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Votre quotidien national A moins d'une année de cette échéance cruciale, l'élection présidentielle de 2014 n'emballe pourtant pas grand- nombre sur la scène politique nationale. Les DEBATS Quatre terroristes neutralisés et des armes récupérées à Bouira Page 4 Dimanche 21 Juillet 2013 N° 749 - Prix : 10 DA - http://www.lesdebats.com Candidats aux élections présidentielles 2014 Benbitour, Touati et des binationaux en attendant les autres Commanditaire de l'attaque de Tiguentourine Ils bénéficieront de l'aide de l'Etat à l'occa- sion du mois de Ramadhan Page 2 Page 3 Alors que les autres formules enregistrent du retard Plus de 8 000 dossiers de logements LPP déposés Page 3 Suite à la descente des gendarmes dans un café ouvert la journée Mokhtar Belmokhtar inculpé à New York 1,6 million de nécessiteux en Algérie Par Saâd Taferka D ans la nouvelle politique inhé- rente au développement du transport ferroviaire, l’Algérie se donne de nouvelles ambi- tions, aussi bien sur le plan du maillage du territoire par ce précieux moyen de transport de voyageurs et de marchan- dises, que sur le plan de la vitesse et du confort qu'un tel outil peut assurer. Le programme prévisionnel d’investis- sement dans ce secteur est estimé a 30 milliards de dollars (réhabilitation, exten- sion, modernisation). L’Algérie s’apprête a acquérir des locomotives capables de développer une vitesse de 220 km/h. A ces locomotives et aux voitures tractées qui leurs correspondent, il faut naturelle- ment une nouvelle base infrastructurelle (redimensionnement techniques des voies, alimentation électriques, travaux de génie civil pour les ouvrages d'art…). La visite effectuée au début du mois en cours par le ministre des Transports, Amar Tou à Tlemcen, a porté sur l’inspec- tion d'un projet de nouvelle génération, celui du train à grande vitesse (TGV) devant relier cette ville, dans une premiè- re étape, à Sidi Bel-Abbès, puis a Oued Tlélat (banlieue sud d’Oran). La ligne est censée, à terme, rallier la frontière algéro- marocaine ; comme est aussi appelée a être rejointe par une ligne qui prendra le départ du port de Ghazaouet. Actuellement, l’ancien train qui reliait Tlemcen a Maghnia, sur une distance de 60 km, est remplacé par un autorail plus confortable et plus rapide. Le projet de ligne Tlemcen-Oran, confié a deux entreprises italiennes (Rizzani De Echer et Per Condotte d’Acque), qui comprend également la mis- sion de réhabilitation des gares de Tlemcen et Oued Tlélat, s’étendra par la suite sur les autres wilayas du nord-ouest (Aïn Témouchent, Mascara, Mostaganem), en attendant son extension vers le centre et l’est du territoire national. Page 5 Extension et modernisation des chemins de fer La nouvelle stratégie de l'économie de transport Tension dans un village à Tigzirt Les forces combinées de l'Armée nationale populaire ont neutralisé, vendredi, un groupe terroriste composé de quatre individus, au lieudit Souaidia, dans l'axe reliant Sidi Aissa- Dirah dans la wilaya de Bouira. Page 4 Plus de 8 000 dossiers pour l'acquisition d'un logement public promotionnel (LPP) ont été déposés à l’échelle nationale. Le premier chantier de réalisation de ce type de logements vient d'être lancé, selon des responsables de l'Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI), alors que les chantiers des autres formules sont à l'arrêt. Page 2 L'emir Bourihan Rabah éliminé

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Votre quotidien national

A moins d'une année decette échéance cruciale,l'élection présidentielle

de 2014 n'emballepourtant pas grand-nombre sur la scènepolitique nationale.

Les DEBATSQuatre terroristes neutralisés et des armes récupérées à Bouira

Page 4

D i m a n c h e 2 1 J u i l l e t 2 0 1 3 N ° 7 4 9 - P r i x : 1 0 D A - h t t p : / / w w w. l e s d e b a t s . c o m

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Benbitour, Touati etdes binationaux enattendant les autres

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Page 3 Alors que les autres formulesenregistrent du retard

Plus de 8 000 dossiers delogements LPP déposés

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Suite à la descente des gendarmesdans un café ouvert la journée

Mokhtar Belmokhtarinculpé à New York

1,6 million denécessiteux en Algérie

Par Saâd Taferka

Dans la nouvelle politique inhé-rente au développement dutransport ferroviaire, l’Algériese donne de nouvelles ambi-

tions, aussi bien sur le plan du maillagedu territoire par ce précieux moyen de

transport de voyageurs et de marchan-dises, que sur le plan de la vitesse et duconfort qu'un tel outil peut assurer.

Le programme prévisionnel d’investis-sement dans ce secteur est estimé a 30milliards de dollars (réhabilitation, exten-sion, modernisation). L’Algérie s’apprêtea acquérir des locomotives capables dedévelopper une vitesse de 220 km/h. Aces locomotives et aux voitures tractéesqui leurs correspondent, il faut naturelle-ment une nouvelle base infrastructurelle(redimensionnement techniques desvoies, alimentation électriques, travauxde génie civil pour les ouvrages d'art…).

La visite effectuée au début du mois encours par le ministre des Transports,Amar Tou à Tlemcen, a porté sur l’inspec-tion d'un projet de nouvelle génération,celui du train à grande vitesse (TGV)devant relier cette ville, dans une premiè-

re étape, à Sidi Bel-Abbès, puis a OuedTlélat (banlieue sud d’Oran). La ligne estcensée, à terme, rallier la frontière algéro-marocaine ; comme est aussi appelée aêtre rejointe par une ligne qui prendra ledépart du port de Ghazaouet.Actuellement, l’ancien train qui reliaitTlemcen a Maghnia, sur une distance de60 km, est remplacé par un autorail plusconfortable et plus rapide.

Le projet de ligne Tlemcen-Oran,confié a deux entreprises italiennes(Rizzani De Echer et Per Condotted’Acque), qui comprend également la mis-sion de réhabilitation des gares deTlemcen et Oued Tlélat, s’étendra par lasuite sur les autres wilayas du nord-ouest(Aïn Témouchent, Mascara, Mostaganem),en attendant son extension vers le centreet l’est du territoire national.

Page 5

Extension et modernisation des chemins de fer

La nouvelle stratégie de l'économie de transport

Tension dans unvillage à Tigzirt

Les forces combinées del'Armée nationale populaire ontneutralisé, vendredi, un groupeterroriste composé de quatreindividus, au lieudit Souaidia,dans l'axe reliant Sidi Aissa-

Dirah dans la wilaya de Bouira.

Page 4

Plus de 8 000 dossiers pourl'acquisition d'un logement

public promotionnel (LPP) ontété déposés à l’échelle nationale.

Le premier chantier deréalisation de ce type de

logements vient d'être lancé,selon des responsables del'Entreprise nationale de

promotion immobilière (ENPI),alors que les chantiers des

autres formules sont à l'arrêt.Page 2

L'emir BourihanRabah éliminé

Page 2: Les Debats du 21.07.2013.pdf

2 Les DEBATS N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013

ÉVÈNEMENT

Par Kahina Sameur

En effet, les chan-tiers des anciennesformules (logementsocial locatif,

Logement PromotionnelAidé…) sombrent dans l'iner-tie totale. L'Etat semble misersur le LPP, la nouvelle formu-le réservée à une classedéterminée de la société, dontle revenu mensuel oscilleentre 108.000 DA et 216.000DA/mois. Un seuil qui repré-sente 6 à 12 fois le SNMG.

Sur les 8.000 dossiersdéposés depuis le lancementdes souscriptions le 1er juilletdernier, 3.800 dossiers sontenregistrés à la wilaya

d'Alger, soit près de la moitiédes demandes reçues parl'ENPI, a précisé le Directeurgénéral de l'ENPI, AmmarGuellati.

L'opération de retrait desformulaires pour l'acquisitiond'un logement LPP a connu,depuis le premier jour del'opération, un fort engoue-ment des citoyens qui se sontprésentés aux bureaux del'ENPI pour souscrire à cettenouvelle formule. Selon leschiffres du directeur général,prés de 35.000 imprimés ontété distribués jusqu'à mardisoir sur tout le territoire natio-nal, dont 20.000 à Alger,4.000 à Oran, 1.200 àConstantine et 1.100 à

Annaba. Cependant, une ten-dance à la baisse a étéconstatée depuis plus d'unesemaine suite à la décision duministère de l'Habitat et del'Urbanisme de mettre enligne le formulaire, afin d'amé-liorer les conditions d'accueilet d'éviter les désagrémentsdes déplacements aux sous-cripteurs durant le mois deRamadhan. Cette mesure apermis une meilleure organi-sation de l'opération dessouscriptions, notamment àAlger où les guichets del'ENPI ont été pris d'assautdès la première semaine dumois en cours par les deman-deurs de logements.

A préciser que les gui-

chets d'Alger sont localisés àl'annexe de la direction géné-rale à Saïd Hamdine et auxdirections d'Ouled Fayet, deOued Smar et de BabEzzouar. Cette dernièreenregistre chaque jour deschaînes interminables dèsles premières heures de lamatinée. Elle a enregistré àelle seule, le retrait de prèsde 12.500 formulaires et ledépôt de 2.200 dossiers jus-qu'à mardi soir, soit plus de60 % des souscriptions àAlger. La totalité des jetonsréservés aux postulantsvenant déposer leurs dos-siers au niveau de cettedirection, est distribuée vers9h, et les retardataires sontobligés de revenir tôt le len-demain où des bousculadessont enregistrées pour l'ob-tention du jeton et les formu-laires de demande de sous-cription, selon des témoi-gnages. Guellati expliquecette forte pression sur cettedirection par le fait de sonaccessibilité à travers lesréseaux de transport (tram-way, bus et taxi) et la forteconcentration urbaine dansla région Est de la capitale. Apréciser que L'ENPI (ex-EPLF) prévoit la réalisationde 151.850 logements selonla formule LPP sur l'en-semble du territoire national,dont 45.000 à Alger. Le pre-mier chantier dans cettewilaya a été lancé en juin der-nier à Semrouni (OuledFayet) par une société mixtealgéro-portugaise.

Cette société compteentamer les fondations et lebétonnage dans 20 jours,selon le directeur régional del'ENPI à Alger, TarekBelaribi.

K. S.

Alors que les autres formules enregistrent du retard

Egypte : la quadrature des FrèresPar Ahmed Halfaoui

RRRReeee ggggaaaarrrrddddssss

Q uelle que soit l'issue de l'affrontementactuel, les Frères musulmans égyptiens nes'en sortiront pas indemnes. En montant à

l'assaut du pouvoir, ils n'ont certainement pasmesuré les difficultés qu'ils allaient rencontrer, niles risques qui s'en suivraient. Ils ont certainementété grisés par l'euphorie que ce " printemps " leurprocurait et, plus prosaïquement, par le soutien desEtats-Unis accompagnés de l'Union européenne etdes monarchies pétrolières. La marche semblaittriomphale et sans encombre, d'autant que l'en-semble de la Confrérie semblait promue à étendreson emprise partout chez les arabes et assimilés.Mais plus grande fut la désillusion. L'épreuve dupouvoir a été cauchemardesque. Il y a beau direque c'est l'armée qui a destitué Mohamed Morsi, ilfaut admettre en dernière instance que ce fut l'écra-sante majorité du peuple égyptien qui s'est soulevécontre lui et, à travers lui, contre l'ingérence. Voiciles Frères dans une situation inextricable dont ilsne savent plus le dénouement. Pris dans le tour-billon d'un emballement de l'Histoire, ils paraissent

ne plus avoir de réponses en dehors de la primo-réaction ordinaire d'être frustrés de " leur droit ".Alors que l'Egypte bouillonne et que le volcansocial est prêt de l'irruption, ils maintiennent le dis-cours religieux qui n'a d'autre effet que de satisfai-re leur propre chapelle, mobilisée pour la circons-tance dans une impasse criarde, étant donné le rap-port de force dans la rue d'abord, sur le plan militai-re ensuite. Les Frères se trouvent de ce faitcondamnés à reconfigurer leur approche du rap-port de force au risque de se trouver définitivementhors du champ des possibles. En apparence, ils ontdéjà compris que le camp atlantiste est assez four-be pour les lâcher, au profit d'une solution quigarantisse ses sordides intérêts. Ainsi s'apprête-t-ilà lâcher beaucoup de lest, y compris Morsi. Ils fontsavoir qu'ils sont prêts à ce que soient organiséesdes élections présidentielles anticipées. Chose quiaurait pu être concédée pour sauver le trône de leurprésident et qu'ils ont refusée, pour la simple raisonque l'arithmétique qui l'a propulsé n'était pas pourrassurer, puisqu'il y a eu un report massif de voix

pour faire barrage au candidat de l'ancien régime.Une arithmétique qui sera encore plus défavorable,avec la perte d'une partie de la base frériste, dontles yeux se sont ouverts sur la réalité de la " chari-té " au pouvoir. Aujourd'hui, au pied du mur, ils neveulent pas disparaître de la scène au profit des "laïcs ". C'est ce que perçoit Nagueh Ibrahim, unefigure de proue de la Gamaa islamiya, qui penseque " le mouvement islamiste a perdu le pouvoir enEgypte, mais il ne doit pas perdre sa place dans lasociété en entrant dans une bataille avec l'opposi-tion, l'armée et la police. S'il perd la société, il nepourra plus jamais reprendre le pouvoir ". LesFrères, eux-mêmes, loin d'entretenir une ambitionrévolutionnaire sont plutôt paniqués par l'éventua-lité d'une dérive sécuritaire. Ils cherchent donc laquadrature qui leur sauvera la mise, tout en ayantun atout de taille. L'armée tout comme la compo-sante dominante du nouveau pouvoir sont plusproches socialement que le torrent populaire mena-çant. A. H

Plus de 8 000 dossiers pour l'acquisition d'un logement public promotionnel (LPP)ont été déposés au niveau national. Le premier chantier de réalisation de ce typede logements vient d'être lancé, selon des responsables de l'Entreprise nationalede promotion immobilière (ENPI), alors que les chantiers des autres formulessont à l'arrêt.

Plus de 8 000 dossiersde logements LPP déposés

Commanditaire de l'attaquede Tiguentourine

Mokhtar Belmokhtarinculpé à New York

Les autorités judiciaires new-yorkaises ont annon-cé vendredi l'inculpation du jihadiste algérien MokhtarBelmokhtar pour l'attaque du complexe gazier d'InAmenas en Algérie en janvier dernier, durant laquel-le, au moins 38 otages de dix pays avaient été tués,dont trois Américains.

Huit chefs d'accusation ont été retenus contrel'ancien leader d'Al-Qaïda au Maghreb islamique(Aqmi), dont "complot visant à apporter un soutien àAl-Qaïda et Aqmi, complot de prise d'otages, enlève-ment de personnes protégées internationalement, etcomplot visant à utiliser une arme de destructionmassive", a annoncé le procureur fédéral deManhattan Preet Bharara. Cela le rend passible de lapeine de mort, même si le procureur a souligné qu'iln'avait pas été localisé. "Mokhtar Belmokhtar a lancéil y a des années un règne de terreur pour servir sonbut autoproclamé de jihad sanglant contre l'Occident.Ses efforts ont culminé dans un siège de cinq joursqui a tué des dizaines de personnes, dont troisAméricains, et des centaines d'autres ont eu peurpour leur vie", a ajouté le procureur dans un commu-niqué. "Belmokhtar a apporté la terreur et le sang àces personnes innocentes et nous avons maintenantl'intention de le traduire en justice", ajoute encore leprocureur.Cinq millions de dollars pour sa capture. Lecommuniqué affirme que Belmokhtar a revendiquécette attaque le 21 janvier, dans une vidéo en ligne,au lendemain de la fin de l'attaque "au nom d'Al-Qaida". Début juin, Washington avait annoncé offrircinq millions de dollars pour toute information permet-tant d'arrêter Belmokhtar. Au total, le Départementd'Etat a proposé jusqu'à 23 millions de dollars derécompense pour toute information conduisant à sacapture, à celle du chef de la secte islamiste nigéria-ne Boko Haram, ou à d'autres responsables du grou-pe Aqmi, dans le cadre d'un programme baptisé"récompenses pour la justice", qui offre de l'argent àtout informateur permettant l'arrestation ou l'élimina-tion d'individus qui menacent les intérêts des Etats-Unis. Mokhtar Belmokhtar, 41 ans, surnommé "leborgne", a créé fin 2012 sa propre unité combattante,les "Signataires par le sang", pour s'affranchir de latutelle d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), aveclaquelle, il est entré en dissidence en octobre 2012,selon des experts. Le communiqué du procureurBharara souligne que Belmokhtar a affirmé endécembre 2012, que son groupe "faisait partie d'Al-Qaïda".Trois des preneurs d'otages, interrogés parles autorités américaines après l'attaque sur le com-plexe gazier d'In Amenas, dans le Sahara algérien,ont affirmé qu'ils étaient membres d'un groupe d'Al-Qaïda, dont Belmokhtar était "l'émir", a égalementindiqué le procureur.

Donné pour mort par le Tchad en avril,Belmokhtar a aussi revendiqué le double attentat-sui-cide au Niger, qui a fait une vingtaine de morts en maidernier, et a menacé de frapper les pays engagés auMali. Condamné à mort à deux reprises par la justicealgérienne,

Né en juin 1972 à Ghardaïa, à 600 km au sudd'Alger, Mokhtar Belmokhtar a combattu très jeune enAfghanistan en 1991, où il a perdu un oeil, ce qui luia valu son surnom de "Laouar" (le borgne).

Avec AFP

Page 3: Les Debats du 21.07.2013.pdf

ÉVENEMENT 3N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013 Les DEBATS

Par M. Ait Chabane

Les quelques candidatspotentiels qui se sontmanifestés jusque-làsont presque " incon-

nus au bataillon " si l'on exceptel'ex-chef du gouvernement,Ahmed Benbitour qui fait déjà sacampagne tambour battant à tra-vers le pays. Aussi, le virevoltantprésident du Front national algé-rien, Moussa Touati, annonçantprécocement sa candidature,devient de la sorte, un habitué du"cercle" après sa participationsymbolique en 2009. Outre cesdeux personnages politiques, lescandidats nationaux se raréfientet les vrais présidentiables surlesquels toute l'opinion publiqueavait prédit la participation, tar-dent à se manifester, minés pardes conflits partisans qui nedisent pas leurs noms. Sinon, les

échos nous parviennent plutôt denotre diaspora installée un peupartout dans le monde, et qui semet à l'heure de la présidentiellealgérienne. En effet, pas moinsde quatre binationaux ont émis levœu de se porter candidat à laprochaine échéance de 2014. ils'agit de l'ancien ministre déléguédu Trésor dans le gouvernementde Sid-Ahmed Ghezzali, AliBenouari, qui annonce depuis laSuisse, où il s'est établi depuis 27ans, sa candidature à travers uneinterview répercutée par deuxquotidiens helvétiques. Les deuxfranco-algériens, Rachid Nekkazet Madjid Mezghena se sont éga-lement mis dans le bain de l'élec-tion présidentielle. Le premier citéest un millionnaire franco-algé-rien, âgé de 41 ans et marié avecune Américaine, Rachid Nekkazest habitué des candidatures enFrance. Il est connu dans

l'Hexagone pour ses prises deposition osées et courageusesainsi que ses querelles publiques,devenant l'attraction des médias à41 ans à cause, entre autres,d’avoir défendu des prisonnierspolitiques musulmans ouïghoursen Chine à l'opération Républiquedes Roms, en passant par la créa-tion d'un fonds servant à payer àleur place les amendes desfemmes portant le voile intégral.Le second franco-algérien nenourrit pas l'ambition de devenirun jour président, mais il participequand même dans l'espoir de "voir un jour l'Algérie parmi lesgrands pays démocratiques". "Jesuis donc un candidat désintéres-sé et je pense que c'est impor-tant.

