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Edito Dans un monde perturbé, un avenir incertain ou interrogatif, chacun aspire à trouver des moments de sérénité, de petits bonheurs partagés, de convivialité et d'amitié. Eh bien ! Nous les Membres du Bureau, avons la prétention de croire qu'au sein de votre Amicale, à vous voir nombreux participer à nos mani- festations : Assemblée Générale, Buffet d'Eté, et à nos voyages, ces évènements vous permettent de partager d’authentiques petits bonheurs . Vous ne pouvez, malheureusement, être tous présents. Alors, à ceux dont l'éloignement ou l'état de santé ne permettent pas d’être présents, mais qui malgré tout, à notre Amicale restent fidèles, à tous ces collègues, à tous ces amis, je veux dire qu'en cette fin d'année nous pensons particulièrement à eux et que de cette fidélité nous leur sommes reconnaissants . "Les Echos de l'Amicale" indépendamment de ses sujets d'information et de divertissements, veulent être également un lien entre nos Membres, dans une rubrique "Courrier" comme nous l'a proposé, en janvier, notre Rédacteur en Chef, Henri-Paul Despréaux. Ecrivez nous, téléphonez nous, vos informations seront publiées. D'autant que le pari fait début 2002 sur la création d'un journal semble se confirmer comme un succès après la parution des cinq premiers N°, confortés que nous sommes par l'intérêt que vous y apportez (voir l'analyse des réponses au questionnaire). C'est un encouragement, pour le Comité de Rédaction, à poursuivre cette aventure. Petit Rappel : Vous avez tous reçu l'invitation à participer à notre Assemblée Générale 2004 qui sera suivie du traditionnel déjeuner et son après-midi dansante, alors n'oubliez pas ! nous vous attendons nombreux le Jeudi 8 janvier 2004. Pierre Fritière Nous vous présentons ci-dessous les statis- tiques des réponses au questionnaire/son- dage auquel nous vous avions proposé de participer cet été. Nous remercions tous ceux qui ont accepté de consacrer un peu de leur temps pour nous répondre. L’analyse de ces résultats vous est égale- ment présenté en feuillet séparé sous forme de commentaires préparés par notre ami Jean-Caude. Nous connaissons maintenant mieux vos préférences en matière de rubriques et nous nous efforcerons d’en tenir compte à l’avenir . Le comité de rédaction Les ECHOS de L’AMICALE Les ECHOS de L’AMICALE Journal de lAmicale des RetraitØs KSB/Pompes GUINARD - N 5 - DØcembre 2003 Le petit mot du comitØ de rØdaction Sommair e page 2 Le comitØ de rØdaction " Jean-Claude Amand-Jules " Rosette Beaupré " Henri-Paul Despréaux " Pierre Fritière " Denise Lagay-Dupont " Maryse Samoyault Statistiques du questionnair e

Les ECHOS de L’AMICALE - Freefrancis.kim.free.fr/lesechos/lesechos05.pdfSØjour à Preveza Beach 5 mai: Accompagnée de mon fils, décollage de Roissy à 13H30, ciel clair, l’avion

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EditoDans un monde perturbé, un avenir incertain ou interrogatif, chacun aspire à trouver des moments desérénité, de petits bonheurs partagés, de convivialité et d'amitié. Eh bien ! Nous les Membres du Bureau,avons la prétention de croire qu'au sein de votre Amicale, à vous voir nombreux participer à nos mani-festations : Assemblée Générale, Buffet d'Eté, et à nos voyages, ces évènements vous permettent departager d’authentiques petits bonheurs .Vous ne pouvez, malheureusement, être tous présents. Alors, à ceux dont l'éloignement ou l'état de santéne permettent pas d’être présents, mais qui malgré tout, à notre Amicale restent fidèles, à tous cescollègues, à tous ces amis, je veux dire qu'en cette fin d'année nous pensons particulièrement à eux etque de cette fidélité nous leur sommes reconnaissants .

"Les Echos de l'Amicale" indépendamment de ses sujets d'information et de divertissements, veulent être également un lienentre nos Membres, dans une rubrique "Courrier" comme nous l'a proposé, en janvier, notre Rédacteur en Chef, Henri-PaulDespréaux. Ecrivez nous, téléphonez nous, vos informations seront publiées.D'autant que le pari fait début 2002 sur la création d'un journal semble se confirmer comme un succès après la parution descinq premiers N°, confortés que nous sommes par l'intérêt que vous y apportez (voir l'analyse des réponses au questionnaire).C'est un encouragement, pour le Comité de Rédaction, à poursuivre cette aventure.Petit Rappel : Vous avez tous reçu l'invitation à participer à notre Assemblée Générale 2004 qui sera suivie du traditionneldéjeuner et son après-midi dansante, alors n'oubliez pas ! nous vous attendons nombreux le Jeudi 8 janvier 2004.

Pierre Fritière

Nous vous présentons ci-dessous les statis-

tiques des réponses au questionnaire/son-

dage auquel nous vous avions proposé de

participer cet été. Nous remercions tous

ceux qui ont accepté de consacrer un peu

de leur temps pour nous répondre.

L’analyse de ces résultats vous est égale-

ment présenté en feuillet séparé sous forme

de commentaires préparés par notre ami

Jean-Caude.

Nous connaissons maintenant mieux vos

préférences en matière de rubriques et

nous nous efforcerons d’en tenir compte

à l’avenir .Le comité de rédaction

Les ECHOS de L’AMICALELes ECHOS de L’AMICALEJournal de l�Amicale des Retraités KSB/Pompes GUINARD - N° 5 - Décembre 2003

Le petit motdu comitéde rédaction

Sommaire page 2

Le comité de rédaction" Jean-Claude Amand-Jules

" Rosette Beaupré

" Henri-Paul Despréaux

" Pierre Fritière

" Denise Lagay-Dupont

" Maryse Samoyault

Statistiques du questionnaire

Page 2: Les ECHOS de L’AMICALE - Freefrancis.kim.free.fr/lesechos/lesechos05.pdfSØjour à Preveza Beach 5 mai: Accompagnée de mon fils, décollage de Roissy à 13H30, ciel clair, l’avion

Voyages, Voyages...

2

2 Voyages, voyages...- Le Cotentin- Séjour à Preveza Beach

- Le pays Cathare

5 Le saviez-vous.- A propos des châeaux- Le catharisme

- La Corse (partie 2)

9 Nos meilleures recettes.Le coin des poètes.Réflexions.

10 La petite histoire de l’atome.12 Trucs et astuces.

Histoires d’en rire.Comprendre.Les bonnes adresses.Nouveaux membres.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Hors Journal en feuillet séparé.- Eau vive fête ses 25 ans.- Commentaires sur les réponsesau questionnaire.

Sommaire

E n plein conflits sociaux, avecmenace de grève générale dans

les transports, notre escapade du 4 juinsemblait compromise et les joursprécédant le départ furent bien agitéspour obtenir la certitude d’assurer l’alleret le retour à nos voyageurs .Endernière heure, nous nous sommestous mis en action au bureau pourdiffuser la bonne nouvelle : “le voyageaura bien lieu”.

C’est ainsi qu’à 6 h du matin, notregroupe - qui s’attendait à une cohuemonstre – seul perdu dans la gare StLazare servit de cible aux différenteschaînes de télé qui manquaient depèlerins pour leurs reportages.

Parti à l’heure, un vieux train nousachemina à Cherbourg où lesvoyageurs “ indépendants ” nous atten-daient avec Philippe, notre sympathiqueautocariste qui nous a accompagnés lesdeux jours .Le crachin était de rigueur ,et notre guide Fabienne nous entraînadans La Hague. Ne dit-on pas que dansle Cotentin on peut connaître le tempsdes quatre saisons dans une mêmejournée ? Ce fut le cas.

