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L'Ecole valaisanne, mars 1980

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Page 1: L'Ecole valaisanne, mars 1980

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Page 2: L'Ecole valaisanne, mars 1980

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(Prière aux personnes et aux groupes intéressés d'annoncer leur visite par téléphone au (01) 720 56 21.)

L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

DÉLAI DE RÉDACTION

ÉDITION, ADMINISTRA TION, RÉDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

ABONNEMENT ANNUEL

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Mars 1980 XXIVc année

paraît à Sion le 15 de chaque mois , juillet et août exceptés.

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois.

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Fr. 20.-, CCP 19- 12 , Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture: 4e page avec 1 couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

I I I page Fr. 3500.-112 page Fr. 1 800.-114 page Fr. 1 000.-118 page Fr. 600.-

Pages intérieures: I I I page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-113 page Fr. 120.-114 page Fr. 90.-118 page Fr. 50.-

2e et 3e pages avec 1 couleur (mi.nimum lOfais) malS avec changement de texte possible

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RÉGIE DES ANNONCES Pub licitas S.A. , Sion, tél. (027) 21 21 Il et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

ENCAR T Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.

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Sommaire

ÉDITORIAL

A. Pannatier Changement à l'ODIS

ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ

Anna T. Veuthey A. Pannatier P. Ançay

L'homme quotidien ........... .. ... ... .... ... . Notre école dans la peine Les homes et les ateliers pour adultes de la fonda­tion en faveur des handicapés mentaux

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE

A. Pannatier F.M.

DIDACTIQUE

Chantal Bréchet J.-J. Dessoulavy

VIE CORPORATIVE

Roger Fellay

Formation des enseignants Maîtrise du français

Utilisation de la pâte feuilletée Les divertissements de Matix ..... ....... ...... .. ... .. ........... . Solutions aux divertissements de Matix

A VPES, 1 er degré

INFORMA TIONS OFFICIELLES

A. Zufferey DIP DIP DIP

Examens d'admission aux écoles normales 1980 Décisions du Conseil d'Etat du 22 mars 1978 Décisions du Conseil d'Etat du 22 mars 1978 Premier séminaire sur le développement régional

INFORMA TIONS GÉNÉRALES

Gaspard Fournier

ODIS A. Biollaz Ed. Unimuse

ENCARTS

M. Parvex M. Hiroz J.-L. Bagnoud

U ne bonne nouvelle (SPVal) Constitution d'une association romande de prati­ciens Communiqué: Poste de maître secondaire L'histoire de l'aviation en Valais .... . ............ ... ...... .. . A cloche-paupière Catalogue de livres pour la jeunesse

Le martyre ·de saint Maurice et de ses compagnons Fiches ACM «Le chat» Scriptura 80

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Changement à l'ODIS

Dans le numéro d'octobre 1979 de (([ 'Ecole Valaisanne)), M. le chef du Département de /'instruction publique a annoncé la nomination de M. Jean-Pierre Rausis au poste de chef du ser­vice de la documentation à /'Institut romand de recherche et de documentation pédagogiques à Neuchâtel.

En raison de cette nomination, M. Rausis a quitté, à fin fé­vrier 1980, les fonctions qu'il exerçait dans notre canton, soit en particulier celles de directeur de l'ODIS et de rédacteur responsable de (([ 'Ecole Valaisanne)) .

Nous ne voudrions pas manquer, en cette circonstance, de rappeler brièvement ici l'activité de ce collaborateur remar­quable et de lui rendre l'hommage qu'il mérite bien.

M. Jean-Pierre Rausis est né en 1947. Originaire d'Orsières, domicilié à Martigny, il a fait ses études à récole normale. De 1967 à 1972, il fut titulaire d'une classe primaire. C'est en automne 1972, c'est-à-dire à l'âge de 25 ans seulement, qu'il fut appelé à l'ODIS, en remplacement de M. Paul Bourban. Il prenait ainsi place dans la lignée que le temps construit, des responsables de cet office: Michel Veuthey, Eugène Claret, Paul Bourban ....

La tâche n'était pas facile pour lui. Appelé à ce poste de res­ponsabilité au moment même où les premiers effets de la coordination scolaire cantonale commencaient à se manifes­ter, il lui appartenait d'en tenir compte' et de les favoriser. C'est ce qu'il fit, donnant à son office et à la publication péda­gogique dont il assumait simultanément la direction, l'ouver­ture et l'aération que commandaient les événements.

Parallèlement, une autre mission lui était confiée, celle d'ou­vrir (([ 'Ecole Valaisanne)) à tous les ordres d'enseignement et d'en faire un organe d'information non seulement pour les maÎtres, mais aussi pour les commissions scolaires et pour les administrations. Là également, M. Rausis réussit parfaite­ment.

Extérieurement, les conséquences de cette double entreprise se marquèrent par un déplacement de l'ODIS, auquel il fallait donner des locaux plus spacieux, et par une augmentation considérable du tirage de (([ 'Ecole Valaisanne)).

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Page 4: L'Ecole valaisanne, mars 1980

En profondeur, ces efforts eurent pour effet d'aider plus effi­cacement les enseignants de ce canton, de créer entre eux un lien plus solide, et de faire mieux connaÎtre notre école aux parents, aux autorités, et à l'extérieur de nos frontières .

Pour accomplir sa tâche dans les perspectives décrites ci­dessus, M. Rausis se devait de prendre une part active à la vie même de notre école. C'est ainsi qu'il participait régulière­ment aux séances des inspecteurs, aux assemblées des en­seignants, aux travaux de la coordination et qu'il entretenait avec les parents et les autorités un dialogue constant et fruc­tueux. Je ne dirai pas iC/~ par souci de concision, toutes les responsabilités qui lui furent confiées en plus de celles qu'il devait assumer prioritairement. Disponible, ouvert, actif, M. Rausis les acceptait, au point d'en être chargé parfois exces­sivement. Il n'a jamais compté son temps, ménagé sa peine, ni refusé sa participation. Les contacts avec le Département de l'instruction publique furent continuels et positifs, ses rela­tions avec les enseignants marquées de confiance réciproque et de cordialité.

Les critiques, il les connut auss/~ comme tous ceux qui font quelque chose. Sans qu'il s 'en fût particulièrement ouvert, je sais qu'elles le peinaient mais ne réussissaient pas à l'ébran­ler.

A u moment même où il quitte notre canton et va continuer une activité élargie sur le plan de la Suisse romande, je crois être l'interprète de beaucoup en lui exprimant les sentiments d'amitié et de reconnaissance que nous lui devons tous.

J'ai dit l'année dernière, à M. Jacques-André Tschoumy, di­recteur de /'/RDP, au bureau et au conseil de direction de cet­te institution tout le bien que je savais de ce candidat au pos­te de chef du service de la documentation. M. Rausis a été appelé à cette fonction par la Conférence romande des chefs de départements d'instruction publique. Je suis persuadé que le choix aura été bon et je souhaite à celui qui en a été l'ob­jet, le succès dans ses responsabilités nouvelles.

Et maintenant, que devient l'DOIS et qui va prendre en char­ge (([ 'Ecole Valaisanne»? Comme on le sait, le poste a été mis au concours. En séance des 13 et 20 février 1980, le Conseil d'Etat a nommé un successeur à M. Rausis en la per­sonne de M. Jean-François Lovey. Qui est-il?

M. Lovey habite Orsières. Fils de René et de Sophie Rausis, il est né en 1954. Il a donc 26 ans. Il s'est marié en 1979 à M"e Mireille Carron du Châble, dont le père, décédé, était ins­tituteur et dont la mère occupe la fonction d'officier d'état ci­vil de la commune de Bagnes.

M. Lovey a accompli ses études primaires et secondaires du premier degré dans son village. Il a obtenu sa maturité au collège de Saint-Maurice et sa licence ès lettres en 1978 à 4 5

l'université de Fribourg. Le père Geiger et le père Dominique Philippe furent ses professeurs principaux et ses maÎtres à penser.

Ses études terminées, M. Lovey pratiqua le journalisme, puis s'intéressa à l'enseignement. Remplaçant au CO d'Orsières, titulaire d'une classe de division B au collège Sainte-Marie, il aime les jeunes et l'école. Le secteur des moyens audio­visuels a déjà retenu particulièrement son attention. On ne peut pas affirmer bien sûr qu'il possède une grande expérien­ce professionnelle puisqu'il n'a que 26 ans. M. Rausis ne se trouvait-il pas dans une situation analogue en 1972? De ce défaut qu'est la jeunesse, si c'en èst un, M. Lovey se corrige­ra, comme nous nous en corrigeons tous. Il saura très vite mettre en esprit de recherche et de travail une riche person­nalité, déjà bien affirmée et prendre avec succès la charge d'un héritage qu'il faudra conserver et développer.

A vec tous les lecteurs de ((L 'Ecole Valaisanne» et tous les utilisateurs de l'DOIS, je renouvelle mes remerciements à M. Jean-Pierre Rausis tout en adressant mes souhaits les plus sincères à son successeur, M. Jean-François Lovey.

A. Pannatier

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L'homme quotidien Quels sont donc ces matériaux avec lesquels nous construisons l'homme quotidien? - les matériaux étant les éléments destinés à servir aux besoins d'une création, d'une construction, d'une élaboration, qu'il s'agisse d'une maison, d'un gâteau, du remplissage d'une bouteille ... -.

Ce sont:

le corps, considéré trop souvent comme constituant unique, alors qu'unifié il est, même si pourtant multiple;

l'esprit, considéré souvent comme complexe, alors qu'unifié il est uni­que, même si complexe.

. Corps, esprit sont les matériaux de construction, car ils participent à cette construction par leurs éléments consti­tutifs, et matériau à construire car c'est eux, à l'aide d'éléments extérieurs, que nous construisons.

