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articles réclames non compris, au personnel enseignant, sur présentation de la carte.
Rédaction:
MICHEL VEUTHEY
Office de l'enseignement
SION
Redaktion:
Prof. ERNST SCHMIDT
Schulinspektor
BRIC
Tel . (028) 31516
LJECOLE VALAISAN NE
3me ANNEE . N° 7
REVUE PEDAGOGIQUE
POUR L'ECOLE ET LA FAMILLE
PARAIT CHAQUE MOIS
SION, LE 1er MAI 1959
WALLISER SCHULE ZEITSCHRIFf FOR JUGENDBILDUNG
IN SCHULE UND ELTERNHAUS
ERSCHEINT MONATLICH
3. JAHRGANG . NI'. 7 SITTBN, nEN 1. MAI 1959
ORIENTATION
A L'ÉCOLE DE LA NATURE Dans son dernier billet, le rédacteur de la partie aUemande de l'Ecole valaisanne invitait ses lecteurs à cultiver en eux le respect de la nature. Nous espéro11JS que nos lecteurs romands auront dominé leur paresse .linguistique pour lire cette beUe page; il nous semble utile, néanmoins, d'y revenir en ceUe saison printanière où toute la nature nous engage à goûter les merveilles qu'elle nous offre.
Nous avons déjà souligné ici la néce·ssité de résister au courant matérialiste et utilitaire qui emporte presque tous nos contemporains, pour cueillir les joies 'supérieures, spirituelles ou artistiques, qui «ne paient pas », sans doute, mai·s sans ~esquelles l'homme ne saurait être un homme complet.
La sensibilité à la beauté de la nature, cette sensibilité que l'époque romantique avait cultivée avec un tel zèle, et que no'tre siècle technique méprise trop, fait partie de ces valeurs tonifiantes qui donnent à ,la vie humaine sa densùé et sa plérvitude. Savoir ouvrir ses yeux aux jeux de l'ombre et de la lumière, aux formes et aux couleurs, aux détails des êtres minuscules comme aux lfspaces infinis, savoir prê.ter une oreille attentive e't pleine de sympathie aux bruits multiples de la nature, aux chants des oiseaux, aux bruits des ruisseaux et des feuilles, au silence de la nuit. Savair ouvrir son cœur à Jla vie qui palpite en chaque être, savoir assumer, dans le chant d'action de grâces de l'esprit humain, la louange inconsciente que toute la nature proclame à la gloire de son Créateur.
Il s'agit là d'une véritable culture du sens esthétique, analogue à celle qu'opère le contact avec les œuvr,es d'art. Il s'agit en outre d'une ouverture d'esprit, d'une meilleure rprise de conscience de la mission de l'homme parmi les autres créatures.
Mais cette expérience est en outre riche d'enseignementJs. Elle apprend à retrouver le rythme de la nature, ce rythme fœit de patience, de persévérance, d'espoir soutenu, rythme oublié dans nos horaires ·et nos programmes de vie. Et 'pourtant, l'éducateur ne devrait-il pas, mieux que tout autre, vivre dans ce climat de longue espérance, puisque l'enfant, ob jet de son action, exige de nombreuses années de patients progrès, de développements constants mais presque insensibles? Sachons, comme la nature, resrpecter les étapes de la formation, sachons attendre l'âge de la maturité pour ,cueillir le·s fruits qwi seront notre discrète et tardive récompense.
Cette intimité avec la nature nous apprend en outre le silence, ce silence qui fut le thème de ces billets merosuels, et que nous risquons si souvent d'oublier aujourd'hui. Comme la nature, sachons doser le silence et la musique, le repos et l'activité.
Cet équilibre de notre vie constitue une véritable sagesse que nous n'acquerrons ~U1z,s doute qu'avec l'âge. Mais il est certain que le fait d'être sensible au rythme narurel des êwes favorise cette maturation de notre art de vivre, sans toutefois que cet art soit un produit sec de notre intelligence. La nature apprend à :s'elnl1ir les créatures, par une sorte d'intuition que le français est inhabile à traduire. Cette faculté du contact direc.t avec lf!is êtres est extrêmement précieuse à un éducateur, eUe le dispense d'ltlte foule de notions abstraites dont certains Se prévalent pour masquer la pauvreté de leur 'Psychologie et de leurs rapports humains.
Enfin, le contact ' familier avec la création nous jette dans le grand jeu de l'Amour divin qui crée routes choses, en qui .tous les êtres trouvent leur onigine et leur fin. On est loin du panthéisme reffrayant et contradictoire, et ~'on plonge directement dans l'unité de l'universelle louange à la gloire du Créateur.
M. V.
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Sie rufen Ma ria zu sich
Wir nehmen Maria zu uns
Le poète protestant M. Jungnickel écrivait avec une secrète nostalgie: «lI nous manque une Mère, Marie. NoUJs devons la retrouver ». Pour nous, catholiques, le culte marial fait partie de notre foi. Dans cette perspective, nous devrions considérer l'Eglise comme une grande famille: Dieu le Pèt'e dans le ciel, notre rF,rère commun Jésus, et notre Mèo.1e commune, Marie. La sainte Ecriture nous peint d'elle une image merveilleuse. Nous l'y voyons towt d'abord comme la Mère de l'Amour céleste. Elle est en effet la materneUe et fidèle compagne du Sauveur, de la crèche au tombeau. Suivant l'Evangile, nous pouvorvs aussi honorer Marie comme la Mère du Verbe éternel, qui prit chair en son sein. Marie appœraît encore comme la Mère de la table divine, aux noces de Cana. Marie y manifeste la m .ission du Seigneur dans le monde, qu'il épouse comme une fiancée, dans l'aUiance d'amour conolue avec son Eglise, en qui la table divine reçoit la céleste nourriture de son Corps et de son Sang. Enfin, Marie est la Mère de l'Eglise triomphante, car elle triomphe du dragon. Nous pVeŒlOllllS Maûe chez l1'O'U'S, comme le ifit l'Apôtre s. Jean. Sans elle nous ne saurions vivre. Sans doute Marie n'est-elle pas imitable par une simple grâce, mais en allant un peu dans le sens de sa fidélité, de son amour, ·de sa persévérance. C'est ainsi que nous parvenons au Christ par Marie. Comme éducateurs, nous devons aussi ouvrir cette voie aux enfants qui nous sont confiés. Aussi devons-nous prendre Marie dans nos classes comme Mère du bon Conseil et de .la Sagesse, sagesse qui ne consiste pas seulement en savoir, mais avant tout dans la force de l'amour.
1. SI'E RUFEN MARIA ZU SICH :
Vor eiinigen Jahren schrieb der 'protestantische Dichter M. J'ungnidkel: «Was fe'hlt der evangelischen Kirche ? Die evangelische Kirche is,t kalt. Und was mac·ht sie warm ? Wir müssen die Mutter MAR 1 A wieder holen ! Und dann wollen wir die kleinen, armen Marienlieder wieder singen, die so schon sind, ais waren sie mit Mondstra,hlen niedergeschrieben, ais haHe sie der Tau ins land getraufelt. Und dann wollen wir Heimsuchung feiern. Und wir wolle'n zu ihr beten und zu ihr singen 'und ihre Himmelsreinheit wol-
len wir mit in den Katechismus flechten. Uns fehlt die MuHer Maria. Wir müssen sie zurückholen! Wie eine Rose wird sie aufblühen ' aus den kalten Steinen runserer Kirche ».
50 ëffnet sÎ'ch das B'Ï'ld
ln diesem Won -eines 'Protestanten kommt die heimliche Sehnsucht nach Maria in schoner Weise zum Aus-
-druck. Doch ist die katholische Marienverehrung mehr ais nur Poesie, sie ist unumganglicher Glaube duroh das Geheimnis der Menschwerdung des EWIGEN WORTES aus dem gebene-
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deiten Schoss Unserer Ueben Frau. lm Marianischen Jahr veroffentlichte der protestantische Propst von Hamburg, Asmussen, ein Buch über Maria. Das bedeutete ein Ereignis. Wenn er auch nicht a'uf allen Wegstrecken mit unserem katholisc,hen Marienglauben einiggeht, so ist ,doch dieser Ansatz allein schon beldeutungsvoll.
Wir harben in der HI. Schrift viele Bilder, die uns die Wirklic'hkeit des Geheimnisses der Kirc'he deutlich machen. Wir lieben es, heute vor allem von der Kirche ais dem «mystichen Leib Christi» zu sprechen. Das alles ist in Ordnung. Doch, warum sollten wir die Kirche nicht auch einmal ols eine grosse Familiengemeinschaft -betrachten ; wir leben ja im «Jahrhundert der Familie », und Papst Pius XII. unterliess es nie, immer wieder a'uf die «Starkung der ,Familienfront» hinzuweisen, inmitten einer Zeit, in der so vielfaltige Fronten quer durch aile Lander und Geister ziehen. Nun denn, die Kirche ist eine grosse Familiengemeinscha,ft, in der wir einen gemeinsamen Vater haben : Gott im Himmel; einen gemeinsamen 8ruder besitzen : Christus Jesus, unseren Herrn, den Erstgeborenen der Schopfung, den Ersterstandenen von den Toten, von dem Thomas von Aquin in einer seiner grandiosen, hymnischen Synthesen sagt: «Ais Mensch wollf' er uns Bruder sein, Ais Speis'im Abendmahl sich weih 'n, zum Opfer auf dem Kreuzaltar, zum Lohn , im H'immel immerdar »; und wir haben eine gemeinsame Mutter in der grossen Familiengemeinschaft der Kirche : M'ari'a. Nur so ist diese FAMillE vollendet : Vater,
Mutter, Sohn; wir sind die nachgeborenen, angenommen Sohne, Brüder und Schwestern des Herrn.
Die Mutter gehort also zur Kirche, ganz wesentlich, weil Gott es so wollte. lm Geheimnis des Glaubens bestimmt alles der Wille Gottes. Unsere Aufgabe ist es, weiten, offenen Herzens den Willen Gottes zu erfahren, aufzune'hmen, zu vollbringen.
Mutter der himrmrl'ischen Liebe Maria und Jesus wandern sel bander
durch die HI. .schrift. Maria wird in der Bibel neunzelhnmal genannt, doch immer in Heilsbeziehung zu ihrem Sohne, dem WORT Gottes, damit stets auch in bezug auf uns. Denn um unsretwillen kam dos WORT ais Mensch aus Maria. So steht Maria in der HI. Schrift nie ais Selbstzweck da. Dienstbereitschaft vielmehr ist das Geprage ihres inneren Antlitzes.
Der herrliche Marienbogen, der sich in der HI. Schrift friedensverkündend wolbt, umfasst die grossen Weiten der langen Zeiten yom ersten bis zum letzten Buch der Bibel.
Es ist das erbarmungsvoHe Verheissungsgesprach Gottes, in dessen Mitte Maria steht, - das «WEIB» -: «Feindschaft will ich setzen - so spricht Gotf vernichtend zur Schlange und aufrichtend zum Menschengeschlecht - zwischen dir (Satan) und dem 'Weibe (Maria), zwischen deinem Sarnen (dem Bosen) und ihrem Sarnen (Christus) ; er, (Christus) wi~d die (Sa,tan) den ,Kopf zertreten ; du wirst seiner Ferse nachstellem ».
Dieser grossartige Text - WORT GOTTES SELBST - im ersten Buch der Bibel enthalt wie im Keime - wie
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der Same die ~hre - wie der Kern den Ba um - unser gesamtes Glaubensgeheimnis bis 'hinein in das Mysterium der Kirche, in ,der wie in leiner dreifaltigen Schale Wort, Gnaide, Weg des christlichen Lebens beschlossen sind. Das Leuchten der Immaculata strahlt empor, doch in ihrer Zielsetzung hin zur Mufterschaft des Ewigen Wortes, zu ihrem Ende hin auch schon, der Assumpta. So wandert Maria an der Seite i'hres Sohnes durch die HI. Schrift in der jungfraulichen Zartheit des Unbefleckten, des Müfte..,liohen, des Leidverklarten, des Lebensgekronten : der himmlischen liebe.
Mutt~r des Ewigen Wortes
ln den Fülle der Zeiten, auf dem Zenit des biblischen Marienbogens, sehen wir sie im erlosenden Glanz ihres Jaworts zum Plane Gottes, der dos WORT GOTTES SELBER ist, das Fleischannahm ' aus ihrem Schoss: Maria, « Sitz der Weisheit » ,durch ihre Reinheit aus dem Wort, durch ihre Einheit mit Idem Wort, durch ihre Freiheit für das Wort.
Mutter der gottlichen Tafel
Wieder taucht der geheimnisvolle Name «WEIB» auf, da der Herr es sprach zu Beginn seines offentlichen W'irkens bei der Hochzeit zu Kana. Hier erscheint Maria ais die glaubenserfüllte Bittstsllerin, die eine irdische Bitte stellt und eine ·himmlische Sendund nennt: Die Sendung des Herrn is" die Wandlung der Welt, die er si ch wie eine Braut zur Ehe nimmt im Bunde der Liebe seiner Kirche, in der
der Tisch reich gedeckt ist mit der himmlischen Nahrung seines Leibe.s und Blutes, mit dem Brot und dem Wein der Ewigkeit. In diese Liebessendung ist Maria hineinberufen ols die Muftter der grossen Tafel Gottes. Doch sollte erst noeh die Stunde des goftmenschlichen Keltertreters kontmen, da sie erneut das erhabene Wort aus dem Munde des Ewigen Wortes yom Kreuze herab horen sollte: «WEIB (erneut klingt es so aus Jesu Mund), sieh~ da deinen Sohn» ! So wanderte sie ais die liebende Sachwalterin des Herrn still und stumm neben ihm einher: jungfraulioh rein, mütterlich treu, leidvoll stark, unersohüttert glaubjg, bis «SEINE STUNDE» - am Kreuze - kam, da er Satan den Kopf zertrat. Die Mutter der Verheissung ist auch die Mutt"er der Erfüllung.
Mutter der siegreichen Kirche
Und wieder erhebt si ch - diesmal siegreich einzigartig - das Bild Mariens im letzten Buch der Bibel, da sie der Seher auf Patmos verkündet ais das «WEIB - erneut steht dieses Worte - mit der Sonne umkleidet, den Mond zu ihren Füssen, eine Krone von zwolf Sternen auf ihrem Haupt ». über all~s Bose erha,ben, das sie -die Immaculat~ - mit Füssen trift; ganz in den Herrn gewandet - die Mater Dei -, der das «Licht der Welt» ist; in die letzte Vollendung aufgenommen - die Assumpta - im kronenden Sternenglanz der ewigen Liebe. Es ist, von uns noch Hierweilenden, indes sehnsüchtig Aufblickenden betrachtet, ais ob Gott selbst
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durch seinen begnadeten Seher Johannes an dieser Stelle noc,heinmal das Gespréich yom Anfang der OHenbarung, dem ersten Buch der Bibel, aufnehmen wollte. So schliesst sich der Kreis. Damais stand das « WEIB » der Schlange gegenüber. Hier steht ,das « WEIB » dem Drachen gegenüber. Die offenbarende Verkündigung wandelt sich in einen Austausch der Geheimnisse: das «WEIB» ist die Kirche, und ebendieselbe Kirche bezeichnet dieses «WEIB» ais Maria. Seit der Menschwe,rdung des Ewigen WORT,ES aus dem Schosse Mariens sind MARIA und die KIRCHE der EINE GlEICHE QUElL, aus dem allein aile Fruchtbarkeit wahren lebens kommt.
So rundet sich das Bild
So erschauen wir ihr viereiniges Bild; das Bild der Jungfrau-Mutter unbefleckt, der Jungfrau .. Mutter gnadenvoll, der Jungfrau-Mutter unverse'hrt, der Jungfrau-Mutter glorienreich. Und wir fragen : Was vermag ein solches Ideal uns zu bedeuten? Gewiss, Maria steht in einer grossen Sendung. Um dieser Herren-MutterSendung willen empfing sie diese hohen Gnaden. Darin ist sie nicht nachahmbar. Wohl aber in ihrem Glauben, in ihrer Treue, in i'hrem heiligen Durchhaltewillen. Wir aile sind
hineingenommen in ihr mütterliches Herz, um durch sie ,zum Sohne zu gelangen. «Wo Liebe zu Maria, da ist auC'h liebe zur Kirche; wo Hingabe an die Kirche, da ist auc,h Hingabe an Maria; das eine bedingt und fordert das andere» (Papst Pius XII. in der Ansprache an den X. Schweizer Katholikeil~ag yom 16. Mai 1954 in Fribourg).
Il. WIR NEHMEN SIE ZU UNS
Wir müssen ganz einfach M'a'ria zu uns nehmen, so wie der Apostel Johannes «sie zu si ch nahm », wie er selber schlicht berichtet. Sie muss uns ohne Aufheben, ganz einfach zur Selbstverstéindlichkeit werden, sosehr, dass wir oh ne sie nicht leben konnen. Sie ist das Portal des gottlichen lebens, aus dem es - dieses leben : Christus - zu uns kam, durch das es - dieses leben: Jesus - wieder heimkehrI'. Maria is)' dem lehrer die «Hohe, Ergabene Frau», die mütterlich sein Herz erfülh, mit dem Mantel ihrer Liebe ihn umhüllt, den 'innern Glanz dieser Marien-Christus-Kirchen-Néihe auss~rahlen lasst in das Reich der Schule, wo es immer um wachsendes leben, reifenden Geist, christliche Tiefe geht. D~nn Weisheit des le.bens ist nicht bloss Wissen, sondern zuerst die Kraft der Liebe.
«Der Erzieher wird weniger durch Vorschriften als durch das Beispiel erziehen. Andernfalls wird er mit seinem Werk, um mit dem heiligen Augustinus zu sprechen, ein Verkauf'er Vion W<orten, nicht ein Bildner der Seelen sein. Selbst die sittlichen Unterweisungen beriihren den Geist nur an der Oberfliiche., wenn "ie nicht durch Handlungen bestiitigt werden ».
(Pius XII)
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Krisen und Gefahren lm Le h re rbe ruf
Dr. Beat IMHOF, Schulpsychologe
La profession enseignante court de mu.ltiples dangers, du~ à des cau~es intérieurl!'s à la PAersonr:e du maître ou à des conflits extérieurs nés de sa situatwn pro/esswnnelle. Une :nquete faae en Suisse alémanique il y a quelques années donne l'image suwante, avec 1050 reponses obtenues. Les causes extérieures sont le's plus fortes. 33 % voient un grand danger .dans la critique sans égcLrd et la jalousie ouverte des parents ou d'autres personnes. 15 ,% sI,~Uen! le danger dans l'excès d'occupations accessoires qui privent le maître d~t temps ,necessaLre a
A sa
classe et à sa famille. 12 % voient la difficulté à l'école elle.m~me, qUI, t/!se. tellement ole m?,Ltre qu'il néglige ses propres enfants. Près de 10 % signalent la laSSLtude Iprofessw,!,nelle et le d~couragement par suite de l'absence de succès tangibles. Un autre 10 % se plaLnt. de la soLL.tud~ et de l'abandon où le laisse la coLlectivité, cette solitude étant surtou.t ressentLe pal' les UtStI,-tutrices non mariées. ., . ComT:lte difficultés intérieures, on remarque entre autres une source d~ confIa d ordre 'SOCLa~. Les 75 % du personnel enseignant sont iSSt/!S d'tut milieu paysa~t .ou ot~Vr~el:- U peut '~onc !Y ~vOLr conflit entre le niveau acquis professionnellem'ent et le ~?llÜeU d,<?n~u~e .. I!e la procedent facilement une attitnde orgueillewse, suffisante, ou des sentl.ments d. u~fenonte et de~ contacts difficiles. Par le fait qu'il est très exposé, le ma,ît~'e est s?u,vent, fI,ge dans une atutude, peu naturelle et cOl'z,trainLe. Il peut encore être expose a des dLffI,cttltes morales, succ~m,ber a. des tentatio/1Js d'ordre sexuel. Enfin, on parle beaucoup de lui, mais rarement avec lm, ce qtU est souvent fatal à son activité.
Die Gefahllic~Ulng ,des rLel)Jl'ell'S Vlom
Bel'u;f heT kann rdruJl'oh IÏrmel'e K 'risen
Vlellllll'saiOlw . .sein, ,dJÎJe lin 'de\l' Pers'On ch~ll'
Lehrei1.~s ,s'e\lhst eIlJt:Jstelhen od'elr dU'l~ch
a'l1SSel1e KOIllfl1iktle, IdellieIl Urslp;rung
in de\l' Bel"îœfseit'UlaitJion ,des Lehrer:s
lrh~gen.
Zu ,der 'e!l-stJen Gl1Uppe von Ul~S'achen
waJlien j 'ene GeJfaln.'1Clungen zu nennen,
dlÎJe sioh reinstelllen, wenn ,der !Le:hre!l'
sein eÎ;genes iS'e!ellisoh",,@ea.'stige·s rNi'Vlela:u
mit seiuerr hm~œn~chen 'UllId IsIO'Zl1ailen
Stefhlung nrilohrt ID Eink1ang ZJU loo.1in
gen verJTuarg, sei es, dals's ea.' S'eine
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clen, 'WIaJS zu Heruflsühel,dlliulSS u'l1Id
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inilien h1iIuflig 'em Schwin!clen ,dIer IITlO-
11allisohen Festigrocit zur Fo'lge hatt.
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und a'lllS'sea.iheam!fl1ichen HeansplJ.'ll
chung {les Leihr{~lrs, :sOlwi1e ans !derr
f,ailsohen ElinlsteilJlung Igewilsser BervO!lImrung,skllieiS'e der Lehl.iel'lS'ohatfrt UIIlid
der ISrcJhuile gegenüher ,e;rg,ühen.
- 343-
Um rdie beruHiche Gefahlidung des Lehliell~s mOg1lichst wirkHcJhkeciJtS'ent_
spreohend zu 'ea.,f,arss'en 'UJl1Jd Ida'l'S'te1ilen
zu kann en , hab:en wir hci eineT sohrÏJft:Jl~'clhe<ll UUllfrage, ' ,die wr.iJr 'VIOl'
eltlwars Imenr ails leinem J ahr Ihm 'der
PœœmaJr- und Sekundalr}lehrereohaf.t
d'el' ,deutsch'spraJch~lgen Sohwmz
dUl'ohgelfüihrt haben und 'an ,der si'oh 1 050 Lehl~eT und ,LehrerÏ!nnen dUll~C'h BeantwOll'tJung ,cines Fl'agehogiens he
teiHglten u, 'a, alUlch :die F!l"age 19'esrte'1ll't:
«Wiel1ohen I(jl1isen und Gelflaillll:e:n jlsrl:
der iLed1ll~er Iha.'er 'M'elinU!l1g na'oh dU!l'oh die Au:siilhung seilUBS Heruf,es ausg:eS'etzt ? »
Die AnaJyrse der hierzu mirtgeteilten Antwo11ten zeigt, dass die aussel'en Ur,saJcJhren übel'Wiieg-Em. N aJcJh der
Meinung von 33 % der Befiva'giten laU/ft der Lehl~ea." oft Gef,ahr, ,der
dilSlVanmos'en Kritik und dem un ver
hohlelfien N eid mancher unrversta'IlidigiefJ.' Elrtern aUlsgelHef,elif: ru S'mn. nrie'S'e
Anisidl1 komnnrt Œn f olg:enden AUlSseVU<llgien 'V00l :Lehrern und Lehœl'Ïnnen d-eut!1i'ch zum AusdlilFck :
«Wie Isel:ten cin .Hm1u,f ·biertert der
Lehrerbel'uf der Of.fientHohk:eit di'e
MoglÏJchk'eUt deJ." Kon!tJrolllle IUJnd Kll'titik
bis in Idi,e Beso'1dungsfiraJgen lhdn'ein ».
- « Der ILehl'lffi" ~ooht dUIK~lh ,d'ars, 'Wlas dile S ohüile!1.' zuihlause 'aus cler lS:ch'lll1e
erûilhilen und ,dulJ.~oh Idie E'in:siohlt der
Ell'waohrsenen in dile ISchru!lfürh!1.ung
melhr IÏm H11ennpunkt deu: Dilskussiü
nen 'Und Kr:itik 'ails lailldea:e Berufsta
ti'ge », - « Eis wiLl"-d seJl.ten tib.er jleman
den -mehr und d~azu oMentlHoh mncl
leild.elr ,aU/ch vor den Kirndern - kriti
siel't, aI'S wea.' Iden ,Lehrrer ». - Die
Bevolkel~ulllg vemfollgt daiS ganze Tun
und La-ssen ,des Lehrel's. El' sitzt im
GlashaU/s und wivd von aHen beohacht>et ».
Der Lehl\~lr larlS 'VIerkorpeœung .der unpea<somilC'hen Maroht des IStlalates
Wi~l~d nidllt n ur Vion Id'en IGndrern un d d eren E1,tern ,für -arJ1e unl1iehsalmen
Flol1de11ungen dler SchUille gel''l1 Iper
son1lwoh veral1 twOl~I1l.Îlch gemacht, kriM
Sliea: t und h eschul'digt, s'OIIlIclern la'Uoh seiner Sveltlung, 'semer Be:sollidung 'll!l1Jd
sm'Il!er IFel,ien weg-en beneidet. Ferien,
F'm,ea~tage und Idm" «hothe Gehah »,
sowie Idea" -ansru:reinen:d « frooe Fetier
a,hencl » w'el,den dem Lehl'elr loft; m ,i'Ss
gonnt. E'l" whl,d n1cht sehen ails Fa u
lenz'er, « F1erirenrt:echn iker» und HallbtJalgsarrbei't>er 'V'eIliSohrr.ÏJen.
BIea.~u,~1iohe GeHiJ.u1ung sed1en 15 0/0 der Bef!ragben aIus'se11dem iÏn dm' Oberbeanspruchung durch Nebenbeschiiftigungen. Der Lehrer, :deIJ.' 'ausserberUJ~lioh -staIJ."k beaJIllsprwc'h't .jISt, hat
n1!ei'sltenrs rsoWiohl rfür d1e SdhuiLe, wi e
auch ftir rsmne eig'ene IFaIll1Ji'liezu wenilg Zeit. Hef'l"agte Lehreil: ul1Jd ,Leh
l'e11innen aurss'eJ11ten {Siloh hri'e11ZIU me fo1gt :
«Da's Auf.gerhen im Ve11ei'l1!SleJhen fiiJll111t h ei -Vii'e'l'en Lehreln zu eineT
Gefarhvdung ihœs bffi~uf11ichen Ans'e
neJllS ». ---' «Der 'Lelhrer, Ider Ida-raruf angewi'esen 'ist, nehen Id el' Schulle noch
etWais Z'll 'V'elrdrienen, k.ann rÏ:m Vereins
l eben oder in Ider Pollri'tik aruJf. Ioder
auoh unltlffi1g,ehen und fi'llfdet rdal1lI1 zu
weTiiig IZ'e1t fül' die SohUJle UIDd ftir seUne F1amiHe ».
RJUTIid 112 % ,dm" 'ell'haJ1t:1enen Antwo!l'. te n bezre~ldhn;en die S-chuJ1e selJ.bst -ails
Gefra:hlienihm1d, insofe11n sie die IÛ'alfte
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im iSchruilton IUnd krann ISO of.t dras
r,~oh1Ji.ge VeTthallltTIlirs ZIU seiner F lrau
ve11g'essen ». - «Ob a'Hem S chu'la r
z;iehen ihat dm" iLehr-er oft kJe:ine LUlSt
m ehr am Erz'Ïehen der cige nen KIiJll.
der ». - « Der Leh:re r Vievliert Im!chrt
clen Erzwhungsmasstab an Iden ei
geuen KindeIJ.m »,
Sdhlrites'Sllioh kÛ!1men a'll'cn Berufsüberdruss und Mutlosigkeit, Idie si'oh h ei unge:nüge11ldem .()Ider ausseli1ic'h
zu wenrig s~cihtba'l'em Berufserrfolg
mnrs'teHe:n, gefahtl1ic'he I~ci'Sen und
I~onlmikte zreiÏIti'g,en. In Idi:esem Sill1ne
aUlSsel'IJen sioh rund 10 % ,der Berralgte:n.
«Der Zwang, immer wiedm' lVon vorne anlfangen Z'll mürssen, lÎl:mJm.el"
wi,ede~" ,dars ®lermenltlal1.ie Ipmegiern zu
müss'en, karnn mit der Z'elÎ.1 ei'Il!en Zns1Jand dler Un~ufl1i,e.denbcit runJd der
Mutflosirglœd1 iffi'zeugien ». - Mlanohm'
Lehrer mlU'ss idas Kinld saltJt ihekom
nllen, werrIJigs'tJens zeÏtweilse ». - ,M1an
che 'Lcll'11peIJ.'SO!I1 sag;t s1ch mM de!l" Zeirt: « Els 'llÜ1tzt laHes nilc'h'tlS, Itrotz
dem ioh mir a.il!1!e 'Müihe gehe. Wal'um
sich inürh'eu, drie andern Leihm~u: tUlIl
es audh II1Î.cht und we'l~den wenigeT
auf,sas'sige EJlt!errn ~u ühm"win!den ha~
hen » ? Hiea."aJus kann 'GIlmchrgiillt'igkeit und H ru:UJfrsühers-d'luS'S ents'tlehen».