Et nous avons fait connaissance - sanspluie – avec ce morceau de territoirenormand “le nord Cotentin qu’on appellela Manche”.Après un excellent déjeuner pris àl’Auberge de Goury, nous avonsregagné Cherbourg en contournantl’usine de la Cogéma, mais surtout enembrassant du regard un panoramagrandiose : le long des routes côtièresdéfilent de charmants petits ports, deslandes partagées par des murets enpierres, des falaises, des criques, desplages de sable fin, des villages auxmaisons basses de granit et deschiste … et la mer omniprésente.L’ après midi s’est poursuivie par lavisite de la Cité de la mer, installée dansl’ancienne gare maritime transatlantiquede Cherbourg où la visite du sous-marinle Redoutable fut très appréciée ainsique celle de l’aquarium. Bref, nous noussommes laissés entraîner dans unmagnifique voyage, dédié à l’explora-tion des grandes profondeurs !A 17h30, embarquement immédiat àbord du “ Port Liberté ” pour une sortiecommentée dans la rade de Cherbourgd’une superficie de 1500 hectares. C’estla rade artificielle la plus importante dumonde.Puis vint l’heure de prendre possessionde nos chambres à l’Hôtel Chantereyneet du dîner. Les amateurs de prome-nades digestives sont allés arpenter les

rues cherbourgeoises. Les autres ???Réveillés le lendemain par le crachinqui s’est heureusement très vite dissipésur la route de St Vaast la Hougue, nousavons tout appris concernant l’origine,l’élevage et la commercialisation deshuîtres et nous avons terminé notrevisite ostréicole par une dégustationbien préparée qui fut très appréciée desamateurs. Mr Paul Guinard nous fitl’honneur de venir nous saluer, St Vaastla Hougue étant son lieu de résidencesecondaire.

L’heure était venue de prendre lebateau amphibie qui en à peine 10minutes nous emmena sur l’île deTatihou où une guide nous retraça l’his-toire de cette petite île très attachanterenfermant un passé riche en évène-ments et offrant ce que la nature a deplus beau.Nous avons aimé prendre le dernierdéjeuner au restaurant sur l’île, enpleine mer, cela n’arrive pas si souvent !Un temps libre, hélas trop bref, avant deregagner la terre ferme pour rejoindreCherbourg par la Côte si belle sous lesoleil et prendre le train du retour quiétait bien à l’heure.Me croirez-vous si je vous dis que deuxcourageuses : Claude et Monique ontbravé la température de la mer (voisinede 17°) et se sont baignées à Tatihou…Bravo les filles.

Denise

L�aventure au bout du monde�Le Cotentin

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Séjour à Preveza Beach

5 mai :

A ccompagnée de mon fils,décollage de Roissy à 13H30, ciel

clair, l’avion ne vole pas à très hautealtitude, premières photos au-dessusdes Alpes et de la Côte Adriatique autravers des hublots; nous atterrissons àAktion 2H15 plus tard. Le vol nous aparu court.La traversée en bac du golfe d’Ambracie n’a plus lieu, un tunnel de 3Kms, à 20 m sous la mer rejoint la routevers Preveza… puis Preveza Beach oùnous sommes gaiement accueillis parune équipe d’animation jeune etdynamique !Très bonne organisation :sitôt les chambres attribuées, cesjeunes montent les bagages dans noschambres, puis nous partons en recon-naissance des alentours (jardins del’hôtel, piscine, tennis et plage immenseavec ses jolies paillotes.).

6 mai :

R éveil très matinal par les gazouillisdes hirondelles dans les eucalyp-

tus, balade dans la campagne ver-doyante en compagnie d’une vingtainede personnes pour faire connaissanceet retour un peu pénible par la plage; ilfait déjà très chaud et le sable estbrûlant !L’après-midi vers Parga : en cours deroute, arrêt à la chapelle d’Efira,chambre sanctuaire où l’on parlait auxmorts selon la légende. Plus gaie,l’arrivée sur Parga, entouré de collines,la plage au centre du village ; on peutatteindre à la nage plusieurs petites îlesde la baie. Très touristique : c’est le StTropez grec ! Montée à la forteressepour une vue panoramique, récompen-se des efforts de la grimpette.

7 mai :

E n prévision de nos levers trèsmatinaux des jours suivants : Pas

de Corfou, nous restons dans lesjardins de l’hôtel, plage et jeuxnombreux. Avec notre équipe d’anima-tion, chaque heure peut être occupée etles soirées aussi.

8 mai :

D épart pour la croisière des îles, enautocar tout d’abord jusqu’à l’em-

barcadère de Nidri. Toute une journéeen mer, c’était superbe, escale à PortoKatsiki aux pieds des falaises, merémeraude et sable blanc, les nageursplongeaient du bateau. Déjeuner àFiskardo dans l’île de Kefalonia :Tzakiki, salade de poulpe etc… puisIthaque, la légende d’Ulysse…Papanicolis et ses grottes abris dessous-marins durant la guerre. Skorpiosl’île d’Onassis et Madouri l’île dupoète ? J’ai oublié son nom ! Y retournerpour le savoir ! Une de nos charmantesanimatrices de l’hôtel, devenue guided’un jour nous traduisait de son mieuxles légendes contées par le guideofficiel anglais. Elle nous a beaucoupamusés toute la journée par ses expli-cations fantaisistes pleines debonne humeurLe soir, surprise sympathique pour monanniversaire : un énorme gâteau auchocolat confectionné par les cuisiniersde l’hôtel, offert par les animateurs etpartagé avec toutes les personnes duséjour ! Beaucoup d’émotion…

9 mai :

L es Météores : Départ de nuit 4h ,200 kms de routes en lacets.

Beaucoup aimé la ville d’ Ioannina aulever du jour, dans la brume de son lac.La route grimpe en surplombant le site

vu comme d’un hélicoptère. Les forêtsse succèdent, différentes selon l’altitu-de. Nous contournons la chaîne duPinde, montagne centrale de la Grèce,autres montagnes à l’horizon encoreplus hautes et enneigées, avant deredescendre vers les Météores :impressionnant, déjà vu en cartespostales, stupéfiant en réalité de voirces énormes blocs de roches et sihauts ; aux sommets : des monastèrestoujours habités, trésors religieux,beauté des peintures, tout est decouleurs vives et or jusqu’en haut desdômes. Le temps manque pour lesvisites, nous déjeunons à Kalambakaaux pieds des “géants” à l’ombre deplatanes centenaires appréciée (il fait35°) puis retour par la même route,souvenir inoubliable ! Ensuite, excellen-te soirée de danses folkloriques. Quellejournée non stop !

10 mai :

M atinée à Preveza : emplettes pourtout le monde. Chaleur exception-

nelle paraît-il pour ce début mai ; nousnous retrouvons tous à la terrasse d’unmême bar devant un ouzo bien frais enattendant l’autocar du retour.

11 mai :

B ains de mer, tournoi de pétanque etmarche à pied aller-retour par la

plage jusqu’au village de Castroksimiaqui terminera notre séjour.

12 mai :

R etour en France ; nous restent lesjoyeux souvenirs de cette semaine

si vite passée. Très content aussi deson séjour, mon fils retourne à PrevezaBeach en octobre où l’automne y est sibeau paraît-il, mais sans moi, hélas !

Simonne

3

(Nous imprimons ici les notes de voyage qui nous été

aimablement transmises par Madame Simonne Adam

après son séjour en Grèce au mois de mai dernier)

Tout d’abord grand merci à l’Amicale de m’avoir

donné l’occasion de gagner ce séjour lors de la

tombola de l’assemblée générale en janvier 2003.

En voici le compte-rendu :

Kalambaka, vue sur les rochers

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4

I l y a des jours où le temps semble seprécipiter…

Ce fut le cas pour une quarantained’entre-nous qui avons eu le plaisird’aller à la rencontre des paysages dupays Cathare, où plages, vignobles,lagunes et garrigue se côtoient.

