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Les Rencontres Déconnomiques 4 5 6 juillet 2014 Conférences, animations de rue, théâtre, cinéma, lectures et musique, dans les lieux de vie et dans les rues du centre d’Aix-en-Provence. Les plus déconnants ne sont pas ceux qu’on croit, les plus déconneurs sont parfaitement connus. Programme 2014 Aix-en-Provence

Les Rencontres Déconnomiques - Monde diplomatique

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Page 1: Les Rencontres Déconnomiques - Monde diplomatique

Les RencontresDéconnomiques

4 5 6 juillet 2014

Conférences, animations de rue, théâtre,cinéma, lectures et musique, dans leslieux de vie et dans les rues du centred’Aix-en-Provence.

Les plus déconnants ne sont pas ceux qu’on croit,les plus déconneurs sont parfaitement connus.

Programme 2014

A i x - e n - P r o v e n c e

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3 Les Rencontres Déconnomiques 2014

DEPUIS de nombreuses années, début juillet, le Cercle des Economistes organise les Rencontres Economiquesd’Aix-en-Provence.

Une poignée d’économistes, habituée à quadriller l’espace médiatique,monopolise le débat public pour délivrer une réflexion et un discourséconomiques indigents.

En quatre mois, sans aucun financement, avec une équipe de plus de100 bénévoles, ils organisent les premières Rencontres Déconno-miques d’Aix-en-Provence, réunissant des partenaires de prestige,des conférenciers, portant haut le combat contre la pensée écono-mique unique.

Fort de ce premier succès, « Les Déconnomistes » travaillent activementà la deuxième édition des Rencontres Déconnomiques, qui se dérouleradans les lieux de vie et dans les rues du centre d’Aix-en-Provence duvendredi 4 au dimanche 6 juillet 2014.

Au programme, il y aura des conférences, des animations de rue, du théâtre, du cinéma et de la musique. Les Rencontres Déconnomiques2014 seront donc joyeuses, festives, taquines, inventives, créatives, mais aussi studieuses.

L’ambition est de démontrer que la pensée économique est foisonnante,qu’elle ne se limite pas à une pensée unique développée par les médiasdominants pour le plus grand profit de l’oligarchie.

De plus, les Rencontres Déconnomiques « expertiseront » ces expertspour mettre en évidence les éventuels conflits d’intérêts.

En 2012, des citoyens se regroupent pour créer le collectif « Les Déconnomistes ».

Donner une tribune à la pensée éconnomique foisonnante

Déconstruire la pensée unique

Bouleverser les idées préconçues

Proposer des alternatives

ÉditoNos partenaires

Forum Harmonia Mundi

Restaurant Les Cousins

Les Déconnomistes [email protected] • deconnomistes • Tél. 06 42 37 78 55

Suivez certaines conférences en DirectWeb

Retrouvez nos archives et notre actualité www.deconnomistes.org

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4Les Rencontres Déconnomiques 2014 5 Les Rencontres Déconnomiques 2014

Des instants > Festifs, taquins, inventifs, créatifs et studieux

©Vincent Lucas ©Franck Chardigny

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7 Les Rencontres Déconnomiques 20146Les Rencontres Déconnomiques 2014

Les invités > éd. 2014

Ven. 4 juil. > Fac de Lettres - Amphi D

• Fabrice Aubert> Ingénieur économiste

LA révolte bretonne sur l’écotaxe a dans le même mouvement misen cause l’impôt et son utilité (la puissance publique, les services publics, les fonctionnaires). D’où ces interrogations :

Sommes-nous trop imposés en France ? (prélèvements obligatoires). Justice et injustice de l’impôt ? Justice et injustice des profits ? Les entreprises sont-elles trop imposées en France limitant ainsi la création d’emplois ? Le concept de « dépenses publiques » est-il opératoire ? Qui paye l’impôt en France, et à quoi sert-il ? Une société sans impôts serait-elle plus juste ?

QUAND on discute des activités humaines, c'est l'emploi qui l'emporte.

On peut le comprendre du fait de la tragédie du chômage, mais, cefaisant, la problématique de l'emploi marginalise l'approche du travail,quitte à obscurcir sa nature, son rôle et les questions que pose pré-cisément la crise du salariat.

Alors que dire du travail ? N'est-il pas temps d'en imaginer la civili-sation, la "cité du travail", alors que nous sommes aujourd'hui enfermés dans celle de son exploitation ?

Yves Schwartz interrogera cette perspective et Pierre Bachman esquissera le possible « dépassement » de l'emploi, carcan contem-porain du travail, vers son émancipation.

