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- 1 - Les ECHOS de L’AMICALE N° 8 Journal de l’Amicale des Retraités KSB/Pompes GUINARD - N° 8 - Avril 2005 Les ECHOS de L’AMICALE 2 Voyages, voyages... en Corrèze - Collonges La Rouge - Sarran - Gimel Les Cascades - Salers - Rocamadour - Tulle - Brive La Gaillarde - Saint-Pardoux la Croisille 5 Un autre regard sur l’histoire - LʼEmpire (Lʼétat) Bourguignon (suite) 7 On raconte - Le nucléaire - Fission / Fusion 10 Le saviez-vous ? - Le Bangladesh a cette fois eu de la chance - Les Champs-Elysées - Place de la Concorde (VIIIe) 12 Nos bonnes adresses Nos meilleures recettes. 13 Petites annonces Histoire vécue 14 Histoires d’en rire 15 Enigmes 16 Trucs et astuces Jardinage Nouveaux membres Enigmes (Réponses) Sommaire A peine les deux numéros des Echos de l’Amicale 2004 parus, nous voilà de nouveau réunis en ce début janvier 2005 pour notre 24ème Assemblée au Centre de Loisirs des Landes à Suresnes : " Il n’y a rien qui aille aussi vite que le temps ". De nombreux participants sont présents à cette Assemblée pour accueillir à l’Amicale nos nouveaux collègues et nouveaux membres : Joëlle Coesnon, Bernard Descottes, Philippe Gauchery, Yves Grandel, Anne-Marie Lagarrigue et Francis Kim, ce dernier étant volontaire pour rejoindre l’équipe des membres du bureau, après un vote unanime. Une fois la réunion terminée, chacun s’empressa de retrouver les collègues et amis pour évoquer, le verre du tra- ditionnel apéritif en main, les bons souvenirs et anecdotes passés. Ces conversations animées se poursuivi- rent lors du déjeuner pour le plus grand plaisir des 92 convives présents dans la salle de restaurant décorée par les soins des membres du bureau. Une agréable inno- vation a agrémenté la fin du repas : le tirage d’une tombola composée de dif- férents petits lots parfois surpre- nants que chaque convive avait eu la gentillesse d’appor- ter ;et, en finale, deux séjours en pension complète au club de Preveza Beach EDITO en Grèce, généreusement offerts, après une négociation persuasive de notre amie Denise, auprès de l’agence Acropolis Paris-Athènes ; Denise Bondaty et Gilbert Ondella en furent les heureux gagnants. L’après-midi se poursuivit sur des rythmes musicaux, soigneusement élaborés par notre disc-jockey Jean-Claude Amand- Jules et son complice André Marquis et de nombreux danseurs envahirent la piste. Notre buffet d’été, notre programme de voyages (Amiens, les plages du débarque- ment, la Turquie et l’Alsace) nous promet- tent d’agréables journées de convivialité et d’amitié. Chers amis, à bientôt ! Pierre Fritière

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- 1 -Les ECHOS de L’AMICALE

N° 8

Journal de l’Amicale des Retraités KSB/Pompes GUINARD - N° 8 - Avril 2005

Les ECHOS de L’AMICALE

2 Voyages, voyages... en Corrèze - Collonges La Rouge - Sarran - Gimel Les Cascades - Salers - Rocamadour - Tulle - Brive La Gaillarde - Saint-Pardoux la Croisille

5 Un autre regard sur l’histoire - LʼEmpire (Lʼétat) Bourguignon (suite)7 On raconte - Le nucléaire - Fission / Fusion10 Le saviez-vous ? - Le Bangladesh a cette fois eu de la chance - Les Champs-Elysées - Place de la Concorde (VIIIe)

12 Nos bonnes adresses Nos meilleures recettes.

13 Petites annonces Histoire vécue

14 Histoires d’en rire

15 Enigmes

16 Trucs et astuces Jardinage Nouveaux membres Enigmes (Réponses)

Sommaire

A peine les deux numéros des Echos de l’Amicale 2004 parus, nous voilà de

nouveau réunis en ce début janvier 2005 pour notre 24ème Assemblée au Centre de Loisirs des Landes à Suresnes : " Il n’y a rien qui aille aussi vite que le temps ".

De nombreux participants sont présents à cette Assemblée pour accueillir à l’Amicale nos nouveaux collègues et nouveaux membres : Joëlle Coesnon, Bernard Descottes, Philippe Gauchery, Yves Grandel,

Anne-Marie Lagarrigue et Francis Kim, ce dernier étant volontaire pour rejoindre l’équipe des membres du bureau, après un vote unanime.

Une fois la réunion terminée, chacun s’empressa de retrouver les collègues et amis pour évoquer, le verre du tra-ditionnel apéritif en main, les bons souvenirs et anecdotes passés. Ces conversations animées se poursuivi-rent lors du déjeuner pour le plus grand

plaisir des 92 convives présents dans la salle de restaurant décorée par les soins des membres du bureau.Une agréable inno-vation a agrémenté la fin du repas : le tirage d’une tombola composée de dif-férents petits lots parfois surpre-nants que chaque convive avait eu la gentillesse d’appor-ter ;et, en finale, deux séjours en pension complète au club de Preveza Beach

EDITOen Grèce, généreusement offerts, après une négociation persuasive de notre amie Denise, auprès de l’agence Acropolis Paris-Athènes ; Denise Bondaty et Gilbert Ondella en furent les heureux gagnants.

L’après-midi se poursuivit sur des rythmes musicaux, soigneusement élaborés par notre disc-jockey Jean-Claude Amand-Jules et son complice André Marquis et de nombreux danseurs envahirent la piste.

Notre buffet d’été, notre programme de voyages (Amiens, les plages du débarque-ment, la Turquie et l’Alsace) nous promet-tent d’agréables journées de convivialité et d’amitié.Chers amis, à bientôt !

Pierre Fritière

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- 2 -Les ECHOS de L’AMICALE

N° 8

Nous sommes partis à 23 personnes de bon matin pour ce voyage en

Corrèze. Arrivés à Brive la Gaillarde, un autocar était là pour nous conduire à Saint-Pardoux La Croisille, petit village qui est un centre de vacances en été,où nous attendaient 19 de nos amis arrivés par leurs propres moyens.

Six personnes sont venues nous rejoindre pour un ou deux jours : Monsieur et Madame Malissard, Danièle Priez, André Audiat et leur cousine, ainsi que Gilbert Coquelet.

Nous sommes accueillis par Madame Bidault, qui nous souhaite la bienvenue à lʼhôtel "Beau Site", à proximité de la place de lʼéglise qui date du XIIéme siècle et en bordure de la forêt corrézien-ne. Dans cet hôtel, lʼambiance est cha-leureuse et très agréable, familiale. Une piscine chauffée attend les courageux nageurs. La table est excellente et il vaut mieux ne pas penser aux kilos qui vont, inévitablement, se placer sur nos hanches.

La Corrèze est un pays de petite agri-culture et dʼélevage. On ne compte guère que 45 habitants par km2. Les routes sont tranquilles, sans curiosi-tés monumentales ou naturelles. Cʼest dans la variété de ses paysages que réside lʼintérêt de cette région. On y compte 1100 lacs et étangs.

Les cultures sont concentrées dans les vallées qui sont aussi des sites dʼamé-nagements hydroélectriques.

Les ressources sont les châtaigniers, les noisetiers, le gibier, la pêche, lʼélevage des bovins (la meilleure viande, nous dit à juste titre Robin) et le bois qui ne manque pas dans la région.

On y pratique également lʼélevage de coqs spéciaux pour certaines de leurs plumes servant à la fabrication de mouches pour la pêche à la truite. Ces

plumes sont prélevées deux fois par an et vendues dans le monde entier. Seules, les petites plumes grises et argentées sont prélevées.

Dès le lendemain, nous partons pour les excursions prévues avec notre guide Robin et notre chauffeur Jacques.

Collonges La Rouge

Cette petite ville, située au sud-est de Brive, est bâtie en grès rouge. Elle est blottie au pied dʼun versant tapissé de châtaigniers parmi les prairies jalonnées de noyers.

Cʼest surprenant de voir ce village construit avec ces pierres constituées par le grès rouge de Meyssac et servant à la fois à la construction des maisons et à la couverture des toits de lauzes.

A ce jour, Collonges compte 25 tours alors quʼelle en comptait encore une vingtaine de plus au siècle dernier.

La construction de lʼéglise commence en 1060 ; son clocher à galbes date dʼenviron 1100. En ce qui concerne le portail, la blancheur du calcaire sculpté du tympan enchâssé dans le grenat de la pierre ajoute à la surprise de cette

magnifique œuvre du XIIème qui illustre le thème de lʼAscension du Christ.Les pèlerins de Compostelle et de Rocamadour traversent Collonges depuis plusieurs siècles, procurant à la petite cité une intense animation marchande.