V ereinsamung lU'I1Jd A bsonderung von der Gemeinschaft wmiden 'VOn
dUll'cihs-chni1:JtJ};j.ûh 1'0 % der be{'l:-a'gten
Le11l1ers:chalft laiLS B erufsgieflahren he
zeri1ohnet. E's sind dies Irecht oft die
Foil'gen ,des aurS'SlClhHess~iohe!l1 Umgangs
mit Kindern, cler ,den 'genriigend'en mitm'enSloh1ichen I(,onitarklt mi,t ,der
Erwaoh sernenwelt g,e!l.egiEmttlich zu
ku.rz k()lmmen Œasst. Auoh cungell'eohte
Anf.ei.nJdungen konnen den iLeh.:re{r
drazu brirngen, sich -von de'1: 6.ffentilicJhkeit und von Iseinen Berufskl()[le.gen
zuriickzu:zriehen, rum dann haufig in
Verhittt>erung mnd Entsausch'Ung Z'Ü
vereinsa'men. Vor 'aiHem lauft die unver'hleir,artelte ,Le:hrel,in, die nicht die
Geb:o\vgenhcit und die exlÎ:SOOnrtlÏ'eŒ~le
StÎJoo-errheiJt ,ciner eirgenen 'FaŒl1!Ïi1ie oder
einer r,eiliig,iosen Gemei1nscharfrt besÎJtzrt:,
Gefahr alTI VleIJ."einsamull1g zru l,cilden. So m'l,d die JJehr,erin tlartsalch~i,ch oft
deIJ." ej'm;amrsrte IM,ens'oh i'm Dooif.
« Be<sonlders ,aUJf dem IllarnJde dünkrt
mich, ,da'S's ld:eT lUell1'l"eIJ.' ŒU se!Ï..ner SOIl1-
dro:sveilllung ISldhrwi'ellugkeirtern ha:t, A.rnschllurss zu iflÏn:clren». - «In einem
DOIl,f kann man nrÏJont Œ'mc'ht ohne Ge
faJhT -mit einigen Mensohen Fl'eund·
sdhraJft S'ch!1i.esrse:n, es garbe ~erÏJoht Eifel'siirchrtelleien. [)aloolioh wiœfd der iLehrrer
l'eont :einsarm ». - « IE,s !Ïrstt sch'Wliett'ii'g
ffu den Lehver mit einf'aClhre:n Leurten
in ein na/tJÜ!lililcJhes YterhalllmilS zu kom
men, da dierse V)OT arhlem îmmetr den
Lehmer BitJaJttt den ' Mensohren in ihm
s Ô'h qn » .. Was . dire inneIJ."en UIJ.~saJohen dell' be
l'uflri'Ûhen ·Gefahrr.clung des Lehrell's 'an-
~- 345 -
hetriff1, wa're zunacihst einnllaJ der
KonfiHcktJhe1,d Id!es «sozialen M ilieubruchs» zn Illennen. NalChd'ean der
Lehrerheruf lSeinen Naohwll'chts 'Vor
wiegend aus den somlail nlÏ.edeil'en Sohi'CJhtten, namlidh zu (l'und 7'5 0/0 aus dem na'UJea~n. und Handwel'Iœl'.
g:~an~e be2lieht, wie un'sere Umft~age geZ'eag,t hat, erweist eJl' silClll 'Ms ein a1mgepll-ochenel' Aufstiegsberuf. Be!Ï eiuelm Gl~osstei'l 'der Lelwer unterscheilclet .Isich ,a'lso ihr 1S0zia:l ho'chgestlellltes BeI~ufsllliHlÏ.eu in hohem
Mla!sse von Huem niedell"en Herrounfslt
milieu. AJus Idie:ser Talt'salohe lalSs'eJI1 si'ch g'e'wi's'se Splan'llungen lLl1Jd Kon
fai:kJte .Ïm ,Lehen cles Lehr'ers e[l'kilall"'en. ZaihŒI1'eiche ,Lehl'er hewegen 'sœcih ,anfangHah rleCJhrt 'llTrsidler in Ider von
ihn'en dUil'ch ,den Bell'uf er,reJÏlchten haheren, v,ieŒf.aJch u'IlIgrewohntten Oe.
selllschwf1JsS'chiciht. Nidht la'Men ge1ingt eIs, sich fuonfl1ikrlo:s 'der neuen Situa.
tion anzupalsSen. Hesondffi's l'ahiJe Ohafl'aktleve Sitehen in Gel alhr, en1lwIe. der einer alllzu sdIhs,thewuslstJen urnd
hochmütigen H altung, dem 'Virel! 'ge. sohmahrten «lJelh:rerdünkeJ}» zu 'Ver.
f,allillen Ioder 'wher an M indel'werti ~ keitsgefühlen UII1d Kontaktschwieri!. keiten zu 1 erild en. In heci.den Faililen
harnlde'1t es 'Stiloh f1.l..m eine se'eŒis'dhe Enrt'Wiurzel1ung info'lge des l,as'chen SO.'lJiiailen AJufsûelgers.
Ei'l1 anlderes, ahnHches Gef'ahren. moment Ilrieg1 daQ'in, rdalss dell' LelhrB'l'
durdh die honen E'rwa!l'tungen, we[.
che die OffenVlci.chkei,t an ~h'l1 sltent
und duvoh Ida's krirtiso'hre Heohadlten und Kontl'oUlÏeren seines beruHichen und priv,aiten Lebens ha'llJig in eine
unnatürliche, gezwungene Hahung
hineingedranglt wi,vd. E'l' veTsucht dann vie:IareiCJhit «l1ieh IGl11'd zu sein»
VlOll' d'er IBevÛ'lkelt'ung, mn so na/ch lalUS.
Sten ,den Atnsohein hoher Si.tdwhkeitt zu erwecken. Um <so meJ1fl' wJÎ.:rd el' d.ann .he!i rsiHiHchen Vel~flehil'Ulll'geill ver. utteitlt.
. G.erade ,die sittliche Gefiihrdung l'SIt llm ,LeilH'b'elU[ n~dht greu.'Ïng. [)ie Ge!fahr, erotiSich-sexll'e1~I.en Versruchun.
gen gegenüheœ den fSchül1ell'n zu el'. ~iegen, wlÎ.l,d !VrOn 1/20/0 Idler belflI~argten Lehrffi's'CJhaft ,hes011Iders 11le'l"Vorgehlo.
hen. Nachstehend.e Hinweilse, IcHe na. tür1œoh llIi'dhit 2lU veI,al1lgemreinern sind, c~eurten auf ,c1j,ese Konmikit!silbua/tIÏ'Üil1 hi'l1 ':
« rLelll'er, weliClle mo:raliseh nicht gelf,e'sctig1 <sind ull/d ihl1e FestJÏgkelÏt
llÏ'oht 'standig d'llrch religio'Se Betati. gU!l)lg 'erneuern, erlleiden in gelllNlSch.
ten .5çhull1en mwncillnoo rSrchiffhl'Uoh ». - « Die gei'Stlige 'Liehe zu Iden 6.Cihü. le.l'n rist o fit in Gelf/whr, bei ent. spw~ch-enclend veramarg.t'en IIJehl1ern ,in kOl'peu.~irdhe 'Liehe laUSZlUaiJ.itJen ». _
Del' Leihrer 'Oherer KWassen stelht J)e. sondelis alh jlUJlllger Mlarnn ci.n einer ge. wissen Isifthlildl1len rGeifahr heim Um
gang mit fruhrre,ifen M'a'c1ohen -der SJt1wdlt ». - «Eline g,rosse IGeif/aJhœ :Ï'st
es für Id en j~ngen ,LeJh~'eI', wenn !elr in eirne einswme S'tJel/lre 'aJUfs Lan,d kommt, W9 Idie 'tSohüiler fast 'Idas cin. zi'g ILehenlc1i.ge sind, Idas ihn 1lJn1Jgrilbt:.
Eis konnen h.i.el' ungesu'llIde me~sdilli. ohe Bindungen entstelhlen ».
Die JlrÏiel' IQurz aufgezeigiten K,cilS'eIl
Ullld Gerfahlien .Ï!ln lJ~lwerbelt~ulf kon. Hen ViOl' ,aililem ,c1aJnU If oŒ'genlSchweI' sein, wenn Isie ,dlenl Le1hrer selJrher
- 346-
nidlt odeT zu spart 'beWlll'sS!t wel,den. Und das ist 'offt d/er ·FaIllI, ,clenn d.ei'
Léhr.er IÏst in s'einer Iberufoo/chen Al'· hei1 ganz auf siloh sBiLber rangewie·sen. K auan je:mals wH',d el' vrOn seinen VOl'
gesBltZ1:!en kOOIlWoiliLiel"t, heI'a'ten und emnJalhnlt. Humer iet el' iSliroh se[hell' Rircih'trschnur, Mlas'sta,h und Vorbi[d.
Treten eines Tag'e.5 heci. ,ihm d/ie hier
.beschrlÏ-ebenen KonHikt:e 'und Krilsen· er,scheinungen aUlf, dann will',d wohl
viel über ilu.', aber seIu 'Selten mit ihm gespll·.Ü'CJhen. Aitlzlllsehr V'e1"gisst
m'an, dalSlS :dell' Lelu'er auch nul' ein MeUisch j'Stt Illnter MIBllischen, bes1Jreht
S'ei'l1len 'eig-enen mühevoihle'l1 und oft auch g,ef!ahrvollen lJebensweg zu ge
hen.
Réflexions en lmages Sltr 110tre métier Jacques DU'BOSSON
Première image :
Le poteau
Hier, Idevant le chalet où je SlÜS
instaiJJ1é p'OUl· ,quelques j1olurs, Je voyais le Idernier né de mes V'oilsins a,rrêté
au p±ed d'un pot!e'au 'éJlectri'q'lle, le nez en l'-a,i'r. En quoi Ile 'pot<ean l'intéressaÏJt"li'l, ~u.i et S'eS troos ans ? Aumait-iJ wi,mé tOIU,che.r lIres irsoLateur,s .de porce
laine senlbllalb['e'Sà ,des ta,ssres J'enver
sées? Entendre vi,brer les fi'1s ou lels t'o'Ulcher peult-être ?
Aurait-i,l comp!ris, si je ~'lli avais expHqué, que, d'un ,certain p'0int de vue, ce poteau me 'par,ais,s'ait tout à
coup tI'ès lÏ,mpori'ant, rcomme Ibous les P;)-t2 ~lUX p'lacés mitre J'us,ine ,éJlect'l,i· que 'et la m/aison où j'habi,t<e? Td· lem·ent irmpm tant, 'Puisque, 'S'ans lui
qui m'e tranSiJ.uet sO'lidair'etment ce1lte
fOl'ce 'lnel~veine'Use, je ne 'p'ourI'ais paIS bénéficier de tous les aViantages qu'e:hl.e m'alpiporte: chla'leu:r oonfmiJa
hIe par un Ta'd,iateur 'Ou fraÎ'cheJUr parI' un ventilateur, commodité detl,availl
de toutJes sor'tres, hi'enflaJÏts de h rad~'O
elt du d,is'que ... Et nous, rbg,ell1lts de la plaine 'Ou de
la montagne, Ide b vine 10U de la cam·
Ip agne, ne Is'ommes.Jfl'Ous 'PlaiS Ce!UX paT '<}lui Œes e'Illf ant:Js Teçoivenlt partout 1}'es
hien~ait:;s de l'instl'Uidtion et de l'édu·
C'UlL'l .on ?
Seconde imlage :
Le crapaud
En jouant dans le pré, ['es enfants ont 'tJroUrvé un j,eunle rCJ.'aip'a'Uld. Es l'Iont natJll1~eiJJlle.'Illent lCiapltuI1é et .a a
p'alS'sé sans el11!c'otmbre 'S'a pvemière nuit d.ans un ~vo'S b'Ocail à ,conlfi'l:ures. Le matin, ills lSont IdeS'cendusJelans le j ail'· din,ceJtlte ,f,oi,s, et 'ont installé Jeur
hôte CLans l'e petit hassin rqui sert de fontaine au g.raUld.·p€n~e. IHs y ont
lailsS'é un 'Peu Id'eau _ :dl'aire, aj'Outé
qU eJI'que·s feuiilile·s ,d'iris et queJques pierres. Elt tout 1'e m'Onde pa,r'aissait content.
·IJes enf ant'S ont l'ega:l'ldé glootimént le rcraplalUd qui esS'ayarÏt de g,d rilliper
- 347 ---
le 1ông des 'p'al~ois là Ip'eine T'lIgueuses d,u .bassin et se sont m'oqués dou'cement ,de 'ses eHol1ts m'a,lad~oits pOUir
sortir de cet~e prison. Puis i'ls sont parrtis 'prendre aeur petit déjeuner p,}eillTement Tassurés sur Ile SOTt du
cl,apaud. Leur II~epas a'chevé, Hs sont revlenus ,à la fontaine. Etonnement,
com'mentaü'es p'l.us ou moins ind'ignés, cUirieux 'aussi. tÜomment 'a-t-ill pu partiT ? Poull'qu:oi ?
Soonme's-nous sûrs 'que dans notTe écÔ'le tralc1irtionJllaHste, 1'enfant ne se
sent pas à ~'étl'oiil:, IJna,1 .à sa 'PIla ce et n'a-t-H pas illaiS'on d'e ohercher à s'é
chalplper ? E'st-'ce 'que Ile ,cTapauJd cherche à fuil' son 'miEeu na'tIU'rel ? FaitSon,s donc de filotre .d 'asS'e un lielU
où ~"enfant 'se sente 'chez Jrui. J.l noulS
en coûtera néoessai'l'ement des 'effoTts puisque nous ne sommes 'plus des enf aJllts, ma,is ... , il y ,a tant là faire
pour le fUll'IIIler eIt ['.alJ1iller 'Pour l,a vi'e
qui Il' attend. NOUiS 'P'oruvons bien faire ce[apou:r lui et nous aildeT du même coup ,dans notre tâche en pal'1,ant de bonnes pl·émÏlsS'es.
TI'oisième i,m 'age :
L'ours
. Dans ma miaison habitent ,deipuis
pilais'i'eurs 'a'hnéeS deux enfan1:Js : rune fiililètte .de 'sept ans, alssez maH'CÏeuse mais oalpli~cieuse laussi et son frère, de tl'loilS IOU . qu,atve ans son ·aîné, g,a.rçon
à l'alliLure s'ériéuse, un peu distant
p'eut-être . .J"a,ime b.ien leuJr 'Père et bavarde là fiOooa,silOn avec lui ,à un
étage ou à G'autre. IL'hiver dernier,
il me loonfiait 's'On inJquiétrulde: ses enfants ne jouaient j'alJl1/ai,s ensemble
sans se dispUltJm' 'OIU même se f:r'apper
apTès qu'ellques instants. Après les fêtes, je il'eJllCOnltra.i piusieuI's fois la cad'e1Jte ,da.ns 1J"eSioaillier les hras en:com
brés d'un gros ours en peiluche. L'iaultll'e jour, Ide m ·a fenêtre, je
v0Y'ai,s mes deux jeunes vois,ins sur . leur ter.rass'e jouanJt, Iri'ant, s',amrusaTIil: royallement aJVec [',o!urs. P.oint de clispute pend,ant 'pŒrus Id 'rune heure ! Ert }'.OU'l~S était s'Oi'gné, recerva,it s'On repars,
l'eUic1airt 'visite au gra<l1Jd frère, se mlétJamovphosait 'aJU gré de tSa g'al~d.e-Tobe
en ,cuisinier, en soldat, en gendarme, en ,dalme ·à 'ÜTinooine et '01nbrellle élégante 'ou enool'e en ,bon orurs ,qu' om
dmlo1e et met au ~it ·avec sa Plüè:re elt une llÏistJoire racontée IpaT palpa OIU
m,aman.
L'üurs ,de mes derux v.oisi'l1's ré'con'cÏ'liés est un moyen, Id,ites-vous, ' mais
aussi run symhoùe, si vous le !V~ez bien. ID représente qi((le~'que cho'Se de différent pour la fiillette, pOUT le
garçon, 'pour le père aUStSi. Pour nolUs é:dl.fClateur.s, ne ip'Oulir.ait-i'llp:as s'appeiler Il'inltél,&t? iÜet inttél'êit ,qui nuus Irap
proche ,de nos élèves, Iqui nous fait
trava.iHer sans grande fatigue, 'aJU
point même que quel!ques-uns de nos enf,ants pensent à lime l,éill-éartion en entendant 'la ,Cloche ,de l'école qui
leur pel'met ,de rentl'ell' chez elUx ?
Quatrième IÏm,age :
Messagés en code
Je mal'chairs p'aT une après-midi
estiva'le dans -la gr.ande fOl'êt, derrière le ,cha:l:et où, en famille, j1e passe mes
vacamces. AIU con'tour du sentier, je suis tombé 'sur un g.rand pré qui montaÏJt doucement jusqu'aux pTemiea.'s
sapins 'et qui serViait de terrain de
- 348-
j eux à une hande de caLons âgés de sept à 't'reiz,e 'ans, à en juger pail' JeUir mine et rleur l1JaiHe. A",'ec J"aide des moni'teullis,.on s'était lorg.anisé en deux équilpes, ,à rune 'cent/aine ,de mètTes l':une Idre 1'.aJU!fJre et ,on s'aff.air,ait,
a,r,mé de g.ranld..s fanions muhicolores,
à traniSIIl!elJtre :des 'messages. Je lJ.ue
suis ap'pil'o'ché Ilent-emetnlt, Idi's-erèttement, 'a'Vlec '1a compli'oi1lé d'e mes etSpiadri[ll'es, du terrain et des quel1ques
gosses 'qui m"avaient vu et qui !riaient, quand je leu.r ,ai deluarndé 'aiVec de graI1ld,s Y'eux ronds et un doi'gt sur 'la bOl.liChe, la permission de m'approcheT
et de l'<~ga'11der. J'ai gEssé ma pÏJpe dans ma \p.ocihe pour ne pais ê'bre u1ahi pal' la fumée l~rt j'lai vu ... Oh ! j'ai vu
beJalUJooUlp 'd'e ,dhoses ! ... Dans l·e gl'o'upe qui m'a adopté
als'sez vilte, [1 y ava·ÏJt Œe:s gosse1s qui tJra'Vaillilailent et oeux qui reJg,ardai1enlt.
'Oeux qui 't11avraili1ailent étaieIlJt assez
diffffi'ents les runs des 'autJres. l[ y avait ceux qui connaissaient Œ'eur code à
f.ond et 'q).li étaient tout à la joie de la tJl"a'filS'ill1ssion. Ceux qui sarvaient déj-à le code, 'lnai,s qui s"entraÎnaient
enoO're S'él'ieusemen't, 'pa:r honnêteté aurailt-on pu Idiœ. IMais il y a·vait
aussi ceux qrui manifestement ne con
nailS'saienlt 'pas h techni'que de ha,se et qui vOllllla,ient cep'ell1Jd:ant .envoyer
un message. 'N y aiVait aussi 'oeux qui pI'ép,arailent Ide tr.op longs texte'S POUIl" leuI: COlUip d'ess'alÎ., ·oomme s'Hs étaient
des profes'sionneIs... et 'Ceux Iqui se oontentaient ,de quelques m'ots sim
ples. n y alyia1t ceux qui ta.'ans'mett:alient rtTOp vi'te, 'ou trop [.entement,
sans le 1l."Y'thm·e. fi y a'VIait ·ceux qui oritiquai'ent et refrusai'ent cl"agilJ.."
quand le monilteur vouJa,it les encourage;r et les ,entraÎneJl" parmi [es ' au
tres ... P a.rmi ceux qui .reg.a,rdaient, H y
en 'a:vai,t ,aux yeux 'p'leiI1ls de bonne v,()Ilonté ll11ais qui n'osaient se l1ancer.
M:ais il y aVlait ,aussi ceux qui reflUsaient jusqu'à 'l'.i'dée :d.e s'intéresser,
les yeux Jas, indiffél'ents. EI rai 'pensé petit à petit, au milieu
de ces gosses, à notre !beau mètiell' et en Ipa'l,üouilier à ndt:re a'ttiltulde ,à ré
~al1d des métho:des di,tes nourveHes et j',ai lété f-rarprpé .p'all· les ·analogies
si 'sim'ples ·à étaiblü' enttJre 'l'Iattioode des colLons et notre a!tJtitJtl'de à noutS, au
p:oint que, sans presque m'en [~endre
oomipte, j'ai pl~is ce 'papi'er en rentJl'a'nlt au challet. Comme mon bi:HeJt
n'es't 'pas un sermon, j'e n'ai même pas che l'ohé à ml!ettre ,dans un OIrd'l"e logi,que ou Iperculbamt 'ces images.
J"ai pensé à 'ceux qui trav,aiUent, de tou1te leur â1me 'Palrce qu'i,ls me
poul~aient flaire 'autrement mais 'qui font penser ·aJUX ichevaux de la mime dont on nOlus parilairt ,cl,ans les Jeçons
de géogralphi1e économi'que de not're
jeunesse. lis s'aJVaient si bien ieur ch.emim ,qu'œls 'Se baissaient à tem·ps
pour év~t/eT une ·p'Oruitre. Eit j'ai pentSé à ileurs firèTes qui tr.avai,IJenrt tourt au'taIIlt mai,s clans un esprit de ll~echeT
che, d'ohserv.ation et brou vent rune fois ou J'lautre ,du nouvearu, là force
de fél'ocioté 'en face ,de la clMficu:ll1Jé.
A ceux qui 1I1'avaiiLlent et Icontinuenrt
à .chel1Cher, à amélioœr [e'UJr besogne
qUo'tÏidienne par des lectures, des échanges ·avec un cdJJlègue. A ceux a,ussi qui entendent parll'er de métho
des nOlUveJlles et montent sams hésitel"
- 349-
cl<l'uS le 'dernier bat'eau; pal' v,anité, pair luanque d'e hons S'eUS, pa,ree
qu'ils se connai'ss'enrt mal ou même sincèl'iement. 'M!ai,s iJs ne ,sont dru
voyalge que Ipour Ull1 te'mps, très COUirt souvenlt; :et ill'8 retom'bent 'V'Ï.Jte d lans le
ro.ol'on de ileuvs ha-bJiJt'Uld'es. A ceux
qui 'ont étudié consci~l1!cie'Ulse.ment Iles méthodes nourveihl~s, leu'rs teehnique'S ~énéraŒ'es et :1em:s procédés et qui décident cOllil.'ageusement ma'is témérairement .d'e fair,e « aru'tJrement ». Ert à lerulis cousins, ,pilus 'S-ages, plus pondérés ,qui irll'tll~oduisent t,ri,mestre après
trimestre ou même semestre ,alpirès semestre lIa nroUIV€ihle méthode alplrès être
sûrs 'qu'elle oonvient et plaît mieux aux goslses l0t 'qrue Œ·es pall'·enrts [:a .comp1l.1ennent et [',a'd'Optenrt pall1Ce q'lte
leurs enfian'tis leur pa,raiss'ent paus
heuœux et ,f.ont Ide meiiLl'eul1S pl110grès.
A ceux au s'si qui vlO'llIdrrarient bien luais qui n':osent pas s'e lanceiI: en
dehors des v,oies SUIVIes au cours de leur arptprentissage, à qui une ad:resse p'our Ise Idocumenter ou ,dis·cutter ou
simpŒement un renoourr.algemenrt su ffil'alelIlt. Elt à ICleux 'qui refusent jusqu'là une inf,ormation en dehors de [eurs hiabirtucles.
J'avais envie, sur le pré, de .dire à oes ,coloms si sy;mpathi,ques dans !leur
spontanéi'té que c'est diff.ÎlCÎlle 'd"ap
prendre J'e 'code, 'qu't:il faut faire un eUoTt pOUl' app~renrlre, un eUrort pour mainteni'l· ses cOlllilailS'sance;s, un autre
effOIt 'I)Ouil·_ progresser.
Mors quoi? 1Joujou;rs ùes
effû'l,ts? m'lafluaient-ils perut-êltœ ré
pondu. A",ec ça lqu;e c'Iest ·drÔJe de f,aire toujours h mê'me chose ou de ne 'pas 'savoir ·que f,aire !
,Mais i'ls la'VIarient leurrs moniteurs !... Mors, j'ai repris ,ma 'pipe et rai continué ma ·Pl'oonenade.
ANSCHAUEN UND BEOBACHTEN 2. TeH
Ernst SCHMIDT
Regarder et observer ne s,ignifient pas la même chose. Regarder veut dire saisir avec les sens .et l'intelligence un objet actuellem'ent présent. L'observation est aussi une I[Jrirse de conscience, mais qui .s'accomplit méthodiquement et s'organise selon une succession de points de vue déterminés: l'observation distingue, dé'limite, détermine, mesure l'objet. Elle ne s'adresse pas tant à des êtres inanimés qu'à des événements et des faits. On peut regarder une ruche en hiver, mais on l'observe au prir/Jtemps ou en été, quand eUe est pleine de vie. Nous devons cultiver cette faculté chez lers enfants, leur demandant s'ils observent, pourquoi ceci ou cela se produit, pour qu'ils apprennent à saisir les relations les plus importantes et forment leur vue personneUe du réel. Si l'observation a LUte teUe valeur éducative, le maît;re doit veiller ·à être lui-même un orbjet 'd'observation digne d'être imité. En outre, nous devons prendre garde que la jeunesse n'obse,rve pœs uniquement les réalisations de la technique moderne, mais surtot/,t les merveilles de la nature, de façon que les enfants n'admirent pas pll~s l'homme que le Créateur, mais voient que l'homme ,lui-même peut seulement poursuwre l'action divine et doit rester un serviteur de Dieu capable de s'émerveiller. S'ils veulent bien diriger l'observation de la jeunesse, les éducateurs doivent eux-mêmes observer les enfants avec profondeur et finesse. C'est en les connais'sant seulement qu'on peut les guider et Iles éduquer.
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Wi'r ha:ben in der Ilertzrten NUllnneil·
der W·.AJùLliSEIR SICHUDE ~om rechten AllIsdhaue'll geJSiprl."orchen, ,das 'Will."
den Soh:uil.kriIJ.'deJ:n magliicihst f!l.Wl schon laneTzÎrehen 1S0'illlten. Ohne .rechtes AllISchauen blreiblt iman alHenrthaŒben heillll OheT,f[a,chlliohen stecken
und es k.ommen keinre bioeibenden Eind.rÜJcke 'lmd Elilerbntiss'e zusta'lllde,
weil.Clhe Idie IGndetr d,all1!l1 alUd.l ge'brerul]oh Uludall'scharuJJÏ'ch dall.lle'gen kannten. Aus diese:m Gl~unJde -siIlld SchiJJd'el\Urngen oc1eil' ,Erûihll'tl.ng'en oberfHid1il!Î
Clh'er Sc:h-wer aurch so martJt und !lebiolS und dazu gespi'ckit Vlon piratten Ge
meinpHitz·en. .Auf den el'sten Bli·ck frind'en wir
zvVlischen Anschiauen und BreohachtelIl
keinen gToss'e;n Un't!eTsrchried, weiJ idie Grenzen diesel' FlUrnkrtJionen manchmatI ziemil.irch Hiesrsend :silIlid. Und dO'cih
sind llueil"'k!liche UntterrsClhi'elde Ida, -die in der Art Ides HandJIUJllgs'VlOrllg.arnges
cleutiliidl wel,den. Wir haben Anschauen laŒS ,aW}'seitig.es, hin!ge1bendes, denkenrd,e\S WlahrnBhmen heze':Ïlohnet.
Und W·ahrneihmen heisst etwas, d'aiS
hIi'ell· untd jeltzt v011handen ist, l11ogl,i.crhst allWseitiJg IlTIlÎrt ,den St~nneŒl IUnfd
delJ.n rGeist oel,fla'ssen. 'E,s Il-idltett 'stah mei.stens arurf 11lhl-rende, S'tilil lVlorhJandene D[uge. Beobachten i:st zwa~: auch elÎn Wahl,nehmen, alber ers v,dlJlzieht sich be.:œi,t:s met'll'Olditsich rml/d il,jJchtet
sich mehr plla'Il1ma'srsig na/ch b~tirmmtien GeslÏ!chtiSipU!IÙ{)'tien a'Uis. Somit (ist
Ansrchrauen eine Art Voraussetzung
fliT 'das Heoihaoht'elll, ·das ni'chtt iIlur wahrnÎlm,mt, S'oll1!dm'n un!l:1el°-sdteÏldet,
a1bgrenzt, 'pf,aJIlIt, Vle11f'oilgt und festhatlt. B eolb <l'chten t{rarssrt ni,dh t so seh:r ein
ruhencles Ding, S'onde-rn ~ewÜ'hnJ.ich
einen V,org,ang, cin Gœohehen ins
Bt1i'ckf.B1d. Wellill ich z. B. einen abgebiilidreftJen 'oder aIUIsgestolptftt·en FlUlchs betrale'h:t'e, 'S'cihaue ich ihn an. WeIllIl alber ein l'a@er in ·hel!1er Willl'te1m.alchrt dem Fuchs 'aruJfilauert, um ihn zu erj1alg.en, d rann beobac:hmet 'B,r iihn -inlS'ofern el' k:ommt. Oder wenu ioh ,im
Winrtea: VOl' einem BieŒlenhalll.'s'ohen stehe, krann ,i,ah das wohll anschauen, abell· nicht ,eci.gentJlilch beobachten ; im F,rühhng und i'l11 ISO'l111IIlier aibe:r, wenn es wiecle-r wiÏrmm'erlt ",on Bienren und
von 'Leben wird, dla'l'f tÎJch beobachten, was im Bere~oh des Bienenhauses
a:lles VOl· s1'oh geh t.
