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    LES SEPT METAUX

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    S O M M A I R E

    Introduction p. 3Le plomb p. 16Ltain p. 27Le fer p. 35

    Lor p. 51Le cuivre p. 61Le mercure p. 70Largent p. 78Le zinc p. 86Laluminium p. 89Le nickel et le cobalt p. 93Lantimoine p. 98Le soufre p. 103

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    I N T R O D U C T I O N

    Ltat mtallique dans lexistence terrestreDans la complexit de l'volution terrestre, la prsence des mtaux nous apparat, dj au premierregard, comme quelque chose de trs particulier. L'clat, le reflet, la stabilit , la mallabilit et, enmme temps, la solidit, le poids et la sonorit par lesquels cette forme d'existence atteint nos

    sens nous donnent le sentiment d'une signification et d'une noblesse tout fait part. Toutes cesparticularits ne touchent pas seulement nos sens les plus connus, mais galement des sens plusintrieurs. Ce qui fut reconnu par les premiers, incita faire des mtaux des instruments qui aidrent levouloir humain et menrent aux poques culturelles du cuivre, du bronze, du fer. L'exprience faite,dans le pass, par nos sens plus intrieurs, a dvoil une profonde affinit de ltre humain avec lanature mtallique, et a port lhumanit faire des mtaux des objets de culte et des parures auxinfluences magiques. Mais les mtaux nont pas seulement une relation avec lessence humaine,mais galement avec toutes les formes de l'existence terrestre.

    Nous les trouvons partout dans le rgne minral ; ils lui donnent, en grande partie, sa substantialit.Cependant, parmi les lois rgissant ce monde mort, lexistence mtallique formelle est rarementapparente. On rencontre trs rarement ltat massif des mtaux prcieux comme lor, le platine,

    largent. Nous les trouvons plus facilement sous forme de minerais, de combinaisons avec leslments de lair, de leau, de la terre, lesquels par leur poids, leur clat, leur coloration, rvlentune prsence mtallique que lart des mtallurgistes a, depuis trs longtemps cherch librer, ence qui concerne les mtaux semi-prcieux. Cependant, la dcouverte dun gisement dtain ou decuivre est dj exceptionnelle. Les roches et la terre que nous trouvons partout cachent si bien lesmtaux quelles reclent que lon a t trs longtemps sans y souponner leur existence et, parsuite, les en extraire. La dcouverte de nouvelles nergies, l'acquisition de nouvellesconnaissances ont permis d'extraire "l'argent de l'argile" : l'aluminium ; le mtal de la craie, ducalcaire : le calcium ; celui de la magnsie : le magnsium et celui du sel gemme : le sodium etde les rendre utilisables.

    Si lon se livre des recherches, l'aide des mthodes subtiles du chimiste moderne, ondcouvre finalement que tous les mtaux sont rpandus partout ; cependant, la plupart,extrmement dissmins. Les roches en contiennent bien quen des concentrations et descombinaisons trs diverses ; les diffrentes terres galement, avant tout le sol arable. Les eauxdes mers sont diversement teintes par eux. A ltat trs subtil, ils existent galement dans l'air.Lors d'une expdition au Groenland, on a eu la preuve d'une retombe continuelle de poussiremtorique sur la terre. Sous une forme, cette fois non physique, de la lumire reconnuemtallique nous parvient continuellement de l'univers ; la lumire solaire nous montre les lignesdu spectre du fer de l'or et des principaux mtaux connus. C'est la forme de lumire du mtal.

    En considrant les diffrentes formes mtalliques partir du Cosmos, nous parvenons uneconcentration de plus en plus dense allant jusqu la forme physique compacte des gisements

    de minerais lintrieur de la terre. Nous les rencontrons partout tel lorganisme qui, lors duneblessure, nous rvle partout la prsence du sang, cependant contenue pour la plus grandepart dans les artres et le cur ; ainsi la terre recle partout de l'or, de l'argent et la prsence detous les mtaux, mais en plus fortes concentrations certains endroits. La rpartitionparticulire chaque mtal est ainsi dvoile. Si nous dessinions la carte terrestre desdiffrents gisements mtalliques, nous obtiendrions chaque fois une image diffrente. Unecontinuit organique devient visible. Derrire les gisements apparaissent les organes terrestresdu plomb, de l'argent, de l'or, etc ... Cependant, le mtal nimprgne pas seulement le rgneminral, mais galement la plante lanimal, ltre humain. Nous abordons ici un domainedinvestigation dont les rsultats n'apparatront vritablement qu l'avenir. Cependant, nous

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    savons dj que les diffrentes fonctions vitales sappuient sur les divers processusmtalliques. Sans le magnsium, la plante ne pourrait former la chlorophylle de ses feuilles, nidifier son corps partir de lair et de leau ; le cuivre est ncessaire la respiration des animauxinfrieurs ; le fer celle des animaux suprieurs et de l'tre humain. Une carence en cobaltprovoque de graves pidmies dans le btail et chez l'tre humain l'anmie pernicieuse. Noustrouvons galement lor, l'argent, le mercure, ltain sous forme de traces dans lorganismehumain. Chaque mtal est rparti diffremment.

    Certains jouent un rle essentiel dans ldification substantielle de certains organes o ilssontutiliss pour leur substance grossire. Par exemple, le calcium sous forme de carbonate et dephosphate de calcium pour la formation des os, sous forme de fluorure de calcium pour lmaildentaire. Cependant, la plupart sont actifs dans lorganisme sous une forme extrmementsubtile, montrant qu'il ne sagit en loccurrence, aucunement dune action de leur substancemais uniquement dun processus dynamique. Ltre humain est donc ainsi rceptif tous lesmtaux qui lui sont donns sous une forme suffisamment dilue leur tant leur substantialit etmanifestant leur nature dynamique. Il apparat alors quune certaine parent relie les mtauxaux organes, parent qui attire chaque mtal vers un organe dtermin. Lorsque lonapprofondit, avec des moyens de recherche moderne cette relation, on retrouve lordonnancequi lui fut attribue autrefois et qui donna les directives pour un emploi thrapeutique.

    Ces relations sont aussi caractristiques et significatives pour lessence dun mtal que lesproprits inorganiques physiques et chimiques. Cependant, chez ltre humain, les effets desmtaux ne pntrent pas seulement dans le domaine de la vie, mais galement dans la sphrede la conscience, atteignant lme et lesprit. Se rvlant ainsi dans une sphre toujours plusleve de lexistence, ils dvoilent toujours plus profondment leur essence vritable. Ce quidemeure confus et imprcis dans le domaine de linorganique sordonne de faon plus nettedans ces domaines plus accomplis.

    A lintrieur du monde minral, les mtaux mnent une existence paradoxale. Ils tiennent uneplace importante dans lorganisme terrestre, mais les processus terrestres normaux inclinent cacher cette existence mtallique et mme la perturber plutt qu' la mettre en valeur.Lorsquun mtal a la force de saffirmer par rapport ces processus terrestres, au point quenous puissions le trouver ltat massif, pur, comme lor, largent, le platine -phnomne assezextraordinaire - nous llevons au rang d'un mtal prcieux. Le plus souvent nous trouvons lesmtaux sous forme de minerai ; celui-ci, cependant, pour beaucoup de mtaux, conserve unclat mtallique. Lorsque lon arrive isoler le processus mtallique, les nergies impondrablesrayonnantes, de cette pesanteur, de cet tat pondrable, le mtal se trouve alors libr de sesentraves. On y parvient dj assez facilement lorsquil est semi-prcieux comme le cuivre, lemercure, ltain. Une action plus forte est ncessaire lorsquil sagit d'un mtal non prcieuxcomme le fer, le zinc, lantimoine ; plus puissante encore pour librer le mtal du mondeterrestre des roches.

    C'est pourquoi le magnsium, laluminium et le calcium n'ont t connus que plus tard parlhumanit ; et surtout, les mtaux alcalins, le sodium et le potassium quil fallut extraire de lanature salique de la terre ; ces derniers ne purent tre obtenus que par un grand apportdnergie et on ne peut les conserver que de faon trs artificielle car ils cherchent retournerle plus rapidement possible leur tat premier. Ils reprsentent comme une caricature demtaux nobles, amoindris dans leurs proprits, mous, inconsistants, fusibles lextrme. Ondoit les protger dans des bains de ptrole, derrire des partie de verre ; le moindre souffled'air, chaque goutte d'eau les menacent.

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    Les processus terrestres sefforcent donc de ne pas laisser apparatre la nature mtallique, derduire les mtaux en cendre, tout au moins en rouille, en patine. On peut, avec raison, en tirerla conclusion que le mtal est en soi tranger la terre. On ne peut le comprendre partir deslois terrestres minrales. O les mtaux ont-ils leur origine ? Appartiennent-ils une existenceextra-terrestre? Leur rle serait-il de relier la sphre supraterrestre la sphre terrestre?Pourrait-on les comparer la plante. relie la terre par ses racines, mais appartenant par sesfeuilles au monde cosmique de la lumire et qui, partir de la graine retombe sous la

    domination de le pesanteur terrestre se libre et retrouve sa structure vritable dans lerayonnement de la lumire et de la chaleur lui parvenant du cosmos? En ce sens, les mineraisseraient comme les graines des mtaux et ceux-ci des plantes se laissant librer par desimpondrables.

    Les anciens parlaient de trois processus dans le rgne minral SAL, MERCUR et SULFUR.Ltat de "sal" reprsentait le pondrable, la substance. soumise aux forces terrestres. L'tat de"sulfur" reprsentait la substance sature par les forces impondrables rayonnant delenvironnement terrestre. Ltat de "Mercur" tait la substance intermdiaire, linteractionrythmique des deux domaines de forces. Sous ce rapport, tout mtal est "mercuriel". Le ctterrestre des mtaux a t approfondi au sicle dernier ; nous allons jeter un coup d'oeil sur lect cosmique de leur essence, afin de mieux cerner leur totalit et prparer ainsi la voie aux

    considrations ultrieures.

    Lorigine cosmique de lessence des mtauxNotre sicle semble se dvelopper dans la direction d'une redcouverte du Cosmos en sesrapports avec l'existence terrestre. Les radiations cosmiques en physique, la dpendancelunaire des rythmes vitaux de certaines plantes et animaux, la modification des ractionssanguines de l'tre humain en rapport avec le cours du soleil en ouvrent la voie. On en arrive la cration de nouvelles branches scientifiques comme la cosmobiologie. On observe l'influencede certaines constellations plantaires dans des branches dtermines de la radiodiffusion ; latechnique cherche pntrer les plus hautes couches de l'atmosphre pour recevoir le plusdirectement possible les influences cosmiques. L'atmosphre terrestre est de moins en moinsconsidre comme une limite de l'existence terrestre mais plutt comme une enveloppepermettant des contacts multiples avec le Cosmos, comme un "organe" dont le rle serait derecevoir et d'assimiler les radiations affluant continuellement de l'environnement universel. Lacomparaison avec un organisme vivant s'impose. Dans un de ses ouvrages, "la terre etl'homme", WACHSMUTH a approfondi cette question. De mme que les enveloppesembryonnaires transmettent l'enfant natre les forces de l'organisme maternel, ainsi lesmultiples couches atmosphriques modifient et transmettent l'existence terrestre lesrayonnements universels. Sans cette transformation, ces rayonnements anantiraient touteexistence sur terre, la forme sous laquelle nous recevons les dons du Cosmos n'est pas leurforme vritable, celle de leur sphre propre extra-terrestre. Nous avons choisi la comparaisonavec le rapport entre l'organisme maternel et l'enfant natre parce que, vritablement, la terre

    est ne du Cosmos. Elle ne reoit pas seulement de lui des processus qui le maintiennent envie mais galement des substances qui l'difient. Les mtores qui pntrent continuellementnotre atmosphre terminent leur trajectoire sur le sol terrestre, envoys mtalliques et minrauxde l'Univers.