Je désire au plus profond demon être que l'Algérie aujourd'huisoit à l'image de tous les paysdémocratiques", a déclaré Madjid

Mezghena, 67 ans. Enfin, KamelBenkoussa, un autre franco-algé-rien vivant à Londres, a émis levœu de se porter candidat àl'élection présidentielle de 2014.Spécialiste en économie etfinances et très connu dans lemonde des affaires en France eten Europe, Benkoussa estimequ'il pourrait apporter le change-ment voulu. Ceci dit, les " grossespatates " tardent toujours à semanifester, alors que la recon-duction d'Abdelaziz Bouteflikapour un quatrième mandat desuite, devient quasiment impro-bable. Abdelaziz Belkhadem etAhmed Ouyahia, au centre descrises aiguës au sein de leurspartis respectifs, demeurentmuets au sujet de la présidentiel-le, de même que d'autres préten-dants laissant le flou entourercarrément le prochain rendez-vous électoral. M. A. C.

Par Nacera Bechar

A bderrezak Mokri, dont les ambitionsne manquent pas pour les prochainesprésidentiellesen tant que candidat

commun du courant islamiste, a présidé ceweek-end son premier Conseil consultatifdepuis son élection à la tête du MSP, à l'issuedu Cinquième congrès.

Une réunion très importante pour ce partiqui veut revenir sur la scène politique nationa-le après un grand recul. Cependant, ce partiqui se veut représentant des Frères musul-mans, est secoué par ce qui se passe enEgypte avec la gifle qu'ont pris les Frèresmusulmans dans ce pays, au moment où leMSP voyait dans l'arrivée des Frères musul-mans au pouvoir en Egypte, un encourage-ment pour ses ambitions de voir les Islamistesremporter les présidentielles en Algérie etautres élections.

Il y a quelques mois, le MSP avait menéune campagne sur " le manque de transpa-rence " concernant la maladie du Président dela République, en se positionnant dans lecamp de ceux qui demandaient l'applicationde l'article 88 de la Constitution, relatif à laprocédure d'empêchement du président de laRépublique, et voilà qu’avec le retour du chefde l'Etat au pays, ce parti islamiste change deton.

Dans son allocution prononcée ce vendre-

di à l'ouverture des travaux du MadjlissEchourra (Conseil consultatif) du parti, le pré-sident du MSP, Abderazak Mokri, s'est dotéd'un nouveau langage envers le président dela République en exprimant déjà sa " satisfac-tion du retour du Président ".

Ce n'est pas tout, puisque, Mokri n'est pluspour l'application de l'article 88 de laConstitution " Notre éducation et notre mora-lité ne nous permettent pas d'entrer dans ladissertation autour de l'état de santé duPrésident par respect à lui et à sa famille ", a-t-il dit. " Nous ne pouvons pas parler de sonétat de santé, car nous ne le connaissons paset nous n'avons pas la prérogative de vérifiercela ", a-t-il dit.

Cependant, Mokri ne cache pas ses ambi-tions pour les prochaines présidentielles enplaidant pour une élection présidentielle libreet régulière et ouvrira des perspectives dechangement en faveur d'une transition démo-cratique, " laquelle va nous épargner desconfrontations et ce qui s'est passé et sepasse dans un pays frère, ébranlant la nationet faisant le bonheur des sionistes ", allusion àla situation en Egypte.

Pour le nouveau patron du MSP, le paysest en " crise politique " ajoutant que la mala-die du Président de la République a rendu lasituation du pays " plus opaque et perturbée".

D'autre part, Mokri a rappelé que son parti

a lancé une initiative " de charte de réformepolitique " à travers une série de consultationsavec les forces politiques, qui sera sanction-née par une conférence politique qui dégage-ra une vision intégrée.

Devant les cadres du parti, dont certainsétaient en colère contre le rapprochemententre le MSP et le RCD dans le cadre desconsultations sur les prochaines présiden-tielles, sachant que Mokri aurait pris l'initiativede la rencontre avec les responsables duRCD, un parti laïc sans consulter les membresdu Madjliss Echourra.

Il est à noter que la rencontre du Conseilconsultatif du parti a été marquée par laconfirmation des nouveaux membres, et ladéfinition des outils juridiques qui encadrerontle fonctionnement du parti pour les cinq pro-chaines années.

Le bureau national exécutif a présenté sonplan quinquennal à travers lequel, il se propo-se d'améliorer le climat interne de la formationet la promotion de ses structures.

Dans ce contexte, Mokri a indiqué que lapériode qui a suivi le 5ème congrès du parti, aété mise à profit pour procéder à une évalua-tion des changements survenus en Algérie,dans la région arabe et dans le monde, afin dedévelopper des visions et mettre en place desplans pour s'adapter à ces changementsinévitables.

N. B.

Candidats aux élections présidentielles 2014

Benbitour, Touati et des binationauxen attendant les autres

A mmoins dd'une aannée dde ccette ééchéance ccruciale, ll'élection pprésidentielle dde 22014n'emballe ppourtant ppas ggrand-nnombre ssur lla sscène ppolitique nnationale.

Conseil consultatif du MSP

Mokri dissimule ses ambitions

Suite à la descente desgendarmes dans un caféouvert la journée

Tension dans unvillage à Tigzirt

Par Sofiane Aït Mohamed

Une vive tension a régnédurant toute la journée de ven-dredi au village de Tifra dans lacommune de Tigzirt (TiziOuzou), suite à une descentede la Gendarmerie dans le cafédu faubourg, ouvert durant lajournée. Selon les témoi-gnages recueillis, les gen-darmes ont pris des séquencesvidéo et ont procédé aux inter-rogations de quelquescitoyens qui y sirotaient leursboissons."Excédés " par la descente desgendarmes qu'ils considèrentcomme une " atteinte à la liber-té individuelle ", les habitantsdu plus grand village de ladaïra de Tigzirt, avaient, dansun premier temps, décidé deprotester en organisant un ras-semblement hier, devant la bri-gade de la gendarmerie qu'ilsont finalement dû annuler, lasituation s'étant entre-tempslargement apaisée. En effet,une délégation du comité duvillage s'est rendue hier auniveau de la brigade de gen-darmerie où on lui a expliquéque l'intervention des élé-ments de la gendarmerie qui,faut-il le rappeler, n'ont arrêtéaucune personne, pas même lepropriétaire du café auquel ilsont juste demandé de " ne pasouvrir la journée ", fait suite àune plainte de certains villa-geois. Il faut noter dans cesens, que ni les gendarmes niles policiers n'interviendraientdans ce genre de situation s’iln’y a pas eu plainte, nousconfie une source sécuritaire,car à ses yeux, une interven-tion " musclée ", ne feraqu'empirer la situation surtouten Kabylie, région sensible desurcroît, qui a déjà vu lacondamnation de jeunes gensnon-jeûneurs. Les propos desource se vérifient effective-ment sur le terrain. A la grandeplage de Tigzirt, dite plageFarny, prise d'assaut par lesfamilles de la région notam-ment en quête de fraîcheur. Laconsommation de boissonsgazeuses, eau, tabac et autresgaufres et encas pour lesenfants est tolérée. Les plusâgés aussi, les non-jeuneurs,y trouvent leur compte. Aucunincident n'a été signalé depuisle début de ramadhan. Lespoliciers chargés de veiller à lasécurité des estivants, se fontdiscrets. Mieux, non loin deTigzirt, à Abchar ou TamdaOuguemoune, à une dizaine dekilomètres du centre-ville surla route d'Azzefoun, les esti-vants ont droit à des repas àbase de poisson accompagnéde vin. Les gendarmes sansdoute au courant de cette "pratique estivale ", ne sontpourtant pas intervenus. " Tantque cela ne nuit pas à l'ordrepublic, et que ça se passe loindes regards, les services desécurité n'ont pas à interve-nir", nous précisera notresource sécuritaire. " Et puis, laconstitution garantit la libertéde culte ", fera remarquer unhabitant de Tifra qui rappelleral'épisode de Béjaïa et la "publicité salafiste ". Certainsdiront que les services desécurité sont " passifs ", alorsque d'autres, estimeront qu'ilsn'attendent que l'occasionpour sortir leur arsenal répres-sif. La réalité du terrain esttoute autre.

S. A. M.

Page 4: Les Debats du 21.07.2013.pdf

4 N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013Les DEBATS

ACTUEL

Par Aomar Fekrache

S elon le ministère de la Solidariténationale, ces personnes sontrecensées à partir de fichiers des

Directions de l'action sociale et de la solida-rité (DASS). Un fichier conçu au niveaulocal, après enquête, pour permettre à cescitoyens d'accéder aux différentes formulesd'assistance mises en place par les autori-tés publiques. Durant le ramadhan, cespersonnes bénéficient du " couffin ", sousforme de denrées alimentaires ou dechèques postal, contenant une somme àretirer. Ces nécessiteux sont répartis enquatre catégories. Il s'agit de 807 057bénéficiaires de l'allocation forfaitaire desolidarité (AFS) de 506 265 bénéficiairesdu dispositif d'activités d'insertion sociale(DAIS) et de 223 620 bénéficiaires de l'allo-cation pour personnes handicapées à 100%, a indiqué le secrétaire général du minis-tère de la Solidarité. Le fichier compte éga-lement 91 065 démunis non assuréssociaux éligibles de l'action sociale et deRamadhan 2013, recensés au niveau desDASS des wilayas (ne bénéficient d'aucuneallocation), a-t-il ajouté. Aussi, faut-il préci-

ser que la situation sociale de ces individusdiffère d'une famille à une autre. Si cer-taines personnes sombrent dans une véri-table pauvreté, d'autres le sont à un degrémoindre. Les autorités publiques qui sem-blent " gênés " par ces chiffres, ne les com-muniquent qu'à l'occasion du mois deramadhan. L'ex-ministre de la Solidarité,Djamel Ould Abbes, a tenu à relever l'exis-tence d’une différence entre les " nécessi-teux et les pauvres ".

Sans toutefois l'expliquer. Pour veniren aide à cette masse de citoyens enattente de la " générosité " de l'Etat, leministère de la Solidarité a indiqué qu'uneenveloppe globale de plus de 6 milliardsde dinars a été consacrée à l'opération"Solidarité Ramadhan 2013", dont plus de8 % est sous la forme d'une contributionfinancière du ministère de tutelle. En fait,la contribution du ministère de la Solidaritéest évaluée à 570 millions dinars, dont lapremière tranche d'un montant de 190 mil-lions DA, a été octroyée au début du moissacré, alors que la deuxième (380 millionsDA) sera distribuée pendant la deuxièmequinzaine, a indiqué, le secrétaire généraldu ministère, Belkacem Ait Saadi. "Pour la

mise en oeuvre de cette opération solida-rité Ramadhan, le ministère à l'instar desannées précédentes, a privilégié unedémarche participative et concertée enrelation avec les différents départementsministériels concernés et avec l'implicationde la société civile, notamment leCroissant rouge algérien (CRA) et lesscouts musulmans algériens (SMA)", a-t-ilexpliqué.

Il a également affirmé que le ministère«a procédé, cette année, à une décentrali-sation de toute l'opération solidarité, enlaissant aux wilayas, le soin de gérer cesaides sous forme de paniers contenantdes denrées alimentaires ou d'aide finan-cière (chèques postaux), et ce, selon lesspécificités de chaque wilaya et lesbesoins exprimés».

Une initiative qui n'arrange pas tous lesdemandeurs du couffin de ramadhan, enraison des disparités relevées, entre lescommunes riches et les communespauvres. Si certaines APC ont offert deschèques de 10 000 DA à leurs nécessi-teux, d'autres n'ont pu offrir que lamodique somme de 3 000 DA.

A. F.

Ils bénéficieront de l'aide de l'Etat à l'occasion du mois de Ramadhan

L'Algérie compte plus de 1 628 000 nécessiteux. Un nombre important ayantexprimé le besoin de bénéficier des aides de l'Etat à l'occasion de ce mois deRamadhan.

1,6 million de nécessiteuxen Algérie

Par Zekri hocine

D urant ce mois de Ramadhan, trouver un moyen detransport pour se déplacer quelque part au momentvoulu n'est pas chose aisée. Les moyens de transport

sont en baisse sensible. D'autant plus que cela ne concernepas seulement le transport urbain, mais aussi les déplace-ments inter-wilayas. Une situation qui pénalise des milliers devoyageurs qui se voient pris en otage par ce manque de ser-vice public de la part des transporteurs. En effet, les voyageursétant déjà affaiblis par l'effet du jeûne, sont exposés à cecasse-tête. Dans la première ville du pays, des scènes depression et d'empressement sont observées, quotidienne-ment, à la gare routière du " Caroubier " pour ne citer que cellelà. Les citoyens n'ont jamais cessé de dénoncer cette situa-tion, en rappelant aux transporteurs leurs engagements. " Ils'agit de remplir une mission relative au service public, undevoir que les transporteurs doivent honorer avec dévoue-

ment. ", laisse entendre un voyageur, visiblement remontécontre cette situation. Dans un autre contexte, les voyageursfont même l'objet de chantage de la part de certains transpor-teurs. Ces derniers ont pour la plupart un seul mot d'ordre :regagner leurs foyers une fois les poches pleines. Face à cettesituation, les voyageurs épuisés, se trouvent contraints degalérer avant de pouvoir décrocher le fameux siège pour ren-trer chez eux. De même, se déplacer à l'intérieur d'Alger n'estpas évident, les stations de transport de la capitale sont eneffet désertées par les transporteurs, urbains et suburbains,notamment le matin, à l'approche de la rupture du jeûne etaprès le f'tour, privant des centaines de personnes du bon-heur des soirées de ce mois. C'est le cas dans plusieurs loca-lités du pays, à l'instar de la wilaya de Tizi Ouzou, où la gareroutière est quasiment vide, deux heures avant la rupture dujeûne, laissant ainsi des dizaines de voyageurs livrés à eux-mêmes. " A 18h, il n'y aura aucun bus, les autorités concer-nées doivent intervenir pour sommer ces transporteurs à res-

pecter les normes du métier", clame un voyageur de cettelocalité, venu d'Alger. Par ailleurs, les citoyens désireux defaire leurs courses tôt le matin, se voient obligés d'attendredes dizaines de minutes dans les arrêts du transport avant devoir leur bus arriver. De même, les taxis qui représententauparavant une solution face à cet état de fait, manquent,eux aussi, à l'appel de détresse des citoyens. Ainsi, certainstaxieurs cèdent aux caprices du sommeil en ce mois de jeûne,jusqu'à des heures matinales avancées, une situation quitrouve ses explications dans les habitudes ramadanesquesde ces derniers, caractérisées pour la plupart par des veilléesnocturnes jusqu'à des heures tardives. Des habitudes quiengendrent leur indisponibilité tôt le matin, d'une part, et lagalère de leurs clients de l'autre. Ce qui laisse croire que cen'est pas forcément l'insuffisance de l'offre qui est à l'originede cette situation, mais parfois les attitudes irresponsablesdes transporteurs.

Z. H.

Transport pendant le ramadhan

La galère des voyageurs

Notamment dans les grandes villes

Ouverture de plus de 700restaurants "Iftar" ouverts

Plus de 700 restaurants "Iftar" ont étéouverts, dans le cadre de l'opération"Solidarité Ramadhan 2013" à l'échelle natio-nale, au profit des passants (voyageurs), desnécessiteux et des sans-abri, a-t-on apprissamedi auprès du ministère de la Solidariténationale de la Famille et de la Condition dela femme. " Au 6ème jour du mois deRamadhan (15 juillet en cours), 759 restau-rants Iftar ont été ouverts, et 625.743 repasont été servis au niveau de ces restaurants,dans le cadre de l'opération + SolidaritéRamadhan 2013+", a indiqué à l'APS, lesecrétaire général du ministère, Belkacem AitSaadi. Selon ce bilan, 383.783 repas remisaux nécessiteux et 620.280 colis alimentairesont été distribués, alors que 11.449 per-sonnes volontaires ont été mobilisées pourles besoins de cette opération. M. Ait Saadi asouligné que "le nombre de ces restaurantsest appelé à augmenter, et le bilan sera établid'une façon progressive", estimant que lenombre peut dépasser les prévisions.L'opération Ramadhan prévoit l'ouverture de795 restaurants "Iftar", 4.960.000 repas à ser-vir et 1.628.000 colis à distribuer, a-t-il rappe-lé. «L'accent a toujours été mis sur la préser-vation de la dignité du citoyen en mettant àsa disposition l'aide nécessaire lui permet-tant de passer le mois sacré dans de bonnesconditions", a-t-il souligné. Le même respon-sable a affirmé que les demandes d'ouvertu-re de restaurants "Iftar" reçues par le minis-tère de la Solidarité nationale sont orientéesdirectement vers les Directions de l'actionsociale et de solidarité (DASS) au niveau deswilayas, avec des procédures facilitant l'opé-ration d'ouverture de ces restaurants visant àleur éviter tout obstacle.

Bilal L.

Horaires de l'Iftar, de l'Imsak,programmes TV…

Nedjma lance le serviced'informations spécialRamadhan

Bonne nouvelle pour les clients Nedjma !Cette année et pour le mois sacré duRamadhan, Nedjma revient avec ses offresspéciales et inédites et propose le service "Ramadanyate ", permettant de recevoir parSMS des informations pratiques qui facilite-ront et enrichiront le quotidien de ses clients." Ramadanyate " est un service qui offre, parSMS , un contenu riche et adapté au moissacré du Ramadhan : Horaires de l'Iftar, del'Imsak et des prières, conseils diététiques,astuces de cuisine, programmes TV deschaînes nationales et arabes, Boukalates,etc.. Le service est disponible sous deux formules: un abonnement mensuel et une formule à lademande. Pour bénéficier des avantages dece service, il suffit au client de composer lecode *5111# , de choisir la langue des infor-mations reçues, arabe ou français et desélectionner en toute simplicité : la formuleabonnement qui lui offrira un contenu quoti-dien et durant tout le mois de Ramadhan, oubien la formule à la demande pour recevoirinstantanément l'information souhaitée.

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ACTUEL 5N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013 Les DEBATS

Par Saâd Taferka

Le programme prévisionneld'investissement dans cesecteur est estimé a 30milliards de dollars (réha-

bilitation, extension, modernisation).L'Algérie s'apprête a acquérir deslocomotives capables de dévelop-per une vitesse de 220 km/h. A ceslocomotives et aux voitures tractéesqui leurs correspondent, il faut natu-rellement une nouvelle base infra-structurelle (redimensionnementtechniques des voies, alimentationélectriques, travaux de génie civilpour les ouvrages d'art…).

