
INFORMATIONS OFFICIELLES
OIP OIP
VIE CORPORATIVE
AEPSVR AEPSVR
DIDACTIQUE
Groupe CE Renée Rey
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ
Jocelyne Gagliardi Pierre Pradervand E.V. Marguerite Stoeckli Anna T. Veuthey E.V. E.V.
NOUVELLES ACQUISITIONS
OOIS
Sommaire
Un petit effort, ma vieille!
Les trois étapes de l'apprentissage de la lecture Quatrième séminaire de littérature italienne en Valais Information .. . . . ... . .. .. .. . . Compte-rendu d'un stage en Alsace: <<l'interculturalisme)) Français ... destination incertaine . .. . . . Réflexion: «enseignement» ou «apprentissage»? Deuxième langue; une expérience à tenter Vers un dépérissement de la langue française Concours de dessin . ... . . " "
Programme des cours d'été . . . .. . . . . . Accès aux écoles secondaires du 1er et du 2e degré
Tournoi de mini-volley inter-cycles Tournoi de volleyball (enseignants)
Histoire en 4e primaire; exemple de réalisation pratique Le scrabble
Le Valais, passé et présent sous le même angle La marmotte et le «machin» ..... . Scoop, tous vos loisirs en Suisse romande Formation continue des infirmières scolaires L'homme quotidien Fête cantonale de chant 1986 Communiqué . . ... .
Liste des récentes acquisitions
Photo de couverture ,' Bruno Clivaz
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51 52 57 · 59 60 63 64
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Un petit effort, ma vieille!
La pédagogie est coquette. Elle aime à se montrer résolument jeune, pimpante, conquérante, l'audace aux yeux et la générosité à l'âme, et chaque fois qu'elle décline son identité, elle le fait avec ce mélange de fraîcheur et d'ingénuité propre aux graciles adolescences épargnées encore par les existences routinières.
Elle ne vieillirait donc pas, toujours en avance d'une longueur ou d 'un soupir? Elle garderait, perpétuellement ardente, cette force d'étonner ou d'émouvoir que l'on confère au printemps? Elle serait jouvence salutaire, nymphe qui ébranle d'un regard, fatale apparition de l'éclair qui foudroie?
Je crains que cette image ne soit que de façade et que, sous le fard de ses discours constamment remodelés, elle ne . soit parfois bégayante, effrayée de ses premiers radotages, c 'est-à-dire de cette imperceptible inclination qui est sienne de répéter régulièrement ses nobles revendications, comme une passionaria fatiguée, Et les premières rides sont là quand on se plaît à répéter .. .
Ainsi je lis, par exemple dans l'Ecole valaisanne de novembre 1956 - il Y a bientôt trente ans - sous la plume d'E. Claret :
«Si nous nous en tenons à nos écoles valaisannes , nous pouvons, semble-t-il , prendre position en faveur des points suivants :
» 1. Obtenir une plus grande collaboration de la part des élèves, en ayant recours davantage aux tâches d 'observation , à l'étude du milieu ...
)) 2. Tenir compte des intérêts vitaux des enfants et de leur évolution , mais non de leurs caprices, nous souvenant, d 'une part, que l'éducateur doit susciter et former parfois lui-même les besoins de l'enfant ; nous souvenant, d 'autre part, que les besoins de l'enfant ne sont pas la seule norme de l'éducation ; il faut tenir compte aussi «des besoins de la société dans laquelle l'être adulte s'intégrera. ))
» 3. Faire un effort pour individualiser l'enseignement, le mettre, si possible, à la portée de tous les élèves ...
)) 4. Mettre plus de cohésion entre certaines branches du savoir par la méthode des centres d'intérêt...
» 5. Eduquer progressivement nos jeunes à l'usage de la liberté en même temps qu 'à une vie sociale plus intense, par le recours , par exemple, à la répartition des responsabilités dans l'accomplissement d 'une tâche commune.
)) 6. Enfin, si c'est nécessaire, surtout pour les plus grands, rendre la discipline plus souple, sans tomber dans les erreurs de la démagogie. ))
Beaux préceptes , il est vrai. Beau programme aussi, à deux doigts d'être actuel. Mais trente ans, c'est un bail.
Va, pédagogie!
Assume ton âge ou rajeun is ton discours!
Jean-François Lovey
Photo Michel Eggs
Dans le village de Vera Cruz, état de CearÉl (Nordeste brésilien).
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Faubou rg de l'Hôpital 43 CH 2000 Neuchâtel Tél. (038) 2441 19
Les trois étapes de l'apprentissage de la lecture 1
1. Préambule
a) La double nature de l'écrit
Il importe en préambule de définir ce que l'on entend par écrit , cet écrit que chacun, lecteur comme non-lecteur, fréquente quotidiennement, qui interpelle et auquel chacun attribue une signification . Ce sont les bandes dessinées, les textes publicitaires (dépliants ou produits euxmêmes), les affiches, la correspondannce, les panneaux indicateurs de toutes sortes, les textes télévisés (TV et ordinateur), mais aussi des lettres comme le P de parking, le L de l'apprenti-conducteur, le M d 'une chaîne de magasins etc . Cet écrit est donc fait de textes, de phrases, de mots mais aussi de lettres qui , dans les exemples cités, réfèrent à une signification: parking, etc. Dans ce cas , l'écrit est donc fait d'unités de sens en nombre infini comme les mots. On parlera alors d'unités relevant de la première articulation du langage. Mais ces lettres-symboles, qui appartiennent à cet environnement écrit, sont aussi des lettres tout court, constitutives d'un code formé d 'unités non -significatives , en nombre fini , dont la combinaison des éléments permet de produire l'infinité des mots de la langue. Il s'agit dans ce cas d'unités relevant de la seconde articulation du langage. L'écrit auquel est confronté le lecteur bénéficie donc en quelque sorte d 'une double nature que l'apprenti-lecteur devra découvrir si multanément au fil de ses recherches et de ses tâtonnements.
b) Une conception développementale de l'apprentissage de lecture
Apprendre à lire, c 'est l'affaire de toute une vie . En effet l'enfant n'a-t-il pas, quelques vingt mois seulement, que le voilà déjà capable de lire , c 'est-à-dire de donner du sens à de l'écrit, par exemple en identifiant le mot correspondant à un objet parti culier, voire un pEjU plus tard, de petites phrases. G. Doman (1978) et R. Cohen (1985) ont montré ce que de très jeunes enfants étaient capables de faire.
C'est dans une perspective développementale et constructiviste qu 'il s'agit en effet de situer l'apprentissage de la lecture, apprentissage conditionné par le souci constant de rechercher activement de la signification. Pour construire ce savoir-faire, l'enfant adopte de multiples démarches et use de divers moyens, à la manière de ceux qui tentent de résoudre un problème complexe: tâtonnements, hypothèses, essais... Les indices graphiques, les contextes linguistiques et sémantique de même que le vécu du lecteur et ses représentations sont alors autant d 'inducteurs de signification. Cet apprentissage continu traverse plusieurs étapes, allant d 'acquisitions isolées à la maîtrise d'un savoir-faire de plus en plus diversifié. De nombreuses années sont nécessaires à cela. Il ne saurait être en effet confiné, comme on le croit généralement, à un seul moment privilégié de l'existence, la première année de la scolarité obligatoire (6-7 ans) .
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Photo Bruno Clivaz
Ce seuil de 6-7 ans, fixé pour l'acquisition de la lecture, résulte d'une certaine représentation de cette activité, considérée es- . sentiellement comme une capacité à appliquer une technique de décodage précise plutôt qu'à parvenir à une compréhension d'un message. Cette conception n'est d'ailleurs vraisemblablement pas sans importance sur la détermination du début de la scolarisation obligatoire des élèves. Conséquemment, le caractère facultatif de la préscolarité a incité des milieux de l'institution scolaire à proscrire tout ce qui pourrait anticiper les apprentissages réservés d'autorité à l'école obligatoire. Cette préoccupation est dès lors à l'origine du refus de nombre d'enseignants ou membres de l'administration scolaire de concevoir un enseignement de la lecture avant le début de la scolarité obligatoire . Et pourtant, des apprentissages peuvent avoir lieu, et ont lieu, bien avant ce seuil de 6-7 ans!
Dans une perspective constructiviste et développementale, en effet , l'aptitude à lire ne représente qu'un aspect de la compétence plus générale de communication . L'enfant construit, en effet , son langage en fonction des besoins de la communication, essentiellement orale au cours des premières années de son existence, sans pour autant être indifférent à l'écrit, présent déjà dans le monde de la petite enfance. De bonne heure en effet, vers 3 ans, 4 ans , l'.écrit peut occuper une place importante dans les échanges oraux avec l'entourage: notamment dans les livres dont on lui fait la lectu-
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re et par les encouragements qu'on lui porte dans ses tentati ves de «lire» certains mots de son environnement ou de reconnaître certains signes graphiques.
2. La première étape de l'apprentissage de la lecture: l'acquisition de savoirs et savoir-faire isolés
a) La découverte des unités de la première articulation du langage grâce aux échanges oraux avec des lecteurs
A l'occasion de divers échanges oraux qu'il établit avec ses parents, le petit enfant perçoit que les histoires qu'on lui lit existent dans des livres dans lesquels figurent des graphismes divers, des images et du texte. Il découvre aussi que l'histoire reste dans le livre, qu'il a la possibilité de retrouver seul, les dessins, les noms des personnages , des lieux etc . Le livre apparaît ainsi comme la trace d'une histoire, d'un message, entendus maintes fois .
Ce n'est que progressivement qu'il découvre le type de rapports existant entre ce qu'il entend et ce qui est écrit. Ferreiro et Teberosky (1979) , par leurs recherches, mettent en évidence la complexité de ces rapports . L'écrit n'est pas, dans un premier temps, la représentation de tout ce qui est entendu . Il ne le
devient que progressivement. L'écrit ne représenterait d'abord que les noms . Cet écrit n'est pas davantage conçu à l'origine comme une reproduction d'unités sonores, les phonèmes, mais comme une sorte de suite de pictogrammes ou graphismes représentant le concept évoqué: un objet grand devrait être représenté par un mot long, plusieurs objets par plusieurs mots. Mais progressivement une relation triangulaire (écrit - oral - référent) se construit au travers des échanges oraux de l'enfant avec son entourage. Ces échanges occupent une place privilégiée dans cet apprentissage, puisque la signification du message ou du mot ne peut être donnée qu'oralement par les parents, à ce premier stade de l'apprentissage. Ces échanges se traduisent en effet par des demandes du type: «qu'est-ce qui est écrit là? C 'est quoi ça". ou cette lettre? Ecris-mois: chien.» C 'est aussi en dialoguant avec un lecteur que l'enfant cherchera à confirmer l'exactitude de ses premiers essais de lecteur: «c'est écrit poule?», «c'est écrit Alain?». La lec· ture d 'histoires par les parents ou par la jardinière d'enfants est un autre exemple de réalisation sonore de l'écrit. On ne saurait être étonné dès lors que l'enfant se représente, à cette époquelà, et plus tard encore , l'activité de lecture comme une oralisa-
Photo Serge Rappaz
tian de l'écrit ou l'écrit comme une transcription de l'oral. Les échanges oraux remplissent donc un rôle central de ce point de vue puisqu'ils donnent à l'enfant la signification du concept représenté par l'écriture.
Par ces nombreux échanges, l'enfant devient très tôt en mesure d'attribuer une signification à des configurations (mots et ensemble de mots) qu 'il reconnaît globalement et qu'il mémorise. Ce sont les premiers éléments du «capital-mots», ou «mental dictionary» dans la littérature américaine, sorte de fonds constitué de tous les mots dont l'enfant a découyert le ou les sens, et qu'il est capable de relire en une fraction de seconde.
b) La découverte des constituants de la seconde articulation du langage
Au cours de cette première étape, le petit enfant découvre égaIement l'existence de graphismes que nous appelons lettres et qui ne correspondent généralement à aucune signification . Il arrive quelquefois, en effet, que ces lettres réfèrent à un sens comme dans PTT, mais le plus fréquemment elles correspondent simplement à un son que les parents bien intentionnés et soucieux de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture de leur enfant leur font découvrir au fil des rencontres et des lectures. Les onomatopées diverses, utilisées abondamment dans la littérature enfantine et dans les bandes dessinées comme illustration de cris d'animaux, ronflements de moteur et autres explosions et déflagrations, of-
frEmt d'ailleurs de nombreuses occasions privilégiées pour de tels enseignements. Une enquête réalisée par Guillaume (1977) auprès d'enfants préscolaires montrait qu'en effet un nombre important d'entre eux connaissaient déjà plusieurs lettres de l'alphabet.
c) L'affinement des percep-tions visuelles
Pour le lecteur adulte, habitué depuis de nombreuses années à lire une écriture alphabétique donnée, devenue familière et évidente, il est difficile de se représenter ou de se souvenir de la complexité de cette écriture, à l'heure de son apprentissage. Afin de permettre cette profitable décentration , voici quelques écritures différentes:
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Peut-on reconnaître, dans les textes précédents, des signes graphiques ou des configurations identiques? La tâche n'est pas simple. L'identification des lettres, la différenciation des mots sont en effet délicates. On peut dès lors aisément imaginer qu'un long apprentissage serait nécessaire pour parvenir à une
discrimination fine des graphismes proches et à une lecture courante de ces textes.
Pour l'apprenti-lecteur de notre système alphabétique, il en va de même. S'il peut aisément distinguer «mur» de «papillon», il lui faudra en revanche une stratégie beaucoup plus subtile pour ne pas confondre «chapeau» et «château», «livre» et «litre»". Le contexte permet souvent de lever les ambiguités et de rendre inutile de fines analyses perceptives. Il est des cas cependant où le contexte s'avère insuffisant, comme par exemple pour «six» - «dix» ou «poule» - «poulet». L'identification des mots passe alors par le repérage d'indices différenciateurs (lettres, signes diacritiques, syllabes initiales) .
Les recherches, déjà anciennes, sur la perception visuelle de Vurpillot (1972) concluent à une maturité relativement tardive (vers 6-7 ans) de cette capacité à distinguer des figures différentes ou semblables. Il en résulte que la lecture, à ce premier stade, ne saurait être encore qu'approximative.
3. La deuxième étape de l'apprentissage de la lecture: vers la lecture autonome par l'intégration des acquis antérieurs
Alors qu'au stade précédent, la stratégie privilégiée pour décou-
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vrir la signification de nouveaux messages (mots, phrases , symboles) passe préférentiellement par le recours à un lecteur-tiers , l'enfant, à ce stade, fait appel à ses propres moyens construits antérieurement pour parvenir à découvrir la signification du message graphique: le capital-mots, . c 'est-à-dire l'ensemble de configurations immédiatement reconnaissables, et la connaissance de certaines lettres et groupes de lettres. Lire un texte apparaît dès cet instant comme un problème intellectuel complexe à résoudre . les théories cognitives issues précisément des situations dites de « résolution de problèmes» devraient donc permettre de comprendre les processus intellectuels sous-jacents à l'acte de lire.
a) Début de la deuxième étape: une démarche heuristique
Pour comprendre la démarche de l'apprenti-lecteur, au début de cette deuxième étape, il importe de considérer les procédures heuristiques adoptées pour «résoudre des problèmes intellectuels complexes». Dans ces cas, le sujet émet diverses hypothèses de solutions, les plus probables, compte tenu de la représentation qu 'il se fait de la situation, puis vérifie l'exactitude de ces hypothèses (Weiss, 1980). Ainsi, en présence d'un message, tout lecteur propose une hypothèse de signification , la plus probable d'après le contexte et les divers indices sémantiques, syntaxiques et morphologiques fournis par le texte, puis la vérifie . La cohérence du message, sa vraisemblance, déterminent alors l'exactitude de l'hypothèse emlse. Cette conception probabiliste a inspiré la plupart des théories dominantes actuelles, relatives à la lecture.
L'essentiel de l'activité de l'apprenti-lecteur, à ce stade, consiste donc à intégrer les diverses sources d'information dont il dispose pour parvenir à émettre une hypothèse probable
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de signification. Selon l'importance de ses acquisitions partielles antérieures, l'enfant va adopter des stratégies heuristiques différentes, celles qui peuvent le conduire le plus sûrement à une signification vraisemblable. Ainsi le recours au code s'avère efficace au tout début de l'apprentissage, lorsque le capital-mots est encore insuffisant pour permettre la reconnaissance d'un nombre important de mots capables de susciter des inférences quelque peu probables . En effet, si l'enfant n'est en mesure de reconnaître qu'un tiers des mots du texte, il ne peut percevoir le sens du message avec la même probabilité que s'il en connaît les 2/3 . Au début de ce deuxième stade, les éléments susceptibles de guider la compréhension sont encore rares et imparfaits , le contexte encore trop peu signifiant, la lecture trop lente, la référence culturelle trop restreinte pour permettre l'énoncé d'hypothèses présentant quelque vraisemblance. Les facteurs d'erreur sont alors encore importants, les zones d 'incertitude trop vastes, de telle sorte que l'application de techniques de déchiffrage s'impose fortement pour guider les inférences et permettre la découverte de nouvelles significations. Le
Te x te 1.
recours à ces teqhniques dimi. nue avec l'accroissement du ca. pital-mots qui rend possible une lecture plus rapide et une meil. leure approche du sens général du message.
Pour bien comprendre cette dé. marche heuristique, mettons. nous nous-mêmes en situation d'apprenti-lecteur. Il s'agit alors de lire divers textes dont nous ne connaissons que quelques mots et quelques lettres. Cam· 1
me l'enfant, nous ne disposons donc que d 'une partie de l'infor· mation, de telle sorte qu'un tâ· tonnement s'avère indispensa· ble pour parvenir à lire le message. Chacun peut constater que le 1
recours au déchiffrage apparaît d'autant plus nécessaire que le nombre de mots (capital-mots) et de lettres connus est petit (texte 3). .
Cette démarche heuristique, fai· te de tâtonnements, d'essais et d'erreurs, et qui consiste à infé· rer les significations les plus pro· bables, puis de les vérifier, se présente donc comme une stra· tégie cognitive générale à la· quelle recourt tout individu pour résoudre un problème corn· plexe. Elle n'est d'ailleurs pas ré· servée à l'écrit. On y recourt également pour comprendre les messages oraux (Lenti n, 1978).
'l'a roussioj)e d'un renouveljJljJemenoj) podagogique pourraioj) donc bien
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Photo Bruno Clivaz
En effet, en situation de communication orale, la construction du sens s'établit à partir d'informations, généralement incomplètes, mots inconnus, mots ou passages non entendus à la suite de bruitages et de perturbations diverses.
Dans chaque cas, la situation , le contexte doivent induire une signification que les éléments suivants viendront confirmer ou infirmer (mots lacunaires) . La redondance des messages facilite la compréhension à l'oral , alors qu 'à l'écrit, le lecteur a la possibilité de revenir en arrière pour rechercher l'information manquante ou interprétée de façon erronée.
b) Le déchiffrage pour réduire l'incertitude
Au début de ce deuxième stade, le déchiffrage, c'est-à-dire l'oralisation de l'écrit, se présente donc comme un élément majeur de la recherche de signification, parce que certains mots ne peu~ent être induits par le contexte linguistique, encore trop peu informant .
P.ar le déchiffrage, l'enfant par; Vient, en effet, de façon autonome à découvrir le sens de certains mots phonétiques du
français comme «mur, piano, Eric, Marc», de même que de diverses onomatopées où un son (phonème) correspond à une graphie. Le déchiffrage suppose cependant la capacité de lier (<<fusion syllabique» de LeroyBoussion) les sons correspondant aux lettres ou groupes de lettres. Nous avons montré ailleurs (Weiss, 1979) que cette capacité ne se manifeste que tardivement.
Les mots phonétiques étant rares en français, l'application systématique de la technique de déchiffrage n'est donc pas suffisante pour parvenir à la maîtrise de la lecture. Il n'est qu'une manière d'approcher une signification probable par l'oralisation d'un mot présentant quelque ressemblance avec un mot possible dans le contexte. Le déchiffrage permet en quelque sorte de réduire l'incertitude et de guider les hypothèses du lecteur.
c) Le capital-mots pour accé-lérer la lecture
Dès le franchissement d'un certain seuil-critique qu'il conviendrait encore de définir (2/3 des mots d'un texte par exemple), le capital-mots rend possible une lecture plus rapide de textes de plus en plus longs. La mémoire à court terme qui conserve l'information 20 à 30 secondes vient alors enrichir les stratégies heuristiques du lecteur, en lui fournissant des informations susceptibles de l'aider à prédire la signification des mots et des phrases, et à lire sans passer par le déchiffrage détaillé . La perception de quelques indices, la première syllabe par exemple, suffit à confirmer l'exactitude de la lecture. Il devient même possible de se passer de la lecture de certains mots ou expressions, voire de lire des mots absents . La lecture d'un texte lacunaire dont le contenu est familier permet de trouver aisément les mots manquants . En revanche, si le contexte est ardu, le vocabulaire peu familier , la lecture
plus lente, les lacunes ne pourront être trouvées .
d) Le décrochage de la lecture au terme de la deuxième étape
Ce qui marque le terme de ce second stade, c'est l'acquisition originale d'une compétence nouvelle, qui dépasse la somme des compétences partielles du stade précédent et du début du deuxième stade. Les pédagogues appellent cela : l'éclosion de la lecture ou décrochage. Ce phénomène pourrait présenter quelques analogies avec ce que les psychologues gestaltistes intitulaient ((l'insight>>, c'est-à-dire une sorte d'illumination soudaine, se traduisant par la manifestation inattendue d'un comportement nouveau.
