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Les totalitarismes

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Les totalitarismes

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Comment les régimes totalitaires se sont développés et affirmés ?

B- Similarités et spécificités

Les finalités : -Fabriquer l’homme nouveau-Eliminer l’ennemi

Les moyens :-La terreur -La communication de masse

Un guide

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Comment les régimes totalitaires se sont développés et affirmés ?

Naissances du totalitarisme

Caricature américaine, 1930

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Caracteristiques des dictateurs

1- La place centrale du dictateur

2- La violence exercée

3- Les rapports entre pouvoir et société

Culte de la personnalité

Le rôle du Guide

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TROIS DICTATEURS

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Etude transversaleLe chef, la jeunesse et la propagande dans les régimes totalitaires

« Comme leurs yeux brillent, lorsque le Führer est tout près d’eux ! »

Photographie d’Heinrich Hoffmann,Maison Brune à Munich, 1932

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LEUR TITRE

• MUSSOLINI - IL DUCE

• STALINE - LE PERE DU PEUPLE

• HITLER - LE FUEHRER

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BENITO MUSSOLINILe dictateur italien fasciste

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Le faisceau - le symbole de l’empire romain et du

fascisme italien

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Joseph Staline - dictateur de l’Union Soviétique et le

chef des communistes

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La faucille et le marteau - le symbole du parti

communiste

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HITLER

“EIN VOLK, EIN REICH, EIN FUEHRER!”

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La croix gammée - symbole du parti nazi

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MUSSOLINI

Pour moi, la violence est morale

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Après l’humiliation du Traité de Versailles Hitler voulait créer une Allemagne forte et une race pure

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Et il a attaqué beaucoup de pays pour agrandir son empire.

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Hitler a aussi éliminé toute opposition en particulier les Juifs

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Mussolini voulait créer un deuxième empire romain

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Mais il voulait tout contrôler et ses

adversaires ont été punis

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STALINE

La mort d'un seul homme, c'est une tragédie. La

disparition de millions de personnes, c'est de la

statistique.

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Staline voulait créer un pays industrialisé

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Staline voulait aussi contrôler le peuple

soviétique

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Les adversaires ont été envoyés dans des gulags

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ou il les a éliminés

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Le chef

Un seul parti

Le système concentrationnaire

Censure, propagande

Annexions

Elimination des opposants

Culte du chef

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Jamais nos champs fertiles n'ont donné une telle moisson.Jamais nos villages n'ont connu un tel bonheur.Jamais la vie n'a été aussi bonne et les esprits aussi élevés.Jamais jusqu'à présent le seigle ne fut si vert.Sur toute la terre, le soleil lance une lumière plus chaude.Car la face de Staline le fait briller plus fort.Je chante pour mon enfant reposant dans mes bras.Grandi telles ces fleurs, délivré de toute crainte.Tu apprendras la source de ce soleil qui baigne notre pays.Et tes petites mains copieront le portrait de Staline.  

Ode à Staline en 1939, sur une musique de Prokofiev

Photographie d’Arkadi Shaikhet, années 30

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Affiche soviétique des années 30

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La violence exercée: les points communs

• La violence exercée dans l’ascension et la prise du pouvoir: une arme anti-démocratique

• La violence se perpétue dans la mise en œuvre du pouvoir totalitaire

• Un système policier et répressif omniprésent

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Le nazisme en Allemagne

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La doctrine du nazismeSe caractérise par:

un Etat fort

le mythe du chef

l’antibolchevisme,

le refus de la lutte des classes

et la recomposition d’une « communauté » allemande

selon un critère racial 

et de souffrances à Vienne

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La doctrine du nazisme

Présentation de la doctrine (documents historiques). Discours d’Hitler. « Mein Kampf »

« Le juif forme le contraste le plus marquant avec l'Aryen. Il n'y a peut

être pas de peuple au monde chez lequel l'instinct de conservation ait

été plus développé que chez celui que l'on appelle le peuple élu. La

meilleure preuve en est le simple fait que cette race a survécu jusqu'à

nous. »

Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du Québec, coll. Polémique et propagande, juin 2008, chap. XI, Le peuple et la race, p. 527 et 528

«

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La doctrine du nazisme

Présentation de la doctrine (documents historiques). Discours d’Hitler. « Mein Kampf »

« Transformer un peuple en nation présuppose la création d'un milieu

social sain, plateforme nécessaire pour l'éducation de l'individu. Seul,

celui qui aura appris, dans sa famille et à l'école, à apprécier la

grandeur intellectuelle, économique et surtout politique de son pays,

pourra ressentir l'orgueil de lui appartenir. On ne combat que pour ce

qu'on estime ; et pour estimer, il faut au moins connaître. »

Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du Québec, coll. Polémique et propagande, juin 2008, chap. II, Années d’études et de

souffrances à Vienne.

