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ÉDITO Section Académique du SE-UNSA 33bis rue de Carros 33074 BORDEAUX CEDEX Tél. 05.57.59.00.20 Fax 05.56.31.36.17 Courriel : [email protected] Site académique : http://sections.se-unsa.org/bordeaux Site national : http://www.se-unsa.org Directeur de la publication : Christian BASSET Dépôt légal 3 ème Tr. 2009 N° CPPAP : 0113 S 07660 Imprimerie du Syndicat des Enseignants-UNSA ISSN 1638-7759 Dispensé de timbrage BORDEAUX CTC BORDEAUX CTC BORDEAUX CTC BORDEAUX CTC N° 104 - Septembre 2009 - 0,60 € d'Aquitaine Sommaire 1 Edito 2 Le SE-UNSA dans l'académie de Bordeaux 3 IUFM de Bordeaux Dernières générations de stagiaires IUFM Hors classe des PLP Session 2010 : concours 4 Statut du professeur d'EPS Mutation d'EPS CPE : pas de moyens de remplacement 5 à 8 Bulletin d'adhésion 9 Enseignement Général et Professionnel Adapté Réforme de la voie professionnelle 10 Baisse du pouvoir d'achat Retraite et avantages familiaux Retraite complémentaire PEGC : raccourcissement des échelons de la classe exceptionnelle 11 Billet d'humeur Vos propositions pour notre école ! 12 Les questions de rentrée Une nouvelle année scolaire commence. Le chan- gement de ministre n'y changera rien, les fos- soyeurs de l'Ecole Publique sont toujours dans la place. La publication durant l'été des décrets sur la masterisation, ainsi que la confirmation des 16 000 suppressions de postes prévues pour la rentrée 2010 nous confortent dans cette idée. C'est tout le système éducatif qui est en danger. Des réformes sont nécessaires, mais pas celles dont l'unique objectif est de faire des économies. D'autres sont possibles. Nos propositions sont prêtes, le nouveau ministre doit nous entendre. Cette année encore donc, budget, em- ploi, questions éducatives seront au coeur de nos préoccupations, mais aussi les problèmes liés à la retraite, au pou- voir d'achat, au dialogue social quasi inexistant, au paritarisme remis en cause, etc... Plus que jamais, avec vous, il faudra agir pour ne pas subir. Alors si vous voulez défendre notre Ecole Publi- que, si vous estimez qu'un contrepoids social est indispensable, si au plan personnel vous voulez être écouté, conseillé et défendu, n'attendez plus : syndiquez-vous au SE-UNSA si ce n'est pas en- core fait ! Christian BASSET Secrétaire Académique

L'enseignant d'aquitaine

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L'enseignant d'aquitaine du SE-UNSA

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ÉDITO

Section Académique du SE-UNSA 33bis rue de Carros

33074 BORDEAUX CEDEX Tél. 05.57.59.00.20 Fax 05.56.31.36.17

Courriel : [email protected] Site académique : http://sections.se-unsa.org/bordeaux

Site national : http://www.se-unsa.org Directeur de la publication : Christian BASSET Dépôt légal 3ème Tr. 2009 N° CPPAP : 0113 S 07660 Imprimerie du Syndicat des Enseignants-UNSA ISSN 1638-7759

Dispensé de timbrage BORDEAUX CTCBORDEAUX CTCBORDEAUX CTCBORDEAUX CTC

N° 104 - Septembre 2009 - 0,60 €

d'Aquitaine

Sommaire

1 Edito 2 Le SE-UNSA dans l'académie de

Bordeaux 3 IUFM de Bordeaux Dernières générations de stagiaires

IUFM Hors classe des PLP Session 2010 : concours 4 Statut du professeur d'EPS Mutation d'EPS CPE : pas de moyens de remplacement

5 à 8 Bulletin d'adhésion 9 Enseignement Général et Professionnel

Adapté Réforme de la voie professionnelle 10 Baisse du pouvoir d'achat Retraite et avantages familiaux Retraite complémentaire PEGC : raccourcissement des échelons

de la classe exceptionnelle 11 Billet d'humeur Vos propositions pour notre école ! 12 Les questions de rentrée

Une nouvelle année scolaire commence. Le chan-gement de ministre n'y changera rien, les fos-soyeurs de l'Ecole Publique sont toujours dans la place. La publication durant l'été des décrets sur la masterisation, ainsi que la confirmation des

16 000 suppressions de postes prévues pour la rentrée 2010 nous confortent dans cette idée.

C'est tout le système éducatif qui est en danger. Des réformes sont nécessaires, mais pas celles dont l'unique objectif est de faire des économies. D'autres sont possibles. Nos propositions sont prêtes, le nouveau ministre doit nous entendre.

Cette année encore donc, budget, em-ploi, questions éducatives seront au coeur de nos préoccupations, mais aussi les problèmes liés à la retraite, au pou-voir d'achat, au dialogue social quasi inexistant, au paritarisme remis en cause, etc...

Plus que jamais, avec vous, il faudra agir pour ne pas subir.