> « Sus à l’impôt, « bonnet rouge ou bonnet phrygien » ? »

Ven. 4 juil. > Rest. « Chez Charlotte »

• Pierre Bachman> Ingénieur, syndicaliste

et Yves Schwartz> professeur émérite des universités

> « A quelles conditions une "cité du travail" ? »

Vend. 4 juil. > Fac de Lettres - Salle des prof.Sam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi Guyon (Table ronde)

• Gilles Balbastre> journaliste et documentariste

> « Cas d’école » suivi de « Les zélés du désir » - Films et Débat

APRÈS les Nouveaux Chiens de Garde (240 000 entrées), voici les deux nouveaux documentaires qui traitent des luttes socialeset du conditionnement par la publicité. Vie syndicale, exploitation patronale, misère sociale… Un nouveauconstat édifiant à venir.Gilles Balbastre débattra avec les spectateurs après la projectiondes deux documentaires.

Une auto-production NADA, pour une information alternative à lapropagande actuelle.Possibilité de souscription sur nada-info.fr

Jeu. 3 juil. > Cinéma Le MazarinVen. 4 juil. > Rest. « Drôle d’endroit »

• Jean-Pierre Berlan> Agronome et économiste, ancien directeur de recherche à l’INRA

LES êtres vivants se reproduisent et se multiplient gratuitement.La loi de la vie s'oppose à la loi du profit.C'est donc la vie qui a tort.

Avec la révolution industrielle anglaise commence la recherche desmoyens d'en finir avec cette amoralité de la vie. Pour les animaux, le contrôle physique des saillies est facile.

Il suffit de lui surimposer un contrôle bureaucratique avec le livredes origines, le pedigree, simple transposition du système aristocra-tique de contrôle du pouvoir et de la richesse.

Pour les plantes, la tâche est infiniment plus difficile : il s'agit de séparer la production de la reproduction, de séparer ce que la vieconfond, de transformer le paysan qui sème le grain récolté encontrefacteur, en pirate.

Ce processus biséculaire fondamentalement politique s'achève dansl'indifférence générale.Avec le brevet du vivant, les imposteurs néolibéraux ont confié, aunom du bobard de l'effet incitateur du brevet à l'innovation, notreavenir biologique aux industriels autoproclamés des « sciences de lavie », les fabricants de pesticides, herbicides, etcides. La mainmise sur l'agriculture et sur notre alimentation des Monsanto, DuPont et autres rejetons de l'IG. Farben (Basf, Bayer)parachèvera la destruction de nos libertés et de notre autonomie.

> « C'est donc la vie qui a tort »

Sam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi GuyonSam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi Guyon (Table ronde)

• Aurélien Bernier> Essayiste

> « La gauche radicale et ses tabous »

LE constat est douloureux, mais irréfutable : malgré le succès deJean-Luc Mélenchon en 2012, le Front national réussit bien mieuxque le Front de gauche à capter le mécontentement populaire provoqué par la crise.

Ceci s'explique par deux revirements, presque simultanés : celui du Front national, qui est brutalement passé de l'ultralibéra-lisme à l'antimondialisme, et celui de la gauche radicale, qui a renoncé à rompre avec l'Union européenne et le libre échange pourprôner une « réforme de l'intérieur » malheureusement illusoire.

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Ven. 4 juil. > Fac de Lettres - Amphi F

• Aurélien Boutaud> Environnementaliste

POUR résoudre tous les problèmes économiques et sociaux (emploi,dette, retraites, inégalités, etc.) nos dirigeants, nos économistes (et même quelques déconnomistes) n’ont qu’un mot à la bouche :la CROISSANCE !

Pourtant, dans un monde dont les limites écologiques sont finies,une croissance infinie n’est pas viable. Est-il possible d’envisager uneprospérité sans croissance ? Peut-on réduire dans le même temps les inégalités et notre empreinte écologique ?

> « Fin de la croissance, fin de la solidarité ? »

PENDANT la seule année 2012, près de trente projets de monnaies locales et complémentaires aux formes diverses ont vu le jour en France.

Motivés par la crise qui ébranle le système financier international et la destruction programmée des bassins d'activité locaux, des citoyens se mobilisent à l'échelle de leur municipalité, de leur

région ou simplement de leur quartier pour redynamiser leséchanges et s'approprier l'outil monétaire.> Mais qu’est-ce qu’une monnaie locale ?

> Un simple gadget ou un outil réellement efficace de lutte contreun système sclérosé ?

> Comment la monnaie, outil que nous utilisons au quotidien peuts’avérer être un véritable levier de lutte contre les inégalités, qu’ellesemble aujourd’hui renforcer ?

Ven. 4 juil. > Fac de Lettres - Amphi Guyon

• Léo Carpentier> Étudiant à Sciences Po Aix-en-Provence

et Fréderic Bosqué> (à confirmer)

> « Les monnaies citoyennes »

Sam. 5 juil. > Fac de Lettres - Salle des prof.

• Patrice Brasseur> Co-fondateur des ateliers de Psychosophie

> « Crise de croissance, crise de conscience »

L’ÉCONOMIE est avant tout une science humaine, et à ce titre totalement dépendante de l’évolution de la conscience.

Les individus et les sociétés passent par les mêmes étapes, par lesmêmes états de conscience, et par conséquent, les mêmes crises.