La visite effectuée au début dumois en cours par le ministre desTransports, Amar Tou à Tlemcen, aporté sur l'inspection d'un projet denouvelle génération, celui du train àgrande vitesse (TGV) devant reliercette ville, dans une premièreétape, à Sidi Bel-Abbès, puis aOued Tlélat (banlieue sud d'Oran).La ligne est censée, à terme, rallierla frontière algéro-marocaine ;comme est aussi appelée a êtrerejointe par une ligne qui prendra ledépart du port de Ghazaouet.Actuellement, l'ancien train quireliait Tlemcen a Maghnia, sur unedistance de 60 km, est remplacé parun autorail plus confortable et plusrapide.

Le projet de ligne Tlemcen-Oran, confié a deux entreprises ita-liennes (Rizzani De Echer et PerCondotte d'Acque), qui comprendégalement la mission de réhabilita-tion des gares de Tlemcen et OuedTlélat, s'étendra par la suite sur lesautres wilayas du nord-ouest (AïnTémouchent, Mascara,Mostaganem), en attendant sonextension vers le centre et l'est du

territoire national.Le maillage du terroir par le che-

min de fer devra se faire parallèle-ment avec les grands travaux rou-tiers et autoroutiers, en créant desjonctions et des articulations entrela région du Tell, des Hauts-Plateaux et du Sahara. La voie fer-rée qui va parcourir le couloir desHauts-Plateaux, allant du sud de lawilaya de Tébessa au sud de lawilaya de Naâma, est en cours deréalisation. Rappelons qu'une partiede ce linéaire (entre Batna et M'Sila)est déja réalisée par les élémentsdu service national pendant lesannées 1980 dans le cadre desGroupement de travaux des voiesferrées (GTVF). En 2009, la ligneM'Sila- Bourdj Bou-Arréridj estvenue renforcer la liaison entre lazone nord et la zone steppique del'est algérien, profitant en premierlieu aux étudiants des deux wilayastraversées. De M'Sila, les travauxsont engagés pour rejoindre AïnLahdjel et Boughezoul, sur une dis-tance de plus de 150 km. A partir dece dernier point, où une ville nouvel-le est en construction (ville nouvellede Boughezoul), la ligne ferroviairesera projetée sur Tiaret, sur une dis-tance de 160 km. De la, et parallèle-ment a l'autoroute des Hauts-Plateaux (sur une longueur de1.300 km), elle rejoindra, au niveaude Mechria ou Aïn Sefra, la ligneferroviaire venant du nord.

Voie Thénia-Bordj Bou-Arréridj : descontraintes à surmonter

L'autre projet, qui fait l'actualitédepuis… cinq ans, est celui de la

voie ferrée électrique devant relierThénia (dans la wilaya deBoumerdès) à Bordj Bou-Arréridj,passant par les villes de Lakhdariaet Bouira. Longue de 175 km, cettenouvelle ligne est projetée à l'exté-rieur de l'ancienne ligne qui longe laRN 5. Elle est confiée à un groupe-ment d'entreprises sino-turc(CECC-Ozgun) pour une enveloppefinancière de 1,8 milliard d'euros.Un litige a surgi entre ce groupe-ment de réalisation et la partie algé-rienne chargée du suivi et ducontrôle, l'Agence nationaled'études et de suivi des investisse-ments ferroviaires (Anesrif), litigeinhérent a l'évaluation financière duprojet. Le coût du projet, consignédans le contrat, serait affecté,d'après le groupement sino-turc, parles modifications induites par l'étu-de. Ces modifications seraient«minimes», d'après la partie algé-rienne.

Le ministre des Transports,Amar Tou, a soutenait en décembredernier que «le problème de la voieferrée Thénia-Bordj Bou-Arréridj estlong a expliquer. On a signé uncontrat ‘’étude et réalisation’’ avecl'entreprise chinoise CCECC. Uncontrat ‘’étude et réalisation’’ veutdire que c'est l'entreprise qui doitmener l'étude et réaliser le projet.Seulement, dans ce cas, il faut sur-veiller. On plafonne donc le montantdu contrat. Et si on doit déplafonner,c'est au compte-goutte. Mais, onentame maintenant le premier mar-ché concernant ce projet. Tous lespréparatifs ont été faits».

La demande de réévaluation dumarché de la part du groupementd'entreprises de réalisation est moti-vée par la nature accidentée du ter-rain, particulièrement dans la région

de Lakhdaria et d'Errich, nécessi-tant plusieurs ouvrages d'art (ponts,viaducs et tunnels).

La ligne de chemin de ferThénia-Bordj Bou-Arréridj estconçue à double voie pour unevitesse de 160 km/heure. Vue la lar-geur de son emprise, et, d'après l'iti-néraire qui lui est tracé, dans la plai-ne de la Haute Soummam, au pieddu Djurdjura, elle engloutira pasmois de 214 hectares de terres agri-coles, les plus fertiles de la région ;d'autant plus fertiles qu'elles fontaujourd'hui, paradoxalement, l'objetd'installation de rampes d'irrigation.Un périmètre irrigué est en cours deréalisation sur toute cette vallée fer-tile, de laquelle il est attendu unediversification de la production agri-cole et un accroissement de la pro-ductivité. Un point d'achoppementpour lequel le directeur de l'Anesrifavait, au cours d'une réunion tenueil y a quelques mois au niveau dusiège de la wilaya de Bouira, propo-sé de constituer un groupe de tra-vail pour étudier les incidencestechniques et économiques.

10.600 km en 2016Les travaux d'extension du

réseau national ferroviaire touche-ront la quasi-totalité du territoirenational. Le maillage du territoiredes wilayas du Sud est conçu apartir de l'ancienne ligne venantdu Nord et s'arrêtant a Touggourt.A partir de ce point, la ligne conti-nuera sur Hassi Messaoud,Ouargla, Zelfana, Ghardaïa, Adraret rejoindra la ligne de Béchar.C'est le projet dont les défis res-semblent à ceux du Transsibérien,réalisé, lui, par des prisonniersdéportés dans des territoires à lanature hostile. Après les mouve-

ments sociaux qui se sont prolon-gés sur plusieurs mois dans leswilayas du Sud algérien, le gou-vernement Sellal a encore ajoutéà son programme la ligne de che-min de fer Béchar-Tindouf. Cettedernière est nourrie par une idéeancienne qui n'était pas étrangèreau projet au projet d'exploitationdu gisement de fer à GaraDjebilet, a quelque 135 km ausud-ouest de Tindouf. Plusieursfois reporté, le projet d'exploitationde ce gisement vient d'être exhu-mé par le ministère de l'Energie etdes Mines. Le responsable de cedépartement ministériel, YoucefYousfi, lors de son déplacement àTindouf au début de mois d'avrildernier, a signalé que «GaraDjebilet est l'un des plus grandsgisements de fer au niveau mon-dial avec une réserve de 3 mil-liards de tonnes», et que «lemoment pour l'exploitation decette précieuse matière est arrivéet les moyens techniques ethumains existent. Ce projetnécessite des investissementsallant jusqu'a 20 milliards de dol-lars». Ajoutant que le gouverne-ment étudie «la possibilité d'ex-ploiter cette mine pour couvrir lesbesoins du pays qui sont actuelle-ment de l'ordre de 5 millions detonnes par an, et d'ici 10 ans, lademande croîtra à 10 millions detonnes de fer». Cependant, l'ex-ploitation de ce gisement exige,selon le ministre, «des moyenstechniques ultramodernes et d'im-portantes quantités d'eau ainsique des moyens de transport adé-quats». En matière de transport,et dans ces vastitudes saha-riennes, en dehors de débouchémaritime proche, il ne reste que lechemin de fer pour réaliser cettemission.

En tout cas, le retard enregis-tré depuis une cinquantaine d'an-nées dans les infrastructures et letransport ferroviaires sont en traind'être comblés progressivement.Cependant, on sait que tous cesprogrammes, particulièrementceux, gigantesques, du Sud et desHauts-Plateaux, sont intimementdépendants des recettes pétro-lières du pays. Une éventuelleinflexion sensible des cours dupétrole sur les marchés mondiauxrisquerait de remettre en causecertains projets structurants dansle domaine de l'investissementferroviaire.

Les avantages du transportferroviaires sont indéniables.Dans le Schéma directeur routieret autoroutier (SDRA), l'onapprend que le transport de mar-chandises et de voyageurs estassuré à 90% par voie routière,contrairement à beaucoup depays développés où le maillage duterritoire en chemin de fer permetle transport par train ; ce quicontribue à fluidifier la circulationsur les routes, à gagner sur letemps du transport des voyageurset du transbordement des mar-chandises ainsi qu'a réduire lescoûts des produits. Le réseaunational de chemin de fer héritéde la colonisation est long de3.900 km. Au cours des années1970, plusieurs axes ont été sup-primés du schéma de transportferroviaire. L'objectif du gouverne-ment consiste à porter ce réseaua 10.600 km d'ici 2016. De même,sur ce linéaire, 6.000 km serontélectrifiés et établis en doublevoie.

S. T.

Extension et modernisation des chemins de fer

Dans la nouvelle politique inhérente au développement du transport ferroviaire, l'Algérie se donne de nouvellesambitions, aussi bien sur le plan du maillage du territoire par ce précieux moyen de transport de voyageurs et demarchandises, que sur le plan de la vitesse et du confort qu'un tel outil peut assurer.

La nouvelle stratégie de l'économie de transport

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6 N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013Les DEBATS

ÉCONOMIE

En dépit de ce recul, l'Algérie a réa-lisé un excédent commercial deprès de 7,56 mds usd au 1ersemestre 2013 contre 13,93 mds

usd à la même période de l'année dernière,en baisse de plus de 45 %, précise le Centrenational de l'informatique et des statistiquesdes Douanes.

Quant aux importations, elles se sont éta-blies à 28,35 mds usd durant les six premiersmois de 2013 contre 24,02 mds usd à lamême période en 2012, en hausse de17,99 %, précise le Cnis.

Ce tassement des exportations s'expliqueessentiellement par un recul de plus de 7 %des exportations d'hydrocarbures de l'Algérie,de 22,7 % des produits bruts et de 11,1 % des

biens d'équipements industriels, ajoute lecentre.

Les produits bruts et les biens d'équipe-ments industriels n'ont représenté que0,17 % et 0,04 % de la structure globale desexportations algériennes les six mois de l’an-née 2013, selon la même source.

Quant aux hydrocarbures, elles ont conti-nué à représenter l'essentiel des ventes algé-riennes à l'étranger, avec une part de 96,09 %du volume global des exportations, soit 34,50mds usd au 1er semestre 2013 contre 37,12mds usd à la même période de l'année écou-lée, en baisse de 7,05 %, précise encore lamême source.

Les cours du brut ont reculé durant lespremiers mois de cette année, notamment en

avril dernier, où ils sont passés sous le seuildes 100 dollars le baril, relèvent les expertsqui expliquent cette tendance par un regaind'inquiétudes sur la demande mondiale.

Ces derniers jours, les cours du brut sesont améliorés, se stabilisant autour de 108dollars le baril, encouragés notamment parles signes d'une accélération de l'activité auxEtats-Unis, la chute des réserves de pétroledans ce pays et la crise politique en Egypte.

Exportation horshydrocarbures : hausse de 66 %

Les exportations hors hydrocarbures, quirestent faibles avec 3,91 % du volume global

de la structure, soit une valeur de 1,4 milliardusd, ont enregistré une hausse de 66,23 %durant les six premiers mois de l’année 2013et par rapport à la même période en 2012.

Les principaux produits hors hydrocar-bures exportés sont constitués essentielle-ment par les demi-produits (1,06 milliardsusd, +66 %), les biens alimentaires (251 mil-lions usd, +156 %) , les produits bruts (61 mil-lions usd, -22,7 %), les biens d'équipementsindustriels (16 millions usd, -11,1 %) et lesbiens de consommation non alimentaires (11millions usd, +83,3 %).

La hausse, de 17,99 % des importationsalgériennes durant le 1er semestre 2013,s'explique par une augmentation généraledes produits importés à l'exception des pro-duits bruts qui ont reculé de 2,7 % pour totali-ser 676 millions.

En effet, la plus remarquable hausse(91,15 %) a été enregistrée par les produitsénergétiques et les lubrifiants pour un mon-tant de 2,59 mds usd, les biens d'équipementagricoles (+52 %), soit 245 millions usd, lesbiens de consommation non alimentaires(+15 %), soit 5,46 mds usd et les biens ali-mentaires (+14,96 %), soit 5,05 mds usd.

D'autres produits importés ont égalementconnu des hausses mais de moindre impor-tance. Il s'agit notamment des demi-produits(7,9 %) totalisant 5,87 mds usd.

De janvier à juin 2013, les cinq principauxclients de l'Algérie étaient l'Espagne (5,39mds), l'Italie (5,13 mds), la Grande Bretagne(4,51mds), la France (3,66 mds), les Pays-Bas (2,71 mds) et les Etats-Unis (2,60 mdsusd).

Au 1er semestre 2013, les ventes del'Algérie à la Grande Bretagne ont connu une"importante" évolution de 171,46 %, ce qui luia permis d'occuper la 3ème place parmi lesprincipaux clients de l'Algérie aprèsl'Espagne, classée premier avec une évolu-tion de 27,34 % contre la 3ème place à lamême période en 2012.

Quant aux fournisseurs, sans surprise, lapremière place est revenue à la France (3,33mds usd), suivie de la Chine qui devientsecond fournisseur de l'Algérie (3,31 mds),l'Espagne (2,72 md), l'Italie (2,51 md), etl'Allemagne (1,33 md).

En 2012, l'Algérie a réalisé un excédentcommercial de 27,18 mds usd contre 26,24mds usd en 2011, en hausse de 3,6 %.

Reda A.

L es procéduresadministratives relatives àla création d'une nouvelle

zone d'activités de 1 122 hectaresdans la région de Zaatra, à chevalentre les communes de SiMustapha et Zemmouri (est deBoumerdès) sont en cours derèglement, selon le chef de l'exé-cutif de la wilaya.

Le Gouvernement a donné"son accord de principe" pour lacréation de cette zone d'activités,d'y implanter les projets d'investis-sements dans la wilaya, et d'aiderà la création d'opportunités d'em-ploi au profit des jeunes, a indiquéà l'APS M. Kamel Abbas.

Il a fait part du lancementattendu des études techniquesinhérentes à cette zone d'activi-tés, dont une partie relève duprivé et l'autre du domaine public,"dès le parachèvement des procé-dures administratives".

Selon une source de la direc-tion de l'Industrie et des mines(DIM), cette zone d'activités, quiconstituera l'une des plus grandeszones économiques du pays, estdestinée à l'implantation de nom-breux projets relevant des entre-

prises Naftal et Sonatrach.D'autres investissements privéss'ajouteront aux nombreuses acti-vités qui seront délocalisées verscette zone, en raison des désa-gréments causés aux citoyens parleur implantation en pleines zonesurbaines.

La création de cette zone coïnci-dera, selon le wali, avec le lance-ment de nombreux projets dits d'ac-compagnement, dans la région,dont des hôtels, des banques etdes structures de loisirs. Au titrede la même démarche visant à ren-forcer les capacités de la wilaya enterme de foncier industriel, le wali a

signalé le parachèvement "immi-nent" des études techniques rela-tives à la création d'une autre zoned'activités de 137 ha àLarbaatache, au titre duProgramme national visant l'amé-nagement de 39 zones d'activitésindustrielles à travers le pays.

"Il nous reste à déterminer lanature et la spécialisation de cettezone (économique ou industrielle)",a fait savoir M. Abbas, soulignantl'existence d'une "forte demandede la part de +vrais investisseurs+pour se localiser au niveau de cettezone". Une partie seulementd'entre eux sera orientée vers cette

zone de Larbaatache, à cause desa petite envergure, a ajouté lewali, signalant que le reste seralocalisé dans la zone de Zaatra.

Selon une source de la wilaya,168 dossiers d'investissement, surun total de 832 réceptionnés par leComité d'assistance à la localisa-tion et à la promotion des investis-sements et de la régulation du fon-cier (CALPIREF), ont été agrééspar cet organisme, depuis janvier2011. Sur ce total d'investisseurs,288 (soit un taux de 28 %) ont pos-tulé pour une localisation au niveaude la zone d'activités deLarbaatache, tandis que 157 autres

ont émis le voeu d'être localisés endehors des zones d'activités, alorsque 168 ont opté pour les zonesd'extension touristique. Avant2011, le Calpiref a réceptionné 150demandes d'investissement de lapart de la direction de l'Industrie etdes mines et de l'inspection géné-rale de la wilaya, dont les dossiersétaient incomplets. A leur entrée enexploitation, ces projets générerontprès de 12 400 emplois directs etindirects dans les secteurs du tou-risme, de l'agroalimentaire, de l'in-dustrie, des services et des maté-riaux de construction, est-il indiqué.

Bilal L.

En baisse de 5 % au premier semestre de l'année

Recul des exportations algériennes Les eexportations aalgériennes oont aatteint 335,90 mmilliards dde ddollars ((mds uusd) aau ppremier ssemestre 22013,contre 337,96 mmds uusd ddurant lla mmême ppériode dde 22012, een bbaisse dde 55,42 %%, aa aappris ddimanche ll'APS aauprès ddesDouanes aalgériennes.

Le projet est en phase de règlement des procédures administratives

Création d'une zone d'activités à Zaatra

SSaalloonn iinntteerrnnaattiioonnaall ddee llaa rrééccuuppéérraattiioonn dd''EEnneerrggiiee ««eeccoommoonnddoo»» eenn IIttaalliiee

L'Algérie invitée à y prendre part L' Agence nationale de développement de

l'investissement (Andi) a appelé lesentreprises algériennes à participer au

salon international de la récupération d'Energie,du matériel et du développement durable (eco-mondo), prévu en novembre à Rimini (Italie).

La 17ème édition de ce salon International,se tiendra du 6 au 9 novembre, prochain selonl'Andi, qui précise qu'il se déroulera sous formede rencontre d'affaires B to B.

Cette manifestation est considéré comme unedes plus importantes plateformes méditerra-néennes dans le domaine de la valorisation et durecyclage des déchets ainsi que pour l'industriedu futur " green economy ".

Les expositions de cette édition porterontessentiellement sur les secteurs du recyclage etde la valorisation des déchets, le traitement deseaux usées industrielles et domestiques, l'indus-trie chimique et la biomasse, l'assainissement

des sites, sols et sédiments contaminés ainsi quele traitement de la pollution de l'air, indique lamême source.

Les entreprises devant postuler devront rele-ver des secteurs de la Chimie pharmaceutique,de la transformation des métaux, hydrocarbures,traitement des eaux, de l'air et des déchets, recy-clage de matières plastiques, caoutchouc,papier, carton et bois.

Riad D.