La fin du XVIème siècle est troublée par les guerres de religion, notamment en Limousin. Une communauté protestante sʼétait formée à Collonges dʼautant plus facilement que le Vicomte de Turenne et Gédéon de Vassignac avaient adhéré à la Réforme.

Collonges réussit le tour de force (unique selon les historiens) dʼutiliser les deux nefs de lʼéglise en alternance pour le culte catholique et le service protestant et, de ce fait, traverse sagement et paci-fiquement cette période agitée.

Les amis de Collonges ont fait classer tout le site en 1942 pour quʼil soit un fleuron de la sélection des "Plus beaux villages de France".

Nous effectuons le retour vers Saint-Pardoux en passant par Beaulieu/Dordogne et Argentat, pittoresques bourgades de la vallée de la Dordogne. La vue sur les berges, les toits de lauzes et les quais dʼArgentat est très belle.

Sarran

Visite du Musée du Président Jacques Chirac présentant les cadeaux reçus par le Président dans lʼexercice de ses fonctions.

En repartant, notre guide nous montre le "Château de Bity", qui est la demeure du Président dans le Limousin et qui appartient à sa famille depuis plusieurs générations.

Gimel Les Cascades

Premier site classé de France. La rivière Montane se fraie un passage au milieu des rochers.

Dans le Parc Vuillier sʼétagent, sur 140 m de haut, trois cascades :

Voyages, Voyages...

Voyage en Corrèze

10/16 Septembre 2004

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- 3 -Les ECHOS de L’AMICALE

N° 8

- la Queue de cheval = 75 m.- la Redole = 27 m.- Le Grand Saut = 45 m.

qui plongent dans le gouffre de lʼIn-ferno.

Dans lʼéglise se trouve "la Châsse émaillée de Saint-Etienne", pièce prin-cipale du trésor de lʼéglise, datant du 12ème siècle. Cʼest une merveille.

ü Promenade en gabare(en " Courpet " nous dit Robin)Pendant cette promenade commentée, nous pouvons rêver sur la "Rivière Espérance" dans les gorges de la Haute Dordogne.

Nous découvrons le village de Spontour, les anciens chantiers de gabares et les ruines de lʼAbbaye cistercienne de Valette. Les commentaires sont émaillés par la présentation de vieux documents montrant les maisons englouties lors de la mise en service de la retenue dʼeau.

Salers

Porte du Parc Naturel Régional des Volcans dʼAuvergne.

Située à 951 m. dʼaltitude, Salers est une cité médiévale qui a su conserver ses remparts, ses portes dʼaccès et ses vieilles demeures qui en font un joyau de la Haute Auvergne.

Elle nous ramène, par le charme intact de ses demeures à tourelles, 500 ans dans le passé. A Salers, le temps semble sʼêtre arrêté au XVème siècle. Depuis lʼesplanade de Barrouze, on domine la Vallée de la Maronne.

Salers, au cœur des pâturages dʼal-titude du Cantal, prospéra jadis en étant le siège du bailliage des " Hautes Montagnes dʼAuvergne ".

Outre ses pittoresques demeures Renaissance, Salers donne à voir une église Saint-Mathieu qui conserve un porche roman et qui abrite une remar-quable "Mise au Tombeau" de 1459 en pierre polychrome.

Rocamadour

Le deuxième site de France est avant tout un lieu de pèlerinage et une halte majeure sur la route de Compostelle. Le site est célèbre depuis le Moyen Age, grâce aux visites des rois et reines les plus illustres après la découverte miraculeuse du corps de Saint Amadour en 1166.

Lʼan 1166 vit la découverte du corps momifié de Saint Amadour dans une grotte de la falaise.

Il ne serait autre que Zachée, disciple du Christ et mari de Sainte Véronique qui épongea le visage du Christ lors de la montée au calvaire.

Dès lors, les miracles se succédèrent et le site fut visité par les plus illustres per-sonnages tels que Henri Plantagenêt,

Roi dʼAngleterre (qui fut miraculeuse-ment guéri), Saint Bernard, Saint Louis, Blanche de Castille, Philippe le Bel, Louis XI et des millions de pèlerins.

Lʼenseigne ou sportelle de Rocamadour représente la Vierge sur un trône tenant lʼEnfant Jésus. Ces enseignes étaient fabriquées rue de la Mercerie et vendues place des Senhals. Les pèlerins les portaient sur le chapeau ou la pèlerine et prouvaient ainsi leur passage sur le lieu de pèlerinage.

A notre arrivée à Rocamadour, un petit train nous fait admirer le site et permet aux photographes de prendre des vues du rocher. Puis nous montons à la chapelle miraculeuse Notre-Dame (1479) où se trouve "la Vierge Noire"

Promenade en gabare

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- 4 -Les ECHOS de L’AMICALE

N° 8

Saint-Pardoux

la Croisille

Revenons à Saint-Pardoux et parlons un peu de notre séjour à lʼhôtel.

Chaque midi et chaque soir, nous nous retrouvons autour des tables où les repas servis sont délicieux : blanquette de veau du Limousin à lʼoseille, civet de porc fermier, flan de crabe, confit de canard maison avec ses pommes de terre aux cèpes, etc …

Chaque midi, nous trouvons dans notre assiette un petit document nous donnant le programme du jour, les heures de départ, les menus et les distractions prévues après le dîner.

- Un soir, cʼest le folklore du " Lou Sequetou " qui nous enchante avec les danses et les chants du Limousin : de beaux costumes, de belles voix et dʼexcellents danseurs.

- Voici la soirée "Loto" où Monique Guézet a raflé plusieurs lots et Denise Bondaty gagné le gros lot : un jambon.

- Avis aux danseurs : ce soir, ce sont des accordéonistes et musiciens cor-réziens qui invitent les danseurs. Nous nous sommes bien amusés.

Tulle

Le marché de Tulle sʼétend le long de la Corrèze. La ville est très ancienne. Elle devient papiste au XVIème siècle.

Le 8 juin 1944, deux jours avant le massacre dʼOradour, les troupes alle-mandes pendent cent habitants aux balcons de la ville. Cent autres disparu-rent dans les camps de concentration.

Mais les horreurs de la guerre ont épargné tout un quartier ancien avec la Cathédrale Notre-Dame et le cloître du XIIIème siècle, ainsi que quelques vieilles maisons dans le quartier dit "lʼEnclos".

Brive La Gaillarde

"Gaillarde", la ville a mérité ce surnom pour son courage au cours des multiples sièges dʼantan.

Visite de la Distillerie DENOIX, maîtres liquoristes depuis 1839.

Sylvie Denoix et son époux Laurent Vieillefosse sont conscients dʼêtre les héritiers privilégiés de liquoristes au nom prédestiné et perpétuent la tradition.

Les liqueurs du pays de la noix, le jus des noix vertes de la Saint-Jean vieilli cinq ans en fûts de chêne, lʼarmagnac et le sirop cuit au feu de bois, sont uniques et excellents.

Au XIVème siècle, le Pape Clément XI, né en Corrèze, se souvenant que lʼon faisait dans cette contrée la fameuse moutarde violette, manda un moutardier de venir en Avignon. Messire Jaubertie, originaire de Turenne, fut désigné. Il réussit si bien quʼil fut nommé " Grand Moutardier du Pape ".

La maison Denoix, soucieuse de perpétuer les traditions, a relancé la fabrication de la fameuse moutarde violette.

Après notre visite, promenade jusquʼà la Collégiale Saint Martin de Brive.

- Pour la soirée antillaise, Madame Bidault a coiffé toutes les dames. Cʼétait très joli, toutes ces couleurs. Très bonne soirée commencée par un " cocktail des îles " suivie dʼun repas antillais.

- Il y a eu aussi la matinée "Champignons". Tous les cueilleurs étaient très fiers du résultat. Nous avons dégusté ces champignons le lendemain.

Lorsque nous reprenions le car après le déjeuner, notre guide Robin demandait si nous voulions faire " Nonette " avant quʼil commence à nous parler de la Corrèze (il adore sa région), mais nous nʼavions pas le temps de faire "Nonette" car il était très intéressant et nous lʼécoutions.

Nous avions intérêt à lʼécouter car il nous avait prévenus quʼil ferait une inter-rogation le dernier jour. Surprise ! ! en élèves disciplinés, nous avons écouté et, à la suite de cette interrogation, nous

avons obtenu la note de 17 sur 20. Il nous a dit que cʼétait très bien.

