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L'Ecole valaisanne, janvier 1983

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Page 1: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

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Page 2: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

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L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

DÉLAI DE RÉDACTION

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

ABONNEMENT ANNUEL

TARIF DE PUBLICITÉ

DONN ÉES TEC7 'QUES

RÉGIE DES ANNONCES

ENCART

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Janvier 1983 XXVlle année No 5

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

OOIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

Imprimerie Valprint SA, Sion.

Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture : 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3500.-1/2 page Fr. 1800.-1/4 page Fr. 1000.-1/8 page Fr. 600.-

Pages intérieures:

1/1 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-1/3 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-

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Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.

Page 3: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

Sommaire

ÉDITORIAL

Jean-François Lovey

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Pierre Pradervand Anna T. Veuthey Marguerite Stœckli

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Androula Henriques

Jocelyne Gagliardi Chantal Fumeaux François Mathis Elisabeth Sola AEPSVR AEPSVR AEPSVR AEPSVR CSR CSR RTVE AVE

HORIZON LITTÉRAIRE Jocelyne Gagliardi

DIDACTIQUE Jean-Jacques Oessoulavy

VIE CORPORATIVE AVPES Il J.-J. Maspéro

NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS

INFORMATIONS OFFICIELLES Vital Oarbellay

INFORMATIONS GÉNÉRALES EV Pro Infirmis EV Pillet

Considération pyramidale .. . ......................... .

Vingt-six millions de kilos ............................ . L'homme quotidien ............................ . . . ... . Extension progressive de l'action médico-sociale en Va-lais ................................................. .

Réflexions et hypothèses à propos de la construction du nombre ..... . ......... . ........ . ................. . ... . Connaissance de l'environnement: dossiers ouverts .. . Moi, Martine, élève de première primaire ............. . Enseignement renouvelé du français: animateurs ..... . «Rayon III»: livres pour enfants ............. ; ........ . Camp de ski à Saas-Fée ............................. . Tournoi de hockey sur glace ......................... . Tournoi de volley-bail (enseignants) .. . ........ . ...... . Tournoi de volley-bail (élèves 2e degré) .......... . ... . Bulletin «Coordination» .................. . ........... . Festival international du film pour l'enfance et la jeunesse Information ...... . .................................. . 8e concours littéraire à l'intention des étudiants valaisans

Corinna Bille ............... . ........................ .

r

Un travail «géométrico-manuel»

Assemblée annuelle ................................. . Mise au point ..................................... . . .

Liste ~es récentes acquisitions

Caisse de retraite: informons ........................ .

Projet-Energie 83 .. . .......... . ...................... . Communiqué .............................. . ........ . Concours «Jeunesse et économie» .................. . Valais toujours: résultat du concours ................. .

Photo de couverture : Service" Ecole Tiers Monde - Claude Nogues 2

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Considération pyram idale

J'ai l'impression qu'aujourd'hui la pédagogie et les instances qui y vouent leur enthousiasme posent davantage de questions qu'elles ne s'astreignent à des réponses et qu'en ce creux prennent racines nombre d'incompréhensions existant entre les deux pôles éducatifs primordialement intéressés par elle: celui de la recherche pure et celui de la pratique scolaire.

Je reconnais bien sûr à tous deux un caractére indispensable et une authentique noblesse de fonction, mais il me semble qu'un gros effort devrait être entrepris à tous les échelons afin de mieux peupler de réalités tangibles cette préjudiciable distance.

Au sommet de la pyramide, là où, dans les creusets universitai­res foisonnent découvertes et nouveautés, là où la pensée est pe;pétuelle mOL/vance, on rivalise d'études et de c.hiffres, de tâtonnèments et d'audaces, d'obscurités et d'étincelles, on jongle avec l'impalpable et on se plaÎt à relancer sans cesse le mystére de la connaissance; à chaque thèse nouvelle, génératrice de débats passionnés, on oppose une plus récente encore suscep­tible de mieux appréhender /'inconnu; on doute pour mieux savoir et plus on avance plus on sait qu'on sera condamné à avancer, l'arrêt étant, en la matière, synonyme de coupable autosatisfaction.

A la base de ladite pyramide, dans la chaleur tempérée des salles de classe, à l'abri des suffocations, on se heurte quotidien­nement à une multitude de questions pratiques; on réclame des méthodologies, des moyens d'enseignement, des allégements de programme, des objectifs plus précis; c'est le réel que l'on conjugue quotidiennement et les problèmes qu'ailleurs on débat dans l'abstraction ont là des visages d'enfants.

Entre les deux le courant ne passe pas toujours. Les mots flânent un peu, puis changent de sens, se plaisant aux dialogues impossibles. De chaque côté on sait très bien que l'autre existe, important, capital, mais on s'habitue à l'ignorer. Peu à peu on tire le voile et on s'isole pour mieux être sûr de la véracité de son royaume.

On dirait un ciel lourd, enfin chargé de nuages et qui ne saurait se résoudre à la pluie pour le plus grand bien de la terre qui l'attend, toute fertilité offerte.

Il faut bien pourtant que cette pyramide soit une, de la base au sommet, qu'ainsi soudée elle se consacre à l'enfant, qu'elle le fasse harmonieusement cheminer. De la candeur au savoir.

Jean-François Lovey

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Vingt-six millions de kilos

Savez-vous que dans les gran­des surfaces alimentaires d'une des principales chaines de supermarchés de Suisse, l'on trouve 4000 à 5000 pro­duits différents, et que ce chif­fre peut monter jusqu'à 10 000 dans certains cas? Que parmi ces 10 000 produits alimentai­res différents, vous pourriez · trouver

60 à 100 fruits et produits exo­tiques; 250 à 300 types de fromages; une centaine de whiskies;

variété indispensable à notre survie, cela va sans dire, et sans laquelle nous tomberions immédiatement d'inanition.

Savez-vous que le paysan sé­négalais reçoit 38 cts pour le kilo d'arachides, mais que nous pouvons les payer en Suisse plus de 30 fois plus cher, non décortiquées? Et que le paysan suisse (sans parler du consommateur) subit une exploitation identique puisque des pommes de terre qu'il vend 50 ct. le kilo seront revendues, sous forme de chips, simplement après avoir été coupées en tranches, frites dans de l'huile d'arachide et assaisonnées, 44 fois plus cher?

L'énergie nécessaire pour pro­duire un steak de 200 gr. per­mettrait de se raser sans inter­ruption pendant 75 jours ou encore de se doucher à l'eau chaude sans interruption pen­dant 70 minutes! En Suisse, nous utilisons plus d'énergie pour transformer nos aUments (très souvent en leur faisant perdre une grande partie de

leur valeur nutritive) que pour les produire. Et si on sait qu'il faut en moyenne 7 calories vé­gétales pour produire 1 calorie animale (par exemple le steak susmentionné) chaque Suisse consomme en moyenne l'équi­valent de 5000 calories de base de jour, comparée aux 1500 à 1900 calories dont une grande partie de la population du Tiers Monde doit se conten­ter. Cela aide peut-être à expliquer les 26 millions de kilos de poids excédentaire que por­tent sur eux les Suisses, selon une enquête de l'Université de Bâle. Ce qui fait exactement 2600 wagons de graisse de 10 tonnes ...

Pendant ce temps, au Brésil, des paysans affamés ont dé­voré ... deux lionnes échappées d'un cirque. Ces paysans sont chassés de leurs terres par de grands propriétaires qui culti­vent du soja pour les vaches européennes dont le «pouvoir d'achat» est supérieur à celui de beaucoup de Brésiliens. Cela permettra d'augmenter la surproduction laitière en Euro­pe, lequel lait sera transformé en lait en poudre qui sera

a) servi aux vaches européen­nes, stimulant par là encore plus la surproduction;

b) envoyé dans le Tiers Mon­de où il permettra de nourrir des populations sous-ali­mentées dont 25 % des ter­res sont accaparées à pro­duire des aliments pour les pays industriels.

On a appelé cela le «circuit imbécile». C'est là une appel­lation très charitable.

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Comment s'expliquent ces dis­torsions invraisemblables dans la production alimentaire mon­diale? Pouvons-nous y remé­dier? Si oui, comment?

La « première» suisse d'une exposition itinérante destinée aux écoles romandes et qui ouvrira ses portes le 3 mars à 1'0015 de Saint-Maurice vous permettra de répondre à ces interrogations et beaucoup d'autres. Conçue et montée par le Service Ecole Tiers Monde et le graphiste gene-.

Photo SETM

vois Yves Raymond, cette ex­position « Vaincre la faim au­jourd'hui» diffère par sa con­ception de la plupart des ex­positions itinérantes conçues pour les écoles. Premièrement, les spécialistes responsables de la conception de cette exposition l'ont con­çue à partir de la constatation suivante: une des caractéristi­ques les plus dangereuses de notre époque est le sentiment d'impuissance devant l'évolu­tion du monde dont souffrent tant de contemporains. Les

gens ont l'impression d'une évolution implacable sur la­quelle ils n'ont aucune prise, dominée par des forces et des organisations gigantesques et totalement impersonnelles qui se nomment bureaucraties multinationales, crise écono~ mique, pour n'en mentionner que quelques-unes. Cela en­gendre une attitude qui, si elle se perpétue et se généralise, menace les fondements même non seulement de la démocra­tie, mais tout simplement d'une société saine.

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Aussi l'exposition a-t-elle pour but de montrer - et les spé­cialistes sont unanimes à le reconnaître - que la faim pourrait très rapidement dispa­raître de la face du globe si nous le voulions vraiment. Le monde produit aujourd'hui plus qu'assez de nourriture pour fournir plus de 4000 à 5000 calories par jour à tous les habitants du globe (alors que seules 2500 à 2800 sont né­cessaires). L'exposition souli­gne que les blocages princi­paux se situent avant tout au niveau de la distribution: mal­distribution des terres et du pouvoir dans le Tiers Monde, «malbouffe» chez nous. Une première série de pan­neaux trace l'historique de l'évolution alimentaire, mon­trant que la faim n'est pas une fatalité, mais le résultat de conditions historiques préci­ses. Une deuxième section souligne la dimension globale du problème et commence par une saisissante carte du mon­de montrant les 127 pays du globe desquels nous impor­tons nos aliments: fraises de Nouvelle-Zélande, melons de l'Equateur, maïs d'Argentine, viande d'autruche du Namibie (Sud-ouest africain), aliments carnés du .. . Bangladesh, sans parler des centaines de tonnes de fleurs que nous importons de tous les coins du Tiers Monde, par avion, souvent au détriment des cultures vivriè­res (il est vrai que notre climat aride et nos terres ingrates ne nous permettent pas de faire pousser des orchidées à Noël).

La dernière section de l'expo­sition - qui est destinée aux

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enfants à partir de 12 ans -présente des suggestions très pratiques devant permettre à l'élève ou l'étudiant qui la visite de sentir qu'il peut, en sortant, entreprendre une démarche, des actions, lui permettant de contribuer à la solution du pro­blème de la faim, aussi modes­te soit cette contribution.

Deuxièmement, on trouvera à l'exposition un dossier pour l'enseignant qui doit permettre d'exploiter en classe l'intérêt qu'éveillera certainement 'l'ex­position chez les élèves. Cette dernière est en effet conçue comme le point de départ et le support d'une démarche péda­gogique qui peut être conti­nuée en classe. Le dossier comprend, outre des commen­taires détaillés de chaque pan­neau, des informations supplé­mentaires, divers articles ou numéros de revues spéciali­sées, un poster «Les 8 mythes de la faim» que l'enseignant pourra afficher en classe, la liste des 127 pays desquels nous importons des produits alimentaires, par pays et type de produit , des tableaux et graphiques particulièrement frappants sur les problèmes alimentaires, etc.

En plus du dossier, les ensei­gnants pourront acheter le nu­méro de décembre 1982 de la revue l'Educateur qui contient un dossier sur les problèmes alimentaires et louer ou ache­ter un interview sur cassette d'un leader paysan du Tiers Monde, réalisé spécialement à l'intention des enseignants ro­mands. De plus, ils pourront, pour un prix extrêmement mo­deste, louer les excellents

montages audio-visuels du GRAD (Groupe Européen de Réalisations Audio-visuelles sur le Développement) sur les problèmes alimentaires et la faim.

Les collèges et écoles intéres­sés peuvent déjà s'inscrire au­près du Service Ecole pou r re­cevoir l'exposition à partir de février 1983. Plusieurs coll èges ayant déjà exprimé leur intérêt, il est recommandé de prendre contact aussi rapidement que possible avec le ' Service Ecole (021 26 84 33, ch. des Epinet­tes 10, 1007 Lausanne). En plus de l'exposition, ce dernier serait heureux d'offrir aux èco­les et collèges qui accueillent l'exposition l'animation de jour­nées d'étude, des stands, con­férences, séminaires et toute autre activité susceptible d'en­richir la vie des écoles. Pour les premiers mois de 1983, la priorité sera accordée aux écoles du Valais, qui est le premier canton suisse à ac­cueillir l'exposition.

P. Pradervand

L'homme quotidien

Considérons nos connaissan­ces: co mme, depuis nos an­nées d'études, elles se sont com plétées, combien leur pré­sentation s'est transformée!

Considérons les théories, les méthodes apprises et ensei­gnées presque comme des absol us : combien elles ont évolué, se sont étoffées, ap­profond ies, rendant certaines caduques, faisant apparaître d'autres simplistes, naïves, à nos yeux invraisemblables!

Com me exemple, voyons les conn aissances de nos loin­tains ancêtres concernant la terre, voire l'univers! Qu'est devenue cette galette toute plate qu'imaginaient nos an­ciens pères? Que de décou­vertes, de connaissances ac­cumul ées depu is ces vues que nous jugeons simplistes, cer­taines en contredisant d'au­tres, obligeant les hommes à des modifications complètes de leu r regard ...

Souvenons-nous maintenant de la manière dont furent trai­tés, y compris par l'Eglise, nombre de savants dont les intuitions, tout comme les dé­couvertes dûment vérifiées, bouscu laient

- tant les théories - que les règles de vie que

les «responsables» en ti­raient.

Combien furent rejetés, ridicu­lisés, bannis, excommuniés, brûlés , décapités (cf. Galilée, Copern ic, etc.) . Et," bien rare­ment ré habilités avec la pom­pe et la conviction avec les­quelles ils avaient été condam­nés, al ors que seule cette atti-

tude de justice et d'élémentai­re humilité eût pu faire pro­gresser l'humanité en profon­deur ...

Passons sur tant d'injustices criantes , relevant simplement l'orgueil phénoménal , l'arro­gance et la suffisance que peuvent conférer et entretenir et connaissances et pouvoir.

Et tirons-en, rejoignant mon papier de Noël et... certains autres, l'une ou l'autre conclu­sion pratique pouvant contri­buer à humaniser notre mon­de.

D'abord en prenant conscien­ce du fait que la connaissance mal comprise, par la certitude qu'elle confère, peut se muer en pouvoir destructeur, fer­mant l'homme sur lui-même, au lieu de contribuer à l'ouvrir au' complément - d'information -, à la vérité.

Là encore, si à l'exemple de Marie, l'homme ne s'accorde pas des moments de silence, s'il ne laisse parler son être, faisant en lui lè vide - ce vide destiné à être rempli, il se ver­ra envahi par la science, con­naissances, pensées propres , et non pénétré par des intui­tions quant à la juste utilisation de l'acquis.

Ensuite , .en prenant conscien­ce, lors de la préparation de ces moments de silence, du sens et de la place à accorder à ces connaissances . Elles de­vraient être lumière sur notre route. Mais lumières constituti­ves d'un tout qui ne sera peut­être jamais découvert en cette vie.

Lumières partant d'une Source et nous menant vers un But.

. Lumières nous illuminant par moments, nous nourriss'ant, voire... nous consolant dans notre quête, nous inondant peut-être 'de reconnaissance , non pour l'usage que nous pouvons en tirer pour nous­mêmes, mais pour la compré­hension qu'elles véhiculent de la complexité , de la beauté, de l'immensité de l'univers - de la Création - jamais totalement appréhendé(e) et toujours dis­ponible pour la découverte. Ja­mais connu(e) et toujours transparent(e) , toujours là pour celui qui le (la) questionne.

