N° 21 19 MAI > 25 MAI 2007

magazine19 M

AI >

25

MA

I 200

7 N

° 21

21DU19 MAIAU 25 MAI 2007

CINÉMAMON AMOURSuite de la programmation spéciale Cannes, avec 2046, de Wong Kar-wai

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

La main dans le sac de Florian Schwarz Samedi 19 mai à 1.20

Rio Bravo de Howard HawksDimanche 20 mai à 20.40 et lundi 21 mai à 14.30

Le tambour de Volker Schlöndorff Dimanche 20 mai à 0.25

2046 de Wong Kar-wai Lundi 21 mai à 20.40

La bête aveugle de Yasuzo Masumura Lundi 21 mai à 1.10

Le port de l’angoisse de Howard Hawks Mardi 22 mai à 15.00

L’amertume de la chanteuse devant l’utilité des fils barbelés d’Armand Lameloise Mardi 22 mai à 1.20

Kitchen storiesde Bent Hamer Mercredi 23 mai à 22.40

Elephantde Gus Van SantMercredi 23 mai à 1.15

The edukatorsde Hans Weingartner Jeudi 24 mai à 20.40

Tatouagede Yasuzo Masumura Jeudi 24 mai à 0.45

La nuit d’Epsteind’Urs Egger Vendredi 25 mai à 23.10

19 MAI | 25 MAI 2007

LES PRIME TIMESAMEDI 19/5 L’AVENTURE HUMAINELes éléphants d’HannibalLe grand chef de guerre de l’Antiquité a-t-il réellement traversé les Alpes à dos d’éléphant avec ses armées ? > page 5

DIMANCHE 20/5THEMAJohn Wayne, droit dans ses bottes Porte-drapeau de l’Amérique traditionnelle à l’écran, John Wayne militait pour les mêmes valeurs dans la vie… > page 8

LUNDI 21/5 CINÉMA2046Vertigineux voyage sensoriel à travers le temps et les sentiments… > page 11

sous-titrage pour sourds et malentendants

audiovision pour aveugles et malvoyants

diffusion en stéréo

M. multidiffusion

R. rediffusion

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

RU

E D

ES

AR

CH

IVE

S

MARDI 22/5 THEMAGloire et beauté sur la Côte d’AzurVous ne pouvez pas vous rendre au festival de Cannes ? La French Riviera vient à vous ! “Thema” célèbre les plus belles actrices… > page 15

MERCREDI 23/5 LES MERCREDIS DE L’HISTOIREMarilyn malgré elleGrâce aux photos de Milton Greene, ami de Marilyn, ce documentaire raconte la naissance de l’un des plus grands mythes… > page 19

JEUDI 24/5 CINÉMAThe edukatorsVivre libre et rebelleTrois jeunes marginaux berlinois se lancent dans l’action contestataire non violente et poétique… > page 23

VENDREDI 25/5 FICTIONLes copilotesUne longue amitié entre deux hommes est menacée le jour où l’un a l’idée saugrenue de s’éprendre de la fille de l’autre… > page 27

2046Par l’auteur d’In the mood for love, un film d’une éblouissante splendeur visuelle avec Tony Leung, comédien fétiche de Wong Kar-wai, et une brochette d’actrices sublimes : Gong Li, Zhang Ziyi, Faye Wong, Carina Lau, Maggie Cheung. “Cinéma”, lundi 21 mai à 20.40

EL EJIDO, LA LOI DU PROFITEl Ejido, ses 17 000 hectares de serres, son golf 17 trous. Derrière ce miracle économique se cache l’exploitation des ouvriers immigrés dans le sud de l’Espagne, un esclavage moderne qui garnit en crudités les assiettes de l’Europe. Le Prix du meilleur documentaire au Fespaco 2007. “La vie en face”, jeudi 24 mai à 22.45

LE TARZAN DES ARABES Dans un quartier déshérité de Sousse, en Tunisie, Moncef Kahloucha tourne sans moyens, sans filet et sans scénario, mais avec pléthore de participants bénévoles, des films d’action à la petite semaine dont il est l’invariable héros. Yaouhouhou ouhouhou !!! “Grand format”, lundi 21 mai à 23.40

JOHN WAYNE, DROIT DANS SES BOTTESIncarnation de la virilité et du patriotisme à l’américaine, héros de westerns et de films de guerre, John Wayne aurait eu 100 ans cette année. Après l’inoubliable Rio Bravo, portrait d’un monstre sacré, défenseur de la loi et de l’ordre mais aussi protecteur de la veuve et de l’orphelin. “Thema”, dimanche 20 mai à 20.40

<

CANNESSPÉCIAL

4 arte magazine n° 21 du 19|5|07 au 25|5|07

samedi19/5

3.00>8.00 Multidiffusions

8.00Anna Netrebko et Dmitri Hvorotovsky à Saint-Pétersbourg(M. du 13 mai)

8.45 Humphrey Bogart(M. du 13 mai)

9.55 Génération 89(R. du 21 avril 2004)

11.00Le dessous des cartes(M. du 16 mai)

11.15 Les grands duels du sportAthlétisme : Éthiopie/Kenya(M. du 28 avril)

12.00 L’art et la manière

12.30Best of Chic

12.55 Toutes les télés du mondeLa télévision des Iraniens (R. du 2 juillet 2005)

13.30Cuisines des terroirsVal d’Aoste(M. du 13 mai)

14.00 Trafalgar(M. du 5 mai)

14.55 360° - GÉO(M. du 12 mai)

15.50 Jim la nuitTéléfilm de Bruno Nuytten(R. du 17 février 2005)

17.30 BIOGRAPHIEFrank Schätzing

18.10 Au pays des manchots (1)

(M. du 30 avril)

19.00ARTE Reportage

19.45ARTE Info

20.00Metropolis - spécial Cannes

20.45 L’AVENTURE HUMAINELes éléphants d’Hannibal

21.40360° - GÉO

22.30ARTE Météo

22.35 MUSICAJardin des délices

23.35 FICTIONL’enfant des Lumières (2)

(M. du 2 mai)

1.20 La main dans le sac(M. du 4 mai)

câble et satellite

12.00L’art et la manièreChantal ThomassRéalisation : Moktar Ladjimi(France, 2006, 26mn)Coproduction : ARTE France, Images et CompagnieARTE FRANCE

Dans les années 70, elle a réhabi-

lité le soutien-gorge, la guêpière, le

porte-jarretelles, le corset, et inventé

le collant de dentelle. Aujourd’hui,

ses créations sont distribuées dans

vingt-cinq pays. Dans l’intimité de

sa boutique de la rue Saint-Honoré,

où elle prépare sa prochaine collec-

tion, et lors d’une réunion de travail

au bord du lac de Côme, Chantal

Thomass dévoile son univers.

Multidiffusion le 22 mai à 14.30

et le 28 mai à 10.35

En partenariat avec

17.30 | BIOGRAPHIE

Frank SchätzingDocumentaire d’Andrea Klüting(Allemagne, 2006, 43mn)ZDF

Écrivain mais aussi musicien et

publicitaire, Frank Schätzing s’est

rendu célèbre avec un thriller écolo-

gique qui plonge le lecteur dans le

monde terrifiant des abysses, vendu

à plus de 2 millions d’exemplaires.


19.00ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale (2007, 52mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté en alternance par Andrea Fies et Nathalie Georges

L’école des mercenairesReportage d’Emmanuel Razavi et Eric de Lavarène

John Geddes est l’un des 70 000

“contractors” travaillant en Irak et

en Afghanistan pour le compte de la

coalition. Ses hommes forment une

véritable armée privée qui regroupe

près de cinquante nationalités. Un

marché de 100 milliards de dollars

annuels, surtout alimenté par les

gouvernements anglais et améri-

cains. Entre leur site d’entraînement

secret, dans la banlieue de Prague,

et le “terrain” afghan, rencontre des

nouveaux mercenaires.



ARTE Reportage est disponible en ligne

durant la semaine qui suit sa diffusion.

20.00

MetropolisSpécial CannesRédaction en chef : Rebecca ManzoniRéalisation : Loïc Prigent (France, 2007, 43mn)Coproduction : ARTE France, Ex NihiloARTE FRANCE

Metropolis et Rebecca Manzoni sur la Croisette ! Au sommaire de cette édition spéciale : les 60 ans du festival, Internet et le cinéma, les “Leçons de cinéma”…

Cinéma et InternetLa Web a-t-il changé notre rapport

au cinéma ? Metropolis enquête sur

les nouveaux modes de consom-

mation et démonte quelques idées

reçues.

Cannes politiqueRégulièrement, des réalisateurs qui

ont du mal à produire dans leur pays

pour des raisons politiques connais-

sent la consécration à Cannes. Ce

coup de projecteur constitue-t-il un

avantage ou une source d’ennuis ?

Les codes de CannesPour tout savoir sur les couleurs du

festival (celles des marches, des ac-

créditations…) et les spécificités des

différentes sélections.

Leçons de cinémaÀ Cannes, il n’y a pas que les pro-

jections de films. Depuis 1991, de

grands réalisateurs sont invités à

donner des “Leçons de cinéma”.

Les 60 ans de CannesMetropolis revisite l’histoire du festi-

val côté coulisses, avec des person-

nages “hors champ” : le barman

du Grand Hôtel, la responsable de

l’étiquette…


En partenariat avec

Rebecca Manzoni sera en direct de

Cannes le dimanche 27 mai à 20.00

pour commenter en direct le palmarès

du Festival 2007.

Metropolis se décline aussi sur Internet :

www.arte.tv/metropolis

CANNESSPÉCIAL

PA

UL

SC

HM

ITZ

8.00 > 20.45

arte magazine n° 21 du 19|5|07 au 25|5|07 5

samedi19/520.45 > 22.35

Documentaire de Jörg Altekruse(Allemagne, 2006, 53mn)

WDR

Voici plus de deux mille deux cents ans que les guer-

res puniques entre l’Empire romain et la république de

Carthage ont livré à la postérité un épisode célèbre :

Hannibal franchissant les Alpes à dos d’éléphant pour

marcher sur Rome. Le troupeau de pachydermes aurait

quitté l’Espagne pour traverser le sud de la Gaule et gra-

vir ensuite la chaîne montagneuse. Depuis des siècles,

les historiens s’interrogent : l’événement a-t-il réelle-

ment eu lieu ? Était-il possible de traverser la monta-

gne avec des fantassins et de tels animaux ? Difficile de

trancher puisqu’il ne subsiste aucune image d’Hannibal

ni aucun document ou témoignage direct attestant cet

événement, ses ennemis ayant tout détruit par la suite.

Une équipe de passionnés, de scientifiques et de spécia-

listes d’histoire antique, notamment Pedro Barcelo, le bio-

graphe d’Hannibal, cherche à reconstituer le parcours du

général carthaginois. Ils emmènent avec eux, outre deux

éléphants, un troupeau de bœufs, des chevaux et des

chèvres, pour savoir si Hannibal a pu nourrir son armée

et ses éléphants – une quarantaine, estime-t-on – dans

des montagnes désertes. À l’époque, chaque bœuf devait

porter du fourrage. Une fois ces rations épuisées, les ani-

maux servaient à nourrir les soldats. Pour pouvoir payer

ses mercenaires tout au long du parcours, le général avait

également pensé à joindre à l’équipage une réserve de

métal d’argent et une forge qui permettait de frapper la

monnaie sur place… Pas à pas, le documentaire montre

ainsi que les éléphants d’Hannibal ont très vraisembla-

blement passé les Alpes. Parallèlement, il trace un portrait

vivant et nuancé du légendaire guerrier et rappelle com-

ment, même s’il n’a pas conquis Rome, ses stratégies po-

litiques ont durablement remis en question les ambitions

de l’Empire romain et l’équilibre entre les puissances du

pourtour méditerranéen.

Multidiffusion le 20 mai et le 2 juin à 14.00

20.45 | L’AVENTURE HUMAINE

Les éléphants d’Hannibal

Le grand chef de guerre de l’Antiquité a-t-il réellement traversé les Alpes à dos d’éléphant avec ses armées ? Pour en avoir le cœur net, une équipe scientifique reconstitue pas à pas l’aventure incroyable d’Hannibal.

ULR

IKE

ALT

EK

RU

SE


samedi19/5

21.35360° - GÉOLes métallos de ChicagoRéalisation : Gerd Herren(Allemagne/France, 2006, 52mn)Coproduction : ARTE, WDR, Les Films de l’Europe, Spalywood, GÉOARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 15 juillet 2006)

Présenté par Sandrine Mörch

Pendant cinq mois, sous la hou-lette d’ingénieurs belges, 1 400 ouvriers américains ont recons-truit le plus grand haut-four-neau des États-Unis.