    Nous voyons donc nettement que la nature mtallique n'est pas particulire la terre. maisappartient tout le Cosmos. Nous devenons conscients de l'origine cleste de certains mtaux.Le fer mtorique en une structure que nous ne pouvons ni trouver, ni mme reproduireartificiellement sur terre, contient du fer, du cobalt, du nickel, du cuivre et quelques autresmtaux. Le fer est le mtal lourd que l'on trouve le plus frquemment sur terre ; mais toujours

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    sous forme de minerai, jamais l'tat pur - sauf une seule exception : prs du GROENLAND.

    En tant que mtal pur le fer n'a pas une origine terrestre mais cosmique. Il est un tranger surcette terre. Si l'on forme un disque de magnsium et qu'on le tienne devant l'oeil de faon cequ'il reflte le soleil, il s'enflamme et rayonne la mme quantit de lumire que celle qui nousparvient du soleil. Avec l'aide de ce mme magnsium, s'incorpore au pigment de la feuillel'nergie solaire du monde vgtal. Chaque rayon de lumire se termine dans le chloroplaste

    sous forme de grain d'amidon. Mais le fer est galement ncessaire la formation de lachlorophylle des feuilles, cet organe cosmique des plantes. La plante a besoin des mtaux pourunir en elle le cosmique et le terrestre.

    Il existe galement dans le terrestre des domaines vitaux de nature cosmique, de vritablesenclaves cosmiques. Les mtaux y jouent un rle multiple et complexe. Nous les trouvons dansl'essence vitale de la plante. Ils se diffrencient d'elle en ce qu'ils sont capables de raliserd'une manire autonome certains processus comme l'change entre la plante et le Cosmos. Laplante n'a pas d'organes internes ; le Cosmos extrieur fait partie de la feuille. Inversementl'animal possde de multiples organes internes, un Cosmos organique intrieur. La plante reoitde l'Univers les forces d'closion, de floraison et de mrissement ; l'animal les reoit de sesorganes internes ; des rythmes organiques remplacent les rythmes cosmiques. On peut

    considrer ces rythmes comme un Cosmos intrioris. Et sous ce rapport, nous voyons lesmtaux agir, partir du Cosmos non en leur substance mais en leur activit dynamique. Lecuivre prpare la formation de l'hmoglobine, le fer difie le pigment sanguin ainsi que desferments permettant la respiration. En rsum : les effets mtalliques agissent dans le Cosmosorganique intrieur.

    Lorsque l'on approfondit ces phnomnes, on peut se poser la question suivante : si aujourd'huiencore, certains mtaux nous parviennent du cosmos, les mtaux reposant actuellement dansla terre, sous forme de minerais, n'ont-ils pas particip autrefois la cration de la terre ?comme forces venant du Cosmos ?Nous rejoignons l une vision trs ancienne de l'humanit. Elle ne s'appuyait pas sur despenses comme celle que nous venons de dvelopper, mais reprsentait une force visionnairevritable, due des forces animiques, et teinte depuis lors. Cette force d'imaginationpermettait de voir concrtement que le fer est un mtal en rapport avec les forces de Mars, quele cuivre est un mtal vnusien, l'or, un mtal solaire ; le plomb tait attribu Saturne, l'tain Jupiter, l'argent la lune ; le mercure a conserv le nom de son origine mercurienne. Uneinvestigation moderne comme celle dont Rudolf STEINER a donn l'exemple, a retrouv la voied'une telle comprhension. Mais essayons de voir d'abord si la science actuelle, par saconnaissance des particularits des mtaux n'ouvre pas dj une voie pouvant rejoindre cellede la science spirituelle .

    Une telle proprit, devenue pure connaissance pour la recherche moderne, est, par exemple,le rapport des poids par lesquels les mtaux se combinent avec d'autres substances et qui

    s'exprime dans le poids atomique. Si nous prenons les poids atomiquesdes sept principauxmtaux correspondants au cinq plantes, au soleil et la lune, et que nous les rangions en uncercle suivant leur ordre de grandeur, nous obtenons un heptagone (fig. 1, page 7). Les loisparticulires se trouvant ainsi dvoiles furent dj dcouvertes au sicle dernier par LothonMEYER et MENDELEIEF sous forme de "classification priodique des lments". Mais deslignes droites caractrisent celui-ci, alors que nous choisissons l'ordonnance en cercle. Un telclassement n'est vritablement devenu possible que par les rsultats des analyses chimiquesmodernes. En lui est recel un systme de rapports dj connu du savoir ancien. Le nouveauschma relie ainsi les donnes de l'ancienne sagesse la recherche moderne. Les poidsatomiques des sept principaux mtaux sont les suivants :

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    Nom Nom latin symbole Poids atomiqueFer Ferrum Fe 55,85Cuivre Cuprum Cu 63,45

    Argent Argentum Ag 107,88

    tain Stannum Sn 118,7

    Or Aurum Au 197,2Mercure Hydrargyrum Hg 200,6

    Plomb Plumbum Pb 207,2

    Dans la figure 1 ci-dessous, la ligne de fond commence avec l'angle de droite, en bas, Fe-55,85; elle est continue vers la gauche avec Cu, puis Ag, etc ... pour se terminer avec le plomb Pb-207,2.

    Lorsque nous considrons cette ordonnance, nous voyons l'or, en haut, occuper une positioncentrale dominante particulire ; les six autres mtaux se font face deux par deux : tain etmercure - argent et plomb - cuivre et fer, indiquant des polarits qui ne sont pas rvles par le"tableau de Mendeleieff".Ces polarits n'en existent pas moins dans la nature et dans l'tre humain. Commenons par laligne de base de notre heptagone. Le cuivre et le fer ne sont pas tellement apparents sur leplan chimique ; cependant, la nature unit ces deux mtaux dans le processus de la respiration.

    Le minerai de cuivre le plus important, la pyrite de cuivre ou chalcopyrite, est en mme temps,sous forme de sulfure de cuivre et de fer un important minerai de fer. La nature minralesemble dj ainsi attirer notre attention sur un phnomne qui ne se manifeste cependantpleinement que dans le domaine du vivant car ce sont uniquement ces deux mtaux qui sont enrapport avec le processus respiratoire par lequel les animaux et les tre humains peuventimprgner leur organisme aqueux d'air. Le pigment permettant beaucoup d'animauxaquatiques infrieurs de respirer - comme par exemple les moules, les escargots les crabes, lesseiches - est une combinaison d'albumine et de cuivre ; alors que les animaux suprieursparticulirement les animaux sang chaud, ainsi que l'tre humain, respirent l'aide d'unecombinaison trs semblable avec du fer.

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    Lorsque nous considrons la seconde polarit rvle par l'heptagone nous trouvons l'argent etle plomb. Ici galement, les proprits chimiques ne nous dvoilent pas une parent troite ;mais la nature nous amne rapprocher ces deux mtaux car le minerai de plomb le plusimportant, la galne ou sulfure naturel de plomb contient toujours une fine quantit de sulfured'argent. A cause de cette particularit, il est galement le minerai d'argent le plus rput. Lesplus grosses quantits d'argent sont extraites de la galne ; dans la nature, l'argent est blotti

    dans le sein du plomb. Des gisements d'argent pur sont trs rares. Dans l'organisme humain, leplomb et l'argent se rvlent galement tre des polarits. Cependant elles ne se montrent pasen leurs lments physiologiques actifs, comme c'est le cas dans le systme rythmique pour lecuivre et le fer, mais seulement en leur action thrapeutique. Le plomb renforce les processusde dgnrescence issus du systme neuro-sensoriel, mne au durcissement et l'ankylose ;inversement, l'argent stimule les processus mtaboliques dificateurs et rgnrateurs, et vivifiel'organisme. L'argent offre galement une force s'opposant l'intoxication saturnienne.

    L'tain et le mercure rvlent galement une polarit dans l'organisme humain. Tous deuxagissent comme remdes dans le mtabolisme de l'eau, bien que de manire trs diverse.L'or occupe une place centrale dans notre schma. Il apparat galement isol dans sesgisements, s'est rpandu selon ses propres lois sur la terre. Dans l'organisme humain, il agit

    thrapeutiquement sur l'organe hmatopotique et sur le coeur, au point central del'organisation rythmique.

    Dlimitons maintenant dans l'heptagone trois triangles gaux (fig. 2, ci-dessous). Nousobtenons celui de gauche en reliant le cuivre, l'argent et le mercure - celui de droite en reliant lefer, le plomb et l'tain - et celui du centre en reliant le cuivre, le fer et l'or. De nouveau, servlent nous certains rapports entre les mtaux, se trouvant confirms par des propritsnaturelles d'une part, et d'autre part par des relations de processus organiques dans l'trehumain.

    Le cuivre, l'argent et le mercure se trouvent lis dans la nature avec l'antimoine dans lesttradres minraux sulfureux caractristiques. Ces trois mtaux sont semi-prcieux etprcieux, mous, mallables, plastiques conducteurs assigns de la chaleur et de l'lectricit (enconsidrant le mercure solidifi). Les degrs de fusion de ces trois mtaux vont de 1083C 960C et -39C pour la succession cuivre - argent - mercure.

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    Le fer, le plomb et l'tain du triangle de droite ne sont pas des mtaux prcieux ; ils sontmauvais conducteurs de la chaleur et de l'lectricit. Dans l'ordre cit, les degrs de fusion vontde 1530C 327C et 231C. Dans les gisements ils sont spars et n'entrent pas en rapport.On trouve de fortes oppositions et des polarits trs nettes dans ces deux groupes de mtaux.

    Le triangle central rassemble le fer; le cuivre et l'or. L'on trouve de l'or aussi bien dans les

    minerais de cuivre que dans la pyrite, le sulfure de fer. En son aspect et ses proprits, l'or n'aavec aucun autre mtal une aussi grande parent qu'avec le cuivre. Son degr de fusion estproche galement de celui du cuivre (1664C). Le sel d'or le plus important, le trichlorureaurique, se rapproche le plus du trichlorure ferrique.

    Le cuivre, lemercure et l'argent forment des bases, surtout l'hydroxyde d'argent. Par contre lefer, le plomb et l'tain peuvent former des acides dont les sels sont connus (ferrate, plombate,stannate). Ici galement l'or se trouve au centre et harmonise les polarits.