Alors si vous voulez défendre notre Ecole Publi-que, si vous estimez qu'un contrepoids social est indispensable, si au plan personnel vous voulez être écouté, conseillé et défendu, n'attendez plus : syndiquez-vous au SE-UNSA si ce n'est pas en-core fait !

Christian BASSET Secrétaire Académique

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Le SE-UNSA dans l'académie de BORDEAUX, c'est une équipe à votre service répartie dans

une section académique et cinq sections département ales. Des militants disponibles, à votre écoute, pour vous défendre, vous informer, vous conseiller. Des élus dans toutes les CAPA ou FPMA. Tous corps confondus, le deuxième syndicat du second degré dans l'académie. A la section académique : 33 bis rue de Carros, 33074 BORDEAUX CEDEX

Secrétaire académique : Christian BASSET ���� les lundi, mercredi, jeudi et vendredi matin

Responsable Lycées-Collèges, Certifiés-Agrégés : Evelyne BRUN ���� les mardi et jeudi

Responsables LP-Greta-CFA, PLP : Rahim EL MOUAHID ���� tous les matins sauf mercredi Christian BASSET ���� les lundi, mercredi, jeudi et vendredi matin

Responsable EPS : Jean Pierre MARTIN ���� le vendredi

Responsable vie scolaire, CPE : Laurence GATINEAU ���� les mercredi après-midi et jeudi matin Frédéric MARCHAND ���� le jeudi

Responsable "retraités", calculs de pensions, simulations, problèmes PEGC : Jean Louis BASTARD ���� le mercredi matin

Responsable non titulaires : Bernard SOULET ���� le mardi

Responsable "Jeunes enseignants" : Frédéric MARCHAND ���� le jeudi

Dans les sections départementales

Dordogne : Bourse du Travail, 26 rue Bodin, 24029 PERIGUEUX CEDEX � 05.53.53.42.32 � 05.53.35.20.92 e-mail : [email protected] Secrétaire Départemental : Stéphane CROCHET Responsable 2nddegré : Frédéric MARCHAND

Gironde : 33 bis rue de Carros, 33074 BORDEAUX CEDEX � 05.57.59.00.30 � 05.57.59.00.39 e-mail : [email protected] Secrétaire Départementale : Evelyne FAUGEROLLE Responsable 2nddegré : Evelyne BRUN

Landes : Clos Michel-Ange, 830 av. du Maréchal Foch, 40000 MONT DE MARSAN � 05.58.46.24.24 � 05.58.46.68.55 e-mail : [email protected] Secrétaire Départemental : Bertrand SUBSOL Responsable 2nd degré : Laurence NAUMOT

Lot et Garonne : 4 rue Jean Terles, 47000 AGEN � 05.53.48.12.12 � 05.53.48.12.13 e-mail : [email protected] Secrétaire Départemental : Sylvain PICARD Responsable 2nddegré : Alain BROUSSE

Pyrénées Atlantiques : 12 rue des Alliés, 64000 PAU � 05.59.82.57.40 � 05.59.82.57.45 e-mail : [email protected] Secrétaire Départemental : Jérôme FALCUCCI Responsables 2nd degré : Patricia ESCAPIL, Fabienne ROUSSEAU

En dehors des jours indiqués, il y aura toujours quelqu'un pour vous répondre ou prendre votre message et le transmettre.

Vos élus du SE-UNSA aux C.A.P.A. (Commissions Administratives Paritaire s Académiques)

et F.P.M.A. (Formations Paritaires Mixtes Académiqu es)

Ce sont eux qui siègent dans les Commissions au cours desquelles sont traités tous les problèmes liés à la carrière : première affectation, mutations, avancement d'échelon, notation administrative, etc.

PEGC Jean Louis BASTARD Josette CONSTANT Patrice SOUCHAL Françoise COQUEREL

PLP

Christian BASSET Rahim EL MOUAHID

Certifiés Evelyne FAUGEROLLE Patricia ESCAPIL Laurence NAUMOT Fabienne ROUSSEAU

CPE

Frédéric MARCHAND Laurence GATINEAU

EPS Philippe LAHITEAU Jean François GARRIC

Agrégés Liza MARTIN Jean Charles POURTIER

Directeurs de SEGPA Laurent MORISSET Elisabeth VIDAL

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IUFM de Bordeaux : stabilité du nombre de stagiaires

Ces dernières années, le nombre de stagiaires à l'IUFM de Bordeaux baissait fortement d'année en année. Ils sont stables cette année par rapport à la rentrée dernière et ce pour la totalité des corps.

L'académie compte aussi 27 stagiaires en situation PLP et 39 stagiaires en situation certifiés ou agrégés, le plus souvent issus des concours internes.

Ces trois dernières années, les responsables du SE-UNSA académique n'ont cessé de dénoncer à chaque occa-sion (groupes de travail, CTPA, ouverture des CAPA et FPMA du mouvement) les fermetures des concours internes d'année en année plus nombreuses.

