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L'Ecole valaisanne, mai 1959

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Page 1: L'Ecole valaisanne, mai 1959

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Page 2: L'Ecole valaisanne, mai 1959

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Rédaction:

MICHEL VEUTHEY

Office de l'enseignement

SION

Redaktion:

Prof. ERNST SCHMIDT

Schulinspektor

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3me ANNEE . N° 7

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Page 3: L'Ecole valaisanne, mai 1959

ORIENTATION

A L'ÉCOLE DE LA NATURE Dans son dernier billet, le rédacteur de la partie aUemande de l'Ecole valaisanne invitait ses lecteurs à cultiver en eux le respect de la nature. Nous espéro11JS que nos lecteurs romands auront dominé leur paresse .linguistique pour lire cette beUe page; il nous semble utile, néanmoins, d'y revenir en ceUe saison printanière où toute la nature nous engage à goûter les merveilles qu'elle nous offre.

Nous avons déjà souligné ici la néce·ssité de résister au courant matérialiste et utilitaire qui emporte presque tous nos contemporains, pour cueillir les joies 'supérieures, spirituelles ou artistiques, qui «ne paient pas », sans doute, mai·s sans ~esquelles l'homme ne saurait être un homme complet.

La sensibilité à la beauté de la nature, cette sensibilité que l'époque romantique avait cultivée avec un tel zèle, et que no'tre siècle technique méprise trop, fait partie de ces valeurs tonifiantes qui donnent à ,la vie humaine sa densùé et sa plérvitude. Savoir ouvrir ses yeux aux jeux de l'ombre et de la lumière, aux formes et aux couleurs, aux détails des êtres minuscules comme aux lfspaces infinis, savoir prê.ter une oreille attentive e't pleine de sympathie aux bruits multi­ples de la nature, aux chants des oiseaux, aux bruits des ruisseaux et des feuilles, au silence de la nuit. Savair ouvrir son cœur à Jla vie qui palpite en chaque être, savoir assumer, dans le chant d'action de grâces de l'esprit humain, la louange inconsciente que toute la nature proclame à la gloire de son Créateur.

Il s'agit là d'une véritable culture du sens esthétique, analogue à celle qu'opère le contact avec les œuvr,es d'art. Il s'agit en outre d'une ouverture d'esprit, d'une meilleure rprise de conscience de la mission de l'homme parmi les autres créatures.

Mais cette expérience est en outre riche d'enseignementJs. Elle apprend à retrouver le rythme de la nature, ce rythme fœit de patience, de persévérance, d'espoir soutenu, rythme oublié dans nos horaires ·et nos programmes de vie. Et 'pourtant, l'éducateur ne devrait-il pas, mieux que tout autre, vivre dans ce climat de longue espérance, puisque l'enfant, ob jet de son action, exige de nombreuses années de patients progrès, de développements constants mais presque insensibles? Sachons, comme la nature, resrpecter les étapes de la formation, sachons attendre l'âge de la maturité pour ,cueillir le·s fruits qwi seront notre discrète et tardive récompense.

Cette intimité avec la nature nous apprend en outre le silence, ce silence qui fut le thème de ces billets merosuels, et que nous risquons si souvent d'oublier aujourd'hui. Comme la nature, sachons doser le silence et la musique, le repos et l'activité.

Cet équilibre de notre vie constitue une véritable sagesse que nous n'acquerrons ~U1z,s doute qu'avec l'âge. Mais il est certain que le fait d'être sensible au rythme narurel des êwes favorise cette maturation de notre art de vivre, sans toutefois que cet art soit un produit sec de notre intelligence. La nature apprend à :s'elnl1ir les créatures, par une sorte d'intuition que le français est inhabile à traduire. Cette faculté du contact direc.t avec lf!is êtres est extrêmement précieuse à un éducateur, eUe le dispense d'ltlte foule de notions abstraites dont certains Se prévalent pour masquer la pauvreté de leur 'Psychologie et de leurs rapports humains.

Enfin, le contact ' familier avec la création nous jette dans le grand jeu de l'Amour divin qui crée routes choses, en qui .tous les êtres trouvent leur onigine et leur fin. On est loin du panthéisme reffrayant et contradictoire, et ~'on plonge directement dans l'unité de l'universelle louange à la gloire du Créateur.

M. V.

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Sie rufen Ma ria zu sich

Wir nehmen Maria zu uns

Le poète protestant M. Jungnickel écrivait avec une secrète nostalgie: «lI nous manque une Mère, Marie. NoUJs devons la retrouver ». Pour nous, catholiques, le culte marial fait partie de notre foi. Dans cette perspective, nous devrions considérer l'Eglise comme une grande famille: Dieu le Pèt'e dans le ciel, notre rF,rère commun Jésus, et notre Mèo.1e commune, Marie. La sainte Ecriture nous peint d'elle une image merveilleuse. Nous l'y voyons towt d'abord comme la Mère de l'Amour céleste. Elle est en effet la materneUe et fidèle compagne du Sauveur, de la crèche au tombeau. Suivant l'Evangile, nous pouvorvs aussi honorer Marie comme la Mère du Verbe éternel, qui prit chair en son sein. Marie appœraît encore comme la Mère de la table divine, aux noces de Cana. Marie y manifeste la m .ission du Seigneur dans le monde, qu'il épouse comme une fiancée, dans l'aUiance d'amour conolue avec son Eglise, en qui la table divine reçoit la céleste nourriture de son Corps et de son Sang. Enfin, Marie est la Mère de l'Eglise triomphante, car elle triomphe du dragon. Nous pVeŒlOllllS Maûe chez l1'O'U'S, comme le ifit l'Apôtre s. Jean. Sans elle nous ne saurions vivre. Sans doute Marie n'est-elle pas imitable par une simple grâce, mais en allant un peu dans le sens de sa fidélité, de son amour, ·de sa persévérance. C'est ainsi que nous parvenons au Christ par Marie. Comme éducateurs, nous devons aussi ouvrir cette voie aux enfants qui nous sont confiés. Aussi devons-nous prendre Marie dans nos classes comme Mère du bon Conseil et de .la Sagesse, sagesse qui ne consiste pas seulement en savoir, mais avant tout dans la force de l'amour.

1. SI'E RUFEN MARIA ZU SICH :

Vor eiinigen Jahren schrieb der 'pro­testantische Dichter M. J'ungnidkel: «Was fe'hlt der evangelischen Kirche ? Die evangelische Kirche is,t kalt. Und was mac·ht sie warm ? Wir müssen die Mutter MAR 1 A wieder holen ! Und dann wollen wir die kleinen, armen Marienlieder wieder singen, die so schon sind, ais waren sie mit Mond­stra,hlen niedergeschrieben, ais haHe sie der Tau ins land getraufelt. Und dann wollen wir Heimsuchung feiern. Und wir wolle'n zu ihr beten und zu ihr singen 'und ihre Himmelsreinheit wol-

len wir mit in den Katechismus flech­ten. Uns fehlt die MuHer Maria. Wir müssen sie zurückholen! Wie eine Rose wird sie aufblühen ' aus den kal­ten Steinen runserer Kirche ».

50 ëffnet sÎ'ch das B'Ï'ld

ln diesem Won -eines 'Protestanten kommt die heimliche Sehnsucht nach Maria in schoner Weise zum Aus-

-druck. Doch ist die katholische Marien­verehrung mehr ais nur Poesie, sie ist unumganglicher Glaube duroh das Geheimnis der Menschwerdung des EWIGEN WORTES aus dem gebene-

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Page 4: L'Ecole valaisanne, mai 1959

deiten Schoss Unserer Ueben Frau. lm Marianischen Jahr veroffentlichte der protestantische Propst von Ham­burg, Asmussen, ein Buch über Maria. Das bedeutete ein Ereignis. Wenn er auch nicht a'uf allen Wegstrecken mit unserem katholisc,hen Marienglauben einiggeht, so ist ,doch dieser Ansatz allein schon beldeutungsvoll.

Wir harben in der HI. Schrift viele Bilder, die uns die Wirklic'hkeit des Geheimnisses der Kirc'he deutlich ma­chen. Wir lieben es, heute vor allem von der Kirche ais dem «mystichen Leib Christi» zu sprechen. Das alles ist in Ordnung. Doch, warum sollten wir die Kirche nicht auch einmal ols eine grosse Familiengemeinschaft -be­trachten ; wir leben ja im «Jahrhun­dert der Familie », und Papst Pius XII. unterliess es nie, immer wieder a'uf die «Starkung der ,Familienfront» hinzu­weisen, inmitten einer Zeit, in der so vielfaltige Fronten quer durch aile Lander und Geister ziehen. Nun denn, die Kirche ist eine grosse Familienge­meinscha,ft, in der wir einen gemein­samen Vater haben : Gott im Himmel; einen gemeinsamen 8ruder besitzen : Christus Jesus, unseren Herrn, den Erstgeborenen der Schopfung, den Erst­erstandenen von den Toten, von dem Thomas von Aquin in einer seiner grandiosen, hymnischen Synthesen sagt: «Ais Mensch wollf' er uns Bru­der sein, Ais Speis'im Abendmahl sich weih 'n, zum Opfer auf dem Kreuz­altar, zum Lohn , im H'immel immer­dar »; und wir haben eine gemein­same Mutter in der grossen Familien­gemeinschaft der Kirche : M'ari'a. Nur so ist diese FAMillE vollendet : Vater,

Mutter, Sohn; wir sind die nachge­borenen, angenommen Sohne, Brüder und Schwestern des Herrn.

Die Mutter gehort also zur Kirche, ganz wesentlich, weil Gott es so wollte. lm Geheimnis des Glaubens bestimmt alles der Wille Gottes. Un­sere Aufgabe ist es, weiten, offenen Herzens den Willen Gottes zu er­fahren, aufzune'hmen, zu vollbringen.

Mutter der himrmrl'ischen Liebe Maria und Jesus wandern sel bander

durch die HI. .schrift. Maria wird in der Bibel neunzelhnmal genannt, doch immer in Heilsbeziehung zu ihrem Sohne, dem WORT Gottes, damit stets auch in bezug auf uns. Denn um uns­retwillen kam dos WORT ais Mensch aus Maria. So steht Maria in der HI. Schrift nie ais Selbstzweck da. Dienst­bereitschaft vielmehr ist das Geprage ihres inneren Antlitzes.

Der herrliche Marienbogen, der sich in der HI. Schrift friedensverkündend wolbt, umfasst die grossen Weiten der langen Zeiten yom ersten bis zum letz­ten Buch der Bibel.

Es ist das erbarmungsvoHe Verheis­sungsgesprach Gottes, in dessen Mitte Maria steht, - das «WEIB» -: «Feindschaft will ich setzen - so spricht Gotf vernichtend zur Schlange und aufrichtend zum Menschenge­schlecht - zwischen dir (Satan) und dem 'Weibe (Maria), zwischen deinem Sarnen (dem Bosen) und ihrem Sarnen (Christus) ; er, (Christus) wi~d die (Sa­,tan) den ,Kopf zertreten ; du wirst sei­ner Ferse nachstellem ».

Dieser grossartige Text - WORT GOTTES SELBST - im ersten Buch der Bibel enthalt wie im Keime - wie

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der Same die ~hre - wie der Kern den Ba um - unser gesamtes Glaubensge­heimnis bis 'hinein in das Mysterium der Kirche, in ,der wie in leiner dreifal­tigen Schale Wort, Gnaide, Weg des christlichen Lebens beschlossen sind. Das Leuchten der Immaculata strahlt empor, doch in ihrer Zielsetzung hin zur Mufterschaft des Ewigen Wortes, zu ihrem Ende hin auch schon, der Assumpta. So wandert Maria an der Seite i'hres Sohnes durch die HI. Schrift in der jungfraulichen Zartheit des Un­befleckten, des Müfte..,liohen, des Leid­verklarten, des Lebensgekronten : der himmlischen liebe.

Mutt~r des Ewigen Wortes

ln den Fülle der Zeiten, auf dem Zenit des biblischen Marienbogens, sehen wir sie im erlosenden Glanz ihres Jaworts zum Plane Gottes, der dos WORT GOTTES SELBER ist, das Fleischannahm ' aus ihrem Schoss: Maria, « Sitz der Weisheit » ,durch ihre Reinheit aus dem Wort, durch ihre Einheit mit Idem Wort, durch ihre Freiheit für das Wort.

Mutter der gottlichen Tafel

Wieder taucht der geheimnisvolle Name «WEIB» auf, da der Herr es sprach zu Beginn seines offentlichen W'irkens bei der Hochzeit zu Kana. Hier erscheint Maria ais die glaubens­erfüllte Bittstsllerin, die eine irdische Bitte stellt und eine ·himmlische Sen­dund nennt: Die Sendung des Herrn is" die Wandlung der Welt, die er si ch wie eine Braut zur Ehe nimmt im Bunde der Liebe seiner Kirche, in der

der Tisch reich gedeckt ist mit der himmlischen Nahrung seines Leibe.s und Blutes, mit dem Brot und dem Wein der Ewigkeit. In diese Liebessen­dung ist Maria hineinberufen ols die Muftter der grossen Tafel Gottes. Doch sollte erst noeh die Stunde des goft­menschlichen Keltertreters kontmen, da sie erneut das erhabene Wort aus dem Munde des Ewigen Wortes yom Kreuze herab horen sollte: «WEIB (erneut klingt es so aus Jesu Mund), sieh~ da deinen Sohn» ! So wanderte sie ais die liebende Sachwalterin des Herrn still und stumm neben ihm ein­her: jungfraulioh rein, mütterlich treu, leidvoll stark, unersohüttert glaubjg, bis «SEINE STUNDE» - am Kreuze - kam, da er Satan den Kopf zertrat. Die Mutter der Verheissung ist auch die Mutt"er der Erfüllung.

Mutter der siegreichen Kirche

Und wieder erhebt si ch - diesmal siegreich einzigartig - das Bild Ma­riens im letzten Buch der Bibel, da sie der Seher auf Patmos verkündet ais das «WEIB - erneut steht dieses Worte - mit der Sonne umkleidet, den Mond zu ihren Füssen, eine Krone von zwolf Sternen auf ihrem Haupt ». über all~s Bose erha,ben, das sie -die Immaculat~ - mit Füssen trift; ganz in den Herrn gewandet - die Mater Dei -, der das «Licht der Welt» ist; in die letzte Vollendung aufgenommen - die Assumpta - im kronenden Sternenglanz der ewigen Liebe. Es ist, von uns noch Hierwei­lenden, indes sehnsüchtig Aufblicken­den betrachtet, ais ob Gott selbst

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Page 5: L'Ecole valaisanne, mai 1959

durch seinen begnadeten Seher Johan­nes an dieser Stelle noc,heinmal das Gespréich yom Anfang der OHen­barung, dem ersten Buch der Bibel, aufnehmen wollte. So schliesst sich der Kreis. Damais stand das « WEIB » der Schlange gegenüber. Hier steht ,das « WEIB » dem Drachen gegenüber. Die offenbarende Verkündigung wandelt sich in einen Austausch der Geheim­nisse: das «WEIB» ist die Kirche, und ebendieselbe Kirche bezeichnet dieses «WEIB» ais Maria. Seit der Menschwe,rdung des Ewigen WORT,ES aus dem Schosse Mariens sind MARIA und die KIRCHE der EINE GlEICHE QUElL, aus dem allein aile Frucht­barkeit wahren lebens kommt.

So rundet sich das Bild

So erschauen wir ihr viereiniges Bild; das Bild der Jungfrau-Mutter unbefleckt, der Jungfrau .. Mutter gna­denvoll, der Jungfrau-Mutter unver­se'hrt, der Jungfrau-Mutter glorien­reich. Und wir fragen : Was vermag ein solches Ideal uns zu bedeuten? Gewiss, Maria steht in einer grossen Sendung. Um dieser Herren-Mutter­Sendung willen empfing sie diese hohen Gnaden. Darin ist sie nicht nachahmbar. Wohl aber in ihrem Glauben, in ihrer Treue, in i'hrem hei­ligen Durchhaltewillen. Wir aile sind

hineingenommen in ihr mütterliches Herz, um durch sie ,zum Sohne zu ge­langen. «Wo Liebe zu Maria, da ist auC'h liebe zur Kirche; wo Hingabe an die Kirche, da ist auc,h Hingabe an Maria; das eine bedingt und for­dert das andere» (Papst Pius XII. in der Ansprache an den X. Schweizer Katholikeil~ag yom 16. Mai 1954 in Fribourg).

Il. WIR NEHMEN SIE ZU UNS

Wir müssen ganz einfach M'a'ria zu uns nehmen, so wie der Apostel Jo­hannes «sie zu si ch nahm », wie er selber schlicht berichtet. Sie muss uns ohne Aufheben, ganz einfach zur Selbstverstéindlichkeit werden, sosehr, dass wir oh ne sie nicht leben konnen. Sie ist das Portal des gottlichen le­bens, aus dem es - dieses leben : Christus - zu uns kam, durch das es - dieses leben: Jesus - wieder heim­kehrI'. Maria is)' dem lehrer die «Hohe, Ergabene Frau», die mütterlich sein Herz erfülh, mit dem Mantel ihrer Liebe ihn umhüllt, den 'innern Glanz dieser Marien-Christus-Kirchen-Néihe auss~rahlen lasst in das Reich der Schule, wo es immer um wachsendes leben, reifenden Geist, christliche Tiefe geht. D~nn Weisheit des le.bens ist nicht bloss Wissen, sondern zuerst die Kraft der Liebe.

«Der Erzieher wird weniger durch Vorschriften als durch das Beispiel erziehen. Andernfalls wird er mit seinem Werk, um mit dem heiligen Augustinus zu sprechen, ein Verkauf'er Vion W<orten, nicht ein Bildner der Seelen sein. Selbst die sittlichen Unterweisungen beriihren den Geist nur an der Oberfliiche., wenn "ie nicht durch Handlungen bestiitigt werden ».

(Pius XII)

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Krisen und Gefahren lm Le h re rbe ruf

Dr. Beat IMHOF, Schulpsychologe

La profession enseignante court de mu.ltiples dangers, du~ à des cau~es intérieurl!'s à la PAersonr:e du maître ou à des conflits extérieurs nés de sa situatwn pro/esswnnelle. Une :nquete faae en Suisse alémanique il y a quelques années donne l'image suwante, avec 1050 reponses obte­nues. Les causes extérieures sont le's plus fortes. 33 % voient un grand danger .dans la critique sans égcLrd et la jalousie ouverte des parents ou d'autres personnes. 15 ,% sI,~Uen! le danger dans l'excès d'occupations accessoires qui privent le maître d~t temps ,necessaLre a

A sa

classe et à sa famille. 12 % voient la difficulté à l'école elle.m~me, qUI, t/!se. tellement ole m?,Ltre qu'il néglige ses propres enfants. Près de 10 % signalent la laSSLtude Iprofessw,!,nelle et le d~cou­ragement par suite de l'absence de succès tangibles. Un autre 10 % se plaLnt. de la soLL.tud~ et de l'abandon où le laisse la coLlectivité, cette solitude étant surtou.t ressentLe pal' les UtStI,-tutrices non mariées. ., . ComT:lte difficultés intérieures, on remarque entre autres une source d~ confIa d ordre 'SOCLa~. Les 75 % du personnel enseignant sont iSSt/!S d'tut milieu paysa~t .ou ot~Vr~el:- U peut '~onc !Y ~vOLr conflit entre le niveau acquis professionnellem'ent et le ~?llÜeU d,<?n~u~e .. I!e la procedent facilement une attitnde orgueillewse, suffisante, ou des sentl.ments d. u~fenonte et de~ contacts difficiles. Par le fait qu'il est très exposé, le ma,ît~'e est s?u,vent, fI,ge dans une atutude, peu naturelle et cOl'z,trainLe. Il peut encore être expose a des dLffI,cttltes morales, succ~m,ber a. des tentatio/1Js d'ordre sexuel. Enfin, on parle beaucoup de lui, mais rarement avec lm, ce qtU est souvent fatal à son activité.

Die Gefahllic~Ulng ,des rLel)Jl'ell'S Vlom

Bel'u;f heT kann rdruJl'oh IÏrmel'e K 'risen

Vlellllll'saiOlw . .sein, ,dJÎJe lin 'de\l' Pers'On ch~ll'

Lehrei1.~s ,s'e\lhst eIlJt:Jstelhen od'elr dU'l~ch

a'l1SSel1e KOIllfl1iktle, IdellieIl Urslp;rung

in de\l' Bel"îœfseit'UlaitJion ,des Lehrer:s

lrh~gen.

Zu ,der 'e!l-stJen Gl1Uppe von Ul~S'achen

waJlien j 'ene GeJfaln.'1Clungen zu nennen,

dlÎJe sioh reinstelllen, wenn ,der !Le:hre!l'

sein eÎ;genes iS'e!ellisoh",,@ea.'stige·s rNi'Vlela:u

mit seiuerr hm~œn~chen 'UllId IsIO'Zl1ailen

Stefhlung nrilohrt ID Eink1ang ZJU loo.1in­

gen verJTuarg, sei es, dals's ea.' S'eine

mgenen [~riilhe Ü1her- roder unter­

sohiiltzt, wOIl.'afUls ÜhBl~hebhohkeiJt hzw.

MtindBl'wertirgkteilJsgelf ithlle renœtehen

konnen, sea. es, ,cblS'S es i lhm ni10ht ge­

lingt, in cler U nrtrm1liiehts- unld Er­

zi,e:hl~l'tattirgkeŒtcin .semen Fahiigkeri.ite.n

alllgepasst'es BetartlÎlgungsifieWd ZIU flÎn­

clen, 'WIaJS zu Heruflsühel,dlliulSS u'l1Id

MuttJlosigkeit füh11en will'd. ·Hiell~hel'

gehoren 'elhenso jene IKil..jJsen iU!I1Id Ge­faJh'l1en, die Iclrohe.n, wenn Idi'e GeSlÎ.n­

nun:g,sl:iJc:htulllg des ILeJhl1e'l's '.dlelIl Isivt-

1iclh -unO'r,alLi'Schen Ailif 0Il1d'errungen sei­

nes Berules lll~oht ZlU enrtlSp'l·,erchten '\"elr­

lUaJg, WaJS heü \i.hm nach .aussen 'Oift

eine uneohte Sclheinhaltwnrg unld na'ch

inilien h1iIuflig 'em Schwin!clen ,dIer IITlO-

11allisohen Festigrocit zur Fo'lge hatt.

Zur zweJÎ;ten Gl~Ulppe 'von Ursa1chen

ge:haren jlene IKr,~sensit:rualtJi'ÜTIlern, ,dJi'e

sidl aUiS Idler a1liLzu '8lt;al~ken b:erutf~lÎcJlHm

und a'lllS'sea.iheam!fl1ichen HeansplJ.'ll­

chung {les Leihr{~lrs, :sOlwi1e ans !derr

f,ailsohen ElinlsteilJlung Igewilsser BervO!l­Imrung,skllieiS'e der Lehl.iel'lS'ohatfrt UIIlid

der ISrcJhuile gegenüher ,e;rg,ühen.

- 343-

Page 6: L'Ecole valaisanne, mai 1959

Um rdie beruHiche Gefahlidung des Lehliell~s mOg1lichst wirkHcJhkeciJtS'ent_

spreohend zu 'ea.,f,arss'en 'UJl1Jd Ida'l'S'te1ilen

zu kann en , hab:en wir hci eineT sohrÏJft:Jl~'clhe<ll UUllfrage, ' ,die wr.iJr 'VIOl'

eltlwars Imenr ails leinem J ahr Ihm 'der

PœœmaJr- und Sekundalr}lehrereohaf.t

d'el' ,deutsch'spraJch~lgen Sohwmz

dUl'ohgelfüihrt haben und 'an ,der si'oh 1 050 Lehl~eT und ,LehrerÏ!nnen dUll~C'h BeantwOll'tJung ,cines Fl'agehogiens he­

teiHglten u, 'a, alUlch :die F!l"age 19'esrte'1ll't:

«Wiel1ohen I(jl1isen und Gelflaillll:e:n jlsrl:

der iLed1ll~er Iha.'er 'M'elinU!l1g na'oh dU!l'oh die Au:siilhung seilUBS Heruf,es ausg:e­S'etzt ? »

Die AnaJyrse der hierzu mirtgeteil­ten Antwo11ten zeigt, dass die ausse­l'en Ur,saJcJhren übel'Wiieg-Em. N aJcJh der

Meinung von 33 % der Befiva'giten laU/ft der Lehl~ea." oft Gef,ahr, ,der

dilSlVanmos'en Kritik und dem un ver­

hohlelfien N eid mancher unrversta'Ilidi­giefJ.' Elrtern aUlsgelHef,elif: ru S'mn. nrie'S'e

Anisidl1 komnnrt Œn f olg:enden AUlSse­VU<llgien 'V00l :Lehrern und Lehœl'Ïnnen d-eut!1i'ch zum AusdlilFck :

«Wie Isel:ten cin .Hm1u,f ·biertert der

Lehrerbel'uf der Of.fientHohk:eit di'e

MoglÏJchk'eUt deJ." Kon!tJrolllle IUJnd Kll'titik

bis in Idi,e Beso'1dungsfiraJgen lhdn'ein ».

- « Der ILehl'lffi" ~ooht dUIK~lh ,d'ars, 'Wlas dile S ohüile!1.' zuihlause 'aus cler lS:ch'lll1e

erûilhilen und ,dulJ.~oh Idie E'in:siohlt der

Ell'waohrsenen in dile ISchru!lfürh!1.ung

melhr IÏm H11ennpunkt deu: Dilskussiü­

nen 'Und Kr:itik 'ails lailldea:e Berufsta­

ti'ge », - « Eis wiLl"-d seJl.ten tib.er jleman­

den -mehr und d~azu oMentlHoh mncl­

leild.elr ,aU/ch vor den Kirndern - kriti­

siel't, aI'S wea.' Iden ,Lehrrer ». - Die

Bevolkel~ulllg vemfollgt daiS ganze Tun

und La-ssen ,des Lehrel's. El' sitzt im

GlashaU/s und wivd von aHen beoh­acht>et ».

Der Lehl\~lr larlS 'VIerkorpeœung .der unpea<somilC'hen Maroht des IStlalates

Wi~l~d nidllt n ur Vion Id'en IGndrern un d d eren E1,tern ,für -arJ1e unl1iehsalmen

Flol1de11ungen dler SchUille gel''l1 Iper­

son1lwoh veral1 twOl~I1l.Îlch gemacht, kriM­

Sliea: t und h eschul'digt, s'OIIlIclern la'Uoh seiner Sveltlung, 'semer Be:sollidung 'll!l1Jd

sm'Il!er IFel,ien weg-en beneidet. Ferien,

F'm,ea~tage und Idm" «hothe Gehah »,

sowie Idea" -ansru:reinen:d « frooe Fetier­

a,hencl » w'el,den dem Lehl'elr loft; m ,i'Ss­

gonnt. E'l" whl,d n1cht sehen ails Fa u­

lenz'er, « F1erirenrt:echn iker» und Hallb­tJalgsarrbei't>er 'V'eIliSohrr.ÏJen.

BIea.~u,~1iohe GeHiJ.u1ung sed1en 15 0/0 der Bef!ragben aIus'se11dem iÏn dm' Ober­beanspruchung durch Nebenbeschiif­tigungen. Der Lehrer, :deIJ.' 'ausser­berUJ~lioh -staIJ."k beaJIllsprwc'h't .jISt, hat

n1!ei'sltenrs rsoWiohl rfür d1e SdhuiLe, wi e

auch ftir rsmne eig'ene IFaIll1Ji'liezu wenilg Zeit. Hef'l"agte Lehreil: ul1Jd ,Leh­

l'e11innen aurss'eJ11ten {Siloh hri'e11ZIU me fo1gt :

«Da's Auf.gerhen im Ve11ei'l1!SleJhen fiiJll111t h ei -Vii'e'l'en Lehreln zu eineT

Gefarhvdung ihœs bffi~uf11ichen Ans'e­

neJllS ». ---' «Der 'Lelhrer, Ider Ida-raruf angewi'esen 'ist, nehen Id el' Schulle noch

etWais Z'll 'V'elrdrienen, k.ann rÏ:m Vereins­

l eben oder in Ider Pollri'tik aruJf. Ioder

auoh unltlffi1g,ehen und fi'llfdet rdal1lI1 zu

weTiiig IZ'e1t fül' die SohUJle UIDd ftir seUne F1amiHe ».

RJUTIid 112 % ,dm" 'ell'haJ1t:1enen Antwo!l'. te n bezre~ldhn;en die S-chuJ1e selJ.bst -ails

Gefra:hlienihm1d, insofe11n sie die IÛ'alfte

d'es Lehrel's dm1rnassen beansprruchrt,

- - 344 -

dass er fÜir scine e:ÏJgenren Klinder n rucht

mehr -d1as noo'ge -M\a.ss -an V,elr'st-all1.ooirs,

GBdutlld rund FrerÏ.zeilt arUJfhringt um/d

dile!S'e entweder erziehe/l'lÎrsdl 'verna1cih­l iis1siglt 0:001' mit p ed,anlt!ilsciher tStrrenge

« 'sc'hm1hnelÎ\SItell:t ». 50 ,S'clll,jreben he­

frargte Leh'l'er und Lehl~ea."innen : «Deir ILehrer z-etÏ.git of,t rgegenüher

seinen elÏrgenen ,IGndel1ll übeIJ."tJriehene

S1Jl~enge, hersonJde1~s bci 1nang-el1harftetr

Sc:hulldrÏ.lsûlplin alls KompensaJtion ».

- rDer 'Lehrell', der laJUo'h Vater ist, hehalndelt igerne ·die eigene Bamiilie

im iSchruilton IUnd krann ISO of.t dras

r,~oh1Ji.ge VeTthallltTIlirs ZIU seiner F lrau

ve11g'essen ». - «Ob a'Hem S chu'la r­

z;iehen ihat dm" iLehr-er oft kJe:ine LUlSt

m ehr am Erz'Ïehen der cige nen KIiJll.­

der ». - « Der Leh:re r Vievliert Im!chrt

clen Erzwhungsmasstab an Iden ei­

geuen KindeIJ.m »,

Sdhlrites'Sllioh kÛ!1men a'll'cn Berufs­überdruss und Mutlosigkeit, Idie si'oh h ei unge:nüge11ldem .()Ider ausseli1ic'h

zu wenrig s~cihtba'l'em Berufserrfolg

mnrs'teHe:n, gefahtl1ic'he I~ci'Sen und

I~onlmikte zreiÏIti'g,en. In Idi:esem Sill1ne

aUlSsel'IJen sioh rund 10 % ,der Be­rralgte:n.