Comprendre l’évolution de la conscience humaine nous éclaire sur les mutations actuelles et à venir de nos sociétés et de leur vieéconomique.

Sam. 5 juil. > Fac de Lettres - Salle des prof.

• Jean-Philippe Desbordes> Journaliste d'investigation, auteur et réalisateur

L’HOMME postmoderne, également appelé homo consumérus, est-il irrémédiablement condamné à rester accro aux chimères de laplanète conso ?

Surtout si celle-ci le prive des moyens de l'exercice de son "pouvoir"dans ce domaine, lorsque l'usine qui l'employait jusqu'à présentferme, sans explications.

Précipité dans la privation de la possibilité d'acheter tout et n'im-porte quoi, l’homo consumérus traverse différentes phases demanque. La guérison est possible à condition d'entreprendre un"désencodage culturel".

Qu'est-ce que cela veut dire ?

Basé sur une expérience réelle, cette communication explore les fondements de la notion de consommateur et son impact sur lecomportement de l'homme postmoderne.

> « Le désencodage culturel de l’homo consumérus »©Vincent Lucas

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9 Les Rencontres Déconnomiques 20148Les Rencontres Déconnomiques 2014

Vend. 4 juil. > Fac de Lettres - Amphi DSam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi F (Table ronde)

• Michel Gairaud> Rédacteur en chef du mensuel « Le Ravi »

> « La PPP ou la Presse Pas Pareille »

À L’ÉCART des autoroutes de l’information, loin des grands groupesfinanciers, existe sur des chemins de traverse une « presse pas pa-reille ». Editée par des associations, des coopératives ou de petitesentreprises contrôlées par leurs salariés, elle renoue avec les fonda-mentaux d’un métier ailleurs souvent oubliés : l’enquête, l’indépendance, un regard critique sur l’actualité...

Fin 2013 a eu lieu à Marseille à l’initiative du Ravi, qui bataille depuisdix ans pour faire vivre une presse « irrévérencieuse » en PACA, unepremière rencontre nationale d’une vingtaine de titres de cette « PPP ».

Début 2014 a été lancé un appel réclamant la refonte complète des aides à la presse. Des journaux indépendants réclamant une meilleure reconnaissance institutionnelle ?

Le paradoxe n’est qu’apparent. Car l’avenir d’une presse libre etcombative est un enjeu politique essentiel pour notre démocratie.

Sam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi FSam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi F (Table ronde)

• Serge Halimi> Directeur du Monde Diplomatique

> « “On est présent partout. On est présent auprès de tousles ministres. Nous occupons la presse, nous sommes à laradio, nous sommes partout dans les journaux”.

PIERRE GATTAZ (MEDEF)> Peut-on en sortir ? »

PRÈS de six ans après la plus grave crise du système capitaliste depuiscelle des années 1930, les politiques économiques qui ont conduit àla catastrophe sont poursuivies, voire durcies.

Les économistes ne s'accordent pas tous, loin de là, sur la sagessed'une telle obstination.

Mais le débat entre eux reste presque toujours confiné à un petitunivers professionnel, faute de relais dans les grands médias. En novembre dernier, Pierre Gattaz, dirigeant du Medef a livré le secretde ce débat tronqué au profit des thèses patronales :

« On est présent partout. On est présents auprès de tous les ministres.Nous occupons la presse, nous sommes à la radio, nous sommespartout dans les journaux. » Peut-on en sortir ?

Ven. 4 juil. > Usine FRALIB - GémenosSam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi F

• Hervé Kempf> Rédacteur en chef de Reporterre

LES contraintes écologiques interdisent que le niveau de vie occidental se généralise à l’échelle du monde. Il devra donc baisserpour que chacun ait sa juste part. Autrement dit, l’appauvrissementmatériel de l’Occident est inéluctable.

Comment allons-nous vivre cette mutation : en changeant nos sociétés pour nous adapter au mieux à ce nouveau monde, ou en nous opposant au sens de l’histoire, au prix d’un déchainementde la violence ?

> « fin de l’Occident, naissance du monde »

Dim. 6 juil. > Rest. « Chez Charlotte »

• Jean-Claude Labranche> Économiste, syndicaliste

L’ALLEMAGNE nous est souvent présentée comme un modèle deréussite économique. Avec pas mal de contrevérités sur « le coût dutravail » ou un dialogue social « vertueux ».

Suite à des rencontres avec les syndicats allemands, Jean-Claude Labranche propose d’ouvrir le débat sur la réalité des succès écono-miques, les causes réelles (ex : la compétitivité « hors coût ») et historiques (les exportations), mais aussi les limites du modèle social allemand, notamment après les réformes Hartz. L’Allemagne à la fois si proche et si différente.