    Ces trois triades expriment galement un apport essentiel avec l'organisme humain. L'argent lemercure et le cuivre dploient une activit particulire vis--vis du systme mtabolique ; ilsstimulent les forces de rgnration, accompagnent les processus d'assimilation jusqu' la

    formation du sang laquelle participe le cuivre. Le plomb, l'tain et le fer tendent leur actionsur l'organisation neuro-sensorielle, sont l'unisson avec les processus de dgnrescence, dedurcissement et de structuration. Le fer atteint jusqu' l'organisation rythmique travers leprocessus respiratoire dont il produit le pigment. Et la triade cuivre - or - fer se reflte dans lesystme rythmique ; l'or dans le point central du coeur - le fer, du ct respiratoire, le cuivre, duct mtabolique. Les trois triangles de l'heptagone correspondent la tripartition del'organisme humain et en sont un reflet mtallique.De ce qui a t mentionn jusqu' prsent, il ressort que l'ordonnance des mtaux selon leurpoids atomique rvle leur situation dans la nature et dans l'tre humain. Elle correspondrellement l'essence des mtaux. Un systme de relations cosmiques est cach en elle,dvoilant le lieu d'origine des diffrents mtaux.

    Pour prsenter celui-ci, partons encore une fois de l'heptagone, mais dessinons cette fois unetoile dans le cercle, en partant du plomb et en sautant chaque fois deux points ; donc duplomb l'tain, puis au fer, l'or, au cuivre au mercure, l'argent, pour rassortir au plomb. Onpeut ainsi construire deux toiles sept pointes dans un heptagone, l'une plus aigu, l'autreplus obtue. Cas deux toiles sept branches ont chacune leur signification comme nous allonsle voir. Pour la premire toile que nous venons de tracer, ajoutons chaque mtal le nom dela plante correspondante. Ainsi la ligne reliant ces points a pour rsultat la succession suivante: Saturne, Jupiter, Mars, Soleil, Vnus, Mercure, Lune (voir fig. 3 - page 10).

    Plante Saturne Jupiter Mars Soleil Venus Mercure LuneSymbole g f e a d c b

    Mtal plomb tain fer or cuivre mercure argentSymbole Pb Sn Fe Au Cu Hg Ag

    Dans cette succession s'exprime l'ordonnance spatiale de notre systme plantaire, telle qu'ellese prsente nous depuis notre terre et telle qu'elle est dcrite dans le systme dePTOLEMEE. Saturne, Jupiter et Mars sont les plantes supra-solaires ; Vnus, Mercure et laLune, les plantes infra-solaires. Ce schma exprime, une fois de plus, que les mtauxn'appartiennent pas la terre, mais au Cosmos.

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    Mais une autre relation se trouve encore recele dans l'heptagone. A partir du plomb, sautons

    cette fois un seul point et tirons une diagonale du plomb l'or, puis l'argent, au fer, aumercure, l'tain, au cuivre, puis nouveau au plomb. On obtient ainsi une autre toile septbranches (voir fig. 4, ci-dessous). Cette succession n'exprime plus une ordonnance spatiale,mais temporelle : un rythme de dveloppement dans l'exprience terrestre.

    Notre existence se dploie dans le temps ; elle est donc totalement dpendante des rythmesrsultant de l'interaction des mouvements de la terre et des toiles. L'anne est le reflet desrythmes solaires, le mois, des rythmes lunaires ; ils ponctuent notre vie. La succession desjours de la semaine amne chaque fois un rythme septuple notre conscience ; le soleil, lalune et les cinq plantes en l'ordonnance dvoile par la seconde toile. Nous commenonsavec le samedi (Saturne) puis continuons avec le dimanche (sonntag, jour du soleil enallemand) puis le lundi (lune) le mardi (mars), le mercredi (mercure), le jeudi (jupiter) puis levendredi (vnus) pour terminer. Notre existence doit s'couler dans le rythme dudveloppement de l'univers notre devenir terrestre doit tre le reflet du devenir de l'univers. Ona pu ressentir autrefois cette union.

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    Notre monde terrestre, avec ses trois rgnes de la nature et l'tre humain, mais galement avectout son environnement cosmique, est l'expression de la cration partir du spirituel. Troisphases plantaires se sont densifies jusqu'au physique, puis se sont rsorbes nouveaudans le spirituel, comme une plante se dploie partir d'un germe, puis se fane la fin del'anne, pour ressurgir d'un nouveau germe l'anne suivante. Seulement, la plante restesemblable son image passe. Les crations du monde avancent d'un palier chaque

    nouvelle apparition.

    Les actions amorces durant ces trois paliers de la cration on ont fait surgir un quatrime,notre monde actuel. Les trois rgnes de la nature, avec leur degr d'volution divers, sontl'expression de ces trois paliers diffrents qui ont prcd et prpar celui de notre mondeterrestre

    Le premier palier est connu sous la nom de l'ancien Saturne ; il cre les premiers germes de lanature physique des l'homme et atteint le degr d'volution du minral. Elle se densifie jusqu'des tats caloriques pour se rsorber finalement dans le spirituel.

    Rsultant de lui, l'ancien Soleil forme le palier suivant. Il dote l'tre humain de forces formatrices

    vitales et l'lve jusqu'au degr d'volution du vgtal, mais videmment aucunementcomparable au vgtal actuel. Comme l'ancien Saturne tait une cration de chaleur, l'ancienSoleil est une cration de lumire. Physiquement, il se densifie jusqu' l'tat gazeux, puis sersorbe nouveau dans le spirituel.

    Les fruits de l'ancien Soleil vont tre les germes d'un troisime palier, celui de l'ancienne Lune,recevant la nature animique qui imprgne ltre humain et l'lve un degr d'volution animal- mais plus lev que l'animalit actuelle. A l'essence de lumire de l'ancien Soleil, s'ajoutel'essence du son. Physiquement, ce monde se densifie jusqu' l'tat liquide.

    Puis, de ce monde lunaire rsorb vasurgir, aprs un passage dans le spirituel, notre mondeactuel, la terre et le systme plantaire qui l'entoure. L'tre humain se dploie jusqu' son tatd'humanit actuelle dans lequel il peut se ressentir comme un "Moi". Physiquement, la terres'est densifie jusqu' l'tat solide, Les rgnes naturels sont donc les rsultats de ces phasesde densification successives. Ils correspondent galement aux quatre corps de l'homme :physique, thrique, astral et le Moi, comme aussi quatre tats de densit : chaleur, lumireet air, son et eau, puis solide.

    Ancien Saturne existence minrale densit caloriqueAncien Soleil existence vgtale densit lumire- airAncienne Lune existence animale son - densit liquideTerre existence humaine densit solide

    Les tres de divers rgnes naturels sont donc caractriss par les corporits diffrentes quileur sont propres. La caractristique du rgne minral est qu'il se trouve imprgn par les loisphysiques. L'ensemble du monde minral est un monde mort. Par contre l'essence de la planteest la force formatrice ou corps thrique, le principe des forces vitales. Cependant, la plante agalement un corps physique. Celui-ci est fait de la mme matire que celle que l'on trouvedans le monde inanim, mais ces substances ont perdu leurs lois minrales mortes dans lamesure o elles sont imprgnes par les forces vitales du corps thrique. La plante est ainsiun tre double ; elle contient un principe physique et un principe vital. De mme, l'animalpossde ces deux corps mais il est en plus imprgn de forces animiques. Il peut passer de laveille au sommeil, ressentir le plaisir et la douleur. Ce principe l'enferme davantage en lui-

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    mme. La plante forme comme un seul tre avec le monde des toiles, elle possde unestructure ouverte. L'animal est par lui-mme ce que la plante ne peut tre qu'en union avec lemonde stellaire. Il structure sa corporit de telle faon qu'elle puisse devenir le porteur duprincipe animique. On peut le nommer juste tire : "corps astral". L'animal est tout entier unecrature d'impulsions. Il est tout entier form par ses organes. L'tre humain domine et matriseson astralit, il dirige ses organes, harmonise ses pulsions, pntre et neutralise seshallucinations. Car en lui n'est pas seulement une me, mais galement un esprit qui peut se

    reconnatre et se saisir lui-mme un Moi conscient. L'tre humain est ainsi form par quatrecorps.

    Nous trouvons cette connaissance reprsente avec une clart mathmatique dans lespremiers livres de base de STEINER. Il indique galement la voie suivre pour parvenir unecontemplation spirituelle au niveau des corporits supra-sensibles situes au-dessus du corpsphysique - c'est--dire : l'thrique, l'astral et le Moi - par un dveloppement des capacits deconnaissance suprieure galement ancre en l'tre humain. La naissance de la thorieconnue considrant les quatre couches de l'inorganique, de l'organique, du psychique et del'tre spirituel et permettant de saisir la vrit d'ensemble de l'existence terrestre endiffrenciant les diffrents rgnes de la nature en leur essence, est un signe que le temps estvenu de commencer dvelopper ces paliers de connaissance spirituelle.

    Le dveloppement de la terre se poursuit ainsi qu'il existe d'abord une rptition au niveauterrestre des trois phases plantaires prcdentes. La rptition des stades d'volutionantrieurs durant le dveloppement embryonnaire selon les lois biogntiques dcouvertes parHAECKEL, se manifeste galement pour le dveloppement de notre systme solaire. Pendantque ce systme se densifie peu peu partir des brumes originelles, il rpte les anciennescrations de Saturne, du Soleil et de la Lune. Il se resserre ainsi jusqu' la sphre forme par lecours actuel de la plante Mars. C'est pourquoi, la premire moiti de la phase terrestre estappele tat de Mars.

    Durant ce dveloppement terrestre ct des faits prsents, ne sont pas seulement contenuesles actions formatrices du pass, mais galement les germes de dveloppements ultrieurs. Lacrativit de notre phase terrestre prpare l'avenir. La "Gense" jette un regard sur le passe,"l'Apocalypse", dans l'avenir du monde. Ces germes trouveront leur accomplissement dansd'autres phases plantaires. Pour des raisons qu'il serait trop long de dvelopper ici, cesphases venir portent, dans l'anthroposophie, les noms de Mercure, Jupiter et Vnus. Auxforces des plantes actuelles de ce nom, seront lies des actions qui justifieront cettednomination. Que l'on se reporte au dernier chapitre de la "Science de l'Occulte", deSTEINER, pour y retrouver une reprsentation plus approfondie, ainsi qu' d'autres ouvrages.Ils dcrivent galement le dveloppement ultrieur de l'tre humain durant ces phases.