Alors, si l'univers - la Création - si vaste, si complexe et si transparent(e) pour le regard amoureux révèle(nt) tant de ri­chesses , combien aussi l'hom­me que peu à peu nous dé­couvrons! Chaque découverte complétant, transformant les précédentes.

Ce sentiment ne devrait- il pas nous inciter à plus de circons­pection, à plus d'humilité dans nos analyses , nos affirmations, et donc à plus d'ouverture, à plus d'amour envers ceux qui nous entourent?

A plus de silence? De silence intérieur?

A plus de silence intérieur face aux difficultés des. hommes, à leurs errements, leurs besoins, afin qu'entre eux et nous ne s'interposent pas nos connais­sances, nos analyses, nos ju­gements. Et que nous laissions

-de plus en plus de place à

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cette inspiration, cette intuition que nous aurons cultivées. Afin que cette intuition, au lieu de se servir des seules décou­vertes du passé, nous permet­te d'entendre la voix de l'être qui nous parle - par sa voix, son geste, son silence - et de répondre ainsi à sa situation du moment, à l'aide de la com­préhension intérieure et telle­ment plus vaste que nous au­rons laissé agir en nous, et qui nous dictera le geste, la paro­le, le silence peut-être qui comprend, soutient, soulage. Geste et parole toujours nou­veaux, toujours inédits, s'adressant à une personne et non à une élaboration forcé­ment partielle de l'esprit que confèrent les connaissances, conservant à la personne, à la situation, leur caractère uni­que de situation jamais ren­contrée et qui ne se reproduira jamais plus.

Seul ce silence auquel je nous invitais en décembre permet l'amélioration de l'action par le développement de cette intui­tion.

Seule cette réponse permet l'établissement d'un dialogue ultérieur, s'il est et souhaitable et compatible avec les fonc­tions du répondant, et qui, lui, invite à une analyse plus pous­sée, même si toujours incom­plète.

En effet, seule cette réponse est dépourvue de tout juge­ment porteur de ces barrières qu'excluent ou compliquent le dialogue, car elles rejettent une partie ou la totalité de la situation telle que vécue par celui qui la vit ou la présente.

Qu'importent, alors, nos con­naissances que la situation rencontrée, vécue, peut éclai­rer, compléter? Leur place de­meure, mais doit devenir de plus en plus juste.

L'essentiel est le regard d'amour, d'affection que nous jetons sur ceux qui nous en­tourent.

L'essentiel est la disponibilité intérieure qui ne juge, ni n'éti­quette, ni n'échafaude, mais qui, d'emblée, accueil/e.

L'essentiel est la vérité, J'hon­nêteté des deux êtres en pré­sence.

Ouverts l'un à l'autre. Ouverts à l'univers, à l'Esprit, à la Créa­tion.

Disponibles, ouverts pour être remplis, non de leurs idées, mais de ce par quoi ils se laissent inspirer.

Alors, les connaissances re­trouvent leur place.

Alors, et alors seulement, l'œu­vre d'amour dont nous som­mes nés et vers laquelle, cons­ciemment ou non, nous ten­dons, peut s'accomplir.

Grâce à ces occasions, à tra­vers ces occasions que, cons­tamment, la vie nous offre dans le quotidien et que nous ignorons ou rejetons au profit de connaissances, merveilleu­ses certes mais figées pour beaucoup, alors que tous les jours il faudrait les dépasser. Et c'est sur elles que nous ap­puyons nos certitudes!

Alors que seule la voix du monde, de l'Univers, du Créa­teur, de la Création toujours à

l'œuvre à travers tout ce qui nous entoure et nous parle, du geste, de la parole, du regard, du silence, devrait nous inspi­rer.

Puissions-nous rapidement le comprendre pour nous servir de tout ce qui en notre Occi­dent nous est offert à foison, pour contribuer à l'élaboration de cette sensibilité dont Marie fut le plus merveilleux exem­ple.

Nous rappelant une fois enco­re que le service est ouverture, attention, désir du bien de l'au­tre, et non imposition de nos idées, de nos jugements, de nos seules solutions.

Que le service est écoute et, parfois - souvent? -, proposi­tion. Qu'il découle de l'amour qui doit vivre et se développer en nos «cœurs».

Qu'il invite donc à l'utilisation de ce «cœur», et non de nos seuls intellects.

A quelles facultés aurons-nous décidé d'accorder le droit de vivre?

Anna T. Veuthey

..

Activité médico-sociale

Développement en 1982 .

Extension progressive de l'action médico-sociale en Valais

Evolution lente, mais progressive celle dévolue à l'action médico-sociale dans notre canton. Celui-ci a été doté en 1975-1976 de la législation ad hoc, laissant, d'une part, aux communes l'initiative de mettre à disposition de leurs habitants l'infrastructure médico-sociale que ceux-ci sont en. droit d'attendre et, assurant d'autre part, une participation financière cantonale.

Des équipes multidisciplinaires (composées d'infirmières de santé publique, d'assistants sociaux et d'aides familiales) déploient une action concertée et assurent à la population régionale les services suivants:

- aide et soins dispensés à domicile et dans les locaux des centres médico-sociaux, en collaboration avec le corps médical et les institutions spécialisées les plus diverses;

- des mesures préventives et éducatives pour se maintenir en bonne santé;

- un encadrement et un soutien des personnes qui préfèrent être soignées chez elles plutôt qu'en institution;

- des visites aux mères et aux nourrissons dès leur sortie de maternité;

- des consultations pour nourrissons et jeunes enfants; - des contrôles médico-scolaires en collaboration avec les

médecins scolaires; - une présence auprès des enfants en leur assurant les soins

nécessaires; - une aide aux personnes âgées et handicapées en vue de

favoriser leur indépendance; - une accueil et une aide en cas de problèmes d'ordre

personnel, familial, économique ou autres; - des démarches sociales, administratives, etc ...

En 1982, 4 nouveaux sous-centres ont obtenu la reconnaissance du Conseil d'Etat, soit les centres médico-sociaux subrégionaux de:

- Val d'Hérens - Martigny - Saas - Zermatt

soit au total

groupant 7 communes groupant 6 communes groupant 4 communes groupant 3 communes

20 communes (13 du Valais romand et

7 du Haut-Valais)

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Situation au 1 er janvier 1983

Coordination

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Au début janvier 1983, le Valais était doté de 4 centres médico­sociaux régionaux, 12 subrégionaux et 2 locaux.

La répartition des communes se présentait ainsi:

- Communes avec centres médico-sociaux reconnus par le Conseil d'Etat

- Communes avec centres médico-sociaux en consti­tution

- Communes avec centres médico-sociaux à cons­tituer

Valais

Valais Ha'ut- Valais Total romand

72 37 109

21 22

3 29 32

76 87 163

La carte sommaire ci-après illustre la répartition géographique des régions respectives .

Celle-ci est l'une des tâches du Service cantonal de la santé publique à Sion (téléphone (027) 21 6609) qui tient à disposition les adresses respectives et assure la liaison entre le personnel paramédical concerné.

Développement de l'activité médico-sociale en Valais Situation au 1e'janvier1983

Service cantonal de la santé publique

Section médico-sociale et paramédicale

Marguerite Stceckli

ID Cem,esmedICc>soc(au< tH ,ecànnus parleconS8ildflal

~ Cenlresmédlco-soc;au< ~enconslitutlO{J

!iRé9lonsàconsllluer

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Réflexions et hypothèses à propos de la construction de la notion du nombre

L'enfant peut percevoir une collection d'objets identiques ou non de plusieurs points de vue: il peut s'arrêter sur la for­me des objets, sur leurs cou­leurs, leur taille ou encore leur «quantité» . En effet, très tôt, vers deux ans, les enfants n'ont pas de peine à distin­guer, entre deux tas de bon­bons, où il y en a le plus. Mais il s'agit d'une «quantité» qui n'est pas encore «décantée»: elle reste -liée surtout à deux autres variables, la grandeur des objets et leur disposition spatiale. Pour la majorité des enfants en dessous de 5 ans, la grandeur et la disposition des objets composant une col­lection sont aussi importantes que leur nombre, lorsqu'il s'agit de décider où il y a plus d'ob­jets.

Lorsque l'enfant est capable de juger si deux collections sont numériquement égales ou inégales - même si ses juge­ments sont erronés - nous pensons qu'il a construit un concept prénumérique impor­tant, que nous appellerons la «numérosité» des collections. Nous aimerions distinguer deux étapes dans la construc­tion de ce concept. La premiè­re est celle où seules les gran­des différences peuvent être perçues. La seconde est celle où des différences moins im­portantes ainsi que des égali­tés com mencent à être per­çues. Cette seconde étape est caractérisée par une nouvelle conquête: l'appropriation par l'enfant d'un savoir social, que la plupart des parents essaient de transmettre à leurs enfants: les noms des nombres présen-

tés dans l'ordre naturel ascen­dant 1, 2, 3, 4 ...

Arrêtons-nous un moment et essayons de nous mettre à la place d'un petit enfant de 3-4 ans qui essaie de comprendre comment les adultes de son entourage utilisent les noms deS' nombres. Il doit remarquer que les mêmes mots, trois, quatre, six, sont utilisés pour désigner des collections d'ob­jets qui n'ont pas pour lui la même «numérosité». Il doit re­marquer que ces mêmes mots sont utilisés aussi pour dési­gner des objets individuels, en général identiques ou presque, comme les doigts de la main, considérés dans un certain or­dre. C'est un peu comme pour les couleurs.. . Les mêmes mots sont utilisés par les adul­tes pour désigner des choses différentes. Et l'enfant n'a aucu­ne peine à comprendre que ce type d'activité est considérée par les adultes qui l'entourent comme très importante. Il est constamment incité à faire la même chose. Lorsqu'il le fait, tout le monde s'y intéresse et, de plus, cela provoque sou­vent des rires joyeux ... Tout l'incite à découvrir la logique cachée dans ce comportement d'adulte: comment utilisent-ils ces mots qui ont une valeur bien spéciale? ...

C'est à ce moment de l'histoire cognitive de l'enfant que nous observons des comportements charmants du type suivant: un petit garçon de trois ans et demi répond à un groupe d'adultes que le chien a, bien sûr, quatre pattes. «Et la va­che?» demande le papa. «Elle

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Photo Serge Rappaz

a plus,» dit le garçon. «Com­bien de pattes a-t-elle, la va­che?» insiste le papa. Quatre! répond le petit, Eclat de rire général. «Comment,» dit le papa, «quatre aussi?» Alors elle a la même chose que le chien .» «Non,» dit le petit, «elle en a plus . C'est un autre quatre. »

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Une petite fille de quatre ans montre les quatre doigts de sa main à sa grand-mère et dit: «J'ai quatre ans». La grand­mère lui montre deux doigts de sa main gauche et deux doigts de sa main droite et dit: «Et ça fait aussi quatre?» «Non,» dit la petite fille,» c'est pas qua­tre ». Aucune autre combinai-

son de doigts ne faisait quatre. «Quatre» c'était un nom donné aux quatre doigts de la même main sauf le pouce.

Souvent les enfants de 3 ou 4 ans nous indiquent le quatriè­me élément d'une rang ée et disent «C'est le quatre », en montrant ainsi qu'ils n'ont pas encore compris l'utilisation que font les adultes de ce mot lors­qu'ils dénombrent.

Les anecdotes pourraient se multiplier. Piaget a étud ié sys­tématiquement une situation qui montre que la «quantité» des collections discrètes ne se conserve généralement pas lorsque leurs éléments chan­gent de disposition spatiale. Cette étude est devenue clas­sique sous le nom familier «les œufs et les coquetiers» 1.

Lorsque les enfants arrivent, vers 4, 5 ou 6 ans, à dégager la «quantité» des collections discrètes de la taille et de la disposition spatiale, une nou­velle étape est atteinte, Nous aimerions parler alors du pré­nombre cardinal 2

. Si celui-ci plonge ses racines dans la «numérosité» des collect ions discrètes, il est construit es­sentiellement grâce à deux schèmes d'action: la corres­pondance terme à terme, bi­jection portant sur des objets concrets composant deux col­lections, et le dénombrement, bijection entre les éléments de deux collections, l'une compo­sée d'objets concrets et l'autre d'objets verbaux.

Le prénombre e'st construit, pour commencer, indépen­damment de la place qu 'il oc-

cupera plus tard dans la série numérique. Il est un prédicat que l'enfant attribue à des col­lections d'objets, sans que ce même enfant soit pour autant nécessairement capable de sérier ces collections en fonc­tion de ce prédicat.

Les prénombres acquièrent le statut de nombres lorsqu'ils sont ordonnés . Un aspect ordi­nal vi ent ainsi s'ajouter à l'as­pect cardinal. Un premier seg­ment de la série numérique, appelons-le S1 , est alors cons­titué . Bien qu'il soit limité quant à son extention - il ne compor­te en effet que cinq ou six éléments - la construction de 81 constitue pour l'enfant une conquête importante, car, du fait que le 3e élément vient nécessairement après le 2e, le 4e après le 3e et ainsi de suite, 81 porte en lui l'idée du suc­cesseur et de prédécesseur. Une fois l'idée de successeur dégagée par l'enfant, celui-ci peut attribuer une signification spécifiquement ordinale à l'opération «+1 », dont l'utilisa­tion systématique permet de reconstituer et de prolonger 81. Par la répétition de cette opération constitutive, l'enfant construit une nouvelle série numérique, S2, qui peut com­porte r quelques dizaines d'élé­ments.

82 se construit vers 6-7 ans et elle est au départ faiblement structurée. L'opération qui l'en­gendre confère à tous les élé­ments la même valeur, la même importance. S2 est ain­si, par construction, monotone au sens habituel du terme. Cela la rend incommode à ma-

nier. C'est ce qui se reflète dans la manière dont les en­fants l'utilisent pour effectuer les premières opérations d'ad­dition simple, 2+3 ou 3+4 par exemple, que leur entourage fam ilial ou scolaire leur de­mande: ils utilisent un support concret, leurs doigts le plus souvent, et procèdent par dé­nombrement. Par la suite l'en­fant impose aux éléments constituant S2 une organisa­tion de plus en plus complexe, rendant ainsi la série - et cela n'est pas paradoxal - beau­coup plus maniable. Il attribue­ra, par exemple, à certains des éléments de S2, en privilégiant leur place, une signification particulière. Il est bien connu que les nombres 2, 5 et 10 sont les «préférés» des en­fants et cela sans doute pour des raisons extra-numériques. Les nombres jouent dès lors le rôle d'éléments de «ponctua-

tion» dans la série S2. En les reportant de manière systéma­tique, l'enfant introduit dans la série des rythmes à périodes plus ou moins amples: la série prend du relief, elle devient ca­dence. Le plus important est que cela permet, entre autres, de prolonger de manière com­mode' la série S2. En effet, l'opération addit ive itérée «+5» ou «+10» permet la construc­tion économique et rapide d'une série numérique élargie, qui pourra comporter cette fois-ci quelques centaines d'éléments. Appelons-la 83. Plus tard, l'opération additive itérée «+100» permettra de la prolonger de la même manière au-delà du milier.

Parallèlement à cette organi­sation de la série numérique par des rythmes, qui concerne surtout comme ·on peut le voir facilement , son aspect ordinal ,

Photo Serge Rappaz

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Page 10: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

une autre s'ébauche, qui con­cerne la cardinalité des nom­bres eux-mêmes: l'enfant éla­bore certaines correspondan­ces entre des éléments de la série numérique et en-dégage les premiers rapports simples, comme «le double» et «la moitié»: 4 est le double de 2, 1 0 le double de 5 ... ; 2 est la moitié de 4, 3 la moitié de 6 ... et ainsi de suite. La série nu­mérique 82, et plus tard la 83, ainsi organisée, deviennent un support maniable pour les opérations arithmétiques de base demandées par l'école.

Il est évident que l'élaboration d'une série, numérique ou non, ne porte pas unjquement sur les éléments qui la composent, mais aussi sur les «distances» entre ces éléments qui consti­tuent en quelque sorte les as­pects «négatifs» de la série 4

.