Voilà le récit de notre voyage en Corrèze. Nous gardons un excellent souvenir de nos hôtes, de Robin qui a su nous raconter lʼhistoire de sa région et de Jacques qui sʼest toujours tiré magnifiquement de situations pas toujours confortables, les routes nʼétant pas très larges.

Tout le monde a eu lʼair dʼêtre content de ce séjour, et cʼest le principal.

Jacline et Claude

Séjour en Alsacedu 18 au 24 sept. 2005

Pour ce séjour, nous pouvons encore enregistrer quelques inscriptions. Appelez sans tarder

Denise ou Rosette.

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- 5 -Les ECHOS de L’AMICALE

N° 8

Un autre regard sur l’histoire

L’Empire (L’état) Bourguignon (suite)

Un verre de Malaga vous tenterait-il ?

Comme d’habitude c’est de l’histoire pas trop sérieuse mais vraie, enfin... presque

Rappel de l’épisode précédent : Le roi de France Jean le Bon a donné la Bourgogne à l’un de ses fils ; tout doucement les ducs de Bourgogne transforment par alliances, mariages, guerres, ce qui n’était qu’un duché français en un état européen qui va de Dijon à Amsterdam et de la Côte Picarde à l’Allemagne.

Bien sûr Louis XI, roi de France, ne se laisse pas faire et réussit à faire trébucher et défuncter Charles le Téméraire en 1477 devant Nancy. Il en profite pour, au mépris du droit, s’emparer de la Bourgogne (Duché) mais le mariage de Marie de Bourgogne, l’héri-tière de Charles avec Maximilien de Habsbourg, fils de Frédéric III, Empereur du Saint Empire Romain Germanique, et lui-même Empereur plus tard, met un frein et non un terme à la récupération.

Nous sommes prêts pour un nouvel épisode.

Le Problème Bourguignon et la descendance

Quand le roi de France Jean le Bon donna la Bourgogne à Philippe le Hardi, son fils, sʼagissait-il de la création dʼun apanage ou de la constitution dʼun patri-moine propre ? Les légistes des temps anciens se sont battus à ce sujet, les uns au nom du Roi de France, les autres au nom de la famille de Bourgogne.

Bien entendu, je ne trancherai pas ce sujet mais il est dʼimportance : dans un cas la loi salique sʼapplique et Marie, seule enfant de Charles, se trouve dépossédée au profit de la couronne de France ; dans lʼautre la coutume et la loi de Bourgogne sʼappliquent et Marie, pleinement héritière, est duchesse de Bourgogne et transmet ce titre à son mari et à ses héritiers.

Bref, Maximilien de Habsbourg sʼarroge le titre de duc de Bourgogne et le transmet au fils quʼil a de Marie, Philippe le Beau (né en 1478).Celui-ci sʼinstalle en ses états, amputés de la Bourgogne française mais toujours avec la Franche-Comté. La cour de Bourgogne sʼinstalle à Malines où va résider Marguerite dʼYork, épouse de Charles le Téméraire.

Pendant ce temps, Louis XI essaye dʼar-racher des morceaux de Bourgogne ; il reprend Arras et Aire sur la Lys. Cela lui est facilité par la mort accidentelle de Marie de Bourgogne.

Un traité est signé qui fait de la fille de Marie, Marguerite, la future épouse du dauphin Charles. Dans sa dot, il y a la Franche-Comté et la Picardie. La future dauphine sera dʼailleurs élevée à la cour de France et renvoyée dans ses foyers par un Charles VIII qui préfère épouser Anne de Bretagne pourtant déjà promise à Maximilien, le propre père de Marguerite. On peut dire que la haine entre lʼAutriche et la France naît de là, et Maximilien la transmettra à son petit-fils pour lequel il fut presque un père. Il faut dire que le travail de sape de Louis XI contre la Bourgogne fut beaucoup aidé par lʼagitation de la Bourgogne de par deçà , avec ses villes turbulen-tes dont la plus turbulente était Gand. Ramener les gantois à la raison était chose ardue et onéreuse …..

Maximilien sʼy essaye avec beaucoup de difficultés et finalement Philippe le Beau devient comte de Flandre en 1483 (il a 4 ans) et aussi maître de la Bourgogne virtuelle.

Mais ce brave Philippe, il faut le marier ; alors on bat le rappel des demoiselles de haute condition et lʼon va choisir Jeanne, fille dʼIsabelle la Catholique, reine de Castille, et de Ferdinand, roi dʼAragon. Rappelons-nous que lʼarrière-grand-mère de Philippe est Isabelle de Portugal et que la famille de Portugal est apparentée aux rois espagnols.

Et voilà que Jeanne tombe amoureuse folle de son mari ; cʼest dʼailleurs sous le nom de Jeanne la Folle quʼelle passera à la postérité. Le ménage a cinq enfants ; dans lʼordre : Eléonore, Charles, Marie, Isabelle et Ferdinand, qui naît en Espagne.

Parmi ces enfants, Charles nous inté-ressera le plus ; il naît le 25 Février 1500 à Gand et est de suite titré duc de Luxembourg.

Pendant ce temps, les choses évoluent. Isabelle et Ferdinand veulent tout à la fois assurer leur succession et garder le pouvoir. La venue de Jeanne et de son mari en Espagne permet de les présenter aux Cortes. Les Cortes dʼAragon reconnaissent Jeanne comme héritière de Ferdinand pour le cas où il nʼaurait pas dʼenfant mâle dʼun autre mariage. Les Cortes de Castille recon-naissent les droits de Jeanne et de son mari Philippe.

Au cours dʼun de ces séjours Jeanne met au monde Ferdinand, baptisé ainsi comme Ferdinand dʼAragon. Isabelle la Catholique (celle de Christophe Colomb) meurt en 1504, laissant sa fille héritière du trône de la Castille.

La reine à peine de retour en Bourgogne de par deçà, il lui faut retourner en Espagne. Le voyage est difficile ; Ferdinand dʼAragon est prêt à accueillir ses enfants à coups de canon mais la rivalité entre Aragonais et Castillans

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- 6 -Les ECHOS de L’AMICALE

N° 8

lʼen empêche. Voici Philippe, duc de Bourgogne, comte de Flandre, roi de Castille, lequel continue dʼadministrer comme il convient sa Bourgogne de par deçà et fait venir en Espagne des con-seillers flamands pour administrer.

Hélas, en 1506 Philippe meurt bruta-lement, sans doute empoisonné ; sa femme montre des signes profonds de déséquilibre, elle est enfermée dans son palais et Ferdinand obtient la régence des Cortes de Castille .

Pendant ce temps-là, Charles, le petit duc de Luxembourg, est élevé dans la Bourgogne de par deçà par des précepteurs wallons. Il devient comte de Flandre en 1506 à la mort de son père, les villes flamandes remettant la régence de la Bourgogne à lʼempereur Maximilien. Colère du roi de France !!

Le 18 juillet 1507 à Gand est célébrée la grand-messe funèbre à la mémoire de Philippe le Beau. Tout habillé de noir, Charles de Habsbourg, archiduc dʼAutriche, infant dʼEspagne, duc de Bourgogne et de Luxembourg, comte de Flandre, mène le deuil sur un cheval noir. Le Héraut, Toison dʼor, fera lʼappel solennel : "Le Roi est mort. Vive le Roi".

La Marche vers l’empire

Bien sûr vous avez tous reconnu en ce petit garçon de 7 ans qui s’avance ainsi une vieille connaissance à nous ; il nous a poursuivis dans nos livres d’his-toire, il est le vainqueur de Pavie, c’est Charles Quint et c’est le dernier duc de Bourgogne de la branche Valois. Mais nous n’en sommes pas encore là.

Elevé à Malines par sa tante Marguerite de Savoie et par un aréopage de gens érudits, le jeune Charles est un élève appliqué mais peu brillant.

Dès lʼâge de dix ans, on lʼoblige à prendre connaissance des dépêches afin dʼen faire des rapports pour le conseil de régence. Surtout, très jeune, il apprend la méfiance car il voit tous ces gens venir médire les uns des autres auprès de lui.

Et puis les décès... .que de décès !

Le 5 janvier 1515, Charles est proclamé duc de Bourgogne en lʼéglise Sainte Gudule de Dôle.

Ferdinand dʼAragon meurt, la reine Jeanne est folle, enfermée dans son palais, Maximilien empereur meurt. Voilà notre petit Charles roi des Espagnes, comte de Flandre, duc de Bourgogne (virtuel), archiduc dʼAutriche et candidat à lʼEmpire à la suite de son grand-père Maximilien.

Ayant, grâce à lʼappui de la banque Fugger de Vienne, acheté les électeurs palatins (que convoitait François 1er, roi de France, également candidat à lʼEmpire), Charles se retrouve à 19 ans empereur romain germanique.