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L’Arrivée au pouvoir

• 1919 : fondation du NSDAP (Nationalsozialistische deutsche Arbeiterpartei )

• Nov.1923 : putsch de Munich d’Hitler raté.

• 1929 : début de la crise mondiale.

• 1933 : Hitler chancelier ; création de Dachau.

• 1934 : Hitler Reichführer ; nuit des longs couteaux.

• 1935 : lois nazies de Nuremberg.

• 1936 : le plan de 4 ans de Hitler .

• 1938 : nuit de cristal en Allemagne .

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Les cadres et les soutiens du régime

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Le programme

Les 25 points du programme du NSDAP le 24 Février 1920

NSDAP : Parti politique fondé en Allemagne en 1920.

Cette vision du monde divisait hiérarchiquement l'espèce humaine en races, hiérarchie au sommet de laquelle se situait la « race aryenne ».

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Organisation du pouvoir nazi

Le NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands): créé en 1920

• Parti unique en 1933

• Anti Démocratique

• Très hiérarchisé

• Militariste

• Parti - Etat

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•Une seule race humaine

•Une envie d’une langue unique, envie d’expansion la nation

•Place centrale de l’Etat-Nation : dont le but est d’établir l’ordre.

•Refus de la souveraineté populaire : le pouvoir doit appartenir à un chef charismatique.

•Inspiration biologique : refus d’une alliance entre forts et faibles.

•La nation joue pourtant un rôle essentiel car elle permet le soutien des masses du tyran, celle-ci en est incitée par la propagande et du populisme.

•Tous les hommes, correspondant aux critères de sélection, doivent être unis et en accord avec le régime totalitaire en place.

L’Allemagne veut abolir les contraintes que lui impose le traité de Versailles et sortir d’un état de crise sans précédent

Le poids de la nation

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Chef et rôle du chef

• Hitler dirige à la fois le parti et l’état.

• Il joue d’une autorité sans partage grâce à sa popularité et son charisme.

• Il nomme les principaux responsables du parti nazi souvent possédant les mêmes idées.

• Ainsi Hitler possède un contrôle total sur l’état.

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Rôle de la propagande• La propagande permet:

– de faire connaître une idée comme le fascisme

– de l’idéaliser avec un slogan

– et de faire adhérer la population à l’idée.

– Elle n’a donc pas pour seul but d’informer la population.

– elle est très utilisée comme publicité pour faire adhérer la majorité de la population à une idée ou de la faire connaître.

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La vision de la famille

une jeunesse contrôlée, l'avenir du régime

- « Cette jeunesse doit apprendre uniquement à penser allemand et à agir en allemand »

Citation d'Adolphe Hitler – montre le désir d’appartenir a une même nation

une famille unie dans le culte du chef cela prouve l'influence de l'Etat vis à vis de la famille

La famille allemande est constituée de 2 personnes de sang allemand : leur enfant est allemand

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Définition et exclusion de l’ennemi

Brochure nazie expliquant les lois de Nuremberg aux enfants, 1938

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Place de l’individu• L’individu est sous

l’emprise du totalitarisme.

• C’est un régime politique qui vise au contrôle absolu de la personne, tant dans sa vie publique que privée.

• Une population manipulée, surveillée et guidée tant dans ses choix que dans ses opinions.

• Son importance dans la société dépend de sa classe sociale et de sa race.

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Organisation socialeSelon un critère racial ethnique

Hiérarchie des races:

1. La race Aryenne : La race humaine considérée comme la plus pure, la plus supérieure et la plus noble. Caractéristiques physiques: blonds, aux yeux bleus.

2. Les races « à éduquer » : Les Latins, les Japonais….

3. Les races « à réduire en servitude » : Les Slaves, les Asiatiques et le Noirs.

4. Les races « à exterminer » : Les Juifs.

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• Vie en Autarcie (pays qui vise à se suffire à lui-même)

• Le libre-échange est banni, les frontières de l’Allemagne se ferme au reste de l’Europe et du monde.

• Economie de guerre :

– L’Etat intervient pour modifier les structures économiques afin de les mettre au service de l’effort de guerre de l’Allemagne.