> « Miracle ou mirage allemand ? »

DE la difficulté de parler « économie » à un grand public à traversl’expérience de l’émission « Là-bas si j’y suis » sur France Inter depuis 25 ans.Suite à une émission au début des années 90, avec le Monde Diplomatique où l’on parlait « économie de marché », ma mère mefit observer qu’elle ne trouvait là rien de bien étonnant, « Moi j’aitoujours fait des économies en allant au marché ».Comme ma mère et comme beaucoup, j’ai mis du temps à com-prendre à cette époque que c’est par « l’économie » que passaitdésormais l’idéologie dominante. Alain Minc, Jacques Attali, Jean-Marc

Sam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi DSam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi F (Table ronde)

• Daniel Mermet> Journaliste, producteur de l’émission

« Là-bas si j’y suis »

> « Comment faire comprendre le CAC 40 à ma mère ? »

DEUX projections suivies d’un débat avec Gérard Mordillat.

Sylvestre, ne parlaient pas politique, idées ou société, ils parlaientchiffres, évidences, croissance, dette et points de PIB. Des expertsobjectifs.En 25 ans de « Là-bas si j’y suis », nous avons tenté de comprendre et de faire comprendre cette « horreur économique ». Je raconterailes étapes, les difficultés, ceux qui ont apporté leurs indispensableslumières, François Ruffin, Renaud Lambert, le Diplo, Frédéric Lordon…Ce ne fut pas une entreprise commode et je ne suis pas certain quenous ayons entièrement réussi. Mais ce n’est qu’un début….

Sam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi D

• Renaud Lambert> Rédacteur en chef adjoint au Monde Diplomatique

LA négociation d’un grand marché transatlantique entre les Etats-Unis et l’Union européenne confirme la détermination des libérauxà transformer le monde. Enrôler les tribunaux au service des action-naires, ériger le secret en vertu progressiste et remettre la démocratieaux bons soins des lobbyistes… leur inventivité est sans limites.

> « Grand marché transatlantique, la récidive »

Vend. 4 juil. > Cinéma Le MazarinDim. 6 juil. > Forum Harmonia Mundi

• Gérard Mordillat> Cinéaste et romancier

> « Qu'appelle-t-on aujourd'hui travail ? Qu'appelle-t-on salaire ? »

Ven. 4 juil. > Cinéma Le Mazarin

> « Le grand retournement »> « La voix de son maitre »

75% DU TRAVAIL dans le monde est effectué par des femmes. Surce 75% seuls 25% sont des heures salariées. Que devient cettemasse immense de travail sans rémunération ? Que recouvre-t-il ? Cela ne nécessite-t-il pas une redéfinition du travail lui-même et deson corollaire le salaire ?

Bien entendu cela ouvre la porte à deux autres questions tout aussiessentielles : le temps (légal) de travail et l'articulation entre le salaireet les services publics ; donc la reprise du combat historique de laclasse ouvrière pour la diminution du temps de travail et la restaurationdes services publics mis à mal par les politiques néolibéralesconduites aussi bien par le gouvernement de Nicolas Sarkozy quepar celui de François Hollande.

Ven. 4 juil. > Rest. « Les Cousins »

• Alain Persat> Sociologue

SA répartition est manifestement catastrophique, pourtant les gouvernements hésitent à remédier à l’injustice de ces écarts. Monnaie liquide qui fuit au gré des lois et des frontières, dont lesgouvernements et les banques se disputent le contrôle, alors quel’histoire montre qu’aucun n’a su prévoir son évolution de crises en crises.

Domination étrange de cette monnaie fiduciaire qui permet, via lafiscalité des états, de faire payer les erreurs de ses gestionnaires précisément à ceux qui en souffrent pour assurer la survie de ce systèmebancaire quitte à laisser en place les fautifs.

> « La monnaie : Mesure ou marchandise ?Dynamisme ou frein économique ? Liberté ou domination ? »

Ven. 4 juil. > Fac de Lettres - Amphi GuyonSam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi Guyon (Table ronde)

• Bertrand Rothé> Agrégé d’économie

> « Pourquoi le Parti Socialiste a trahi la classe ouvrière »

COMMENT, en l’espace de trente ans, le Parti Socialiste et le mondeouvrier sont-ils passés de l’amour fou au mépris ?Pourquoi en 1981, 70% des ouvriers ont contribué à la victoire du PS, alors qu’aujourd’hui le FN est qualifié de « premier parti ouvrier de France ».

Entre ces deux dates, au fil des choix politiques engagés par les hiérarques du PS, et des réactions plus ou moins avisées des représentants de la classe ouvrière, le couple doit faire face à l’effondrement du monde communiste, à l’arrivée de la « deuxième gauche », à la montée du chômage et à la conversiondes socialistes à l’Europe, au libéralisme et à la société post-industrielle.

Sam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi GuyonSam. 5 juil. > Fac de Lettres - Amphi F (Table ronde)

• François Ruffin> Reporter et fondateur du journal Fakir

L'histoire s'est arrêtée un matin de mars 1983. Figée. Gravée dansle marbre. Depuis, plus rien. Plus de choix macro-économique. Plusd'alternatives politiques. On s'adapte. On compétitive. On allège lescoûts. Avec un sentiment d'impuissance lancinant. Alors, commentremettre l'histoire en marche ?

