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Les bonnes adresses pour savourer le Vin p.4 / p.7 / p.9 / p.12 / p.16 L’Escoubo, le seul magazine d’informations générales de votre terroir L’Escoubo, le seul magazine d’informations générales de votre terroir Trimestriel gratuit n°19 - Mai 2007 Gard rhodanien, Haut-Vaucluse, Drôme provençale, Ardèche méridionale, Massif des Alpilles La vie des gens au cœur de notre terroir Connaître et découvrir au cœur de notre terroir Les joyaux de la garrigue p.8 L’ESCOUBO Magazine

L'escoubo n°19 - mai 2007

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La vie des gens au coeur de notre terroir :Gard rhodanien, Haut-Vaucluse, Drôme provençale, Ardèche méridionale

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Page 1: L'escoubo n°19 - mai 2007

Les bonnes adressespour savourer

le Vin p.4 / p.7 / p.9 / p.12 / p.16

L’Escoubo, le seul magazine d’informations générales de votre terroirL’Escoubo, le seul magazine d’informations générales de votre terroir

Trimestrielgratuitn°19 -

Mai 2007

Gard rhodanien, Haut-Vaucluse, Drôme provençale, Ardèche méridionale, Massif des Alpilles

La vie des gens au cœur de notre terroir

Connaître et découvrirau cœur

de notre terroir

Les joyaux de la garrigue p.8

L’ESCOUBOMagazine

Page 2: L'escoubo n°19 - mai 2007

Cet objet de forme curieuse, pourrait avoircomme nom : « tête de lapin », si nous le regar-dons de gauche à droite ou « tête de canard » si

nous le regardons de droite à gauche.De belle facture, le fer est de forme compliqué. Polibrillant, le manche a dû ressentir souvent l’étreinte dela main de l’homme.Avant de lire la réponse page 15,sachez que si cet objet n’est plus utilisé aujourd’hui,il contribua jadis à produire les meilleurs crus denotre terroir.

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À quoi ça sert ?

>> SommaireREPORTAGESJuliette Laurenci « La fée du logis »P 05Les joyaux de la garrigueP 08-09Il répare le tempsP 13

STAGESJasmine Bloch : Artiste PeintreP 05

SPORTSLa coupe des Mômes : 2 et 3 juin 2007P 7

VINSUne invitation à la découverte des Côtes du VentouxP 04-16La Courtoise au cœur d’une région baignée de soleil et balayée par le Mistral P 07Temps forts à la Cave les Coteauxde VisanP 09Les 1ères réjouissances médiévalesde la Cave la SuzienneP 12

Aux portes de la Provence, laissez-vous entraîner par l’authenti-cité d’un village provençal né d’une passion.

Grâce aux santons renaissent les métiers d’autrefois et revivent lessaynètes des plus belles histoires des écrivains de la Provence telsque Giono, Pagnol, Daudet.

Santons et Saveurs

Santons et Saveurs, c’est éga-lement des produits de larégion comme les amandes, lesfruits secs, le nougat, les jus defruits, les vins, à découvrir etdéguster direct producteur.

De décembre à fin janvier :Exposition de la crèche de NoëlOuvert de mai à fin janvier.Accueil de groupe sur réserva-tion.Tél. : 04 75 04 63 65 Fax : 04 75 98 76 47

1er Salon Fnac du livre en régionSéance de dédicaces des écrivains de la région PACA : Polar, Romans, Gastronomie, BD,Histoire... cet après-midi mettra en lumière la diversité de la création éditoriale de notrerégion.Samedi 9 juin, de 15h à 19h au Forum de la Fnac19 rue de la République - 84000 AvignonRetrouvez les rendez-vous de la Fnac Avignon sur : www.fnac.com/avignon

À L’HONNEURPrix Marc Golay 2007 : Marc OlivierP 14

BRÈVES DE TERROIRLes raconteurs de grand cheminau cœur de nos villagesP 6Roi du ballon rond, chevalier desCôtes-du-Rhône et aujourd’huiprésident de l’UEFAP 6

FLEURS & TERROIRLes conseils deChristopheP 11

HISTOIRELe chemin de Saint-Jacques de CompostelleP 11

LITTÉRATURELa nouvelle P 10

POÉSIEPoème d’Orangerac « Le vieux tiroir »P 6

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Chères lectrices,chers lecteurs,

Je suis en colère ! Quand jepense aux résistants, auxmaires qui passent unebonne partie de leur vie auservice de leurs conci-toyens, aux pompiers quin’hésitent pas à se lancerdans les flammes pour sau-ver une vie, aux médecinsqui en sauvent tous lesjours, aux infirmières et àtant d’autres qui œuvrentgratuitement dans l’ombrecomme ses femmes quis’occupent d’une famillenombreuse avec toutes lesgalères qui en découlent,alors je dis OUI ! Je dis oui,ils méritent tous la Légiond’Honneur ! Mais s’il vousplait, pas un artiste ! Parceque si paraître sur lesplanches et se délecterd’une salle qui applauditpour une heure et demie despectacle à 200 euros laplace ou si avoir rejoué dixfois la même scène parcequ’on est pas bon du pre-mier coup avant que lemonteur arrange le filmsont des actes héroïques oude bravoure ou même decourage, alors je n’y com-

prend plus rien ! Parcequ’ils sont célèbres, parcequ’ils triomphent sur scène,parce qu’ils chantent bien,parce qu’ils jouent bien,parce qu’ils jonglent bien,etc. ? Tu parles ! Quand jepense que dernièrement,une artiste a sans hésitationaccepté qu’on lui accrochela médaille sur sa vieille poi-trine en remerciement de sacarrière. NON pas ça ! Il nefaut pas tomber dans la bêti-se. Si faire pleurer avec unetragédie, faire rire avec unecomédie, faire sourire avecune chanson, faire rêveravec une peinture ou s’éva-der avec un bouquin méri-tent une médaille alors quel’on remette la médaille desloisirs ou le « hochet de lavanité » ! Chères lectrices,chers lecteurs, je me calme.En page 6, un petit soufflede jeunesse en vous invitantà lire l’article écrit parFloriane 13 ans qui estvenue faire un stage dansnos bureaux et qui veut selancer dans le métier dejournaliste. Souhaitons luibonne chance !