«Der Zwang, immer wiedm' lVon vorne anlfangen Z'll mürssen, lÎl:mJm.el"

wi,ede~" ,dars ®lermenltlal1.ie Ipmegiern zu

müss'en, karnn mit der Z'elÎ.1 ei'Il!en Zn­s1Jand dler Un~ufl1i,e.denbcit runJd der

Mutflosirglœd1 iffi'zeugien ». - Mlanohm'

Lehrer mlU'ss idas Kinld saltJt ihekom­

nllen, werrIJigs'tJens zeÏtweilse ». - ,M1an­

che 'Lcll'11peIJ.'SO!I1 sag;t s1ch mM de!l" Zeirt: « Els 'llÜ1tzt laHes nilc'h'tlS, Itrotz­

dem ioh mir a.il!1!e 'Müihe gehe. Wal'um

sich inürh'eu, drie andern Leihm~u: tUlIl

es audh II1Î.cht und we'l~den wenigeT

auf,sas'sige EJlt!errn ~u ühm"win!den ha~

hen » ? Hiea."aJus kann 'GIlmchrgiillt'ig­keit und H ru:UJfrsühers-d'luS'S ents'tlehen».

V ereinsamung lU'I1Jd A bsonderung von der Gemeinschaft wmiden 'VOn

dUll'cihs-chni1:JtJ};j.ûh 1'0 % der be{'l:-a'gten

Le11l1ers:chalft laiLS B erufsgieflahren he­

zeri1ohnet. E's sind dies Irecht oft die

Foil'gen ,des aurS'SlClhHess~iohe!l1 Umgangs

mit Kindern, cler ,den 'genriigend'en mitm'enSloh1ichen I(,onitarklt mi,t ,der

Erwaoh sernenwelt g,e!l.egiEmttlich zu

ku.rz k()lmmen Œasst. Auoh cungell'eohte

Anf.ei.nJdungen konnen den iLeh.:re{r

drazu brirngen, sich -von de'1: 6.ffentilicJh­keit und von Iseinen Berufskl()[le.gen

zuriickzu:zriehen, rum dann haufig in

Verhittt>erung mnd Entsausch'Ung Z'Ü

vereinsa'men. Vor 'aiHem lauft die un­ver'hleir,artelte ,Le:hrel,in, die nicht die

Geb:o\vgenhcit und die exlÎ:SOOnrtlÏ'eŒ~le

StÎJoo-errheiJt ,ciner eirgenen 'FaŒl1!Ïi1ie oder

einer r,eiliig,iosen Gemei1nscharfrt besÎJtzrt:,

Gefahr alTI VleIJ."einsamull1g zru l,cilden. So m'l,d die JJehr,erin tlartsalch~i,ch oft

deIJ." ej'm;amrsrte IM,ens'oh i'm Dooif.

« Be<sonlders ,aUJf dem IllarnJde dünkrt

mich, ,da'S's ld:eT lUell1'l"eIJ.' ŒU se!Ï..ner SOIl1-

dro:sveilllung ISldhrwi'ellugkeirtern ha:t, A.rn­schllurss zu iflÏn:clren». - «In einem

DOIl,f kann man nrÏJont Œ'mc'ht ohne Ge­

faJhT -mit einigen Mensohen Fl'eund·

sdhraJft S'ch!1i.esrse:n, es garbe ~erÏJoht Eifel'­siirchrtelleien. [)aloolioh wiœfd der iLehrrer

l'eont :einsarm ». - « IE,s !Ïrstt sch'Wliett'ii'g

ffu den Lehver mit einf'aClhre:n Leurten

in ein na/tJÜ!lililcJhes YterhalllmilS zu kom­

men, da dierse V)OT arhlem îmmetr den

Lehmer BitJaJttt den ' Mensohren in ihm

s Ô'h qn » .. Was . dire inneIJ."en UIJ.~saJohen dell' be­

l'uflri'Ûhen ·Gefahrr.clung des Lehrell's 'an-

~- 345 -

Page 7: L'Ecole valaisanne, mai 1959

hetriff1, wa're zunacihst einnllaJ der

KonfiHcktJhe1,d Id!es «sozialen M ilieu­bruchs» zn Illennen. NalChd'ean der

Lehrerheruf lSeinen Naohwll'chts 'Vor­

wiegend aus den somlail nlÏ.edeil'en Sohi'CJhtten, namlidh zu (l'und 7'5 0/0 aus dem na'UJea~n. und Handwel'Iœl'.

g:~an~e be2lieht, wie un'sere Umft~age geZ'eag,t hat, erweist eJl' silClll 'Ms ein a1mgepll-ochenel' Aufstiegsberuf. Be!Ï eiuelm Gl~osstei'l 'der Lelwer unter­scheilclet .Isich ,a'lso ihr 1S0zia:l ho'ch­gestlellltes BeI~ufsllliHlÏ.eu in hohem

Mla!sse von Huem niedell"en Herrounfslt­

milieu. AJus Idie:ser Talt'salohe lalSs'eJI1 si'ch g'e'wi's'se Splan'llungen lLl1Jd Kon­

fai:kJte .Ïm ,Lehen cles Lehr'ers e[l'kilall"'en. ZaihŒI1'eiche ,Lehl'er hewegen 'sœcih ,an­fangHah rleCJhrt 'llTrsidler in Ider von

ihn'en dUil'ch ,den Bell'uf er,reJÏlchten haheren, v,ieŒf.aJch u'IlIgrewohntten Oe.

selllschwf1JsS'chiciht. Nidht la'Men ge1ingt eIs, sich fuonfl1ikrlo:s 'der neuen Situa.

tion anzupalsSen. Hesondffi's l'ahiJe Ohafl'aktleve Sitehen in Gel alhr, en1lwIe. der einer alllzu sdIhs,thewuslstJen urnd

hochmütigen H altung, dem 'Virel! 'ge. sohmahrten «lJelh:rerdünkeJ}» zu 'Ver.

f,allillen Ioder 'wher an M indel'werti ~ keitsgefühlen UII1d Kontaktschwieri!. keiten zu 1 erild en. In heci.den Faililen

harnlde'1t es 'Stiloh f1.l..m eine se'eŒis'dhe Enrt'Wiurzel1ung info'lge des l,as'chen SO.'lJiiailen AJufsûelgers.

Ei'l1 anlderes, ahnHches Gef'ahren. moment Ilrieg1 daQ'in, rdalss dell' LelhrB'l'

durdh die honen E'rwa!l'tungen, we[.

che die OffenVlci.chkei,t an ~h'l1 sltent

und duvoh Ida's krirtiso'hre Heohadlten und Kontl'oUlÏeren seines beruHichen und priv,aiten Lebens ha'llJig in eine

unnatürliche, gezwungene Hahung

hineingedranglt wi,vd. E'l' veTsucht dann vie:IareiCJhit «l1ieh IGl11'd zu sein»

VlOll' d'er IBevÛ'lkelt'ung, mn so na/ch lalUS.

Sten ,den Atnsohein hoher Si.tdwhkeitt zu erwecken. Um <so meJ1fl' wJÎ.:rd el' d.ann .he!i rsiHiHchen Vel~flehil'Ulll'geill ver. utteitlt.

. G.erade ,die sittliche Gefiihrdung l'SIt llm ,LeilH'b'elU[ n~dht greu.'Ïng. [)ie Ge!fahr, erotiSich-sexll'e1~I.en Versruchun.

gen gegenüheœ den fSchül1ell'n zu el'. ~iegen, wlÎ.l,d !VrOn 1/20/0 Idler belflI~argten Lehrffi's'CJhaft ,hes011Iders 11le'l"Vorgehlo.

hen. Nachstehend.e Hinweilse, IcHe na. tür1œoh llIi'dhit 2lU veI,al1lgemreinern sind, c~eurten auf ,c1j,ese Konmikit!silbua/tIÏ'Üil1 hi'l1 ':

« rLelll'er, weliClle mo:raliseh nicht gelf,e'sctig1 <sind ull/d ihl1e FestJÏgkelÏt

llÏ'oht 'standig d'llrch religio'Se Betati. gU!l)lg 'erneuern, erlleiden in gelllNlSch.

ten .5çhull1en mwncillnoo rSrchiffhl'Uoh ». - « Die gei'Stlige 'Liehe zu Iden 6.Cihü. le.l'n rist o fit in Gelf/whr, bei ent. spw~ch-enclend veramarg.t'en IIJehl1ern ,in kOl'peu.~irdhe 'Liehe laUSZlUaiJ.itJen ». _

Del' Leihrer 'Oherer KWassen stelht J)e. sondelis alh jlUJlllger Mlarnn ci.n einer ge. wissen Isifthlildl1len rGeifahr heim Um­

gang mit fruhrre,ifen M'a'c1ohen -der SJt1wdlt ». - «Eline g,rosse IGeif/aJhœ :Ï'st

es für Id en j~ngen ,LeJh~'eI', wenn !elr in eirne einswme S'tJel/lre 'aJUfs Lan,d kommt, W9 Idie 'tSohüiler fast 'Idas cin. zi'g ILehenlc1i.ge sind, Idas ihn 1lJn1Jgrilbt:.

Eis konnen h.i.el' ungesu'llIde me~sdilli. ohe Bindungen entstelhlen ».

Die JlrÏiel' IQurz aufgezeigiten K,cilS'eIl

Ullld Gerfahlien .Ï!ln lJ~lwerbelt~ulf kon. Hen ViOl' ,aililem ,c1aJnU If oŒ'genlSchweI' sein, wenn Isie ,dlenl Le1hrer selJrher

- 346-

nidlt odeT zu spart 'beWlll'sS!t wel,den. Und das ist 'offt d/er ·FaIllI, ,clenn d.ei'

Léhr.er IÏst in s'einer Iberufoo/chen Al'· hei1 ganz auf siloh sBiLber rangewie·sen. K auan je:mals wH',d el' vrOn seinen VOl'­

gesBltZ1:!en kOOIlWoiliLiel"t, heI'a'ten und emnJalhnlt. Humer iet el' iSliroh se[hell' Rircih'trschnur, Mlas'sta,h und Vorbi[d.

Treten eines Tag'e.5 heci. ,ihm d/ie hier

.beschrlÏ-ebenen KonHikt:e 'und Krilsen· er,scheinungen aUlf, dann will',d wohl

viel über ilu.', aber seIu 'Selten mit ihm gespll·.Ü'CJhen. Aitlzlllsehr V'e1"gisst

m'an, dalSlS :dell' Lelu'er auch nul' ein MeUisch j'Stt Illnter MIBllischen, bes1Jreht

S'ei'l1len 'eig-enen mühevoihle'l1 und oft auch g,ef!ahrvollen lJebensweg zu ge­

hen.

Réflexions en lmages Sltr 110tre métier Jacques DU'BOSSON

Première image :

Le poteau

Hier, Idevant le chalet où je SlÜS

instaiJJ1é p'OUl· ,quelques j1olurs, Je voyais le Idernier né de mes V'oilsins a,rrêté

au p±ed d'un pot!e'au 'éJlectri'q'lle, le nez en l'-a,i'r. En quoi Ile 'pot<ean l'intéres­saÏJt"li'l, ~u.i et S'eS troos ans ? Aumait-iJ wi,mé tOIU,che.r lIres irsoLateur,s .de porce­

laine senlbllalb['e'Sà ,des ta,ssres J'enver­

sées? Entendre vi,brer les fi'1s ou lels t'o'Ulcher peult-être ?

Aurait-i,l comp!ris, si je ~'lli avais expHqué, que, d'un ,certain p'0int de vue, ce poteau me 'par,ais,s'ait tout à

coup tI'ès lÏ,mpori'ant, rcomme Ibous les P;)-t2 ~lUX p'lacés mitre J'us,ine ,éJlect'l,i· que 'et la m/aison où j'habi,t<e? Td· lem·ent irmpm tant, 'Puisque, 'S'ans lui

qui m'e tranSiJ.uet sO'lidair'etment ce1lte

fOl'ce 'lnel~veine'Use, je ne 'p'ourI'ais paIS bénéficier de tous les aViantages qu'e:hl.e m'alpiporte: chla'leu:r oonfmiJa­

hIe par un Ta'd,iateur 'Ou fraÎ'cheJUr parI' un ventilateur, commodité detl,availl

de toutJes sor'tres, hi'enflaJÏts de h rad~'O

elt du d,is'que ... Et nous, rbg,ell1lts de la plaine 'Ou de

la montagne, Ide b vine 10U de la cam·

Ip agne, ne Is'ommes.Jfl'Ous 'PlaiS Ce!UX paT '<}lui Œes e'Illf ant:Js Teçoivenlt partout 1}'es

hien~ait:;s de l'instl'Uidtion et de l'édu·

C'UlL'l .on ?

Seconde imlage :

Le crapaud

En jouant dans le pré, ['es enfants ont 'tJroUrvé un j,eunle rCJ.'aip'a'Uld. Es l'Iont natJll1~eiJJlle.'Illent lCiapltuI1é et .a a

p'alS'sé sans el11!c'otmbre 'S'a pvemière nuit d.ans un ~vo'S b'Ocail à ,conlfi'l:ures. Le matin, ills lSont IdeS'cendusJelans le j ail'· din,ceJtlte ,f,oi,s, et 'ont installé Jeur

hôte CLans l'e petit hassin rqui sert de fontaine au g.raUld.·p€n~e. IHs y ont

lailsS'é un 'Peu Id'eau _ :dl'aire, aj'Outé

qU eJI'que·s feuiilile·s ,d'iris et queJques pierres. Elt tout 1'e m'Onde pa,r'aissait content.

·IJes enf ant'S ont l'ega:l'ldé glootimént le rcraplalUd qui esS'ayarÏt de g,d rilliper

- 347 ---

Page 8: L'Ecole valaisanne, mai 1959

le 1ông des 'p'al~ois là Ip'eine T'lIgueuses d,u .bassin et se sont m'oqués dou'ce­ment ,de 'ses eHol1ts m'a,lad~oits pOUir

sortir de cet~e prison. Puis i'ls sont parrtis 'prendre aeur petit déjeuner p,}eillTement Tassurés sur Ile SOTt du

cl,apaud. Leur II~epas a'chevé, Hs sont revlenus ,à la fontaine. Etonnement,

com'mentaü'es p'l.us ou moins ind'ignés, cUirieux 'aussi. tÜomment 'a-t-ill pu par­tiT ? Poull'qu:oi ?

Soonme's-nous sûrs 'que dans notTe écÔ'le tralc1irtionJllaHste, 1'enfant ne se

sent pas à ~'étl'oiil:, IJna,1 .à sa 'PIla ce et n'a-t-H pas illaiS'on d'e ohercher à s'é­

chalplper ? E'st-'ce 'que Ile ,cTapauJd cher­che à fuil' son 'miEeu na'tIU'rel ? FaitSon,s donc de filotre .d 'asS'e un lielU

où ~"enfant 'se sente 'chez Jrui. J.l noulS

en coûtera néoessai'l'ement des 'effoTts puisque nous ne sommes 'plus des enf aJllts, ma,is ... , il y ,a tant là faire

pour le fUll'IIIler eIt ['.alJ1iller 'Pour l,a vi'e

qui Il' attend. NOUiS 'P'oruvons bien faire ce[apou:r lui et nous aildeT du même coup ,dans notre tâche en pal'1,ant de bonnes pl·émÏlsS'es.

TI'oisième i,m 'age :

L'ours

. Dans ma miaison habitent ,deipuis

pilais'i'eurs 'a'hnéeS deux enfan1:Js : rune fiililètte .de 'sept ans, alssez maH'CÏeuse mais oalpli~cieuse laussi et son frère, de tl'loilS IOU . qu,atve ans son ·aîné, g,a.rçon

à l'alliLure s'ériéuse, un peu distant

p'eut-être . .J"a,ime b.ien leuJr 'Père et bavarde là fiOooa,silOn avec lui ,à un

étage ou à G'autre. IL'hiver dernier,

il me loonfiait 's'On inJquiétrulde: ses enfants ne jouaient j'alJl1/ai,s ensemble

sans se dispUltJm' 'OIU même se f:r'apper

apTès qu'ellques instants. Après les fêtes, je il'eJllCOnltra.i piusieuI's fois la cad'e1Jte ,da.ns 1J"eSioaillier les hras en:com­

brés d'un gros ours en peiluche. L'iaultll'e jour, Ide m ·a fenêtre, je

v0Y'ai,s mes deux jeunes vois,ins sur . leur ter.rass'e jouanJt, Iri'ant, s',amrusaTIil: royallement aJVec [',o!urs. P.oint de clis­pute pend,ant 'pŒrus Id 'rune heure ! Ert }'.OU'l~S était s'Oi'gné, recerva,it s'On repars,

l'eUic1airt 'visite au gra<l1Jd frère, se mlé­tJamovphosait 'aJU gré de tSa g'al~d.e-Tobe

en ,cuisinier, en soldat, en gendarme, en ,dalme ·à 'ÜTinooine et '01nbrellle élégante 'ou enool'e en ,bon orurs ,qu' om

dmlo1e et met au ~it ·avec sa Plüè:re elt une llÏistJoire racontée IpaT palpa OIU

m,aman.

L'üurs ,de mes derux v.oisi'l1's ré'con­'cÏ'liés est un moyen, Id,ites-vous, ' mais

aussi run symhoùe, si vous le !V~ez bien. ID représente qi((le~'que cho'Se de différent pour la fiillette, pOUT le

garçon, 'pour le père aUStSi. Pour nolUs é:dl.fClateur.s, ne ip'Oulir.ait-i'llp:as s'appe­iler Il'inltél,&t? iÜet inttél'êit ,qui nuus Irap­

proche ,de nos élèves, Iqui nous fait

trava.iHer sans grande fatigue, 'aJU

point même que quel!ques-uns de nos enf,ants pensent à lime l,éill-éartion en entendant 'la ,Cloche ,de l'école qui

leur pel'met ,de rentl'ell' chez elUx ?

Quatrième IÏm,age :

Messagés en code

Je mal'chairs p'aT une après-midi

estiva'le dans -la gr.ande fOl'êt, derrière le ,cha:l:et où, en famille, j1e passe mes

vacamces. AIU con'tour du sentier, je suis tombé 'sur un g.rand pré qui mon­taÏJt doucement jusqu'aux pTemiea.'s

sapins 'et qui serViait de terrain de

- 348-

j eux à une hande de caLons âgés de sept à 't'reiz,e 'ans, à en juger pail' JeUir mine et rleur l1JaiHe. A",'ec J"aide des moni'teullis,.on s'était lorg.anisé en deux équilpes, ,à rune 'cent/aine ,de mètTes l':une Idre 1'.aJU!fJre et ,on s'aff.air,ait,

a,r,mé de g.ranld..s fanions muhicolores,

à traniSIIl!elJtre :des 'messages. Je lJ.ue

suis ap'pil'o'ché Ilent-emetnlt, Idi's-erètte­ment, 'a'Vlec '1a compli'oi1lé d'e mes etS­piadri[ll'es, du terrain et des quel1ques

gosses 'qui m"avaient vu et qui !riaient, quand je leu.r ,ai deluarndé 'aiVec de graI1ld,s Y'eux ronds et un doi'gt sur 'la bOl.liChe, la permission de m'approcheT

et de l'<~ga'11der. J'ai gEssé ma pÏJpe dans ma \p.ocihe pour ne pais ê'bre u1ahi pal' la fumée l~rt j'lai vu ... Oh ! j'ai vu

beJalUJooUlp 'd'e ,dhoses ! ... Dans l·e gl'o'upe qui m'a adopté

als'sez vilte, [1 y ava·ÏJt Œe:s gosse1s qui tJra'Vaillilailent et oeux qui reJg,ardai1enlt.

'Oeux qui 't11avraili1ailent étaieIlJt assez

diffffi'ents les runs des 'autJres. l[ y avait ceux qui connaissaient Œ'eur code à

f.ond et 'q).li étaient tout à la joie de la tJl"a'filS'ill1ssion. Ceux qui sarvaient déj-à le code, 'lnai,s qui s"entraÎnaient

enoO're S'él'ieusemen't, 'pa:r honnêteté aurailt-on pu Idiœ. IMais il y a·vait

aussi ceux qrui manifestement ne con­

nailS'saienlt 'pas h techni'que de ha,se et qui vOllllla,ient cep'ell1Jd:ant .envoyer

un message. 'N y aiVait aussi 'oeux qui pI'ép,arailent Ide tr.op longs texte'S POUIl" leuI: COlUip d'ess'alÎ., ·oomme s'Hs étaient

des profes'sionneIs... et 'Ceux Iqui se oontentaient ,de quelques m'ots sim­

ples. n y alyia1t ceux qui ta.'ans'met­t:alient rtTOp vi'te, 'ou trop [.entement,

sans le 1l."Y'thm·e. fi y a'VIait ·ceux qui oritiquai'ent et refrusai'ent cl"agilJ.."

quand le monilteur vouJa,it les encou­rage;r et les ,entraÎneJl" parmi [es ' au­

tres ... P a.rmi ceux qui .reg.a,rdaient, H y

en 'a:vai,t ,aux yeux 'p'leiI1ls de bonne v,()Ilonté ll11ais qui n'osaient se l1ancer.

M:ais il y aVlait ,aussi ceux qui reflU­saient jusqu'à 'l'.i'dée :d.e s'intéresser,

les yeux Jas, indiffél'ents. EI rai 'pensé petit à petit, au milieu

de ces gosses, à notre !beau mètiell' et en Ipa'l,üouilier à ndt:re a'ttiltulde ,à ré­

~al1d des métho:des di,tes nourveHes et j',ai lété f-rarprpé .p'all· les ·analogies

si 'sim'ples ·à étaiblü' enttJre 'l'Iattioode des colLons et notre a!tJtitJtl'de à noutS, au

p:oint que, sans presque m'en [~endre

oomipte, j'ai pl~is ce 'papi'er en ren­tJl'a'nlt au challet. Comme mon bi:HeJt

n'es't 'pas un sermon, j'e n'ai même pas che l'ohé à ml!ettre ,dans un OIrd'l"e logi,que ou Iperculbamt 'ces images.

J"ai pensé à 'ceux qui trav,aiUent, de tou1te leur â1me 'Palrce qu'i,ls me

poul~aient flaire 'autrement mais 'qui font penser ·aJUX ichevaux de la mime dont on nOlus parilairt ,cl,ans les Jeçons

de géogralphi1e économi'que de not're

jeunesse. lis s'aJVaient si bien ieur ch.emim ,qu'œls 'Se baissaient à tem·ps

pour év~t/eT une ·p'Oruitre. Eit j'ai pentSé à ileurs firèTes qui tr.avai,IJenrt tourt au'taIIlt mai,s clans un esprit de ll~echeT­

che, d'ohserv.ation et brou vent rune fois ou J'lautre ,du nouvearu, là force

de fél'ocioté 'en face ,de la clMficu:ll1Jé.

A ceux qui 1I1'avaiiLlent et Icontinuenrt

à .chel1Cher, à amélioœr [e'UJr besogne

qUo'tÏidienne par des lectures, des échanges ·avec un cdJJlègue. A ceux a,ussi qui entendent parll'er de métho­

des nOlUveJlles et montent sams hésitel"

- 349-

Page 9: L'Ecole valaisanne, mai 1959

cl<l'uS le 'dernier bat'eau; pal' v,anité, pair luanque d'e hons S'eUS, pa,ree

qu'ils se connai'ss'enrt mal ou même sincèl'iement. 'M!ai,s iJs ne ,sont dru

voyalge que Ipour Ull1 te'mps, très COUirt souvenlt; :et ill'8 retom'bent 'V'Ï.Jte d lans le

ro.ol'on de ileuvs ha-bJiJt'Uld'es. A ceux

qui 'ont étudié consci~l1!cie'Ulse.ment Iles méthodes nourveihl~s, leu'rs teehnique'S ~énéraŒ'es et :1em:s procédés et qui décident cOllil.'ageusement ma'is témé­rairement .d'e fair,e « aru'tJrement ». Ert à lerulis cousins, ,pilus 'S-ages, plus pon­dérés ,qui irll'tll~oduisent t,ri,mestre après

trimestre ou même semestre ,alpirès se­mestre lIa nroUIV€ihle méthode alplrès être

sûrs 'qu'elle oonvient et plaît mieux aux goslses l0t 'qrue Œ·es pall'·enrts [:a .com­p1l.1ennent et [',a'd'Optenrt pall1Ce q'lte

leurs enfian'tis leur pa,raiss'ent paus

heuœux et ,f.ont Ide meiiLl'eul1S pl110grès.

A ceux au s'si qui vlO'llIdrrarient bien luais qui n':osent pas s'e lanceiI: en

dehors des v,oies SUIVIes au cours de leur arptprentissage, à qui une ad:resse p'our Ise Idocumenter ou ,dis·cutter ou

simpŒement un renoourr.algemenrt su ffi­l'alelIlt. Elt à ICleux 'qui refusent jusqu'là une inf,ormation en dehors de [eurs hiabirtucles.

J'avais envie, sur le pré, de .dire à oes ,coloms si sy;mpathi,ques dans !leur

spontanéi'té que c'est diff.ÎlCÎlle 'd"ap­

prendre J'e 'code, 'qu't:il faut faire un eUoTt pOUl' app~renrlre, un eUrort pour mainteni'l· ses cOlllilailS'sance;s, un autre

effOIt 'I)Ouil·_ progresser.

Mors quoi? 1Joujou;rs ùes

effû'l,ts? m'lafluaient-ils perut-êltœ ré­

pondu. A",ec ça lqu;e c'Iest ·drÔJe de f,aire toujours h mê'me chose ou de ne 'pas 'savoir ·que f,aire !

,Mais i'ls la'VIarient leurrs moniteurs !... Mors, j'ai repris ,ma 'pipe et rai con­tinué ma ·Pl'oonenade.

ANSCHAUEN UND BEOBACHTEN 2. TeH

Ernst SCHMIDT

Regarder et observer ne s,ignifient pas la même chose. Regarder veut dire saisir avec les sens .et l'intelligence un objet actuellem'ent présent. L'observation est aussi une I[Jrirse de conscience, mais qui .s'accomplit méthodiquement et s'organise selon une succession de points de vue déterminés: l'observation distingue, dé'limite, détermine, mesure l'objet. Elle ne s'adresse pas tant à des êtres inanimés qu'à des événements et des faits. On peut regarder une ruche en hiver, mais on l'observe au prir/Jtemps ou en été, quand eUe est pleine de vie. Nous devons cultiver cette faculté chez lers enfants, leur demandant s'ils observent, pourquoi ceci ou cela se produit, pour qu'ils apprennent à saisir les relations les plus importantes et forment leur vue personneUe du réel. Si l'observation a LUte teUe valeur éducative, le maît;re doit veiller ·à être lui-même un orbjet 'd'observation digne d'être imité. En outre, nous devons prendre garde que la jeunesse n'obse,rve pœs uniquement les réalisations de la technique moderne, mais surtot/,t les merveilles de la nature, de façon que les enfants n'admirent pas pll~s l'homme que le Créateur, mais voient que l'homme ,lui-même peut seulement poursuwre l'action divine et doit rester un serviteur de Dieu capable de s'émerveiller. S'ils veulent bien diriger l'observation de la jeunesse, les éducateurs doivent eux-mêmes observer les enfants avec profondeur et finesse. C'est en les connais'sant seulement qu'on peut les guider et Iles éduquer.

- 350-

Wi'r ha:ben in der Ilertzrten NUllnneil·

der W·.AJùLliSEIR SICHUDE ~om rech­ten AllIsdhaue'll geJSiprl."orchen, ,das 'Will."

den Soh:uil.kriIJ.'deJ:n magliicihst f!l.Wl schon laneTzÎrehen 1S0'illlten. Ohne .rech­tes AllISchauen blreiblt iman alHenrthaŒ­ben heillll OheT,f[a,chlliohen stecken

und es k.ommen keinre bioeibenden Eind.rÜJcke 'lmd Elilerbntiss'e zusta'lllde,

weil.Clhe Idie IGndetr d,all1!l1 alUd.l ge'breru­l]oh Uludall'scharuJJÏ'ch dall.lle'gen kann­ten. Aus diese:m Gl~unJde -siIlld SchiJJd'e­l\Urngen oc1eil' ,Erûihll'tl.ng'en oberfHid1il!έ

Clh'er Sc:h-wer aurch so martJt und !lebiolS und dazu gespi'ckit Vlon piratten Ge­

meinpHitz·en. .Auf den el'sten Bli·ck frind'en wir

zvVlischen Anschiauen und BreohachtelIl

keinen gToss'e;n Un't!eTsrchried, weiJ idie Grenzen diesel' FlUrnkrtJionen manch­matI ziemil.irch Hiesrsend :silIlid. Und dO'cih

sind llueil"'k!liche UntterrsClhi'elde Ida, -die in der Art Ides HandJIUJllgs'VlOrllg.arnges

cleutiliidl wel,den. Wir haben An­schauen laŒS ,aW}'seitig.es, hin!ge1bendes, denkenrd,e\S WlahrnBhmen heze':Ïlohnet.

Und W·ahrneihmen heisst etwas, d'aiS

hIi'ell· untd jeltzt v011handen ist, l11og­l,i.crhst allWseitiJg IlTIlÎrt ,den St~nneŒl IUnfd

delJ.n rGeist oel,fla'ssen. 'E,s Il-idltett 'stah mei.stens arurf 11lhl-rende, S'tilil lVlorhJan­dene D[uge. Beobachten i:st zwa~: auch elÎn Wahl,nehmen, alber ers v,dlJlzieht sich be.:œi,t:s met'll'Olditsich rml/d il,jJchtet

sich mehr plla'Il1ma'srsig na/ch b~tirmm­tien GeslÏ!chtiSipU!IÙ{)'tien a'Uis. Somit (ist

Ansrchrauen eine Art Voraussetzung

fliT 'das Heoihaoht'elll, ·das ni'chtt iIlur wahrnÎlm,mt, S'oll1!dm'n un!l:1el°-sdteÏldet,

a1bgrenzt, 'pf,aJIlIt, Vle11f'oilgt und festhatlt. B eolb <l'chten t{rarssrt ni,dh t so seh:r ein

ruhencles Ding, S'onde-rn ~ewÜ'hnJ.ich

einen V,org,ang, cin Gœohehen ins

Bt1i'ckf.B1d. Wellill ich z. B. einen ab­gebiilidreftJen 'oder aIUIsgestolptftt·en FlUlchs betrale'h:t'e, 'S'cihaue ich ihn an. WeIllIl alber ein l'a@er in ·hel!1er Willl'te1m.alchrt dem Fuchs 'aruJfilauert, um ihn zu er­j1alg.en, d rann beobac:hmet 'B,r iihn -inlS'ofern el' k:ommt. Oder wenu ioh ,im

Winrtea: VOl' einem BieŒlenhalll.'s'ohen stehe, krann ,i,ah das wohll anschauen, abell· nicht ,eci.gentJlilch beobachten ; im F,rühhng und i'l11 ISO'l111IIlier aibe:r, wenn es wiecle-r wiÏrmm'erlt ",on Bienren und

von 'Leben wird, dla'l'f tÎJch beobachten, was im Bere~oh des Bienenhauses

a:lles VOl· s1'oh geh t.