En lecture, cette nouvelle compétence consiste à se trouver en mesure de lire seul un texte et de le comprendre. Cette compétence ne résulte pas de la maîtrise du déchiffrage du texte, mais de la capacité d 'attribuer un sens par la mise en œuvre de savoirs divers interagissant: volume important du capital-mots , possibilité de recourir au code pour déchiffrer tout ou partie de mots, repérages d'indices (début de mots, lettre différenciatrice pour confirmer les hypothèses émises), vitesse suffisante de lecture permettant de recourir à la mémoire à court terme pour mieux inférer la signification du texte à lire . Le déchiffrage est donc à ce stade nécessaire, mais bien insuffisant à expliquer cette première maîtrise de la lecture autonome.
La soudaine intégration de ces savoirs , antérieurement séparés, produit donc une nouvelle compétence originale, la lecture autonome. Généralement évaluée au travers de l'oralisation, la capacité à déchiffrer oralement un message a été considérée à tort comme comportement révélateur du décrochage ou de l'éclosion .
Le deuxième stade s'achève donc par la manifestation de la
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capacité de lire seul un message écrit. Cette compétence est encore embryonnaire . Il s'agit de la développer. Ce développement s'effectue pendant la 3e
étape de l'apprentissage au cours de laquelle le rôle de l'école est aussi important que precédemment. Or, fréquemment, l'enseignant considère sa tâche accomplie dans ce domaine, une fois franchi par l'élève le seuil de la première maîtrise de la lecture autonome. Les urgences du programme l'amènent en effet à mettre l'accent sur d 'autres apprentissages. C'est là une lacune importante, responsable vraisemblablement de l'illettrisme des adolescents, bien davantage que les méthodes d'enseignement, pourtant si souvent incriminées. Qu i oserait prétendre, parce qu'un nageur a franchi seul une traversée de bassin, qu'il est dès lors capable de flotter en mer, comme dans une rivière, de sauver un homme de la noyade ou de nager tout habillé.. . Un savoir-faire aussi complexe que la lecture exige en effet un long perfectionnement.
4. La troisième étape de l'apprentissage: vers la maîtrise et la flexibilité
Au cours de la troisième étape, la compétence «primale» de lecture, construite par l'enfant aux stades précédents, s 'intériorise et se diversifie.
a) L'amélioration de la compréhension par l 'intériorisation des stratégies de prise d 'informations
La lecture, comme d 'autres savoir-faire, (la conduite automobile, la dactylographie), est , à son stade de parfaite maîtrise, bien intériorisée et automatisée. Or, cette maîtrise ne peut résulter que d'une pratique régulière et prolongée de cette activité. Sachant le peu de place qu 'occupe l'écrit, dans la vie extrascolaire de l'enfant, d 'importantes plages dé lecture sont donc à aménager dans l'horaire scolaire hebdomadaire pour la pour-
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suite de cet apprentissage : l'enfant doit en effet pouvoir encore accroître son capital-mots , accélérer sa vitesse de lecture, entraîner sa compréhension des textes, structurer l' information obtenue pour bien la mémoriser; cela en conservant, voire en développant le goût du livre et de la littérature et en devenant davantage capable d'en apprécier le style et l'esthétique. A l'enseignant, alors , de veiller à la bonne compréhension d 'un texte en lecture rapide, à la qualité de l'interprétation en lecture à haute voix, et de relever les qualités du style littéraire d'une œuvre par l'oralisation de l'écrit ((les sanglots longs ... »). Une augmentat ion quantitative du temps de lecture en classe , au-delà de la deuxième primaire, est donc la condition d'une bonne maîtrise de la lecture par l'élève.
Pour lever certaines ambiguités relatives à l'importance de l'oralisation dans la lecture, (quelle qu'en soit d'ailleurs la forme: lecture à haute voix , oralisation interne ou subvocalisation) il importe de dire clairement que si elle peut être inutile et perturbatrice dans certains cas , elle est en revanche indispensable dans d'autres. Il serait par conséquent excessif de vouloir extirper absolument l'oralisation de tout comportement lecteur. Ce serait oublier en effet que la plupart des auteurs de textes littéraires, et d 'autres textes aussi, ont le souci de l'aspect sonore de leur écrit ; ce que communément on appelle le style. Les écrivains peuvent mettre d 'ailleurs toute leur ardeur à donner une mélodie et un rythme à leur écriture (comme Flaubert par exemple).
b) L'accroissement de la flexibilité de la lecture ou le développement d 'une lecture à géométrie variable -
Progressivement, l'enfant apprend à user de pratiques différentes de lecture selon l'information qu 'il souhaite obtenir et selon le type de texte à lire. Certains peuvent être explorés ou
...... ,........ survolés, lus s'ilencieusement re. La lecture . d 'un texte,. peut avec précIsion et attention Ou également varier . selon 1, .lnten-lus rapidement, lus avec oralisa_ tian du lecteur sUivant qu Il sou-tion intérieure ou lus à haute haite s'en faire une idée généra-voix. le l'apprendre par cœur ou en
faire le résumé. Il existe aussi plusieurs types de textes. Valiquette (1979) distingue en effet cinq types de textes di~férents, Halliday (1973), sept. Vallquette parle de textes informatifs , incitatifs, expressifs poétiques et ludiques alor~ qu'Haliiday établit une classification quelque peu différente: il classe séparément les écrits comme les modes d'emploi, les écrits à visée régulatrice ou di· rective comme un carnet de devoirs, à visée interactionnelle comme les petites annonces, à 1
visée personnelle comme la correspondance, le journal intime, à visée heuristique comme les questionnaires, à visée imagina· tive ou projective comme les ro· mans, les poèmes , les jeux avec ou sur les mots , enfin les écrits à visée informative comme les journaux ou les revues.
Une certaine correspondance (voir tableau annexé) existe en· tre les divers types de lecture et de texte . Ainsi, une lecture inté· grale et exhaustive, mais pas né· cessairement rapide , s'impose pour la compréhension claire et précise d'une consigne, d'un mode d 'emploi , d'une recette de cuisine. Le repérage est utilisé pour la lecture d'un indicateur de chemin de fer, d'un annuaire téléphonique ou d'un dictionnai· re. Un quotidien peut être survo· lé; pour un roman pol icier, une lecture rapide visualisée peut suffire, alors qu'une lecture orali· sée intérieurement apparaît né· cessaire pour se pénétrer du charme et de la mélodie d'un re· cueil de poèmes .
Il peut aussi arriver qu'un texte exige successivement plusieurs types de lecture. Un repérage permet d'indentifier le ou les passages qui sont à lire ensuite avec attention et précisi~~ . C'est le cas d'ouvrages scientlfl' ques ou de référence comme une encyclopédie, d'un rappo~t administratif, d'un hebdomadal'
L'efficacité de la lecture résulte dès lors de la flexibilité dont saura faire preuve le lecteur. C'est ce qu'il apprend au cours de cette troi sième étape. Il appartient dès lors à l'école de favoriser cet apprentissage ; mais le fait-elle suffisamment?
c) L'école, responsable de t'il-lettrisme des jeunes
Les enseignants du premier degré de la scolarité remplissent généralement bien leur mission en conduisant la grande majorité des élèves sur la première marche du savoir-lire autonome. Malheureusement, dès la deuxième année quelquefois , mais surtout au-delà, l'institution scolaire a tendance à négliger la poursui te de l'enseignement de ce savoi r-faire complexe et devient dès lors responsable de l'effritement des acquisitions à peine consolidées de la première primaire. L'absence d'un enseignement structuré de la lecture au-delà de la deuxième année primaire et jusqu'au terme de la scolarité, apparaît donc comme la cause principale des échecs scolaires et de l'illettrisme de nombreux jeunes.
L'école, aujourd'hui, est le principal lieu de la transmission de la cultu re écrite. C 'est elle qui peut offri r des occasions de lecture et d 'écriture. Il n'est guère d'autres situations, ni d'autres lieux, où cela peut se faire. Autrefois , ces activités culturelles étaient également présentes et hautement valorisées dans la famille, part iculièrement la famille bourgeoise, mais aussi , dans une certaine mesure dans les milieux populaires. L'~vènement du téléphone, pour la communic~t,io~ ,. de la radio, puis de la televlslon, pour l'information et les divertissements, ont fortement réduit la culture écrite dans la famille . L'écrit demeure
en revanche présent précisément comme moyen de fo rmation d'une part et comme instrument de la communication administrative d 'au tre part. C'est d 'ailleurs dans les rapports avec l'administration que se manifeste le plus nettement l'illettrisme actuel .
Il est donc essentiel que l'école prenne conscience de ce nouveau rôle qui lui est dévolu.
5. Vers une schématisation de la conception développementale de la lecture
La conception de l'apprentissage de la lecture, telle qu 'énoncée , ci-dessus, peut être présentée sous la forme de la figure A.
Figure A
Représentation du développement des deux procédures fondamentales de découverte de la signification, au cours des trois étapes de l'apprentissage.
1re étape
importance de la procédure d 'apprentissage
c étape
a) Apprendre à lire par des échanges avec des lecteurs ou par le contexte
La courbe 1 trace le développement de l'acquisition des unités minimales porteuses de signification et relevant de la première articulation du langage. Modalité de lecture privilégiée au tout début de l'apprentissage, elle diminue sensiblement avec les années au profit de procédures plus économiques, qui ne requièrent pas l'aide de tiers . Cette pratique ne devient pourtant optimale que vers 5-6 ans, car elle suppose notamment une capacité à discriminer finement des configurations ressemblan'tes . Ce type d'apprentissage demeure encore présent plus
3'? étape
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1 0 11 12 13 14 15 age
.. . ... (courbe 1) : découverte de la signification d 'unités de la première articulation par l'intermédiaire des lecteurs ou grâce au contexte .
x x x x (courbe 2) : découverte des constituants de l'écrit (2e articulation) et de la signification grâce au déchiffrage.
courbes d 'apprentissage
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tard, dans la mesure où le sens d'un mot nouveau peut être globalement saisi, sans recours à un tiers, grâce à un contexte inducteur puissant. La lecture d'un texte lacunaire montre en effet qu'il est possible de lire des mots absents, parce que le contexte les suggère fortement.
b) Apprendre à lire en recou-rant au code
La courbe 2 dessine l'évolution de la découverte des constituants de l'écrit (relevant de la 2e articulation du langage), les lettres et groupes de lettres. Les premières unités non-signifiantes sont connues de bonne heure, mais il faut attendre la scolarisation ou une intervention parentale pour que l'ensemble des unités graphiques (graphies fondamentales) soient acquises par l'enfant. Cependant, dès la connaissance d'un certain nombre de ces unités, débutent les premières applications du déchiffrage.
Ces essais sont couronnés de succès lorsque les mots sont écrits en écriture phonétique; ces succès encouragent l'enfant à adopter cette stratégie pour approcher la signification de mots qui ne présentent pas cette caractéristique, et à produire ainsi des hypothèses plus probables. Valorisé par le milieu familial et scolaire, le déchiffrage, capable de rendre l'apprentilecteur autonome dans sa recherche active de signification, devient la pratique de lecture la plus fréquente, mais assez tardivement, vu qu'elle exige . une bonne maîtrise de la capacité à juxtaposer des phonèmes séparés, capacité atteinte vers 6-7 ans. Le déchiffrage reste important pour approcher le sens des mots pendant plusieurs années, bien que régressant régulièrement avec l'augmentation du capital-mots.
c) La lecture maÎtrisée Ces deux procédures de découverte du sens interagissent. Leurs effets con jugés se tradui-
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sent par un développement progressif du capital-mots et par un lent accroissement du degré de maîtrise de la lecture. D'abord isolées au cours de la première étape, les diverses compétences acquises à ce moment s'intègrent et forment, au cours de la deuxième étape, une nouvelle compétence, unique et originale, caractérisée par la possibilité de lire silencieusement, de façon autonome, ou avec fluidité, à haute voix, un texte inconnu. Au cours de la troisième étape, cette compétence «primale» s'intériorise, s'automatise et se diversifie en compétences multiples, adaptées aux divers types de textes et aux nombreuses intentions de lecture.
d) La référence à d'autres mo-dèles
Lorsqu'on parle de modèle de lecture (Giasson, Thériault, 1983), on oppose généralement les modèles «bottom up» (lire consiste à traduire les signes écrits de façon orale) aux modèles «top down» (l'écrit doit être appris dans le contexte de son utilisation fonctionnelle). Mais il existe aussi des modèles interactifs selon lesquels le lecteur adopterait différents modes de lecture suivant la situation et le moment de son développement: le processus bottom up dominerait lorsque l'information contextuelle est faible, par exemple pour lire des mots isolés (liste) ou lorsque l'enfant n'est pas encore capable de s'aider du contexte (première étape de l'apprentissage de la lecture et début de la deuxième), alors que le processus topdown serait plus utilisé pour la lecture en contexte (fin de la deuxième étape et troisième étape). C'est bien là notre conception, également partagée d'ailleurs par Adam (1983) et Hirsh-Pasek, Freyd (1985).
Jacques Weiss
1Texte, fruit d'une série de conférences données à Bruxelles les 11, 12 et 13 mars 1985, à paraître dans «Ecole d'aujourd'hui - Ecole de demain)), édité par l'Institut supérieur de pédagogie de Bruxelles, centre de formation continue.
Bibliographie
Adam, J.-M. - La lecture au collège. Problèmes cognitifs et textuels. ln : Enjeux. (Namur), 3, 1983. Cohen, R. - L'apprentissage précoce de la lecture: position du problème, ln: Perspectives/Unesco, XV, 1, 1985,47-55. Doman, G. - J'apprends à lire à mon bébé. Paris: Retz, 1978. Ferreiro, E. et Teberosky , A. - Los sisle· mas de escritura en el desarrollo dei mino. Mexico, Siglo XXI, 1979. (Traduit en anglais par Goodman, K. -J. - Literacy before schooling. Londres, Exeter, NH, 1982). Giasson, J. et Thériault, J. - Apprentissage et enseignement de la lecture. Montréal: Ville-Marie Inc., 1983. Guillaume-Rode, R. - Acquisition extraordinaire de connaissances en lecture a 4-5 ans. Neuchâtel, Institut romand de recherches et de documentation péda· gogiques, 1982, (cahier du GCR ; N° 3) (IRDP/R 82.01) . Halliday, M. A. K. - Explorations in the functions of language. Londres: Butler et Tanner, 1973. Hirsh-Pasek, K. et Freyd, P. - Reading styles for deaf and hearing individuals: the importance of morphological analysis . Literay Research Center, Philadel· phia, University of Pennsylvanie, l, 1, 1985. Lentin, L. et al. - Ou parler au lire. Paris, ESF, 1978. Valiquette J. - Les fonctions de la communication, au cœur d'une didactique renouvelée de la langue maternelle. Qué· bec, Ministère de l'éducation, Etudes et documents, 1979. Vurpillot, E. - Les facteurs perceptifs dans l'apprentissage de la lecture. Ap· prendre à lire. La Tour-de-Peilz (CH): Delta, 1973. Weiss , J. - Quelques distinctions utiles pour un début sur l'apprentissage de la lecture. IN: Apprentissage et pratique de la lecture à l'école. Acte du Colloque de Paris, 13-14 juin 1979. Paris: Ministère de l'éducation: CNDP, 1979. Weiss, J. (éd) - A la recherche d'unepédagogie de la lecture. Berne: Peter Lang, 1980.
Types de textes (selon Val iquette)
Informatifs
Plans Cartes Guides Atlas Indi cateurs chemi n de fer Annua ire tél éphoni que Programme TV Dictionnai re Encyclopédie Livre de recettes ~lode d' emploi Consignes d'exercices Ouvrages et articles scientifiques Journaux Rapports administratifs Petites annonces
Expressifs
Correspondances personnelles Autobiographie Ana lyses criti ques
Poétiques et 1 ittéraires
Romans pol iciers Roman 1 ittéraire Théâtre Poésie Nouvelles Contes
Incitatifs
Affiche Textes de propagande pol itique ou commerciale Invitation Convocation
Ludiques
Cha rades et dev i nettes Rébus ~lots croi sés
Exploration d'un champ graphique
ANNEXE TYPES DE LECTURE
Repérage ou survol
Lecture intégrale Lecture oral isée préci se
Lecture rapide visual i sée
13
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Avec l'appui du Conseil de la culture de l'Etat du Valais et la Commission culturelle de la municipalité de Sion, l'Association suisse des «Amis de l'université pour étrangers de Perugia», section Valais, en collaboration avec la Société Dante Alighieri de Martigny et le Vice-consulat d'Italie à Sion, organise le Quatrième séminaire de littérature italienne en Valais du 17 au 22 mars 1986 à Sion.
En 5 conférences successives, le professeur Armando Biselli, ancien professeur à l'Université pour étrangers de Perugia, développera le thème central:
«Tendenze e prospettive dei romanticismo italiano»
comprenant les aspects suivants:
Lundi 17 mars Neoclassicismo e romanticismo. Mardi 18 mars Ugo Foscolo, 0 dell'lIlusione eroica. Mercredi 19 mars Giacomo Leopardi, 0 dei pessimismo sentimentale. Jeudi 20 mars Alessandro Manzoni, 0 dell'equilibrio spirituale. Vendredi 21 mars Il capolavoro dell'età romantica italiana: 1 Promessi Sposi.
Les exposés seront illustrés par la mise à disposition de textes choisis et par la projection de diapositives.
Soirée inaugurale
Lundi 17 mars 1986 à 20 h 00 à l'aula du Lycée-çollège ~ des Creusets, 34, rue Saint-Guérin, Sion
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Quatrième séminaire de littérature italienne en Valais 17 - 22 mars 1986 - Sion
- en présence de personnalités du monde culturel italien' intermède musical joué' par Fabienne Théodoloz, pianiste et Mileva Fialova, violoncelliste;
- attribution de bourses d'études pour fréquenter les cours de l'Université pour étrangers de Perugia.
Les autres entretiens se dérouleront à la salle de conférences du Crédit Suisse, 23, avenue de la Gare, Sion, à 20 h 00.
Les qualités de l'éminent conférencier ~ui nous revient avec joie en Valais et le haut niveau de ses exposés sont garants d'un enrichissement culturel et humain de premier choix.
Cordiale bienvenue à toute personne désirant approfondir les richesses illimitées de la culture italienne à travers les siècles!
Marguerite Stoeckli, présiden te de
l'Association suisse des amis de l'Université
pour étrangers, Perugia - Sion
Eh bien justement NON! En matière de télévision éducative il est dangereux de rester «entre nous », repliés sur nos petites affaires scolaires ou romandes. Un récent séjour en Angleterre m'a donné l'occasion de mieux connaître les efforts de la BBC (British Broadcasting Corporation) et du Gouvernement britannique afin que télévision et éducation se conjuguent harmonieusement. Je veux parler ici tout particulièrement des accords qui lient la BBC et l'Open University, réservant pour un autre article la description de l'ensemble des services éducatifs de laBBC. Le centre de production de la BBC pour l'Open University (BBC/ OUPC) occupe environ 400 collaborateurs dont 55 producteurs spécialisés. Ce centre produit chaque année environ 250 émissions de télévision et cassettes vidéo; ainsi que 400 émissions de radio et cassettes enregistrées. Chaque année également la BBC !ransmet sur son réseau national 1100 a)200.heures de programmes télévises qUI représentent le 12 % de toutes les transmissions de BBC 1 et BBC 2. En 1971,la moyenne. hebdomadaire
était de 4 heures; elle s'est élevée en 1981 à 34 heures. En 1982, environ 90000 étudiants, répartis dans l'ensemble du Royaume-Uni, pouvaient suivre les cours de l'Open University grâce aux émissions de la BBC. Ces étudiants n'auraient peut-être jamais suivi de cours de niveau universitaire autrement. Le «partnership» qui lie la BBC et l'Open University dure maintenant depuis bientôt quinze ans, pour le plus grand bien de la cause de l'éducation. On se prend à rêver d'une organisation semblable, toute proportion gardée et compte tenu des besoins spécifiques, pour la Suisse romande. Rendez-vous donc en 1993. En attendant, à part les émissions de la Télévision éducative, la Télévision Suisse romande fait de louables
efforts dans le sens d'émissions éducatives. Rappelons «Octo-Gicieh>, une série d'émissions et un suivi pour enseigner la programmation informatique. Il faut citer aussi les projets du Département Société et Education: début 1986 un cours d'anglais, suivi d'un cours d'allemand, tous deux constitués d'émissions et de livres. Et pour début 1987, un cours d'italien «Buongiorno Italia» dont le suivi pourrait être assuré par les Universités populaires. Sans oublier enfin, «Corps Accord», un cours de yoga dont les émissions, diffusées jusqu'en été 1986, sont complétées par un livre et une cassette son. La Télévision éducative, au sens large du terme, a encore un bel avenir et c'est tant mieux.
Gilbert Brodard
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Télévision éducative Pour être mieux informés sur les émissions de la TV éducative
Vous pouvez consulter : la rubrique régulière de L 'Educateur, édition corporative et syndicale; les articles occasionnels dans le bulletin du CARESP;
les articles de développement qui paraissent de cas en cas dans L'Educateur-Revue, et dans le Radio-TV Je vois tout;
Adresses des centres cantonaux de Radio et Télévision éducatives
JURA: NEUCHÂTEL: M. Jean MARTENET
les fiches de découpage qui renseignent sur les enregistrements, disponibles dans les centres cantonaux de RTVE.