Ses terres vont de la Hongrie à lʼEspagne. Seules échappent à son pouvoir en Europe la France (réduite par rapport à aujourdʼhui) et lʼAngle-terre.

Cʼest aussi cette année-là que, parti de Saint-Domingue, un certain Herman Cortes va conquérir le Mexique pour Charles ; puis, après lui, Pizzaro sʼem-parera de lʼempire Inca (Pérou et Colombie).Ainsi Charles règne sur un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais.

Pas mal pour un duc de Bourgogne, non ?

Son arrière-grand-père le Téméraire serait fier de lui !

Hélas ce nʼest pas tout de régner ; il faut gérer et là les ennuis commencent ! Demandez à nos hommes politiques …

Toute sa vie, Charles Quint connut des problèmes dʼargent, au point que la banque Fugger qui lui prêta trop fit faillite, faisant sans doute de la place pour la famille Rothschild.Il connut des problèmes en permanen-ce dʼune part avec la France et dʼautre part avec la réforme luthérienne et les princes protestants dʼAllemagne. Vous avez tous appris cela dans vos livres dʼhistoire.

Ce qui est intéressant, c’est la fin de l’histoire de cet homme.

Lʼhomme le plus puissant dʼEurope va en effet à partir de 1555 organiser son

départ en retraite par des abdications successives.

Il va donc progressivement abdiquer lʼun après lʼautre tous ses titres ; cela prendra presque deux ans car il faut le faire dans les formes et ménager la famille …

A chaque fois, cʼest une splendide cérémonie qui se passe essentielle-ment en pays flamand.

Charles est probablement réellement fatigué du pouvoir, atteint dans sa foi catholique par lʼimpossibilité de refaire lʼunité religieuse du monde chrétien ; sans doute est-il aussi malade et souhaite-t-il se consacrer à se préparer à la bonne mort, ce quʼil fera en se retirant au monastère de Yuste dans des conditions de vie assez sommaires. Il y mourra en 1558.

Ainsi le superbe empire éclate : à son frère Ferdinand, la succession impériale et à son fils Philippe la couronne dʼEspagne et le cercle de Bourgogne.

Hélas, Philippe ne parle pas français et finalement cet héritage bourguignon dis-paraîtra ; il ne restera que le pays de par delà, cʼest à dire la Flandre, qui restera espagnole et non plus bourguignonne jusquʼà sa conquête par Louis XIV.

Mais là cʼest une autre histoire...De la Bourgogne de ce temps, reste toujours lʼordre de la Toison dʼOr... divisé en deux branches : - la branche espagnole dont le grand-

maître est Juan Carlos 1er, roi dʼEspagne ;

- la branche autrichienne dont le grand-maître est Otto de Habsbourg, député européen.

En France, la Toison dʼOr est un centre commercial à Dijon...

Grandeur et décadence... !

Pierre Bertrand

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- 7 -Les ECHOS de L’AMICALE

N° 8

La naissance du nucléaire

Fort de ce principe, Enrico Fermi, assemble une "pile" de blocs de graphite lardés dʼuranium et dʼoxyde dʼuranium sur un court de squash désaffecté de lʼuniversité de Chicago. Les blocs étaient perforés pour recevoir des barres de cadmium afin dʼabsorber les neutrons excédentaires. La pile terminée, il retire les barres une à une pour provoquer la fission. Le 2 décembre 1942 à 15h 45 il obtient la première divergence dʼune pile. Cʼest cette date qui marque véri-tablement le début de lʼère nucléaire. Compte tenu du contexte historique, il envoie aux initiés un télégramme de victoire en code "Le navigateur italien a abordé le Nouveau Monde " En France, la première pile Zoé sera cons-truite, après la guerre, sur lʼinitiative de Frédéric Joliot au fort de Châtillon sous Bagneux avec une puissance à lʼorigine dʼenviron 200 watts. Les piles, ces ancêtres des réacteurs, sont surtout employées de nos jours pour la décon-tamination radioactive.

Les physiciens comprirent très vite quʼà partir du moment où il serait possible de réaliser une réaction en chaîne, il était possible dʼobtenir une libération dʼénergie très importante. La fission de tous les noyaux dʼun kilo dʼuranium 235 produit autant dʼénergie que la com-

On raconte

Le XXème Siècle 2ème Période

Le nucléaire - Fission / Fusion

La découverte de la première particule neutre, le neutron, va ouvrir

de nouvelles prospectives aux cher-cheurs. La possibilité de sʼaffranchir de la charge électrostatique va contribuer à de nouvelles avancées dans le domaine de la physique qui va se scinder en deux domaines distincts : lʼune orientée plus spécialement vers le noyau, avec les nucléons, protons et neutron, lʼautre plus orientée vers ces particules bizarres découvertes à lʼorigine dans les rayons cosmiques, telles que le neutrino, les mésons, les quarks, et bien dʼautres. Plus dʼune soixantaine sera découverte dans les années 60 quʼil faudrait classer, regrouper par famille pour mieux tenter de comprendre notre chère nature.

Le nucléaire

Dès 1938 des physiciens comme F. Joliot en France, Otto Hahn et Fritz Strassmann en Allemagne mirent en évidence que certains noyaux lourds se scindent en deux sous lʼeffet dʼun bombardement de neutrons. Mais ce sont surtout les physiciens allemands H. Halban et L. Kowarski qui mirent en évidence lʼémission de plusieurs neutrons lors de cette réaction. Cette découverte ouvre la possibilité a ce quʼon va appeler "la réaction en chaîne" Un seul neutron scinde un noyau lourd en deux noyaux plus légers avec produc-tion de plusieurs neutrons qui à leur tour scindent dʼautres noyaux. Pour contrôler cette réaction il suffit de maîtriser le nombre de neutrons libérés, ce qui est réalisable avec des matériaux capables de les absorber. Le deutérium, le bore, le graphite possèdent cette propriété. Comme la somme des masses des noyaux produits est inférieure à celle du noyau lourd initial, la différence se trans-forme en énergie suivant la fameuse formule dʼEinstein de la relativité res-treinte E= mC2.

bustion de 2500 tonnes de charbon. Suivant que cette réaction en chaîne est contrôlée ou pas, deux applica-tions sont possibles : les bombes ou les réacteurs.

Les bombes nucléaires

Fort de leurs correspondances avec le monde scientifique dès 1939, Albert Einstein et Léo Szilard attirèrent lʼat-tention du président des Etats-Unis, Franklin D. Roosevelt, sur le risque de mise au point dʼune bombe atomique par lʼAllemagne nazie. A partir de là les deux camps vont sʼopposer avec des méthodes bien différentes.

Le problème de la masse critique restait à résoudre. Il est nécessaire de disposer dʼune certaine quantité minimum de matière pour que la réaction en chaîne se développe, sinon les neutrons incidents risquent de se faufiler entre les espaces libres disponibles entre chaque atome sans jamais en rencontrer.

LʼAllemagne disposait encore dʼhommes compétents sur cette question ; toujours est-il quʼil trouvèrent une masse critique théorique dʼenviron 200 tonnes, quantité dʼuranium introuvable à lʼépoque en si peu de temps, ce qui les fit abandonner le projet au profit des fusées. Il convient de penser que des conversations entre

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savants des deux camps influencèrent leurs calculs ; malheureusement aucun écrit ne le confirme.

Les Américains, plus pragmatiques, con-sacrèrent beaucoup plus de moyens à ce projet dénommé Manhattan, dʼabord en regroupant savants et militaires à Los Alamos au Nouveau-Mexique, puis en associant des industriels Du Pont, Union-Carbide et Kodak pour lʼélabora-tion des matériaux adéquats, lʼuranium 235 et le plutonium 239. La théorie de la masse critique nʼétant pas encore bien élaborée, ils procédèrent à des essais successifs, avec des victimes, qui abou-tirent aux environ des 11 kilos néces-saires. La suite, cʼest la bombe A dʼHi-roshima à base dʼuranium 235 et celle de Nagasaki à base de plutonium 239, avec toutes les conséquences humaines connues. Lʼespoir est quʼaucune autre tentative dans des circonstances simi-laires nʼait jamais lieu.

Sʼil était possible de couper un gros noyau en deux, réunir deux noyaux légers devait être réalisable: cʼest la fusion. Les Américains sʼy employèrent et après la bombe A, ce fut la bombe H, avec H pour Hydrogène. Le procédé est inverse, en quelque sorte, avec, comme différence une quantité dʼénergie produite beaucoup plus importante pour une même masse de matière. Un kilo du mélange de deutérium et de tritium, qui sont des isotopes de lʼhydrogène, produit autant dʼénergie que la combus-tion de 10.000 tonnes de charbon, soit quatre fois plus quʼune bombe A. La technique impose pour la fusion de très fortes pressions et de très hautes tem-pératures. Cʼest la raison pour laquelle les bombes H sont allumées par des bombes A. Lʼhydrogène étant abondant, cette source dʼénergie est considérée comme inépuisable ; encore faut-il pouvoir la maîtriser, ce qui nʼest pas encore vraiment réalisé, mais lʼespoir demeure dʼy parvenir un jour.