C'est à partir d'eux que se constituera, et peu à peu, et à travers toute la vie, l 'homme que nous sommes chargés d'humaniser jusqu'à son dernier souf­fle.

Sans ces deux maté"riaux utilisés conjointement, aucun apport extérieur ne pourrait servir.

Il est donc évident que si l'apport exté­rieur peut servir, doit servir et... sert, il ne peut servir que s'il lui est fait répon­se de l'intérieur. Que l'intérieur donc, l'homme en tant que totalité, tout com­me le monde extérieur avec ses énor­mes apports, sont et seront les maté­riaux premiers de construction de cet être unique qu'est chaque homme.

Il est aussi évident que si sur l'extérieur nous avons peu de prise, nous pouvons préparer notre matériau corps-esprit, à accueillir cet extérieur de manière constructive pour en faire un élément d'amélioration de nos personnes.

Voyons d'abord aujourd'hui le maté­riau-homme. L'homme-corps, l'hom­me-esprit.

Nous savons déjà que ces deux «élé­ments» s'influencent. Mais, eux­mêmes, comment fonctionnent-ils?

Non seulement s'influencent-ils réci­proquement, mais leurs fonctions à chacun se révèlent, à l'étude et/ou à l'observation, très complexes. Ce qui n'enlève rien à leur interdépendance et à l'interdépendance des fonctions de chaque élément.

Il s'ensuit quelques exigences de base: - Il nous faut toujours tenir compte

de cette interdépendance de toutes nos fonctions et des exigences qu'el­le implique, simples et multiples. Il nous faut tenir compte du fait que si nous minimisons soit les be­soins physiques soit les besoins psy­chiques de l'homme quotidien, nous portons atteinte à l'unité qu'il re­présente dans sa complexité.

- L'homme quotidien, l'homme tout court, fonctionne toujours avec tous ses registres. Si tous ses registres se trouvent en bon état, il fonctionnera harmo­nieusement. Si l'un est défectueux, d'autres com~ penseront. Pendant un certain temps seulement, suivant les possi­bilités de chacun. 6 7

La complexité présente donc bien des avantages, dont celui de permettre à une ou plusieurs fonctions de prendre le relai d'une ou plusieurs fonctions momentanément ou définitivement dé­ficientes. Nous pouvons et devons y faire appel.

Néanmoins nous devons aussi savoir que chaque organe, chaque fonction a ses possibilités et ses limites; que des organes, des fonctions sur-sollicités di­rectement ou indirectement s'usent et s'épuisent.

Nous pouvons donc compenser une faiblesse, une carence, une lacune et cela est heureux en cas de nécessité. Mais si nous érigeons une exception en système, nous ouvrons la voie au dés­équilibre plus ou moins profond, plus ou moins prolongé, plus ou moins no­cif.

- Il nous faut donc tenir compte, . pour un développement harmo­

nieux du corps, de chacune de ses fonctions. Pour qu'à travers l'har­monie de chacune, il parvienne à l 'harmonie de la totalité.

- Il nous faut tenir compte du déve­loppement harmonieux de notre psychisme à travers chacune de ses fonctions. Afin que le développe­ment harmonieux de chacune concourre à l'harmonie du tout.

Il nous faut enfin avoir toujours pré­sent à l'esprit que l'état de notre physi­que influence notre psychisme et que l'état de notre psychisme influence nos fonctions physiques et que l'un n'est ni plus ni moins important que l'autre. Ce n'est qu'après avoir assuré le déve­loppement harmonieux des deux, cons­cients de leur interdépendance, que nous pourrons, nous permettre, en tou­te conscience, quelques écarts. Au dé­part, nous devons demeurer attentifs aux besoins de base de chacun, pour, dans la mesure du possible, leur don­ner satisfaction afin d'éviter carences ou lacunes graves.

Comment y parvenir?

Par l'attention aux exigences de notre corps, de notre psychisme.

Par l'étude de nos fonctions essentiel­les.

Par l'observation des effets de carences, théories partielles, lacunes, sur nous­mêmes et ceux que nous rencontrons.

Par l'observation des résultats positifs d'une hygiène de vie, d'un art de vivre équilibré sur ceux qui le pratiquent.

Comment, à part l'étude demeurant toujours un peu théorique, reconnaître nos besoins, nos déséquilibres? Com­ment être attentifs à notre corps, à no­tre esprit? A ceux des personnes qui nous entourent?

Un premier pas, bien élémentaire -mais devient-on virtuose sans étudier les rudiments d'un art? - serait de re­connaître en toute simplicité les be­soins de notre nature, à travers ce qui provoque la joie, le bien-être, la satis­faction, l'ouverture; à travers ce qui nous gêne, nous peine, nous irrite, nous ferme.

Comment réagissons-nous à une dou­leur, à une mauvaise nouvelle, à une mise en question, à la chaleur, à une plaisanterie, à une mauvaise digestion? Comment y réagit notre corps? Com­ment y réagit notre esprit?

Ne sommes-nous pas, que nous l'ayons jusqu'ici admis ou pas, des êtres de be­soin? Des êtres dont les deux maté­riaux fonctionnent conjointement?

Nous et tous les autres. Et nos réponses aux stimuli de la vie dépendent bien souvent de notre état.

Celles de notre entourage aussi. y pen­sons-nous?

Anna T. Veuthey

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Notre école dans la peine

Après le décès de M. Henri R oh, notre école a perdu coup sur coup, durant la présente année scolaire, des ensei­gnants de grande valeur, tous enlevés tragiquement à l'affection de leurs pro­ches ainsi qu'à une activité profession­nelle qu'ils remplissaient avec compé­tence et efficacité.

A la veille de l'ouverture des cours, le 31 août 1979, NI. Jérôm.e Cretton, pro­fesseur de mathématique et de physi­que au collège de Sion, et son épouse, étaient emportés par un terrible acci­dent de la circulation.

Puis, le 24 octobre, Mme Faustine Ga­bioud-M aillard, institutrice à Saint­Maurice, nous quittait elle aussi, en pleine jeunesse, victil1'ze de la route aux portes de Monthey.

A l'aube du 30 décembre, c'était M. Jean-Luc Bagnoud, professeur à l'école norm.ale, qui s'en allait à son tour, alors que peu auparavant, ensem.ble, nous avions parcouru le canton, à la rencontre des enseignants.

Le jour ,nême où étaient célébrées les obsèques de M. Bagnoud, Mme M arie­Rolande Amherdt-Gaspoz, professeur au collège de Sion, épouse du directeur des écoles de la ville, devait subir une bénigne intervention chirurgicale au coude. On sait ce qui survint et com­n'lent, brusquement, une famille, des parents, des amis fiu'ent plongés dans le désarroi, la tristesse, durant le long mois de janvier qui précéda le dénoue­ment que l 'on craignait.

On me perm.ettra pour diverses raisons de rappeler ici le souvenir de Mme Am­herdt et de redire à son mari, à ses en-fants, à ses parents et à ses am.is à quel point nous partageons leur grande souffrance. Nous étions des voisins puisque nous habitions depuis 10 ans le même immeuble. au Petit-Chasseur 40. De bons voisins et des wnis. Cette amitié qui unit nos deux familles nous conduisit à des vacances au cours des­quelles nous avons gravi les sommets de la région: le Mont-Noble, le Mont­Gelé, la Dent de Nendaz. A d'autres instants aussi de joie partagée jusqu'au projet que nous avions fait de fêter en­semble nos cinquante ans l'année pro­chaine. Dieu en a disposé autrement.

Mme Amherdt est partie après une vie d'une intensité rare. Epouse du direc­teur des écoles de la ville de Sion, mère de trois enfants, professeur au collège, animatrice de sociétés, elle a vécu et pratiqué la pédagogie sous de multiples formes et sous bien des aspects.

Ons 'interro ge devant tous ces décès de personnes dans la pleine force de leur âge et dans la plénitude de leur exis­tence. J'y vois pour ma part le signe d'une mission accomplie, d'un cycle de vie patfaitement rempli.

Et, si les paroles du poète sont justes, « les yeux qu'on ferme voient encore», je pense que ces disparus, auxquels sont allées notre estime et notre amitié, vivent encore avec les leurs, avec nous, une vie cachée, mystérieuse et nierveil­leuse et que nous les retrouverons un jour.

A. Pannatier

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Les homes et les ateliers pour adultes de la fondation

en faveur des handicapés mentaux

A ce jour, la fondation en faveur des handicapés mentaux adultes comprend:

- LE HOME-ATELIER PIERRE-À-VOIR de Saxon qui a une capacité d'accueil de 60 personnes handicapées mentales, dont 42 résidents;

- LE HOM E-A TE LI ER LA PO MME RAI Ede S io n qui pe u t en a cc u e i Il i r 2 0, dont 12 résidents; l'ATELIER LA GRENETTE de Sion qui occupe 8 personnes handicapées;

- l'Atelier de Sierre qui en occupe 8.

Les personnes handicapées mentales accueillies dans les différents homes et ateliers, sont admises selon les critères suivants: avoir 18 ans au moins, être au bénéfice de l'Assurance Invalidité, être susceptibles de pouvoir s'occuper.

Si dans le cadre de cette présentation, nous ne nous attarderons pas sur l'étiologie de la déficience mentale et de là, sur la nature et les manifestations des troubles et des déficits, nous pouvons toutefois souligner que celles-ci sont nombreuses et complexes et que chaque cas ne relève pas de la même gravité.

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Organisation, mode et contenu de la prise en charge

Pour éviter à la personne handicapée mentale l'inactivité, favoriser une inté­gration sociale et économique, dévelop­per ses facultés aussi minimes soient­elles accroître autant que possible son auto~omie et son épanouissement, lui permettre de se réaliser aussi par une activité constructive et productive, cha­cune a droit à une prise en charge et à des occupations adaptées. .