Aussi nous enregistrons avec satisfaction la réouve rture à la session 2010 du CAPEPS interne et du concours interne CPE qui avaient été fermés en 2006 , de même que le CAPLP interne Lettres-Histoire ou le CAPES interne lettres classiques fermés en 2009.

Corps Rentrée 2005 Rentrée 2006 Rentrée 2007 Rentrée 2008 EPS 65 31 29 28 CPE 33 16 15 16 PLC

certifiés-agrégés 459 378 340 290

PLP 52 46 34 27 Total 609 471 418 361

Rentrée 2009 31 17

291

31 370

SESSION 2010 CONCOURS DU SECOND DEGRÉ

(B.O. spécial n° 7 du 16 juillet 2009)

Ouverture des inscriptions pour tous les concours : Jeudi 10 septembre 2009

Fermeture du serveur d'inscription : Mardi 20 octobre 2009 à 17 heures

Dossier d'inscription à retourner avant le lundi 16 novembre 2009 à minuit .

Adresse Internet : www.education.gouv.fr/siac2 Pour tout renseignement, veuillez consulter le BO spécial n° 7 du 16 juillet 2009.

Pour les programmes des différents concours, la nature des épreuves, les rapports des jurys des années précédentes, consultez www.education.gouv.fr/recrutement

Dernières générations de stagiaires IUFM... L'année qui vient de s'écouler a vu le gouvernement avancer dans la réforme du recrutement de enseignants au niveau MASTER 2. Si l'année en cours (transitoire) ressemblera encore aux précédentes, à partir des concours 2011, les futurs enseignants seront recruté niveau M2 et ne seront fonctionnaire/stagiaire qu'après le M2. Les stagiaires IUFM sous leur forme actuelle n'existeront probablement plus.

Au SE-UNSA, nous sommes attachés à une forma-tion au métier d'enseignant dans un même lieu pour tous et avec des parcours communs. Dans le cadre de la ré-forme en cours, s'ils semble malheureusement acquis que les futurs étudiants seront recrutés au niveau M2, des enjeux essentiels persistent malgré tout.

La place et le contenu des concours orienteront de manière forte la formation des futurs enseignants.

Au SE-UNSA, nous refusons une formation qui ne

prendrait qu'un caractère disciplinaire et ne laisserait pas de place à la professionnalisation, à la pédagogie, à la connaissance de l'élève, à l'éducatif, à la connaissance du système éducatif, à l'apprentissage du travail en équipe…

C'est pourquoi avec notre fédération l'UNSA EDUCA-TION, nous avons fait des propositions pour une admis-sibilité à la fin du M1 et une admission en fin de M2. Ceci permettrait de ne pas laisser un grand nombre d'étu-diants sans solutions à la fin du M2 (vous pourrez retrou-ver nos propositions sur notre site) et également de don-ner un contenu professionnalisant à la seconde année dans une alternance formation à l'IUFM et stage de prati-que.

Pour le SE-UNSA, enseigner est un métier, notre Ecole a besoin de former des enseignants pédagogues et éducateurs pour répondre aux défis de demain.

Hors classe des PLP :

Comme promis dans "L'Enseignant d'Aquitaine" de juin 2009, vous trouverez sur le site académique du SE-UNSA (http://sections.se-unsa.org/bordeaux) une analyse-bilan précise et chiffrée des résultats du tableau d'avancement de la hors classe des PLP étudié en CAPA le 1er juillet 2009.

Rahim EL MOUAHID

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Dans le bulletin n° 816 du 27/06/2009, du SNEP, Bernard CHAR-LIER et Serge CHABROL déclarent : "le statut particulier du professeur d'EPS : une nécessité pour préserver le sens de notre métier". Soyons leur reconnaissant de cette franchise qui ouvre le débat. Sous tutelle de l'armée, des méde-cins, concurrencée par le sport fédéral, l'EPS a pu conquérir de haute lutte sa place dans l'Education Nationale. "Discipline scolaire à part entière et entièrement à part", comme le disait Alain Hebrard, elle ne peut se conten-ter de transmettre des connaissances et des savoirs d'ordre purement techni-que comme les maths, ou la physique, ou permettre à l'élève d'acquérir une culture humaniste comme le français ou l'histoire-géographie. Beaucoup plus que les autres disci-plines, l'EPS doit apporter des répon-ses aux grands enjeux de société que sont la santé et la citoyenneté. La transmission d'une culture corporelle est le 3ème objectif, et il serait intéres-sant de fixer les limites sportives de

cette culture, les sports étant extrême-ment codifiés, ils limitent la motricité. Notre analyse souligne donc le ca-ractère particulier de l'EPS en tant que discipline scolaire, mais c'est pour en montrer la richesse puisqu'elle dé-passe les transmissions culturelles disciplinaires en apportant une part considérable à la résolution des pro-blèmes de société. C'est en raison de nos compétences et de notre efficaci-té, qu'il nous paraît absolument aber-rant de ne pas bénéficier du statut de certifié, qui est autrement plus avanta-geux que celui de professeur d'EPS. Nous sommes payés 11 % de moins de l'heure que nos collègues. Sur 41 ans de carrière, un certifié ef-fectue 26 368 H, un professeur d'EPS 29 520, soit 3 152 heures de plus. Ce-la représente 98 140 euros de manque à gagner, ou 4 ans ½ de travail en plus… A l'heure où l'on reparle de retarder l'âge de la retraite pour les 37 % de plus de 55 ans encore en activité, dont ces privilégiés d'enseignants, est-il raisonnable de revendiquer un statut