Yves Furic

>> Éditorial

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Les éditionsde l’ESCOUBO présentent

« Les contesdu maset »

Une bouffée d’air proven-çal : Un superbe recueilde nouvelles écrites àpartir d'anecdotes et desouvenirs glanés parl'auteur alors qu'il cher-chait à acquérir un petitmaset dans la régiond'Avignon. C'est toutbonnement réjouissantde lire ces histoires quisemblent intemporelleset qui nous transpor-tent en Provence à larencontre de gens quinous rappellent quec'est bon de profiter dutemps qui passe... Unlivre que je conseille à tousceux qui aiment s'imaginer lire à l'abri du soleil ardent sousun arbre avec une brindille au coin des lèvres... Après Daudet et Pagnol, il y a Yves Furic ! Patrice DOGENT

Ce récit pittoresque a décidé ce parisien ayant quitté la capitale depuis 35ans de partager sa récolte d’anecdotes. L’ex titi écrit aujourd’hui « avél’assent ». Ce colorant du langage qui met du piment dans la fadeur duquotidien. Il met en orbite tout un petit peuple d’agriculteurs, commer-çants ou artisans dont les destins s’articulent autour de la quête du pro-priétaire du maset, fil rouge de cette banale poésie du sol. René DIEZ.

Comment vous les procurer ?En envoyant votre commande sur papier à L’ESCOUBOMagazine - 9, RUE SAINT-LOUIS - 84860 CADEROUSSE. et en précisant :- le nombre d’exemplaires, votre nom, votre prénom et

votre adresse complète- un chèque du montant de la commande (12 € le livre franco)Vous recevrez votre commande sous 8 jours avec une dédicacepersonnelle de l’auteur (si vous faîtes un cadeau à une per-sonne de votre entourage, précisez le prénom de cette personne).

« Histoires pas vraies »

Une rasade de bonne humeurque ces « Histoires pas vraies ».Onze récits qui ressemblent àdes faits divers, à des histoiresqui auraient pu nous arriver,mais constamment teintéesd’un imaginaire débordant quinous amène constater que lesmachines les mieux huiléesfinissent toujours par s’enrayeret qu’Ordre et Désordre sontles deux faces d’une mêmemédaille. Si les personnesqu’Hervé Fenoy met en scèneavec une ironie parfois virulen-te, mais aussi une aimablemansuétude, présentent lestraits de monsieur Tout lemonde, ils sont pour la plupartun peu cancres. Cancres de bonne compagnie ou cancres infré-quentables, mais tellement humains qu’on ne peut leur en vou-loir et qu’on y reconnaît la société toute entière. L‘auteur se tientà l’écart du système, égratigne volontiers la morale publique et lesinstitutions non sans complaisance pour le paradoxe, mais avecun indéniable bon sens : Il doute que des êtres imparfaits puis-sent bâtir une cité idéale et il s’en amuse. Le style est enlevé, éner-gique et de lecture facile : impossible de s’ennuyer avec des « Histoires pas vraies ».

142 pages avec en couverture une huile de l’auteur « En atten-dant la navette » Prix en librairie : 16,67 €. Sur commande 19 €,frais d’expédition compris. Envoi sous huit jours après comman-de sur papier libre accompagnée du règlement par chèque àl’ordre des Editions Martiennes 3 place Sivel 30610 Sauve. Contact : 06 70 81 57 23

Le

s Editionsde

L'ESCOUBO

Iris et l’arc-en-ciel

Lettres d’amour et de voyage d’un jardinier

Quand Pierre parle de jardins,il parle d’amour. Et quand ilparle d’amour, c’est à Iris queson cœur s’adresse. Et parcequ’en amour la meilleure stra-tégie est parfois la fuite, unjour il est parti. Parti sur lesroutes avec pour seulsbagages sa soif de connais-sances et ses mains de jardi-nier. « Iris et l’arc-en-ciel » estun parcours initiatique aulong duquel Pierre sedécouvre à travers la solitude,les prisons de l’intégrisme ouencore la confrontation avecle point zéro de la bombe deNagasaki. Partout cette idée :le monde n’est pas un décor.L’environnement ne nousenvironne pas. La nature esten nous, au creux de chacunede nos cellules, dans la

moindre de nos pensées. Dans chacune de nos respirations. Dejardin en jardin, Pierre deviendra maître jardinier. Oui, mais Iris ?Un jour, il faut cesser de fuir. Car le paradis est ici.

Auteurs : Michel Corréard et Lionel Fauré-Corréard – Édition Atlantica

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■ ■ UNE INVITATION A LA DÉCOUVERTELes beaux jours arrivés, de nombreux visiteurs cheminent dans larégion du Ventoux, à l’affût de découvertes.Diversité des paysages, monuments et points de vue, villages et festi-vités, saveurs du terroir et marchés, patrimoine naturel, artisanat,caves et caveaux…, de multiples rendez-vous sont offerts pour partirà la rencontre des richesses du terroir, parmi lesquelles les Côtes-du-Ventoux.