– Les usines d’armement tournent 24h sur 24 où le plus de travailleurs possibles sont embauchés (même les femmes).

• Anticapitalisme.

Conception économique

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Etat des libertés fondamentales

Totalitarisme :

• Contrôle absolu de la personne.

• La population allemande est attentivement surveillée.

• Pas de liberté d’expression :

– l’Etat contrôle la presse, la radio, le cinéma, l’art → toute sorte d’expression.

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Place et rôle des opposants

• On distingue plusieurs formes de résistance au nazisme à l'intérieur de l'Allemagne même et des territoires annexés.

– Ses éléments les plus connus sont:

L'ORGANISATION COMMUNISTE : Orchestre rouge

le groupe d'étudiants chrétiens de La Rose blanche

et l'attentat contre Hitler du 20 juillet 1944 réalisé par le comte Claus Schenk von Stauffenberg.

Les opposants ont de nombreuses raisons de s'opposer au nazisme (souvent éthiques).

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La Violence dans le Nazisme

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Politique extérieure

• Entre 1938 et 1945, Joachim von Ribbentrop, membre du parti nazi et ancien ambassadeur à Londres, occupa le poste de ministre des Affaires étrangères.

• Pendant ces années-là, l'Allemagne renforça ses liens avec:

– l'Italie fasciste – et le Japon en signant le Pacte anti-komintern:

dont le but était de combattre le communisme international

le Pacte d'acier (avec l'Italie) et après le début de la guerre,

l'Accord des Trois Puissances (avec l'Italie et le Japon).

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Affiche du film Le jeune hitlérien Quex, de Hans Steinhoff, 1933

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Sur la base de l’article 48, paragraphe 2, de la Constitution du Reich, les dispositions suivantes sont ordonnées pour contrer les violences communistes qui mettaient l’Etat en danger :

1- Les articles 114, 115, 117, 118, 123, 124 et 153 de la Constitution du Reich sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Il est donc possible de restreindre les droits à la liberté personnelle, la liberté d’opinion, la liberté de la presse, la liberté de s’organiser et de se rassembler, la confidentialité des communications postales, télégraphiques et téléphoniques. Les mandats pour les perquisitions ainsi des ordonnances pour les confiscations et les limitations de la propriété sont possibles au-delà des limites proscrites.

2- Si, dans un Land, les mesures nécessaires pour rétablir la sécurité et l’ordre ne sont pas prises, le gouvernement du Reich peut se charger à titre provisoire des pouvoirs de l’autorité suprême du Land.

Ordonnance du président du Reich « pour la protection du peuple et de l’Etat », 28 février 1933

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Congrès du parti nazi à Nuremberg en 1934

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ARTet

Nazisme

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Biographie d’Hitler1. Une vie simple

• Adolf Hitler est né le 20 avril 1889 dans le village autrichien Braunau Am Inn

• et il se donna la mort le 30 avril 1945 dans son bunker à Berlin.

• Sa famille était très pauvre et il devint orphelin à l’âge de 14 ans.

• Il fut scolarisé à Linz, mais il ne manifeste que des aptitudes très moyennes et abandonne ses études secondaires à 16 ans.

• Il quitta ensuite Linz en 1908 pour aller à Vienne, pour tenter sans succès d’étudier à l’Académie des beaux arts.

• Puis il s’installa à Munich pour échapper au service militaire dans l’armée austro-hongroise.

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2. Un intérêt pour la politique

Après la Première Guerre Mondiale, il adhère en 1919 au parti ouvrier allemand (DAP) qui deviendra un an plus tard LE PARTI OUVRIER ALLEMAND NATIONAL-SOCIALISTE (NSDAP).

Il se place rapidement à la tête du parti, qui en 1921 compte déjà 3000 militants, et qui s’agrandit pour arriver à 55000 militants deux ans plus tard.

Hitler avec son parti tente alors un putsch pour s’emparer du pouvoir détenu alors, selon lui, par une république indigne.

Suite à cette événement, il fut condamné à 5 ans d’emprisonnement, mais resta séquestré moins d’un an.

Lors de son emprisonnement dans la forteresse de Landsberg, Hitler rédigea «Mein Kampf», réunissant sa vision politique, son programme, son autobiographie.

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3. Le nazisme Adolf Hitler s’occupe dès sa sortie de prison à reprendre son parti et à

la réunifier.

C’est notamment grâce à la crise économique de 1929 que le parti nazi et Hitler arrivent à mobiliser le soutient populaire d’une nation désespérée.