qui nous fait travailler plus que nos collègues ? L'animation du sport scolaire pour la majorité des enseignants qui s'en donnent la peine, c'est vraiment du boulot ! Du travail administratif d'abord, des entraînements entre midi et 14 heures, des trajets qui n'en finissent pas pour les compétitions, des attentes interminables des parents à la des-cente du bus. Et que dire du stress du professeur d'EPS, sans cesse sous pression des impératifs de sécurité ? Quant aux conditions de travail… Combien d'en-tre nous bénéficient de salles chauf-fées ? Combien d'heures effectuons-nous dehors, parfois sous la pluie ? Alors si statut particulier il doit y avoir, qu'il soit au moins avantageux ! En attendant, le SE-UNSA persiste et signe en revendiquant 18 heures et le statut de certifié pour les ensei-gnants d'EPS, par dignité, par souci d'égalité, et pour un ancrage définitif à l'Education Nationale.

Jean Pierre MARTIN

Statut de professeur d'EPS

CPE : Pas de moyens de remplacement Si nous pouvons nous satisfaire pour nos collègues TZR ayant bénéficié d'une mesure de carte scolaire lors du mouvement intra 2009, et qui ont vu ainsi leur situation se stabiliser par l'obtention d'un poste fixe, en revanche que penser des moyens de remplacement pour l'année à ve-nir ? Des 45 TZR CPE qui existaient l'an passé, ne restent que 29 personnels remplaçants couvrant l'académie, avec pour certains départements, une situation plus que déli-cate. En effet, les départements 47 et 24 ne sont pourvus que 2 TZR, le 64 de 3 et le 40 de 4. Le département 33 reste le plus pourvu avec un total de 15 TZR. Pour pallier à certaines situations d'établissements res-

tés sans CPE en cette rentrée, l'administration, contraire-ment à l'an passé, a nommé dès septembre un certain nombre de contractuels, 14 à la date du 9 septembre. Il va de soi que pour nos collègues contractuels qui, pour cer-tains, avaient attendu janvier l'an passé pour obtenir un poste, ces nominations sont tombées à point nommé. Il n'en reste pas moins que certains établissements res-tent actuellement avec des besoins non pourvus, et que la question des remplacements à venir reste entière. Nous ne pourrons pas nous satisfaire d'heures d'Assis-tants d'Education pour faire face à ces situations.

Laurence GATINEAU

Mutations EPS Plus de 700 points étaient nécessaires pour intégrer l'aca-démie de Bordeaux en 2009, et même en cas de satisfac-tion le mouvement intra-académique revêt l'allure d'un véri-table parcours d'obstacle. 32 suppressions de zones, les collègues en mesure de carte scolaire étant affectés sur poste avec des fortunes diverses… des lycées très prisés ont été ainsi obtenus avec un barème très faible, alors que d'autres se voyaient mutés au plus loin de leurs voeux avec le plus grand nom-bre de points. Cette situation a généré un blocage du mou-vement pour ceux qui souhaitaient changer de poste. A l'arrivée, un seul collègue a été muté dans les Pyré-nées Atlantiques avec 1 502 points, deux en Lot et Ga-ronne, le barème dans les Landes était de 764,2… il fallait 637 points pour la Gironde. Il en résulte des situations dramatiques, collègues sépa-rés de leur conjoint depuis 7 ans non mutés, enseignants

envoyés aux fins fonds de la Dordogne quand compagne ou compagnon vit dans les Pyrénées Atlantiques… Le SE-UNSA est intervenu auprès des services recto-raux pour obtenir une plus grande prise en compte des situations familiales et les barèmes devraient être revus l'an prochain. Dans ce contexte déjà très difficile, comment ne pas souligner l'importance de la façon dont les collègues doi-vent effectuer leurs voeux ? Nous avons pu ainsi constater que faute d'avoir émis des voeux intermédiaires, des collè-gues mal informés désireux d'intégrer les Pyrénées Atlanti-ques ont été mutés par extension au nord de la Dordogne avec un barème en chute libre. Le SE-UNSA et ses commissaires paritaires se tiennent à votre disposition pour vous informer de la formulation, n'oubliez pas de les contacter lors du prochain mouvement.

JPM

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La circulaire n° 2009-060 du 24/04/2009 relative a ux orientations pédagogiques pour les enseignements géné-raux et professionnels adaptés dans le second degré défini cinq champs professionnels : habitat, hygiène alimentation services, production industrielle, vente distribution magasi-nage, espace rural environnement. Des documents res-sources qui complètent et illustrent la circulaire sont en ligne sur http://eduscol.education.fr. Ces documents res-sources s'articulent autour : • d'une présentation du champ professionnel ; • d'exemples d'activités professionnelles de référence ; • d'une typologie des activités de formation en classes de

quatrième et de troisième ; • d'éléments sur l'organisation fonctionnelle d'un plateau

technique.