Ces bombes sont catastrophiques du point de vue température et radio-activité et détruisent tout sur le terrain. Les militaires qui pour des raisons stra-tégiques ont besoin dʼoccuper le terrain conquis ont élaboré des bombes moins nocives, surtout en radio-activité, dites à neutrons.

.

Le progrès nʼa pas toujours eu que du bon, dans le nucléaire non plus ; il nʼintervient pas heureusement que sous compétence militaire et de nombreu-ses applications civiles existent aussi bien dans la vie courante, lʼindustrie que dans le domaine médical, le plus visible.

Les réacteurs nucléaires actuels

Les physiciens comprirent très vite que sʼil était possible de contrôler la vitesse de production des neutrons incidents, la maîtrise de la réaction en chaîne serait réalisable et la récupération dʼune partie de lʼénergie produite, possible. Cette maîtrise est réalisée au moyen de deux dispositifs : des barres de contrôle dont le matériau absorbe facilement les neutrons et qui peuvent même arrêter totalement la réaction en chaîne, et un modérateur chargé de contrôler lʼénergie des neutrons en jouant le rôle de ralentisseur.

Lʼuranium (U) est un minerai naturel composé de plusieurs isotopes, princi-palement dʼU238 qui est malheureuse-ment non fissile, dʼU235 fissible mais présent quʼà 1%. LʼU235 devient du plutonium (PU) lorsquʼil absorbe un neutron : Le Pu239 qui est lui fissible renforce ainsi le potentiel énergétique. Aussi lʼénergie produite est-elle due à la fois à lʼU235 et au Pu239. Le plutonium possède malheureusement une très forte activité radioactive avec une vie très longue / Pour réduire sa production dans les réacteurs actuels, les neutrons sont ralentis et lʼuranium naturel est enrichi à 3% en U235. Il faut savoir enfin que tout incident sur un réacteur ne peut conduire à une explosion car tout désordre grave est fortement anti-réactif et fait arrêter la réaction en chaîne. La possibilité de fusion du cœur en cas de perte du refroidissement est en revanche possible. Cette éventualité est prévue dès la construction du réacteur.Le parc français est composé de la filière dite à eau pressurisée, dʼoù le nom de REP (Réacteur à Eau Pressurisée).

Figure prélevée sur le N° 359 décembre 2002 page 65

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Le schéma de principe est représenté sur la figure ci-jointe.

Lʼensemble du dispositif permet dʼassurer le bon fonctionnement du réacteur, de prévenir les accidents, dʼen limiter les conséquences éventuel-les. Trois barrières étanches sont ainsi disposées entre les produits radioactifs et lʼenvironnement :- la gaine du combustible qui retient les

produits de la fission.- lʼenveloppe constituée par le circuit

primaire dont lʼeau deviendrait radioactive en cas de rupture de la gaine est séparée du circuit secon-daire chargé de la production de vapeur.

- lʼenceinte de confinement contenant la cuve du réacteur, le générateur de vapeur et la pressurisation ; Cette enceinte est dédoublée, la première en acier étant recouverte dʼune seconde en béton dʼun mètre dʼépais-seur et lʼespace intermédiaire pouvant être utilisé pour un refroidissement éventuel de lʼenceinte.

Le réacteur nʼaura consommé au bout dʼun an, sur une charge de 27 tonnes dʼuranium, que 3 kg de combusti-ble pour une production de près de 7000 MWh. Il aura produit en revanche plus dʼune tonne de déchets radioactifs divers dont approximativement 156 kg de plutonium.

Pour des questions de sûreté, son rendement énergétique reste faible, entre 1 à 3 %, ; son rendement thermique atteint en revanche les 33 %, tout à fait comparable à dʼautres moyens de pro-duction dʼélectricité.

Les autres réacteurs nucléaires

Il est possible dʼaméliorer les réacteurs actuels sur ce même principe. Plusieurs solutions ont été envisagées. Le projet EPR pour Réacteur Européen à eau Pressurisée qui est une évolution des réacteurs actuels dans lesquels les con-séquences dʼune fusion du cœur ont été dʼavantages prises en compte ainsi quʼun meilleur rendement. Lʼaccent a été mis principalement sur la sécurité dans le but de rassurer les populations civiles et de prolonger la durée de vie qui passe de 40 à 60 ans. Les premières

réalisations de ce type de réacteur de la nouvelle génération sont en cours.

Le choix dʼun modérateur adéquat a conduit dʼabord à lʼétude de plusieurs type de réacteurs. Le CEA avait élaboré une filière graphite/gaz prometteuse qui nʼa pas été retenue par manque dʼexpérience industrielle. Dès 1954, les Américains ont construit un réacteur utilisant comme combustible des sels liquides (Fluor, Chlore) qui présentaient plusieurs avantages dont celui dʼinciné-rer des produits radioactifs de la fission. Là aussi, cette filière a été abandonnée pour des raisons plus politiques que vraiment techniques.

La surgénération avec le prototype industriel Superphœnix était ensuite prometteuse mais nʼa pas eu les suites espérées pour des raisons politiques. A lʼorigine prévu pour produire davantage de plutonium dont les militaires avaient besoin, il aurait pu être reconverti en consommant les produits de la fission fortement radioactifs. Il est vrai que les solutions techniques retenues pour ce prototype étaient hardies, avec barillet de chargement à lʼintérieur de lʼenceinte et sodium liquide.

Bien dʼautres solutions ont été proposées, mais nʼont pas été suivies de réalisation industrielle pour le moment.

Les réacteurs du futur.

Pour remédier à ces inconvénients, lʼespoir est de créer sur terre ce qui se produit dans les étoiles : la fusion. Les premières machines susceptibles de la contrôler furent les Totamaks. Elles sont constituées dʼun tore dans lequel est piégé un mélange dʼatomes ionisés, le plasma, maintenu en cohésion par de puissants champs magnétiques. Il faut atteindre instantanément des tempéra-tures de plus de 200 millions de degrés pour obtenir lʼignition.

La difficulté nʼest pas dʼobtenir ces conditions extrêmes mais de les maintenir dans un temps suffisamment long pour récupérer lʼénergie produite. Les records sont actuellement de trois minutes et demi pour une puissance de 3 MW et de quelques secondes pour 16 MW. Plusieurs technologies se font concurrence pour tenter dʼaboutir

à un prototype industriel sans que lʼon puisse donner à ce jour une date de réalisation.

Lʼavantage serait dʼutiliser un combusti-ble très abondant sur terre, lʼhydrogène inépuisable, et dʼobtenir moins de sous produits radioactifs.

Le problème majeur de lʼindustrie élec-tronucléaire est lʼélimination des déchets radioactifs. La solution serait de les transmuter pour aboutir à des éléments stables. Le plutonium et lʼuranium abou-tissent par des transmutations suc-cessives à lʼélément stable, le plomb. Lʼidée nʼest pas nouvelle, elle date des années cinquante. La technique a fait des progrès et le physicien Carlo Rubbia, prix Nobel, est lʼinitiateur de ce projet. Pour ce faire, il est néces-saire de disposer dʼun flux important de neutrons à haute énergie afin dʼutiliser un phénomène appelé "spallation".

Dans ce phénomène une particule légère entre en collision avec un noyau lourd, la réaction se produisant en deux temps : le noyau lourd est dʼabord excité puis il se désexcite avec une produc-tion de neutrons et de protons. Ceux-ci entretiennent la réaction en chaîne et lʼexcédent transmute les produits radioactifs. Le réacteur nécessite lʼemploi dʼun accélérateur de particules dont le faisceau sert en même temps à la régulation du réacteur, dʼoù son nom de réacteur hybride. Plusieurs laboratoi-res européens travaillent sur ce projet et la construction dʼun prototype paraît réalisable dʼici 4 à 5 ans.

Dʼautres solutions sont envisagées surtout depuis les découvertes de la "fusion froide" et des "monopôles" mais cʼest un autre sujet. Peut-être convient il de parler de ces fameux déchets radioactifs.

FOUTSKY le 14/2/05

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N° 8

Le saviez-vous ?