Page 7: Les Debats du 21.07.2013.pdf

SOCIETE 7N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013 Les DEBATS

«Qua t re -v ing t -trois pourcent du nombre global desstagiaires et apprentis dusecteur bénéficient d'une

formation diplômante dans les métiersmanuels, et ce sont plus de 150.000 diplômésdans différentes branches professionnelles quisont mis sur le marché du travail annuelle-ment», a indiqué à l'APS, la directrice de l'or-ganisation et du suivi de la formation profes-sionnelle au ministère, Ounissa Aloun. Durantl'année 2012, le secteur a enregistré 19.077diplômés dans les métiers du bâtiment et destravaux publics, 17.476 diplômés dans lesmétiers de l'artisanat de service et 4000 autresdiplômés dans les métiers de l'agriculture. Ils'agit des diplômés de différents niveaux dequalification tel que l'ouvrier qualifié, l'ouvrierhautement qualifié, l'agent de maîtrise, le tech-nicien, et le technicien supérieur. Mme Aloun asouligné que la nouvelle nomenclature desspécialités et des branches professionnellesédition 2012, comptait 400 spécialités dontplus de 200 spécialités sont liées aux métiersmanuels. Elle a expliqué que ces métiersmanuels comptent des spécialités dans ledomaine de l'artisanat traditionnelle du patri-moine culturel (bijouterie, tapisserie), d'unepart et des spécialités liés aux secteursconcernés par les exigences du développe-

ment économique (bâtiment, industrie et agri-culture) d'autre part. La réhabilitation desmétiers manuels constitue l'«un des axes prio-ritaires» des objectifs de la réforme du secteur,a-t-elle affirmé.

Petits métiers pour toutesles catégories

Par ailleurs, Mme Aloun a ajouté que le sec-teur offre une formation qualifiante (sanction-née par une attestation de qualification) à plusde 120.000 stagiaires annuellement dans lespetits métiers manuels. Il s'agit d'une formationqui vise l'acquisition de compétences spéci-fiques dans les petits métiers, tels que l'ouvrieragricole, l'agent de greffage et de taillaged'arbres fruitiers et l'aide plomberie. La forma-tion de qualification qui est «ouverte aux primodemandeurs de formation de toutes les caté-gories, offrir la possibilité aux stagiaires debénéficier notamment d'un crédit bancairepour la création de leur micro entreprises», a-t-elle fait savoir. Pour cette raison le ministèrea répertorié 140 petits métiers qui sont réser-vés à cette formation de qualification et dans lemode de formation résidentielle. Mme Aloun aexpliqué que le secteur avait développé desformations initiales de courte durée, de 3 à 6mois, spécialement aux élèves issus du systè-

me scolaire (cycles primaire, moyen et secon-daire) jeunes et adultes alphabétisés ainsiqu'aux femmes au foyer, afin de leur permettred'obtenir une attestation de qualification.

Satisfaire la demande Mme Aloun a souligné que tous les efforts

déployés par le secteur dans la formation dansles métiers manuels restent «en deçà» desattentes de la demande des secteurs utilisa-teurs qui souffrent de l'insuffisance de main-d'œuvre qualifiée dans certains domainesnotamment, la maçonnerie, le coffrage, le car-releur et l'agriculture. Pour satisfaire le marchéde l'emploi en main-d'œuvre qualifiée, lesperspectives du secteur visent à «intensifier»l'information et la communication en directiondes jeunes et à «trouver des formules desti-nées à mieux intéresser à la fois les jeunes etles opérateurs économiques», a-t-elle dit.Outre, la poursuite d'adaptation des filièresaux besoins réels du développement écono-mique, le renforcement du partenariat pour unmaximum de places dans l'apprentissage, lamise en place d'un plan d'information au largepublics, le secteur a pris certaines mesuresdont la révision de la bourse des stagiairespour stimuler les jeunes à s'orienter vers la for-mation professionnelle. Farid D.

L e marché couvert de la villede M'sila devient, à chaqueRamadhan, une destination

privilégiée pour les consomma-teurs de viande cameline.

Selon des bouchers proposantde la viande de dromadaire, lesclients ne viennent pas seulementdes quatre coins de la wilaya maiségalement de plusieurs autresrégions du pays, notamment du

Sud comme Djelfa, El Oued,Laghouat ou Ghardaïa.

Cette viande se prête, assure-t-on à M'sila, pour la préparationde toutes sortes de plats, et denombreux consommateurs, mêmes'ils ne sont pas très friands desteaks de dromadaire, n'hésitentpas à acheter cette viande,hachée, pour l'utiliser dans la pré-paration de bourek.

Selon des bouchers spéciali-sés, il est difficile, à première vue,de distinguer la viande camelinede la viande bovine, à moins quel'on soit un connaisseur.

C'est seulement lorsqu'elle estcuite que la viande cameline pré-sente un arrière-goût "légèrementsucré, sa spécificité " affirme-t-on.

"La viande cameline, à lavaleur gustative certaine est

connue en outre pour être pauvreen matières grasses, surtout sielle provient de chamelons", assu-re t-on.

De plus sa faible teneur enacides gras saturés contribue àréduire la cholestérolémie et àlimiter, par conséquent, lesrisques de maladies cardiaques,rappellent les vendeurs dans lesboucheries spécialisées du Hodna

où la viande de dromadaire estcédée à 850 DA/kg. Toutefois,l'élevage camelin continue dedécliner dans cette wilaya, toutcomme les troupeaux de droma-daires, en raison, explique-t-on,du manque de parcours, de lacherté des fourrages, de l'absencede soutien et de l'abattage immo-déré de chamelons.

Asmaa A

Formation professionnelle

Environ 83% des stagiaires et apprentis du secteur de la formation et de l'enseignementprofessionnels bénéficient d'une formation dans les métiers manuels, a-t-on apprisauprès du ministère en charge de ce secteur.

Utilisé pour la préparation du bourek

La viande cameline, trés prisée à Msila

Ramadhan à Médéa

Engouement pourles jeux vidéo

Les salles de jeux vidéo oucyber-games de la ville deMédéa connaissent un grandrush durant ce mois deRamadhan, détrônant lescybercafés et autres lieux dedétente et de loisirs tradition-nels fréquentés d'habitudepar les jeunes. Les cyber-games ne désemplissent pasen ces jours de Ramadhan.Ils enregistrent un taux defréquentation très appré-ciable, notent avec satisfac-tion les gérants de ces éta-blissements. Cette tendanceà la hausse, observée durantle mois sacré dans la ville deMédéa, est consécutive auboom qu'à connu ces der-nières années le marché desjeux vidéo suscitant unengouement sans précédentauprès des adolescents,«devenus de véritablesaccros du monde virtuel», at-on expliqué. L'engouementconstaté pour ces jeux s'esttraduit par une augmenta-tion, depuis le début duRamadhan, du nombre dejeunes qui fréquentent ceslieux comparativement auxautres mois de l'année. Unnombre allant de 80 à 100entrées par jour est enregis-tré dans certaines salles dejeux du centre-ville deMédéa, pouvant atteindre leseuil des deux cent (200)entrées, en moment de gran-de affluence, correspondantaux tranches horaires 16/18heures et 20/23 heures.Lokman, 14 ans, accro desjeux vidéo passe depuisquelques années unemoyenne de 2 heures parjour devant l'écran des jeuxvidéo. Ce qui motive ce jeunegarçon : «C'est de pouvoirtester lors d'une partie de jeumes capacités et celles demon adversaire et de mon-trer qu'on est plus forts queles autres». C'est peut être laraison qui explique le pen-chant de ces jeunes pour lesjeux d'action à forte montéed'adrénaline et «qui non seu-lement a tendance à aggra-ver leur dépendance, maiségalement à les rendre plusagressifs», affirment certainsgérants d'établissements dejeux. De son côté, Noufel, 18ans, grand amateur de foot-ball virtuel, estime que «lacombinaison entre la techno-logie et le graphisme» luiprocure «beaucoup de plai-sir» et lui permet de «partici-per à la compétition, commesi s'était réel, avec unesimple touche de clavier».Pour Mohamed, 14 ans, cemonde virtuel «est l'un desmeilleurs moyens de diver-tissement qui lui permet demeubler son temps libre»,notamment en cette périodede Ramadhan et de chaleur.

Farid D.

La plupart des apprentis initiésaux métiers manuels

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8 N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013Les DEBATS

REGION

L a production de lait pasteuri-sé conditionné en sachet(LPC), à Boumerdès, n'a

pas connu de «hausse notable» ence début de Ramadhan 2013,comparativement aux annéesécoulées, apprend-on, auprès dela direction commerciale de lawilaya. Au niveau de l'entreprisepublique Laiterie et fromagerie deBoudouaou, l'une des plusgrandes laiteries du Centre dupays, la production de lait s'est sta-bilisée autour de 310.000litres/jour, depuis le début du moissacré, contre une moyenne de300.000 litres/j, assurée durant lereste de l'année. A titre comparatif,cette laiterie a relevé le seuil de saproduction à plus de 400.000litres/j, durant le Ramadhan 2012,en raison de la forte demandeexprimée, alors, sur ce produitvital, a fait savoir la même source .Cette stabilité de la production,voire même une baisse légère dela moyenne de production, estconstatée au niveau de l'ensembledes laiteries de la région, au

nombre de 4, est-il signalé. Ainsi,la laiterie Coprolait de Boudouaoufournit, depuis le début de ce moissacré, un volume quotidien de20.000 l, au moment ou celle deSidi Mansour (Khemis El-Khechna) produit 12.000 l/j, Amarade Bordj Menaïel 12.000 l/j, et lalaiterie de la Mitidja de Hammadi12.000 l/j. Le volume global de laproduction de lait à Boumerdès«dépasse de très loin» la demandelocale exprimée, estimée à pasplus de 200.000 l/j, selon la direc-tion du commerce, qui signale quele surplus de production profite auxwilayas de Blida, Bouira, TiziOuzou et la région est d'Alger. Enoutre, les laiteries de la wilaya dis-posent d'un stock global de plus de1.100 tonnes de poudre de laitpour faire face à toute éventuellehausse de la demande en ce moissacré, assure la même source. LaLaiterie et fromagerie deBoudouaou constitue l'une desplus importante entreprisespublique du centre du pays, de parla qualité de ses produits, objet

d'une forte demande de la part desconsommateurs, selon la directiondu commerce de la wilaya. Elleestime que cette unité «a grande-ment besoin d'élargir son réseau

de distribution et de relever lenombre de ses points de vente,ceci d'autant qu'elle en a lesmoyens».

Reda A

Madame Bendjaballah a indiqué dansune déclaration à la presse, enmarge du chargement des aideshumanitaires destinées aux réfugiés

syriens en Jordanie, que «des aides humani-taires comportant des repas et des denrées ali-mentaires seront distribuées aux sinistrés duséisme de Hammam Melouane et qu'un groupede cadres du ministère était sur place poursuperviser l'opération». Elle a révélé à cetteoccasion que «l'opération de solidarité en faveurdes habitants dont les maisons ont été détruitessera lancée à partir de samedi en coordinationavec le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme etle wali de Blida». Concernant les aides du minis-tère de la Solidarité en ce mois de Ramadhan, la

ministre a affirmé que 570 millions de dinarsd'aides seront distribuées, à l'occasion de cemois sacré, aux nécessiteux à travers le terri-toires national en sus d'une enveloppe financièredégagée par le ministère de l'Intérieur et des col-lectivités locales à travers les communes et leswilayas au profit des catégories vulnérables. Leministère de la Solidarité apporte sa contributionà l'opération «restaurants de l'Iftar» sachant quepour cette année 800 espaces ont été aménagésau niveau national pour accueillir les voyageursde passage et autres nécessiteux et sans abri encoordination entre les ministère de l'Intérieur etdes Collectivités locales et de la Santé.Concernant le couffin de Ramadhan, Mme

Bendjaballah a fait savoir que le ministère a

décentralisé ses actions de solidarité ont confé-rant aux walis les prérogatives de distribution deces aides sous forme de denrées alimentaires oude pécules. Au niveau de chaque commune deslistes de bénéficiaires ont été arrêtées et englo-bent les nécessiteux et les handicapés notam-ment et autres catégories vulnérables comme lespersonnes ne bénéficiant pas d'une couverturesociale, a précisé la responsable. La commissionnationale de solidarité poursuit son travail sous lasupervision du ministère, a indique la ministrerappelant que les commissions de proximité ontintensifié leur action cette année pour permettreaux communes d'assumer pleinement leur rôleen matière de solidarité nationale. Bilal L.

Séisme de Hammam Melouane (Blida)

Des aides alimentaires auxsinistrés La ministre de la Solidarité nationale, de la

Famille et de la Condition féminine, Mme SouadBendjaballah a affirmé, vendredi, que des aides

alimentaires composées de denrées alimen-taires et de repas seront distribuées aux sinis-trés du séisme de Hammam Melouane (Blida).

Boumerdès

Pas de hausse notable dans la production de lait

Oum El-BBouaghi

Plus de 3.300logements rurauxréceptionnés

La wilaya d'Oum El-Bouaghi aréceptionné un total de 3.319logements ruraux réalisés dansle cadre du programme quin-quennal 2010-2014, a indiqué,jeudi, le directeur du logementet des équipements publics(DLEP). Un total de 15.564 aidesà la construction de ce typed'habitat a été prévu dans cettewilaya dont 9.381 logementsruraux sont en cours deconstruction dans 29 com-munes, a souligné le respon-sable. Les communes finalisentactuellement les dossiers pourle lancement à la constructionde 2.664 autres unités, a-t-ilajouté.

R. A.

Aïn Defla

Ouverture d'unmarché deproximité à El Amra

Un marché de proximité a étéouvert dans la commune d'ElAmra, wilaya de AïnDefla a-t-onappris jeudi auprès de lawilaya. Inauguré par le wali,Hadjiri Derfouf, ce marché, d'uncoût de 34.129.645 DA, compte40 locaux et s'étale sur une sur-face de 600 m2 . Cet espace faitpartie d'un total de 14 marchésen construction sur le territoirede la wilaya dont la majoritésera réceptionnée bientôt, a-t-on indiqué de même source. M.Derfouf a exhorté, à cet égard,les commerçants installés surce site à prendre soin de cettestructure commerciale, soute-nant que le nombre élevé demarchés devrait avoir une inci-dence sur la baisse des prixdes produits de consommationdans la région. Les ministres del'Intérieur et des Collectivitéslocales et du Commerce, res-pectivement MM. Daho OuldKablia et Mustapha Benbadaavaient inauguré, dimanchederniers, 3 autres marchés deproximité dans la wilaya, rap-pelle-t-on.

Asmaa A

Tissemsilt

Un incendie détruitdes hectares de blédur et d'oliviers

Un incendie, qui s'est déclarémercredi soir dans la communede Khemisti (Tissemsilt), adétruit 64 hectares de blé dur et170 oliviers, a-t-on appris, jeudi,des services de la Protectioncivile. Les éléments de laProtection civile ont éteint cefoyer d'incendie dans unedurée de trois heures parvenantà sauver 300 ha restants de lamême exploitation agricole oùs'est déclaré le feu et 1.190 oli-viers. Trois maisons situées àproximité de l'exploitation agri-cole à Aïn Fradja ont été égale-ment sauvées des flammes. Lesservices de la gendarmerienationale ont ouvert une enquê-te pour déterminer les circons-tances de cet incendie. Un autreincendie avait détruit, cettesemaine, 17 ha de récolte de blédur et 60 bottes de foin dansune exploitation agricole àOuled Bessam. Ghani I.

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CONFL ITS 9N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013 Les DEBATS

Les Frères musulmans dont estissu M. Morsi, dénient toute légi-timité au nouveau pouvoir qu'ilsaccusent d'être issu d'un "coup

d'Etat militaire", et font valoir que M. Morsia été démocratiquement élu. Ils comptentmaintenir un rapport de force avec la pour-suite de manifestations de rue.

Au Caire, des cortèges des Frèresmusulmans ont convergé vers deux sitesqu'ils occupent depuis près de troissemaines : la mosquée Rabaa al-Adawiyadans un faubourg de la capitale, et lesabords de l'Université du Caire, plus prochedu centre-ville.

Les partisans de Morsi, qui y ont instal-lé des tentes et dressé des barrages sur lesvoies d'accès, s'y trouvaient toujours parcentaines samedi matin.

A Rabaa al-Adawiya, la foule brandis-sait des pancartes sur lesquelles on pou-vait lire "où est passé mon vote ?", en réfé-rence au scrutin qui avait porté M. Morsi aupouvoir en juin 2012, première élection pré-sidentielle démocratique en Egypte.

De nombreux slogans visaient le chefde l'armée et ministre de la Défense, legénéral Abdel Fattah al-Sissi, nouvelhomme fort du pays..

Le président par intérim Adly Mansour,désigné par l'armée, avait prévenu jeudiqu'il mènerait "la bataille pour la sécuritéjusqu'au bout" face à la volonté des pro-Morsi de continuer à se mobiliser dans larue.

"Quiconque a recours à la violencedans les manifestations de vendredi mettrasa vie en danger", avait également avertil'armée.

Les violences depuis la destitution deM. Morsi ont fait plus d'une centaine demorts.

Pour tenter d'apaiser, un tant soit peu,la situation, le chef des forces arméeségyptiennes et ministre de la DéfenseAbdel-Fattah al-Sissi "ne se lancera pas"dans la prochaine course présidentielle, aconfirmé un porte-parole des forcesarmées dans un communiqué publié ven-dredi soir.

"Parler de la nomination de M. Sissi estsans fondement," a déclaré le colonelAhmed Mohamed Ali, soulignant que leministre de la Défense n'a pas l'intentiond'entrer dans une telle compétition poli-tique. Le communiqué a été publié aprèsdes informations locales selon lesquellesM. Sissi, comme tous les autres citoyens, ale droit de présenter sa candidature auxprésidentielles après sa retraite.

Par ailleurs, le porte-parole des forcesarmées a exhorté tous les médias à"demeurer prudents" lorsqu'ils font circulerdes nouvelles dans une période aussi cri-tique.

Cependant les violences se poursui-vent. Vendredi, deux civils ont été tués etun autre blessé dans une attaque à laroquette qui visait un poste de contrôle del'armée égyptienne dans le Sinaï, à El-

Arish. Les auteurs des tirs ont touché parerreur une maison d'habitation dans cetteville du nord de la péninsule du Sinaï situéesur la Méditerranée, à environ 40 km de laBande de Ghaza, ont dit des sources hos-pitalières.

Des roquettes ont également été tiréessur un camp de l'armée, ont raconté destémoins, selon lesquels, il n'y a pas eu devictimes.

Deux postes de police ont en outre étéla cible de tirs de mitrailleuses, ont déclarédes sources des services de sécurité, quin'ont pas non plus fait état de morts ou deblessés. Des hélicoptères Apache se sontlancés à la poursuite des auteurs de toutesces attaques. Aussi, trois femmes ont ététuées vendredi lors d'affrontements entrepartisans de l'ancien président MohamedMorsi et opposants dans la ville deMansura dans le delta du Nil, selon unesource médicale. "Trois personnes ont ététuées et sept blessées par des tirs de che-vrotine et à l'arme blanche durant desaffrontements entre partisans et opposantsà l'ex-président Morsi", a déclaré Adel Saïd,un responsable de l'hôpital de Mansura, quia donné les noms des personnes tuées,trois femmes. Un autre responsable de l'hô-pital de Mansura, Abdel Wahab Suleiman,a confirmé le bilan, disant que trois femmesavaient été tuées par balles et dix per-sonnes blessées, l'une d'elles se trouvantdans un état critique.

Asmaa A.

L e secrétaire d'Etat améri-cain, John Kerry, a affirmévendredi à Amman

(Jordanie) qu'il était parvenu à unaccord avec les parties israélienneet palestinienne pour la tenue d'unerencontre prochainement àWashington qui devra jeter lesbases d'une future reprise desnégociations gelées depuis près detrois ans.