Wir hatben in den Au:slfühll'ungen über daiS AnschalUell tclal'aluf hingewie­

sen, wire KiIlld'er ein Mites HalUtsam SohUilweg roa'll.fm befrrrÎ'eldigend he­

sohreihell kanrnen, wenn s1Îe e:s IlrUil.·

gesehen ha/ben. S.oihalld wiTaherr ihr

Sehen ,so lenken, ,dass 'es 'zum cœdüen AnschaUJen W.i'11d, kanrn bei den nam­hchen IIGnde:rn clire BeschTeibung des gllei,éhe;n HaUlS·es zu reÏne.'ll1 pradœnJelen Aufsratz wel,c1en. {Heser Vel'suoh fru· da!S Beoha.chil!en fü:llllit mitt g,r.osser

Warhll.,scheinll:Ïlchkeilt 1l'1U einem noch

bessern grgebnis 'ails ·bci.m A.n:schauen, zrwmall das He.ohachten clen IGn!deln, besoilldrer,s ,den Kna,ben, be,ssert· iLiegt.

E,s kaIm namlirch darhei IJ.JlIeih:r Lehen

und :mehr Hallldilung 'eingefangen wer­den und nehen Idem V1ers'tand darf

si,ch aUich die Pha,ntJasie des IGndes

lebhaltmiûhetat:ÏJgen und IStptanIlIUng

s·chaHen.

Obschon ,sich ,das Kinddem Heo­

baoh'ten Meber und ~e.idl'te.r widmert als Idem Ib[ossen ·knsdha'llen, mU'ss es

- 351-

Page 10: L'Ecole valaisanne, mai 1959

dazu g;leiohwolill ·mü besonderer So.rg­

faJlt erz'O'gen werden. Wœr mÜJss'en es lenken lUlI1Jd 'Vor laililem 1f1J..eissi.g ÜJben b :ssen. ,zuna'dhst lSoŒlll:en wi'r die SdhulI­ruinld,m' UiIl!ge und V01'lgange be'Obach­

ten lll11Jd dann fes'tisttellil'en Œa.g'sen, WJeT

élflll bes1Jen beo1hacJhtet h ,art und weI'

daIS HeoblaClhte'te au'oh lam w.n.":kulIlgs­v,oMsten zu sagen weilss. Dieses Lenken

ve1.ilangt, d.ass 'WiÎ-r hesollidel1s hei BIll­ben zu 'Vi~lseirtige, Z'U abwegirge older

aruch zu IstJad~e NeigullIg'en zum Beo­hachten in Idie Il'eiC'hten Bahnen '1en­

ken. Nach der Heoihachtung Vion Vor­gangen ader Cesoh,e;hnissen sohl1Jen

w1r lÏ:rnmer wiJeidler fll,argen, warotllu unid

wo~u IdtÎeses UI1!d jenes oge:scJhieht, Ida­

mtÎt die !Cincler weni'gsltelIllS Idile wi,ch­tigs'ten iSinn27Ulsa'mmenihaIl!g;e einsehen und lern1en, wie m,an '81ch die SClhau

des W:eS'enltJlitchen 'aneignen karrm, et­

Wlas, d'as ifÜI'S Ispartel'e, prrak1t1sche Le­ben 'Von IU.!Il.Sdhaitzhar:em Wel~t ,j,st. In dies=em ,z ulS'ammenhang s,ei vermerkt, d.as'8 gera/de {daiS gwte Beohachten mit

einell' sehr wich'tigen Erziehungsfunk­tion in V et~b~nldung (S1:eht : Idem N ach­ahmen. Dal'arus el'wa'ohsrt fi1r den Er­ziehm' Id·1e 'Plftlichrt, mogHIClhst nul'

solClhe Dinge un/d VOl~gange IbeiohacJh­ten 2/U ~assen, die nachahmleill\Swüll,dÏJg s1nd. Zu dioesen He!cmaich'tJunrg,szieilen gehotît nawtrilœch aruch el' Selilher; :denn

je bess'er .el' Idie Kinder zum grün!dllli­

chen BeOlhaohten erzieht, (desto s'oirrg­fMtirger wel'den sie auoh IÎhn ,seLbe,r

UIl!ter die Lup'e nehmen und 'clas Posi­

tive OIder Negative an mm nradhzu­ahmlen vet1suohen.

Wei,l Iheurte ISO vielle Mens'chen mQ"e

Weltanschawung ,aJllzu einsehig nach

denl eiinfŒuS'sma,chbig·en Gebiet dm' Technik all'srichten 'Und sÏJch ,de1'uent­spl~chel]d .awch v<efl'1:taJl'ten, list es nicht v,erwundeI1lioh, wenu ,arlmh ,die JrUlgell'd

in h /ohem MaISse diesem EinHuss un­

t81Megt und Vlet~suchrt ist, Idem Men­sohenwel,k mdlol: HearchrtJung und Be­

WiunIdel'ung ~u sohenk.en aIs .den gros­

s'ben Narturw'Ulud'eIl'n des 'SiohÛlplfers, Es hei.~st Idal1Um die S1Jaunenden BHcke

unS'el'e1' Jtwgend vom Tlechnirschen et­

Wla,s ahlenk'en 'Und :sie lehll'en, m~t U!l1l

so grOS/seTer Hing·ahe Idie Wunldel' der

NartJll'r an:ouschalUen und zu beohach­ten. :Dann wit,d 'sÎle rlerll'en, !rlÏtcht nul'

VOl' dem Konnen des Mens'chen zu sbaunen, lSo·I1!clea.1Il Yliel melhr und mtÎt

Recht VOl' 'cler AllJ1macht des SchÜip­fers, Wenn wir versuc'hen, 1cl.1e Jugend ansohauenld und ,beobaJcJhtend zuea."slt

Lns Rei/oh der S ClhÛ!pfuill'g .einZlUlflüh·ren

und clann eŒ't ilIl jeI1!e!s Ider Technik, wÏJI~d sile U11U so ·besseT erkennen, wie

der IMenscJh IcHe Schoptung fOl'tt:outfiih­l'en lSucht und wie el' il111!Iller und œm­mer wiedm' auf den Sc:hapfer aillg·e­wiesen i'St und dessen staunender Diener rMeiben muss.

FÜ!l' uns El,~i'e'her lblle1bt aiber zru ,be­

denken, 'darss 'Will' sellber UDsere Sohul­

jug.errd felnfii!hllenJcl unld 'eilIl,füh~eIlicl

beobach't!en müssen, claflllÏJt wir Ulm

ihre An.!la'gen, und 'FahigkeÏlten, um ihre Neirgrungen Ulnld !Îlht' Konnen wi'S­

sen; denn nul' IS'O wmden wÏJr sie l,ilchtig Jenkien konnen- alUch 2/Um

rechten Anschauen und HeoblachJt:en

dessen, wa'S sie besseT 'Und tüchtiger maClhrt.

- 352-

NOTRE ÉCOLE NORMALE,

AUJOURD~HUI ET DEMAIN

(Suite)

E. CLARET

II. DE.MAIN

Qui di,t progrès Idit 'a'claptation c·aoJ­culée, e{,fû!Cilente, là ,des hes'Oins nou­

Vleaux, ià. des S1ÎtUiattriorus m'Ouvanlties. En

un sens, la nature m'est j'amlais en p'rog,rès : 'qUioIÏJqu"e1lile ,soit 'Va!e et rm'OIU­vement, ses Jois sont if:O'llljOIl1TS les mêmes. ,M'MS JJa 'm'V'Îrusaûon, l ·a Jl)e'chllli­que postuŒ:ent Ille iprrogrè'S, S'OUS preine

de liecull :et de d~'Sip ·arilf:jiolIl. Hans le

domaine ·de Œ'a 'pécla'~Û'gj.e, SUIl' une hase imnruarbŒe quJi est Ile bi'en Ide [ 'ienfrant,

le 'Pliogrès bâtit ses réa'lis'atioills, !Ï.nf:lu­ellloé:es rpar les IdéC'oUlVlel'tes, les possi­bilités, ilJes tendances du moment. Une génél1.'lart~on s"est d.onné un 'l"égi,me 'S'co­

laJÏtrte estimé au point: vingt ans après, c'est là ():ecommeneer. QUIe de MéUnlsfm.'rmamoill's à l'IEco\le Norma~re

d\81prruis ara première loi s,cohdtre de

118'44 presmivmlJt 1'0IUYle1.ilJu'l'le de cours nomllJartlx de 2 là 3 rmoos pOlUJl.' la fOI'­

maJÜÎron des il"égrenrts ! En f alÎt, rE'cole

NOllIIl'aile a touj-OlUIl"s marché artl

rylthme Ide '80n ;lJerIniplS. Si nous 'envis.a­geons la'Uij'Ould'hui une nouvelle 'ré­forme, Ic'est p'Our IcontinU'er les efforts

de nos prédécesseurs, non pour les

CI,j1JÏqUier. Un nou'Veau s~ail.Jut est à l'Iétulde, qui entr.er.a en vigru'eur en 1961, se·10n toutes proha!hHités. ILe

MesiSia.ge IdfU 1Q0nserill ld'E!t!art lau Grand Cons'e!Ï1 (d'ia'Vl,ill 1958, en idünne les

gl,arncles Œ~'gnes : nous no.us y œplOl-tons pIQur l 'ressenti'ell.

La durée des értJudes seT\a de cinq alIlS, aVleiC dieux années Id'éco~e se'con­

da<Ïr'e au préa'lahoJe. ElcOile seo'Omlai;re

dolit S'ernOOIl!dllie dans le sens de « pli­maiœ sUlpérieulie » ou école moyenne.

PIl~artiqll'ement dO'Il!ll.erorut 'cet enseigne­ment les rélcoŒles de 'distl1itCt, les éOOlOOS inclustdelJ1es inféli'eures, Œ'raCltJu.el OOIUlI1S pXépa-liaitOlÎ're de M'aT,t:Jigny, év.en­

trUIe/Hem'enit l'es prem~ères alIlnées du gymnase. A 115 lanlS, ,p!l'rel1I1ier examen d'lardrrnilSs,ion. Oeltte éJplfleu'Ve sel~ p~us étJendue qu'laICltuleÎlllement. EllIe pOI1:er,a

sur le1s c1is!cip/lines .fmardlÏ.rtionneliles (f r.ançatÎ's, ari'thmc%ique, hi'Stoire, géo­gl,aphire eIt économie na11Î.'Onaile), mais

arus3i sur Iles p'remières notions Ide 'g·éo­

métlÙJe et d'Ialgèbl,e, sm Œa selconde lan~e dont (Îll lf,a.wclra aYloo.ll' f.ait Ideux

années complètes: en outre, l,a gym­Il!aS!tIÎtque, le tClessin, :le dlant, bl1ét:J.1tClhe:s

qrue l'on a trop tendance à sOU's-'esti-

- 353 -

Page 11: L'Ecole valaisanne, mai 1959

mer, sel'ont appréoiées avec plus de sévél'Ïté.

L'examen réussi, wes call1di'Clats se­

ront adm~8 à Œ'lnternat de l"Elcole

NOI1.'m'ale 'pour une 'première ann:ée

dœte d'orientation. Da 'VoloaltlÏ'on en­

seignante dem'anrde en effet ,d,es aprti­

ltllCles très sip'éci'a'1ers qu'il est M1JIpos'si­

ble de IdéoeiLer dUl~ant l,es queI.ques

heUlres de cOO1lt!alot Ide ll'teXlélmren Ialcltue[.

Malgré ~es t:eS'ts psyrchO..1Jerchniques in­

troduits Ideplui's Iqueilrqu'es années à

l'~aidmission, liil lan,Ï'\ne enOO'I'le 'que les

pil'ofesS'eul's ,doo'Vent déco1l!Selill'J:.er una­

mmemrem à rtel élè'v1e lIa ~a1'l'.ièl'e de

l'lense/Ïlgn:erment. ]l est des ,el1.'!l'ffil'l·S

d' oo.ûenifJaJtiÎ1on qui il,elj,alÎl1issern t p~us tallid - trop tlal'd! - SU!l' /tout Ile

COl1pS enseignant. Une ,aI1Jl1ée com­

pŒèrtte d ie co'IlJt'alcts quortJi.Jc1.lÎ!erns et de

driscrètes reXipérÎlnen'ba'tiol1's perJUieit­

tra laux ma~tl~e:s Id'e ,mielUx se :renc1re

compte Ides rarpt1Ïtuldes inrteiJJ1ectuélJles, mOll1alles ,eft rpéldJa!go,@iques d'un candri.­drat.

,C'est ,donc à J'lissue ,de ce'f:ltre al1ll1'ée

d'orientJatlÏoill qu~ sel'ont r:eJtenUiS Œ'es

&lèVles j,wgés 'aJptl:es à l''eI1lselÏrgnemell1t1:.

m~ entreront ,a,l()(rs à il'Bcole NŒ.'ffi'aile

pl'Opl'emlent dirtJe, s'Oit en 2ème année.

Qu~t {aux autl:l'er8, ils n~ lSe~ornlt potint

ahanicl'Üll1nés. Le ' pil10g'l,alIl1mJe de (oe1:JtJe

année ld"olûe~taJtiion, spé'oilaŒ'mn'ernt é.tiU­drié, serta équri'V'alentt à ceilui d'une

tr?islÏè~~ -InduStI'ÏeJl[e inf énÏ:elm.'e, don­

ll'ant aécès aux .c'l~sses suriiVlanrtes :

- piremièœ tel0hIlliqœe :du cod.Jège;

- dr~ux.ième commel'lciafle du 'co~,lège, avec COUTS de' Ira:ocordellllent ('sté­

no, c'Ü'l'resp'O'Il,dlanœ 'com,mel1.',oi'ale) ;

tJechnri'ûllim, avec ra'Cc01'drelllfe\11t éventuel;

- alebnini'stl'ation PTT liÜ~F; - alplp'renltÏsSlélIge ail.'tisanat

Si l'E'cOile Normalie TIlIalÎ.nitiel1lt s'a

rentrée à PâIquteB, 'ooil11lme Ic'eslt [e oas

aoCtuel~I'emell't, ,iIl 11estara <:t 'ou 5 lIll'Ois

à ces éturcli'ants pOlUl' flaJÏre le IraIC!COr­

c1eIlle!r1t néloe:sisalÎll'e. Si ~e s'Ia'rogne suo.·

les lautres éco/1e:s tet rpall't Ide sepoomJb'l~e Cce qui Se'l'Mt ta.'è,s sOUihaitaibiLe à pilru­

srieu:rs p oints Ide V1Jle), li.!l restleit'a res g'11anides vlaoanc:es pour Ipl}:érparrer ~'o_ rientationc'Ol1's'elÏillée.

VooŒà dOllc deux pOlÎ.nIts certtalÎ.ns:

le tenùps des étuldes ett (le plrogl~mme a'llJgmlenté's, ip~1lIS Œ'admi!ss:i.on l'endue

plus di~f,icile aru Idép;aI111:. n en 'l·é:su!l­

tera une au'gmenrt'afbion sensiib!le du

ooût des éûucle:s. -Dès dors, }'rElco~e No'r­

mal'e 'ris'qlUe iCl'êb'e fel1:mée à un CeI1.'­

tain nomh're de f amlÎ.JII,es modestes de la 1110ntl:agne 'qœi, n'laYiant 'P,as ohez erux

d'.éc'o!le se:conJelarire, se'ront asif:Jl"erinrtes

à p 'ayer il "écdl'alge, le dép'lacement .o1U

la tpe\11SŒ'On Iclll'liall1lt sept 'années. C'~Sit un iLourd salcvirflÎ'ce. Les ,C'aooiIdlats ViÎ.[­

lage:OIilS sont ISOUrWIDt les éléments les

pJfUiS inltér:essants pOIUlr iLa 'V'Olcam.on en­

seignante. C"estt p'Oul~<JUIoi Œ'EiI:!at a,

dès 'oette année, sUippll.'1Îmé !l'éco!la;ge à l'Elc01e NOIl'mal1e; en I()Wt'l·e [e nOill'veau

stlatut p tl'élVoritt: l'instJitution de hourl's'es et die p irêlts d'honneur.

Quant rà l ia 'Sème année, eilile 'sel1a sur­

tom une 'année de fOl'm'aJtion pl1a­

trique. L'exlamen die OOltu1"e généTla!le

se f'el'a à lia fin de la 4èmre ett le pl'O­

g'ramme de ,la dernière ,année s'e~ia

COll'sac11é exolus-ivem'ent .à Œla métho­

dOllo'gie let aux srta/ges clans Idrifférenltes

sor,bes de Idlas:s'es: à un tcleg<l'é, à t'Ous

les ,degrés, 'ola'ss'e:s de garçons et cJ.as-

- 354 -

ses md:xltJe!s, ,cilJa:ss:es pour Hil'1.'ileres. L'eS

n o'm11lalliens Ide cinqulièlue lannée, en

l,arisoill d 'e [leurs mUlltip[es dérph'ce­

m ents, fOIl"ffie'l'ont une selctlÎ.on sipé­

ai,al,e, avec un rpll10fesseur titulalÏre qui ()Il~@anisera, diil'rilgeTia ett conltrôle[J.'a ces

st'ageis.

Lers rpl~orbIèm!es rp 'raJtiqU'es ne rnJall1-

qtllelonrt p'as ele se pO'ser à p~ropos

de Icette 'Sème année; Je sel'V'ice mil1Ï­

taiJœ, ;le 'Cours agd:c<Yle de Cihâ1Jelau­

mmf }Jreilidronrl: néceS'saÎil-enl'ent une p'al,tie rdu temps 1C0nsacré aux COIUIl'S

et arux stages. C',est une question d'e

mi-se au Ipoint qui vri'endr.a en son

temps. Mlais déJà appa'l·,aÎt un héné­

fice cert'alin : >celUli ,de '1 ruiss'ell' !ÏJlJta:clte

la 4ème :année, alC'tuei11eIllent si d lé­

sOl1ganÏ'sée dans 'Son ,drérofUlllem'enJt !n'o,r­

m 'ail pa'l' lles stages ett les Tem'P~,alce­

mentJs.

A Pl'OPOS de pl1ogramme, chacun y

via de sa pe'tihe réforme. Le nouv-eau

statl:Ult prérv'OIit de l'Iaplpl'o~olldi,r, de

l'êlargi,r toutt au plus, 'Il'on de le ,cham­

ha'l,der 'm de l"as'S'Ïlm1'1e!l' alUX ilrumam­

tés ,dl'assiqnes. 'L'enseignement du lia­tin a éJté éCla::t'té. Inc:onltes'tabiement

118 latin rser:ait utlÎ.ile réllU ll'),raÎltre 'P0Ulr

miireux compIreIlidl1e l'e chant [lÎ.tul'lgi­

qrwe. C"est pOUlr lles r,aisoll1s Id'un autre

ordre qu"'ÜIl1 y 'a ,liernOIl!cé. Inu'tlil'e de

reprendre id if:iourt le débat. On peut

faillI,e >confia11lce au Uépartem'ell1t de

l"Instruot'ÏIOOl PrubiJJique qui, mailigré

Ulne gl,ande sym;prathie à a:CûueàUri,r

cetite ii,dée, a cédé à des cl,alÎnrtes fon­

dées et là dres al1gUJm'enrt's de f'acr!:o.

P al' contre, la phriJlosorprhi:e aUl1,1a

heaUicoup plus de chance de {,igurer

au 'pl~ogl'amme. Couronnement die

deux ,années Idre pS)'lcholOigie, eJi1e trou­

VeJl'a [o:gÏ'qulemenJt Isa ;pilia'ce en 'cin­

quième 'anné e. Et Ice 'sel,alÎ.tt pa'l"f,arit si

l'on pouvait enlVIiSiagel1' aussi /Un 'COUTS

de clall,aooé'l'o[l()tgie.

La IdaotyJlo est d'une urtillité IÏlldé-'

ni,aMe 'pour un ,maÎtœ 'lll'Odim'ne : des

COUliS f aC'll!l1JaltJÎ.~s SIeront .cetlilJalinemenrl:

' donnés et urne saille ,spécli:aile a été

af flelctée aIUX maohines là écrire.

Dans 'le ,domaine ,de la langue ma­

terneihle, un ,cours de IdrÎlctilO/Il, de

mÎmlle, :d'rexprœ'Ssion liuéu.'alilœ etl: ùl,a­

matJiqure s'elJ.'aJÏIt un heureux ICiomp[é­

m'eut ,à ['renseignement Ide la Li:t:ltJél~a­

tJuJ11e, 'l11leJtJtJanit à la poo1tée du \l1;Oll'lffia-

111eu des CJhiefs~cl' oou'w'e Ide Ip~U'S en

plus 'oubliés p'ar sUIÏlte ,du il'I8SS'etl11'B­

menti: ,du p'ro~l~amme. Une saillIe de

250 plalces 'alV'ec scène 'p'enneJl:itJra des

séances IlittéliaÜ.1es et théâ'bl~ailres.

LieS tl'aViaux ,m ,anuei1s :deVlronJt laus'si

seœvrilr p 'lus IdrrectelIIlent ~a 'p'éc1a1gogie:

f,abrircati:O!Il Ide m 'atélûleJl de leo1Jwre et

de ,callcul pour le Idegré lin!féI1~e'UJr, de

fŒ'chies de !d'éveiIOlp:pernenJt pour le d 'e­

gré moyen, Ide ,oa,iS'setJtes dte'StJmées

à 'l'eJoeVlaÏJr une IdocUJmJenltaition p édrago­

gIÎ'que, ld1!alS'sée d"après le lSystèmle Laa­lemalI1d-Fil'elineit, 'confection ,de pe1tit:s

traiVlalUX manUll~llS ,d'ÏlrectemeIllt à la p'0Il'­

tée des enJf'anrtIS.

L'Ofific.e Id·e l'Ens eiJgnem'ent , trans­

féré dans les IIO'oaux Illl'ê'mes Ide ['Boole

NOI'lffia'lre, a~raJIldlÎ, compl1é:té, sans '

cesse te\11U à j'Ü1lIl' pO'11r les dreux lan­

gues et OUiVleI1it à if:ioUJt ins'tiarnt i l'laVlέ

dilté curileJUse du nOIl1Jl1lail:i'en, l'ernp[rk,a

al1ol1S 'son [l'ô1le. Un titU!llaÎil1e en sel'l'a

le 'l'esponsable, mailS tout le COl1pS pr.o'-

- 355-

Page 12: L'Ecole valaisanne, mai 1959

fessorraJ. Ide IJ'.E'co'le y con,abo,œœ,a, cha­

oun dans les discip'Irines 'qui 'lui iSe­l'ont frumiI.ières.

Des vis~tes dans les ,InstJitUJtJs spé­

oi'aHsés du rcanlton (N. D.de 'Lolwdes,

St-Raphael, ILe Bouveœt) .éJl<ruI'~iroIlJt l'leXlp'érioenc:e dé j à aoquise ,dans :les

six 'dla:sses ,d',rupP'lÏJoation altJtJenélll1Jtes ,à

la furtuœ E 'c:ode NOirmallre.

Au ICOUI1S ,de leur cirnqUJièIne raTI!llée,

les nOlrnrailiens rSelJ.~onJt 'confiés là ,des

maÎltl'es IpiI1Ï'mruÏJre'S IpalilliC1UJ1ièlJ.°ement

cOlInlpéten'ts 'qui aruronJt Ipour mission

de Œmllr aplprendre là 'Ü!l'ganriseiJ.° II'.ensem:­

ble dru rtrruvaill, là «tenir» un hooo,aire ffi:

un pilan rd'létu1des. ŒI 's"agir;a ilJà d ie pli'ell arux nécessités de la vie scolai're il:es

enseignements rOl~donnés et .compJret:s

l'leçUis IpI'écédemment. Oha:que m raître

a son tempér:œment, sa conception de

l'a ,di&cipllrirne ct. dru tl'av,ail : [es jeu­

nes Sel'oIllt p:eruJt-êh1e 1roublés p.a'r les

dwersirtés constatées, inquiets de no­

t:;er ltiant de rdÏJ~fél1ences Ide points de

vue, rd~ moyens, de méJt!hddes. L'eff'oo1:

seTa rUlde ,de 11èf.1éC'hirr, ,de jUgler, de

se déterm1Ïner, de devenlÏ:r IsO'i-unême.

L ~E)oO'le NO'l'malle h~s ,alura «infoo'llllés»:

la 'vie seu/le 'pourr,a lI;es « ,f,onnrer ».

Un Il'nort enrCOIl.'ie du futur internait.

III va sauls dirr.e que ~ "intelmlait, tel

que ~e 'prévoient [e:s Ip ll'Mls, .favlÛlr!Ï'se:ra

cet 'épanou>Ïssemenrt dru jrellllne ihoIDllne

et 'cegoÛit 'pour !la 'Clar.rière de Pen­seigne\lTIlEmt.

On y serm à ['ruise: air, lUIDlièlre,

e'Slpraœ, V1e'Voore eIf: ,fUreurs 'essaIÏ.elOOlJllt

de 'rappel'er l'raItmo'Spihère flamili,a~e. On avalÏt mêo:ne désilré rqu'e chacune

des cinq années fO'Vnlât une uruÎté

distincte, une some de qurmitim' à demi tiel'mé avec Isa s'arhle d'étudie,

S'es IŒOIl1tJOiÏJl'iS, Ison ,f oyet·. JIl a bi'en fia1rlu

s'laJclaJp'tJerau rtJel'.l'ain dris'p'(miJbJe et aux pl'1Ïx IIJM'S'onnab'les.

Les dOttOli.lis Sel'Oll1t ,de hJUiill: llÏits :00

plhliS dans ~rBS 'pœmièIJ.,es années, let

des ohamhl,e:s à 3 ~its et là 1 [1Ï1I: en (l'er­

nièr,es 'années, larve:c bure/aru ,de rtJl1alV'aH

pour l'étude len chanlbl,e.

L'hygiène a été tétudiée ,au Ipros

près: à ohaque étage, toiiletrtes, bains

de 'pieds, doudhe, ,cruhine de hain;

près de ,la saiNe ,de 'gy,m, '2~ rClabtines

de Id ouches 'et ,deux vestÏtaÏTes rper,met­

tant à dieux ,crI,asses Idle flalÏJl'!e rtOOlelbte

sans se gêner.

La cha'pelle ICOillliuoend:l'a '2170 IpJaces.

D ans 'Iles 'c:ombles ,se'l"011't dJispo'S'és

28 Iboxes éJtrundhes et deuxsaI1Jles de

murs.Ïique, ce quli 'pmimet'tra il toute

une rcll'ass'e à (La fois de ,f,a,ire ses eXleT­

ci:ces de musique sans :dén1aIllger ~e 11es1!e ,de J,a maison. Cette hetUXeuse

inno'Viatiron meUI'a ·Erin là ,l"ÏJmpe.nsa:hle

système alCltluel ,où Iles ha'l'Illl'oniamns,

oolstrlibués dans torus ILes ŒO'carux et

OOiI'l,iIdoo~s, font Ide i1ia m ralÏJson une pell'­

p&tuerHe 'boîte à nrusilque aux Œnces­santis boo·barygmes.

E)nf~n, UiIl'e pl1ace rÏlmpOilitante a été

l~éselW'ée 'aux 10rÏsirs et à la rv,ie de

(armi'1Jle : srulle Ide specta,dle ret ,cIre ,con­

fièrence avec 25'0 pŒ,a'ces rassises, 1Sall!1es de jour à chaque réttruge ide flÏnrtJelmiat,

bibliothèque, sarRe rde lec1JU.lre, ruÎJnsi

que 2 foy;ers de 30 et '20 11112 oharoun.

T,el sera Ile 'crudl'e arcoueihlanrt dans [le­

quel œUV'reJl1OOlt Iles 180 ll1iom1l'arHrenrs de d-emain.

- 356-

PROBLÈMES DE PRQN"ONCIATION Emill e ,s,IOuLA y

Un brin 'cl'rruccent ,de telil'oo,r 'est

cho'se ohal"m arnr te, qu',il soit Ipal'ilsieiIl,

provençall ou valaisalIl. Encore f auit­

il que 'ce brin ne Idevienne pas tout-e

une hollJtJe. On i.lnet une gousse d'aH

dans la saLade, mrui.s rpas uue tête.

Aucune Parisienne de horrne f lamiNe

ne Ip al'tleœa comme M'aldame Angot.

Un accent trop PLl'ononcé non serulle­

m 2lnt :sirtue Im:Jlrui qUli 'BIl e st affiJi,gé

dans UIlle calt,&goliie sociale inculte,

ma~s ,encor'e il Ile rend ridicuile d ,ans

torut ,arutre rmi:lieu que ~'e 'sien, parce

que la Jlangue hançai'se, 'plus déli­cate en 'cela que ;J..a•llemall1d.e.n •. adilIl.et

pOlint que l'on s'écal,t,e tl'OP dlU génire

de P 'a,ris. L'accenJt «!Il1Ja,l~eiilJais» ne

convlie.n:t qU'là Ides 'gahs,

1. - Les fautes du maître Qu'arrirve.Jt-i'l qu,and run inslt!1'tuteUilo

ne se surveiHe pas ass'ez surI' ce 'point ? Tout simpJ!e,m leTIlt, riJl se 'coonplique

bilen inurtill:ement la târche, et ill Ir'end

aussi 'p1urs ::mraillai'sé le tl,avruirl de ses

élèves. QUie/loques eXeimp'lres ft'opiqueiS

sUififil'011lt à J.e nllonrtrer.