Wir hatben in den Au:slfühll'ungen über daiS AnschalUell tclal'aluf hingewie
sen, wire KiIlld'er ein Mites HalUtsam SohUilweg roa'll.fm befrrrÎ'eldigend he
sohreihell kanrnen, wenn s1Îe e:s IlrUil.·
gesehen ha/ben. S.oihalld wiTaherr ihr
Sehen ,so lenken, ,dass 'es 'zum cœdüen AnschaUJen W.i'11d, kanrn bei den namhchen IIGnde:rn clire BeschTeibung des gllei,éhe;n HaUlS·es zu reÏne.'ll1 pradœnJelen Aufsratz wel,c1en. {Heser Vel'suoh fru· da!S Beoha.chil!en fü:llllit mitt g,r.osser
Warhll.,scheinll:Ïlchkeilt 1l'1U einem noch
bessern grgebnis 'ails ·bci.m A.n:schauen, zrwmall das He.ohachten clen IGn!deln, besoilldrer,s ,den Kna,ben, be,ssert· iLiegt.
E,s kaIm namlirch darhei IJ.JlIeih:r Lehen
und :mehr Hallldilung 'eingefangen werden und nehen Idem V1ers'tand darf
si,ch aUich die Pha,ntJasie des IGndes
lebhaltmiûhetat:ÏJgen und IStptanIlIUng
s·chaHen.
Obschon ,sich ,das Kinddem Heo
baoh'ten Meber und ~e.idl'te.r widmert als Idem Ib[ossen ·knsdha'llen, mU'ss es
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dazu g;leiohwolill ·mü besonderer So.rg
faJlt erz'O'gen werden. Wœr mÜJss'en es lenken lUlI1Jd 'Vor laililem 1f1J..eissi.g ÜJben b :ssen. ,zuna'dhst lSoŒlll:en wi'r die SdhulIruinld,m' UiIl!ge und V01'lgange be'Obach
ten lll11Jd dann fes'tisttellil'en Œa.g'sen, WJeT
élflll bes1Jen beo1hacJhtet h ,art und weI'
daIS HeoblaClhte'te au'oh lam w.n.":kulIlgsv,oMsten zu sagen weilss. Dieses Lenken
ve1.ilangt, d.ass 'WiÎ-r hesollidel1s hei BIllben zu 'Vi~lseirtige, Z'U abwegirge older
aruch zu IstJad~e NeigullIg'en zum Beohachten in Idie Il'eiC'hten Bahnen '1en
ken. Nach der Heoihachtung Vion Vorgangen ader Cesoh,e;hnissen sohl1Jen
w1r lÏ:rnmer wiJeidler fll,argen, warotllu unid
wo~u IdtÎeses UI1!d jenes oge:scJhieht, Ida
mtÎt die !Cincler weni'gsltelIllS Idile wi,chtigs'ten iSinn27Ulsa'mmenihaIl!g;e einsehen und lern1en, wie m,an '81ch die SClhau
des W:eS'enltJlitchen 'aneignen karrm, et
Wlas, d'as ifÜI'S Ispartel'e, prrak1t1sche Leben 'Von IU.!Il.Sdhaitzhar:em Wel~t ,j,st. In dies=em ,z ulS'ammenhang s,ei vermerkt, d.as'8 gera/de {daiS gwte Beohachten mit
einell' sehr wich'tigen Erziehungsfunktion in V et~b~nldung (S1:eht : Idem N achahmen. Dal'arus el'wa'ohsrt fi1r den Erziehm' Id·1e 'Plftlichrt, mogHIClhst nul'
solClhe Dinge un/d VOl~gange IbeiohacJhten 2/U ~assen, die nachahmleill\Swüll,dÏJg s1nd. Zu dioesen He!cmaich'tJunrg,szieilen gehotît nawtrilœch aruch el' Selilher; :denn
je bess'er .el' Idie Kinder zum grün!dllli
chen BeOlhaohten erzieht, (desto s'oirrgfMtirger wel'den sie auoh IÎhn ,seLbe,r
UIl!ter die Lup'e nehmen und 'clas Posi
tive OIder Negative an mm nradhzuahmlen vet1suohen.
Wei,l Iheurte ISO vielle Mens'chen mQ"e
Weltanschawung ,aJllzu einsehig nach
denl eiinfŒuS'sma,chbig·en Gebiet dm' Technik all'srichten 'Und sÏJch ,de1'uentspl~chel]d .awch v<efl'1:taJl'ten, list es nicht v,erwundeI1lioh, wenu ,arlmh ,die JrUlgell'd
in h /ohem MaISse diesem EinHuss un
t81Megt und Vlet~suchrt ist, Idem Mensohenwel,k mdlol: HearchrtJung und Be
WiunIdel'ung ~u sohenk.en aIs .den gros
s'ben Narturw'Ulud'eIl'n des 'SiohÛlplfers, Es hei.~st Idal1Um die S1Jaunenden BHcke
unS'el'e1' Jtwgend vom Tlechnirschen et
Wla,s ahlenk'en 'Und :sie lehll'en, m~t U!l1l
so grOS/seTer Hing·ahe Idie Wunldel' der
NartJll'r an:ouschalUen und zu beohachten. :Dann wit,d 'sÎle rlerll'en, !rlÏtcht nul'
VOl' dem Konnen des Mens'chen zu sbaunen, lSo·I1!clea.1Il Yliel melhr und mtÎt
Recht VOl' 'cler AllJ1macht des SchÜipfers, Wenn wir versuc'hen, 1cl.1e Jugend ansohauenld und ,beobaJcJhtend zuea."slt
Lns Rei/oh der S ClhÛ!pfuill'g .einZlUlflüh·ren
und clann eŒ't ilIl jeI1!e!s Ider Technik, wÏJI~d sile U11U so ·besseT erkennen, wie
der IMenscJh IcHe Schoptung fOl'tt:outfiihl'en lSucht und wie el' il111!Iller und œmmer wiedm' auf den Sc:hapfer aillg·ewiesen i'St und dessen staunender Diener rMeiben muss.
FÜ!l' uns El,~i'e'her lblle1bt aiber zru ,be
denken, 'darss 'Will' sellber UDsere Sohul
jug.errd felnfii!hllenJcl unld 'eilIl,füh~eIlicl
beobach't!en müssen, claflllÏJt wir Ulm
ihre An.!la'gen, und 'FahigkeÏlten, um ihre Neirgrungen Ulnld !Îlht' Konnen wi'S
sen; denn nul' IS'O wmden wÏJr sie l,ilchtig Jenkien konnen- alUch 2/Um
rechten Anschauen und HeoblachJt:en
dessen, wa'S sie besseT 'Und tüchtiger maClhrt.
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NOTRE ÉCOLE NORMALE,
AUJOURD~HUI ET DEMAIN
(Suite)
E. CLARET
II. DE.MAIN
Qui di,t progrès Idit 'a'claptation c·aoJculée, e{,fû!Cilente, là ,des hes'Oins nou
Vleaux, ià. des S1ÎtUiattriorus m'Ouvanlties. En
un sens, la nature m'est j'amlais en p'rog,rès : 'qUioIÏJqu"e1lile ,soit 'Va!e et rm'OIUvement, ses Jois sont if:O'llljOIl1TS les mêmes. ,M'MS JJa 'm'V'Îrusaûon, l ·a Jl)e'chlllique postuŒ:ent Ille iprrogrè'S, S'OUS preine
de liecull :et de d~'Sip ·arilf:jiolIl. Hans le
domaine ·de Œ'a 'pécla'~Û'gj.e, SUIl' une hase imnruarbŒe quJi est Ile bi'en Ide [ 'ienfrant,
le 'Pliogrès bâtit ses réa'lis'atioills, !Ï.nf:luellloé:es rpar les IdéC'oUlVlel'tes, les possibilités, ilJes tendances du moment. Une génél1.'lart~on s"est d.onné un 'l"égi,me 'S'co
laJÏtrte estimé au point: vingt ans après, c'est là ():ecommeneer. QUIe de MéUnlsfm.'rmamoill's à l'IEco\le Norma~re
d\81prruis ara première loi s,cohdtre de
118'44 presmivmlJt 1'0IUYle1.ilJu'l'le de cours nomllJartlx de 2 là 3 rmoos pOlUJl.' la fOI'
maJÜÎron des il"égrenrts ! En f alÎt, rE'cole
NOllIIl'aile a touj-OlUIl"s marché artl
rylthme Ide '80n ;lJerIniplS. Si nous 'envis.ageons la'Uij'Ould'hui une nouvelle 'réforme, Ic'est p'Our IcontinU'er les efforts
de nos prédécesseurs, non pour les
CI,j1JÏqUier. Un nou'Veau s~ail.Jut est à l'Iétulde, qui entr.er.a en vigru'eur en 1961, se·10n toutes proha!hHités. ILe
MesiSia.ge IdfU 1Q0nserill ld'E!t!art lau Grand Cons'e!Ï1 (d'ia'Vl,ill 1958, en idünne les
gl,arncles Œ~'gnes : nous no.us y œplOl-tons pIQur l 'ressenti'ell.
La durée des értJudes seT\a de cinq alIlS, aVleiC dieux années Id'éco~e se'con
da<Ïr'e au préa'lahoJe. ElcOile seo'Omlai;re
dolit S'ernOOIl!dllie dans le sens de « plimaiœ sUlpérieulie » ou école moyenne.
PIl~artiqll'ement dO'Il!ll.erorut 'cet enseignement les rélcoŒles de 'distl1itCt, les éOOlOOS inclustdelJ1es inféli'eures, Œ'raCltJu.el OOIUlI1S pXépa-liaitOlÎ're de M'aT,t:Jigny, év.en
trUIe/Hem'enit l'es prem~ères alIlnées du gymnase. A 115 lanlS, ,p!l'rel1I1ier examen d'lardrrnilSs,ion. Oeltte éJplfleu'Ve sel~ p~us étJendue qu'laICltuleÎlllement. EllIe pOI1:er,a
sur le1s c1is!cip/lines .fmardlÏ.rtionneliles (f r.ançatÎ's, ari'thmc%ique, hi'Stoire, géogl,aphire eIt économie na11Î.'Onaile), mais
arus3i sur Iles p'remières notions Ide 'g·éo
métlÙJe et d'Ialgèbl,e, sm Œa selconde lan~e dont (Îll lf,a.wclra aYloo.ll' f.ait Ideux
années complètes: en outre, l,a gymIl!aS!tIÎtque, le tClessin, :le dlant, bl1ét:J.1tClhe:s
qrue l'on a trop tendance à sOU's-'esti-
- 353 -
mer, sel'ont appréoiées avec plus de sévél'Ïté.
L'examen réussi, wes call1di'Clats se
ront adm~8 à Œ'lnternat de l"Elcole
NOI1.'m'ale 'pour une 'première ann:ée
dœte d'orientation. Da 'VoloaltlÏ'on en
seignante dem'anrde en effet ,d,es aprti
ltllCles très sip'éci'a'1ers qu'il est M1JIpos'si
ble de IdéoeiLer dUl~ant l,es queI.ques
heUlres de cOO1lt!alot Ide ll'teXlélmren Ialcltue[.
Malgré ~es t:eS'ts psyrchO..1Jerchniques in
troduits Ideplui's Iqueilrqu'es années à
l'~aidmission, liil lan,Ï'\ne enOO'I'le 'que les
pil'ofesS'eul's ,doo'Vent déco1l!Selill'J:.er una
mmemrem à rtel élè'v1e lIa ~a1'l'.ièl'e de
l'lense/Ïlgn:erment. ]l est des ,el1.'!l'ffil'l·S
d' oo.ûenifJaJtiÎ1on qui il,elj,alÎl1issern t p~us tallid - trop tlal'd! - SU!l' /tout Ile
COl1pS enseignant. Une ,aI1Jl1ée com
pŒèrtte d ie co'IlJt'alcts quortJi.Jc1.lÎ!erns et de
driscrètes reXipérÎlnen'ba'tiol1's perJUieit
tra laux ma~tl~e:s Id'e ,mielUx se :renc1re
compte Ides rarpt1Ïtuldes inrteiJJ1ectuélJles, mOll1alles ,eft rpéldJa!go,@iques d'un candri.drat.
,C'est ,donc à J'lissue ,de ce'f:ltre al1ll1'ée
d'orientJatlÏoill qu~ sel'ont r:eJtenUiS Œ'es
&lèVles j,wgés 'aJptl:es à l''eI1lselÏrgnemell1t1:.
m~ entreront ,a,l()(rs à il'Bcole NŒ.'ffi'aile
pl'Opl'emlent dirtJe, s'Oit en 2ème année.
Qu~t {aux autl:l'er8, ils n~ lSe~ornlt potint
ahanicl'Üll1nés. Le ' pil10g'l,alIl1mJe de (oe1:JtJe
année ld"olûe~taJtiion, spé'oilaŒ'mn'ernt é.tiUdrié, serta équri'V'alentt à ceilui d'une
tr?islÏè~~ -InduStI'ÏeJl[e inf énÏ:elm.'e, don
ll'ant aécès aux .c'l~sses suriiVlanrtes :
- piremièœ tel0hIlliqœe :du cod.Jège;
- dr~ux.ième commel'lciafle du 'co~,lège, avec COUTS de' Ira:ocordellllent ('sté
no, c'Ü'l'resp'O'Il,dlanœ 'com,mel1.',oi'ale) ;
tJechnri'ûllim, avec ra'Cc01'drelllfe\11t éventuel;
- alebnini'stl'ation PTT liÜ~F; - alplp'renltÏsSlélIge ail.'tisanat
Si l'E'cOile Normalie TIlIalÎ.nitiel1lt s'a
rentrée à PâIquteB, 'ooil11lme Ic'eslt [e oas
aoCtuel~I'emell't, ,iIl 11estara <:t 'ou 5 lIll'Ois
à ces éturcli'ants pOlUl' flaJÏre le IraIC!COr
c1eIlle!r1t néloe:sisalÎll'e. Si ~e s'Ia'rogne suo.·
les lautres éco/1e:s tet rpall't Ide sepoomJb'l~e Cce qui Se'l'Mt ta.'è,s sOUihaitaibiLe à pilru
srieu:rs p oints Ide V1Jle), li.!l restleit'a res g'11anides vlaoanc:es pour Ipl}:érparrer ~'o_ rientationc'Ol1's'elÏillée.
VooŒà dOllc deux pOlÎ.nIts certtalÎ.ns:
le tenùps des étuldes ett (le plrogl~mme a'llJgmlenté's, ip~1lIS Œ'admi!ss:i.on l'endue
plus di~f,icile aru Idép;aI111:. n en 'l·é:su!l
tera une au'gmenrt'afbion sensiib!le du
ooût des éûucle:s. -Dès dors, }'rElco~e No'r
mal'e 'ris'qlUe iCl'êb'e fel1:mée à un CeI1.'
tain nomh're de f amlÎ.JII,es modestes de la 1110ntl:agne 'qœi, n'laYiant 'P,as ohez erux
d'.éc'o!le se:conJelarire, se'ront asif:Jl"erinrtes
à p 'ayer il "écdl'alge, le dép'lacement .o1U
la tpe\11SŒ'On Iclll'liall1lt sept 'années. C'~Sit un iLourd salcvirflÎ'ce. Les ,C'aooiIdlats ViÎ.[
lage:OIilS sont ISOUrWIDt les éléments les
pJfUiS inltér:essants pOIUlr iLa 'V'Olcam.on en
seignante. C"estt p'Oul~<JUIoi Œ'EiI:!at a,
dès 'oette année, sUippll.'1Îmé !l'éco!la;ge à l'Elc01e NOIl'mal1e; en I()Wt'l·e [e nOill'veau
stlatut p tl'élVoritt: l'instJitution de hourl's'es et die p irêlts d'honneur.
Quant rà l ia 'Sème année, eilile 'sel1a sur
tom une 'année de fOl'm'aJtion pl1a
trique. L'exlamen die OOltu1"e généTla!le
se f'el'a à lia fin de la 4èmre ett le pl'O
g'ramme de ,la dernière ,année s'e~ia
COll'sac11é exolus-ivem'ent .à Œla métho
dOllo'gie let aux srta/ges clans Idrifférenltes
sor,bes de Idlas:s'es: à un tcleg<l'é, à t'Ous
les ,degrés, 'ola'ss'e:s de garçons et cJ.as-
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ses md:xltJe!s, ,cilJa:ss:es pour Hil'1.'ileres. L'eS
n o'm11lalliens Ide cinqulièlue lannée, en
l,arisoill d 'e [leurs mUlltip[es dérph'ce
m ents, fOIl"ffie'l'ont une selctlÎ.on sipé
ai,al,e, avec un rpll10fesseur titulalÏre qui ()Il~@anisera, diil'rilgeTia ett conltrôle[J.'a ces
st'ageis.
Lers rpl~orbIèm!es rp 'raJtiqU'es ne rnJall1-
qtllelonrt p'as ele se pO'ser à p~ropos
de Icette 'Sème année; Je sel'V'ice mil1Ï
taiJœ, ;le 'Cours agd:c<Yle de Cihâ1Jelau
mmf }Jreilidronrl: néceS'saÎil-enl'ent une p'al,tie rdu temps 1C0nsacré aux COIUIl'S
et arux stages. C',est une question d'e
mi-se au Ipoint qui vri'endr.a en son
temps. Mlais déJà appa'l·,aÎt un héné
fice cert'alin : >celUli ,de '1 ruiss'ell' !ÏJlJta:clte
la 4ème :année, alC'tuei11eIllent si d lé
sOl1ganÏ'sée dans 'Son ,drérofUlllem'enJt !n'o,r
m 'ail pa'l' lles stages ett les Tem'P~,alce
mentJs.
A Pl'OPOS de pl1ogramme, chacun y
via de sa pe'tihe réforme. Le nouv-eau
statl:Ult prérv'OIit de l'Iaplpl'o~olldi,r, de
l'êlargi,r toutt au plus, 'Il'on de le ,cham
ha'l,der 'm de l"as'S'Ïlm1'1e!l' alUX ilrumam
tés ,dl'assiqnes. 'L'enseignement du liatin a éJté éCla::t'té. Inc:onltes'tabiement
118 latin rser:ait utlÎ.ile réllU ll'),raÎltre 'P0Ulr
miireux compIreIlidl1e l'e chant [lÎ.tul'lgi
qrwe. C"est pOUlr lles r,aisoll1s Id'un autre
ordre qu"'ÜIl1 y 'a ,liernOIl!cé. Inu'tlil'e de
reprendre id if:iourt le débat. On peut
faillI,e >confia11lce au Uépartem'ell1t de
l"Instruot'ÏIOOl PrubiJJique qui, mailigré
Ulne gl,ande sym;prathie à a:CûueàUri,r
cetite ii,dée, a cédé à des cl,alÎnrtes fon
dées et là dres al1gUJm'enrt's de f'acr!:o.
P al' contre, la phriJlosorprhi:e aUl1,1a
heaUicoup plus de chance de {,igurer
au 'pl~ogl'amme. Couronnement die
deux ,années Idre pS)'lcholOigie, eJi1e trou
VeJl'a [o:gÏ'qulemenJt Isa ;pilia'ce en 'cin
quième 'anné e. Et Ice 'sel,alÎ.tt pa'l"f,arit si
l'on pouvait enlVIiSiagel1' aussi /Un 'COUTS
de clall,aooé'l'o[l()tgie.
La IdaotyJlo est d'une urtillité IÏlldé-'
ni,aMe 'pour un ,maÎtœ 'lll'Odim'ne : des
COUliS f aC'll!l1JaltJÎ.~s SIeront .cetlilJalinemenrl:
' donnés et urne saille ,spécli:aile a été
af flelctée aIUX maohines là écrire.
Dans 'le ,domaine ,de la langue ma
terneihle, un ,cours de IdrÎlctilO/Il, de
mÎmlle, :d'rexprœ'Ssion liuéu.'alilœ etl: ùl,a
matJiqure s'elJ.'aJÏIt un heureux ICiomp[é
m'eut ,à ['renseignement Ide la Li:t:ltJél~a
tJuJ11e, 'l11leJtJtJanit à la poo1tée du \l1;Oll'lffia-
111eu des CJhiefs~cl' oou'w'e Ide Ip~U'S en
plus 'oubliés p'ar sUIÏlte ,du il'I8SS'etl11'B
menti: ,du p'ro~l~amme. Une saillIe de
250 plalces 'alV'ec scène 'p'enneJl:itJra des
séances IlittéliaÜ.1es et théâ'bl~ailres.
LieS tl'aViaux ,m ,anuei1s :deVlronJt laus'si
seœvrilr p 'lus IdrrectelIIlent ~a 'p'éc1a1gogie:
f,abrircati:O!Il Ide m 'atélûleJl de leo1Jwre et
de ,callcul pour le Idegré lin!féI1~e'UJr, de
fŒ'chies de !d'éveiIOlp:pernenJt pour le d 'e
gré moyen, Ide ,oa,iS'setJtes dte'StJmées
à 'l'eJoeVlaÏJr une IdocUJmJenltaition p édrago
gIÎ'que, ld1!alS'sée d"après le lSystèmle LaalemalI1d-Fil'elineit, 'confection ,de pe1tit:s
traiVlalUX manUll~llS ,d'ÏlrectemeIllt à la p'0Il'
tée des enJf'anrtIS.
L'Ofific.e Id·e l'Ens eiJgnem'ent , trans
féré dans les IIO'oaux Illl'ê'mes Ide ['Boole
NOI'lffia'lre, a~raJIldlÎ, compl1é:té, sans '
cesse te\11U à j'Ü1lIl' pO'11r les dreux lan
gues et OUiVleI1it à if:ioUJt ins'tiarnt i l'laVlÎ
dilté curileJUse du nOIl1Jl1lail:i'en, l'ernp[rk,a
al1ol1S 'son [l'ô1le. Un titU!llaÎil1e en sel'l'a
le 'l'esponsable, mailS tout le COl1pS pr.o'-
- 355-
fessorraJ. Ide IJ'.E'co'le y con,abo,œœ,a, cha
oun dans les discip'Irines 'qui 'lui iSel'ont frumiI.ières.
Des vis~tes dans les ,InstJitUJtJs spé
oi'aHsés du rcanlton (N. D.de 'Lolwdes,
St-Raphael, ILe Bouveœt) .éJl<ruI'~iroIlJt l'leXlp'érioenc:e dé j à aoquise ,dans :les
six 'dla:sses ,d',rupP'lÏJoation altJtJenélll1Jtes ,à
la furtuœ E 'c:ode NOirmallre.
Au ICOUI1S ,de leur cirnqUJièIne raTI!llée,
les nOlrnrailiens rSelJ.~onJt 'confiés là ,des
maÎltl'es IpiI1Ï'mruÏJre'S IpalilliC1UJ1ièlJ.°ement
cOlInlpéten'ts 'qui aruronJt Ipour mission
de Œmllr aplprendre là 'Ü!l'ganriseiJ.° II'.ensem:
ble dru rtrruvaill, là «tenir» un hooo,aire ffi:
un pilan rd'létu1des. ŒI 's"agir;a ilJà d ie pli'ell arux nécessités de la vie scolai're il:es
enseignements rOl~donnés et .compJret:s
l'leçUis IpI'écédemment. Oha:que m raître
a son tempér:œment, sa conception de
l'a ,di&cipllrirne ct. dru tl'av,ail : [es jeu
nes Sel'oIllt p:eruJt-êh1e 1roublés p.a'r les
dwersirtés constatées, inquiets de no
t:;er ltiant de rdÏJ~fél1ences Ide points de
vue, rd~ moyens, de méJt!hddes. L'eff'oo1:
seTa rUlde ,de 11èf.1éC'hirr, ,de jUgler, de
se déterm1Ïner, de devenlÏ:r IsO'i-unême.
L ~E)oO'le NO'l'malle h~s ,alura «infoo'llllés»:
la 'vie seu/le 'pourr,a lI;es « ,f,onnrer ».
Un Il'nort enrCOIl.'ie du futur internait.
III va sauls dirr.e que ~ "intelmlait, tel
que ~e 'prévoient [e:s Ip ll'Mls, .favlÛlr!Ï'se:ra
cet 'épanou>Ïssemenrt dru jrellllne ihoIDllne
et 'cegoÛit 'pour !la 'Clar.rière de Penseigne\lTIlEmt.
On y serm à ['ruise: air, lUIDlièlre,
e'Slpraœ, V1e'Voore eIf: ,fUreurs 'essaIÏ.elOOlJllt
de 'rappel'er l'raItmo'Spihère flamili,a~e. On avalÏt mêo:ne désilré rqu'e chacune
des cinq années fO'Vnlât une uruÎté
distincte, une some de qurmitim' à demi tiel'mé avec Isa s'arhle d'étudie,
S'es IŒOIl1tJOiÏJl'iS, Ison ,f oyet·. JIl a bi'en fia1rlu
s'laJclaJp'tJerau rtJel'.l'ain dris'p'(miJbJe et aux pl'1Ïx IIJM'S'onnab'les.
Les dOttOli.lis Sel'Oll1t ,de hJUiill: llÏits :00
plhliS dans ~rBS 'pœmièIJ.,es années, let
des ohamhl,e:s à 3 ~its et là 1 [1Ï1I: en (l'er
nièr,es 'années, larve:c bure/aru ,de rtJl1alV'aH
pour l'étude len chanlbl,e.
L'hygiène a été tétudiée ,au Ipros
près: à ohaque étage, toiiletrtes, bains
de 'pieds, doudhe, ,cruhine de hain;
près de ,la saiNe ,de 'gy,m, '2~ rClabtines
de Id ouches 'et ,deux vestÏtaÏTes rper,met
tant à dieux ,crI,asses Idle flalÏJl'!e rtOOlelbte
sans se gêner.
La cha'pelle ICOillliuoend:l'a '2170 IpJaces.
D ans 'Iles 'c:ombles ,se'l"011't dJispo'S'és
28 Iboxes éJtrundhes et deuxsaI1Jles de
murs.Ïique, ce quli 'pmimet'tra il toute
une rcll'ass'e à (La fois de ,f,a,ire ses eXleT
ci:ces de musique sans :dén1aIllger ~e 11es1!e ,de J,a maison. Cette hetUXeuse
inno'Viatiron meUI'a ·Erin là ,l"ÏJmpe.nsa:hle
système alCltluel ,où Iles ha'l'Illl'oniamns,
oolstrlibués dans torus ILes ŒO'carux et
OOiI'l,iIdoo~s, font Ide i1ia m ralÏJson une pell'
p&tuerHe 'boîte à nrusilque aux Œncessantis boo·barygmes.
E)nf~n, UiIl'e pl1ace rÏlmpOilitante a été
l~éselW'ée 'aux 10rÏsirs et à la rv,ie de
(armi'1Jle : srulle Ide specta,dle ret ,cIre ,con
fièrence avec 25'0 pŒ,a'ces rassises, 1Sall!1es de jour à chaque réttruge ide flÏnrtJelmiat,
bibliothèque, sarRe rde lec1JU.lre, ruÎJnsi
que 2 foy;ers de 30 et '20 11112 oharoun.
T,el sera Ile 'crudl'e arcoueihlanrt dans [le
quel œUV'reJl1OOlt Iles 180 ll1iom1l'arHrenrs de d-emain.
- 356-
PROBLÈMES DE PRQN"ONCIATION Emill e ,s,IOuLA y
Un brin 'cl'rruccent ,de telil'oo,r 'est
cho'se ohal"m arnr te, qu',il soit Ipal'ilsieiIl,
provençall ou valaisalIl. Encore f auit
il que 'ce brin ne Idevienne pas tout-e
une hollJtJe. On i.lnet une gousse d'aH
dans la saLade, mrui.s rpas uue tête.
Aucune Parisienne de horrne f lamiNe
ne Ip al'tleœa comme M'aldame Angot.
Un accent trop PLl'ononcé non serulle
m 2lnt :sirtue Im:Jlrui qUli 'BIl e st affiJi,gé
dans UIlle calt,&goliie sociale inculte,
ma~s ,encor'e il Ile rend ridicuile d ,ans
torut ,arutre rmi:lieu que ~'e 'sien, parce
que la Jlangue hançai'se, 'plus délicate en 'cela que ;J..a•llemall1d.e.n •. adilIl.et
pOlint que l'on s'écal,t,e tl'OP dlU génire
de P 'a,ris. L'accenJt «!Il1Ja,l~eiilJais» ne
convlie.n:t qU'là Ides 'gahs,
1. - Les fautes du maître Qu'arrirve.Jt-i'l qu,and run inslt!1'tuteUilo
ne se surveiHe pas ass'ez surI' ce 'point ? Tout simpJ!e,m leTIlt, riJl se 'coonplique
bilen inurtill:ement la târche, et ill Ir'end
aussi 'p1urs ::mraillai'sé le tl,avruirl de ses
élèves. QUie/loques eXeimp'lres ft'opiqueiS
sUififil'011lt à J.e nllonrtrer.
La règle des verbes -en YER ne
présente .rigollll'ieusement au:cune dif
fiOUllrté à qui p,al1le le ù~anç'ais de
F'rance. On éCI,it i'ci exa,ct:ement
coonme l"on prononce. On éCirit: il nettoie et nous nettoyons, p,arce que
l'on pJ'lononce: :iJI nettwâ ert noUis
nettwa-ions. En proll1onçanlt IÎ.ncUf.fé
l'ômmenrt: ill nettoille et HOurS nettoilIons, ,comme les eIllf.anrt's qui disent
une poupéilIe pour une poU!pée, J'ins
tituteur C()l)J]lme'l:!tl,a.ilt une g,r.a:ve f aurte
contre Il'a tLangue. Un e rd"all'1oug,emenrt,
en ,f111ançai,s, n'est p:as ,plus moruihlé
qu'un e ,d'anongemoot en ,al}J,emancl:
Plta!lie, Idas Ti'er; uIl'e pOiUJpée, clel'
KJl!ee. C"est ICelt e Id'ahlongem'ell1.rt, 'e/t [uli
sefUll, qui distingue Œa ip!rlononcia,ti.on
,de la clé de Icene Ide la raclée. lLl n'y :a 'p,alS en harnçJais de «Iliadlléi[le ».