Les homes et les ateliers sont organisés en fonction de quatre secteurs:

1. Le secteur éducatif et d'animation qui touche la prise en charge des per­sonnes handicapées par les éducateurs. Ce secteur concerne essentiellement les unités de vie, soit celles des homes PIERRE-A-VOIR et LA POMME­RAIE.

Lorsqu'il s'agit d'adultes, doit-on parler d'éducation ou d'animation? S'il est difficile de se définir sur le sujet, nous

pouvons toutefois nous mettre d'ac­cord, que même adulte, le handicapé a la possibilité et le besoin de consolider ses acquisitions, de poursuivre une évo­lution et d'améliorer sa condition dans le sens de l'autonomie, de l'épanouisse­ment et de l'intégration.

Le rôle de l'éducateur ne se limite donc pas seulement à assurer une présence en tant que surveillant. Il doit surtout, par l'accompagnement et la prise en charge des faits et des gestes de la vie quotidienne, en créant une relation adéquate et en adoptant des moyens appropriés, permettre à la personne handicapée de s'exprimer, de créer et de vivre dignement.

2. Le secteur ateliers touche l'occupation des personnes han­dicapées par les maîtres socio­professionnels, dans un cadre protégé.

Pour l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS), les ateliers protégés sont considérés comme des cellules de production à caractère industriel ou ar­tisanal dont le but principal est l'occu­pation de personnes ne pouvant exer­cer ailleurs une activité lucrative.

Aussi, un effort particulîer a été entre­pris pour la recherche de débouchés et pour l'adaptation des travaux exécutés en rapport avec les aspirations et les possibilités de chaque travailleur han­dicapé. Pour toutes les cellules de pro­duction, nous visons à assurer l'occu­pation par une activité principale de base (fabrication propre ou travail de sous-traitance) et de compléter celle-ci, par un certain nombre d'autres activi­tés en rapport avec l'équipement exis­tant. Nous désirons enfin que les arti­cles de notre fabrication se commercia­lisent par leur qualité et par la compé­titivité des prix, plutôt que de se con­forter par un label «articl'e confection­né par des handicapés».

Aux ateliers PIERRE-A- VOIR, quatre cellules de production fonctionnent: un atelier de serrurerie, deux ateliers de menuiserie et un atelier polyvalent la Il

s'occupant plus spécialement de tra­vaux de conditionnement.

Aux ateliers LA POMMERAIE, l'oc­cupation est essentiellement axée sur la fabrication d'objets utilitaires en bois, des articles de décoration et de jeux éducatifs. -

L'atelier de LA GRENETTE à Sion s'est spécialisé dans le tissage de tapis.

L'atelier de Sierre partage son temps par des travaux de conditionnement et de petits assemblages.

Il existe en plus à la PIERRE-A-VOIR, un atelier thérapeutique et d'intégra­tion. Cet atelier fait le joint entre le groupe de vie et les ateliers de produc­tion. Les personnes handicapées occu­pées dans cet atelier, ne peuvent assu­rer momentanément ou définitive­me'nt, une quelconque production compte tenu de la sévérité de leur han­dicap, des crises ou des troubles p~ssa­gers. Le rôle de l'atelier thérapeutlque est surtout d'essayer d'établir une rela­tion de sécuriser, d'apprendre ou de pou;suivre l'apprentissage de certains gestes, dans le sens d'une meilleure au­tonomie et de la socialisation.

3. Le secteur administratif et intendan-ce

Mis à part l'administration (secrétariat et comptabilité), ce secteur comprend aussi les services hôteliers. Un centre pouvant accueillir 60 personnes dont

42 résidents, suppose un certain nom­bre d'activités relatives à la subsistance, aux travaux de nettoyage et d'entretien. A cet effet, trois petites équipes fonc­tionnent, encadrées par un concierge, un cuisinier et une lingère.

4. Le secteur soutien

Actuellement, nous bénéficions de la collaboration de deux médecins­psychiatres, respectivement d'un méde­cin pour le Home LA PIERRE-A­VOIR et d'un médecin pour le Home LA POMMERAIE. Au besoin, nous faisons appel à d'autres spécialistes, tels que psychologue, médecin généra­liste, physiothérapeute, etc ...

Dans cette présentation succincte, nous n'avons pas beaucoup abordé la vie même de la personne handicapée, ses activités journalières, ses joies et ses préoccupations. Relevons simplement pour conclure que notre préoccupation constante est de trouver un juste équi­libre entre les nécessités, les contraintes d'ordre économique ou de vie institu­tionnelle et les droits, les besoins légiti­mes de la personne handicapée menta­le.

Enfin pour les personnes qui le dési­rent ~t pour mieux nous faire connaî­tre, c'est avec un grand plaisir que nous vous invitons à passer quelques instants chez nous.

Pierre Ançay Directeur

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Page 8: L'Ecole valaisanne, mars 1980

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Formation des enseignants

On a pu prendre connaissance, sur le numéro d'octobre 1979 de «l'Ecole valaisanne» d'un extrait du procès­verbal de la séance du Conseil d'Etat du 15 juin 1979 relatif à l'institution d'une commission chargée d'étudier les problèmes se rapportant à la formation future des enseignants valaisans.

Il est temps de donner maintenant une nouvelle information sur l'organisation de cette commission et sur le travail qu'elle ac~omplit.

Mais, avant d'y arriver, il paraît néces­saire de faire connaître les raisons qui ont présidé au choix et à la désignation des membres de la commission puisque la composition de celle-ci aurait provo­qué, à ce qu'on m'a dit, quelques sur­prises et quelques incompréhensions.

Le président d'abord. Il a été appelé à cette responsabilité en fonction des cri­tères suivants: compétence, expérience et disponibilité. Ancien chef de deux services du Département de l'instruc­tion publique, l'enseignement secon­daire et la formation professionnelle, membre de la commission cantonale de l'enseignement secondaire, M. Angelin Luisier est demeuré constamment en contact avec les problèmes de l'école. De plus, son expérience de l'économie lui fait connaître de «l'extérieur» les nécessités du pays dans le domaine de la formation des enseignants. Ayant at­teint l'âge de la retraite alors même que son intelligence et son dynamisme sont demeurés très vifs, il peut ainsi consacrer une partie de son temps à la tâche difficile dont il a accepté la direc­tion.

La commission qu'il préside revêt un caractère et une nature purement tech­niques. Ceux qui la composent de­vaient en conséquence représenter les différents milieux de l'enseignement in­téressés à la question. C'est ainsi que l'on trouve dans la liste des membres

- un représentant du Conseil de l'ins-truction publique et de la commis­sion cantonale de l'enseignement primaire et des écoles normales (M. Wylhelm Schnyder);

- trois représentants des inspecteurs, soit un par ordre d'enseignement (MM. Rodolphe Jenelten, Guy Voi­de et Marcel Salzmann);

- trois représentants des écoles nor­males (Sœur Annuntiata Brégy, Sœur Jean-Baptiste Bérard et M. l'Abbé Johann Roten);

- un représentant des collèges (M. le recteur Roland U dry);

- trois directeurs d'écoles (MM. Os­wald Zenhaüsern, Bernard Amherdt et Pierre Mermoud);

- des représentants du DIP (MM. Pierre Bonvin, Joseph Guntern et Anselme Pannatier);

- des représentants d'associations d'enseignants (Mme Marie-Josèphe Solioz, MM. Richard Heynen, Ma­rius Robyr, Antoine Fauchère, rem­placé par la suite par M. Roger Fel­lay);

- la présidente ' de la Fédération des associations de parents (Mme Ferra­ri) ;

- un président de commission scolairê (M. Victor Berclaz);

- deux secrétaires (MM. Besse et Brunner du DIP). 12 13

Reconnaissons qu'en fait de dosage et de répartition, d'appel aux compéten­ces et aux responsabilités, cela n'est peut-être pas si mauvais.

Cela dit, il était clair qu'un groupe aus­si important ne pouvait travailler sans une organisation qu'il convenait de soi­gner avec une grande attention. En séance plénière du 17 octobre 1979, la première qu'elle tint, la commission plénière désigna son bureau exécutif, constitué comme suit:

Président: M. Angelin Luisier

Membres: Mme Marie-Josèphe Solioz MM. Bernard Amherdt

Anselme Pannatier Johann Roten Guy Voide

Secrétaires: MM. Eugène Brunner

Roger Besse

La commission plénière se réunit une deuxième fois, le 5 décembre 1979. Tous les membres étaient présents. Elle entendit une conférence du professeur Eugène Egger, conférence dont le texte a été publié sur le numéro de janvier 1980 de «l'Ecole valaisanne».

Quant au bureau, il s'est réuni pour le moment à quatre reprises, les 25.10.1979, 13.11.1979, 10.1.1980 et 28.2.1980. Ses travaux aboutirent à la constitution de groupes de travail dont voici la composition et les mandats, ceux-ci indiqués ici uniquement par les titres:

Groupe A

Profil idéal de l'enseignant

Président:

Membres:

M.

Mme MM.

Roten

Ferrari Besse Heynen Robyr Udry Zenhausern

Groupe B

Systèmes de formation à analyser

Président: M. Voide

Membres:

Groupe C

Sr MM.

Annuntiata Berclaz Brunner Fellay Mermoud Salzmann

Etude des caractéristiques propres au Valais

Présidente: Mme Solioz

Membres: Sr J.-B. Bérard MM. Amherdt

Bonvin Jenelten Konig

Groupe D

Information, contacts

Président: M. Pannatier

Membres: MM. Guntern Schnyder

Chaque groupe a reçu son mandat dé­taillé et devra déposer son rapport pour la fin des vacances pascales 1980. De son côté, M. Luisier ne reste pas inac­tif: il assiste aux séances des groupes, coordonne leur travail et maintient le contact avec le Département de l'ins­truction publique.