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« CHEMINS VIGNERONS DANS LES PAYSAGES DES COTES-DU-VENTOUX »

De Vaison-la-Romaine à Apt via Carpentras, cinq itinérairess'offrent au voyageur en quête d'authenticité. Ils invitent àdécouvrir au fil des saisons cinq paysages originaux : entreVentoux et Dentelles (vin et romanité), le piémont du Ventoux(les plus hautes vignes du Géant de Provence), les terrasses duComtat (Restanques, bancaus et belvédères), les coteaux dela Nesque (l’eau, le paysan et le rocher) et les Monts deVaucluse (des goûts et des couleurs).Caves et domaines sont les étapes incontournables qui ferontdu visiteur l'amateur averti, le dégustateur comblé.Ce guide met à la portée des visiteurs la diversité des pay-sages viticoles, associée à la richesse du patrimoine.Chaque circuit propose tout au long de l’itinéraire : monu-ments et points de vue, villages et festivités, saveurs du terroiret marchés, patrimoine naturel ou rural, caveaux de dégusta-tion. Les chemins buissonniers viennent compléter l’offre dedécouverte avec une approche en profondeur, dans les par-ties les plus secrètes, chemins pour visiteurs peu pressés à par-courir en auto ou à vélo.Les sentiers vignerons sont quant à eux, tracés par les vigne-rons eux-mêmes, désireux de faire découvrir leur terroir.Où se procurer la brochure ? Dans les offices de tourisme de l'ai-re des Côtes-du-Ventoux, les caveaux de l'AOC Côtes-du-Ventoux et sur le site : www.cotes-ventoux.com.

FETE DES COTES-DU-VENTOUX À BEDOINLes vignerons de l’Appellation vous donnent rendez-vous le 21juillet à partir de 17 h à BEDOIN pour la fête des Côtes-du-Ventoux et des produits régionaux.La nature et plus particulièrement la réserve de Biosphère duMont-Ventoux seront mises à l’honneur.Demandez le programme au 04 90 63 36 50

CHARTE ACCUEIL CAVEAUDepuis juin 2006, l'Appellation a mis en place une charted'Accueil qui permet de classer les caveaux en fonction decritères prédéfinis. 1, 2 ou 3 feuilles viennent qualifier la qualitéde l’accueil.43 caveaux sont actuellement inscrits à cette charte.

LES COTES-DU-VENTOUX EN LIGNEUn nouveau site internet vient d’être mis en ligne. Déclinaisonde « Chemins vignerons dans les Paysages des Côtes-du-Ventoux », outre des informations sur les Côtes-du-Ventoux,vous y trouverez l’actualité oenotouristique des caves, maisaussi des idées de visites, des fêtes, etc.Adresse : www.cotes-ventoux.com

■ ■ Pour tout renseignement : n’hésitez pas à contacter les Côtes-du-Ventoux Tel : 04 90 63 36 50 – Fax : 04 90 60 57 59

[email protected]

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>> Stages dans les Alpilles

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>> Reportage

Originaire du Tarn et de laFranche-Comté par sesparents et grands-parents,Juliette est née à Lyon dansun milieu très modeste :« Nous vivions à quatorzedans un deux pièces. Onprenait les chats la nuit pouravoir chaud. » Elle fréquentel’école à Villeurbanne.Adolescente, elle suit un tra-jet tortueux. « Il fallait sedébrouiller : On peignait surdes tuiles de bois, on cher-chait des champignons pourles restaurateurs, on attra-pait des vipères pour l’insti-tut Pasteur, je récupérais desvieux habits pour en faire denouveaux. » A force de cou-rage,Juliette devient infirmiè-re psychiatrique et monitriceen ergothérapie à Lyon. Sison père est un cousin de lacélèbre aquarelliste MarieLaurencin, il ne semble pasque ce soit cette ancêtre quilui ait insufflé ce don mer-veilleux. Car, quand vouspénétrez le monde deJuliette, vous ne pouvez pasfaire autrement que de vouscroire, telle Alice aux paysdes merveilles, dans la mai-son minuscule où enfant,elleaurait voulu vivre. En 1968,

Bernard,son mari,travaille auPontet. Juliette le suit et s’oc-cupe de ses trois filles. Mais,tout commence par la pein-ture animalière sur soie etrayonne (le bemberg unedoublure très soyeuse).Juliette pratique aussi la bro-derie sur coussin en donnantnaissance à des animaux, desfleurs. Puis viennent les tra-vaux miniatures à l’échelle1/12e.Tous les meubles boissont fabriqués à la main.Comme dit Juliette : « Il est

réussi quand on a envied’entrer à l’intérieur… Plusje suis dans un tableau, plusje m’évade. C’est là l’exutoi-re de la pauvreté ! » Elle utili-se son talent dans la décora-tion murale et de meuble entrompe l’œil ainsi que sur lavieille vaisselle achetée à labrocante. Les boites sontconstruites par Bernard. Lesdocuments miniatures impri-més sont scannés à l’ordina-teur et réduits. Juliette tra-vaille environ 1 mois à 1

mois et demi pour faire uneminiature. 50 œuvres sont àadmirer dans différents lieuxd’exposition. Juliette est uneartiste d’une minutie incro-yable très respectueuse de laréalité,elle signale : « C’est dela vraie huile d’olives dansles bouteilles de 5 cm dehaut. »

Juliette Laurencin « la fée du logis »

Peinture – Dessin – Fusain

Mas Maurane – Petite route d’Arles – 13150 Tarascon / Tél. 04 90 91 20 36 – Portable 06 85 94 33 29E-mail : [email protected] ou [email protected]

Site Locations : www.mas-maurane.com – Site Peinture : www.yasminebloch.com

Dans une belle propriété aux COULEURS de la PROVENCE, en rez-de-jardin ou enbungalow, au cœur d’un mas provençal du XVIIe avec PISCINE COUVERTE etchauffée, de début avril à fin octobre,Yasmine Bloch propose des STAGES en toutesaison « avec ou sans séjour » :PEINTURE HUILE – ACRYLIQUE – AQUARELLE – PASTEL – DESSIN –FUSAIN / Travail de la couleur sur pay-sages – Natures mortes – Scènes de vie– Personnages« Mon objectif est de vous accompagnersans vous imposer ni ma technique nimes goûts, de laisser libre à chacun des’exprimer avec son identité propre etsa sensibilité. »Tarif stage peinture : 10 € de l’heure –Durée du stage : 5 matinée de 9h à 12h (15 h) / Tarif de la location éventuelle : surdemande, à déterminer selon « week-end ou semaine » et « seul ou en famille »