Institut pédagogique Centre DOCAV rue du Banné 23
Office neuchâtelois de documentation pédagogique Champréveyres 3
2900 Porrentruy, tél. 066/ 665832 Case postale 10 2000 Neuchâtel 8 Monruz, tél. 038/223925
Berne: Office de recherches pédagogiques Rue de l'Industrie 4 VALAIS: M . Henri MÉTRAILLER 2720 Tramelan, tél. 032/976712 Offic,e de documentation et d'information scolaires
Gravelone 5 FRIBOURG: M. Emmanuel SCHMUTZ 1950 Sion, tél. 027/ 216286
Centre d'initiation aux mass media Case postale 7 VAUD: M. Jean-Pierre GOLAY
Centre d ' initiation au cinéma Chemin du Levant 25
1700 Fribourg, tél. 037/ 231464
GENÈVE: M . Maurice WENGER Service des moyens audio-visuels Cité Vieusseux 9 Case postale 222 1211 Genève 28, tél. 022/ 446750
1005 Lausanne, tél. 021/221282
Adresses de la Radio et de la Télévision éducatives RADIO: Mme Marie-José BROGGI (déléguée pédagogique)
Radio éducative, Radio Suisse romande Bd Carl -Vogt 66 1211 Genève 8, tél. 022/29 2333
TÉLÉVISION: Mme Paulette MAGNENAT, M . Gilbert BRODARD (délégués pédagogiques) Télévision éducative, Télévision Suisse romande Quai Ernest-Ansermet 20 Case postale 234 1211 Genève 8, tél. 022/ 293333
Document 21 janvier
L'avenir à 15 ans
Des élèves sont interrogés à différentes périodes de leurs études ou apprentissages . Ils expriment leurs vœux quant à leur orientation professionnelle. Plus tard surviennent les changements de cap, soit par volonté, soit par nécessité. Démarche très intéressante, et difficile à réaliser: la cinéaste Jacqueline Veuve a suivi ces jeunes pendant plusieurs années, de l'adolescence à l'âge adulte.
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Documentaire 7 janvier
Le fond de 1'air Temps présent du 18 mars 1982 L'air va partout et quand il est pollué, on peut imaginer les conséquences que cela peut entraîner. Bernard Mermod et Laurent Rebeaud posaient clairement le problème de la pollution de l'air en 1982 en portant à notre connaissance de nombreux cas mais aussi en proposant des solutions. Qu'en est-il aujourd'hui? L'essence sans plomb et le catalyseur seront-ils des moyens suffisants pour lutter pour la sauvegarde de notre environnement?
La Course autour de chez soi
Rappel! Délai de remise des films: 25 avril 1986. Reportages en film super-8 ou en vidéo.
Attention! Ne dépassez pas la durée limite de 5 minutes.
Mardi 18 février
Les fantômes du cap Hom L'importance de c.e c~p ~ marqué l'histoire de la manne a vOlle. Ce film superbe et très dense se compose d'une quantité de courtes séquences qui permettent un visionnement fragmenté . De l'art de la construction maritime à la vie des marins à bord, de nombreux aspects sont abordés: le développement du port de San Francisco, les conditions de travail et de recrutement des équipages, l' influence de la ruée vers l'or sur le volume du trafic maritime, la concurrence du chemin de fer ou des paquebots en acier qui remplacent progressivement les goélettes californiennes. Ce n'est pas un hasard si le cap Horn revient si souvent dans les chansons de marin. Ce cap redoutable suscitait la peur, non sans raison ... car vous l'avez peut-être deviné, les fantômes du cap Horn surgissent des épaves particulièrement nombreuses au large de la Terre de Feu. Cette diffusion est programmée en appoint des émissions de Radio éducative sur le thème des grands navigateurs.
Adresse :
TV éducative Télévision Suisse romande Case postale 234 1211 Genève 8
Si vous avez réalisé un reportage qui ne ie passe pas « autour de chez vous», ou une fiction, ne l'envoyez pas à la Course autour de chez soi, il serait éliminé. Il existe d'autres organismes qui aCcueilleront vos productions:
Festival de la COSMA:
M. Martenet ONDP Case postale 10 2000 Neuchâtel 8, Monruz (productions scolaires uniquement) Délai de remise des films: 30 avril 1986.
Rencontres Ecole et Cinéma:
CIC Chemin du Levant 25 1005 Lausanne Délai de remise des films: 31 mars 1987.
Mardi 18 mars
Crossroad, le ghetto de la colère
Pour la première fois en Afrique du Sud une équipe de TV avait pu pénétrer dans un ghetto noir et y recueillir les témoignages de ceux qui luttent et qui souffrent. Un documentaire diffusé par Antenne 2 en 1980, qui vous permettra de comparer les informations d'alors avec celles qui rendent compte de la situation actuelle.
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TV-Scopie 13-14 janvier
Les stéréotypes Si vous dessinez une grand-mère, il est probable que vous la coiffiez d'un chignon, vous ajouterez une paire de lunettes, un tablier à fleurs. Sans doute sera-t-elle assise sur une chaise, un tricot à la main. Pourtant les grand-mères actuelles ne correspondent plus nécessairement à ce portrait. La simplification, la généralisation permet une identification rapide, mais trompeuse. En racontant des histoires à nos élèves, en choisissant des phrases pour les exercices de français,nous oublions d'être attentifs à la présence de ces stéréotypes. Cette émission incitera professeurs et élèves à partir à la chasse aux stéréotypes.
10-11 février
Histoire 'de trains Histoire d'affiches Dès leur création, nos compagnies de transport ferroviaire ont ressenti le besoin de se faire connaître, de communiquer leurs horaires, d'attirer de nouveaux clients. A la modernisation progressive de notre réseau ferré correspond l'évolution graphique des affiches publicitaires qui fixeront l'image de la Suisse, but touristique. Il est difficile de dissocier l'histoire de l'affiche de l'histoire des CFF. Ce moyen de transport était réservé d'abord à une élite de personnes qui pouvaient s'offrir le luxe de voyager, d'aller aux sports d'hiver. Après de nombreuses années où il est dédaigné, le train regagne la faveur des utilisateurs. L'affiche CFF elle aussi évolue: elle sera tour à tour simple information, œuvre d'art ou support d'un slogan publicitaire.
Lundi 10 mars Mardi 11 mars
La voix Les chanteurs, les acteurs, les comédiens travaillent leur voix, les hom7 mes politiques, les journalistes de radio ou TV, les personnages publics font de même. La voix peut mobiliser, rassembler, toucher. La voix produit des mots, du souffle et transmet aussi de l'énergie, des vibrations, des sensations, des émotions. Mais en fait quelles sont les possibilités de la voix, voix parlée ou voix chantée? Quel est l'impact de la voix sur l'auditeur?
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A vous la chanson! par Bertrand Jayet
Afin de proposer auX enfants
un grand nombre de chansons et d'accompagnements orchestraux, nous avons supprimé la traditionnelle «partie d'étude» dans les émissions du trimestre. Qu'en pensez-vous? Merci de nous le faire savoir! Vous pouvez, entre autres, obtenir gracieusement les
Vendredi 7 février (6-10 ans)
C'est nous les magiciens par Jo Akepsimas
Mannick et Jo Akepsimas sont parmi les rares auteurscompositeurs à écrire des chansons que les enfants peuvent chanter entièrement, paroles et musique étant parfaitement -adaptées à leur âge. Voilà pourquoi nous vous proposons aujourd'hui quelques-unes de leurs nouvelles créations. (Disque : «Jo Akepsimas chante pour les enfants - 4 et 3 font 8» no 11015 Musidisc. A noter que les partitions de toutes les chansons sont glissées dans la pochette du
dossiers complémentaires comprenant les partitions des chansons (mélodies, accords de guitare et paroles) à l'adresse suivante:
«A vous la chanson!» Emission de Radio éducative Radio Suisse romande « Espace 2» CP 233 1211 Genève 8
Merci de joindre à votre envoi une enveloppe (format A4) dûment remplie et affranchie.
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Contactpoursoiréesetanimationsscolaires:JoAkepsimas, L1 P 1 7 F j 110 Q. t J 1 JI ! EJ 1. FOl 35, rue Roger-Jourdain, F-95200 Rueil-Malmaison Ira . l' h; mIJ-Jl9ut esl di;;'à nU. .s-:;dtJ mD/~ fou/tri COII. /tllrJ. Q1:/tl-
(France). i. l'A do",Ç rr'",~ .sol"", . .PO 7-
Quand Jo chante pour et avec les enfants, c'est la fête des l§ p ·1-1 n 1. 1/ Il! El 1 J 1/# 1 i - ; 1 sourires et des clins d'œil. Y. noy·el l'as lu"r tom-mUlct. ci don- lu.' CéJt. ..
Paroles: Marie-Annick Rétif (Mannick) Musique: Jo Akepsimas
Refrain: C'est nous les magiciens, les enchanteurs,
Nous avons des étoiles au fond du cœur, Tapez dans vos mains deux fois co mm' ça:
La chanson magique apparaîtra!
La musique est déjà née Sur des mots tout en couleurs Allez-y, n'ayez pas peur On commence à chanter! 2. n faut mettre à l'intérieur Un soupçon de poésie; Une histoire est plus jolie Quand les mots sont en fleurs! 3. Elle se chante avec la voix Et les mains et tout le corps Ajoutez quelques accords Et elle s'envolera!
(Publié avec l'aimable autorisation des Productions Jo Akepsimas, 1985.)
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Je veux dormir encore Paroles : Marie-Annick Rétif (Mannick) Musique : Jo Akepsimas
1. Je n'veux pas me lever Je veux dormir encore Il pleuvait des météores Quand mon réveil a sonné. Refrain: Le jour se lève Mais je suis tout endormi J'ai de la fièvre Aujourd'hui je reste au lit. 2. Je n'veux pas me lever J'ai pas fini mon rêve Justement j'avais la fièvre. Quand maman m'a réveillé. 3. Je n'veux pas m'habiller Pour aller à l'école Je crois que j'ai la rougeole Et je m'suis tordu le pied!
Je tousse, je tousse Paroles: Marie-Annick Rétif (Mannick) Musique : Jo Akepsimas
1. Je tousse, je tousse Je suis bien enrhumé Tu m'as passé ton rhume T'aurais pu le garder Je tousse, je tousse On est deux à tousser Ça me pique et ça m'brûle Toi tu parles du nez. Refrain: On est tous, à conjuguer Le verbe tousser On a tous le nez bouché Ça nous fait rigoler! 2. Tu tousses, tu tousses Tu n'peux pas t'arrêter, J'en ai mal aux oreilles, A la fin de la journée! Tu tousses, tu tousses, Fais quand même attention, Tiens voilà des pastilles, Moi, je bois du citron! 3. On tousse, on tousse On n's'entend plus parler Tout' la classe a le rhume Qui c'est qu'a commencé?
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4. Je n'veux pas m'habiller Je suis sûr'ment malade Il me faut de la pommade, Du sirop, des comprimés!
(Publié avec l'aimable autorisation des Productions Jo Akepsimas 1985.) ,
On tousse, on tousse Et depuis ce matin La maîtresse a le rhume Ell' n'viendra pas demain! CODA. ..
L'automne rouge et or Paroles : Marie-Annick Rétif (Mannick) Musique: Jo Akepsimas
1. L'automne sur mes pas Fait pleuvoir des feuilles rouges Dès qu'un arbre bouge Sous le vent froid. 2. L'automne au fil des rues Tisse une écharpe de fête Au nez des fenêtres Qui n'ouvrent plus! 3. L'automne prend son temps Pour déshabiller les branches Quand leurs bras se penchent Frileusement! 4. L'automne rouge et or Met le feu à son domaine Pour qu'on ne lui prenne Tous ses trésors!
(Publié avec l'aimable autorisation des Productions Jo Akepsimas, 1985.)
Chansons proposées lors de l'émission du vendredi 14 mars
1. Que c'est amusant, maminette (majeur, mineur) 2. Bel oiseau 3. L'enfant et l'oiseau 4. Coquelicot 5. L'enfant et le vent 6. Saperlipopette 7. pour la lune 8. La fourmi 9. La pluie
10. Sur les ailes d'un nuage 11. J 'ai un oiseau 12. Bouton d'or
(Pour les petits de 5 à 8 ans)
L'enfant, l'oiseau et le nuage Une histoire en chansons par Pierrette Rière-Romascano et Jacques Steig
Paroles et musique: Pierrette Romascano
2. J'ai un oiseau dans mon panier, Je ne sais pas s'il sait voler... Il volera, la la la la la La ... 3. Mon bel oiseau s'est envolé Je ne sais pas s'il reviendra Peut-être un jour, la la la la la Il reviendra chanter près de moi. 4. Mon bel oiseau est revenu, Je savais bien qu'il reviendrait Qu'il reviendrait, la la la la la Qu'il reviendrait chanter près de moi.
(Extrait du recueil «Le Jardin des Chansons », Fournitures et éditions scolaires du canton de Vaud.)
J'AI UN OISEAU
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J'o/ un 01 - seau dans mon fa - mer. Je ne SOIS
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13. Natacha, enfant-chat (inédit) 14. Berceuse
N.B. : Certaines de ces chansons seront également présentées dans leur version orchestrale .
Bibliographie - Nos l, 2, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 11 et 14 sont éditées dans le recueil
« La Maraude aux Chansons» de Pierrette Rière-Romascano, Guilde SPR, ch. des Allinges 2, 1006 Lausanne.
- Nos 3, 5 et 12 sont éditées dans le recueil «Bouton d'Or» de Pierrette Rière-Romascano, Guilde SPR, ch. des Allinges 2, 1006 Lausanne.
Natacha, enfant-chat Paroles et musique : Pierrette Rière-Romascano
1. Natacha, enfant-chat Tu danses dans le soleil Et déjà voici l'abeille Qui se pose près de toi Natacha, prends garde à toi. 2. Natacha, enfant-chat Tu t'élances dans le pré Et le papillon léger Ne se laisse pas attraper Natacha, tant pis pour toi. 3. Natacha, enfant-chat Vois la lune qui se lève Il est temps de s'en aller Se promener dans les rêves Natacha, reviens vers moi. 4. Natacha, enfant-chat C'est dans mes bras que tu dors Mais tes yeux racontent encore Tous ces soleils, ces merveilles Natacha, c'est beau comm~ ça.
(Publié avec l'aimable autorisation de Pierrette Rière-Romascano.)
Na-ta - cha en-fantchat tudan-sesdans le 80-
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La Passion selon saint Jean de Jean-Sébastien Bach
par Jacques Pache et Bertrand Jayet
Contenu des émissions (10 février , 3 et 17 mars) Avec le concours d'un orchestre et d'un chœur de jeunes (l'Orchestre des Collèges de Lausanne et le Chœur du collège de Béthusy dirigés par Jacques Pache) nous allons découvrir quelques aspects de la «Passion selon saint Jean» de loS. Bach. Les exemples musicaux de l'orchestre seul ont été enregistrés en studio spécialement pour les présentes émissions; les exemples chœur et orchestre sont extraits de l'enregistrement en direct du concert donné par les deux ensembles de jeunes Lausannois le 21 mars 1980 à la cathédrale de Lausanne. Les solistes sont: M. Pierre-André Blaser, ténor, dans le rôle de l'évangéliste, M. Michel Brodard, basse, dans le rôle de Jésus, M. Gilles Cachemaille, basse, dans celui de Pilate.
Emission III, Béthusy
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Intentions pédagogiques L'audition d'une œuvre telle que la «Passion selon saint Jean» est difficilement accessible à un jeune public si on prétend l'écouter dans sa totalité (deux heures de musique). Mais l'expérience nous a prouvé qu'il n'en est plus de même si l'on se borne à présenter les grandes charnières de l'œuvre, ce que fera Jacques Pache au cours des deux émissions. On prendra soin de bien situer le récit de la Passion avant de passer à l'audition. Partant du principe que les élèves sont issus de milieux confessionnels différents, et respectant la liberté de chacun, nous avons volontairement insisté sur le plan humain du drame.
Trois chorals de Jean-Sébastien Bach par Jacques Pache et Bertrand Jayet En complément des deux émissions consacrées à la «Passion selon saint Jean», Jacques Pache, l'Orchestre des Collèges de Lausanne et le Chœur de Béthusy nous proposent de chanter trois chorals de Jean-Sébastien Bach. Plan de l'émission: 1. En guise d'ouverture: Choral n° 68 «Engelein» par
l'orchestre seul. 2. Choral n° 7 «0 grosse Lieb'», chanté. 3. Choral n° 7 «0 grosse Lieb' », étude des 4 voix, jouées
l'une après l'autre par les instruments, puis accompagnement orchestral du choral.
4. Choral n° 52 «In meines Herzens Grunde», chanté. 5. Choral n° 52 «In meines Herz~ns Grunde», étude des
4 voix, jouées l'une après l'autre par les instruments, puis accompagnement orchestral du choral.
6. Choral« Jesus bleibet meine Freunde - Jésus que ma joie demeure» extrait de la cantate 147, chanté.
7. Choral «Jesus bleibet meine Freunde», accompagne-ment orchestral (cf. «Chanson vole II>>, pp. 120-121).
Remarque: Pour obtenir gracieusement les partitions de ces trois chorals, écrire à l'émission de Radio éducative, Radio Suisse romande, bd Carl-Vogt, 1211 Genève 8. Merci de joindre à votre envoi une enveloppe dûment remplie et affranchie.
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Evénements d'hier et d'aujourd'hui La Radio raconte l'Histoire 1933-1937 ou la montée des tentations 6 janvier, 3 et 24 février, 10 mars Retracer grâce aux archives les péripéties du monde comme si on y était, tel est le principe de l'ambitieuse série réalisée en 1972 par une équipe de journalistes du Département de l'information de la Radio Suisse romande. «La Radio raconte l'Histoire» c'est un amalgame de voix célèbres de la politique, la renCQntre avec les vedettes du show-business, mais surtout c'est le commentaire de spécialistes passionnés autant par l'Histoire que par le traitement de l'information. Les nouveaux moyens d'enregistrement se développent rapidement à cette époque et les documents sonores sont de plus en plus nombreux. C'est une véritable mine d'or dans laquelle nous offrons aux enseignants de puiser année après année. Jacques Matthey-Doret et Christian Sulzer, deux grands journalistes de la Radio Suisse romande, vont vous faire revivre presque au jour le jour les grands événements d'une période de notre Histoire dont les similitudes avec l'actualité sont troublantes. La montée du fascisme en Europe, l'avènement de Roosevelt aux USA, les secousses qui ébranlent l'Asie, tous ces événements qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale permettent peut-être de mieux saisir comment l'Histoire prend rendez-vous avec le destin.
énements d'hier et d'aujourd'hui
24 janvier, 21 mars
Par la magie du radio-théâtre,
le temps s'efface et vous vous retrouvez, dans la cour du château de Chillon, attendant avec tous les membres de la maisonnée, le retour du seigneur, le comte Pierre, septième fils du comte de Savoie. Il rentre d'Angleterre après une visite chez sa nièce Eléonore. Il se débrouille bien ma foi, lui qui était destiné à la prêtrise, et son château qui n'était guère qu'un donjon entouré de murailles quand il était enfant devient un lieu d'habitation assez confortable.
111111' Avec le maître d'hôtel, le chapelain, Raymond le troubadour et les innombrables serviteurs et invités, vous
Conte 10 janvier
Goutteline et Perlinette Deux gouttes d'eau en goguette, tombées inopinément de la joue de l'auteur, Gilbert Jolliet, un matin à l'heure de la barbe, nous remettront en mémoire le cycle de l'eau et ses conséquences. «L'Information à travers une histoire» propose, dans ses thèmes directement adaptés au plan d'études, de faciliter et d'illustrer par le conte des notions abstraites.
vivrez en direct « Une journée à Chillon au temps du comte Vert», qu'on surnommait aussi le Petit Charlemagne. Autre lieu, autre personnage ... En juin 1291, un jeune homme, riche marchand milanais est envoyé par le duc de Milan chez les hommes libres du pays des Waldstatten, pour savoir si le passage par le Gothard est possible. Et pourquoi ne pas envisager d'établir un traité d'alliance ou de commerce avec les gens des vallées? Cette reconstitution de Robert Ecoffey pour la Radio scolaire de jadis est une fiction qui aidera les élèves à comprendre, par le biais des aventures d'un marchand milanais comment le Gothard a influencé la naissance de ce qui est devenu la Suisse.
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Initiation musicale 17 et 20.ianvier
Eh ben flûte alors! c'est l'histoire d'une flûte. Une jolie flûte soliste dans un grand orchestre. Ellejoue Mozart en tournée. Un jour, deux jours, dix jours toujours Mozart, toujours le même programme ... Elle en a marre la flûte, elle n'en peut plus. La harpe tente de la raisonner; le basson plus psychologue sait bien que dans ces cas-là rien ne sert de sermonner. Il lui conseille de se changer les idées. Voir ailleurs, du côté de la musique pop par exemple, ça défoule, ça fait du bien. La petite flûte n'hésite qu'une seconde et hop, la voilà partie. Quelle aventure mes amis! Quelle découverte! La petite flûte n 'en revient pas de se découvrir autant de parents, de cousins dans le monde entier. C'est à Henri Von Kaenel et un groupe de normaliens que vous aurez le plaisir de lancer «Eh ben flûte alors! », parce que, sans y toucher vous aurez découvert les mille et une facettes de cet instrument séculaire.