Comme on peut l'imaginer en prenant connaissance du dispositif qui est mis en place, le travail de la commission est une œuvre de . longue haleine, qui doit être mûrie, sans faire l'objet d'une temporisation inutile. Il représente, à côté d'autres travaux également en chantier, une contribution à la révision de la loi du 4.7.1962 sur l'instruction publique.

En fait, il ne s'agit pas seulement d'un choix entre deux variantes (école nor­male ou maturité + formation pédago­gique), mais d'une étude approfondie

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Page 9: L'Ecole valaisanne, mars 1980

de tout le problème, étude qui se pro­longera par l'examen de la situation si­milaire relative à la formation du per­sonnel de l'enseignement secondaire.

Je me souviens d'une phrase que j'ai lue il y a 30 ans dans un ouvrage de pédagogie que nous devions analyser en vue de l'obtention du brevet défini­tif: «Quand on est pressé, le plus pres­sant, c'est de ne pas se presser». Je me souviens aussi d'avoir osé dire cette vé­rité à mon caporal à l'école de recrues, ce qui avait eu comme conséquence de le mettre en fureur. C'est la raison

pour laquelle j'ai tendance à une plus grande prudence dans l'énoncé de cette pensée. Et pourtant, exprimée sous l'autre forme, plus positive «Hâte-toi lentement», elle me paraît juste. Juste et applicable aux travaux de la com­mission qui viennent d'être exposés. Sous la dynamique impulsion de M. Angelin Luisier, la vitesse de croisière est maintenant atteinte. Il faut laisser désormais au bâteau qui est en route le t~mps nécessaire pour atteindre le port.

Anselme Pannatier

15

MaÎtrise du français Séances d'information du personnel enseignant du Valais romand

Décembre 1979 Résumé de /a conférence de M. Roger Nussbaum

Roger N uss baum : Docteur ès Lettres Directeur des Etudes Pédagogiques (GE) Président du CIRCE 1 et II Coauteur de MAITRISE DU FRAN­CAIS

**********

Préambule

Il s'agit d'une réflexion sur l'enseigne­ment de la langue maternelle. Réflexion qui doit conduire à une rénovation de l'enseignement de la lan­gue et non à une rénovation - d'ail­leurs inconcevable - de la langue elle­même.

I. Pourquoi une rénovation?

1. Première raison: Vous avez partici­pé à un effort de rénovation dans les domaines de la mathématique et de l'environnement. En réalité, ce sont moins les contenus que les attitudes qui ont changé. On imagine mal que de 8 heures à 9 heures on ait une attitude pédagogique «nouvelle» et que cette attitude ne le soit pas entre 9 et 10 heures. Le besoin d'harmonisation semble impérieux.

2. Deuxièlne raison: la langue mater­nelle est quelque chose qui nous concerne tous très intîmement; elle est au cœur même de notre débat, et nous sommes particulièrement attentifs, lors­que nous constatons une réussite ou un échec, à les relier à des problèmes de langue puisque la langue véhicule tous les contenus dont nous avons à nous occuper.

3. Troisième raison: celle-ci tient aux atteintes qu'a subies ce que les linguis­tes appellent «le schéma de communi­cation». De quoi s'agit-il? Pour qu'il y

ait discours, message, il faut qu'il y ait un «je» et un «tu», et qu'entre les deux passe un message (oral ou écrit). Or ce schéma a été passablement per­turbé durant ces dernières années; par exemple, l'utilisation du téléphone per­met une communication orale alors que le récepteur est absent. De même l'apparition de la radio et de la TV ont créé une sorte de communication à sens unique.

Le style a changé, les procédés, la syn­taxe, le lexique, la typographie ont changé, mais aussi l'importance et l'in­térêt qu'on attribue aux événements. Exemple: l'assassinat de l'impératrice d'Autriche à Genève, il y a une cin­quantaine d'années: comment ce fait serait-il relaté par la presse d'aujour­d'hui?

II. Historique de MAITRISE DU FRANCAIS

Après la publication du Plan d'Etudes de français, fin 1971, les autorités sco­laires romandes souhaitent une expli­citation, un commentaire à ce Plan d'études, notamment au sujet de ces 2 pôles «libération» et «structuration ». Quatre personnes ont accepté finale­ment de collaborer à cette œuvre: Sœur Marie-Rose Genoud (VS), Mme Besson et M. R. Nussbaum (GE), ainsi que M. B. Lipp (VD), tous quatre liés inti­mement aux problèmes de l'école et de la pratique pédagogique. Et pendant 5 ans, ces quatre -auteurs ont travaillé ensemble, étroitement, réunissant des documents, se soumet­tant leurs textes, composant l'ouvrage. Et cela en liaison avec les commissions romandes d'examen auxquelles chaque page a été présentée. Une commission d'experts internationale a même été ap­pelée à se prononcer sur l'ouvrage achevé.

Page 10: L'Ecole valaisanne, mars 1980

III. Quel type d'ouvrage?

Il ne s'agit pas d'un livre de recettes, ni d'un manuel, ni d'un simple recueil d'exemples, mais d'un ouvrage de réfé­rence, d'un ensemble de matériaux per­mettant une réflexion sur l'enseigne­ment de la langue.

MAITRISE DU FRANCAIS détermi­ne, de par les options que nous avons retenues, un certain type de recyclage, à savoir un recyclage de réflexion, de petits nombres, qui va prendre du temps, et non pas un recyclage de mas­se, sous la forme «ex cathedra».

IV. Les options retenues

1. Pour ce qui touche à la psychologie, nous sommes remontés, au-delà de Pia­get et de sa psychologie expérimentale, à Claparède dont les principes sont fondés sur les deux notions de «be­soin» et «d'intérêt»; l'intérêt étant la traduction, sur le plan psychologique de la notion de besoin. Autrement dit, si nous voulons améliorer la maîtrise de la langue, il faut faire en sorte que l'enfant ait besoin de s'exprimer et qu'il ait de l'intérêt pour sa langue en tant qu'objet d'étude même.

2. Dans le domaine de la pédagogie, toute la démarche des 50 dernières an­nées est placée sous la banderole «éco­le active». Si pour les uns, l'expression recouvre un ensemble de procédés de surface, pour les plus sérieux (cf. Frei­net) «Ecole Active» signifie, entre au­tres, que l'enfant n'acquière que ce qu'il découvre et ce qu'il «agit» (et non seulement ce qu'il «exerce»). Il faut qu'il pratique sa langue dans des situations non artificielles, et qu'il s'in­terroge sur ses productions personnel­les.

3. Du côté des sociologues, les travaux de ces dernières années ont mis en évi-

dence la notion d'inégalité entre les élèves. Peu importe l'origine de l'inéga­lité, qu'elle soit inscrite chez l'indivi­du dès le départ ou qu'elle soit créée par la société. Ce qu'il faut retenir c'est que l'école doit affronter l'inégalité et que l'inégalité est solidaire de la lan­gue. C'est-à-dire qu'à travers la langue elle se révèle; et si l'on veut agir sur cette inégalité, c'est par la langue, au moyen de la langue, qu'il faut agir.

4. Les conseils des linguistes :

Nous avons passé, les uns et les autres, par un enseignement normatif, c'est-à­dire qu'on nous a décrit la langue com­me un code qui, pour l'essentiel, ne pouvait pas être touché, ni dépassé, ni transgressé (cf. les Tables de la Loi); et le locuteur devait être formé à obéir à ces Tables de la Loi. La préoccupation­majeure de l'enseignement était d'être un «ortho-enseignement». De Saussu­re, au début du XXeme siècle a proposé une autre option. Il affirme que la lan­gue est d'abord un instrument de com­munication dont est doté l'homme; et si nous voulons augmenter la maîtrise de l'individu, il faut lui apprendre à bien se servir de cet instrument, mais le meilleur moyen d'y parvenir, c'est d'abord d'observer comment il fonc­tionne. Autrement dit: observer et dé­crire avant de prescrire.

Conséquences de ces quatre quêtes:

Nous en sommes arrivés à imaginer une méthode qui, premièrement, enri­chisse l'environnement linguistique des enfants; deuxièmement, qui leur donne la parole; et qui, à partir de cette paro­le - orale d'abord, écrite ensuite - le conduise à décrire le fonctionnement de la langue, avant, finalement, de prescrire une pratique.

F.M.

16

Page 11: L'Ecole valaisanne, mars 1980

1

Cours de cuisine de 2e année au CO

Utilisation de la pâte feuilletée

Les cours de cuisine en 2e année don­nent aux élèves des notions précises dans l'organisation du travail, dans le choix et l'utilisation des ingrédients et du matériel. Les préparat'ions qu'elles réalisent sont souvent des recettes de base, simples, permettant ensuite de varier les applications.

E/ève préparant des al/umettes au fromage

Elles apprennent aussi à utiliser quel­ques produits du commerce déjà prêts à l'emploi, telle la pâte feuilletée, pâte assez longue à faire soi-même, mais utilisable de façon très variée dans les réalisations tant salées que sucrées.

La pâte feuilletée demande un certain nombre de précautions lors de son em­ploi et de sa cuisson pour que le résul­tat final soit bon.

Tout au long des opérations, il faut penser que cette pâte, comme son nom l'indique, est formée de feuillets, cou­ches très fines de pâtes su perposées dans un même sens. Il faut favoriser au maximum la levée de ces feuillets - en travaillant la pâte bien froide - en l'abaissant régulièrement de 2 à

5 mm., selon la recette - en découpant les bords au moyen

d'un instrument très tranchant qui ne l'écrase pas

- en ne collant pas les bords à l'œuf ce qui l'empêcherait de lever uni­formément

- en la déposant pour la cuisson sur une plaque mouillée à l'eau froide et non sur une plaque graissée.