Arrivés de Paris à Béziers en TGV, noscollègues “ voyageurs indépendants ”nous attendaient au Gruissan, et c’estbalayés par la tramontane que nousavons pris possession des lieux à l’hôtelle Phoebus, dont la qualité de presta-tions a fait l’unanimité.Réconfortés par un bon déjeuner-suivide beaucoup d’autres- nous avonsentamé notre programme dans ce paysCathare, dont certains lieux nous laisse-ront un grand souvenir : l’abbaye deLagrasse, la Cité de Carcassonne, lechâteau de Quéribus, l’abbaye deFontfroide, sans oublier bien sûr lacathédrale de Narbonne.

L’excellente qualité des guides acontribué à l’intérêt que nous avonsporté à découvrir ces sites, en yassociant Daniel, notre super chauffeur,n’est-ce pas Mesdames !Certains soirs, les plus joueurs d’entre-nous osèrent tenter le Jackpot auCasino de l’hôtel, mais le gain convoité

Voyage au pays Cathare du 9 au 24 septembre 2003

ne fut pas au rendez-vous et les pluschanceux se contentèrent d’empocherquelques euros.Tout au long de ce périple, la gastrono-mie régionale, riche et variée, arroséecopieusement des vins du cru, a réjouiles palais les plus exigeants.Pendant ce séjour, des collègues deproximité : M. Chaix, Mme etM. Chochoy, Mme et M. Lelogeais etdes amis de l’Amicale Mme et

M. Bernard, Mme et M. Lalu etMlle Laugier sont venus partager uneou plusieurs journées en notrecompagnie. Quoi de plus sympathiqueque des retrouvailles locales !Encore une fois, ce séjour fut empreintd’une chaleureuse amitié et nousespérons que vous avez eu autant deplaisir à y participer, que nous-mêmes àvous le préparer.A très vite pour une autre destination.

Abbaye de Fontfroide - Le cloître

Château de Queribus

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5

L es Espagnols ont les leurs… maisles Français ne sont pas en reste !

La Loire nous offre un bel éventail d’ar-chitecture royale ; le Périgord avec laDordogne reste la région “aux millechâteaux” et pour terminer il y a ceuxqui furent visités du 9 au 15 septembrepar une grosse poignée de retraitésK.S.B./ P.G. : Les châteaux Cathares.Certains pensent que le catharisme, dudébut du XI° jusqu’au début du XIV°siècle, fut une secte…c’est faux ; ils’agissait au contraire d’un mouvementpopulaire religieux. S’inspirant duNouveau Testament, ils en appliquent àla lettre les directives. Ainsi ils s’oppo-sent au clergé en place, les accusant devivre dans le luxe, la débauche, larecherche du pouvoir et de la richesse.Devant l’ampleur du mouvement, Romeprit ombrage de cette concurrence etengagea aussitôt des armées pour lescombattre. Sous les murs de Béziers, le

légat du pape eut cette phrase(devenue célèbre) : “Tuez les tous !Dieu reconnaîtra les siens”.Simon de Montfort prit la tête de cetterépression et s’empara à peu près detoutes les citadelles cathares. La plustragique “Montségur” (Ariège) setermina, après 10 mois de siège, par unimmense bûcher où périrent 215Cathares et c’est ainsi que peu detemps après le catharisme tombe dansl’oubli. Quéribus fut la dernière forteres-se à se rendre.Aujourd’hui aucun nom d’hommescélèbres cathares n’est parvenu jusqu’ànous, par contre on peut voir et admirerles vestiges des châteaux cathares ;entre autres : Aguilar, Peyrepertuise,Quéribus, Puilaurens, Lastours, Puivertet Montségur, seuls témoins du drameCathare.

Jacques Trémesaigues

C athare, du grec “Catharos” signifie“pur”. Il définit très bien le sens du

vaste mouvement européen qui débutaau XI° siècle. Ce mouvement puise sessources dans les faits et les écrits d’unprophète d’Asie Mineure vivant au VI°siècle avant J.C. : Zoroastre ouZarathoustra.La notion fondamentale du culte est leconflit permanent et universel de deuxprincipes : le Bien et le Mal, jusqu’à unétat final où le Bien finit par l’emporter.Huit siècles plus tard un autre prophète,Manès, reprend les mêmes principes etcrée le Manichéisme.On a fait grief aux Cathares d’être mani-chéens ou dualistes. En d’autrestermes, d’adorer deux Dieux : le Bien etle Mal. Ils ont toujours réfuté cette accu-sation arguant de leur fidélité aux fon-dements du Christianisme, l’AncienTestament exclu. Par contre ils n’ontjamais renié le principe de dualité, c’està dire l’existence du Bien et du Mal.Le début d’une profession de foi d’uncathare florentin cité par Niel est très

A propos de châteaux !�

Le saviez-vous ?

Historique succinct et principes du catharisme.

explicite à ce sujet : ‘Au commencementil existait deux principes, celui du Bienet celui du Mal et en eux existaient detoute éternité la Lumière et lesTénèbres. Les Cathares n’attachaientpas d’importance au monde charnel. Lacréation était spirituelle et ceux quiavaient fait abandon de toutes les aspi-rations matérielles recevaient le titre deParfaits et de Parfaites. On les appelaitaussi Bonhommes et Bonnes femmes.Les Parfaits avaient la fonction deprêtre, rendant le seul sacrementconnu : ‘le Consolamentum’, l’imposi-tion des mains donnée aux mourants etpour investiture aux nouveaux Parfaits.Ils vivaient dans l’austérité et la tempé-rance la plus complète. Ils forçaientl’admiration des “Auditeurs” quidevaient les nourrir et les défendre.Le Catharisme, si florissant enLanguedoc n’eut que peu d’impactdans le reste de la France. Plus qu’unedifférence d’ordre spirituel il fautinvoquer une différence d’ordre sociolo-gique.

Sceau de Guilhem de Pératuisa

Aux XI° et XII° siècle le Languedoc étaitle pays des troubadours, des jongleurs,d’une société brillante et insouciante,mais cette société n’était pas libertine.Les pays du Nord de la Loire n’avaientpas une société aussi brillante ; la vie yétait rude, aucune évolution vers unquelconque humanisme ne sefaisait jour.Ce n’est pas le moindre paradoxe quele succès dans une société brillanted’une religion faisant appel à l’austéritéet au dépouillement.Leur liberté d’esprit prédisposait lesLanguedociens à accepter toutes lesinfluences, et de fait il n’était sans doutepas une région ou un village qui n’ait ététouché par la nouvelle religion, de plusl’esprit libertaire des Occitans s’accom-modait mal avec les préceptes intan-gibles de l’Eglise romaine, la puissanceterrestre cléricale et à son culte à l’ap-pareil pompeux.

René Labouthière

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N a p o l é o n 1 e r e t l a C o r s e Napoléon 1er a eu peu de rapport avec la

Corse une fois au pouvoir. En fait son île

natale était vraiment trop petite pour lui et

d'autre part il y avait de farouches ennemis

dont la famille Pozzo di Borgo. J'ignore les

raisons réelles de cette inimitié mais elle se

poursuivit par delà la mort et les générations,

fut une véritable épine dans le pied de

Napoléon et fut sans doute à l'origine de

sa chute.

Il semble que la Famille Pozzo di Borgo était

contre la Révolution française et que

Charles André Pozzo di Borgo souhaitait

placer la Corse sous la protection du tsar de

Russie dont il fut le conseiller et l'initiateur de

la rupture avec Napoléon malgré l'amitié née

lors de la rencontre des empereurs et le

traité de Tilsit.

Encore une propriétaire potentiel : La

Russie ; décidément la Corse est une enfant

trouvée avec un peu trop de parents qui la

revendiquent : Imaginez Wladimir Poutine roi

de Corse !!