De la même manière, mais beaucoup plus tardivement, les enfants organisent les in­tervales entre les nombres. Ce n'est pas là tâche facile. Plu­sieurs obstacles doivent être dépassés. Les quelques don­nées psychogénétiques que nous possédons à ce sujet

. nous montrent que peu d'en-

fants , même de 11-12 ans, voient que l'intervalle entre deux nombres est nécessaire­ment symétrique. La plupart d'entre eux peuvent affirmer, sans se rendre compte qu'il y a quelque chose de contradictoi­re en de tels propos, que B, une collection d'objets, est plus grande que A, de n, tandis que A est plus petite que B de n', avec n' 1= n5.

La série numérique sernble rester une série à intervalles flous pour beaucoup d'enfants jusqu'à un âge assez tardif. Il est probable que cela soit à la base des difficultés bien con­nues des enseignants, que les enfants rencontrent lorsqu'ils doivent effectuer des soustrac­tions, et plus tard lorsqu'ils doi­vent comprendre le système décimal.

Les réflexions précédentes comportent des limitations ma­nifestes. Nous espérons que les données psychogénétiques que nous tâcherons de recueil­lir nous aideront à les complé­ter et à les approfondir.

A. Henriques Université de Genève

1 J. Piaget et A. Szeminska «La genèse du nombre chez l'enfant», Delachaux et Niestlé, Neuchâtel, 1941.

2 L'expression «prénombre cardinal» comporte bien entendu une certaine redondance, car, pour nous - du moins à cette étape de notre réflexion - il n'y a pas de prènombres autres que cardi­naux.

3 Les Babyloniens avaient pri~ilégié le nombre 60 et ses puissances, et nos horloges s'en souviennent encore. Les Egyptiens, les Chinois, les Hindous, les Grecs, et aprés eux les Arabes et nous occidentaux parmi beaucoup d'autres, avons donné au nombre 10 et à ses puissances la place privilégiée. Tous nos algorithmes de calcul numérique habituels s'y basent. Les enfants lais­sés à eux-mêmes, privilégieraient peut­-être le nombre 5 ... Quoi qu'il en soit, l'organisation rythmée de la série nu­mérique est indispensable pour les opérations arithmétiques de base, lors­qu'elles portent au-delà des trés petits nombres.

4 Nous utilisons les termes «positifs» et «négatifs» dans le sens de Piaget dans son livre «Recherches sur la contradic­tion», PUF, Paris 1974. Nous nous réfé­rons plus spécifiquement au chapitre XIII du volume Il, intitulé «Le plein et le vide ». L'expérience que nous avons réalisée consiste à demander aux en­fants de répondre à des questions du type : «Peut-on aVQir une bouteille à moitié pleine et à moitié vide en même temps?» «ou» une bouteille presque pleine ou presque vide en même temps?» etc. Les enfants avaient aupa­ravant sérié cinq bouteilles, dont l'une était vide, une autre pleine, une troisiè­me à moitié, une quatriéme remplie à un quart et une cinquiéme aux trois quarts. Les réponses ont montré que les en­fants pouvaient mieux raisonner sur la quantité d 'eau, l'élément «positif», que sur le vide, l'élément «négatif».

5 A. Henriques et D. Maurice «Inféren­ces à partir d'une série numérique» recherche effectuée dans le cadre du CIEG, non publiée.

s CON NAISSANCE DE L'ENVIRONNEMENT

Dossiers ouverts

Découvrir un milieu humide ou un milieu pionnier ... Etudier une souche ... Utiliser une clé de détermination .. . Conserver bêtes et plantes ...

Voici quelques-uns des sujets que le groupe environnement traitera dans les pages de l'Ecole valaisanne dès le printemps. Ces présentations seront suivies 1 de cours sur le terrain, le mercredi après-midi.

Vu la diversité des sujets, nous proposons aux enseignants soucieux de conserver ces documents et de les retrouver rapi­dement, le classement suivant:

1 Pour ceux qui le désirent.

Présentation générale des sujets traités

1000 Sciences

1100 Les milieux:

1200 Aspects particuliers:

1300 Technologie:

1400 Les méthodes:

1500 Exemples de classes:

milieux humides (eaux courantes, eaux dormantes), milieux pionniers, herbacés (prairies), arborescents (forêts) ...

fruits d'automne, élevages, feuilles, arbres, nutrition d'un animal, d'une plante, locomotion, étude d'un animal, étude d'une plante, la souche, reproduction des plantes ...

électricité, poulies , serrures, petite station météo, ressorts, mesures, balances, un métier, les forces, la matière ...

échantillonnage, recensement (plantes, animaux), captures, utilisation d'une clé de détermination, conservation de plantes, d'animaux, conduite d'une expérience ...

démarche , réactions d'enfants, travaux d'enfants ...

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Page 11: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

I l

2000 Géographie

2100 Milieux: Jura, Moyen-Pays, les Alpes, la colline, la vallée, le câteau, la plaine alluviale ...

2200 Aspects particuliers: roches , voies de com munication, glaciers, dolines, cartes, plans ...

2300 Méthodes: relevé, recensement, statistiques, cartographie, consultation de documents, lecture de la carte, lecture et interprétation de statistiques, graphiques ...

2400 Exemples de classes

3000 Histoire

3100 Epoques: Age du Fer, Moyen Age, les Romains ...

3200 Aspects particuliers: archéologie, musée, habitations traditionnelles, patrimoine, objets usuels, habillement, coutumes, traditions ...

3300 Méthodes: recherche' de documents, lecture et interprétation du document...

3400 Exemples de classes

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Ces sujets sont destinés à tous les maÎtres et maÎtresses des classes enfantines et primaires. A ussi, nous vous invitons tous à collaborer en nous faisant connaÎtre vos intérêts, en nous apportant vos suggestions. Vous connaissez peut-être des spécialistes à qui nous pourrions faire appel, vous avez découvert une revue, un ouvrage susceptible d'inté­resser les autres enseignants, vous avez réalisé une expérience inté­ressante:

INFORMEZ-NOUS!

NOUS FERONS SUIVRE!

--- - --------~-------------------------------------~

COUPON-RÉPONSE à retourner à: Permanence de l'environnement OOIS Route de Gravelone 5 1950 SION

Mon avis sur ces dossiers ouverts:

Mes intérêts, besoins: , .. . .. .. .

Mes suggestions: .. .... '

Expérience réalisée par ma classe ou celle d'un collègue: .

Jocelyne Gagliardi

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Page 12: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

1 er septembre

2 septembre

14 septembre

1er octobre

7 novembre

20

Moi, Martine, élève de première primaire

La maison est calme. Tout le monde dort. Sauf moi.

Je suis un peu inquiète.

Demain j'entre en première primaire! Je vais apprendre à lire.

Je su~s inquiète parce que je ne comprends pas ce que voulait dire papa ce sOir.

Il parlait d'une ècole «sérieuse », d'une école «pour les 'grands ».

Je me trouve encore petite. Et que veut dire sérieuse?

Comme les grandes personnes sont compliquées!

La pr.~mièr~ jo~rnée est terminée. Je suis fatiguée. C'est long un jour de premlere primaire.

Mais c'est «chouette».

Ma maîtresse est gentille. Elle a une voix douce et des yeux qui rient.

Elle n'a pas l'air tellement «sérieuse ». Elle m'a même dit «petit lapin ».

Papa devait se tromper. Ou il a oublié. Je l'inviterai dans ma classe un jour.

J'aime toujours l'école.

Et j'ai tellement envie d'apprendre à lire. Je reconnais déjà quelques mots. Bientôt je saurai les lire tous. Toute seule. La maîtresse me l'a dit.

Mais pourquoi papa semblait-il contrarié ce soir? Il parlait avec maman, je l'ai entendu. Il parlait de mon école avec des mots que je ne comprends pas: méthode moderne, syllabaire, apprentissage rallenti, fossé entre famille et école ...

Il devrait venir voir ma maîtresse, elle saurait lui expliquer, elle.

L'école, ce n'est pas toujours facile. Parfois j'ai envie de jouer et il faut travailler. J'ai envie de dessiner et il faut écrire. J'ai envie de bouger et il faut rester tranquille. J'ai envie de parler et il faut écouter.

Et puis, j'ai un gros problème.

La maîtresse m'a dit «je suis contente de toi» mais papa et maman semblent soucieux. Ils me bousculent un peu. Ils voudraient que je lise mieux, plus vite.

Je fais pourtant de mon mieux. Pour leur faire plaisir. Mais je ne peux pas aller plus vite, c'est compliqué la lecture.

Je ne comprends plus les adultes.

Ils ont toujours des problèmes.

Ma maîtresse a changé. Elle est nerveuse. Elle oublie même de sourire.

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1 er décembre

20 décembre

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Ce matin elle nous a dit que jusqu'à Noël nous allions travailler plus sérieusement. Rattrapper le retard.

J'ai entendu dans le vestiaire, quand elle parlait avec la maîtresse de l'autre classe.

Elle parlait de programme, elle comptait les phonèmes. Elle disait que nous avions pris du retard.

Je ne comprends vraiment pas. Mon copain de la classe d'à côté ne lit pourtant pas mieux que moi.

Et que veut dire travailler plus sérieusement? C'est bizarre, ce soir, j'ai un peu mal au ventre quand je pense à l'école.

Et j'ai un peu peur aussi.

Je sais maintenant ce qu'est une école «sérieuse », c'est mon école.

On ne joue presque plus. La maîtresse lit moins d'histoires. Elle ne m'appelle plus «petit lapin».

Et je n'ai plus le temps de prendre un livre à la bibliothèque.

J'ai toujours un travail à terminer, une fiche à rattraper.

Et pourtant j'aimerais tellement essayer de lire dans un livre que je choisis!

J'ai même du travail à faire à la maison. C'est bizarre, mes parents ont l'air rassurés. Moi, je suis malheureuse. J'aimerais bien jouer un peu.

Et je suis si fatiguée.

Je n'ai même plus envie d'apprendre à lire.

Ouf! Bientôt les vacances!

Enfin.

La maîtressee est de nouveau toute souriante. Le retard est rattrapé.

Mon classeur est plein de fiches.

C'est un travail remarquable a dit un monsieur qui est venu en classe ce matin.

Moi, je mélange un peu.

Tous ces «sons », toutes ces lettres, je ne les reconnais pas bien. Ça allait si vite. Je crois bien que moi, je n'ai pas rattrapé le retard.

D'ailleurs j'ai entendu ce que disait la maîtresse à ma maman. Elle lui parlait de certaines difficultés à revoir pendant les vacances. Elle lui montrait mon classeur.

Et moi qui me réjouissais d'avoir du temps à moi.

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Page 13: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

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Photo Claude Vouilloz

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Du temps pour jouer, pour construire des cabanes avec de vieilles couver­tures, pour regarder ma collection de cartes postales et écouter les histoires de grand-papa.

Du temps aussi pour essayer de lire toute seule, dans un vrai livre, de vraies histoires, sans m'occuper des «sons que l'on entend le plus souvent».

Je crois que je vais être obligée d'oublier mon classeur en classe le dernier jour. Car je ne veux pas ne plus avoir envie d'apprendre à lire.

Chantal Fumeaux

Enseignement renouvelé du français

Dans le domaine de l'enseigne­ment renouvelé du français, rap­pelons que l'année scolaire 1982-1983 constitue, pour les ti­tulaires des classes enfantines ainsi que des classes de 1 P et 2P, une année d'appui faisant sui­te au recyclage obligatoire.

Le recyclage obligatoire concerne actuellement les degrés 3P et 4P, et durera jusqu'à la fin de l'année 1983-1984 (2 ans).

Les animateurs de 5P et de 6P, désignés en novembre 1982, commenceront leur formation en janvier 1983.

Dans le souci d'informer les auto­rités scolaires et le personnel en­seignant, nous reproduisons ci­après un tableau qui résume la situation actuelle des animateurs de français. Rappelons que toute

Animateurs de français Année scolaire 1982-1983

Degré Nbre de Décharge pers.

EE 19 6 j.fan

1-2P 1 6j.lan 5 4 x 1 f2 j.fan

3-4P 21 1 j.lsemaine

5-6P 12 1 j.fsemaine

comparaison avec d'autres bran­ches ne pourrait être établie qu'en tenant compte de l'état des déci- 1

sions officielles, et que les tâches de chacun peuvent évoluer en fonction de l'avancement des tra­vaux.

L'introduction officielle du pro­gramme romand de français (Plan d'études) en 1 P est décidée, rappelons-le, pour la rentrée de 1

l'automne 1983.

Pour de plus amples renseigne­ments sur les recyclages (organi­sation, dates, etc.), on se réfèrera à la publication du DIP «Informa­tions et directives - Cours et acti­vités de perfectionnement et de formation pendant l'année scolai­re 1982-1983» (août 1982).

F Mathis

Responsabilités

4 séances d'appui

2 x 3 séances d'appui 3 séances d'appui

poursuivent leur propre formation dirigent 6 séances de recy-clage

cours de formation person-nelle (dès janvier 1983)

23 """"""""""""',.,'y.y ••• ,y,y,y.,., •••• ~ •• y.' ·.".'Y'Y.,.W~.y •••• y •••• y ••• I.Î~wtl.r, l ,~,.ttt.'f~~I)~'~II""tt,~,JI~11 '~4"'i~'\\" I."t'.,.~~

Page 14: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

- Pour ton anniversaire, mon chéri, je t'offrirai le livre qui te plaît.

- Oh! Merci maman! J'en ai vu un terrible en vitrine!

- Eh bien, allons-y ensemble. - Regarde! C'est celui-là! - Tiens! Un livre sur les extra-

terrestres. Quand j'étais peti­te , je lisais Crin Vert. Veux-tu que je l'achète?

- Non, j'aime mieux celui-là. - Il y a trop d'images. Je préfè-

rerais un peu plus de texte pour améliorer ta lecture. Tu sais, Crin Vert fait des cho­ses form idables !

- Les extra-terrestres aussi! - Dites, Monsieur, voulez-vous

me donner Crin Vert? Merci. Voilà. N'aimerais-tu pas con­naître les aventures de ce fougueux cheval?

- J'aime mieux les extra-ter­restres.

- Quel enfant têtu! Je te pro­mets que tu ne regretteras pas ta lecture. Monsieur! Un emballage - cadeau s'il vous plaît! Es-tu content? Quoi! tu fais la tête! C'est comme cela que tu me remercies? Je t'offre un livre et tu n'es pas satisfait? La prochaine fois tu n'auras rien, d'ailleurs tu es beaucoup trop gâté ! ...

Scène typique chez le libraire. Dans le 80 % des cas, les pa­rents choisissent les livres pour leurs enfants. Pas tou­jours de cette façon, heureuse­ment!

Souvent les enfants sont ab­sents'.

Des clients et des genres

Dé quelle manière s'effectue le choix des livres pour enfants?

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« Ray 0 n III» Livres pour enfants

Monsieur Dubois se laisse en général conseiller et achète ce que le libraire lui offre. Il ne perd pas son temps à fouiller les étalages et à dénicher la petite merveille . Le domaine ne l'intéresse pas particulière­ment, la lect~re ne le passion­ne pas outre-mesure. Il choisit donc en fonction des critères du vendeur. Il ressort , un livre sous le bras, fidèle à la démar­che qu'il s'était proposée.

Madame Dupont est conven­tionnelle. Pour un petit enfant, elle jettera son dévolu sur un album aux jolies images tradi­tionnelles. Elle écartera d'office le livre original, fantaisiste ou surréaliste. Certains, du reste, ne correspondent pas toujours à l'éthique enfantine. Mais Ma­dame Dupont ne se pose pas de questions, elle écarte.

Pour un adolescent, elle fixera son choix sur un livre qu'elle a aimé. Ainsi la tradition se per­pétue de génération en géné­ration et les grands titres sont couronnés d'immortelles. L'en­fant apprécie cette littérature. Une même lecture favorisera le dialogue et les parents parti­ront, par ce biais, à la décou­verte de leur enfant.