La cuisson se fait, après avoir déposé la préparation quelques instants au frais, dans un four chaud (2200 à 2500). A cette température, le feuilletage se développe bien. L'abaisse double ou triple en hauteur sous forme d' innom­brables feuillets croustillants et fria­bles. Les utilisations « salées)) offrent de grandes possibilités pour la préparation d'un buffet froid: amuse-bouche divers, flûtes au sel, allumettes au fromage, bouchées aux anchois, mini-croissants au jambon. Cette pâte se prête aussj d'une façon remarquable à la prépara­tion de vol-au-vent, de pâtés petits et grands, de rissoles, de tartes au froma­ge, aux épinards, à la viande, etc. 18 19

Quant aux utilisations « sucrées» , l'élè­ve a le plaisir de découvrir de bons desserts, tels que les mille feuilles, les cœurs de France, les tartes et tartelettes aux fruits, aux noisettes, au citron, les chaussons aux pommes, à la confiture. Les restes de pâte sont aussi traités avec précaution. Ils sont superposés en couches et non pétris en une boule, pour garder le feuilletage.

Ainsi nos jeunes cordons bleus décou­vrent les secrets du feuilletage, savent qu'une pâte feuilletée peut se garder au congélateur soit sous sa forme non tra­vaillée soit sous forme de préparations divers~s prêtes à cuire au sortir du congélateur (Exemples: petits fleurons de décoration faits dans les restes, amu­se-bouche, croissants au jambon).

Ces différentes préparations se font en général en deux leçons de .~hacu,ne 2 fois 50 minutes. Une premlere seance est consacrée aux utilisations salées de la pâte et une seconde séance aux utili­sations sucrées.

Texte et photos: Chantal Bréchet

Elève terminant une «plaque» de biscuits pour l'apéritif

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Page 12: L'Ecole valaisanne, mars 1980

Les divertissements de Matix

Onzième série

Pour les petits degrés

11.1 Le .long d'une rue, dans une rangée de maisons, les numéros des immeubles vont de 17 à 23. Combien y a-t-il d'im­meubles?

11.2 Quel est le prix d'un tableau si le ven­deur rend 500 francs quand il a reçu deux billets du client?

11.3 On coupe un ruban de 60 cm. en parts égales, en donnant deux coups de ci­seaux. Quelle est la longueur d'une part?

Pour les degrés moyens

11.4 Le lièvre et la tortue (fable moderne!): Un sacré bluffeur de lièvre déclare un jour à la tortue: «Nous faisons la cour­se, mais pendant la moitié de mon par­cours je ne vais volontairement qu'à moitié aussi vite que toi, afin de te per­mettre de prendre de l'avance. Après quoi je courrai tellement vite que je te rattrapperai pour arriver le premier!»

Que pensez-vous de la prétention de ce lièvre?

Supposez que la tortue avance d'un ki­lomètre par heure et que le parcours soit de 500 mètres, quand le lièvre rat­trappera-t-il la tortue?

11.5 Combien ce poisson mesure-t-il?

On sait que sa tête à 10 cm. de long; que son immense queue est aussi lon­gue que sa tête et la moitié de son dos; que le poisson entier est deux fois com­me sa tête et sa queue réunies.

11.6 Un immeuble est en flammes. Sur son échelle un pompier se tient juste ' sur l'échelon du milieu et dirige le jet sur l'incendie. La fumée diminuant un peu, il s'élève de trois échelons et continue d'arroser le feu. Celui-ci aug­mentant d'intensité, le pompier est obligé de redescendre de cinq échelons. Un peu plus tard, il remonte de sept échelons, et reste à cette hauteur jus­qu'à ce que l'incendie soit éteint. Alors il grimpe les 6 derniers échelons et pé­nètre dans l'immeuble.

Combien l'échelle a-t-elle d'échelons?

Pour les degrés supérieurs

11.7 (Variante des problèmes parus en no­vembre et décembre 1978, N° 3.7 et 4.8) Le jardinier est parti ramasser ses pom­mes. Il a un panier vide, mais la récol­te est très belle. Il remplit son panier à une telle vitesse qu'à chaque minute il double le poids des pommes. Au bout de trois minutes le panier est plein. Combien de minutes lui a-t-il fallu pour remplir la moitié du panier?

11.8 Monsieur Clément va travailler chaque jour au chef-lieu. Il rentre le soir chez lui et arrive en gare à 17 heures. Sa femme vient régulièrement le chercher en voiture. Un jour Monsieur Clément peut prendre un train plus tôt et arrive en gare à 16 heures déjà. Il n'avise pas sa femme par téléphone et rentre à pied. Madame Clément part de chez elle à l'heure habituelle, roule toujours à la même allure et rencontre son mari quelque part sur la route. Monsieur Clément finit évidemment le trajet en voiture et arrive ainsi dix minutes plus tôt que d'habitude chez lui.

Combien de temps Monsieur Clément a-t-il marché? 20 21

11.9 Les deux termes de cette addition sont les mêmes que les deux termes de cette soustraction. Les résultats, naturelle­ment, sont différents. A chaque lettre correspond toujours le même chiffre. Par l'observation, par le raisonnement, on peut reconstituer ces deux opéra­tions.

GRATUITY +DONATION

NNNTYAUG

GRATUITY -DONATION

DGOTTAAR

Solutions aux divertissements de M atix

Onzième série

11.1 Réponse irréfléchie: 23 - 17 = 6. Réponse correcte: quatre immeubles: les numéros 17, 19, 21 et 23.

11.2 Le tableau coûtait 1500 francs. Le client a dû donner deux billets de 1000 francs.

11.3 Réponse irréfléchie: 60 : 2 = 30. Réponse correcte: 60 : 3 = 20. Deux coups de ciseaux donnent trois parts!

11.4 Le lièvre ne se rend pas compte qu'en marchant moitié moins vite que la tor­tue jusqu'à mi-chemin, il se mettra à courir fort au moment où la tortue tou­chera au but. Peu importe, dans ce problème, la distance à parcourir ou la vitesse de l'un ou l'autre animal!

1/2

11.5 Un croquis ... un raisonnement...

2 x (tête + queue) = poisson entier 2 x (10 + 10 + 1/2 dos) = 20 + 20 + dos = poisson entier 40 + dos = poisson entier.

«Le poisson entier est deux fois comme sa tête et sa queue réunies» revient à dire que le dos représente la moitié du poisson entier. Donc 40 = dos, et 80 = poisson entier.

11.6 Donnons le numéro 0 à l'échelon du milieu. Le pompier monte à + 3, puis redescend jusqu'à - 2, il remonte jus­qu'à + 5, puis jusqu'à + 11. Au sommet

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1 ••• 1 • • 1 • 1 1

Page 13: L'Ecole valaisanne, mars 1980

il se trouve donc au onzième échelon. Puisque l'échelon du milieu est 0 comptons: '

Il + Il + 1 = 23.

Remarque pertinente: voilà une bien petite échelle de pompier! Pourquoi les élèves ne trouveraient-ils pas eux­mêmes un énoncé semblable avec des chiffres plus logiques?

11.7 Réponse irréfléchie: une minute et de­mie. Réponse correcte: deux minutes.

11.8 Si M. et Mm e Clément sont arrivés chez eux dix minutes plus tôt qu'à l'ordinai­re, Mm e Clément a gagné dix minutes sur le trajet domicile-gare et retour. En conséquence, elle a rencontré son mari cinq minutes plus tôt que d 'habitude ce qui signifie que M. Clément a mar~ ché pendant 55 minutes.

11.9 Pour faciliter la recherche, donnons des lettres minuscules à chaque colonne

abc d e f g h GRATUITY

+DONATION

NNNTYAUG

ijklmnop GRATUITY

+DONATION

DGOTTAAR

1. On constate dans les colonnes f) et n) 1 + 1 = A et 1 - 1 = A Seuls cas possibles: 5 + 5 = 1 0 et 5 - 5 = 0 donc 1 = 5 et A = 0

2. On constate dans la colonne i) G-D=d Cas possibles: 8-4=4 6-3=3 4-2=2 2-1=1 mais avec en a) G + D = N on ne peut pas avoir 8 + 4 = 12.

De plus, sous c) A + N = N implique que A vaut zéro (vérification en f) et en n).

3. On constate dans le groupe a) b) c) trois fois le même N au résultat GRA DON

NNN Cas possibles: Si N = 9 on peut avoir 3+6 2+7 1+8 0+9 Si N = 8 on peut avoir 2+6 1+7 0+8 Les autres cas pour N = 6, ~ = 5, N = 4, N = 3, N = 2, sont impos­s\bles I?arce qu:ils ne permettent pas d obtemr au mOInS trois possibilités.

La comparaison des cas possibles sous 21 et 3/en ce qui concerne G + D et G - D nous fait vite trouver la seule cor­respondance possible: 6 + 3 et 6 - 3. Donc: N vaut 9, G · vaut 6 et D vaut 3. Dès lors on peut déjà poser:

abc d e f g h 605

+ 3 9 0 5 9

999 0

1 k m n 0 p 6 0 5 39059

3 6 0 0 On raisonne: colonne b): R + 0 = N donc 8 + 1 ou 7 + 2 ( . sous 3/ ) ' VOIr Colonne j: R - 0 = 6 avec 1 de retenue donc 8 - 1 - 1 = 6 ' R vaut donc 8 et 0 vaut 1, ce qui per­met de compléter encore:

abc d e f g h 680 5

+3190 516

9 9 9 0 .. . 6 i j k m n 0 p 6 8 0 5

-3 1 9 0 5 1 9

3 6 1 ...... 0 0 8

On raisonne: colonne h): Solution finale c'est obligatoirement 7 + 9 = 16 6 8 0 2 4 5 2 7 et colonne p): + 3 1 9 0 2 5 1 9 c'est obligatoirement 17 - 9 = 8. 9 9 9 2 7 0 4 6 Y vaut donc 7.