Le seul véritable apport de Napoléon à la

Corse, ce fut son régime fiscal dérogatoire,

en particulier les arrêtés Miot (d'après Miot

de Mélo gouverneur ) qui donnait quelques

exemptions fiscales, en particulier succes-

sorales, à la Corse qui se voyait dépouillée

de ses forêts au bénéfice de l'état.

En fait il s'agissait d'une mesure de bon sens

car en ce qui concerne le Pays, le cadastre

n'existant pas il était impossible de se livrer

à un bornage et à une déclaration des suc-

cessions. D'où ces arrêtés qui permettent

aux Corses de ne pas déclarer une succes-

sion tant qu'ils restent dans l'indivision.

Cette mesure s'est retournée contre la Corse

car tant que les habitants restaient dans l'île

et que les parcelles étaient cultivées cela

allait, mais avec l'expatriation de nombreux

Corses, les indivisions sont devenues de

plus en plus inextricables et il n'est pas rare

d'hériter d'un 32 eme d'une masure en très

mauvais état, personne n'en assurant plus

l'entretien. (Il s'agit d'un cas vécu mais plein

d'autres existent encore plus difficiles

à résoudre)

Ceux qui sont allés en Corse ont sans doute

vu ces maisons dans l'intérieur abandon-

nées, délabrées, appartenant sans doute à

des continentaux qui souvent l'ignorent.

Aussi quand nos députés ont voté à l'instiga-

tion de MM. Charasse et de Courson une loi

supprimant les arrêtés Miot, ce fut un tollé

chez les notaires et géomètres qui n'au-

raient pas assez de personnels pendant dix

ans pour régler les problèmes successoraux

à condition de retrouver la totalité

des héritiers.

Les généalogistes, eux, se frottent les mains,

ils ont du travail pour plusieurs décennies.

Bref un cadeau empoisonné que fit

Napoléon 1er à la Corse, comme il le fit à

toute la France en obligeant des générations

d'écoliers à apprendre la liste des coalitions

et des victoires …Au moins ses défaites c'est

plus court !!

L a R e s t a u r a t i o n e t l a C o r s eEvidemment les Bourbons revenus au

pouvoir grâce à la malchance d'un Corse

n'allaient pas s'en vanter ni s'occuper parti-

culièrement de la patrie de leur obsession ;

aussi la première moitié du 19 ème siècle verra

la Corse vivre tranquillement dans ses

rythmes ancestraux ( après de sévères épu-

rations de républicains et de bonapartistes),

le Continent ne s'occupant pas d'elle et elle

ne s'occupant pas du Continent et cela

jusqu'à Napoléon III.

L a C o r s e v u e d e P a r i sToutefois pendant la période de la

Restauration (Monarchie de juillet) deux évé-

nements de nature différente vont rappeler

en France l'existence de la Corse.

� Un roman en 1840

� Un crime en 1847

L e r o m a n

Un jeune fonctionnaire des monuments his-

toriques, visite la Corse et en tire plusieurs

ouvrages dont le plus connu est bien

"Colomba" de Prosper Mérimée. L'histoire

d'une vendetta implacable dans le petit

village de Pietranera où Colomba en bonne

femme corse va pousser son frère Ors' Anton

à tirer vengeance de la mort de leur

père..(Ors'Anton c'est Ours-Antoine)

Ce roman connut un vif succès et valut un

regain d'intérêt à la Corse

Cet intérêt se vit avivé quelques années plus

tard dans la bonne société parisienne par un

crime dans le grand monde

L e c r i m e

c'est l'assassinat par le duc de Choiseul-

Praslin de sa femme fille du Maréchal

Sébastiani, un corse rallié aux Orléans et

député de la Corse sous Louis Philippe.

Une sombre affaire de ménage. L'affaire fît

alors grand bruit dans le Paris de l'époque

d'autant que le meurtrier pair de France

se suicide….!

Le suicide, un auteur comme Jean de la

Varende le met en doute et fait revivre le duc

dans les marais du Cotentin, (vous savez

près de Saint Sauveur le Vicomte) dans son

roman " L'homme aux gants de toile"

Ce duc de Choiseul-Praslin était, si je ne me

trompe, un descendant de celui qui négocia

avec Gênes la mise en gage de la Corse.

6

Un peu d'histoire parfois humoristique de la Corse II

A ne pas montrer à un vrai historien car si la chronologie est globalement respectée j'ai parfois

simplifié et caricaturé les choses

Baccala per Corsica : De la morue pour la Corse, signifie que le moinsbon est laissé à la Corse!Chiamu ma' a chi mi da pane : J'appelle maman qui me donne du pain;c'est la reconnaissance du ventre!

Résumé de la Première PartieRocher dans la mer, la Corse fut l'objet de convoitises à cause de sa situation stratégique qui

l'ont fait appartenir simultanément parfois

A Rome (Empire Romain) puis à l'Italie (Gênes et Pise),

Au Pape,

Aux Africains du Nord du moins à leurs évêques par délégation du Pape,

A l'Espagne par délégation du Pape,

A la France en gage par Gênes,

A la Grande Bretagne par vote "démocratique".

Alors à qui la Corse ?

2ème Partie Le retour de la France (de 1796 à nos jours)

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E t p e n d a n t c e t e m p s l à e nC o r s e �extraits du site de la préfecture de Corse

http://www.corse.pref.gouv.fr/scripts/display.asp?

P=COhist_empire

Les représentants du pouvoir central, et au

premier rang les préfets, apparaissent

davantage aux yeux de la société préoccu-

pés par les résultats électoraux que par les

difficultés quotidiennes des insulaires. C’est

dans ce contexte que se développe une

forte criminalité.

La littérature romantique s’est emparée du

mythe du " bandit d’honneur". La réalité est

beaucoup plus cruelle et parfois plus sordide.

Entre 1818 et 1852, quatre mille six cent

quarante-six meurtres sont commis dans

l’île, soit une moyenne annuelle de cent

trente. Réfugiés dans les montagnes, les

bandits assassinent en quasi toute impunité,

terrorisent et rançonnent les populations et

parfois même les villes. Si la vendetta a sa

part dans cette explosion de violence indivi-

duelle, nombreux sont ceux qui trouvent

dans le banditisme “un moyen facile de

pourvoir à leurs besoins” (X. Versini – Un

siècle de banditisme en Corse, les Editions

de Paris). Les populations locales, en dépit

de quelques sympathies, subissent ce tribut

criminel et ne se trompent guère sur les

ressorts qui animent ces hommes en les

nommant : “I Parcitori” (les percepteurs). La

position de bandit est même une source d’in-

fluence dans la société insulaire où la justice

a toujours été considérée comme inefficace

ou insuffisante.

Et cela décrit la situation vers 1840…

rien de nouveau sous le soleil !

L e s e c o n d e m p i r e e tl ' a r r i m a g e d e l a C o r s e àl ' e s p a c e F r a n ç a i sDepuis 1840, date du retour des cendres

de l'Empereur en France, la Corse devient

petit à petit bonapartiste.

A l'élection du Président de la seconde

République, la Corse donne 95% des voix au

futur Napoléon III (c'est plus que 82%, non?)

Depuis le règne de Louis-Philippe la saga

napoléonienne fait fureur en France et par-

ticulièrement en Corse. De la famille

Bonaparte,Napoléon III sera sans doute le

seul à s'y intéresser .

Il va essayer de créer une économie insulaire

et une industrie (fonderies de fer, fonderies

de cuivre et d'antimoine, tanneries ) Par

ailleurs il va s'entourer à Paris de beaucoup

de Corses à l'exception des Pozzo di Borgo.

Le français devient la langue de l'île, rempla-

çant petit à petit dans les documents officiels

l'italien. Les jeunes Corses viennent faire

leurs études en France à Aix ou Montpellier ;

ce sera le début de la migration corse vers le

continent ou plutôt vers les continents.