Le Bangladesh a cette fois eu de la chance

Décembre 2004, un séisme de magnitude 8 sur lʼéchelle de Richter, dont lʼépicentre est situé au large de lʼIn-donésie, provoque une série de vagues gigantesques qui ravagent Sumatra, la Thaïlande, le Sri Lanka, et la côte sud de lʼInde. Bilan à ce jour :300.000 morts ; les survivants ont tout perdu, leurs proches, leurs maisons, leurs outils de travail. Immédiatement, un mouvement mondial de solidarité se déclenche aussi bien au niveau des Etats quʼau niveau de chaque citoyen. Le 20 janvier 2005, les promesses cumulées dʼaide de lʼONU et des agences gouvernemen-tales et multilatérales sʼélevaient déjà à 5 milliards de dollars et les dons privés individuels à 1,2 milliard de dollars.

Mars 1970, un cyclone tropical gonfle les eaux du golfe du Bengale au large de Calcutta et provoque une vague de 8 mètres qui balaie en pleine nuit la côte sud du Pakistan oriental au sud de Dacca. Bilan : 500.000 morts . Qui sʼen souvient ? Qui lʼa rappelé ces jours-ci ? Un seul intervenant lors de lʼémission

Riposte sur la cinq le dimanche 9 janvier en a parlé.

A lʼépoque, les Etats Unis sont enlisés au Vietnam, lʼEurope est en plein boom économique mais les médias ne sont pas ce quʼils sont aujourdʼhui et surtout aucun occidental ne va passer ses vacances sur cette côte inhospitalière. Donc peu de gens à travers le monde sont informés de cette catastrophe.

Je travaillais à Karachi, au Pakistan occidental, à cette époque et je suis allé à Dacca, quelques jours après cette catastrophe, pour débuter une négocia-tion marathon pour la vente, étalée sur sept ans, de 14000 pompes verticales à la East Pakistan Machine Tools Factory pour le compte de Rotos Pompe Srl, la filiale italienne des Pompes Guinard.

Dans la presse locale, les récits des survivants sont alors ceux que lʼon peut lire aujourdʼhui dans nos quotidiens. Je me souviens particulièrement de celui-ci : un père de famille sort en pleine nuit de la cabane familiale où dorment sa femme et ses deux filles pour aller voir ses quelques vaches qui

Les Champs-ElyséesMême si la "plus belle avenue du monde" a perdu un peu de son prestige au fil des ans, cʼest encore là que, tous les 31 décembre, les parisiens viennent franchir le cap de lʼannée ; le 14 juillet, est célébrée la fête nationale et plus dʼun million de supporters ont accueilli les "Bleus" vainqueurs de la coupe du monde de football en 1998.En 1667, une promenade fut créée sous la direction dʼAndré Le Nôtre pour poursuivre la perspective royale des Tuileries.Au XVIIIe elle sera élargie et prolongée du rond-point jusquʼà lʼEtoile.Au siècle suivant, une dizaine dʼhecta-res dʼallées et de jardins est aménagée entre la Concorde et le rond-point par Hittorff, agrémentée par le restaurant Ledoyen et divers pavillons.Sous le Second Empire, les hôtels par-ticuliers et les établissements publics commencent à y recevoir hommes dʼaf-

lui semblent bien agitées dans lʼenclos voisin. Il entend un bruit sourd venant de la mer et voit soudain arriver vers lui la vague… énorme. Il nʼa que le temps de grimper dans lʼarbre le plus proche. Il sʼaccroche, alors que la vague lʼenglou-tit il réussit à éviter dʼêtre emporté par le flot. Au lever du jour, il est toujours dans son arbre. La cabane familiale a disparu corps et biens. Un spectacle de mort et de désolation lʼentoure.

Il y a bien eu une aide internationale : la Croix Rouge, lʼUnicef, les chevaliers de Malte, mais le pays est en pleine guerre civile ; les indépendantistes bengalais menés par Mujibur Rahman luttent contre lʼarmée pakistanaise. Ils veulent lʼindépendance. Le Bangladesh naîtra en décembre 1971 après une guerre éclair de 15 jours entre lʼ armée pakistanaise et lʼInde, venue soutenir les indépendantistes.

Cette situation politique ralentira ou parfois interdira lʼacheminement des secours vers la région sinistrée par la vague. Beaucoup de blessés mourront faute de soins ou victimes dʼépidémie, les rescapés buvant lʼeau dans laquelle pourrissent les cadavres dʼanimaux.

H.P. Despréaux février 2005

faires et belles élégantes. La Païva avait son hôtel au 25 et y donnait des fêtes somptueu-ses.Au XXe siècle, des commerces plus populaires sʼy installent et lʼavenue, livrée à un trafic automo-bile incessant, perd de son lustre. Des travaux sont entrepris entre 1991 et 1994 : les contre-allées sont rendues aux piétons, une seconde rangée dʼarbres est plantée de chaque côté ; la conception du mobilier de rue est confiée à Jean-Michel Wilmotte.Aujourdʼhui, les Champs-Élysées sont un curieux mélange de lieux très chics (Guerlain, Weston, Louis

Vuitton, Ladurée, Hôtel Mariott, …) et dʼautres plus populaires ou branchés (cafés, fast-foods, cinémas, boutiques de vêtements, …) qui attirent chaque week-end une foule de promeneurs, sans oublier les touristes pour lesquels lʼavenue est un symbole de Paris, au même titre que la tour Eiffel.

"Paris, Balades au fil du temps"

Réalisation du Reader’s Digest

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N° 8

L’hommage de la

Ville à Louis XV

En 1748, la ville de Paris, désirant rendre hommage au roi, décide dʼélever une statue de Louis XV sur une place nouvelle.

La statue est commandée à Bouchardon et un concours est ouvert à tous pour la création dʼune place destinée à lui servir dʼécrin. Les candidats ont toute liberté quant à lʼemplacement, la forme et la dépense.

Plus de 150 projets venant de toute la France arrivent à Paris.Parmi les divers emplacements proposés, le roi choisit le grand terrain vague sʼétendant entre les deux massifs de verdure que constituaient les Tuileries et les Champs-Elysées.Un second concours réservé cette fois-ci aux seuls académiciens, est ouvert en 1753. Sur les 19 projets qui lui sont soumis, le roi choisit celui de son premier architecte, Gabriel, en lui demandant dʼintégrer quelques éléments empruntés à dʼautres.

Gabriel adopta un grand espace largement dégagé, fermé sur un seul côté par les bâtiments jumeaux encadrant le principal accès à la place, la rue Royale.

Les deux majestueux bâtiments fermant la place du côté nord furent construits lʼun par la Couronne pour abriter le garde-meuble royal (actuel ministère de la Marine), lʼautre par des particuliers à usage dʼhabitation (aujourdʼhui occupé entre autres par lʼhôtel Crillon).

A peine achevée, la place Louis XV devint le théâtre privilégié des grandes fêtes populaires parisiennes (à commencer par son inauguration le 20 juin 1763) mais aussi le témoin de bien des évènements qui la firent entrer dans lʼhistoire.

Devenue place de la Révolution, elle servit de cadre aux exécutions

capitales : Louis XVI le 21 janvier 1793 et Marie-Antoinette le 16 octobre de la même année y furent décapités au pied de la statue de la Liberté qui avait remplacé lʼeffigie de Louis XV.

Les aménagements de la

place Louis XV

En 1814, la place de la Concorde a retrouvé son nom royal, place Louis XV. Reste à achever son aménagement.Charles X pose en 1826 la première pierre dʼune statue de Louis XVI, au centre, mais la révolution de juillet remet tout en question.- Chateaubriand propose, en 1831, un

jet dʼeau dans un bassin de marbre noir, "indiquant assez ce que je veux laver" (il était hostile à Louis Philippe)

- Le caricaturiste Philippon, "un monument expia-poire" (une statue de Louis-Philippe en forme de poire)

Finalement lʼidée dʼun obélisque lʼemporte : "il ne rappelle aucun événement politique", remarque Rambuteau.

Le pacha Méhémet-Ali, sur la demande de Champollion, avait offert à Charles X les deux obélisques de Louxor. Cʼest le plus petit qui est choisi.Pour amener en France ce monolithe de 227 tonnes, haut de 23 mètres, il fallut

construire une allège à huit coques et trois mâts.

Le Louxor arriva à Paris le 23 décembre 1833. Le 25 octobre 1836, lʼérection de lʼobélisque, menée par lʼingénieur Le Bas en moins de 3 heures, "dans un enthousiasme électrique", est un événement populaire.

Hittorff se voit confier le reste de lʼamé-nagement : deux fontaines monumenta-les, allégories de la navigation maritime et fluviale, 20 colonnes rostrales – lam-padaires en fonte – peintes en vert et couvertes de dorures, et, posées sur les guérites du XVIIIe siècle, les huit célèbres statues des grandes villes de France : Nantes, Bordeaux, Lyon, Marseille, Brest, Rouen, Lille et Strasbourg.