6 8 0 2 4 5 2 7

Dans la série des chiffres à disposition, -3 1 9 0 2 5 1 9

il reste le 1 et le 2 pour les lettres T et 3 6 2 2 0 0 8 U. Remarque:

Il y a bien d'autres possibilités de rai-A la colonne m) on a U - T = T. sonner, par exemple aux colonnes d) et C'est donc 4 - 2 = 2. U vaut 4 et T 1) : vaut 2. Cela se vérifie à la colonne e): T + A = T et T - A = T nous indique 1+4+2=7. que a vaut zéro , etc.

22 23

l"" " ............ yy ••••••••••••••••• W............... ~~~ .. ~yyw. __ V~Y_TT~~~ •• ~.~~TT 1 , \ 1 1 l ,

Page 14: L'Ecole valaisanne, mars 1980

AVPES, 1er. degré

Renouvelé lors de l'assemblée générale du 17 novembre 1979, le comité de l'association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du 1 er de­gré comprend les membres suivants:

Roger Fellay, président, 1937 Orsières Elisabeth Gasser, case postale 190, 1951 Sion 2 Jean-Jacques Antille 3941 Vaas-Flanthey Bernard Premand, Rte de Collombey 19,1870 Monthey Jean-Michel Mathey, Fusion 52, 1920 Martigny

Dans sa première réunion, le comité s'est fixé un objectif prioritaire pour l'année 1980: il s'agit de prendre direc­tement contact avec les membres de l'association dans les divers cycles d'orientation. Créer des liens, se pré­senter en montrant les possibilités et les limites de notre action, enregistrer d'éventuelles propositions, trouver un «répondant» dans chaque centre~ tels sont les buts que se propose cette ini­tiative.

Il nous semble en effet utile de rappe­ler qu'une association comme la nôtre a perdu toute raison d'être si elle n'ins­taure pas un climat de solidarité entre ses membres et si elle ne reste pas un lieu privilégié d'échanges pédagogiques. Les assemblées générales devraient ren­dre manifestes ces intentions. Si tel ne fut pas toujours le cas, il faut incrimi­ner les structures dont l'usage a révélé les lourdeurs. A ce sujet, nous sommes persuadés que les modifications statu­taires adoptées dans la dernière assem­blée générale apporteront le correctif souhaité en rendant nos assemblées moins formalistes pour laisser plus de place aux interventions des partici­pants.

Les rencontres avec les collègues du CO filles de Sion, du collège de Bagnes, des CO de Monthey et d'Orsières, ont été les premiers jalons de cette «mar­che aux maîtres du A» que le comité entend poursuivre ces prochains mois ... avec l'active collaboration des ensei­gnants concernés.

Roger Fellay

24 25

INI~ttl~,\\NI~lttNS

&J~ Examens d'admission

aux écoles normales 1980

Conformément aux dispositions du règlement du 25 avril 1979 concernant les examens d'admission aux écoles normales, ceux-ci auront lieu selon les indications suivantes.

A. Dates et lieux des examens

Al. Examens écrits AI.I. - Candidates et candidats aux sections primaires et enfantines des dis­tricts de Sierre, Hérens, Sion et Con­they

à Sion, à l'Ecole normale des institutri­ces le 23 mai 1980, à 08.00 heures.

AI.2 - Candidates et candidats aux sections primaires et enfantines des dis­tricts de Martigny, Entremont, St­Maurice et Monthey

à Martigny, au Collège communal le 23 mai 1980, à 08.00 heures.

AI.3 - Candidats à la section «Activi­tés créatrices manuelles» du Valais romand

à Sion, à l'Ecole normale des institutri­ces le 23 mai 1980, à 08. 00 heures.

AI.4 - Remarque Aucune convocation ne sera envoyée aux candidates et aux candidats qui remplissent les conditions prévues sous lettre B, ils ·devront se présenter aux lieu, jour et heure indiqués ci-dessus.

A2. Examens oraux

A2.1 - Candidates des sections primai­res et enfantines

à Sion, à l'Ecole normale des institutri­ces le 4 juin 1980, à 08.00 heures.

A2.2 - Candidats

à Sion, à l'Ecole normale des institu­teurs le 6juin 1980, à 08.00 heures.

B. Conditions

BI. Sections primaires et enfantines

B1.1 - L'examen porte sur le pro­gramme de 2e année du Cycle d'orien­tation, division A.

Sont admis à l'examen les candidates et les candidats - nés avant le 1 er janvier 1967 sous

réserve qu'ils aient suivi avec succès au minimum le programme de la 2e

année du CO, division A, de la 3e

année du CO, division B, ou toute autre formation jugée équivalente;

- âgés de 25 ans au plus.

BI.2 - Les disciplines de l'examen écrit sont les suivantes: - langue maternelle - mathématique - deuxième langue.

BI.3 - Seront convoqués à l'examen oral les candidats qui auront réussi l'épreuve écrite.

BI.4 - Les disciplines de l'examen oral sont les suivantes: - langue maternelle - deuxième langue - chant - dessin - gymnastique.

B2. Section activités créatrices manuelles

B2.1 - Les candidats doivent: - être âgés de 16 à 25 ans - avoir suivi avec succès les deux pre-

mières anées du CO - réussir les examens d'admission.

B2.2 - Les examens portent sur les disciplines suivantes: - langue maternelle - mathématique - activités créatrices manuelles.

J'" "w.y ••••••• y ••••••••• yy •••• yy •••••• y •• ~,y •• y •••••••• , ~~ •• T~~~~----~-~-~~.y--~--l ' , 1 j 1 1 1 1 1

Page 15: L'Ecole valaisanne, mars 1980

1

B2.3 - L'examen oral n'est pas prévu pour les candidats de cette section.

C. Remarques

1. Les candidates et les candidats doi­vent se munir du dictionnaire et du matériel nécessaire pour ecnre (l'emploi du dictionnaire sera auto­risé pour la rédaction exclusive­ment).

2. En admettant à l'école normale les candidats qui ont réussi les exa­mens, l'Etat ne s'engage pas à leur garantir un emploi à la fin de leurs études. Ils sont informés par la pré­sente des difficultés qu'ils pourraient rencontrer sur le marché de l'em­ploi, une fois leur formation ache­vée.

D. Documents nécessaires

1. Formule d'inscription avec curricu­lum vitae et photo (2 ex.).

2. Photocopies, attestées par la direc­tion d'école des notes - de l'année scolaire 1978-1979 - des deux premiers trimestres

1979-1980.

3. Certificat médical, sous pli fermé.

4. Deux enveloppes format CS, non affranchies, avec adresse complète du candidat.

Les directions des collèges et des cycles d'orientation et, au besoin, le Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, tiennent formules et enveloppes à disposition.

Tous ces documents groupés seront envoyés par les directions d'écoles au Service cantonal de l'enseignement pri­maire et des écoles normales, pour le 15 avril 1980 au plus tard.

Le chef du Département de l'instruction publique:

A. Zufferey

26. 27

Décisions du Conseil d'Etat Extrait du procès- verbal de la séance

du 22 lnars 1978

LE CONSEIL D'ÉTAT,

Ouï le rapport de Monsieur le chef du Département de l'instruction publique sur les mesures destinées à éviter la pléthore de maîtres dans l'enseigne­ment primaire;

Considérant qu'il y a lieu, entre autres, dans la situation actuelle, de permettre et de favoriser les interruptions d'acti­vité pour procurer des possibilités de travail aux nouveaux enseignants qui sortent des écoles normales;

Attendu que le règlement sur la prime de fidélité a pour effet d'empêcher ou de limiter ces interruptions, dans le sens qu'un arrêt de travail d'une année fait perdre tout le bénéfice des années antérieures dans le calcul de la prime;

Considérant toutefois que la fidélité à la profession est un élément positif qu'il importe de sauvegarder, et que les mesures prises en vertu de la présente décision ne doivent revêtir qu'un ca­ractère exceptionnel et transitoire, ap­plicable à un secteur nettement délimi­té de la fonction publique;

Sur la proposition du Département de l'instruction publique,

décide:

1. Les interruptions de travail surve­nant dans l'enseignement entre le 1 er

mars 1978 et le 31 août 1982 ne suppriment pas le bénéfice des an­nées antérieures pour le calcul de la prime de fidélité. Cette clause est subordonnée à la condition que les maîtres concernés suivent au mini­mum une semaine par année de cours de perfectionnement agréés par le Département de l'instruction publique.

2. La présente décision est prise à titre exceptionnel en vue de libérer des postes de travail.

3. La situation dans le domaine de l'emploi des enseignants primaires sera revue en 1982 et pourra conduire le Conseil d'Etat à proro­ger les dispositions ci-dessus.

4. Le Service cantonal de l'enseigne­ment primaire et des écoles norma­les et la comptabilité générale de l'Etat sont chargés de l'application des présentes dispositions.