> « Comment remettre l'histoire en marche ? »

Jean-Claude Labranche et Uwe Meinhart

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Les invités > éd. 2014

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11 Les Rencontres Déconnomiques 201410Les Rencontres Déconnomiques 2014

LE retrait économique de l'État s'accompagne d’un recul démocratique(prôné par la Commission Trilatérale, The Crisis of Democracy, 1975 ; cf. Union européenne et les traités imposés contre les volontéspopulaires) et d'une hypertrophie de l'État policier et carcéral (Pinochet, Reagan, Thatcher, Blair, Sarkozy).

En particulier, les régimes fascistes et nazis, loin de se caractériserpar un fort étatisme économique, ont laissé une place considérable,et même accrue, aux entreprises capitalistes privées - qui les avaientportés au pouvoir.

Sam.5 juil. > Fac de Lettres - Amphi D

• Eric Stemmelen> Docteur en sciences économiques

> « Détruisez les perceptions, construisez des prisons ! »

Ven. 4 juil. > Café associatif « Le 3C »

• René Teboul> Maitre de conférences en économie politique

PLUS l’Union Européenne s’approfondit et s’intègre et plus l’économieva de mal en pis.Le désamour pour l’Europe a atteint aujourd’hui un niveau irréversible.Dans cette intervention, nous montrerons quels sont les mécanismesqui ont produit cette déconfiture et comment on peut en sortir.L’Europe a été voulue par ses concepteurs comme une forme institutionnelle au service exclusif du marché, les traités verrouillanttoute possibilité alternative. On montrera qu’en sortant de la monnaie unique, déjà de nouvellesperspectives s’ouvrent à nous.

> « Pourquoi et comment en finir avec l’Europe »

Ven. 4 juil. > Usine FRALIB - Gémenos

• Audrey Vernon> Comédienne

> « Comment épouser un milliardaire »

POUR ceux qui doutent de la poésie des pages saumon du Figaroet ceux qui la goûtent, pour ceux qui ont compris qu'il y a davantagede bénéfices à épouser un milliardaire plutôt qu'à travailler pour luiou acheter ses produits, pour tous ceux-là, Audrey Vernon détaille,lors de son enterrement de vie de jeune fille, la mécanique dumonde mondialisé. Après la représentation, Audrey Vernon proposera de débattre avecle public sur le thème de « Capitalisme et écologie ». Elle sera rejointe sur scène par Hervé Kempf.

Les invités > éd. 2014

Vendredi 4 juillet 2014

de 20h30 à 23h00

Jeudi 3 juillet 2014

Jean-Pierre Berlan> Cinéma Le Mazarin

« Résistance naturelle » - Film et Débatun film de Jonathan Nossiter

de 9h00 à 10h30

Groupes d’intervention - animation> Centre ville d’Aix-en-Provence « Cérémonie d’ouverture »

de 10h30 à 12h30

Léo Carpentier> Fac de Lettres - Amphi Guyon

« Les monnaies citoyennes » - Conférence

de 10h30 à 12h30

Fabrice Aubert> Fac de Lettres - Amphi D

« Sus à l’impôt, « bonnet rouge ou bonnet phrygien » ?»

de 14h15 à 16h15

Alain Persat> Restaurant « Les Cousins »

« La monnaie : Mesure ou marchandise ?Liberté ou domination ? » - Conférence

de 14h15 à 16h15

Pierre Bachman et Yves Schwartz> Restaurant « Chez Charlotte »

« A quelles conditions une "cité du travail" ? »Conférence

de 14h15 à 16h15

René Teboul> Café associatif « Le 3C »

« Pourquoi et comment en finir avec l’Europe »Conférence

de 14h15 à 16h15

Jean-Pierre Berlan> Restaurant « Drôle d’endroit »

« C'est donc la vie qui a tort »Conférence

Programme sous réserve d’éventuelles modifications

de 14h15 à 16h15

Corespondants du Diplo> Fac de Lettres - Salle des prof.

Réunion des correspondants du Diplo

de 16h30 à 18h30

Aurélien Boutaud> Fac de Lettres - Amphi F

« Fin de la croissance, fin de la solidarité ? » - Conférence

de 16h30 à 18h30

Bertrand Rothé> Fac de Lettres - Amphi Guyon

« Pourquoi le Parti Socialiste a trahi la classe ouvrière » - Conférence

de 16h30 à 18h30

Michel Gairaud> Fac de Lettres - Amphi D

« La PPP ou la Presse Pas Pareille »Conférence

de 19H00 à 22H30

Gérard Modillat> Cinéma Le Mazarin

« Le grand retournement »suivi de « La voix de son maitre » - Film et Débat

de 16h30 à 18h30

Gilles Balbastre> Fac de Lettres - Salle des prof.