Le chef de la diplomatie améri-caine, qui a fait cette annonce à l'is-sue de sa sixième mission de paixau Proche-Orient, s'est gardé dedonner les détails des termes de

l'accord intervenu avec ses interlo-cuteurs des deux parties au conflit,indiquant seulement que les basesd'une reprise du processus de paix,restaient encore à formaliser.Perçue comme une victoire diplo-matique pour M. Kerry après desmois de négociations avec les deuxparties, depuis la prise de ses fonc-tions en février dernier, la tenue decette rencontre préparatoire devraitse tenir la semaine prochaine dansla capitale fédérale américaine,avec la présence notamment dunégociateur en chef palestinien,Saeb Erekat, et la ministre israé-

lienne de la Justice, Tzipi Livni. Tout en saluant cette nouvelle

démarche qu'il considère commeune ''importante et bienvenue avan-cée", le secrétaire d'Etat a souligné,toutefois, que les défis exigeraientdes ''choix difficiles'' dans les joursà venir.

Ne voulant répondre à aucunequestion des journalistes dans sadéclaration à la presse à l'issue desa visite à Amman, M. Kerry aconsidéré que les ''discussions pri-vées'' étaient le meilleur moyenpour ''assurer le progrès et la com-préhension lorsqu'il s'agit de pro-

blèmes complexes et difficilescomme celui de la paix au MoyenOrient''. La meilleure façon de don-ner de la chance à ces négociations''est de les garder en privé'', a-t-ilinsisté, ajoutant qu'il était optimistemême si les défis auxquels fontface les deux parties au conflit sont''redoutables''.

Durant son séjour dans larégion qui a pris fin vendredi, M.Kerry a eu des rencontres avec leprésident palestinien, MahmoudAbbas, et des entretiens télépho-niques avec le premier ministreisraélien, Benjamin Netanyahu,

pour forger un accord avec les deuxparties.

Lors de sa rencontre avec M.Abbas, ce dernier a demandé desgaranties diplomatiques des Etats-Unis pour que les prochaines dis-cussions avec les Israéliens soientarticulées autour du gel de nou-velles constructions dans les colo-nies ainsi que de la création d'unEtat palestinien indépendant basésur le tracé antérieur à l'interventionmilitaire israélienne à El Qods-Estet en Cisjordanie en 1967.

Bilal L.

Crise en Egypte

Les partisans du président égyptien destitué, Mohamed Morsi, poursuivaientleur sit-in samedi au Caire, au lendemain des manifestations de plusieurs

Pour une reprise des négociations

Réunion israélo-palestinienne prochainement à Washington

Afghanistan

13 morts dans une séried'attentats

Treize personnes ont été tuées et 14autres blessées dans une série d'atten-tats survenus dans la province deHelmand dans le sud de l'Afghanistan,ont indiqué samedi les autorités.

Cinq membres de la Directionnationale de la sécurité (DNS, agencede renseignements) et un policier ontété tués lorsque leur patrouille a ététouchée par un engin explosif artisa-nal dans la nuit de vendredi à samedidans le district de Sangin, selon unesource de la DNS.

Vendredi soir, quatre personnes,dont un policier, ont été tuées et cinqautres blessées lorsqu'un enginexplosif a ciblé un véhicule de la poli-ce dans la place centrale du district deMarja, a indiqué le porte-parole dugouvernement provincial, OmarZawak.

Toujours à Sangin, une femme aété tuée et huit enfants ont été blessésvendredi lorsqu'un obus de mortiertiré lors d'un affrontement entre tali-bans et forces de sécurité a frappéune maison, selon M. Zawak.

Vendredi soir, deux policiers ontété tués et un autre a été blessé dansun attentat à la grenade dans la capi-tale provinciale de Laghkar Gah, à 555km au sud de Kaboul.

Les talibans ont intensifié lesattaques depuis le lancement de leuroffensive de printemps annuelle enavril.

Reda A.

LLiibbaann

Deux enfants réfugiés syriensmeurent dans un incendie

Deux enfants syriens ont péri dansla nuit de jeudi à vendredi parasphyxie après qu'un incendie se soitdéclaré dans la maison où leur famil-le était réfugiée, dans le sud duLiban, a rapporté vendredi l'agencenationale.

Ahmad, trois ans, et sa soeurMona, quatre ans, dont les parentssont des réfugiés à Kafar Roumane,dans le sud, avaient allumé une bou-gie en raison d'une coupure d'électri-cité, un phénomène quotidien auLiban. "Le lit dans lequel ils dor-maient a pris feu et ils sont morts parasphyxie alors que leur frèreMahmoud a été transporté à l'hôpitalpour brûlures", indique l'agence.

"Leurs parents, absents de la mai-son, ont appris la nouvelle des voi-sins en rentrant chez eux. Ils se sontrendus à l'hôpital où ils ont eu unecrise de nerfs", précise-t-elle.

Cette famille était réfugiée dansune maison appartenant à unLibanais, comme c'est le cas de nom-breux Syriens ayant fui la guerredans leur pays. Les camps de réfu-giés pour Syriens existent au Libancomme en Jordanie ou en Turquie, etde nombreux réfugiés vivent dans desconditions difficiles en raison dumanque de ressources.

Agences

Les frères musulmans défient l'armée

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10 N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013Les DEBATS

FRICA INES

Soudan

L'attaque contre les Casques bleus pourraitconstituer un «crime de guerre»

L a Cour pénale internationa-le (CPI) a assuré, vendredi,que la récente embuscade

au Darfour, qui a causé la mort desept Casques bleus, pourrait fairel'objet de poursuites en tant que«crime de guerre». «Le procureurrappelle à toutes les parties duconflit que la CPI a juridiction auDarfour (...) et que les attaquesintentionnelles contre des forcesde maintien de la paix pourraientconstituer des crimes de guerre»,

a déclaré Fatou Bensouda dansun communiqué. Sept Casquesbleus ont été tués et 17 autresblessés samedi dernier dans l'em-buscade menée, selon la Minuad,par «un groupe important nonidentifié». «Le bureau (du procu-reur) n'hésitera pas à enquêter etpoursuivre tous ceux qui serontsoupçonnés d'avoir commis cescrimes, si les autorités nationalesn'agissent pas», a ajouté Mme

Bensouda. Elle a également appe-

lé le gouvernement soudanais àmener «une enquête rapide etcomplète afin de traduire en justi-ce les responsables». Près d'unecinquantaine de Casques bleusont péri lors d'actions hostilesdepuis la mise en place de laMinuad en 2008. Le procès dedeux chefs rebelles du Darfour,accusés d'avoir mené une attaqueen 2007 contre une mission demaintien de la paix de l'Union afri-caine qui avait fait douze morts,

devrait s'ouvrir devant la CPI enmai 2014. Des rebelles issus detribus locales au Darfour se sontsoulevés contre Khartoum en2003 pour dénoncer la dominationéconomique et politique de cer-taines élites, déclenchant unconflit long et dévastateur qui a faitau moins 300.000 morts et 1,8 mil-lion de déplacés au Darfour, selonl'ONU. Khartoum parle de 10.000morts.

Salem M.

Les violences ont débuté jeudi soirdans le centre de Kidal à la suited'une rumeur qui s'est rapidementrépandue sur l'arrivée de renforts de

l'armée malienne dont la présence depuis le 5juillet de quelque 150 éléments a déjà provo-qué des tensions entre leurs opposants toua-reg et les autres communautés.

«Il y a eu des coups de feu entre un grou-pe de Touareg accusés d'être du MNLA(Mouvement national de libération del'Azawad, rébellion) ou proches du MNLA, etdes populations noires», a déclaré une sourcemilitaire africaine de la force de l'ONU au Mali,la Minusma, selon laquelle «il y a eu au moinsun mort». Ces violences ont été confirméespar l'entourage du gouverneur de la ville. Peuaprès, «plusieurs personnes, par peur de cesviolences, se sont réfugiées au camp militairede Kidal», a ajouté cette source africaine à laMinusma. Jeudi soir, a affirmé cette source,«une rumeur selon laquelle un renfort de l'ar-mée malienne» était arrivé à Kidal avait «vitefait le tour de la ville, certains affirmant avoirentendu des civils scander ‘’Vive l'armée,Vive le Mali’’, d'autres répliquant ‘’Vivel'Azawad’’ (nom donné au nord malien par lesTouareg). Il y a eu des tirs et un civil a ététué». Un proche du colonel AdamaKamissoko, gouverneur de Kidal revenu lundidans cette ville pour préparer à la hâte la pré-sidentielle, a confirmé «la mort d'un civilaprès des violences». «Des boutiques de per-sonnes originaires de Gao (grande métropoledu Nord à 300 km au sud de Kidal ont été

saccagées et des dizaines de civils ont trou-vé refuge au camp militaire». «Actuellement(vendredi matin) un calme précaire règne ici,toutes les boutiques des commerçants sontfermées», a-t-il ajouté. Cette tension estmême montée d'un cran dans le centre-villeoù «un groupe de Touareg armés a mis le feuà une partie du marché de la ville», tandisqu'un autre groupe de Touareg, non armés, a«saccagé les domiciles privés, les bou-tiques», selon la source à la Minusma qui aajouté : «Les rues sont vides et il y a au moinsune quarantaine de blessés civils». Interrogépar l'AFP à Bamako, le colonel Diarran (bienDiarran) Koné, du ministère de la Défense, aparlé, à propos des violences de la nuit dejeudi à vendredi, «de quatre morts et debeaucoup de blessés». Ces chiffres n'ont pasété confirmés par d'autres sources.

«Violation» de l'accord de paix«Des éléments du MNLA sous la conduite

de Moussa Yattara, déserteur de l'arméemalienne, ont ciblé les maisons et les popula-tions favorables» à l'unité du Mali, a-t-il accu-sé, et «il y a eu des morts et beaucoup deblessés parmi les populations concernées quifuient pour se réfugier auprès du détache-ment militaire malien».

Il a appelé «la communauté internationa-le» à reconnaître «la violation» par le MNLAde l'accord de paix qu'il a signé le 18 juin àOuagadougou avec le gouvernement maliende transition. La ville de Kidal était occupéedepuis février par les rebelles touareg du

MNLA, jusqu'à leur cantonnement, qui s'estfait en parallèle à l'arrivée le 5 juillet dequelque 150 soldats maliens, conformémentà l'accord de Ouagadougou.

Déjà mauvaises avant le début du conflitau Mali, dont tout le Nord a été occupé en2012 par des djihadistes un temps alliés duMNLA, les relations entre communautésnoires majoritaires au Mali et les «peauxrouges» (claires), membres notamment descommunautés arabes et touareg, se sont,depuis, considérablement dégradées. Arabeset Touareg sont assimilés aux groupes jiha-distes et à la rébellion, considérés comme lesresponsables des malheurs du pays.

Le premier tour de la présidentielle, censéamorcer la réconciliation et rétablir l'ordreconstitutionnel interrompu par un coup d'Etaten mars 2012, doit se tenir à Kidal le 28 juilletcomme dans le reste du Mali.

Mais ces violences et l'impréparation duscrutin dans la ville font craindre qu'il ne puis-se avoir lieu comme prévu.

C'est la raison principale avancée jeudipar un des 28 candidats au scrutin, TiébiléDramé, artisan de l'accord de Ouagadougouau nom de Bamako, pour annoncer son retraitde la course. M. Dramé a vivement critiqué laFrance qui intervient militairement au Malidepuis janvier contre les groupes jihadistesmais qui a exercé une forte pression surBamako pour que le scrutin ait lieu en juilleten sachant qu'il serait imparfait.

AFP

Mali

violences et tension à Kidal à unesemaine de la présidentielle

Des violences entre Touareg et autres communautés noires ont fait au moins un mort àKidal, berceau des Touareg dans le nord-est du Mali, et la tension restait vive, vendredi,à neuf jours du premier tour de la présidentielle du 28 juillet.

Guinée

74 morts dansdes violencesinter-ethniques

Le dernier bilan des affronte-ments violents et inter-ethniquessurvenus, lundi, dans le sud-estde Guinée fait état de 74 morts etprès de 150 blessés, a affirmévendredi l'Organisation non-gou-vernementale de Développementcommunautaire. Selon l'organisa-tion, ce bilan est loin d'être unbilan réel des morts car le ramas-sage des corps continu encoredans les différents quartiers de laville de N'Zérékoré, où desfamilles entières ont été atta-quées et quelques membres tuésà coup de manchettes ou parusages des armes à feu, tel desfusils calibre 12. Il a souligné parailleurs que les populationsvivent encore dans la désolation,dans la tristesse et surtout dansune psychose, avec des actesisolés d'agression physique etverbale, perpétré par certainsgroupes d'individus armés qui sepromènent à travers la ville.Devant l'épreuve de la délégationgouvernementale à faire revenirle calme, cette ONG a soulignéqu'aucune mesure de négocia-tion n'est encore entreprise pourfaire approcher les deux commu-nautés (Konianké et les Guerzé),en conflit dans la région depuisplusieurs jours.

Bilal L.

RD Congo

Difficultésde gérer lesarrivées deréfugiésdans les paysvoisins

Une semaine après que des civilscongolais ont commencé à fuirvers l'ouest de l'Ouganda, leHaut-Commissariat des Nationsunies pour les réfugiés (HCR) aindiqué vendredi qu'il tentaitd'accéder aux milliers de per-sonnes toujours dispersées danscette région frontalière et degérer au mieux la situationrégnant dans un centre de transitfortement peuplé à l'intérieur del'Ouganda. La veille, 15.500 réfu-giés avaient déjà été transféréshors de la zone frontalière àrisque vers le centre de transit deBubukwanga, lequel a une capa-cité d'accueil de 25.000 per-sonnes depuis l'octroi d'un ter-rain de 1,8 hectare par les autori-tés ougandaises. Selon la Sociétéougandaise de la Croix-Rougequi gère le centre, plus de 66.000personnes ont fui la semaine der-nière les combats sévissant dansla province du Nord-Kivu enRépublique démocratique duCongo (RDC) entre les troupesgouvernementales et les Forcesdémocratiques alliées, un grouperebelle ougandais. Le HCR et sespartenaires gouvernementauxgèrent une flotte de 15 camionspour transférer les réfugiés etleurs possessions vers le centrede Bubukwanga, situé à plus de20 kilomètres de la frontière.Tous les réfugiés ont été transfé-rés dans quatre écoles, alors que5.000 personnes environ se trou-vent désormais dans une écoleprimaire. Asmaa A

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Par Gilles Bonafi

Pour commencer, un état des lieux de l’économiemondiale s’avère indispensable. Il permettra eneffet de mieux appréhender les difficultés actuellesainsi que l’urgente nécessité de repenser nosmodèles économiques (américains ou chinois).Tout d’abord, il faut évaluer l’impact de la crise surles échanges mondiaux. Pour cela, il existe unindicateur de premier ordre que j’ai déjà étudié sur

ce blog (un rappel est nécessaire ici) : le Baltic Dry Index(BDI) qui sert à mesurer le niveau des prix du transport mari-time de matières sèches, une moyenne des prix pratiqués sur24 routes mondiales de transport. Cet indice est un excellentindicateur de la future production industrielle. En effet, lesmatières sèches de cet indice concernent les minerais, lescéréales, le ciment par exemple, autant de produits de basequi seront dans un proche avenir transformés.

Comme nous pouvons le constater, la sortie de crise,n’est pas à l’ordre du jour et, de plus, nous assistons ces der-niers mois à une chute constante de cet indice qui était le 24mai 2013, à 828 points. Nous retournons lentement maissûrement vers les abysses de la fin 2008 malgré les milliersde milliards de dollars injectés en pure perte. Pour rappel,avant la crise, en mai 2008, l’indice avait atteint son record de11.793 points. Nous comprenons mieux ainsi la contractionde l’activité manufacturière en Chine qui s’inscrit dans uncontexte mondial d’effondrement des échanges.

A. Impact de la crise en Chine et résilienceL’indice PMI (Purchasing Managers Index) des direc-

teurs d’achat de la Chine publié il y a quelques jours parHSBC s’est établi à 49,6. Tombant sous la barre des 50, ilindique clairement une contraction de l’économie chinoise.De plus, avec une croissance du PIB estimée à 7,5% en2013 (plus proche des 7% pour ma part), la Chine va entrerdans une très forte zone de turbulence.

En effet, la Chine doit intégrer 20 millions de travailleurschaque année (démographie, immigration et exode rural) cequi l’oblige à ne pas descendre en dessous des 7,5% decroissance. La pression sociale qui a engendré de trèsfortes hausses de salaires (17,1% en 2012) et l’impact des

coûts environnementaux posent désormais de gros pro-blèmes de compétitivité à la Chine qui voit se développerses concurrents asiatiques. Pour lutter contre cela, la Chinea mis en place un renforcement de ses échanges (+ 30,2%en mars 2013) au sein de l’Association des nations de l’Asiedu Sud-Est (ASEAN) et développé en mai 2013, la créationd’un espace douanier commun.

B. Impact de la crise aux USA et résilienceLe modèle économique américain connaît lui aussi de

gros problèmes. Voici quelques chiffres peu connus dupublic :

la dette du gouvernement fédéral américain a franchila barrière des 100% de dettes en mars 2012 (105% aujour-d’hui). Les USA injectent 1200 milliards de dollars (plus de100 milliards par mois) dans leur économie chaque annéedepuis la mise en place des Quantitative Easing (QE1, 2 et3) et cela n’est pas prêt de s’arrêter.

Source : Mon blog10,6% des crédits immobiliers résidentiels US (qui

représentent environ 5000 milliards de dollars) ne sont pasremboursés aux USA selon le dernier rapport de l’OCC(Office of the Comptroller of The Currency, page 13/69) unorganisme du trésor américain chargé de la tutelle desbanques. L’immobilier commercial est lui aussi déprimé. Lesdépenses de construction ont de plus chuté de 37 milliardsde dollars par rapport à la fin 2012.

Source : OCC : crédits immobiliers résidentielsle taux de chômage ne reflète en rien la réalité car des

millions d’américains ont dépassé la durée maximale deperception des allocations chômage. Ils ne perçoivent doncplus ces allocations et disparaissent des statistiques. La plu-part des Etats américains versent une allocation chômage(State Unemployment Insurance Benefits) pour une duréemaximale de 26 semaines alors que la durée moyenne dechômage est de 36,9 semaines en mai 2013. Source : Fedof St Louis research

Face aux difficultés, les USA ont en effet développé leséchanges au sein de l’ALENA : +70% avec le Canada et+80% avec le Mexique depuis le début de la crise selon lecentre de recherche de la Fed de St Louis. Parallèlement,les USA ont réduit considérablement leurs importationshors ALENA ce qui démontre l’importance d’une intégrationrégionale. Les importations de produits chinois ont ainsidiminué de 12,2 milliards de dollars sur les cinq derniersmois (39,5 MD$ en novembre 2012 à 27,3MD$ en mars2013). La croissance des échanges au sein de l’ALENApermet ainsi de moins subir la concurrence des importa-tions chinoises et cela traduit l’effort de croissance dans lazone nord-américaine.