Madame Dupont se méfie des nouvelles collections où se traitent des sujets adaptés à la jeunesse. Les thèmes sont réalistes, mais elle connaît trop les méfaits de la société mo­derne sans encore acheter des .Iivres qui en parlent.

Monsieur Durant est résolu­ment libéral. Il se tient au cou­rant des nouveautés de la litté­rature adulte et enfantine. Tout

l'intéresse. Chaque livre fait l'objet d'une recherche ou d'une commande spéciale. Il base son choix sur les criti­ques littéraires. Il voue au livre un véritable amour tant pour sa couverture que pour son con­tenu. Le défaut de Monsieur Durant est, s'il n'y prend garde, de tomber dans un certain snobisme ou de prétendre connaître parfaitement le mar­ché. Ses préférences et ses références font foi et l'enfant paiera de sa personnalité. Cel­le-ci étant oubliée. Gavé des dernières nouveautés, contrai­re à son évolution ou à ses goûts, il dévorera en cachette et à la lueur de la lampe de poche, des romans insipides à faire rêver.

En résumé, le livre est acheté par les parents et lu par les enfants.

Manu a 10 ans. Avec l'argent de ses parents, il s'offrira le livre de son choix. En la matiè­re, l'enfant est un consomma­teur averti. On ne le tente pas par un ti tre aguicheur. Grâce aux média et aux activités sco­laires, il achète un documen­taire sur des sujets tels que la nature, l'art, les sciences, l'écologie, les animaux etc. Il sait ce qu'il veut et entend fajre respecter son choix.

Le livre-cadeau

C'est l'histoire d'un livre-objet, exposé en vitrine et redécou­vert 10 ans plus tard à l'état de neuf. Ses prestations? Bonne présentation, format important, prix en relation, images-choc; le texte, faisant fonction d'ac­compagnant, n'a guère d'im-

portance. Un enfant bien élevé a l'obligation de l'accepter mais en aucun cas l'obligation de le lire . Le livre de luxe, pré­vu à cet effet, rejoindra la col­lection d'encyclopédie paren­tale vierge de toute empreinte digitale.

Un enfant pauvre

Avant l'ère des pédagogues, on ne se penchait pas sur les problèmes de l'enfance et en­core moins sur ses loisirs. La littérature enfantine est l'enfant pauvre de la Grande littératu­re. «Si pendant des siècles, on n'a pas pensé à donner aux enfants des habits qui leur fus­sent appropriés, comment au­rait-on pensé à leur donner des livres?»

La vraie littérature enfantine est-elle orale ou écrite?

Nos enfants, comme tous les enfants avant eux, éprouvent une joie sans mélange à l'écoute d'un récit ou d'un conte de fées . Il suffit pour s'en rendre compte, d'entrer dans une classe enfantine. Les pe­tits ont le visage tendu vers la conteuse, leurs yeux reflètent la peu r ou le contentement et leurs lèvres, suspendues à cel­les de la maîtresse, miment les paroles. Rien n'existe plus que cette voix qui les fait vibrer.

Les enfants d'antan ne con­naissaient qu'une littérature orale.

C'est au XIXe siècle, il y a un peu plus de 150 ans, que le livre pour enfant fait réellement son apparition en librairie. Déjà en 1750, mais c'était une ga­geure, John Newberry ouvrit la

Photo Oswald Ruppen

première librairie du monde pour enfants à Londres, au pied de la cathédrale Saint­Paul.

Réservé aux adultes Une certaine littérature enfanti­ne bien vivante encore aujour­d'hui, n'a pas été créée pour les enfants . Robinson Crusoë, par exem­ple , est une œuvre de maturité . Daniel de Foe avait 58 ans. C'était en 1719. Il s'inspira des aventures véridiques du mate­lot Selkirk, abandonné en puni­tion sur un flot désert. De Foe n'a pas eu l'intention d'écrire un livre pour la jeunesse. Cel­le-ci s'en est emparée parce qu'il répondait à son goût du merveilleux.

Peu de lecteurs ont lu l'histoire en entier. Ce gros livre de 400 pages dans la traduction des classiques Garnier, relate d'au­tres voyages aussi intéres­sants que l'épisode de l'île . A l'intention du public populaire et des enfants, les éditeurs ont coupé le texte et ont réduit le roman à l'essentiel.

Critique littéraire La littérature enfantine a gravi les échelons sociaux du livre. Elle n'en reste pas moins une sous-littérature . Il faudra atten­dre Paul Faucher. Sa volonté pédagogique créera les al­bums du Père Castor en 1931.

C'est l'époque de Freinet, De­croly, Montessori qui définiront des méthodes nouvelles pour favoriser la spontanéité créatri­ce de l'enfant. Aujourd'hui, nous assistons à une production massive dans le livre d'enfant. Comment choisir? - Dans les grandes villes , des

librairies sont spécialisées dans le domaine. Elles sé­lectionnent les meilleurs li­vres qui ne sont pas les plus célèbres, les collections souvent inconnues mais combien enrichissantes.

- Toutes les librairies propo­sent à la clientèle des cata­logues où sont exposés les titres et les sujets.

- On trouve des critiques litté­raires dans les .magazines traitant de l'enfance ou de la jeunesse.

- L'excellente emlssion de Claude Bron sur les ondes romandes donne un aperçu de la littérature enfantine et de sa valeur.

- Si vous avez gardé la spon­tanéité, le don d'émerveille­ment et les qualités de la prime jeunesse, lisez les li­vres d'enfants et usez de vo­tre sens critique. Ce que vous avez aimé saura leur plaire.

Pour en savoir plus 1. Histoire de la littérature en­

fantine - François Caradec - Albin Michel - 1977.

2. La littérature d'enfanc'e et de jeunesse - Denise Es­carpit - P.v.F. - Paris 1981.

3. Les livres, les enfants, les hommes - Paul Hazard -Flammarion - Paris 1932.

E. Sola

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L'AEPSVR organise à l'intention des enseignants de tous les degrés son traditionnel tournoi de volleyball qui aura lieu cette année à Sierre.

Date: Lieu: Heure: Equipes:

mercredi 16 mars 1983. salle Omnisport de l'Ouest à Sierre. de 13 h. 30 à 18 heures. - masculines - féminines - mixtes (2 filles au minimum).

Mode de jeu: selon le nombre d'équipes inscrites; mais en

Arbitrage:

Tenue: Inscription:

principe les matches se jouent au temps. chaque équipe inscrite doit fournir un arbitre qui fonctionnera durant les temps de pause de son équipe. autant que possible uniforme. jusqu'au lundi 7 mars 1983 à l'aide du talon réponse. Après cette date, aucun désistement ne sera possible.

Information complémentaire: téléphone (027) 232756.

Nous espérons vous rencontrer nombreux à cette journée sportive placée sous le signe du « FAIR PLAY».

La commission technique 30

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Depuis plus de 5 ans, le Secré­tariat à la coordination roman­de en matière d'enseignement fait paraître trois fois par année un bulletin d'information intitulé «Coordination ».

Publié sous l'autorité de la Conférence intercantonale des chefs des départements de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin, «Coordination» bénéficie de la collaboration de l'IRDP, de CIRCE III et des conférences des chefs de service de l'en­seignement primaire et secon­daire.

Il s'efforce, à travers des nu­méros thématiques, de faire le point sur l'évolution de l'ensei­gnement en Suisse romande et au Tessin et sur les problèmes à l'ordre du jour dans les can­tons.

«Coordination» est ouvert aux réflexions et suggestions des lecteurs et par là tente d'être un lien entre l'école, les autori­tés, les maîtres et les parents.

Le comité de rédaction est à disposition pour tousrensei­gnements au sujet de «Coordi­nation» et s'efforcera de ré­pondre aux questions et aux souhaits qui lui seront trans­mis.

Des abonnements peuvent être souscrits à l'adresse sui­vante:

Secrétariat à la coordination romande en matière d'enseignement Chemin de Couvaloup 13 1005 LAUSANNE

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Coordination scolaire romande

Festival international du film pour l'enfance et la jeunesse Lausanne 3 - 9 mars 1983

Du 3 au 9 mars 1983, aura lieu à Lausanne, au Palais de Beaulieu, le 4e Festival international du film pour l'enfance et la jeunesse.

Ce festival est organisé sour le patronage de l'Office fédéral de la culture, du Comité suisse de l'Unicef, de la Confére"nce suisse des chefs des départements de l'instruction publique et de la ville de Lausanne.

Pendant près d'une semaine, chaque jour, le festival offre aux élèves et aux maîtres un panorama aussi complet que possible des films de fiction, d'animation et de documentaires provenant du monde entier.

Les séances sont gratuites, débutant chaque matin vers 9 h. et s'achevant en fin de journée: le programme s'efforcera de correspondre par tranche aux différents degrés de la scolarité afin d'éviter des confusions.

En outre, le festival offre aux classes qui le souhaitent et qui se sont inscrites à l'avance, une possibilité de participer à des ateliers permettant la réalisation de petits films d'animation ou de vidéo.

Les renseignements sur le programme du festival et sur les ateliers peuvent être obtenus auprès du:

Secrétqr;iat du festival du film pour l'enfance et la jeUnesse Monsieur Jean-Daniel Jordan A venue d'Ouchy - Case postale 247 1006 Lausanne Tél. (021) 277321

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TALON DÉTACHABLE à retourner au Secrétariat à la coordination

Nom:

Prénom:

Adresse:

souscrit un abonnement d'une année au bulletin «Coordination» au prix de Fr. 15.-

Signature:

Evaluation .. ·. évolution? Deux termes qui prêtent à confusion tant par leur ressemblance graphique, que pour les notions qu'ils véhiculent! De septembre 1982 à avril 1983, la Télévision éducative est l'objet d'une évaluation menée sous la conduite de l'IRDP. Il existe, on le sait, deux types d'évaluation: la sommative et la for­mative. C'est ce dernier qualificatif qui est opportun en l'occurrence. En clair, il s'agit d'analyser la Télévi­sion éducative à tous les niveaux où elle est agissante, afin d'en améliorer le fonctionnement. Il n'est donc pas question de formuler un bilan mais plutôt d'effectuer une «prise de tem­pérature». La Télévision éducative est une action pédagogique aux visages multiples. Les émissions en constituent un as-

"pect important qui doit être pris en considération. Mais, tout aussi pri­mordiales sont les conditions dans

lesquelles ces émissions sont d'une part, produites, d'autre part, reçues et exploitées. L'analyse de la qualité de la réception est donc capitale. Elle englobe les équipements des écoles, leur accès; la formation des maîtres; l'aménage­ment des programmes; etc.

Dans le courant de 1983, les membres de la Commission romande de Radio et Télévision éducatives auront donc entre les mains un document, syn­thèse d'une enquête, qui leur permet­tra de décider des améliorations à ap­porter au bon. fonctionnement d'une Télévision éducative dont les objectifs sont clairs. Au moment où une com­mission fédérale d'experts révèle l'ur­gence de promouvoir des actions con­crètes d'éducation aux media, cette évaluation est une contribution posi­tive qui devrait conforter les respon­sables dans le choix des buts visés. Et assurer tous les intéressés du bien­fondé d'une Télévision éducative ro­mande en pleine évolution.

G. Brodard

Télévision éducative Les émissions TV-Scopie Trois émissions pour l'éducation aux media «Le roman-photo» S'il est une expression populaire négli­gée, voire méprisée, c'est bien du ro-

man-photo qu'il s'agit. Pourtant, en Suisse romande, chaque semaine, des dizaines de milliers d'exemplaires de titres spécialisés sont vendus et lus.' Le genre a ses règles, ses conventions, ses langages. De plus, il est fortement stéréotypé. Il se prête donc particuliè­rement bien à l'analyse des rapports «image et texte» comme à la recon­naissance de fonctibiulements presque «mécaniques» de la communication.

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L'envers du décor «Les Méfaits du Tabac», de Tchékhov, est une pièce mise en scène par la Télévision romande. Nous en avons suivi la préparation. L'auteur de cette dramatique, Roger Burkhart, nous apprend comment il a recréé des per­sonnages selon leur caractère person­nel et historique; imaginé, aussi, un décor télévisuel respectant à la fois le jeu des acteurs et celui des caméras. La création est ici une affaire d'équipe, aussi, sans les idées, le talent et les compétences des maquilleuses, habilleuses, décorateurs, acteurs et figurants, il n'aurait pu mener à terme cette réalisation.

«Regards sur une vallée» ou le Lotschental vu au travers de l'objectif de trois générations. Mais, ne s'agit-il pas plutôt de subjec­tivité? Tant il est vrai que la photo­graphie est autant affaire de « regard» que de technique. Des magnifiques photographies de A. NYFFELER, réalisées il y a près de soixante ans, à celles d'un photographe contempo­rain, Claude HUBER, il yale temps qui passe, mais aussi deux «regards». Il y a aussi la possibilité pour trois jeunes de tenter d'acquérir une maî­trise de la photographie qui dépasse un peu l'usage touristique et fonction­nel qu'on en fait habituellement.

Telactualité Avez-vous douze minutes, une fois par mois pour aider vos élèves à réagir active­ment aux informations d'actualités? Si votre réponse est affirmative, lisez ces lignes. A chaque émission, c'est l'actualité de la semaine précédente qui motive l'émission. Chaque fois aussi, une ou des classes analysent cette actualité et nous livrent leurs questions. Chaque fois enfin, nous es­sayons d'aller plus loin, avec des spé­cialistes, avec un film. (Notamment, le mardi, en rediffusant un document d'archives en rapport avec le thème d'actualité choisi.)

Editeur responsable: Radio-Télévision éducative romande Sous-commission de production. Décembre 1982.

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«La course autour de chez soi» Plein succès pour l'opération 82 Nous avons reçu 35 films, presque tous intéressants. Les deux jurys en ont sélectionné 13 qui ont été diffusés en novembre. Préparez avec nous le succès de la «COURSE 83»: - Suivez le 17 janvier les 5 minutes d'information (<<Actualité pédagogi­que») pour le lancement de la «COURSE». - Demandez-nous des règlements de participation.

Vendredi 14 janvier 1983

Opération «Histoires policières» Simenon par Jacques Sadoul Après l'écoute des émissions de sensi­bilisation de l'automne passé, l'heure est venue de passer à l'écriture d'une histoire policière sous forme de NOUVELLE - COURTE DRAMA­TIQUE - BANDE DESSINÉE Tirée des archives de la Radio suisse romande, l'interview de Georges Si-

- Renseignez-vous, d'ores et déjà auprès des Centres cantonaux d~ Radio et Télévision éducatives sur les possibilités qu'ils vous offrent. Votre. récompense? Entendre vos élè­ves dire, comme une participante de l'année dernière: «Quelle expérience enrichis­sante! »

Fiches La présente feuille de promotion annonce les émissions du trimestre à venir. Les fiches que vous recevez par le même envoi, ou prochainement' regroupent les émissions déjà diffu~ sées jusqu'à fin 1982.

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men on, réalisée en 1955, reste d'une étonnante actualité. Ce document nous éclaire sur la personnalité du ro­mancier autant que sur sa méthode de travail. Truffée d'indications prati­ques, de précisions sur la naissance des personnages et l'enchaînement de l'action, cette émission aidera sans nul doute les romanciers en herbe des classes romandes à nous écrire des histoires policières passionnantes. Délai d'envoi des travaux à l'adresse ci-contre jusqu 'au 31 janvier 1983. Opération «Histoires policières». Adresse: Radio éducative, Maison de la radio, 1010 Lausanne.

Initiation musicale ·(6-1 0 ans)

L'oreille en colimaçon Sous ce titre, la Radio éducative pro­pose, deux fois par trimestre, des émissions de Radio France complé­tées par Albin Jacquier dont l'objectif immédiat est de renforcer les associa­tions entre les sons et les gestes, pour traduire une expérience vécue du mouvement.