« Rafael Corréa,les ânes ont soif » - Pierre Carles

« Cas d'école », "Les zélés du désirs" - Gilles Balbastre

de 20h00 à 21h20

Audrey Vernon> Usine FRALIB - Gémenos

« Comment épouser un milliardaire » - Théâtre

de 21h30 à 22h30

Audrey Vernon et Hervé Kempf> Usine FRALIB - Gémenos

« Capitalisme et écologie » - Débat

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Le Programme

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13 Les Rencontres Déconnomiques 201412Les Rencontres Déconnomiques 2014

Samedi 5 juillet 2014

de 10h00 à 12h30

Eric Stemmelen> Fac de Lettres - Amphi D

« Détruisez les perceptionscontruisez des prisons ! » - Conférence

de 10h00 à 12h30 M.Gairaud, S.Halimi, D.Mermet, F. Ruffin

> Fac de Lettres - Amphi F« Crise de la presse et révolution numérique

quels nouveaux défis pour une presse indépendante ? »

Duane Pecqueur Théâtre

de 10h00 à 12h30 G. Balbastre, A. Bernier, B. Rothé

> Fac de Lettres - Amphi Guyon« Après les élections européennes,

où en est la gauche ? » - Table ronde

Lecture

de 14h30 à 16h30

Hervé Kempf> Fac de Lettres - Amphi F

« fin de l'Occident, naissance du monde »Conférence

de 14h30 à 16h30

François Ruffin> Fac de Lettres - Amphi Guyon

« Comment remettre l'histoire en marche ? »Conférence

de 14h30 à 16h30

Renaud Lambert> Fac de Lettres - Amphi D

« Grand marché transatlantique, la récidive. »Conférence

de 14h30 à 16h30

Jean-Philippe Desbordes> Fac de Lettres - Salle des prof.

« Le désencodage culturel de l'homo consumérus » - Conférence

de 17h00 à 19h00

Serge Halimi> Fac de Lettres - Amphi F

« "On est présent partout" - PIERRE GATTAZ

Peut-on en sortir ? » - Conférence

de 17h00 à 19h00

Aurélien Bernier> Fac de Lettres - Amphi Guyon

« La gauche radicale et ses tabous »Conférence

de 17h00 à 19h00

Daniel Mermet> Fac de Lettres - Amphi D

« Comment faire comprendre le CAC 40 à ma mère ? » - Conférence

de 17h00 à 19h00

Patrice Brasseur> Fac de Lettres - Salle des prof.

« Crise de croissance, crise de conscience»Conférence

19h30Jean Delval

> Fac de Lettres - Hall« Marx, le retour » - Théâtre

Dimanche 7 juillet 2014

de 9h00 à 10h00

Groupes d’intervention - animation> Centre ville d’Aix-en-Provence

Animations dans les ruesd’Aix-en-Provence

de 10h00 à 12h00

Jean-Claude Labranche> Restaurant « Chez Charlotte »

« Miracle ou mirage allemand ? »Conférence

de 10h00 à 12h00

Gérard Mordillat> Forum Harmonia Mundi

« Qu'appelle t-on travail aujourd'hui ?Qu'appelle t-on salaire ? » - Conférence

dès 12h00Le Cercle des Économistes

> Les Jardins du Pavillon Vendôme« Demande d’asile poétique,

politique et économique » - Rendez-vous !

de 13h00 à 14h30 Pique-nique citoyen > Château de l’Horloge

de 14h30 à 15h30

Remise des prix> Château de l’Horloge

Animation

de 17h30 à 19h00

Phillippe Séranne

Les chanteurs de sornettesMusique

20h00« Les combattants »

> Le Mazarinun film de Thomas Cailley

Cinéma

Le Programme

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<Conférence deGérard Mordillatau Forum HarmoniaMundi

>Conférence deFrédéric Lordonà la Fac de Lettres

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> Château de l’Horloge

de 19h00 à 21h30 Apéro - dinatoire > Château de l’Horloge

Page 8: Les Rencontres Déconnomiques - Monde diplomatique

15 Les Rencontres Déconnomiques 201414Les Rencontres Déconnomiques 2014

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3 Pavillon Vendôme13, rue Molle13100 Aix-en-Provence

1 Restaurant « Drôle d’Endroit »14, rue Annonerie Vieille13100 Aix-en-Provence

5 3C « Café Culturel et Citoyen »23, boulevard Carnot13100 Aix-en-Provence

2 Forum Harmonia Mundi20, place Verdun13100 Aix-en-Provence

6 Cinéma « Le Mazarin »6, rue Laroque13100 Aix-en-Provence

4 Restaurant « Chez Charlotte »32, rue Bernardines13100 Aix-en-Provence

7 Centre social du Château de l’Horloge13090 Aix-en-Provence

9 Restaurant « Les Cousins »40, av. Robert Schuman13090 Aix-en-Provence

8 Fac. de Lettres29, av. Robert Schuman13090 Aix-en-Provence

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Hôtel de Ville

Place de la Rotonde> Cours Mirabeau

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Prix

OrthodoxeEconomiste

Chaque année Les Déconnomistes décernent plusieurs prix d’excellence réservés aux meilleurs« chiens de garde » de l’orthodoxie, pour leur immense travail d’enfumage dans l’espace médiatique.