La règle des verbes -en YER ne

présente .rigollll'ieusement au:cune dif­

fiOUllrté à qui p,al1le le ù~anç'ais de

F'rance. On éCI,it i'ci exa,ct:ement

coonme l"on prononce. On éCirit: il nettoie et nous nettoyons, p,arce que

l'on pJ'lononce: :iJI nettwâ ert noUis

nettwa-ions. En proll1onçanlt IÎ.ncUf.fé­

l'ômmenrt: ill nettoille et HOurS net­toilIons, ,comme les eIllf.anrt's qui disent

une poupéilIe pour une poU!pée, J'ins­

tituteur C()l)J]lme'l:!tl,a.ilt une g,r.a:ve f aurte

contre Il'a tLangue. Un e rd"all'1oug,emenrt,

en ,f111ançai,s, n'est p:as ,plus moruihlé

qu'un e ,d'anongemoot en ,al}J,emancl:

Plta!lie, Idas Ti'er; uIl'e pOiUJpée, clel'

KJl!ee. C"est ICelt e Id'ahlongem'ell1.rt, 'e/t [uli

sefUll, qui distingue Œa ip!rlononcia,ti.on

,de la clé de Icene Ide la raclée. lLl n'y :a 'p,alS en harnçJais de «Iliadlléi[le ».

Et r:iJl n'en 'Va Ipa's au1JremellJt 'avec ie pl1urie

'l des verbes 'en y IER. 1 ls

essuient, ils nettoient ne lSolnrt tp,a,s

pILus iITlou ilillés que J,es singurlieTs

cor,re'Sp'0nJclanJl:s. P IOIUr Il'un comme

pour l'aru'tJl'e, :iJI fiaurt prononcer: essuÎ,

nettwâ. 'Eil1 J1e .faisant, [',irnstrirtuteUir

pourra, 'par S'on exemlp'le, oorrig'er

lente ment b 'plJ.°olllonrci'arti'On fautive

de /Ses é~èv.es. En s',ahSltenant de le

flai.re, Ipar Ip,ruresse ou par corn 01'­

mi'sme, ri/ls les indruit, dans le;s dictées

qu'hl lIeur ,clonne, à conlmetVtre des

erreurl's qrui rpoul'l'aienrt êilJlie très .faci­

lrellnent évit'ées.

On se p'laint vol1ontti'ers, filon sam

l'ai,s,on, ,de's difficu[,tés ,de l' olithog-ra­

phe f.r'anç'aise. Dans le 'cals qui nous

occupe, '()IJl aurait tOI't ,de le ,taire,

pui,sqru'i:ci l':ol,throg.ralp'he e:st ,srimipie­

lnent phonétique, li en est ,de nlême

avec les verbes en A Y,ErR, 'Où les deJUx

orthogrruphes adnus'Bs (il 'parie, il paye) cOT!l°espondent rt:out simpŒemenJt

à deux p:l~on:o'l1!ciIalVions cl.ilffél'lentes (il

pê, i ll ,pèy'), varndi's qu'au pfru:riel la

S'eulle graJphrie exÏJstant p 'our «nous payons », cOl'.l'esp'oIlld ,à une pronon­

ciatilon unique. On frmoa .bien Id'exiger

des élèv,es qu'ills rœpeotenrt rtJO'Uj'our.s

- 357-

Page 13: L'Ecole valaisanne, mai 1959

soigneusenl'ellJt Ja ,prononciat,ion '001'­responœant laruX 111ms qu'i1ls . lisent ou rédtent. ,CetJt:Je eXÎJgence dev:ra

s"étenclre non seurlep1lBllJt aux v e'J.-b es,

mais à tous les morts saufS exoelption. La prononda'tron ,dmrJJa cHsitinguer

soigneUisenlen!t une liaie et un rayon :

rè et rè-yon. Sans cetJte l'iguelllll' pho­nénÏJque, ÔJI est vain d'esipérell: qu'un enf ant pUJisse j'all1l1ais distinguer aisé­

ment le 'mot 'qui demall1lde un i de 'ce­lui qui exige un y. Comme fOl'ttho­gliaphe devient fiadle au contl':aÏtJ:e

quand lIa 'Pl'ononâation distingue net­teinent «déblai» (bref), «délaie» (iLollJg) et «délaye» (mouiililé) !

Ce:s ·rema'l'ques Vicille'l11 ~pareiJl1em'ent

pO'ur les eubjono1:!ifs p1~ésent'8, s,i im­

pOlitanlts, des vel'lJe's ê'tlJ'e et avoir. Que je sois, que tu sois, qu'il soit, qu'ils soient, tCoJJltra'Ïrement à une p,rol1Jonciaifli'On f,réqU'ente, mais dépiLo­

l1abl'e, ne sont nullement mOlulillés.

De même, que j'aie, que tu aies, qu'ils aiént se p 'l'ononcent LSiflnp~e­

menit: Que fê, <)lue tu ê, qu'ils ê. Qu'il ait a une 'l)flJononciation ,pius

hrève, fluais lJ.1uilJlement 'lnoui1llée non

plLus. ISeulls sont mo:uil1lés rus pfru-rielis:

que nous soyons, que nous ayons; que vous soyez, que vous ayez, tout

cmume nous nettoyons, vous net­toyez; nous essuyons, vous essuyez. Ici encore l'ol,tho@ra'phe ne fiait que

rell'd:i.'e oot1111pte de la pronlOnciia'tion. p()lUfrquoi donc Ise oompliquer lIa tâche

el cOllupili,qtler ceilrle des éilève'S, en

pl10nonçant la'll!brellnent que 1'0111 est

ohHgé d'écrire? 2. ~ Les fautes des élèves

. PlusieUlr,s f.au'tes de prononciation

de nO's élèves proviennent de persis-

tances pa'to'ÎJsantes, qui ne pnm.vent nullement, d'aiHeul's, une connais­

sance réelle ,du patoi's ou même tout sim.'pllelUe11.t un a1nour pOUl' celui-ci. BIlles s'ruccom'lnodent très bien, au 'con­tl'ai,re, ,d'un p'rofol1Jd ,dédain du patois,

douh'lé Id'un éga~ manque d'intérêt

pOUir J'e français. C'est peut-être le oas pOlUr les prononciations mouiUées dOll1lt nous avons parllé p~IUS haut : la

pOlUJpéiHe, e'tJc. Ehles ne télll1ioi'gnent, en fin de OOillllpte, <)lue de J.a loi du moindre effolI,t.

Cepenchnt [Les f alUrtes les p~us gra­ves, et Œes p~us dèp[ailsal1ltes pour une olieÎlI'le {011mée, n"ont rien là voir avec

aucun Isu~bstralt tdilalecta/l. 'Ellles ·sont

consti,tJuées '}J'our heaUlcoup par l'lÎgno­vance .où l"on est ,dte la prononciation d'un gl'ailid nombre,(Le mots d'Io!rigine

ou d'a'ppalitenance étl'langère. T'OUS ces

n'lots S'ont inidisrtll1Jctement prononcés

comme s'·iJls 'étaient des mots alle­mands, avec toute JJa 110uIKleur supplé­menta~l'e de ['accent suisse ailéJuani­que. L"aTIlgtlais sprint dB'VileIlit hiz'a,r,re­

ment « 'chip:rill1rt ».

C'est a,inslÎ Cfll'e spaghetti e&t Pl'O­nOl1lCéC0U11'lam111ent « ,chpagu.etJbi », ,ce

qui est une pure 'aihel'.J.ialtJiO'n, rien n'étant 'moins ,allemand que [es pâtes

allÎ1nenrtJaÏ1'es, puisqu'eiJ.[es portent aussi, en français, ile nom gélllérique de pâtes (l'llrt<aJ.ie. IEn f;rançaitS, oomme

en ilbalien, on 'plI'ononce naturel[ement

spaghetti en faiss.ant entellldTe un s

et ITon un 'son ohruinlt::ant. La f.jnall'e « oum» n"aIp'pa:l,alt: guère

en ·ftr,ançais que dans des onomaJtopées comme «ho/Ulm », ou dans des m'O,ts

d'lol1Îgine btrangèt'es comme « ,~OIUm »,

q:wi est un molt al]:albe. ,C'est di,re le 'peu

- 358-

d"alftfinités entrre cet!1Je finale et ['.0-

l'leiU'e ft,ança,ise, qui la jug'e si lour,de

que tous les :l Y1céens de F11anc'e 'pTO­nO'll1cenit « 1 1111perium Romanum » comnle «império111 romanom », 1J1s ont 'peut-être t'Oil't pOUir Œe htin, mais c'est ~Ià le s,igne d'une tendance ca­

ractéJ:ÎIS't:Ïque (lu füanç'ais. Forum se pTolllonçait « f o.roum » en

lalbÎn, mais il doit se prononcer forom en français, tout simplerment 'parce qu'i,l 'esit clevenu un nOlm françai,s, Itout

cO'ill'me foro est un 1l0'lU ilta[,ien. Il y

~ un forum à Mger .qui ne s'est j'am ais prononc,é autreInent que «forom » ...

Or nos enfants ont la ,clélp['Oil,ab'le

habitude de pronOl1C'e.r «oum» tou­

tes 'les fina/les en «um », aloll's que ~'est « 0111. » qui est de règle en fran­ça,i,s. On el1ltend iplall'iler eOllllranlment

de «sÛ'd,iolUm» OlU d'« ahunilllioum ».

S',IDnagine-lt-o!l1 'pa\l:là créer une langue

swi's'se, ou du moins ,quei1que parel1'té

lil1Jguistiqae, entTe Romandl8 et AIlé­

maniques? HéIlas! sodium '<)lui se p'rononee en f11ançais «1S'O'd~om» s'e dit en laUematnid «N a1brium ». Ma~

p'al,lm une ~'angue, n'est p as en con­naître uneaultl'e. Et Œ',allemand ne

gagne pa,s d'avantage à ce ,C'harabi,a

romand que le latin n"en 'est honoil"é. Sternum se pr0ll1on!offi1a clonc « I8tel1'­

nom », ce qui n"a rien Ide 'choqu'ant puisque ce nom 'ne V'Îel1lt Ipas ICru lartin,

mais du grec «s.ternon». Or nous 'avons

entendu un ,éIlève du üdnège de Sion

le /pil'Oil1IOnlCer (en dafSS'e! ) «cht::er­noum »! Les RlO'l11.ali'l1s 'COUlIlne ~es

Greas 'eussent 'Crié au b al,b are ! . . . Et

qUiedhlialÎent [es Angllo-saxoifios des B lue Stars qui deviennent I(les «Bloue­

Ghtla:r ? » Le m lonlcle enrÜelr sait pro-

noncer star! ... I:l y a des gens qui appellent

« l'OU1l11 » ce que les Fr,anç'ais, naturel­lement, a'ppel[ent « ,rom ». Nous vou­lons pad.,er du rhum. lei iJa rpT'Ûnoncia­tion f.t~anç'aise est ,assurément plus

logi'que 'que l'IQ,r'tJhOlgr'alphe, ,ca.r le m'Olt vient de Œ'laugtlais '<<Il'Iulm» et. [a p :r'Ûnolll­ci alti on ,fr,ançaise est in:f:inillll'en't p[IUS

piroche Ide la 'p:rononC'Ïation 'angla1se que ce «1I'O!um » ,affreux. Dans «Après la bataille», Vid::o:r Hugo a écrit : «Une tgouliCle de l,hum ,qui Ipendait

à S'a seille », En éeri'vant ,ce ver,s, ill 'a entendu,

eOm!ll1e tOlUS Iles ,F'l'ança,isa'près lui: une goul-:de ,de rom. 1]1 n' eût jama~tS

éOl'1t : une gOlll'11de ,de rOillm. T,olél'eIJ.'

une t 'elle proillonci:attion SeliaÎ't 'pUTe­ment et simlplement .f,a.ilte 'd'un v'ers

S'OIl1!ore et d 'aiiT un ddilaurl'e 110ulement

de V1oye]l'es 10u14des. On pourrait multiplier Ide tels

exempJes qui :témoignent d'une égalle ignoll1ance ,de t'ourtes [Les llal1gues d'où ces nOJUS 11'0Ill'S S'ont venus. M'ai,s . i[

sUJffit 'que les pr,onoll1oiations « 'Oum »,

« chJp », « ,cht », pour la fi'uale um et Jes initÏ'ales spou st, ne soitent !plas françaises pour Ique l'ill1st,iitu'tefUT Œes hannisse ,co:mplètement de ~'éco[e.

C'est un évident serv,i'ce là Irendre à

nos ènf'an'bs. o.n lIeur évittexa rpeut-êtl1'e

de 'pas'ser, pih'LS tallid, p'Our rilclicules. Ce If aisant, nous n'en.:lèverons il'ien il aucune J/angue ,au (monde, den surttout

au 'pam:.imÛ'ine 'cHaJlectall, quIÎ ignore ~e «chterl1oum» arutant 'que le «,rhoum» ou ,les «d.l'P'aI~uetti» et :nous se'lwi­l'ons, comUle œI convient, lia langue que nous av,ons mission ,d'ense,igner,

pa'liOe qu',ellle eSlt [:a n&tre.

- 359-

Page 14: L'Ecole valaisanne, mai 1959

PRAKTISCHER TEl L LEBENDIGE SCHULE

Der Brief cuf der Oberstufe

Sr. -Loyola ZUMT AUGWAilD

Dass ,d·ru: B:rtie:f friir o·dleI· 'geg'eal den SClhl'eillhelJ:

z'eug1t, Î'SII: uns kIIra,r. D'al'iUm ha t hier d,ie

SahuJl.e .elÎn'e wilClhlti'g'e urrd he.d.eutu1lIglslVo'hle

Aui'galbe. ·Gera,d'e d li,e Ohel's tt]f'e hait si,ch mÎit

d'iesm' T>a'1S'a'chie Hus'eÎl1!andlerzuls-etzen rund Id'el'

Bâ~f1kunrdle ,besoll1ld1el e HeJdp.u'lJun:g heJÎzulm1es·

Sen. Wa,11l1e111d auf deil' Unller· und Mine,l·

sllfU.f,e ,der F1anüHen· o;d'er 'Pll"iVlatl:)(def he·

sond,en Igeübt WiÎIl,d, vel,llegit IsÎich /au! der

o.hell\Stufle Id'er A'kZJel1Jt la!llif IdlBn GesCihiilf1tsbr.ief.

na's 60'111 aber nÎiohllls hei's'sen, dalsls k oeine

Eamil1i1ellbr.Îiefre mehr ge:schdeth'en wer.el-en.

n el' B~Îil bleJÎidell: Bri~flar,ten 1s·t Vlel'Si<ihield'elll.

Ln der Gegtffi1!wyea's tetU'll,ng kann drus am

b.~s'ten el·f·almen rwel1d'en. Am fr:u:ohtbat'stell

ge.st,a1LII~t tS'ÎlcJh Id!as SIl·.Î'cl''Sohine'ûhelll, Wea1!ll

wirkUohe BÎlturutionen Ige;s'crhruftf.en 'wel1den und

doer BrÎlef 5'0 Iseine prakitilsche H eJdeutung

elmallJt. Soildhe willkjwche Si-tU'a.tIÎ'onen u~elfif.e111

WID.- liml11ier wÎleder. Nehmen w'ir Isrile wn die

Sdhul1e ih'i'O'ein! Wir hestelilen uns IBücher,

S. J. W .. H eftJ1i, Hand'all'h eitsma'tterila'l, Scht]}.

ma:terÎ'a,l, hÎitte n um e.ine ArusWlalhl's'enldung,

heschW1eJll'ien uns w1egoo besohaldlig1l'er Wm~e,

fmgen !l1'adl Pil'eJÎisen, elrlwn!dÎlg'en !Uns iihe.r

QU'anltitalt, Quailitat 1U!l1d lG~hI1aU'ch. Wir s,tel·

len tdlÎle SobuJlIl-ds'e z'Usatrnmen, erkUJtdilg'oo

unsbei LB:ahn und P05lt nach Rei'Seil11og.

l;ilClù{;Jeil~en ,und P'l'e~sen, Ifliagen hei Ga's'~hau·

SBrn na'ch Untelikunflismo·gjJ..i.'c'hkeit, Ml!ten

um AUiskun1it tfÜ!r Viell:pfilegIU'11'g, ib:e:st,eJlJlen

f,ür. td,Î!e JG.'aJss e. EhBI1'SO Ja'S!sen wir Einz·ahlJ.un.

g'en, Qu.iuungen, Fll'a'ohthrtiefle IUSW. ",on del1.·

Kll~'S,s'e .ausfiÜUen. Bile W'ill'}çjHch!ltlei t sClha,f,flt

den Bo'd-en fürs Intel1eSise wld lilidt zrum

Ei'l1:saJliz .eJÎn. W~!l: lS'armmeiln ~olmulall'e, untel'·

st]chell un:d beSiptl.·.e:ohell ldi'ese, henUJtzell Tele·

fon., PO'sl1scheck. mrd Aldll'e;s'Sibüoher, l'eruen

Îthit'elll Gebliauch und üben 'sO Ifriir die spa.

tJm'e P,rax,i,s. In der Geslia1llJualg I\vird imllll'er

er,s t ,dÎle konkre te Situation Igte'schaftfen. Man

nÎl111lmt V.o<l.·.s'ohJag,e ~ntgegeill. Naohhler folgt

d er EntwU!l'f, d 'ea: d lann dler ,g,emeins'arnen

I~riltik unlter:W'orrf'en WÎilid. NUIll ,elislt IflOlgt die

e'irg1e'l1ti1iche Ausfüm1Ull1'g. nais ,aMes g,illt me!hr

fÜII.· ldlen Oeschüftshrief. Ich lWÎ!ed1eI1hlOlLe aher,

daSis lauch ,auf d'el' Oherstutf'e rd:e·r PIrIÎ.",atn.l·.Îef

gre.pfilJegt 'Wm~den L5 oi1J.

Anregungen für die IPraxis

Elist ein Mail' ,zu S'armmellg1eSI1~llt& Stoff!plan

aus vel'scni.e;dlelllen ScJhUil'jlahren 'Von ciner

K:la'sse. ,aus D eutschLand. Dm' iPO'slIVel1.'Ikehr

w'lll,de !llÎlcrhll: in T'ag:en etlletclÎlgt, 8'011ld'ern

er.S'tjDetoI~lle lSioh üh'ells ganlze Schu1Lj.am-. 050

ellf1wsS'l1e m ,an 'a'lJl'e 14 l1ag.e -i1J:,g,end 'eme prak.

tlli:chie Scl1l1eUhs,ituation UTt;d frühl11le s'i·e aulS.

AJlile .A!usfriilU1uugen 'w'llIlideal in eii'l1Jer eig:enen

BrÎ'eJfll11wplpe gfesamm!eJlt, und les enllS't.aJl1ld 8'0

eiùe 'pmktilsche PO'stmruppe, al1ll egm1;d artLch

für ISipater.

lm 5. Schruj'ahr Jües's der PI.an:

VOl'ühung'oo: A,dl'esse, Alhsend'm', Ort und

Da't\lll11 , AlU'eden, 'BlûefS'chflüSIS'e.

1. EntJschuldigungsschreiben at]s t{ljem Schull.

leben. 2. Ansichtskarten und ihre BelsClm1ifltu'l1'g :

a) aills d Jeill FIell'IÏell,

b) von e inem Ausf'lug,

c) aus o.el1.' FJrholUil1g o:dea' dem Spi,taJ.,

d) heantworilie die AnsiClh'tsklartJe c.

Grossere AIJ.,heÎft: Ejn l(jla,gisBoorief an

eine S-chülerin Îim ErhO'luugshe'Îlll1. Jede

Gt'uPP'e Ilieflert rirhl1en BIeJÎ, tll~ag.

- 360-

3. Postkarten : a) T'eiJe der Tlante mi.t, dass d!U s,ie am

Soml/tlalg b:esuchst. Gründ-e? - Sa'ge

d,en BeSlllloh wi.e;d'eT ab. hl'U11Jd? -

SchreÎ!he leJirl~m Gelschwisrter a.uswa r.ts,

d'8s's ,es 'e'il1rmal heimkomme. Gt'iUllid ?

- BiUe j 'em1anden, 'einen klJ.·ank,en V'eJ.··

wand'~en o:d'eT B ekann'tBn ill11 Spi:tall ,zu

h'e.sUlchen. ·Ej,n~,a·d lu!ng zu einer F,armi·

-lienfci'er : GeblUlitstag, Jll'biJ.aum, Ho'ch·

zei1t, AU1Slf11ug ,einler Jug1elltdgl'uppe.

4. Glückwunschkarten: N arrnenstag, .oeimnifs-talg, ].ahl'eswechs'el,

W,eihl1!aJcJhiten, O.sl'elin.

5. Eine Bestellung : z. B. '{G.assenilektüre 'bleÎ'm V'erlag.

6. VOl' Weihnachten : Ein P,a,k e t wind vers and'f1ertig h er g:erichtet;

Palkeitlc'at1Ile, iIillelhead,œsse.

AUSZUG AUS EINER SOL CHEN 5. KI.

MAPPE

1. Entschuldigungsschreiben. a} E'l'stJe N~,etdlersdllrift:

Lieber Herr Lehrer, Meine Mutter verbrannte sich gestern im Keller, aIs sie grosse Wasche hœtte, an der heissen Lauge die Hand. Sie kann nichts an· fassen. Und ich muss hel/en. lch mochte Sie bitten, mir freizugeben.

b) ZWleÎlbe Nile;del'SCJhni.h naoo d er K01'-I'ek-

1iur.

Lieber Herr Lehrer, Meine Mutter verbrannte sich gestern bei der Wiische die rechte Hand. Nun muss ich ihr helfen und mein Brüderchen versorgen.

lch bitte um zwei Urlaub. Herzliche Grüsse 'Von lhrer Schülerin. 2. Auftrag

a} TleÎlle einem V1el'\>V'andlien n1Ï<t, Idta'S's

Hein Vlao!leil' e1'kml1!l<1lle, .bhte den V'er·

wall1rd1ten, ijlhn zu besuchen.,

Lieber Onkel Josef, lch teile Dir mit, dass der Vater am Samstag lî-rank von der Arbeit nach Hause kam. Muilter holte schnell den Doktor. Der sagte, dass Vater Lungenentzündung hiitte, und Vatel' hat viele Schmerzen. tGestern musste el' ins Spital, weil der Doktor das sagte. Besuche ,den Vater bitte einmal. Peter

- 361

b) Na:ch der Ko:rrektur :

Lieber Onkel Josef, Vater erkrankte an LUlngenentzündung. Der Arzt überwies i.lm gestern ins Spital St. Maria, Visp. Er liegt im Zimmer Nr. 26. Die Besuchszeit ist tiigLich von 14·17 Uhr. Mutter bittet Dich, Vatel' am nachsten Sonn· tag zu bet:.uchen. Er wird sich fl'euen, wenn el' Dich sieht. Wil' sind am Sonntag auch

bei ihm. Herzliche Grüsse von Deinem Neffen

Peter.

Ohige BeJÎ'slpiell.e kOnlJ1len auch gut in der

G!egenüber,steollulJ1g .aIls Spr1a·CJhi.iJbull'g a'U!sge·

Wlertet we:J:·d'en. In dler 6. KJllassie führt d er Rl.an weiter. Der

PlQ s!~p1an han git ei.ng.el'a,l1!ll1t in d er l('la'sS'e

Ul1!d 'ein Bchüler Wi'11d hea'U'ftliaglt, zu oS O1',g'en ,

ŒaJ5'S ,m' ausge,füh!l.~t I\-vJ l,d.

A'P11il : POoSlîlmllte : A'll'scl1l'i.Jt und Absend·er !

Eine I(lal'te : Ein .Besuch wird angekünd'et.

n er ,angdcündete mlJlss .ahgeos'agt o'der um eme W o'che vm's'ohobeiJ.l welld'en.

Mai: Bdef : Ansohriflt (Vlerschiedene F1onnen), Ab. vend el'. Brief ·an einen Ve.rwandrten, mit

e,iu1:er Miueillul1ig, di'e nul' für d·en Emp·

fang,er g~1t. H eispiel, Boilllte, ·eJÎineiJ.l Geilidheu'ag

zu J'e.ihen.

Juni: I(,aIlite : Anfll'agle bei ,eÎner Jug,endh'eI·berge.

Anfrage b ei reliflle r S·chnreÎldlerin. IlJ1hal1..t 3 Mo~bohkehen . 'a) Konn:en Sire für- mich

mm'eÎt<en? h) l 'st da's K,lot;ild zur Anpr'Ohe

b:eIl'e~t? c) Mahnrung, daIS IG'eid haM ab·

zt]}.jefern.

Jt]li: Fleri·enpo:~t. Briel.f aIlS Ein1adung aruf d,i~ A~p ;

KaIl',lle: ,a) Wh kormmreJ.l, h) W.Îr müss-en ver·

Z idlltelll (Grün.dle).

Ol(!toiber :

KJ1a!S'SeiJ.lhl'Î'eJf an rein l~I'a.J1Ilœs Kind. Will'

b el'Î'ch ten Ill'US d em L eh eJn d'el' KltaS's'e, d,er

Sahu1e, ,dres Orl1BS, Jof/dles 'sohl~eibil: über eine

Bre'g·eJhenhei't. No",ernh:er :

Tl"O'sot :eÎ'neJ.(n K-r.a'l1ken. HeJiJleidJsschre ib:en.

n ezle.mtb:er :

P 'akeJl!ausfülu.·'U'l1'g.

Page 15: L'Ecole valaisanne, mai 1959

Bl,ief und K1ar,lJen '21U W'e'ih~1'a!chten lund Neu­

j'ahr.

}al1Juar :

Alllffl,Lei GlückwÜin'sche

Bi'e KJ>a'ss'e g,ra'IJU/Uert bei eilllfflll Anllas's. Fteb11Ual' :

Eill1'e He'sl'eJUJUI1g

Wiot~d'e1ihoa\llJ1lg im Sohr,eûlhen 'von Aih-essen. 'Ma,rz:

Ge/ld : Die PO'Si~a~1!Wlei'sill.1Jg. W'N' '~ei1en einer

FtÎ!lml,a ,mÏJt, d 'ass elÎ'l1'e Wall:e ,er:h:aJll'en wUlrrlre. Eli~lle POS,tJpl1üflllngsa!rhelÎiI:.

nais .ist nul' le/in Plan, der Ri'dhtung giht.

Un:sel;e ISchreÎlhen müssenaber wenn lluogH'oh

einem ~'eben1'Smlhen Schreibanst<orSS en'tsp\l:in­

g<eIl1, die IBdef'e ,sol!ltell not\vendig s'ein, d 'el' BIl'ielfinhrah 'echt.

I(,edrre Aufsa.tz'e in Briefform !

Wieder einige Anregungen :

Elin ISchülffl' 'schr,ej,)yt von d'en F 'erÏ'en zurück.

Er zieÎlchnet die AU'ssichtskm'ite s,etLber ullld schrelibt: '

1. Ihr Lieben daheim,

Nun soU Mama raten, wo wir sind. Die Fahrt ermüdet uns. Ihr wiss,t: der wüste Verkehr. Aber wir fanden eine gute Vn­terkunft. Seid ohne Sorge ! Viele Griisse ! Euer Willi.

2. Lieber Vatel',

Das ist œie Mühle am Weg nach X. Wir rasteten, und ich erinnerte mich an Deine Erziihlung über u,rgrossvaters Mühle, in der Du Deine Ferien verlebtest. - Heute wird ein heisser Tag, aber Dein Wander­plan wird doch erfüllt. - lLiebe Grüsse an Euch aUe! Dein WiUi mit Freund Herr­mann.

3. Liebe Hanne, sohade, der Baum vel'deckt die Aussicht. Du würdest 'sonst in der Feme die Diicher von Sitten und den H ügel Valeria sehen! Staunst Du nicht ? Ich koche Frühlingssuppe im August, Wiirest Du nul' mitgefahren... aUerin schon wegen des Kochens. - Gl'Üss Vater - und pflege Mutter gesund. ' Dei Bmder W illi.

4. Liebe Mutter, Du müsstest hier ein paal' W ochen leben : die Sonne, der See" drü­ben die Berge, Du konntest am Vfer lie-

- 362-

gen und ruhen. Hier würdest Du wieder gesund. 1 ch denke an ' Dich und grüsse Dich und Vater und Banne. Dein Willi.

DÏles,e I(,a~1terngnii's'se La'ssen sÏJch Itl,effJrkh >aJl]IS­

we1.' l'ell1.

1. AILs Rechil'schr-eibstoIU.

2. AII,s Hespr,edlUl1g von lm<l'Zen, aber ioo1a'Lts­

relÎlCihen !(,artentexoon.

3. Als Al\.tflSatz: Wi'llli wan:œeJ.' t. Seine g.e­

'samf1e Route, selÎ'ne Bez.1Jehung,en ~u s'einer

Fami1lie, seine SOl'g'e; seine Lilehe: al}~es

Vlen'aï sich in 'clen Kla~itel1l~exlten. So S'01LI

j'eele Kar,te und jeldre:r B1.'Îlef eÎ1l'en B[idc

in d,as L {'.Ib~l d re;s SclweiherrS glels,l1atoon.

EIN KLASSENBRIEF :

na illarss'en sioh J:.ÏichtÎlge, llU!Stli'ge uru:l fll.'ohe

W'ffl',kllle;in zusall11Jl'I1el1lstedllen. So ' eÏn tKl>alS'sen­

Jwieif entsteht, w,elUl man ein:ffll1 JŒank~n

IGau11IeJ.,acl1ein ISOhl1eihto:èLer auch ,runm' aUlde­

r'em Schule, mit der man :i111 Bl'ÏJe,fau!S!taJUiS:ch

tt eI~~l win. Die Aliheit ,erfiol'gt uugefahr n~'clh fO'l'genJdel1 Punl(jte!l1.