    Saturne Soleil, Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vnus - en tant qu'incarnations du devenir dumonde - sont de grandes tapes de ce dveloppement. Dans la succession des jours de la

    semaine, se trouve dvoil ce mystre sacr. Mais revenons-en aux mtaux. Ne pouvons-noustrouver directement dans leurs proprits des particularits se rapportant ces mystresspatiaux et temporels. Nous dcouvrirons ces rapports dans la prsentation dtaille de chacundes sept mtaux principaux. Mais jetons tout d'abord, encore un coup d'oeil d'ensemble. Dansune srie de confrences pour les mdecins, Rudolf STEINER indique les relations suivantes :

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    le plomb action saturnienne pure non perturbel'tain action jupitrienne non perturbele fer action de Mars purele cuivre action vnusienne purele mercure action non perturbe de mercurel'argent action pure de la lune

    Ces actions pures des plantes sont cependant situer aux dbuts du dveloppement de laterre, poque laquelle tout l'organisme terrestre tait intensivement parcouru par les forcsformatrices du Cosmos, o toute la terre tait encore en communion troite avec d'autres corpsclestes ou du moins s'tait peine dtache d'eux. Des effets de cet ordre ne pourraient plusexister aujourd'hui.

    On doit encore mentionner que. des effets de l'interaction de deux ou de plusieurs plantes;rsultrent d'autres mtaux moins importants. En considrant les mtaux de faon nonprconue, on doit admettre qu'il existe parmi eux des types caractristiques, tels justement nossept mtaux. Mais d'autres mtaux nous apparaissent galement comme assemble partir deplusieurs types. Ainsi, par exemple, le thallium nous rappelle en maintes particularits leplomb; en d'autres, l'argent. Le lithium est un mtal alcalin mais a galement beaucoup de propritscommunes avec le fer, d'autres avec l'argent.

    Ces rapports pourraient tre exprims par des diagonales dans notre heptagone. On pourraitainsi dterminer 21 composs mtalliques doubles. STEINER indique galement que la forcede l'antimoine est issue d'une interaction de Mercure, Vnus et de la Lune. Dans notreheptagone, on pourrait dterminer 35 composs mtalliques triples. Le chiffre d'ensemble detoutes les combinaisons possibles de l'heptagone s'lve 127. Peut-on dmontrer l'existencedes relations spatiales entre les mtaux et les plantes ? Ce serait un cas particulier d'actioncosmique et de constellations dans l'existence terrestre. Commenons par les plus connus.

    Ds que l'on tourne son attention vers ce domaine, les observations s'accumulent, prouvant le

    paralllisme des processus biologiques et des activits cosmiques. On pourrait citer maintsexemples dans le monde vgtal, animal et humain. De tels rapports s'tendent mme audomaine de l'inanim. Des processus chimiques collodaux s'avrent dpendants del'environnement de la terre. On peut mentionner ici les recherches de L. KOLISKO qui russit montrer, par toute une srie de ractions de solutions mtalliques passant par des modificationscollodales complexes, que celles-ci sont sensibles des constellations cosmiques dterminesDe nombreuses photographies, prises vers les annes 1925, ont rvl les rapports entrel'argent et la Lune, Jupiter et l'tain, ainsi que les influences des conjonctions Saturne-Soleil etSaturne-Lune, du recouvrement de ces plantes par la Lune en correspondance avec desractions de sels d'argent et de plomb. Nous donnons ici le rsultats d'une exprience decontrle ralise dans les laboratoires WELEDA par SCHWENK, d'aprs un phnomnedcouvert par KOLISKO et concernant la conjonction Saturne-Mars du 30 Novembre 1949.

    Des solutions 1 % de sulfate de fer, de nitrate de plomb et de nitrate d'argent furent disposesen part gale dans des coupes de cristal plates , transparentes et rondes. Immdiatement aprsle mlange, l'on mit dans chaque coupe (de 11 cm. de diamtre) un cylindre de papier filtreenroul de 7 cm. de diamtre, chaque fois avec la mme orientation spatiale, c'est--dire larainure du cylindre au Nord. Plusieurs jours avant la constellation., toujours aux mmes heureset dans la mme ordonnance, on commena les essais qui furent poursuivis galementquelques jours aprs. Lors de ces essais, le liquide monte dans le cylindre en papier. Une forteraction s'tait dj produite dans la coupe au moment du mlange. En s'levant, les liquidescontinuent ragir stimuls par les changements de concentration continuels, et font apparatre

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    des figures caractristiques. Autour des noyaux d'argent, une partie de l'argent se spare dansles lignes montantes du courant ; entre les cristaux d'argent, du sulfate de plomb s'limine.L'ensemble de ces processus de sparation produit une image trs particulire.

    Lorsque l'on renouvelle ces essais priodes rgulires, on constate qu'ils produisent uneimage peu variable ; mais qui se modifie brusquement -et justement dans notre cas- lors dupassage de Mars non loin de Saturne. On peut voir dans une srie de photographies, que le 25et le 29, les images sont encore peu prs normales. Le jour de la conjonction, le 30, onperoit une image trs inhabituelle. Les larges et lourdes formes du plomb deviennent troiteset pointues, diminuent en quantit, cependant qu'un obscurcissement notable du fond a lieu.Cette raction anormale se produisit encore jusqu'au lendemain,pour revenir peu peu lanormale (pour les photographies, l'on ouvrit les cylindres en papier).

    Dans les proprits des mtaux, on peut galement trouver des indications pour la secondeordonnance temporelle, se rapportant des phases du dveloppement terrestre. L'ordonnancede notre heptagone se conforme purement des proprits dtermines des mtaux, mais

    nous avons dmontr qu'elle recle galement des correspondances cosmiques. En ce quiconcerne l'ordonnance temporelle, on peut donc galement trouver des propritscorrespondant cette succession, bien qu'elles soient trs subtiles.

    Dans notre chapitre sur le plomb, nous dcouvrirons que le plomb se conduit de faon trsparticulire vis--vis de la chaleur. Une augmentation ou une diminution calorique l'influenceconsidrablement. Dans l'organisme humain, le plomb a galement, en tant que substancethrapeutique, une relation avec les processus structurants dirigs par le Moi, par uneintensification ou un abaissement des processus caloriques organiques, ce qui indique le ctsaturnien de son essence. L'or, mtal solaire, ne ragit pas seulement d'une manire

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    dtermine sur les effets partant du soleil, mais il est galement dans une mesure touteparticulire, un mtal du monde de la lumire. Aucun autre mtal n'a la possibilit d'apparatre,en tant que mtal, aussi lumineusement color. Au jaune dor le plus resplendissant, s'ajoute lebleu-vert vgtal des minces feuilles d'or, le pourpre, le rouge ainsi que le violet, le bleu etl'indigo des solutions auriques collodales. La manifestation de l'essence de la lumire est unecaractristique de l'ancien soleil. L'argent rvle particulirement le monde Sonore et estgalement li l'essence de l'lment liquide. Une force sonore ordonnatrice et la gense de

    l'lment liquide taient, parmi d'autres, les caractristiques de lancienne Lune. On nommeMars la premire moiti du dveloppement de la Terre. Le mtal de Mars, le fer, est en uncertain sens le mtal le plus important pour la formation de la substance de la terre solide:o eny participant substantiellement. Le fer est contenu partout en quantit dans la terre environ 5%.C'est le mtal de la vie terrestre. La premire respiration du nouveau-n est provoque par laforce du fer. Sans fer, la plante ne peut verdir. Le minral, la plante, l'animal, l'tre humain, nesontpas pensables en leur forme actuelle sans le fer. Le mercure n'a pas encore atteint l'tatsolide ; il a gard quelque chose de germinatif, la mobilit fluide, celle que tous les mtauxmentionns jusqu' prsent ont perdu. Il se maintient dans cet tat encore incompltementform grce sa grande densit et son poids. La deuxime moiti du dveloppement de la erreest nomme Mercure.

    Nous ne pouvons oser parler de l'tain et du cuivre, de Jupiter et de Vnus, dans cetteordonnance temporelle. Il est difficile de trouver des phnomnes lorsqu'il s'agit de phases venir. Ce qui a exist ou ce qui est en devenir immdiat sest densifi jusqu une ralitsensible, s'est imprim dans la substance : le devenir plus lointain repose encore dans le supra-sensible. Nous ne pouvons le saisir avec nos sens.

    Nous avons tent, dans cette introduction, dapprofondir la succession dans laquelle nousallons tudier les mtaux isols : plomb, tain, fer, or, cuivre, mercure, argent. Nous dcrironstout d'abord chaque mtal en son rapport avec la terre , en considrant les gisements, lesminerais importants, la rpartition sur la surface terrestre. Ensuite, nous parlerons du mtal l'tat pur. Puis, de ce quil signifie pour la plante, pour l'animal et pour terminer, de son actionsur ltre humain. Nous y inclurons son rle sur le plan du dveloppement culturel. Ainsi, nousne remonterons pas des effets aux causes mais de ce qui apparat si multiplement nos sensjusqu' son essence. Nous avons essay d'esquisser des reprsentations de ces essences.L'auteur est conscient de leur insuffisance. Mais, il est galement convaincu qu'un effort dans lavoie entreprise peut nous relier plus profondment l'essence de chaque mtal. Dans lemerveilleux. chapitre final de la "thorie des couleurs", GOETHE s'est lev des effetssensibles aux effets supra-sensibles. Il a ainsi pu accompagner l'action de la lumire duphysique au biologique, puis de l jusqu'aux domaines de l'me et de l'esprit. Dans ce prsenttravail, une intrusion dans ces domaines supra-sensibles ne devait pas tre omise, rvlantcomment le plomb, par exemple, est en relation avec les impulsions de la conscience, le feravec des impulsions au courage. Le secret de la nature trouve toujours sa forme la plus leveen l'tre humain.

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    LE PLOMB

    Le plomb est un mtal dense et difficile manier, statique mou et plastique mais peu extensibleet se dchirant facilement sous un poids trop lourd ou au cours du laminage ; la flamme d'unebougie peut dj l'amener son point de fusion. Le plomb est ainsi le reprsentant principal desmtaux lourds non prcieux. Les processus terrestres s'emparent aisment de ce mtal et ilpeut peine: s'opposer leur influence. C'est pourquoi l'on ne trouve jamais de plomb l'tat

    pur en quantit importante dans la nature. Si nous voulons tout d'abord rester en union avec lanature nous devons commencer par considrer les minerais de plomb et, avant tout, un sulfurede plomb, la galne. Elle nous permet de jeter un regard sur ce que l'on nomme dans sonensemble "l'organe terrestre du plomb".

    Nous la trouvons surtout en l'Amrique du Nord, puis, dgressivement, en Europe (Espagne,Allemagne, Belgique), et en Australie ; l'Asie et l'Afrique restent loin en arrire. Les quantitstrouves jusqu'en 1938 sont les suivantes :

    Amrique (Nord et Sud) 52 %Europe 20 %

    l'Afrique 4 %Asie 9 %

    Australie 15 %

    Comme les dcouvertes sud-amricaines sont relativement restreintes, la plus grande partie serapporte l'Amrique du Nord. Le plomb incline donc vers la partie nord de la sphre terrestreet forme un point de concentration trs net dans l'ouest. Par contre, les pays de l'est sont trspaumes en plomb. L'Europe prsente un quilibre mdian.Curieusement, cette rpartition naturelle correspond au besoin en plomb des peuples civiliss.Les peuples de l'ouest vivent sur une terre riche en plomb et ont dvelopp une culturencessitant une grande quantit de ce mtal. Cette culture a renforc galement certainespossibilits de maladies de vieillissement prmatur, de dgnrescence et de sclrose contelesquelles le plomb peut tre un trs bon remde, comme noue le verrons la fin de cechapitre.