La musique de film Le cinéma, c'est des images, mais aussi des sons, et parfois de la musique. Après une première émission sur la musique de film à partir des archives de la radio, nous allons «écouter un réalisateur» à travers les musiques de ses films. Un thème, celui du passage de l'enfance à l'âge adulte; trois films pour l'illustrer «Les 400 Coups», «Baisers volés», « L'Argent de Poche », un style, celui de François Truffaut et sa façon d'illustrer et de souligner l'humour, la passion, la peine et la violence.
Chemin faisant Les trésors perdus 14 février, 7 mars L'Histoire du monde est jalonnée de trésors. Des trésors enfouis dans la terre, cachés dans des lieux secrets oubliés dans des îles ou perdus au fond des mers. Trésors fabuleux, l'un en Europe -le trésor des templiers - l'autre en Amérique du Sud - le trésor des Incas - Viviane Mermod-Gasser, grand reporter, vous inoculera peutêtre le virus du chasseur de trésor.
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Peut-être aussi parviendra-t-elle par ce subterfuge à vous faire aimer l'Histoire et les péripéties qui ont conduit à leur perte, tant d'hommes possédés par le goût de l'or. La deuxième émission jette une passerelle vers le thème des grands navigateurs, proposé plutôt le lundi. Et c'est l'Espagne qui en est le théâtre : le trésor de la baie de Vigo où s'est déroulée une des plus grandes batail-
les navales en 1702, excite encore les imaginations puisqu'il repose à une cinquantaine de mètres sous l'eau et qu'on l'estime à 200 milliards-or!
Editeur responsable: Radio-Télévision éducative romande. Sous-commission de production. Décembre 1985. Conception graphique et illustrations : Philippe Aquoise, Lausanne.
r 13 janviel~ 17 février
nthologie Les grands navigateurs: Ulysse
Naviguer dans le temps, à bord des vaisseaux de ceux qui sont entrés dans la légende des mers~ Ulysse, Christophe Colomb et tous les autres, marins intrépides, aventuriers de haut vol ou héros mythiques
Ulysse Puni par Poséidon, le héros d'Homère et ses dix nefs grecques a-t-il tourné en rond en Méditerranée ou s'est-il heurté aux marées de l'Atlantique, ce qui aurait constitué une véritable odyssée? Décryptant le style imagé de l'Odyssée, Thomas Sertilanges apporte des éléments passionnants à l'appui de cette hypothèse.
et Christophe Colomb encourant la colère des dieux! bonne carte du monde. Lui se charge Tous, ils ont alimenté l'Histoire, de régler les détails du voyage selon notre Histoire. Pour embarquer avec l'époque, le genre de navire, les hom-eux, Thomas Sertilanges vous en- mes d'équipage... et l'objectif à joint de vous munir d'un transistor, atteindre. d'un gilet de sauvetage, et d'une
Christophe Colomb Le 12 octobre 1492, après 35 jours de navigation, les trois caravelles commandées par le capitaine Martin Alonzo Pinzon pour le compte d'Isabelle de Castille, sous la haute direction de Christophe Colomb, arrivent en vue d'une terre inconnue. Pinzon qui le premier a vu l'île, un îlot des Bahamas appelé aujourd'hui Battling, en informe Colomb qui, aussi-
tôt, s'approprie la découverte et montre par ce geste sa véritable nature. Sous le couvert d'une campagne de christianisation Colomb veut s'approprier les territoires où il met pied. Thomas Sertilanges réhabilite en quelque sorte Pinzon, navigateur émérite sans le savoir-faire etl'intelligence duquel Christophe Colomb n'aurait pu réussir.
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Janvier Mardi 7 D ocumentaire: «Le fond de l'air ». Un Temps préselllsur la pollution de l'air.
Lundi 13 el mardi 14 TV-Scopie: «Les stéréotypes». Mieu x connaître les stéréotypes, savoir les repérer et éviter d'en produire.
Mardi 21 D ocument : «L'avenir à 15 ans» . Le choix d'un mét ier: un long et incertain parcours pour les adolescents.
Lundi 27 el mardi 28 T élaclualité: «L'événement du mois ».
Février Mardi 4 Document : en complément du Té/oeil/alité des 27 et 28 janvier.
Lundi 10 el mardi 11 TV-Scopie: « Histoire de trains, Histoire d'afliches», Evolution de la conception de l'affi che, e t en fili grane l' his toire des chemins de fer suisses.
Mardi 18 D ocumentaire: «Les fantômes du cap Hom », Avan t les che mins de fer, la goélette re liait côte est à la côte ouest des Etats-Unis.
Lundi 24 el mardi 25 Télactu alité : «L'événement du mois» .
L - Lundi 9 h. 30 (10-16 ans) V - Vendredi 9 h. 30 (6-10 ans) Espace 11
L 6 Evénements d'hier et d'aujourd'hui La Radio raconte l' Histoire (4< émission). An née 1933-1934
V 10 Conte L'information à travers une histoire: Goutteline e t Perl inette, par G ilbert Jolliet
L 13 Anthologie Les grands navigateu rs: Ulysse et l'Odyssée, par T homas Sertilanges
V 17 Initia tion musicale Eh nûte alors!
L 20 Initiation musicale La mus ique de film, par Marie-José Broggi. Complément TV éd ucative (2< émission)
V 24 Evénements d'hier et d'aujourd'hui Une journée à Chillon au temps du comte Vert
L 27 Actualité Case ouverte en fo nctio n de l'actualit é
V 31 Environnement Thème en relat ion avec le plan d'étude, par Rut h Scheps
Février L 3 Evénements d'hier et d'aujourd 'hui
La Radio raconte l'Histo ire (5< émission). Su ite année 1934-1935
V 7 A vous la chanson C'est nous les magiciens, Jo Akepsimas, par Bertrand Jayet
L 10 A vous la chanson «La Passion selon sain t Jean » deJeanSébastie n Bach (1) avec l'O rchestre des coll èges de Lausanne, par Jacques Pache
V 14 Chemin faisant Les trésors perdu s (1), par Viviane Mermod-Gasser
Radio Educative L 17 Anthologie
Les grands navigateu rs: Christophe Colomb,parThomasSertilanges
V 21 Fol~lore , rondes et comptines par Marie-José Broggi
L 24 .Evénements d'hier et d'aujourd'hui La Rad io raconte l'Histo ire (5< émission). An née 1935- 1936
V 28 Environnement T hè me en relation avec le plan d'études, par Ru th Scheps
Attention! Nouveaux jours de diffusion
Philippe Aquoise, Lausanne
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T V -Scopie: «La voix ». Ses poss ibilités et Son importance dans la commu nicati on.
Mardi 18 D ocumentaire: «Crossroad, le ghetto de la colère» . Un document de 1980 sur la situation en Afriqu e du Sud.
Lundi 24 el mardi 25 T élactualité : « L'événement du mois».
Avril Mardi 15 D ocume nt : en complément de Té/aelua/ité des 24 et25 mars.
Les personnes qui ne recevraienl pas celle feuille d 'information peuvenl l'oblenir à: Télévision éducative, Télévision Suisse romande, case postale 234, 1211 Genève 8.
L 3 A vous la chanson « La Passion selon saint Jean » de Jean· Sébastien Bach (2) avec l'Orchestre des collèges de Lausanl)e, par Jacques Pache
V 7 Chemin fai sant Les trésors perdus (2), par Viviane Mermod-Gasser
L 10 Evénements d 'hier e t d'aujourd'hui La Radio raconte l'Histoire (6< émis· sion). Année 1936-1937
V 14 A vous la chanson L'enfant, l'oiseau e t le nuage, P. Ro· manesco, par Bertrand Jayet
L 17 Initia tion musicale T rois chorals de Bach, par Jacques Pache et Bert rand Jaye t
V 21 Evénements d'hier et d'aujourd'hUi Avec un marchand milanais aU temps desWaldstatten
Voilà quelques mois, un concours portant sur des réalisations pour une éducation plus interculturelle, proposé par le groupe mixte italo-suisse du Centre Pedagogico Didattico, parut dans l'Ecole valaisanne. Grâce à la collaboratioil financière de la Confédération et du Conseil de l'Europe, plus de quatre-vingts participants ont eu la possibilité de suivre un stage organisé en Alsace, en novembre dernier.
J'ai eu la chance de pouvoir prendre part à cet échange interculturel auquel chacun d ~ entre nous doit être sensibilisé.
En voici un très bref aperçu
,. Qu'est-ce que l'intercultu-ralisme?
C'est une prise de conscience:
- du statut social de l'élève étranger et de sa famille ;
- de sa situation scolaire défavorisée;
- de la nécessité de développer une identité biculturelle et de sensibiliser aux droits de la personne;
une ouverture:
- vers d 'autres cultures (celles des pays d'origine des immigrés en échange avec celle du pays d'accueil);
- de la classe vers l'extérieur ;
une collaboration:
- entre enseignants suisses et étrangers; .
- avec les parents des élèves; - entre plusieurs classes ;
u~ problème de compréhenSion linguistique à résoudre.
Compte rendu d'un stage en Alsace: « l' interculturalisme )}
Il. Ses aspects
a) Le stage nous a révélé que l'interculturalisme intéresse actuellement bon nombre de théoriciens . Une journée au Conseil de l'Europe à Strasbourg, nous a permis d 'approfondir, en cinq thèmes proposés par des experts, la contribution à une solution des problèmes sociaux que pourrait apporter l'interculturalisme .
b) Mais il est bien évident que beaucoup de moyens pratiques restent encore à découvrir et à réaliser. Lors d'échanges, dans les groupes de travail, j'ai appris que différents travaux se faisaient déjà en ce sens, dans nos cantons:
1. cours d 'appui de français en classe d'accueil (un peu dans toute la Romandie et la Suisse allemande) ;
2. cours de langue et de culture d'origine : - extrascolaires (Genève,
Vaud, Neuchâtel. .. ); - intrégrés (Valais);
3. bibliothèque interculturelle (Genève) ;
4. correspondance interscolaire;
5, cours de formation d'enseignants;
6. cours de formation d'animateurs;
7, cours d'information théorique et de méthodologie pratique aux normaliennes et normaliens (Neuchâtel);
8. etc.
Bien entendu, une lourde tâche reste encore à accomplir dans ce domaine. Ne serait-ce pas ainsi . une porte ouverte aux en-
seignants sans travail qui pourraient créer des moyens didactiques adaptés à chaque degré, à chaque âge? Quel maître ne s'est jamais vu confronté aux problèmes linguistiques et sociaux d 'un élève étranger dans l'obligation de s'adapter à sa nouvelle classe?
L'interculturalisme, ce référent commun à tous les participants, n'a pas été seulement le thème de travail du stage mais, en plus, il a été une attitude vécue par chacun grâce aux échanges humains et à notre disponibilité. Et, suite à cette expérience, je crois que si chaque enseignant, dans sa classe, parvient à porter une attention particulière à cette pédagogie interculturelle, il œuvrera pleinement, avec ses élèves, pour un~ tolérance plus grande des différences de l'autre ... il vivra quotidiennement l'année de la paix.
Romaine Zufferey
Pour tous renseignements, s'adresser à:
Micheline Rey, Chemin de Planta 4 1223 Cologny - Genève
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Association internationale pour l'éducation interculturelle (AIEI)
Association de particuliers , d'institutions et d'organisations s'intéressant aux problèmes de la lutte contre le racisme, de l'interculturalisme, de l'éducation dans les sociétés multiculturelies, des droits de l'homme, du patrimoine culturel, de la paix et de la compréhension internationales et de l'éducation pour le développement.
Objectifs
1. Promouvoir l'échange d'informations, de matériels et d'idées concernant l'éducation inter jmulticulturelle parmi les enseignants, les responsables de la formation pédagogique et tous ceux qui s'occupent de l'élaboration des programmes d'enseignement et des recherches en la matière.
2. Contribuer au développement de l'éducation interculturelle et aider à la solution des problèmes d'éducation dans les sociétés multiculturelles.
3. Etudier les effets du cadre social de l'éducation, les rapports entre la société, la nation et l'Etat et, les contextes internationaux et la situation des individus, groupes et minorités.
4. Encourager des organisations internationales telles que le Conseil de l'Europe, l'UNESCO, l'OCDE et la CEE à engager des activités et les relayer.
Moyens
1. Etablissement et publication d'un répertoire des membres de l'AIEI afin de faciliter les contacts entre eux et avec d'autres réseaux.
2. Publication occasionnelle de documents traitant de l'éducation interculturelle - y compris l'éducation à la tolérance raciale - et présentant un intérêt local, national ou international.
3. Publication d'un bulletin comportant des annonces, de brèves présentations d'ouvrages, de conférences et d'autres activités importantes et une tribune des lecteurs.
4. Promotion, échange et réalisation de publications. 5. Encouragement et parrainage de conférences et d'ateliers sur les problèmes d'éducation
dans les sociétés multiculturelles. 6. Publication de documents d'orientation et de recommandations visant à encourager le
développement de l'éducation interculturelle.
Français ... destination incertaine
Au début septembre, nous embarquions avec une certaine appréhension. Celle-ci n'était'point due aux membres d'équipage, mais au manque de bagages. On nous avait prévenus qu'ils nous parviendraient à la première escale .
En effet, on nous a servi une «ration trimestrielle». Le reste suivra ... Si vous aimez lire, il faudra patienter ou photocopier ou ... Le livre vous sera remis en octobre. Comme le reste, il est arrivé avec du retard. Vous savez, le courrier?
Mais, enfin, il est bien là. Nous reconnaissons l'important travail fourni et remercions les auteurs de leur engagement.
A peine le temps de se réjouir, car le prochain pli nous apprend qu'il faudra une nouvelle fois faire preuve de patience. Le complément de bagages promis pour janvier ne sera disponible qu'à la fin février!
En attendant, il faudra composer avec les divers éléments de réserve: ouvrages périmés, stencils, photocopies ... Enfin, au bon vouloir de chacun! Mais en restant dans les normes du «Plan ... » ou du «Programme T» . Mais oui, on l'a ressorti, à défaut d'en avoir un autre plus précis.
Et, pour le prochain voyage qui débutera en septembre 1986, on nous promet déjà DES bagages. Lesquels? Combien? ... Mais ce seront les mêmes passagers qui embarqueront. Alors, seront-ils mieux servis?
J'en doute fort. Malgré le sérieux des collègues qui travaillent assidûment, je ne peux guère me montrer optimiste.
Ainsi, devant une telle réalité, ne vaudrait-il pas mieux prendre son temps et proposer des ouvrages complets? Vouloir tenir un calendrier est une chose, bien servir la jeunesse en est une autre. En outre, la position du maître demeure inconfortable: rassurer les parents dans une telle posture n'est guère enviable. Que chacun prenne ses responsabilités face à une situation qui ne demande qu'à être améliorée au plus vite.
Félix Pralong enseignant en 3e et 4e P
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Réflexion
«Enseignement» ou «Apprentissage»?
Qui d'entre nous, enseignants, parents, éducateurs, patrons d'apprentissage ou autres, n'a pas entendu, au moins une fois, cette réflexion pessimiste: «Nos élèves s'expriment de plus en plus mal... Leur vocabulaire s'appauvrit. .. Ils sont de moins en moins capables de tourner correctement le plus petit morceau de texte ... Etc.»?
Avant de répondre à la question ci-dessus, et surtout avant d'infirmer - ou d'affirmer - les constatations faites, n'y a-t-il pas lieu de se poser quelques questions à propos de l'enseignement?
Est-ce que moi, comme maître, j'établis une différence entre enseignement et apprentissage? C'est-à-dire, est-ce que pour moi la différence entre ces deux termes implique deux attitudes pédagogiques vraiment diverses?
D'une part, un «enseignement» partant du maître, en direction de ses élèves: c'est lui qui sait et qui enseigne. C'est lui qui détient le savoir et qui le dispense - à sens unique - comme quelque chose que l'on a et que l'on transmet.
D'autre part, un «apprentissage» par l'élève, avec tout ce que ce terme suppose d'activité, de recherche et de découverte de sa part: c'est l'élève, cette fois-ci, qui va chercher le savoir. Il a besoin, pour cela, du maître, d'un conseiller, d'un guide qui l'entraîne et le conduit, d'un adulte qui le dirige ...
Deux mots, deux attitudes ... Si l'enseignement du français ne devait se donner que sous for-
me de dictées, d'exercices de drill, de rédactions où l'élève n'aurait d'autre but que de rechercher «le style qui plaira pour avoir une bonne note», de commentaires de textes vaguement tournés en paraphrases «ex cathedra», etc., il y aurait lieu, certainement, de se poser des questions.
Si au contraire l'<<apprentissage)) de la langue maternelle signifie pour l'élève activité (-cadre), participation, mise en relation de l'école avec ses intérêts quotidiens et ceux de la société où il vit, etc., alors le renouvellement de l'enseignement du français pourrait se résumer à quelques adaptations de terminologie, phénomène constant et normal dans l'histoire de la pédagogie.
Entre ces deux extrêmes, schématisés pour les besoins de la cause, il y a place pour toute une échelle sur laquelle chaque enseignant doit être capable de se situer.
Sans jeter la pierre à personne, sans condamner qui que ce soit - ce qui constituerait la pire injustice -, et surtout sans préjugé, les questions ci-dessus ne nous autorisent-elles pas, au moins, à une réflexion objective?
François Mathis
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Novembre finissant et le premier trimestre touchant à sa fin, une atmosphère particulière baigne la classe ensoleillée. Il y a dans le regard des enfants comme de l'impatience contenue.
«Qu'allons-nous présenter à nos parents, à nos grands-parents, à nos amis, lors de la traditionnelle veillée de Noël, veillée attendue avec une curiosité évidente dans le haut village.
Les idées ne manquent pas et sont mises en commun lors de ce premier colloque: poèmes à composer et à travailler pour les redire avec le plus grand soin, contes de Noël à réinventer, chansons à apprendre, à polir, fables à interpréter sur le mode classique, tableaux vivants à monter. Toute une série d'idées, parfois drôles, sont émises par les enfants et par leur maître à la recherche d'un bon programme pour la fameuse soirée. Mais personne n'est complètement satisfait; il manque l'originalité; il manque la petite chose qui fera que la soirée 85 sera différente de celle de 84 ou celle de 86!
Alors, soudain, venant d'un certain Hermann, ou d'un petit Walter ou encore d'une Erika rieuse, je ne sais plus, la phrase est lancée: pourquoi ne pas montrer à nos amis du village que nous pouvons aussi nous exprimer en allemand? D'abord, les éclats de rire fusent et les réflexions vont bon train. «Nous comprendra-t-on?» «Sommes-nous assez avancés pour nous lancer dans une telle aventure? «Sauronsnous capter l'auditoire dans une ~utre langue?» Toutes les objectl?ns sont balayées, l'enthousiasme monte et la décision
Deuxième langue: une expérience à tenter ...
tombe avec l'accord de tous: nous présenterons quelque chose en allemand à la veillée de Noël; cela donnera une certaine coloration à l'ensemble de notre spectacle.
Dès lors, et pendant toutes les leçons quotidiennes qui suivent, la motivation pour travailler la langue de Schiller grimpe à la vitesse grand V. Les répétitions laborieuses, les corrections de langage, les lectures difficiles, les mémorisations lentes, tout cela se fait dans la joie.
Les petits de 2e et 3e interprèteront le jeu 9, les moyens de 4e
joueront le jeu 38 et les grands de 5e et 6e s'essaieront au jeu de «Heidi ist krank». Pour chaque groupe, il y aura un présentateur-traducteur qui, en début de chaque jeu, donnera aux spectateurs une brève explication et présentera les personnages. Les 3 scènes seront réparties parmi les autres présentations, la variété du spectacle étant ainsi assurée!
L'entreprise s'anime, les progrès sont fulgurants, pour certains, et lorsque le grand moment arrive, un certain 21 décembre, quelle fierté de s'adresser à ·toute une salle en s'exprimant dans une autre langue! Quel bon moyen également d'informer les parents sur un aspect trop méconnu de notre travail à l'école. L'apprentissage de l'allemand se comprend maintenant différemment dans la classe et même les plus petits en redemandent pour l'année prochaine. Voilà une motivation toute trouvée ...
Et puis, en plus du travail intense sur le langage, il y a tout ce
que peut apporter l'expérience théâtrale: l'aisance, la présentation, les mimiques, la mise en scène, le choix des costumes et des accessoires, la maîtrise de soi, l'organisation du spectacle, la joie de donner, de se donner, de vivre dans la peau d'un personnage. Bref, nous recommencerons l'an prochain. Avec le même enthousiasme. Et ce qui est dit pour Noël, peut l'être pour Pâques ou pour une autre occasion.
Auf wiedersehn.
Maxime Gay des Combes
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Photo Bruno Clivaz
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Vers un dépérissement de la langue française
Nombre d'enseignants valaisans regrettent que depuis quelques années le niveau des connaissances acquises en français par leurs élèves baisse considérablement.
La plupart des écoliers, qui entrent par exemple en première année du cycle d'orientation, ne savent plus lire correctement et se contentent en général d'une lecture approximative: l'élève ne respecte pas la ponctuation, ignore les liaisons, confond des termes, invente des mots et témoigne dans sa lecture d'une incompréhension totale; quelques-uns lisent même avec grande hésitation, s'aidant toujours de leur doigt. Quant à l'orthographe, la situation est plus inquiétante encore, En effet, nombreux sont les élèves qui écrivent à peu près phonétiquement et qui méconnaissent les accords grammaticaux les plus simples; de plus, ils n'ont guère le réflexe de s'assurer de l'orthographe des mots difficiles: ils
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s'en remettent au hasard sans le moindre scrupule.