Juliette Laurencin-Chatillon62, rue Panisset 84130 Le Pontet Tél. : 04 90 32 00 24http://miniatures.juliette.chez-alice.fr

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>> Brèves de terroir

L’association « Les Ra-conteurs De GrandsChemins » a été créée en2002. La troupe est compo-sée de plusieurs conteurs etconteuses issus de diversesvilles et villages du Vaucluseet d’un chanteur guitaristequi proposent un éventail despectacles sur des thèmesvariés. A travers le Vaucluse,dans des veillées,des baladessur les sentiers de randon-nées où dans les rues, surdes places de villages, ilsnous emmènent dans l’uni-vers des contes pour pro-mouvoir tout ce qui touche

à la pratique de la traditionorale. En se rassemblant unefois par mois dans des soi-rées « Les Raconteurs DeGrands Chemins » partagentainsi histoires, anecdotes etconvivialité.

Floriane Rabanel

Pour les contacter :Association « Les Raconteursde Grands Chemins » 358, rue de Guyenne 84100 OrangeTél. : 04 90 65 16 02 ou 04 90 34 45 86E-mail :[email protected]

« Les Raconteurs deGrands Chemins »

au cœur de nos villages

La Commanderie des Costes-du-Rhône est heureuse desaluer l’élection de MichelPlatini à la présidence del’Union Européenne deFootball. Celui qui fut éluchevalier de la Comman-derie en août 2004 àAvignon obtient là la consé-cration pour sa premièretentative à cette élection.C’est un honneur pour laFrance et c’est pour lesCôtes-du-Rhône l’occasionde se féliciter que l’un de sesambassadeurs soit à un rangsi important du sport euro-péen. Le Vin des Côtes-du-

Rhône prouve ainsi qu’il adans tous les milieux : artis-tiques, culturels, associatifset sportifs des défenseurs etdes personnes de valeur quil’apprécient. Les Côtes-du-Rhône n’étaient ils pas sur latable des joueurs et de l’en-cadrement de l’équipe deFrance de football lors dumondial au Japon ? Gageonsque Michel Platini sera à lahauteur,comme il le fut danssa vie sportive, pourdéfendre et promouvoir lesvins des Côtes-du-Rhônedans ses nouvelles fonc-tions. Marc Olivier

Roi du ballon rond,Chevalier des

Côtes-du-Rhône etaujourd’hui Président

de l’UEFA

OO

Un poème d’OtangeracLe vieux tiroir

Rangé au fond d’un vieux tiroirVoici mes souvenirs

Vestiges d’un rêve d’un soir

Il en est un qui me fait tant plaisir

C’est ma première lettre de toiMa seule lettre d’amourDeux entrées de cinéma

Datées au jour de notre première rencontre

Pliée dans un mouchoir rose altéréUne fine chaînette au cœur fléché

Près l’anneau turquoise que jadis tu portais

Dans son écrin rouge posé sur du satinLes anneaux que devaient lier nos destins

Nous voulions vivre à deuxÀ présent je dois survivre seul

Trente ans après vois-tu je n’ai pas oublié

Mais de là-hautJe sais que tu veilles toujours sur moi.

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>> Sport

Tout commence quandun certain DanielPadilla, un fou amou-

reux du ballon rond, partvivre en Espagne et imagineun tournoi internationalamical de jeunes.Un challen-ge né en 2005 qui porte lenom de Jean-Marie Roche,ancien maire de Caderoussedécédé en 2000,en mémoirede son investissement pour

les jeunes et le sport dans sacommune, car lui-mêmeancien joueur et Présidentdu club. Depuis, de nom-breux dirigeants se sont misau boulot et si le tournoiannuel a lieu dans plusieurspays, tous les deux ans, il sedéroule à Caderousse. Cetournoi rassemblera cetteannée, 250 ados constituantles 16 équipes venant : du

La Coupe des Mômes : 2 et 3 juin 2007Challenge Jean-Marie Roche, tournoi international

de football - 13 ans et 15 ans.

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Portugal, d’Espagne, d’Italie,de Suisse et de France. Plusfort encore, les entrées surles deux terrains sont gra-tuites, plus de 1300 repasservis. Cette volonté de faireconnaître la Provence à tra-vers le foot est une initiativequi a déjà permis à desjeunes étrangers de décou-vrir notre pays. Un coup dechapeau pour une initiative

tournée vers le sport et laconvivialité.Les temps forts : 1er juinarrivée des équipes étran-gères, apéritif de bienvenueà 18 h. Samedi 2 juin pré-sentation des équipes à 9heures. Début du tournoi à9h30. Repas provençal avecDJ à 21 h. Dimanche 3juin, tournoi à 9 h et remisedes récompenses à 18 h.

L’alliance d’un terroir et d’un savoir-faire

Au cœur du très ancien vignoble des Côtes-du-Ventoux,lasélection rigoureuse des terroirs et des méthodes de vini-fication alliant l’art ancestral aux techniques les plussophistiquées, permettent aux vignerons de « LaCourtoise » d’obtenir des vins dans lesquels s’équilibrentélégance, souplesse et caractère.