Pour copie conforme, Le Chancelier d'Etat:

G. Moulin

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Page 16: L'Ecole valaisanne, mars 1980

Décisions du Conseil d'Etat Extrait du procès- verbal de la séance

du 22 mars 1978

LE CONSEIL D 'ETAT,

Ouï le rapport de Monsieur le chef du Département de l'instruction publique concernant les mesures destinées à évi­ter la pléthore de maîtres dans l'ensei­gnement primaire;

Considérant qu'il convient, dans le ca­dre des dispositions à prendre, de favo­riser le perfectionnement des jeunes en­seignants surtout, principalement dans la connaissance d'une deuxième langue nationale, en leur recommandant des stages dans des pays étrangers;

Attendu qu'unetelle mesure, favorable sur le plan pédagogique et profession­nel, aurait aussi pour effet de procurer de meilleures possibilités de travail à des maîtres qui seraient sans emploi;

Considérant qu'il y a lieu d 'accorder des avantages aux maîtres de l'ensei­gnement primaire qui suivraient les présentes recommandations ;

Sur la proposition du Département de l'instruction publique,

décide:

1. Les maîtres de l'enseignement pri­maire qui accomplissent un stage d'une année au minimum en vue de leur perfectionnement professionnel, notamment dans le -domaine de la connaissance d'une deuxième langue nationale, bénéficient des avantages suivants:

a) les années de stage comptent comme années de service

- pour l'obtention de la prime d 'ancienneté;

pour l'obtention des titres pé­dagogiques suivant le certifi­cat de maturité pédagogique;

b) ces années de stage ne font pas perdre le bénéfice des années an­térieures dans le calcul de la pri­me de fidélité.

2. Pour être mis au bénéfice des avan­tages précités, les maîtres concernés doivent s'annoncer préalablement au Département de l'instruction pu­blique en lui communiquant les indications relatives au stage envisa­gé (lieu , nature, durée) et en obtenir l'autorisation. A la fin de celui-ci, une attestation sera transmise au Départemen t.

3. La présente décision prend effet au 1 er septembre 1978. Elle vaut jus­qu'au 31 août 1982. A la fin de cet­te période de quatre ans, la situation dans le domaine de l'emploi des en­seignants primaires, l'effet des mesu­res arrêtées ci-dessus permettront de décider de la prorogation éventuelle des présentes dispositions.

4. Le Service cantonal de l'enseigne­ment primaire et des écoles norma­les et la comptabilité générale de l'Etat sont chargés de l'application des présentes dispositions.

Pour copie conforme, Le Chancelier d'Etat:

G. Mo ulin

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Premier séminaire sur le développement régional

Un semmaire sur le développement régional aura lieu selon les indications suivantes:

Thème: Développement régional: problémati­que et perspectives. Le cas de la région de Sierre.

Date: Mercredi, 23 avril 1980, toute la jour­née.

Lieu: Sierre. L'endroit preCIS sera indiqué avec les avis d'admission qui seront adressés à chaque participant.

Participants: 30 enseignants de l'école primaire. Seu­les seront retenues les 30 premières ins­criptions.

Inscriptions: Les annonces de participation doivent être adressées sur formules libres, au plus tard jusqu'au 10 avril 1980 à M. Gérald Grand, professeur, 49 , rue de Lausanne, 1950 Sion, téléphone (027) 22 86 06. Indiquer avec précision le nom, le prénom et l'adresse.

Organisation: Jeunesse et économie Département de l'instruction publique Société pédagogique valaisanne.

Coordination: M. Gérald Grand, professeur, 49 , rue de Lausanne, 1950 Sion.

Direction: Association suisse pour le plan d'amé­nagement national, ASPAN, section du Valais.

Frais: Les frais de déplacement et de repas sont pris en charge par les participants. Il n'est pas facturé de frais d'inscrip­tion.

Congé du mercredi matin Les participants sont priés de deman­der le congé du mercredi matin à l'autorité scolaire communale. Le Dé­partement de l'instruction pub!igue accorde ce congé dans la mesure ou Il a été décidé par la commission scolaire ou par la direction d'école.

Programme Le programme de ce séminaire com­prend 4 volets, à savoir:

1. Notion de la région Définition de la loi sur l'aide aux investissements dans les régions de montagne (LIM), place de la région dans le contexte suisse et valaisan , son organisation et son fonctionnement , participation du citoyen aux processus de décision , perspectives de l' idée régionale.

2. L 'aspect économique du développe-l11. ent régional

L'homme au centre des préoccupa­tions, démographie et marché du tra­vail , les secteurs économiques, la région peut-elle représenter un f~cteur de dynamisme économique et SOCIal?

3. L es infrastructures support du déve-loppement .

La place de l'aménagement spatIal dans le développement régional, don­nées spatiales et urbanisation, forma­tion et santé publique, culture, loisirs et sports, équipements publics, rôle ?es transports, l'attractivité de l'habItat moyen de lutter contre l'exode.

4. La région: u topie ou réalité

La région dans le cadre politique va~ai­san , son intégration dans la co~ceptlOn directrice cantonale, autonomIe com­munale et collaboration intercommu­nale.

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Page 17: L'Ecole valaisanne, mars 1980

Les indications qui suivent devraient servir l'introduction succincte aux dif­férentes disciplines du développement régional et permettre l'éclosion d'un

débat aussi large que possible sur des sujets qui devraient préoccuper chaque citoyen désireux de contribuer au deve­nir de sa région.

Horaire

Heures Thèmes et discussion

08.00 - 08.15 Introduction au séminaire 1 08.15 - 09.00 Qu'est-ce que la région?

09.15 - 10.15 Les aspects économiques du développement régional

10.15 - 10.30 Pause-café

Animateurs

Gérald Grand Géo Bétrisey

Jean-Daniel Praz Jean-Michel Buchard Jean-Claude Seewer

10.30 - 11.30 Conception de développement, résultat d'une prise de conscience régionale Géo Bétrisey

14.00 - 14.45 Développement régional et aménagement du territoire Charles-André Meyer

15.00 - 15.45 Les transports au service du développement régional Charly Quinodoz

15.45 - 16.00 Pause-café

16.00 - 17.30 Table ronde: la région , utopie ou réalité? animée par: Jean-Paul Revaz, préposé à l'économie montagnarde Charles-André Monnier, sous-préfet du district de Sierre Géo Bétrisey Raymond Vouilloz, préfet du district de Martigny.

Le chef du Département de l'instruction publique

A. Zufferey

30 31

Informations SPVal

Une bonne nouvelle ... Dans son rapport d'activité 1978-1979, la Commission des intérêts matériels de la SPVal avait promis de vous tenir au courant de l'évolution de ses travaux en ce qui concerne la conclusion d'un contrat collectif d'assurance frais médi­caux et pharmaceutiques et hospitalisa­tion. Elle vous avait informé de l'état de cette étude au début de la présente année scolaire. Une douzaine de com­pagnies ont répondu à nos demandes et nous ont fait parvenir des offres.

L'étude de ces diverses propositions touche maintenant à sa fin et nous avons eu le plaisir de constater que cer­taines offres étaient très intéressantes. Afin de permettre à chacun d'étudier ces propositions en toute quiétude, nous nous proposons de faire parvenir à chaque membre SPVal les éléments principaux de cette assurance collective et le montant des différentes primes.

Nous vous suggérons de votre côté de vous informer sur les primes et presta­tions de votre police d'assurance ac­tuelle de manière à pouvoir comparer de la façon la plus complète et la plus détaillée possible votre situation et nos propositions. Dans une étape ultérieu­re, nous nous proposons de réunir les personnes intéressées par notre offre et de leur offrir ainsi l'occasion de poser les questions qui les préoccuperaient et de recevoir des informations plus com­plètes que celles que l'on peut donner par écrit.

Nous sommes persuadés que l'offre qui vous sera transmise vous surprendra très agréablement et vous permettra de réaliser de substantielles économies. S'il n'y a aucun lien de cause entre les deux, il se trouve que cette bonne nou­velle coïncide avec ... une moins bonne.

Dans son dernier rapport d'activité, la CIM évoquait également les perspecti­ves financières de la SPVal. Sans avoir

eu la possibilité d'étudier en détail cel­les-ci, la CIM laissait clairement enten­dre qu'une augmentation de cotisations devrait être envisagée à brefs délais. Cette augmentation, prévisible et pré­vue en août 1979 au moment de la rédaction du rapport d'activité, deve­nait hélas nécessaire et urgente après le bouclement des comptes et leur présen­tation lors de l'assemblée des délégués du 1 er décembre 1979. Aussi les délé­gués à l'unanimité acceptèrent-ils d'augmenter les cotisations mensuelles dans une fourchette de 2 à 4 francs. Cette souplesse dans l'augmentation avait été proposée aux délégués afin de permettre une étude plus précise des nécessités futures.

Il s'est avéré qu'une augmentation de 2 francs aurait permis - dans l'immédiat - d'équilibrer de justesse le budget. Cette augmentation n'aurait toutefois permis qu'un équilibre précaire et mo­mentané. Toute constitution de réser­ves tout comme toutes dépenses impré­vues et imprévisibles (défense juridi­que, situation de crise ... ) auraient été exclues. Le comité a donc opté pour une augmentation plus importante afin de pouvoir constituer un fond de réser­ve. La situation de la FMEF laissant envisager une probable augmentation de cotisations, le comité a donc décidé, après de longues délibérations, d'opter pour une augmentation de Fr. 4.-, in­cluant une éventuelle majoration d'un franc des cotisations de la FMEF.Les retenues appliquées dès le mois de mars se monteront donc à Fr. 10.­répartis à raison de Fr. 7.- (éventuelle­ment Fr. 6.-) à la SPVal, Fr. 3.- à la FMEF. Il est à remarquer par ailleurs que la SPVal ristourne Fr. 10.- par année et par membre aux sections de districts. La cotisation annuelle nette par mem­bre se monte donc à Fr. 74.- (éventuel­lement Fr. 64.-).