Par ailleurs, la richesse du vocabulaire s'amenuise à son tour dangereusement, à telle enseigne qu'ils ne parviennent plus à s'exprimer sans recourir sans cesse à des mots passe-partout ou empruntés à l'argot.
Dès lors, et cela va sans dire, la composition d'un petit texte suivi constitue une difficulté presque insurmontable pour eux. Ce constat ne met pas en doute pour autant les qualités et les compétences professionnelles des enseignants du degré primaire, car cet appauvrissement de la langue se constate bien à tous les échelons scolaires.
Paradoxalement, les maîtres ont à leur disposition un matériel pédagogique sensiblement plus important. Les classes à plusieurs degrés et à effectifs élevés, qui pouvaient constituer un obstacle à une bonne diffusion du savoir, disparaissent peu à
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peu. En outre, les connaissances professionnelles des enseignants sont régulièrement consolidées par des cours de perfection nement. Autrement dit, l'amélioration des conditions de travail, dont bénéficient maîtres et élèves, devrait permettre à ces derniers de tendre à de meilleurs résultats.
Hélas! il n'en est rien, et par conséquent l'enseignement de la langue maternelle souffre d'un malaise préoccupant qui, par ses fâcheuses conséquences, risque de remettre en question l'Ecole valaisanne. Il est donc grand temps de tirer la sonnette d'alarme et de savoir si, dans l'enseignement du français, nous ne faisons pas fausse route.
Il va sans dire que les causes sont nombreuses et qu'elles ne sont pas toutes inhérentes à l'école. Des difficultés scolaires sont souvent liées à des problèmes sociaux ou familiaux. L'école, la famille et la société sont des institutions auxquelles l'enfant consacre tour à tour une partie de son temps. Chacune d'entre elles doit endosser ses responsabilités. Alors, quelles pourraient être les causes principales imputables à l'école?
Le DIP a introduit dans la grillehoraire du degré primaire de nouvelles branches d'enseignement, telles que l'allemand, les activités créatrices manuelles, au détriment de précieuses minutes de français. La répartition hebdomadaire des heures de travail prévoyait autrefois pour une 6e primaire (garçons) 9 heures de français, soit 540 minutes, auxquelles s'ajoutaient envi-
ron 60 minutes d'écriture. De nos jours, cette répartition accorde à ces mêmes élèves 450 minutes de français, ce qui représente une différence de 2 heures 1/2 par semaine.
La deuxième langue, introduite à partir de la 3e primaire, occupe 110 minutes dans la grille horaire. Etudiée sous forme ludique, elle n'est bien sûr pas cotée à l'école primaire, alors qu'elle devient branche principale et éliminatoire au CO. Mieux encore, le programme d'allemand au CO n'a jamais tenu compte véritablement du travail réalisé en primaire.
Jadis, les travaux libres ou pratiques, d'une durée de 60 minutes, étaient sagement compris. Il s'agissait de confectionner quelques objets pour marquer les fêtes essentielles, telles que Noël, Pâques, la Fête des mères, et de récompenser en quelque sorte le travail scolaire des enfants . Aujourd'hui, les activités créatrices manuelles, d'une durée de 165 minutes, sont devenues une branche à part entière, à laquelle on consacre plus de temps qu'à l'étude de l'histoire et de la géographie réunies . Mais cette importance demeure discutable: en effet, il n'existe pas de programme précis d'ACM, pas plus qu'il n'existe de salles équipées à cet usage. Les fonds des salIes de classe, les pupitres, les lavabos ne sont pas adaptés à ces travaux.
Ainsi, l'école touche à tout, et les regrettables conséquences qu'entraîne cette dispersion mettent pour le moins en cause l'opportunité de maintenir ces nouvelles branches.
Au CO, les professeurs, pour combler le retard accumulé à l'école primaire, doivent imposer à leurs élèves un véritable marathon . Celui-ci empêche l'étude approfondie de notre langue et ne laisse plus suffisamment de temps aux indispensables répé~ titions, qui consolident la base même des connaissances durables. L'étude survolée du français ne peut que justifier le «culte» de l'à peu près et les retombées sur les autres branches sont inéluctables. Comment envisager par exemple l'apprentissage de la langue allemande quand les règles grammaticales françaises ne sont assimilées?
Ce n'est pas la nouvelle méthodologie de l'enseignement du français, du reste fort discutée par les enseignants, qui apportera des solutions miracles. Il importe préalablement de redonner au français la place qu'il mérite dans la grille-horaire du degré primaire. Pour ce faire, l'école se .doit de restructurer ses horaires, ses programmes, voire, si nécessaire, de réduire les minutes d'ACM, de supprimer les cours d'allemand, afin que l'enseignement de la langue maternelle retrouve l'importance indiscutable qu'il avait autrefois.
M. -A. Salamin
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CONCOURS DE DESSIN
En juin 1986, nous fêterons les 50 ans de la création de l'Office central suisse d'aide aux réfugiés (OSAR). En effet, en 1936, l'approbation des lois raciales en Allemagne a provoqué l'arrestation massive de réfugiés dans notre pays.
Depuis, des milliers de réfugiés ont obtenu l'asile en Suisse. Par période, nous avons pu observer, au sein de notre population , des mouvements de refus envers les étrangers.
Actuellement, le tourisme suisse ressent les conséquences de' ces mouvements inhumains. Des touristes noir-américains qui visitent notre pays se font maltraiter parce ,qu 'ils sont considérés comme étant des requérants d'asile zaïrois, des hommes d'affaires orientaux subissent des affronts parce qu'on pense qu'ils sont réfugiés turcs etc.
L'Office du tourisme, les hôteliers et les restaurateurs suisses, en collaboration avec l'OSAR, en appellent à la population pour plus de compréhension et de sympathie à l'égard des étrangers et des exilés.
Pour marquer le jubilé de l'OSAR, ces organisations se sont concertées afin d'entreprendre une action de «BIENVENUE» . Il s'agit de la vente d'une nappe dont le sujet a été dessiné par un artiste (quatre mains entrelacées avec l'expression «Bienvenue» dans nos quatre langues nationales) .
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Office central suisse d'aide aux réfugiés (OSAR)
Pour'-accompagner cette nappe, les groupements susmentionnés lancent un concours de dessins réservé aux enfants et adolescents de 8 à 18 ans, avec pour thème l'hospitalité et l'accueil. Les sujets retenus seront imprimés sur des sets de table et des serviettes en papier qui seront vendus en faveur des réfugiés en Suisse.
Concours de dessin Sujet Dans le cadre d'une action de «Bienvenue» à l'échelon national, développement du thème de l'HOSPITALITE envers les étrangers et les réfugiés en Suisse.
Comment participer? Les projets devront être en couleur (crayons ou peinture). Format: 42/30 cm pour les sets ;
30/30 cm pour les serviettes blanches.
Qui peut participer? Tous les enfants et adolescents, de 0 à 18 ans. Une classe entière peut également y participer, sous forme de travaux individuels ou collectifs . Un jury choisira les meilleurs projets.
But Les dessins retenus seront imprimés sur des sets de table et des serviettes en papier. Ils seront vendus, avec les nappes dont le motif a été créé par un artiste, en faveur de l'aide aux réfugiés en Suisse.
Que peut-on gagner? Le CFF, les trains privés, les bus postaux, les compagnies générales de navigation et les offices de tourisme suisses offrent 10 prix.
1. Si le lauréat participe en dehors de l'école, il peut inviter ses parents, ses frères et sœurs (jusqu'à 18 ans) pour voyager n'importe où en Suisse. Le voyage peut être combiné avec les lignes ferroviaires des CFF, les trains privés (mais pas les funiculaires), les bus postaux et les compagnies de navigation . Le prix est valable jusqu'au 31 décembre 1986.
2. Si le prix est attribué à un travail effectué dans le cadre d 'une classe, ' celle-ci ainsi que son professeur gagnent un voyage en Suisse dont ils choisiront l'itinéraire.
Les envois doivent parvenir jusqu'au 7 mars 1986 à l'adresse suivante:
Rédaction «Sonntag» Concours de dessins 4600 Olten
IMPORTANT! Ne pas oublier de noter: le nom, l'adresse et l'âge, le nom de la classe et de l'école.
Ce concours est organisé pour fêter le cinquantenaire de la création de l'OSAR, Office centrai suisse d'aide aux réfugiés.
L'OSAR est à votre disposition pour tout renseignement complémentaire ainsi que pour vous faire parvenir tout matériel d'information.
Adresse : OSAR, Pavement 29, 1018 Lausanne Téléphone: (021) 37 89 88.
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Comme chaque année, nous publions , dans ce numéro de «l'Ecole valaisanne», le tableau des cours d'été de perfectionnement.
Le programme présenté est le fruit d'études et de propositions de la Commission d'éducation permanente , examinées ensuite et approuvées par le Département de l'instruction publique. Une fois de plus, le programme de l'été 1986 ne contient aucun cours de recyclage obl igatoire. La liberté de choix est donc grande. Nous souhaitons qu'elle s'exerce d'abord en fonction de la nécessité que doit éprouver chaque enseignant de se perfectionner dans le domaine où il se sent le moins à l'aise.
Les indications de détail, les bulletins d'inscription paraîtront dans le numéro d'avril de notre revue pédagogique. Des circonstances imprévues pourront nous conduire, d'ici là, à des modifications qui ne seront sans doute pas d'importance majeure.
En ce qui concerne l'enseignement du français pour les maîtres de 5P et 6P, et conformément à ce qui a été décidé en accord avec le comité de la SPVal, il n'y aura pas de cours obligatoires en été 1986. Par contre, des cours de sensibilisation , facultatifs, se dérouleront au mois de juin.
Du 11 au 30 août, le rgt inf mont 6 accomplira son cours de répétition. Les maîtres qui y sont astreints voudront bien s'inscrire pour la session de juin.
Nous rappelons encore que les enseignants qui s'annoncent pour des remplacements ne doivent pas négl iger les cours de perfectionnement. Ils leur seront certainement aussi d'un grand profit.
En terminant , et après avoir constaté ces dernières années une fréquentation un peu moins assidue, nous ne voüdrions pas manquer de dire que les cours de l'été représentent pour les enseignants une sorte d 'obligation morale dont ils n'acceptent de se soustraire qu 'en cas d'empêchement majeur.
Département de /'instruction publique Le chef du Service cantonal de l'enseignement primaire
et des écoles normales
Anselme Pannatier
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Direction chorale; choeurs d'enfants Rythmi que et express ion Expression corporelle et verbale Dess i n SP-6P Natati on-T enni s-Edu cati on phys i que AC/{, 1-2 enfanti ne, 1 P ACtr: 1-2 enfanti ne AChI 2-3-4 P AŒ1 5-6 P Mode 1 age Avec de 1 a 1 ai ne : créati ons Un regard s' arr@te 1 ni ti ati on et redécouve rte du volume Comment org2niser la création d'une BD à l'école
! Peinture murale Les cerfs-vol ants (23 au 26.6) Patchwork Tapisserie ~I acramé
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Appréci ati on du travai 1 sco 1 ai re 5-6P Si on Introduction à la sophrologie Sion L'art du langage parlé (25-29.5) Sion Un enfant en difficulté dans lia classe, comment faire 7 (3 j.) Sion
C. Moyens audio-visuels
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1 D. Cours culturels et généraux
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Cours du 18 au 22 aoot 1986 (suite)
D. Cours généraux et culturels
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Accès aux écoles secondaires du 1 er et du 2e degrés
ANNÉE SCOLAIRE 1986/1987
1. Cycle d'orientation - remarques générales pour l'année scolaire 1986/1987
1.1 Admission au cycle d'orientation
Pour êtrE- admis au cycle d'orientation, l'élève doit remplir les condi- 1
tions de promotion définies dans l'Arrêté du Conseil d'Etat du 23 mars 1977 concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire (art. 10): «L'élève doit obtenir au moins la note 4,0 de moyenne du premier groupe et de moyenne générale». Il doit donc avoir réussi la 6e primaire.
Les conditions d'admission en division A et en division B sont fixées par les dispositions du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981 concernant l'admission au cycle d'orientation ainsi qu'aux différentes écoles secondaires du 2e degré.
1.2 Admission en division A
L'élève remplissant les conditions d'admission au cycle d'orientation peut, s'il réussit l'examen, accéder à la division A. Toutefois, si sa moyenne générale (2/5 pour la 5e et 3/5 pour la 6e primaire) des deux années d'observation est de 5,0 et plus, il est admis sans examen en 1 A.
2. Cycle d'orientation - préinscriptions et inscriptions
2.1 Préinscriptions 1
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Les directions d'écoles primaires ou, à défaut, les commissions scolaires, sont tenues d'annoncer pour le 15 mars 1986 au plus tard aux directions des centres d'accueil du cycle d'orientation, le nombre probable d'élèves qui suivront en septembre 1986 la 1 re année dans ~ l'une des deux divisions (A; B ou BT).
L'article premier, 1 er alinéa, des dispositions du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981 est modifié dans ce sens.
2.2 Inscriptions définitives
Les inscriptions définitives de tous les élèves doivent être communi- ~ quées par les directions d'écoles primaires, ou à défaut par les com- ~ missions scolaires, à l'inspecteur primaire pour le vendredi 13 juin i 1986 à 18 h DO, au plus tard . Elles se font au moyen d'un formulaire C «ad hoc» remis aux maîtres de 6e primaire. ~
1 2.3 Remarque
Dans la mesure où des élèves sont censés être maintenus au primaire, ils ne doivent être ni préinscrits ni inscrits au cycle d'orientation .
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3. Cycle d'orientation - examens d'admission et de prOmotion 1986
3.1 Examens de promotion
Les examens de promotion en 1 A. 1 B, 2 A, 2 B, 3 A et 3 B du cycle d'orientation auront lieu les mardi et mercredi 10 et 11 juin 1986 dans chaque classe concernée des différentes écoles du cycle d'orientation.
3.2 Examens d'admission en division A
Les examens d'admission en division A du cycle d'orientation se dérouleront le jeudi 19 juin 1986, à 8 h 15, dans les divers centres du cycle d'orientation . Ils sont également ouverts aux élèves prOVenant des écoles privées ou de l'extérieur du canton.
4. Ecole préprofessionnelle - école de culture générale et école supérieure de commerce
4. 1 Inscriptions
Les inscriptions individuelles signées par les parents sont transmises par les directions des écoles du cycle d 'orientation ou par les parents aux directions respectives des écoles préprofessionnelles, des écoles de culture générale et des écoles supérieures de commerce qui accueillent les élèves, pour le 15 avril 1986 au plus tard.
Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire. Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 28 juin 1986 au plus tard. Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération.
4.2 Conditions d'admission
Pour être admis à l'école préprofessionnelle, les candidats(es) doivent avoir obtenu le diplôme de fin de scolarité obligatoire, délivré au terme de la 3 B du cycle d'orientation. .
L'école de culture générale et l'école supérieure de commerce sont ouvertes aux élèves porteurs du diplôme de fin de 3 A du cycle d'orientation ainsi qu'aux élèves ayant terminés avec succès une classe de l'enseignement officiel de formation équivalente (1 re littéraire , scientifique, langues modernes, socio-économique, pédagogique).
4.3 Cas spéciaux
L'élève en possession du diplôme de 3 B du cycle d'orientation peut être admis à l'école supérieure de commerce ou à l'école de culture générale s'il réussit l'examen d'admission .
Les autres candidats, notamment ceux provenant d'écoles privées ou de l'extérieur du canton, y sont admis sur la base des résultats d'un examen général se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils désirent fréquenter.
4.4 Section du diplôme commercial en ville de Sion
Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de première année de cette section seront répartis entre le LycéeCollège des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires.
Toutefois, comme jusqu'à présent, les inscriptions doivent être adressées à l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion pour les jeunes filles, au Lycée-Collège des Creusets' pour les garçons.
5. Sections littéraire, scientifique, langues modernes et socio-économique des Collèges cantonaux
5.1 Inscriptions
Les directions des écoles du cycle d'orientation doivent transmettre aux directions des collèges secondaires du 2e degré, pour le 15 avril 1986 au plus tard, sur formulaire «ad hoc», la liste de leurs élèves de 2 A. ou de 3 A le cas échéant, accompagnée des inscriptions individuelles signées par les parents.
Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire. Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 28 juin 1986 au plus tard. Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération .
Les élèves désirant entrer en 2e ou 3e année d'une section de matùrité doivent s'inscrire individuellement, pour le 15 avril 1986, auprès des directions des collèges qu'ils souhaitent fréquenter. Les conditions d'admission sont fixées de cas en cas.
5.2 Section de maturité langues modernes (type D)
La fréquentation des classes de la maturité fédérale de type D «langues modernes» n'est possible que dans les collèges cantonaux de:
Brigue: Collège Spiritus Sanctus. Sion: Lycée-Collège cantonal de la Planta. Saint-Maurice: Collège de l'Abbaye.
5.3 Section de maturité langues modernes et littéraire de type A et B en ville de Sion
La fréquentation des classes de type A n'est possible qu'au LycéeCollège des Creusets .
Pour des raisons d'organisation et de répartition des élèves entre les deux collèges de la ville, toutes les inscriptions aux sections de maturité des types B (littéraire avec latin et troisième langue nationa-le ou anglais) et D (langues modernes) doivent être adressées à M. le Recteur du Lycée-Collège de la Planta, Petit-Chasseur 1, 1950 Sion.
Les élèves inscrits pour la première année de la section littéraire de type B à Sion, seront répartis en classes mixtes entre les deux collèges selon les exigences de l'organisation .
5.4 Section de maturité socio-économique en ville de Sion (type E) 1
~ Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de "'1
première année de cette section seront répartis entre le Lycée- ; Collège des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de la ville ~ de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établisse- .. ments scolaires. e Toutefois, comme jusqu'à prédsent, les inscdriPltio~lsl ddoivs~nt être ~ Il adressées à l'Ecole supérieure e commerce e a VI e e Ion pour 3 les jeunes filles, au Lycée-Collège des Creusets pour les garçons. ,
~ 6. Tous les renseignements complémentaires ressortent des ;
dispositions y relatives du Département de l'instruction pu- Q. blique du 29 octobre 1981, publiées dans le Bulletin officiel 5 et dans l'Ecole valaisannfl et transmises aux commissions ~ scolaires et aux directions d'écoles. .. ~
Le chef du Département de /'instruction publique Bernard Comby
41
42
Tournoi de mini-volley inter-cycles
L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des cycles d'orientation un tournoi de mini-volley.
Date: mercredi 12 mars 1986 de 13 h 30 à 18 h 00.
Lieu: Sion , salle omnisport du collège des Creusets .
Equipes: - de classe 1 re cycle filles ou garçons;
2e cycle filles ou garçons ; 3e cycle filles ou garçons;
- de sport scolaire facultatif filles ou garçons; - EQUIPE FORMEE DE 3 JOUEURS.
Dimension des terrains: 6 m x 6 m.
Frais: l'organisateur prend en charge les frais de déplacement de chacune des équipes.
Inscriptions: jusqu'au mercredi 5 mars chez Monsieur Pierre Demont Rue de la Treille 63, 1950 Sion.
TALON-RÉPONSE
Tournoi de mini-volley du mercredi 12 mars 1986
à envoyer chez Monsieur Pierre Demont Rue de la Treille 63, 1950 Sion
Nom de l'Ecole ___ _ _ ___________ -
Adresse du responsable
N° de téléphone
Equipes D 1 re cycle D fille
D garçons D 2e cycle D filles
D garçons D 3e cycle D filles
D garçons D sport scolaire facultatif D filles
D garçons
Tournoi de volleyball (enseignants)
L'AEPSVR organise à l'intention des enseignants de tous le degrés son traditionnel tournoi de volleyball, qui aura lieu à Sierre et à Sion.
Date: mercred i 5 mars 1986.
Horaire: de 13 h 30 à 18 h 00.
Lieu: - Sierre (pour les équipes mixtes) , salle omnisport de l'Ouest. Pour
ces équipes, 2 filles au minimum sur le terrain; - Sion (pour les équipes masculines ou féminines) salle omnisport
du collège des Creusets.
Mode de jeu: les matches se jouent au temps.
Arbitrage: chaque équipe inscrite doit fournir un arbitre qui fonctionnera durant les temps de pause de son équipe.
Tenue: obligatoirement uniforme.
Informations complémentaires: téléphone (027) 231806.
Inscription: jusqu 'au vendredi 28 février 1986 à l'aide du talonréponse et après avoir versé la somme de Fr. 20.- au CCP 19-838 AEPSVR-Sion. Indiquer au dos du coupon: Tournoi de volleyball .
TALON-RÉPONSE
Tournoi de volleyball (enseignants) du mercredi 5 mars 1986 à Sierre (équipes mixtes) à Sion (équipes masculines et féminines)
à envoyer à Monsieur Denis Perrin Maître de sports Chemin des amandiers 68, 1950 Sion
Délai: vendredi 28 février 1986. Joindre le talon du bulletin de versement.
Nom de l'équipe : _____________ _ _ _ _
D Masculine D Féminine D Mixte
Responsable de l'équipe:
Nom: ________________ ____ _
Prénom: ______________ _____ _
Adresse : _________ _ ____ ___ _ _
Téléphone: _______ ___________ _
43
"'" ."w -- •• YWWW ••• """",".,.,." ",.,~ -•••• y ••••• ~, •••• t,II 1 Iti •• ~t~ •. · Il'11~. '1~'.'.ll'I,'
Durant la période d'élaboration des moyens d'enseignement pour la 4e primaire, nous nous proposons de présenter quelques réalisations suggérant à l'enseignant(e) une manière originale de travailler.
