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L'escoubo n°22 - février 2008

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Isabelle Le Gouic (Extrait de son livre « Peut-être à la nuit close » Éditions Édite) Prix : 14 € CAVE COOPÉRATIVE DE BOURG-SAINT-ANDÉOL : PRÉPARATION DU CINÉ-EN-CAVE 2008 Caveau ouvert du lundi au samedi midi de 9h00 à 12h00 et de 15h00 à 18h00. Pierrelatte : 15, av. du Gal de Gaulle – Tél. : 04 75 96 48 11 N° indigo : 0825 815 510 – Fax : 04 75 96 48 04 Site internet : www.monfleuriste.eu Nous vous accueillons 7j/7 de 8h30 à 19h30 non stop (Dimanche de 8h30 à 12h30)

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ABONNEZ-VOUS !

Noter sur papier libre : votre nom, prénom, adresse complète et numéro de téléphone, accompagnés d’un chèque d’un montant de 12 €, couvrant uniquement les frais d’envoi pour quatre numéros, à l’ordre de L’ESCOUBO à l’adresse suivante :

L’ESCOUBO Magazine9, rue Saint-Louis

84860 CaderousseBonne lecture !

Virginie Marino : À la vie, à l’amour

Nous connaissons Virginie Marino pour ses chansons dans son album : « Star à connerie » et pour ses poésies dans son recueil : « Avant que la mort ne nous capture… » Aujourd’hui Virginie Marino nous présente une histoire vraie sur une partie de sa vie dans son dernier ouvrage : « À la vie, à l’amour ». Cette séquence de son adolescence où elle rencontre cette maladie sournoise qu’est l’anorexie, est présentée sous la forme d’une série de chapitres presque construite comme des nouvelles. Ce qui donne envie aux lecteurs de passer d’une histoire à l’autre. Pourtant ces chapitres se suivent chronologiquement et à travers une écriture simple efficace et au présent, elle nous convie à la suivre dans les couloirs de l’hôpital dans les chambres de ses amies dans la salle d’isolement et dans son cœur où sa famille prend une place énorme avec beaucoup de lucidité et une grande envie de vivre. En sortant triomphante de cette maladie, Virginie, aujourd’hui maman comblée, donne à travers ce livre la solution thérapeutique à l’espoir d’une guérison possible.

Y.F.

Pour vous procurez son livre, envoyez votre commande sur papier libre à :Virginie Marino Production – BP 13 – 30110 La Grand-CombeEn précisant : Votre nom, votre prénom et votre adresse complète.Règlement : Par chèque bancaire à l’ordre de Virginie Marino (15 € plus 4 € de frais de port)Le livre est expédié en un seul exemplaire dans une enveloppe spéciale. Vous recevrez votre commande sous 8 jours avec une dédicace personnelle de l’auteur. Si vous faîtes un cadeau à une personne de votre entourage, précisez le prénom de cette personne.

c’est à lire

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ÉDITORIALChères lectrices, chers lecteurs,

Une grande banque qui perd 4,9 milliards d’euros, ce qui représente un an de RMI en France, mais qui empoche tout de même un bénéfice de 800 millions d’euros ! Eh bé ! Un joueur de tennis français, le grand Jo, qui ressemble à Cassius Clay, et qui gagne ! Ouah ! Les derniers jours de la Star’Ac. Mais qui va être vainqueur ? Mystère ! Oui, de tout ça, les grands médias en parlent ! C’est peut-être pour cette raison qu’ils sont grands d’ailleurs. Mais qui va vous expliquer comment l’eau du Rhône arrive à notre robinet et comment elle y retourne ? Qui va vous faire connaître Jean-Pierre l’entomologiste chaudronnier ? Qui va vous faire le portrait de Jean-Luc le relieur et doreur de Villeneuve ? Quelle filière les amandes de notre terroir vont-elles prendre pour rendre croquant le nougat, chauffer nos maisons, apporter la convivialité autour d’un apéritif. Qui va vous faire découvrir nos meilleures spécialités... Enfin qui va vous faire connaître mieux notre terroir ? Oui ! Vous l’avez deviné, c’est votre magazine L’ESCOUBO qui laisse de côté les gros titres bien ronflants pour parler de la vie toute simple au cœur de notre terroir.