Les Corses apprécient cet intérêt pour leur

île et vont voter en masse pour Le Prince

Président puis pour l'Empereur lors des diffé-

rents référendums.

Cela leur sera beaucoup reproché après

Sedan et la chute de l'Empire, malgré les

3000 morts corses en 1870.

Un homme politique, journaliste et député qui

fera beaucoup parler de lui, en bien comme

en mal, un Vendéen, Georges Clémenceau

propose à

l'Assemblée vers

1875 de rendre la

Corse à l'Italie, il

trouve que deux

empereurs cela fait

beaucoup pour une

si petite partie du

territoire français et en si peu de temps.

Bref du Raymond Barre avant Raymond

Barre !!!

Les députés Corses font valoir leurs morts et

l'attachement qu'ils ont à la France et la pro-

position Clémenceau est rejetée et tout

retourne à l'oubli jusqu'en 1914.

E t p e n d a n t c e t e m p s l à e nC o r s e �Les tentatives d'industrialisation lancées par

Napoléon III sont abandonnées petit à petit .

J'ai connu la dernière en fonctionnement à

Alba, une carrière d'amiante travaillant alors

pour Eternit .

Pendant ce temps les Corses les plus

audacieux se lancent dans trois options

opposées :

� Les études puis la fonction Publique sur

le Continent

� L'émigration sauvage : ce sont ces Cap-

Corsins partis chercher l'Or au

Venezuela, en Colombie en Amérique

Latine etc. … et qui se feront pour les

chanceux construire de splendides rési-

dences et de magnifiques mausolées

dans le Cap ; " Ce sont les Américains".

D'autres resteront dans le pays qui les a

fait riches et leurs descendants devien-

dront parfois chef d'Etat dans ces répu-

bliques bananières. Parfois leurs des-

cendants hispanisants reviennent au

pays pour une courte visite.

� Une option mixte qui combine le goût de

l'aventure et celui de la fonction

publique ; beaucoup de corses devien-

dront administrateurs coloniaux, fonc-

tionnaires coloniaux et bâtiront l'empire

colonial français

Mais dans ces choix se pose déjà toute la

problématique corse d'aujourd'hui :

� Un déficit démographique local des élites

qui sont à Paris

� Une tendance à chercher la solution aux

problèmes

� Auprès de l'état

� Au loin, mais pas localement.

L a c a t a s t r o p h e :L a G r a n d e G u e r r ePays agricole, la Corse sera avec la

Bretagne la région qui aura le plus donné de

ces fils à la patrie entre 1914 et 1918 . Bien

sûr on ne peut compter qu'en pourcentage

mais certains m'assurent que la Corse

donna en % plus que les autres . Environ

25% des classes mobilisables Corses

périrent, soit plus de 10 % de la population

toutes personnes confondues (sur le

continent 16.3% des classes mobilisables).

De plus, comme partout en France il s'agis-

sait d'hommes jeunes, prêts à fonder foyer et

à se lancer dans la vie, ce qu'ils ne feront pas

d'où une perte accrue.

De plus il faut compter sur les handicapés de

guerre : 12000 invalides revenus du front; le

déficit démographique devient catastro-

phique : Les cultures sont abandonnées, les

handicapés trouvent des places sur le

Continent 'dans les Ministères), l'exode vers

les colonies s'accroît avec la récupération

des territoires allemands ; enfin des Corses

ont pris goût à l'armée et restent aussi sur

le Continent.

Toutefois cette expérience dramatique avait

plus que jamais arrimé la Corse à la France

par le sang versé. C'était sans compter avec

le Duce !

L ' e n t r e d e u x g u e r r e s , l e st e n t a t i o n s i r r é d e n t i s t e s , l es e r m e n t d e B a s t i aComme toute région française la Corse

panse ses plaies . Toutefois un turbulent

7

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8

voisin est à ses portes et Mussolini

encourage quelques "Corsistes" (Le

Mouvement Corsiste nostalgique de Paoli

rêve d'une autonomie et pour certains d'un

retour à l'Italie) à se revendiquer de leur

origine latine face à la France .

Des 1927 des partis autonomistes fleurissent

et en 1931 le gouvernement envoie la troupe

rétablir l'ordre de manière un peu musclée.

Le 4 décembre 1938 est rédigé le serment de

Bastia : “face au monde, de toute notre âme,

sur nos gloires, sur nos tombes, sur nos

berceaux, nous jurons de vivre et de mourir

français”. Afin de contrer les manœuvres

mussoliniennes, ce serment rédigé par les

ligues antifascistes et républicaines montre

l'attachement à la France réalisé en

un siècle.

L a d e u x i è m e G u e r r eM o n d i a l eOccupée par l'armée italienne, la Corse

résiste et les italiens paisibles laissent faire.

Là, l'Omerta ne joue plus ! "on dit aux italiens

Oui Oui les maquisards sont là, mais vous

savez ils tirent !"

Après l'occupation par l'armée allemande,

cela devient plus sportif et beaucoup plus

dangereux ;on ne rit plus mais l'armée

allemande ne viendra pas à bout de la résis-

tance Corse ravitaillée par le sous-marin

Casabianca (Commandant l'Herminier) en

munitions et en hommes ; en octobre 1943

la Corse sera le premier département métro-

politain libéré et presque uniquement par ses

seules forces.

A noter également (et les Corses en sont

fiers) que la communauté Juive de Corse

vécut tranquille protégée par l'Omerta. Ce

fait est actuellement revendiqué par certains

sur les TV nationales pour justifier le silence

des uns ou des autres.

L e d é b u t d e s e n n u i s e t l af i n d e c e t e x p o s éUne fois La paix revenue, la Corse va

connaître de profonds bouleversements :

� la décolonisation qui prive d'un

débouché "naturel" nombre de

jeunes corses

� l'arrivée des rapatriés qui est très mal

vécue d'autant que souvent leur main

d'œuvre est importée, (actuellement la

Corse est sans doute le département où

il y a le plus de population d'origine sud-

méditeranéenne,plus en % que le 93).

Avec les problèmes d'insertion culturelle

que cela peut poser à une population

encore fortement catholique (l'hymne

corse c'est le Dei Vi salve Regina qui est

aussi une prière) et qui a toujours vu

dans les Mori l'envahisseur (rappelez

vous les tours génoises), même s'ils

partagent l'espace méditerranéen

Aussi en 1975, l'occupation de la Cave

d'Aléria par des autonomistes se transforme

en fusillade ; deux CRS sont tués et naissait

ce jour là le FNLC .. On va y retrouver des

anciens corsistes et fils de corsistes mêlés à

des mouvements d'extrême gauche ou à

des personnes se voulant telles.

Le banditisme y prendra sa part, le plus

célèbre gang restant celui de la "Brise de

Mer" ; le nom est joli, c’était celui d'un café

sur la place Saint Nicolas à Bastia.

Attention ! Tout ce monde qui fait parler de lui

ce sont 300 activistes sur 250000 habitants.

Pour la suite reportez vous à vos journaux

habituels…

E t m a i n t e n a n t , e t d e m a i n ?Je ne sais plus qui a dit (je crois que c'est

Edgar Faure) :

"En politique, le courage c'est de

reconnaître qu'il y a des problèmes

sans solution"

Je crois que nos hommes politiques

devraient parfois avoir la modestie de laisser

les choses en l'état car comme disait ma

mère qui était du Nord .

"Mieux vaut laisser s'n'enfant

morveux qu'li arracher l'nez"

Ce sera ma conclusion à cette date,

le 10 août 2003.

Pierre BERTRAND

CE JOUR-LA

N O V E M B R E01/11/1954 – Lors des cérémonies de laToussaint, une série d'attentats en Algériemarque le début d'une insurrection. LeFLN exige l'indépendance

09/11/1970 – Décès du Général deGaulle.

09/11/1989 – Les autorités d'Allemagnede l'Est autorisent le libre passage entrel'Est et l'Ouest. Des milliers de berlinoisde l'Est franchissent le mur.