Le Caveau est ouvert le lundi de 9h à 12h et de 14h30 à 19h et du mardi au samedi de 8h à 12h et de 14h30 à 19h.Cave La Courtoise, 84210 Saint-DidierTél. : 04 90 66 01 15 - Fax : 04 90 66 13 19 - Courriel : [email protected]

Une région baignée de soleil et balayée par le Mistral

Les Côtes-du-Ventoux, à la fois légers et nerveux, ont forgé leur caractère grâce au mariaged’un climat et d’une terre exceptionnels. Nés des vignobles des versants Sud du Ventoux et dupied des monts de Vaucluse, au cœur d’un terroir de tradition viticole, les vins de « LaCourtoise » puisent leur force dans les dernières rafales du mistral et leur parfum dans la dou-ceur du soleil de Provence.

Quoi de mieux qu’un vin rosé des Côtes-du-Ventoux pour accompagner nos repas et nos apéritifs dès que le soleil est présent. La Cave La Courtoise vous propose ce vin médaillé d’orau concours de Paris 2007.

Dégustation de Thierry Sansot Œnologue :Une magnifique robe rose teintée de fuschia pare ce Côtes-du-Ventoux rosé 2006. Le nez esttrès expressif dominé par des notes de fruits exotiques (citron et pamplemousse). Puis dedouces notes forales (aubépines et lilas) ce font jour. En bouche l’attaque est vive, empreintede suavité. L’ensemble est gourmand et confirme de manière magistrale l’incomparable terroirde Saint-Didier : frais et délicieusement fruité.

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Quelle chance ! Il fait untemps superbe dans les val-lons de Saint-Alexandre.Valérie et David ouvrent leportail et le troupeau dechèvres se presse pour goû-ter au merveilleux repasqu’offre la garrigue. Depuisquinze années qu’ils se sontinstallés comme chevriers,Valérie et David vivent enparfaite harmonie avec lanature et leurs quatre enfantsdans ce coin du Gard.Valérie, native deMontélimar, parle duPicodon alors que David,natif de Pont-Saint-Esprit,met en valeur le Pélardon.Mais enfin, le seul produitqu’ils défendent ardemmentest bien leur fromage dechèvre. David avoue qu’il atoujours voulu faire cemétier, certainement sensibi-lisé par le fait que commeValérie, leurs grands-parentsétaient des paysans. Toutehistoire a un début et Davidnous explique qu’il a com-mencé par acheter 5 che-vrettes puis 9 a une vieillepaysanne qui arrêtait sonactivité. Il monte son labora-toire de fabrication et s’équi-pe en matériel. Un bouc enri-

>> ReportageLes joyaux de la garrigue

Les jardins d’ElsiGoûtez l’Ardèche...

chit le troupeau et ce sont 20petits qui naissent et font que14 chèvres ont du lait. SiDavid s’occupe plus particu-lièrement de l’élevage,Valérie fabrique et vend lefromage fermier sur les mar-chés. Mais commentfabrique-t-on des fromagesde chèvres ? Très logique-ment, il y a la phase de latraite qui a lieu deux fois parjour. Ensuite on ensemencele lait avec la présure. Lecaillage prend environ 24heures et c’est la mise en fais-selles. Le retournement a lieuau bout de 12 heures et vientalors le salage puis la mise neplace sur les clayettes. Il fautbien veiller à retourner lesfromages régulièrement envi-ron 4 sur deux jours. Ensuitepour peaufiner le tout leséchage et l’affinage serontétroitement surveillés. Si audébut les deux tiers du laitsont avalés par les che-vreaux, les 50 chèvres dutroupeau sont capables defournir pour fabriquer plusde 250 fromages. Le plus fortde la saison étant la périodede Pâques. Mais décrire l’en-vironnement de Valérie et deDavid ne remplacera pas le

Les jardins d’Elsi – 59 rue de la République- 07400 Le Teil – Tél. : 04 75 49 10 70.

Cathy et Rémy vous accueillent dans leur magnifique boutique au cœur duvillage du Teil en Ardèche et vous proposent tous les délices de notre terroir.Vous pourrez trouver en direct des producteurs :

Le Puzzi (saucisse sèche)Les pâté et plats cuisinésLes confitures de la Tartine ardéchoiseLe miel de ViviersLa crème de marrons Imbert et SabatonLes œufs de plein airLes graines GondianL’huile d’olive de NyonsLes vins : de Valvignières (Cave de Valvignières),du mas d’Intras (Comte), de Saint-MontanLes légumes de saison

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goût extraordinaire de leursfromages. Donc je vousencourage chers lecteurs àdéguster ce bouquet de gar-rigues en allant rencontrerValérie sur les marchés : dePont-Saint-Esprit le samedi,de Bagnols-sur-Cèze le mer-credi et de Nyons le jeudi. Ilsvendent aussi leur produc-tion dans leur maison deSaint-Alexandre au cœur duvieux village.Contact : 04 66 39 14 97.

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LES TEMPS FORTSJournée du vin au fémi-nin, samedi 19 mai 2007Toute la journée de 10 à 19h :Visite des caves avec dégustationsur fûts à la cave de vieillissement « Saint Vincent » et initiation à ladégustation.Visite du terroir commentée parun vigneron: départ: 10h, le matinet 15h, l'après-midiDémonstration de ferronneried’art avec Dominique Bonnillo de « La Forge des 7 Rivières » et ateliersde ferronnerie pour les enfants.Offres spéciales au caveau.Exposition de peinture et sculp-tures de l’artiste Alexandra Fadin.Le matin : un jury féminin, prési-dé par Isabelle Forêt, sélection-nera la cuvée Femmes 2006.A midi : restauration possible surplace avec vente d’assiettes vigne-ronnes.Menu spécial « Journée du vin auféminin », au Restaurant « LesTroubadours ».L’après-midi :15h : Dominique-Catherine Martinnous dévoilera ses « Lettres intimes »accompagnée de Cécile Dumontau clavier et présentera son der-

nier roman « L’oiseau tempête ».16h : Isabelle Forêt animera uneconférence-débat sur le thème « Levin et l’amour » et dédicacera son « Fémivin 2006-2007».