Anthologie La saga du rock les années 50 Un soupçon de blues, deux giclées de gospel, trois doigts de country-wes­tern. Secouez le tout dans votre sha­ker. Dévissez le couvercle, servez le cocktail, il s'appelle rock and roll. Une graine semée au début des an­nées 50 et qui est en pleine floraison entre 1956 et 1958 avec l'irruption d'Elvis Presley dans le monde du show-business. Des spasmes agitt:nt son corps et ses jambent vibrent comme un marteau-piqueur. A cela vous ajoutez un air hostile, sauvage et charmeur. L'image du rock est née. Une image qui bouleverse l'Amérique bien-pensante de l'époque. Trente ans après, une image qui a séduit beau­coup de jeunes d'aujourd'hui. Nostal­gie? Cyril Azzam, qui fut adolescent à cette époque, retrace pour les jeunes d'aujourd'hui la grande épopée du rock. Sur le fil rouge de la musique, nous entrerons avec lui et à l'aide de

~ documents d'archives, d'anecdotes au -r.rri.,~.'n 1 \V"V'·lr.~\111 cœur de l'histoire récente, celle des ~~\'i\.~I"\\.II~ années 50.

\~\\ ~t\.~~~\}.!,*Yi~~ Actualité La raquette en vedette Bjorn Borg! La star du tennis mon­dial depuis dix ans. Il est de cette nou­velle race de champions que le grand public a découverte surtout ' par la toute-puissance des media. Aussi la raquette est-elle devenue un faire­valoir qui dépasse son utilisateur. Mais au fait, la raquette, simple objet à ren­voyer des balles, a-t-elle une histoire?

Chemin faisant Le cirque et ses personnages Le clown blanc, son compère Au­guste, l'étoile du trapèze, le dompteur de lions, autant d'artistes qui, sous le chapiteau, exercent un pouvoir ma­gique sur tous les publics. Derrière le masque, sous le chapeau, entre la pi­rouette acrobatique et les barreaux de la cage aux fauves, Claude Stadel­mann nous fera rencontrer des hom­mes et des femmes qui pratiquent une profession, qui assument la réalité quotidienne mais qui sont aussi ces

\ marchands de rêve que nous admi­rons.

Conception graphique et illustrations: Philippe Aquoise, Lausanne.

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Page 21: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

~ .Radio ielévision Educative Romande. uP Janvier Lundi 10 el mardi Il TV-Scopie: «Le roman-photo». Une liu6ra­~~~~~ a~~~~!~~.e, fortement stéréotypée, qui

Lundi 17 "Actualité pédagogique»: lancement de «La course autour de chez soi 83». Cinq minu­~es pour lancer l'opération 1983.

Mardi 18 Documentaire

Lundi 24 et mardi 25 Te1actuaHté: «L'événement du mois». En fonction de l'actualité de la semaine précédente. Le mardi,un document extrait des archives de la RTSR en complément.

Janvier M - Mercredi 9 h. 30 (6-10 ans) RSR II. V - Vendredi 9 h. 30 (10-13 ans) RSR II.

M 12 Initiation musicale: L'oreille en colimaçon.

V 14 Opération «Histoires policières: Archives: Interview de Simenon.

M 19 Conte inachevé: Délaid'envoidesépilogues-12février.

V 21 A vous la chanson: Récréation : avec Jacques Debronckart.

M 26 A vous la chanson: dès 6 ans. Yok-Yok chante - L'œuf à la coque.

V 28 Initiation à la poésie 1: Délai d'envoi des poèmes - 12 février.

Portes ouvertes sur l'école Lundi Radio-Suisse romande II JO h.-JO h. 30 el19 h. 30-20 heures

10 Les méthodes de lecture au début de l'école

17 Les enfants étrangers en classe 24 Activité para-scolaire et vie scolaire 31 L'orientation et la sélection scolaire

et leurs conséquences

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Programme de janvier à avril 1983

Février Mardi 1" Documentaire

Lundi 7 et mardi 8 TV-Scopie: «L'envers du décor». La créa­tion des décors, des costumes, etc., pour la pièce de Tchékhov: «Les Méfaits du Tabac». (Mardi en complément, diffusion intégrale de la pièce).

Mardi 15 Documentaire

Lundi 21 el mardi 22 Telactualité: «L'événement du mois». En fonction de l'actualité de la semaine précédente. (Mardi : + complément.)

Lundi 28 "Actualité pédagogique»: Retour de «S'il te plaît, dessine-moi une histoire». (TV-Scopie des20et21 septembre 1982.)

Mars Mardi 1" Documentaire

Lundi 7 et mardi 8 TV-Scopie: «Regards sur une vallée». Le Lôtschental vu à travers l'objectif et la percep­tion de trois générations.

Mardi 15 Documentaire

Lundi 21 et mardi 22 Telactualité: «L'événement du mois». En fonction de l'actualité de la semaine précédente. (Mardi : + complément.)

Mardi 29 Documentaire

Diffusions: lundi vers 17 h.50,dans l'émission "Sur un plateau», mardi vers 14 h. 30.

ielévision EducatiVe

Radio Educative Février

M 2 Chemin faisant: A l'écoute des cris d'animaux sauvages.

V 4 Environnement: A la découverte d'un village, Soulce (JU).

M 9 Folklore, rondes et comptines. V Il Chemin faisant:

Les volcans. V 16 Environnement:

Le voyage de l'eau. V 18 Anthologie:

La saga du rock 1 - Les années 50. M 23 Conte inachevé:

Epilogues des élèves et de l'auteur. V 25 Actualité:

La raqueUe en vedette.

Portes ouvertes sur l'école

Mars M 2 A vous la chanson: dès 8 ans.

L'éléphant blanc, par Ricet Barrier. V 4 Initiation à la poésie II:

Diffusion de poèmes d'élèves. M 9 Chemin faisant:

Le cirque et ses personnages. V II Anthologie:

La saga du rock II-Les années 50. M 16 Initiation musicale:

L'oreille en colimaçon. V 18 Evénements d'hier et d'aujourd'hui:

L'histoireparlesarchivesdelaSSR. M 23 Environnement:

A la découverte ... de mon quartier, de mon village.

V 25 Actualité: Les droits de l'homme.

M30 Conte.

7 Exigences du monde universitaire Portes ouvertes sur l'école et du monde professionnel 7 Quand les horaires des enfants face à l'école et des parents ne coïncident pas?

14 Jeunesse et sport . 14 Enfants et grands-parents 21 La punition pour quel résultat? même combat 28 La publicité dans les classes 21 La dépression de l'adolescent

Conception graphique et illustrations: Philippe Aquoise. Lausa nne.

Les lundis 31 janvier; 14 février ; 14 el 28 mars dans l'émission "Sur un pla­teau », vers 17 h. 50, une nouvelle ru­brique d'actualité et d'information péda­gogiques pour tous ceux qui s'intéressent à l'enseignement et à l'éducation. Pour plus de précisions sur les titres et les contenus des émissions, on peut se référer aux programmes radio et TV publiés dans les quotidiens et hebdoma_ daires.

Avril V 1 Initiation musicale:

Une comédie musicale-Joseph et le manteau merveilleux.

Portes ouvertes sur l'école II Filles-garçons une même éducation? 18 L'école porte ouverte sur le monde 25 L'éducation aux média

L'association valaisanne des écrivains (AVE) invite les étu­diants à participer au 8e con­cours littéraire organisé de la manière suivante:

1. Qui peut participer? Tous les étudiants (es) et ap­prentis (es) domiciliés en Va­lais. Sont exclus les élèves des classes primaires et les étudiants universitaires.

Les participants seront parta­gés en 2 catégories:

1re cat. classes d'âge 1967 et plus jeunes 2e cat. classes d'âge 1966 et plus âgés

2. Genres littéraires Les œuvres devront apparte­nir à l'un des 2 genres sui­vants: 1. la nouvelle ou le conte 2. la poésie

3. Modalités pratiques a) Les œuvres inédites doi­

vent être dactylographiées (format A4) en 3 exemplai­res, sans nom d'auteur si­gnées d'un pseudonyme.

b) Leur envoi sera accompa­gné d'une enveloppe fer­mée avec le pseudonyme et contenant:

1. l'adresse complète du con­current;

2. son année de naissance; 3. le nom et le lieu de son

école et l'indication de sa classe;

4. la phrase «Je déclare que mon travail est entièrement personnel» suivie de la si­gnature.

8e concours littéraire à l'intention des étudiants valaisans

c) Pour la poeSie, il est con­seillé de présenter une œu­vre ou un groupe d'œuvre représentant entre 100 et 200 vers.

d) Le même concurrent peut participer aux 2 concours (1) nouvelle ou conte, (2) poésie, mais chaque envoi se fera sous enveloppe sé­parée.

e) Récompenses Quatre séries de prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.- ré­compenseront les meilleu­res œuvres. Ces prix sont répartis comme suit:

1. nouvelle et conte, classe d'âge 1967 et plus jeunes 3 prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.-

2. poésie, classe d'âge 1967 et plus jeunes 3 prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.-3 - 4.

Idem pour les classes d'âge 1966 et plus âgés.

Les œuvres ayant obtenu un 1 er prix seront publiées dans des journaux ou des revues. (Délai de publication selon possibilités).

Les manuscrits ne sont pas rendus.

f) Jury Il est composé de 3 membres: MM. Jean Follonier,

Jean-Marc Malbois, Danny Revaz.

Ses décisions sont sans ap­pel. Il se réserve la possibi­lité de ne pas attribuer tous les prix au cas d'envois in­suffisants par le nombre ou la qualité.

g) Délai Les envois devront être expédiés jusqu'au 31 mai 1983 au plus tard.

h) Adresse M. Jean Follonier Président de l'AVE 1961 Euseigne VS

Le comité de l'AVE prie ins­tamment les professeurs de faire connaître les présentes dispositions à tous les étu­diants valaisans et de les affi­cher dans leur classe et dans l'école dès réception et jus­qu'au 31 mai 1983.

Les prix seront distribués en novembre 1983.

Le comité de l'A VE

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Page 22: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

Concours Httéraire 1. L'Association valaisanne

des Ecrivains (AVE) organi­se son concours littéraire 1983. Il est ouvert à tout le monde, à l'exception des membres du jury.

2. Ce concours est réservé à des œuvres inédites: ro­man, nouvelle, poeSie, théâtre et jeu scénique.

3. Le prix est de 2000.­francs. Il est divisible et peut ne pas être attribué.

4. Les œuvres doivent être présentées en 3 exemplai­res dactylographiés, si­gnées d'un pseudonyme. Elles seront accompa­gnées d'une enveloppe portant ce même pseudo­nyme et contenant l'adres­se exacte de l'auteur.

5. Le jury est composé de Mme Anne Troillet-Boven, femme de lettres, Henri Maître, professeur, Jac­ques Darbellay, écrivain. Il est présidé par M. Jean Follonier, président de l'AVE. Ses décisions sont sans appel.

6. Le même auteur peut en­voyer des œuvres consa­crées aux divers genres, mais sous pli séparé.

7. Les travaux sont à envoyer pour le 31 mai 1983 à M. Jean Follonier, président de l'AVE, 1961, Euseigne. Ils ne seront pas retournés à leurs auteurs.

8. Les résultats seront annon­cés dans la presse et les prix décernés en automne 1983.

9. Renseignements éven-

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tuels: M. Jean Follonier, Euseigne.

st. lue 18g8-m. e~~~*

Altitude 2200 m. Située à l'arrivée supérieure du télésiège, 25 lits Possibilité de cuisiner, dortoir, douches, WC Arrangement pour groupes

Téléphone (027) 651656 (privé) 651360

Corinna Bille

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Dormir avec les bêtes, ne plus penser à rien. Dans l'odeur vivante des laines, du bois d'arolle, du silex et des foins. Ne plus se déchirer le cœur aux arêtes de l'Amour, mais le bercer dans sa poitrine comme un innocent. Ne plus espérer, ne plus regret­ter. Laisser flotter ses mains dans l'eau tiède et le vent, marcher pieds nus sur l'herbe et le sable. Respirer profond sans l'angois­se du futur, croire que tout est près de soi et non de l'autre côté. Savoir qu'ici même est le but. Et puis, détachée de tout, se permettre un sourire. (Souhait).

Tiré des «Cent Petites Histoi­res d'Amour», ce poème en prose de Corinna Bille reflète la vie enfin apprivoisée, la sé­rénité à portée d'espérance. Ces harmonies sont rarement présentes chez l'auteur qui leur préfère des sentiments pleins de tourments et de dou­tes, sentiments qui ' pullulent dans son œuvre: ses person­nages, essentiellement intui­tifs, écorchés jusqu'au bout d'une âme dont les exigences contradictoires leur échappent, s'épuisent à .vivre en perpétuel éveil, prêts à souffrir ou à être heureux, pourvu que ce soit de manière violente et fugitive. Etres fragiles et secrets, ils portent en permanence une paisible angoisse qui ne s'en ira jamais.

- 1/ fut seul, il savoura l'ivresse d'être seul. Jour après jour, il remâchait quelque chose qui était peut-être le Bonheur. Et il s'aperçut que le bonheur avait' un peu le goût de. l'En­nui.

«Le Grand Tourment»

" arrive à Corinna Bille d'avoir quelque parenté avec Prévert lorsqu'elle relie un événement

grave, voire tragique à une ac­tion légère, insouciante, appar­tenant à l'ordre rassurant du quotidien. Ainsi, dans la nou­velle «L'Enfant Tue », où un père assiste de loin à la morf de son enfant happé par une automobile, l'auteur conclut:

«On les a emmenés tous les deux à l'hôpital: l'enfant mort et l'homme évanoui. Et juste à ce moment-là, dans la petite mai­son au-déssus de la ville, la mère ouvrait la fenêtre et sou­riait: «on dirait le printemps».

Tout aussi tragique est l'hu­mour de «La fille perdue»: sept garçons décident de cor­riger une fille de joie. Ils la laissent sans vie sur le bord de la route mais le plus jeune de l'équipe revient sur ses pas, embrasse la femme, appuie son oreille sur sa poitrine pour écouter les battements du cœur. Il n'entend rien. Et la nouvelle s'achève ainsi:

«C'était donc vrai ce qu'on ra­contait: qu'elle n'avait pas de cœur? ou bien?... Il s'était re­dressé. Il recula brusquement et s'enfuit.»

Photo extraite de «Corinna Bille, le vrai conte de sa vie» de Gilberte Favre paru aux Editions 24 Heures

L'originalité de l'écrivain vient des petites phrases courtes et claires d'une personne sa­chant la valeur des mots. Il convient de ne pas babiller et de donner à chaque phrase son poids d'émotion. L'œuvre est nue, sans fioriture, et l'on s'étonne que le flux si limpide parvienne à charrier tant d'élé­ments du réel et de l'imaginai­re qui s'agglomèrent sans que la pureté et la fécondité en soient le moins du monde amoindries. Et pourtant, les éléments qui composent l'en­semble de l'œuvre sont em­pruntés au quotidien, au banal: sentiments ou impressions ne sont rien d'autre que la joie la tristesse ou l'angoisse que chacun entretient au cœur de lui-même. Quant aux choses, ce sont des fleurs, des valises, des lampes ou des tartines de confiture, tous ces petits élé­ments rassurants du quotidien

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Page 23: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

qui perpétuent l'enfance et font croire au temps qui ne passe pas. Eléments familiers, ils sont à l'égard du monde exté­rieur, tantôt remparts, tantôt passerelles.

Corinna affectionne les mots anciens ou utilisés dans le lan­gage local. Une jupe «flabel­lée », pour indiquer qu 'elle est en éventail, ne se dit pas sou­vent et le mot «vouivres» pour revenants est absent des dic­tionnaires. Elle aime aussi sur­prendre en joignant au nom un adjectif qui ne lui est pas spé­cialement approprié: «un cha­toiement électrique» , «une ten­dance ivognesse» ou des «traits utilitaires» ne sont pas d'usage courant. Le vocabulai­re devient précis et scientifique dès qu'il touche à la nature : ce ne sont pas des papillons qui se posent sur des fleurs mais des piérides, des argus, des apollons qui se posent sur des ancolies, des astragales, des aspérules, des crépides ou en­core des coronilles, des éper­vières, là où beaucoup d'écri­vains ne voient que violettes et pâquerettes.