Et r:iJl n'en 'Va Ipa's au1JremellJt 'avec ie pl1urie
'l des verbes 'en y IER. 1 ls
essuient, ils nettoient ne lSolnrt tp,a,s
pILus iITlou ilillés que J,es singurlieTs
cor,re'Sp'0nJclanJl:s. P IOIUr Il'un comme
pour l'aru'tJl'e, :iJI fiaurt prononcer: essuÎ,
nettwâ. 'Eil1 J1e .faisant, [',irnstrirtuteUir
pourra, 'par S'on exemlp'le, oorrig'er
lente ment b 'plJ.°olllonrci'arti'On fautive
de /Ses é~èv.es. En s',ahSltenant de le
flai.re, Ipar Ip,ruresse ou par corn 01'
mi'sme, ri/ls les indruit, dans le;s dictées
qu'hl lIeur ,clonne, à conlmetVtre des
erreurl's qrui rpoul'l'aienrt êilJlie très .faci
lrellnent évit'ées.
On se p'laint vol1ontti'ers, filon sam
l'ai,s,on, ,de's difficu[,tés ,de l' olithog-ra
phe f.r'anç'aise. Dans le 'cals qui nous
occupe, '()IJl aurait tOI't ,de le ,taire,
pui,sqru'i:ci l':ol,throg.ralp'he e:st ,srimipie
lnent phonétique, li en est ,de nlême
avec les verbes en A Y,ErR, 'Où les deJUx
orthogrruphes adnus'Bs (il 'parie, il paye) cOT!l°espondent rt:out simpŒemenJt
à deux p:l~on:o'l1!ciIalVions cl.ilffél'lentes (il
pê, i ll ,pèy'), varndi's qu'au pfru:riel la
S'eulle graJphrie exÏJstant p 'our «nous payons », cOl'.l'esp'oIlld ,à une pronon
ciatilon unique. On frmoa .bien Id'exiger
des élèv,es qu'ills rœpeotenrt rtJO'Uj'our.s
- 357-
soigneusenl'ellJt Ja ,prononciat,ion '001'responœant laruX 111ms qu'i1ls . lisent ou rédtent. ,CetJt:Je eXÎJgence dev:ra
s"étenclre non seurlep1lBllJt aux v e'J.-b es,
mais à tous les morts saufS exoelption. La prononda'tron ,dmrJJa cHsitinguer
soigneUisenlen!t une liaie et un rayon :
rè et rè-yon. Sans cetJte l'iguelllll' phonénÏJque, ÔJI est vain d'esipérell: qu'un enf ant pUJisse j'all1l1ais distinguer aisé
ment le 'mot 'qui demall1lde un i de 'celui qui exige un y. Comme fOl'tthogliaphe devient fiadle au contl':aÏtJ:e
quand lIa 'Pl'ononâation distingue netteinent «déblai» (bref), «délaie» (iLollJg) et «délaye» (mouiililé) !
Ce:s ·rema'l'ques Vicille'l11 ~pareiJl1em'ent
pO'ur les eubjono1:!ifs p1~ésent'8, s,i im
pOlitanlts, des vel'lJe's ê'tlJ'e et avoir. Que je sois, que tu sois, qu'il soit, qu'ils soient, tCoJJltra'Ïrement à une p,rol1Jonciaifli'On f,réqU'ente, mais dépiLo
l1abl'e, ne sont nullement mOlulillés.
De même, que j'aie, que tu aies, qu'ils aiént se p 'l'ononcent LSiflnp~e
menit: Que fê, <)lue tu ê, qu'ils ê. Qu'il ait a une 'l)flJononciation ,pius
hrève, fluais lJ.1uilJlement 'lnoui1llée non
plLus. ISeulls sont mo:uil1lés rus pfru-rielis:
que nous soyons, que nous ayons; que vous soyez, que vous ayez, tout
cmume nous nettoyons, vous nettoyez; nous essuyons, vous essuyez. Ici encore l'ol,tho@ra'phe ne fiait que
rell'd:i.'e oot1111pte de la pronlOnciia'tion. p()lUfrquoi donc Ise oompliquer lIa tâche
el cOllupili,qtler ceilrle des éilève'S, en
pl10nonçant la'll!brellnent que 1'0111 est
ohHgé d'écrire? 2. ~ Les fautes des élèves
. PlusieUlr,s f.au'tes de prononciation
de nO's élèves proviennent de persis-
tances pa'to'ÎJsantes, qui ne pnm.vent nullement, d'aiHeul's, une connais
sance réelle ,du patoi's ou même tout sim.'pllelUe11.t un a1nour pOUl' celui-ci. BIlles s'ruccom'lnodent très bien, au 'contl'ai,re, ,d'un p'rofol1Jd ,dédain du patois,
douh'lé Id'un éga~ manque d'intérêt
pOUir J'e français. C'est peut-être le oas pOlUr les prononciations mouiUées dOll1lt nous avons parllé p~IUS haut : la
pOlUJpéiHe, e'tJc. Ehles ne télll1ioi'gnent, en fin de OOillllpte, <)lue de J.a loi du moindre effolI,t.
Cepenchnt [Les f alUrtes les p~us graves, et Œes p~us dèp[ailsal1ltes pour une olieÎlI'le {011mée, n"ont rien là voir avec
aucun Isu~bstralt tdilalecta/l. 'Ellles ·sont
consti,tJuées '}J'our heaUlcoup par l'lÎgnovance .où l"on est ,dte la prononciation d'un gl'ailid nombre,(Le mots d'Io!rigine
ou d'a'ppalitenance étl'langère. T'OUS ces
n'lots S'ont inidisrtll1Jctement prononcés
comme s'·iJls 'étaient des mots allemands, avec toute JJa 110uIKleur supplémenta~l'e de ['accent suisse ailéJuanique. L"aTIlgtlais sprint dB'VileIlit hiz'a,r,re
ment « 'chip:rill1rt ».
C'est a,inslÎ Cfll'e spaghetti e&t Pl'OnOl1lCéC0U11'lam111ent « ,chpagu.etJbi », ,ce
qui est une pure 'aihel'.J.ialtJiO'n, rien n'étant 'moins ,allemand que [es pâtes
allÎ1nenrtJaÏ1'es, puisqu'eiJ.[es portent aussi, en français, ile nom gélllérique de pâtes (l'llrt<aJ.ie. IEn f;rançaitS, oomme
en ilbalien, on 'plI'ononce naturel[ement
spaghetti en faiss.ant entellldTe un s
et ITon un 'son ohruinlt::ant. La f.jnall'e « oum» n"aIp'pa:l,alt: guère
en ·ftr,ançais que dans des onomaJtopées comme «ho/Ulm », ou dans des m'O,ts
d'lol1Îgine btrangèt'es comme « ,~OIUm »,
q:wi est un molt al]:albe. ,C'est di,re le 'peu
- 358-
d"alftfinités entrre cet!1Je finale et ['.0-
l'leiU'e ft,ança,ise, qui la jug'e si lour,de
que tous les :l Y1céens de F11anc'e 'pTOnO'll1cenit « 1 1111perium Romanum » comnle «império111 romanom », 1J1s ont 'peut-être t'Oil't pOUir Œe htin, mais c'est ~Ià le s,igne d'une tendance ca
ractéJ:ÎIS't:Ïque (lu füanç'ais. Forum se pTolllonçait « f o.roum » en
lalbÎn, mais il doit se prononcer forom en français, tout simplerment 'parce qu'i,l 'esit clevenu un nOlm françai,s, Itout
cO'ill'me foro est un 1l0'lU ilta[,ien. Il y
~ un forum à Mger .qui ne s'est j'am ais prononc,é autreInent que «forom » ...
Or nos enfants ont la ,clélp['Oil,ab'le
habitude de pronOl1C'e.r «oum» tou
tes 'les fina/les en «um », aloll's que ~'est « 0111. » qui est de règle en frança,i,s. On el1ltend iplall'iler eOllllranlment
de «sÛ'd,iolUm» OlU d'« ahunilllioum ».
S',IDnagine-lt-o!l1 'pa\l:là créer une langue
swi's'se, ou du moins ,quei1que parel1'té
lil1Jguistiqae, entTe Romandl8 et AIlé
maniques? HéIlas! sodium '<)lui se p'rononee en f11ançais «1S'O'd~om» s'e dit en laUematnid «N a1brium ». Ma~
p'al,lm une ~'angue, n'est p as en connaître uneaultl'e. Et Œ',allemand ne
gagne pa,s d'avantage à ce ,C'harabi,a
romand que le latin n"en 'est honoil"é. Sternum se pr0ll1on!offi1a clonc « I8tel1'
nom », ce qui n"a rien Ide 'choqu'ant puisque ce nom 'ne V'Îel1lt Ipas ICru lartin,
mais du grec «s.ternon». Or nous 'avons
entendu un ,éIlève du üdnège de Sion
le /pil'Oil1IOnlCer (en dafSS'e! ) «cht::ernoum »! Les RlO'l11.ali'l1s 'COUlIlne ~es
Greas 'eussent 'Crié au b al,b are ! . . . Et
qUiedhlialÎent [es Angllo-saxoifios des B lue Stars qui deviennent I(les «Bloue
Ghtla:r ? » Le m lonlcle enrÜelr sait pro-
noncer star! ... I:l y a des gens qui appellent
« l'OU1l11 » ce que les Fr,anç'ais, naturellement, a'ppel[ent « ,rom ». Nous voulons pad.,er du rhum. lei iJa rpT'Ûnonciation f.t~anç'aise est ,assurément plus
logi'que 'que l'IQ,r'tJhOlgr'alphe, ,ca.r le m'Olt vient de Œ'laugtlais '<<Il'Iulm» et. [a p :r'Ûnolllci alti on ,fr,ançaise est in:f:inillll'en't p[IUS
piroche Ide la 'p:rononC'Ïation 'angla1se que ce «1I'O!um » ,affreux. Dans «Après la bataille», Vid::o:r Hugo a écrit : «Une tgouliCle de l,hum ,qui Ipendait
à S'a seille », En éeri'vant ,ce ver,s, ill 'a entendu,
eOm!ll1e tOlUS Iles ,F'l'ança,isa'près lui: une goul-:de ,de rom. 1]1 n' eût jama~tS
éOl'1t : une gOlll'11de ,de rOillm. T,olél'eIJ.'
une t 'elle proillonci:attion SeliaÎ't 'pUTement et simlplement .f,a.ilte 'd'un v'ers
S'OIl1!ore et d 'aiiT un ddilaurl'e 110ulement
de V1oye]l'es 10u14des. On pourrait multiplier Ide tels
exempJes qui :témoignent d'une égalle ignoll1ance ,de t'ourtes [Les llal1gues d'où ces nOJUS 11'0Ill'S S'ont venus. M'ai,s . i[
sUJffit 'que les pr,onoll1oiations « 'Oum »,
« chJp », « ,cht », pour la fi'uale um et Jes initÏ'ales spou st, ne soitent !plas françaises pour Ique l'ill1st,iitu'tefUT Œes hannisse ,co:mplètement de ~'éco[e.
C'est un évident serv,i'ce là Irendre à
nos ènf'an'bs. o.n lIeur évittexa rpeut-êtl1'e
de 'pas'ser, pih'LS tallid, p'Our rilclicules. Ce If aisant, nous n'en.:lèverons il'ien il aucune J/angue ,au (monde, den surttout
au 'pam:.imÛ'ine 'cHaJlectall, quIÎ ignore ~e «chterl1oum» arutant 'que le «,rhoum» ou ,les «d.l'P'aI~uetti» et :nous se'lwil'ons, comUle œI convient, lia langue que nous av,ons mission ,d'ense,igner,
pa'liOe qu',ellle eSlt [:a n&tre.
- 359-
PRAKTISCHER TEl L LEBENDIGE SCHULE
Der Brief cuf der Oberstufe
Sr. -Loyola ZUMT AUGWAilD
Dass ,d·ru: B:rtie:f friir o·dleI· 'geg'eal den SClhl'eillhelJ:
z'eug1t, Î'SII: uns kIIra,r. D'al'iUm ha t hier d,ie
SahuJl.e .elÎn'e wilClhlti'g'e urrd he.d.eutu1lIglslVo'hle
Aui'galbe. ·Gera,d'e d li,e Ohel's tt]f'e hait si,ch mÎit
d'iesm' T>a'1S'a'chie Hus'eÎl1!andlerzuls-etzen rund Id'el'
Bâ~f1kunrdle ,besoll1ld1el e HeJdp.u'lJun:g heJÎzulm1es·
Sen. Wa,11l1e111d auf deil' Unller· und Mine,l·
sllfU.f,e ,der F1anüHen· o;d'er 'Pll"iVlatl:)(def he·
sond,en Igeübt WiÎIl,d, vel,llegit IsÎich /au! der
o.hell\Stufle Id'er A'kZJel1Jt la!llif IdlBn GesCihiilf1tsbr.ief.
na's 60'111 aber nÎiohllls hei's'sen, dalsls k oeine
Eamil1i1ellbr.Îiefre mehr ge:schdeth'en wer.el-en.
n el' B~Îil bleJÎidell: Bri~flar,ten 1s·t Vlel'Si<ihield'elll.
Ln der Gegtffi1!wyea's tetU'll,ng kann drus am
b.~s'ten el·f·almen rwel1d'en. Am fr:u:ohtbat'stell
ge.st,a1LII~t tS'ÎlcJh Id!as SIl·.Î'cl''Sohine'ûhelll, Wea1!ll
wirkUohe BÎlturutionen Ige;s'crhruftf.en 'wel1den und
doer BrÎlef 5'0 Iseine prakitilsche H eJdeutung
elmallJt. Soildhe willkjwche Si-tU'a.tIÎ'onen u~elfif.e111
WID.- liml11ier wÎleder. Nehmen w'ir Isrile wn die
Sdhul1e ih'i'O'ein! Wir hestelilen uns IBücher,
S. J. W .. H eftJ1i, Hand'all'h eitsma'tterila'l, Scht]}.
ma:terÎ'a,l, hÎitte n um e.ine ArusWlalhl's'enldung,
heschW1eJll'ien uns w1egoo besohaldlig1l'er Wm~e,
fmgen !l1'adl Pil'eJÎisen, elrlwn!dÎlg'en !Uns iihe.r
QU'anltitalt, Quailitat 1U!l1d lG~hI1aU'ch. Wir s,tel·
len tdlÎle SobuJlIl-ds'e z'Usatrnmen, erkUJtdilg'oo
unsbei LB:ahn und P05lt nach Rei'Seil11og.
l;ilClù{;Jeil~en ,und P'l'e~sen, Ifliagen hei Ga's'~hau·
SBrn na'ch Untelikunflismo·gjJ..i.'c'hkeit, Ml!ten
um AUiskun1it tfÜ!r Viell:pfilegIU'11'g, ib:e:st,eJlJlen
f,ür. td,Î!e JG.'aJss e. EhBI1'SO Ja'S!sen wir Einz·ahlJ.un.
g'en, Qu.iuungen, Fll'a'ohthrtiefle IUSW. ",on del1.·
Kll~'S,s'e .ausfiÜUen. Bile W'ill'}çjHch!ltlei t sClha,f,flt
den Bo'd-en fürs Intel1eSise wld lilidt zrum
Ei'l1:saJliz .eJÎn. W~!l: lS'armmeiln ~olmulall'e, untel'·
st]chell un:d beSiptl.·.e:ohell ldi'ese, henUJtzell Tele·
fon., PO'sl1scheck. mrd Aldll'e;s'Sibüoher, l'eruen
Îthit'elll Gebliauch und üben 'sO Ifriir die spa.
tJm'e P,rax,i,s. In der Geslia1llJualg I\vird imllll'er
er,s t ,dÎle konkre te Situation Igte'schaftfen. Man
nÎl111lmt V.o<l.·.s'ohJag,e ~ntgegeill. Naohhler folgt
d er EntwU!l'f, d 'ea: d lann dler ,g,emeins'arnen
I~riltik unlter:W'orrf'en WÎilid. NUIll ,elislt IflOlgt die
e'irg1e'l1ti1iche Ausfüm1Ull1'g. nais ,aMes g,illt me!hr
fÜII.· ldlen Oeschüftshrief. Ich lWÎ!ed1eI1hlOlLe aher,
daSis lauch ,auf d'el' Oherstutf'e rd:e·r PIrIÎ.",atn.l·.Îef
gre.pfilJegt 'Wm~den L5 oi1J.
Anregungen für die IPraxis
Elist ein Mail' ,zu S'armmellg1eSI1~llt& Stoff!plan
aus vel'scni.e;dlelllen ScJhUil'jlahren 'Von ciner
K:la'sse. ,aus D eutschLand. Dm' iPO'slIVel1.'Ikehr
w'lll,de !llÎlcrhll: in T'ag:en etlletclÎlgt, 8'011ld'ern
er.S'tjDetoI~lle lSioh üh'ells ganlze Schu1Lj.am-. 050
ellf1wsS'l1e m ,an 'a'lJl'e 14 l1ag.e -i1J:,g,end 'eme prak.
tlli:chie Scl1l1eUhs,ituation UTt;d frühl11le s'i·e aulS.
AJlile .A!usfriilU1uugen 'w'llIlideal in eii'l1Jer eig:enen
BrÎ'eJfll11wplpe gfesamm!eJlt, und les enllS't.aJl1ld 8'0
eiùe 'pmktilsche PO'stmruppe, al1ll egm1;d artLch
für ISipater.
lm 5. Schruj'ahr Jües's der PI.an:
VOl'ühung'oo: A,dl'esse, Alhsend'm', Ort und
Da't\lll11 , AlU'eden, 'BlûefS'chflüSIS'e.
1. EntJschuldigungsschreiben at]s t{ljem Schull.
leben. 2. Ansichtskarten und ihre BelsClm1ifltu'l1'g :
a) aills d Jeill FIell'IÏell,
b) von e inem Ausf'lug,
c) aus o.el1.' FJrholUil1g o:dea' dem Spi,taJ.,
d) heantworilie die AnsiClh'tsklartJe c.
Grossere AIJ.,heÎft: Ejn l(jla,gisBoorief an
eine S-chülerin Îim ErhO'luugshe'Îlll1. Jede
Gt'uPP'e Ilieflert rirhl1en BIeJÎ, tll~ag.
- 360-
3. Postkarten : a) T'eiJe der Tlante mi.t, dass d!U s,ie am
Soml/tlalg b:esuchst. Gründ-e? - Sa'ge
d,en BeSlllloh wi.e;d'eT ab. hl'U11Jd? -
SchreÎ!he leJirl~m Gelschwisrter a.uswa r.ts,
d'8s's ,es 'e'il1rmal heimkomme. Gt'iUllid ?
- BiUe j 'em1anden, 'einen klJ.·ank,en V'eJ.··
wand'~en o:d'eT B ekann'tBn ill11 Spi:tall ,zu
h'e.sUlchen. ·Ej,n~,a·d lu!ng zu einer F,armi·
-lienfci'er : GeblUlitstag, Jll'biJ.aum, Ho'ch·
zei1t, AU1Slf11ug ,einler Jug1elltdgl'uppe.
4. Glückwunschkarten: N arrnenstag, .oeimnifs-talg, ].ahl'eswechs'el,
W,eihl1!aJcJhiten, O.sl'elin.
5. Eine Bestellung : z. B. '{G.assenilektüre 'bleÎ'm V'erlag.
6. VOl' Weihnachten : Ein P,a,k e t wind vers and'f1ertig h er g:erichtet;
Palkeitlc'at1Ile, iIillelhead,œsse.
AUSZUG AUS EINER SOL CHEN 5. KI.
MAPPE
1. Entschuldigungsschreiben. a} E'l'stJe N~,etdlersdllrift:
Lieber Herr Lehrer, Meine Mutter verbrannte sich gestern im Keller, aIs sie grosse Wasche hœtte, an der heissen Lauge die Hand. Sie kann nichts an· fassen. Und ich muss hel/en. lch mochte Sie bitten, mir freizugeben.
b) ZWleÎlbe Nile;del'SCJhni.h naoo d er K01'-I'ek-
1iur.
Lieber Herr Lehrer, Meine Mutter verbrannte sich gestern bei der Wiische die rechte Hand. Nun muss ich ihr helfen und mein Brüderchen versorgen.
lch bitte um zwei Urlaub. Herzliche Grüsse 'Von lhrer Schülerin. 2. Auftrag
a} TleÎlle einem V1el'\>V'andlien n1Ï<t, Idta'S's
Hein Vlao!leil' e1'kml1!l<1lle, .bhte den V'er·
wall1rd1ten, ijlhn zu besuchen.,
Lieber Onkel Josef, lch teile Dir mit, dass der Vater am Samstag lî-rank von der Arbeit nach Hause kam. Muilter holte schnell den Doktor. Der sagte, dass Vater Lungenentzündung hiitte, und Vatel' hat viele Schmerzen. tGestern musste el' ins Spital, weil der Doktor das sagte. Besuche ,den Vater bitte einmal. Peter
- 361
b) Na:ch der Ko:rrektur :
Lieber Onkel Josef, Vater erkrankte an LUlngenentzündung. Der Arzt überwies i.lm gestern ins Spital St. Maria, Visp. Er liegt im Zimmer Nr. 26. Die Besuchszeit ist tiigLich von 14·17 Uhr. Mutter bittet Dich, Vatel' am nachsten Sonn· tag zu bet:.uchen. Er wird sich fl'euen, wenn el' Dich sieht. Wil' sind am Sonntag auch
bei ihm. Herzliche Grüsse von Deinem Neffen
Peter.
Ohige BeJÎ'slpiell.e kOnlJ1len auch gut in der
G!egenüber,steollulJ1g .aIls Spr1a·CJhi.iJbull'g a'U!sge·
Wlertet we:J:·d'en. In dler 6. KJllassie führt d er Rl.an weiter. Der
PlQ s!~p1an han git ei.ng.el'a,l1!ll1t in d er l('la'sS'e
Ul1!d 'ein Bchüler Wi'11d hea'U'ftliaglt, zu oS O1',g'en ,
ŒaJ5'S ,m' ausge,füh!l.~t I\-vJ l,d.
A'P11il : POoSlîlmllte : A'll'scl1l'i.Jt und Absend·er !
Eine I(lal'te : Ein .Besuch wird angekünd'et.
n er ,angdcündete mlJlss .ahgeos'agt o'der um eme W o'che vm's'ohobeiJ.l welld'en.
Mai: Bdef : Ansohriflt (Vlerschiedene F1onnen), Ab. vend el'. Brief ·an einen Ve.rwandrten, mit
e,iu1:er Miueillul1ig, di'e nul' für d·en Emp·
fang,er g~1t. H eispiel, Boilllte, ·eJÎineiJ.l Geilidheu'ag
zu J'e.ihen.
Juni: I(,aIlite : Anfll'agle bei ,eÎner Jug,endh'eI·berge.
Anfrage b ei reliflle r S·chnreÎldlerin. IlJ1hal1..t 3 Mo~bohkehen . 'a) Konn:en Sire für- mich
mm'eÎt<en? h) l 'st da's K,lot;ild zur Anpr'Ohe
b:eIl'e~t? c) Mahnrung, daIS IG'eid haM ab·
zt]}.jefern.
Jt]li: Fleri·enpo:~t. Briel.f aIlS Ein1adung aruf d,i~ A~p ;
KaIl',lle: ,a) Wh kormmreJ.l, h) W.Îr müss-en ver·
Z idlltelll (Grün.dle).
Ol(!toiber :
KJ1a!S'SeiJ.lhl'Î'eJf an rein l~I'a.J1Ilœs Kind. Will'
b el'Î'ch ten Ill'US d em L eh eJn d'el' KltaS's'e, d,er
Sahu1e, ,dres Orl1BS, Jof/dles 'sohl~eibil: über eine
Bre'g·eJhenhei't. No",ernh:er :
Tl"O'sot :eÎ'neJ.(n K-r.a'l1ken. HeJiJleidJsschre ib:en.
n ezle.mtb:er :
P 'akeJl!ausfülu.·'U'l1'g.
Bl,ief und K1ar,lJen '21U W'e'ih~1'a!chten lund Neu
j'ahr.
}al1Juar :
Alllffl,Lei GlückwÜin'sche
Bi'e KJ>a'ss'e g,ra'IJU/Uert bei eilllfflll Anllas's. Fteb11Ual' :
Eill1'e He'sl'eJUJUI1g
Wiot~d'e1ihoa\llJ1lg im Sohr,eûlhen 'von Aih-essen. 'Ma,rz:
Ge/ld : Die PO'Si~a~1!Wlei'sill.1Jg. W'N' '~ei1en einer
FtÎ!lml,a ,mÏJt, d 'ass elÎ'l1'e Wall:e ,er:h:aJll'en wUlrrlre. Eli~lle POS,tJpl1üflllngsa!rhelÎiI:.
nais .ist nul' le/in Plan, der Ri'dhtung giht.
Un:sel;e ISchreÎlhen müssenaber wenn lluogH'oh
einem ~'eben1'Smlhen Schreibanst<orSS en'tsp\l:in
g<eIl1, die IBdef'e ,sol!ltell not\vendig s'ein, d 'el' BIl'ielfinhrah 'echt.
I(,edrre Aufsa.tz'e in Briefform !
Wieder einige Anregungen :
Elin ISchülffl' 'schr,ej,)yt von d'en F 'erÏ'en zurück.
Er zieÎlchnet die AU'ssichtskm'ite s,etLber ullld schrelibt: '
1. Ihr Lieben daheim,
Nun soU Mama raten, wo wir sind. Die Fahrt ermüdet uns. Ihr wiss,t: der wüste Verkehr. Aber wir fanden eine gute Vnterkunft. Seid ohne Sorge ! Viele Griisse ! Euer Willi.
2. Lieber Vatel',
Das ist œie Mühle am Weg nach X. Wir rasteten, und ich erinnerte mich an Deine Erziihlung über u,rgrossvaters Mühle, in der Du Deine Ferien verlebtest. - Heute wird ein heisser Tag, aber Dein Wanderplan wird doch erfüllt. - lLiebe Grüsse an Euch aUe! Dein WiUi mit Freund Herrmann.
3. Liebe Hanne, sohade, der Baum vel'deckt die Aussicht. Du würdest 'sonst in der Feme die Diicher von Sitten und den H ügel Valeria sehen! Staunst Du nicht ? Ich koche Frühlingssuppe im August, Wiirest Du nul' mitgefahren... aUerin schon wegen des Kochens. - Gl'Üss Vater - und pflege Mutter gesund. ' Dei Bmder W illi.
4. Liebe Mutter, Du müsstest hier ein paal' W ochen leben : die Sonne, der See" drüben die Berge, Du konntest am Vfer lie-
- 362-
gen und ruhen. Hier würdest Du wieder gesund. 1 ch denke an ' Dich und grüsse Dich und Vater und Banne. Dein Willi.
DÏles,e I(,a~1terngnii's'se La'ssen sÏJch Itl,effJrkh >aJl]IS
we1.' l'ell1.
1. AILs Rechil'schr-eibstoIU.
2. AII,s Hespr,edlUl1g von lm<l'Zen, aber ioo1a'Lts
relÎlCihen !(,artentexoon.
3. Als Al\.tflSatz: Wi'llli wan:œeJ.' t. Seine g.e
'samf1e Route, selÎ'ne Bez.1Jehung,en ~u s'einer
Fami1lie, seine SOl'g'e; seine Lilehe: al}~es
Vlen'aï sich in 'clen Kla~itel1l~exlten. So S'01LI
j'eele Kar,te und jeldre:r B1.'Îlef eÎ1l'en B[idc
in d,as L {'.Ib~l d re;s SclweiherrS glels,l1atoon.
EIN KLASSENBRIEF :
na illarss'en sioh J:.ÏichtÎlge, llU!Stli'ge uru:l fll.'ohe
W'ffl',kllle;in zusall11Jl'I1el1lstedllen. So ' eÏn tKl>alS'sen
Jwieif entsteht, w,elUl man ein:ffll1 JŒank~n
IGau11IeJ.,acl1ein ISOhl1eihto:èLer auch ,runm' aUlde
r'em Schule, mit der man :i111 Bl'ÏJe,fau!S!taJUiS:ch
tt eI~~l win. Die Aliheit ,erfiol'gt uugefahr n~'clh fO'l'genJdel1 Punl(jte!l1.
1. Voo'h ereitung : W,ia: wolhlen Getrurl rucht
'lUJl'l!gweiIren, jndem Ijeldres Ic1la'S IGlJ.lei'C!lre
schlie,ibt. nan'mu rl1e1iŒOO !W,ÏJr 'll1I1se:rn Bl'~,etf
allllf. Er,st ühelilegen wir uniS, I\Via'S Gel,l!r'llId
in'l1eressieu'en rtlll'd le'l1f:lieUen kon11l~e. Wta's
wir 'Ln den ,einze'lnen St<tl\l1i.h~n h'elÎlhen,
,hBS. ,j'Il d:er Geo-Stunlde, ~hr'ea11 S~ecken
'pfrelid. Wir hesdll'ei'hen eirll'e ilustige Ra'tse'}-
11e;ÎJse. Jleisp'Î'ell: Ich st<eig,e in cime Belig
ba:hll lein unld tf:ahre die westlHche iR.:iclh
tung. Di'e el's,te Sta'tirOu Jil~g,t ~'wirs!Clhen Obstbncmen vffl'ho!l."g'en. Am DOl'f.enlde
steht eine Spiloogsitofrftahdk. Naoh eiÎfl!er
Vri,en~ews,tund,e faIllit :dler Zug au ciner
chemri,s,chen 'Rabrrik IV'oJ.'thei in leinen B 'e
zid~shraurptOl't. Jletzt wendet I&ioh 'd.ie Bahn
HaiCIh Sü:d'en, füŒ1l"t an eine1' Kh'che vrOrr
bei, die von einem Fels herunter gr:üs'St.