Chapitre d’été de laconfrérie « Saint Vincent »de Visan, samedi 14 juillet2007, animé par FrédéricSoulié et présidé par PaulLéaunardDanse de la souche – Désencavagede la cuvée du Marot 2005 –Reconnaissance du roi, de la reineet du lieutenant de la confrérie-En soirée, repas provençal dan-sant sur la place du château.

Expositions printemps-été2007« Printemps » de l’artiste peintreChris Mil du 1er au 30 avril.Peinture et de sculptures de l’artis-te Alexandra Fadin sur le thèmede la féminité du 1er au 31 mai.Peinture de Marianne Bozom-Chollet du 1er au 30 juinPeinture de Gill Wayte du 1er au31 juillet

Vente en ligne sécurisée sur : www.coteaux-de-visan.fr

Renseignements et réservations : tél. 04 90 28 50 80 - E-mail : [email protected] Site : www.coteaux-de-visan.fr

Caveau de dégustation ouvert 7 jours sur 7, avec possibilité de visite de la belle cave de vieillissementcreusée dans le safre et initiation à la dégustation - Tél. 04 90 28 50 89

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Les femmes boivent le café.Il est chaud dans les maza-grans autour desquelleselles resserrent leurs mainsglacées. Un geste d’hiver.Aujourd’hui, la pause estplus silencieuse qu’à l’ac-coutumée. Le rythme desgorgées de café s’est inten-sifié, comme se sont rac-courcies les phrases lancéesentre deux gorgées. Il s’agitde bien profiter de l’écrande vapeur qui monte dumazagran quand on soufflesur le café, pour observer àla dérobée. Pour l’observerelle, la nouvelle.Qu’elle s’endoute ou pas, cela n’a beaufaire que trois heures qu’el-le a intégré l’atelier, les jeuxsont quasi faits. Chacune acommencé de forger sonopinion,bientôt définitive. Ilsuffira de quelques regardsentendus, de quelquesrépliques allusives et sur-tout, il suffira de prendrenote de l’attitude deMartine, la meneuse, pourque soit fixé le sort del’étrangère. Car c’est cequ’elle est. Etrangère à leurquotidien de sueur, decernes, de routine.Etrangère à leur quotidiende rires, complice et féroce,leur quotidien de fraternitéde circonstance, de résistan-ce à l’usure. Elle arrive, onne sait d’où, et gare à elle sielle se croit arrivée. Ici, onn’entre vraiment que si on yest invité. On n’est invitéque si on se reconnaît. Onse reconnaît dans une cer-taine communauté de traits,de postures, d’intonations,de propos... une certainedureté mâtinée de lassitude,un certain fatalisme traverséd’éclairs de colère, unerévolte désabusée, unmépris fidèle. Et la nouvelle,jusque là, on ne la sent pas.D’ailleurs, Martine n’en finitplus de tourner le sucredans son café et la cuillère

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bat les parois du mazagrancomme un tambour deguerre.Des nouvelles,elle etLucienne, la vétérante, enont vu passer. Au point depréparer le terrain, systéma-tiquement, quand tombel’annonce d’une arrivée, enun discours bien rôdé rap-pelant pour tout l’atelier latypologie immuable desrecrues. Chez les nouvelles,il y a celles qui rasent lesmurs, font dans la transpa-rence avec pour effetscontraires et maîtrisés oupas,de se faire oublier ou dese faire remarquer.Descendantes des pre-mières, il y a ensuite les gen-tilles, les serviables, qui évo-luent le sourire en perma-nence ajusté, sourire doux,sourire humble ou sourirefrais de celles sur qui onpeut compter, y comprispour copiner ou se fairepigeonner. Dans un autrestyle, il y a les grandes

gueules, les fortes en thèmeet les bouffonnes qui, cha-cune à sa manière, manœu-vreront comme toutes lesautres pour s’imposer enbonne place. Et puis il y ales bêcheuses, les Madame-de, celles qui font claire-ment sentir qu’elles ne sontlà que de passage, qu’ellesne se reconnaissent pas lemoindre rapport avec lesfilles, celles qui tombenttoujours à point nommépour remplacer le dernierbouc-émissaire, pour canali-ser les rancœurs et affûterles crocs. De toute façon, laplupart des nouvelles n’ontpas l’occasion de devenirdes anciennes. Quant àcelle-là, et pour la premièrefois, personne ne sauraitdire ce qu’elle va bien pou-voir devenir.Habituellement, dès la pre-mière pause café, on est àpeu près fixé, on pose déjàdans les regards échangés le

La nouvellepronostic. Mais là, rien n’esthabituel et cela se confirmeà chaque seconde, à chaquebattement de cuillère dansle mazagran de Martine,dans ce battement qui neveut pas s’arrêter, dans sonregard qui n’a encore croiséaucun regard. Martine nesait pas et les filles com-mencent à le sentir. La ten-sion s’accroît lentement ense modifiant substantielle-ment. La déstabilisations’opère et l’attente, jusquelà sereine et conquérante, sefait anxieuse et animale. Passûr que le clan l’emporteracomme de coutume, parincorporation de l’étrangèrepromptement soumise à laloi ancestrale.Toutes saventpourtant, d’instinct, quecelle-là n’est pas unebêcheuse ou quoi que cesoit de ce genre. Non, lavitre que chacune perçoit,solidement dressée entreelles toutes et elle, est d’unenature différente de cellesqu’elles ont pu rencontrerjusqu’alors et, c’est uneintuition insistante, la vitreen question est inatta-quable. Aucune ne peutencore mettre de mots surcette barrière infranchis-sable,cette protection invio-lable faite de calme, d’ou-verture, de lumière, maismoi, je peux vous dire àquoi elles se heurtent quiles perturbe tant : elles seheurtent de toute leur âme,de toute leur chair, de touteleur vie fuyante et quis’écrasent comme un visagesur une vitrine, elle se heur-tent à quelqu’un qui avancedans sa vie plein et fort d’unvrai bonheur.