Corinna Bille a publié quelques romans, passablement de con­tes mais c'est surtout par ses nouvelles qu'elle. s'est fait con­naître. Il s'agit d'histoires appa­remment simples que chacun de nous croise quotidienne-

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LE PANTIN NOIR

ment, raconte à son voisin ou à des amis le temps d'une pause-café sans que le cours du monde en soit changé. De ces récits banals dont on ne ferait pas une épopée, ni même un roman, seulement une suite de petits événements timides, Corinna, elle, en fait de petits tableaux naïfs, doux­amers, à la fois enfantins et pervers, innocents et dange­reux. Sous l'apparente simpl i­cité de la vie tranquille, on sait qu'un destin sournois attend derrière les maisons blotties. Sous les toits qui s'emmêlent, on devine les drames secrets, les nids d'amour qui se vident, les fuites et les retours qui lais­sent dans la neige des traces de pas. La mort et le temps s'inscrivent dans des ciels tou­jours bas. Comme le peintre naïf, Corinna Bille donne l'im­pression de procéder par peti­tes touches, par petits traits et si la fin de la lecture nous lais­se souvent un sentiment de malaise c'est peut-être à cause de ce mélange savant qui hé­site entre la délicatesse, la lé­gèreté et l'exactitude, la préci­sion du trait. La vie simple de ces hommes et de ces femmes se charge d'un voltage con­sidérable: obligés de vivre dans ce pays-là, dans cet es­pace sauvage et dans ce temps si vite éteint, ils ne pour­suivent rien parce qu 'il y a seu-

....

lement l'histoire d'un jour et puis d'un autre sur lequel se heurtent des passions, des at­tentes, des haines. Corinna ne s'étale pas, n'analyse pas: elle prend des êtres costauds dont elle a su capter l'âme au mo­ment précis où elle se révélait à travers un regard, un geste, une tristesse qui fait basculer le destin. Une fois saisis les personnages tranquilles ou dé­sespérés, l'écrivain les situe dans un décor de rêve, plein de couleurs et de parfums qui en appellent aux fêtes joyeu­ses, à l'amour, à la vie éclatée. Mais c'est souvent là aussi que tout finit dans la solitude, le chagrin ou l'angoisse.

Jocelyne Gagliardi

Ouvrages de Corinna Bille disponibles à l'OOIS

- Cent petites histoires d'amour, Bertil Galland

- La demoiselle sauvage. Nou­velles, Gallimard

- L'enfant aveugle suivi de «Entre hiver et printemps». Contes et nouvelles, Ed. Castella

- Le pantin noir. Roman, Ed. de l'Aire

- Le salon ovale. Nouvelles et contes baroques, Bertil Gal­land

- Le sourire de l'araignée et autres contes, Ed. de l'Aire.

Un travail «géométrico-manuel» Avez-vous envie de faire faire à vos élèves un travail ma­nuel? Par exemple, de leur fai­re préparer un petit cadeau à offri r à l'occasion de Noël ou d'un anniversaire.

Nous vous proposons quatre jeux différents de pièces dive~­ses à assembl~r pour obtenir une figure géométrique.

Sur du carton ou sur du bois contreplaqué, on fait dessiner les pièces. Ensuite, on les fait découper ou scier. On en fi­gnole la présentation en les plaçant dans une boîte adé­quate. A l'intérieur de la boîte, on écrit l'explication de ce qu'il y a lieu de trouver (éventuelle­ment la solution); à l'extérieur, un beau titre: PUZZLE GÉO­MÉTRIQUE

1) Puzzle géométrique de 4 pièces

En assemblant chaque fois ces quatre pièces, essayez de for­mer :

a) un carré b) une croix

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Page 24: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

LO N

1

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1. 25 ~I

Puzzle géométrique de 6 piè­ces

En assemblant chaque fois ces six pièces, sans aucun espace, essayer de former :

a) un carré b) un rectangle c) un triangle

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Puzzle géométrique de 9 piè­ces En assemblant chaque fois ces 9 pièces, sans aucun espace, essayez de former:

a) un carré b) une croix

4 triangles

4 trapèzes

50

~--------------------I

1 carré

1---~-----------------

Page 25: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

Un puzzle géométrique en chaÎne de 4 pièces

En découpant ces quatre piè­ces dans une planchette et en plaçant ces dernières aux points a, b et c, de manière à ce que ces pièces pivotent sur ces points, on peut obtenir une surface d'une autre forme, Es­sayez.

Cette chaîne de surfaces per­met, en la fermant par la droite, d'obtenir un- carré (voir ci-des­sous); en la fermant par la gauche, d'obtenir un triangle équilatéral.

80

40 _1

A

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Cicc .... ".icC ~ 111111111111 W Il,, •• 11.1.1

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Assemblée annuelle des professeurs de l'enseignement secondaire du deuxième degré

Le samedi 27 novembre 1982, les membres de l'AVPES Il se sont réunis au Centre des Lid­des à Sierre pour leurs assises annuelles sous la présidence de M. Bernard Rossier. Rap­port d'activité de l'AVPES Il, loi scolaire , démantèlement des acquis sociaux, analyse de la situation de l'association à la lumière des derniers événe­ments politiques et renouvelle­ment du Comité: tels ont été les points forts de 1'.Assemblée.

1. Rapport d'activité

En présence de quelque 140 participants, M. Rossier brosse un tableau à la fois réjouissant et sombre de la situation. Ré­jouissant par l'activité débor­dante des diverses commis­sions (Commission pédagogi­que, commission des intérêts matériels, commissions de branches) qui ont œuvré sur les plans valaisan, romand (CiRCE III, CARESP) et suisse (SSPES).

Le président rappelle que, sui­te à la consultation sur l'avant­projet de la loi sur l'Instruction publique (UP), une assemblée extraordinaire a préparé un rapport de 27 pages à l'inten­tion du DIP. Sombre à la suite des récentes décisions du Par­lement:

a) suppression du rattrapage annuel;

b) suppression de l'indexation semestrielle;

c) enterrement de l'AGF (Ana­lyse générale des fonc­tions);

Par bonheur, ces coupes som­bres n'interviendront pas avant le 1 er janvier 1983 car le bud­get en vigueur (1982) ne tombe pas sous le coup de cette dé­cision.

2. Situation politico-sociale et économique

Si certaines décisions concer­nant le personnel enseignant ont été positives:

a) amélioration du congé ma­ternité;

b) amélioration de la prime de fidélité;

il faut malheureusement cons­tater que toutes les autres re­vendications formulées par l'AVPES Il à son partenaire so­cial par l'intermédiaire de la FMEF ont été écartées alors qu'elles avaient été admises par la deuxième commission AGF, notamment:

a) alignement des salaires sur la moyenne suisse (salaires valaisans actuellement infé­rieurs de 10% environ);

Page 26: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

b) adaptation de l'horaire à la moyenne suisse (l 'horaire de l'enseignant valaisan est le plus chargé de Suisse).

Alors que dans tous les autres secteurs de la vie économique l'on a essayé de maintenir, voi­re augmenter, le pouvoir d'achat des salariés, chez les enseignants valaisans, ce der­nier a régressé de 6 % puisqu'il n'y eut aucune revalorisation depuis 1972. Ceci est d'autant plus grave que des promesses avaient été faites par le parte­naire social (Conseil d'Etat) dès cette date et renouvelées à maintes reprises et récem­ment à Viège, le 28 août 1982, par la voix de Monsieur Hans Wyer chef du Département des finances . Face à cette situation politico­économique, le président invi­te l'Assemblée à garder espoir dans l'efficacité de la FMEF à qui sont confiés les intérêts matériels de l'AVPES. Les as­surances données durant l'As­semblée par M. Erasme Pitte­loud, secrétaire fédératif, vont également dans ce sens.

3. Situation pédagogique

Ainsi partiellement dèchargée du souci de la défense des in­térêts matériels, l'AVPES pour­ra mieux consacrer ses efforts aux problèmes pédagogiques et culturels tels que rappelés dans le rapport interne de la Commission pédagogique:

a) Loi sur l'Instruction publique (LlP);

b) formation et perfectionne­ment des enseignants;

c) applications didactiques des programmes;

d) relations gymnases-univer­sités;

e) relations parents-enseignants;

f) étude des relations intercan­tonales.

4. Renouvellement du Comité

Quelques membres du Comité n'ont pas remis leur mandat à disposition. Le noueau comité se présente ainsi:

Président : Albano Hugon (Lycée-collège des Creusets, Sion) Membres: Annette Fournier (Kollegium Brig) Leander Cina (Kollegium Brig) Xaver Kronig (Lehrerinnen Se­minar Brig) Alex Willa (Collège de Sion) Thierry Mayencourt (Ecole su­périeure de commerce, Marti­gny) Alex Schafer (Collège Saint­Maurice)

Le vice-président, Alex Willa remercie Mmes Rita Perraudin , Elisabeth Roux et M. Marcel Bornet, membres sortants pour leur fidèle dévouement au sein du Comité et à la cause de l'AVPES. Il e,ut des paroles par­ticulièrement chaleureuses à l'adresse de M. Bernard Ros­sier, président sortant après deux périodes particulièrement chargées .

Après la séance administrati­ve, un apéritif fut offert par la Municipalité de Sierre repré­sentée par le président M. Vic­tor Berc/az qui adressa aux participants des paroles cour­toises et encourageantes.

Mise au point

* Dans l'article du «Nouvelliste» relatant le déroulement de l'as_ semblée des délégués de la SPVal de Trois torren ts, une re­grettable interprétation des faits a mis en question le prin­cipe de non ingérence de la SPR dans les affaires de ses sections cantonales. Il est es­sentiel pour nous de préciser qu'en aucune façon, la SPR ne peut changer de position à ce sujet.

Dans le cas qui nous occupe, l'article du «Nouvelliste» si­gnale que le président de la SPR «a cru devoir relever le malaise (dû à une élection -ndr) en admonestant ceux et celles qui s'étaient abstenus d'apporter leur suffrage à la seule candidate».

Il doit certainement y avoir er­reur sur la personne car le pré­sident de la SPR a pris la paro-

-Çi

le avant les élections et s'est abstenu de toute allusion à propos des votations. Par ail- 1

leurs, on ne voit pas à qui en particulier les prétendues re­marques désobligeantes du président de la SPR auraient pu être adressées par la suite, puisque cette élection s'était déroulée au bulletin secret.

Il faudrait singulièrement man­quer de sens politique pour venir en Valais «admonester» des collègues qui usent de leurs droits de membres et, qui plus est, dans leur propre can­ton!

J.-J. Maspéro

0018 Nouvel les acqu isitions

Ouvrages environnement

- Georges DIF, Jean-Claude CARTON. - Les oiseaux des bois et des champs. Hatier, 1982.

- Claus KONIG. Oiseaux d'Europe. Nids et œufs. Espèces ni­cheuses. Hatier, 1971 .

- Leni FIEDELMEIER. Les chevaux, races, description, élevage. Hatier, 1980.

- Hugues VAUCHER. Les arbres, leurs écorces. Hatier, 1980. - Othmar DANESCH. Papillons nocturnes. Hatier, 1968. - Othmar DANESCH. Papillons diurnes. Hatier, 1968. - Rosemarie WOLFF et Helga BRAEMER. Les chats. Hatier,

1973. - André VILLIERS. L'entomologiste amateur. Ed. Lechevalier

SARL,1977. - Lucie MOCCHETTI. Cobayes et hamsters. Elevage et soins.

Ed. de Vecchi, 1982. - Jean-Jacques BARLOY. Lamark contre Darwin, L'évolution des

êtres vivants. Etudes vivantes, 1980. - Jean-Jacques BRISEBARRE. Les loups. Berger-Levrault, 1982. - Anne-Marie BRISEBARRE. La forêt. Berger-Levrault, 1982. - La fabuleuse histoire de l'eau. Castermann, 1979. - Bernard Richard. Les castors. Balland, 1980. - Jean STEINBERG. La carte topographique. Sedès, 1982. - Marc VILLIN. Activités d'éveil du cours préparatoire au cours

moyen. Armand Colin/Bourrelier, 1980. - Georges CHAUVIN. La vie dans les ruisseaux. Ouest France,

1982. - A. HUETZ DE LEMPS. La végétation de la terre. Masson et Cie,

1970. - La victoire des Homo Sapiens. Hatier. - Sacha de FRISCHING. J'élève mes animaux sans maman. Syl-

vie Messinger, 1982. - René LAVOCAT. Histoire des mammifères. Seuil, 1967. - J. BAUER. Guide des minéraux. Hatier, 1978. - Dictionnaire encyclopédique d'éveil, Histoire, Géographie,

Sciences. Hachette. - Eric THOMAS, John T. WHITE. Histoire d'une haie. Centurion,

1980. - Maurice BURTON. Tous les mammifères d'Europe en couleur.

Elsevier. - John ANDREWS. Les oiseaux de nos régions. Elsevier Sé-

quoia. - Le temps des hominoides. Hatier, 1981. - L'évolution des espèces. Hatier, 1981. - Henri ROMAGNESI. Champignons d'Europe t1 et t2, Bordas,

1977. - Encyclopédie des animaux sauvages. Elsevier Sequoia, 1976.

49

Page 27: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

- Anthony HUXLEY. Le grand livre des plantes, des bois, des champs et des montagnes. Elsevier Sequoia.

- James MUIRDEN. Notre univers. Hatier, 1980. - Alan WOOLLEY. Encyclopédie des minéraux. Elsevier Se-

quoia, 1978.

Histoire

- Jacques LE GOFF. La nouvelle histoire. Retz, 1978. - Emmanuel LE ROY LADURIE. Le carnaval de Romans. Galli-

mard,1979. - Georges WALTER, Hu CHI-HSI. Ils étaient cent mille. La longue

marche. J-C Lattès. - Jacques SOUSTELLE. Les maya. L'Odyssèe Flammarion,

1982. - Olga WORMSER. Catherine 1/. Seuil, 1962. - Jean PLUMYENE. Pétain. Seuil, 1964. - Claire-Eliane ENGEL. La reine Victoria. Seuil, 1962. - Nina GOURFINKEL. Lénine. Sewil, 1976. - Marthe et Alain MARLIAC. La préhistoire. Larousse, 1979. - Joël COLTON. Le vingtième siècle. Time-Life, 1968. - Robert FOSSIER. Le Moyen-Age. Armand Colin,.1982. - Andrè CHOURAQUI. Jérusalem, une métropole spirituel/e. Bor-

das, 1981. - Bernard CRETTAZ. Un village suisse. Le temps, la mémoire, la

mort et les dires de Robert Rou vinez, paysan, organiste et conteur à Grimentz. Ed. Monographic, 1982.

- Barry CUNLIFFE. Rome et son empire. Armand Colin, 1981. - Arnold TOYNBEE. L'histoire. Les grands mouvements de l'his-

toire à travers le temps, les civilisations, les religions. Bordas, 1972.

- Paul Guichonnet. Histoire de l'annexion de la Savoie à la Fran­ce et ses dossiers secrets. Ed. Horvath.

- Mireille SIMONI-ABBAT. Les Aztèques. Seuil. 1976. - Keith BRANIGAN et Michael VICKERS. La Grèce antique. Ar-

mand Colin, 1980. - John WARRY. Histoire des guerres de l'antiquité. Bordas Else­

vier.

Géographie

- Edouard MORAND. Guide du Valais, ce pays merveilleux. Tou­ring-Club Suisse.

- David BONAVIA. Pékin. Time-Life.

Littérature valaisanne

- Maurice CHAPPAZ. Portrait des valaisans. Bertil Galland. - Maurice CHAPPAZ. Le Valais au gosier de grive. Bertil Galland. - Germain CLAVIEN. L'air et la flute. Ed. Age de l'homme. 1972. - Germain CLAVIEN. Les moineaux de l'Arvèche. Ed. La Dourai-

ne, 1962. - Germain CLAVIEN. Les fil/es. Ed. La Douraine, 1973. - Germain CLAVIEN. La montagne et la mer. Ed. La Douraine,

1973. - Maurice CHAPPAZ. L6tschental secret. Ed. 24 Heures, 1975. - Maurice ZERMATTEN. Les sèves d'enfance, Récits. Ed. Pillet,

198·1. - Maurice CHAPPAZ. La Haute route. Ed. Bertil Galland, 1974. '- Germain CLAVIEN. Châtaigne rouge. La Douraine, 1977. - Germain CLAVIEN. Le partage. la Douraine, 1976. - Jean-Paul PACCOLAT. Maurice Chappaz. Etudes universitai-

res Fribourg, 1982.