1. Voo'h ereitung : W,ia: wolhlen Getrurl rucht

'lUJl'l!gweiIren, jndem Ijeldres Ic1la'S IGlJ.lei'C!lre

schlie,ibt. nan'mu rl1e1iŒOO !W,ÏJr 'll1I1se:rn Bl'~,etf

allllf. Er,st ühelilegen wir uniS, I\Via'S Gel,l!r'llId

in'l1eressieu'en rtlll'd le'l1f:lieUen kon11l~e. Wta's

wir 'Ln den ,einze'lnen St<tl\l1i.h~n h'elÎlhen,

,hBS. ,j'Il d:er Geo-Stunlde, ~hr'ea11 S~ecken­

'pfrelid. Wir hesdll'ei'hen eirll'e ilustige Ra'tse'}-

11e;ÎJse. Jleisp'Î'ell: Ich st<eig,e in cime Belig­

ba:hll lein unld tf:ahre die westlHche iR.:iclh­

tung. Di'e el's,te Sta'tirOu Jil~g,t ~'wirs!Clhen Obstbncmen vffl'ho!l."g'en. Am DOl'f.enlde

steht eine Spiloogsitofrftahdk. Naoh eiÎfl!er

Vri,en~ews,tund,e faIllit :dler Zug au ciner

chemri,s,chen 'Rabrrik IV'oJ.'thei in leinen B 'e­

zid~shraurptOl't. Jletzt wendet I&ioh 'd.ie Bahn

HaiCIh Sü:d'en, füŒ1l"t an eine1' Kh'che vrOrr­

bei, die von einem Fels herunter gr:üs'St.

Ba:ld rsohon h:egiImt der ZU'g in ~).oo Z,a'hn­

radem zou r.aJttern und kn:aue.rn und er­

l'eicht eine T,ails'oheide, e;ial Dorf,chen mit

f.ruohtbal'em IGJÏma und v.Îleil Sonne, J.etzt

s1leig:e ich 'lUS' und sUiche d la,S PQ1stau'to

nac:h - Hopprla, haLd verra~en ! Es geht nun Ig,anz steH mit v:ÏJelen I~1ll'Vien ,und

W~rl1dmig zur Hohe in eÏJn hraunge:hrann­

tes Berg1d'ol1f. Rate, wo 'Immme 'ion tan ?

W-ir Ibel'Ïldlten 'auch, Id:œs'S res in ,der P laulSe

seJhr tlUrstÎlg 'Z'Ugteht. Es ist lim VolLk'erlhalli

niloht gl'elÎlch, wer g.eg,en ,meT .iJ~t. WIÎLI.· \J<'.À­

,len un!Sel'e VroTIb'elieÏltnng'en IfÜrr ;dletn Mut­

Iiffli~a'g mit. Eine Ib'e11ÏJCihi~elt über Ul1sere

Bl'umenp{l1eg'e, 'W,eJ}'ohe TOlPflohen schon

Mühen lUIl'1d 'wwe sjle 'bI1üh~l. Alhl'e SchuJ.'Si­

tu'altionen, Id,i'e Ger,tl'uld rinte.res'sie1',en, we:r­

doo 'elifars'slt u1l1:d gelpra,gt. 2. J,e zweri fühl'len ed,Ilie SÏltlllartrion au'S . Na'ch­

her w,el,den rd,Ï!e Bllat~er autsgelIJaulS cht und

m liteinanJd.m· ko,n 'ig:ÏJeJ.1t.

3. Nun foiLg't dÏJe rReinsoln-i,ft. NUl' eine

sohœiht Dratum unld AJdresse.

4. AffiLe BHûtlier IWlerd!en miJt Bi1dche'l1 und

nerÏichnungen vel~sehen.

5. Am ScJhllulss wel,droo drile BŒa,\)ter in einer

Reli'he1'1foiLge z'1l's'ammel1'gehef.re t, mit e inem

Ums'chLag V!Bl's-ehen.

Elin erf11euiücher K:lars'senhrief i'St fertig.

Eine Bestellung Verlag Riiber & Cie, Luzel'n

Sehr geehrter Verla.g, ln Ihrem Bücherverzeichnis fand ich fol­gende Bücher, die mich interessieren: Kath «Ein V ogel kam geflogen» C. S. Lewis: «Die geheimnisvolle Tiir» Ruth Elis. Kohel: «Ein volles lahr» In~~hol1g v. Hlllhaitus-Himmel-Stjerna:

«Daise» Darf ich sie zur Ansicht hab en ? H ochachtungsvoll

Auswertung :

Maria M eichtry, Übungsschule Bdg, Wallis

Die 6chÜ'ler el,halhen vel"scMed,ene Bücher·

yerzeichnis's'e und V'edarg'e. Si,e dül,fen d.ie

BesteJUu'l1'g selber UrnfcSlte:lJlel1. Na:ohher foil.gt

aUlc:h die Auswabl, d ,j,e Rü'Clcse'l1JdullIg, das

E'i:nz'a,hi1en; aUes von drireser BeslP..illlllng aus.

Man braucht fiir ,(J'ars Br.iJe,fs'Cllmeilhoo keinrtm

eig'enern Sül; abeT man el,zilehe zu e!Întell11

gedrilegenen, inhooltlsr.eÎlchen, knaipp'~l Ans­

d.l'uck. Zu die'S'e'm Zi:erl J1i'lf.t uns manchm'all

aUlch der Hinw'elÎs mu ein Ne:gat.irv.

So kal1l1 fo,lgerud,er Blü·ef Is'eh.}' 'grurt tAusgrang's­

punkt w,e,rden, mu auf EdItes un:d F>a'lsches

hinzuweoÏsen.

Tafelbild

Meine liebe Freundin Elvira ! Teile Dir mit, da'ss ich 'schon lange schrei­ben wollte. Abel' immer kam etwas da­zwischen. Bitte entschuldige, dass ich nicht eher schreiben konnte . Nun habe ich end­lich Zeit. Und so ergreife ich die Feder, um Die ein paal' liebe Zeilen zu Papier zu bringen. Ich danke Dir herzlich für Deineli lie ben Brief, über den ich mich sehr gefreut habe. Auch meine Eltern. Es war a.lles sehr interessa.nt. Ich holle, dass es Euch no ch gut geht, dass Ihr gesund und munter seid, was ich auch von uns berichten kann. Nur das Wetter ist nicht mehr so schon, wie es Iriiher wC/r. Der Herbst hat seinen Einzug gehalten. Die Singvogel sind fort in wiir­mere Lander, und die Tage werden kürzer. Wenn ich Dich besuche, dann habe ich viel zu erziihlen. Wir waren im Kino, ein label­halter Film, der war prima. Nun muss ich schliessen. Bitte en~chLLldige viel/1'wls die schlechte Schrift. Grüsse Deine lie ben Eltem und Geschwister.

Es griisst Dich herzlich Deine Freundin Ingeborg.

Auswertung : Aus'Sipra.ühe :

1. Leeœs GerpiliaIpip'e,r, greÎ'smols, Œmlg;-1V1eilig.

2. Ul1~trerSlllc;hul1!g : W 'M'Um 50 ? 3. Man schreibrt nul' danu, wenll man etwars

Rrich~1ges und Wler.tvoillles ~u s'chre,iben

weÏiss . 1n d'el' GegenÜihel'slie1lung stleht Gier Briel

Lesisilllg's an der Tla,fe!. Ails 15jalnrige~' JUll1!ge

schdeb el' : Li:ehe Schwes1:er ! l ,ch hahe an Drich g.eschrie­

hen, und Du ,harst u~cht geanJtwo~'ret. Ioh

muss ailso deoJ.lk,en: eI1lIJwe'der Du karnI1lst

ll1Î1cht -sohr,eibe'l1, o'd'er Du W1ÎiIJlst nicht schl',ei­

heu. lch mocnte fa,st beÏJders gilra'1lhen. Nur

kanrn ÏJch mÎ1.' ll1ioht dookoo, drarss elÎn Men'Sch,

dler ViernüI1lhig re'd'et, keinen Brri'ef sohreiben

lmnn. S chreitb, wi:e Du reJd,elSrt, so 500r'elilbSit Du

sohon! Els wal'e eine Schande für Dich,_

wenn Du niClht e.irnma~ schrreitben konrn'telst.

Du h~st zwar IDein.em Lehl~er IS'Clholl1 z·elÏtilg

aus Id'er Schule for,tgdauJ'en; cl,enn s'chon in

neinlem zW'oll:frlien Jah~'re hieJltes't pu es fih'.

- -363 -

Page 16: L'Ecole valaisanne, mai 1959

ei'ne Schan:de, no-oh em\~alS 'zu 'lleJl·l1 CJn. W'a,s

i'St aber die -gro's:seœ ScJhande, in seine:m

zwolhen Jahre no:ch -etwas zou Œernen oder

in s'eLTI'BlIl achtzd1l1tedl Jahre noch keiJ1len

BrieJf sohrei'ben zu konnen ? Sohroe'iibe bald, ,das's ich nicht fa},sch von

Dil' IdlBnke ... !

Auswertung:

1. Leseüoong

2. Âa.l'sispr.aClhe ü ,b:e.r dli'e's'en T 'ex,t.

3. Vlet1g1Ie.Î'ch nllÎ't 'dlem ,norwgen 'Dex,t.

Mrustel'bdlef'e konnell vi,eJ heJ,f'en, 1.lil11 dlem

Sdhü!ler zu zeÎlg,en, WH'S e-cht und walU', was

gesdnv0l11en UJ1ld Bchein ÎISit.

lm GesclüiftsaUlfls'atz i'st di,e alUg'emeÎln üb!1:i.

ohe Form em,pf.o·hllen . Di'e 'NOll1111 d<er Drarr·

steilllung li'st heute in s o viell'en Brjlef'lellmen

en'thalhen, Id,a'SiS les Isi'oh !erübri~t, das nO'Clh·

ma'h lauf Papier ~u hr.ingen.

Freude am Aufsatz

(6chlliuSiS)

Jleder KIa,U!funrann Iführ.t eine Buchhaltung, die

ihJJ11 j 'edler'zieJÎlt Arulf,sohilus's üher d-en Stand

se'Î11JelS Ge'sCihaf,te's girbt.

lm Unteril'~c1ht lel1früJhlrt ;d 'aiS Korrekturheft des Lehrers, rdla's 111.1 d1er l'e.tz-ten Al.heil\: kurq;

et'\>vahnt l\V'Ul1el,e, ,dile!se wichrig'e Auf'ga:be

(l111.cJht zu v:el'werchselln mit d'erm Ta,gelbuch !).

ner NUllz-en dies KlOl'rel{!twl'heftels j,st W'ell· seÎ'tÎlg. Es Idti'ent d 'el' Stilb.ildlhng, der Recht· schreibung, dler Sprachlehre iUlUd enthaiLt

a'UlOh Bemerkungen 1ll'11g,eme'iner Na,rur. De.

mennspl'iechrend wiilid daos Ref.t (,o'der ein

OlidnleJr) :e'i~1Jg'e-l1erih.

Wiihrend der Verbesserung des Entwurf wü1d .aJ11 ida's lnrs ll(.oll·,reklt'1ll'iheh leingeltl'ageon,

was ,d'el' IFlorlJbilLd.ung der I(Il,as>s'e ~lieùen

kO'l1'nte. Naloh 'ein.'Îlg,er IZ'eJÎlt ler,ha'lt deJl' Ldwer

e~n -M~Des B.irM über lclen StaJnd seiner

I<lLas'S1e \in Sti[iISll1m\:, ,spll,a1C'l11Iehne ul1Jd Rec,ht·

sc!lll~ei;ben. Er wei,s's 1lUn genau, ,werlohe rÜbun.

gen Is'ûn'e besondere A'llfm1erJ\:iS'amkoeri ter.

fO'l,dem . .Er lmnn ,<hm Bediirfn'Î!s'Setl sJein'el"

Sohiller :e'l1{1spri5cJhend arheiten. Üb'erfllü:ss-ig:e

ürhunlgen im Sp~'aochbUiCih wiel,d,eill ühergan.

gen; ko,s'tb:a,rre Z'eJ't wirld 'g·ewounren. Der

LBh11er kaml lf'eSitistrelli1el1, ob Idie früheren Übwn:gen den el1hotfrf,ten El1fO~lg 'b113cllten oder

oh b 'el"eits bespro'chene Schw1ierigkeiten er. ne ut ider lB.ehanld~Urng hedürfen.

Stilistik. iliI1 dl~es'enn T'eH rvermerken 'W,i,r

g.etrennt P·o's'Ï'I1ÎJv1e's und Neg'a:rÏ'\nes. DraiS

sp.l1acJMioh W,e11tJvo111e ·SOIlil. srpater GelIneingiU/t:

w,el,dlen. Schone AUSlcll'woke, bi'1d'eJl'œiche

WIBl~d'Ul1Jgten, p'a's>siBJ1Id'e Emptf'linld,u.ng'swol'ter,

bel5'Ol1tdere lSfpl',a.chLiche 'Lei;s,tu11lgen, MritteJ

cLea· S )eigerung IU'SW. " ... ~el'd'e'll li!l1 IGrUipp'elll

g,e-g/li'erdent, vel'Ine,r,k't. Abell' ,auoh Nega:tiveJs

w1rd f.estg.erlJla1lt!en: f,arhoher OebrauCih /von

Wortern, WalngweI_iJJ.'ilge IWi'5d,e'liho~ul1gen (ldal1in,

I1laoohhler ... ), '[laide Ta,tiJgke'i~swol1ter (spraoh,

g,iJng ... ), V el'\>Vlelohd1Uil1lgen, f<al1s'Oh ,gelbriauc'hte

Mo'glliohIœitsfOtnm:en >TI'sw.

In besonderen Sprachstunden witd mit d'er

I<lLasse anhand der gesammelten Ausdrücke geüh't. Auf ,di'e'se W'eri.~,e wird lan Stofflelll

g,erarbe'i.tet, d,ie ,d,el' I()l;a'Sose v·ertl'.ruut s~nd

wiid ,den w.irkJl'Îlchen Be'œünfnis's'en 'entspl~e.

ohien. Je Inadl Idem gleilsti~~l Stand der

K!las-se wel,d'en Id,i,e An'f:01rùerun;gen hon:er

o'dlel' tiefler ange!seitzt.

Rechtschreiben. W,ir vBl'luerlœn u!J.H'er 'Ver·

sdhlieJd'enen 'GeiS-iJchllls'P Ui1ù\:l\:,en di e ,,~'ch'tig,s tle.n,

iml11'er wieJd'erlœhœl1'den V,erstosoSe g'f!Jgen dile

Riechts'Cl1l1el.Î1hlll1Jg. M'arn ver,tdtt heute ,die

Al1'si'cJht, .(1er W~erJt ,d'es .eÎ1l1. older me,hrmaili·

gen Soh11eibenls f'eh'1erhaf,ter ,Woll·,ter sei fra-go

WIÜlld,ilg. Es h ,t sieJher w;Brtvo:Uer, w'eun dile

Schwierigkel~teul ,anrhan:d ip'alsoS:end'er Ûlbung-en

belkal11lpEt 'w.er:cJ.en.

VOl' aUem Id'ad ,man S'ich nrichlt entmutiglen

hl',sS'en. GewiS'se rhartnack,i'ge Fle'hl'elr IIll'SS'ell

- 364-

si'ch nur durch mehrmals w1eder.holte Übun·

gen besei,tÎ'g.en. BeS011J(],e11s schWli'erig,~ Fa.lle

gehonen 8!ber fllÎlClht in die Vo!UŒscllUlle.

Gesalm~schul'en, ~n ,dell'en Id,ie iS tÎllle Be·

sch~f.tiJgul1'g e:Î'l1'en bl't~iltern R'aum ,einnimmt,

hah~l den VOfl',reill, d"<lls-s skh di'e Schükr

mehr ~ni:t ÜJmugell der R ,ec:h:'sclweihung

herfussen konnlen. Das rÏ!ohtige Ahschreiben,

d'as me:hr ,eil1!em Aufschreiben 'en't1slprÎlohit, hait

auch heute 'I1o:eJh >sei!l1e Bedeutung.

Di'e NÎleJdemlohl,irft von athswendig Gelern.tem und Idie V'erbessenung anhand d'e-s Bruches i S!t

eilne ~v:ertV'oIne Rech1lSichneibeübung.

nas'S wk lalUS Id'en Tex,ten e.inig-e wichtige Regeln ableÎtten, ver'steht 'sÎ'ch von selb:st.

VÎ'!~le Me'~hO'diJ.Œr empf,ehlen g,er;eianl'e Re·

gel1n. Wor-ter, d'i·e zu keine,r Reg'el1 pals's,en,

Lals-se rman 'g,eJ..e~eJ1l!ilJich -einli'ge M ;a1l,e sohr,eilhen.

Arutoh in ,der rRecht'sclweÎlbul1Jg gNt der

GliUl1/d,saotz: Für je:d,e K11anklhffi,t d,Île rechte

MeldÎlz-1n!

Sprachlehre. Auoh kIl'einere und grosE0re

V'e11s,to-s-se '~eg-en Idrile tSpl,a1chr!,d1l1e w,er:den ge·

Ol~dnet v:ermerkrt. ISo konn{1en .etwa rf1olgel1/cle

SohwÎierigkci'te.n berachtet wend'en : ,(l'as Tatig.

keitswort in d.-en verschie:denen Z~iren, die

Alb.wland~unlg Id,es Tüügkei-tswor{1es, doas r,ich·

ti.~e Ge'scMecht, die Erganzoul1'gen in clBn

PARTIE

veI'sdIi ed'enBn Fa-~LBll, b.esollld'ers irn 4. FlaB,

die Ein· und Mehrzralhlrb:iùdu.ng, die Beifü·

gUllgen u sw.

Fis 's teht la'Ui3'S'er Zw,~if,eù, cl:ass ,d,ie Sp11é\1chlehr'e

das Deolùœn .folid,ert. ISie so]1 ab.er heiS'olllder.s

im HJil1'bJiiCI\: Ifflllf Idi,e praktische Verwendung im Rlec,hr~ lS'ohl'l~tilbren IbetrÎleiben 'Wel1c],en . Theo·

r'eltisClh e Spitz.f.i11Jœ~glœüen 'gehoren eoheniSo,

WBIl~g in rdi,e PrÎlmalischulle "vie rder VoU·

s ~and.i,glœ)Îlr.S1f,ilJTlil11 'elL

Ven;chiedenes. Untel' di'eS'eil11 Tüetl la'Ss.en

sioh a1Ig,em~i'l1'e Bemel,kun~en Z'UiS'amm'eln·

fassen: Hehf-iihrUing, 6olmift:, HLu5tJ.'I1lrion

usw.

Am 'v-ort,e'Î11harf,tles-{1en 'WIÎ,::,d ,es ,sei.n, jed-els Jahr

ein J1Ieiu es Helit 'ruJlIzrul]:Bg,en. Mit Nutzen wer·

d-en die Ei.ll;tl'arg:ungen ,nel~seJhJ'eidener Jahr.e

rnrÎltoeÎll1Janld·er v'ergl,j,chen.

AUif Idli.els·e Wei-se "",Îl,d ,d,aiS K'OlT'erk"Ul~heft !lU

eineil11 wirkwmen Rilfsmittel, q;U eincm

unentbehrlichen Kompass, Idler UI1JS d.en zu

b;esch11eit.eJ1ldlen W'erg weÎts:t. lDie vom Le,lu"er

geJlei,s1'Bve MeJH1a11beit ma/cht 'sÎleJh mehr 8!ls

bez:alhilt.

So 'lTIog,e 'œenn che AIllf,S'al~~stund,e r,ÜJr Schü·

1er und Lehl'er zur Stunde der Freude wenkm, die a1ll,e hel'ei'chrert uJ1ld heglück,t.

PRATIQUE

Prière à la Vierge

Les pentes, les plateaux, le's champs et les rivières Déroulent à vos pieds leur tapis triomphal.

Dans le recueillement des plus hautes ~lairières, L'immuable granit vous dresse un piédestal. L'heure est venue enfin de vous montrer puissante! Surgissez, radieuse, au· devant du Seigneur. Elevez jusqu'à Lui la plainte languissante Des pauvres gens cou-rbés SOlliS l'antique dowleur.

Louis Pize.

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Page 17: L'Ecole valaisanne, mai 1959

Maman

Jet' aime tant, Maman,

Maman

Maman: elle est dans la chambre Comme le solei;l du printemps;

Comme le chant Du pinson sur la branche,

Comme le murmure

Mais je ne sais comment te le dire . Je ne sais que chanter et rire

Du poêle un jour de froidure . .. Et répéter sans ceiSse, à nvi-voix, Rien que pour moi :

Maman: elle est comme le pain Quand on a faim,

C01nme l'ombre et le lit

Maman, maman, maman.

La grand-mère Après un jour de peine, Comme l'eau de la fontaine

Dans les lourdes après· midi ; Comme un toit

Pour l'enfant perdu.

Sous l'auvent devant fa porte, Quand il fai,t beau jusqu'au soir, Elle est assise et tricote

Maman: elle est tout Ce qui est bon, noble et doux .

Pour qui?

Pour qui ce caillou blanc, Si joli, si luisant? Et la plume du geai?

Le même éternel bas noir.

Elle est vieille, v ieille, vieille, Et sa coiffe a des replis. Qui lui couvrent les oreilles .. . L es yeux sont restés jolis .

Elle est bien setlJle, bien lasse : Elle a eu tant de chagrins f Elle voit courir les trains

Pour qui la boucle d'or? Tous les menus trésors Qu'en chemin j'ai trouvés? Tous les bouquets fleuris? Tu ne sais pas? .. . J'en ris f

Et fait bonjour quand on passe.

Puis soudain, elle soupire En laissant tomber son bras, Et pourtant ne pa/ile pas: Il y aurait trop à dire .

P our maman . .. Tout pour elle f

A ma mère!

Lorsque ma sœur et moi, dans les forêts profondes, Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux, En norts baisant au front, tu nous appelais fous, Après avoir maudit nos courses vagabondes. Puis, comme un vent d'été confond les fraîches ondes De deux petits ruisseaux sur un lit calme et doux, Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux, Tu mêlais en riant nos chevelures blondes. Et pendant bien longtemps, nous restions là blottis, Heureux, et tu disais parfois: ô chers petits! Un jour vous serez grands, et moi je serai vieille f Les jours se sont enfuis, d'u:t vol mystérieux, Mais toujours la jeunesse éclatante et vermeille Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux.

Théodore de Banville.

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Henry Spiess.

Pour toi Maman

C'est pour maman Que s'amusent les enfants De tout~ la terre, : Q'u~ fleunissent au printemps, Les primevères. C'est pour maman· Que reviennent tous les ans Les' hirondelles. '

Que tous les oiseaux des champs Battent des ailes.

Anne-Marie Lesur.

. La femm.e, âme du foye'r

Rivée aux Itâ'~heJs Id'e Il'.intérieur, la maÎ'tr,e'ss'e

dé mla:Ïson est II"a'ttTriait du f;oyer, 'son charme, sa joie.

Alt'nait du f.oyer, · [a mèœ J"est pm' son

Sour.Ïl·le· let 's'On ' cJhr~'Jne ipel's'ol1lH~l; eJlle l'es t au's'si par -l'ordœ 'et /l<a pr.opre t.é qu'elUe {:ait

11égner ' autour 'd'ieillle, teitLe ['I(';s t e l1lcore par le tsO!U.m · de . heJanIté Iq.u',e[,le introdui,t da'l1!s

la m'ai\S'On: une ibl].Ianrc.he paire d·e rideaux,

un oal're1aig'e 'V'eil'ni, qU'e'1ques fileurs danls

une cl.-.uc:he de grè's, œI n'en !fau1t ipa's davan­tage p6ur 'l.'\enldœ [,a maison a'gréahle.

Mlaœs l'~outs:e, ... la mère, n"~st pas moins

s01.l!di'oo~:e .de rp(lair'e aux \Siens par 'son .charme et 'le ,bel a'lu'lan:g'ement d'e l,a .mailson qu:e p'a'r 1e's \'ioŒ,id'es talen1Js d'e 'm:énwgère , die ~uilSi­

niène e1~ pa'l' tiictulHer. T'Oult œla s',ha11monise ti'ès bi en ... TOlUt ce~a fait ta1mter il'aooueH ,de lia mais'On.

Pour Maman

Quand tu me clis: « ma fleur jolie », Quand tu es tout près, tout près de moi, Je t'aime bien, maman chérie, l'ai bien fait de naître chez toi .

Grand-mère

J'ai l'e tl~OUtvé une [l'e!tii,te pho'to,g-raiphie. Une vileiJ]Jle d'ruIne qui ta mils sa b eJhle ,,:ohe

noi'l'e, Ic:eilile ld<eJs maûns de dimanlche où

1''Û1l ifiait Is'a vi'slite au Hon <Di'eu : une he!llLe l'othe av,ec ,des pl~isls,é<s Ism' 1e1s ipoi'gtnets, son

" plus b eau honn'et 'SIU·r l es cheN,eux b1eJll lis,sles

et :une crav;atle de d enltdll'e hilmliC'he qui

re~ilent une 'g'l'.osse brolche. Une h eUe Vliei'lille dame, g.r'alVle e t ~implle, qu i

a une b01.1lohe ml peu sévèœ, un e bouche

toutJe clroi,te, m'a'its prêtJe là 'solUl'ü"e si [le

regard ,s'aihai1s'sa-Ït IUn poo.

Dans 'les m1as, un tout petÏ't. Rond, une tête

rou d'e, ,des bra's 110nle].s, d'e p'e-rlÏtes jamb.e's

l~on:dte:s Idont Il'e's ipi'ed lS l'3'e 'rejoli,gnent. Une

ph)'lsionomie iiI1111l1'oh!:ÏJ1~, CUl11e'lliS'e de c'om­prellidre 'oe qui va Ise [l'asser (llà, e n fa'ce, sur cette hOÎlte noire ...

Grantd-auè'l~e, m'a Igranld.mèl'e, 'si c'ett'e limage n'eX!ils'~ai,t pas, j'Iaura'~s beau vous aimer dtall<s' ma m,émo,h'e, '}e ne 'saurais ip'alS voh~ visage, ni Le 'l"egta'l'ld tque 'VoUs m'<twe,z si 1'30'11-

v,ent Id.oul1'é, ni V10tr.e hŒU'che que le souci

fati .. sait .pa'lf.oils lirleJmbllter .elt qui m'ta dit delS mots d"amour ' -et qui ta chanté pOIU'l' m'O~,

même qu:and VOlUS n'oen a-vtiJe.z pas envie .

Pierœ .Al1:in.

Soirée en ' f~mitle Lorsque l'on est .encor petit et que vient l'heure Où le j'Our n'est plus là sans qu'il fasse encor nuit, 'Quelle joie! Au dehors C'êst l'hiv.er, le vent pleure, Au dedans le feu clair danse et flambe à grand bruit. .« N'aUitmez pas encore la lampe. - Chut! SÏJlence ! 'Grand-mère, contez· nous l'Ogre.sse ou .l'Oiseau bleu ». Dans l'horloge de bois, le tic-tac se balance, Le grillon fait son cri, le ch~t dort près du feu: La troupe des enfants, assise en rond, ·écoute.

.. ~ Ah f"que ce 'conte -est ·beau-/ Qu'il fait peur et plaisir! Mais la soupe est fumante: allons, quoi qu'il en coûte, L'histoire s'entendra demain plus à loisir. Jean Aicard.

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Page 18: L'Ecole valaisanne, mai 1959

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FICHES DE GEOGRAPHIE (suite)

District d'Entremont

Une rivière, la Dranse; une montagne, le Combin; une route, celle du St­Bernard, ont donné leur empreinte au dist'rict d'Entremont.

Le long de la voie du Mont Joux, ont défi'lé, des siècles durant, des empereurs, de1s conquérants, des pèlerins. Sembrancher, Orsières, Liddes, Bourg-St-Pierre édifiés le long de cette voie romaine, ont souffert des incurs·ion's des Sarr,asins pillards aViant de bénéficier du trafic routier. Depuis le percement du Simp,lon et la création du Martigny-Orsières, la route ne présente pl,us la même importance pour le trafic internationat Un tunne,l routier pa'sse adue,llement sous le Grand­St-Bernard. L'hospice fondé pour ven ir en a'ide aux voya'ge-urs est connu dans le monde entier; ses chiens sont célèbres.

D'Orsières on monte aux 'si·tes reposants de Champ€)x ei' du Val Ferret, tandis que de Sembrancher, en passant par Vollèges, où l'on s'occupe d'ho,rlogerie, on arrive dans la grande commune ,de Bagnes, dont les villages de Châble, de Ver­segères, de Champsec, de Lourtier, de Bruson, de Sarreyer et de Verbier s'étalent ou fOn'd de la vallée ou s'étagoent sur les pentes de l'a moni·agne. Verbier adossé à la Pierre-à-Vo'ir, fa·ce a 'u Combin, est une station d'ékangers appréciée surtout par le's skieurs. Fionnay, a·u fond de la vallée, a deux usines électriques; plus loin encore se 1rouve le lac du Mauvoisin.

Ce dislrict s'adonne à la culture de la fra-ise et à l'élevage du bétail; il produit du fromage réputé.

District de Conthey

Ce disl'rict comprend trois régions: la plaine, le coteau de Conthey et le v'allon de Nendaz.

Chamoson, gro's village ,rénové a:vec goûi' s'élève sur un cône de déjection formé par des terrains qui se détachent du ma'ssif du Haut-de-Cry. Les derniers éboulements sont récents. C'ette commune possède des vergers et un vignoble qui possent pour les plus beaux du canton. A St-Pierre de Clages on remarqu'e une église romane très ancienne. Ardon est un beau village à l'entrée des gorges de la Lizerne; on y voit une impo'rtante fonderie. D,e là on peut monter au lac de Derborence et par le Pas de Cheville descendre dans le canton de Va'U'd. Peu après Ardon on arrive à Vétroz, célèbre par ses vins fins; puis à la grande com­mune ,de Conthey dont les viHa'ges et les mayens sont ·piqués comme des fleurs bl'anches dans les flancs du cotealu. Ce'tte commune tire ses res\sources de l'élevage, de la vilticUlltulre et de l'arboricuhure. Conthey constituait durant la féoda,lité une pluce forte de la Savo,ie, fa'ce à la vi·lle épiscopa'ie qui lui oppo·sait, à l'est de la Morge formant limite, les châteaux de Montorge et de la Soie.

Le vallon de la Printze comprend la grande commune de Nendaz dont les habitants vivent de l'ag.6cu1Iture; champs et vergers fo'urnissent du blé et des fruits. Aproz, dans la plaine, po'ssède une source minérale réputée.

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Page 19: L'Ecole valaisanne, mai 1959

QUESTIONS

Dessine le district d'Entrement. Quelles 'en sent les limites, les armeiries, la pepu,latien, le chef~lieu ?