>> Littérature

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Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle dePont-Saint-Esprit à Saint-Gilles-du-Gard estréhabilité

>> Histoire

« Décoratif et aérien, étonnamment tressé dans un plat ou piqué dans unbouquet mélangé. Les nombreuses façons d’utiliser le freesia répondentparfaitement aux souhaits du fleuriste d’aujourd’hui. Outre ses qualitésbien connues, comme son parfum délicieux et sa tenue, cette fleur cou-pée dispose d’un potentiel riche en ce qui concerne son application dansla composition florale. Les fleurs sont disponibles dans un nombre deplus en plus grand de couleurs. Il existe même un genre de rayure fine,ce qui rend le freesia parfait pour tous genres d’applications.Les Freesias sont sensibles au dessèchement; il faut donc s’en occuperdès leur arrivée et les mettre dans l’eau afin d’éviter que la hampe nes’ouvre complètement.»

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Au Moyen-Âge et jusqu’à la findu XVIIIe siècle, le pèlerinagede Saint-Jacques-de-Compos-telle rassemblait plus de 1000pèlerins par jour sur le « cami-no Francès » en Espagne. Lechemin qui partait de Colognelongeant la rive gauche duRhin jusqu’à Bâle puis allant àGenève, Valence, drainait unflux important de marcheursqui traversaient le Rhône àPont-Saint-Esprit. Cela, d’abordgrâce aux bacs puis au magni-fique pont construit de 1265 à1309. Philippe le Bel accordal’édification d’un hôpital à latête du pont qui deviendra un

des quatre plus grands hos-pices de la chrétienté. Ilaccueillait les pauvres et lespèlerins de Compostelle quiau petit matin par la rue Saint-Jacques et la porte du mêmenom, poursuivaient leur che-min. Aujourd’hui le cheminhistorique est réhabilité grâceà l’association des amis deschemins de Saint-Jacques quivient de réaliser un guide pra-tique et historique du cheminde Saint-Jacques de Pont-saint-Esprit à Saint-Gilles. Cette der-nière ville se trouve au départde la 4e grande voie tradition-nelle vers Santiago qui s’appel-

le : La Tolosana parce qu’ellepasse par Toulouse ou encore :la chemin d’Arles. Outre leguide pour trouver son che-min dans l’espace, l’associa-tion a également organisé 8gîtes d’étape sur les 120 km dutronçon. Environ un tous les15 km. Ainsi elle répond aubesoin de plus en plus crois-sant de partir à Compostelleen posant les pieds dans lespas laissés par le pèlerin d’au-trefois.

Martine PiquetVous pouvez vous procurer leguide à la permanence de l’as-sociation « Renaissance du

vieux pont » 44, rue JoliotCurie - 30130 Pont-Saint-Esprit, à la Chartreuse deValbonne dans les Offices deTourismes de Bagnols-sur-Cèze,d’Uzès et de Saint-Gilles.Contact : Martine Piquet 06 15 06 88 43 – Site :www.chemin-arles-en-lr.com

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V i g n e r o n s d e p u i s 1 9 2 6

organise ses

1ères réjouissances médiévales,Dimanche 22 juillet 2007,avec l’humoriste Guy Montagné

● Visite de cave et dégustations de vin

● Jeux anciens et concours● Artisanat d’Art et de Bouche● Spectacle équestre à 18h● Taureau à la broche à 20h*

RENDEZ-VOUS SUR LE PARKING DE LA CAVE LA SUZIENNE, à partir de 11h, à Suze la Rousse

* 10€ / personne, gratuit pour les moins de 6ans (sur réservation à l’Officede tourisme de Suze-la-Rousse04 75 04 81 41 ou Caveau LaSuzienne 04 75 04 48 38)

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé

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C’est sur une petite place aucœur du village de Grignanque se trouve l’atelier deLudovic Chambrier. Enpoussant la porte vitrée, onest surpris par le bruit répé-té des petits coups de « ram-poneau ». Tient ! Voilà justedeux minutes que noussommes entrés et déjà unnom pratiquement incon-nu. Si l’on connaît le mot « ramponeau » comme uncoup que l’on a envie defiler à quelqu’un qui nousembête, on est loin de pen-ser que le tapissier endonne tout au long de lajournée, des coups de ram-poneau. En effet, leRamponneau est un mar-teau de tapissier dont le fercomporte deux partiesutiles adaptées aux clous àenfoncer. Souvent la tête estrecouverte de cuivre, afinde ne pas bosseler le clouou la semences. Il existe plu-sieurs types de Rampon-neau : le ramponeau avecpied de biche, le ramponeauavec bout aimanté, le ram-poneau avec bout plastiqueou en résine utilisé pour lesclous décoratifs. Dans sacaisse à outils on trouveaussi le ciseau à dégarnirpour démonter lessemences, le pied de bichepour clous dorés, le ciseaude tapissier dont le fil estrefait une fois par semaineet le marteau garnisseur àpointe aimantée.Mais revenons au travail queLudovic est en train d’ac-complir. Le fauteuil qui tour-ne sur la table retrouveminute après minute sesformes d’autrefois. Onreconnaît bien là la préci-sion du maître.Ludovic Chambrier fait sonapprentissage à Valencechez Maître BernardRoqueplo en 1983. Puisc’est le Centre d’étude del’objet d’art et du mobilier àLyon et Paris. Enfin aprèstrois ans aux monumentshistoriques, il acquière lessecrets du métier dans plu-sieurs ateliers du FaubourgSaint Antoine au cœur de lacapitale. Revenu dans larégion, il s’installe à Grignan

en 2003. Son travail va luipermettre de restaurer dumobilier pour particulier,des sièges d’époque, deconfectionner des rideauxet de poser des étoffes etdes tentures. Ludovic faitalors la connaissance de

Laurence Lavergne, attachéede conservation au conser-vatoire du patrimoine de laDrôme service du Conseilgénéral. Celle-ci, pendantdix ans, établira un diagnos-tic général de l’état de lacollection. L’étoffe du grand

cabinet des appartementsde la Comtesse de Grignan,tenture de soie brodée quidate de 1150, est une pièceexceptionnelle et sera dépo-sée pour sa sauvegarde.Laurence Lavergne deman-de alors à Ludovic de garnirle mur d’une tenture sem-blable aux autres déjà enplace. Ils choisiront la bro-catelle qui est une étoffe desoie avec mélange d’un filde lin ce dernier donnantdu volume au motif. Lapièce entière est fermée aupublic. La pose de la tenturedemande beaucoup de pré-cautions et surtout de laprécision.