À Chicago, au sud du lac Michigan,

se dresse le plus grand haut-four-

neau du pays. C’est aussi l’un des

plus vieux et des plus dangereux : il

a encore fait deux victimes en 2005.

Il a donc été décidé de le démonter

et d’en construire un nouveau. Pour

ne pas pénaliser l’économie – le fer

et l’acier font vivre toute la région

des Grands Lacs –, l’opération doit

être conduite en un temps record.

Pendant à peine cinq mois, 1 400

ouvriers américains doivent tra-

vailler sans relâche, sous la houlette

d’une entreprise belge qui utilise

les plus grandes grues au monde.

Gerd Herren a suivi le chantier, du

démantèlement de l’ancien géant

jusqu’à la construction du nouvel

ensemble, entièrement prémonté au

sol puis minutieusement assemblé

comme un gigantesque puzzle.

Multidiffusion le 20 mai à 14.55,

le 22 mai à 8.50 et le 26 mai à 15.00

En partenariat avec

22.35 | MUSICA

Jardin des délicesLa chorégraphe Sasha WaltzRévélation de la danse allemande, Sasha Waltz s’est fait connaître avec des pièces pleines d’humour, puis des créations plaçant les corps dans des situations extrêmes. Portrait d’une chorégraphe qui s’intéresse également à l’opéra.

Documentaire de Brigitte Kramer (Allemagne, 2006, 58mn)Coproduction : Nachtaktivfilm, ARTE, ZDFZDF

En 1998, Sasha Waltz crée Allée des cosmonautes, un

ballet dans lequel elle dissèque le quotidien tragi-comi-

que d’une HLM de Berlin-Est. Ce spectacle plein d’hu-

mour, entre Buster Keaton et les Deschamps, remporte

un succès immédiat. L’année suivante, la version fil-

mée de la pièce, réalisée avec la complicité du vidéaste

Elliot Caplan, remporte le Prix Adolf-Grimme. Depuis,

la chorégraphe allemande accumule les récompenses

internationales. Le film de Brigitte Kramer retrace les

étapes d’une carrière exemplaire : l’enfance à Karlsruhe,

la formation à la School for New Dance Development

d’Amsterdam et à New York, les premières mises en scè-

ne et chorégraphies… On observe ainsi l’évolution du

style Sasha Waltz, mélancolique et sensible à ses débuts

(dans la trilogie Travelogue), puis mordant et comique

(avec Allée des cosmonautes et Zweiland), avant de ten-

dre vers une certaine abstraction et des thèmes plus sé-

rieux. En 2000, Sasha Waltz initie une trilogie autour du

corps : le premier volet, Körper, présente le corps dans

toute sa nudité, sa beauté et sa laideur ; le deuxième,

S, aborde la sexualité, le désir et ses abîmes ; le dernier,

noBody, s’attache au point final de la vie, à la mort, à la

transcendance.

De nombreux extraits de chorégraphies, de séances de

travail et de répétitions viennent enrichir ce portrait qui

présente également la première mise en scène d’opéra

de Sasha Waltz, Didon et Énée de Purcell, créée en 2005

au Staatsoper Unter den Linden de Berlin.

Sasha Waltz présente Medea, d’après Médée de Luigi Cherubini,

au Grand Théâtre de Luxembourg les 23, 25 et 27 mai.

ARTE a diffusé trois chorégraphies de Sasha Waltz : Körper

(le 22 mai 2001), Allée des cosmonautes (le 4 juillet 2001)

et noBoby (le 12 mars 2006).

ME

DIE

NK

ON

TOR

FFP

NA

CH

TAK

TIV

FILM

/JÖ

RG

JE

SH

EL

22.35 > 3.00

, premier volet de la trilogie de Sasha Waltz autour du corps.


8.00 > 20.40

câble et satellite

dimanche20/5

3.00>8.00Multidiffusions

8.00L’ours, le tigre et les autres

8.25Spirou et Fantasio

8.55>11.00Le spectacle du dimanche

8.55La vie est un songe

10.25Histoires de théâtre

10.55 TÊTES D’AFFICHEAudrey Hepburn

12.00ARTE Reportage(M. du 19 mai)

12.45Metropolis(M. du 19 mai)

13.30 Architectures (8)

(M. du 13 avril)

14.00 Les éléphants d’Hannibal(M. du 19 mai)

14.55 360° - GÉO(M. du 19 mai)

15.50Stardust - The Bette Davis story(M. du 18 mai)

17.20Cuisines des terroirsL’Estrémadure(R. du 4 juillet 2006)

18.05 Un bombardier nommé Liberty Lilly(M. le 16 mai)

19.00 MAESTROMorricone dirige Morricone

19.45ARTE Info

20.00 Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15 ART ET CULTUREArchitectures (9)

20.40>0.25 THEMAJohn Wayne, droit dans ses bottes

20.40 FILMRio Bravo

23.05John Wayne, un homme pas si tranquille

0.05Le western, c’est notre folklore

0.25Le tambour(M. du 10 mai)

câble et satellite

10.55 | TÊTES D’AFFICHE

Audrey HepburnUne star en quête d’elle-mêmeDocumentaire de Gero von Boehm(Allemagne, 2004, 1h)ARTE FRANCE(Rediffusion du 15 décembre 2005)

Un charme de garçon manqué et

une féminité flamboyante ont fait

d’Audrey Hepburn l’une des plus

grandes actrices d’Hollywood,

de Gigi à Charade en passant par

Vacances romaines, My fair lady,

Diamants sur canapé, Guerre et

Paix… Portrait.

19.00 | MAESTRO

Morricone dirige MorriconeRéalisation : Giovanni Morricone(Allemagne/Italie, 2005, 43mn)Coproduction : ARTE, ZDFZDF(Rediffusion du 23 avril 2006)

Dirigés par Ennio Morricone, l’orchestre et le chœur du Baye-rischer Rundfunk interprètent ses plus grands succès.Ennio Morricone est l’un des pre-

miers compositeurs à avoir mélangé

musique orchestrale, musique pop

et techniques d’avant-garde. Il a si-

gné les bandes originales de films

aussi célèbres qu’Il était une fois

dans l’Ouest, Il était une fois en

Amérique, Mission, Les incorrup-

tibles… À l’automne 2004, il s’est

produit pour la première fois en tant

que chef d’orchestre, dirigeant la for-

mation et le chœur du Bayerischer

Rundfunk dans quelques-unes de

ses compositions les plus célèbres.

Avec des extraits de films commen-

tés par le compositeur.


20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux(France, 2007, 12mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00, Karambolage décrypte les so-ciétés française et allemande de façon ludique et impertinente.Au sommaire : une institution alle-

mande, la currywurst ; comment fai-

re la queue ? Une manie française :

se faire la bise.

Multidiffusion du lundi au vendredi vers

8.35 et 9.55, et le vendredi vers 14.30

20.15 | ART ET CULTURE

Architectures (9)

Les gymnases olympiques de YoyogiDocumentaire de Richard Copans (France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France, Les Films d’IciARTE FRANCEINÉDIT

Tous les dimanches jusqu’au 24 juin, retrouvez la collection “Architectures”. Aujourd’hui : les gymnases olympiques de Yoyogi.

Pour comprendre l’origine des gym-

nases construits par Kenzo Tange

pour les Jeux olympiques de 1964,

il faut remonter à la défaite du

Japon en 1945 et aux années qui

ont suivi : l’occupation de l’archipel

par les Américains (pendant près

de dix ans), l’inexistence du Japon

sur la scène internationale, sa lente

reconstruction économique… Il est

rare qu’un bâtiment incarne autant

d’ambitions : celles d’un architecte

et d’une équipe de vingt-cinq jeunes

urbanistes, celles d’une ville, celles

d’un pays décidé à redevenir une

puissance mondiale. Une manière

de revanche.



En partenariat avec

Disponible en vidéo à la demande

sur www.artevod.com

CANNESSPÉCIAL

LES

FIL

MS

D’IC

I


dimanche 20/5 20.40 > 3.00

20.40>0.25 | THEMA

John Wayne,

20.40 FILMRio BravoLe shérif Chance doit faire face à une bande de tueurs, venus libérer un prisonnier, et aux assauts de la belle Feathers… L’un des plus grands westerns de tous les temps, avec John Wayne et Dean Martin.

Film de Howard Hawks(États-Unis, 1959, 2h21mn, VF)

Scénario : Jules Furthman, Leigh Brackett, d’après B. H. McCampbell

Avec : John Wayne (John T. Chance), Dean Martin (Dude),

Ricky Nelson (Colorado), Angie Dickinson (Feathers),

Walter Brennan (Stumpy), Ward Bond (Pat Wheeler),

John Russell (Nathan Burdette), Claude Akins (Joe Burdette)

Image : Russell HarlanDécors : Leo K. Kuter, Ralph S. Hurst

Montage : Folmar BlangstedMusique : Dimitri Tiomkin

Production : Armada Productions, Warner Bros

Rio Bravo, à la frontière mexi-

caine. Wheeler, un ami du shérif

John Chance, est assassiné par Joe

Burdette. Chance arrête le meurtrier

et le jette en prison en attendant

l’arrivée du shérif fédéral. Mais

Nathan Burdette, riche propriétaire

terrien, est déterminé à faire éva-

der son frère et encercle la ville. Le

shérif ne peut compter que sur son

adjoint, Dude, alcoolique, Colorado,

un jeune tireur d’élite, et Stumpy,

un vieillard bougon. Chance a par

ailleurs un autre souci : Feathers,

une belle joueuse de poker, a décidé

de lui mettre le grappin dessus…

Si tu vas à Rio Bravo“Cela commence par une belle et

originale scène muette qui montre la

détresse de l’alcoolique Dude. Puis le

film parle et l’on se rend vite compte

que c’est l’un des trois plus beaux

westerns de l’histoire du cinéma

(avec La prisonnière du désert et

L’ange des maudits) et aussi l’un

des plus beaux films. Les scènes de

gunfights sont concises jusqu’à l’el-

lipse (merveilleuse scène du pot de

fleur lancé par la fenêtre et, surtout,

celle où Dude rentre par la grande

porte du saloon et découvre le tueur

blessé grâce au sang qui coule dans

le verre de bière). Rio Bravo est aussi

le plus beau film tourné sur la séduc-

tion, sur l’art que possède la femme

de faire croire qu’elle a été choisie.

Chance a beau voir les dégâts cau-

sés sur Dude par l’amour, il se laisse

enfermer […] mais de ce piège-ci,

il ne sortira pas.” (Guide des films,

Robert Laffont)


Incarnation de la virilité et du patriotisme à l’américaine, héros de westerns et de films de guerre, jouant le shérif, le hors-la-loi ou le général, Marion Michael Morrison – alias John Wayne – aurait eu 100 ans le 26 mai. Après l’inoubliable Rio Bravo, portrait de l’acteur aux 250 films, défenseur de la loi et de l’ordre mais aussi protecteur de la veuve et de l’orphelin. ZDF

“Je trouve qu’avant moi, la plupart des vedettes du western étaient trop parfaites. J’ai essayé de jouer un homme qui n’hésite pas à se salir et à transpirer, mais qui aime aussi embrasser les filles. Qui se bat à la loyale tant que cela est possible, mais qui sait aussi être fourbe s’il le faut.” (John Wayne) R

UE

DE

S A

RC

HIV

ES

BB

C


dimanche20/5

droit dans ses bottes

23.05John Wayne, un homme pas si tranquilleDocumentaire de James Kent (Royaume-Uni, 1997, 1h)

Porte-drapeau de l’Amérique traditionnelle à l’écran, John Wayne militait pour les mêmes valeurs dans la vie. Mais cet homme, parfois rigide, savait aussi toucher le cœur de ses fans par sa vulnérabilité d’enfant mal-aimé.

Honneur, courage, esprit d’entre-

prise, patriotisme, lutte contre le

“Mal”, toutes ces valeurs omnipré-

sentes dans ses films se trouvaient

aussi au cœur de sa vie. L’acteur a

apporté ouvertement son soutien à

des hommes politiques ultraconser-

vateurs, de Barry Goldwater à Nixon

et Reagan. À Hollywood même, il

était un fervent militant anticommu-

niste et a présidé un temps la redou-

table Movie picture alliance for the

preservation of american ideals (en

français, l’Alliance cinématographi-

que pour la préservation des idéaux

américains) dont le pouvoir de nui-

sance fut déterminant à l’époque du

maccarthysme. Plus tard, il a parti-

cipé aux campagnes de propagande

en faveur de la guerre du Viêt-nam

en intervenant dans les universités,

face à des étudiants généralement

hostiles à ce conflit. John Wayne

visitait volontiers aussi les camps

d’entraînement et les casernes de GI

pour soutenir le moral des troupes.