Il se hissera ensuite progressivement à l’aide de ses SS qui supprime toute oppositions au régime nazi, jusqu’à devenir chancelier et imposer alors sa dictature en privant l’Allemagne de toute libertés.

Il s’élancera ensuite à la conquête de l’Europe, pour «agrandir l’espace vital de la race aryenne» lors de la Deuxième Guerre Mondiale.

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3. Le nazisme

Adolf Hitler fut un homme très susceptible: il ne supportait pas les critiques, très narcissique, égoïste et autoritaire.

Il possédait un véritable talent d’orateur qui lui permettait de captiver et d’exporter son point de vue et ses idéaux à la foule, ce qui faisait de lui un excellent propagandiste.

Il excellait également en stratégie militaire.

Sa croyance en la «supériorité de la race aryenne» et son racisme lui on été inculqués majoritairement lors de son voyage à Vienne par Adolf Lanz, Georg von Schönerer ou Karl Lueger.

Adolf Hitler aura laissé derrière lui une Europe quasiment en ruine, avec une société traumatisée par les actes du Führer Adolf Hitler.

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La situation après la première

guerre mondiale

•La première guerre mondiale a été très dévastatrice: l’Italie est entrée dans une période de CRISE MORALE.

•S’ajoute des crises politiques et économiques touchant toute la population italienne.

• Les impacts sociaux, économiques et politiques de cette guerre ont provoqué de nombreux problèmes que malheureusement la démocratie n’a pu résoudre.

•Donc le fascisme est né et est devenu le parti politique qui devait améliorer les conditions de vie des italiens.

•Tout d’abord, l’impact socio-économique important fut le début de la chute de l’empire Italien, puis l’impact politique en marqua la fin.

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Impacts socio-économiques

Les sociétés européennes font face à de nombreux problèmes économiques à cause de la guerre.

L’économie capitaliste est bouleversée

la concentration des fortunes et la création d’empires très puissants

la déshumanisation des rapports entre l’homme et son travail et entre les hommes eux-même au travail

le phénomène d’accentuation de l’exode rurale

et enfin l’impuissance générale devant la nouvelle complexité du marché et de l’économie.6161

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Impacts socio-économiques

•La situation socio-économique des paysans est alarmante.

•La population voit:

• son pouvoir d’achat dégringoler

•et le taux de chômage monter en flèche.

• En 1919, les paysans se partagent les terres des grands propriétaires alors, les paysans commencent à parler de réformes agraires, c’est-à-dire de partir en exile à la recherche de nouvelles terres.

•Cette crise a beaucoup aidé à diviser les classes moyennes face à l’ancienne classe dirigeante et ce, en grande partie à cause de l’incompétence de la démocratie en Italie

•le gouvernement est incapable de supporter la moindre réforme et les problèmes de chacune des classes sociales.

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Impacts socio-économique

• La situation socio-économique des bourgeois:une descente fulgurante à cause de l’hyper-inflation de 1920 qui fait s’effondrer la petite bourgeoisie au niveau du prolétariat.

•Cette chute provoque une immense frustration générale

•qui s’ajouta à celle provoquée par la traité de Versailles

•et la faiblesse de la démocratie Italienne de l’époque .

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Impacts socio-économique

La situation économique de l’État italien souffre dangereusement de:

• l’endettement particulièrement élevé causé par la Première Guerre mondiale,

•l’inflation importante du coût de la vie

• et la dévaluation de la monnaie.

De plus, la démocratie en place n’obtient pas l’appui de la population en crise.

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Impacts politiques

• Après la Première Guerre Mondiale, la démocratie s´imposée à plusieurs peuples, comme l’Italie.

•Par contre, le peuple italien n’était pas en faveur de la démocratie:

•puisqu’elle n’avait aucun précédent

•et l’image que celle-ci donnait d’elle-même était très décevante.

• Effectivement, la démocratie se montrait impuissante face aux nombreux problèmes économiques et sociaux survenus suite à la Première guerre mondiale.

•Deux partis extrémistes:

• à l’extrême gauche, le communisme

•et à l’extrême droite, le fascisme.

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Impacts politiquesBenito MUSSOLINI

• fondateur et dirigeant du partie fasciste

•utilise l’anarchie politique de son pays pour gagner en popularité.

•Comme:

• la population moins aisée avait très peur du communisme

• et le peuple en générale n’avait pas confiance en la démocratie

nombreux sont ceux qui se retournèrent vers le fascisme.