Ba:ld rsohon h:egiImt der ZU'g in ~).oo Z,a'hn
radem zou r.aJttern und kn:aue.rn und er
l'eicht eine T,ails'oheide, e;ial Dorf,chen mit
f.ruohtbal'em IGJÏma und v.Îleil Sonne, J.etzt
s1leig:e ich 'lUS' und sUiche d la,S PQ1stau'to
nac:h - Hopprla, haLd verra~en ! Es geht nun Ig,anz steH mit v:ÏJelen I~1ll'Vien ,und
W~rl1dmig zur Hohe in eÏJn hraunge:hrann
tes Berg1d'ol1f. Rate, wo 'Immme 'ion tan ?
W-ir Ibel'Ïldlten 'auch, Id:œs'S res in ,der P laulSe
seJhr tlUrstÎlg 'Z'Ugteht. Es ist lim VolLk'erlhalli
niloht gl'elÎlch, wer g.eg,en ,meT .iJ~t. WIÎLI.· \J<'.À
,len un!Sel'e VroTIb'elieÏltnng'en IfÜrr ;dletn Mut
Iiffli~a'g mit. Eine Ib'e11ÏJCihi~elt über Ul1sere
Bl'umenp{l1eg'e, 'W,eJ}'ohe TOlPflohen schon
Mühen lUIl'1d 'wwe sjle 'bI1üh~l. Alhl'e SchuJ.'Si
tu'altionen, Id,i'e Ger,tl'uld rinte.res'sie1',en, we:r
doo 'elifars'slt u1l1:d gelpra,gt. 2. J,e zweri fühl'len ed,Ilie SÏltlllartrion au'S . Na'ch
her w,el,den rd,Ï!e Bllat~er autsgelIJaulS cht und
m liteinanJd.m· ko,n 'ig:ÏJeJ.1t.
3. Nun foiLg't dÏJe rReinsoln-i,ft. NUl' eine
sohœiht Dratum unld AJdresse.
4. AffiLe BHûtlier IWlerd!en miJt Bi1dche'l1 und
nerÏichnungen vel~sehen.
5. Am ScJhllulss wel,droo drile BŒa,\)ter in einer
Reli'he1'1foiLge z'1l's'ammel1'gehef.re t, mit e inem
Ums'chLag V!Bl's-ehen.
Elin erf11euiücher K:lars'senhrief i'St fertig.
Eine Bestellung Verlag Riiber & Cie, Luzel'n
Sehr geehrter Verla.g, ln Ihrem Bücherverzeichnis fand ich folgende Bücher, die mich interessieren: Kath «Ein V ogel kam geflogen» C. S. Lewis: «Die geheimnisvolle Tiir» Ruth Elis. Kohel: «Ein volles lahr» In~~hol1g v. Hlllhaitus-Himmel-Stjerna:
«Daise» Darf ich sie zur Ansicht hab en ? H ochachtungsvoll
Auswertung :
Maria M eichtry, Übungsschule Bdg, Wallis
Die 6chÜ'ler el,halhen vel"scMed,ene Bücher·
yerzeichnis's'e und V'edarg'e. Si,e dül,fen d.ie
BesteJUu'l1'g selber UrnfcSlte:lJlel1. Na:ohher foil.gt
aUlc:h die Auswabl, d ,j,e Rü'Clcse'l1JdullIg, das
E'i:nz'a,hi1en; aUes von drireser BeslP..illlllng aus.
Man braucht fiir ,(J'ars Br.iJe,fs'Cllmeilhoo keinrtm
eig'enern Sül; abeT man el,zilehe zu e!Întell11
gedrilegenen, inhooltlsr.eÎlchen, knaipp'~l Ans
d.l'uck. Zu die'S'e'm Zi:erl J1i'lf.t uns manchm'all
aUlch der Hinw'elÎs mu ein Ne:gat.irv.
So kal1l1 fo,lgerud,er Blü·ef Is'eh.}' 'grurt tAusgrang's
punkt w,e,rden, mu auf EdItes un:d F>a'lsches
hinzuweoÏsen.
Tafelbild
Meine liebe Freundin Elvira ! Teile Dir mit, da'ss ich 'schon lange schreiben wollte. Abel' immer kam etwas dazwischen. Bitte entschuldige, dass ich nicht eher schreiben konnte . Nun habe ich endlich Zeit. Und so ergreife ich die Feder, um Die ein paal' liebe Zeilen zu Papier zu bringen. Ich danke Dir herzlich für Deineli lie ben Brief, über den ich mich sehr gefreut habe. Auch meine Eltern. Es war a.lles sehr interessa.nt. Ich holle, dass es Euch no ch gut geht, dass Ihr gesund und munter seid, was ich auch von uns berichten kann. Nur das Wetter ist nicht mehr so schon, wie es Iriiher wC/r. Der Herbst hat seinen Einzug gehalten. Die Singvogel sind fort in wiirmere Lander, und die Tage werden kürzer. Wenn ich Dich besuche, dann habe ich viel zu erziihlen. Wir waren im Kino, ein labelhalter Film, der war prima. Nun muss ich schliessen. Bitte en~chLLldige viel/1'wls die schlechte Schrift. Grüsse Deine lie ben Eltem und Geschwister.
Es griisst Dich herzlich Deine Freundin Ingeborg.
Auswertung : Aus'Sipra.ühe :
1. Leeœs GerpiliaIpip'e,r, greÎ'smols, Œmlg;-1V1eilig.
2. Ul1~trerSlllc;hul1!g : W 'M'Um 50 ? 3. Man schreibrt nul' danu, wenll man etwars
Rrich~1ges und Wler.tvoillles ~u s'chre,iben
weÏiss . 1n d'el' GegenÜihel'slie1lung stleht Gier Briel
Lesisilllg's an der Tla,fe!. Ails 15jalnrige~' JUll1!ge
schdeb el' : Li:ehe Schwes1:er ! l ,ch hahe an Drich g.eschrie
hen, und Du ,harst u~cht geanJtwo~'ret. Ioh
muss ailso deoJ.lk,en: eI1lIJwe'der Du karnI1lst
ll1Î1cht -sohr,eibe'l1, o'd'er Du W1ÎiIJlst nicht schl',ei
heu. lch mocnte fa,st beÏJders gilra'1lhen. Nur
kanrn ÏJch mÎ1.' ll1ioht dookoo, drarss elÎn Men'Sch,
dler ViernüI1lhig re'd'et, keinen Brri'ef sohreiben
lmnn. S chreitb, wi:e Du reJd,elSrt, so 500r'elilbSit Du
sohon! Els wal'e eine Schande für Dich,_
wenn Du niClht e.irnma~ schrreitben konrn'telst.
Du h~st zwar IDein.em Lehl~er IS'Clholl1 z·elÏtilg
aus Id'er Schule for,tgdauJ'en; cl,enn s'chon in
neinlem zW'oll:frlien Jah~'re hieJltes't pu es fih'.
- -363 -
ei'ne Schan:de, no-oh em\~alS 'zu 'lleJl·l1 CJn. W'a,s
i'St aber die -gro's:seœ ScJhande, in seine:m
zwolhen Jahre no:ch -etwas zou Œernen oder
in s'eLTI'BlIl achtzd1l1tedl Jahre noch keiJ1len
BrieJf sohrei'ben zu konnen ? Sohroe'iibe bald, ,das's ich nicht fa},sch von
Dil' IdlBnke ... !
Auswertung:
1. Leseüoong
2. Âa.l'sispr.aClhe ü ,b:e.r dli'e's'en T 'ex,t.
3. Vlet1g1Ie.Î'ch nllÎ't 'dlem ,norwgen 'Dex,t.
Mrustel'bdlef'e konnell vi,eJ heJ,f'en, 1.lil11 dlem
Sdhü!ler zu zeÎlg,en, WH'S e-cht und walU', was
gesdnv0l11en UJ1ld Bchein ÎISit.
lm GesclüiftsaUlfls'atz i'st di,e alUg'emeÎln üb!1:i.
ohe Form em,pf.o·hllen . Di'e 'NOll1111 d<er Drarr·
steilllung li'st heute in s o viell'en Brjlef'lellmen
en'thalhen, Id,a'SiS les Isi'oh !erübri~t, das nO'Clh·
ma'h lauf Papier ~u hr.ingen.
Freude am Aufsatz
(6chlliuSiS)
Jleder KIa,U!funrann Iführ.t eine Buchhaltung, die
ihJJ11 j 'edler'zieJÎlt Arulf,sohilus's üher d-en Stand
se'Î11JelS Ge'sCihaf,te's girbt.
lm Unteril'~c1ht lel1früJhlrt ;d 'aiS Korrekturheft des Lehrers, rdla's 111.1 d1er l'e.tz-ten Al.heil\: kurq;
et'\>vahnt l\V'Ul1el,e, ,dile!se wichrig'e Auf'ga:be
(l111.cJht zu v:el'werchselln mit d'erm Ta,gelbuch !).
ner NUllz-en dies KlOl'rel{!twl'heftels j,st W'ell· seÎ'tÎlg. Es Idti'ent d 'el' Stilb.ildlhng, der Recht· schreibung, dler Sprachlehre iUlUd enthaiLt
a'UlOh Bemerkungen 1ll'11g,eme'iner Na,rur. De.
mennspl'iechrend wiilid daos Ref.t (,o'der ein
OlidnleJr) :e'i~1Jg'e-l1erih.
Wiihrend der Verbesserung des Entwurf wü1d .aJ11 ida's lnrs ll(.oll·,reklt'1ll'iheh leingeltl'ageon,
was ,d'el' IFlorlJbilLd.ung der I(Il,as>s'e ~lieùen
kO'l1'nte. Naloh 'ein.'Îlg,er IZ'eJÎlt ler,ha'lt deJl' Ldwer
e~n -M~Des B.irM über lclen StaJnd seiner
I<lLas'S1e \in Sti[iISll1m\:, ,spll,a1C'l11Iehne ul1Jd Rec,ht·
sc!lll~ei;ben. Er wei,s's 1lUn genau, ,werlohe rÜbun.
gen Is'ûn'e besondere A'llfm1erJ\:iS'amkoeri ter.
fO'l,dem . .Er lmnn ,<hm Bediirfn'Î!s'Setl sJein'el"
Sohiller :e'l1{1spri5cJhend arheiten. Üb'erfllü:ss-ig:e
ürhunlgen im Sp~'aochbUiCih wiel,d,eill ühergan.
gen; ko,s'tb:a,rre Z'eJ't wirld 'g·ewounren. Der
LBh11er kaml lf'eSitistrelli1el1, ob Idie früheren Übwn:gen den el1hotfrf,ten El1fO~lg 'b113cllten oder
oh b 'el"eits bespro'chene Schw1ierigkeiten er. ne ut ider lB.ehanld~Urng hedürfen.
Stilistik. iliI1 dl~es'enn T'eH rvermerken 'W,i,r
g.etrennt P·o's'Ï'I1ÎJv1e's und Neg'a:rÏ'\nes. DraiS
sp.l1acJMioh W,e11tJvo111e ·SOIlil. srpater GelIneingiU/t:
w,el,dlen. Schone AUSlcll'woke, bi'1d'eJl'œiche
WIBl~d'Ul1Jgten, p'a's>siBJ1Id'e Emptf'linld,u.ng'swol'ter,
bel5'Ol1tdere lSfpl',a.chLiche 'Lei;s,tu11lgen, MritteJ
cLea· S )eigerung IU'SW. " ... ~el'd'e'll li!l1 IGrUipp'elll
g,e-g/li'erdent, vel'Ine,r,k't. Abell' ,auoh Nega:tiveJs
w1rd f.estg.erlJla1lt!en: f,arhoher OebrauCih /von
Wortern, WalngweI_iJJ.'ilge IWi'5d,e'liho~ul1gen (ldal1in,
I1laoohhler ... ), '[laide Ta,tiJgke'i~swol1ter (spraoh,
g,iJng ... ), V el'\>Vlelohd1Uil1lgen, f<al1s'Oh ,gelbriauc'hte
Mo'glliohIœitsfOtnm:en >TI'sw.
In besonderen Sprachstunden witd mit d'er
I<lLasse anhand der gesammelten Ausdrücke geüh't. Auf ,di'e'se W'eri.~,e wird lan Stofflelll
g,erarbe'i.tet, d,ie ,d,el' I()l;a'Sose v·ertl'.ruut s~nd
wiid ,den w.irkJl'Îlchen Be'œünfnis's'en 'entspl~e.
ohien. Je Inadl Idem gleilsti~~l Stand der
K!las-se wel,d'en Id,i,e An'f:01rùerun;gen hon:er
o'dlel' tiefler ange!seitzt.
Rechtschreiben. W,ir vBl'luerlœn u!J.H'er 'Ver·
sdhlieJd'enen 'GeiS-iJchllls'P Ui1ù\:l\:,en di e ,,~'ch'tig,s tle.n,
iml11'er wieJd'erlœhœl1'den V,erstosoSe g'f!Jgen dile
Riechts'Cl1l1el.Î1hlll1Jg. M'arn ver,tdtt heute ,die
Al1'si'cJht, .(1er W~erJt ,d'es .eÎ1l1. older me,hrmaili·
gen Soh11eibenls f'eh'1erhaf,ter ,Woll·,ter sei fra-go
WIÜlld,ilg. Es h ,t sieJher w;Brtvo:Uer, w'eun dile
Schwierigkel~teul ,anrhan:d ip'alsoS:end'er Ûlbung-en
belkal11lpEt 'w.er:cJ.en.
VOl' aUem Id'ad ,man S'ich nrichlt entmutiglen
hl',sS'en. GewiS'se rhartnack,i'ge Fle'hl'elr IIll'SS'ell
- 364-
si'ch nur durch mehrmals w1eder.holte Übun·
gen besei,tÎ'g.en. BeS011J(],e11s schWli'erig,~ Fa.lle
gehonen 8!ber fllÎlClht in die Vo!UŒscllUlle.
Gesalm~schul'en, ~n ,dell'en Id,ie iS tÎllle Be·
sch~f.tiJgul1'g e:Î'l1'en bl't~iltern R'aum ,einnimmt,
hah~l den VOfl',reill, d"<lls-s skh di'e Schükr
mehr ~ni:t ÜJmugell der R ,ec:h:'sclweihung
herfussen konnlen. Das rÏ!ohtige Ahschreiben,
d'as me:hr ,eil1!em Aufschreiben 'en't1slprÎlohit, hait
auch heute 'I1o:eJh >sei!l1e Bedeutung.
Di'e NÎleJdemlohl,irft von athswendig Gelern.tem und Idie V'erbessenung anhand d'e-s Bruches i S!t
eilne ~v:ertV'oIne Rech1lSichneibeübung.
nas'S wk lalUS Id'en Tex,ten e.inig-e wichtige Regeln ableÎtten, ver'steht 'sÎ'ch von selb:st.
VÎ'!~le Me'~hO'diJ.Œr empf,ehlen g,er;eianl'e Re·
gel1n. Wor-ter, d'i·e zu keine,r Reg'el1 pals's,en,
Lals-se rman 'g,eJ..e~eJ1l!ilJich -einli'ge M ;a1l,e sohr,eilhen.
Arutoh in ,der rRecht'sclweÎlbul1Jg gNt der
GliUl1/d,saotz: Für je:d,e K11anklhffi,t d,Île rechte
MeldÎlz-1n!
Sprachlehre. Auoh kIl'einere und grosE0re
V'e11s,to-s-se '~eg-en Idrile tSpl,a1chr!,d1l1e w,er:den ge·
Ol~dnet v:ermerkrt. ISo konn{1en .etwa rf1olgel1/cle
SohwÎierigkci'te.n berachtet wend'en : ,(l'as Tatig.
keitswort in d.-en verschie:denen Z~iren, die
Alb.wland~unlg Id,es Tüügkei-tswor{1es, doas r,ich·
ti.~e Ge'scMecht, die Erganzoul1'gen in clBn
PARTIE
veI'sdIi ed'enBn Fa-~LBll, b.esollld'ers irn 4. FlaB,
die Ein· und Mehrzralhlrb:iùdu.ng, die Beifü·
gUllgen u sw.
Fis 's teht la'Ui3'S'er Zw,~if,eù, cl:ass ,d,ie Sp11é\1chlehr'e
das Deolùœn .folid,ert. ISie so]1 ab.er heiS'olllder.s
im HJil1'bJiiCI\: Ifflllf Idi,e praktische Verwendung im Rlec,hr~ lS'ohl'l~tilbren IbetrÎleiben 'Wel1c],en . Theo·
r'eltisClh e Spitz.f.i11Jœ~glœüen 'gehoren eoheniSo,
WBIl~g in rdi,e PrÎlmalischulle "vie rder VoU·
s ~and.i,glœ)Îlr.S1f,ilJTlil11 'elL
Ven;chiedenes. Untel' di'eS'eil11 Tüetl la'Ss.en
sioh a1Ig,em~i'l1'e Bemel,kun~en Z'UiS'amm'eln·
fassen: Hehf-iihrUing, 6olmift:, HLu5tJ.'I1lrion
usw.
Am 'v-ort,e'Î11harf,tles-{1en 'WIÎ,::,d ,es ,sei.n, jed-els Jahr
ein J1Ieiu es Helit 'ruJlIzrul]:Bg,en. Mit Nutzen wer·
d-en die Ei.ll;tl'arg:ungen ,nel~seJhJ'eidener Jahr.e
rnrÎltoeÎll1Janld·er v'ergl,j,chen.
AUif Idli.els·e Wei-se "",Îl,d ,d,aiS K'OlT'erk"Ul~heft !lU
eineil11 wirkwmen Rilfsmittel, q;U eincm
unentbehrlichen Kompass, Idler UI1JS d.en zu
b;esch11eit.eJ1ldlen W'erg weÎts:t. lDie vom Le,lu"er
geJlei,s1'Bve MeJH1a11beit ma/cht 'sÎleJh mehr 8!ls
bez:alhilt.
So 'lTIog,e 'œenn che AIllf,S'al~~stund,e r,ÜJr Schü·
1er und Lehl'er zur Stunde der Freude wenkm, die a1ll,e hel'ei'chrert uJ1ld heglück,t.
PRATIQUE
Prière à la Vierge
Les pentes, les plateaux, le's champs et les rivières Déroulent à vos pieds leur tapis triomphal.
Dans le recueillement des plus hautes ~lairières, L'immuable granit vous dresse un piédestal. L'heure est venue enfin de vous montrer puissante! Surgissez, radieuse, au· devant du Seigneur. Elevez jusqu'à Lui la plainte languissante Des pauvres gens cou-rbés SOlliS l'antique dowleur.
Louis Pize.
- 365 --
Maman
Jet' aime tant, Maman,
Maman
Maman: elle est dans la chambre Comme le solei;l du printemps;
Comme le chant Du pinson sur la branche,
Comme le murmure
Mais je ne sais comment te le dire . Je ne sais que chanter et rire
Du poêle un jour de froidure . .. Et répéter sans ceiSse, à nvi-voix, Rien que pour moi :
Maman: elle est comme le pain Quand on a faim,
C01nme l'ombre et le lit
Maman, maman, maman.
La grand-mère Après un jour de peine, Comme l'eau de la fontaine
Dans les lourdes après· midi ; Comme un toit
Pour l'enfant perdu.
Sous l'auvent devant fa porte, Quand il fai,t beau jusqu'au soir, Elle est assise et tricote
Maman: elle est tout Ce qui est bon, noble et doux .
Pour qui?
Pour qui ce caillou blanc, Si joli, si luisant? Et la plume du geai?
Le même éternel bas noir.
Elle est vieille, v ieille, vieille, Et sa coiffe a des replis. Qui lui couvrent les oreilles .. . L es yeux sont restés jolis .
Elle est bien setlJle, bien lasse : Elle a eu tant de chagrins f Elle voit courir les trains
Pour qui la boucle d'or? Tous les menus trésors Qu'en chemin j'ai trouvés? Tous les bouquets fleuris? Tu ne sais pas? .. . J'en ris f
Et fait bonjour quand on passe.
Puis soudain, elle soupire En laissant tomber son bras, Et pourtant ne pa/ile pas: Il y aurait trop à dire .
P our maman . .. Tout pour elle f
A ma mère!
Lorsque ma sœur et moi, dans les forêts profondes, Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux, En norts baisant au front, tu nous appelais fous, Après avoir maudit nos courses vagabondes. Puis, comme un vent d'été confond les fraîches ondes De deux petits ruisseaux sur un lit calme et doux, Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux, Tu mêlais en riant nos chevelures blondes. Et pendant bien longtemps, nous restions là blottis, Heureux, et tu disais parfois: ô chers petits! Un jour vous serez grands, et moi je serai vieille f Les jours se sont enfuis, d'u:t vol mystérieux, Mais toujours la jeunesse éclatante et vermeille Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux.
Théodore de Banville.
- 366-
Henry Spiess.
Pour toi Maman
C'est pour maman Que s'amusent les enfants De tout~ la terre, : Q'u~ fleunissent au printemps, Les primevères. C'est pour maman· Que reviennent tous les ans Les' hirondelles. '
Que tous les oiseaux des champs Battent des ailes.
Anne-Marie Lesur.
. La femm.e, âme du foye'r
Rivée aux Itâ'~heJs Id'e Il'.intérieur, la maÎ'tr,e'ss'e
dé mla:Ïson est II"a'ttTriait du f;oyer, 'son charme, sa joie.
Alt'nait du f.oyer, · [a mèœ J"est pm' son
Sour.Ïl·le· let 's'On ' cJhr~'Jne ipel's'ol1lH~l; eJlle l'es t au's'si par -l'ordœ 'et /l<a pr.opre t.é qu'elUe {:ait
11égner ' autour 'd'ieillle, teitLe ['I(';s t e l1lcore par le tsO!U.m · de . heJanIté Iq.u',e[,le introdui,t da'l1!s
la m'ai\S'On: une ibl].Ianrc.he paire d·e rideaux,
un oal're1aig'e 'V'eil'ni, qU'e'1ques fileurs danls
une cl.-.uc:he de grè's, œI n'en !fau1t ipa's davantage p6ur 'l.'\enldœ [,a maison a'gréahle.
Mlaœs l'~outs:e, ... la mère, n"~st pas moins
s01.l!di'oo~:e .de rp(lair'e aux \Siens par 'son .charme et 'le ,bel a'lu'lan:g'ement d'e l,a .mailson qu:e p'a'r 1e's \'ioŒ,id'es talen1Js d'e 'm:énwgère , die ~uilSi
niène e1~ pa'l' tiictulHer. T'Oult œla s',ha11monise ti'ès bi en ... TOlUt ce~a fait ta1mter il'aooueH ,de lia mais'On.
Pour Maman
Quand tu me clis: « ma fleur jolie », Quand tu es tout près, tout près de moi, Je t'aime bien, maman chérie, l'ai bien fait de naître chez toi .
Grand-mère
J'ai l'e tl~OUtvé une [l'e!tii,te pho'to,g-raiphie. Une vileiJ]Jle d'ruIne qui ta mils sa b eJhle ,,:ohe
noi'l'e, Ic:eilile ld<eJs maûns de dimanlche où
1''Û1l ifiait Is'a vi'slite au Hon <Di'eu : une he!llLe l'othe av,ec ,des pl~isls,é<s Ism' 1e1s ipoi'gtnets, son
" plus b eau honn'et 'SIU·r l es cheN,eux b1eJll lis,sles
et :une crav;atle de d enltdll'e hilmliC'he qui
re~ilent une 'g'l'.osse brolche. Une h eUe Vliei'lille dame, g.r'alVle e t ~implle, qu i
a une b01.1lohe ml peu sévèœ, un e bouche
toutJe clroi,te, m'a'its prêtJe là 'solUl'ü"e si [le
regard ,s'aihai1s'sa-Ït IUn poo.
Dans 'les m1as, un tout petÏ't. Rond, une tête
rou d'e, ,des bra's 110nle].s, d'e p'e-rlÏtes jamb.e's
l~on:dte:s Idont Il'e's ipi'ed lS l'3'e 'rejoli,gnent. Une
ph)'lsionomie iiI1111l1'oh!:ÏJ1~, CUl11e'lliS'e de c'omprellidre 'oe qui va Ise [l'asser (llà, e n fa'ce, sur cette hOÎlte noire ...
Grantd-auè'l~e, m'a Igranld.mèl'e, 'si c'ett'e limage n'eX!ils'~ai,t pas, j'Iaura'~s beau vous aimer dtall<s' ma m,émo,h'e, '}e ne 'saurais ip'alS voh~ visage, ni Le 'l"egta'l'ld tque 'VoUs m'<twe,z si 1'30'11-
v,ent Id.oul1'é, ni V10tr.e hŒU'che que le souci
fati .. sait .pa'lf.oils lirleJmbllter .elt qui m'ta dit delS mots d"amour ' -et qui ta chanté pOIU'l' m'O~,
même qu:and VOlUS n'oen a-vtiJe.z pas envie .
Pierœ .Al1:in.
Soirée en ' f~mitle Lorsque l'on est .encor petit et que vient l'heure Où le j'Our n'est plus là sans qu'il fasse encor nuit, 'Quelle joie! Au dehors C'êst l'hiv.er, le vent pleure, Au dedans le feu clair danse et flambe à grand bruit. .« N'aUitmez pas encore la lampe. - Chut! SÏJlence ! 'Grand-mère, contez· nous l'Ogre.sse ou .l'Oiseau bleu ». Dans l'horloge de bois, le tic-tac se balance, Le grillon fait son cri, le ch~t dort près du feu: La troupe des enfants, assise en rond, ·écoute.
.. ~ Ah f"que ce 'conte -est ·beau-/ Qu'il fait peur et plaisir! Mais la soupe est fumante: allons, quoi qu'il en coûte, L'histoire s'entendra demain plus à loisir. Jean Aicard.
- 367-
11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 C'I C'I
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FICHES DE GEOGRAPHIE (suite)
District d'Entremont
Une rivière, la Dranse; une montagne, le Combin; une route, celle du StBernard, ont donné leur empreinte au dist'rict d'Entremont.
Le long de la voie du Mont Joux, ont défi'lé, des siècles durant, des empereurs, de1s conquérants, des pèlerins. Sembrancher, Orsières, Liddes, Bourg-St-Pierre édifiés le long de cette voie romaine, ont souffert des incurs·ion's des Sarr,asins pillards aViant de bénéficier du trafic routier. Depuis le percement du Simp,lon et la création du Martigny-Orsières, la route ne présente pl,us la même importance pour le trafic internationat Un tunne,l routier pa'sse adue,llement sous le GrandSt-Bernard. L'hospice fondé pour ven ir en a'ide aux voya'ge-urs est connu dans le monde entier; ses chiens sont célèbres.
D'Orsières on monte aux 'si·tes reposants de Champ€)x ei' du Val Ferret, tandis que de Sembrancher, en passant par Vollèges, où l'on s'occupe d'ho,rlogerie, on arrive dans la grande commune ,de Bagnes, dont les villages de Châble, de Versegères, de Champsec, de Lourtier, de Bruson, de Sarreyer et de Verbier s'étalent ou fOn'd de la vallée ou s'étagoent sur les pentes de l'a moni·agne. Verbier adossé à la Pierre-à-Vo'ir, fa·ce a 'u Combin, est une station d'ékangers appréciée surtout par le's skieurs. Fionnay, a·u fond de la vallée, a deux usines électriques; plus loin encore se 1rouve le lac du Mauvoisin.
Ce dislrict s'adonne à la culture de la fra-ise et à l'élevage du bétail; il produit du fromage réputé.
District de Conthey
Ce disl'rict comprend trois régions: la plaine, le coteau de Conthey et le v'allon de Nendaz.
Chamoson, gro's village ,rénové a:vec goûi' s'élève sur un cône de déjection formé par des terrains qui se détachent du ma'ssif du Haut-de-Cry. Les derniers éboulements sont récents. C'ette commune possède des vergers et un vignoble qui possent pour les plus beaux du canton. A St-Pierre de Clages on remarqu'e une église romane très ancienne. Ardon est un beau village à l'entrée des gorges de la Lizerne; on y voit une impo'rtante fonderie. D,e là on peut monter au lac de Derborence et par le Pas de Cheville descendre dans le canton de Va'U'd. Peu après Ardon on arrive à Vétroz, célèbre par ses vins fins; puis à la grande commune ,de Conthey dont les viHa'ges et les mayens sont ·piqués comme des fleurs bl'anches dans les flancs du cotealu. Ce'tte commune tire ses res\sources de l'élevage, de la vilticUlltulre et de l'arboricuhure. Conthey constituait durant la féoda,lité une pluce forte de la Savo,ie, fa'ce à la vi·lle épiscopa'ie qui lui oppo·sait, à l'est de la Morge formant limite, les châteaux de Montorge et de la Soie.
Le vallon de la Printze comprend la grande commune de Nendaz dont les habitants vivent de l'ag.6cu1Iture; champs et vergers fo'urnissent du blé et des fruits. Aproz, dans la plaine, po'ssède une source minérale réputée.
- 369-
QUESTIONS
Dessine le district d'Entrement. Quelles 'en sent les limites, les armeiries, la pepu,latien, le chef~lieu ?
Cite, de la Pierre-à-Veir a'u cel de Fenêtre, teutes les mentagnes se rappertant nu massif du Pleureur. Cite teutes celles qui fent partie du ma:ssif du Cembin; celles du massif du Ment Blanc.
Quelles sent les 3 Dran'ses ? Où prennent-elle's leur seurce ? Dans quelle directien ceule la Dranse, d'Orsières à Sembrc;mcher ?