Cassettes vidéo

Télévision éducative

CVE 07 La course autour de chez soi CVE 08 Documentaire.' l'hydrogène

Art, littérature, musique

CVaim 60 Contes et légendes du Valais - 2 h. 55' CVaim 61 Emmenez-moi au théâtre: Phèdre de Racine 2 h.55' CVaim 62 La vie de Berlioz (3 épisodes) 3 h.

Histoire

CVH 79 Temps présent: Kadhafi ou le défi permanent - 55'

Psychologie, sociologie

CVpse 05 Agora francophone: la liberté d'aimer - 3 h.

Lecture suivie 8 - 10 ans

Eveline GAILLE, Au creux de la main. Ed. Vernie.

51

Page 28: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

52 Photo Claude Voui/loz

Caisse de retraite - informons

Cotisations et contributions «Les cotisation des membres sont fixées à 8 % et les contri­butions des employeurs à 12 % du traitement cotisant (traitement cotisant = traite­ment brut diminué de Fr. 6 200.-).

Pendant que l'équilibre finan­cier le permet, les taux de coti­sations et de contributions sont toutefois maintenus à 7,2 % et 10,8 %, (Art. 13 des statuts).»

De la dernière expertise tech­nique, il ressortait que pour as­surer un équilibre financier à moyen terme, avec la retraite à 60 ans, la Caisse devait pou­voir compter sur des cotisa­tions de 20 %.

M. Vaucher, notre expert, ad­mettait cependant que l'on maintienne les taux actuels jusqu'à la prochaine analyse mathématique.

Un certain nombre d'éléments, impossibles à prévoir d'une manière sûre, permettaient de nous laisser «bénéficier du doute» pour quelques années au moins.

Parmi ces inconnues: quelle serait la proportion d'assurés qui prendraient leur retraite à 60 ans, voire plus tôt. Les jeu­nes quittant l'enseignement profiteraient-ils de la possibilité offerte par les nouveaux sta­tuts de rester membres de la Caisse?

A la première question, nous pouvons répondre aujourd'hui, après 2 ans d'expérience, que cette possibilité est largement utilisée.

Les enseignants qui ont droit à une retraite compléte la pren­nent volontiers à 60 ans. En 1981 et 1982, la moyenne d'âge des nouveaux retraités se situait à 61 ans exactement.

Quant aux personnes qui quit­tent l'enseignement, des insti­tutrices pour la plupart, leur maniére de faire ne s'est guére modifiée. La majorité d'entre elles emportent leurs avoirs. Quelques dépenses supplé­mentaires pour la Caisse, puis­que les nouveaux statuts sont un peu plus généreux: dés la 6e année d'enseignement, une partie des contributions de l'employeur est également remboursée.

La prochaine expertise mathé­matique interviendra au 1 er

janvier 1984, au moment de l'entrée en vigueur de la loi fé­dérale sur la prévoyance pro­fessionnelle (2e pilier). Nous verrons à ce moment-là, en vertu des résultats de l'experti­se et des exigences de l'or­donnance fédérale relative à la loi, si nous pourrons maintenir les cotisations actuelles ou s'il faudra mettre en vigueur le 1 er

alinéa de l'article 13 des sta­tuts.

V.Oarbellay

53

Page 29: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

« Projet-Energ ie 83» Maison des Congrès de Montreux 24 au 27 novembre 1983

Parmi les multiples problèmes qui se posent à la civilisation actuelle celui de l'énergie est sans conteste l'un des plus im­portants, puisqu'il implique un véritable choix de société. Le «Projet-Energie 83» - en pro­longement direct d'une pre­mière édition mise sur pied en 1979 - s'inscrit précisément dans cette perspective. Il n'a pas pour but de défendre ou critiquer l'utilisation d'une for­me d'énergie, mais de tenter une réflexion objective et i m­partiale sur la question.

Lès objectifs prioritaires sui­vants ont été retenus: - prise de conscience (à tous

les niveaux) du rôle capital de l'énergie dans la société d'aujourd'hui;

- de la valeur et du caractère indispensable de l'énergie;

- conséquemment de la né­cessité d'économiser dans la mesure du possible cette énergie si précieuse.

Le rendez-vous sera l'occasion de mettre en évidence toutes les innovations intervenues dans le domaine énergétique et de présenter de nombreu­ses techniques originales. Les travaux et les études entrepris dans le cadre du «Projet-Ener­gie 83» devront donc tous ré­pondre aux critères ci-dessus.

Organisé par un comité de Montreusiens en collaboration avec les organes dirigeants de la Maison des Congrès, cette manifestation bénéficie de nombreux appuis et du patro­nage de l'Office fédéral de l'énergie. On trouve également plusieurs personnalités dans le comité d'honneur dont:

Monsieur Marcel Blanc, chef du Département des travaux publics du canton de Vaud

Monsieur Daniel Schmutz, chef du Département de la Prévoyance sociale et des assurances

Monsieur J.-Jacques Cev-ey, conseiller national et syndic de Montreux

Madame Monique Bauer-Lagier, conseiller aux Etats de Genève

Monsieur Daniel Brélaz, conseiller national de Lausanne

Monsieur Bernard Vittoz, président de l'Ecole poly­technique fédérale de Lausanne

Monsieur E. Kiener, directeur de l'Office fédéral de l'énergie

Monsieur André Margairaz, professeur aux Universités de Lausanne et Bruxelles

Madame Irène Gardiol, présidente de la Fédération romande des consommatrices, Pully

Concrètement:

Le 2e «Salon des inventeurs consacré au domaine énergé­tique» mettra l'accent sur l'ori­ginalité et le caractère écono­mique des réalisations propo­sées. Tous les travaux témoi-

gnant d'une valeur et d'une uti­lité réelles (par exemple dans les secteurs du chauffage, de l'urbanisme, des transports, de l'isolati on, de la production, etc ... ) seront examinés par un jury neutre. Celui-ci, composé de plusieurs spécialistes et de techniciens décernera de nom­breux prix dont les «Trèfles à quatre» d'or, d'argent et de bronze de l'énergie. (Régie ment spécial).

Une exposition technique et commerciale où des expo­sants de Suisse et de l'étran­ger proposeront un large éven­tail de réalisations, produits et procédés. (Réglement spécial).

Une exposition didactique conçue par plusieurs hautes écoles, classes et groupe­ments constituera l'un des élé­ments essentiels de l'anima­tion.

Plusieurs conférences et dé­bats marqueront le «Projet­Energie 83» et Montreux ac­cueill era à cette occasion un large public de connaisseurs pour un forum intitulé «1973-1983: dix ans de crise énergétique ».

Par ailleurs, il y aura une ani­mation permanente: films, montages audio-visuels, dé­monstrations d'appareils, con­cours , mini-débats, stands di­vers, etc ... De nombreux tra­vaux, reportages et films se­ront présentés par des classes d'école ou des élèves dans le cadre des concours ouverts à tous les jeunes jusqu'à 20 ans. (Document spécial).

Lieu:

Renseignements pratiques

Maison des Congrès, 1820 Montreux, Suisse

Date: du 24 au 27 novembre 1983.

Adresse: Projet-Energie; case postale 44 1820 Montreux 2

Stands commerciaux: Maison des Congrès téléphone (021) 61 3384 télex 453222 OTM Monsieur Xavier Kempf directeur

Responsables

Jean Lüthi Willy N icolet

Présidence Vice-président

Tél. 021

623575

François Junod Jean-P ierre Schmid Jean-C harles Kollros Gérard Krahenbühl

Dominique Lustenberger

Salon des inventeurs Exposition commerciale Exposition hautes écoles Responsable du thème Secrétariat Exposition groupements associations

Finance

624242 620802 61 2611 624762

624852

202601

Energie: six concours pour tous les jeunes Six grands concours sont lan­cés ces jours depuis Montreux, dans la perspective du «Pro­jet-Energie 83», semaine de réflexion sur la problématique énergétique qui se tiendra du 24 au 27 novembre 1983 au Centre de congrès et d'exposi­tions de la ville. Ces concours, destinés tout particulièrement aux élèves des écoles de Suisse roman­de, consistent' en la présenta­tion de reportages, d'études, de travaux, d'enquêtes, etc ... en rapport avec l'énergie. Les participantes et participants -tous les jeunes jusqu'à 20 ans - ont le choix entre six formes d'expression: montages au­dio-visuels, films Super 8, vi­déo, dessins ou affiches, réali­sations pratiques ou encore concours de la meilleure idée pour économiser l'énergie. Les écoles peuvent inciter leurs élèves à participer aussi bien individuellement que par clas­ses.

Un jury neutre décernera de nombreux prix aux travaux les plus intéressants. Ces derniers seront classés en plusieurs ca­tégories, tenant compte de l'âge et du nombre des réalisa­teurs. Les inscriptions ' et de­mandes de participation sont à retourner au «Projet-Energie », case postale 44, 1820 Mon­treux 2. Les Centres d'animation au ci­néma de Suisse romande ont accepté de soutenir ces diffé­rents concours - le Projet­Energie étant placé pour sa part sous le patronage de l'Of­fice fédéral de l'énergie - et la Télévision suisse romande a également montré son intérêt: les réalisateurs des meilleurs travaux pourraient donc bien avoir quelques excellentes surprises.

55

Page 30: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

Patronné par l ·OFFICE FEDERAL DE L1ENERGI E

~~lHl~~m::::-

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ü oc "" ~ 1

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~----------~~--------------------------------------------------------~~ Organisation: Projet-Energie, 1983 Montreux

57

Page 31: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

58

S U JET S Afin de vous faciliter la recherche d'un sujet, voici quelques idées

Sujets techni ques - pra ti ques

- Barrages, centrales hydraul iques '- ' Energie solaire sous toutes ses formes,

même les plus futuristes - Centrale nucléaire - Raffinage du pétrole, Extraction houille - Lampe fonctionnant au gaz de fumier - Comment isoler sa maison? - Une us i ne thermi que (Chaval on, .. . .. ) - Le biogaz, l'énergie éolienne - Gazoduc du Léman - Les ra ffi neri es du Sud-Gues t (Colombey) - La voiture électrique: Quel avenir? - Marée motri ce, Energi e des vagues - Chaleur de la mer, Gulf Stream (plan) - Energi e et es pace - Jacinthe d'eilU - Plantes à potentiel hydrocarbure - Le bois, schistes bitumeu x - Fusion nucléaire - Moteur à hydrogène - Que fai re des déchets ?

Sujets concernant les éC:l!'1omi es d' énergi e

- Isolation des immeubles - Technique de chauffage (réglages) - Contrôle des chaudières - Températures des locaux - Les meilleures conditions climatiques

d'un appart. en regard de las anté - Faire ceci, pas cela ~ - Bases légales (projets de loi) - Energi e et voiture - Matières première? : mangeuses d'é.

- Recyclage des ordures ménagères (Satom) - Emba 11 ages et énergi e - Récupération du verre, de l'alu, ..... . .

Sujets historigues

- Energie à travers les âges - Idem pour le charbon, l'électricité.

le pétrole, le bois, ..... - Evolution de la consommation suisse,

européenne ou mondiale (par type d'é.) - Révolution industrielle sous l'angle é.

Sujets divers

- Emploi de l'é . dans le Tiers-Monde - Comparaison Suisse / Tiers-Monde - Analyse de l'information - Notre société en l'an 2000, 2020 ? -Ma vie sans énergie - Passons-nous du pétrole - Notre dépendance énergétique - Une Journée énergétique d'un habi tant - Transport d'énergie (du lieu de

production au lieu de consommation) - l ntervi e~ls de di verses personna lités

le délégué cantonal à l'énergie, le délégué communal à l'énergie, le Municipal responsable des bâtiments, .1 es députés au Grand consei l de votre régi on, ....... .

- Le décompte de chauffage de votre im. - Les locataires et les économies d'é . - Les propri éta ires et Tes économi es d' é. - Energie et alimentation - etc, ............... .

CONDITIONS DE PARTICIPATION 1. Tous les enfants et jeunes gens jusqu'à 20 ans peuvent participer 2. Participation individuelle, en ~ ou par classe 3. Inscriptions à l'aide du bulletin ci-joint, dès aujourd'hui et

JUSqU 1 au. 15 septembre 83. Les travaux seront envoyés avant le 15 octobre 1983. .

4. Un jury neutre' décernera de nombreux prix (valeur: 20 fr. à 500 fr.) aux travaux les plus intéressants. Ces derniers seront classés en ~lusieurs catégories tenant compte de l'âge et au nombre des réalisateurs.

5. ous les travaux seront retournés à leurs auteurs. 6. Choix du sujet: LIBRE, en rapport avec l'énergie

BULLETIN D1INSCRIPTION à retourner jusqu'au 15 septembre 1983 au PROJET-ENERGIE, case postale 44, 1820 Montreux 2 Nom: .................... Prénom: ............. Date de naissance (éventuellement classe: ..................................................... ) Adresse: .............................. Loca 1 i té : .......................... .

no tél . ............. Type du concours : ...... . .......................... .

Nombre de participants

Brève description:

Lie u et date : .......................... Sig n a tu re : ........................ .

59

Page 32: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

60

Nom du responsable:

Adresse:

Réalisateur ou classe:

(Event. école):

A) Montage audio-visuel

Nombre de dias:

Durée en minutes

Tél.

(numéroter les diasl

et secondes

Texte: joindre le texte dactylographié, avec les indications pour le changement de clichés (sauf si les tops synchrones sont déjà sur la bande son).

Bande magnétique D 2 pistes D 4 pistes D son sur piste 0 Cassette. Vitesse de défilement 4,75 D 9,5 D 19 0

B) Film super 8

Vitesse de projection 241/s évent. 181/s

Durée en minutes et secondes Longueur en mètres: Film muet D piste sonore sur film D 1 ou 2 pistes, son séparé D

bande D cassette D son sur pistes No: 2 pistes D - 4 pistes D Précisons pour le départ synchrone du projecteur et du magné­tophone:

C) Vidéo

Durée en minutes et secondes Type: VHS VCR

Remarque très importante (en cas de sonorisation)

Pour des raisons de droits d'auteur nous vous serions recon­naissants, de joindre à votre production, vos sources musicales.

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Signature:

Lieu et date:

Page 33: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

La Jeunesse et l'Economie suisse 1982/1983

Une action commune de «Jeu­nesse et Economie» et de So­ciété suisse des Constructeurs de Machines (VSM) qui fêtera en 1983 son 1 OOe anniversaire.

- Mon père est mécanicien -Portrait d'une profession

- Le fer et son utilisation - Tra­vail sur le métal

- Histoire d'une jeune entrepri­se - Création de postes de travail

- Une industrie très «interna­tionalisée» - De la matière première au produit fini

- La mécanique - Une école de précision et de maîtrise de soi

- Le progrès technique à l'exemple des arts graphi­ques - Réjouissances et in­quiétudes

- La profession que j'ai choisie - A-t-elle un avenir face à la robotisation?

- La technologie et l'informati­que - Finalités du processus de rationalisation

- «Mon» usine exporte plus de 90 % de sa production annuelle - Organisation des achats et des ventes

- Les critères déterminant l'achat d'un appareil photo­graphique - Etude de la rela­tion qualité-prix

- La technologie - Quel ave-nir?

1/ s 'agit bien entendu de sim­ples suggestions de travail. Les jeunes sont invités à choi­sir leur propre thème et à y ap­porter des réponses person­nelles et critiques. La partici-

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Concours «Jeunesse et économie» L'homme, la technique et l'économie Reportages et comptes rendus (textes, photos , films, bandes dessinées, etc.)

pation au 7e concours «La Jeunesse et l'Economie suis­se» est ouverte aux élèves jus­qu'au ge degré inclus, dans les catégories A (travaux indivi­duels), B (travaux de groupes ou de classes) ainsi qu'aux ap­prentis et aux élèves des éco­les secondaires et supérieures dans les catégories C (indivi­duels) et 0 (travaux de grou­pe).