10/11/1982 – Décès de Léonid Brejnev,au pouvoir en URSS depuis 1964.

11/11/1918 – Les combats de lapremière guerre mondiale s'achèvent parla signature d'un armistice demandé parles allemands à la suite de l'abdication, le09 novembre, de l'Empereur Guillaume II.

17/11/1869 – Après 10 ans de travaux lecanal de Suez, qui relie la Méditerranée àla mer Rouge est inauguré.

22/11/1963 – Assassinat du Présidentaméricain John Kennedy, à Dallas.

22/11/1975 – Le roi Juan Carlos 1erprête serment. Avec lui l'Espagnes'engage sur la voie de la démocratie,après 36 ans de dictature franquiste.

D E C E M B R E01/12/1921 – Condamnation à mort deLandru. En 4 ans il avait assassiné 10femmes et 1 adolescent dont il brûlait lesrestes dans sa cuisinière.

02/12/1804 – En présence du Pape,Napoléon se couronne lui-mêmeEmpereur. Il fait le serment de maintenirl'intégrité du territoire et de faire respecterl'égalité de tous les droits ainsi que leslibertés publiques.

03/12/1967 – Première greffe d'un cœurhumain effectuée par le professeurBarnard.

05/12/1917 – La Finlande proclame sonindépendance et se détache de la Russie.

06/12/1941 – L'aviation japonaiseattaque à l'aube la base aéronavale amé-ricaine de Pearl Harbor (Hawaï).Les Etats-Unis entrent en guerre.

09/12/1905 – Loi sur la séparation del'Eglise et de l'Etat. Votée par les républi-cains unis par leur anticléricalisme, ellereconnaît le libre exercice des cultes et ledésengagement de l'Etat des questionsreligieuses.

18/12/1865 – Un vote du Congrès abolitl'esclavage aux Etats-Unis.

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Nos meilleures recettes

Ingrédients." 500 g de rhubarbe" 20 g de crème liquide" 20 g de sucre en poudre" 60 g de farine" 2 �ufs" 1 pâte feuilletée

La veille : couper les bâtons de rhubarbeen dés et les recouvrir de sucre.

Le lendemain : battre les jaunes d��ufsavec le sucre, la crème et la farine.Monter les blancs en neige ferme.Les ajouter à la préparation.Faire cuire le fond de tarte 8/10� au fourTh 6 (180°)Pendant ce temps sécher la rhubarbe surdu sopalin, l�étaler sur la pâte, verser lesingrédients mélangés et cuire environ25 minutes.

Pour 6 personnesFouettez 5 �ufs entiers et 3 jaunes avec du sel et du poivre.Ajoutez 3 bonnes cuillerées à soupe de Boursin et les 3 blancs restants battus en neige.Faire fondre dans une poêle huilée 3 tomates émincées, pelées et épinées.Versez la préparation, cuire à feu doux 5�, puis saisir l�autre côté. Renversez sur un platpour présenter à table. A servir chaude ou froide, découpée en petits carrés façon tapas.

Joséphine

Recette originale de la tarte à la rhubarbe

9

J'ai 4 demoiselles

Toutes grandes et belles

La plus jeune en dentelles

La seconde en épi

La cadette est en fruits

Et la dernière en neige

Voyez le beau cortège

Nous chantons, nous dansons

La ronde des saisons.

Jacline

(Un délice auquel vous succomberez volontiers, en voici la recette pour dix petits farcis).Hachez menu 100 g de chaque viande : jambon, veau, agneau, b�uf. Puis mixez avec oignon,céleri en branche, ail, thym, laurier, herbes de Provence, sel, poivre. Faites revenir cemélange dans l�huile d�olive. Ajoutez 4 �ufs battus et une poignée de mie de pain trempéedans du lait.Farcissez au choix petites tomates, courgettes rondes, oignons, champignons, pommes deterre.Faites cuire au four Th 7 (190°) environ 30 minutes.Servir accompagné de riz basmati

Le coin des Poètes

Extraits du livre de Xavier Mallet

" “Il y a deux sortes de collaborateurs :ceux qui donnent des résultats et ceuxqui donnent des explications.”

Philippe Lamour

" “Nos intellectuels sont toujours prêts àmettre en doute une vérité, maisrarement une erreur.”

André Frossard

" “Etre dans le vent…une ambition defeuille morte.”

Milan kundera

" ”Seul celui qui sait faire de grandeschoses avec de faibles moyens réussit àatteindre son objectif.”

Clauswitz

" “Qu’est-ce qu’un pessimiste ?Un homme qui ne considère le soleil quecomme une chose qui produit del’ombre”.

Marden

" “Avancer dans la vie, c’est passer del’âge “serin” à l’âge “serein”.

Xavier Mallet

" “Le temps est comme l’argent ; n’enperdez pas et vous en aurez assez”

Duc de Levis

" “Aucun homme n’a reçu de la nature ledroit de commander les autres.”

Diderot

" “La plus banale des feuilles blanchesvaut le meilleur des psychanalystes.”

Philippe Bouvard

" “Console les autres, tu ne pleureras passur toi.”

Xavier Mallet

Les petits légumes farcis antibois

Du nouveau pour vos omelettes avec �Boursin cuisine�.Saveur, tomates et herbes méditerranéennes

Les générations, on le sait, se succèdent,

Mais sans se ressembler, on le voit tous

les jours,

A pareil phénomène il n’est pas de

remède,

Il se reproduira toujours.

Les jeunes se croient forts, bien plus que

leurs aînés,

Mais devraient être heureux qu’avant

eux ils soient nés,

Qu’ils aient pris pied dans l’existence

Pour leur assurer leur pitance

Avec tout ce qu’il faut autour….

Mais un jour ce sera leur tour,

Quand eux aussi auront de l’âge

Ils seront pris dans l’engrenage :

Les enfants d’aujourd’hui seront parents

demain

Et trouveront sur leur chemin

Mêmes conflits, mêmes misères,

Mais pires, j’en ai peur, quant aux

contestataires,

Ils s’y feront, bon gré malgré ;

On est bien obligé de subir le progrès.

Henriette Richebourg

Mais la roue, un jour, tournera La ronde des saisons

Réflexions

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Le monde est-il continuou discontinu ? (suite)

2- La relativité

La lumière était devenue un sujet derecherche important et sa vitessen’était pas connue précisément. AlbertMichelson et Edward Morley en 1887proposèrent une expérience ingénieu-se pour mesurer ce qui s’appelait l’effetdu vent d’Ether. Supposons qu’au droitde l’équateur un rayon lumineux soitenvoyé dans le sens de rotation de laterre et qu’avec un jeu de miroirs il soitrenvoyé perpendiculairement à cesens. Connaissant la vitesse derotation de notre planète, il est possiblepar un savant calcul, sur le temps deparcours, d’en déduire celle de lalumière. Malheureusement l’expérien-ce n’aboutit pas ; c’était toujours lemême résultat, que la mesure soit faite,dans un sens ou l’autre, ce qui parutillogique.(1)

C’est Albert Einstein(1879-1955) quitrouva la solution avec sa théorie de larelativité restreinte en 1905. Ildémontre que la vitesse de la lumièreest un maximum possible dans notreunivers, du moins pour tout objetpesant. Il est convaincu que le principede relativité énoncé par Galilée s’ap-plique aux phénomènes de lumière. Ceprincipe stipule qu’un corps enmouvement, sous l’action d’une force,reste en mouvement lorsque la forcen’agit plus et ce tant qu’aucune autreforce ne le perturbe. Pour cette raison

les lois sont les mêmes dans deux réfé-rentiels qui vont à la même vitesse. Parcontre si leurs vitesses sont diffé-rentes, la loi d’addition des vitesseschange. Henri Poincaré avait déjàabordé ce problème. Hendrik Lorentz(1853-1928) avait formulé uneméthode d’addition des vitesses qu’uti-lisera Einstein avec la notiond’“impulsion” qui réunit force et vitesse.Elle introduit le concept nouveaud’espace-temps comme deux entitésimpossibles à démêler l’une de l’autre.La notion de simultanéité n’est plus unabsolu, elle dépend des repèreschoisis, même si l’intervalle d’espace-temps entre deux événements estindépendant du référentiel dans lequelse fait le calcul. Ainsi si je regarde unedamoiselle sur son joli destrier parcou-rant la plage de Fouras et sa sœurjumelle sur la plage K007 de la planèteGH17 située juste derrière Neptune, jeles verrai de même dimensions si lesdeux planètes vont à la même vitesse.