Donnant la parole aux fans comme

aux détracteurs de John Wayne, ce

documentaire, nourri d’archives

et d’extraits de films, montre aussi

que l’immense popularité de l’ac-

teur ne s’explique pas uniquement

par son adhésion sans réserves aux

idéaux de l’Amérique conservatrice.

Un autre versant de sa personnalité

faisait écho aux doutes et aux peurs

de nombre de ses admirateurs. Sous

ses airs de dur, John Wayne cache

un homme écorché vif, mal-aimé

par sa mère, à laquelle il ne réussira

jamais à prouver qu’il était un fils

modèle. Il souffrira aussi de n’avoir

jamais combattu les armes à la main

pour défendre son pays.


0.05Le western, c’est notre folkloreDocumentaire de Milka Pavlicevic(Allemagne, 2007, 15mn)

Extraits d’une interview que John Wayne a accordée peu avant sa mort à un journaliste allemand. Cow-boy “pour de vrai”, John

Wayne possédait un immense ranch

dans l’Arizona. C’est là qu’il reçut

un collaborateur de la chaîne ZDF.

Il y disserte sur la philosophie des

westerns et revient sur sa vie mou-

vementée. Dans des images émou-

vantes, il apparaît tour à tour en

grande conversation avec ses fans,

en train de tourner un spot publici-

taire et dans son travail d’éleveur de

bétail.

Cycle MONSTRES SACRÉS

• Un beau gars nommé Bogart,

le 13 mai à 20.45

• John Wayne, droit dans ses bottes,

le 20 mai à 20.40

• Gloire et beauté sur la Côte d’Azur,

le 22 mai à 20.40

• Clint Eastwood, le 27 mai à 20.45

CANNESSPÉCIAL

JOH

N S

PR

ING

ER

CO

LLE

CTI

ON

/ C

OR

BIS

John Wayne, en plein rush, dans .


8.00 > 20.40lundi21/5


8.00Le journal de la culture(M. du 18 mai)

8.15 Le dessous des cartes(M. du 16 mai)

8.25 Les robots(M. du 16 avril)

8.35 Karambolage (M. du 20 mai)

8.50 Les grands duels du sport(M. du 19 mai)

9.35 Court métrage



10.10 Chic (M. du 14 mai)

10.35 L’art et la manière(M. du 12 mai)

11.05 Bienvenue chez Ria (Pays-Bas)(M. du 7 mai)

11.30 Toutes les télés du monde(M. du 7 mai)

12.00 La culotte en peau(M. du 16 avril)

12.10Une famille, un métier (1)

(M. du 14 mai)

12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURS La bataille du Gange(R. du 12 décembre 2006)

14.00 À l’École de médecine (1)

(M. du 14 mai)

14.30 Rio Bravo(M. du 20 mai)

16.50 Le grand voyage des faucons(M. du 14 mai)

17.35 Choegatar, un nomade au Tibet(M. du 14 mai)

18.30 VISAGES D’EUROPELe porteur est dans l’escalier

19.00 ARTE DÉCOUVERTE Cygnes particuliers

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo


20.40 CINÉMA 2046

22.45 ARTE SCIENCESL’énergie de la mer

23.40 GRAND FORMATLe Tarzan des Arabes

0.55ARTE Info

1.10La bête aveugle(M. du 26 mai)

câble et satellite 12.35ChicRédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2007, 26mn)Coproduction : ARTE France, 2P2LARTE FRANCE

Présenté par Églantine Éméyé

Le magazine de l’art de vivre et du bien-être, du lundi au samedi.Rencontre avec l’invité de la se-

maine, Yves Camdeborde, inventeur

de la “bistronomie”, qui revisite les

plats traditionnels français ; les plus

beaux spas parisiens ; “petite histoi-

re” du kilt ; portrait de Lars Contzen,

designer à Francfort.


En partenariat avec

18.30 | VISAGES D’EUROPE

Le porteur est dans l’escalierDocumentaire de Katja Devaux (Allemagne, 2006, 26mn)HR

Cette semaine, aux quatre coins de l’Europe, rencontres avec des hommes et des femmes dont la vie est intimement liée à un lieu. Cap au sud vers la côte amalfitaine,

près de Naples. Le bourg d’Atrani

est accroché à une falaise et, pour se

rendre d’un point à un autre, il faut

gravir des milliers de marches. Lello

Circuolo, 65 ans, se charge – comme

avant lui son père et son grand-père

– de porter les marchandises de cel-

les et ceux qui ont du mal à se dé-

placer. Son record, inégalé à ce jour :

350 kilos !


et le 4 juin à 11.05

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Cygnes particuliersDocumentaire de Herbert Ostwald (Allemagne, 2006, 43mn)WDR

Au cœur de Berlin, un couple de cygnes suscite une réflexion sur les mythes et légendes qu’ont inspirés ces beaux palmipèdes.

La grâce majestueuse du cygne et sa

part de mystère ont toujours frappé

les esprits et les imaginations. De

Jupiter se transformant en cygne

pour séduire Leda au héros germa-

nique Lohengrin dont la nacelle est

tirée par un cygne, en passant par

Le lac des cygnes de Tchaïkovski et

la constellation du Cygne, nombre

de civilisations ont célébré ce vola-

tile. En février 2006 cependant, il se

transforma en oiseau de mauvais

augure après avoir amené le virus

de la grippe aviaire en Allemagne.


20.15À l’École de médecine (6)Feuilleton documentaire de Marie Agostini (France, 2007, 10x26mn)Coproduction : ARTE France, Camera Lucida ProductionsARTE FRANCE

Des premiers cours en amphi à la pratique en hôpital, le quotidien impitoyable d’étudiants en médecine. Une comédie documentaire réjouissante, à suivre jusqu’à vendredi.

6. L’heure du contrôle des connais-

sances a sonné avec son cortège

d’angoisses et de stress. Savoir in-

terroger un patient, diagnostiquer

une urgence ou réfléchir bien et vite

ne s’improvise pas. Jouer son ave-

nir dans un concours peut effrayer.

Pour faire face, chacun a sa stratégie

et ses méthodes.



RO

LAN

D G

OC

KE

L

RO

LAN

D G

OC

KE

L


lundi21/520.40 > 22.45

20.40 | CINÉMA

2046Vertigineux voyage sensoriel à travers le temps et les sentiments, 2046 distille une mélancolie profonde, touchant à l’essence même du cinéma de Wong Kar-wai.

Film de Wong Kar-wai(Hong-Kong/France/Chine/Allemagne, 2004, 2h09mn, VM)Scénario : Wong Kar-waiAvec : Tony Leung (Chow Mo Wan), Gong Li (Su Li Zhen), Zhang Ziyi (Bai Ling), Faye Wong (Wang Jing Wen/wjw1967), Carina Lau (Lulu/Mimi), Kimura Takuya (Tak), Maggie Cheung (Su Li Zhen/slz1960)Image : Christopher Doyle, Lai Yiu Fai, Kwan Pun LeungMontage : William Chang Suk PingMusique : Shigeru Umebayaschi, Peer RabenProduction : Paradis Filmw, Orly Films, Block 2 PicturesARTE FRANCE / ZDFSCREEN INTERNATIONAL AWARD, EUROPEAN FILM

AWARDS 2004 • PRIX DU MEILLEUR ACTEUR (TONY

LEUNG), DE LA MEILLEURE ACTRICE (ZHANG ZIYI),

HONG-KONG FILM CRITICS SOCIETY AWARDS 2005

Diffusion en

Hong-Kong, au milieu des années 1960 : séducteur im-

pénitent, Chow Mo Wan dissimule ses blessures affec-

tives sous des airs blasés. Dans une chambre de l’hôtel

Oriental, il écrit un roman futuriste, dans lequel un train

mystérieux emportant ses passagers vers l’année 2046

constitue un espace-temps imaginaire, où les souvenirs

se figent pour l’éternité. Quelques années avant, Chow,

alors journaliste, a aimé passionnément une femme, Su

Li Zhen, qui logeait dans une chambre d’hôtel portant le

numéro 2046. L’écriture de son roman se nourrit de cet

amour perdu, mais aussi d’autres rencontres féminines,

de Singapour à Hong-Kong, toutes liées à cette chambre

2046, voisine de la sienne. Sensuelle, cérébrale ou ro-

mantique, chacune de ces femmes incarne une facette

d’un idéal féminin inaccessible…

Le temps retrouvéDans la continuité esthétique d’In the mood for love,

mélodrame éthéré et fascinant qui consacra le cinéma

de Wong Kar-wai auprès du grand public, 2046 est un

film-monde. D’une éblouissante splendeur visuelle, ce

récit labyrinthique et stylisé est construit sur un rythme

hypnotique, où les temporalités se superposent tandis

que la caméra glisse entre portes, miroirs et cloisons.

Reposant sur un art consommé du montage, 2046 ap-

paraît comme un aboutissement de l’œuvre de Wong

Kar-wai. Obsession des numéros, difficulté d’aimer, ac-

teurs et personnages, tout se répète et se répond d’un

film à l’autre. Comme cette mélodie nostalgique, jouée

par Xavier Cugat, qui accompagne la rencontre im-

possible entre un homme (Andy Lau) et une femme

(Maggie Cheung) dans Nos années sauvages (1991),

répétée ici entre Gong Li et Tony Leung. Comédien fé-

tiche du cinéaste, ce dernier est entouré d’actrices su-

blimes, habituées des films de Wong Kar-wai (la chan-

teuse Faye Wong, Carina Lau et, le temps de fugitives

apparitions, Maggie Cheung) ou de nouvelles venues

comme Gong Li et Zhang Ziyi. Toutes sont magnifiées

par une fétichisation élégante, sans perdre pour autant

leur humanité. Après cette pièce maîtresse, Wong Kar-

wai a tourné pour la première fois aux États-Unis avec

un directeur de la photographie différent. Avec 2046,

fonctionnant comme un sampling de son œuvre, une

boucle était bouclée.CANNESSPÉCIAL

lundi21/5 22.45 > 3.00

22.45 | ARTE SCIENCES

L’énergie de la mer

Documentaire de Johannes Bünger et Carl-A. Fechner

(Allemagne, 2006, 52mn)ZDF

La masse liquide des océans peut permettre de valoriser

aussi bien l’énergie des vagues que celle des courants

ou celle des marées (énergie marémotrice). Il existe par

ailleurs l’énergie maréthermique (ou énergie thermique

des mers : ETM) qui est obtenue en exploitant la dif-

férence de température entre les eaux superficielles et

les eaux profondes des océans. Les Japonais travaillent

depuis un certain temps sur cette forme d’énergie qu’ils

appellent, eux, OTEC (Ocean thermal energy conver-

sion). Ainsi, l’ambitieux projet piloté actuellement par

le professeur Ikegami, sur l’île de Kyushu, permettrait

de fournir à la fois du courant, de l’eau potable et de

l’hydrogène. Le chercheur allemand Hans Krock met

au point un système équivalent qui devrait fonctionner

dès cette année à Hawaii. Enfin, en Europe, la Grande-

Bretagne est en pointe dans plusieurs domaines de re-

cherche grâce à son importante étendue côtière, com-

me le montre Angela Robotham qui travaille sur des

hydroliennes, c’est-à-dire des turbines sous-marines.


En partenariat avec

L’augmentation des besoins en énergie va de pair avec la raréfaction des sources d’approvisionnement traditionnelles. D’où le débat actuel sur les énergies renouvelables misant sur les forces de la nature, notamment celles des mers et des océans.

OU

ISTI

TI G

2G



lundi21/5

23.40 | GRAND FORMAT

Le Tarzan des ArabesDans un quartier déshérité de Sousse, en Tunisie, Moncef Kahloucha tourne sans moyens, sans filet et sans scénario, mais avec pléthore de participants bénévoles, des films d’action à la petite semaine dont il est l’invariable héros.