. Nemme 2 villages situés sur l'a rive ,droite :de la Dranse d'Entrement; 1 sur la rive ga'uche. ,Mentienne 3 villages expe\sés au .midi ; 1 ex pesé à l'est; 1 à l'eu'est.
Quel ,est le villa'ge du vall Ferret près de Saleinaz ? Que sais-tu du Ma'rtigny-Orsiè'res ? ' . Quel'Ie est la de'rnière cemmune ,avant le St-Bernard? De quelle lecallité mente-t-en à Champex ? Cite 4 statiens d'étrangers du district. D'eù fa'is-tu l'ascensien du Categne, de la Pierre-à-Veir, du Vélan? Où l,a reute du St-Berna'rd f,ranchit-e,ll,e la Dranse ? Que sa-is-~u de l'hespice du Grand St-Bernard? Celleotienne des vu'es de ce diskid.
QUESTIONS
Dessine le dis,trict de Centhey. Quelles en sent los limites? Les armeiries ? Quelle est ,la pepulatien ? De quei s'eccupent les habitants? Cembien de régiens cemprend ce distrid?
Quelles rivières passent dans les cemmunes de Chamesen, d'Arden, de Conthey, de Nendaz ?
De Centhey, par quel cO'I peux-tu te rendre dans le canten de Beme? Et d'Arden cemment te rendrais-tu à Bex? Cembilen de temps durera appreximativement ta course? (350 m.; des/cente 1/2 ), .
Au pied de que'lle mentagne est adessé Chamesen ? Que,lles mentagnes s'élèvent a'u fend du vla,1 de Nendaz ? Cite un viHage de Nendaz situé dans l,a pl-aine. Qu'est-ce qui fait la ri'chesse des cemmunes de Centhey, de Vét're'zi d'Arden
e't de Chamesen ? Nemme un village de Chamesen qui pessède une vieille église remarquahle. Qu'elles industries y a-t-ill à Arden? Dans quelles directiens aeu'lent la Printze ? La Merge ? Cite quelques villag,es de Centhey. D'où part la route qui cenduit à Nendaz ? Mesure la largeur de la plaine entre Vétrez et le Rhône. Fa'is une collectien de gravures se rappertant à 'ce district. Qu'entend-en par une sourae minérale? Une seurce thermale?
- 370-
COMMUNICATIONS
COURS DE PERFECTIOtNNEM,ENT
M ,in d'e pea:mett'ne au pell'sonnci enseignant
die prendre à 'temps les di'Slpositioll.!S ul'iJl'es
pour pOUIy-oü' a,ssisll'er :au :cours de !perfection.
nement, mous il'linlfol1ll1ons que le cours ldoe
1959 se ~ienldra Idmiall1t la sema,ine Idu 17 ~u
22 aoÛlt.
Avril 1959.
Le Chef du Département de l'Instruction publique:
M. GROSS
AVEC NOS INSP,ECTEURS SC:OLAIRES
Lundi 13 avril, 'les J.nsopectelws ISlcO'loo.lJ'es du
canton 'se sont rbuni,s à Sion ten tAs:semb[lée
an.nueJl1e, 'sous la pl,ésidence d'e M. Gross,
ohef du üéiparl1eJ11Jent, de MM. Evéquoz 'et
Oha's.tonay, ohClfls d.e service.
La !Il1'at,inbe f.ut pIles que 'entièrement consaCl,ée ,à ,la pTéS'erJl{1a,ti,on du nouveau pro
g'11aulme Ipour Ile.s écoles pr,imaires, son es
Pl,it, 'S'eJS ·ca,l"a'ctèJ.1C1s, !S'es innOVialllÎ!o;J.llS. Cette
pl,bS'e,ntation fut ifiaite p'alr 'M. S'Î'erliO, dyna
mÎlque p11éS1Îld'eJlIt ,d,e la CommJÎJssi,oll1 Idres P.ro
gDaUl!me's, et pla'r M. Bél'a'l',d, secrét,aire 'et
ohieViilUe 'O'UvrièliC de 'cette très 1I.·,em~ll~qua'hil!e l,éaJHs-allron.
11 y a Heu de l'aJPIpeJ,er 'oomhi'en ,f'Ult com!p'li
quée Ja tâohe de J!a 'ComulÏis'sio!l1 en raison
de !l,a èLm1ée 'si va'l1i'abtLe ,doe 11a IscoiJ.la1"ÏlJé vallaisaune. iLa l~llipild,i{1é laV{~c .l!aquell'Le oe tl'av,aliiJ.
fut mené ,à chef n'Ien 'eM 'qlle p:1us admi'l'ab[e. Ge plan ,d',é1tuld'BS n'Ielst pais uue ,sèche nom'en
dlla trl.I!re, ,~l e1st un guild'e et 'lllli o'UitiJl Ie~llrê
men1lC>nt 'complClt, 'qui il'a!Ï.sse !pO'UIJ.'1iant 'au mlai
Îl'e toute 'son >Ïnitilatw.e. Al1011S que Genève
Détpal~tÎ't Ilia m:aillièœ pa'r moi's I( en SeŒ<gique,
par Is'em'ainJes) ILe progl'amlIl11e vail'a"Î'san a'ssUl~
une mIH'I!;lC d 'e [i:b:el~té !liont lLarge, tout 'en corn
pO'rta1]t un hOll.1a!Î!J.ie ipuéols. M, Evé'cptIo'z est
heureux d'lajoulJer que le 110uv,eau prü
gl'all11!l11e a lfiait l'ülbj'et .d'~ipI)l1éci,atÎ'olllls flat
teuSeiS h011S du oa:ilton, III Mamm'ent à N euchâtell.
Flai's-ant le tour de leul's 'préo:cowpa'tions !pro-
MITTEILUNGEN
f'essionne'lles, les InspecteUl's soulevèrent Je
oas très fréquent .des enfants qUIÎ commen
OeJ1t J'boo:le à 'six ans, lalons que le pro
gramm,e Ip-a'l't doe sept ans. n 're.SSOll~t d,e la
d,isculssioH 'qu',aucune dÜ'e!cti'V'e Jg'énéra\le ne
peut êltl'e Id'onnée pour J'e 'mom'ent, mais sew1ement Ides Isoùu:t,ions Iloca'les, ,en atVendant
que soit 'réJaHsé O!e projet du üérpartement
de crJée'r 'Une ,secÜon Monlles'sor·i à l'Ec()lle
Normale.
Un ,autre point de ,d,isou&siou ,flUt ceJlui die
l',écril~ure. On constate torujoU!l's piLus de
1a,u5'ser-a11er dlaus ce d'OImai,n:e, même à l'écheJlon !prinl'a;ire: mauvais1e tenue de ~a
plume, absenoe de ,piLeinls et ,de déliés, man
que total Ide 'présentation, tiillllilS'ilbti:lJillé. !F1aut
ill su'Îlvre ille courant 'de La f'llici'li:llé, IaccJepl'er n'imp'orte ,quel ,hi,él'()Iglly,phe, 'autor,i'ser S\ty
Los 'elt ,stylos à Mlle Idès Ile Idegt,é moyen?
T'o~aJlement alppuyés par t1e nép'al' tement,
M'eJS'&iellil:s 1e1s Illtsp'e'cteur'5 estim'ent qu'on l1'e sWUl'ali,t ahou1lÎl' qu'à J'·all'alJ.·chie len SHCri
fd,wnt ,à une to:lérauce 'eIlll1lmude Idle II10ut eff.ol't édwcJalt:H r,be~, .oar C"elst ,en déf:initiv,e ileva!J.lt
1',~Ho'l·,t qu.e recu'1ent 'le maitr'e et pal' su.ite
l'.éJèVie. Ensei'gn'OJ1's l'iystérnatiqueillleut l'écr'Î
tIu-re angll!a'is'e aux de'g11és ~nflél'~eaH' e1t moy,en,
ainsi que ,l'ürdi'(fU'e Ile progr,amme. Aru deg11é
swpérieur, qU!and la persoll1ll1wM1lé d'e l'élève
vient à s;af,fi'rmer dans ila gl'aphiJe, Idonnon:s
droit de ,cité là Il'IéCll'iture droil'e, ne chicanoll1lS
pais !tro'p s'Ur ~'es pleins Clt tle's détlités, ma,is
soyo:n:s 'inWau5'Îlg,eanl!s pour l 'a lÎl5ihili{1é, le soin, lLa pl~ésenta,.,ion. .
Une 'causerie Ide M, le Dr ,c,a,1pÎnj, che,f !Can
tonall 'du sellV-Îce d"h)'lgiène, sur o1a p.rophyla
xie Id/entaŒlie et SlUr CIe qu''On Iwttend du per
sonnell ens'eÎ'gnant e t Ides pra<t',enbs dans ce
d'omaillle, cJlôtum cette Mcollidte jOlll'uée l<:I.e
ti1aVia1ill. Itl nolUs Pllai,t d'e COllsl'a/ter que nos inspec
l'ffiH'S s.c()llaü~es va.rIJag,el1lt no'8 LSouciiS et '1'10'5
efforts pédago:g,iques, Nol're vœ'Uest 'qu'ills
devÎlennent de plu'S 'en pltU!s l,es «consei[
lers péd'ago:giqUie'S» dont p'al'le Dottl'-ens.
E.C.
- 371-
CAISS,E DE RETRAITE DU PERSONNEL ENSEIGNANT DU CANTON DU VA.LAIS
RUHEGEHA.LTSI{ASSE DES WAtUSER tEHRPERSONALS
Comptes de gestion - Rechnung Exercice 1958 . Verwaltung 1958
a} Produits· Einnahmen CotÏtS'a'l'ion'S des membor,e;s • M,iltg~oÏJede,rlbcitrage GO'ntriibul~iO'l1!s Q,eJg emp1lO'y.elUl'18 . LArbeitg'ebel-beitrage T'ol'all d,e's ,l'alc:ha.ts . TO'ta,1 (l'e·r Hückkauf,e IntbrêJlls Id'e l'anné:e . ZlnJS'eJJ.l TIl1llJl1iSlfe l'ts Ide il!a caiss·e d.es ,(],éipO'lSlan;l1s Hertnag tauS der Spare,inJleg,erlŒss·e
ToJ~al Id·es ,prO'duits . TO',ral'einnahmen
b) Charges . Ausgaben TO'~a;1 dies ,pelll'S~O'llS . Ausbezah!lte Relliten RmnbO'u'l1selJUeJJ.ülls . Rüc.kz.aihthmgen Fr,M.s de ges1rioll . Ve.nva!:tJUinglSp,es'en
T'O"~al des chal'ges . TO'roolausg'aben
c} Balance· Bilanz 'Do.~all ,d,es rprO'1f.l!tüts TOil.MleŒnuahm,en T'O't'all d.ets ohall1ges - TlO',talltaU'S'gahien
EX'cédlent d,e 'l'iannbe . EiulI1:athmell1ühe'rsdm'ss
Doit· Soll Avoir· Raben 335245.25 335245.25 47686.85
345838.30 288667.10
351686.65 67350.65 11433.20
430470.50
1352682.75
1 352682.75 430470.50
922212.25
Bilan d'entrée au 1 er janvier 1 ~58 - Eingangsbilanz am 1. Januar 1958 Actif - Aktiven Passif - Passiven
Tilil1eS 'elt obHg. d'tEt.at - Titeil unil. S:œ'allsO'hl~ga1ionen Banque oa11!tO'l1'alle : cO'm·pte à ,terme· KantO"l1Iatlhlllnk : T ,ermilllkO'nto A)(llln1n,isltl'altÎO'n flédlél'. Ides IcO'n'h"ilbu.tiO'll's - Eild. SteJU:el'V'envaltung Dé:biteur : tEtait Idu V:ailtaÎs - S:clruJldner : Staa·t 'Walm,i" Ma tériell . Ma,lla',i:al Grupitlrul: S'oIlJd:e . Ka·pûJœl: S'wLdO'
TO'taux . ToJtall
470000.-8734182.80
85254.20 55717.27
1.-
9345155.27
Bilan de sortie au 31. 12. 1958 - Schlussbilanz vom 31. 12. 1958
Titr,es et O'bilig. (l',Etalt • T~tell un.d Staal'wbJLi'ga:tÎO'nen Banque loanI'O'lll8il,e : coollip.te à tenne - KllIntO'niaflibank : T'erminkO'ntO' Aldmi'I1iÎ's,tratliI011 ,fJéJdél'. d 'eJs oO'n;t'l,ilhllltt. - EiId'g. SteuerlVerwall-::ung DébÎ!l1eur: Bta!t du Vall'ailS . Schut1dnel': Stl.1at W,aJl1i's Matériell . Mate!l'Œali Crup.i..t!ali : sotlJd.e . I('apitall : SruldO'
959000.-919083055
46755.-70780 .97
1.-
9 345 155.27
9345155.27
10267367.52
TlO't!aux . TO'tal 10267 367.52 10267 367.52
Fonds de secours - Hilfsfonds Comptes d9 l'année 1958 - Jahresrechnung 1958
Doit - Soll Avoir - Raben
SO'Me du 'o0ll111p:ve 1957 . 8aiLclO' der nech~lU':lg 1957 J.n:térê~s .de ll"année - Z.in:sen V,irements ,d.e Il,a CaÎ'ss'e .des dépO'/=an:ts - Überl.ra:g taUS Ider Sparein'i'eg'eI'lm.sse
12081.50 483 .. 25
21003.45 P'aymnerutls IeJIl IOO''lll"lS d':ex-el,cilce . Z.ah~'Un'gen walH~end 'd/e!s }ahl'es 3380.80 Solde 1958 - SalldO' 1958 _ _ 3_0 _18_7_.4_0 _____ _
TO'taux . TO'tal __ 3_3_5_6_8._2_0 ___ 3_3_5_6_8_.2_0
- . 372 - __
If
Caisse des déposants - Spareinlegerkasse
AtvO'Ll1S au. 1. 7. 1957 . Gutilmhen am 1. 7. 1957 l 'nt1érêts d·e ra,nuée . Zinls'en
Doit· SoU Avoir - Raben
GO'ttÏJs:aitJÎO'il1!s odes memb'l'es . Miitgll'Île'd.e,rb'e~Jtrag,e GO'nJtIl"ÏJhll'tilOl1's dies emipllO'yeUl'iS • Al1helit'g:elha'bdt'ra'ge Ti'tansfte1111s de ila OaÎSlse de retlia.i.lle . Üh'ertr.a'ge Hulf d li'e R'llheg,e,h.alltiskasse SOl'ri:e!S Id'e 'Co·til~mItiO'ns • RückZ'M1l1ul1lg vO'n Mitglli,e:d.erJmi:tr,agleJJ.l 176864.70
624656.40 24331.30 63271.70 63271.70 20004.10
SO'rtÎoes de cO'ntil'ilhuti'O'n'S • Rüc:kz'aihllruil1!g YO''l1 AdJ'e'ÎltJg.ehoa-heriJtra·g.en 176864.70 T'O'~a'l d.es a'Voü1s au 1. 7. 1958 . T,O"l'ail d ies Gutha.beJ1ls am 1. 7 .. 1958 _4_4_1_8_0_5_.8_0 _____ _
TO'~aux • TO'tal1 795535.20 790$ 535.20
Total des Avoirs - Total der Guthaben
Ga'Îlsse ,ae lnetraite • Rurhegehahsk)alSlse CaisS'e des IdépO'sanl's • 8;paorieinlllegenlmSise FIOUdls de Ise;CO'U11s • HiHlSkaosse
TOIttru! . T O'tal
10267367.52 441805.80 30187.40
10739360.72
Statistique générale - AIIgemeine Statistik
a) Membres cotvsants . Beitragspflichtige Mitglieder 341 Nl'stÎ'tUtr'Ïlces • Lem"eroÏ'l1!l1ell (335 + 28 - 22) 4,06 'Î!l1!Sti:t'llI'BIUl1S • Le;hr,el' (418 + 17 - 29)
747 (753 + 4,5 - 5,1)
b} Membres déposants. Mitglieder der Spal'einlegerkasse 212 inlstilJultric;es • Lehl.iel',imüen (435 + 17 - 240) 192 iÏll'StiliuteJUillS • lielwa' (372 + lo8 - 198)
404 (807 + 35 - 438)
c} Membres pensionnés. Pensionierte Mitglieder : 62 inJs'tlÎ!tJute!'lll'lS l'etna~tés . ipensiO'nierlt'e liehl'el' 42 rustitUlh'Î!ees retraitées - .p'ensiO'merl'e Le;hl~rÎnnen
8 IÎJnistÏ'tuteJUns inV'aJlid!es . illl'V,aMe iLeilu',er 15 :institut,r,iloes inVlalHdJes • im/lai1i.d'e Lehrerilll'l1ell 6 '\"eufis d'illsliiltutri'ces • W,i,twer VO''l1 Lehl1B11iunen
40 ;Y'e'Uv.es d',iuiStituteUll'is . WiJmvell 'VO'n LeJhl'ern 21 'e!.l1.fmlltts de pensÎlO'nnés . IGnder 'VO'n PeusiO'n:i.erten ~ O'11phetlÎll's • WariJsen
239
Rapport
de vérification des comptes
( 61 + 4 - 3) ( 4.1 + 1 - 0) Fi'. 210876.05 ( 6 + 4 - 2) ( 17 + 1 - 3) = Fil'. 73212.60 ( 6 + 0 - 0) ( 41 + 0 - 1) = Fr. 45948.40 ( 26 + 2 - 7) = Fr. 8 368.40 ( 43 + 2 - 4) = Fr .. 13 281.20
(245 + 14 - 20) = Fr. 351 686.65
Bericht
der Rechnungsreyisoren
En oO'n!fO'rm'Î'tlé ,du maorud.at qUÎ leur ta él'é
oonfié 'par 'l'Ass'eJmh!Lée :gIénéra/le, Iles 'V,ér:if~
oatem's d·es ·cO'mlpilles 'sOlUls&i..g!lllés OII1;t prO'c·éJClé le 14 mru1s 1959 laux O'pé11aliiIOIlIS de ~O'ntrô[e
d'es oO'mptJe!s ,d.e la CaÎ!sse .de l'eJtraite pO'ur l',a'll'l'1'ée 1958.
In Ausiilmng :d'es ti'hnen von d·el' De.ie'giel·ten. V'el,samm/lung ürbel'tl'a.g/enell ,Manibl'tes tf'ra.œn
die ullterzelchueJten R'eJcihull'l1Igs.re;vis'O'l.·en am
14. Marz 1959 zu eJiner Si.tzung Zll'sammen,
am ,d'i·e V,el'w:alltJun~sr.echl1lung 1958 d'e·r Ruhe· gehalhsk'aslSe z,u rprüfen.
Ils Oint tO'ut od'~hO''l1d ·cO'nstaté lllIV'ec satiosfac· tiO'n que la fO'r,tune ,de ,la Caiss·e eO'l1rtlÎnue
VO'l.· aHem S'teJhllien ,sÎle mît grÛi&:ser B-efdedoi·
gung Fest, da/ss der Vermog'enssliand dlel'
- · 373 -
rap~d-f'>mel1't à ,s'amJél1iol'er maJ1gré Iles charges
nouvelles réSiUlhétlltt des mo'clif'~(jal1ions ISI~a
tutalÏres .
La f.ortune -totaIle Ide iLa Oailslse lfi,g-uroan,t aux
divers postJes IdiU IB:i:Iml Ig,énérall eSlt -en eff'Bt à fLa If.i,n d 'e Il"exel;cic,e 1958 de
Fr. 10739360.72 aloll'S qu'leHe étaÏ't là fin
1957 de Fr. 9 981 893.,17
d'o.ù une aiUgmentation de iFr. 75711,67.55
OeUe uwgmenl'a1Ji'Oll lest -CO'i1'st~tué:e par les CO'lnp tes 'Sui ,"antls :
1. EXlcédelllt die /la üai'sse
,de lie'tI'aite : Fr.
2. Exoédent du IFo.nds de
seCOlWS : Fr.
Total: Fr.
dlOIlJt à Id,éldulire: d'Ïm.inJwtion
d,e iLa fortune Ide la Oai:~lse
deJ3 Idlélpos-al\1.bs : Fr.
Augmentation neJtte : F,r.
922212.25
18105.90
940318.15
182850.60
757467.55
Comptes de gestion de la Caisse
P,ro:dluÎ!~s :
Ohla r,g,es :
EXloéd-ent Ides Ipro:duit5 :
Br. 1352682.75
rFr. 430470.50
Fr.
L'.i:I11Iportanoe ÜOl1'srrdfu'lalbl~e Idle ce-s mo.ntants
se . ,troU'TJe infllrtlleJll0ée ipalr le m'oruv'ean'ent
in:tel'ne Ides C0111Jptes, nol1annnent par [e
tmnsfel't ,d'e fI'. 288 667 .10 'Provenant à la
Oali..s-s'e de il'eltl',ai,te pal' le DOltt Id'e ILa ICais5e d,e's tléposants.
Lels If'l',M's 'FJénél,aux, Iqui ét-aknt en 1957 de
fI' . 16791.65 o.nt été lliamCln!és 'eu 1958 il fI'. 11 4,33.20. üell~e ldimil1iul'Î'o.n Ipl'o.lvi,el1!t des
fIiais moins é}.evéls d'e l"exp'ert ipo.lU' l'étw.:le
des l1(~~isio.11!S 'sta'Rtta,ires. Vu le I tr.a~aÏ'l né
ces's~bé Ipar [la -l'enu!e d'u!l1!e cOll11JptahiiLiitlé pour
la Oails'S'e de 'l'etr-ail'e et d'une ault·re po.ur
la Ca'~srS'e dies d,bp'08wnts ave'c tOiUS !'BS con
t'rô['eJs jUlSllif.iICla.t.iis alÎnsi qiUe Je mou.v~m·eJI1:t
iml}J'Ol1i~anlt Ides comptes de la gesti·o.u, lle's
frais adm'inÎ'S!tr.al~~~s rpelllv;eut être cOl1'soi.cJ.éliBS
comme favorahl}les à Ilia Cairss-e.
L"eX'amen cO~11'p[et de tous Iles comptes de
La gestion, Idu Hi,l'an, l'e po.intag·e cles écri
hlres avec ilels pièoes justificativBS, o.nt
I(.asse si.ch 'l'a.sch ver..bessert und z""ar R'OtZ
der neuoo fiina'l1.zli'eI~len V,erplfllidhtungten, dlÎe
sÎlch 'aus der A'biinld'eml1lg .d'er Staltilltoo erg,e
ben. nUIs Ges'a!11lt'veDmo'ge'l1 deJI' Kasrs'e - eJS
setit sich laus den vel's'chÎ'edenen in der
BHanz aUIf.g.elführbe.n ,p.os,N~n zwsammen - er-
1ï~ich~e auf EncJ.e des V.epw'ahung-sja.hres
1958 den Beh·.ag 'Von F :r . 10739360.72. Es
betmg 'a!111 31. Oezemher '1957 Fr. 9981893 :17.
Die Vermo.geJI1:szull1'ahme bcliiUlft SiCih allso
aillf Fr. 757467 .55. 8Î1e a,st wie {:o[gJt he
g'l1üntd,et:
1. ÜlYel'sc:hu;s·s der RiUhegeJhéIJ~tskaS6e:
2. Ü~)ersclmss d·es Hiillf,s
fO'n'ds:
Alhzüg1lÎlch : Verminderung
des V'ermo,gens de'r Spar-
Fr. 92,22l-2.25
Fr. 18105.90
Fr. 940 318..l5
einllelgrerkass-e : Fr. 182 850.60
r-bti\1ozun:ahl111e : Fir. 757467 .55
Verwaltu.ngsrechnung der [(asse
EilI1l1ahmen:
Aa.ls'g'aheu :
E~nnalhmenüherlS'CJl1Uss :
Fr. 1352682.75
Fr. 430417.50
Fr. 922212:25
Die'se hohen B.e~riirg.e wil'd beoiin!g,t dUl'ch die
internenl Velll110'gel1lsV'el;schilebunlgen; ..sie iha
cleu i,hl'el1 Grund vOir -allilem in d :er Verhu
chung ·von Fr. 288 667 ,10 ·aus der Spareinle.
g·ed\:lalsse wwf d la·s Ko.nto d,el' R'llhegehailills-
1\:laS'se.
Di.e ·aUgemeinen Unko.'sten ~)etJrugeJIl im
Jra,Ime 1957: ,F'r. 16791.65. tSie ko.nn'ten lim
Bel1ilchttsjahre au:f Fr. 11 4-33.20 her,albg'esetzt
\v·erdlell. Dies·e V,er:mÎorldJerung erkiliil"t l'iIÎlc:h
durcih ,den Ums,tJand, ,d-a,srs d,em Expel,ten
wenilgel' an Honorar alusge'rÎ'chtet wel,den
mU's'ste rails l,el'Z'te:s Jahl', da die Statuten
der rK!a'S'se in Rew'sion heg'1~i[flell W'aren. Hin
gegen dürf.en wir es nli:cht unteri}.a:s·sen, d3l1'a.uf
hinzU'\V'eisen, dass dem V'e-l'waher d'el' Kasse
du.rch di'e ge.nanll'te He.vi,s·i,o.n ei,ue sdu' lx~;d-eiUterlide MeJlmarbed.t erwaChSleJIl 'Î.st. nie Fühl,ung ei.ner e~gealen BUlchlml.tung für
die iRlU,he'g.ehaJl"tls- und fùr di·e 8ip'arreinJeger
krusse m'Ît den venschj,edenen dlal111Ï't rverbun
denen Ko.ntl'ol1Ien und z'U'sii'whchen Buohun.
- 374-
démo.ntr,é 11':eX'aobi·tJud'e «l·es compl'es qui !}lOU'S
o.n!t élt·é so.iUlnilS. No.us f,é,ih.lcitol1'S Le caissier
po.ur Ila ~)o..nne beaue ,die la comlp\1ah~11té et ilia
v,igilance ·a'V,e;c a-aquelile ill suilt 'et sauvBgarde
les inl~érêilJs Ide 11a üalÎs'se. No.fUls le remeil'cio.ns
éig,aiLemeait Ipour Il''amaMlité avec iLaque['lle
il n'o.lll,s la f,o.lU·rnlÎ Ito.'llIS Iles ,r.elllseÎ1gHffiuenlts 'et
les Ip11édilsionrs dernanJt:1lées .
Alu Vlll relie \Ces 'Co.\1lS!ra'~aitIio.Œ1'S, nows pro.posons
à l'oAs'S-e:mbJ-ée Id'laplpro.iU!ver tL~s iwés·ent.s
co.ttnrp'tes ,et -d':en do.nIller dédhar'ge aux 0.1"
g.ane·s l'erSlpo.ns'ahil:es.
Si'on, le 14 mars 1959.
L'es vérifi ca1'eUl's :
E. Bourdin A. Zengaffinen
R a p p 0 r t d e 9 est i, 0 n
Le no.uveau rè~eme11rt .d,e [lia cais-se de re:h'alÎ te
d.éploùre ·ses ef.f.ells il pal'tir ·du le,r Jauvie·r
1958.
Ma'lg,né Jles nomlb:l.iooses mo.·dif.ioatiom; in ter
Vlen(U:es, il'eJs rn,embres aotM's !l1'o.nt guère
ap'erçu ,de -ohanlglernen't. 1[5 Ollft co.ntrÎlmé à
co.tÎ,s'er Isur ~e u~aiteJInent de baise, 'l'es primes
d'âge 'et tl'lailil:o.'oo.llion de ménag.e. POiUr e.ux,
nbvo'1u~io.n ,est IpJutôt d"o.lidre interne; leurs
cOll'tl.'ÎlbutJÏ'o.ns ISOTlII: ico.mptalhiM's·ées à ~Ia oa,iisse
d'la's'SiUrance oet non pru's pairtiÏ,eili1eJl111ent à ['a
cailSlS.e des lc1êpoS'an!~s.
En l'fwanche, l1e;s membres pensio.nné.s -o.nt "ru 'l'eur irenlte seJIlsiihl,ement ,augm'eu~ée t'lu /fIait
que l1es 'a.nnées antérJerures là 1945 comptent
luain!tenant pour ides annéeiS lenltières d'a'sl'lu
l'au ce ,et ne so.nt rpJiUS alJl1lputées d.e 3/10,
ooonm'e c',étalÎt \lie 'ClaiS SOllllS tle11égill11e du 'règa-e
ment préobdent.
AIu iSlUl'P~UlS, une aI1.tgmentla,rio.n d ie 20 '% de Ja
1 ente a éllé o.ct1'o)~ée ,aux l'eltraités.
GelS dlispo's~t+Oi1'S ,se 'sont loo.ncl"ét,isé'es pair une
d·éVense swpplérnel1talÎre de 100000 h. pour
l'aImée 1958. Ce ~hi,ffre sera lar.geme.nt dé
pa.ssé ,dans leos années à venir, c'est-à-dire
au fur -et ·à mesure 'qu'augmenl'el<a le nom-
gen 'slÎnd d'er GrluH,d ,d:er e.l'wiihnten Arheitts
~unl-aJh~11'e .
Di'e 'Yo:11stiiTl'di.ge Prii,fung vo.n Verw.a!ltlungs
rechniUl1g und Bi,].a~1Z, di'e versch'ie,denen iV'OJ.'
genoonmenlen Sbic>hpl~olhen Ü'bel',zeuglten uns
von d'er Rüchti,gtkeù't tck~r vo.rai,egenlc1'en 'Ve,l'
war:Iœungsr'e'ohJ1'\1Illig . Wir h'eg11ück~vüns-chen
d'en Verwa1lver Izur ausrg.ez,eichneiten FüI11'ung
der BuohhaJhulTg 'llml der FestJiglœit, mit well
cher el' Id:i.e In:ter'esrs'en :d·er Kwsse ~m Auge
he1üillt und vertelid'Îgt. lDer gilelÎ'che Dank
gebührt ibm {'ür die L'~eheniswiiridi.gk'eü,
mi,t der el' UHS Idi'e v:erilung,teJIl A'lllSkünf:tle
el~tJelÎlte.