But
Réviser une partie du programme d'histoire 4P à partir d'un thème.
Matière
L'habitation des hommes - au Paléolithique; - au Néolithique; - à l'Age des métaux; - à l'Epoque romaine.
Objectifs
Aptitude - méthode:
- capacité d'observer un document (photo-texte);
- capacité d'en tirer des déductions, une certaine compréhension;
- capacité de comparer des documents en relation avec la chronologie et de les classer;
- capacité de rédiger une synthèse claire.
Connaissances - savoir
- comprendre la synthèse élaborée (l'expliquer en utilisant ses propres mots) ;
- mémoriser le lexique établi ou proposé; savoir situer des éléments sur la ligne du temps (chronologie relative) .
Attitude
- curiosité face aux documents.
44
Connaissance de l'environnement Histoire 4P
Exemple de réalisation pratique Contenu
Pour le maître: a) déroulement de l'exercice
(méthodologie) ; b) renseignements scientifi-
ques .
Pour l'élève: E1. documents : l'habitation sur
les 4 périodes ; E2. fiche d'exercice ; E3. synthèse et lexique.
POUR LE MAÎTRE
A. Déroulement de l'exercice
1. Observation et compréhension
- Les élèves observent les documents, ils lisent les légendes.
- Le maître explique ou rappelle le sens des termes difficiles (lexique).
- Chaque élève remplit la fiche 1.1 .
- Le maître organise unè mise en commun et les élèves complètent leur fiche.
2. Synthèse collective
- Ensemble, on choisit les idées essentielles découvertes dans la fiche 1.1.
- La classe rédige un texte faisant apparaître les ressemblances et les différences (de matériaux, de techniques , de qualités de la construction, d 'utilisation .)
Remarque: l'évolution de la construction au cours des 4 périodes choisies est ainsi mise en valeur (chronologie relative).
3. Lexique
- La classe établit un lexique des mots difficiles rencontrés durant l'étude.
4. Prolongement (éventuel)
- A partir du texte de la fiche ' E1, on lance une discussion libre sur les progrès marquants des constructions d'aujourd'hui .
POUR LE MAÎTRE
B. Renseignements scientifiques
L'HABITATION : VISION SUR LES 4 PÉRIODES
Idées directrices
1. Les chasseurs se déplacent souvent, leurs habitations sont donc temporaires : tente, abri naturel.
Les agriculteurs sont sédentaires, leurs habitations doivent être plus résistantes et durer plusieurs années.
2. Les outils conditionnent la construction; au Néolithique et surtout dès l'Age des métaux, le bois va être travaillé très soigneusement et permettre des constructions plus élaborées (poteaux équarris, planches, assemblages).
Renseignements relatifs à chaque période
Le Paléolithique
Les chasseurs s'abritent dans des grottes, à l'intérieur desquelles ils aménagent parfois des abris rudimentaires en peaux cousues, et en branchages. Lorsqu'ils sont en déplace-
ment à la poursuite du gibier, ils construisent souvent des tentes légères en peaux et brancha-ges.
Le Néolithique
Le développement des outils en pierre dure, polie, permet aux hommes du Néolithique de construi re des cabanes de bois bien isolées. La toiture est en chaume, les parois sont souvent en clayonnage.
L'Age des métaux
L'outillage de métal facilite le débitage et le travail du bois. On trouve à côté de cabanes sur poteaux verticaux des habitations en rondins assemblés horizontalement. La base de la construction peut reposer sur des murets de pierre sèche. Le toit est recouvert de chaume ou de bardeaux.
L'Epoque romaine
Les riches propriétaires se font construi re des habitations spacieuses, possédant de nombreuses pièces. Les murs en pierres, liées au mortier de chaux sont extrêmement solides et peuvent atteindre des hauteurs importantes. Les toitures en tuiles isolent particulièrement bien les pièces .
Lexique Mosaïque:
chaume: paille longue des céréales qui sert à recouvrir les habitations.
dessin fait de petits cailloux ou de cubes de différentes couleurs . Silex: Clayonnage:
croisement de pieux et de branches servant de parois aux habitations .
roche très dure et cassante , utilisee pour fabriquer des outils. Nomade:
Argile: terre grasse et imperméable que l'on utilise pour isoler les habitations .
adj.: qui n'a pas d'habitation fixe , qui se déplace selon les saisons. Sédentaire:
Palissade: clôture formée d 'une suite de pieux.
adj.: qui habite un lieu fixe, définitif .
Rondin: bille de bois non équarrie (laissée ronde). Mortier: mélange de sable, de chaux et d'eau.
N. B. vos remarques et suggestions seront les bienvenues auprès du groupe «Connaissance de I·environnement».
Exemple de synthèse Les chasseurs s'abritent, dans des grottes. Ils aménagent parfois leurs grottes d'abris en peaux cousues et en branchages. Lorsqu 'ils sont à la poursuite du gibier, ils installent des campements de tentes. Dans certaines régions, les hommes du Paléolithique construisent des huttes en os de mammouths.
Les hommes du Néolithique,grâce à leurs outils en pierre dure et polie (silex) , bâtissent des cabanes de bois qui peuvent avoir plusieurs pièces . La toitur~ est en ch~u'!7e, les parois sont souvent en clayonnage qUI sont parfol~ ISOlées avec de l'argile. Des palissades entourent ces maisons groupées en hameaux.
L'outillage de métal facilite le débitage et le travail du bois. Dans nos régions, les hommes de l'Age du fer assem.blent des rondins horizontalement pour monter les paroIs de leurs cabanes. De la boue, de la paille, de la mousse colmatent les espaces entre les rondins . Les poutres de la toiture sont fixées avec des lanières de cuir.
A l'Epoque romaine, les riches propriétaires se font construire des habitations spacieuses qui possèdent de nombreuses pièces. Les murs en pierres assemblées avec du mortier sont solides et peuvent atteindre des hauteurs importantes. La toiture est en tuiles. Le petit peuple se contente de demeures plus modestes.
En conclusion, l'homme nomade s'abrite dans des constructions légères et faciles à déplacer. Lorsqu'il se sédentarise , son habitation devient plus solide et donc plus durable.
C'est grâce aux progrès de l'outillage que la technique de construction des maisons se perfectionne.
45
L ' HABITATION
L'immeuble d'aujourd'hui
De nos jours, un seul immeuble rassemble, en hauteur, la population tout entière d'un quartier. Car les architectes ont conquis l'air et les nuages.
Du ge étage d'un immeuble moderne, tout d'acier, de béton el de verre construit , le regard se promène sur les toits d'ardoises des anciennes maisons, serrés les uns contre les autres, se louchant même, là-bas, au niveau du 2e ou 3e étage.
D'après «La ville}), de A. Martel. édit. Eiselé.
Remarque Ces documents présentent un exemple de choix. . Le maître puisera des documents équivalents dans les fichiers d'élèves à disposition des 4P.
r----FICHE DE TRAVAIL
1--"" Périodes 1--""
Paléolithique
Age des métaux
Epoque romaine
Je vois, je décris
(Matériaux utilisés) • Grotte naturelle - abri sous ro
che
• Abri sous roche complété avec un abri fait de peaux cousues, soutenues par des piquets
(Matériaux - parois - toit -ouverture) • Construction ressemblant
plus à nos maisons • Des poutres soutiennent le
toit
• Parois tressées (en clayonnage)
• Une ouverture = porte d'entrée
• Toit fait avec de petites poutres recouvertes de chaume (paille)
(Matériaux - parois - toit -ouverture) • La maison repose sur une
base en pierre • Parois en rondins posés hori
zontalement (petites ouvertures dans les parois)
• Toit recouvert de petites plaques de bois (bardeaux) + pierres
(Matériaux - parois - toit -ouvertures) • Maison en pierres liées par
du mortier
• Toit en tuiles • Nombreuses ouvertures (por
tes-fenêtres)
• Matériaux obtenus par transformation-mélanges (mortier -tuiles - verre)
HISTOIRE 4P 1 F 1.1
Vision sur les quatre périodes
Je comprends, je déduis
(Mode vie - outils) • Vie momade: ils utilisent ce
qu'offre la nature
• Vie nomade: abri rudimentaire
• Utilisation de matériaux trouvés dans la nature (bois)
• Utilisation des produits de la chasse (peaux)
(Mode de vie - outils)
• Vie sédentaire: construction qui dure
• Pour tailler les poutres: outillage plus solide et plus perfectionné
• Utilisation des matériaux à disposition
• Ils connaissent l'utilisation de la porte
• Chaume: ils cultivent des céréales
(Matériaux - outils)
• Maison de plus en plus solide
• Outillage de métal permet de débiter des poutres
• Utilisation de matériaux de la nature
• Maison mieux isolée
(Mode de vie - technique -matériaux) • Maison bien isolée - Utilisa
tion de matériaux plus solides que le bois
• Nouvelle technique: la tuile • Habitation plus aérée - plus
claire
• Découvertes de techniques transformant les matériaux offerts par la nature
Remarque : cette fiche remplie permet de situer le niveau de connaissances à atteindre .
Le scrabble (suite)
Le choix de l'adjectif
Trouvez les adjectifs (en -al) qui correspondent aux définitions suivantes:
Qui se rapporte:
- 1. au germe - 2. à la hanche - 3. au diacre - 4. aux profondeurs océaniques
dépassant 6000 m 5. à l'hiver 6. à l'aine
- 7. aux armoiries - 8. au sommeil - 9. à la langue - 10. au manteau de mollusque - 11. à la neige - 12. aux repas - 13. à une seule oreille - 14. aux membres inférieurs - 15. au mollet - 16. aux deux oreilles (deux solutions)
j
1 [1
1
·1
1
Solution de ce jeu en fin d'article.
7 + 1
Au mot de 7 lettres rajoutez successivement une à une les lettres d'un autre mot proposé afin d'en trouver d'autres .
Le mot DATEURS scrabble sur chacune des lettres du mot NOBLIAUX
DATEURS + N = ____ _ +0= ____ _
l +B= ____ _ il +L= ____ _ il +1=-----j +A= ____ _
1 +U= ____ _ +x=
l Le mot DIPHASE scrabble sur ~ les lettres du mot MAYEN
48
DIPHASE + M = ____ _
+A= ____ _
+Y=-----+E= ____ _ +N= ____ _
Solution de ce jeu en fin d'article.
L'anagramme
Trouvez l'anagramme des verbes con jugés. La majorité des solutions sont des noms ou des adjectifs.
1. POLIRAIT 2. PUNIRAIT 3. COTERAIT 4. BAVERAIS 5. DINERAIS 6. SOLDERAS 7. VENGERAS 8. GIVRERAS 9. POMPERAS
10. OUVRERAS
11. BRIDERAS 12. ECUMERAS 13. BOUDERAI 14. SECHERAI 15. CHOMERAI 16. OUVRERAI 17. TOQUERAI 18. PISSERAI 19. VERNIRAI 20. GRUGERAI 21 . LUTTERAS 22. BERCERAI 23. SOUPERAI 24. FILMERAI
Les mots en escalier
Attention: très facile!
+ L
+ E + l + P
+ C + M
+ M + E + L
+ U + R + V
'ë)'S
.... ..-1 o u
l r 1
-l_ I]
,........ 1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
Il.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
Partie à rejouer
Je vous propose de rejouer tranquillement chez vous la seconde partie disputée lors des championnats du monde de scrabble à Bruxelles le 31 octobre 1985.
Principe: voir «Ecole valaisanne» de décembre 1985.
Pour tout renseignement concernant le jeu de Scrabble, vous pouvez écrire à l'auteur de ces jeux: Renée REY
Tirage
ADE L N P U
B J 0 0 Q S y
J 0 Q + CES T
E Q T + M N 0 P
- A A E LOS V
o + A E E T U V
A 0 + ACE F l
A E 0 + A D G R
E l Q R T W X
E Q R T W + E G
Q T W + E E 0 T
E E Q W + E E L
E E E Q W + l U
E E E l Q + B R
E Q + l L M U U
l M U + A H N ?
l 0 R S T T U
l R + A E H L N
l N + l l M Z ?
l l + A F K R S
FIl R S + E S
FIl + DEI R
Case postale 62 1879 MONTHEY.
Solution retenue Réf.
PENDULA H 4
BOYS Il E
JONCS 6 F
POMPENT 4 H
AVALES E 4
ETUVEE 8 A
ACTIF N 2
RADOTAGE B 4
XI o 1
GERE 3 C
ROTAT 4 B
LE G 2
WU H 1
IBERE o 6
QUEL 2 A
EN(R)HUMAI L 4
STOUT (1) 12 K
HALER A Il
MIN(E)Z C Il
KAS K 10
ESSOR M 9
NIDIFIER 13 C
Points
76
41
32
24
33
39
36
68
35
20
19
10
35
26
29
62
36
32
35
39
31
67 -825
49
""',y"yy ••• "" "","'W'W""""' ••• '.'l'Y."'" , ••• , •••• y.yyyy~.y •••• y ,t(~~~.111 . ,.lil, •• I~.f~',I~I"'I •••• t,,_~r,. ,,~t.,lt, l 'l''all •••• ''.
SOLUTIONS DES JEUX
Le choix de l'adjectif
7 + 1
DATEURS + N +0
+B +L +1 +A +u +x
= TRUANDES = DEROUTAS
DETOURAS DOUTERAS OUTARDES REDOUTAS
= TUBARDES = DELUSTRA = TRADUISE = TARAUDES = RUSTAUDE = EXTRUDAS
DIPHASE + M = PHASMIDE + A = DEPHASAI + y = DIAPHYSE + E = DIPHASEE + N = DAPHNIES
L'anagramme
1. POITRAIL 13. BAU-2. PURITAIN DROIE 3. ATROCITE 14. SACHERIE 4. ABRASIVE 15. MACHOI-5. DRAISINE RE 6. DORSALES 16. ROUVRAIE 7. ENGRAVES 17. AORTIQUE 8. GRAVIERS 18. EPAISSIR 9. PAMPEROS 19. RIVERAIN
10. SAVOURER 20. GARRI-11. BRIARDES GUE 12. MACREUSE 21. RESULTAT
22. BICARREE 23. PAROUSIE 24. FAMILIER
50
SOLUTION DES JEUX (suite)
A la fi.n de la partie à rejouer, votr.e Qnlle de jeu doit se présenter ainsI:
1234567
D
E R A : V:: ALE SEJ.: 0
K P >. . K ·AJ S L E N
'R.... ·U······ ........ . .• .~ H :,,:::: MAI 7T:·
M
Les mots en escalier
Voici une des solutions possibles pour chaque mot en escalier
OS SOL SOLE ISOLE SPOLIE POLICES COMPLIES
OU MOU MOUE MOULE MOULUE MOULURE VERMOULUE
VALAIS pass(" c t pfést.: ll t ~~H I ~ k tlll' Ille a Jlgle
Le Valais passé et présent sous le même angle
Ce livre au passé décomposé, au présent fort composé, tisse la trame de réminiscences pastorales au goût de pissenlit. Il accouple, sur une centaine de pages, un Valais de plaine dont on ne fait plus le modèle, et son double, secoué depuis quelques décades par des turbulences perverses. Et l'on se pète à la nostalgie comme d'autres à la coca'lne en regardant les photos d'une terre sur laquelle moutonnaient haies et buissons séparant les vergers où il devait faire bon courir le guilledou.
Quelques consolations odorantes furent diffusées en prévision d'éventuels soupirs: le pays était beau, peut-être, mais de loin. De près, les fumassières, -les courtines comme disaient gracieusement nos ancêtres aux lourds souliers crottés -, dégageaient une insupportable puanteur ... Heureusement compensée aujourd'hui par la fragrance des gaz d'échappement de nos véhicules?
Les privilégiés dotés d'un odorat assez subtil pour renifler les fumassières sur des photos en apparence proprettes, auraient dû y entendre aussi le silence monacal des campagnes dans lesquelles seuls le temps qui passe, la germination des fleurs ou celle des enfants, l'approche de la mort ou celle de l'amour, faisaient grand bruit, mais pas suffisamment tout de même pour couvrir les chants de la vie quotidienne, les cloches de l'église, le cri du cochon ou €le l'alouette, le tremblement du peuplier.
Ils auraient pu de même y admirer la lumière irrécusable dont les essences, seulement végéta-
les, accentuaient encore la transparence de l'air, la dorait pareille à un vin de muscat. Quant aux espaces couchés sur les clichés, ils étaient beaux comme un très long voyage, cisaillés de chemins aujourd'hui disparus ou bitumés; le terme même de chemin est atteint de sénescence et il y a fort à parier que le Petit Robert lui ajoutera, dans une prochaine édition, l'épithète «vieilli» comme pour son synonyme le trimard.
Beauté douce d'un autrefois âpre. Paysages rugueux d'un aujourd'hui commode. Pour profiter des deux, il faudrait être réversible ou revoir ce vieux pacte à la signature faustienne. En échange de nos maisons chaudes et briquées, de nos tapis de routes, de nos loisirs en collections ou de nos nuits illuminées chaque soir comme si c'était Noël, nous avons arasé la plaine en un insignifiant décombre, crucifié l'espace de pylônes, congédié les insectes excentriques et des fleurs qui ne l'étaient pas moins, fouillé le sol jusque dans ses moindres arcanes n'épargnant que le terreau des cimetières, bref, nous avons dépouillé de sa sauvagerie primitive chaque recoin d'une terre d'où décampèrent même les folatons.
Alors s'il ne nous reste plus que des photos pour prolonger une mémoire vitriolée par une nostalgie parfois imprévisiblement rude, c'est que nous sommes en train de nous faire rouler.
C'est simplement dommage.
Jocelyne Gagliardi 51
... ou pourquoi l'adhésion de la Suisse aux Nations Unies concerne directement les enseignants.
(rli ne suffit pas de se croiser les bras et de ne pas se mêler des affaires des autres. Si la maison voisine brûle, il faut aider à éteindre le feu pour sauver sa propre maison.»
(Rudolf Wettstein, bourgmestre de Bâle qui représenta la Confédération à la Paix de Westphalie en 1648.)
(ATS) Berne, 27 décembre 1991
Réunies en session extraordinaire au Parlement, la veille des fêtes de fin d 'année - fait unique dans les annales parlementaires de notre pays - les représentants du peuple suisse entendent le 'Conseil fédéral leur annoncer que ... la Suisse n'existait plus! En effet, suite à l'extraordinaire accélération du changement à l'échelle mondiale et surtout la croissance de l'interdépendance à tous les niveaux - économique, culturel, 52
La marmotte et le «MACHIN»
technologique, scientifique - le Conseil fédéral concluait que la Suisse n'était plus qu'une «fiction juridique», et, par conséquent, qu 'il fallait. .. la dissoudre. En effet,
échappaient à tout contrôle suisse .
Science fiction? Fantaisie incon. trôlée? A peine - pour quicon. que suit les grandes tendances du développement mondial. la «multinationalisation» de
l'économie mondiale s 'était poursuivie à un tel rythme que l'économie «suisse» était contrôlée à 92 % par des compagnies multinationales qui échappaient à la juridiction de tous les Etats, car basées sur l'ex-Haïti qui avait purement et simplement ~té achetée après la débâcle totale de son économie en 1988;
- suite au « krach» financier gigantesque de 1977 qui avait vu, en 6 mois, la banqueroute du Brésil, du Mexique et de l'Argentine, trois grandes banques suisses en quasi faillite avaient été reprises par la Hong-Kong Bank, la Nissan Bank et un consortium de banques coréennes; la Suisse importait 87 % de ses denrées alimentaires; le taux d'écoute global de la télévision suisse n'était plus que de 8 %. 92 % des spectateurs étaient branchés sur des programmes transmis par satellite et contrôlés par des médias étrangers ;
- la majorité de la recherche scientifique suisse se faisait à l'étranger - 67 % selon certaines estimations, dont 34 % en Inde seule, pays qui disposait de cadres scientifiques de haut niveau à moindre salaire. A cause de la nouvelle législation internationale sur les brevets, les recherches effectuées dans ces pays
C'est le banqier François Partent qui, dans son livre «La fin du dé. veloppement?» (Paris, 1982) af. firme qu'aujourd 'hui déjà l'Etat n'est souvent plus qu'une fiction juridique. C'est un des plus perspicaces observateurs de notre époque, le président fondateur du Club de Rome, Aurelio Peccei, qui dans un récent interview, disait «Vous autres Suisses avez été suffisamment habiles et égo"'stes - au moins jusqu'à présent - pour vous préserver des gros orages. .. Vous êtes effectivement un peu une île. Mais si l 'Europe sombre, cette île disparaîtra avec elle ... les frontières n'ont plus tellement de sens».
Certains lecteurs se rappelleront qu 'un jour le Général de Gau"~, du haut de sa superbe, avait traité les Nations Unies de «machin» . De Gaulle est mort, le «machin», lui est de plus en plus vivant, et si on fait exception du cas très particulier des deux Corées 1, la Suisse est le seul pays au monde de quelque importance à ne pas en faire part ie, honneur douteux qu'elle partage avec quelques micro Etats que presqu 'aucun enseignant ne pourrait situer sur la carte du monde, tels Kiribati, Nauru, Tuvalu et quelques autres (dont notre voisin le Liechtenstein, MonacO et le Vatican).
Chine (1984) Photo Michel Eggs
Alors pourquoi, collèg~e enseignant, devrais-tu t~ preoccuper d'une question qUI ne troubl~ sans doute pas ton so~me~1 comme l'adhésion de la SUisse a l'ONU?