•Malgré sa popularité, Mussolini dû recourir aux menaces pour obtenir le pouvoir.

Benito Mussolini

(1883-1945)

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Impacts politiques

Benito Mussolini

•En 1922, Mussolini et ses hommes (les chemises noires) se rendirent à Rome et lancèrent un ultimatum au roi.

•Durant ce qu’on appelle la marche sur Rome, Mussolini déclara au roi que s’il ne lui donnait pas le pouvoir de la nation, il l’obtiendrait par la force…

• Deux jours plus tard, Mussolini devenait le chef d’état de l’Italie.

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La marche sur RomeLa marche sur Rome

Les chemises noires de Mussolini étaient très mal armées et incapable

de faire face à l’armée du roi cependant, Mussolini obtient quand

même le pouvoir de l’Italie

Lorsque Mussolini obtient le pouvoir, il n’impose pas

immédiatement sa dictature fasciste et se montra très

compréhensif et bon.

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Le Fascisme: théories de MussoliniLe Fascisme: théories de Mussolini

•« Le fascisme repousse dans la démocratie l'absurde mensonge de l'égalité (...) Pour le fasciste, tout est dans l’État, rien d'humain n'existe en dehors de l’État, ni groupements, ni individus (...) La police doit non seulement être respectée, mais honorée (...) l'homme avant de ressentir le besoin de culture a éprouvé la nécessité de l'ordre. Et en un certain sens, on peut dire que le policier a précédé le professeur. »

•« La reconnaissance du capital et du capitalisme. Ici nous sommes nettement antisocialistes (...) Les capitalistes modernes sont des capitaines d'industrie, de grands organisateurs (...) Que peuvent demander ces hommes ? Le succès de leur industrie. Ce succès, c'est celui de la Nation.

Le fascisme ne croit ni à la possibilité ni à l'utilité d'une paix perpétuelle )...) La guerre seule porte au maximum de tension toutes les énergies humaines et marque d'un sceau de noblesse les peuples qui ont le courage de l'affronter.« 

Benito Mussolini (discours au Sénat (1926))

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« Je crois en le Duce suprêmeCréateur des Chemises noires

Et en Jésus Christ son unique protecteur.Notre sauveur fut conçu

D’une bonne ménagère et d’un brave forgeron. Il fut un valeureux soldat, il eut des ennemis.

Il est descendu à Rome : le troisième jour, il a ressuscité l’EtatIl est monté au pouvoir

Il siège à la droite de notre souverainD’où il viendra juger les bolcheviks.

Je crois en ses lois sagesEn la communion des citoyens

En la rémission des peinesEn la résurrection de l’Italie, en la force éternelle.

Ainsi soit-il. » 

Acte de foi envers le Duce appris par les enfants des Italiens en Tunisie dans les « Maisons d’Italie », années 30

Page 71: Les totalitarismes

Le fascisme nie que le nombre, par le seul fait d’être le nombre, puisse diriger les sociétés humaines. Il nie que ce nombre puisse gouverner grâce à une consultation périodique. Il affirme l’inégalité ineffaçable, féconde, bienfaisante des hommes qu’il n’est pas possible de niveler grâce à un fait mécanique et extérieur comme le suffrage universel. On peut définir les régimes démocratiques comme ceux qui donnent au peuple, de temps en temps, l’illusion de la souveraineté. (…)

Le fascisme repousse dans la démocratie l’absurde mensonge conventionnel de l’irresponsabilité collective, le mythe du bonheur et du progrès indéfinis. Mais si la démocratie peut être comprise différemment, si elle signifie ne pas refouler le peuple en marge de l’Etat, le fascisme a pu être défini par celui qui écrit ces lignes comme une « démocratie organisée, centralisée et autoritaire ».

Benito Mussolini, La doctrine du fascisme, 1930, extraits.

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•Pour conclure, L’Italie est très touchée par les dommages crées à la suite de la Première Guerre mondiale.

•En effet, la situation socio-économique de ce pays à été grandement affectée par:

• la hausse considérable du chômage• l’inflation• et la dévaluation de la monnaie

créant ainsi l’anarchie dans le peuple.

•Puis, plusieurs partis politiques extrémistes font leur apparition dont le part fasciste et c’est cela qui marque le déclin de la démocratie.

• Si cette démocratie avait été plus efficace à régler les problèmes de son pays et le fascisme n’avait pas réussi à obtenir le pouvoir politique, l’Italie se classerait plus haut dans la hiérarchie de la puissance mondiale.

Conclusion