Par contre, si les vitesses sont diffé-rentes, alors tout change. Les dimen-sions se contracteront ou se dilaterontsuivant que je me place sur l’une oul’autre des planètes. Bien entendu ilfaut une bonne vue et un ciel clair. Demême par un effet de perspective dansl’espace-temps les durées se dilatent ;ainsi pour un observateur terrien, unehorloge bat plus lentement dans unefusée que sur terre. Si la fusée pouvaitaller à la vitesse de la lumière l’horlogelui paraîtrait arrêtée. C’est le fameuxparadoxe des jumeaux de PaulLangevin (1872-1946) qui le premier

exprima cette idée. Pour ces raisonscette théorie aurait dû s’appeler celledes ‘’invariants’’, dénominationqu’Einstein préférait.Cette théorie est surtout connue pour lafameuse formule E = M C2 qui exprimel’identité entre masse et énergie. Plus jeveux aller vite, plus la masse d’inerties’y oppose et pour ce faire plus il mefaut de l’énergie. Mais je ne peuxutiliser que l’énergie contenue danscette même masse, par conséquent il ya une limite que je ne peux pasdépasser. Ainsi certaines particulesn’ont pas de masse, elles ne ‘pèsent’rien, elles vont aussi vite que la lumière.Exprimé autrement ; pour aller plus vite,il faut que j’accélère et il me faut del’énergie. Plus j’accumule de l’énergieplus celle-ci se transforme en masse,de sorte que la vitesse augmente demoins en moins vite et n’atteint jamaiscelle de la lumière. La relativité res-treinte concerne essentiellementl’analyse des variations de grandeurdes quatre dimensions. Sous l’effet dela pesanteur, la dimension verticale, quinous permet de tenir droit sur terre, estdifférente des autres. Les quatredimensions ne sont donc pas équiva-lentes. Cette particularité va faireévoluer la notion d’espace qui prendune forme courbe particulière sousl’action de la gravitation de Newton.Cette notion est plus explicite dans larelativité générale qui sera développéde 1908 à 1915. C’est en astronomiequ’elle prend toute sa signification, c’estd’ailleurs dans ce domaine queviendront les premières confirmationslors de l’éclipse de soleil de 1919.

Fort de nos convictions, il n’est pascommode de passer de trois à plusieursdimensions. Pourtant si je considère uncube qui possède trois dimensions, ilest constitué de 6 faces, 8 sommets et12 arêtes. Réduit à deux dimensions ilne devient plus qu’une face avec 4arêtes et 4 sommets et en une seule

dimension il ne subsiste qu’unearête avec deux sommets(figure 1). Les mathématicienssavent définir la relation entre lenombre de dimensions et lenombre de faces, de sommets etd’arêtes. Fort de leur savoir, ildevient possible de concevoir uncube en plus de trois dimen-sions.(2)

... / ...

Une petite histoire de l�atome

LE XX° SIECLE 1° PERIODE (de 1900 à 1930)

On raconte

10

Figure 1

3 dimensionslongueur, largeur, hauteur

2 dimensionslongueur, largeur

1 dimensionlongueur

Figure 2

Projection d’un cube sur une portionde sphère

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sa vraie difficulté réside dans la défini-tion des coordonnées parce que pourchaque dimension supplémentaire serajoutent des paramètres. Lagéométrie analytique de HermannMinkowski(1864-1909), qu’utilisaEinstein, exploite ces paramètres sup-plémentaires. Elle est la suite logiquede celle de Friedrich Gauss(1777-1855) qui utilise le calcul différentiel etintégral. Nous ferons appel à cettegéométrie à propos de la descriptiondu “temps en relativité” ; domainedans lequel la relativité a aussitout chamboulé.Résumer la relativité à des déforma-tions d’image est quelque peusimpliste, mais permet au moins decomprendre comment notre univers estsensé ‘’bouger’’. Les physiciens etmathématiciens accèdent à l’espace-temps par l’abstraction et le calcul. Leseffets de la relativité sont en rapportentre les vitesses vécues et celle de lalumière ; comme notre vitesse propreest petite, nous ne la ressentons pasdans la vie courante. Par exemple ; le GPS (globalPositioning System), au moyen durelais de quatre satellites situés à plusde 20.000Km de la terre, donne uneprécision de position géographique del’ordre de 20 mètres en horizontal et de30 en vertical, ce qui est largementsuffisant pour un usage courant. Si lecalculateur de ces appareils tenaitcompte de la relativité, leur précisionthéorique serait de l’ordre du centi-mètre. De plus la densité de l’atmo-sphère varie à cause des nuages et lessignaux des satellites s’en trouventperturbés. Des techniques complé-mentaires permettent d’affiner laprécision ; c’est ainsi que l’altitude dumont Blanc de 4810,40 mètres, a étéréévaluée au centimètre près. En 2008au système américain devrait serajouter ‘’Galileo’’, système européenencore plus précis.A 26 ans Einstein publie, en plus decelui sur la relativité restreinte, troisautre articles dont l’un à propos de ladécouverte de Planck. Il explique l’effetphotoélectrique par l’interaction entreles électrons et les particules delumière sans masse qu’il appellera

Une difficulté persiste : celle de notrevision en trois dimensions. Pourpreuve, si je projette le cube composéde droites sur une surfacesphérique(figure 2), ses arêtes droitesdeviennent courbes. Le plan en deuxdimensions est complètement déformépar son collage sur la surface courbede la sphère à trois dimensions.L’étude de telles surfaces concerne la

topologie dont HenryPoincaré fut un pré-

c u r s e u r .Maintenant sij’imagine un

objet à sixdimensions

Il occupe unespace à 6

dimensions qui setrouve enfermé dans

l’espace à trois dimensions de notrevision. L’objet de 6 dimensions s’entrouve complètement déformé par desdistorsions. De nombreux artistes ontsu jouer avec cette ambiguïté. Lespeintres sont des précurseurs dans cedomaine, habitués sans doute dereprésenter des images en trois dimen-sions sur un plan à deux dimensionsgrâce à une invention du moyen-âge:la perspective. Justement le cube de lafigure 1 ne tient pas compte de la pers-pective ; c’est la raison pour laquelle ilapparaît à la fois comme un cube etcomme un hexagone régulier avec sixrayons dont trois en pointillés. Commequoi, notre vision ne reflète que laréalité interprétée par nos habitudesdes trois dimensions. Comme il s’agit d’image, la géométrieest utile et celle descriptive deRiemann s’y prête parfaitement.Bernhard Riemann(1826-1866) étaitl’élève du célèbre mathématicien Euler,qui retint un sujet bien curieux pour sathèse. Il s’agissait de la fameuseénigme de plusieurs parallèles passantpar un seul point en géométrieclassique d’Euclide. L’élève impres-sionna son maître ; les spécialistesparlent de géométrie différentielleintrinsèque étendue en toutes dimen-sions où les angles droits ne font plusobligatoirement 90 degrés. Sa descrip-tion dépasse le cadre de cet article et

Pour trouver E = M C2 ; faites appel aux souvenirs d’école E = 1/2 MV2 ; à V on applique la transformation de Lorentz Avec E = Energie ; M= masse ; C = célérité de la lumière ; V et v = vitesse du mobile ; et v # CPour mémoire la célérité de la lumière dans le vide est de 299.792.458 m/s arrondi à 300.000 Km/s (1)Il est intéressant de noter que plus d’un siècle plus tard, fin 2004 une expérience similaire, intitulé “Virgo”, avec des instruments modernes et desbras de 3 k,m va tenter de découvrir cette fois l’onde gravitationnelle.(2)Déjà en 1750 Euler inventa la formule simple S+F-A=2 qui relie les Sommets aux Faces et aux Arêtes pour tous les polyèdres.