Concours : « La parole aux experts »

Notre sélection pour l’édition 2014

Philippe Aghion

Source : France Inter le 4 avril2014 à l’émission « l’invité du07h50.Ou comment se faire passer pour un génial économiste quiexplore des pistes innovantes en recyclant toutes les vieillesidées économiques du 18è siècle : trop d’Etat, moins de dépenses publiques, travailler plus, mobilité professionnelle.Philippe Aghion est économiste et professeur à l'université d'Harvard et à l'Ecole d'économie de Paris. Auteur de Changer de modèle. Proche de François Hollande.

Agnès Bénassy-Quéré

Présidente déléguée du Conseild'Analyse Economique, Professeurà l’université Paris 1. Chroniqueuseaux « Matins de France Culture ».Elle a interrogé le 6 février 2014 J.L. Mélenchon : « Est-ce quevous avez déjà dirigé une entreprise?" Puis elle précise qu’ellea elle-même gérer une grosse association.Membre du Cercle des Économistes.

Nicolas Beytout

Source : France Inter, samedi 5 avril 2014 à 07h50Nicolas Beytout a défendu l’idéede Pascal Lamy concernant les mini jobs payés en dessous du smic.

Eric Brunet

Pour son émission «Carrément Brunet» sur RMC, pour sa forte propension à prendre les gens pourdes imbéciles… à moins qu’il soit imbécile lui-même, pour son dévouement total au service de l’idéologie libérale.

Pascal Lamy

Avril 2014 : pour son idée de minijobs rémunérés en dessous dusmic.À noter que la retraite de Pascal Lamy est très largement au-dessus du smic, c’est ce qui lui donne une si belle créativité.À noter que l’idée de Pascal Lamy a aussitôt été défendue par Nicolas Beytout sur France Inter le samedi 5 avril à 7h50.

Emmanuel Lechypre

Le samedi matin, sur France Inter,durant l'émission "On n'arrête pasl'éco", s'opposent Christian Chavagneux d'Alternatives économiques et Emmanuel Lechyprede BFM Business. Ce matin, il était question de la fermeture des magasins le dimanche, après une décision de justice prise à la suited'une action d'un collectif de syndicalistes.Emmanuel Lechypre dit d'abord tout le mal qu'il pense decette décision puis, n'en pouvant plus de colère, il finit par lâcher :- "... et puis, juste pour vous livrer le fond de ma pensée...quand on... ce qu'on a entendu, les gens comme les syndicatset les juges, qui parlent au nom de l'intérêt général des salariés,moi, ça me fascine toujours, après tout les gens ils ont le droitde faire ce qu'il veut [sic], il y a un truc ça s'appelle la liberté et, je veux dire, les juges et les syndicats, c'est toujoursles premiers à savoir mieux que les autres ce qui est bon pourles gens, à la place des gens eux-mêmes, c'est terrifiant..."

Remarque 1. Emmanuel Lechypre, apparemment, ignoreque la fonction du juge c'est, précisément, de dire "à la placedes autres ce qui est bon pour eux" ! Le premier fondement d'une société politique, en effet, c'estde déléguer le règlement des litiges à la collectivité (représentéepar des juges) afin d'empêcher les vendettas et, surtout, laloi du plus fort.

Remarque 1bis. Derrière cette contestation du juge s'encache une autre. Car le juge ne juge pas en fonction de son opinion ou de sonhumeur, le juge applique la loi, et, lorsqu’Emmanuel Lechypreconteste l'intervention du juge dans les conflits sociaux, il con-teste en réalité l'intervention de la loi dans le domaine social.

Remarque 2. L'attaque contre les syndicats participe du même esprit. Dans l'imaginaire patronal, le syndicat est

un tiers importun et illégitime qui s'immisce indument dans les rapports entre patrons et salariés.

Remarque 2bis. Pour Emmanuel Lechypre, l'existence d'unsyndicat est incompréhensible. Le patron donne du travail :on ne devrait pas avoir la grossièreté de discuter des conditionsde travail ou du montant du salaire.

Remarque 3. Emmanuel Lechypre, invoque la "liberté". Lorsque la droite ou le patronat invoquent la "liberté", c'est une liberté annonciatrice de profit et, surtout, d'un profitqui a des chances (si l'on peut dire...) d'être obtenu aux piresconditions : liberté pour le salarié de travailler de nuit, ou 12 heures d'affilée, ou le dimanche, ou à 50 % du SMIC,ou dans des conditions déplorables d'hygiène et de sécurité.

Brice Couturier

France CultureBrice Couturier est-il un gauchisteradical, qui sert un discours libéralsimpliste et outrancier en vue de rendre particulièrement facile la démonstration de l’inefficacité de ces thèses ?