Documentaire de Nejib Belkhadi(Tunisie, 2006, 1h18mn)

Production : Mille et Une ProductionsARTE FRANCE

À Sousse, l’une des villes touristiques du littoral tuni-

sien, Moncef Kahloucha, 45 ans et peintre en bâtiment,

tourne entre deux chantiers des films de gangsters,

d’aventures ou d’épouvante dont il monopolise le pre-

mier rôle, celui du sauveur. Son quartier de Kazmet,

où les jeunes et moins jeunes, quand ils ne font pas

du bezness sur la plage, “tiennent les murs” en bu-

vant pour oublier leur horizon bouché, ne manque pas

d’amateurs prêts à jouer les méchants devant la camé-

ra, pour une canette ou pour le plaisir. Il y a aussi Mna,

une mère de famille quinquagénaire, qui, pour faire

du cinéma, suivrait Moncef “au bout du monde”. Las,

les tournages se déroulent invariablement à Kazmet et

ses environs. Fausses dents, slip léopard nylon, sang

artisanal ou pitoyable loup empaillé : la marque de

fabrique Kahloucha, qui, bienséance oblige, se passe

d’intrigues amoureuses, ne brille pas non plus par

l’accessoire. Pourtant, le jour de la première, les hom-

mes se pressent au café – interdit aux femmes, à leur

grand désespoir – d’abord pour le plaisir de reconnaî-

tre leurs voisins et leur quartier, mais aussi pour rendre

hommage, tout en se tenant les côtes, au culot de leur

cinéaste local, cet Ed Wood mâtiné de Bud Spencer,

toujours vaillant face à l’adversité.

Kahloucha’s touchNejib Belkhadi, dont c’est le premier film, a suivi Moncef

Kahloucha et ses acolytes durant l’un de leurs tourna-

ges les plus audacieux, intitulé Le Tarzan des Arabes.

Imperturbablement sérieux, le héros de ce portrait de

groupe ne recule devant rien, qu’il s’entaille le bras pour

ensanglanter un second rôle, tienne tête au gardien voci-

férant d’un palace qui lui interdit la plage, ou gambade

en slip en imitant le célèbre cri de l’homme-singe. Le

ressort du comique, inépuisable, tient au premier degré

d’une passion cinéphile que tout le monde, autour de

lui, prend à la rigolade. Mais s’il ne cesse de s’en amu-

ser, Nejib Belkhadi ne tourne jamais le personnage en

ridicule. Car son documentaire constitue, lui aussi, un

hommage : sur fond de misère et d’exil, il célèbre l’éner-

gie indécrottable des rêveurs et des rieurs, qui savent s’in-

venter des histoires plus joyeuses que la réalité.

CANNESSPÉCIAL


mardi22/5


8.00 Le journal de la culture(M. du 21 mai)


8.25 Les dés à coudre(M. du 17 avril)


8.50 360° - GÉO (M. du 19 mai)





11.05 Bienvenue chez Claes (Suède)(M. du 8 mai)


12.00 Les vases muraux (M. du 17 avril)

12.10 Une famille, un métier (2)

(M. du 15 mai)

12.35 Chic

13.05 TERRES D‘AILLEURS Burông Tité – Chœur de tourterelles(R. du 22 décembre 2006)


(M. du 15 mai)

14.30 L’art et la manière (M. du 19 mai)

15.00 Le port de l’angoisse(M. du 13 mai)

16.35 L’inconnu (M. du 16 mai)

16.50 Des robots à dos de chameaux(M. du 15 mai)

17.35 Derrière la porte ouverte (M. du 15 mai)

18.30 VISAGES D‘EUROPE Eva et la lumière boréale

19.00 ARTE DÉCOUVERTE Les Alpes

19.45 ARTE Info


20.10 ARTE Météo


20.40>23.50 THEMAGloire et beauté sur la Côte d’Azur

20.40 French beauty

21.55 Grace face à son destin

22.55Riviera cocktail - Edward Quinn

23.50 FICTION La faux

1.20 MEDIUM L’amertume de la chanteuse devant l’utilité des barbelés

2.05Tracks(M. du 17 mai)

câble et satellite

12.35ChicRédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2007, 26mn)Coproduction : ARTE France, 2P2LARTE FRANCE

Avec Yves Camdeborde au marché

d’Aligre, à Paris ; KaDeWe, “le”

magasin de luxe berlinois, fête ses

100 ans ; petite histoire du Lego ;

Violis Lunn, une créatrice danoise

de vêtements et d’objets en papier.


En partenariat avec


Eva et la lumière boréaleDocumentaire d’Astrid Dermutz(Allemagne, 2006, 26mn)HR

En Norvège, dans la ville la plus septentrionale d’Europe, une artiste décline toutes les nuan-ces de lumière venues du ciel.En fonction de la saison, Eva travaille

sur le soleil ou bien sur l’“étrange

clarté qui tombe des étoiles”. Car les

nuits polaires, les aurores boréales

et la lumière omniprésente de l’été

arctique ont une influence détermi-

nante sur son inspiration créatrice.

Tous ces phénomènes rythment

aussi la vie quotidienne des paysans

et des pêcheurs ainsi que celle de la

communauté du peuple saami.




Les AlpesLa culture de la montagneDocumentaire de Barbara Vogt-Hägerbäumer et Jürgen Vogt(Allemagne, 2006, 43mn)ZDF

Comment préserver la montagne, menacée par l’urbanisation ?

Le plus important massif monta-

gneux d’Europe, qui s’étire sur plus

de 1 000 kilomètres d’ouest en est

et traverse huit pays, est peuplé de

13 millions d’habitants répartis entre

Nice et Vienne. L’immense majorité

d’entre eux vivent dans des villes.

Les exploitations agricoles de mon-

tagne disparaissent progressivement

et les paysans survivent grâce aux

skieurs l’hiver et aux randonneurs

l’été. Les Alpes accueillent ainsi cha-

que année 120 millions de touristes

venus se ressourcer en altitude. Ce

qui n’est pas sans dangers pour une

nature fragilisée.




7. Quelle est la recette de la réus-

site ? Du travail, encore du travail

et une bonne dose de psychologie.

Et la psychologie, il en faut tous

les jours à l’École de médecine.

Ne serait-ce que pour tenir bon

face aux épreuves qui se présentent

continuellement…



JÜR

GE

N V

OG

T

8.00 > 20.40


mardi22/520.40 > 22.50

20.40>23.50 | THEMA

Gloire et beauté sur la Côte d’Azur

20.40French beautyLes plus belles actrices du cinéma français analysent la construction de leur propre mythe et son évolution, entre l’aura du 7e art et l’emprise de la publicité.

Des pionnières à la petite dernière, Sara Forestier

(L’esquive), Pascale Lamche fait parler les visages si

divers de la beauté française, immortalisés depuis un

demi-siècle par le cinéma. C’est dans les années soixante,

avec la Nouvelle Vague, que l’image sexy d’une certaine

France devient un article d’exportation. Brigitte Bardot,

Jeanne Moreau et Catherine Deneuve, ses égéries, ana-

lysent ici, avec leurs cadettes (Emmanuelle Béart, Amira

Casar, Chiara Mastroianni, Audrey Tautou, Jane Birkin,

Charlotte Gainsbourg, Lou Doillon, Sophie Marceau,

Laetitia Casta, Irène Jacob, Juliette Binoche…) l’évolu-

tion et les contradictions de leur statut d’actrice et de

symbole. Si la beauté se renouvelle à chaque apparition

d’une nouvelle star ou starlette, elle est de plus en plus

soumise aux intérêts des firmes de cosmétiques et des

magazines féminins, prompts à exploiter l’aura propre

aux actrices. Derrière le cliché, la réalisatrice et ses inter-

locutrices interrogent la culture et la société françaises

au miroir des images qu’elles promeuvent, mais aussi

d’une autre beauté à qui est refusé le statut d’icône.


Vous ne pouvez pas vous rendre au festival de Cannes ? La French Riviera vient à vous ! “Thema” célèbre les

plus belles actrices du cinéma français et retrace l’âge d’or de la Côte d’Azur avec un très bel hommage à

Grace Kelly, disparue il y a vingt-cinq ans. ARTE FRANCE

Documentaire de Pascale Lamche (France/Royaume-Uni, 2005, 1h07mn)Coproduction : Zeta Production, ARTE, AVRO, YLE, ORF, RTBF, SBSARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 1er janvier 2006)

CANNESSPÉCIAL

R. C

AU

CH

ETI

ER

MK

2LO

LA F

ILM

SN

AID

IOU

K L

EO

NID

/CO

RB

IS S

YG

MA

SU

NR

GIA

De haut en bas : Laetitia Casta, ici dans un défilé, aussi à l’aise sur les podiums que devant la caméra, Sara Forestier dans d’Abdellatif Kechiche, Juliette Binoche dans d’André Téchiné et Jeanne Moreau dans de François Truffaut.

La célèbre silhouette de Brigitte Bardot, l’une des premières ambassadrices du glamour à la française.


mardi22/5

21.55Grace face à son destinDocumentaire de Patrick Jeudy (France, 2006, 58mn)Production : Point du Jour, avec la participation d’ARTE France et de France 3

L’idylle entre Grace Kelly et le prince de Monaco racontée par une journaliste qui a couvert le “mariage du siècle”. Riche en archives, un émouvant hommage à l’actrice américaine, disparue il y a vingt-cinq ans.

New York, 1982. Jinx apprend que

Grace Kelly vient de trouver la mort

dans un accident de la route sur les

hauteurs de Monaco. La journaliste

se souvient : elle n’a pas revu Grace

depuis son mariage avec le prince

Rainier – son plus beau souvenir

de reporter. En avril 1956, Jinx fait

partie des journalistes invités sur le

transatlantique qui emmène Grace

Kelly vers l’Europe. Une traversée de

légende. Jinx observe l’actrice sou-

riante en train de se métamorphoser

en princesse. Son mariage l’intri-

gue : pourquoi une star au sommet

de sa carrière abandonne-t-elle sa

famille et ses amis pour vivre avec

un homme qu’elle connaît à peine

et que les journalistes appellent le

“prince triste” de Monaco ?

À vous les studios !Loin des frasques médiatisées de

Caroline, Albert et Stéphanie, ce film

célèbre un conte de fées : la romance

entre une actrice célèbre d’Hollywood

et un prince d’opérette de la Vieille

Europe. Tous les ingrédients sont là

pour justifier le titre de “mariage du

siècle” attribué à leur union : une star

américaine qui tourne en France sous

la direction d’Alfred Hitchcock (La

main au collet) ; la Riviera française, le

monde des casinos et du jeu, des cour-

ses automobiles ; un prince en mal

d’épouse… Et bien sûr les médias : la

presse des magazines du bonheur, les

actualités filmées des salles de cinéma

en France et aux États-Unis. Patrick

Jeudy relate l’événement à la manière

de ces actualités de 1956 : la rencontre

“mise en scène” par Pierre Galante de

Match, la romance (la vraie et l’autre,

celle mise en scène par Hollywood), la

découverte amusée de ce gros village

chic qu’est Monte-Carlo, le mariage,

mais aussi les débuts difficiles de Grace

Kelly à New York en 1947, son arrivée

à Hollywood, le premier film avec

Hitchcock, la consécration surprise aux

Oscars en 1955…



En mai, ARTE diffuse deux autres films

de Patrick Jeudy : Un bombardier nommé

Liberty Lily, le mercredi 16 mai, et

Marilyn malgré elle, le mercredi 23 mai.

22.55Riviera cocktail - Edward QuinnDocumentaire de Heinz Bütler (Suisse, 2006, 52mn)Production : NZZ Film

Dans les années 50, le photographe irlandais Edward Quinn a saisi la vie mondaine de la Côte d’Azur avec une ironie mordante.

Durant plus d’une décennie, avec

autant de discrétion que de persé-

vérance, Quinn a observé la faune

mondaine qui se pressait sur la

Riviera française. À l’époque, la Côte

d’Azur est l’épicentre de la haute

société, du monde des affaires, des

milieux de l’art, de la musique et de

la littérature. Le film suit le parcours

d’Edward Quinn depuis ses premiè-

res photos de pin-up et son activité

de photographe de stars jusqu’à sa

collaboration avec Pablo Picasso et

Georg Baselitz.

20.40>23.50 | THEMA

Gloire et beauté sur la Côte d’Azur

ED

WA

RD

QU

INN

ED

WA

RD

QU

INN

Grace Kelly, immortalisée par Edward Quinn.


mardi22/523.50 > 3.00

23.50 | FICTION

La fauxRégis Faucheur-Quitus (Jean-Pierre Cassel) est le maître des marchés financiers internationaux. Quand on lui annonce qu’il a un cancer, il décide de se retirer sur les terres de ses glorieux ancêtres…

Téléfilm de Jean-Dominique de La Rochefoucauld(France, 2001, 1h30mn)Avec : Jean-Pierre Cassel (Faucheur-Quitus), Yvon Back (Cominac), Didier Menin (Marcellin), Katherina Marx (Yvonne), Marc Betton (le curé Antus), Françoise Dorner (Agnès), Sophie de La Rochefoucauld (Madeleine), Bruno Wolkowitch (Caïus)Image : Alain Ducousset Montage : Frédéric VigerCoproduction : France 2, ARTE France, TelfranceARTE FRANCE(Rediffusion du 23 janvier 2004)

Considéré comme le gourou de la finance, Régis Faucheur-

Quitus est un industriel de renommée internationale qui a

ses entrées à l’Élysée et dans tous les ministères. Le jeune

Caïus, qu’il a formé, lui livre une guerre financière sans

merci. Jusqu’au jour où Faucheur-Quitus apprend qu’il

est atteint d’un cancer. Il se retire alors dans les Pyrénées

afin de retrouver ses racines lointaines : descendant de la

branche maudite d’une famille de faucheurs, il tente de se

soigner en réapprenant les gestes de ses ancêtres. Mais les

anciens n’ont pas oublié la faute de son aïeul. Pendant ce

temps, la lutte à mort avec Caïus continue.