C. Impact de la crise en Europe et résilienceL’Europe est elle aussi touchée de plein fouet par une

crise sans précédent et, pour le démontrer, il suffit d’analy-ser l’explosion de la dette des pays européens depuis 2008.La dette de la Grèce s’est littéralement envolée depuis 5 anspassant de 107% à 165% de son PIB (x 1,5). Pour l’Irlandela dette publique a été multipliée par cinq depuis 2007 etdépassera 120 % de son PIB en 2013. Le niveau d’endette-ment espagnol a doublé en cinq ans et atteint aujourd’hui85% du PIB. La France s’approche désormais de la barriè-re fatidique des 100% de dette et atteindra le chiffre recordde 93,4% de dette fin 2013 selon la Commission européen-ne.

La dette de l’Allemagne et duRoyaume-Uni atteint désormais 83%

L’Europe risque donc la dislocation et n’aura qu’uneseule solution (ce que j’écris depuis le début de la crise), lacréation d’un Fonds monétaire européen (FME). Le Fondseuropéen de stabilité financière (FESF) créé en mai 2010,puis le Mécanisme européen de stabilité (MES) chapeautéspar le Comité européen du risque systémique (CERS) nesont que les étapes vers ce qui semble inéluctable car, faceaux montagnes de dettes, il faut un prêteur en dernier res-sort. Ces dispositifs ne peuvent pas en effet émettre dedettes (euro-obligations/euro-bonds) et chaque état, déjàlourdement endetté (notes dégradées) doit alimenter cesfonds avec une divergence croissante des taux d’intérêt(spread) sur la dette souveraine. L’Europe sortira donc ren-forcée par cette crise car elle se dotera d’une BCE ayant lemonopole de l’émission de l’euro, de fonds propres (créa-tion d’un impôt européen ?) et surtout d’un trésor européen.

Malgré tout, les volumes d’échanges mondiaux de marchan-dises ont considérablement chuté et le chômage augmenteraencore et toujours. Nous le voyons clairement, nous assistonsavec la crise à une métamorphose de la mondialisation. D’uncôté, l’échange de marchandises intercontinentale s’effondre,de l’autre, les échanges régionaux se développent parallèle-ment au renforcement de la gouvernance de ces régions, uneforme de protectionnisme régional. Pour pousser plus en pro-fondeur l’analyse, il convient de comprendre la quintessence detout mouvement. Un mouvement nécessite en effet l’union dedeux forces antagonistes à l’exemple de la flexion du bras (oude la jambe) qui met en jeu deux muscles opposés ou antago-nistes : le biceps contracté et le triceps décontracté.

L’union des contraires encore et toujours…G. B.

12 Les DEBATS N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013

EN DEBATEchanges mondiaux

La métamorphose de la mondialisation

Voici un extrait de mon intervention aucolloque Maghreb et mondialisation duvendredi 21 juin à la salle deconférence de l’Assemblée nationale. Ilpermettra de mieux comprendre larésilience (l’adaptation à unenvironnement changeant) des grandesstructures régionales afin de résister àl’impact de la crise, une véritablemétamorphose de la mondialisation.

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N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013 13Les DEBATS

Irak

Entre trafiquants de drogue et escadrons de la mort

Par Hussein Al-Alak

Après avoir nationalisé le pétrole,durant les années quatre-vingt, legouvernement de SaddamHussein avait mené des cam-pagnes d’alphabétisation quiavaient fait descendre l’analphabé-tisme en dessous de 10% de l’en-semble de la population d’Irak.

L’Unesco avait applaudi le fait que lesIrakiens étaient en mesure d’accéder à unenseignement gratuit et d’en sortir avec desqualifications et un emploi.

Elle a déclaré en 1998 : «L’Unesco ditque l’Irak est l’un des seuls pays au mondeoù, même si vous êtes né dans la pauvretéabsolue, avec des parents illettrés, vous pou-vez sortir du système éducatif comme chirur-gien, archéologue, ou ce que vous avez vouludevenir.» Mais l’éducation, la stabilité et l’em-ploi ont été tragiquement remplacés par unesoumission grandissante à l’alcool et auxdrogues, avec «la violence, le chômage et lapauvreté» qui conduisent à une «augmenta-tion dramatique de l’abus d’alcool», selonYounis Obeidi, psychiatre à l’hôpital IbnRushd. Kamel Ali, responsable duProgramme de prévention contre la drogue etl’alcool du ministère de la Santé irakien,déclarait en 2007 «la consommation d’alcoolen Irak a étonnamment augmenté», avec«chaque jour toujours plus de malades quirecherchent de l’aide, leur addiction commen-çant à affecter sérieusement leur vie person-nelle».

«L’Irak a l’un des plus mauvais traite-ments et régimes de suivi des alcooliques auMoyen-Orient», a déclaré Ali, avec une pénu-rie de personnels qui complique la situation etinterdit l’accès des malades à un suivi médi-cal régulier.

Cette même année, l’Association des psy-chologues irakiens illustrait comment uneétude interne montrait que «le nombre d’al-

cooliques pris en charge avait augmenté de34% par rapport à juin 2006», mais qu’unmanque de financement avait empêché l’étu-de d’être publiée.

Les drogues sont aussi devenues unealternative au caractère sordide de la pauvreté; sous les trois premières années de l’occupa-tion par les Etats-Unis et le Royaume uni, plusde deux millions de personnes «vivaient sousle seuil de pauvreté». En mai 2005, lesNations-Unies annonçaient que l’Irak allaitdevenir une station de transit pour une héroïne«fabriquée en Afghanistan et dirigée ensuitevers l’Europe via l’Iran voisin». Après avoir étéun sans-abri pour cause de violence sectaireet de perte de son emploi, Abu Teif s’est tour-né vers la vente de drogues pour «soutenir safamille : trois enfants et une épouse handica-pée», une invalidité qui date du jour où desmilitants ont tiré sur elle parce qu’ «elle ne por-tait pas le voile». «Au début, cela a été commeun miracle. C’était un travail facile et j’avaisbeaucoup de clients, mais je ne connaissaispas les effets de la drogue. J’ai appris quelspouvaient être ces effets quand un toxicomanea essayé de me tuer pour avoir de l’héroïne».

«La nourriture a recommencé à entrerdans ma maison. Mes petits-enfants aussi ontcommencé à bien manger et mon épouse apu obtenir un traitement approprié pour sajambe.» Mais ces jours-là pour eux se sontvite terminés, quand les trafiquants de drogueont commencé à lui extorquer plus d’argent etqu’ils ont alors menacé de tuer son épouse etsa famille s’il tentait de s’échapper du trafic dedrogue.

«Je ne savais pas comment me sortir decette vie» a dit Abu Teif, «si j’essaie de m’en-fuir avec ma famille, ils me retrouveront». Sespropos font écho aux mêmes craintes qu’ontceux qui fuient les escadrons de la mort, «j’aicommencé à faire le mal en vendant de ladrogue, et maintenant, j’en paie le prix». Dansun article de juillet de l’agence d’informationsAl-Monitor, le journaliste Adnan Abu Zeed

avertit : «Les effets négatifs des drogues illé-gales en Irak deviennent de plus en plusmanifestes» alors que l’Irak «est en train dese transformer en un pays qui exporte desdrogues tout en en étant l’un des consomma-teurs».

Zeed décrit une situation où partout dansles villes irakiennes, on voit un nombre gros-sissant de jeunes se défoncer à la drogue, oùcette nouvelle génération d’enfants de laguerre trouve un réconfort dans les bras deces substances.

Les drogues se sont aussi répanduescomme une traînée de poudre là où on utilisele travail des enfants, comme dans les ate-liers de réparation de voitures ou aux carre-fours où l’on vend des produits bon marché.Asaad Yassin n’en est qu’un exemple, lui qui,à l’âge encore tendre de 14 ans, ne peut déjàplus se passer de drogue.

Abu Sami, dont le fils aîné est un accro dela drogue a déclaré : «Ce que je crains, cen’est plus tant un explosif ou un attentat à lavoiture piégée, c’est le terrorisme de l’addic-tion». Ahmad al-Jubouri, professeur au collè-ge de Babel est incapable d’aider son frèrehéroïnomane, parce que la ville n’a aucuncentre de désintoxication.

Fin 2012, une commission parlementaireirakienne a déclaré : «Les services de sécu-rité, de justice et de santé sont gênés par lapropagation de la drogue», et des sources dela police indiquaient «enquêter (sur ces gar-çons) ne fait pas partie des tâches quoti-diennes (de la police)».

Pendant ce temps, la réponse du ministè-re de l’Intérieur consistait à publier une décla-ration stipulant simplement que la drogue«conduit une personne à commettre uncrime».

L’éducation, la stabilité et l’emploi ont été tragiquementremplacés par une soumission grandissante à l’alcool et auxdrogues, avec la violence, le chômage et la pauvreté quiconduisent à une augmentation dramatique de l’abus d’alcool.

Alexeï Navalny a été condamné à cinq ansde prison. Si un procès en appel confirmaitcette décision, Navalny ne pourrait plus offi-ciellement représenter l’opposition, écrit lequotidien Nezavissimaïa gazeta du 19 juillet2013. C’est ce que disent des amendementsrécents à la législation. Navalny pourrait resterun blogueur populaire, un critique du pouvoir,une locomotive idéologique de l’opposition etun leader informel des protestations. Mais ilserait obligé de transmettre à un autre le capi-tal politique dont il ne pourra pas se servir.L’opposition est-elle prête à vivre comme ça ?Pour le moment il n’existe visiblement pas d’al-ternative à Alexeï Navalny parmi les oppo-sants. Son charisme est multiple : de sonapparence photogénique jusqu’à ses capaci-tés de suggestion en passant par la force depersuasion populiste et la passion. SergueïOudaltsov est lui-aussi passionné maisNavalny est beaucoup plus souple du point devue idéologique, ce qui est très important :Oudaltsov, leader de l’extrême-gauche, auraitdes difficultés à rassembler les votes degroupes d’électeurs différents.

Le charisme est un facteur plus qu’impor-tant. Le programme d’Alexeï Navalny en tantcandidat à la mairie de Moscou montre que lacampagne ne portera pas sur l’affrontementdes idées (les propositions de Navalny et deSobianine sont très semblables), mais surl’image et la réputation. Si cet accent (l’opposi-tion «honnête» contre le pouvoir «corrompu»)est stratégique pour les critiques des autorités,la condamnation du blogueur porte un coup

très sérieux à l’opposition dont la régénérationprendra beaucoup de temps. Alexeï Navalnyest celui qui a recueilli le plus de votes lors desélections au Conseil de coordination de l’oppo-sition russe en automne dernier, pour devenirde fait le leader d’une structure qui se caracté-rise par une hétérogénéité idéologique et desconflits internes. La situation autour de ce

conseil reflète l’attitude de l’opposition : lesémotions prévalent sur le contenu. Ainsi, toutestructure d’opposition ressemble plutôt à ungroupe religieux s’attendant à la fin du monde(la chute du régime, la création immédiate d’unmeilleur monde) qu’une force politique ration-nelle qui a un plan concret d’arrivée au pou-voir.

Les politiques d’opposition répondent pour-tant aux critiques concernant l’absence de pro-gramme en présentant une pile impression-nante de feuilles de papier. Autrement dit, pra-tiquement tout le monde dans ce milieu possè-de un texte nommé le Programme.L’opposition a toutefois beaucoup de peine àprésenter publiquement ses idées de manièreconvaincante. Elle poste énormément dedéclarations et de jugements sur internet maisn’arrive pas à choisir trois ou quatre thèses quicontiennent une vision compréhensible etattractive de l’avenir, se distinguent clairementdes propositions du pouvoir et soient en mesu-re d’attirer l’attention. Cette situation s’ex-plique partiellement par les capacités de cer-tains opposants et surtout par l’amorphie idéo-logique de l’opposition, des hésitations inces-santes entre divers discours et groupessociaux.

L’activité et le charisme d’Alexeï Navalnypouvaient surmonter cette amorphie, la divi-sion idéologique inévitable de l’opposition, sonprogrès vers la politique réelle prévoyantnotamment un compromis avec le pouvoir.Navalny a tout simplement couvert seslacunes en se transformant en idée, slogan,programme. Pour le moment l’opposition estincapable de compenser cette perte du pointde vue personnel ou structurel. Elle sera doncobligée de changer ses principes de fonction-nement et de présentation publique ou devraattendre une «chute inévitable et rapide susystème».

Ria Novosti

Russie

L’opposition à la lumière du procès Navalny

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14 N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013Les DEBATS

KIOSQUESuite à l’incident de l’avion présidentiel

La Bolivie rappelle sesambassadeurs d’Espagne,d’Italie et de France

La Bolivie a rappelé, vendredi, «temporairement»ses ambassadeurs d’Espagne, de France et d’Italiepour protester contre le refus de ces pays de permettreà l’avion du président bolivien Evo Morales d’entrerdans leur espace aérien, a confirmé la ministre bolivien-ne de la Communication Amanda Davila.

«Le rappel de ces ambassadeurs est une décisionprise dans le cadre du sommet du Marché commun duSud (Mercosur), qui a décidé de rappeler tous sesambassadeurs de ces pays, pour protester contre cequi est arrivé au président Morales», a déclaré à lapresse Mme Davila. La ministre a toutefois précisé quecette manoeuvre ne sous-entend pas que la Bolivieveut rompre ses relations diplomatiques avec ces payseuropéens. Les Etats membres du Mercosur, soitl’Argentine, le Brésil, le Venezuela et l’Uruguay, se sontréunis après l’incident survenu le 2 juillet, et ontcondamné ces pays européens d’avoir violé les loisinternationales sur l’immunité présidentielle.

Vendredi, le président Morales a rencontré sesambassadeurs Jean Pol Guevara en France, CarmenAlmendras en Espagne, et Antolin Ayaviri en Italie. Lestrois pays européens ont interdit à l’avion de M. Moralesd’entrer dans leur espace aérien en raison de rumeursvoulant que l’appareil transportait l’ex-consultant desrenseignements américains, Edward Snowden. L’aviona finalement atterri d’urgence à Vienne, en Autriche.

Salkem M.

Canada

Le bilan définitif del’accident de train s’élèveà 47 morts

Le bilan définitif du pire accident survenu au Canadadepuis quinze ans s’élève à 47 morts, ont annoncé lesautorités du Québec. Seuls 42 corps ont été retrouvéssur les lieux de l’accident de train et 22 identifiés. Lebilan définitif de l’accident de train pétrolier de Lac-Mégantic, au Québec, est de 47 morts, a annoncé ven-dredi la police québécoise, notant que cinq corpsn’avaient pas été retrouvés.

Le dernier bilan de la Sûreté du Québec (SQ, la poli-ce provinciale), donné jeudi, faisait état de 42 corpsretrouvés, alors que les autorités évoquaient depuisplusieurs jours «une cinquantaine» de victimes. Deuxsemaines après qu’un convoi ferroviaire de 72 wagons-citernes a explosé au coeur de la bourgade québécoi-se, seules 22 dépouilles ont par ailleurs été formelle-ment identifiées, a indiqué la bureau du médecin-légis-te.

Les premiers éléments de l’enquête sur cet accidentsurvenu en pleine nuit indiquent que le conducteur dutrain de la société américaine Montreal, Maine &Atlantic (MMA) avait immobilisé le convoi dans un villa-ge voisin et l’avait quitté avant l’arrivée de son rempla-çant. Le train s’était remis à rouler peu à peu avant dedévaler une pente et d’arriver en trombe dans la petiteville touristique de 6000 habitants. La tragédie de Lac-Mégantic constitue le pire accident au Canada depuis1998 et le crash d’un avion de la compagnie Swissairqui avait fait 229 morts.

L’express

Pérou

La pneumonie a tué 171enfants depuis janvier

La pneumonie a tué au moins 171 enfants de moinsde cinq ans entre janvier et juin au Pérou, notammentdans les régions andines du pays, en raison desbasses températures, a indiqué, vendredi, le ministèrede la Santé. Durant cette période quelque 1,2 millionde cas d’infections respiratoires aiguës ont été dia-gnostiqués sur des enfants de moins de cinq ans et14.886 cas de pneumonie.

La majeure partie des victimes ont été recenséesdans les départements du sud et sud-est, les pluspauvres du pays, où les températures sont descen-dues jusqu’à -15°C à 3.500 mètres d’altitude.L’année dernière, un total de 367 enfants de moinsde cinq ans étaient morts de pneumonie dans cepays de 30 millions d’habitants, a rappelé le ministè-re. La pneumonie est la principale cause de mortali-té infantile au monde, avec 1,4 million de victimespar an, selon l’Organisation mondiale de la santé(OMS).

Bilal L.

Mexique

98% DES CRIMES NON RÉSOLUS

Colombie

Les Farc disent détenir un soldat américainLes Forces armées révolutionnaires

de Colombie (Farc) ont annoncé,vendredi, sur leur site internet qu’ellesdétenaient un soldat américain depuis le20 juin, mais se disent prêtes à leremettre à une commission humanitairecréée pour l’occasion.

Les Farc ont annoncé avoir arrêté lesoldat Kevin Scott Sutay dans une zoneforestière du sud du pays, précisant qu’ils’agissait d’un expert en déminage venude New York qui avait déjà servi enAfghanistan.

«Bien que nous ayons le droit de

détenir Kevin Scott comme prisonnier deguerre, nous avons pris la décision poli-tique de le libérer dans l’esprit des dis-cussions qui progressent à La Havaneavec le gouvernement colombien»,disent les rebelles dans leur communi-qué.

La guérilla marxiste a appelé à la for-mation d’une commission pour faciliter lalibération du soldat. Cette commissionpourrait être dirigée par l’ancienne séna-trice colombienne Piedad Cordoba ainsique par des représentants du Comitéinternational de la Croix-Rouge et de la

communauté religieuse de Sant’Egidio.L’ambassade des Etats-Unis à

Bogota n’a pas souhaité faire de com-mentaire vendredi soir sur le sort du sol-dat ni sur les raisons de sa présencedans le pays.

Les négociations de paix entaméesen novembre entre le gouvernementcolombien et les rebelles marxistes ontrepris début juillet à La Havane. Ellesvisent à mettre fin à un conflit né en1964, qui a fait des dizaines de milliersde morts et des millions de déplacés.

Reuters

Selon Quartz, un récent rapportpointe un chiffre effrayant.Environ 98% des meurtrescommis en 2012 n’ont pas été

élucidés ou leurs auteurs n’ont pas étéarrêtés. En tout, 27.700 homicides ontété commis en 2012 au Mexique.Quartz souligne que c’est «plus dedeux fois le nombre de meurtres en

Chine» sur la même période.«Mais le fait le plus alarmant à pro-

pos des homicides qui ont eu lieu auMexique l’an dernier est qu’un nombredérisoire, 523, ont abouti à unecondamnation, à en croire un récentrapport du bureau statistique central duMexique (INEGI). Cela signifie que98% des 27.500 [erreur de Quartz, ils’agit de 27.700] meurtres commis auMexique l’an dernier restent non éluci-dés.»

En comparaison, en France, unrapport publié en 2010 indiquait untaux d’élucidation des homicides de87%. Jeudi dernier, le site d’informationmexicain Animal Politico a publié uneinfographie qui détaille ces statistiquesglaçantes. «Selon les documents admi-nistratifs sur 2012, publiés par l’agenceofficielle sur son site web, les autoritésont réussi à capturer 3.677 auteurs pré-sumés de 4.492 cas ‘’d’homicide’’,

‘’homicide familial’’, ou encore ‘’fémini-cide’’ volontaires l’an dernier. Ces casreprésentant 16% des homicides com-mis, les auteurs de 84% des meurtresperpétrés l’an dernier sont encore enfuite, soit parce que leur identité estignorée par la police, soit parce qu’ils’agit de réfugiés.»