Auf Gl'und d'Îeser F:es11Sl~éIJ1Illng'eu ,bea:ntrag~n
""il' Ider Vel'Samnllrung, 'cHe Verwall'tullgsreClh
nung ~11 g,eneh!ll1i.gen und den ver,antwort
liohen Org.anen Ider Kas·se Endastung ~u
ertieülen.
Sitten, den 14.. Miil1Z .1959.
Di1e VienvlaŒltm1JgS'11fWnsor·en :
E. Bourdin A. Zengaffinen
Verwaltungsbericht
nas nleue Regl1BmBnit ,d,er Kasse steht se'Î't
d<2\)l1 1. Januar des BerlÎ'chtsjlahres dn lü'Rft. Seine Re.visio.n br·achte !CHe Ahiind.erung
~ahllreioher, z. T. wesentIliIoher oBe:Sft\immun
gen, o.Ime das's j ·eldoClh IdlÎle AlQtJi~l!ITl'~g-1iedel'
vo.n diesel' neu'en Saoh[l3ge 'V,ilel 'g,ernerk't
hiitten . Sie fuhren fo.rt, ihr.e l''e'gLementari
sohen Bei:trii'g,e laillf AlllfranglsFJe!lllah, A:lter5-
zulLélJgen U!ll'd Fam~li'en~u'l'éIJg'e zu ent.rÎ:chten.
Dale reing·etreltene And.el'1ul1!g Ihat für ,s,i.e m leJ.l1'
il1!tel'nen ühar.M\:1ter: ,d '~e ,Beiu'a'ge wel'den
niiml}i,ch jetzt a-Ulf Konto Ruh'egehalll~skasse
' oed:nlldht und nÎ'ciht mehr wIÎJe h±Siher te~l
w,ei;s'eauf die Spar·e'inJegtel'lŒ.srse.
Ein TeJi[ ,d'er !BeZ'üger 'erllebte eine merUi
che &,holnmg illl'·er R ente, weill nun 'auoh
d,i,e vo.r ,dem Sdhrulljahre 1()44/45 'gell-eÏ'sl1etlen
Dti'enstj.aI11'e ,c,ür 'clite V,el',sicJhel'ung voll,l in
Ânl1eohnung kOl11'men, d. h. nicht ll11~hr iUm
3/10 g'ekü:l'2'Jt wer:c1'en wÎ'e hi's ZU!l11 1. ]a nlll al'
1958.
Für die übl"Îgen Alher S:1'en·tn<e>r el~flUhr Idie
Rente eine IErhOlhung mn QO %.
nie neuen BeSitimmmligen hatl1el1 natÜonlil(')h
2'Jusa:tzI,iche Ausgahen zur IFo.:Lgle . Sile heHe~en
S'~ch für Id1as Jlahr 1958 auf 11Url1d LF'l· .
- 375-
1 /
/'
bre /(h~s p ensionnés. La ,d,épeuse oSer,ailt p~us
consûdérabile ,encore si Il'âge Id'e [a mise à l'a
retl,atiJte n',ruvait ,éJtJé portJé ,à 65 ans .
NO'UiS 'avonlS lCJeqJ~e!J1ld'ant ,lia ~atJi,sf'aCiÜon de
OOlJ1lstlatler que lOeJS nO'llN·eU'es :dép'eases n''Onlt
nruMem ellt af,f,ec!llé l',équùIirbl'e d'e [a 'mis's'e.
Ai'llsi que cd,a r e'S'SOl,t d es comp11e>s , ~e's
cont,rilbUtliOlJ1S d es {nl'e~TIlbrels e>t Id 'e ,1'e:mpJoyeur
s',blèvent en chiff')Jes rondis à 670000 fI'. IleiS
int,érê ts ,à 345000 fr ., grâoe à 'lag&:rantre du
taux ,acco l1dé par Il"Etat, 'c'e Iqui porte .les ·r e
cettes h'l'utes il. ipIlus d'ml mi~lliO'n ,de franos.
]jl ,e>st vra.i que 'l e>s el1'gag,em·ents de ,la oaÎs>s'e
croissent pro,po'rtli,onn1el11enrentt aux encai>ss e
m entJs, lITI'adiS SUl' dels ,collseilLs aWlS'és de l'ex
pert, tou:lie:s m esures à ce t égard ont étJé
pri>s'es pour a,s'surer lia -séoorillé e't .J'avenir
de iIra -oa'ÏJsse. L es prolgrès r éJall,ilS és dans !l,e doma'Ïtle de
la pl~o/longati'On die soolallirté s e r·é,per.c,U't.ent
imllTIléid Îlat'erruent su~· Œ'a cais's'e. En veDtu d e s
dilS.positions 'du règJement, les maîtres âgés
die moins d.'e 40 ,aniS 'Ont l'oMig,aüon de s'as
SlUl1er sur I.e nOiUw,au traÜ'ement en cas
de prOilong,atioll1 d ie la durée de leur classe.
Le 11aeha<t est facul1tatif pour ceux qui '011It
d éipalss<é cet âge. ILes ins ti:lUltem,s 'en rd{~SS OI\.1'S
de 30 ans Isont lalssurbs rd"OIf1fi,ce sur ile llouveuu
H'aJite>ment, :sans pay,er de l1a c<ha'tls.
La plupart d·es maÎh'es ayant Idlépas>sé la
qUlarantaine OJ1lt ,tJenu cep'en!dlau't ,à ' Is"asSlUrei'
sur Il'e tt'aliit,em ent actUiell , Cie .qui a n a ttlil'eJHre
ment ,été IaJcoep,té .
P 'ar ,suit'e Ide Œ'i'11ltJé~ra1Jio:n dans l'assul'anJcre
d'e Il'ra<u~men'tal1ion ,d'eJs tnaÏ-t<emlenœ surv,enue
en 1955, Ip[I\l!S Id'e 300000 fr. en dépôt à Œ,a
ooi<ss'e d.es déposants OUlt été 'V'h,és n lans [,a
ca~'sse, aux comptes ind,ivÎldueJ<s. Le>s HOU
vieilles d'ispo.shions n',ont ce>pend'ant pas 1S'llip
pr.imé 11a ,eai&se de's ,déip'Osanil1s Iqui r ,end
seMee 'en ·c'a's Ide 1p'l'>()Ilo:rr~atJion <d'e la sco
la'rité, ,ou Ilol~sq\l'e Id',au't-r,es raÏ'sons emtpêchent
un maÎtr,e , d'Ient~er <dans 'la caisse.
Le fond,s ,d'e !Secours toujO'llr,s soi précieux
pour sOiUla'ger des p ell'sio:.IulJéIS pal~tiow1i.è'l'1e
men't éprou\nés, ra m'alintenant ·tJl·ouvé une mou
Viel11e >S'ource ,d 'aI1im'en1!ati on. Les 'a:VOlirs 'échus
d:e l1a caiS'Ele d'es dépos'U'nt-s lauxquels nUil
n"a droit, SOl1't 'V'el'sés au fonds d e se.cours
qui 's"est :consi,dlémlbJ'e;Jllent accru en 1958.
100000.-. nielse Sum me wh',d im Laufe d er
}a,hl~e d ue b e trachdiClhe IErhon'lllng rel'f'ahren,
denn di,e Z ruM dler Renltlenhe~üger tis t ehBn
~alUs im Steiglen :begl-irfiflen. E s !Îlst jedO'ch
zu h'enl1e11ken, das's ~,ich d ,i'e :neue Alter·s
~renzle 'V011 65 J,W ·.en im Sinne ,e,ÏJner Ve'r
mi'l1ldm'un g cler Âu&gaben auswirkt.
W'Îr konnen aher mùt Be fa.-ileidigung fles.tJst-e!·
len, Idass Idie n e.ll'en Viel'plf.Hch tung'C;ll d e r
K'U's'se ,clel1en IfiinaJ1l~iellile's GlelÎloh.geWiÏoht in
keiner IW<eÎ'se zu ,g,efiiJlll~dlell vel1mooh:ten.
Arus .de'!" J.ahr,eSl~echl1lung tils!t le'rs'ÏJcht1ilCh, daS's
die B eitrag'e von Arb:eitgeb:m' und "llehmer
siloh ,auf iFil·. 670 000.- h ellaufe.n IUnd d.ie
Kralp~ta'lzrÏJnsen Fr. 345000.- aus machren,
le'tztJeres ,dank der yom Sm,at g,eJeJÎsteten
Gamnti'e. IDi:e Ijiih11liohell Geisa!ll1JtelÎnnlahmen
der K 'as·se ibeglÏ.Hll'en, ,d en Betrarg cine~' MI~I
liOtIl Franken zu iib er'S'chr.eùlten.
Man dari -&Ï'Ch ab·er von Idies'en b e'stJimmt sehr
heJŒeutenden B etralg,en u:ichtt a'}'1zu ISClhr he
eil1lCll'uJClœn lalSisen, Ide nn ~Clh IdlÎle tf.inanzÏ.eJ
l,en VerpHilohtll'l'llgen der J«aISls:e Wladl!sen. 80-
fe.l'11 .a,b er di'e 'V'OIITI Experten 'au,f~es'tetlilte'11
llichtJlill'ilen hef'Ollgt wend'en, ilSit 's1e lauch f,ür
d,i.e ZuJ~unfil: ~eSlicihert.
Auch ,die tin den l1eJtJzte n Jlalhr,en 'eJÎmgtetrerterwn
:lJa'hllr,eJic;hell 'V elilaugerung1en. Id'er 8chuldaIUer
hHehell ni'oht iO'hne sof'ort~ge und hed1el1fem:l:e
Auswi,rlmmg ,aulf Id'en f,ÏJnauZ'1ellilen St'an:d der
K.a,ssie, d ,enn daiS R eglei111le l1't vedaugt, d'ass
j'enJe's L ehrpCll"sonaŒ, dla's no.ch ni'CIhrt 40 lame
aIt lÏ.,st, Isich .au[ 'Grund ~einer neuen IBes'Otl
dUllg vel'sioherill lass·en :mus-s. I),araus ergibt
sioh notwelldlige rweise d,ire V1el'1pfJliohrung
~um Rüclclmruf. tD.ies'e i'St für jene Lehr
krafte, IMe die Gre~1Ze von 40 J,ahren üb:er
sdhQ'>Î:tten nahen, fal{!Ulltativ. Le:hr,e'r un:d
Le.hrell:illne n VOI11 weni'g:er a~'s 30 Jahl'en
werd,en orhnle ,Rücld~a'll1f V'eJl'iSiCihert aJU!f Grund
irhl'er neUien Be's'OJ,duIllg.
Di'e MClhrz<arhl der mehr ads vierzig-jahrigen
Kla'ssa!ll1i tgMeJder rh~ieil:ren dlaral11, sitch f.ür die
~egel1'wal1ti~e H e>solLdunJg ",el'si'Clhern Z'1l lassen,
ein WunS'CJh, .d·errn iJ1IatfuiliJch \eJn't'sprochen
WlUl1Œe.
All,s IFolge cl-e:s ;EJinhezug!es d-er 1955 ein
'g,etr,etenen Gehailts'elmohtung ,in die P ,en
sionsV'ersichel1Uug wUl,d,en ni'oht weniger ailis Fl'. 300000.- von d,er Sp'a,re;ÏnJ1C1gedms'se a'llf
- 376 -
La ,l'ecture d es comp.te.s ne fe l"-a p ·a,s su ffi,s·am
m elllt res'sor~ir Il' aJnup'~eI\.1r du ItraJV'aliJ. 'U'c'compJri.
par Ile 'gér-all:t, et i11 Iparaît rnéoeissaire de 'l'e
r'eJle'V,er. La miis'e ren vigu'eur d'Il nouveau
r ègl1errnent a en eU·et a1ccru 'ColllSlÙdéra'bŒe
m ent S'a ,tâ'che . LI a f,aliluwdapv>vJ.· les comptes
i nid iv,idu els , rétahl1ir dies années d 'a·s'sura.nce
en 'confo1'1111ité aVec les Id ÙSlpo'S'i1t<i'ons lactuetHe's,
l,é;part1r Iles SOIlTIllTI'es 'en 'dléipôt là la 'CuÎ's,se d es
dbpm~an'ts, loall'culler tles rachats 'rendus néCies
Sla'ÎreJs par ISuiUe d,es nOmJbr,eI\.1'Se>s p'l~olol1lg,a
~iol1ls de <la sco1al'ité.
Ges ohal"j!;e.s nOlU'V'eiHes ont 'O'bJi'g,é il.:e g,él"'ant
à l,bduir,e son a!cti",ité IScof.a:Î.l'e. Grruce à tl'a
COO111pl'·élhe'l1SlÎon de l1a d ,ir,ection d,es écoiles,
~l a IpU être .Jibél,é ide 'sa CJl'als's'e ~e same'di
ma,tin et Ile m a'l1diaprès-:l11IiJdi, pour les COll's'a
orer 'entièl'ement à la ,ca,ÏJS's'e. De ·ce'tte m la
nièr.e, la Icon1JptaihÏJ1it'é e:st con>s'talmment 'à jour
et l es comptes Iprésentés dmrs [es délais régllementair,es.
Eu ég'and aux 'a,V'antalgles nouveaux appo'l·tbs
aux 'alssur,é'S 'e t 'au boudl em ent fav orahle d'es
ooonptes, iŒ y 'a l1i<eu d'être S'atisfait du l'é
sultat ,de :l':an llée 1958.
Sion, avr,ÎlI 1959.
die ,Einzeùkon.ti Id'er M<itl~l,i ed er üher schl,ie
h en. Das 'lle>ue R e.glea11'ent macht je'doûh
die 6 par·ei'11l1eg'erJ,\::a'Sfs'e 'l1JÏcht übenf)lüssig, denn
ClS ward imrme'l' wi'e>d'er Lelmpe'r sonlU,1 ,g'erhen,
d'as G Clhahserholmngen, die slÎlch alU>S Ver
Hngel'Ul1g d er S Clh uil,d'au'er er'~elb en, nicht
V'e.l~fJùchern kal1Jn ode,r wi:hl ad'er dlaJS aus
d em eJÎne.n od'er ,allld el'n Gl'ullde nicht Akt·iv
m itgrLieJd d'er K 'alS's'e w,m,d en lmnn.
Bi'e HiHslmsS'e Ihla t s iroh beœLts in zahl,rei
CJhen FalHe'l1 ails selu' wirk'sam er'Wiesen, um
M'ÏJtgilii..ed ern, dile in eine Notll.lagle geraten
Si'lld, heHe l1 zu konn.en. Heure iiS.t lauch die
pegd1TIa'Elsi~e AUlfnung diese,s IFonds Igesichel~t,
indem 'Vlel'fadlene Guthahen heni d leJl' Spar
e iIl111'elgN,lmss'e, auf di'e nieJll1land ib e>griinde'ten
All'spruch 'erhelht, dies'er .rGas's'e zug'ule kom
m en; 'sie enl:ebJt'e 'im J'a.]1l1e 1958 eine bed.eI\.1-
t~lld,e Zunahme ihrer f,inanz~eHen Mitl1eJl.
Aus der J'ahres-l1e:chnuug is t ei,ne wichti,ge
T'at&a1che lllÎlchit g'enüg'en:d el,sidhtl,ich, wŒ
hatIJ) s ie an d.ileser Stel11e besontdel~ hervor
g,dl'Olhen 'we'rde n s'OU. Durch die Inkl'af.t
Selizull'g d:es n'euen R 'eg.Jrem.entJes e'lifuhr das
Auf,~a,benhereich ,d,es VeDwa<l.te·Œ eine hedeu
~ellde Auslwei,tem'llg. Di'e M'i,tgilii'ederkontJi
La CommisS'Îon mus's'Ilen Id'en nemen Besfinnnungen rangepa'~s t, die Z'aM ,d!er versioher;tJen Dùensltjahl1e
in Ij e dlClm Clinzd lnen FailŒ.e n lel\.1 b.eiJ:eohn~t,
di'e Guthaben Ih eÏ der Sparcin'leg'erkalS's'e ganz oder tei:lweÏ'se ·am die RuhegehaJtskas'S'e Ulll'!;1eschrireb en, die il1Jf.olg'e Velilangerung der Schulldla,uer he's'on'd'elis z.arhh'eÎlcrhien RJÜddraJUfSISilhlllmen mus'slt'en ermiueilt ~V'e].1d e n. DieS'e zusa't211i'dh en Arheit zwang Id en Vrel'1waIte~', umeine HerabS'etz>Ullig 'seiner PtfJi'chtJs'liundenza1rl a/l,s IL ehr,er nachz.utsuchen. Dank des EllItgegenJlwmm ens d·er Schuld'Îl'ek,tion 'VIon Sifl1C1n kOlillte el' fü-r 2iwei ;h~1be T,age Ipro WO'che in .s-einer I([l'u>ss'e 'el'S'etzt 'wel1den. Diese 'LO'sullg 'elüauiht ihm, sioh m ehr ,aIls blsher (h~'l' Ruhe,gehadtska S'se z.u wi'dmen.
Angôsichts d'er 'W,es'en.~liol~en V,erlhe'slS'el~m1Jgen, Id'Île da's neue Reg.1e>m enlt cle>n K!a,s·salmitgŒi.eiclern gebrachil: hat, und des gunstlgen R,ec,hnun:~sabschJU'sts es dad man mit Id'em E l'Ig'ebnlis <des JaImes 1958 sehr 'zufrieden sein. Di.e K'Omnüs'sion.
Léon IMHOFF
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als-Ï'altÏiquBs, [Jour ilie,s renv.oyer ensui'te dans
leulis pay,s Il'e;sp'Cictiif.s comme militants 'I:ou
g,es . 11 leiSt ul1gtBnt que t1e:s ehl'é~i,ens en
f.œssen't laiU:'ant. IiI y -a Idéjà 'qudlque beIDIPs
que Rome a Idonné 'ce 1J.1l0rt ,cl 'lord11e. C"es't
dal1Js cet 'e-s'pl'Î't que [·es l'espoll's'ahlles Idio'eé
salins des ln O'U!vfflnen!bs ull~s:sionnaü',es 'O:11t
demand.é à nOls ,écoilBs Id,e If'a,ir.e Ile gestJe ~lléCBS
sai're. M'allgl é ["eXo~guüé Id'es .IoealUx et -s'ans
porter Ipl~éjudilee à [',adIlTJIÎ,slsion Id'es Vailia,i'san:s,
1'EJC()ll,e Nomna'le a ,été J·a [Jr.Bm'ière à 11éipollldre
oui. Qudque'S j'O'UllS -aiv,a'llt ,PâqU'e6 'sont arri
vés à Sion .deux jeunes ,o,a,hocrnréerts I))'Our
COl11Jl11!Bl1Jcer leur EcoLe Nornl11'alle. A 's'On tOlU',
OhâtJeaune'l.llf "ruent de reeBV'oii'l' Ideux autres
Noü;s de 19 let 24 a'J1lS eu 'Vue ,d'lUne form,a
tion 'agl'ico:Le ~UIS pous,s'ée. Ges j'Bunes g·ellts
ont tous fait une ,ex:eehlBHtJe .Nnpre's'sioill.
Si nos létahli.ss'ffl11'ents IS'Cio:lair,es Ispéeiailisés
ont 'collisenti ,à Id,e réels Isa;Ol,if'iloe!s Ip'OUl' wes
11Boevoir, on ne saull',ait tl'Op lO'uer et .. . ari,cler
le 'Genltre IVlis's'ionnair,e de Sion qui pren:d il s'a charge la pl1(~sque 'tO"tahbé rcLes fr,aris
d'équilpement ·s'collœire ,et 'w,sti,mentarÎl"e de
c>e.s s)nlupatJhilque's Afr,ieoMI1Js .
E. C.
1 BIBLIOGRAPHIE Il> BÜCHER 1
Le Seigneur Jésus, par A. BO')"er.
Al1hum Id'Bstiné au Ip'l"emier ItmseiguCiluelll't
des [Jet.its 'enf'an1:ls (COUliS I)H'bp'aliaIJO'ire iet
COiUll1S ffiémen'talÎr.e 1èl~e Jannée). PIJ.°,és'enté sO'us
La fO'rme Id'une brochure ahO'ndamlmffl'1t ilHus
m:,ée 'en Ideux oO'ul,eu11s av,ec 'Un qruestiO'JU1air.e
hO',r,s .tex~.e. 210 If'll'aincs Ifpanç-a,ils.
Guide pratique pour l'éveil religieux du tout petit, par A. BO'Yell'.
Lesc'atéchistCls 'qui utilis'eront le Seigneur ] ésus O'nt IdBSoi'll1ai,s à J'eur Id,j,S/p'O'SÎ'tiO'n une
nouvelle édition d,u Gu1cle Ipra ri:que rpoUir
1'év.ei[ rel,igileux, très .sell'sih:1emBll't augmen
tée, lqui Itiel1dl~a lieu ,cIle livre du maître. Ghaque tenue illilustl1é ,de ["allhum .fel'ta Il"O'bjelt
d'Illn .eO'm!mBl1tJaire p 'édalg'og!ÏJque let d'une
véritahle pr6p:alJ.',a,trO'n du Cour,s.
Notre Cr·edo d'enfant de Dieu,
par lA. Boyer.
Ge lrivr.e ,est ile tt'oils,ième d'une ,séri,e ae ma
nuerrs pO'ur la f'OrntatJion chr,étienne du
harp<tisé il 1'â-g'e caté'chilStique.
Le premier: «NOTRE HlSTOIRE D'EN
FANT DE DIEU» é'cl,aire les tforl11lll1es dru
eoa'téCll1ÎlSIJlle par ,1.e:s faits ,d'e la R,é,v;éJatiO'n.
Le 'seoond : «NOTRE VIE D'ENFANT DE DI,EU» I111O'ntr'e 'les incid,e'nlces du catédüsJmle
dans lIa ili:tur,gie ,qui fait 'revi'Vr,e au chréti'en
le mY'stèt~e du CIU'rist. Le trO'i&ième: «NO
TIRE CREDO ID 'rENFlANT DE DLEU» est
c1estN1lé ,à aiidrer ,nel1lfant, là l'â'g·e Ide J'a pens:ée
fOI'm'eUe, rà faire, Idans s·a 'V,Île ,de foi, [,a
synthèse 'de ,ses ,Cion'I1'ariJs-sance.s Ibilhfilques, litlll·gÏJqUe.s et '0œtéc>histilql\.1'es.
L "erlif'an t la én1!d,ié ['es '.t.l',O' i,s [Ja'lilie·s cl e son
ca'béchisme: Iles Ictuesüo'l1,s ,ae d'Octl~i'lle, les
questions 'sur ~'es ,saCI'e:m'ent!s et Iles !C'OUl
manlclements. n n'·a pa's VItI le l'HIPrp'O:rt ét.rolÎt
de 'C>es Ipar.tie·s enit11c e:hles. C're,st :cda 'qu'·ill
faurt lui 1J.1lon h'e'l', ,Soi ~'O'n veut ~lUi p,el'l1lettre
d·e Id'O'IJ11'iner Iles ,collnaÎ's'S,al\1:'Oes d :iI5perS'ées.
En d"autœs term'c.s, arr:Ïv.é à ·ce s:tade où il ,"a lavO'.ir à f'ail'e :s'a pr,of'es'siO'n de fO'i, nol\.1's
devon!s 'lui ,dO'nner un f'i'l Icol1Jduct'eur, une
eO'nceJptiO'n clmétiielllle de lIa 'Vi,e, lui mO'nbrer
pourquO'i et cO'mme'Jllt ceUe oonlce!ptiO'rl1 ,chré
tÎlfflU1le de rl'exis:tell'C'e IdO'it et rpBut êtr,e v,éoUie.
Nous d'evO'ns chercher par tous Ires éllé
men'ts s'ép a r.és, présentés antérieurement, un
pO'iil1t 'de 'synthè·~.e qui lui [JerJ11Jettna d 'e ne
pO'int ,s"Bngag'er s'ans :sa'V,o·k ce qu',a fairt.
Oe [Joint Ide synthès'e ,e"c:st [e CREnO. La
litJlwgÏ'e qui l'e demande aux rpanr.a'Ïn e,t mar
l'aine, au lnO'menrt du halptê~l1te, ipuils au mo
men:t .de h eO' nlfi'l'll1 a.t'ron, qui ['e rfa,it réalff,i'l'
mer à Il.a v~gil,e pa,scal~e là « :toU6 les enfants
de Di,e,tl », ne Ile lSuggèl'tC-'t-dle [J'as?
POlUr les «enf-anrt's .d'e Dileu », Ile Cl'iedo, en
eUet, n',est 'Iras un ,simp'1e résumé de vérités
arhstraites, mais :l'e l'appel de ['amour de Di'eu
- 378-
dans la Cl'éation, 11'IIltcal'l1ation, la Rédemp
tion, Il'Oeuvr.e du Saint~ES!prh, 'l'E,gJise, la
V,i·e Eterne!He.
Il s',ag,i,t die ~reur m rO'ntl'er rCIBltte rilche.ss'e. C'est
ce 'que cepetü Jivre a ten'Ilé ide faire .
No 86 - IBoyer : «Notœ Hi,s'l'oire d'Enfant
de /Di'eu» 390 fr . f'r.
No 87 - ,Boyer: «Notr,e V,ie 'd'E11lf'ant de
Dieu» 410 fr . fI'.
NO' 88 - BOY'er : «Notre Cl'Bd'O d'Enfant
die IDieu » 480 f'r . f1'.
Das Geheimnis vorn Kornrnen des Herrn.
J'Ban DaulÎ:elou. A'll'S .drem Fl~anzOsj.s:ehetJ1
frher,trag'en vO'n 'Ma11i'a Wa,M. 206 6eiten,
~elbu11lden !DM 6.80 . Velilrag JrO',se{ Kne0ht
Oal'olLusdl'lUIekel1ei, iFranlk,furt iam Marin.
P. Da11li,ruolU, ·der 1b'e:lml1'l1te f'ranz olsis che
J esui.t, geht ,in ,dÏ'es·em Wrfwk ,ans VOn d.er
he.ute so haul~i,g 'gestellilte'll IFl"alge, ob das
OhrÎlstenlJum Ïim Vrel,gIlei.ch zn ,den ·andel·en
Rrmi~iO'nen a1s lein Tranlszel1JClffll'tes, Über
lv;eŒtrr,ildhels :anzuSlpl~ecJ.1;e'll !Sei un'd wol'in
d'e:ll'l1 di'eEle Tr'ans'zrm1Jdffl1z - 'au's d,el' 'arlJe~l1
slilch Ieline VlOlir.an'g·stellu[l.g U'l1Jd aa,s R.elc>ht zur
Mi'ssioni'erung lalbŒeiten lalS'st - hestehe.
Die BeanmvO'rtll'lllg die'ses Pl~o~)tLemkrei's'e!s
giJJt P. tDa~üéll,ou in _'Clin'fflll Itierf,grüa1id>Îg1en,
ÜlbeI1~e:u:ge11J(len AuJfri,ss des.sen, was :cla!s KO'm
men OhrLS'ti fiÜr dile g'anz'e Mel1JSohhClÎt
Urnd !tür Id'en gesamt'en Kosm'Os herl'eu'lIet.
In ,den elÎuZleLlren lKap:ilieJln ,z.BÎ,ohll'et el' die
i~1;ne'l'e GesCihichte .cottes Ilnit den M'enlschien
dUll'eh Id,ire Z'eiten hin all,s Ges'chiehte d,es
M)'Islverium's nadl. Er ze~gt, w~,e .GO'rt das
I(.ommen IChl'ilS'tÎ arwf ,d,i'e 'Elide vO'rhereitet
ha.t; wie 'er hi~1JfrÜlhrt ZUl' VlOiJJlen!d'l.lll1'g tlunch
d,as He·illsmystJe'l'ium und wlie dl\.1'r,ch da's
M)'rst'e'l'ÏJu'l1l :d:es I~reu'z'e6 ,ein iEilltss·e!În der
M'ens'chheit in einem neuen GelscMe.ch t Ihewi.!'l{jt 'W1Ïlid.
Ein 1h'e;s'Ol1!deres Gewlidlt irn di'es'er Dars'IJeil
lung gewinnt der A1hsclmillt «IOle MiS'SlÏ.orl1
der EUg'eil », der wieldercl'als Oe.f,Ülhl k:laifül'
dleutJ.~ch ,wel,den [as's:t, da'S·ssich Idie M·ensch
hei:tJs'g·esfClh'i:chte im Rarhmen re!Îner I\VlBs'enÜLch
urmflalslsenidle\1'e.n Ige!Ï,s·t,igen o.esclhichlle ahs,pimt
- e;.ÏJne ISchau der Dinrg,e, Id,ire g:erade in
e.i'nem Ze'i~p!Unll{jt, Idil srch d,ie W dJ.'tral\.1il1l'e irns
Un:el1ll1:els's·1ÎIohe 'VleitJen, e11l1e:uJt 'el'iweÏ!st, da,ss
d'as Ohl,istellltum eine I1'O'ch ausge<de:hn.\Jere
Wlellt i'st.
Durch a,Ue BuchhanldlungBl1 zu h-ezidTen.
Mut 'und Zivikourage des Christen, Max
Pl'i:hiilh S. J. MÏIt e!Înem VOl'ilY'ort vO'n Oskar
S1mmel. 158 Seiten, gerbun:d:en <DM 6.80.
V'e\1lla:g J'O!sef IKnedht. CarO'!1usfch,u;cker,ei,
FmnJldur't 'aIl11 ([\-faILll.