Cette circulaire "complète la circulaire n° 2006-1 39 du 29 août 2006 et annule et remplace la circulaire n° 98-129 du 19 juin 1998 et la note de service n° 98-128 du 19 juin 1998. Elle reprend tous les aspects de la formation des élèves de SEGPA.

Elle confirme l'existence d'une dotation horaire fléchée et identifiée, affectée à la SEGPA.

Elle rappelle l'obligation d'offrir la possibilité à tous les élèves de l'enseignement adapté d'accéder à une forma-tion les conduisant à une qualification de niveau V.

A ce sujet, la généralisation du Bac Pro 3 ans et l'insuffisance de places en CAP rendent plus diffic ile encore la poursuite d'étude des élèves de SEGPA dans les Lycées Professionnels ou EREA de l'Educa-tion Nationale. La circulaire confirme que l'effectif de chaque section ne doit pas excéder 16 élèves. Par contre aucun seuil d'ef-fectif n'est indiqué pour les ateliers ce qui est regrettable et peut engendrer des difficultés dans l'avenir.

Elle rappelle la grille des horaires minima pour chacun des cycles de formation, les objectifs des stages en milieu professionnel, leur durée, organisation et évaluation.

Il y est rappelé les contraintes liées au Code du travail

concernant l'utilisation des machines dangereuses, dont nous savons les difficultés qu'elles provoquent pour nos collègues PLP. D'ailleurs, cette législation est l'une des causes de la création des champs professionnels.

Concernant ces champs professionnels, nous avons été sollicités ces deux dernières années part i-culièrement, au moment des mutations intra-académique, par des collègues qui s'interrogeaient à juste titre sur la situation qui leur est faite de devoir muter dans leur discipline de recrutement, ce qui l i-mite leur possibilité de mutation, alors qu'en réal ité ils enseignent dans un champ professionnel. Ainsi, par exemple dans le champ professionnel "Habitat" y re-trouvons-nous des PLP Génie Industriel Bois, Finiti on, Génie Civil, etc. Nous avons pu intervenir au cas p ar cas pour des collègues demandeurs d'une mutation en dehors de leur discipline, mais dans le même champ professionnel. Avec l'avis favorable des inspecteur s, ils ont pu obtenir satisfaction. Le SE-UNSA militera pour que cette possibilité de-vienne véritablement effective et pour que les dema n-des de mutation des PLP en SEGPA concernent non plus seulement un poste lié à une discipline mais a u champ professionnel concerné. Par ailleurs de plus en plus de collègues certifiés sont affectés pour tout ou partie de leur service en SEGPA, sans aucune formation. Le 2 CA-SH n'est pas une forma-tion correspondante aux besoins de ces collègues car trop lourde, trop contraignante, pour ceux qui ne souhaitent pas s'installer définitivement dans l'enseignement adapté.

Aussi, lors du CTPA du mois de juin, nous avons demandé qu'un stage spécifique soit proposé au Plan Académique de Formation. Ce stage devrait plutôt êt re un stage d'adaptation au poste, comme il existe pou r nos collègues du premier degré. L'administration a approuvé notre proposition. Nous attendons donc maintenant qu'elle soit mise en oeuvre sans délai.

Christian BASSET

Enseignement Général et Professionnel Adapté

Réforme de la voie professionnelle : l’Inspection Générale partage les inquiétudes du SE-UNSA

L’inspection générale ne tourne pas autour du pot : dans un rapport rendu public début septembre, elle ap-pelle le ministre à la « vigilance » et formule des "alertes" quant à la rénovation de la voie professionnelle.

Les mots sont forts, à la mesure des inquiétudes géné-rées par la mise en œuvre précipitée d’une réforme qui déstabilise non seulement les enseignants, mais aussi les chefs d’établissement, les services rectoraux, les ré-gions et les principaux intéressés, les élèves et leurs fa-milles.

Les rapporteurs attirent l’attention sur de nombreux points : • La carte des formations et la difficulté à ajuster l’offre

de CAP par rapport à celle du bac pro, • L’impact sur l’orientation, en particulier celle des élèves

les plus fragiles, • Les modes de calcul des DGH, variables selon les aca-

démies, • La nouvelle organisation des enseignements et les

nouvelles grilles horaires, arrivées très tard, ne permet-tant pas aux équipes de s’approprier les nouveaux dis-positifs,

• L’autonomie importante laissée aux établissements, dans un contexte d’impréparation totale, vécue comme un abandon plutôt que comme un atout.

Au-delà des difficultés de la mise en œuvre, ce sont les dispositifs au cœur de la rénovation qui sont interro-gés dans leur pertinence et leur faisabilité, en particulier l’accompagnement personnalisé, les passerelles, et le concept de certification intermédiaire.