11

1

v2

c21 -

d’abord grain d’énergie puis photoélec-tron. C’est le physico-chimiste GilbertLewis qui, en 1926, les dénommeradéfinitivement “photon”. Cet effetpermet, entre autre, la transformationdes informations électriques en infor-mations lumineuses et vice versa.L’observation de cette nouvelleparticule fait ressortir des propriétésparticulières. La valeur de son spinquantique est entière et vaut+/- 1, diffé-rente de celle de l’électron, ce quiimplique des combinaisons différentesentre particules. Le photon ne peut sedésintégrer en une autre particule ; ilest donc stable. Il ne possède pas decharge électrique, il est neutre. Samasse est nulle et le classe dans lesparticules dites virtuelles. Comme ilintervient dans tous les phénomènesélectromagnétiques, il est considérécomme le porteur d’une des quatreforces fondamentales de laphysique :la force électromagnétiquefaible qui sert, entre autre, à relier àl’intérieur de l’atome les électronsau noyau. Son absence de masse pose unproblème aux promoteurs de la théoriedu Big-Bang qui explique la naissancede notre univers. En relativité il faut dis-tinguer deux masses différentes, celledue au mouvement “Inertielle” de celleintrinsèque de “Matérielle”,celle quipèse. Si le photon ne pèse rien, ilpossède donc au moins la masse dueà l’inertie ; la difficulté est de pouvoir lamesurer. En effet, comme il circule à lavitesse de la lumière il n’est paspossible de l’arrêter pour mesurer samasse au repos sans qu’il se désin-tègre instantanément. De plus sanscharge il ne laisse pas de trace.Néanmoins des calculs théoriquesestiment sa valeur à environ 10-50

grammes. Cette valeur est très faible,mais compte tenu de leur grandnombre dans notre univers le total estloin d’être considéré comme négli-geable.Les deux autres articles concernent ladétermination de la taille de l’atome etle mouvement brownien.

FOUTSKY

(à suivre)

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12

Nouvelles adhésions

Nous sommes très heureux d'accueillir

comme nouveaux "Membres Actifs" nos

amis et collègues :

Jacques CARME ancien Responsable du

SAV de KSB France et de la Direction

Technique de l'Unité de Déville.

Tél. : 05 56 88 00 64

et sa compagne Evelyne TURPEAU

Michel MAFFRE ancien Responsable

Commercial France du Département Habitat

Tél. : 04 76 46 15 74

Gilbert COQUELET ancien Responsable

Cial du Département Assainissemet,

Traitement des Eaux chez KSB.

Tél. : 01 34 68 37 89

Jean-Claude NAMER ancien Directeur de

l'Agence Méditerranée de Pompes

Guinard/KSB

Tél. : 04 42 92 45 91

et son épouse Annie

C o m m e n t d é c o u p e r f a c i l e -m e n t l e s f r u i t s c o n f i t s ?

Tout simplement en trempant la lame du

couteau ou des ciseaux dans la farine.

C o m m e n t r e n d r e l ac h a n t i l l y p l u s l é g è r e ?

Mélanger un blanc d’œuf à la crème et

pour qu’elle monte sans peine, incorporer

quelques gouttes d’eau très froide en la

fouettant.

C o m m e n t r a t t r a p e r l ac r è m e a n g l a i s e ?

Si la crème anglaise tourne en bouillant, la

laisser tiédir sous l’eau froide et l’agiter

fortement dans une bouteille.

Vo u s n � a v e z p a s d e m o u l eà s a v a r i n ?

Remplacez-le par un moule ordinaire au

centre duquel vous placerez un verre à

moutarde renversé.

C o m m e n t s é p a r e r l e b l a n cd � � u f d u j a u n e ?

Cassez votre œuf dans un petit entonnoir

au-dessus d’un récipient. Le blanc

descendra et le jaune restera dans l’en-

tonnoir.

A vos fourneaux!

Denise

Trucs et Astuces

Pourquoi les verres ternissent

A la question pourquoi les verres sont

ternis par le lave-vaisselle ? que lui

posait un jour une dame, Monsieur Patrice

Lehuédé, responsable du service microana-

lyse chez Saint-Gobain lui répondit :

Le verre, en particulier celui utilisé pour la

vaisselle, est un matériau relativement

inerte à base de silice. Cependant, il peut

être attaqué après un contact prolongé avec

de l’eau. Les éléments chimiques qui le

composent se dissolvent sur une très faible

profondeur, de l’ordre du micromètre, et de

façon hétérogène, suivant les petits défauts

de surface. Les facteurs favorisant ce

processus sont une température élevée et

un milieu basique, conditions que l’on

rencontre précisément dans les cycles de

nettoyage des lave-vaisselle.

Cette attaque est irréversible. La seule

solution pour redonner au verre son éclat

d’origine consiste à enlever la couche

abîmée. Mais l’opération est délicate : cette

couche est très insoluble, sauf dans des

solutions dangereuses à base de fluorure.

Reste une autre méthode : repolir mécani-

quement, par exemple avec de la poudre

d’oxyde de cérium, matériau très dur.

Longue et fastidieuse, elle n’est mise en

œuvre que pour des objets de valeur.

Toutefois, tous les verres ne sont pas ternis

en machine. Certains, de bonne qualité

résistent parfaitement.

Extrait de la revue La Recherche

AJJC 10/10/03

N ous étions vingt et cent, non pas tout à

fait, plus sérieusement, nous étions

plus de quarante participants au voyage, en

ce mois de septembre, au Pays Cathare à

nous ravir, dans un premier temps, les yeux

dans le très joli village de pêcheurs de

Bages d'Aude (à 5 km au sud de Narbonne),

en bordure de l'étang de Bages, et dans un

second temps, les papilles dans un remar-

quable restaurant :

Le PORTANEL - Tél. : 04 67 27 53 50,

perché sur la pointe rocheuse du village

avec un panoramique exceptionnel.

Lisette et Jean-Christophe Rousseau, le

chef, nous accueillent avec beaucoup de

cordialité et gentillesse, la cuisine de qualité,

pleine de talent et de professionnalisme,

pour des spécialités locales à base de

produits de la mer, ne parlons pas des

desserts, ils sont excellents, en particulier

l'omelette surprise, inoubliable ! service

rapide et parfaitement organisé. Pour

preuve de l'excellence de cette adresse

nous y sommes retournés une seconde fois

! Ne la ratez surtout pas.

Menus à 20, 27 et 35 euros.

Pierre

Les bonnes adresses

le PORTANEL

Comprendre

Histoires d�en rire� Quel est l’arbre qui produit des glands qui font de la musique ?

La chêne hi-fi !

� Une jeune femme entre dans une boutique et dit au vendeur : Voulez-vous être témoin de Jéhovah ?Ben, c’est que j’ai pas vu l’accident !

� Pourquoi les aiguilles sont-elles moins intelligentes que les épingles ?Parce qu’elles n’ont pas de têtes !

� Pourquoi les maçons parlent ils tout bas ?Parce que les murs ont des oreilles…

� Qu’est ce qu’un écolo qui fait du stop ?Un vert à pied !

� “Maman, ne soit pas fâchée, j’ai eu une punition. Je n’ai pas pu situer le col du fémur… ”“Je t’ai toujours dit que tu étais nul en géographie.”