Bonne santé à tous !Yves Furic

DOSSIERS

Entomologiste du fer et du savoir-faire

Le livre, objet de l’instruction

Au fil de l’eau

Une émeraude de velours

POÉSIE

Bouchons

FLEURS & TERROIR

Les conseils de Christophe

CURIOSITÉS

Le hasard fait bien les choses

DÉCOUVERTE

Rock ‘n’ roll

HISTOIRE

Bien avant l’Escoubo

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SOMMAIRE

L’Escoubo, le seul magazine d’informations générales de votre terroir

Stage dans les Alpilles

PEINTURE HUILE - ACRYLIQUE - AQUARELLE - PASTEL DESSIN - FUSAIN

Mas Maurane – Petite route d’Arles – 13150 Tarascon-en-ProvenceTél. : 04 90 91 20 36 – Portable : 06 85 94 33 29 - Email : [email protected] ou [email protected]

Dans un mas provençal du XVIIe avec piscine couverte et chauffée de début avril à fin octobre, Yasmine Bloch propose des STAGES

en toute saison « avec ou sans séjour »

BouchonsBouchons mis bout à bout.Bouts de bouchons qui bouchent une bouche qu’on débouche au bouche-à-bouche.Bouchons qui font le fond et le plafond de la bouche et qui fondent comme un fondant, délicieux amuse-bouche.Bouchons toutes les bouches, cachons les tire-bouchons sous une bâche et bâchons aussi les bouches d’égout qui n’inspirent que le dégoût.Je préfère le goût de bouchon du vin que je fais rouler dans le creux de ma bouche.Délicieux goût de bouchon, bouchon de liège du bûcheron qui allège les bûches en rond.Ronronnement du vin qui tourne en rond dans ma bouche comme ronronne un essaim dans la ruche.Je tourne en rond.Je vire, je chavire, je délire, je trébuche.Vous l’avez deviné, je suis avinée et cette histoire de bouchon débouche sur un rond, un rond de bouteille sur une table autour de laquelle je tourne en rond.

Isabelle Le Gouic (Extrait de son livre « Peut-être à la nuit close »

Éditions Édite) Prix : 14 €

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ean-Pierre Maurice, très connu dans le monde entomologiste pour la qualité de son travail est né en 1946 dans le Loir-et-Cher, il doit son

apprentissage en tant que tôlier formeur à son Maître du centre de FPA d’Orléans à qui il pense souvent. Il a alors 17 ans. Le service militaire arrive après quelques années chez un viticulteur puis dans une usine de chaudronnerie en Eure- et-Loir. À son retour, il part en Afrique dans le cadre de la collaboration comme prof de chaudronnerie et de serrurerie. Il rencontre Nicole infirmière au service des lépreux dans le village de toutou à 100 km de Lomé au Togo. Dès leur retour, après un court séjour en Alsace et en Suisse, Nicole et Jean-Pierre se marient. En 1975, Nicole qui est née à Nîmes veut retrouver les racines de ses parents et grands parents, de purs cévenols. Ainsi le jeune couple s’installe dans le village de Gorniès. Pendant 15 ans, Jean-Pierre travaille à la mine de plomb, de zinc et d’argent de Saint-Laurent-le-minier comme chaudronnier. La mine ferme en 1991. Il décide de se mettre à son compte et dès le début de sa nouvelle activité, il fabrique des portails, des rampes, etc. Un jour il tombe sur la photo très agrandie d’un scorpion. Il s’aperçoit que l’insecte est comme constitué de plaques de tôle assemblées par de grosses soudures à l’arc pas très bien faîtes d’ailleurs (Comme quoi la nature parfois !) « Il suffisait d’observer et de mesurer et les plans étaient fait ». Il s’aperçoit aussi qu’une plaque de tôle chauffée change de couleur et passe par des tons bleutés