    LES FORMES NATURELLES DU PLOMB

    LES MINERAIS DE PLOMB

    La galne, le minerai de plomb le plus important, montre en en pesanteur en l'tincellementsombre de son clat, une substantialit dense, compacte que nous sommes obligs, au premierregard, de reconnatre comme tant de nature mtallique. Mais qui pourrait y souponner la

    prsence du soufre ? Cet lment si mobile et clair, ouvert toutes les influences du mondeextrieur; sensible tous les contacts, est ici visiblement domin par le plomb, paralys en sonactivit. Dans la galne, plus rien n'apparat de la nature du soufre. Les gisements de plomb,trs anciens, figs et peu modifiables, reposent dans les roches-mres les plus primitives.Suivant leur profondeur, ils passent au sphalrite, blende de zinc; au sulfure de zinc, plus lgerset semblant moins mtalliques. Le plomb et le zinc sont ainsi rarement lis ensemble. Dans lescouches les plus hautes, la galne prdomine ; plus nous allons en profondeur , plus lapesanteur diminue et la lgret augmente. L'impulsion du plomb se perd sous forme de zincdans les profondeurs. De ce fait beaucoup de gisements de plomb se transforment en

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    gisements de zinc au cours du temps, comme BROKEN HILL en Australie. Mais lorsque l'onparle du plomb, l'on est toujours amen penser encore un autre mtal.Toute galne est subtilement entremle de sulfure d'argent. Les veines de minerai de plombsont souvent imprgnes de minerai d'argent, par exemple les ttradrites. La nature endiguetoujours la force du plomb par une frontire d'argent. Comme le fit PARACELSE, le mdecinpeut ici recevoir une leon de la nature et en tirer profit pour aider l'tre humain lorsque lesprocessus du plomb acquirent une influence nfaste sur l'organisme.

    Les roches-mres originelles et les diverses veines qui accompagnent la galne environnent leplomb de processus siliciques et calciques. Les grands gisements de plomb sont souvent situsdans des roches calcaires. Les veines des alentours contiennent soit de la calcite (spathd'Islande) ou des minraux semblables base d'acide carbonique, comme la dialogite ourhodochrosite (ferro-manganse), la sidrite et la barytine. Elles peuvent contenir galement duquartz.

    Par rapport au sulfure de plomb, la galne, les autres minerais de plomb restent loin en arriremais ils offrent, malgr tout un grand intrt pour le mdecin et le pharmacien. Ils montrentgalement la parent du plomb avec les processus les plus divers de la nature, auxquels nouspouvons relier certains processus l'intrieur de l'organisation humaine.

    La crusite, un carbonate de plomb, vient en seconde ligne par son importance. On la trouvesurtout au Congo et elle montre de splendides cristaux grillags par un ensemble de poutrelleset de btonnets. Ils rappellent par leurs formes les fins trabcules des os. Les cristaux decrusite sont semblables, en leur structure, l'aragonite, un carbonate de calcium secristallisant partir de solutions chaudes. Ici, apparat une premire relation du plomb avecl'lment de la chaleur. Beaucoup d'autres s'y ajouteront.

    Ensuite, vient la pyromorphite, plomb base d'acide phosphorique contenant du chlore. Ceminral prsente une structure semblable celle de l'apatite, ce qui dmontre une relation desprocessus plombiques avec ceux du calcaire car lapatite est un phosphate de calcium naturel.Par ailleurs, l'apatite qui transperce de fines aiguilles les roches ruptives, comme le basalte ,est frquemment imprgne d'une fine substance de plomb.

    La nature tisse constamment des liens du plomb au calcaire, tant au carbonate de calciumqu'au phosphate de calcium Ils sont visibles notre regard spirituel et nous les retrouvons dansla formation osseuse de l'organisme humain. Les minerais de plomb suivants sont plus rares :

    La plattnrite, un oxyde de plomb, correspond au minium artificiellement produit par l'homme.L'anglsite,un sulfate de plomb, est forme de cristaux incolores, brillants comme le diamant.La crocose, un chromate de plomb, nomm aussi plomb chromat rouge, forme des cristauxd'un rouge hyacinthe, trs brillants galement.La crasine, ouplomb corn, est forme par unmlange de carbonate de plomb et de chlorure

    de plomb prsentant une coloration ver; clair.La gumite, hydro-aluminate de plomb ou phosphate de plomb basique contenant de l'alumine,d'un jaune-rougetre aux cristaux en forme de grappes.

    Cependant, en dehors de la galne, tous les autres minerais mentionns ne sont pas desformations originelles, mais sont issus de la galne et justement l o les gisements primitifs ontt touchs par des roches contenant du phosphore ou par des vapeurs rosives, ce quidtache le plomb de ses relations avec le soufre et le lie aux domaines d'action de l'acidecarbonique, de l'acide phosphorique et de l'oxygne.

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    Les processus primitifs de la formation du plomb sont vraisemblablement ceux par lesquels,dans les temps originels de l'histoire de la terre, le plomb a assujetti les processus sulfuriques etles a rabattus dans les profondeurs terrestres.

    Par sa nature, le soufre se rvle tre un lment atmosphrique. Il est en ralit un gaz quis'est densifi par des rapports internes mais qui tend, chaque occasion, retourner dansl'lment atmosphrique. On ne peut le penser qu'en relation avec l'air dans lequel il se dissout

    facilement par combustion. Mais il est galement un lment organique, une composante detoute albumine. Dans la substance minrale, il est maintenu l'tat solide par le calcaire et lesmtaux. Mais le domaine organique est son lment vritable. Il agit en vivifiant et enacclrant les processus mtaboliques. Comme nous le verrons plus tard, le plomb paralyse lesprocessus vivifiants et dificateurs du mtabolisme ; il les dirige vers un durcissement, unecalcification. Au cours des intoxications saturniennes, c'est l'aide de cures sulfuriquesnergiques que l'on doit essayer d'liminer le plomb du corps. Cette interaction entre le plombet le soufre, encore dcelable de nos jours dans les corps vivants, a d possder une formemacrocosmique originelle dans les processus qui jugulrent la prdominance des processus

    sulfuriques et les minralisrent. Nous rencontrons encore trs frquemment ce processusdans les domaines que nous allons tudier. D'autres mtaux y participrent, mais le plomb y pritpart dans une mesure toute particulire.

    Avec les minerais tudis jusqu' prsent, nous n'avons aperu que le ct grossirementsubstantiel du plomb. Dans une forme finement dissmine, il dynamise le corps entier de laterre ; on le trouve dans l'humus, dans les racines des plantes, dans les feuilles et les fruits,dans l'organisme animal et humain. Nous en reparlerons plus loin.

    LE METAL PUR

    Le plomb et lessence de la chaleurLes relations multiples du plomb avec l'lment de la chaleur rvlent beaucoup sur sa nature.On peut trs aisment extraire le mtal de la galne, aprs avoir dissout le soufre. La quantitcalorique permettant sa libration est trs minime, ct de l'nergie qu'exige par exemple lalibration du fer partir de ses minerais. Le plomb n'a pu dvier beaucoup de sa nature mtal-lique lorsqu'il se lia jadis avec le soufre dans la galne. Le plomb est proche de la chaleur,mme en ses proprits mtalliques. Son degr de fusion est de 327C ; il passe l'tat devapeur une temprature laquelle les autres mtaux commencent peine fondre (1555C).Le plomb est trs mou, on peut le rayer avec l'ongle. On peut en faire de minces feuilles , des filstnus ; il n'est pas parcouru par de fortes forces porteuses de la forme, mais il est plastique etmallable. Il s'tend facilement sur le papier. Autrefois les crayons taient faits de plomb. Onpeut aisment le dformer. Un fil de plomb se dchire sous le moindre poids. Il est trs indiqupour recevoir et copier une forme trangre, maispeu appropri pour la conserver. Sous l'effetde la chaleur, le plomb se distend trs facilement et trs fortement pour se rtrcir nouveau

    par refroidissement. Il ragit intensivement aux impulsions caloriques, s'pandant dans l'espaceou se contractant plus que tout autre mtal. Cependant, le plomb est un trs mauvaisconducteur de la chaleur : on peut tenir la main un btonnet de plomb pendant que son autreextrmit fond au-dessus d'une flamme. Le courant calorique s'coule lentement vers l'extrmitfroide, il se bloque, s'enlise, comme un courant d'eau dans une terre sche trs absorbante sebloque et se transforme en marcage. Chaque parcelle de plomb absorbe la chaleur, ne latransmet que parcimonieusement plus loin.

    Que l'on imagine un certain nombre de blocs faits de mtaux divers et models en diversendroits par une chaleur diffrencie de faon former une structure, une organisation

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    calorique. Celle-ci se conservera le plus longuement dans le plomb. Dans l'argent, elle sersorbera le plus rapidement, se confondra. Le plomb oppose une trs forte rsistance aucourant lectrique. Elle peut cependant disparatre compltement aprs un refroidissementintensif par de l'hlium liquide. Pour nos divers mtaux, le rapport de conductibilit du courantlectrique est le suivant :

    Plomb Etain Fer Or Cuivre Mercure Argent

    4,8 8,8 10,0 41,3 57,2 - 61,4Le mercure, en tant que mtal liquide, nest pas mentionn dans ce tableau.

    Il en va de mme pour la conductibilit de la chaleur. Le classement des mtaux sous ce rapportnous est connu. Il correspond galement l'ordonnance spatiale des mtaux. Dans cettesuccession, on peut considrer le mercure part cause de sa fluidit qui le rend mauvaisconducteur de la chaleur et de l'lectricit. A l'tat solide, il devient, au contraire, trs bonconducteur.

    Les autres mtaux n'acquirent les proprits du plomb, mentionnes jusqu' prsent, quelorsqu'ils approchent de leur point de fusion. Le plomb se comporte donc la tempraturenormale comme s'il tait proche de son point de fusion. Dans les conditions terrestres

    ordinaires, il est effectivement solide mais tellement li l'essence de la chaleur qu'il sembleconstamment conduit la frontire de cet tat solide.

    Le plomb et la lumireLe mtal frachement taill nous montre un clat bleutre qui s'teint d'ailleurs trs rapidementau contact de l'air. Cette coloration bleue semble lui avoir valu son nom en allemand (plomb :blei ; bleu : blau). MBLIWOM est une ancienne racine germanique qui lui semble apparente.De l, un pont est jet vers le MOLYBDOS grec.