Au6delà des histoires parfoistoutes plus incroyables les unes queles autres, la criminalité est bien l’undes plus grands problèmes de fond duMexique. En 2011, Moisés Naím parlaitsur Slate.fr d’un «Etat en déliquescen-ce.» Un pays qui vit également desélections placées sous le signe de laviolence, comme les scrutins locaux quise sont tenus dimanche 7 juillet, qui ontvu, selon le New York Times, six candi-dats mourir depuis février. Enfin, l’Etatmexicain est frappé par la corruption, etceux qui la refusent, notamment dansla police, le payent cher. Slate

Le Mexique est un paysmeurtri par la guerredes cartels et une policeet des médias bien sou-vent impuissants. L’undes pays les plus dange-reux pour les journa-listes, où les mots mêmede «crime organisé» et«narcotrafic» ont étébannis. Et ce même siZ-40, aka Miguel AngelTreviño, chef du brutalgang des Zetas a étéarrêté le lundi dernier.

Fermeture de l’aéroport de Chihuahua après des pluies torrentielles

L’aéroport international de Chihuahua, un Etat du nord du Mexique, a été fermé, vendredi, après des pluies torrentielles quiont duré trois jours durant lesquels est tombé l’équivalent d’un an de précipitations, a annoncé l’entreprise qui gère l’aéroport.L’aéroport Roberto Fierro est hors service depuis vendredi après-midi «en raison des dégâts causés aux installations par lesfortes pluies des trois derniers jours, équivalentes à un an de précipitations et les plus fortes depuis dix ans», selon un com-muniqué l’entreprise OMA. La fermeture affecte les vols de cinq compagnies aériennes, dont la mexicaine Aeromexico et l’amé-ricaine United Airlines. «Le nombre approximatif de passagers en partance affectés (par la fermeture) est de 1.200». Le servi-ce météorologique a annoncé des «intervalles de giboulées avec de forts orages» dont les vents pourraient atteindre 15 à 30km/h dans le centre et le nord de l’Etat de Chihuahua et dans les Etats voisins. Bilal L.

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Organisé par l’opérateur privé«Broshing events», ce concert«événement», tant pour lepublic que pour le groupe, a

rassemblé près de cinq mille spectateursau théâtre de verdure du complexe cul-turel Laâdi Flici. Depuis l’entrée surscène des cinq premiers membres dugroupe, le public n’a eu de cesse dechanter et danser sur le rythme dublues du désert, habillés pour certainsde tenues traditionnelles du grand sud,dépassant très vite le handicape de lalangue Tamasheq, incomprise à Alger.Après trois morceaux rythmés aujambé du percussionniste Said AgAyad pour seul section rythmique,Ibrahim Ag Alhabib, chanteur et guita-riste emblématique du groupe, estmonté sur scène provoquant unelongue ovation du public. Souventabsent lors des concerts du groupedepuis plus d’une année vu la situationau Mali, Ibrahim Ag Alhabib a tenu àêtre présent à Alger pour ce public«réactif avec qui il entretient une rela-tion basé sur un feeling particulier».

Dans une ambiance chaleureuse, le

groupe et son public ont entonné destitres qui ont fait le succès mondial deTinariwen comme AmassakoulN’ténéré (voyageur du désert), ClerAchel (j’ai passé ma journée), Imidiwenwinakalin (amis de mon pays) ou enco-re Assouf (nostalgie). Sur scène legroupe représente à lui seul le dialogueet l’échange interculturel entre destextes et poésie en Tamasheq dédiésau désert, aux Touareg à leur environ-nement et à leurs souffrances, et unemélodie particulière servie par des gui-tares électriques et un jeu de basse deEyadou Ag Lech qui place le groupe àun très haut niveau international.

Les rythmes traditionnels ainsi quela danse et l’habit touareg sont euxaussi très présent sur scène grâcenotamment à la présence de AlhassanAg Touhami au chant.

Fondé en 1982 en Algérie, le grou-pe Tinariwen a réussi à imposer entrente ans un style et un courant musi-cal à part entière, un parcours influencépar les conditions de vie des tribustouareg au Mali et qui a été couronnéen 2011 par le Grammy Awards du

meilleur album «musique du monde»pour l’album Tassili. Aujourd’hui, lestyle «assouf» est un réel phénomènemusical dans le Sud algérien, où fleu-rissent de nouvelles troupes qui mar-chent sur les pas des «bluesmen toua-reg», une grande source de fierté pourIbrahim Ag Alhabib qui a confié «toutesa carrière, son engagement et sonœuvre à travers ces jeunes qui seretrouvent tous autour de sa musique».

Grâce a sa musique, Ibrahim AgAlhabib, souhaite «continuer à diffuserdes messages d’espoir vu la situationsécuritaire et humanitaire qui marque leMali depuis plus d’un an, comme ill’avait déjà fait après la résolution de laprécédente crise» vingt ans plutôt.

Ce chanteur engagé a confié son«apaisement et sa confiance» quant àl’évolution actuelle de la situation auMali, tout en exprimant ses vœux depaix qu’il compte continuer à diffuser àtravers le monde par le biais de samusique et la culture touareg qui nenécessite «que des puits d’eaux et deguitares pour durer».

Darid D.

CULTURE15N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013 Les DEBATS

Lors d’un concert du groupe Tinariwen

Les Algérois découvrentl’univers des Touareg

Le 8e Festival culturel national de la chan-son chaâbi, réunissant trente deux

jeunes interprètes de différentes régionsd’Algérie venus concourir pour le premierprix, a débuté, vendredi soir, à Alger.

Le coup d’envoi de cette manifestationannuelle dédiée à la musique populaire aété donné à la salle Ibn Zeydoun (Alger) parle nouveau commissaire du festival,Noureddine Boukhatem, en présence de laministre de la Culture, Khalida Toumi, desmembres du jury, composé de spécialistesdu genre et présidé à titre honorifique parBoudjemaâ El Ankis ainsi que d’un publicassez nombreux.

Le commissaire du festival a rappelé,dans son discours d’ouverture, que cetteédition était «centrée sur la jeunesse» etaccordait une plus «grande importance à la

formation artistique des candidats» à traversla limitation de l’âge des participants (entre18 et 40 ans) et l’organisation, durant le fes-tival, de sessions de formation musicale ettechnique.

La première soirée du festival a vu lepassage sur scène de quatre candidats,Mohammed Amine Kardjada de Chlef,Hania Bakhti de Tipaza, Djamel Razzoukid’Alger et Kahina Hammouche de TiziOuzou.

Les jeune chanteurs étaient accompa-gnés d’un orchestre spécialement formépour le festival, composé d’une instrumenta-tion classique (violons, derbouka,«kanoun», flûte, piano, oud...) en plus d’ins-truments modernes comme la contrebasseet le violoncelle.

Les candidats ont, tour à tour, interprété

des «qssid» du répertoire du «melhoun»,écrits par des grands poètes maghrébins àl’exemple Mohamed Istafak El Bari, un«medh» à la gloire du prophète de l’Islam,composé par Cheikh El Alaoui ElMostaghanmi , chanté avec maîtrise enmode «ghrib» par Mohammed Kerdjada.

Djamel Razzouki a interprété, pour sapart, E’dhikr Asbab Koul Khir du mêmeauteur, tandis que Hania Bakhti a chantéTalet B’ssidi Had El Ghiba de CheikhKeddour El Alami, suivie de KahinaHammouche avec El Maw’ouda de SidiLakhdar Benkhlouf.

Kahina Hammouche, dont la prestation aété remarquée malgré les quelques erreursd’interprétation dues au stress de se produi-re en public, a fait part de «sa joie» d’êtresélectionnée pour la phase finale du festival,

ajoutant que c’était pour elle «un véritabledéfi en tant que femme de chanter le chaâ-bi», un genre généralement réservé à lagente masculine.

Un hommage a, par ailleurs, été renduen deuxième partie de soirée au poète algé-rien décédé en avril dernier, MustaphaToumi, à travers les prestations de NassimBoor et Mourad Zediri, respectivement lau-réats en 2012 et 2010 qui ont interprétéRayha win et Soubhan Allah Ya L’tif, deuxcélèbres poèmes du défunt.

Le 8e Festival national de la chansonchaâbi se poursuit à Alger jusqu’au 26 juilletavec des récitals de candidats et d’ancienslauréats, en plus de conférences sur la poé-sie populaire, organisées en marge des soi-rées.

Farid D

Participation de trente-ddeux jeunes interprètes

Coup d’envoi du Festival de la chanson chaâbi

Les amateurs du son «assouf» (nostalgie) avaient rendez-vous, dans la nuit de ven-dredi à samedi, avec le groupe malien initiateur de ce courant musical, Tinariwen,qui a fait immergé le public algérois dans l’univers des touaregs.

Festival de la musiquegharnatie à Oujda (Maroc)

L’associationalgérienne RyadEl-Andalous auprogramme

L’association algérienne de musiqueandalouse Ryad El-Andalous de Tlemcenparticipe à la 22ème édition du festival de lamusique gharnatie de Oujda (est du Maroc)placée sous le signe «Musique gharnatie : artancestral et création authentique», ontannoncé les organisateurs.

Outre l’association algérienne, cette mani-festation culturelle, organisée de jeudi àdimanche, verra la participation de quelque 13associations locales de musique gharnatie etde groupes de musique andalouse de Fès(Maroc) et de flamenco (Espagne). Le festivals’inscrit dans le cadre de la promotion du patri-moine culturel et de l’art musical gharnati, etde la sensibilisation à sa valeur immatérielle etse veut un espace d’échange et de dialogueentre les artistes, ont indiqué les organisa-teurs. Le programme prévoit également uneconférence sur les liens entre la poésie et lamusique, des expositions, des activités asso-ciatives et un atelier de fabrication d’instru-ments de musique.

Bilal L.

Ramadhan à Mostaganem

Les troupes diwaneémerveillent le public

Les troupes Ouled Touat et Dar Dhmanade mostaganem et El Diwane d’Oran ontémerveillé, jeudi soir, le public mostagané-mois par des chansons du patrimoine lyriquedu diwane. Le public nombreux présent, dontles jeunes et les familles, a apprécié, dans unsilence religieux, les chansons lors de cettesoirée qui a duré plus de deux heures.Visiblement satisfaites de l’organisation detelles soirées qui permettent aux familles etjeunes de se ressourcer et se divertir, les per-sonnes présentes ont souhaité voir ce genrede manifestations se prolonger jusqu’à la findu mois sacré. La soirée de vendredi a vu lamontée sur scène des troupes Ahl El-Diwanede Béchar, Nadjm El-Diwane de Sidi Bel-Abbès, et Ahl El-Diwane de Mostaganem.

Un programme riche et diversifié pour lesveillées de Ramadhan a été tracé par ladirection de la culture, comprenant l’organi-sation, au niveau de la maison de la cultureet le théâtre de verdure, de soirées artis-tiques, aïssaoua, andalous et chaâbi.

D’autres soirées dédiées au chant reli-gieux «el inchad» seront aussi organisées enplus de projections théâtrales et cinémato-graphiques sur les plages de la wilaya.

Reda A

Page 15: Les Debats du 21.07.2013.pdf

Quotidien national d’information

Edité par la SARLMAHMOUDI INFOLe fondateur

Abderrahmane Mahmoudi

N° 749 - Dimanche 21juillet 2013

• Gérante Naïma MAHMOUDI • Directeur de la publication Aïssa KHELLADI •

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Les DEBATS 17ILS ONT DIT :

«Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui quiperd sa passion.»

Saint Augustin

PAROLES DE FEMMES

«Tout doit être fait avec passion.» Björk FEMMES

Actus-femmes

Sharon Stone en tournage à Rome

LLLL '''' AAAA CCCC TTTT RRRR IIII CCCC EEEE JJJJ OOOO UUUU EEEELLLL AAAA CCCC OOOO UUUU GGGG AAAA RRRR DDDD AAAA NNNN SSSS

UUUU NNNN EEEE RRRR OOOO MMMM AAAA NNNN CCCC EEEEIIII TTTTAAAA LLLL IIII EEEE NNNN NNNN EEEE

Page animée par Tinhinan

Soins

Pour vous faire un joli teint, rien de telqu'un bon masque ! Mais encore faut-il savoirl'appliquer... Voici tous nos conseils pour uneutilisation efficace

FAITES UN PETIT DIAGNOSTIC DE PEAUUn masque c'est bon pour votre peau à

condition qu'il soit adapté. Si vous avez unepeau à tendance grasse et que vous appli-quez un masque nutritif c'est la cata assurée: votre épiderme va briller comme jamais etde vilains petits boutons feront leur apparitionpour cause d'excès de sébum. Il est doncimportant de viser juste en matière demasque pour ne pas arriver à l'inverse du butrecherché.

POUR ANALYSER VOTRE TYPE DEPEAU, VOICI QUELQUES INDICATIONS

SIMPLES.

Votre peau tiraille souvent et vous aveztendance à avoir des rougeurs ? Vous avez lapeau sèche. Si elle tiraille seulement sur lesjoues et que vous avez des brillances sur lazone T (front, nez, menton) votre peau estmixte. Si vous avez tendance à briller de par-tout : oups, vous avez vraiment la peau gras-se.

UTILISEZ PLUSIEURS TYPES DEMASQUES

Une fois que vous avez déterminé votretype de peau, choisissez tout simplement unmasque qui lui correspond. Mais selon lescas, il est plus astucieux de faire plusieursmasques en même temps.

Si vous avez la peau mixte, appliquez plu-sieurs masques en même temps : un masqueà l'argile sur la zone T et un masque réhydra-tant sur les joues. Si les premières rides font

leur apparition, sachez qu'il existe de trèsbons masques anti-âge. Cependant si vousavez la peau mixte ou grasse, concentrezvraiment le soin visage sur les ridules en évi-tant d'en mettre partout car ces masques jeu-nesse ont tendance à graisser les peaux à

tendance grasse.SOYEZ RÉGULIÈRE

Pour que vos masques soient efficaces,ne les oubliez pas dans le placard !Appliquez-les deux à trois fois par semainepour avoir de beaux résultats.

La star quinquagénaire tourne actuellement à Rome une romance à l'italienne. Sharon Stone tombe sous le charme d'unjeune publicitaire milanais devant une foule de curieux venus observer son jeu.

L unettes aux verres bleu chaussées sur le nez, blouse fluide et blondeur hollywoodienne, l'actrice irradie sur le plateau de tournage d'Il Raggozzo d'Oro (Le Garçon en Or), tournéactuellement à Rome. Dans ce film de Pupi Avati, réalisateur italien, Sharon Stone joue une femme accomplie, qui après une carrière au cinéma devient patronne dans le milieu del'édition. En Italie, elle va succomber au charme d'un jeune homme interprété par Riccardo Scamarcio, vu dans le dernier long-métrage de Woody Allen, To Rome with Love. L'acteur

de 33 ans au regard troublant devrait ainsi faire chavirer la belle Sharon, dans le cadre idyllique des petites ruelles et des ruines de la capitale italienne.Tour à tour concentrée ou en plei-ne retouche maquillage, l'actrice de Basic Instinct ne déroge pas à sa réputation de professionnalisme et semble enchaîner les prises avec le sourire. Sur le parvis d'une église, elle retrou-ve son amant, devant un parterre de badauds intrigués par la présence de la belle. Avant la sortie de cette romance, Sharon Stone sera de retour en haut de l'affiche avec le film Lovelacedès cette année. Elle y incarne la mère de Linda Lovelace, la star de Gorge profonde, incarnée par Amanda Seyfried. La star vient par ailleurs de terminer le tournage de What About Loveavec Andy Garcia, Gods Behaving Badly avec Christopher Walken et Fading Gigolo aux côtés de Woody Allen et de Vanessa Paradis.

Comment appliquer un masque du visage en 3 leçons ?

SSOURIRE AVEC SON VENTRE !!

P our se détendre, les Orientaux ont unepratique originaire du sourire. "Levisage comporte une quarantaine de

muscles qui sont reliés, via les organes dessens, à d'autres systèmes organiques."

Les yeux sont par exemple "raccordés"au foie. "Souriez des yeux et concentrez-vous sur votre foie. Inspirez par le ventre etdétendez ce siège de la colère. En plaçantvotre main droite à cheval sur la dernièrecôte droite, vous sentirez réagir et "glouglou-ter"."

Votre sourire va s'étendre aux ailes dunez, concentrez-vous alors sur vos pou-mons, siège du courage. Respirez bien avecle ventre et soufflez. Vous ressentirez ladétente profonde des poumons, leur capaci-

té à se remplir d'air. Car, angoissé, on oubliesouvent de respirer profondément. "Sortezce que vous n'aimez pas, et refaitesI'exercice plusieurs fois par jour."

Souriez enfin largement et concentrez-vous sur la rate et le pancréas, à gauche endessous des côtes, siège des soucis.

«Puis souriez jusqu'aux oreilles», «rac-cordées» aux reins, sites de la peur. Pour lesapaiser, imaginez-les logés à la taille, dansle dos, au besoin, massez-les avec les doigtsdes deux mains.

Enfin, relâchez la langue et concentrez-vous sur la détente du cœur, siège de l'impa-tience et de la jalousie. Vous serez étonnéede vous sentir plus recentrée et plus déten-due."

Bon à savoir

Page 16: Les Debats du 21.07.2013.pdf

Libéré par la direction de la JS Kabylie, le milieu offen-sif, Abdelmalek Mokdad, pourrait très bien revenir auMouloudia d’Alger, où il avait évolué il y a quelquesannées avant qu’il n’opte pour un club d’un pays du

18 N° 749 - Dimanche 21 juillet 2013Les DEBATS

SPORTS

Le joueur aurait été appro-ché par des dirigeants duDoyen qui souhaitent lefaire revenir. Ce dernier

connaît très bien la maison etn’aura pas de problème d’adapta-tion. Le joueur serait prêt à reve-nir au club, surtout qu’il garde detrès bons souvenirs de son pas-sage dans cette équipe où il avaitréussi à s’imposer et effectué unebelle saison.

Mokdad pourrait donner unplus au club qui souffre dumanque d’un véritable meneurde jeu, après la décision de ladirection de libérer Lazhar HadjAïssa, blessé, et qui ne s’est pas

rétabli. Le coach, Geiger avait,d’ailleurs, été clair avec les diri-geants en demandant à prendreune décision quant au joueurHadj Aïssa qui n’a joué quequelques bribes de matches lasaison dernière en raison decette blessure qui l’a éloigné desterrains pour un bon moment. Parailleurs, l’équipe poursuit sonstage qu’elle tient depuis deuxjours au Maroc. Cela lui permet-tra de bien se préparer pour lanouvelle saison qui s’annoncetrès difficile et qui verra le MCAfaire tout ce qui est de son pos-sible pour revenir au premier planet jouer à fond la carte du cham-

pionnat. Pour ce qui est des nou-velles recrues, à savoir, Belaïd,Fabre, Gharbi, Yahia Cherif, ellescommencent à s’acclimater avecle groupe et ne trouvent pas tropde peine à s’adapter. Les nou-veaux ont trouvé un bon groupeavec des anciens qui ont tout faitpour rendre leur séjour agréable.Le coach suisse, lui, attend beau-coup de son équipe lors de cestage et souhaite que tous lesjoueurs se donnent à fond pourpouvoir réussir la saison et pour-quoi pas tenter d’arracher un titrequi viendrait garnir la vitrine duclub.