verts métalliques comme certains carabes. Voilà ! C’est parti. Le musée Jean-Henri Fabre ouvre, les responsables le font connaître. Plus tard, micropolis ouvre à son tour à la sortie du film microcosmos. Jean-Pierre reçoit des commandes ce qui lui permet de laisser tomber la ferronnerie traditionnelle. Quand il envisage de construire un insecte, il commence par observer l’animal à la binoculaire. Conservé dans l’alcool, l’insecte reste souple, non cassant ainsi on peut observer tous les détails mieux qu’avec une photo. Il est parfois nécessaire de « démonter » les pattes arrières et avant afin « d’en voir toutes les pièces » et ainsi les mesurer sous la loupe. Une bonne demi-journée pour en tirer les cotes et dessiner le plan. On peut admirer ses œuvres : à Bédarieux, trois fourmis de 3 m sur un rond-point, au palais des sciences de Montbéliard, une fourmi de 3 mètres, une guêpe de 3,5 m et un papillon de 3,3 m. Sa plus grosse commande, qui a demandé plus de trois années est celle de micropolis plus de 110 insectes dont 60 de plus d’un mètre. « Pour la mante religieuse de Sérignan-du Comtat j’ai du utiliser plusieurs mantes religieuses afin de prendre en compte tous les détails. Ça a duré deux mois.

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Dans l’ombre de Jean Henri Fabre, Jean-Pierre Maurice a travaillé pour les musée d’histoires naturelles de : Nîmes, Tours et Orléans. La précision de son art l’amène à fabriquer des insectes en métal comme matériel pédagogique pour des classes d’aveugles. Sa dernière commande avant « une retraite » bien méritée : Une mante religieuse monumentale qui trône au rond point de l’Harmas (Maison de Jean-Henri Fabre) à l’entrée de Sérignan-du-Comtat.

ENTOMOLOGISTE DU FER ET DU SAVOIR-FAIRE

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DOSSIER

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L’acier utilisé est en acier doux laminé à froid. » Quand nous entrons dans la salle d’exposition ouverte depuis peu, j’aperçois un pélican. Je pose la question : « Qu’est ce que fait un pélican dans ce monde d’insectes » Jean-Pierre me raconte alors cette histoire : « C’est à la suite d’un rêve extraordinaire dont je ressens aujourd’hui la même émotion : Il y a un jeune pélican dans une boite en carton. Ce pélican je le prends dans les mains et il s’envole heureux dans un beau soleil rouge. J’ai toujours pensé que ce pélican c’était moi. Je me suis réveillé très heureux. Trois jours après, je rencontre mon beau frère que je n’ai pas vu depuis des mois. Je lui raconte mon rêve. Alors il me regarde avec des grands yeux et me dit qu’il y a trois semaines il était sur la plage avec sa femme, des gens sont passés, ils avaient une boite en carton et à l’intérieur, il y avait un petit pélican. Ils venaient de le trouver et nous demandaient si nous n’avions pas d’eau pour lui donner à boire. » Un homme qui reconnaît en son maître celui qui lui a tout appris et en plus un poète. Mais ne faut-il pas être poète pour savoir observer et comprendre la nature.

Yves Furic

Contact : Jean-Pierre et Nicole Maurice - Hameau de l’Escoutet34190 GornièsTél. : 04 67 73 66 90 - Courriel : [email protected]

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CAVE COOPERATIVE VINICOLEBOURG-SAINT-ANDEOL (ARDÈCHE)

Plus qu’une cave !Un vrai caveau de pays !

• Vente au détail (Côtes-du-Rhône, Vins de Pays...)• Spécialisé dans les produits de l’agriculture biologique.• Produits sous label (Goûtez l’Ardèche).• Direct producteur.• Marché paysan hebdomadaire (vendredi après-midi)• Sentiers vignerons et botaniques, point « circul’livre ».