Le rat des villes et le rat des champsReposant sur le contraste entre le superficiel des mar-

chés financiers et la simplicité de la vie rurale, La faux

dépasse les clichés et réunit deux univers apparemment

inconciliables. Le film dresse également un portrait tout

en nuances d’un voltigeur de la haute finance, superbe-

ment interprété par Jean-Pierre Cassel – disparu récem-

ment à l’âge de 74 ans : sous ses dehors de businessman

invulnérable, sans états d’âme, l’homme a ses faiblesses

(son mariage et sa vie de famille ratés) et ses angoisses

(quel peut être le sens d’une vie dédiée à Wall Street ?).

Les personnages secondaires ont une saveur particulière

comme, dans deux registres opposés, Marcellin et le jeune

loup Cominac. La faux traite de manière émouvante de

l’attitude d’un homme face à une mort qu’il sait inévi-

table. Au passage, Jean-Dominique de La Rochefoucauld

remet au goût du jour certaines valeurs traditionnelles

– les racines, la famille – et quelques métiers d’antan,

le tout dans le paysage grandiose des montagnes pyré-

néennes.


1.20 | MEDIUM

L’amertume de la chanteuse devant l’utilité des fils barbelésMoyen métrage d’Armand Lameloise(France, 2002, 43mn)Avec : Fabienne Babe (Chantal), Stanislas Crevillen (Paul), Eva Mazauric (Nelly)Image : Yves CapeProduction : Les Films du Petit PoissonARTE FRANCEPRIX DE LA PRESSE, CLERMONT-FERRAND 2002

PRIX SPÉCIAL DU JURY, BREST 2002

PRIX D’INTERPRÉTATION POUR FABIENNE BABE,

SAINT-BENOÎT 2002

Entre mélo et comédie musica-le, un premier film avec Fabien-ne Babe, Michèle Torr, Stone, Rika Zaraï…Un été, Chantal est engagée pour

s’occuper de Paul, 16 ans, qu’une

maladie incurable transforme en

adolescent tourmenté et violent.

Avec l’aide de Nelly, la cuisinière de

la maison, Chantal essaie de devenir

l’amie du jeune malade. Mais pour

s’évader de cette réalité oppressante,

elle rêve à ses chanteuses préférées.

Il y a du soleil sur la France“Tour à tour, Michèle Torr, Stone,

Nancy Holloway et Rika Zaraï

viennent chanter dans les rêves de

Chantal. À la façon dont elles sont

filmées, on sent qu’elles sont aimées,

aimées comme des souvenirs d’en-

fance. Elles incarnent l’optimisme,

la vie, tout comme les généreuses

Chantal et Nelly qui veillent sur Paul,

le seul personnage masculin de ce gy-

nécée.” (Jacques Kermabon, Bref).

Multidiffusion le 7 juin à 1.55

AR

NO

DE

CLA

IR


8.00 > 20.40mercredi23/5




8.25 La lanterne magique(M. du 18 avril)


8.50L’ours, le tigre et les autres(M. du 20 mai)

9.15 Spirou et Fantasio(M. du 20 mai)





11.05 Bienvenue chez Philippe (France)(M. du 9 mai)

11.30 Toutes les télés du monde(M. du 28 avril)

12.00 Les toupies(M. du 18 avril)


(M. du 16 mai)

12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURS Les rizières de Marovoay(R. du 28 décembre 2006)

14.00 À l’École de médecine (3) (M. du 16 mai)

14.30>16.50 THEMA Autres temps, autres pères(M. du 11 mai)

16.50 Les animaux oubliés(M. du 16 mai)

17.35 Taxi 34 (M. du 16 mai)

18.30 VISAGES D’EUROPEPêche en eau trouble

19.00 ARTE DÉCOUVERTE Le grand séisme

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40 LES MERCREDIS DE L’HISTOIREMarilyn malgré elle

21.40Zoom Europa

22.25Le dessous des cartes

22.40 CINÉMA Kitchen stories

0.10ARTE Info

0.25Court-circuit n° 328

1.15Elephant(M. du 14 mai)

câble et satellite



Yves Camdeborde nous reçoit dans

son hôtel parisien, le Relais Saint-

Germain ; le design à Copenhague ;

petite histoire de la mozzarella ;

l’exposition “Coats !”, consacrée à

la marque italienne de prêt-à-porter

Max Mara.


En partenariat avec


Pêche en eau troubleDocumentaire d’Alxander Carlo Stenzel(Allemagne, 2006, 26mn)HR

Dans le sud-est de la Hongrie, un pêcheur se bat pour protéger la rivière au bord de laquelle il a toujours vécu. Lorsqu’en 2000 des effluents de

cyanure sont déversés dans la Tisza

par une mine d’or roumaine, Balázs

ne peut se résoudre à arrêter la

pêche. Cet affluent du Danube, ré-

puté dans toute l’Europe pour ses

eaux poissonneuses, est pour lui

toute sa vie. Refusant de baisser les

bras, il devient le porte-parole des

sinistrés de la Tisza.




Le grand séismeDocumentaire d’Alex Hearle (Allemagne/Grande-Bretagne, 2006, 43mn)ZDF

Des tremblements de terre d’une magnitude de 6 à 7 sur l’échelle de Richter sont-ils possibles en Europe ? Des faits historiques et des observations récentes laissent penser que le Vieux Continent n’est pas à l’abri d’un grand séisme.

À Bâle, on sait qu’un séisme a rasé

la cité moyenâgeuse voici 650 ans.

On estime aujourd’hui que la se-

cousse, la plus forte jamais enregis-

trée dans les annales européennes,

avait atteint une magnitude de 6,9

sur l’échelle de Richter. À Cologne,

le résultat de fouilles récentes dans

les fondations de la cathédrale per-

met de penser qu’à l’époque ro-

maine, la ville a dû être le théâtre

d’un tremblement de terre ayant

fait de très importants dégâts.

Sachant qu’en Europe les séismes

ne sont pas d’origine tectonique,

les scientifiques aimeraient bien

en découvrir rapidement les causes

et pouvoir répondre à la question :

l’Europe vit-elle en permanence

sous la menace d’une nouvelle ca-

tastrophe ?



Des premiers cours en amphi à la pratique en hôpital, le quotidien impitoyable d’étudiants en médecine. À suivre jusqu’à vendredi.

8. Tous les étudiants ont un jour la

tentation de jeter l’éponge. Les le-

çons sont parfois dures et l’ego en

prend un coup. S’endurcir, trouver

son rythme, affronter ses propres

démons : les étudiants en médecine

doivent puiser dans leurs propres

ressources pour continuer.



HR

ZDF


mercredi23/520.40 > 22.40

Sur les photos tirées des séances de pose pour Milton

Greene, on découvre comment Marilyn anticipait ses

rôles à l’écran, adaptant ses costumes mais aussi sa per-

sonnalité aux besoins de la photographie. Dépourvue

du narcissisme courant chez les stars hollywoodiennes,

elle semble dans la vie avoir un caractère inachevé, qui

disparaît lors des séances photos. Bien que l’industrie

hollywoodienne lui impose des rôles figés, conformes

aux stéréotypes des années 50, elle s’attache, comme

figurante ou comme vedette, à rendre intelligents et pé-

tillants les films les plus ennuyeux, parmi la trentaine

qu’elle a tournés au total. Mais peut-être sa créativité

s’épanouit-elle plus encore sur les photos, plus particu-

lièrement celles de Milton Greene ? De nombreux ar-

tistes qui l’ont photographiée soulignent combien l’en-

tente s’installait rapidement entre elle et eux, combien

l’appareil était fou d’elle. Les archives de Milton Greene

retracent ainsi la manière dont s’est façonnée la person-

nalité de Marilyn Monroe à l’écran. Elles contiennent

également des clichés plus personnels. Elles font revivre

un être extraordinairement photogénique, dont la vraie

vie s’efface derrière des milliers d’images.

Multidiffusion le 26 mai à 1.35 et le 27 mai à 18.00

En partenariat avec

Patrick Jeudy est aussi l’auteur d’un hommage à Grace

Kelly, diffusé le mardi 22 mai dans la Thema “Gloire et

beauté sur la Côte d’Azur”.

Documentaire de Patrick Jeudy(France/Pologne, 2002, 52mn)

Coproduction : Ciné Classics, ARTE, TVP, STO Films, Point du Jour

ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 21 mai 2006)

L’image de Marilyn ou l’art et la manière de faire éclore un mythe de cinéma.

20.40 | LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Marilyn malgré elleGrâce aux photos de Milton Greene, ami de Marilyn, ce documentaire raconte la naissance de l’un des plus grands mythes de l’histoire du cinéma.

MIL

TON

GR

EE

NE


mercredi23/5

21.40Zoom Europa(France/Allemagne, 2007, 43mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et Balises, ZDF, ARDARTE FRANCE / ARD

Enquêtes, portraits, reportages : tous les mercredis, Zoom Europa explore l’Europe dans sa diversité.

> Le zoom de la semaine : le

27 avril verra le lancement de la

première journée européenne de la

prévention routière. L’occasion de

faire le point sur les initiatives les

plus originales. Ainsi, en Hollande,

la ville de Drachten a décidé de sup-

primer tous les feux et panneaux

de signalisation. Les automobilis-

tes, obligés de faire encore plus at-

tention, ont finalement beaucoup

moins d’accidents.

> L’Europe et vous : à la veille de

la publication du rapport 2007 de

Transparency International, que fait

l’Union pour aider les nouveaux en-

trants à lutter contre la corruption ?

Reportage en Roumanie.

> Le rétroviseur : le premier festival

de Cannes, en 1946.

> Le reportage de la semaine : en

Pologne, les frères Kazynscki ont

lancé une grande campagne de “dé-

communisation” du pays. Enquête

dans un village.

> L’Européen de la semaine : Jan

Tamás, qui a lancé un mouvement

contre la participation de la Tchéquie

au bouclier antimissile américain.


www.arte.tv/zoomeuropa

22.25Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Frédéric Ramade (France, 2007, 11mn)ARTE FRANCE

Que fait la Chine en Afrique ?La Chine pose de plus en plus de ja-

lons sur le continent africain, tant sur

le plan économique que diplomati-

que. Que recouvre cette stratégie ?

Multidiffusion le samedi vers 11.00,

du lundi au vendredi vers 8.15 et 9.40

et le mercredi vers 16.35

En partenariat avec

22.40 | CINÉMA

Kitchen storiesDans la Norvège des années 50, la naissance d’une amitié entre deux hommes, doublée d’une satire sur les études comportementales. Un film insolite à l’humour rafraîchissant.

(Salmers fra kjollenet)Film de Bent Hamer (Norvège/Suède, 2003, 1h30mn, VOSTF)Scénario : Jörgen Bergmark, Bent HamerAvec : Joachim Calmeyer (Isak Bjørvik), Tomas Norström (Folke Nilsson), Bjørn Floberg (Grant), Reine Brynolfsson (Malmberg), Sverre Anker Ousdal (le Dr Benjaminsen), Lennart Jähkel (Green), Leif Andrée (le Dr Ljungberg)Image : Philip ØgaardMontage : Pål GengenbachMusique : Hans MorhisenProduction : BOB Film Sweden AB, Bulbul Films, Svenska FilminstitutetARTE FRANCEQUINZAINE DES RÉALISATEURS, CANNES 2003

MEILLEUR RÉALISATEUR, SÃO PAULO 2003 ET COPENHAGUE 2003

MEILLEURE PHOTO (PHILIP ØGAARD) ET SERPENT D’ARGENT, VALLADOLID 2003

Depuis sa création en 1944, l’Institut des sciences do-

mestiques étudie, avec le plus grand sérieux, la fonction-

nalité des cuisines. Après avoir rationalisé les déplace-

ments de la ménagère, cet organisme suédois s’attaque

à ceux des célibataires mâles en lançant une grande

enquête dans la Norvège voisine. Équipés d’une voiture

avec caravane, des collaborateurs de l’institut passent la

frontière pour se rendre chez des paysans norvégiens.