La place illuminée

Le soir du 20 octobre 1843, devant une foule immense, a lieu sur la place la première expérimentation dʼéclairage public à lʼélectricité.Les 100 becs de gaz furent éteints et lʼon alluma un projecteur placé sur les genoux de la statue de Lille. Il y eut encore dʼautres essais et le 15 août 1866, pour la fête de lʼEmpereur, la place entière fut illuminée pour la première fois.

"Paris, Balades au fil du temps"

Réalisation du Reader’s Digest

Place de la Concorde (VIIIe)

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N° 8

Nos meilleures recettes

Nos bonnes adresses

Un restaurant à Paris

Un restaurant comme on les aime…- Cadre intime et raffiné- Accueil chaleureux- Service attentif - Cuisine délicieuse- Prix raisonnables (Plusieurs formules)

Faites vous plaisir et retenez une table :

"Au Passé retrouvé"13, rue Mademoiselle75015 PARISMétro : CommerceTel : 01.42.50.35.29

Aux portes de la Dordogne et du Lot.Une étape de quiétude qui vous enchan-tera.

"Le Moulin de Laroche"Danielle et Michel Andrieux19600 St Cernin-de-LarcheTel : 05.55.85.40.92Fax: 05.55.85.34.66

Etablissement accueillant où vous serez reçus par M. Andrieux - ancien boulanger- et son épouse qui sauront vous faire apprécier leurs bons petits déjeuners "maison" et éventuellement leur table dʼhôtes servis dans une magnifique salle rustique.Un conseil : téléphonez pour réserver avant de vous rendre dans ce joli coin de verdure.

Chambre d’hôtes 4 épis (près de Brive)

- 4 fenouils petits- 12 filets de rouget- 2 cuillerées d’huile d’olive- 1 branche de romarin- 1 citron

Laver et peler les fenouils. Les couper en 2 dans le sens de la hauteur, les émincer finement et les faire suer dans les deux cuillerées d’huile d’olive. Saler, poivrer. Ajouter le romarin, couvrir et laisser cuire 15 minutes.

Couper 4 grands carrés de papier d’aluminium et y répartir les fenouils. Poser sur chacun 3 filets, saler, poivrer, ajouter une rondelle de citron. Refermer la papillote et faire cuire environ 7 minutes dans un four préchauffé à 180° ( th. 6/7).

Servir dès la sortie du four en glissant la papillote directement dans l’as-siette.

Papillotes de rougets au fenouil(recette pour 4 personnes)

Recette express-Dessert :Mousse aux marrons.(pour 4 personnes)

Faire fondre au bain marie 200 gr de crème de marrons avec 3 cuillerées à soupe de vieux rhum et 150 gr de crème nutella à la noisette.

Ajouter 200 gr de crème fouettée.Mélanger délicatement et laisser au frigo au moins 1h avant de présenter la mousse dans des coupes indivi-duelles ou dans un grand récipient. Replacer au frigo jusqu’au moment de servir.

Astuce : Vous pouvez parsemer la surface de ce dessert soit de miettes de marrons glacés, soit de vermicelles de couleurs ou encore de copeaux de chocolat.

Astuce : Pour un repas équilibré, servir en entrée une salade de mâche et en dessert un fromage blanc au miel.

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- 13 -Les ECHOS de L’AMICALE

N° 8

Petites annonces

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Appel au bon cœur des mamies et des mamans

Ma petite fille Caroline, hôtesse de lʼair, parlant le portugais, se rend deux fois par mois au Brésil, dans le cadre de son travail. Là-bas, elle consacre son temps libre à aider dans la mesure de ses moyens un petit orphelinat, situé dans la montagne et accueillant des enfants dont le plus jeune a trois mois et le plus âgé sept ans.

Si vous pouviez réunir vêtements (été et hiver) trop petits pour vos petits enfants ou des jouets (peluches, poupées, jeux divers) et me les envoyer, nous lʼaide-rions beaucoup.A lʼavance, un grand merci.

Je vous donnerai des nouvelles.

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Oyez, oyez, cette histoire vraie, avec suspenses à répétition, qui

a clôturé pour certains de nos amis la journée du jeudi 6 Janvier dernier, autrement dit le jour de notre Assemblée Générale.

Dans la voiture, quatre personnes. Le véhicule sʼarrête au premier feu rouge et les deux personnes à lʼarrière descendent : la première car elle doit rejoindre la gare de Suresnes/Mont Valérien en contrebas ; la seconde car elle a constaté que le pare-brise est très embrumé, et elle veut, un petit chiffon à la main, le nettoyer.

Le feu passe au vert, et la voiture tourne à droite. Pensant à une blague,

elle juge que le conducteur sʼarrêtera au deuxième feu pas bien loin. Pas du tout, il continue tout droit … et la passagère nʼa plus quʼune seule ressource : continuer à pied (heureuse-ment, elle connaît Suresnes, elle nʼest donc pas perdue).

Pendant ce temps, la passagère à lʼavant parle à la passagère de lʼarrière, sans obtenir de réponse ! Ce nʼest quʼen arrivant à son domicile quʼelle constate, en même temps que le chauffeur, quʼils ne sont que deux dans la voiture … Etonnement, gêne, confusion, dans tous ses états, le chauffeur revient sur son parcours et finit par retrouver la «fugitive» (qui nʼétait autre que son épouse, au fait …).

Lʼhistoire nʼest pas finie ; impossible dʼouvrir la porte de leur maison, et ils font appel à un serrurier qui promet son passage dans une heure ; ils se sont bien retrouvés, mais ils sont enfermés dehors ! Enfin, en farfouillant, ils arrivent à ouvrir la porte, et le mari court prévenir le serrurier quʼil nʼaura pas à se déranger ; quant à lʼépouse, elle pourra enfin répondre à la passagère qui nʼar-rêtait pas de téléphoner pour savoir si elle était retrouvée.

Ne trouvez-vous pas que c’est finir une belle journée en apothéose ?

Rosette

Histoire vécue

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Histoires d'en rire

A la maternitéCe nʼest pas parce quʼon attend un enfant que lʼon est dispensé de dire des bêtises. Voici de jolies perles entendues à la maternité.

Votre enfant vous lʼavez allaité ?Non. Jʼlʼai eu à lʼhiver.

Jʼai été opéré dʼune hernie…De quel côté ?Du côté de Saint-Omer.

Vous allez reconnaître lʼenfant ?Ben, jʼsais pas…Jʼlʼai jamais vu !

Vous êtes réglée comment ?Toujours par chèque, docteur.

Je suis enceinte.De combien ?Seulement de mon mari !

Madame quʼest ce qui vous amène ?Ben, le bus 51!

Je vous donne votre date de césarienne.Le 4 septembre, ça va ?Oui, et le bébé, je lʼaurai le même jour ?

Lʼinterne de garde aux urgences décroche le téléphone.Au bout du fil un mari affolé :Docteur, elle a mal, elle a des contractions horribles, elle vient de perdre les eaux, elle a mal très mal et…Calmez-vous, monsieur, vous…Oui, mais elle a vraiment très mal. Quʼest-ce que je dois faire ?Vous gardez votre calme et vous venez !Oui, dʼaccord, dʼaccord…Jʼamène ma femme ?

Mais il nʼy a pas que les patients : Le professeur, chef du service, fait sa visite, examine une jeune accouchée et demande à la personne assise à côté de la patiente :Vous êtes la grand-mère du bébé ?Non , je suis le père de lʼenfant !

C’est lui qui le dit !

Parmi les meilleures citations de

Raymond Devos :

• Mon pied droit est jaloux de mon pied gauche. Quand lʼun avance, lʼautre veut le dépasser. Et moi, comme un imbécile, je marche.

• Jʼai été hier au cinéma voir un film en noir et blanc. Pas un film en couleur : je suis en deuil.

• Chaque fois que mon inspecteur revenait, je payais lʼimpôt sur le revenu.

• La plupart des gens préfère glisser leur peau sous les draps plutôt que de la risquer sous les drapeaux.

• Cʼest pour satisfaire les sens quʼon fait lʼamour, et cʼest pour lʼessence quʼon fait la guerre.

• La grippe, ça dure sept jours si on la soigne et une semaine si on ne fait rien.

• Je crois à lʼimmortalité et pourtant je crains bien de mourir avant de la connaître.

• Lorsquʼun chêne sent le sapin, il sait que sa dernière heure est arrivée.

• Le flux et le reflux me font marée.

• Il mʼest arrivé de prêter lʼoreille à un sourd. Il nʼentendait pas mieux.

• Si Dieu nʼest pas marié , pourquoi parle-t-on de sa grande Clémence ?