Caveau ouvert du lundi au samedi midi de 9h00 à 12h00 et de 15h00 à 18h00.

Quartier les Auches – 07700 Bourg-Saint-AndéolFléché à partir de la gare

Tél. : 04 75 54 51 34 – Fax : 04 75 54 77 02Courriel : [email protected] : www.vigneronsbsa.comBlog : www.coopbsa.blog.fr

LES PETITES FLEURS D’HIVER ET LEURS GRANDES HISTOIRES !

Parmi les compagnes de la vigne, la Petite Véronique de Perse (veronica persica) résiste bien aux températures hivernales et profite d’un radoucissement pour fleurir nos parcelles en un joli bleu sur tapi vert. Véronique, aurait essuyé le visage du Christ au moment de la passion et l’image de ce visage serait restée imprimée sur le voile utilisé. Le nom est donné aux plantes du genre veronica à cause de la forme et des stries des pétales qui rappellent un visage. La légende rapporte aussi que, grâce à ce linge, elle aurait guéri l’empereur Tibère de la lèpre. Or la véronique officinale (veronica officinalis) était utilisée autrefois en application sur les plaies des lépreux (d’où son nom familier d’herbe-aux-ladres). Veronica pourrait venir de « vera icon » : vraie image (du Christ) grec et romain ou de « vera unica » unique et vrai (remède). Pierre Pujuguet

CAVE COOPÉRATIVE DE BOURG-SAINT-ANDÉOL : PRÉPARATION DU CINÉ-EN-CAVE 2008

La manifestation Ciné-en-cave 2007 ayant été appréciée par le public autant que par ses organisateurs, l’équipe de la « coopé » a souhaité renouveler l’expérience pour 2008. Patrick Roustan, son président et Pierre Pujuguet, son directeur avaient donc

convié les partenaires habituels à un « apéritif de travail » mercredi 23 janvier. Si la consommation de vin blanc et de biscuits bios à la châtaigne fut modérée (les temps l’obligent !), le travail d’échanges et de propositions laisse augurer d’un très bon millésime 2008 pour le ciné-en-cave. La date de cette manifestation a été arrêtée au samedi 17 mai. Ce jour là, la cave accueillera les associations, artistes et individuels qui ont « de l’image à montrer, à expliquer ou à partager ».Les thèmes abordés seront ceux qui sont chers au cœur des membres du collectif : La défense de l’homme, de la nature, du patrimoine, le respect des différences, la tolérance, le voyage et l’art. Il s’agit d’une journée de projections dans les locaux de la cave, entrecoupée de débats et d’échanges. A midi le repas, sorti du sac, sera pris en commun. La cave offre évidemment le café et petit déjeuner ainsi que le vin du repas et l’apéritif de clôture.

Renseignements 04 75 54 51 34

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé - À consommer avec modération

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arc Roussillon dit Marco est né à Uzès en 1946. Il arrive à Bagnols-sur-Cèze en 1952 « par hasard ». Devenu boucher « par hasard » (Ces parents habitent alors au-

dessus de la boucherie et le patron M. Descours lui demande s’il veut bien devenir boucher. Un seul patron toute sa vie jusqu’au jour où il devient lui même patron il y a 20 ans de cela.) Il devient photographe « par hasard » Mais le hasard faisant bien les choses, il devient un photographe de talent et faute de salle d’exposition (Ce que ressentent nombre d’artistes qui eux aussi cherchent constamment à exposer leurs œuvres) il transforme sa boucherie en galerie d’art. On peut voir alors accrochés aux esses de la boucherie non pas des quartiers de viande mais bien des paysages, des couchers de soleil et autres vues plus belles les unes que les autres. Marco est toujours plein de joie et on comprend pourquoi ses photos se dirigent vers le beau et le poétique. Souvent des passants entrent dans sa boutique uniquement pour regarder ses œuvres. Il parle de la genèse d’une photo qui pour lui marque toujours un souvenir. « La photo a toujours été une passion on commence par les photos de famille et ensuite on s’intéresse à la technique. » Il s’inscrit au club de Bagnols-sur-Cèze et, de rencontre en rencontre, il se perfectionne surtout avec le numérique.