Cite, de la Pierre-à-Veir a'u cel de Fenêtre, teutes les mentagnes se rappertant nu massif du Pleureur. Cite teutes celles qui fent partie du ma:ssif du Cembin; celles du massif du Ment Blanc.

Quelles sent les 3 Dran'ses ? Où prennent-elle's leur seurce ? Dans quelle directien ceule la Dranse, d'Orsières à Sembrc;mcher ?

. Nemme 2 villages situés sur l'a rive ,droite :de la Dranse d'Entrement; 1 sur la rive ga'uche. ,Mentienne 3 villages expe\sés au .midi ; 1 ex pesé à l'est; 1 à l'eu'est.

Quel ,est le villa'ge du vall Ferret près de Saleinaz ? Que sais-tu du Ma'rtigny-Orsiè'res ? ' . Quel'Ie est la de'rnière cemmune ,avant le St-Bernard? De quelle lecallité mente-t-en à Champex ? Cite 4 statiens d'étrangers du district. D'eù fa'is-tu l'ascensien du Categne, de la Pierre-à-Veir, du Vélan? Où l,a reute du St-Berna'rd f,ranchit-e,ll,e la Dranse ? Que sa-is-~u de l'hespice du Grand St-Bernard? Celleotienne des vu'es de ce diskid.

QUESTIONS

Dessine le dis,trict de Centhey. Quelles en sent los limites? Les armeiries ? Quelle est ,la pepulatien ? De quei s'eccupent les habitants? Cembien de régiens cemprend ce distrid?

Quelles rivières passent dans les cemmunes de Chamesen, d'Arden, de Conthey, de Nendaz ?

De Centhey, par quel cO'I peux-tu te rendre dans le canten de Beme? Et d'Arden cemment te rendrais-tu à Bex? Cembilen de temps durera appreximative­ment ta course? (350 m.; des/cente 1/2 ), .

Au pied de que'lle mentagne est adessé Chamesen ? Que,lles mentagnes s'élèvent a'u fend du vla,1 de Nendaz ? Cite un viHage de Nendaz situé dans l,a pl-aine. Qu'est-ce qui fait la ri'chesse des cemmunes de Centhey, de Vét're'zi d'Arden

e't de Chamesen ? Nemme un village de Chamesen qui pessède une vieille église remarquahle. Qu'elles industries y a-t-ill à Arden? Dans quelles directiens aeu'lent la Printze ? La Merge ? Cite quelques villag,es de Centhey. D'où part la route qui cenduit à Nendaz ? Mesure la largeur de la plaine entre Vétrez et le Rhône. Fa'is une collectien de gravures se rappertant à 'ce district. Qu'entend-en par une sourae minérale? Une seurce thermale?

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COMMUNICATIONS

COURS DE PERFECTIOtNNEM,ENT

M ,in d'e pea:mett'ne au pell'sonnci enseignant

die prendre à 'temps les di'Slpositioll.!S ul'iJl'es

pour pOUIy-oü' a,ssisll'er :au :cours de !perfection.

nement, mous il'linlfol1ll1ons que le cours ldoe

1959 se ~ienldra Idmiall1t la sema,ine Idu 17 ~u

22 aoÛlt.

Avril 1959.

Le Chef du Département de l'Instruction publique:

M. GROSS

AVEC NOS INSP,ECTEURS SC:OLAIRES

Lundi 13 avril, 'les J.nsopectelws ISlcO'loo.lJ'es du

canton 'se sont rbuni,s à Sion ten tAs:semb[lée

an.nueJl1e, 'sous la pl,ésidence d'e M. Gross,

ohef du üéiparl1eJ11Jent, de MM. Evéquoz 'et

Oha's.tonay, ohClfls d.e service.

La !Il1'at,inbe f.ut pIles que 'entièrement consa­Cl,ée ,à ,la pTéS'erJl{1a,ti,on du nouveau pro­

g'11aulme Ipour Ile.s écoles pr,imaires, son es­

Pl,it, 'S'eJS ·ca,l"a'ctèJ.1C1s, !S'es innOVialllÎ!o;J.llS. Cette

pl,bS'e,ntation fut ifiaite p'alr 'M. S'Î'erliO, dyna­

mÎlque p11éS1Îld'eJlIt ,d,e la CommJÎJssi,oll1 Idres P.ro­

gDaUl!me's, et pla'r M. Bél'a'l',d, secrét,aire 'et

ohieViilUe 'O'UvrièliC de 'cette très 1I.·,em~ll~qua'hil!e l,éaJHs-allron.

11 y a Heu de l'aJPIpeJ,er 'oomhi'en ,f'Ult com!p'li­

quée Ja tâohe de J!a 'ComulÏis'sio!l1 en raison

de !l,a èLm1ée 'si va'l1i'abtLe ,doe 11a IscoiJ.la1"ÏlJé vallai­saune. iLa l~llipild,i{1é laV{~c .l!aquell'Le oe tl'av,aliiJ.

fut mené ,à chef n'Ien 'eM 'qlle p:1us admi'l'ab[e. Ge plan ,d',é1tuld'BS n'Ielst pais uue ,sèche nom'en­

dlla trl.I!re, ,~l e1st un guild'e et 'lllli o'UitiJl Ie~llrê­

men1lC>nt 'complClt, 'qui il'a!Ï.sse !pO'UIJ.'1iant 'au mlai­

Îl'e toute 'son >Ïnitilatw.e. Al1011S que Genève

Détpal~tÎ't Ilia m:aillièœ pa'r moi's I( en SeŒ<gique,

par Is'em'ainJes) ILe progl'amlIl11e vail'a"Î'san a'ssUl~

une mIH'I!;lC d 'e [i:b:el~té !liont lLarge, tout 'en corn­

pO'rta1]t un hOll.1a!Î!J.ie ipuéols. M, Evé'cptIo'z est

heureux d'lajoulJer que le 110uv,eau prü­

gl'all11!l11e a lfiait l'ülbj'et .d'~ipI)l1éci,atÎ'olllls flat­

teuSeiS h011S du oa:ilton, III Mamm'ent à N eu­châtell.

Flai's-ant le tour de leul's 'préo:cowpa'tions !pro-

MITTEILUNGEN

f'essionne'lles, les InspecteUl's soulevèrent Je

oas très fréquent .des enfants qUIÎ commen­

OeJ1t J'boo:le à 'six ans, lalons que le pro­

gramm,e Ip-a'l't doe sept ans. n 're.SSOll~t d,e la

d,isculssioH 'qu',aucune dÜ'e!cti'V'e Jg'énéra\le ne

peut êltl'e Id'onnée pour J'e 'mom'ent, mais sew1ement Ides Isoùu:t,ions Iloca'les, ,en atVendant

que soit 'réJaHsé O!e projet du üérpartement

de crJée'r 'Une ,secÜon Monlles'sor·i à l'Ec()lle

Normale.

Un ,autre point de ,d,isou&siou ,flUt ceJlui die

l',écril~ure. On constate torujoU!l's piLus de

1a,u5'ser-a11er dlaus ce d'OImai,n:e, même à l'écheJlon !prinl'a;ire: mauvais1e tenue de ~a

plume, absenoe de ,piLeinls et ,de déliés, man­

que total Ide 'présentation, tiillllilS'ilbti:lJillé. !F1aut­

ill su'Îlvre ille courant 'de La f'llici'li:llé, IaccJepl'er n'imp'orte ,quel ,hi,él'()Iglly,phe, 'autor,i'ser S\ty­

Los 'elt ,stylos à Mlle Idès Ile Idegt,é moyen?

T'o~aJlement alppuyés par t1e nép'al' tement,

M'eJS'&iellil:s 1e1s Illtsp'e'cteur'5 estim'ent qu'on l1'e sWUl'ali,t ahou1lÎl' qu'à J'·all'alJ.·chie len SHCri­

fd,wnt ,à une to:lérauce 'eIlll1lmude Idle II10ut eff.ol't édwcJalt:H r,be~, .oar C"elst ,en déf:initiv,e ileva!J.lt

1',~Ho'l·,t qu.e recu'1ent 'le maitr'e et pal' su.ite

l'.éJèVie. Ensei'gn'OJ1's l'iystérnatiqueillleut l'écr'έ

tIu-re angll!a'is'e aux de'g11és ~nflél'~eaH' e1t moy,en,

ainsi que ,l'ürdi'(fU'e Ile progr,amme. Aru deg11é

swpérieur, qU!and la persoll1ll1wM1lé d'e l'élève

vient à s;af,fi'rmer dans ila gl'aphiJe, Idonnon:s

droit de ,cité là Il'IéCll'iture droil'e, ne chicanoll1lS

pais !tro'p s'Ur ~'es pleins Clt tle's détlités, ma,is

soyo:n:s 'inWau5'Îlg,eanl!s pour l 'a lÎl5ihili{1é, le soin, lLa pl~ésenta,.,ion. .

Une 'causerie Ide M, le Dr ,c,a,1pÎnj, che,f !Can­

tonall 'du sellV-Îce d"h)'lgiène, sur o1a p.rophyla­

xie Id/entaŒlie et SlUr CIe qu''On Iwttend du per­

sonnell ens'eÎ'gnant e t Ides pra<t',enbs dans ce

d'omaillle, cJlôtum cette Mcollidte jOlll'uée l<:I.e

ti1aVia1ill. Itl nolUs Pllai,t d'e COllsl'a/ter que nos inspec­

l'ffiH'S s.c()llaü~es va.rIJag,el1lt no'8 LSouciiS et '1'10'5

efforts pédago:g,iques, Nol're vœ'Uest 'qu'ills

devÎlennent de plu'S 'en pltU!s l,es «consei[­

lers péd'ago:giqUie'S» dont p'al'le Dottl'-ens.

E.C.

- 371-

Page 20: L'Ecole valaisanne, mai 1959

CAISS,E DE RETRAITE DU PERSONNEL ENSEIGNANT DU CANTON DU VA.LAIS

RUHEGEHA.LTSI{ASSE DES WAtUSER tEHRPERSONALS

Comptes de gestion - Rechnung Exercice 1958 . Verwaltung 1958

a} Produits· Einnahmen CotÏtS'a'l'ion'S des membor,e;s • M,iltg~oÏJede,rlbcitrage GO'ntriibul~iO'l1!s Q,eJg emp1lO'y.elUl'18 . LArbeitg'ebel-beitrage T'ol'all d,e's ,l'alc:ha.ts . TO'ta,1 (l'e·r Hückkauf,e IntbrêJlls Id'e l'anné:e . ZlnJS'eJJ.l TIl1llJl1iSlfe l'ts Ide il!a caiss·e d.es ,(],éipO'lSlan;l1s Hertnag tauS der Spare,inJleg,erlŒss·e

ToJ~al Id·es ,prO'duits . TO',ral'einnahmen

b) Charges . Ausgaben TO'~a;1 dies ,pelll'S~O'llS . Ausbezah!lte Relliten RmnbO'u'l1selJUeJJ.ülls . Rüc.kz.aihthmgen Fr,M.s de ges1rioll . Ve.nva!:tJUinglSp,es'en

T'O"~al des chal'ges . TO'roolausg'aben

c} Balance· Bilanz 'Do.~all ,d,es rprO'1f.l!tüts TOil.MleŒnuahm,en T'O't'all d.ets ohall1ges - TlO',talltaU'S'gahien

EX'cédlent d,e 'l'iannbe . EiulI1:athmell1ühe'rsdm'ss

Doit· Soll Avoir· Raben 335245.25 335245.25 47686.85

345838.30 288667.10

351686.65 67350.65 11433.20

430470.50

1352682.75

1 352682.75 430470.50

922212.25

Bilan d'entrée au 1 er janvier 1 ~58 - Eingangsbilanz am 1. Januar 1958 Actif - Aktiven Passif - Passiven

Tilil1eS 'elt obHg. d'tEt.at - Titeil unil. S:œ'allsO'hl~ga1ionen Banque oa11!tO'l1'alle : cO'm·pte à ,terme· KantO"l1Iatlhlllnk : T ,ermilllkO'nto A)(llln1n,isltl'altÎO'n flédlél'. Ides IcO'n'h"ilbu.tiO'll's - Eild. SteJU:el'V'envaltung Dé:biteur : tEtait Idu V:ailtaÎs - S:clruJldner : Staa·t 'Walm,i" Ma tériell . Ma,lla',i:al Grupitlrul: S'oIlJd:e . Ka·pûJœl: S'wLdO'

TO'taux . ToJtall

470000.-8734182.80

85254.20 55717.27

1.-

9345155.27

Bilan de sortie au 31. 12. 1958 - Schlussbilanz vom 31. 12. 1958

Titr,es et O'bilig. (l',Etalt • T~tell un.d Staal'wbJLi'ga:tÎO'nen Banque loanI'O'lll8il,e : coollip.te à tenne - KllIntO'niaflibank : T'erminkO'ntO' Aldmi'I1iÎ's,tratliI011 ,fJéJdél'. d 'eJs oO'n;t'l,ilhllltt. - EiId'g. SteuerlVerwall-::ung DébÎ!l1eur: Bta!t du Vall'ailS . Schut1dnel': Stl.1at W,aJl1i's Matériell . Mate!l'Œali Crup.i..t!ali : sotlJd.e . I('apitall : SruldO'

959000.-919083055

46755.-70780 .97

1.-

9 345 155.27

9345155.27

10267367.52

TlO't!aux . TO'tal 10267 367.52 10267 367.52

Fonds de secours - Hilfsfonds Comptes d9 l'année 1958 - Jahresrechnung 1958

Doit - Soll Avoir - Raben

SO'Me du 'o0ll111p:ve 1957 . 8aiLclO' der nech~lU':lg 1957 J.n:térê~s .de ll"année - Z.in:sen V,irements ,d.e Il,a CaÎ'ss'e .des dépO'/=an:ts - Überl.ra:g taUS Ider Sparein'i'eg'eI'lm.sse

12081.50 483 .. 25

21003.45 P'aymnerutls IeJIl IOO''lll"lS d':ex-el,cilce . Z.ah~'Un'gen walH~end 'd/e!s }ahl'es 3380.80 Solde 1958 - SalldO' 1958 _ _ 3_0 _18_7_.4_0 _____ _

TO'taux . TO'tal __ 3_3_5_6_8._2_0 ___ 3_3_5_6_8_.2_0

- . 372 - __

If

Caisse des déposants - Spareinlegerkasse

AtvO'Ll1S au. 1. 7. 1957 . Gutilmhen am 1. 7. 1957 l 'nt1érêts d·e ra,nuée . Zinls'en

Doit· SoU Avoir - Raben

GO'ttÏJs:aitJÎO'il1!s odes memb'l'es . Miitgll'Île'd.e,rb'e~Jtrag,e GO'nJtIl"ÏJhll'tilOl1's dies emipllO'yeUl'iS • Al1helit'g:elha'bdt'ra'ge Ti'tansfte1111s de ila OaÎSlse de retlia.i.lle . Üh'ertr.a'ge Hulf d li'e R'llheg,e,h.alltiskasse SOl'ri:e!S Id'e 'Co·til~mItiO'ns • RückZ'M1l1ul1lg vO'n Mitglli,e:d.erJmi:tr,agleJJ.l 176864.70

624656.40 24331.30 63271.70 63271.70 20004.10

SO'rtÎoes de cO'ntil'ilhuti'O'n'S • Rüc:kz'aihllruil1!g YO''l1 AdJ'e'ÎltJg.ehoa-heriJtra·g.en 176864.70 T'O'~a'l d.es a'Voü1s au 1. 7. 1958 . T,O"l'ail d ies Gutha.beJ1ls am 1. 7 .. 1958 _4_4_1_8_0_5_.8_0 _____ _

TO'~aux • TO'tal1 795535.20 790$ 535.20

Total des Avoirs - Total der Guthaben

Ga'Îlsse ,ae lnetraite • Rurhegehahsk)alSlse CaisS'e des IdépO'sanl's • 8;paorieinlllegenlmSise FIOUdls de Ise;CO'U11s • HiHlSkaosse

TOIttru! . T O'tal

10267367.52 441805.80 30187.40

10739360.72

Statistique générale - AIIgemeine Statistik

a) Membres cotvsants . Beitragspflichtige Mitglieder 341 Nl'stÎ'tUtr'Ïlces • Lem"eroÏ'l1!l1ell (335 + 28 - 22) 4,06 'Î!l1!Sti:t'llI'BIUl1S • Le;hr,el' (418 + 17 - 29)

747 (753 + 4,5 - 5,1)

b} Membres déposants. Mitglieder der Spal'einlegerkasse 212 inlstilJultric;es • Lehl.iel',imüen (435 + 17 - 240) 192 iÏll'StiliuteJUillS • lielwa' (372 + lo8 - 198)

404 (807 + 35 - 438)

c} Membres pensionnés. Pensionierte Mitglieder : 62 inJs'tlÎ!tJute!'lll'lS l'etna~tés . ipensiO'nierlt'e liehl'el' 42 rustitUlh'Î!ees retraitées - .p'ensiO'merl'e Le;hl~rÎnnen

8 IÎJnistÏ'tuteJUns inV'aJlid!es . illl'V,aMe iLeilu',er 15 :institut,r,iloes inVlalHdJes • im/lai1i.d'e Lehrerilll'l1ell 6 '\"eufis d'illsliiltutri'ces • W,i,twer VO''l1 Lehl1B11iunen

40 ;Y'e'Uv.es d',iuiStituteUll'is . WiJmvell 'VO'n LeJhl'ern 21 'e!.l1.fmlltts de pensÎlO'nnés . IGnder 'VO'n PeusiO'n:i.erten ~ O'11phetlÎll's • WariJsen

239

Rapport

de vérification des comptes

( 61 + 4 - 3) ( 4.1 + 1 - 0) Fi'. 210876.05 ( 6 + 4 - 2) ( 17 + 1 - 3) = Fil'. 73212.60 ( 6 + 0 - 0) ( 41 + 0 - 1) = Fr. 45948.40 ( 26 + 2 - 7) = Fr. 8 368.40 ( 43 + 2 - 4) = Fr .. 13 281.20

(245 + 14 - 20) = Fr. 351 686.65

Bericht

der Rechnungsreyisoren

En oO'n!fO'rm'Î'tlé ,du maorud.at qUÎ leur ta él'é

oonfié 'par 'l'Ass'eJmh!Lée :gIénéra/le, Iles 'V,ér:if~­

oatem's d·es ·cO'mlpilles 'sOlUls&i..g!lllés OII1;t prO'c·éJClé le 14 mru1s 1959 laux O'pé11aliiIOIlIS de ~O'ntrô[e

d'es oO'mptJe!s ,d.e la CaÎ!sse .de l'eJtraite pO'ur l',a'll'l'1'ée 1958.

In Ausiilmng :d'es ti'hnen von d·el' De.ie'giel·ten. V'el,samm/lung ürbel'tl'a.g/enell ,Manibl'tes tf'ra.œn

die ullterzelchueJten R'eJcihull'l1Igs.re;vis'O'l.·en am

14. Marz 1959 zu eJiner Si.tzung Zll'sammen,

am ,d'i·e V,el'w:alltJun~sr.echl1lung 1958 d'e·r Ruhe· gehalhsk'aslSe z,u rprüfen.

Ils Oint tO'ut od'~hO''l1d ·cO'nstaté lllIV'ec satiosfac· tiO'n que la fO'r,tune ,de ,la Caiss·e eO'l1rtlÎnue

VO'l.· aHem S'teJhllien ,sÎle mît grÛi&:ser B-efdedoi·

gung Fest, da/ss der Vermog'enssliand dlel'

- · 373 -

Page 21: L'Ecole valaisanne, mai 1959

rap~d-f'>mel1't à ,s'amJél1iol'er maJ1gré Iles charges

nouvelles réSiUlhétlltt des mo'clif'~(jal1ions ISI~a­

tutalÏres .

La f.ortune -totaIle Ide iLa Oailslse lfi,g-uroan,t aux

divers postJes IdiU IB:i:Iml Ig,énérall eSlt -en eff'Bt à fLa If.i,n d 'e Il"exel;cic,e 1958 de

Fr. 10739360.72 aloll'S qu'leHe étaÏ't là fin

1957 de Fr. 9 981 893.,17

d'o.ù une aiUgmentation de iFr. 75711,67.55

OeUe uwgmenl'a1Ji'Oll lest -CO'i1'st~tué:e par les CO'lnp tes 'Sui ,"antls :

1. EXlcédelllt die /la üai'sse

,de lie'tI'aite : Fr.

2. Exoédent du IFo.nds de

seCOlWS : Fr.

Total: Fr.

dlOIlJt à Id,éldulire: d'Ïm.inJwtion

d,e iLa fortune Ide la Oai:~lse

deJ3 Idlélpos-al\1.bs : Fr.

Augmentation neJtte : F,r.

922212.25

18105.90

940318.15

182850.60

757467.55

Comptes de gestion de la Caisse

P,ro:dluÎ!~s :

Ohla r,g,es :

EXloéd-ent Ides Ipro:duit5 :

Br. 1352682.75

rFr. 430470.50

Fr.

L'.i:I11Iportanoe ÜOl1'srrdfu'lalbl~e Idle ce-s mo.ntants

se . ,troU'TJe infllrtlleJll0ée ipalr le m'oruv'ean'ent

in:tel'ne Ides C0111Jptes, nol1annnent par [e

tmnsfel't ,d'e fI'. 288 667 .10 'Provenant à la

Oali..s-s'e de il'eltl',ai,te pal' le DOltt Id'e ILa ICais5e d,e's tléposants.

Lels If'l',M's 'FJénél,aux, Iqui ét-aknt en 1957 de

fI' . 16791.65 o.nt été lliamCln!és 'eu 1958 il fI'. 11 4,33.20. üell~e ldimil1iul'Î'o.n Ipl'o.lvi,el1!t des

fIiais moins é}.evéls d'e l"exp'ert ipo.lU' l'étw.:le

des l1(~~isio.11!S 'sta'Rtta,ires. Vu le I tr.a~aÏ'l né­

ces's~bé Ipar [la -l'enu!e d'u!l1!e cOll11JptahiiLiitlé pour

la Oails'S'e de 'l'etr-ail'e et d'une ault·re po.ur

la Ca'~srS'e dies d,bp'08wnts ave'c tOiUS !'BS con­

t'rô['eJs jUlSllif.iICla.t.iis alÎnsi qiUe Je mou.v~m·eJI1:t

iml}J'Ol1i~anlt Ides comptes de la gesti·o.u, lle's

frais adm'inÎ'S!tr.al~~~s rpelllv;eut être cOl1'soi.cJ.éliBS

comme favorahl}les à Ilia Cairss-e.

L"eX'amen cO~11'p[et de tous Iles comptes de

La gestion, Idu Hi,l'an, l'e po.intag·e cles écri­

hlres avec ilels pièoes justificativBS, o.nt

I(.asse si.ch 'l'a.sch ver..bessert und z""ar R'OtZ

der neuoo fiina'l1.zli'eI~len V,erplfllidhtungten, dlÎe

sÎlch 'aus der A'biinld'eml1lg .d'er Staltilltoo erg,e­

ben. nUIs Ges'a!11lt'veDmo'ge'l1 deJI' Kasrs'e - eJS

setit sich laus den vel's'chÎ'edenen in der

BHanz aUIf.g.elführbe.n ,p.os,N~n zwsammen - er-

1ï~ich~e auf EncJ.e des V.epw'ahung-sja.hres

1958 den Beh·.ag 'Von F :r . 10739360.72. Es

betmg 'a!111 31. Oezemher '1957 Fr. 9981893 :17.

Die Vermo.geJI1:szull1'ahme bcliiUlft SiCih allso

aillf Fr. 757467 .55. 8Î1e a,st wie {:o[gJt he­

g'l1üntd,et:

1. ÜlYel'sc:hu;s·s der RiUhegeJhéIJ~tskaS6e:

2. Ü~)ersclmss d·es Hiillf,s­

fO'n'ds:

Alhzüg1lÎlch : Verminderung

des V'ermo,gens de'r Spar-

Fr. 92,22l-2.25

Fr. 18105.90

Fr. 940 318..l5

einllelgrerkass-e : Fr. 182 850.60

r-bti\1ozun:ahl111e : Fir. 757467 .55

Verwaltu.ngsrechnung der [(asse

EilI1l1ahmen:

Aa.ls'g'aheu :

E~nnalhmenüherlS'CJl1Uss :

Fr. 1352682.75

Fr. 430417.50

Fr. 922212:25

Die'se hohen B.e~riirg.e wil'd beoiin!g,t dUl'ch die

internenl Velll110'gel1lsV'el;schilebunlgen; ..sie iha­

cleu i,hl'el1 Grund vOir -allilem in d :er Verhu­

chung ·von Fr. 288 667 ,10 ·aus der Spareinle.

g·ed\:lalsse wwf d la·s Ko.nto d,el' R'llhegehailills-

1\:laS'se.

Di.e ·aUgemeinen Unko.'sten ~)etJrugeJIl im

Jra,Ime 1957: ,F'r. 16791.65. tSie ko.nn'ten lim

Bel1ilchttsjahre au:f Fr. 11 4-33.20 her,albg'esetzt

\v·erdlell. Dies·e V,er:mÎorldJerung erkiliil"t l'iIÎlc:h

durcih ,den Ums,tJand, ,d-a,srs d,em Expel,ten

wenilgel' an Honorar alusge'rÎ'chtet wel,den

mU's'ste rails l,el'Z'te:s Jahl', da die Statuten

der rK!a'S'se in Rew'sion heg'1~i[flell W'aren. Hin­

gegen dürf.en wir es nli:cht unteri}.a:s·sen, d3l1'a.uf

hinzU'\V'eisen, dass dem V'e-l'waher d'el' Kasse

du.rch di'e ge.nanll'te He.vi,s·i,o.n ei,ue sdu' lx~;d-eiUterlide MeJlmarbed.t erwaChSleJIl 'Î.st. nie Fühl,ung ei.ner e~gealen BUlchlml.tung für

die iRlU,he'g.ehaJl"tls- und fùr di·e 8ip'arreinJeger­

krusse m'Ît den venschj,edenen dlal111Ï't rverbun­

denen Ko.ntl'ol1Ien und z'U'sii'whchen Buohun.

- 374-

démo.ntr,é 11':eX'aobi·tJud'e «l·es compl'es qui !}lOU'S

o.n!t élt·é so.iUlnilS. No.us f,é,ih.lcitol1'S Le caissier

po.ur Ila ~)o..nne beaue ,die la comlp\1ah~11té et ilia

v,igilance ·a'V,e;c a-aquelile ill suilt 'et sauvBgarde

les inl~érêilJs Ide 11a üalÎs'se. No.fUls le remeil'cio.ns

éig,aiLemeait Ipour Il''amaMlité avec iLaque['lle

il n'o.lll,s la f,o.lU·rnlÎ Ito.'llIS Iles ,r.elllseÎ1gHffiuenlts 'et

les Ip11édilsionrs dernanJt:1lées .

Alu Vlll relie \Ces 'Co.\1lS!ra'~aitIio.Œ1'S, nows pro.posons

à l'oAs'S-e:mbJ-ée Id'laplpro.iU!ver tL~s iwés·ent.s

co.ttnrp'tes ,et -d':en do.nIller dédhar'ge aux 0.1"

g.ane·s l'erSlpo.ns'ahil:es.

Si'on, le 14 mars 1959.

L'es vérifi ca1'eUl's :

E. Bourdin A. Zengaffinen

R a p p 0 r t d e 9 est i, 0 n

Le no.uveau rè~eme11rt .d,e [lia cais-se de re:h'alÎ te

d.éploùre ·ses ef.f.ells il pal'tir ·du le,r Jauvie·r

1958.

Ma'lg,né Jles nomlb:l.iooses mo.·dif.ioatiom; in ter­

Vlen(U:es, il'eJs rn,embres aotM's !l1'o.nt guère

ap'erçu ,de -ohanlglernen't. 1[5 Ollft co.ntrÎlmé à

co.tÎ,s'er Isur ~e u~aiteJInent de baise, 'l'es primes

d'âge 'et tl'lailil:o.'oo.llion de ménag.e. POiUr e.ux,

nbvo'1u~io.n ,est IpJutôt d"o.lidre interne; leurs

cOll'tl.'ÎlbutJÏ'o.ns ISOTlII: ico.mptalhiM's·ées à ~Ia oa,iisse

d'la's'SiUrance oet non pru's pairtiÏ,eili1eJl111ent à ['a

cailSlS.e des lc1êpoS'an!~s.

En l'fwanche, l1e;s membres pensio.nné.s -o.nt "ru 'l'eur irenlte seJIlsiihl,ement ,augm'eu~ée t'lu /fIait

que l1es 'a.nnées antérJerures là 1945 comptent

luain!tenant pour ides annéeiS lenltières d'a'sl'lu­

l'au ce ,et ne so.nt rpJiUS alJl1lputées d.e 3/10,

ooonm'e c',étalÎt \lie 'ClaiS SOllllS tle11égill11e du 'règa-e­

ment préobdent.

AIu iSlUl'P~UlS, une aI1.tgmentla,rio.n d ie 20 '% de Ja

1 ente a éllé o.ct1'o)~ée ,aux l'eltraités.

GelS dlispo's~t+Oi1'S ,se 'sont loo.ncl"ét,isé'es pair une

d·éVense swpplérnel1talÎre de 100000 h. pour

l'aImée 1958. Ce ~hi,ffre sera lar.geme.nt dé­

pa.ssé ,dans leos années à venir, c'est-à-dire

au fur -et ·à mesure 'qu'augmenl'el<a le nom-

gen 'slÎnd d'er GrluH,d ,d:er e.l'wiihnten Arheitts­

~unl-aJh~11'e .

Di'e 'Yo:11stiiTl'di.ge Prii,fung vo.n Verw.a!ltlungs­

rechniUl1g und Bi,].a~1Z, di'e versch'ie,denen iV'OJ.'­

genoonmenlen Sbic>hpl~olhen Ü'bel',zeuglten uns

von d'er Rüchti,gtkeù't tck~r vo.rai,egenlc1'en 'Ve,l'­

war:Iœungsr'e'ohJ1'\1Illig . Wir h'eg11ück~vüns-chen

d'en Verwa1lver Izur ausrg.ez,eichneiten FüI11'ung

der BuohhaJhulTg 'llml der FestJiglœit, mit well­

cher el' Id:i.e In:ter'esrs'en :d·er Kwsse ~m Auge

he1üillt und vertelid'Îgt. lDer gilelÎ'che Dank

gebührt ibm {'ür die L'~eheniswiiridi.gk'eü,

mi,t der el' UHS Idi'e v:erilung,teJIl A'lllSkünf:tle

el~tJelÎlte.