Les meil/eurs travaux seront primés. Des associations pro­fessionnel/es, des entreprises et des institutions publiques suisses ont offert des prix pour plus de 10 000 francs.

Le travail doit être conçu dans l'esprit d'un reportage destiné aux mass medias. Il convient tout particulièrement de veiller au choix de formulations clai­res, à la vivacité des expres­sions, au développement logi-

que du concept (hypothèse de départ, expériences vécues ouvrages consultés, conclu~ sion cohérente), à la netteté des images ainsi qu'à l'origina­lité des commentaires et/ou dessins . Les ouvrages consul­tés doivent explicitement être mentionnés dans le travail (bi­bliographie ou note en bas de page).

La forme du travail est libre: reportages illustrés ou non, re­portages sur cassettes, diapo­sitives commentées, présenta­tions audio-visuelles ou petits films. Si vous souhaitez participer à ce concours, retournez le bul­letin d'inscription à l'adresse suivante:

Société Jeunesse et économie Case postale 179 1211 Genève 26

L'homme, la technique et l'économie Septième concours cc Jeunesse et Economie » «La Jeunesse et l'Economie suisse» 1982/1983 Reportages et comptes rendus

Il y a plusieurs manières de participer à ce concours: individuel­lement, en groupes, voire par classes. Chacun pourra trouver la formule qui lui conviendra, soit dans le cadre de l'école ou de l'apprentissage, soit de sa propre initiative durant ses temps li­bres. Excellente occasion de développer sa créativité et son es­prit d 'observation .

Plus de 1 0 000 francs, offerts par des institutions privées et pu­bliques, permettront de récompenser les meilleures recherches.

Un concours enrichissant

Il est certes stimulant de tenter de gagner un prix! Mais quelle émulation aussi de réaliser sa propre enquête, de faire des

découvertes sur un sujet que l'on a choisi , d 'en inventer la présentation, de lui donner sa marque créative! Vaincre la ti­midité et frapper à des portes inconnues fait également par-

tie du jeu et ne pourra qu'enri­chir votre personnalité. Enfin, il conv iendra de soigner la pré­sentation de son travail, de man ière à convaincre un jury critique.

Quelques propositions

La technique libère l'homme de grands travaux pénibles. pour la construction des pyra­mides les pharaons n'auraient plus besoin de milliers d'escla­ves mais seulement de quel­ques grosses machines de construction. Du temps de nos grands-pères, des hommes devaient fournir un effort physi­que considérable pour trans­porter des objets lourds, au­jourd'hui il suffit d'utiliser un chariot élévateur et le travail est accompli sans peine et en peu de temps.

Avant l'époque du chemin de 1er, les voyageurs parcouraient à pi ed quelque 30 kilomètres par jour, à cheval on se dépla­çait à 15 km/ho Puis vint le che­min de fer, puis les automobi­les, puis les avions et enfin les lusées . Vaincre les distances n'est de nos jours plus un pro­blém e.

La technique joue également un rôle fondamental dans le domaine de la médecine: des appare ils de radiographie , des appare ils à radiations, des équipe ments chirurgicaux - et des centaines d'autres installa­tions sont à la disposition de la médecine moderne-pour main­tenir les hommes en bonne santé , pour sauver la vie et la prolonger.

La technique n'a pas cepen­dant résolu tous nos problè­mes, elle en a également créé de nouveaux: les machines de construction, les trains, les au­tos et les avions sont utiles certes, mais ils sont parfois bruyants et ils polluent l'atmo­sphère. Les risques d'acci­dents auxquels l'homme s'ex­pose quotidiennement, séduit par l'utilisation de cette force conjuguée, ont également considérablement augmenté.

La technique menace la nature mais en même temps elle la protège. Parfois, elle nous fas­cine, parfois elle nous angois­se. On ne peut pas revenir en arrière même si quelques ro­mantiques souhaitent retour­ner à l'époque des chevaux et des bateaux à voile. L'homme doit vivre avec la technique, tout en apprenant à l'utiliser avec raison lorsqu'elle lui est plus utile que nuisible.

Nous nous posons bien sou­vent les questions suivantes: Ne serait-ce pas mieux pour nous tous d'utiliser davantage les transports publics? Les voitures ne sont-elles pas trop bruyantes et leurs gaz d'échappement trop sulfu-

reux? Ne devrions-nous pas connaître mieux nos appareils électro-ménagers afin d'éviter les risques d'accident? Epar­gner l'énergie, est-ce avant tout un problème technique? Dans quelle mesure la cons­truction d'une centrale nucléai­re a-t-elle modifié la vie dans les communes environnantes? Ne nous débarrassons-nous pas trop hâtivement des vieil­les installations techniques et des vieilles machines? La technique ne nous éloigne-t­elle pas de la nature? Que peut-elle apporter pour proté­ger l'environnement, les forêts, les cours d'eau?

Ces quelques questions peu­vent être traitées indépendam­ment du sujet concret. Chacun , en fonction de son âge et de son niveau de connaissances pourra choisir un sujet plus ou moins difficile.

Voici quelques suggestions: - Les installations techniques

d'une école: alimentation en eau, en énergie électrique, nettoyage, chauffage , etc. Quels avantages en reti­rons-nous et quel en est le coût respectif?

- La création d'un livre: évolu­tion des installations dont disposent les arts graphi­ques.

- La technique appliquée dans une entreprise prestataire de services (de la porte à l'ordi­nateur). - En quoi peut-elle contribuer au développe­ment de l'entreprise?

- Les distributeurs automati­ques. Qui est-ce qui les utili­se? Réduisent-ils le coût des marchandises? Quels en sont les aspects humains?

63

Page 34: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

- La technique au service de la santé: le cabinet d'un mé­decin, équipement d'un la­boratoire de recherches, en­tre autres.

- L'apprentissage de mécani­cien. Expériences vécues au cours d'un stage à l'essai, par exemple.

- L'électronique au service des loisirs. Appareils d'au­trefois et de maintenant, technique et prix.

- Acheteurs et vendeurs d'ap­pareils ménagers. Etude cri­tique du matériel d'informa­tion mis à disposition du consommateur.

- L'équipement technique d'une ferme, organisation et financement.

- Portrait d'une centrale élec­trique.

- Secteur secondaire et sec­teur tertiaire: une comparai­son de l'évolution des em­plois.

- Pourquoi sommes-nous tou­jours plus nombreux à tra­vailler dans un bureau?

- A la découverte des institu­tions de l'Ecole polytechni­que fédérale.

- Du rouet au métier à filer le plus moderne: analyse de l'augmentation de la produc­tivité grâce à la technique.

- Quelques proposition pour améliorer les transports et communications.

- Machines-outils d'autrefois et de maintenant - rende­ment, coûts, emplois.

Ces quelques suggestions pourront vous aider à trouver un sujet. Libre à vous d'avoir d'autres idées. Le secrétariat de «Jeunesse et Economie» est prêt à vous guider en vous dé-

64

signant des spécialistes à qui vous adresser ou en vous indi­quant des documents intéres­sants.

Ne travaillez pas uniquement d'après des rapports écrits. Réalisez votre enquête à partir d'observations personnelles et de contacts directs avec des personnes ou des entreprises.

Emettre des considérations d'ordre économique

D'après ses statuts, la Société «Jeunesse et Economie» or­ganisatrice de ce concours, a pour but «d'améliorer les connaissances des jeunes dans le domaine des faits, des rapports et des problèmes économiques». Les participants sont donc in­vités à considérer le caractère économique de tous les pro­blèmes. C'est une condition obligatoire de ce concours.

Vos sources d'information

- Observations personnelles. - Utilisation personnelle d'ins-

tallations techniques. - Nouvelles reprises par les

journaux, la radio, la télévi­sion.

- Livres, prospectus, projets de lois, revues spécialisées.

- Interviews et visites d'entre-prises.

Les sources d'information doi­vent clairement figurer dans chaque travail, notamment en ce qui concerne les citations extraites d'ouvrages et de bro­chures.

T

Exemple de préface

J'habite la banlieue et j'utilise tous les jours le train pour rne rendre à l'école ou à mon lieu de travail . Je désirerais connaître les réalisations tech· nique.s, hu~aine.s et financiè'

l

res necessalres a assurer mon transport quotidien. J'ai donc commencé à observer scrupu· leusement les wagons, à l'inté' l rieur et à l'extérieur. J'ai écrit à la direction des CFF pour obte· nir des renseignements corn· plémentaires. J'ai également eu des entretiens avec quel· ques collaborateurs des che· mins de fer et enfin pour conclure, rai ' fait un sondage auprès de vingt autres person· nes empruntant le même par­cours.

C'est ainsi ' que petit à petit mon travail a pris forme. A titre d'exemple, j'ai choisi les coupures de presse du jour­nal ...

Formalités

Sur votre travail, n'indiquez pas votre vrai nom mais seule­ment un pseudonyme. Vous communiquerez vos nom, adresse et pseudonyme cor­respondant sur une feuille sé­parèe adressée au secrétariat de «Jeunesse et Economie», qui les tiendra secrets vis-à-vis du jury jusqu'au moment du verdict.

Pour ce concours, quelle forme donner à votre travail?

Le travail doit être conçu dans l'esprit d'un reportage tel que vous pouvez le lire dans un

journal, voir à la télévision ou écouter à la radio. Vous pou­vez sans autre vous inspirer du mode de travail et des formes de présentation adoptés par les professionnels des mass media. Dans le cas d'un comp­te rendu présenté par écrit , textes et images devront néan­moins comprendre 10 pages au minimum et 50 pages au maximum. Le moyen choisi - textes écrits, diapositives, petit film, photos, bande sonore et dessins - ne jouera aucun rôle dans l'éva­luation de votre travail. Seule sa qualité sera prise en consi­dération.

Les critères du jury

1. Choix de faits et données intéressants.

2. Originalité et clarté de la dé­monstration.

3. Style rédactionnel. 4. Illustrations et présentation

artistique (pour les travaux non illustrés, le critère No2 comptera double).

5. Recherches intellectuelles: interprétation personnelle, analyse, critique, esprit de synthèse des faits exposés.

Quatre catégories

Pour les jeunes jusqu'au ge de­gré scolaire

A Travaux individuels B1 Travaux de groupes jus-

qu'à six participants C2 Travaux de classe

Pour les jeunes au-delà du ge

degré scolaire jusqu'à la fin de l'apprentissage ou de l'ensei­gnement secondaire/supérieur

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Travaux individuels Travaux de groupes jus­qu'à six participants Travaux de classe

Des mentions seront accor­dées pour:

- les meilleurs travaux d'ap­prentis

- Les meilleurs travaux de jeu­nes de l'enseignement se­condaire

- les meilleurs films - les meilleurs reportages so-

nores - les meilleures présentations

de dias commentés - les meilleurs travaux des dif­

férentes régions linguisti­ques

- les meiUeurs travaux écrits

Délais d'inscription

Les bulletins d'inscription peu­vent être retirés jusqu'au 31 mars 1983. Dernier délai pour la remise des travaux: 31 mai

·1983. Les résultats du jury se­ront communiqués aux partici­pants à la mi-septembre 1983.

Composition du jury

Le jury sera formé d'ensei­gnants, de journalistes et de représentants de divers mi­lieux économiques. Chaque travail sera évalué au moins par deux personnes.

Cérémonie de clôture et distribution des prix

Les prix seront distribués en octobre 1983 au cours d'une cérémonie à laquelle une cen­taine de lauréats seront con­viés. Renseignements complémentaires

Auprès du secrétariat romand de la Société «Jeunesse et Economie», case postale 179, 1211 Genève 26, tél. 022/43 52 00.

Page 35: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

Parce que l'avenir leur appartient

Un inventaire original

Les sites et bâtiments à protéger

66

Valais toujours­Les jeunes veill ent sur notre patrimoine culturel

Parce que l'avenir leur appartient, c'est aux jeunes du Valais ro- Un plaquette-requête mand que l'Imprimerie Pillet S.A. s'est adressée pour établir l'in-v~nt~ire. des sites, bâtiments et monuments non classés que la ge~e.ratl.on. no.uvelle veut préserver. L'Imprimerie Pillet S.A. sou-haitait alns.1 faire œuvre utile et d'intérêt public pour marquer ses septante-cinq ans d'activité au service des arts graphiques.

~ancé. sous la forme d'un concours de dessins en couleurs , avec 1 appuI de M. Bernard Comby, chef du Département de l'instruc-tion publique du canton du Valais, de ses services, des di rec-te~rs et maîtres de classes, cet inventaire original a permis de ré-unir deux cent neuf travaux.

Figurent au nombre des sites et bâtiments que les jeunes partici­pant au concours souhaitent placer sous la sauvegarde de leurs aînés:

Caves blanches de Grimentz Chalet de Sai van Chapelle de Chemin-Dessus Les lauréats du concours Chapelle de Chemex Chapelle de Martenay Chapelle de Planchouet à Nendaz Chapelle de Ravoire Chapelle des Mayens-de-Sion Chapelle de Troistorrents Château Mercier à Sierre Château des Vidomnes à Sierre Cœur du village de Leytron Colline de Saint-Jean à Martigny-Combe Demeure ancienne à Bagnes Eglise d'Erde

, Fontaine de Troistorrents Four à pain de Pinsec Grotte de l'Eau-Rouge à Morgins Maison Barberini à Bramois Maison de Grimentz Maison des Chanoines à Sion Place des Tanneries à Sion Plaine de Sail Ion Pont du Diable à Troistorrent's Rue des Alpes à Martigny Rue des Châteaux à Sion Rue du Bourg à Sierre Tour de Goubing à Sierre Vieux moulin de Sarrey"er Villa Tissières à Martigny

Cet inv~ntaire de vœux talentueusement imaginés est transmis au Service des monuments 'historiques et recherches archéologi­ques de l'Etat du Valais.

Douze œuvres représentatives ont été choisies pour illustrer la plaquette qui sera remise aux hautes autorités du canton et de la Confédération, ainsi qu'à la Ligue suisse du patrimoine national, invitées à soutenir les requêtes présentées par les jeunes du Va­lais romand. Ces œuvres ont été sélectionnées par un jury constitué de M. Raymond Eggs, adjoint à l'archéologue cantonal SM HA, prési­dent, et de MM. Michel Veuthey, conseiller culturel au Départe­ment de l'instruction publique (DIP), Jean-Gabriel Lathion, conseil en publicité USC, Lausanne, Georges Pillet, directeur de l'Imprimerie Pillet S.A., René Pillet, Imprimerie Pillet S.A.

Le 15 décembre 1982, les jeunes auteurs des travaux primés étaient conviés à l'Imprimerie Pillet S.A., Martigny, pour recevoir leurs prix et assister au tirage de leurs œuvres sur la nouvelle presse offset quatre couleurs, à téléréglages électroniques, inau­gurée au début de l'automne.

Un prix de Fr. 300.- est attribué à chacun des douze jeunes au­teurs des œuvres illustrant la plaquette «Valais toujours»:

Fabio Zilio, 14 ans La Grotte de l'Eau-Rouge, Morgins Anne Revaz , 14 ans Chalet de Salvan Sandra Savioz, 15 ans Demeure ancienne, Bagnes Sylvain Guex, 16 ans Colline de Saint-Jean, Martigny-Combe Michel Grandchamp, 15 ans Rue des Alpes, Martigny Manuelle Levrand, 15 ans Cœur du village de Leytron Chantal Giroud, 15 ans Plaine de Sa ilion Valérie Bonvin, 15 ans Place des Tanneries, Sion Nathalie Probst, 14 ans Rue des Châteaux, Sion Valérie Gaillard, 14 ans Château Mercier, Sierre Hahan Güldür, 14 ans Rue du Bourg, Sierre Paul-André Loye, 15 ans Caves blanches de Grimentz Le dessin de Mlle Anne Fauchère de l'ancienne cure de Grimisuat a été considéré «hors concours» (monument déjà classé). La plaquette «Valais toujours» et un abonnement gratuit d'une année à la revue valaisanne illustrée «Treize étoiles» récompen­sent tous les participarrts.

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Page 36: L'Ecole valaisanne, janvier 1983

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