En 2007, lors de sa première expo, il décroche, excusez du peu, le prix du public. Bientôt à la retraite, notre Marco de photographe se demande s’il ne va pas garder cette salle d’exposition qui dit-il : « À la bonne lumière ! » Y.F.

Boucherie Chevaline Roussillon30200 Bagnols-sur-Cèze

Tél. : 04 66 89 26 39

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LE HASARD FAIT BIEN LES CHOSES

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Notre boutique :

Pierrelatte : 15, av. du Gal de Gaulle – Tél. : 04 75 96 48 11 N° indigo : 0825 815 510 – Fax : 04 75 96 48 04

Site internet : www.monfleuriste.eu

Les conseils de CHRISTOPHE

LES ÉCOLES FLEURISSENT AU PRINTEMPS.Cette année encore, Christophe nous parle de l’opération « La Rose Marie Claire » Qui aura lieu du 3 au 9 mars 2008 et qui s’annonce comme un grand événement solidaire en faveur de la scolarisation des petites filles. En proposant à la vente la rose dans sa housse, les 5 400 fleuristes du réseau Interflora seront au cœur du dispositif.

Christophe : Grâce aux actions des fleuristes qui ont participé en 2007, Interflora a récolté 186 510 €. 100 petites filles vont pouvoir aller à l’école au Cambodge, près de 20 écoles vont être reconstruites au Sénégal et près de 30 bourses vont être accordées à des jeunes filles en France.

Pour mémoire, chaque rose vendue, 1,50€ est reversé aux associa-tions (Toutes à l’école, Care, Rotary international) bénéficiaires de l’opération et en charge de la gestion des fonds recueillis.

Nous vous accueillons 7j/7 de 8h30 à 19h30 non stop (Dimanche de 8h30 à 12h30)

FLEURISTE DÉCORATEUR

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é en Algérie en 1954, Jean Luc Gonzalez arrive en France en 1957. Il grandit à Nîmes. Il

apprend le métier de peintre décorateur en lettres. Mais, son métier ne lui plaît pas. Un géomètre lui propose d’être son apprenti. Il passe un CAP BEP de

géomètre et travaille surtout le dessin topographique. En 1983, il écoute une émission de radio sur la reliure et la dorure avec un certain Robert Leydet. Jean-Luc prend contact avec lui et suit un stage d’initiation. Il décide de s’installer à Marguerite près de Nîmes dans une petite pièce de sa maison. Sur les conseils de Robert Leydet, il s’équipe d’un fourgon qu’il aménage. « Je dormais dans les papiers, les fils, la presse, le massicot mais aussi dans la feuille d’or ! » Au printemps et à l’automne, il passe de mairie en mairie dans le territoire de Belfort et en Alsace. Il reste plusieurs mois dans la commune de Renescure dans le Nord de la France. « Tout était dans ma tête, je n’avais jamais relié des registres d’état civil on avait vraiment peur de rien à l’époque » Et également en Touraine jusqu’en 1990. « Après avoir bien travaillé, j’ai eu un camping car beaucoup plus confortable que le transit.» Quelques années plus tard, il redevient sédentaire à Marguerite. Là, Jean-Luc connaît le travail en équipe dans l’atelier de Muriel Maire à Saint Anastasie un quartier de Nîmes. En janvier 2005, Jean Luc s’installe à Villeneuve-lez-avignon dans une ancienne galerie de peinture en pierres apparentes et plafond rustique,

rue de la République. Aujourd’hui, la clientèle fidèle de Marguerite l’a suivi et il travaille pour les notaires, l’état civil et les archives de la ville. Beaucoup d’étrangers en villégiature lui font confiance et viennent de très loin. En cette période Jean Luc est sur un dur