Assis sur des chaises d’arbitres, les “observateurs” doi-

vent noter scrupuleusement les allées et venues de leurs

“hôtes”, avec interdiction formelle de leur parler…

Cuisines et dépendanceC’est en tombant sur un article sur les déplacements

de la mère au foyer, dans un vieux magazine suédois

des années 50, que le Norvégien Bent Hamer (Factotum

Présenté par

Bruno Duvic

FRÉ

DÉ

RIC

MA

YO

T

BU

LBU

L FI

LM


mercredi23/522.40> 3.00

Retrouvez sur le Web “Court-circuit

off”, la version interactive du rendez-

vous du court métrage.

www.arte.tv/ccoff

Eggs) a eu l’idée de ce réjouissant huis clos. Le cinéaste

se moque de la volonté d’enfermer les individus dans

des classifications, de s’introduire dans leur sphère pri-

vée sans songer aux conséquences – une satire qui vaut

aussi naturellement pour notre époque. Construit sur de

nombreux plans fixes au graphisme soigné – avec des

caravanes très design –, Bent Hamer crée un univers bien

ordonné qu’il s’amuse à déranger. En montrant l’amitié

qui s’instaure entre Folke et Isak, entre l’observateur et

“l’observé”, il sème la pagaille, faisant glisser peu à peu

ce film de l’humour pince-sans-rire à l’émotion.


0.25 Court-circuit n° 328Rédaction en chef : Frédéric Temps (France, 2007, 45mn)Coproduction : ARTE France, Trois Fois PlusARTE FRANCE

La première foisLe fondateur des Productions

Lazennec, Alain Rocca, évoque

l’aventure de Fin de série, le premier

court métrage de Philippe Harel.

Le moment idéal(The perfect moment)Court métrage de Nick Baker Monteys(Allemagne, 2005, 21mn, VOSTF)SWR

Un jeune photographe cherche à

fixer le paysage idéal. Il arrête son

choix sur un village anglais en bord

de Manche, battu par la mer et le

vent…

Le trucTroisième chapitre de notre bréviaire

encyclopédique pour les réalisateurs

en herbe. Aujourd’hui : le script.

Les héros de Berne(Die Helden von Bern)Court métrage de Florian Plag, Martin Seibert et Ingo Dominik Steidl(Allemagne, 2003, 10mn, VOSTF)WDR(Rediffusion du 10 mai 2006)

Le match remporté par l’Allemagne

en finale de la Coupe du monde

1954, recréé avec des personnages

en Lego et la voix du commentateur

de l’époque, Herbert Zimmermann.

Carte postalePascal Alex Vincent termine son

sixième court métrage, Candy boy,

le premier manga 100 % français, en

sélection cette année, à la Quinzaine

des réalisateurs du Festival de

Cannes.

BU

LBU

L FI

LM

CANNESSPÉCIAL


8.00 > 20.40jeudi24/5




8.25 Les fers à repasser(M. du 19 avril)


8.45 ARTE Reportage(M. du 19 mai)

9.30 Court métrage




10.35 Spirou et Fantasio(M. du 20 mai)

11.05 Bienvenue chez Maciek (Pologne)(M. du 10 mai)


12.00 Elvis (M. du 19 avril)


(M. du 17 mai)

12.35 Chic

13.05 TERRES D‘AILLEURS Le temps du rêve(R. du 29 décembre 2006)


14.30 Biographie (M. du 19 mai)

15.15 Bogart raconté par Bacall(M. du 13 mai)

16.50 Copains comme cochons(M. du 17 mai)

17.35 Les monts de lumière (M. du 17 mai)

18.30 VISAGES D‘EUROPE7 minutes et demie entre ciel et mer

19.00 ARTE DÉCOUVERTEBrésil : menaces sur la mangrove

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40 CINÉMA The edukators

22.45 LA VIE EN FACEEl Ejido, la loi du profit

23.40Tracks

0.30ARTE Info

0.45 CINÉMA TRASHTatouage

2.10 Costa blanca, soleil couchant(M. du 4 mai)

câble et satellite


Yves Camdeborde nous emmène

aux Lilas, chez son ami François

Hadji-Lazaro, ex-chanteur des

Garçons Bouchers ; les “multitas-

king”, ces Berlinois qui ont choisi

d’exercer plusieurs métiers ; pe-

tite histoire du gant ; visite du lo-

tissement “Sans souci”, à Meudon,

construit par Jean Prouvé.


En partenariat avec


7 minutes et demie entre ciel et merDocumentaire d’Angela Joschko(Allemagne, 2006, 26mn)HR

Cap sur l’Irlande pour rencontrer un… pilote de téléphérique. Depuis quatorze ans, Paddy Sheehan

assure la liaison entre la pointe de

la péninsule de Beara, dans le sud

de l’Irlande, et l’île de Dursey, une

liaison qui se fait par téléphérique.

Ce trajet de 7 minutes 30 au-dessus

de l’océan Atlantique est court, mais

le voyage n’est pas sans risques.

Tout dépend des conditions atmos-

phériques. Paddy Sheehan en parle

avec humour et insiste sur le fait

que, hommes ou bêtes, personne ne

peut se passer de lui sur l’île.


Brésil : menaces sur la mangroveDocumentaire d’Elke Sasse et Ivonne Schwamborn(Allemagne, 2006, 43mn)RB

Formation végétale caractéristique du littoral en zone tropicale, la mangrove est menacée. Exemple au Brésil où des chercheurs européens et des habitants de la région cherchent comment préserver cet écosystème unique.

La mangrove du littoral brésilien

est menacée, comme partout dans

le monde, par le développement

urbain et touristique, mais aussi et

surtout par l’extension de l’industrie

du crabe. Pour ces raisons, la moi-

tié des forêts de palétuviers aurait

déjà disparu. Les dégâts occasion-

nés sont catastrophiques pour cet

écosystème dont les habitants de la

région tirent leur subsistance. Des

chercheurs du Centre d’écologie tro-

picale maritime de Brême exposent

leurs solutions pour protéger ce bio-

tope essentiel à la biodiversité.



9. Soigner, c’est aussi apprendre à

écouter et à accompagner, même

lorsqu’il n’y a plus rien à faire. Mais

comment ne pas céder à l’émotion ?



Présenté

par Églantine

Éméyé

BE

RTR

AN

D H

UE

TH

R

GE

RD

MÜ

LLE

R


jeudi24/520.40 > 22.45

20.40 | CINÉMA

The edukatorsVivre libre et rebelle

(Die fetten Jahre sind vorbei)Film de Hans Weingartner

(Allemagne, 2004, 2h, VM)Scénario : Katharina Held, Hans Weingartner

Avec : Daniel Brühl (Jan), Julia Jentsch (Jule), Stipe Erceg (Peter),

Burghart Klaußner (Hardenberg), Peer Martiny (un propriétaire de villa), Petra Zieser (une propriétaire de villa)

Image : Matthias Schellenberg, Daniela KnappMontage : Dirk Oetelshoven,

Andreas WodraschkeMusique : Andreas Wodraschke;

Coproduction : y3 film, coop99, SWR, ARTESWR

SÉLECTION OFFICIELLE, CANNES 2004

Trois jeunes marginaux berlinois se lancent dans l’action contestataire non violente et poétique. Jusqu’au jour où les choses tournent mal… Avec Daniel Brühl (Good bye Lenin !) et Julia Jentsch (Sophie Scholl).

Révoltés par l’état du monde et l’inégale répartition des

richesses, Jan et Peter ont décidé de “faire l’éducation”

des privilégiés. Ils s’introduisent la nuit dans les villas

d’un riche quartier résidentiel de Berlin et se contentent

de bouleverser l’aménagement des lieux. Ils ne volent ni

ne cassent rien, laissant seulement derrière eux des mes-

sages de mise en garde, comme celui-ci : “Les années de

vaches grasses sont révolues” – le titre original allemand

du film. Une nuit, Jan accepte que Jule, la copine de

Peter, se joigne à lui dans une expédition. Mais ils sont

surpris par le propriétaire. Pris de court, ils l’enlèvent.

Commence alors une folle échappée vers les Alpes. Dans

le chalet où ils se sont installés, d’étranges rapports s’ins-

taurent entre le trio et son “otage”. Car ce grand patron

fut naguère un militant d’extrême gauche engagé…

Amour et subversionUn film subversif – et aussi une histoire d’amour ! – qui

donne la pêche, des personnages dont la fraîcheur juvé-

nile, la créativité débridée, l’idéalisme romantique et l’en-

gagement utopiste ne peuvent que susciter la sympathie.

Die fetten Jahre sind vorbei a été en 2004 le premier film

allemand présenté en compétition officielle à Cannes

après onze ans d’absence du cinéma d’outre-Rhin sur la

Croisette. Excellemment servi par ses acteurs, notamment

Daniel Brühl, que le public français avait découvert dans

Good bye Lenin ! en 2003 et Julia Jentsch, bouleversante

dans Sophie Scholl – Les derniers jours (2006), ce film a

reçu de nombreux prix en Allemagne et à l’étranger.

Multidiffusion le 28 mai à 14.50 et le 4 juin à 0.40

En partenariat avec

CANNESSPÉCIAL

SW

R


jeudi24/5 22.45 > 3.00

22.45 | LA VIE EN FACE

El Ejido, la loi du profitEl Ejido, ses 17 000 hectares de serres, son golf 17 trous. Derrière ce miracle économique se cache l’exploitation des ouvriers immigrés dans le sud de l’Espagne, un esclavage moderne qui garnit en crudités les assiettes de l’Europe.

Avec son golf 17 trous et sa forte

concentration de banques, la capitale

de l’agriculture intensive sous plasti-

que de la province d’Almeria affiche

sa réussite au sein d’une Andalousie

moins prospère. La culture des fruits

et légumes, exportés dans toute

l’Europe, fait vivre toute la ville d’El

Ejido. Ce “miracle économique” re-

pose sur une main-d’œuvre africaine

inépuisable et bon marché, à laquelle

les exploitants peuvent sans difficulté

dicter leurs conditions.

L’Europe du plastique“Je te présente ma villa”, ironise

Moussaid, en ouvrant les portes de

l’abri de fortune en toile plastique et

en carton qui lui sert d’habitation.

Vivant dans une chabola, un tau-

dis sans eau ni électricité, ce jeune

Marocain, licencié en droit, fait par-

tie des milliers d’ouvriers immigrés

qui travaillent pour environ 2 € de

l’heure, par plus de 45 °C, souvent

sans contrat ni titre de séjour, dans

les 17 000 hectares de serres d’El

Ejido. Le film démonte le mécanis-

me de cette agriculture inhumaine,

en donnant la parole à tous ses ac-

teurs : les exploitants, qui se retran-

chent derrière leurs propos racistes,

tout en avouant parfois avoir vécu

le même rejet autrefois en France ;

un patron de coopérative qui as-

sure, les yeux dans la caméra, que

ses sous-traitants respectent la lé-

galité ; la seule Marocaine proprié-

taire de serres, qui coupera court à

l’entretien quand l’interviewer abor-

dera la question des sans-papiers. Le

film s’attache à montrer la vie des

ouvriers et à faire entendre leur point

de vue, ce qui permet de comprendre

pourquoi certains restent à El Ejido,

alors qu’ils vivaient mieux chez eux.

Par son fonctionnement plus démo-

cratique que leur pays d’origine, cette

“Europe du plastique” qui les traite

bien mal continue d’incarner pour

eux l’endroit où ils peuvent “espérer

atteindre leurs objectifs”.

23.40TracksSpécial PologneMagazine culturel (Allemagne, 2007, 52mn)ZDF

Documentaire de Jawad Rhalib (France/Belgique, 2006, 52mn)Coproduction : Clap d’Ort Films, RTBF, ARTE G.E.I.E.ARTE G.E.I.E. / RTBFPRIX DU MEILLEUR DOCUMENTAIRE, FESPACO 2007

“Je me terre dans ma pauvre

demeure dans un monde de profit

inhumain, comme un mort-vivant.” (Inscription sur les murs d’un taudis)

Dezerter : la légende du punk polonaisDans les années 80, les Dezerter

(“déserteurs”) s’opposaient au ré-

gime communiste avec leurs chan-

sons. Aujourd’hui, ils sont toujours

rebelles et toujours punks !

Slubfurt CityVisite de Slubfurt, une ville fron-

tière conçue par l’artiste Michael

Kurzwelly, qui contribue au rappro-

chement germano-polonais.

FiszBartosz Waglewski, alias Fisz, a plu-

sieurs cordes à son arc : il est pein-

tre, poète et musicien de hip-hop.