Parce que derrière cette ~u~~tion se profile le probleme Infl~lment plus important, crucial pour notre survie en tant que nation, qu 'est celui du passage d'une mentalité de marmotte -qui est encore celle de très nombreux Suisses - à celle de matelot à part entière de cette petit~ barque appelée «te~r~» ~UI nav~gue dans l'immenslte d un univers presque sans limites. C 'est l'occasion à l'approche du 700e
anniversai~e de la Confédération qui se fêtera dans cinq ans, d'amorcer une réflexion sur notre place dans un monde où nous, Suisses, dépendons d~ plus en plus des autres , et ou nous réussirons à préserver notre véri table identité, non en nous terrant derrière nos montagnes, mais en participant le plus activement possible à la ?onstruction d 'un nouvel ordre International.
Un monde totalement interdépendant
Le récit mis en exergue de cet article souligne de façon humoristique l'interdépendan?e .du globe et notamment la situation de dé'pendance croissante de I~ Suisse par rapport au ~onde q~1 nous entoure . Les chiffres SUIvants soulignent de façon frappante cette dépendance de notre pays . Nous importons 100 % de~ matières premières non agricoles que nous ,utilis~ns; 80 % des besoins en energle.
Nous exportons vers les pays des Tiers Mondes près du quart de nos exportations , dont 90 % des produits chimiques et phar-
"maceutiques, 70 % des machines, 95 % des montres, etc .
Investissements: nous sommes de très loin le premier investisseur privé à l'étranger (par tête) au monde, et le 5e en chiffres absolus , et presqu'un franc . sur deux de notre produit natIonal brut est gagné à l 'étranger.
Nous arrêterons là cette énumération qui pourrait couvrir des pages. Très peu de pays au monde sont aussi dépendants de l'étranger pour leur prospérité que la Suisse.
Les Nations Unies sont la conséquence inévitable de cette int~rdépendance. On l'a dit et redit : si elles étaient dissoutes, elles
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se reconstitueraient immédiatement sous une autre forme ,
La Suisse déjà impliquée
Comme le montre le schéma ciaprès, la Suisse est déjà participante du système des Nations Unies par son adhésion à la plupart des organismes spécialisés, deux des plus importants -le Haut Commissariat aux réfugiés et le GATT (organisme qui supervise les négociations commerciales internationale.s) - ont à leur tête des compatriotes, J,-P, Hocké et A. Dunkel, Par contre, il est essentiel, si nous voulons à long terme défendre intelligemment nos intérêts, d'adhérer à l'Assemblée générale; où sont prises les principales décisions concernant l'émergence d'un nouvel ordre international, basé sur un nouveau Droit des peuples qui s'élabore aux Nations Unies et par lequel nous sommes directement intéressés,
Ainsi, nous avons signé la plupart des conventions des Nations Unies sans avoir pu prendre part à leur rédaction et mise au point, ce qui représente pour nous une perte réelle de souveraineté, Contrairement aux arguments de certains opposants à l'adhésion de la Suisse aux Nations Unies, qui n'ont aucun scrupule à déformer les faits les plus élémentaires, à long terme la non-adhésion ne peut que nuire de plus en plus à notre souveraineté,
Pour utiliser une métaphore, la Suisse par rapport aux Nations Unies est dans la situation de députés qui siégeraient aux conseils d'administration des CFF, de PTT, de la Banque Nationale, etc" mais ne pourraient siéger au Palais Fédéral! Ou encore, pour reprendre une image de la Conseillère fédérale Elisabeth Kopp, nous sommes dans la position d'un avocat «qui, pour défendre son client, n'au-
Système des Nations Unies
7 Grandes Commissions
Comilés permanents el comilé de procédure
AUHes organes subsidiaires de l'Assemblée générale
Organe.:
UNRWA
CNUCED FISE HCR PAM
UN/TAR UNSORI UNI/ISO PNUD
CONSEIL DE TUTELLE -
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\
ONUDI UNOI/O PNUE
UNU OSRO
Commissions économiques régionales : - Europe (CEE)
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(La lisle ci-dessus comprend seulemerll les organes qui font rappon
direCiement au Conseil économique el social ou, par son intllrmédiaire.
à l'Assemblée générale)
- Asie el Pacifique (CESAP) - Amérique latine (CEPAL) - Afrique (CEA) - Asie occidentale (CEAO) Commissions lechniques Comilé de sess ion. comilés permanenlS. comilésspéciaux
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rait accès qu'à certaines Phases du procès et à certaines pièces du dossier, Cette situation est d'autant plus grave que notre statut d'observateur s'est dé. gradé .. , Une défenSE? efficace de nos intérêts passe donc par l'ac. cession à l'ONU, Il est d'autant plus regrettable de renoncer à cette démarche que .. , l'ONU a subi des transformations favora. bles aux Etats neutres: ceux-ci sont désormais en mesure de respecter leurs obligations d'Etat membre de l'ONU et de maintenir intact leur statut de neutralité»,
Mais nous avons également une responsabilité morale d'adhérer. «Nous sommes tous responsa. bles de tout envers toUS», écri. vait Dostoïevski. Les autres nations accepteront de moins en moins bien qu'un pays comme la Suisse, qui a su profiter autant de l'interdépendance économi. que croissante du monde, conti. nue à fuire les implications politi. ques de cette interdépendance.
Opérations de maintien de la paix:
ONUS! UNflCYP
FNUOo FINUL
Comité d'élat -major
Commission du désarmemenl
AlEA
Institutions spécialisées :
OIT FAO UNESCO OMS
Alo } Groupe de la BI RD Banque mondiale SFI FMI OACI UPU UIT OMM OMI OMPI FIDA
\[ GAn
Caraet'r. gr.s: La Suisse est membre Caractère ItaliqlJe, La Suisse verse des contributio8S volontaires Caractère normal : La Suisse ne verse aucune contribution
construire au lieu de critiquer
N us sommes fort mal venus de °l't'Iquer les faiblesses réelles
cr U ' l' des Nations nies: que on pen-se aux disputes~ guerres e~ l,ut: t s intestines qUI ont caractense 1 e construction de notre petit aays sur une période de près de ~OO ans - et nous voudrions q~e les nations du monde entier s'entendent en l'e~pace d'une génération! Ces faiblesses des Nations Unies ne font que refléter celles de ses pays membres, Les Nations Unies sont le ppcm du monde actuel -:- il n~us appartient de nous Investir P?u,r qu'il devienne le , ~gcd, «C~lul-l~ a le droit de cn~lq~er qUI, ~ a cœur d'aider» disait au slecle dernier William Wilberforce, fondateur de la Société anti-esclavagiste britannique,
Mais, en dehors des nombreu~ arguments économiques et politiques, une raison essentielle d'adhérer aux Nations Unies -et c'est ici que les enseignants sont le plus directement concernés - est à notre avis psychologique: il s'agit pour nous, comme nation, de surmonter le syndrome de la marmotte, cette crispation timorée - historiquement explicable mais totalement dépassée aujourd'hui - qui nous empêche de faire le pas décisif de la solidarité avec le monde qui nous entoure,
A force de continuer à parler du ((Sonderfall Schweiz» nous risquons de devenir les «outsiders» du XXle siècle . Quand on examine attentivement les arguments des opposants à l'entrée de la Suisse aux Nations Unies, on ne peut qu'être frappé par la place qu'y tiennent la peur, l'égoïsme ou le mépris, (<<Quarante ans de vent» titrait fin 1985 un quotidien romand, en parlant des Nations Unies) , Ce n'est pas sur de telles attitudes que l'on construit le peuple ouvert, généreux et créatif qu 'il nous faut pour surmonter les immenses défis du siècle qui s'annonce . Nous ne pourrons plus éternellement avoir le beurre et l'argent du beurre - profi-
Photo Michel Eggs
ter de l'interdépendance économique du monde qui nous a permis de nous enrichir, mais ~~fuser de fortifier les bases politiques de cette interdépendance.
Alors cessons de nous comporter - psychologiquement - en marmottes - aussi, sympathiques que soient celles-ci (comme les Suisses) sur tant d'autres plans! Ayons la générosité de cœur et de vision qui éclate dans les lignes suivantes de Robert Muller, secrétaire général adjoint des Nations Unies, qui écrivait:
«L'homme a pu étendre le pouvoir de ses mains avec d'incroyables machines, de ses yeux avec dèS téléscopes et ?es radioscopes, de ses oreilles avec des téléphones, la radio,
Rio grande do Norte (Nordeste brésilien)
les sonars, et de son cerveau avec l'ordinateur et l'automatisation, Il doit maintenant étendre son cœur, ses sentiments, son amour vers la famille humaine toute entière, vers la planète, les étoiles, l'univers, l'éternité, Dieu,»
Peut-être la marmotte helvétique se muera-t-elle en oiseau migrateur? Quels que soient les résul tats du vote du mois prochain, toi, collègue enseignant , peux l'y aider grandement.
Pierre Pradervand Service Ecole Tiers Monde
1Chacune des deux Corées prétend représenter toute la Corée - d'où leur ~on adhésion que les deux regrettent amerement.
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• A ce jour 159 pays sont membres des Nations Unies.
• Budget: le budget total des Nations Unies est inférieur à celui de la ville de Zurich, et encore 75 % de ce budget est dépensé pour l'aide aux Tiers Mondes dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
• Coût d'adhésion: l'adhésion de la Suisse aux Nations Unies coûterait environ 20 millions de francs, soit moins du dixième du coût des médicaments non utilisés jetés annuellement dans notre pays, ou encore un café et demi par an et par Suisse.
• En pourcentage du revenu national, les 3 premiers contribuables des Nations Unies sont la Guinée Bissau, la Gambie et le Congo.
• Fonctionnaires: le nombre total des fonctionnaires des Nations Unies, qui représentent près de cinq milliards d'habitants, est identique au nombre de fonctionnaires de l'Etat de Vaud.
• L'ONU est le seul forum universel de négociations existant au monde.
• Les Nations Unies reconnaissent les droits des Etats neutres et les pays comme la Suède, l'Autriche, la Finlande n'ont rencontré aucune difficulté du fait de leur neutralité.
• La Déclaration universelle des Droits de l'Homme, votée par les Nations Unies le 10 décembre 1948, est une charte fondamentale à laquelle se réfèrent la plupart des pays et la totalité des organisations de défense des droits dans le monde.
56
Flashes sur les Nations Unies
• Les organes et institutions spécialisées des Nations Unies sont au nombre d'une trentaine. Le monde ne pourrait simplement pas fonctionner sans el/es. (La Suisse fait partie de 18 d'entre elles, sans compter la Cour internationale de justice.)
• La totalité des documents publiés par les Nations Unies -auxquelles on reproche d'être un «papivore» insatiable - représente moins qu'une édition dominicale du New York Times.
• C'est au sein des Nations Unies que se négocient de nombreux traités et conventions qui seuls permettent d'éviter l'éclatement de conflits (par exemple le traité sur le Droit de la Mer -auquel la Suisse à d'ailleurs adhéré).
• La variole a été définitivement supprimée grâce à une campagne mondiale coordonnée par l'Organisation mondiale de la santé, organisme spécialisé des Nations Unies.
• Quand vous prenez l'avion, votre vol est plus sûr grâce aux règlements mis au point par un autre organisme privé des Nations Unies, l'Organisation Internationale de l'Aviation Civile (OIAC).
• <Grâce à des normes élaborées au sein de l'Organisation internationale du travail, des dizaines de millions de travailleurs dans le monde connaissent de meilleures conditions de travail.
• Sans l'existence du GATT (Accord général sur le commerce et les tarifs, un organisme spécialisé des Nations Unies) et le Fonds monétaire international, l'économie mondiale, durement
--
éprouvée par la récession, serait dans un chaos total. • 300 000 centres de santé et écoles à travers le monde bénéficient de prestations en nature fournies par l'UNICEF, organisme spécialisé des Nations Unies.
• Grâce à l'UNESCO si vertement critiqué dans notre pays des trésors de la culture mondia: le comme les temples d'Abu Simbel en Egypte, le temple de Borobudur en Indonésie, l'Acropole en Grèce ont pu être sauvés. • Les fonctionnaires des Nations Unies laissent chaque année en Suisse 1,2 milliards de francs, 60 fois plus que le coût d'adhésion de la Suisse à cette institution.
«Nul ne commit de plus grande erreur que celui qui ne fit rien en prétextant qu'il ne pouvait faire qu'un petit peu», écrivait le philosophe irlandais Edmund Bunk. Notre adhésion aux Nations Unies ne révolutionnera pas le monde, mais sans elle, les deux parties en présence seront perdantes.
~©@@[p) tous VOS loisirs en Suisse romande revue bi-mensuelle paraissant les 1 er et 16 de chaque mois
Monsieur Lovey, nous a demandé de présenter SCOOP, «tous vos loisirs en Suisse romande», aux lecteurs de l'Ecole valaisanne. Nous l'en remercions vivement.
SCOOP est un petit magazine bi-mensuel qui existe depuis bientôt 2 ans. C'est un répertoire de toutes les manifestations culturelles en Suisse romande: Galeries, Musées, Concerts classiques, Jazz, Rock, Chanson, Danse, Ballet, Films-conférences, Conférences, Manifestations diverses, Spectacles pour enfant et programme de la cinémathèque suisse.
Notre ambition est triple: être le plus complet et précis possible, refléter tous les aspects de la vie culturelle - et aussi spirituelle - de la Suisse romande, être un intermédiaire entre les régions, un petit véhicule informatif global.
SCOOP a eu trop peu de temps et de moyens pour se faire connaître. C'est d'autant plus volontiers que nous avons accepté de nous présenter ici. Nous sommes conscients qu'au fur et à mesure que nous pénétrons une région, nous augmentons nos chances d'améliorer nos prestations (informations, nouveautés, etc.) aussi sommesnous reconnaissants à tous les organisateurs de nous communiquer les informations concernant des manifestations pouvant intéresser des lecteurs et les faire se déplacer.
Les insertions sont gratuites dans le Mémento, sauf pour les galeries. En éditant SCOOP nous pensons faire œuvre utile, et le monde des enseignants
nous dira si nous avons tort au niveau des élèves de l'enseignement tant primaire que secondaire.
Prochainement nous passerons une rubrique «Arts et spectacles à la télévision» et «Arts et spectacles à la radio» annonçant des émissions consacrées à des sujets figurant dans le Mémento.
Voilà!
Nous espérons nous faire mieux connaître en Valais et nous vous remercions de présenter SCOOP à vos confrères et à vos élèves.
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Formation continue des infirmières scolaires et des infirmières chargées des consultations pour nourrissons en Valais
Depuis une douzaine d'années, une formation permanente est offerte par le Service cantonal de la santé publique aux deux groupes d 'infirmières constitués en Valais:
- celles désignées pour l'activité médico-scolaire et
- celles chargées des consulta-tions pour nourrisson.
L'accent est porté de plus en plus sur l'aspect préventif .de ces activités dans le domaine médico-social. C'est pourquoi, pour 1986, un cycle groupant 3 rencontres réparties sur l'année est proposé, cycle axé sur le thème central:
«Nutrition, croissance et santé de la naissance à l'adolescence,»
Ces 3 rencontres forment un tout et se répartissent ainsi:
Lundi 27 janvier 1986 à Martigny: 1. Calories et protéines: besoins nutritionnels / mesures anthropométriques.
Lundi 28 avril 1986 à Sion: II. Vitamines et oligo-éléments.
Lundi 20 octobre 1986 à Martigny: III. Dépistage et prévention de l'obésité .
Les 2 conférenciers seront: Dr Claude GODARD, PD, médecin-pédiatre FMH, Monthey ; Dr Guy DÉLÈZE, médecin-pédiatre FMH, Sion.
Chaque exposé sera suivi d'une table ronde qui permettra aux infirmières concernées un échange de questions/réponses et un échange d'expériences.
Service cantonal de la santé publique
Section médico-sociale et paramédicale
Marguerite Stoeckli
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- Non, Madame, non! Je n'arrive pas à vous suivre! Mieux, je m'y refuse! Vous nous parlez cœur, vous nous parlez amour, vous nous parlez besoins! Si nous vous écoutions, nous tomberions directement dans les voies de la sensiblerie et de la subjectivité! Essayez donc d'imaginer le chaos qui en résulterait!!! Notre monde ne vous apparaît-il pas suffisamment désordonné? Ne voyez-vous pas que sont perdues la morale, l'obéissance, la discipline que s'épanouissent, publiquement de surcroît, toutes les subjectivités, toutes les violences et toutes les anarchies?
- Il faudrait être aveugle et sourd, cher Monsieur, pour ne voir ni n'entendre ce que les rues et les médias nous présentent quotidiennement, ce que nous proposent de nombreuses et diverses analyses et, croyezmoi, infirmière dans l'âme et, de ce fait, particulièrement sensible à toute atteinte à la vie que je suis capable de ressentir et, de là, à toute souffrance humaine que je découvre, je n'ignore pas le désordre dans lequel notre planète se trouve plongée. C'est bien la raison pour laquelle, là où je le peux, j'essaie de rappeler, de dé-voiler ce que je connais de la grande et belle loi de l'amour, de cet amour qui seul est réellement guérisseur. De cet amour vrai, profond qui, et de loin, dépasse la sensiblerie et la subjectivité dont vous me parIez.
- Il me semble à moi, Madame, que vous êtes imprégnée d'illusions! Regardez bien et vous verrez, partout, s'épanouir les subjectivités!
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L'homme quotidien
- Je les vois, cher Monsieur, je les vois! J'en comprends une partie et cherche à les comprendre toujours plus et toujours mieux. J'en décèle bien des conséquences aussi, conséquences que j'essaie, justement, là où je me trouve, de mettre à jour afin d'en dévoiler les raisons qui les sous-tendent.
Croyez-moi, la tâche n'est guère facile, elle n'est guère confortable mais, je la poursuis car je sais dans le sens et fort et profond du verbe savoir, qu'elle est l'une des plus importantes sur la voie de la dé-couverte progressive par l'homme des mécanismes profonds qui le régissent.
Comme vous, cher Monsieur, j'aime l'ordre et de tout mon cœur, désire non un retour aux apparences d'un certain ordre mais un progrès sur la voie d'un ordre constructif. Même si je sais que la répression est indispensable en bien des situations et bien des lieux pour arrêter au mieux un excès d'abus, je souhaite qu'une majorité d'hommes prennent conscience des erreurs et des insuffisances profondes de notre «civilisation» occidentale et se mettent à œuvrer en vue de son progrès humain réel car profond. Il est bien évident, alors, que la répression seule ne suffit pas à cela, dans aucun domaine .
A mon sens et au vu des résultats de nombres d'actions la voie de ce progrès passe 'par une très profonde conversion de ch.acun d'en~re nous. Quels que sOient, par ailleurs, les chemins pouv~nt conduire à cette progressive conversion.
Voilà, cher Monsieur, qui dépasse très largement une manifestation de sensiblerie ou de subjectivité même si je vous parle de. cett~ manière parce, que je SUIS mOI, avec mon passe et non une autre avec le passé et les capacités d'une autre dont la vocation sur cette planète serait forcément, différente même si' peut-être, complémentaire de I~ mienne.
Ce qui nous est personnel, cher Monsieur, n'est pas nécessairement subjectif dans le sens où l'entendent bien des personnes désireuses de sauvegarder leurs habitudes en condamnant par tous les moyens à leur disposition ce qui les dérange. Au contraire, pour dé-couvrir ce qui est personnel , nous devons, après les avoir découvertes et utilisées, dépasser nos subjectivités! La subjectivité est fluctuante, cher Monsieur, changeante, fuyante, instable, irrascible; la personnalité elle, est calme, toujours présente, et surtout, stable, cela, même si peuvent la brouiller des manifestations subjectives au-delà desquelles il nous faut apprendre à regarder tant en ce qui concerne le sujet de ces subjectivités que son objet - ou interlocuteur.
- Stable, Madame, ou butée et bornée?
- Stable, cher Monsieur, Stable! Ni butée, ni bornée bien qu'elle puisse paraître telle à l'observateur de surface, à l'observateur ... subjectif! ... La personnalité accueille, en effet, les diverses manifestations de la vie, elle les ressent et, là où elle le peut, cherche à collaborer à leur utilisation formatrice. Si elle
les utilise, elle le fait, bien sûr, dans une direction donnée qui, puisqu'elle est elle-même, ne peut être autre: c'est la raison pour laquelle, à certains, elle paraît butée. Pourtant, lorsque ces certains acceptent de l'accompagner sur la voie qu'elle leur propose et qui est exigeante d'approfondissement, ils découvrent s'ils sont honnêtes, le long de cette voie, les éléments de surface dans laquelle la plupart d'entre nous s'empêtrent, les raisons de l'installation de ces subjectivités - de ces éléments de surface - et les moyens aussi simples qu'exigeants pour, peu à peu, au fil des circonstances et des jours, les éliminer pour les dépasser. Et pour, les ayant dépassés, parvenir à la découverte de ce qui est déposé tout au fond d'eux-mêmes, qui est eux, qui est leur essentiel.
Etre profondément certain de quelque chose, cher Monsieur, d'une certitude basée sur les fruits stables que génère la chose, en l'occurence, l'approche dont je vous parle, cela n'est pas être butée.
Cela peut le paraître et le paraît souvent à l'observateur superficiel: comment en serait-il autrement? Comment en serait-il autrement si le temps n'est pas pris pour entendre, ni accordé à la personne de manière à lui permettre d'exposer de manière claire et, si possible, exhaustive, sa conviction? Comment en serait-il autrement si l'interlocuteur reste inconscient de sa propre Subjectivité, s'il écoute avec le liltre de ses objections.