    De nombreux minerais, beaucoup de sels de plomb, sont considrs par une relation diffrenteavec la lumire ; par leur possibilit extraordinaire de rompre la lumire, ils montrent un jeulumineux semblable celui du diamant ; la lumire qui pntre s'y trouve dissmine un hautdegr. Des faisceaux lumineux dlimits par des zones d'obscurit reoivent lors de leurpassage travers le plomb, une interpntration intensive de lumire et d'ombre, s'extriorisantpar la formation de bordures colores particulirement larges et intenses. Des verres de plomb,cisels la faon des pierres prcieuses (Strass) ressemblent cause de cela au diamant. Cesmmes proprits donnent aux couleurs de plomb si connues, d'une part leur haut pouvoirlumineux, d'autre part leur capacit extraordinaire de recouvrement. Elles ne laissent pastransparatre le fond mais le recouvrent, le "protgent" comme la peau protge un tre vivant.

    Il est intressant de constater que, dans sa relation avec la lumire, on peut comparer le plomb l'argent. Ces deux mtaux rvlent ainsi leur polarit. Les sels d'argent sont directement

    sensibles la lumire ; la lumire libre en eux le mtal, lequel, par la coloration de la lumire,peut devenir lui-mme color et parcourir toutes les couleurs du spectre. Les sels de plomb nesont pas modifis par la lumire, mais la modifient. En leur substance, ils la mettentintensivement en rapport avec l'obscurit et font apparatre des couleurs satures et constantes;corporisation durable de cette interaction. Dans les sels d'argent, la lumire signifie unetransformation de la substance ; dans les sels de plomb, elle signifie une manifestation sensible.

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    Le plomb et lessence du son / le plomb et les phnomnes chimiquesCes deux domaines de manifestation sont rassembls ici car le rsultat d'investigationsspirituelles montre que le domaine des forces se rvlant dans les processus chimiques est lemme que celui que dvoile l'essence du son dans les phnomnes sonores. D'une part, cetteessence se dploie dans l'lment liquide qui reprsente son lment propre et apporte l'ordreet l'harmonie dans les processus chimiques de la transformation des substances ; d'autre part,elle agit en tant que force formatrice ordonnatrice dans le monde sonore. La chimie est la

    musique intrieure de la substance. Dans le son, certaines proprits intrieures de la crationde la substance deviennent audibles. Approfondir ce phnomne dpasserait ici le cadre denotre tude. Nous indiquerons seulement l'ouvrage du Docteur G. WACHSMUTH : "les forcesformatrices thriques dans le Cosmos, la Terre et l'Homme".

    Le plomb n'est pas un mtal sonore ; en lui, le son s'amortit. Il manque au plomb une certainestructure intrieure ; une oscillation harmonieuse en laquelle le monde sonore pourrait sedployer. Seul le refroidissement par de l'air liquide donne une cloche de plomb la possibilitde rsonner, de mme qu'un alliage avec du calcium. Par le rsonance, nous essayons demettre le plomb en mouvement ; mais elle se fige aussitt en sa sphre ; toute oscillation, toutmouvement se paralyse. C'est pourquoi les btiments levs sont construits sur des fondationsde plomb, afin d'attnuer toute oscillation possible.

    Sur le plan chimique, le plomb agit galement en paralysant, en figeant tous les contactsprovoqus par des agents chimiques. Il se combine facilement avec les lments, avec lesacides et les bases, mme les plus faibles, en quoi se manifeste sa nature non noble.L'oxygne, l'acide carbonique, l'humidit attaquent dj la surface lisse du mtal. Le plomb nepeut rsister eux influences chimiques. Lorsqu'il est atteint et se combine, il forme dessubstances insolubles, lourdes et se ferme chimiquement man des processus ultrieurs.Aucun autre mtal n'a une semblable tendance former des combinaisons insolubles. Ontrouve donc peu de sels de plomb solubles. Il se "calcifie" en son chimisme. Une telleexpression est d'autant plus justifie que le plomb montre, en tout son comportement chimique,une grande ressemblance avec le calcium et les mtaux du groupe du calcium, par exemple lebaryum.

    L'anglsite, sulfate de plomb naturel, est semblable en sa structure la barytine, le sulfate debaryum. La crusite, carbonate de plomb, est semblable l'aragonite, carbonate de calcium.Comme le calcium, le plomb entre, avec l'acide silicique, dans la formation du verre, ce qui rendpossible la fusion des verres de plomb, du cristal de plomb. Inclinant vers le calcaire en sesproprits , le plomb se montre "bivalent" comme tous les mtaux du groupe du calcium. Commele calcium, le plomb se combine galement avec le sucre en saccharates, une proprit quenous pourrons approfondir sa juste valeur en considrant les processus plombiques dansl'organisme humain. Mais il existe galement des combinaisons de plomb ttravalentes. Celles-ci ressemblent cette fois une substance tout fait polaire avec le calcaire dans la nature : lasilice. Les proprits chimiques du plomb s'tendent ainsi entre le calcaire et la silice.

    Le plomb et les processus radioactifsL'existence terrestre est apparue la suite d'une puissante densification partir des forces duCosmos. Ceci a conduit la formation de substances d'une extrme densit , reprsentant lepoint culminant de cette solidification. Comme nous l'avons dj mentionn, le processus dedveloppement de la terre a dpass son point central et nous nous trouvons dj devant lespremiers symptmes d'une "ddensification", d'un commencement de dgradation. Nouspouvons les voir au visage extrieur de la terre qui, selon certains scientifiques reprsente unimmense champ de ruines, mais galement aux processus intrieurs telle que la dgradation

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    radioactive de la matire.

    L'uranium, le thorium, substances extrmement denses; sont en mme temps le point de dpartdes processus de devenir naturels de la substance. Les forces de dgradation radioactives se dgageant d'elles provoquent de continuelles transformations de substance en d'autreslments dans lesquels, d'une part de la matire disparat, se trouve anantie et d'autre part sedveloppe une sorte de rayonnement non substantiel, impondrable.

    Actuellement, se forment moins de substances de base denses que des tats soutenant cesprocessus de dgradation. On peut citer parmi eux diffrents isotopes de plomb radioactifs. Peu peu, tout ce processus radioactif de dgradation se terminera dans la formation de plomb nonradioactif, tout au moins dans la phase actuelle du devenir de la terre. En considrant cesphnomnes, on est amen penser que le plomb n'est pas une substance proprement parlermais un tat un processus latent. Plus un minral radioactif est ancien, plus il contient de plomb.Dans le plomb se rvle son ge.

    C'est la raison pour laquelle nous trouvons galement du plomb des endroits tout diffrents deceux dcrits au dbut du chapitre, mme si les quantits sont minimes par rapport auxgisements de galne. Ce sont les gisements des minerais d'uranium et de thorium.

    Le plomb contient plus d'isotopes radioactifs que tout autre lment ; il est troitement li auxprocessus radioactifs de la nature. STEINER a caractris un jour le plomb dans les termessuivants : "pensez l'endroit o reposent dans la terre les plus puissantes forces dedgradation, l o l'on trouve le radium, dehors ; dans le Cosmos dans le plomb en lequel ellessont concentres, se prparent les forces de dsintgration les plus violentes. Si vous faitespntrer le plomb dans l'organisme vous faites entrer celui-ci directement dans les forces dedgnrescence de l'univers. Nous avons vritablement dans le plomb un moyen trs actif pourveiller les forces de dgradation". Lors de l'observation des processus plombiques dansl'organisme humain, nous approcherons encore davantage de ce ct de l'activit du plomb.

    Le plomb dans la sphre sociale

    Notre mtal tait dj connu de l'Antiquit. Les Phniciens en firent le commerce , les Grecs lerecherchrent pour sa teneur en argent. Mais seuls les Romains l'utilisrent plus largement ; ilsse servirent du fil plomb, fabriqurent des balles, des tuyaux, des cercles de tonneaux, despingles cheveux. Ils acquirent ainsi galement de l'argent. Des tuyaux de plomb menaientl'eau dans les maisons et ce peuple sobre, domin par la raison, assimilait de fines traces deplomb avec son eau potable. En petites doses, le plomb renforce les forces de la conscience.Nous en reparlerons plus loin. L'oxyde naturel de plomb, la cruse et le minium taient sansdoute connus. Tout comme aujourd'hui encore, le plomb romain tait originaire d'Espagne, l'Ouest du monde culturel de jadis. A l'poque de TITUS, 50.000 esclaves travaillaient dans lesmines d'Espagne. Au Moyen Age; l'Allemagne, la Bohme et la Hongrie taient les principauxpays fournisseurs de plomb. Cette exploitation augmenta soudain, dans une mesure

    insouponne, lorsque vinrent les temps modernes provoqus par le dploiement de laconscience.C'est seulement partir de cette poque de dcouvertes que l'on emploie le plomb aumaximum. On utilise sa mallabilit pour la fabrication du fer blanc servant faire des boite, destubes. Sa facilit de fusion permet la fabrication de fil plomb, de sondes marines, decaractres d'imprimerie. Bien que le plomb soit trs attaquable, mais par cela mme prsentantdes combinaisons trs insolubles et trs stables et par suite des enveloppes protectrices dureset denses, on l'utilise dans l'industrie chimique pour la fabrication des alambics, desrefroidisseurs et des rcipients pour le transport des acides, etc... Les cbles marins sont

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    protgs par des gaines de plomb. La grande capacit de recouvrement des couleurs de plomb,ainsi que leur constance permet de soustraire les demi-mtaux aux attaques de la rouille.

    Mais on ne peut citer tous les emplois du plomb qui ncessiteraient, eux seuls , un volume.D'autres effets du plomb font se manifester une activit professionnelle intense. Beaucoupd'employs vivent en contact continuel avec le plomb. L'air de beaucoup de villes est empli desubtiles vapeurs de plomb. L'essence d'auto; contenant du ttrathyl de plomb comme

    antidtonant empchant l'essence d'exploser trop rapidement lors de la compression dans lecylindre.

    Tant de contacts troits avec le mtal saturnien ont un effet connu ou mconnu. On connat lesinfluences nocives des petites doses de substances contenant du plomb et qui s'avrent sinfastes dans l'intoxication saturnine chronique. On aimerait appeler effets mconnus lesactions mtalliques aiguisant la conscience et provoques par des quantits infinitsimales deplomb auxquelles sont assujettis, par exemple, les typographes. R. STEINER attira un jourl'attention sur leur rle important dans les mouvements ouvriers. En de si petites doses, agissantlonguement, le plomb renforce subtilement certains processus de dgnrescence permettantun renforcement de la conscience. Inconnu est encore galement l'effet des subtiles quantitsde vapeurs de plomb respires. L'augmentation ducancer du poumondans les grandes villes

    est peut-tre un premier avertissement. Il faut penser que cette manire d'utiliser le plomboccupe dj le quatrime rang dans l'emploi gnral de ce mtal. On pulvrise annuellementdes milliers de kilogrammes de plomb dans l'atmosphre.