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Page 18: L'Ecole valaisanne, mars 1980

Parmi les causes de cette augmentation, relevons avant tout la multiplication des problèmes qui se posent à la SPVal. La coordination romande, à mesure qu'elle devient plus effective et plus généralisée, exige également des recherches et une préparation des séan­ces qui permettent à nos représentants aux diverses commissions romandes de faire valoir une position valaisanne fondée sur une argumentation solide. Si les frais des séances incombent à la SPR, ceux de la préparation sont à la charge de la SPVal. Le souci constant de la SPVal d'être considérée comme un interlocuteur valable par le Dépar­tement de l'instruction publique, qui se concrétise dans certaines commissions mixtes ou paritaires, demande égale­ment une étude sérieuse des problèmes à débattre. Elle exige également dans de nombreux domaines la définition d'une ligne générale pour les prochai­nes années, parfois même pour des di­zaines d'années. Que l'on songe ici à l'AGF, à la remise en cause de la for­mation des enseignants, à la refonte de la loi scolaire actuelle qui devra être soumise au peuple en 1983 ... Tous ces problèmes sont d'une grande importan­ce et une fois les décisions prises, il sera vain de vouloir les modifier avant des années.

Que l'on songe encore au souci de plus en plus manifeste du comité de prendre l'avis de tous les enseignants en les consultant directement. Les nombreu­ses réponses aux questionnaires sur la semaine de cinq jours (plus de 750) et sur le travail à temps partiel (plus de 650) prouvent que les enseignants ont envie de donner leur avis sur les ques­tions importantes. Mais la préparation

de tels questionnaires, leur distribution, leur dépouillement, l'analyse des résul­tats ne vont pas non plus sans travail et sans frais.

L'augmentation du coût de la vie: transports, taxes postales et téléphoni­ques, frais de séances, influence égale­ment l'équilibre financier de notre so­ciété.

Le problème de plus en plus grave de la pléthore des enseignants primaires nous préoccupe également. Les inci­dences qu'il ne faut pas sous-estimer sur les nominations et les licenciements provoquent de plus en plus d'interven­tions de la SPVal pour défendre ses membres. On ne peut pas exclure que l'un ou l'autre cas plus aigu nécessi­te un jour le recours à la justice. Cer­tains collègues romands en ont fait l'expérience, qui ont dû recourir jus­qu'au Tribunal fédéral pour faire re­connaître leurs droits!

Vos délégués ont été unanimes à recon­naître la nécessité de cette augmenta­tion. Je suis persuadé que vous saurez, comme eux, admettre le bien-fondé de cette décision qui permettra à votre co­mité et à vos représentants de mettre tout en œuvre pour le bien de notre profession et de l'école valaisanne!

N. B. - Les personnes qui désireraient obtenir des renseignements ou faire part de leurs réactions sur l'un ou l'au­tre des objets ci-dessus peuvent le faire à l'adresse de la Comm,ission des inté­rêts I1'latériels de la SP Val:

Gaspard FOURNIER Mont-Noble 20

3960 SIERRE

32 33

A ssociation romande des praticiens en service éducatif itinérant

Constitution d'une

association romande de praticiens

Rappelons d'abord en quelques mots ce que sont les services éducatifs itinérants (SEI).

Ces services, en collaboration étroite avec la famille, assurent la prise en charge des enfants présentant des pro­blèmes de développement, dès la nais­sance et jusqu'à l'intégration dans une structure pédagogique appropriée.

C'est à Lausanne en 1979, qu'en pré­sence d'une vingtaine de personnes, s'est constituée l'Association romande des praticiens en Service éducatif itiné­rant.

Cette association a pour buts:

- d'informer le public, de le sensibili­ser à la nécessité d'une prise en charge précoce de l'enfant

- d'informer plus spécifiquement les professionnels s'occupant de la Peti­te Enfance, (maternités, cliniques de

L'école secondaire de Morat, section française, met au concours pour le dé­but de l'année scolaire 1980/1981 (18 août), poste de

maître ou maîtresse secondaire

de formation littél~aire ou scientifique avec éventuelle fonction de

pédiatrie, institutions, services mé­dico-pédagogiques, pédiatres, méde­cins généralistes, travailleurs so­ciaux, sages-femmes, infirmières, or­ganismes fédéraux et cantonaux, A.I., O.F.A.S.)

- de promouvoir la reconnaissance de la fonction

- d'assurer le perfectionnement des praticiens.

Pour l'année 1979-1980, l'association a choisi comme thème de perfectionne­ment:

l'infirmité motrice cérébrale.

Des renseignements supplémentaires ainsi que des bulletins d'adhésion peu­vent être obtenus à l'adresse suivante:

Association romande des praticiens en service éducatif itinérant, 1411 GIEZ, tél. (024) 24 28 69.

responsable de la sec­tion française. Adresser offres avec copies des diplô­mes d'enseignement, certificats éven­tuels et curriculum vitae jusqu'au 15 avril 1980 à la Direction de l'Ecole se­condaire de Morat.

Pour tous renseignements s'adresser à la direction de l'école, section françai­se, tél. (037) 71 45 45 ou privé 71 20 32.

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Page 19: L'Ecole valaisanne, mars 1980

ANDRÉ BIOLLAZ

L 'Histoire de l'aviation en Valais L 'histoire valaisanne possède de multiples facettes. Mais personne jusqu'à maintenant ne s'était penché sur l'évolution de l'aviation civile et militaire dans notre canton. A ujourd'hui, cette lacune est heureusement comblée grâce au magmfique ouvrage qui sortira de presse en avril prochain. L'auteur, M. André Biollaz, de Sion, a écrit (d 'Histoire de l'aviation en Valais)) non seulement avec la précision et l'honnêteté de l'historien, mais surtout avec l'enthousiasme du témoin. Né en 1931, M. Biollaz grandit à l'ombre des avions de Châteauneuf Son père fut le gardien de l'aéro­drome. De 1936 à 1943, sa famille exploita le Café de l'Aéroport. Passionné par l'aviation, M. André Biollaz accomplit un apprentissage à la direction des aérodromes mIlitaires de Sion et fit ses pre­miers vols en double commandes en 1949. Aujourd'hui employé à la DAr, il continue à pIloter pour son plaisir. Durant de longues années, M. André Biollaz n'a cessé de recueIllir des documents, des photos, des archives, des anecdotes sur l'aviation valaisanne. Ce véritable travaIl de bénédictin a permis la réa­lisation de cette première histoire illustrée. Du départ du ballon (( Wega)) à Sion, le 3 octobre 1898, au trafic aérien actuel, l'aviation valaisanne a connu une évolution en dents de scie. A vec précision, n'omettant ni les détails historiques, ni les aspects techniques, s'appuyant sur des documents authentiques, M. Biollaz raconte cette passionnante histoire: d'abord, les vols de Chavez, Biélovucic, Bider au-dessus des Alpes et du Simplon, les meetings aériens avec l'ambiance de l'époque, les exploits des premiers pt/otes valaisans, ces Jean Broccard, Jean-René Pierroz, Edouard Mussler, Joseph Volken. .. que rien ne semblait arrêter. Un important chapitre est consacré à la création de l'aérodrome de Châteauneuf, inauguré en 1935, mais dont les premières démarches administratives datent de 1928 déjà. (d 'Histoire de l'aviation en Valais)) ne pouvait passer sous SIlence les activités de la section valai­sanne de l'Aéro-Club de Suisse ni celles des groupements de vol à voile et à moteur, sans oublier les premiers sauvetages en montagne et /'intrépidité des pIlotes des glaciers. L'aviation commerciale constitue un volet intéressant de l'ouvrage de M. André Biollaz qui attribue une large place à /'ins­tallation de notre armée de l'air à Châteauneuf et à l'activité de l'aérodrome durant la guerre. Cette rétrospective de près d'un siècle d'aviation est jalonnée d'heures lumineuses et d'épisodes sombres. Mais jamais les pionniers n'ont perdu leur engouement. Cette même flamme a guidé la plume de M. Biollaz dans ce livre qui passionnera les lecteurs de tous âges, du Valais et d'ailleurs.

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Il règlera le montant à réception, soit au total Fr. __ _ 1 (port et emballage en sus) au ccp. 19 - 25425, Editions Haut-1 de-Cry, CP 3084, 1951 Sion.

1 Nom: --------_____ _

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1 Tél. ___ / ________ _

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011 Date: --------------

\ Signature ------------ 1

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Les éditions (( UN/MUSE)) présentent

A CLOCHE - PAUPIÈRE Poèmes de Jean-François HOCEDEZ

Recueil imprimé en Suisse sur les pres­ses de l'imprimerie PILLET à Marti­gny (Valais).

Jean-François HOCEDEZ est né à Dot­tignies (Belgique) le 23 novembre 1931. Professeur de français en Afrique noire, en Belgique, il enseigne actuellement à Vou vry en Suisse.

Avec son épouse et ses cinq enfants, il goûte la tranquillité de la montagne au hameau de Miex sur Vouvry.

Membre de la société des poètes «UNI­MUSE» Diplôme d'honneur de la société des poètes et artistes de France Prix de l'Aspic 1973 Lauréat du concours «Les meilleurs poèmes à dire» 1976-1977.

Ses sources d'inspiration: La nature projetée à l'intérieur de moi, l'amour, l'enfance, l'avenir de l'hom­me, l'insolite, la mort. ..

Pour Jean-François Hocedez, la poésie est une semence de mots jaillis de l'or­gasme de l'esprit.

Publications antérieures: «Face au gibet» volume réunissant 4 plaquettes: Prophéties - Phantasmes -Accordailles - Litanies. «La soif» «Reliquaire» (prix de l'Aspic 1973) «Altitude»

Le présent recueil «A CLOCHE -PAUPIÈRE», dans une succession ~e flasches groupés en tranches de VIe nous invite à un renouveau de spiritua­lité.

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Page 20: L'Ecole valaisanne, mars 1980

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