Auf Gl'und d'Îeser F:es11Sl~éIJ1Illng'eu ,bea:ntrag~n

""il' Ider Vel'Samnllrung, 'cHe Verwall'tullgsreClh­

nung ~11 g,eneh!ll1i.gen und den ver,antwort­

liohen Org.anen Ider Kas·se Endastung ~u

ertieülen.

Sitten, den 14.. Miil1Z .1959.

Di1e VienvlaŒltm1JgS'11fWnsor·en :

E. Bourdin A. Zengaffinen

Verwaltungsbericht

nas nleue Regl1BmBnit ,d,er Kasse steht se'Î't

d<2\)l1 1. Januar des BerlÎ'chtsjlahres dn lü'Rft. Seine Re.visio.n br·achte !CHe Ahiind.erung

~ahllreioher, z. T. wesentIliIoher oBe:Sft\immun­

gen, o.Ime das's j ·eldoClh IdlÎle AlQtJi~l!ITl'~g-1iedel'

vo.n diesel' neu'en Saoh[l3ge 'V,ilel 'g,ernerk't

hiitten . Sie fuhren fo.rt, ihr.e l''e'gLementari­

sohen Bei:trii'g,e laillf AlllfranglsFJe!lllah, A:lter5-

zulLélJgen U!ll'd Fam~li'en~u'l'éIJg'e zu ent.rÎ:chten.

Dale reing·etreltene And.el'1ul1!g Ihat für ,s,i.e m leJ.l1'

il1!tel'nen ühar.M\:1ter: ,d '~e ,Beiu'a'ge wel'den

niiml}i,ch jetzt a-Ulf Konto Ruh'egehalll~skasse

' oed:nlldht und nÎ'ciht mehr wIÎJe h±Siher te~l­

w,ei;s'eauf die Spar·e'inJegtel'lŒ.srse.

Ein TeJi[ ,d'er !BeZ'üger 'erllebte eine merUi­

che &,holnmg illl'·er R ente, weill nun 'auoh

d,i,e vo.r ,dem Sdhrulljahre 1()44/45 'gell-eÏ'sl1etlen

Dti'enstj.aI11'e ,c,ür 'clite V,el',sicJhel'ung voll,l in

Ânl1eohnung kOl11'men, d. h. nicht ll11~hr iUm

3/10 g'ekü:l'2'Jt wer:c1'en wÎ'e hi's ZU!l11 1. ]a nlll al'

1958.

Für die übl"Îgen Alher S:1'en·tn<e>r el~flUhr Idie

Rente eine IErhOlhung mn QO %.

nie neuen BeSitimmmligen hatl1el1 natÜonlil(')h

2'Jusa:tzI,iche Ausgahen zur IFo.:Lgle . Sile heHe~en

S'~ch für Id1as Jlahr 1958 auf 11Url1d LF'l· .

- 375-

1 /

/'

Page 22: L'Ecole valaisanne, mai 1959

bre /(h~s p ensionnés. La ,d,épeuse oSer,ailt p~us

consûdérabile ,encore si Il'âge Id'e [a mise à l'a

retl,atiJte n',ruvait ,éJtJé portJé ,à 65 ans .

NO'UiS 'avonlS lCJeqJ~e!J1ld'ant ,lia ~atJi,sf'aCiÜon de

OOlJ1lstlatler que lOeJS nO'llN·eU'es :dép'eases n''Onlt

nruMem ellt af,f,ec!llé l',équùIirbl'e d'e [a 'mis's'e.

Ai'llsi que cd,a r e'S'SOl,t d es comp11e>s , ~e's

cont,rilbUtliOlJ1S d es {nl'e~TIlbrels e>t Id 'e ,1'e:mpJoyeur

s',blèvent en chiff')Jes rondis à 670000 fI'. IleiS

int,érê ts ,à 345000 fr ., grâoe à 'lag&:rantre du

taux ,acco l1dé par Il"Etat, 'c'e Iqui porte .les ·r e­

cettes h'l'utes il. ipIlus d'ml mi~lliO'n ,de franos.

]jl ,e>st vra.i que 'l e>s el1'gag,em·ents de ,la oaÎs>s'e

croissent pro,po'rtli,onn1el11enrentt aux encai>ss e­

m entJs, lITI'adiS SUl' dels ,collseilLs aWlS'és de l'ex­

pert, tou:lie:s m esures à ce t égard ont étJé

pri>s'es pour a,s'surer lia -séoorillé e't .J'avenir

de iIra -oa'ÏJsse. L es prolgrès r éJall,ilS és dans !l,e doma'Ïtle de

la pl~o/longati'On die soolallirté s e r·é,per.c,U't.ent

imllTIléid Îlat'erruent su~· Œ'a cais's'e. En veDtu d e s

dilS.positions 'du règJement, les maîtres âgés

die moins d.'e 40 ,aniS 'Ont l'oMig,aüon de s'as­

SlUl1er sur I.e nOiUw,au traÜ'ement en cas

de prOilong,atioll1 d ie la durée de leur classe.

Le 11aeha<t est facul1tatif pour ceux qui '011It

d éipalss<é cet âge. ILes ins ti:lUltem,s 'en rd{~SS OI\.1'S

de 30 ans Isont lalssurbs rd"OIf1fi,ce sur ile llouveuu

H'aJite>ment, :sans pay,er de l1a c<ha'tls.

La plupart d·es maÎh'es ayant Idlépas>sé la

qUlarantaine OJ1lt ,tJenu cep'en!dlau't ,à ' Is"asSlUrei'

sur Il'e tt'aliit,em ent actUiell , Cie .qui a n a ttlil'eJHre­

ment ,été IaJcoep,té .

P 'ar ,suit'e Ide Œ'i'11ltJé~ra1Jio:n dans l'assul'anJcre

d'e Il'ra<u~men'tal1ion ,d'eJs tnaÏ-t<emlenœ surv,enue

en 1955, Ip[I\l!S Id'e 300000 fr. en dépôt à Œ,a

ooi<ss'e d.es déposants OUlt été 'V'h,és n lans [,a

ca~'sse, aux comptes ind,ivÎldueJ<s. Le>s HOU­

vieilles d'ispo.shions n',ont ce>pend'ant pas 1S'llip­

pr.imé 11a ,eai&se de's ,déip'Osanil1s Iqui r ,end

seMee 'en ·c'a's Ide 1p'l'>()Ilo:rr~atJion <d'e la sco­

la'rité, ,ou Ilol~sq\l'e Id',au't-r,es raÏ'sons emtpêchent

un maÎtr,e , d'Ient~er <dans 'la caisse.

Le fond,s ,d'e !Secours toujO'llr,s soi précieux

pour sOiUla'ger des p ell'sio:.IulJéIS pal~tiow1i.è'l'1e­

men't éprou\nés, ra m'alintenant ·tJl·ouvé une mou­

Viel11e >S'ource ,d 'aI1im'en1!ati on. Les 'a:VOlirs 'échus

d:e l1a caiS'Ele d'es dépos'U'nt-s lauxquels nUil

n"a droit, SOl1't 'V'el'sés au fonds d e se.cours

qui 's"est :consi,dlémlbJ'e;Jllent accru en 1958.

100000.-. nielse Sum me wh',d im Laufe d er

}a,hl~e d ue b e trachdiClhe IErhon'lllng rel'f'ahren,

denn di,e Z ruM dler Renltlenhe~üger tis t ehBn­

~alUs im Steiglen :begl-irfiflen. E s !Îlst jedO'ch

zu h'enl1e11ken, das's ~,ich d ,i'e :neue Alter·s­

~renzle 'V011 65 J,W ·.en im Sinne ,e,ÏJner Ve'r­

mi'l1ldm'un g cler Âu&gaben auswirkt.

W'Îr konnen aher mùt Be fa.-ileidigung fles.tJst-e!·

len, Idass Idie n e.ll'en Viel'plf.Hch tung'C;ll d e r

K'U's'se ,clel1en IfiinaJ1l~iellile's GlelÎloh.geWiÏoht in

keiner IW<eÎ'se zu ,g,efiiJlll~dlell vel1mooh:ten.

Arus .de'!" J.ahr,eSl~echl1lung tils!t le'rs'ÏJcht1ilCh, daS's

die B eitrag'e von Arb:eitgeb:m' und "llehmer

siloh ,auf iFil·. 670 000.- h ellaufe.n IUnd d.ie

Kralp~ta'lzrÏJnsen Fr. 345000.- aus machren,

le'tztJeres ,dank der yom Sm,at g,eJeJÎsteten

Gamnti'e. IDi:e Ijiih11liohell Geisa!ll1JtelÎnnlahmen

der K 'as·se ibeglÏ.Hll'en, ,d en Betrarg cine~' MI~I­

liOtIl Franken zu iib er'S'chr.eùlten.

Man dari -&Ï'Ch ab·er von Idies'en b e'stJimmt sehr

heJŒeutenden B etralg,en u:ichtt a'}'1zu ISClhr he­

eil1lCll'uJClœn lalSisen, Ide nn ~Clh IdlÎle tf.inanzÏ.eJ­

l,en VerpHilohtll'l'llgen der J«aISls:e Wladl!sen. 80-

fe.l'11 .a,b er di'e 'V'OIITI Experten 'au,f~es'tetlilte'11

llichtJlill'ilen hef'Ollgt wend'en, ilSit 's1e lauch f,ür

d,i.e ZuJ~unfil: ~eSlicihert.

Auch ,die tin den l1eJtJzte n Jlalhr,en 'eJÎmgtetrerterwn

:lJa'hllr,eJic;hell 'V elilaugerung1en. Id'er 8chuldaIUer

hHehell ni'oht iO'hne sof'ort~ge und hed1el1fem:l:e

Auswi,rlmmg ,aulf Id'en f,ÏJnauZ'1ellilen St'an:d der

K.a,ssie, d ,enn daiS R eglei111le l1't vedaugt, d'ass

j'enJe's L ehrpCll"sonaŒ, dla's no.ch ni'CIhrt 40 lame

aIt lÏ.,st, Isich .au[ 'Grund ~einer neuen IBes'Otl­

dUllg vel'sioherill lass·en :mus-s. I),araus ergibt

sioh notwelldlige rweise d,ire V1el'1pfJliohrung

~um Rüclclmruf. tD.ies'e i'St für jene Lehr­

krafte, IMe die Gre~1Ze von 40 J,ahren üb:er­

sdhQ'>Î:tten nahen, fal{!Ulltativ. Le:hr,e'r un:d

Le.hrell:illne n VOI11 weni'g:er a~'s 30 Jahl'en

werd,en orhnle ,Rücld~a'll1f V'eJl'iSiCihert aJU!f Grund

irhl'er neUien Be's'OJ,duIllg.

Di'e MClhrz<arhl der mehr ads vierzig-jahrigen

Kla'ssa!ll1i tgMeJder rh~ieil:ren dlaral11, sitch f.ür die

~egel1'wal1ti~e H e>solLdunJg ",el'si'Clhern Z'1l lassen,

ein WunS'CJh, .d·errn iJ1IatfuiliJch \eJn't'sprochen

WlUl1Œe.

All,s IFolge cl-e:s ;EJinhezug!es d-er 1955 ein­

'g,etr,etenen Gehailts'elmohtung ,in die P ,en­

sionsV'ersichel1Uug wUl,d,en ni'oht weniger ailis Fl'. 300000.- von d,er Sp'a,re;ÏnJ1C1gedms'se a'llf

- 376 -

La ,l'ecture d es comp.te.s ne fe l"-a p ·a,s su ffi,s·am­

m elllt res'sor~ir Il' aJnup'~eI\.1r du ItraJV'aliJ. 'U'c'compJri.

par Ile 'gér-all:t, et i11 Iparaît rnéoeissaire de 'l'e

r'eJle'V,er. La miis'e ren vigu'eur d'Il nouveau

r ègl1errnent a en eU·et a1ccru 'ColllSlÙdéra'bŒe­

m ent S'a ,tâ'che . LI a f,aliluwdapv>vJ.· les comptes

i nid iv,idu els , rétahl1ir dies années d 'a·s'sura.nce

en 'confo1'1111ité aVec les Id ÙSlpo'S'i1t<i'ons lactuetHe's,

l,é;part1r Iles SOIlTIllTI'es 'en 'dléipôt là la 'CuÎ's,se d es

dbpm~an'ts, loall'culler tles rachats 'rendus néCies­

Sla'ÎreJs par ISuiUe d,es nOmJbr,eI\.1'Se>s p'l~olol1lg,a­

~iol1ls de <la sco1al'ité.

Ges ohal"j!;e.s nOlU'V'eiHes ont 'O'bJi'g,é il.:e g,él"'ant

à l,bduir,e son a!cti",ité IScof.a:Î.l'e. Grruce à tl'a

COO111pl'·élhe'l1SlÎon de l1a d ,ir,ection d,es écoiles,

~l a IpU être .Jibél,é ide 'sa CJl'als's'e ~e same'di

ma,tin et Ile m a'l1diaprès-:l11IiJdi, pour les COll's'a­

orer 'entièl'ement à la ,ca,ÏJS's'e. De ·ce'tte m la­

nièr.e, la Icon1JptaihÏJ1it'é e:st con>s'talmment 'à jour

et l es comptes Iprésentés dmrs [es délais régllementair,es.

Eu ég'and aux 'a,V'antalgles nouveaux appo'l·tbs

aux 'alssur,é'S 'e t 'au boudl em ent fav orahle d'es

ooonptes, iŒ y 'a l1i<eu d'être S'atisfait du l'é­

sultat ,de :l':an llée 1958.

Sion, avr,ÎlI 1959.

die ,Einzeùkon.ti Id'er M<itl~l,i ed er üher schl,ie­

h en. Das 'lle>ue R e.glea11'ent macht je'doûh

die 6 par·ei'11l1eg'erJ,\::a'Sfs'e 'l1JÏcht übenf)lüssig, denn

ClS ward imrme'l' wi'e>d'er Lelmpe'r sonlU,1 ,g'erhen,

d'as G Clhahserholmngen, die slÎlch alU>S Ver­

Hngel'Ul1g d er S Clh uil,d'au'er er'~elb en, nicht

V'e.l~fJùchern kal1Jn ode,r wi:hl ad'er dlaJS aus

d em eJÎne.n od'er ,allld el'n Gl'ullde nicht Akt·iv­

m itgrLieJd d'er K 'alS's'e w,m,d en lmnn.

Bi'e HiHslmsS'e Ihla t s iroh beœLts in zahl,rei­

CJhen FalHe'l1 ails selu' wirk'sam er'Wiesen, um

M'ÏJtgilii..ed ern, dile in eine Notll.lagle geraten

Si'lld, heHe l1 zu konn.en. Heure iiS.t lauch die

pegd1TIa'Elsi~e AUlfnung diese,s IFonds Igesichel~t,

indem 'Vlel'fadlene Guthahen heni d leJl' Spar­

e iIl111'elgN,lmss'e, auf di'e nieJll1land ib e>griinde'ten

All'spruch 'erhelht, dies'er .rGas's'e zug'ule kom­

m en; 'sie enl:ebJt'e 'im J'a.]1l1e 1958 eine bed.eI\.1-

t~lld,e Zunahme ihrer f,inanz~eHen Mitl1eJl.

Aus der J'ahres-l1e:chnuug is t ei,ne wichti,ge

T'at&a1che lllÎlchit g'enüg'en:d el,sidhtl,ich, wŒ­

hatIJ) s ie an d.ileser Stel11e besontdel~ hervor­

g,dl'Olhen 'we'rde n s'OU. Durch die Inkl'af.t­

Selizull'g d:es n'euen R 'eg.Jrem.entJes e'lifuhr das

Auf,~a,benhereich ,d,es VeDwa<l.te·Œ eine hedeu­

~ellde Auslwei,tem'llg. Di'e M'i,tgilii'ederkontJi

La CommisS'Îon mus's'Ilen Id'en nemen Besfinnnungen range­pa'~s t, die Z'aM ,d!er versioher;tJen Dùensltjahl1e

in Ij e dlClm Clinzd lnen FailŒ.e n lel\.1 b.eiJ:eohn~t,

di'e Guthaben Ih eÏ der Sparcin'leg'erkalS's'e ganz oder tei:lweÏ'se ·am die RuhegehaJtskas'S'e Ulll'!;1eschrireb en, die il1Jf.olg'e Velilangerung der Schull­dla,uer he's'on'd'elis z.arhh'eÎlcrhien RJÜddraJUfSISilhlllmen mus'slt'en ermiueilt ~V'e].1d e n. DieS'e zusa't211i'dh en Arheit zwang Id en Vrel'1waIte~', umeine HerabS'etz>Ullig 'seiner PtfJi'chtJs'liundenza1rl a/l,s IL ehr,er nachz.utsuchen. Dank des EllItgegenJlwmm ens d·er Schuld'Îl'ek,tion 'VIon Sifl1C1n kOlillte el' fü-r 2iwei ;h~1be T,age Ipro WO'che in .s-einer I([l'u>ss'e 'el'S'etzt 'wel1den. Diese 'LO'sullg 'elüauiht ihm, sioh m ehr ,aIls blsher (h~'l' Ruhe,gehadtska S'se z.u wi'dmen.

Angôsichts d'er 'W,es'en.~liol~en V,erlhe'slS'el~m1Jgen, Id'Île da's neue Reg.1e>m enlt cle>n K!a,s·salmitgŒi.eiclern ge­brachil: hat, und des gunstlgen R,ec,hnun:~sabschJU'sts es dad man mit Id'em E l'Ig'ebnlis <des JaImes 1958 sehr 'zufrieden sein. Di.e K'Omnüs'sion.

Léon IMHOFF

PAPETERIE - RELIURE

ENCADREMENTS

SION

Téléphone 21070 1

,--_--1 - 377-

Pour la 'Volaille:

Fourrages «S E G »

Fédération Valaisanne des Producteurs de Lait - Sion

Page 23: L'Ecole valaisanne, mai 1959

D,ES ETUDIANTS A,FRIOAINIS DANS NOS ECOLES S,PECIALlSE.ES

On s,ait 'que Iles cOll1Jlnrunli'stes, dans l,eurs

Univ,erS'Î'tés 'e.t IBCdLBS ,tedhini'(l'll'BS, ,form:ent du­

r·ant Ide Ilol1J~ues lanuBe·s d'e's 'Ciel1'ba'~nes, sans d.oute des Jl1~lli.elis d"éltlUd,i'antsalfr,iea~l}os let

als-Ï'altÏiquBs, [Jour ilie,s renv.oyer ensui'te dans

leulis pay,s Il'e;sp'Cictiif.s comme militants 'I:ou­

g,es . 11 leiSt ul1gtBnt que t1e:s ehl'é~i,ens en

f.œssen't laiU:'ant. IiI y -a Idéjà 'qudlque beIDIPs

que Rome a Idonné 'ce 1J.1l0rt ,cl 'lord11e. C"es't

dal1Js cet 'e-s'pl'Î't que [·es l'espoll's'ahlles Idio'eé­

salins des ln O'U!vfflnen!bs ull~s:sionnaü',es 'O:11t

demand.é à nOls ,écoilBs Id,e If'a,ir.e Ile gestJe ~lléCBS­

sai're. M'allgl é ["eXo~guüé Id'es .IoealUx et -s'ans

porter Ipl~éjudilee à [',adIlTJIÎ,slsion Id'es Vailia,i'san:s,

1'EJC()ll,e Nomna'le a ,été J·a [Jr.Bm'ière à 11éipollldre

oui. Qudque'S j'O'UllS -aiv,a'llt ,PâqU'e6 'sont arri­

vés à Sion .deux jeunes ,o,a,hocrnréerts I))'Our

COl11Jl11!Bl1Jcer leur EcoLe Nornl11'alle. A 's'On tOlU',

OhâtJeaune'l.llf "ruent de reeBV'oii'l' Ideux autres

Noü;s de 19 let 24 a'J1lS eu 'Vue ,d'lUne form,a­

tion 'agl'ico:Le ~UIS pous,s'ée. Ges j'Bunes g·ellts

ont tous fait une ,ex:eehlBHtJe .Nnpre's'sioill.

Si nos létahli.ss'ffl11'ents IS'Cio:lair,es Ispéeiailisés

ont 'collisenti ,à Id,e réels Isa;Ol,if'iloe!s Ip'OUl' wes

11Boevoir, on ne saull',ait tl'Op lO'uer et .. . ari,cler

le 'Genltre IVlis's'ionnair,e de Sion qui pren:d il s'a charge la pl1(~sque 'tO"tahbé rcLes fr,aris

d'équilpement ·s'collœire ,et 'w,sti,mentarÎl"e de

c>e.s s)nlupatJhilque's Afr,ieoMI1Js .

E. C.

1 BIBLIOGRAPHIE Il> BÜCHER 1

Le Seigneur Jésus, par A. BO')"er.

Al1hum Id'Bstiné au Ip'l"emier ItmseiguCiluelll't

des [Jet.its 'enf'an1:ls (COUliS I)H'bp'aliaIJO'ire iet

COiUll1S ffiémen'talÎr.e 1èl~e Jannée). PIJ.°,és'enté sO'us

La fO'rme Id'une brochure ahO'ndamlmffl'1t ilHus­

m:,ée 'en Ideux oO'ul,eu11s av,ec 'Un qruestiO'JU1air.e

hO',r,s .tex~.e. 210 If'll'aincs Ifpanç-a,ils.

Guide pratique pour l'éveil religieux du tout petit, par A. BO'Yell'.

Lesc'atéchistCls 'qui utilis'eront le Seigneur ] ésus O'nt IdBSoi'll1ai,s à J'eur Id,j,S/p'O'SÎ'tiO'n une

nouvelle édition d,u Gu1cle Ipra ri:que rpoUir

1'év.ei[ rel,igileux, très .sell'sih:1emBll't augmen­

tée, lqui Itiel1dl~a lieu ,cIle livre du maître. Ghaque tenue illilustl1é ,de ["allhum .fel'ta Il"O'bjelt

d'Illn .eO'm!mBl1tJaire p 'édalg'og!ÏJque let d'une

véritahle pr6p:alJ.',a,trO'n du Cour,s.

Notre Cr·edo d'enfant de Dieu,

par lA. Boyer.

Ge lrivr.e ,est ile tt'oils,ième d'une ,séri,e ae ma­

nuerrs pO'ur la f'OrntatJion chr,étienne du

harp<tisé il 1'â-g'e caté'chilStique.

Le premier: «NOTRE HlSTOIRE D'EN­

FANT DE DIEU» é'cl,aire les tforl11lll1es dru

eoa'téCll1ÎlSIJlle par ,1.e:s faits ,d'e la R,é,v;éJatiO'n.

Le 'seoond : «NOTRE VIE D'ENFANT DE DI,EU» I111O'ntr'e 'les incid,e'nlces du catédüsJmle

dans lIa ili:tur,gie ,qui fait 'revi'Vr,e au chréti'en

le mY'stèt~e du CIU'rist. Le trO'i&ième: «NO­

TIRE CREDO ID 'rENFlANT DE DLEU» est

c1estN1lé ,à aiidrer ,nel1lfant, là l'â'g·e Ide J'a pens:ée

fOI'm'eUe, rà faire, Idans s·a 'V,Île ,de foi, [,a

synthèse 'de ,ses ,Cion'I1'ariJs-sance.s Ibilhfilques, li­tlll·gÏJqUe.s et '0œtéc>histilql\.1'es.

L "erlif'an t la én1!d,ié ['es '.t.l',O' i,s [Ja'lilie·s cl e son

ca'béchisme: Iles Ictuesüo'l1,s ,ae d'Octl~i'lle, les

questions 'sur ~'es ,saCI'e:m'ent!s et Iles !C'OUl­

manlclements. n n'·a pa's VItI le l'HIPrp'O:rt ét.rolÎt

de 'C>es Ipar.tie·s enit11c e:hles. C're,st :cda 'qu'·ill

faurt lui 1J.1lon h'e'l', ,Soi ~'O'n veut ~lUi p,el'l1lettre

d·e Id'O'IJ11'iner Iles ,collnaÎ's'S,al\1:'Oes d :iI5perS'ées.

En d"autœs term'c.s, arr:Ïv.é à ·ce s:tade où il ,"a lavO'.ir à f'ail'e :s'a pr,of'es'siO'n de fO'i, nol\.1's

devon!s 'lui ,dO'nner un f'i'l Icol1Jduct'eur, une

eO'nceJptiO'n clmétiielllle de lIa 'Vi,e, lui mO'nbrer

pourquO'i et cO'mme'Jllt ceUe oonlce!ptiO'rl1 ,chré­

tÎlfflU1le de rl'exis:tell'C'e IdO'it et rpBut êtr,e v,éoUie.

Nous d'evO'ns chercher par tous Ires éllé­

men'ts s'ép a r.és, présentés antérieurement, un

pO'iil1t 'de 'synthè·~.e qui lui [JerJ11Jettna d 'e ne

pO'int ,s"Bngag'er s'ans :sa'V,o·k ce qu',a fairt.

Oe [Joint Ide synthès'e ,e"c:st [e CREnO. La

litJlwgÏ'e qui l'e demande aux rpanr.a'Ïn e,t mar­

l'aine, au lnO'menrt du halptê~l1te, ipuils au mo­

men:t .de h eO' nlfi'l'll1 a.t'ron, qui ['e rfa,it réalff,i'l'­

mer à Il.a v~gil,e pa,scal~e là « :toU6 les enfants

de Di,e,tl », ne Ile lSuggèl'tC-'t-dle [J'as?

POlUr les «enf-anrt's .d'e Dileu », Ile Cl'iedo, en

eUet, n',est 'Iras un ,simp'1e résumé de vérités

arhstraites, mais :l'e l'appel de ['amour de Di'eu

- 378-

dans la Cl'éation, 11'IIltcal'l1ation, la Rédemp­

tion, Il'Oeuvr.e du Saint~ES!prh, 'l'E,gJise, la

V,i·e Eterne!He.

Il s',ag,i,t die ~reur m rO'ntl'er rCIBltte rilche.ss'e. C'est

ce 'que cepetü Jivre a ten'Ilé ide faire .

No 86 - IBoyer : «Notœ Hi,s'l'oire d'Enfant

de /Di'eu» 390 fr . f'r.

No 87 - ,Boyer: «Notr,e V,ie 'd'E11lf'ant de

Dieu» 410 fr . fI'.

NO' 88 - BOY'er : «Notre Cl'Bd'O d'Enfant

die IDieu » 480 f'r . f1'.

Das Geheimnis vorn Kornrnen des Herrn.

J'Ban DaulÎ:elou. A'll'S .drem Fl~anzOsj.s:ehetJ1

frher,trag'en vO'n 'Ma11i'a Wa,M. 206 6eiten,

~elbu11lden !DM 6.80 . Velilrag JrO',se{ Kne0ht

Oal'olLusdl'lUIekel1ei, iFranlk,furt iam Marin.

P. Da11li,ruolU, ·der 1b'e:lml1'l1te f'ranz olsis che

J esui.t, geht ,in ,dÏ'es·em Wrfwk ,ans VOn d.er

he.ute so haul~i,g 'gestellilte'll IFl"alge, ob das

OhrÎlstenlJum Ïim Vrel,gIlei.ch zn ,den ·andel·en

Rrmi~iO'nen a1s lein Tranlszel1JClffll'tes, Über­

lv;eŒtrr,ildhels :anzuSlpl~ecJ.1;e'll !Sei un'd wol'in

d'e:ll'l1 di'eEle Tr'ans'zrm1Jdffl1z - 'au's d,el' 'arlJe~l1

slilch Ieline VlOlir.an'g·stellu[l.g U'l1Jd aa,s R.elc>ht zur

Mi'ssioni'erung lalbŒeiten lalS'st - hestehe.

Die BeanmvO'rtll'lllg die'ses Pl~o~)tLemkrei's'e!s

giJJt P. tDa~üéll,ou in _'Clin'fflll Itierf,grüa1id>Îg1en,

ÜlbeI1~e:u:ge11J(len AuJfri,ss des.sen, was :cla!s KO'm­

men OhrLS'ti fiÜr dile g'anz'e Mel1JSohhClÎt

Urnd !tür Id'en gesamt'en Kosm'Os herl'eu'lIet.

In ,den elÎuZleLlren lKap:ilieJln ,z.BÎ,ohll'et el' die

i~1;ne'l'e GesCihichte .cottes Ilnit den M'enlschien

dUll'eh Id,ire Z'eiten hin all,s Ges'chiehte d,es

M)'Islverium's nadl. Er ze~gt, w~,e .GO'rt das

I(.ommen IChl'ilS'tÎ arwf ,d,i'e 'Elide vO'rhereitet

ha.t; wie 'er hi~1JfrÜlhrt ZUl' VlOiJJlen!d'l.lll1'g tlunch

d,as He·illsmystJe'l'ium und wlie dl\.1'r,ch da's

M)'rst'e'l'ÏJu'l1l :d:es I~reu'z'e6 ,ein iEilltss·e!În der

M'ens'chheit in einem neuen GelscMe.ch t Ihe­wi.!'l{jt 'W1Ïlid.

Ein 1h'e;s'Ol1!deres Gewlidlt irn di'es'er Dars'IJeil­

lung gewinnt der A1hsclmillt «IOle MiS'SlÏ.orl1

der EUg'eil », der wieldercl'als Oe.f,Ülhl k:laifül'

dleutJ.~ch ,wel,den [as's:t, da'S·ssich Idie M·ensch­

hei:tJs'g·esfClh'i:chte im Rarhmen re!Îner I\VlBs'enÜLch

urmflalslsenidle\1'e.n Ige!Ï,s·t,igen o.esclhichlle ahs,pimt

- e;.ÏJne ISchau der Dinrg,e, Id,ire g:erade in

e.i'nem Ze'i~p!Unll{jt, Idil srch d,ie W dJ.'tral\.1il1l'e irns

Un:el1ll1:els's·1ÎIohe 'VleitJen, e11l1e:uJt 'el'iweÏ!st, da,ss

d'as Ohl,istellltum eine I1'O'ch ausge<de:hn.\Jere

Wlellt i'st.

Durch a,Ue BuchhanldlungBl1 zu h-ezidTen.