Le 6 février 2014 - France Culture

La messe néolibérale peut être bruyante certains matins.Sur une radio publique le plus élémentaire des devoirs étantde favoriser les débats et de permettre à chacun de réfléchirsur les idées émises par les participants. Les journalistes ont-ils oublié que leur travail n'était pas d'exposer leur idéologie et d'invectiver les invités mais d'interroger et d'écouter ?Le modèle libéral a acquis aujourd'hui le statut de quasi-religion,et ceux qui osent s'en écarter doivent être excommuniés.

Brice Couturier et Agniès Bénassy-Quéré s'inscrivent dans ceprosélytisme religieux.

16Les Rencontres Déconnomiques 2014 17 Les Rencontres Déconnomiques 2014

Le

Jean Peyrelevade

Source : France Inter le 14 avril2014

Il y a 30 ans, il était à Matignon, conseiller économique de Pierre Mauroy, Premier ministre. Ce matin, dans la tribune qu'il signe et que publie "Les Echos", il rappelle cette période: "j'ai fait partie de lapetite équipe qui a conçu le plan de redressement de 1982-1983" écrit Jean Peyrelevade.

Et il poursuit : "le mal étant aujourd'hui de même nature(qu'en 1982), mais plus profond, des remèdes similaires doivent être appliqués (mais) avec davantage d'intensité".

Attention, si vous ne vous sentez pas très bien en ce moment,un peu déprimé, sautez le 3è paragraphe, l'économie françaisey est décrite "en déclin continu": "augmentation rapide ducoût du travail, recul des marges des entreprises, sous-inves-tissement, désindustrialisation, déficit extérieur, mollesse dela croissance, stagnation durable du pouvoir d'achat, montéedu chômage, déficit des finances publiques", n'en jetez plus !La faute, selon Jean Peyrelevade... aux salaires!

Ce qu'il faut faire, selon Jean Peyrelevade, ce n'est, pas toucheraux charges sociales mais d'abord à l'impôt des entreprises.Et surtout imposer la modération salariale, à tous. Selon Jean Peyrelevade, c'est une "exigence que de nombreuxdirigeants politiques ou patronaux ont en tête mais que personne n'ose annoncer au peuple".

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19 Les Rencontres Déconnomiques 2014

La Cuvée des Déconnomistes

« Ce Côteaux d’Aix-en-Provence est gouleyant,drêt en bouche et justificatif ».

L’économie vous saoule ?Dégrisez- vous avec la Cuvée des Déconnomistes !

La Cuvée des Déconnomistes est un vin rouge, AOC Coteaux d’Aix en Provence, année 2011.

• Le carton de 6 bouteilles de 75 cl > 30.00 € TTC

Le verre de dégustation type INAO de 21.5 cl,sérigraphié en 2 couleurs.

• La boite de 6 verres sérigraphiés > 20.00 € TTC

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18Les Rencontres Déconnomiques 2014

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Prix

Matthieu Pigasse

« Banquier de gauche », directeurgénéral de la très fermée banqued’affaires Lazard (essayez d’y ouvrirun compte, pour voir !), il est propriétaire des Inrockuptibles,il est un des trois principaux actionnaires du Monde depuis2010 et du Nouvel Observateur depuis 2014.

Il siège aussi au conseil d’administration de la fondation Jean Jaurès. Cette fondation est entièrement financée par le Parti Socialiste.

Dans son nouveau livre, « Éloge de l’anormalité » chez Plon,Matthieu Pigasse enfile les vielles perles du social-libéralismeen prétendant innover face à la crise.

Yves Thréard

Lors d’une conférence organisée àMontpellier le 17 janvier 2008 sur« la liberté de l’information enFrance » et à laquelle participait aussi Edwy Plenel, fondateurde Mediapart, Yves Thréard a dit tout haut ce qu’il pensait deSerge Dassault, propriétaire du journal dans lequel il travaille,Le Figaro. Pour lui, « M. Dassault a un but purement politique,un but militant ». Et de poursuivre : « Il faut le dire, et je ledit parce que je le pense et je le sais : M. Dassault a un journalpour faire œuvre de militantisme politique. » Des déclarationspour le moins surprenantes provenant des rangs même du Fi-garo. Celles-ci ne seront suivies d’aucunes conséquencesquant à sa place dans la rédaction.Plus tôt, le 28 juin 2007 sur RTL, il avait cependant défenduson employeur en déclarant : « Je vais dire quelque chose detrès important. Pendant toute la campagne [électorale de2007], j’ai entendu que Dassault vivait des commandes del’État. C’est faux ! Archi-faux ! Dassault n’a pas eu une seulecommande de l’État en matière militaire. » Repris par NicolasPoincaré, qui lui rappellera que Dassault vend bien ses avionsRafale à l’État français, et que cela est admis, Thréard ne sauraquoi répondre et bafouillera avant de changer de sujet.

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20Les Rencontres Déconnomiques 2014

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