Ludovic nous signale queses diverses interventionsau château représentent unmois de travail dans l’année.Nombre de murs sonthabillés par ses soins etnombre de meubles ontreçu la touche de ses mainset la rigueur de son talent.C’est grâce aux compé-tences de Laurence et autalent de Ludovic que nosenfants continueront à visi-ter ce lieu historique dansun parfait état de conserva-tion.

Yves Furic

>> Reportage

Il répare le temps

Ludovic Chambrier Artisan tapissier

Quartier La Chalerne Rue des châtaigniers

26230 GrignanTél. : 06 83 68 60 46

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sans que le récipiendairesoit au courant. Cette annéela surprise est triple car lelauréat est un journaliste etque sa distinction rejaillitsur tous les chroniqueursdu vin, ensuite parce quebien entendu il n’est pas aucourant et enfin parce qu’at-taché de presse à cette opé-ration, il a tout préparé,pour un autre lauréat tout àfait au courant du renverse-ment de situation prévu. Unjoli coup de théâtre quenous ont servi là lesVignerons de Vinsobres,c’est « l’arroseur arrosé » sui-vant la formule employéepar Jean-Louis Piallat,Président de la sectionVinsobres d’Inter Rhône.

Marc Olivier, journaliste spé-cialiste du vin, rédacteur enChef de la Revue « Pour leVignoble » des Elus de laVigne et du Vin, collabora-teur au « Vigneron » est doncle 6ème lauréat du PrixAlbert Golay. Comme le ditson confrère Pierre Galaud :« Messieurs les Présidents,

merci d’avoir fait un si bonchoix ! »

Pierre Galaud

J’ajouterais, en tant qu’amide Marc Olivier, que sa dis-crétion dans son immensesavoir sur le vin a fait de luiun sage.

Yves Furic

Depuis six ans le Comitédes Vignerons de Vinsobresdécerne le prix AlbertGolay, grand sommelier du « Relais de l’Empereur »pendant 30 ans àMontélimar et professeur àl’Université de Suze laRousse. Ce prix récompen-se le professionnel qui aurale mieux mis en avant, pres-crit et défendu au cours del’année écoulée les vins desCôtes du Rhône. Les lau-réats comme Daniel Denis,Pascal Bouchet, MichèleOlivetti, Andrée Jovine, etJacques Avril ont fait hon-neur aux Côtes du Rhône.La surprise venant ajouterun air de fête à la fête, leprix est toujours décerné

Prix Albert Golay 2007 :Marc Olivier

>> À l’honneur

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Phrase célèbre« La culture c’est ce qui vous reste quand vous avez

tout oublié. »Edouard Herriot

Proverbe Camerounais pour méditer...« Quand l’argent parle, la vérité se tait. »

Journal trimestriel :numéro 19mai 2007

Directeur de la publicationRédacteur en chefPublicitéYves Furic9, rue Saint Louis84860 CaderousseTél. : 06 63 62 62 28

04 90 51 98 66Fax : 04 90 40 25 84Site internet :www.lescoubo-magazine.presse.fr

courriel :contact@lescoubo-magazine.

presse.fr

Création : nov. 2002Dépôt légal : Mai 2007ISSN : 1638 – 0088

Conformément aux lois et règlement en

vigueur, l’annonceur est seul responsable

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taires.

La direction se réserve le droit de refuser

de publier les textes ou publicités sans

en donner le motif.

Mise en pages Martine MendezDimension1, rue de l’église84500 BollèneTéléphone : 04 90 40 12 89fax : 04 90 40 14 65e-mail :[email protected]

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Le parler que j’aime,c’est un parler simple et naïf,

tel sur le papier qu’à la bouche.

Je parle au papiercomme je parle

au premier que je rencontre.

Michel de Montaigne(1533 - 1592)

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La vie des gens au cœur de notre terroir Chiffro souletSi le SU-DOKU veut dire « chiffreunique » en japonais, nous ne pou-vions laisser les accros de ce jeu sansune version du terroir.

Aussi après notre traduction qui vautce qu’elle vaut, pour la première foisdans L’ESCOUBO Magazine nousvous invitons à jouer au : Chiffrosoulet...

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Notez sur papier libre : votre nom,prénom, adresse complète et numérode téléphone, accompagnés d’unchèque d’un montant de 12 €, cou-vrant uniquement les frais d’envoipour 4 numéros, à l’ordre deL’ESCOUBO à l’adresse suivante :L’ESCOUBO Magazine 9, rue Saint-Louis 84860 Caderousse.Bonne lecture !

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Le MIDI LIBRE : « Ce récit pittoresque a décidé ce parisien ayant quitté la capitale depuis 35 ansde partager sa récolte d’anecdotes. L’ex titi écrit aujourd’hui « avé l’assent ». Cecolorant du langage qui met du piment dans la fadeur du quotidien. Il met enorbite tout un petit peuple d’agriculteurs, commerçants ou instits dont les destinss’articulent autour de la quête du propriétaire du maset, fil rouge de cette bana-le poésie du sol. » René DIEZ.