Mut 'und Zivikourage des Christen, Max

Pl'i:hiilh S. J. MÏIt e!Înem VOl'ilY'ort vO'n Oskar

S1mmel. 158 Seiten, gerbun:d:en <DM 6.80.

V'e\1lla:g J'O!sef IKnedht. CarO'!1usfch,u;cker,ei,

FmnJldur't 'aIl11 ([\-faILll.

Max PribiUa S. J. - el' .sNlrh am 25. NO'vem­

her 1956 in MünCihen, dffln Ort 'seÎlws jahr­

zehnte:l'all>gen W,id,.'ens arls Mi,t'al~heitJer und

Sah1"ÎJhldter Id'el' «StJimmen Id'er Zeit» -

wal' zeÎt ,seines CL eb ellS Id'er Geg·J1Ier 'eines

blla'ssen 'lll1Jd IbllutJleel'en Ch11rs1tBiltull11s. Er

seJhst ha'tt-e immer w,i'ed'er - 'VO'r ai1lel11 in

den }ahmn .s.eit -933 - ein 'Beispieil d1l'i,st­

liohelr T'alpf,erkeiit geg'ehen. 60 wa'l' ihm die

Ne:u1flalss,ung g'eralc1.e direE,e,s IBuohBS ein An­beg'Bn bi,s zUiletJzt. Nœoh 1S·e.inen NO'tiz'en

konnlte sile v~LLenldet Iwenden.

In ,den 'eÎlnz'mnen Krapite:ln IdÏ'eses Bam]es !egt

Mlax Priihhll'a ,d.al', weiliche St:"Jlll'Ult:g Hem

Mut, der T,arpferk.eit, ,der ZiIv,i'lco.1.wage im~er­

ha,lb der ' c>hri,s~liCihen LeJben's'aulf,f'a,slsung !lU­

kO'1111llen; el' Z'Bigt, wie sile rg'erarde heute nO't­

,\~enc1ig 's,iud, 'wenu ,dars CluristentJull11 a~.s Sache

d'el' [J'er,sonllichBn JEutJocheidung vel'twidcli'cht

wellden .solR 'A'll'S d'CIll S'MOll'en und tief1en

Ge.danken d ,ieses lCt1e'inen, ehel1sO' überzeÎ't­

liC!h 19'üJll1i,gen ",,ie aktUJel]len BU/ches spric,hit

d'Î'e Erf'ahrung ,eines Igiitigen und l"eif'en

Manne" dJell11 eill kllug,es, 'S'~c>hel' ausg'ewo­

g'enes Urteil un~d ung'ewohnll'Ïrche 'l11'ens'chiiehe

W,ei'tJe g'eg'elhen wat'en.

Volksschuleigene Bildungsarbeit.

K 'alrJ Stoclœr. Theorie und Pi'aX!Î.'s einer

v,O'.J.k'st;ümrliidhren Billdung. 344, SeibBln, HalhltCi­

nCill !DM 16.80. Ehrenwir~h V1eri1ag MünchBn

27 .

ETI1 W'erk, d,as mil!: Spannung enV'ar-tet wil1d !

Seit uns'eœ et"sten V'O'rankiÜnd,ugm:rg-en 1er­

f'0!1gten, k'onnten wil' dires zu 'lUl!S'erel' Fl'e'l1!d'e

f'e,sts.teJJen. Bas ma'g e,in111'all sein'en Grund

dal'in haben, Ida:s's Id,er Vellflassermit 's'eillem

wlept,en Wlel,k «NBU~elrdilahe Un tel'l'i'ehtJsg,e­

stœltung» - Iseit 1954 in dre.i Auf,lage.n

er,schienen! - IhBr,eilts ei'llen rwesenrtli'Ü'ben

Beitrag 001' GrU1l1d,legung eLlYeS mO'del'l1'el1

- 379-

Page 24: L'Ecole valaisanne, mai 1959

UnterroÏchts ge!l~i,stet fUmd ,sioh Idamit einen

WleÜen Lehrelll!;'l,eis gew011lnen hat. Zum

anld,ern ist es Id'as Tlhema «V'oill.Œs'cnuJl'ei'gene Billool1'gtsmmei't », daJs ein Kerna'l1lli.egten det' Lehrerschruft he,ra'1.lisstellilt un:d dessen iBle­handl1ung d'eshial,b b'esonlder.s 'gr,ossc>s ln'te­

r,ess'e wetclQt. Stodœr Mart in diesem Wlerk untier Ver­w>eJr,tung dets eÏalS!cJhlagi'g,en Sohdflttrums I(},i'e

Fl1age der «Eigensta.J1Jdig.keit» .der kÜl1;fti­

g'en VoJ.lc,s'Slchruile und b~gt1ÜnJd!et ,in einhelÎt­

liioh 'g'escMO'ssen'er6ohau 'aa!s neue Le.itlbilld

g.egel1lWar,tri~er und kOlmmoodler V 0!1I.ŒS'chuII­biŒdull1g. ID.el' 'Vi,~faClh ,so 'VIe11S'Clhi.e:den ge­

braulchte IBegritfif d'el' «voIHŒtüm[ichen BU­Œung» ,erJii:hrt d·albei ,eine elbenso kriti-sche

w.ie p,osü>ive :Bewer,tru~1)g.

Der IglüolclJi'cJhe Umstan:d, da'S's der V'erfasser mit Theorie Illl1ld Praxi~ 'grleidl 'Vel1tmut ist,

bmvinkt, IdlliSS ,el' ni,oht nul' Mart Ultd sichte:t,

bewelitret unld Jdars~eJ.lt, sondern lauCih bis ius

ei'l1.:belne Unterridhtsf'cl'oh hil1'ei'l1 neue W,ege Ul1'd Ansat:lJmo,grlÎ1ohkeiren ll1a'chweist, wie

d'~m V'ollŒSlClhUilunterdcht 'WIÎed'er zur Kr,aft

eohter biilld11'erische'r WirJmng zu verheHen ist. lDeshai1b Imun die;ses W,el'k gWl1ldlegend wer,d·en für d'Î,e «VioillŒ'sdmleing,enre BiLdungs­

al1beit» jed.e:s belTIlü.hte:n :LehœDs. Oem Slu­

di'er,enden ,wÎlid es Wegweisung und Rüstz'eug sein f,ür sein künfil:ig,e'S Tun; den Lelln',er, d,el' in ,seiner P ,rax.i\S herei·ts mit den Pl'O­

blmnen IÎn Hel1ührung kam, wh-.(I es zut'

Neuhesin'lllUug aufriuflen.

Die Kunst des Denken3 Erl1!st Dimn:et.

5. Aufilage, 17-20. T'a>usenid, 260 Seiten, Lei­nen DM 8.80. V.eril·ag Jo.se:f Kneohrt Garollus­

dnLclœ'rci IFranldurt IaJm Main.

Immer und in j>elder Situation f'OJgedchtiog, Mm' und 'SleJ.:bsl'anld:Ï'g d,euken - wer mochre

d,as nricht? Albe!' wer kaon es noeh e'dlt

und wirkli>ch in der UlU~u'he des helUti.gen Le:b'ens, das mi,t .einer Überfi.ille 'Von Ein­

dl'üclœu über Id'en ein!ze!lu!en ,Menschell Îher­

f8ihlt und 'iinn kaum 11'olch zu ,g.ich sel'blst kom­

men [·as,st ?

ErU8-t Dimuelis Bweh, d'as hier in ein'er neuen

d·eutrschen Bellirbeiltml!g dm'ch Pil'o!f'es's'or Kmll HO'J.Z'amer wied'er vodlÎelg,t, iSlt eine Hohe

Sohu~e des Dlenk'eJl-Lel1l1Jeus, .(I.er >es gell:ing,t,

d,en Leser ohl1'e .a:llie 'abs,tmkl'e Theol,i.e, mit einer geradezu s,p,i,e}'er,Î'sch anmutelld,en

Lei>chtigkeit Z'um eigeueJl Denlœn hinzu­

flÜlhrell. Von >cleT ffi1sten Seite a~fiÜJhlh man 8'iClh in

eine 'gei'stvOll1e, .stand.Îig tintei~essan!te Unter­halltuug 'VIel'w,icke!lt. An Rand 'Von lebens­vOIUem B.ei

'spie1en ans Lil!eraitur, OeS'chi:chte

und ,dem prakt.Î1schen Le/ben werden in

d'Î1eser Untredla!l'tung 'Z'Thlürchst (he Vorganr~e beiiJ.ll Dellken bmVlulsst 'g'emadht. Den Hin:der­ll1i's'sell tel'es DeJl1'klens: lH,emiIllung.en, d,~

Na'ohahmUlllg3itdeb, Biilid'llJJ.lg·sfeMern und der geld'anrkenllolSel1 LeJhensfiirhnmg gi.Jt der z~ite

T,elÎll des Buohes. lm Idriuen '.A!bsd1'l1lÎ.tt IS'te.hen di'e Hiilif.smiue:I d,c>s tDenlk:eniS, td1a·s dg.ente, eiul11'aJI,ige L e;hen bewuss,t zu '1ebe.n, und dÎ'e

richtitgen M'etJho:de.n Ides ILe:sells Wlld Lernens

im Mi.ued·punkJt dies OeSipraoheJs, 'd'as sich d.ann im 'VÎ1el' ten Teill IdrurCJh Idile AnJ1eitrung

zum eig'el1'S'~hoplfel'·.irschen D.enlŒll abrund,e:t.

OIVERS

Une intéressante initi"atlve: La CE.P.EJD..I . .c. (GoOipér.alii,ve d'Editions

pho.tographique's ,et :d'Informations c:uJtureil­

'les).

Sa raison d'être

La p éldagogie 'a'cti'V,e s'appuie sur le princ.ipe d'Ul1'e p'al~tidpatÎ'o.n d·e J'.éJlè.v,e. 11 faut qu'dI,e

éveill1e sa s'eJlsÎlbirlité, ·ses goûtrs, son intérêt,

ca,r tout 'cela 'est néce'ssait'e 'à [',a.srs inülation

pr.ofonde Idu sa'V'oir. P .Q:ur cela, ill !faut un matéri'e<l, un support

qui 'complète Œa ,paroJe du maître. Le dilsque offre ,de oe tpOÜ1Jt ,die 'Ville un intér·êt très

grmtd. Iil ,est une p 'l'>é'sell'ce nouvdle variée, imméldiatel11'ent Id,isponib:1e, H cr,ée l'am­

hianoe de vÎle il'Iéoe'ss'ailr,e à ~,a meiUeure cOlm pr,éhlen\S,ion.,

Cha'que foi·s que la lteçon faitappal'aître

un point 1Pl'i~ois ou U11'e donnée technique, le disque ,corresp011ld'ant fournit 1'11lust!'ation

qu"aCJc0111pa!gnent l e/s 'co:mm'entaÎ1·.es utiles du maître. .L'intérêt ,de ces 'au,düÎlons fragmentaires est dIÜ'Ulb!le. ,E·Lles Ip.emneaent l'iihlustra,tion lÎm-

- 380-

médiate .et d lBls .intel~,"el1ltion s \S onores COUlireS

et rép,étées, Icr1éent une atmo'sphèr'e qui favo­

rÏ>se une synthèse d'ünpressions, laiss.ent chez les jeunes un IsoiUvenilJ.· de continuité .et s'aoCiol-dent tpar aliJ~}.eUl1S .aiVec 'la facu1t:é d'at­

tenJtÎ'on difffUs'e d,es elllf'ants.

Son 'Programme On ne tp'eut pllus se pas'ser cb d,a gr.ancle oartre mlUral1e Ipour ,ihluSh'e!' [e courlS d.e géogra­

p.hi:e. Cette néc'essit,é Ide ['iHu-str.ation s'e f.a>it sentir pour d'autl'le-s cours. C''est ainsi qu',en particu'J.ier, ['Ihistoiœ de

la musi'que .est un cours rhéo'r.Î'(}lll'e 'et pure­ment .ah'strait. iEn elHet 'r.i.eIll .n'a pl'll's besoin de Vlie que ceUie matière less'fflltieJ11emenlt s'e.usilble.

11 lest oepel1'dant Îlmlpens'ahle que le pius cOinsCÎ'en:cieux d'es maîtres soit ·en meJsur,e

de faire 'mltrel1'dil'e une œUVl'e Icarac'tJéristiqu'e

d,e tOfUS tles comlpo:siteul"s 'c-Lllés au /pro­gramme.

Lui ven1ir en ailde tel'une ma'uière eHioace

tOlUt en llU:Î. .tai'S's'ant Ja hrber.tré d'e son cours est 11'0ih"e 'amhi'trÏon, notœ souci, n01re hut. I>.OIUr ,d"auu'es Id,iscÎJphnes, iIl alppar.tient au\Ssi au rrraître, d"a!prè.s le m.Ïllileu dans lequed ill enseigne, d'.ini.ti'Br Ides ,aucliL1eul"s néOiphyte/s,

de former [eur Igon,t, 'en f·aisant appeJ il Jeur SffllSiIMJ.ité.

Ge:oi lest [e ;fait Ide da Hlttér,ature. L'enfa.nt

pnBndr·a fUn conta'ct Idire;ct 'aV'OC ila heauté pro.fiOO1de, [a rarson d'êtr.e et ~a si.gnirflÎoation

de:s l'ex tes Hont ~es extr.a.i!1is lui auront été pr.ésentés.

En M.s,toire, toUJjo:Ul~S en fonot.ion des pro­

grammes, iJl n'est pa,s sans intérêt de faire

visiter 'l'eli lieu, d.e [iœ tell do'cument, ou de faü1e paliler tell p~l<sonna'ge.

1

T,oJlL~es ·ces intel'VeJltio'l1\S sonOl'es laisseront un Isouvenilr ImaDqué 'chez l'enfant dont

l"attrenltion est 'll1~cessairem'el\1't p'o!1ari,s'é'e par « .cellui qui panle» et qui n'est pas le maître. Par aitl1eur.s ,le disque ld'eJueul'e Je compa­

gnon permanent et fitdè:l'e qui !peut alppor;ller à Il'enfant [a clétenite tOUlt r~ll évÎ.t,ant l·a bana­

lité s tér,ÎIlis'clnte et en continuant '8on œUIV!l.'e de rfOl,ma,Üon.

Entl"ent ,dans cet·te 'c:a!~é'g'Orie, lLe.s 'oontes et

légen:d'els, ~e's 'chansons !p'Oipuilaires, lets dis­ques Id'inf'orm·ations sCÏ'en:tuilqUle,s et d'autre,s fomll'e,s leUCO'l'e ,ayant un caraictèr.e piLus llé­

cr.éat.if. !Hans Il.a Igamme d 'es .informations e't

des loi.sirs, les liéailirsa.tionlS sont trè's vari,ées.

POUir toutets Ices réal1isa'tÏ'onrs, ·la ll'ouvelUe C OOlp é r.ati VIe ·s',au.a'che ,à 'l'ori'ginatloité de }'.~dée, là lIa jusles,se du 'choix, il ila Va/leur

bdulcati,ve 'et à ,J·a quaiLité Ide J.a !prés'entatioill. '

D'autr,e ip'art, Ides «Cal}üel"S d'lnlfol'1nation et

d'e tOulltluiJ.·.e .M'll'sÎlcal1e ,Pop'lllla'Î'l'e» ![J'araîtrûnt bientôt. lHs auront pour missiron d'étab~ir

un lien 'entre tous ceux, en Fr,ance ou hors

de 1F'1'>ance, qui s'jn'tJéreSisent raux ;problèmes de lIa outlture lP'o~)IU[:a'ÏIe.

Son fonctionnement Il s'-agit ,cl'une So'ci·bté' :coopérative d'édi­

tionls. 'E'1Le est Id,onc olUver·te rit 'tous, et pilus

!JartiooIHèr.emen't à oeux qui s'intéressent à l'œlU'Vl'e 'enh'~pl,i'se pour veni,r eu aide a.ux en g1eignal1i~s. Elle met à rd.irs'PolS il~iou d'es ac­

tiou's de co'opérat'elUl'ts 'aux taux de Fr. iFr. 3000.-, 'par acti'on. On p.eut adre,sse.r [es

d'~man:d'eJs d'Iadhési'on à la Coop:ém:ti.ve, et [le mon'tant 'cles actions en Il'E:tude de Me André

Fahre, notalÎre à Charnrb!ly {.oise), 61, Ru.e de Pm·i,s. C. oh. p. iParilS 1820 36, avec la

mention: «A'ction tC.:E.'P .. E JD.I.tC. ».

L'instituteur, après le dur

labeur 'de la journée, sèra

heureux de jouir des plai­

sirs de la famille et de se

délasser dans des

,........tJ;~ ~. C; BRIc;.UE

!v'ag~sins : BRIGUE,_ Av. de la Gare MARTIGNY: Av. de la Gare

- 381 :_ ·

Page 25: L'Ecole valaisanne, mai 1959

BOITE AUX LETTRES 0 BRIEFKASTEN

ln diesel' Rubl'ik, die w;r fül' unsere Leser beifügen, werden wir im Rahmen des Moglichen Fragen beantworten, die aus dem Leserkreis gestellt werden. Diese Fragen riûisœn aber untel' Nennung des Namens und der Adresse eingel'eicht werden. Anonymes wird untel' keinen Um­standen bel'ücksichtigt. Femel' dül'fen diese Fragen nul' piidagogische Belange betl'effen.

l(anllen Sie ",ir erklüren, Iva,-,un "..an uns Lelu-er nicht selten und da~lI, ROC Il ~iemlicl, ',ümiscl, " Schul­,neister oder Pedanten" nennt? Oder ",an lli,,-t a,,,cl, sagen: "Pedalltisch 'lvie eill Scl,ublleiste,-_" Warllnl das?

W enn ich nÏ'dht 'sellher au ch ein Schul­m e·i'ster Iwar-e, 'wül,de ich die'S'e Fl'age h eber llÎ'cht beantwoll'en. 'Aher 'ein ]JÏ,sschen S eJ}h's t­ü10nie i,st 'nul' rgut. Und Id'ann hahe ich niach

einigem rNadllf;or-s!ohen g'efund'en, :dass die

eigôn'ulÏ'c!h e IBeg11ünldunig rfür dies'e B enennung

uns-er:rn Berufle s'o'gm' zur Elue ge,re·icht,

so'd'a·ss es Imir gal' n'kht mdll' -so schwer mUt, ,MerübeT Auskurllft zu gleben . rLch haihe

zuer.s t in lHel1d1el's Palc1'a~ogirscheJJl1 Lexik'on

n alc:hig-es eh en, w<a's man rdenn ,un 11er P edant

genau zu 'VIerst-eh en ha1he. Unid da heis'st 'es: « ,Das Wort P eJdanlt ('vom it.al. p edante = Hof.meis'l'er) kennzlei,ohnet Idals Wirk'en eine-s zu .. ti,elfs t un/fahigen Erz.ieher,s, d,eT d'llrüh

« tgl1Ü!Meri'S'êhe P -einlli'C:l1Iœ it » un/d « unnütz'e GenalUigk,eit in IF'Ormahen » (J. Grimm) aIs « F011men-Ri'goû,st » ( B. Goltz) (lire B:l,dull'gs­

geh alh e in stalTeJJl1 Schel11'a:ti,sm'l1ls darihie tet. Die auf Isoll'che W,ei'se von ihm sad11. ,~er­

l'ret,eue - !Uud in 's-einer P ,ers on ,ne-nk:ol1pel'<te

Olid:ntUng rnnld -Exalktheit wü'd !Von der Juge'llid ah :Karikatur ,d,el' wahl1en, natiilili'chen Le­

~'ensve~'h~lltnis S'e eJJ11plf,unld'en .un/d rlieizt zu /ste'tem Wi,der,sprUlc:h .... Sta-r-rsinll'i:g 11ehrt el'

das Wissel1'sipensum, 1'erÎn um (l'eiS Stotff'es wi'l'l en, ermriideJJ1'd, >eintonig, ohne ,di e G:ahe, ers ails lehend'Îg;e:s Quit .(l,el' lugeJJld nahezu­br,ing,en ».

Und fiun : Warrnm lS'etzt man einen 60J'Crhen P,e;dant,en ISO 'Oift ,einem Schrullrmei'S te_r g,},eich,

so Idass auoh rdies'es W'ort einen .sehr unnet· ten Beig,eschmack ·erhaliten ,hat? E s sind d'Och nicht ,al,le L e:hrel' P,e:c1anl'en. Nein, aber

die Ausnlahmen sind wüklich Kar,ikatul'en,

d'el1art aurffiill!ig und vel'hass,t, Idiarss sie auf d'en 'gaonzen Lehrer6tand ,eill'en tl1ühen Schat.

ten werflen. Aber id~s kann auch in andern Bel1uif'en Viorkomm,en. W,enn man frürher

einren mit .(!rem Tite1l « Ro's'sha'ndler » he· gJ1i.icklt hat, war daiS auch kein'e rScihl11'e;ilche~,e:i,

ohwohl z""ei,fe:l sohn e ,di,e mei,sl'en Rrosshand-

1er ehdiohe M'en'schen warren. Das ist also ein ld1einer T1'Ostl:, w.enu raurf Grunrd von lAus­Jl'a,hm~n un/d A'l.l'Ss'eJJ1-seitenn auch anId-ern Stan·

ù en unHebsam,e Eigens'cha/hen na'chges'a'gt

w.el,den. Alber v,ieJI trostvoihle r rilSt die Tat­

sache, ·da'ss es 'gerarelre im ,Lehr- UJlId Erzi'e­l: url'g-shel'uf -ertwa.s 'gw:t 1.111Jd ·gehen mIUSS, das niohfoS Im~t !I(,leill'kriimeœi zu tun hat, aher

« Treue ùn [(leinen » he'Î'sst. UnJcl di'e\'ie lmnn l.UI'S manohtrnal rfralsc:h lausgeile:gt werdlen

und uus d 'en « cechten 'P.edHntren» an die

Sei te 'ste:l1en. Sie -gehort aher zu den una'b · d,ingharren Ge~,eitz en des Lehrel"h 'erulfes ; s.ie

i S't mit Le:hl~en und Erzi·ehen unllos!har :ver­j~/lUld'en. UI1!d- ,s,i/e hirglt die Gefahr in 'SiClh,

d'8ss sie von diesem ort:l'er jooem ii'ber­~te,jgert awfigefa'Ss t und aus-g'eübt wel,den

k arnn UI1!d dann ausartet in Kileinigkeits­

kramel'ei und Id'amit zu einrer Art Berurfrs­kr-anl(lheÎlt, . ,die alber l1'~e aiLs g'enügeillder

Grunld zrU eine-m gültÎrgen AJlltg,emeiuurtleil

[ngeS'ehen wel~den darf.

W'enn wir di'ese s'oheoinhar 'VIel~hanlgrI1is'vo'lJle

« Tt'eu:e im Klleûnen» ausser a'Clllt lie-S'sen, dann ""ül,c1 en wir na,oh RoU'ss'eau hande:1n und die runs zur E11zieoong a'lnnertrauten

Kill1der na'ch ihrer killdlHchen Ne,igung l'e­ben IUnd gewalhnen ŒatS-sen. IWÜ' müssen sie

aber auf 'ein :L e:h en vOTibeœitlen, 'dras nul' von Ibüchtigen, grünldlli'ch und g-ell'au al~beiten­

d'en M enlschen '~elIlleils:t>er,t welden kann. Da­l'ttm gilt es, schon Id,ie ilGrlId'er blehardioh

anzuhalten, dalss a:lleJS, wars rsie 'tun und leisven, m'Î:t 'einer 'Îlh11er Kinldheit angelIlles­

s'enen VoHendltl11g gesrcllÎr~ht. Und das ist

- 382-

nioht ohllie S01'grfil'lt -im EinzeiLnen, ohil e Treue im K'l,eülren mogllich, i li.e hei d er

kl1ein'S,t1en Schuilarheit IgeJfol'clert weyden muss . n.~SIS sich dal"au1' leicht SpannlUng-en zwi­S'ohen rKind url'd Lehrm' e rg:ehen konnen,

ist ~leÎJcht Jlegreif/lich: hi'er rclals Kinrl mit serinen NeiglUng,en, ,die D~nlg e unheschweT,t .z-\l n erhmen IUI1!d Idort der ErzLeh er mit id,er

RfllicJht, zur Tre1.l'e l~'oh im II~leinen an­zurhallten. Urrd ISO k'ann -auch ïd'er gute, g'e­wi,sseJJ1Jh aihe Lell1l.-er ails « ip erd'an tis'cher Schul­

lueister » nüs'Srv,eT,standen I\vel1den. Aher, von die-sel' Benenn.ul11g 'brauoh:t sich nul' j ene r Lelwer Ihe'tl'()lfrfen zu f,ül'ill,en, he~ (l em der

f'olrdrel'nde ,p,f:liohrtm eniscJh d'en "nel's teh en.den

FlÜh1'er Id e's Kinldes üherwiegt mlld die Lie'be ~U!lll. K.Ïlnlde ' lertotlet; ,d'enn Idanu hat der

Mrei,nll'i'Cihe, norg,eJh tde, .gders'g-rami.ge « S.chul­meister » Id,ie Oberhrall'd ühe-r rlen gut'en

Lehl'er 19;~wonnen, und rdann ist 1er auch e in

« ,pedantirs'cher Schuhnleislt'e'r ». Erns't Sohmid t.

RADIO - SCHULFUNK

mai: Comptines de chez nous, rpall: MM.

Em~le Galidlaz et 'Flrank Guibat.

13 m 'ai: Comment travaille le compositeur de musique. Causerie-ml'di.üon par M. Roger VlUataz.

15 ma,i : Le Sahara. H eiportalge par M . . iBe r­

nar'd ùaumml .

20 mai: Et ce fut la lumière. A l"o CCia"sion 'du 15.0e ,annivel~s ai11e ,d e la n'ais-sance de

L()'u~s IBirailUe. Evoca:tion ip'a'r M. Pierre Brive, a,nec Ila col1ahorat>i-oll d,e M. J1ean

Roh:hn.

27 mai : A l'occasion du 4e centenaire de la fondation d~ collège de Genève. Le livre Id'e ,Blai,se. 'Evocation Idu Coll,lègle au

temps Ide _Phi'lûPlpe MOl1l1Î'er, pm' M.

OlaiWde Boûs.

4. Mai: Wie Joseph Haydn die Tiere schil­dert. Eln3t PJirffll'er, iB'a-seJI

5. u l1ld 15. Ma,i: Bi eus diheime. Proben aus ,ner·sdüe\den en MUl'1dm·ten. rDr. AcloU

Rribi, ZÜ<rioh.

,6. Ma,i: Dornach 1499. Horfdl'ge 'Von Otto

WoU, 'BB~lach.

8. und 11. Mai: Nahrung genug lür aIle. N eu e W ege zur Ernahrung der M'ensch­

h ei.t. HOI foJge v~n Dr. Alcid Gerber,

BaseJl.

12. 'l.lIld 20. Mai: Mit Kamera und Lasso auf G;'osswildfang : P el'er Gl~ob, B ern.

13. U'lt d 22. Mai: Moordorf im We;er. Di,e

,er.st en 'Brauern uns-er,es Land'ers. Prof. rDi'. W'alter -U. Guy.an, ISchauffhaulsen.

19. und 25. Mai: Del' junge Schiller. Hor­'Sipiel ,,~on W.jllh eJlm Wehmey,er, B erlin.

21. und 27. /Mai : [(üherleben und [(üherlie­der. Kal,l LUidiwig Sohmalz, Borl[igen.

28. Mai: Vincent van Gogh: Brücke bei Arles. BiIMcrle'hlachtl\llIl'g' von .. 0,1'. FriJtq;

H ermann, ZÜl'ûch.

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Messieurs' Juniors et G~rçons

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- 383 -

Page 26: L'Ecole valaisanne, mai 1959

MilcheJl Veuthey

P. He:at AmbO!lid

Dr. Beat ImhQf

Ja'cques DubQs'sQn

Ernst ScIm1<Î:ch

E. O1aret

Emile BiO'I'Lay

SOMMAIRE - INHAL T

A l'école de la ncaure

Sie rufen Maria zu sich - Wir nehmen Maria zu uns

J(risen und Gefahren im Lehrerberuf

Réflexions en images sur notre métier

Anschauen und Beobachten ('2. Tdl)

Notre Ecole Normale, aujourd'hui et demain (sui,te)

Problèmes de prononciation

Praktischer Teil :

Sr. L'O)'.0I1a eJumt'augwa,ld Der Brief auf der Oberstufe

AJ1fr'ed ZUl1muh S,M. Freude am Aufsatz '(8chiluss)

Partie prati-que :

Pour la Fête des Mères

F.iches ld'e 'géQ,gl'a,phi'e (,suite )

Co.mmunicatiQns - MiUei1unge'l1

RENSEIGNEMENTS - HINWEISE

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« L'EcQle valaisanne» paraît à Sion le 1er d'e chaque mQis de novembre à juin. En été, numéros dQubles le 15 juillet et le 15 septembre.

Die «Walliser Schule» erscheint in Sitten am 1. jedes Monats. lm Sommer, DQPpelnummern am 15. Juli und 15. September.

EditiQn et administratiQn Herausgeber und Verwaltung

Département de l'InstructiQn publique, SiQn Erziehungsdepartement, Sitten

ImpressiQn et expéditiQn Druck und Versand

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Page ordinaire: Gewohnliche Seite :

Prix de l'abQnnement annuel AbQnnementspreis pro. Jahr

Imprimerie Buchdruckerei Fiorina & Pellet, Sion

Publicitas, avenue de la gare, SiQn

1/1 Fr. 700.-1/2 Fr. 380.-1/4 Fr. 200.-1/1 Fr. 60.-1/2 Fr. 33.-1/4 Fr. 18.-1I8 F,r. 10.-

} Fr. 10.- {

1 10 fQis au minimum

\ 10 mal wenigstens

5 insertiQns = rabais de 5 % 5maliges Erscheinen = 5 %

10 insertiQns = rabais de 10 % 10malig,es Erscheinen = 10 %

Cpte de chèques II c 12 (Etat du Valais - SiQn)

Délai de rédactiQn } le 15 de chaque mois Redaktionsschluss am 15. des MQnats

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CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS Notre établissement traite toutes les opérations de ban­que. " exerce son activité dans le canton depuis 1876. Il ne poursuit pas de buts essentiellement lucratifs puis­que ses bénéfices, après les prélèvements nécessaires à sa consolidation financière sont entièrement affectés à des

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œuvres humanitaires et sociales.

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