A la lecture détaillée du rapport, se dégage le senti-ment que le ministère a joué aux apprentis sorciers, en ne maîtrisant ni la mise en œuvre de la réforme, ni ses conséquences à moyen et long terme. Quant aux acteurs de terrain, ils n’ont plus qu’à se débrouiller…

Le SE-UNSA exige du ministère qu’il tienne compte des conclusions de ce rapport lucide pour que la rentrée 2010 se prépare dans de meilleures conditions.

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Baisse du pouvoir d'achat Salaires : "Je souhaite faire de la revalorisation du métier d'enseignant l'une des priorités de mon quinquennat", Nicolas Sarkozy ; entre les engagements et les actes, une fois de plus, le fossé est grand. Au cours des huit dernières années, les prix à la consommation (Insee) ont augmenté de 17,45 % alors que le salaire des enseignants n'augmentait que de 7,6 %. Ni la revalorisation du 1er juillet de 0,5 % du point d'in-dice* servant de base aux salaires des fonctionnaires, ni celle de 0,3 au 1er octobre 2009 n'apportent une réelle mesure de revalorisation. Les heures supplémentaires pour le gouvernement ont un double objectif : compen-

ser la diminution drastique du nombre d'enseignants et masquer la baisse du pouvoir d'achat. En 2010, les nouveaux enseignants recrutés à mas-ter 2 devraient avoir de nouvelles modalités de rémuné-ration. Pour le SE-UNSA, il est hors de question de considérer ces modifications comme la seule réponse à l'engagement pris. La dégradation du pouvoir d'achat et la dégradation des conditions de travail démontrent le mépris du gou-vernement actuel pour l'ensemble des membres de l'Education Nationale.

Evelyne BRUN * 4,5935 € par point d'indice et par mois au 1er juillet 2009.

Retraite et avantages familiaux : Depuis 1853 les fonctionnaires civils de l'Etat ont droit à une pension de retraite à 60 ans après 38 années de ser-

vice. Un tiers de la pension etait reversée à la veuve. En 1876, les instituteurs sont reclassés dans les services actifs (retraite à 55 ans). Nos pensions sont un traitement différé.

En 1924, la pension passe à 50 % du traitement et la reversion à la moitié de la pension. En 1945, nos pensions étaient déjà à 75 % du dernier salaire. Mais regardons les avantages familiaux, soit deux

années par enfant pour une mère du privé. Cela n'en fait qu'une seule dans la fonction publique, mais avec la possi-bilité de prendre sa retraite à partir du 3ème enfant.

La réforme des retraites de la Fonction Publique avait l'obligation de se mettre en conformité avec la loi euro-péenne qui demande l'égalité entre hommes et femmes. Cette année A eté divisée par 2 et il y a donc 6 mois pour chacun des conjoints. Cela n'occasionne aucun surcoût. Cependant l'Etat français s'est mis volontairement en in-fraction avec le droit européen en créant des conditions qui mettent la majorité des pères en dehors de ce droit. Ne vous y trompez pas, sous les beaux discours, ce n'est que la recherche d'économies qui prime. Et créer la division, diviser pour régner, donc, vont dans ce sens !

Que dire aussi des projets de pousser l'âge de la retraite à 61 ans ou plus pour tous ? Au fait, même le FMI pousse à la roue pour nous emmener vers une vieillesse studieuse, alors que le taux d'em-

ploi des seniors du privé voisine seulement le tiers. Tout cela avec des prévisions fausses pour 2050, qui datent de 2001. En effet, la baisse de 2 millions des actifs prévue a été revue par l'Insee en 2006, du fait de la bonne santé des naissances, exception française. Ce sera une hausse du même chiffre de 2 millions, ce qui change tout ! Ne l'oubliez pas quand on nous comparera avec l'Allemagne…

Retraite complémentaire :

Pensez le plus tôt possible à cotiser pour une retraite complémentaire qui vous permettra de ne pas trop vous retrouver en manque de ressources la retraite venue. Les deux principales dans la Fonction Publique sont le Corem et la Préfon. Oubliez les sirènes du privé qui, avec des placements à risque peut sembler mieux faire. En cette pé-riode d’écroulement des bourses, il a surtout beaucoup perdu, enfin ses clients ont beaucoup perdu. L’état lui même pour le FRR (Fond de réserve des retraites), à travers des placements risqués, a perdu des milliards.

Jean-Louis BASTARD

NB : Je suis comme toujours à votre service pour simulations et conseils pour votre future retraite.