L’homophobie, version polonaiseÉtat des lieux de la discrimination

dont sont victimes les homosexuels

polonais avec Szymon Niemic,

cofondateur du mouvement Gay

Prides, et Krzysztof Ostrowski, sty-

liste et chef de file du groupe Cool

Kids of Death.

Pink FreudOriginaires de Gdansk, ils comptent

parmi les figures de proue du jazz

polonais contemporain.

Polka meets beatsLa musique traditionnelle polonaise

est en plein renouveau : les Psio

Crew et les Village Kollektive mêlent

polka et break dance, folklore et reg-

gae, le tout agrémenté de techno.

Artistes de CracovieLe groupe Rahim Blak a décidé de

bouleverser la scène artistique polo-

naise, en appliquant la devise “l’art

pour l’art”.


Retrouvez Tracks en podcast sur www.

arte.tv

En partenariat avec

AS

FALT

RE

CO

RD

S

Fisz


jeudi24/5

0.45 | CINÉMA TRASH

TatouageÀ l’apogée de son talent, Yasuzo Masumura tourne un drame sanglant porté par la colère et la vengeance d’une femme. Un chef-d’œuvre, avec dans le rôle principal Ayako Wakao, l’actrice fétiche du réalisateur japonais.

(Irezumi)Film de Yasuzo Masumura

(1966, Japon, 1h26mn, VOSTF) Scénario : Kaneto Shindô

d’après Le meurtre d’O-Tsuya de Junichirô Tanizaki

Avec : Ayako Wakao (Otsuya/Somekichi), Akio Hasegawa (Shinsuke),

Gaku Yamamoto (Seikichi, le tatoueur), Kei Sato (Serizawa, le samouraï),

Asao Uchida (Tokubei, le gérant de la maison de geishas), Reiko Fujiwara (Otaki),

Kikue Môri (la mère de Shinsuke), Fujio Suga (Gonji)

Image : Kazuo MiyagawaMontage : Kanji Suganuma

Musique : Ken SuzukiProduction : Daiei

ARTE FRANCE

Par une nuit d’hiver, le jeune apprenti Shinsuke et la

fille du patron, Otsuya, s’apprêtent à fuir pour vivre li-

brement leur amour impossible. En cavale, les amants

– l’une pleine d’entrain, l’autre hanté par la crainte

– se réfugient chez un commerçant. Menteur, vénal

et salace, ce dernier trouve un subterfuge afin d’éloi-

gner Shinsuke, ordonnant même de le faire exécuter. Il

vend ensuite Otsuya à Tokubei, le gérant d’une maison

de geishas. À peine arrivée dans le bordel, abrutie par

un chiffon imbibé d’un soporifique, Otsuya devient la

proie d’un artiste qui lui tatoue sur le dos une gigan-

tesque araignée à tête de vampire féminin. Otsuya se

mue alors en démone, se repaissant de la chair et du

sang des hommes. Lorsqu’il retrouve sa jeune amante,

Shinsuke découvre en elle un être monstrueux épris de

vengeance. Mais, nourrissant le rêve de s’échapper avec

elle à Osaka, il se plie à ses désirs.

L’épreuve de la cruautéAdapté de l’œuvre de Junichirô Tanizaki, Tatouage a des

allures de conte moral dont la profession de foi s’exprime

tout entière dans la vindicte de la jeune femme tatouée

de force comme un animal, lancée à son maquereau :

“C’est vous les hommes qui m’avez voulue comme ça,

je ne fais que me venger.” À travers ce film historique, le

réalisateur de La bête aveugle se joue des figures mascu-

lines maîtresses de la société japonaise – le père autori-

taire, le marchand véreux, le souteneur peu scrupuleux,

le riche samouraï – et lui tend, par l’intermédiaire de son

personnage féminin, un miroir dans lequel tous bascu-

lent. Avec une grande économie de moyens, Masumura

organise ce film comme une pièce de théâtre où chaque

scène portée à son paroxysme chasse l’autre, inexorable-

ment. Machine de guerre chargée de sensualité, Otsuya

trouve son plaisir dans l’attirance et les tourments qu’elle

suscite, dans l’inexorable mort qu’elle provoque. Conte

moral plongé dans un huis clos nocturne, Tatouage se dé-

ploie comme une tragédie érotique moderne. Son pouvoir

évocateur reste aujourd’hui encore intact.

En partenariat avec

Une sélection de films “trash” est disponible

en VOD sur www.artevod.com

ÉROTISME JAPONAIS DANS “CINÉMA TRASH”

• La bête aveugle de Yasuzo Masumura, le jeudi 26 avril

• Raigyo de Takahisa Zeze, le jeudi 3 mai

• Tatouage de Yasuzo Masumura, le jeudi 24 mai


8.00 > 20.40vendredi25/5




8.25 La collection poétique(M. du 20 avril)


8.50 Les grands duels du sport(M. du 19 mai)

9.35 Court métrage




10.35 L’ours, le tigre et les autres(M. du 20 mai)

11.05 Bienvenue chez Natacha (Suisse)(M. du 11 mai)

11.30 Toutes les télés du monde (M. du 11 mai)

12.00 Laurel et Hardy (M. du 20 avril)


(M. du 18 mai)

12.35 Chic

13.05 TERRES D‘AILLEURS Une école sur le toit du monde(R. du 14 juillet 2006)



14.40 Best of Chic (M. du 19 mai)

15.10 L’énergie de la mer(M. du 21 mai)

16.05 Zoom Europa (M. du 23 mai)

16.50 Le perroquet, messager de la forêt tropicale (M. du 19 mai)

17.35 Une histoire de ballon (M. du 18 mai)

18.30 VISAGES D‘EUROPELe secret de la montagne de glace

19.00 ARTE DÉCOUVERTEL’Inde et ses chiens sauvages

19.45 ARTE Info

20.00 Le journal de la culture

20.10 ARTE Météo


20.40 FICTIONLes copilotes

22.15>0.35 THEMAAu nom des victimesSpoliations nazies et indemnisations

22.15Au nom des victimes

23.10 FILM Epsteins Nacht

0.35 ARTE Info

0.50 LA LUCARNE Le paradis

2.20 Architectures

câble et satellite



Comme chaque vendredi, Chic part en goguette. Aujourd’hui, l’art de vivre à Londres.Rencontre avec Tricia Guild, l’une

des figures de proue de la décora-

tion intérieure ; le Soho Hotel, un

ancien parking avec une décoration

signée Kit Kemp ; que faire avec le

fromage anglais stilton ? Le Suisse

Rolph Sachs, designer d’objets à la

ligne minimaliste et à l’humour dé-

calé.

Multidiffusion le 1er juin à 10.10

En partenariat avec


Le secret de la montagne de glaceDocumentaire de Dorothee Kaden(Allemagne, 2006, 26mn)HR

En Islande, une hôtelière pas comme les autres vénère les dieux de la nature.Gudrun Bergmann vit au pied d’un

glacier accroché aux pentes du vol-

can Snaefellsjökull, où Jules Verne

a situé le point de départ de son

Voyage au centre de la terre. Forces

venues des entrailles de notre pla-

nète, histoires d’elfes et esprits ma-

giques, tout fascine Gudrun. Elle a

donc créé un hôtel de conception

très écologique dans lequel elle fait

partager ses passions aux visiteurs.


et le 8 à 11.05


L’Inde et ses chiens sauvagesDocumentaire de Senani Hedge (Inde, 2006, 43mn)ZDF

Le chien sauvage d’Asie, chasseur féroce, vit en meute. C’est aussi un animal très farouche, difficile à observer. Avec l’aide d’un pisteur et du doyen de la tribu des Kaadu Kuruba, le réalisateur a pu suivre sa trace pendant plusieurs mois.

Le documentariste animalier Senani

Hedge rêvait depuis longtemps d’en

apprendre davantage sur les chiens

sauvages de son pays. Il a fait ap-

pel à un homme de terrain, qui

sait interpréter les traces des ani-

maux, et au doyen de la tribu des

Kaadu Kuruba. Après une phase

de méfiance réciproque, les deux

hommes se sont liés d’amitié et leur

fascination commune pour le chien

sauvage nous permet d’observer le

comportement de cet animal, la vie

de la meute et l’élevage des petits.


et le 9 à 18.15


C’est la fin de l’année pour les étudiants de l’École de médecine de Paris V. Dernier épisode d’une réjouissante comédie documentaire.

10. C’est la quille ! Les apprentis

médecins doivent maintenant trouver

leur voie et leurs maîtres. Heureu-

sement, certains ont encore quelques

années de réflexion devant eux…

Multidiffusion le 1er juin


KR

UP

AK

AR

/SE

NA

NI H

ED

GE

HR


vendredi25/520.40 > 22.15

20.40 | FICTION

Les copilotesUne longue amitié entre deux hommes est menacée le jour où l’un a l’idée saugrenue de s’éprendre de la fille de l’autre. Une chronique aigre-douce fidèle à l’air du temps.

Téléfilm de Thomas Jauch (Allemagne, 2007, 1h28mn, VF)

Scénario : Michael Illner, Marion GaedickeAvec : Udo Wachtveitl (Lothar Kirschneck),

Miroslav Nemec (Milan Franolic), Nicole Regina Beutler (Amelie Kirschneck),

Friederike Kempter (Jenny Franolic), Ulrike Tscharre (Maria Franolic),

Marc Oliver Schulze (Brian Conlan)Image : Kay Gauditz

Montage : Dirk GöhlerCoproduction : Bavaria Film, BR, ORF, ARTE

BR

Milan est copilote de ligne et demeure un veuf incon-

solable. Son ami Lothar est photographe et court après

les contrats. Ils habitent deux maisons mitoyennes, dans

une coquette banlieue. Lothar tente désespérément de

présenter des femmes à Milan pour que ce dernier re-

fasse enfin sa vie. Le jour où Jenny, la fille de Milan,

rentre d’un séjour d’études à l’étranger, Lothar la voit

sous un nouveau jour. Il est en midlife crisis et, avec sa

femme Amélie, ça se complique…

Du rire aux larmesUne chronique douce-amère, où sur le ton de la comédie

surgissent les blessures que la vie et la société infligent

aux hommes et… aux femmes. Les scènes désopilantes

alternent avec des moments d’émotion intense. Jalousie,

peur de vieillir, deuil difficile, rêves de jeunesse trahis,

artistes mal dans leur peau, sexualité, chômage… ce

téléfilm aborde, l’air de rien, nombre de questions exis-

tentielles. Le duo des deux amis est interprété avec brio

par Udo Wachtveitl et Miroslav Nemec, les deux commis-

saires de police munichois de la célèbre série allemande

Tatort.


BR

/ELK

E W

ER

NE

R


vendredi25/5 22.15 > 3.00

22.15Au nom des victimesDocumentaire d’Ilan Ziv (France/Israël/États-Unis, 2006, 55mn)Production : Point du Jour

Des institutions juives peuvent-elles se déclarer héritières de 6 millions de morts ou dépositaires de leurs biens ? Une enquête explosive à travers l’histoire de survivants de la Shoah et d’enfants de victimes.

22.15>0.35 | THEMA

Au nom des victimes Spoliations nazies et indemnisationsPlus de soixante-dix ans après les spoliations infligées aux familles juives par les nazis, des survivants de la Shoah et des descendants des victimes ne parviennent pas à obtenir réparation. “Thema” enquête.ZDF

Les accords conclus entre le chance-

lier allemand Adenauer et le Premier

ministre d’Israël Ben Gourion avaient

permis une indemnisation directe

des survivants des camps, qui pou-

vaient faire valoir leurs droits à titre

individuel à partir de biographies,

de faits et de dates précis. Cinquante

ans plus tard, un grand nombre des

survivants d’origine est décédé et

ces nouvelles demandes d’indem-

nisation ou de restitution ont donc

été négociées globalement “de la

part de” et “au nom” des victimes.

C’est ce caractère “indirect” qui a

peu à peu transformé le processus

de “restitution”. Cette “médiation”

très médiatisée a ainsi conduit à l’en-

richissement d’organisations, sans

commune mesure avec la question

de l’indemnisation des victimes au

nom desquelles elle avait été menée.

David Michaelis n’a appris qu’en

2003 qu’il était héritier d’un immeu-

ble à Berlin-Est. Mais faute d’avoir

fait valoir son droit dans le délai im-

parti par le gouvernement allemand,

ce bien est revenu à la Conférence de

Restitution : la JCC, Jewish Claims

Conference, fondée en 1951 à New

York, par vingt-trois organisations

juives et comptant des antennes à

Francfort, Vienne et Tel-Aviv. En

1992, Gabriele Hammerstein, ori-

ginaire du Mecklembourg, réclame

avec sa sœur une indemnisation

pour l’ancienne propriété familiale…

pour apprendre que la JCC la leur

conteste. Greta Beer, née à Cernovitz

(aujourd’hui en Ukraine), a tenté en

vain de récupérer les avoirs déposés

par son père, avant son assassinat,

dans les banques suisses… Ilan Ziv,

qui a consacré à Israël de nombreux

films primés internationalement,

enquête sur les indemnisations des

victimes du nazisme.