    Le plomb et le monde vgtalOn trouve du plomb en petite quantit dans toute terre arable et galement dans toutes lesparties des plantes qui y poussent, bien que chaque espce vgtale en absorbeindividuellement des quantits trs variables. Si la concentration en plomb est trop forte, il existedes phnomnes d'ankylose qui peuvent mme aboutir des plantes naines. Sur le planphysiologique, la respiration est galement demi paralyse. Le plomb s'accumuleparticulirement dans les racines. Les animaux peuvent s'intoxiquer en mangeant des plantestrop riches en plomb. Le mas, la crale la plus importante de l'Ouest, de l'Amrique, est lemoins endommage par le plomb, inversement au bl et les jeunes plantes le sont davantageque les plus vieilles.

    Des essais, faits partir des indications de R. STEINER, donnrent des rsultats intressants.La question fondamentale tait de savoir s'il tait possible de rendre apparentes certaines forcesformatrices en relation avec le plomb, en les faisant pntrer dans les forces thriques de laplante. Physiquement, la plante est un reflet des forces formatrices vitales. Elle rend visible auxsens la nature supra-sensible. Les forces structurantes de la terre et du Cosmos agissant dansune contre deviennent apparentes dans les couleurs et les formes de son monde vgtal. Lapesanteur agissant sur une fleur en croissance apparat dans la transformation de la forme, parexemple, d'une clochette poussant perpendiculairement la tige et dont la structure se

    ddouble, prsentant une lvre suprieure et infrieure.Pour rendre visibles les forces du plomb, on mlangea l'air entourant certaines plantes, defines traces d'une combinaison de plomb volatile (du ttrathyl de plomb). Aprs un certaintemps, les feuilles se recroquevillrent en forme de demi-cylindres et dprirent la pointe etsur les bordures. Des cellules de la tige prirent une forme conique et formrent desexcroissances qui dprirent. Une vitalit prolifrante tait apparue par endroits.

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    Lorganisation humaine et le plombLorsque, l'aide des mthodes analytiques modernes nous observons la rpartition du plombdans l'organisme humain, nous constatons une analogie avec celle du grand organismeterrestre. Le plomb y existe en une dilution extrmement fine. Mais il s'accumule en diversorganes, est attir par eux et s'y densifie. Nous le trouvons en cet tat dense dans les os , maisgalement dans les calcifications pathologiques comme les calculs biliaires, rnaux etbronchiques. On pourrait appeler calculs mtalliques une certaine sorte de calculs biliaires,

    contenant en dehors du calcium, du strontium et du magnsium, du cuivre, du zinc,frquemment un peu d'argent et rgulirement du plomb. Dans ces organes, le plomb sedensifie jusqu' former une substance ; inversement, dans d'autres organes il se trouve dans untat de dilution extrme peine dcelable, mais avant tout dans le sang.

    Une telle rpartition prsente tout d'abord une nigme, la mme que la rpartition du plombdans l'organisme de la terre. En l'tre humain, cette nigme se trouve plus vite rsolue car cetterpartition montre une relation trs frappante avec l'essence de la chaleur. La description desphnomnes inorganiques a dj rvl la sensibilit du plomb vis--vis de tous les effetscaloriques. Dans l'tre humain, on s'aperoit que les organes trs pntrs de chaleur, commele sang, ne reoivent du plomb que finement dilu et ne permettent pas qu'il s'y densifiesubstantiellement. Par leur diffrentiation, les rapports caloriques de notre organisme

    reprsentent une vritable organisation que l'on peut appeler "organisation calorique". L'esprithumain s'y structure en Moi et structure galement toute la corporit physique. L'augmentationde la temprature d'un organe en cours de croissance tend former l'organe dans le sens d'uneactivit dissolvante. Inversement, une diminution calorique organique laisse apparatre desorganes tendant la mort, assujettis la solidification et pouvant ainsi servir d'organes demaintien. Nous trouvons cette sorte de structure dans la formation osseuse et, dans cessecteurs le plomb apparat sous forme de substance.

    A ces effets physiologiques, s'ajoutent les activits animiques et spirituelles. L'tre humaindessine en lui une vritable image du plomb . Lorsqu'un tre bien portant absorbergulirement et pendant assez longtemps du plomb, un tat d'me mlancolique se manifestealors suivi de vertiges et de maux de tte allant de l'arrire du crne vers l'avant. L'acuitsensorielle diminue. Des modifications physiques interviennent, signes de l'intoxicationsaturnine. Le nerf optique dgnre, cet tat peut s'aggraver jusqu' la ccit, tout au moinspassagre. Les muscles s'ankylosent, se raidissent, les cellules musculaires font place au tissuconjonctif en surnombre. Les mouvements s'alourdissent, sont contracts. Les articulationsdeviennent douloureuses. Le pouls se durcit et se ralentit. Les membres sont froids. Lesorganes respiratoires ragissent par de l'enrouement, une toux sche, le rhume de cerveau.Une scheresse anormale s'empare, au niveau de la bouche et du pharynx, de la sphre de ladigestion : il en rsulte de l'arophagie, de l'arocolie, de la constipation. Le mtabolisme separalyse. Des spasmes douloureux existent particulirement dans le secteur de la vessie,provoquant une rtention d'urine.

    Le plomb en relation avec les lments constituants ltre humainLorsque nous voulons comprendre la relation d'une substance avec l'tre humain, nous devonsd'abord nous poser une question : quel organe spirituel s'empare d'elle ?Nous avons mentionn dans l'introduction que l'ensemble de l'tre humain est form par quatrecorporits : les corps, physique, thrique (ou forces vitales formatrices), astral (ou forcesanimiques) et le Moi. Ces quatre corporits existent et sont actives en chaque organe ; enchaque fonction organique, mais en proportion variable. Lorsque nous faisons la dcouverte dela relation d'une substance avec l'un de ces corps, nous pouvons alors suivre son parcours travers l'organisme.

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    Chaque substance naturelle possde ses forces et ses proprits Celles-ci rayonnent de sonexistence substantielle et l'affirment. Dans une totalit organique comme l'ensemble de l'trehumain, elle doit perdre ses forces et ses proprits et subir l'emprise de cette totalit. Pour unorganisme, une substance est importante par sa facult de rceptivit. En elle, le dtermin doitfaire place une nouvelle dtermination possible.

    Le plomb est-il en accord avec la nature de la corporit physique ? Nous avons vu que celle-ci

    dgnre, se dgrade sous leffet du plomb. Dans le domaine des forces vitales, l'organismehydrique tend au desschement et la paralysie. Les forces astrales, lies l'organisationgazeuse, manifestent des spasmes, des contractions et provoquent, sous l'action du plomb, desblocages d'air accompagns d'tats douloureux. Le plomb n'a donc pas une parent particulireavec ces trois corporits. Sa dynamique ne s'accorde pas avec leurs impulsions.

    Les processus de lorganisation du Moi et les processus du plombLe Moi est un organe spirituel. Son activit et son essence ne peuvent tre saisis que sur unplan spirituel. R. STEINER dcrit ainsi les activits de l'organisation du Moi : "Elle vitentirement dans un tat calorique. Elle agit sur la substance en levant ou abaissant le degrde chaleur d'un organe en dveloppement. Lorsqu'elle le diminue, elle fait apparatre unprocessus de durcissement et des substances inorganiques formant la base de la formation

    osseuse. Des substances saliques deviennent actives. Lorsque au contraire elle l'intensifie, desorganes se forment dont lactivit consiste en une dissolution de la substance organique, en satransformation en lment hydrique ou gazeux ... On peut admettre que lorganisation du Moi netrouve pas toujours en l'organisme un dveloppement assez important de chaleur pour quel'augmentation de l'tat calorique des organes qui le ncessitent puisse s'ensuivre dans unemesure suffisante. Il en rsulte que des organes dont l'activit devrait se diriger dans le sens dela dissolution, de la combustion, s'garent dans l'activit durcissante. Ces tendances, sainesseulement dans l'ossature sont pathologiques dans tous les autres secteurs ... Les vaisseauxsanguins se sclrosent facilement, imitant l'activit formatrice des os. L'organisation du Moi estalors partiellement chasse de ce systme organique."

    R. STEINER caractrise encore autrement l'organisation du Moi : "dans le domaine matriel, onpeut reconnatre l'organisation du Moi dans la prsence du sucre. L o se forme du sucre leMoi agit en orientant la corporit vgtative et animale vers un tat plus humain. Le sucreexiste dans le sang. Contenant du sucre, le sang - circulant travers tout le corps - y faitpntrer l'organisation du Moi." Le Moi s'empare donc essentiellement des processus caloriquesde l'organisme et les structure en une organisation calorique. Il les augmente ou les diminue enun quilibre harmonieux. Le sang et les os forment deux polarits de cette organisation.

    Mais revenons au plomb et sa relation avec l'essence de la chaleur. Il se distend paraugmentation calorique ou se contracte par refroidissement plus que tout autre mtal. Sonrapport interne avec le calcaire et le durcissement de ses solutions saliques, ainsi que sacapacit de se combiner avec le sucre, sont des proprits qui viennent la rencontre de la

    dynamique du Moi. Reu dans l'organisme, il existe dans la chaleur du sang en un tat dedilution maximale et s'accumule, par contre jusqu' une densit substantielle partout o le Moi,par attnuation des processus caloriques, a dtermin des organes pour une solidification et undurcissement. Le plomb porte en lui des tendances dgnratives et durcissantes, mais sur leplan physiologique, ces tendances sont des impulsions structurantes de l'organisation du Moi ;sur le plan pathologique, elles dploient une vie propre qui comprime ces impulsions.

    Le ple thrapeutique du plombEn ce qui concerne le plomb en tant que remde, des lignes directrices ressortent de ce quiprcde. Pour cet emploi, on ne le laissera videmment pas dans son tat naturel ; des

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    processus pharmaceutiques correspondants devront intervenir afin qu'il soit adapt auxintentions de l'essence du Moi et puisse les renforcer dans l'organisme lorsqu'elles sont tropfaibles.

    Le droulement de notre vie est essentiellement caractris par une pntration progressive denotre nature physique et thrique par notre essence animique et spirituelle. A chaque poquede notre vie, un quilibre dtermin entre nos diffrents corps doit s'tablir. Il existe dj lors de

    notre incarnation dans l'existence terrestre. Le physique-thrique doit tre ainsi structur qu'ilpuisse tre le porteur de l'individualit astrale et spirituelle de l'tre humain correspondant. LeMoi et le corps astral s'adonnent dabord si bien cette tche de structuration, se cachentderrire elle, s'immergent si totalement dans les enveloppes corporelles qu'ils forment etprparent, qu'ils ne peuvent tout de suite rvler leur nature propre, leur vritable essence. LeMoi n'apparat d'abord dans le physique-thrique que sous forme de reflet, en tant "qu'espritdifiant son corps". Lorsque, dans la corporit, le Moi ne peut former quun reflet incomplet delui-mme, il s'ensuit certaines maladies infantiles. Par exemple, l'organisme du petit enfant,rest trop fluide, trop parcouru d'un excs de chaleur, peut retarder les processus desolidification et de calcification, ncessaires pour permettre plus tard au Moi d'apparatre dans lastructure physique.