PEGC : Raccourcissement des échelons de la classe e xceptionnelle Les dernières données connues sur le départ des PEGC en retraite confirment celles que nous connaissions déjà. Alors qu’ils partent en retraite à un âge comparable (moins de quatre mois d’écart), les PEGC ont des carriè-res plus longues que les autres enseignants du second degré, en moyenne deux années de plus. Pourtant, ils liquident leur pension sur des indices moins élevés. Avec un indice moyen de 702 (entre le 3ème et le 4ème échelon de la classe exceptionnelle) contre 732 pour les certifiés et 752 pour les professeurs d’EPS. La cause… des corps à deux grades. Dérouler sa car-rière dans la classe normale puis dans la hors-classe avant que de passer cinq échelons dans la classe ex-ceptionnelle rallonge singulièrement la carrière. Les PEGC intègrent le dernier grade au 2ème échelon le plus

souvent. Il faut alors dix ans en moyenne pour atteindre le dernier échelon et six mois de plus pour en bénéficier sur sa pension. Cela rend l’indice terminal hors de por-tée et on compte sur les doigts d’une seule main ceux qui y arrivent. Fidèle à son engagement auprès des PEGC, le SE-UNSA a écrit en début d’année dernière au ministre de l’Education pour lui demander d’examiner cette situation particulière. Pour le SE-UNSA c’est l’engagement minis-tériel qui manque alors que les textes prévoient des « perspectives de carrière identiques aux autres corps d’enseignants du second degré ». Il demande qu’elles se concrétisent enfin par un raccourcissement à 3 ans de l’ensemble des échelons de la classe exceptionnelle.

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Dans l’empressement de la rentrée, qui voit cette année la mise en place de nouveaux programmes au collège et des protocoles pour la prévention de la grippe A, survient une situation irréaliste : on passe une heure à disserter du bienfondé d’éternuer dans le coude pour valider le dispositif « barrage » à l’éventuelle pandémie.

Sans remettre en question la nécessité de la préven-tion, je m’interroge sur l’énergie ministérielle à mettre en place des cours pris en charge par France 5, à envoyer des cours par mail, à organiser déjà des équipes péda-gogiques d’astreinte afin d’abreuver les élèves de cours et d’exercices.

Voilà l’idée lancée : une école sans prof ! Paranoïa syndicale me direz-vous ?

• On a commencé par faire passer à la trappe des heu-res de cours à l’école primaire, dans les lycées pro-fessionnels…

• On fait progressivement disparaître les enseignants spécialisés : les RASED ont été bien saignés malgré leur nécessité impérieuse,

• On ne scolarise plus les tout petits, et hop : des clas-ses sautent avec une tentative d’enterrement de pre-mière classe pour les collègues de maternelle : heu-reusement, l’argument du changement de couche a été inopérant.

• On fait disparaître les TZR, c’est commode : on dé-cide des mesures de carte scolaire pour les installer « généreusement » sur poste fixe en faisant fi des incidences de leur absence.

• On fait disparaître aussi les titulaires : la démogra-phie augmente mais les recrutements diminuent : une règle de proportionnalité aberrante !

Dernier avatar : l’histoire de l’art sera évaluée au brevet des collèges. A l’heure où le robinet des titulaires dans les disciplines artistiques est peau de chagrin et que les derniers des mohicans sont parfois écartelés sur 3 étab-lissements, ce seront aux profs de lettres et de l’équipe pédago de renforcer l’enseignement artistique.

Non pas que l’histoire de l’art soit inintéressant, bien au contraire… Mais voilà encore une prérogative de plus qui s’ajoute à mon horaire et mon programme bien char-gés : ça va être super dans ma classe de 29 élèves de troisièmes où je suis déjà censée individualiser, différen-tier, « PPREiser », le tout en 4h30 par semaine…

C’est vrai, l’école sans prof, ça coûte moins cher, ça fait des économies… Mais qu’on ne me fasse pas avaler que c’est pour le bien des élèves.

Fabienne ROUSSEAU

Billet d'humeur : A quand une école sans profs ?

2009/2010 est pour le SE-UNSA une année de con-grès : tous les 3 ans, les représentants départementaux et académiques sont mandatés par leur section pour porter leurs enrichissements à notre projet syndical, qui est déjà bien fourni mais qui a toujours besoin de coller aux évolutions des nécessités scolaires et sociétales.

C’est un moment de démocratie essentiel : on re-pense notre métier et ce sont les propositions des syn-diqués qui sont adoptées ou rejetées par le vote. Nos représentants nationaux sont ensuite investis de ce pro-jet pour aller le défendre au ministère.

Cette année, des questions cruciales se posent :

• Quels réels dispositifs pour la prise en charge des élèves en difficulté ?

• Comment résoudre le dilemme du collège unique : faire en sorte que tous les enfants de cette classe d’âge sortent du collège avec un bagage de compé-tences et de connaissances suffisant pour devenir actif et citoyen… Et prendre en compte les élèves dépassés par les exigences scolaires et familiales qui se noient au collège parce que toutes les solutions d’aide sont refusées par les leurs.

• Comment faire en sorte d’améliorer le parcours du lycéen sans hiérarchiser les filières et donc l’orienta-tion des élèves ?

• Comment repenser l'enseignement professionnel à l’heure où le BAC PRO est unilatéralement réduit à 3 ans ?

• Comment donc réfléchir à tout cela en toute sérénité, allez-vous me dire, alors qu’on va à nouveau sup-primer 16000 postes cette année ?

Il va falloir dépasser la gestion de la pénurie actuelle et préparer la profession à reprendre confiance en la démarche syndicale. Nos collègues ont besoin de sentir qu’il y a une alternative à l’opposition stérile : comment peut-on prétendre faire évoluer les choses en hurlant seulement au loup et en allant au ministère avec la musette pédagogique vide ?