STI

FUN

G D

EN

KM

AL

FUR

DIE

ER

MO

RD

ETE

N J

UD

EN

EU

RO

PA

S

Le mémorial de l’Holocauste, à Berlin


vendredi25/5

23.10 FILMLa nuit d’Epstein(Espteins Nacht)Film d’Urs Egger (Allemagne/Suisse/Autriche, 2001, 1h25mn, VF)Scénario : Jens UrbanAvec : Mario Adorf (Jochen Epstein), Nina Hoss (Paula), Annie Girardot (Hannah), Günter Lamprecht (Giesser), Bruno Ganz (Adam Rose), Otto Tausig (Karl Rose)Image : Lukas Strebel ; Montage : Hans FunckProduction : MTM München, Dschoint Ventschr, Filmhaus Films

Berlin, 1985. Deux vieux amis, qui assistent à une messe de Noël, découvrent que le prêtre n’est autre que l’un des tortionnaires SS qui a sévi dans leur camp de concentration.

Jochen Epstein sort de prison où il

vient de purger une peine de quinze

ans pour meurtre. Alors qu’il sem-

ble décidé à quitter l’Allemagne et

à repartir à zéro, il se remémore

les terribles événements qui l’ont

conduit à être incarcéré. En 1985,

Epstein et son ami Adam Rose, tous

deux juifs, se retrouvent par hasard

dans une veillée de Noël chrétienne.

À leur grande stupeur, ils reconnais-

sent en la personne du prêtre le tor-

tionnaire du camp de concentration

dans lequel ils ont été déportés du-

rant la guerre. Le Sturmbannführer

Giesser tente d’abord de dissimuler

son identité. Mais rapidement, l’ex-

SS cherche son salut dans l’offensi-

ve. Pour lui, les véritables coupables

sont les juifs eux-mêmes qui se sont

trahis et se sont vendus mutuelle-

ment pour sauver leur peau. Au

cours de la discussion, Giesser met

le doigt sur le secret le plus doulou-

reux d’Epstein : sous la menace du

SS, il a dû sacrifier la vie de codéte-

nus pour sauver celle de ses amis.

Et parmi les victimes se trouvait

le grand amour d’Adam, la jeune

Hannah…



0.50 | LA LUCARNE

Le paradisDocumentaire d’Alina Teodorescu(Allemagne, 2004, 1h32mn)BRPRIX DU DOCUMENTAIRE AU FESTIVAL DU CINÉMA

INDÉPENDANT DE CADIZ • PRIX ALLEMAND

DE LA CAMÉRA ET PRIX DU PUBLIC AU FESTIVAL

DE BAD ENDORF

À l’est de Cuba, la musique, omniprésente, se nourrit d’une ambiance muy caliente.Quelques bouts de bois rejetés par

la mer, des bouteilles en plastique

cuites par le soleil, tout est bon ici

pour faire de la musique avec des

instruments improvisés. Dans sa

vieille Chevrolet jaune de 1957,

Rafael se balade et rencontre en

chemin les musiciens du groupe

Madeira Limpia (en français, “pur

bois”). À Guantanamo, ils vont

jouer des heures durant. Ici, ni club

style “Buena Vista Social” ni studio.

Tout se passe dans la rue ou sur la

plage. Alors, l’ambiance, souvent

très chaude, frise parfois l’agressi-

vité. Car cette musique naît de la

rue, des luttes quotidiennes pour la

survie, de l’amour, de l’infidélité, de

la nostalgie, de l’ennui et de la frus-

tration. Les rythmes dominants sont

ceux du changui, qui mêle hip-hop

et rap. Toutes ces musiques sont ex-

plosives et poétiques à la fois, invi-

tent “à chanter, à danser et à ressen-

tir”, comme le dit Puro, le guitariste

du groupe.

BA

VA

RIA

ME

DIA

GM

BH

TEO

FIL

MS

LAVIE

D’ARTE

W E BSur

Marc JacobsC’est la première fois que Marc Jacobs, directeur artistique de Louis Vuitton, a accepté de se laisser filmer. Il se dévoile sur www.arte.tv/mode

Mang’Arte Au menu de ce n° 27 de Mang’Arte, la fin de Switch, le manga exclusif du jeune auteur Kazuhide Sekiguchi, étudiant à l’école Nihon-Mangajuku. Et en exclusivité : un Dicomanga avec de nombreuses clés pour comprendre la bande dessinée japonaise. www.arte.tv/mangarte

Carte blanche aux internautesNous attendons vos confidences, vos écrits intimes, vos échanges, vos coups de gueule en texte, images, sons et vidéos… Créez vos propres blogs en quelques clics sur www.arte.tv/blog

Sur

L’autre gouvernementPar Ophélie Vivier

Pendant la campagne, des personnalités issues de la société civile portent un regard sur le pouvoir qu’elles n’exerceront jamais. Cette semaine, Véronique Le Goaziou, sociologue et romancière, devient ministre de l’Intérieur.

Eltxo ! : les cartes postales de Jules-Édouard Moustic

8. Les fêtes de BayonneJules-Édouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du Pays basque. Jeu de pelote, ferias, surf : une série de huit cartes postales sonores commentées par leur auteur.

Martin Winckler : Écrits sur le vent (16)

Écrivain, médecin, conteur, spécialiste des séries TV, Martin Winckler propose tous les 15 jours une histoire inédite. Cinq minutes de fiction en liberté.

En ligne à partir du mercredi 25 avril

F A XCannes 2007 Les films ARTE bien en vue !

En compétition• L’homme de Londres de Béla Tarr • Import/Export d’Ulrich Seidl • Lumière silencieuse de Carlos Reygadas • Tehilim de Raphaël Nadjari

Hors compétition – Séance spéciale• Retour en Normandie de Nicolas Philibert

Hors compétition – Hommage du 60e anniversaire• Ulzhan de Volker Schlöndorff

Un certain regard• Mister Lonely d’Harmony Korine • Toi qui es vivant de Roy Andersson • Délice Paloma de Nadir Moknèche • Les pieuvres de Céline Sciamma

Assayas filme PreljocajOlivier Assayas tourne actuellement un documentaire sur le chorégraphe Angelin Preljocaj, qui sera diffusé sur ARTE au cours du premier trimestre 2008. Le film s’articule autour d’une unité de lieu – le Pavillon noir, nouveau centre du chorégraphe conçu par l’architecte Rudy Ricciotti, à Aix-en-Provence –, et de temps : les répétitions et la création d’un spectacle sur une musique de Karlheinz Stockhausen.

CANNESSPÉCIAL

ARTE [email protected]

Publication d’ARTE FranceISSN 1168-6707

Rédacteur en chef Olivier Apprill (72 45)[email protected]/ouNicolas Bertrand (70 56)[email protected]

Chef d’édition Noémi Constans (73 83)[email protected](en remplacement d’Anne-Claire Bouzanne)

Rédactrices Barbara Levendangeur (70 58)[email protected]ène Berelowitch (72 32)[email protected]

Maquettiste Garance de Galzain (70 55)Serdar Gündü[email protected]@artefrance.fr

Photograveuse Armelle Ritter (70 57)[email protected]

TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)

Collaboration Jacqueline Letteron Donald James Marie Gérard

Crédits photos : Photos : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.

Couverture : DR

Directeur de la publication : Jérôme Clément

Exemplaire n° 21 jeudi 26 avril 2007

Impression STIPA, Montreuil

Internet www.arte.tv

www.artepro.com www.arteradio.com

www.artevod.com

ARTE Magazine et les dossiers

de presse des programmes

sont sur www.artepro.com

ContactsARTE FRANCE8, rue Marceau92785 Issy-les-Moulineaux Cedex 9Tél. : 01 55 00 77 77Fax : 01 55 00 77 00

Pour joindre votre interlocuteur, tapez 01 55 00 suivi des quatre chiffres de son poste.

DIRECTION DE LA COMMUNICATION

Marie-Danièle Boussières (70 34)DIRECTRICE DE LA [email protected]

Nathalie Loiseaux (70 35)SECRÉ[email protected]

Françoise Landesque (70 63)CHARGÉE DE [email protected]

SERVICE DE PRESSEFax : 01 55 00 73 52

DocumentairesLES MERCREDIS DE L’HISTOIRE,

LA VIE EN FACE, GRAND FORMAT,

ART ET CULTURE, LE 20.15, AU CŒUR DE LA NUIT, LA LUCARNE, TOUTE L’HISTOIRE, BIOGRAPHIE,

CUISINES DES TERROIRS, VISAGES D’EUROPE

Céline Chevalier (70 41)[email protected]

Emily Taylor (70 40) [email protected](en remplacement de Rima Matta)

Documentaires / Thema dimancheTHEMA DIMANCHE, L’AVENTURE HUMAINE, ARTE SCIENCES, ARTE DÉCOUVERTE, 360° - GÉO, LES GRANDS DUELS DU SPORT, TERRES D’AILLEURS

Nadia Refsi (70 23)[email protected]

Marie-Charlotte Ferré (73 25) [email protected]

Magazines / Thema vendrediTHEMA VENDREDI, METROPOLIS, TRACKS, CHIC, L’ART ET LA MANIÈRE, TOUTES LES TÉLÉS DU MONDE, TÊTES D’AFFICHE

Grégoire Mauban (70 42)[email protected]

Audrey Jactat (70 43) [email protected]

Information / Thema mardiTHEMA MARDI, ZOOM EUROPA, ARTE REPORTAGE, ARTE INFO,

LE DESSOUS DES CARTES

Rima Matta (72 90)[email protected](en remplacement de Martina Bangert)

Fiction / Atelier de rechercheSÉRIE, FICTION, KARAMBOLAGE, DIE NACHT / LA NUIT

Dorothée van Beusekom (70 46)[email protected]

Aurélia Capoulun (70 48) [email protected](en remplacement de Florence Bouché)

Spectacles / Actions culturellesMUSICA, OPÉRA, MAESTRO, LE JOURNAL DE LA CULTURE, COMEDIA, ARTE SPÉCIAL, LE SPECTACLE DU DIMANCHE, PIÈCES MONTÉES

émilie Bontemps (70 45)[email protected](en remplacement de Frédérique Champs)

Clémence Fléchard (70 44)ASSISTANTE [email protected]

Cinéma / InternetCINÉMA LUNDI, MERCREDI ET JEUDI,

MEDIUM, COURT-CIRCUIT, LE MUET DU MOIS, ARTE FRANCE CINÉMA

ARTE.TV, ARTEPRO.COM, ARTERADIO.COM

Agnès Buiche Moreno (70 47)[email protected]

Cécile Braun (73 43) [email protected]

SERVICE PHOTO

Elisabetta Zampa (70 50)[email protected]

Olivier de Clarembaut (70 49) [email protected]

Geneviève Duigou (70 53) [email protected]

PUBLICITÉ, MARKETING

Olivia Olivi (70 59) CHEF DE [email protected]

Françoise Lecarpentier (71 28)[email protected]

Annie Mauguin (73 10) [email protected]

Priscilla Arsonneau (70 88) [email protected]

ARTE ÉDITIONS, ARTE VIDÉO

Henriette Souk (70 83)[email protected]

Maud Lanaud (70 86) [email protected]

ARTE G.E.I.E.4, quai du chanoine WintererBP 2003567080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22Fax 03 88 14 22 00

Directeur du développement et de la coordinationHans-Walter Schlie03 88 14 20 02

Presse et relations publiquesClaude-Anne Savin03 88 14 21 45

Responsable du marketing et du sponsoringPaulus G. Wunsch03 88 14 21 43

Rédaction centrale textes, photos, multimédiaSabrina Nennstiel03 88 14 22 45

ARTE DEUTSCHLAND(00 49) 7221 93690

Communication et marketingThomas P. Schmidt

ARTE BELGIQUE(00 32) 2737 2396

CommunicationMarianne De Muylder

JEA

N-P

HIL

IPP

E B

ALT

EL

vivons curieux

LA SEMAINE PROCHAINE

CLINT EASTWOOD “La vie m’est tombée dessus. Elle m’a toujours surpris.

Cela m’a rendu fataliste.

Je crois que la main du destin vous empoigne et vous guide.

Je n’ai pas eu d’autre guide que le destin.”

“THEMA” DIMANCHE 27 MAI À 20.40

DR

Documents

N° 21 19 MAI > 25 MAI 2007