    Le spirituel-animique s'exprime dans le systme osseux, dans le squelette, sous forme destructure ; dans le sang, en tant que dynamique. Les processus d'dification, de rgnrationpeuvent prolifrer et repousser ainsi les forces de structuration. Le plomb peut alors devenir unremde important et incorporer l'organisme les forces de dgnrescence ncessaires quifaciliteront l'incarnation du Moi et des forces animiques.

    Lorsque le processus d'incarnation est suffisamment dvelopp, alors commence , d'abord toutdoucement, puis dans une mesure croissante, le processus oppos : le spirituel-animique quiemplit le corps de ses lois et le structure afin de s'en faire un instrument, se libre lentement, parpaliers, de cette corporit et l'utilise. Le Moi commence peu peu apparatre en son essenceoriginelle particulire. Le premier pas important est le changement de dentition ; l'enfant atteintl'ge scolaire. Le Moi se saisit de plus en plus consciemment, acqurant la "conscience de soi",et apprend se servir de son corps comme d'un instrument.

    Ceci reprsente dj un commencement de dsincarnation. Elle mne au dveloppement puisau vieillissement. Sur cette voie, le Moi doit devenir un guide, devenir de plus en plus conscientde sa spiritualit cependant que le corps physique, son instrument, se dgrade. Il est imprgnpar les produits minraux de la dgnrescence. La calcification atteint un certain degr. Enrelation avec cette minralisation existe un certain refroidissement. Les processus germinatifsde la vie sont attnus ; le physique entre dans son tat automnal et hivernal. Plus les fonctionsintroduites par les forces astrales s'teignent, plus ces forces astrales se librent. Elles doiventencore tre saisies et matrises par le Moi, mais en dehors du corps. Lorsque le Moi peutcontinuer se dvelopper, n'est plus port par le corps ; la vieillesse signifie un palier suprme,

    le fruit de la vie humaine, Ainsi, la monte du spirituel compense le dclin de la corporit.Lorsqu' cette poque de la vie le Moi :ne peut continuer se dvelopper il se produit .alors unehypertrophie des forces astrales librs.

    Au cours des annes, l'me se dtache de ses liens avec le corps. L'merveillement, la douleuret la tristesse ne s'extriorisent plus dans l'acclration de la respiration, dans le battement dupouls. Lorsqu'elle est saisie et faonne par le Moi, l'me est domine et rflchie, maisgalement plus puissante. Son contenu est transform, le Moi le mrit en fruit qu'il pourra unjour emporter dans l'ternit.

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    Mais sur ce seuil, l'tre humain peut chouer. L'me se librant du corps et ne s'introduisant pasdans la spiritualit du Moi, peu se rvler lunatique, bute, sclrose, fantasque, hypertrophiantses forces. L'Esprit ne la reoit pas dans sa sphre, elle perturbe le physique auquel elle estdevenue trangre. Elle devient alors un lment de dgnrescence dmesur non guid parle Moi, renforant les tendances la minralisation des organes ; le corps, affaibli par l'ge, nepeut maintenir en vie ces substances tendant vers la mort. La tendance la forme, normaledans l'ossature, s'tend tout l'organisme et provoque, par exemple, des dpts calcaires dans

    les parois vasculaires des artres.

    Sous la forme d'une prparation approprie, le plomb agit dans le sens d'une dgnrescencedomine par l'organisation du Moi ; il combat les tendances dgnratives hypertrophies del'astral ; on trouvera en lui un remde contre l'artriosclrose. R. STEINER a t le premier indiquer cet emploi du plomb. Il a galement conseill un mlange de plomb; de miel et de sucrepour renforcer certains processus caloriques dtermins. Le plomb peut ainsi devenirl'instrument particulier de l'essence du Moi.

    Un autre remde base de plomb est fourni par le minium. Il est efficace contre l'alcoolisme. Leraisin, fruit de la vigne, mrit dans la chaleur cosmique et, par sa forte teneur en sucre, atteint lasphre du Moi. Lors de la fermentation, le sucre se transforme en alcool passant directement

    dans le sang et y provoquant une raction oppose au Moi. Le Moi devient alors impuissant, ilperd sa fonction de conscience, les forces astrales succombent aux illusions. Celles-ci se fixentsous forme de passions dans l'astral. Les organes spirituels se trouvent ainsi trop fortement lis la corporit. Le plomb tempre ici aussi l'hypertrophie des forces astrales, renforcel'organisation du Moi et veille de l'antipathie l'gard de l'alcool.

    Largent, antagoniste du plombEn doses minimes le plomb obtient l'action dgnrative juste de l'organisation du Moi. Mais, s'ilagit trop fortement, le corps dgnre de faon intensive et se dgrade. Dans la vie culturellemoderne, l'emploi du plomb se gnralise de plus en plus et augmente le danger delintoxication saturnine sournoise.

    L'argent permet d'agir l'encontre de ce danger. On doit galement R. STEINER d'avoirindiqu certaines prparations base d'argent, extrmement utiles dans l'industrie du plomb, etstimulant dans l'organisme de processus opposs l'action du plomb. Nous avons djrencontr dans la nature l'antagonisme plomb - argent ; nous le retrouvons un palier suprieurdans l'organisme humain.

    Ici se referme le cercle de nos observations sur l'existence du plomb dans la nature le mondevgtal et l'organisme humain. Tout phnomne naturel recelant une intriorit agissante, nouspensons avoir donn une "image de l'essence du plomb".

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    LETAINLa rpartition de l'tain sur la terre suit des lois tout autres que celles qui gouvernent le plomb.Le nombre des gisements est bien plus restreint. On le trouve rarement l'tat pur,essentiellement sous forme de minerai, et une seule sorte prdomine : la cassitrite. On peutencore mentionner la stannine, extrmement rare.

    La plus grande partie de l'tain est originaire de lEst : les provinces du sud-ouest de la Chine,

    de la Birmanie, la Malaisie et les les Banka et Billiton. A l'antipode de ces gisements, nous entrouvons d'autres, venant au second rang par leur importance : en Bolivie. Au troisime rang,nous avons en Afrique, la rgion du Nigeria ; au quatrime rang lAustralie, avec le Queensland,la Nouvelle Galles du Sud et la Tasmanie. Viennent ensuite les anciens gisements europensde Cornouailles et les mines de Bohme et de Saxe si importantes au Moyen Age. Si l'onconsidre les plus fortes concentrations d'tain, on est amen nommer ce mtal un mtaltropical.

    Si l'on coupe la sphre terrestre en son point central avec le plan de sa trajectoire autour dusoleil -l'cliptique- on obtient des parallles inclines de 23,5 par rapport l'quateur. Nousvoyons alors que divers gisements d'tain sont groups autour de l'un de ces parallles etordonns selon une certaine symtrie. Ce cercle passe exactement par les gisements d'tain de

    la Bolivie : LA PAZ, ORORO, POTOSI. En Afrique, il traverse le Nigeria ; en Asie, la Birmanie.Au Sud, les gisements d'Australie et de Tasmanie s'en trouvent une distance gale celledont en sont spars, au Nord, les petits gisements espagnols et portugais, ainsi que ceuxd'Angleterre, de Saxe et de Bohme. Si la terre tournait sur elle-mme perpendiculairement satrajectoire autour du soleil - comme seule le fait la plante Jupiter - et dviait son axe de 23, leple Nord se trouverait dans la rgion du Barensee au Canada, et la terre possderait ainsi uneceinture d'tain, de mme qu'une ligne d'tain dans les zones Nord et Sud. Sur le planquantitatif, l'tain se rpartit de la faon suivante :

    - les gisements asiatiques : environ la moiti- les gisements amricains : environ le cinquime- les gisements africains : environ le sixime- les gisements australiens : environ le dixime- les gisements europens : le reste

    Les minerais dtain

    La cassitriteLa cassitrite, le plus important minerai d'tain, est le dioxyde d'tain SnO2. Elle contient 78,6%d'tain. Inversement au plomb, ce minerai principal ne prsente pas une combinaison avec lesoufre, mais avec l'oxygne. Pour comprendre l'tain, nous allons devoir suivre les voies del'oxygne. La cassitrite ne donne pas une impression mtallique comme la galne, mais pluttcelle d'une pierre prcieuse. Tout au moins, lorsqu'elle apparat sous la forme d'un cristal

    limpide, brillant comme le diamant. Elle est, cependant, le plus souvent teinte de brun et denoir par des traces de fer et prsente une analogie avec le quartz, malgr la forme un peudiffrente du cristal (ttragonal au lieu d'hexagonal), prsentant une grande duret et un clatvif. Parfois, elle apparat aussi en des formes stries, filamenteuses (cassitrite fibreuse). Lorsde l'tude du plomb, nous avons abouti trs rapidement au calcaire ; avec l'tude de l'tain,nous approchons l'acide silicique. La formule de la cassitrite est SnO2 ; celle de la silice estSiO2. Celle-ci existe sous forme de cristal de roche, mais galement sous forme de couchesd'agate. En considrant les proprits chimiques de notre mtal, nous trouverons encorebeaucoupd'analogie entre l'tain et la silice.

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    L'tain est essentiellement recel en la roche primitive la plus ancienne, si transforme soncontact que l'on a souvent parl de granit d'tain. Le granit est form de la triade harmonieusedu quartz, du feldspath et du mica. L o se glisse un filon d'tain, le feldspath est perturb, lacassitrite prend sa place. Un mica particulier remplace le mica ordinaire. En mme temps,apparaissent la tourmaline, la fluorine, le topaze prcieux, apparents aux pierres prcieuses,ainsi que des minraux contenant du fluor et accompagnant le filon d'tain. Tout l'entouragetend la formation de topazes. L'apatite s'y ajoute. Ainsi, ressort la parent de l'tain et de la

    silice.

    La stannineLa stannine est le second minerai d'tain par l'importance. Il reste cependant loin derrire lacassitrite. C'est une combinaison de cuivre, de fer, de soufre et d'acide stannique. Ici, l'tainforme un acide; mais le soufre remplace l'oxygne, adoptant cependant dans cette combinaison,une fonction analogue celle de l'oxygne.

    La stannine est beaucoup plus tendre que la cassitrite ; sa teneur en cuivre est de 29,6 %,enfer de 13% et en tain de 27,6%. Nous avons affaire ici un minerai en lequel le fer et le cuivrese rencontrent dans la sphre du soufre et pntrent l'tain de cette interaction, fait trsimportant pour le mdecin l o il voudrait guider les processus de l'albumine, toujours stimule

    par le soufre, travers les voies de la formation sanguine par l'intermdiaire du cuivre et du fervers les domaines d'action assujettis l'tain ; ce qui pourrait avoir une grande significationdans le domaine du foie. Extrieurement, la stannine a un aspect mtallique d'un jaune-brun,comme d'autres pyrites. La stannine est le minerai principal des gisements boliviens.

    Ltain en tant que mtalL'tain possde un clat argent d'une coloration lgrement jaune. Il est constant et donnepresque l'impression d'un mtal prcieux. Lorsque nous essayons de le dcrire nous nousperdons bientt dans de curieuses contradictions. Il est te