L’opinion publique doit à présent apprécier le mécon-tentement enseignant au regard de propositions et d’ob-jectifs clairs pour la réussite des élèves.

Il faut donc continuer la démarche du SE-UNSA en repensant, en étoffant notre projet pour être crédibles et efficaces. La marge de manœuvre est serrée à l’heure actuelle mais la démarche est plus exigeante : c’est au nom de cela qua nos collègues nous font progresser aux élections professionnelles.

Nous vous invitons donc à être attentifs aux congrès départementaux qui vont se dérouler cette année sco-laire près de chez vous. Au SE-UNSA, ce sont les propositions des collègues sur le terrain qui garantissent la pertinence de notre projet.

Cette année : préparez vos idées !!!

F.B.

Vos propositions pour notre école !

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Les questions de rentrée

Est-ce que je peux refuser les Heures Sup ? Les Décrets sur les obligations de service pré-voient qu'on ne peut imposer qu'une seule HSA aux enseignants. Toutes les autres peuvent donc être refusées. Cette première HSA imposable est rémunérée à un taux plus élevé que les suivantes. Les collègues à temps partiel ne peuvent pas faire d'HSA. A noter qu'aucune HSA n'est imposable aux PEGC. Depuis l'année dernière, une prime de 500 euros est versée à partir de 3 HSA (Décret n° 2008-927 du 12 septembre 2008).

Je suis TZR, qu'est-ce que je vais toucher comme ISSR ? Pour toucher l'ISSR (Indemnité de Sujétion Spéciale pour Remplacement), il faut effectuer des remplacements en courte ou moyenne durée en dehors de son établissement de rattachement. Une affectation à l'année (AFA) ou un remplace-ment à l'année ne permet pas de percevoir l'ISSR. L'ISSR est une indemnité journalière qu dé-pend de la distance entre l'établissement de ratta-chement et l'établissement d'exercice ainsi que du nombre de jours où le trajet est effectué.

Je suis dans un nouvel établissement après avoir obtenu une mutation, est-ce que je peux me faire rembourser mon déménagement ? Les frais de changement de résidence concer-nent effectivement les collègues ayant obtenu une mutation. On peut y prétendre sous certaines conditions : - si la nomination sur la nouvelle résidence admi-nistrative implique un changement effectif de rési-dence familiale. - si l'affectation obtenue l'est à titre définitif, après avoir accompli cinq années dans sa précédente résidence administrative. Cette condition de durée est ramenée à trois ans lorsqu'il s'agit de la pre-mière mutation dans le corps. L'imprimé est à demander au secrétariat de son établissement (Décrets n° 90-437 du 28 mai 1990 et 89-271 du 12 avril 1989).

Qui est concerné par la prime "d'entrée dans le métier" ? Cette prime est "attribuée aux personnes qui, à l'occasion de leur première titularisation dans un corps de fonctionnaires enseignants du pre-mier ou second degré, dans le corps des Conseillers Principaux d'Education ou dans le corps des Conseil lers d'Orientation-Psychologues, sont affectés dans une école, un établissement ou un service relevant du ministre chargé de l'Education Nationale" (Décret n° 2008-926 du 12 septembre 2008). Son mon-tant est de 1500 euros versés en deux fois.

Je suis affecté sur un poste à complément de service, est-ce que j'ai droit à une dé-charge de service ? Un collègue affecté sur deux établissements dans deux communes non limitrophes bénéfice d'une réduction de service d'une heure ou se verra attribuer une HSA. Concernant les PLP, pour que cette réduc-tion de service soit accordée, il suffit que les deux établissements soient dans deux commu-nes différentes (Décret n° 2000-753 du 1er août 2000, article 1er, portant modification du statut particulier des professeurs de lycée profession-nel).

Je suis TZR affecté à l'année, à quoi ai-je droit ? Un TZR en AFA touche les mêmes indemnités qu'un titulaire en poste fixe, en particulier les frais de déplacement et les heures de décharge pour service partagé, l'indemnité ZEP, etc...

Dois-je valider mes services de non titu-laire ? Dès votre installation, vous pouvez faire vali-der les services antérieurs de non-titulaire dans la Fonction Publique (d'Etat ou territoriale). Cette validation consiste à payer l'équivalent des retenues que l'on aurait eues si ces services avaient été des services de fonctionnaire : c'est le "rachat des années". Ces services pourront alors être pris en compte au moment de la re-traite. L'administration peut vous proposer un paie-ment échelonné qui ne peut excéder 5 % du traitement mensuel. La demande doit être faite dans un délai de deux ans suivant la titularisation. Elle n'est pas obligatoire. Faire valider ses services dès sa titularisation représente la situation la plus avantageuse. En effet, la somme à verser se calcule sur la base du traitement au moment de la demande. Le dossier est à demander au secrétariat de votre établissement. Une fois validés, ces services entrent de plein droit dans l'ancienneté générale de service (AGS) permettant le calcul du droit à pension.