• Je suis adroit de la main gauche et je suis gauche de la main droite.

• Si ma femme doit être veuve un jour, jʼaimerais mieux que ce soit de mon vivant.

• Jʼai un ami qui est xénophobe. Il déteste à tel point les étrangers que lorsquʼil va dans leur pays, il ne peut pas se supporter !

• Se coucher tard nuit.

• Jʼai toujours réussi à rater tous mes examens.

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- 15 -Les ECHOS de L’AMICALE

N° 8

Les hommes ne passent pas l’aspirateur !(article traduit de lʼanglais par Henri-Paul)

Au temps de la préhistoire, lʼhomme chasse les mastodontes et ramène la viande, la femme balaie la grotte et donne le sein aux bébés.

En remontant le temps, en 1950, lʼhomme travaille et ramène la paye, la femme passe lʼaspirateur, donne toujours le sein aux bébés et conduit les enfants à lʼécole.

En 2005, lʼhomme et la femme travaillent et ramènent tous les deux la paye, la femme donne toujours le sein aux bébés, passe lʼaspirateur etc., lʼhomme contrôle la télécommande de la télévision.

Cette vision des choses est un peu exagérée, mais une récente étude menée aux Etats-Unis par le Bureau of Labor Statistics montre que, même si beaucoup de choses ont changé depuis lʼâge de pierre, certaines restent identiques.

Le bureau a interrogé 21000 personnes sur la façon dont elles avaient occupé leur temps le jour précédent, minute par minute. Les hommes salariés avaient travaillé pour leur employeur une heure de plus que les femmes salariées. Mais

les femmes, une fois rentrées chez elles, avaient passé une heure de plus à soigner leurs jeunes enfants. Et surtout, avec des enfants plus âgés, les femmes avaient passé six heures à leur faire faire leurs devoirs, prendre leur bain, faire du shopping etc.… alors que leurs époux nʼy avaient consacré que quatre heures.

Environ 20% des hommes interrogés dirent quʼils avaient accompli des tâches ménagères, comme nettoyer la maison ou faire la lessive, contre 55% des femmes. Dʼautre part 35% des hommes avaient fait la cuisine ou lavé la vaisselle, contre 66% des femmes.

Cela ne signifie pas quʼil nʼy a pas eu de progrès vers la parité. Les études réalisées au début des années 80, à lʼaube de lʼère du double salaire, indiquaient que les hommes ne faisaient que 10 à 15% des corvées ménagères. Mais si on tient compte de la façon dont les femmes depuis lors ont envahi le monde du travail, cela est un bien maigre progrès.

Julie E. Brines, sociologue éminente de lʼuniversité de Washington qui a étudié la répartition des corvées entre les époux,

a déclaré quʼelle ne croyait pas quʼil y ait à cela une explication biologique ou génétique, car les hommes avaient prouvé quʼils pouvaient en faire plus. Elle émet lʼhypothèse que la conduite des hommes leur est dictée par ce quʼils ont appris durant leur enfance.

Les hommes peuvent apprendre aujourdʼhui à en faire plus que leurs pères, mais ils sélectionnent leurs tâches. La plupart changent plus volontiers bébé quʼils ne récurent la baignoire.

Beaucoup de thérapeutes de couples viennent au secours des hommes en déclarant que, sʼils manquent à leur devoir de bonnes aides ménagères, ce nʼest pas en raison de la division préhistorique des corvées mais à cause du perfectionnisme des épouses modernes. Certaines théories de psychologues familiaux stipulent en effet que les femmes demandent aux hommes de partager les tâches, mais veulent contrôler quʼelles ont été faites correctement. Quand elles critiquent le travail réalisé ou même le refont, leurs maris finissent par bâcler le travail, ou le font mal exprès, afin quʼon ne leur demande plus de le faire.

Le Dr. Brines a découvert une anomalie inattendue durant ses recherches : plus les salaires de leur épouse se rapprochent des leurs, plus les hommes acceptent de partager les corvées ménagères. Mais, curieusement, quand lʼépouse gagne plus que lʼépoux, elle a aussi tendance à en faire plus à la maison pour ménager la susceptibilité de son conjoint.

Dans une étude concernant les jeunes couples récemment mariés, John M. Gottman, le psychologue qui a créé le « love lab » de lʼuniversité de Washington, a trouvé que plus les maris participaient aux soins des enfants, aux tâches ménagères et parlaient gentiment à leurs épouses, plus ces dernières dynamisaient leur comportement sexuel dans lʼintimité.

En 2005, lʼhomme recherche lʼintimité , il passe consciencieusement lʼaspirateur.

Donald G McNeil Jr.

journaliste au New York Times

Enigme n°1

Trois hommes doivent se partager 21 tonneaux : 7 pleins, 7 vides et 7 à demi-pleins. Comment faire le partage de sorte que tous les trois aient un nombre égal de tonneaux et une quantité égale de vin ?

Enigme n°2

Une nappe carrée est pliée, après repassage : une première fois en deux rectangles superposés, une deuxième fois pour retrouver un carré plus petit, et encore, de la même façon, une troisième et une quatrième fois. Ce pliage terminé, la nappe est réduite à un carré de 25 cm de côté.Quel est le périmètre, exprimé en mètres, de la nappe entièrement dépliée ?

Extrait du Journal « Micro-Hebdo »

Enigmes

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- 16 -Les ECHOS de L’AMICALE

N° 8

Trucs et astucesRéponse à l’énigme n°1

De nombreuses combinaisons sont possibles : par exemple, deux hommes prendront 3 pleins, 3 vides, 1 demi-plein et le dernier prendra le reste, soit 1 plein, 1 vide, 5 demi-pleins.

Réponse à l’énigme n°2

Une série de deux pliages de la nappe divise la longueur du côté du carré initial par 2. Donc, au bout de 2 séries de 2 pliages, la longueur du côté du carré est divisée par 4. La longueur initiale du côté de la nappe est donc de 4 x 25 = 100 cm. Le périmètre de la nappe vaut donc 4 x 100 = 400 cm = 4 m.

Pâte pour les cadres en bois doré

Pour nettoyer vos cadres anciens, utilisez cette ancienne recette :- 1 blanc dʼœuf battu en neige.- 1 cuillerée à soupe dʼeau de javel

Mélangez et passez délicatement cette pâte au pinceau.Laissez agir quelques secondes.Rincez avec une éponge humide.Polissez avec un linge fin.

Un linge parfumé

Ajoutez dans lʼeau distillée de votre fer à vapeur 2 gouttes dʼhuile essentielle, (lavande, verveine..) ou quelques gouttes de votre parfum préféré ou encore une cuillerée à café dʼeau de rose, de fleur dʼoranger, de lavande ou de toute autre fleur.

Les outils du jardinier

Rangez soigneusement vos outils.

4 Les râteaux dents contre terre pour éviter de marcher dessus par mégarde.

4 Pour éviter que la lame de vos outils ne rouille, passer régulièrement un chiffon enduit de pétrole ou dʼhuile pour voiture sur le métal.

4 Quand une lame est rouillée, frottez avec un oignon coupé en deux et saupoudrez de sucre sur toute la surface. Le jus de lʼoignon sucré va nettoyer la rouille et stopper son action.

4 Les petits outils (sécateur, plantoir, petits râteaux, gants, raphia, etc.) sont à regrouper dans un panier ou un cageot. Ainsi vous ne perdrez plus de temps à les chercher partout.

4 Les manches en bois des outils neufs peuvent être poncés au papier de verre pour être plus lisses sous la main. Pour les rendre encore plus doux, enduisez les de savon de Marseille sec ou de paraffine solide.

Jardinage

Nouvelles adhésions

Nous sommes très heureux dʼaccueillir comme nouveaux «Membres Actifs» nos amis et collègues :

René LAPORTE, ancien Electronicien de lʼéquipe Service France KSB S.A.S. (SAV) à Messy (77) spécialiste des mises en service et de la maintenance des stations de haute technologie en surpression, assainissement, géothermie.Son épouse Martine lʼaccompagne comme «Membre Conjoint»… 01 47 49 64 86

Claude CHEVREAU, accompagné de son épouse Noëlle comme «Membre Conjoint», débute sa carrière chez Bréguet-KSB, rue des Nanettes, comme technico-commercial pour lʼétablissement des offres dʼingénierie, poursuit son expérience aux Pompes MENGIN à Montargis, et termine comme ingénieur-conseil dans lʼassainis-sement et lʼenvironnement.

• Rosette Beaupré,• Denise Lagay-Dupont,• Maryse Samoyault.• Pierre Fritière,• Henry-Paul Despréaux,

Le comité de rédaction Enigmes - Réponses

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