Imad M.

MC Alger

Mokdad pourrait revenir

L’équipe algérienne de l’ES Sétif et le TP Mazembe (RDCongo) n’ont pu se départager, vendredi soir au stade du 8-Mai1945 (1-1, mi-temps 0-0), à l’issue d’un match plaisant comptantpour la première journée de la phase de poules (Gr. B) de lacoupe de la Confédération africaine de football (CAF). Les séti-fiens qui nourrissaient des craintes avant cette rencontre enraison du caractère prématuré de cette joute qui intervient enpleine préparation d’avant-saison, s’en sont finalement tirés àbon compte face à une équipe congolaise très joueuse et soli-de dans tous les compartiments de jeu.

Affichant d’emblée une belle détermination, malgréquelques approximations au coup d’envoi, les co-équipiers deKhedaïria auraient d’ailleurs pu faire basculer le match dès la9’ lorsque Madouni, absolument seul au second poteau, neparvint pas à ajuster son heading consécutivement à un centrede la gauche de Gourmi. Toutefois, l’équipe du Mazembe netardera pas à sortir de sa coquille pour prouver qu’elle n’avaitpas fait le déplacement pour faire de la figuration. Soutenuspar un milieu de terrain pressant très haut, les hommes de

Patrice Carteron se montrent extrêmement dangereux, surtoutpar Sinkala qui trouvera la base du poteau droit de Khedaïraaprès un mauvais renvoi de la défense sétifienne (25).

Un avertissement sans frais qui aura pour effet de ‘‘fouetter’’l’Entente qui répliquera par trois fois, d’abord par Djahnit dontle tir sans contrôle de 20 m frôle la barre transversale (26), puispar Madouni qui ne trouve pas non plus le cadre (28) et enfinpar Karaoui qui déborde sur le flanc droit avant de voir sonessai échouer sur le poteau du gardien Kidiaba, battu (39). Enseconde période, alors que ses supporters appréhendaient unfléchissement (l’équipe n’a qu’un dizaine de jours de prépara-tion dans les jambes) l’ESS prend les choses en main et accu-le son adversaire dans ses derniers retranchements.

Une domination qui faillit porter ses fruits dès la 47, lorsqueGourmi réussit un superbe enchaînement avant de décocherun joli tir de l’extérieur du pied que Kidiaba fut tout heureux devois passer à quelques centimètres de sa transversale. Cetallant sétifien fut cependant de courte durée. Les jambes deve-nant visiblement plus lourdes, les joueurs sétifiens, malgré leur

courage, lâchent du lest à l’image du défenseurBenabderrahmane qui commet une énorme bourde, obligeantKhedaïria à un arrêt énorme, avant de se racheter, sur lamême action, en repoussant sur sa ligne un tir de Sinkala (76).Flairant le bon coup, les congolais appuient sur l’accélérateuret parviennent à ouvrir le score, par Samata, qui se trouve àpoint nommé pour pousser le ballon au fond des filets aprèsque Khedaïra eut dévié sur sa transversale un coup-franc deBagayoko (80).

Personne, à cet instant, n’aurait misé un dinar sur desAigles Noirs qui faisaient depuis un bon moment du rase-mottes, mais qui trouveront, à force de volonté, suffisammentde ressources pour «remettre les gaz» et obtenir une égalisa-tion méritée grâce à l’opportunisme de Delhoum qui met le cuirhors de portée de Kidiaba à la suite d’un corner botté parLagraâ (82). Un match nul somme toute logique entre deuxbelles équipes avec lesquelles il faudra sans doute compterdans ce groupe B qui comprend aussi les Tunisiens du CABizertin et les Marocains du FUS de Rabat.

Coupe de la CAF/1re journée (Gr. B)

L’ES Sétif accrochée par le TP Mazembe

Le CR Belouizdad ne compte pas effec-tuer un stage de préparation à l’étran-

ger, comme c’est le cas pour la plupart desclubs de Ligue 1 algérienne de football, aindiqué son entraîneur argentin, AngelMiguel Gamondi. «On poursuivra nos pré-paratifs en Algérie. On n’a prévu aucunstage à l’étranger», a-t-il déclaré en confé-rence de presse jeudi soir au stade du 20-Août (Alger), justifiant cette décision par«les problèmes financiers énormes» aux-quels fait face la formation de Laâquiba.Gamondi, qui revient au Chabab après unepremière expérience jugée honorable lorsde la saison 2010-2011, a souhaité au pas-sage bénéficier «d’au moins huit matches

amicaux» avant le coup d’envoi du cham-pionnat, prévu pour le 24 août prochain.Les Rouge et Blanc de la capitale ont ren-contré beaucoup de difficultés pour enta-mer la préparation, en raison du refus desjoueurs de s’entraîner, réclamant au préa-lable la régularisation de leur situationfinancière. Les coéquipiers de AmarAmmour sont d’ailleurs à leur dixième jourde préparation. La situation prévalantactuellement au club a poussé Gamondi àfixer le maintien comme objectif lors duprochain exercice, tout en promettant defaire de son mieux pour que ses joueursprésentent un «football plaisant» sur le ter-rain. Le technicien argentin, qui n’est resté

que dix journées à l’USM Alger (Ligue 1)la saison passée, a affirmé n’avoir tou-jours pas signé son contrat avec le CRB,poursuivant qu’il était revenu dans ce club,malgré les multiples difficultés qu’il ren-contre, «pour ne pas décevoir les suppor-ters qui ont réclamé son retour». Evoquantle cas de l’ex-international, SaidBouchouk, que Gamondi n’a pas acceptéde l’engager, l’entraîneur a expliqué qu’ilvoulait plutôt recruter un avant-centre etnon pas un ailier droit. C’est la raison pourlaquelle il insiste, a-t-il dit, pour la venuede Ramzi Bouragba, un ex-attaquant duCRB actuellement au MC El Eulma (Ligue1, Algérie).

Angel Gamondi

«Pas de stage à l’étranger pour le CRB»JSM Béjaïa

Trois joueurs prêtés pour une saison La direction de la JSM Béjaïa (Ligue 1 algérienne

de football), en concertation avec le staff technique, aprêté trois joueurs pour une saison, en vue du pro-chain exercice, a-t-on appris vendredi auprès du clubde la Soummam. Il s’agit du milieu offensif, Abou ElKacem Hadji, prêté au nouveau promu en Ligue 1, leRC Arbaâ, alors que les deux gardiens de butespoirs, Ziane Mohamed Nadir et Adnane Salem,joueront la saison prochaine à l’Olympique de Médéa(Ligue 2). Côté recrutement, le club béjaoui a enre-gistré jusque-là l’engagement de 9 joueurs en l’occur-rence Aggoune, Meddahi, et Bouyoucefi (ParadouAC), Belgherbi et Bouziani (ES Mostaganem), Tatem(USM Harrach), Mezriche (Colmar SC/France)Messara (Fleury Mirogis/France), et Chalali (JSKabylie). Le stage d’avant-saison qui devait avoir lieuen Tunisie a été reporté à la demande du nouvelentraîneur Noureddine Saâdi, qui a succédé à l’ItalienGianni Solinas, parti au MC Oran.

La ville de Chlef abritera du 29 au 31juillet, le tournoi de volley-ball (messieurs) dela zone A, qualificatif au Championnat duMonde 2014, a-t-on appris, vendredi, auprèsde la Fédération algérienne de volley-ball(FAVB). Outre l’Algérie, la compétition enre-gistrera la participation des sélections deTunisie, Libye et du Maroc. La phase finaledu Championnat du Monde 2014 de volley-

ball (messieurs) aura lieu en Pologne du 3au 21 septembre 2014. L’Algérie débutera lacompétition, le 29 juillet face à la Libye,avant d’enchaîner avec le Maroc, le lende-main. Les Verts termineront contre la Tunisiele 31 juillet. La phase sous-régionale des éli-minatoires se disputera en juillet dans 14pays différents, dont quatre qui organiserontune compétition CAVB pour la première fois

de leur histoire, soit le Cap-Vert, le BurkinaFaso, le Tchad et le Malawi. La phase sous-régionale permettra à 30 équipes de se qua-lifier pour la phase régionale, prévue enoctobre et novembre 2013 après une réparti-tion en sept poules. Après la phase régiona-le, les 12 meilleures équipes rejoindront lestrois équipes africaines les mieux placées auclassement FIVB. Ces 15 équipes, versées

dans trois poules, disputeront ainsi la phasefinale en janvier 2014. Le vainqueur dechaque poule validera son billet pour leChampionnat du monde 2014 masculin enPologne. Le championnat du monde de vol-ley-ball masculin se tient tous les quatre ans.Lors de la dernière édition, en Italie en 2010,le Brésil avait obtenu son troisième titreconsécutif.

Championnat du monde 2014 de Volley-bball (tournoi qualificatif de la zone A)

La compétition à Chlef

Page 17: Les Debats du 21.07.2013.pdf

GHIR HAK [email protected]

Mété

o AlgerEnsoleilléMin 15 °CMax 29 °C

OranEnsoleilléMin 14 °CMax 27 °C

AnnabaEnsoleilléMin 16 °CMax 32 °C

QQuuaattrree tteerrrroorriisstteess nneeuuttrraalliissééss eett ddeess aarrmmeess rrééccuuppéérrééeess àà BBoouuiirraa

L'emir Bourihan Rabah éliminé

Affaire du policier ayant tué un collègue et une femme de ménage

Ouverture d'uneenquête à Relizane

Une enquête a été ouverte à Relizanepour déterminer les tenants et abou-tissants de l'affaire d'un policier qui atué, vendredi avec une arme à feu,son collègue et une femme de ména-ge, indique-t-on dans un communi-qué de la direction de la Sûreté dewilaya. La Police judiciaire a arrêté,vendredi soir aux environs de cinqheures, l'auteur du crime et a ouvertune enquête sur les tenants et abou-tissants de cette affaire, lit-on dansce document dont une copie a étéremise à l'APS. Le mis en cause avaitusé, vendredi matin à l'hôtel de laPolice au centre-ville de Relizane, deson pistolet tuant un inspecteur depolice et une femme de ménage. Ils'est retranché ensuite au réfectoirede l'hôpital "Mohamed Boudiaf" situéà proximité, selon une source sécuri-taire. Après sept heures de négocia-tions, il s'est enfin rendu à la policequi encerclait le lieu, précise-t-on.

Reda A.

ACTU...

Les DEBATShttp://www.lesdebats.com

Il provient du Maroc

Près de 13 quintaux deKif saisis à Tlemcen

Une quantité de 1268 Kg de kif traitéen provenance du Maroc, a été saisievendredi matin à Tlemcen près de labande frontalière ouest, par les gardesûfrontières relevant de la Gendarmerienationale(GD) a-t-on appris auprès dece corps de sécurité. Lors d'unepatrouille de contrôle, les gardes defrontières de Bab EL Assa ont récupé-ré 12 quintaux et 68 kilos de kif traité àbord d'un véhicule, immatriculé àl'étranger et abandonné par des narco-trafiquants à 2 km du tracé frontalier,a-t-on souligné. La substance saisie aété remise aux gendarmes de la sec-tion de recherches du groupement dewilaya de Tlemcen qui ont ouvert uneenquête. Tahar F.

Chine

Explosion à l'aéroportde Pékin

Une forte explosion s'est produitesamedi au terminal 3 de l'aéroportinternational de Pékin, a rapportél'agence de presse Chine Nouvelle. Selon des témoins cités par l'agence,l'explosion s'est produite à 18H24(10H24 GMT). Aucune précision n'a été donnée surd'éventuelles victimes. Une personne handicapée a fait déton-ner une bombe qu'elle transportait,d'après les mêmes sources.

L' interpellation d'un homme lors d'uncontrôle de sa femme voilée par lespoliciers jeudi dernier à Trappes en

France, a conduit à de violentes protestationsdans cette ville, dans la nuit du vendredi ausamedi, rapporte ce samedi 20 juillet le quoti-dien Le Monde.

En début de soirée, vendredi, entre 200 et400 personnes s'étaient rassemblées devant lecommissariat, jetant notamment des projectilessur la grille et sur la façade du bâtiment. Alorsqu'une dizaine de fourgons de police antiémeu-te étaient présents sur place, un hélicoptère asurvolé pendant une bonne partie de la nuit la

ville où ont été déployés de nombreux policiers,indique la même source.

La police accuse le mari de s'être opposé aucontrôle de sa femme, assénant des coups à unpolicier ce qui lui a valu d'être interpellé puisplacé en garde à vue. " Son mari s'est opposéau contrôle de façon virulente en injuriant etfrappant un policier ", a indiqué à Reuters Jean-Marc Galland, directeur de cabinet du préfet desYvelines. " Suite à ça, il y a eu un attroupementde 19 heures à 2 heures du matin devant lecommissariat que des centaines de jeunes ontcaillassé pour demander la libération de leur"frère" ", ajoute le syndicaliste. " Vendredi, il y a

eu des demandes d'explication des personnesde la ville qui ne comprenaient pas cette garde àvue ", indique Jean-Marc Galland. Puis, dans lasoirée, les policiers ont constaté un " attroupe-ment hostile ". " On a mis un dispositif consé-quent et évolutif en place, pour surveiller ce quiva se passer ce soir ", ajoute le syndicaliste.

La version de la famille diverge largementde celle de la police. Selon le site Internet Al-Kanz, le contrôle de police avait pris dès ledépart une tournure violente. Citant destémoins, le site explique que " la jeune mère enniqab (voile intégral) a été "malmenée" toutcomme son conjoint lors de ce contrôle ".

Par Aomar Fekrache

Les forces combi-nées de l'Arméenationale populaireont neutralisé, ven-

dredi, un groupe terroristecomposé de quatre individus,au lieudit Souaidia, dans l'axereliant Sidi Aissa-Dirah dansla wilaya de Bouira. Parmi lesterroristes éliminés figuraitl'émir Bourihan Rahah, aliasAyadh Abou Abderrahmane.Ce dangereux sanguinaire,originaire de Boumerdès, aété identifié grâce à l'examenADN. Il a rejoint le maquis en1999 et est connu sous lepseudonyme de Si Yahia.

Selon nos sources, ce chefterroriste est responsabledes relations inter-zonalesd'AQMI. Lors de cette mêmeopération, les forces de l'ar-mée nationale populaire ontabattu son bras droit LafiLakhdar, alias Abou El walidTouhami, responsable de lacommunication au seind'AQMI. L'identification desdeux autres terroristes est encours, selon des sourcessécuritaires. Par cette opéra-tion, l'ANP vient d'asséner uncoup dur aux sanguinairesd'El Qaida, en éliminant d'im-portants responsables. Cetteopération, faut-il le préciser,est rendue possible grâce

aux renseignements faisantétat du déplacement de cegroupe terroriste venu deKadiria à bord d'un véhiculetouristique. Les quatre terro-ristes se dirigeaient versDjebel Boukhil (entre M'sila etDjelfa) dans une premièreétape, pour continuer ensuitevers Tebessa, avant qu'ils nesoient repérés et abattus. Onapprend que les services desécurité ont récupéré troisKalachinkov, un pistolet auto-matique, une paire dejumelles ainsi qu'une fortesomme d'argent en Euros,fruit des opérations de kid-napping d’étrangers. Il est àrappeler que les forces del'ANP ont grandement affaibliles groupes terroristes enco-re en activité au nord dupays, notamment dans lesmaquis de Boumerdès.Plusieurs éléments armésont été tués, d'autres arrêtés.Pour tenter de desserrerl'étau, les groupes terroristesrecourent désespérément àdes actes de diversion.L'armée nationale qui faitpreuve d'une grande expé-rience dans la lutte anti-terro-riste, maîtrise la situation aunord du pays, en assurant unmois de Ramadhan paisibleet sécurisé aux citoyens.D'autres renforts sontdéployés sur les frontièressud et est du pays où uneforte présence terroriste a étésignalée. A plusieursreprises, les responsables del'ANP se sont exprimés surl'engagement de l'arméedans la lutte contre les terro-ristes et la préservation dupays de toute menace.

A. F.

France

Manifestation suite au contrôle d’une femme voilée

L'antichambrede l'art

La bande dessinée, loin d'êtreune sous-littérature, est ungenre majeur qui associeplusieurs disciplines. Elle a

souvent constitué la plateforme del'imaginaire, de la découverte, et de laprise de conscience. Les plus anciensse souviennent du rôle joué durant lalutte de libération par la bandedessinée et l'impact d'un personnagecomme Blek le roc qui a marqué lasensibilité artistique de générationsd'algériens. Dans les années 1960, lessuccès de magazines qui lui étaientdédiés, revêtaient des dimensionsphénoménales. Les lecteurs, petits etgrands, avaient découvert avecfascination des personnages commeles pieds nickelés, Tintin, Tante Pim,ou Popeye. Des personnagespassionnants dont les péripétiesétaient suivies avec délectation, tantelles semblaient proches de la réalité.Les répliques étaient apprises parcoeur et les enfants se plaisaient àrépéter les interjections apprises dansces bandes dessinées. Ils necomprenaient pas le sens des mots,mais ils répétaient sans se lasser,Saperlipopette, Palsembleu, Tonnerrede Zeus, Mille millions de sabords.Cela ne comptait pas dans laformation scolaire ou académique,mais ces histoires étaient tout demême des leçons de vie. Il y avait dela tendresse pour Popeye et Olive, uncouple atypique et charmant quidonnait déja une indication de la placedu sentiment dans la vie . Le couragede Blek le roc ou Miki le ranger étaientadmirés, alors que les pittoresquesDouble Rhum et Saignée étaienttournés en dérision pour leursturpitudes. La première qualité debandes dessinées auxquelles étaientsi attachés les enfants algériens,résidait dans la description desconflits et des caractères humains.C'est dans ces publications que lesens du contraste et de la nuance aitété inculqué, car on y découvraitl'étendue d'une gamme decomportements qui allaient del'héroïsme le plus absolu, lacouardise, voire même à la lâcheté età la traîtrise. Les bandes dessinées del'époque avaient le mérite de ne pastomber dans les dérives du cinémahollywoodien sur la questionindienne. Elles en prenaient mêmeparfois le contrepied avec uneapproche qui pourrait être qualifiéeaujourd'hui de progressiste. Cesréférences attestent de traditions delecture qui se sont affinées par lasuite et donné naissance à une écolealgérienne de la bande dessinée. Cen'est donc pas un hasard que le genresuscite des vocations et que lesjeunes auteurs et dessinateurs soientsi totalement dans la discipline qu'ilsla transcendent en se fondant dans lemanga. La bande dessinée s'imposecomme une écriture universelle danslaquelle, l'expression algérienne atoute sa place. Chacun d'entre nousest en terrain connu lorsqu'il s'agit dela bande dessinée, qui a été pourbeaucoup l'antichambre de lalittérature et du cinéma. Sans destitres emblématiques comme Rodéo,Zembla, ou Tarzan, les voies du film etdu roman n'auraient pas été aussifacilement ouvertes. C'est avec durecul qu'on peut mesurer la dimensionartistique de ces pauvres qui font, toutà la fois, le passé et le présent. D. E. M.

Par Djamel Eddine Merdaci

ROND POINT