Max PribiUa S. J. - el' .sNlrh am 25. NO'vem
her 1956 in MünCihen, dffln Ort 'seÎlws jahr
zehnte:l'all>gen W,id,.'ens arls Mi,t'al~heitJer und
Sah1"ÎJhldter Id'el' «StJimmen Id'er Zeit» -
wal' zeÎt ,seines CL eb ellS Id'er Geg·J1Ier 'eines
blla'ssen 'lll1Jd IbllutJleel'en Ch11rs1tBiltull11s. Er
seJhst ha'tt-e immer w,i'ed'er - 'VO'r ai1lel11 in
den }ahmn .s.eit -933 - ein 'Beispieil d1l'i,st
liohelr T'alpf,erkeiit geg'ehen. 60 wa'l' ihm die
Ne:u1flalss,ung g'eralc1.e direE,e,s IBuohBS ein Anbeg'Bn bi,s zUiletJzt. Nœoh 1S·e.inen NO'tiz'en
konnlte sile v~LLenldet Iwenden.
In ,den 'eÎlnz'mnen Krapite:ln IdÏ'eses Bam]es !egt
Mlax Priihhll'a ,d.al', weiliche St:"Jlll'Ult:g Hem
Mut, der T,arpferk.eit, ,der ZiIv,i'lco.1.wage im~er
ha,lb der ' c>hri,s~liCihen LeJben's'aulf,f'a,slsung !lU
kO'1111llen; el' Z'Bigt, wie sile rg'erarde heute nO't
,\~enc1ig 's,iud, 'wenu ,dars CluristentJull11 a~.s Sache
d'el' [J'er,sonllichBn JEutJocheidung vel'twidcli'cht
wellden .solR 'A'll'S d'CIll S'MOll'en und tief1en
Ge.danken d ,ieses lCt1e'inen, ehel1sO' überzeÎ't
liC!h 19'üJll1i,gen ",,ie aktUJel]len BU/ches spric,hit
d'Î'e Erf'ahrung ,eines Igiitigen und l"eif'en
Manne" dJell11 eill kllug,es, 'S'~c>hel' ausg'ewo
g'enes Urteil un~d ung'ewohnll'Ïrche 'l11'ens'chiiehe
W,ei'tJe g'eg'elhen wat'en.
Volksschuleigene Bildungsarbeit.
K 'alrJ Stoclœr. Theorie und Pi'aX!Î.'s einer
v,O'.J.k'st;ümrliidhren Billdung. 344, SeibBln, HalhltCi
nCill !DM 16.80. Ehrenwir~h V1eri1ag MünchBn
27 .
ETI1 W'erk, d,as mil!: Spannung enV'ar-tet wil1d !
Seit uns'eœ et"sten V'O'rankiÜnd,ugm:rg-en 1er
f'0!1gten, k'onnten wil' dires zu 'lUl!S'erel' Fl'e'l1!d'e
f'e,sts.teJJen. Bas ma'g e,in111'all sein'en Grund
dal'in haben, Ida:s's Id,er Vellflassermit 's'eillem
wlept,en Wlel,k «NBU~elrdilahe Un tel'l'i'ehtJsg,e
stœltung» - Iseit 1954 in dre.i Auf,lage.n
er,schienen! - IhBr,eilts ei'llen rwesenrtli'Ü'ben
Beitrag 001' GrU1l1d,legung eLlYeS mO'del'l1'el1
- 379-
UnterroÏchts ge!l~i,stet fUmd ,sioh Idamit einen
WleÜen Lehrelll!;'l,eis gew011lnen hat. Zum
anld,ern ist es Id'as Tlhema «V'oill.Œs'cnuJl'ei'gene Billool1'gtsmmei't », daJs ein Kerna'l1lli.egten det' Lehrerschruft he,ra'1.lisstellilt un:d dessen iBlehandl1ung d'eshial,b b'esonlder.s 'gr,ossc>s ln'te
r,ess'e wetclQt. Stodœr Mart in diesem Wlerk untier Verw>eJr,tung dets eÏalS!cJhlagi'g,en Sohdflttrums I(},i'e
Fl1age der «Eigensta.J1Jdig.keit» .der kÜl1;fti
g'en VoJ.lc,s'Slchruile und b~gt1ÜnJd!et ,in einhelÎt
liioh 'g'escMO'ssen'er6ohau 'aa!s neue Le.itlbilld
g.egel1lWar,tri~er und kOlmmoodler V 0!1I.ŒS'chuIIbiŒdull1g. ID.el' 'Vi,~faClh ,so 'VIe11S'Clhi.e:den ge
braulchte IBegritfif d'el' «voIHŒtüm[ichen BUŒung» ,erJii:hrt d·albei ,eine elbenso kriti-sche
w.ie p,osü>ive :Bewer,tru~1)g.
Der IglüolclJi'cJhe Umstan:d, da'S's der V'erfasser mit Theorie Illl1ld Praxi~ 'grleidl 'Vel1tmut ist,
bmvinkt, IdlliSS ,el' ni,oht nul' Mart Ultd sichte:t,
bewelitret unld Jdars~eJ.lt, sondern lauCih bis ius
ei'l1.:belne Unterridhtsf'cl'oh hil1'ei'l1 neue W,ege Ul1'd Ansat:lJmo,grlÎ1ohkeiren ll1a'chweist, wie
d'~m V'ollŒSlClhUilunterdcht 'WIÎed'er zur Kr,aft
eohter biilld11'erische'r WirJmng zu verheHen ist. lDeshai1b Imun die;ses W,el'k gWl1ldlegend wer,d·en für d'Î,e «VioillŒ'sdmleing,enre BiLdungs
al1beit» jed.e:s belTIlü.hte:n :LehœDs. Oem Slu
di'er,enden ,wÎlid es Wegweisung und Rüstz'eug sein f,ür sein künfil:ig,e'S Tun; den Lelln',er, d,el' in ,seiner P ,rax.i\S herei·ts mit den Pl'O
blmnen IÎn Hel1ührung kam, wh-.(I es zut'
Neuhesin'lllUug aufriuflen.
Die Kunst des Denken3 Erl1!st Dimn:et.
5. Aufilage, 17-20. T'a>usenid, 260 Seiten, Leinen DM 8.80. V.eril·ag Jo.se:f Kneohrt Garollus
dnLclœ'rci IFranldurt IaJm Main.
Immer und in j>elder Situation f'OJgedchtiog, Mm' und 'SleJ.:bsl'anld:Ï'g d,euken - wer mochre
d,as nricht? Albe!' wer kaon es noeh e'dlt
und wirkli>ch in der UlU~u'he des helUti.gen Le:b'ens, das mi,t .einer Überfi.ille 'Von Ein
dl'üclœu über Id'en ein!ze!lu!en ,Menschell Îher
f8ihlt und 'iinn kaum 11'olch zu ,g.ich sel'blst kom
men [·as,st ?
ErU8-t Dimuelis Bweh, d'as hier in ein'er neuen
d·eutrschen Bellirbeiltml!g dm'ch Pil'o!f'es's'or Kmll HO'J.Z'amer wied'er vodlÎelg,t, iSlt eine Hohe
Sohu~e des Dlenk'eJl-Lel1l1Jeus, .(I.er >es gell:ing,t,
d,en Leser ohl1'e .a:llie 'abs,tmkl'e Theol,i.e, mit einer geradezu s,p,i,e}'er,Î'sch anmutelld,en
Lei>chtigkeit Z'um eigeueJl Denlœn hinzu
flÜlhrell. Von >cleT ffi1sten Seite a~fiÜJhlh man 8'iClh in
eine 'gei'stvOll1e, .stand.Îig tintei~essan!te Unterhalltuug 'VIel'w,icke!lt. An Rand 'Von lebensvOIUem B.ei
'spie1en ans Lil!eraitur, OeS'chi:chte
und ,dem prakt.Î1schen Le/ben werden in
d'Î1eser Untredla!l'tung 'Z'Thlürchst (he Vorganr~e beiiJ.ll Dellken bmVlulsst 'g'emadht. Den Hin:derll1i's'sell tel'es DeJl1'klens: lH,emiIllung.en, d,~
Na'ohahmUlllg3itdeb, Biilid'llJJ.lg·sfeMern und der geld'anrkenllolSel1 LeJhensfiirhnmg gi.Jt der z~ite
T,elÎll des Buohes. lm Idriuen '.A!bsd1'l1lÎ.tt IS'te.hen di'e Hiilif.smiue:I d,c>s tDenlk:eniS, td1a·s dg.ente, eiul11'aJI,ige L e;hen bewuss,t zu '1ebe.n, und dÎ'e
richtitgen M'etJho:de.n Ides ILe:sells Wlld Lernens
im Mi.ued·punkJt dies OeSipraoheJs, 'd'as sich d.ann im 'VÎ1el' ten Teill IdrurCJh Idile AnJ1eitrung
zum eig'el1'S'~hoplfel'·.irschen D.enlŒll abrund,e:t.
OIVERS
Une intéressante initi"atlve: La CE.P.EJD..I . .c. (GoOipér.alii,ve d'Editions
pho.tographique's ,et :d'Informations c:uJtureil
'les).
Sa raison d'être
La p éldagogie 'a'cti'V,e s'appuie sur le princ.ipe d'Ul1'e p'al~tidpatÎ'o.n d·e J'.éJlè.v,e. 11 faut qu'dI,e
éveill1e sa s'eJlsÎlbirlité, ·ses goûtrs, son intérêt,
ca,r tout 'cela 'est néce'ssait'e 'à [',a.srs inülation
pr.ofonde Idu sa'V'oir. P .Q:ur cela, ill !faut un matéri'e<l, un support
qui 'complète Œa ,paroJe du maître. Le dilsque offre ,de oe tpOÜ1Jt ,die 'Ville un intér·êt très
grmtd. Iil ,est une p 'l'>é'sell'ce nouvdle variée, imméldiatel11'ent Id,isponib:1e, H cr,ée l'am
hianoe de vÎle il'Iéoe'ss'ailr,e à ~,a meiUeure cOlm pr,éhlen\S,ion.,
Cha'que foi·s que la lteçon faitappal'aître
un point 1Pl'i~ois ou U11'e donnée technique, le disque ,corresp011ld'ant fournit 1'11lust!'ation
qu"aCJc0111pa!gnent l e/s 'co:mm'entaÎ1·.es utiles du maître. .L'intérêt ,de ces 'au,düÎlons fragmentaires est dIÜ'Ulb!le. ,E·Lles Ip.emneaent l'iihlustra,tion lÎm-
- 380-
médiate .et d lBls .intel~,"el1ltion s \S onores COUlireS
et rép,étées, Icr1éent une atmo'sphèr'e qui favo
rÏ>se une synthèse d'ünpressions, laiss.ent chez les jeunes un IsoiUvenilJ.· de continuité .et s'aoCiol-dent tpar aliJ~}.eUl1S .aiVec 'la facu1t:é d'at
tenJtÎ'on difffUs'e d,es elllf'ants.
Son 'Programme On ne tp'eut pllus se pas'ser cb d,a gr.ancle oartre mlUral1e Ipour ,ihluSh'e!' [e courlS d.e géogra
p.hi:e. Cette néc'essit,é Ide ['iHu-str.ation s'e f.a>it sentir pour d'autl'le-s cours. C''est ainsi qu',en particu'J.ier, ['Ihistoiœ de
la musi'que .est un cours rhéo'r.Î'(}lll'e 'et purement .ah'strait. iEn elHet 'r.i.eIll .n'a pl'll's besoin de Vlie que ceUie matière less'fflltieJ11emenlt s'e.usilble.
11 lest oepel1'dant Îlmlpens'ahle que le pius cOinsCÎ'en:cieux d'es maîtres soit ·en meJsur,e
de faire 'mltrel1'dil'e une œUVl'e Icarac'tJéristiqu'e
d,e tOfUS tles comlpo:siteul"s 'c-Lllés au /programme.
Lui ven1ir en ailde tel'une ma'uière eHioace
tOlUt en llU:Î. .tai'S's'ant Ja hrber.tré d'e son cours est 11'0ih"e 'amhi'trÏon, notœ souci, n01re hut. I>.OIUr ,d"auu'es Id,iscÎJphnes, iIl alppar.tient au\Ssi au rrraître, d"a!prè.s le m.Ïllileu dans lequed ill enseigne, d'.ini.ti'Br Ides ,aucliL1eul"s néOiphyte/s,
de former [eur Igon,t, 'en f·aisant appeJ il Jeur SffllSiIMJ.ité.
Ge:oi lest [e ;fait Ide da Hlttér,ature. L'enfa.nt
pnBndr·a fUn conta'ct Idire;ct 'aV'OC ila heauté pro.fiOO1de, [a rarson d'êtr.e et ~a si.gnirflÎoation
de:s l'ex tes Hont ~es extr.a.i!1is lui auront été pr.ésentés.
En M.s,toire, toUJjo:Ul~S en fonot.ion des pro
grammes, iJl n'est pa,s sans intérêt de faire
visiter 'l'eli lieu, d.e [iœ tell do'cument, ou de faü1e paliler tell p~l<sonna'ge.
1
T,oJlL~es ·ces intel'VeJltio'l1\S sonOl'es laisseront un Isouvenilr ImaDqué 'chez l'enfant dont
l"attrenltion est 'll1~cessairem'el\1't p'o!1ari,s'é'e par « .cellui qui panle» et qui n'est pas le maître. Par aitl1eur.s ,le disque ld'eJueul'e Je compa
gnon permanent et fitdè:l'e qui !peut alppor;ller à Il'enfant [a clétenite tOUlt r~ll évÎ.t,ant l·a bana
lité s tér,ÎIlis'clnte et en continuant '8on œUIV!l.'e de rfOl,ma,Üon.
Entl"ent ,dans cet·te 'c:a!~é'g'Orie, lLe.s 'oontes et
légen:d'els, ~e's 'chansons !p'Oipuilaires, lets disques Id'inf'orm·ations sCÏ'en:tuilqUle,s et d'autre,s fomll'e,s leUCO'l'e ,ayant un caraictèr.e piLus llé
cr.éat.if. !Hans Il.a Igamme d 'es .informations e't
des loi.sirs, les liéailirsa.tionlS sont trè's vari,ées.
POUir toutets Ices réal1isa'tÏ'onrs, ·la ll'ouvelUe C OOlp é r.ati VIe ·s',au.a'che ,à 'l'ori'ginatloité de }'.~dée, là lIa jusles,se du 'choix, il ila Va/leur
bdulcati,ve 'et à ,J·a quaiLité Ide J.a !prés'entatioill. '
D'autr,e ip'art, Ides «Cal}üel"S d'lnlfol'1nation et
d'e tOulltluiJ.·.e .M'll'sÎlcal1e ,Pop'lllla'Î'l'e» ![J'araîtrûnt bientôt. lHs auront pour missiron d'étab~ir
un lien 'entre tous ceux, en Fr,ance ou hors
de 1F'1'>ance, qui s'jn'tJéreSisent raux ;problèmes de lIa outlture lP'o~)IU[:a'ÏIe.
Son fonctionnement Il s'-agit ,cl'une So'ci·bté' :coopérative d'édi
tionls. 'E'1Le est Id,onc olUver·te rit 'tous, et pilus
!JartiooIHèr.emen't à oeux qui s'intéressent à l'œlU'Vl'e 'enh'~pl,i'se pour veni,r eu aide a.ux en g1eignal1i~s. Elle met à rd.irs'PolS il~iou d'es ac
tiou's de co'opérat'elUl'ts 'aux taux de Fr. iFr. 3000.-, 'par acti'on. On p.eut adre,sse.r [es
d'~man:d'eJs d'Iadhési'on à la Coop:ém:ti.ve, et [le mon'tant 'cles actions en Il'E:tude de Me André
Fahre, notalÎre à Charnrb!ly {.oise), 61, Ru.e de Pm·i,s. C. oh. p. iParilS 1820 36, avec la
mention: «A'ction tC.:E.'P .. E JD.I.tC. ».
L'instituteur, après le dur
labeur 'de la journée, sèra
heureux de jouir des plai
sirs de la famille et de se
délasser dans des
,........tJ;~ ~. C; BRIc;.UE
!v'ag~sins : BRIGUE,_ Av. de la Gare MARTIGNY: Av. de la Gare
- 381 :_ ·
BOITE AUX LETTRES 0 BRIEFKASTEN
ln diesel' Rubl'ik, die w;r fül' unsere Leser beifügen, werden wir im Rahmen des Moglichen Fragen beantworten, die aus dem Leserkreis gestellt werden. Diese Fragen riûisœn aber untel' Nennung des Namens und der Adresse eingel'eicht werden. Anonymes wird untel' keinen Umstanden bel'ücksichtigt. Femel' dül'fen diese Fragen nul' piidagogische Belange betl'effen.
l(anllen Sie ",ir erklüren, Iva,-,un "..an uns Lelu-er nicht selten und da~lI, ROC Il ~iemlicl, ',ümiscl, " Schul,neister oder Pedanten" nennt? Oder ",an lli,,-t a,,,cl, sagen: "Pedalltisch 'lvie eill Scl,ublleiste,-_" Warllnl das?
W enn ich nÏ'dht 'sellher au ch ein Schulm e·i'ster Iwar-e, 'wül,de ich die'S'e Fl'age h eber llÎ'cht beantwoll'en. 'Aher 'ein ]JÏ,sschen S eJ}h's tü10nie i,st 'nul' rgut. Und Id'ann hahe ich niach
einigem rNadllf;or-s!ohen g'efund'en, :dass die
eigôn'ulÏ'c!h e IBeg11ünldunig rfür dies'e B enennung
uns-er:rn Berufle s'o'gm' zur Elue ge,re·icht,
so'd'a·ss es Imir gal' n'kht mdll' -so schwer mUt, ,MerübeT Auskurllft zu gleben . rLch haihe
zuer.s t in lHel1d1el's Palc1'a~ogirscheJJl1 Lexik'on
n alc:hig-es eh en, w<a's man rdenn ,un 11er P edant
genau zu 'VIerst-eh en ha1he. Unid da heis'st 'es: « ,Das Wort P eJdanlt ('vom it.al. p edante = Hof.meis'l'er) kennzlei,ohnet Idals Wirk'en eine-s zu .. ti,elfs t un/fahigen Erz.ieher,s, d,eT d'llrüh
« tgl1Ü!Meri'S'êhe P -einlli'C:l1Iœ it » un/d « unnütz'e GenalUigk,eit in IF'Ormahen » (J. Grimm) aIs « F011men-Ri'goû,st » ( B. Goltz) (lire B:l,dull'gs
geh alh e in stalTeJJl1 Schel11'a:ti,sm'l1ls darihie tet. Die auf Isoll'che W,ei'se von ihm sad11. ,~er
l'ret,eue - !Uud in 's-einer P ,ers on ,ne-nk:ol1pel'<te
Olid:ntUng rnnld -Exalktheit wü'd !Von der Juge'llid ah :Karikatur ,d,el' wahl1en, natiilili'chen Le
~'ensve~'h~lltnis S'e eJJ11plf,unld'en .un/d rlieizt zu /ste'tem Wi,der,sprUlc:h .... Sta-r-rsinll'i:g 11ehrt el'
das Wissel1'sipensum, 1'erÎn um (l'eiS Stotff'es wi'l'l en, ermriideJJ1'd, >eintonig, ohne ,di e G:ahe, ers ails lehend'Îg;e:s Quit .(l,el' lugeJJld nahezubr,ing,en ».
Und fiun : Warrnm lS'etzt man einen 60J'Crhen P,e;dant,en ISO 'Oift ,einem Schrullrmei'S te_r g,},eich,
so Idass auoh rdies'es W'ort einen .sehr unnet· ten Beig,eschmack ·erhaliten ,hat? E s sind d'Och nicht ,al,le L e:hrel' P,e:c1anl'en. Nein, aber
die Ausnlahmen sind wüklich Kar,ikatul'en,
d'el1art aurffiill!ig und vel'hass,t, Idiarss sie auf d'en 'gaonzen Lehrer6tand ,eill'en tl1ühen Schat.
ten werflen. Aber id~s kann auch in andern Bel1uif'en Viorkomm,en. W,enn man frürher
einren mit .(!rem Tite1l « Ro's'sha'ndler » he· gJ1i.icklt hat, war daiS auch kein'e rScihl11'e;ilche~,e:i,
ohwohl z""ei,fe:l sohn e ,di,e mei,sl'en Rrosshand-
1er ehdiohe M'en'schen warren. Das ist also ein ld1einer T1'Ostl:, w.enu raurf Grunrd von lAusJl'a,hm~n un/d A'l.l'Ss'eJJ1-seitenn auch anId-ern Stan·
ù en unHebsam,e Eigens'cha/hen na'chges'a'gt
w.el,den. Alber v,ieJI trostvoihle r rilSt die Tat
sache, ·da'ss es 'gerarelre im ,Lehr- UJlId Erzi'el: url'g-shel'uf -ertwa.s 'gw:t 1.111Jd ·gehen mIUSS, das niohfoS Im~t !I(,leill'kriimeœi zu tun hat, aher
« Treue ùn [(leinen » he'Î'sst. UnJcl di'e\'ie lmnn l.UI'S manohtrnal rfralsc:h lausgeile:gt werdlen
und uus d 'en « cechten 'P.edHntren» an die
Sei te 'ste:l1en. Sie -gehort aher zu den una'b · d,ingharren Ge~,eitz en des Lehrel"h 'erulfes ; s.ie
i S't mit Le:hl~en und Erzi·ehen unllos!har :verj~/lUld'en. UI1!d- ,s,i/e hirglt die Gefahr in 'SiClh,
d'8ss sie von diesem ort:l'er jooem ii'ber~te,jgert awfigefa'Ss t und aus-g'eübt wel,den
k arnn UI1!d dann ausartet in Kileinigkeits
kramel'ei und Id'amit zu einrer Art Berurfrskr-anl(lheÎlt, . ,die alber l1'~e aiLs g'enügeillder
Grunld zrU eine-m gültÎrgen AJlltg,emeiuurtleil
[ngeS'ehen wel~den darf.
W'enn wir di'ese s'oheoinhar 'VIel~hanlgrI1is'vo'lJle
« Tt'eu:e im Klleûnen» ausser a'Clllt lie-S'sen, dann ""ül,c1 en wir na,oh RoU'ss'eau hande:1n und die runs zur E11zieoong a'lnnertrauten
Kill1der na'ch ihrer killdlHchen Ne,igung l'eben IUnd gewalhnen ŒatS-sen. IWÜ' müssen sie
aber auf 'ein :L e:h en vOTibeœitlen, 'dras nul' von Ibüchtigen, grünldlli'ch und g-ell'au al~beiten
d'en M enlschen '~elIlleils:t>er,t welden kann. Dal'ttm gilt es, schon Id,ie ilGrlId'er blehardioh
anzuhalten, dalss a:lleJS, wars rsie 'tun und leisven, m'Î:t 'einer 'Îlh11er Kinldheit angelIlles
s'enen VoHendltl11g gesrcllÎr~ht. Und das ist
- 382-
nioht ohllie S01'grfil'lt -im EinzeiLnen, ohil e Treue im K'l,eülren mogllich, i li.e hei d er
kl1ein'S,t1en Schuilarheit IgeJfol'clert weyden muss . n.~SIS sich dal"au1' leicht SpannlUng-en zwiS'ohen rKind url'd Lehrm' e rg:ehen konnen,
ist ~leÎJcht Jlegreif/lich: hi'er rclals Kinrl mit serinen NeiglUng,en, ,die D~nlg e unheschweT,t .z-\l n erhmen IUI1!d Idort der ErzLeh er mit id,er
RfllicJht, zur Tre1.l'e l~'oh im II~leinen anzurhallten. Urrd ISO k'ann -auch ïd'er gute, g'ewi,sseJJ1Jh aihe Lell1l.-er ails « ip erd'an tis'cher Schul
lueister » nüs'Srv,eT,standen I\vel1den. Aher, von die-sel' Benenn.ul11g 'brauoh:t sich nul' j ene r Lelwer Ihe'tl'()lfrfen zu f,ül'ill,en, he~ (l em der
f'olrdrel'nde ,p,f:liohrtm eniscJh d'en "nel's teh en.den
FlÜh1'er Id e's Kinldes üherwiegt mlld die Lie'be ~U!lll. K.Ïlnlde ' lertotlet; ,d'enn Idanu hat der
Mrei,nll'i'Cihe, norg,eJh tde, .gders'g-rami.ge « S.chulmeister » Id,ie Oberhrall'd ühe-r rlen gut'en
Lehl'er 19;~wonnen, und rdann ist 1er auch e in
« ,pedantirs'cher Schuhnleislt'e'r ». Erns't Sohmid t.
RADIO - SCHULFUNK
mai: Comptines de chez nous, rpall: MM.
Em~le Galidlaz et 'Flrank Guibat.
13 m 'ai: Comment travaille le compositeur de musique. Causerie-ml'di.üon par M. Roger VlUataz.
15 ma,i : Le Sahara. H eiportalge par M . . iBe r
nar'd ùaumml .
20 mai: Et ce fut la lumière. A l"o CCia"sion 'du 15.0e ,annivel~s ai11e ,d e la n'ais-sance de
L()'u~s IBirailUe. Evoca:tion ip'a'r M. Pierre Brive, a,nec Ila col1ahorat>i-oll d,e M. J1ean
Roh:hn.
27 mai : A l'occasion du 4e centenaire de la fondation d~ collège de Genève. Le livre Id'e ,Blai,se. 'Evocation Idu Coll,lègle au
temps Ide _Phi'lûPlpe MOl1l1Î'er, pm' M.
OlaiWde Boûs.
4. Mai: Wie Joseph Haydn die Tiere schildert. Eln3t PJirffll'er, iB'a-seJI
5. u l1ld 15. Ma,i: Bi eus diheime. Proben aus ,ner·sdüe\den en MUl'1dm·ten. rDr. AcloU
Rribi, ZÜ<rioh.
,6. Ma,i: Dornach 1499. Horfdl'ge 'Von Otto
WoU, 'BB~lach.
8. und 11. Mai: Nahrung genug lür aIle. N eu e W ege zur Ernahrung der M'ensch
h ei.t. HOI foJge v~n Dr. Alcid Gerber,
BaseJl.
12. 'l.lIld 20. Mai: Mit Kamera und Lasso auf G;'osswildfang : P el'er Gl~ob, B ern.
13. U'lt d 22. Mai: Moordorf im We;er. Di,e
,er.st en 'Brauern uns-er,es Land'ers. Prof. rDi'. W'alter -U. Guy.an, ISchauffhaulsen.
19. und 25. Mai: Del' junge Schiller. Hor'Sipiel ,,~on W.jllh eJlm Wehmey,er, B erlin.
21. und 27. /Mai : [(üherleben und [(üherlieder. Kal,l LUidiwig Sohmalz, Borl[igen.
28. Mai: Vincent van Gogh: Brücke bei Arles. BiIMcrle'hlachtl\llIl'g' von .. 0,1'. FriJtq;
H ermann, ZÜl'ûch.
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Messieurs' Juniors et G~rçons
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Ernst ScIm1<Î:ch
E. O1aret
Emile BiO'I'Lay
SOMMAIRE - INHAL T
A l'école de la ncaure
Sie rufen Maria zu sich - Wir nehmen Maria zu uns
J(risen und Gefahren im Lehrerberuf
Réflexions en images sur notre métier
Anschauen und Beobachten ('2. Tdl)
Notre Ecole Normale, aujourd'hui et demain (sui,te)
Problèmes de prononciation
Praktischer Teil :
Sr. L'O)'.0I1a eJumt'augwa,ld Der Brief auf der Oberstufe
AJ1fr'ed ZUl1muh S,M. Freude am Aufsatz '(8chiluss)
Partie prati-que :
Pour la Fête des Mères
F.iches ld'e 'géQ,gl'a,phi'e (,suite )
Co.mmunicatiQns - MiUei1unge'l1
RENSEIGNEMENTS - HINWEISE
338
339
343
347
350
353
357
360
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371
« L'EcQle valaisanne» paraît à Sion le 1er d'e chaque mQis de novembre à juin. En été, numéros dQubles le 15 juillet et le 15 septembre.
Die «Walliser Schule» erscheint in Sitten am 1. jedes Monats. lm Sommer, DQPpelnummern am 15. Juli und 15. September.
EditiQn et administratiQn Herausgeber und Verwaltung
Département de l'InstructiQn publique, SiQn Erziehungsdepartement, Sitten
ImpressiQn et expéditiQn Druck und Versand
Publicité Inseratenannahme
Page de couverture: Umschlagseite:
Page ordinaire: Gewohnliche Seite :
Prix de l'abQnnement annuel AbQnnementspreis pro. Jahr
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1/1 Fr. 700.-1/2 Fr. 380.-1/4 Fr. 200.-1/1 Fr. 60.-1/2 Fr. 33.-1/4 Fr. 18.-1I8 F,r. 10.-
} Fr. 10.- {
1 10 fQis au minimum
\ 10 mal wenigstens
5 insertiQns = rabais de 5 % 5maliges Erscheinen = 5 %
10 insertiQns = rabais de 10 % 10malig,es Erscheinen = 10 %
Cpte de chèques II c 12 (Etat du Valais - SiQn)
Délai de rédactiQn } le 15 de chaque mois Redaktionsschluss am 15. des MQnats
Rab.
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S.ul.menl Fr. 255.:' lXJ§:~iMl~ J OFFICE MODERNE - SION
Mme E. OLiVIER-ELSIG et MICHEL RUDAZ
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CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS Notre établissement traite toutes les opérations de banque. " exerce son activité dans le canton depuis 1876. Il ne poursuit pas de buts essentiellement lucratifs puisque ses bénéfices, après les prélèvements nécessaires à sa consolidation financière sont entièrement affectés à des
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