Que faire, alors, cher Monsieur? Abandonner une certitude ou at-
tendre que, éventuellement, passe le courant... du cœur, de ce cœur dont l'évocation vous agacera, peut-être, maintenant, un peu moins?
En certains cas, pour l'individu conscient, ce passage est rapide. En d'autres, ce passage peut être très long .
En d'autres cas, enfin, un excès de subjectivités peut le rendre impossible.
Serait-ce une raison pour rejeter, condamner ce qui, rejeté, condamné par certains peut être porteur de fruits profonds et stabies pour d'autres? Je ne le pense pas!
- Vous me semblez bien sûre de vous, Madame! N'êtes-vous pas un peu «gonflée» en affirmant de telles choses? Comment pouvez-vous, sans l'être, vous montrer aussi sûre de vous?
- Certes, le danger de l'orgueil nous guette toujours, cher Monsieur! Il n'est pas à minimiser, bien au contraire, il est, sans cesse, à prendre en considération. L'erreur demeure aussi toujours possible; cela aussi, il faut en être conscient. Nous devons, sans cesse, œuvrer à notre propre amélioration, à l'amélioration de notre propre capacité d' ouverture.
Mais, croyez-vous, cher Monsieur, qu'il soit possible d'affirmer certaines choses et cela, sans chercher à contraindre qui que ce soit à suivre un chemin proposé sans avoir soi-même défriché une certaine route, sans avoir dû reconnaître ses propres subjectivités pour, au fur et à mesure, les dissoudre pour les éliminer? Croyez-vous
que l'on puisse, avec cœur et honnêteté, parler de ce que l'on ne connaît pas autrement que par la voie de la connaissance purement cérébrale, logique et donc théorique? Est-ce, à votre avis, la voie que j'emploie dans le cadre de ces colonnes? Je ne le pense pas!!! Je ne pense pas que mon ton, ici, puisse vous paraître froid!!! Je sais, pourtant, qu'il le peut à certains car je cherche à rendre mon verbe clair. De là, peut-être, un certain nombre de confusions possibles.
Et c'est bien là, voyez-vous, cher Monsieur, que je parle de ce «cœur», du vrai, du profond qui dépasse les subjectivités et qui ne peut être atteint, dé-voilé, c'est-à-dire débarrassé de ses voiles, par ceux qui , si bien, le cachent, étouffent le leur pour l'empêcher d'entendre, pour l'empêcher de parler! Celui-là décèle au-delà des manifestations de l'enveloppe, au-delà des mots; celui-là essaie d'entrer en contact avec ce qui est situé au-delà de la simple forme; cela, le décèlent ceux qui adoptent le même type de voie que lui.
Nos capacités de présentation écrite d'un sujet sont limitées. Chacun donc nous lit à travers le prisme de ses propres subjectivités. Le scripteur ne peut qu'espérer être compris, ou, lorsque sollicité, s'expliquer. Ce que je suis heureuse de faire grâce à vos objections, aujourd'hui. Je souhaite vivement que mes explications puissent servir.
Je le souhaite afin qu'un maximum de lecteurs reçoivent mes
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papiers avec le désir de ressentir un maximum de ce que portent les mots utilisés. Je souhaiterais que, cherchant la part de vérité qu'ils portent, ils les laissent les toucher soit, si possible, au fond d 'eux-mêmes afin qu'ils y résonnent et touchent ce qui doit être éveillé, soutenu, soit là où réagira une subjectivité désireuse de rejeter ces mots. Qu'ils prennent, alors, cette subjectivité et, l'ayant laissée accomplir son œuvre, commencent à regarder au-delà d'elle, un peu plus vaste, un peu plus profond qu'à l'accoutumée. De cette manière ils découvriront pour sûr, une nouveauté; une nouveauté qui, nourrie de leur expérience personnelle leur sera propre.
Quelle qu'elle soit, une nouveauté est toujours une richesse si élaborée et accueillie dans une disposition d'ouverture.
Vous qui m'avez suivie attentivement jusqu'ici, comprenez-vous un peu mieux, cher Monsieur, de quoi j'essaie de vous parler?
- Oui, je le crois , Madame, mais, tout cela est bien nouveau pour moi et donc, demande réflexion. Je dois pourtant vous dire que je commence à entrevoir ce que vous cherchez à nous dire. Et je crois entrevoir que je recevais vos paroles, que j'y réagissais à l'aide des mes habituels critères vieux de mes déjà assez nombreuses années de vie. Il me semble, oui, il me semble que je puis, effectivement, chercher et plus loin et plus profond . Je le sens mais ne saurais encore bien l'exprimer. Le travail ne risque-t-il pas d 'être long?
- La durée, la quantité du travail à accomplir, cher Monsieur, est à la mesure de l'honnêteté de la personne qui l'entreprend. Si elle accepte réellement et profondément et donc.. . concrètement le fait de l'existence réelle, concrète car se manifestant dans les faits, de ses subjectivités et désire les utiliser pour avancer, le progrès est rapide car toute situation de vie est, alors, vécue dans cette optique d'ouverture, dans cette optique
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de progrès. Si l'acceptation est superficielle, partielle, le travail est beaucoup plus long, beaucoup plus sujet à regrettables stagnations .
- Un progrès rapide: n'est-ce pas , à nouveau, une illusion, chère Madame?
- Heureusement non, cher Monsieur! Le progrès peut être rapide, très rapide même. Simplement, il ne faut pas confondre le progrès qui est... progression sur un chemin, progression qui peut être rapide, avec .. . arrivée au terme!!! Le terme, lui, peut être lointain suivant ce que nous sommes! C'est la raison pour laquelle je parle toujours de progrès essayant de bien mettre en relief la nécessité de l 'honnêteté de la démarche personnelle car c'est bien elle le point important, le point capital. Si, à la voie du progrès préside l'honnêteté personnelle, le terme, lui, importe peu : les situations toujours améliorables, sont traîtées comme elles devraient l'être; elles portent les fruits qu'elles devraient porter et c'est cela l'important. Le terme, la définition, la vision du terme ne nous appartiennent pas.
Avez-vous réussi à me suivre, cher Monsieur?
- Ouis, je le crois , chère Madame ; je crois vraiment que je vois plus clair.
Permettez que nous mettions un terme à cette conversation; je désirerais réfléchir à tout cela, lui donner le temps de mûrir. Cela me semble nécessaire.
- Je m'en réjouis, cher Monsieur, car c'est bien ainsi que, de votre cerveau, dans lequel vous avez emmagasiné ce qui a été dit, de votre cerveau rendu plus réceptif grâce à l'ouverture de votre cœur tout au long de cette conversation, que paroles et idées descendront peu à peu en vous pour y accomplir leur travail.
C'est bien de cette manière qu'elles s'incarneront, entrant dans votre chair même, l'ouvrant et la transformant.
C'est bien grâce à cette incarna. tion que, peu à peu , après vous avoir et touché et trans-formé vous, elles toucheront là où il le faut ceux qu'elles seront apPe. lées à toucher à travers vous.
C'est bien ainsi que de connais. sa~c~s purement froides et theonques, devenues aujour_ d 'hui, pour vous , éléments de réflexion déjà plus attentive, elles se muteront en éléments transformants , éléments de cette progressive découverte de nouveaux éléments de vie , d'une vie s'élaborant et se transformant alors, à tous les niveaux, pou; toucher un maximum de niveaux.
Cela, personne ne peut l'accom. plir seul: il y faut les révélations que nous offre la vie.
Je vous en souhaite de nom. breuses, cher Monsieur!
Anna T. Veuthey
FETE CANTONALE OC t11ANT KANTONALE6 6ANC:E.RFE6T
IIIIIIIII-=~~t MAURIŒ 86
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
30 - 31 mal - 1er luln
Vous avez certainement déjà appris par la presse que cette année sera marquée par la Fête cantonale de chant, à SaintMaurice, les 30, 31 mai et 1 er
juin .
Nous aimerions bénéficier de votre collaboration d 'enseignant et souhaitons que vous rappeliez à vos élèves cet événement et que vous les encouragiez à se joindre au chœur d'enfants ou de jeunes de votre établissement ou de votre région pour en renforcer les effectifs et découvrir la joie de chanter.
Nous sommes persuadés que nous pouvons compter sur votre appui et nous nous réjouissons de votre présence à SaintMaurice, à la fin mai.
C'est dans ces sentiments que nous vous prions de recevoir, Madame, Mademoiselle, Monsieur, tous nos remerciements et nos salutations les meilleures.
Pour le comité d'organisation
Fr. Mottet
M. Jourdan
~Q . J .)ror
P. Progin 63
64
Communiqué du comité de l'AMES
Lors de l'assemblée générale du 11 novembre 1985, l'Association des maîtres de l'enseignement spécialisé a élu un nouveau comité.
Celui-ci fonctionne comme suit:
Laurent Barras, président, responsable des relations avec le DIP et l'Office de l'enseignement spécialisé;
Michel Délitroz, vice-président, responsable des relations avec la SPVal ;
Marie-Blanche Cordonier, caissière;
Isabelle Monnet, secrétaire;
Cécile Jacquérioz, membre.
Afin de mieux servir les intérêts des membres de l'Association le comité attend d'éventuelles suggestions ou remarques . A cet effet un questionnaire vous parviendra prochainement.
Nouvelles acquisitions
ACTIVITÉS CRÉATRICES MANUELLES
La vannerie
Traduction française de N. et B. Flamin, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1977, 137 p. ill. cou!. Coll. l'Atelier des Loisirs.
Bois Traduction française de Bernard et Nicole Flamin, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1978, 135 p. Coll . l'Atelier des Loisirs. Photographies de cou!.
Art et technique du bois
Hayes Vincent, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1976, 124 p. ill . noir blanc.
Bois découpé
Schrader Erik, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1979, 30 p. ill. Coll. Manu-Poche.
Avec des languettes de bois
de Bizemont Gilles, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1979, 64 p. ill . cou!. Coll. Découvrir.
Pinces à linge
Bachelet Joël et Didier Carpentier, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1984, 64 p. illustrations en couleurs, Coll . Manu-Presse.
Petite menuiserie
Theiller Jean-Luc, Paris, Editions Fleurus , 1985, 96 p. ill. coul . Coll. Fleurus Idées, série 101 .
Bijoux fantaisie
Clarke Patti, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1977, 64 p. ill. Coll . Manu-Presse.
50 Modèles en cuir
Skiver Niels, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1983, 135 p. illustré de très belles réalisations, photos cou!.
Métal et émaillage
Traduction française de Carol Richards, Paris , Editions Dessain et Tolra, 1978, 136 p. ill. cou!. Coll . l'Atelier des Loisirs .
Technique du plâtre éléments de modelage et moulage
Greene-Okajima Marie-Louise et Waechter Roger, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1979, 190 p. illustrations en noir blanc, Coll. l'Atelier des Loisirs.
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Les premiers gestes du potier
Vivien Daniel, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1980,64 p. Coll. ManuPresse, les réalisations illustrant cet ouvrage sont de l'auteur.
La poterie
Traduction française de Catherine Mantoy, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1977, 137 p. ill. Coll. l'Atelier des Loisirs.
La sculpture sur pierre, premières notions
Eveno Hervé, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1977,57 p. illustré de réalisations enfantines.
Peinture sur verre
Bachelet Joël et Didier Carpentier, Paris, Editions Dessain et Taira, 1980, 64 p. dessins et photographies des auteurs, Coll. ManuPresse.
Fleurs-Crépon
Prouvost Simone et Annette, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1981, 64 p. ili. coul.
Papier mâché et technique du papier collé et sculpté
Loiselot-Nicostrate Claudine, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1984, 64 p. ill.
Papiers
Traduction française de Catherine Spens, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1978, 135 p. ill. coul. Coll. l'Atelier des Loisirs.
Avec des chenilles
Cotrez David et Dalison Patrick, Paris , Editions Dessain et Taira, 1982, 48 p. ill. coul.
Au fil du macramé
Dalard Marie et Edith Meunisier, Paris, Editions Dessain et Taira, 1982, 64 p. ill. coul. Coll. Manu-Presse.
Cent tableaux en fils
Gautard Raymond, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1977, 161 p. ill. coul.
Le nouveau cent tableaux en fils
Bachelet Joël et Didier Carpentier, Paris, Editions Dessain et Taira, 1981,141 p. ill. coul.
Avec des flocons de laine, la lanographie
Bournet Paul, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1981, 48 p. illustrations en coul.
Le patchwork
Solvit Marie-Janine, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1976, 118 p. illustré de très belles réalisations coul. Coll. l'Atelier des Loisirs.
50 modèles de patchwork
Solvit Marie-Janine, Paris, Editions Dessain et Tolra, 142 p. ill. 1979.
Tisser et filer
Traduction française de Bernard Flamin, Paris , Editions Dessain et Tolra, 1977, 137 p. ill. Coll. l'Atelier des Loisirs.
Feuilles d'aluminium
Schrader Erik, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1976, 30 p. ill. Coll. Manu-Poche.
Dessinez sur le sable et moulez
Ambellan Harold , Paris, Editions Dessain et Tolra, 1979, 63 p. illustrations noir blanc et coul.
Jouer, avec les sciences de la nature
Press Hans Jürgen, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1983, 200 expériences faciles et curieuses, noir blanc, Coll. Découvrir.
Le monde des poupées
Traduction française de Sylvie Girard, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1979, 136 p. ill. coul. Coll. l'Atelier des Loisirs.
Le coffre à jouets
Traduction française de Sylvie Girard, Paris, Editions Dessain et Tolra, 1980, 136 p. ill. coul. Coll. l'Atelier des Loisirs.
ARTICLES DE REVUES
- (dl ne fiche rien, que faire?», dans le Monde de l'éducation, N° 123, janvier 1986.
- « Vers une méthode naturelle d'éducation musicale», dans Documents de l'Educateur, N° 185.
- «Le dessin comme langage », dans Créations , N° 25, octobre 1985.
ART
- EYDOUX, H.-Paul. - L 'archéologie. Larousse, Paris, 1985,288 p. ill. Rayon: Art 1.2.
- Le prix de l 'art. Larousse, Paris, 1985, 185 p. ill. Rayon: Art 1.
FRANÇAIS - LITTÉRATURE - THÉÂTRE
- LE BIGOT-MACAUX, Armelle . - 1000 mots en images. Larousse, Paris, 1985, 62 p. ill. Petit dictionnaire illustré pour stimuler la curiosité des enfants .
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- <GIRODET, Jean . - Le tour du mot. Dictionnaire Bordas Pa ' 1985, 859 p. ill. ' ns,
C'est un vrai dictionnaire destiné aux enfants de 10 à 11 an environ . Il se présente comme un dictionnaire pour adultes. Av s ses 16 000 mots, il représente un volume de mots formant le v
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cabulaire potentiel d'un enfant entrant au cycle. Il est ambitie~' certes, mais conçu de façon à soutenir l'effort des lecteurs. X
- LEMAITRE, Henri. - Dictionnaire de littérature française. Bordas Paris , 1985, 850 p. '
- LOVAY, Jean-Marc. - Le convoi du colonel Fürst. Genève Ed Zoé, 285 p. Coll. Récits. ' .
L~ dernier roman de J.-M. Lovay est une nouvelle étape d'un che. mlnement étrange et déroutant. Des textes exorbitants, une écri. ture singuli~re défiant la raison critique, l!n univers de fiction ab. solue confirment J.-M. Lovay comme l'un des écrivains contemporains les plus originaux.
GÉOGRAPHIE
- Les pays méditerranéens. Larousse, Paris, 1985, Coll. «Faune et flore du monde», 128 p. ili. Rayon Géo Europe.
- Les montagnes d'Europe. Larousse, Paris, 1985, Coll. «Faune et flore du monde», 127 p. ill. Rayon Géo Europe. .
- BEANT, L. et DESSI, F. - Les savanes africaines. Larousse Paris 1985, Coll. «Faune et flore du monde», 125 p. ili. Rayon : GÉO, Afri~ que.
HISTOIRE
EISELE, André et TORRACINTA, Claude. - Chronique et images 7. le temps des mutations : 1957 - 1958 - 1959. André Eiselé, Prilly, 1985,286 p. ill. Rayon Hist. sui .
Les communes valaisannes et leurs armoiries. Ed . Ketty et Alexandre, Chapelle sur Moudon, 1985, 166 p. ill. Rayon Hist. du Valais .
- DUBUIS, F.-O. et LUGON, A. - Sion jusqu 'au X/te siècle. Acquis, questions, perspectives. Archives cantonales, Sion , 1985, 60 p. Vallesia XL, Rayon Hist. du Valais .
- Annales valaisannes. Société d'histoire du Valais romand, Sion, 1985, 272 p. ill. Rayon Hist. du Valais.
INFORMATIQUE
- BROUSSAS, Christian. - A la découverte de l'univers informatique. Lyon, Chronique sociale, 1985, 136 p. ill. Rayon: Informatique.
ENVIRONNEMENT
- KRAFT, Katia. - Volcans et tremblements de terre. Deux Coqs d'Or, 1985, 77 p. ill.
- DESHUSSES, H.-Paul. - L 'année sauvage. Georg , Genève, 1985, 165 p. ill .
SCIENCES
- PADIRAC Dominique. _ .. La biotechnologie: des cellules domestiquées. Lyon, Chronique sociale, 207 pages. Rayon: Sciences «Biologie» .
-- - Activités scientifiques CE 2. Bordas, Paris, 1985, Coll. Tavernier, 127 p. ill. Biologie, Physique, technologie adaptées aux enfants au moyen d'expériences et de jeux. Rayon: Sciences «Activités scientifiques».
PÉDAGOGIE - PSYCHOLOGIE - SOCIOLOGIE PHILOSOPHIE
- L 'école avant six ans. Bordas, Paris , 1985, Coll. Tavernier. 27 p. ili.
C'est un livre de pédagogie qui a pour ambition de présenter une vue d 'ensemble de l'enseignement préélémentaire en France, avec ses caractéristiques principales , de proposer aux enseignants d'école maternelle des suggestions concrètes pour aménager leur classe ou organiser des activités, de donner matière à réflexion quant aux démarches pédagogiques et à la philosophie de l'éducation qui les justifie . Rayon: Péd . 10 préscolarité.
- GRANDCHAMP-PELET, Fanny J. - L 'imagination à l'école. Université, Genève, 1985, 132 p. Mémoire de licence ès science de l'éducation . Rayon: Péd. 15.
- Penseurs pour aujourd 'hui. Lyon, Chronique sociale, 1985, 198 p. Rayon : Philosophie.
- CARDINET, Jean . - Pour apprécier le travail des élèves. Neuchâtel , IRDP, 1984, Rayon: Statistique (Economie) .
BIBLIOTHÈQUE DE TRAVAIL
BT N° 971
BT 972
BTJ 269
Je crée des volumes - Les masques de la Commedia dell'arte - Les maisons d'Antti Lovag.
Marseille au Xlxe siècle, porte de l'Orient -Haussmann - La navigation à vapeur.
La rage - La scolopendre de Malaisie - Le labyrinthe.
BT supplément mensuel N° 483 L'arbre, un être vivant.
, MASS MEDIAS
- CHATAIN , Pascale. - Les Lagarde, une famille de journalistes. Larousse, Paris, 1985, 64 p. Histoire du métier de journaliste, de 1900 à nos jours. Illustré. Rayon : Mass Média «Presse».
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Professeurs, nous avons fait notre devoir. Messieurs les professeurs, combien de fois nous avez-vous dit qu'une calculatrice pouvait être améliorée?
Et comme nous aimons trouver des solutions aux problèmes que vous nous posez, nous y avons réfléchi.
Tant et si bien qu'aujourd'hui, nous avons le sentiment d'avoir fait notre devoir: notre nouvelle TI-30 Galaxy est si différente des autres que vos étudiants l'appellent déjà la «math-machine».
Conçue pour leur simplifier les maths telles qu'on les enseigne aujourd'hui, la TI-30 Galaxy a toutes les qualités pour durer.
Si vous ne l'avez pas encore interrogée, dépêchez-vous de le faire.
Vous constaterez qu'elle possède toutes les fonctions que vous nous avez demandé de lui donner.
Et vous aurez la satisfaction de penser qu'en concevant la nouvelle TI-30 Galaxy sur vos conseils, nous n'avons fait que notre devoir.
TEXAS INSTRUMENTS
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Albert Baur représentant pou r les ca ntons d'Argovie, de Bâle-Ca mpagne, de Bâle-Vill e, de Soleure et de Zurich
Walter Del ls p~g~
représentant pour la Su isse romande et le canton de Berne
Peter Leu représentant pour les autres cantons alémaniques et le Tessin,
Exemple de l'emploi des tableaux à suspendre
* en cas de besoin, de rénover à bon com~te un tableau noir défraÎchi,
* de caser au même endroit ~Iusieurs surfaces de tableau,
* de monter de façon optimale et de combiner le ~orte-cartes et l'écran de ~rojection inclinable,
* de ranger mieux et plus en sécurité les ~~~areils ~our l'enseignement audio-visuel,
* de se servir de vitrines et de ~anneaux d'ex~osition pour mettre en valeur du matériel de démonstration et d'information.
Votre expérience profitera encore, à coup sûr, d'un entretien avec nous sur ce sujet. Et une visite de notre exposition à l'usine vous montrera comment vos souhaits peuvent être réalisés.
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