labeur puisqu’il doit rassembler toutes les minutes d’un notaire en volumes qui deviendront des minutiers reliés de cuir et doré à la feuille. Autres chef-d’oeuvres : un recueil d’édits royaux du XVe siècle en excellent état que l’on appelle un « incunable » en papier parchemin couverture refaite à l’encre sépia ainsi que la réfection de cadastres napoléoniens pour la commune de Vergèze. Si Jean-Luc est sans conteste un maître artisan, il n’en est pas moins un rêveur et je ne peux m’empêcher de vous raconter ce qu’il a vécu un soir alors qu’il travaillait tard dans les archives de la mairie de Renescure. « J’étais seul devant un tas de documents du 19e siècle en train de les rassembler. Sur l’un des documents, je trouve, cousu par un

petit bout de fil comme aujourd’hui on mettrais une agrafe, une note. C’était un poème que le secrétaire ou le clerc de l’époque avait écrit au sujet d’une jolie femme qu’il convoitait. Apparemment à la lecture, des notables plus importants que lui s’en occupaient déjà. Ce poème

décrivait toute sa tristesse et son immense amour pour cette femme. À ce moment, je senti autour de moi les âmes de tous ceux qui avaient écrit ces documents et que tout cet amas de papier avait finalement une longue histoire à raconter. » L’âme des artiste et l’âme des poètes !

Yves Furic

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« Je n’ai jamais été un grand lecteur. Je m’étais dit : si après les stages cela m’intéresse alors, j’en ferai mon métier. Les stages se sont terminés et je brûlais d’envie de m’installer. C’est devenue une passion. La dorure ? C’est la touche finale du travail bien fait ! »

« POUR MOI, LE LIVRE, C’ÉTAIT L’OBJET DE L’INSTRUCTION. »

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La Cave Les Coteaux de Visan, un lieu unique où l’on cultive l’exception

Créée en 1897 par Ferdinand Delaye, cette cave hors du commun bénéficie d’un terroir exceptionnel. Les vignerons visanais ont su perpétuer la tradition de la qualité et mettent tout en œuvre pour obtenir des cuvées d’exception.

A découvrir :

Cuvée du Marot : désencavée à l’occasion du chapitre d’été après un an de vieillissement dans les caves du château

Cuvée « Saint-Vincent » : élevée en fûts de chêne dans une magnifique cave creusée dans le safre

Cuvée « Femmes » : sélectionnée par un jury féminin présidé par Isabelle Forêt.

Renseignements et réservations à la Cave Les Coteaux de Visan : B.P 22 - 84820 VisanTel. : 04 90 28 50 80 - E-mail : [email protected]

Vente en ligne sur le site internet : www.coteaux-de-visan.fr

Cave Les Coteaux de Visan

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L’offre spéciale « fête des amoureux » sera l’occasion de partager un doux moment de complicité avec l’élu(e) de votre cœur autour de nos cuvées « séduction » : Lou Câlin, le vin des amoureux et Eclatante, symbole du charme féminin.À découvrir au caveau de dégustation ouvert 7j/7Journée du vin au féminin : samedi 3 mai Visite des caves avec dégustation sur fûts à la cave de vieillissement « Saint Vincent » et initiation à la dégustation. Visite du terroir commentée par un vigneron.Le matin : Un jury féminin, composé d’une trentaine de

dégustatrices, professionnelles et amateurs, présidé par Isabelle Forêt, sélectionnera la cuvée Femmes 2007 (places limitées, sur invitation).L’après-midi : Animations et conférences. Isabelle Forêt animera une conférence-débat sur le thème du vin au féminin et dédicacera son « Fémivin ».La Cave Les Coteaux de Visan sera partenaire de l’Aper’opéra « L’élixir d’amour » de Donizetti à l’opéra d’Avignon, mardi 11 mars, à 20h30 et du nouveau spectacle de Bernard Sorbier, « Par cœur », mis en scène par Gérard Vantaggioli les 17 et 18 avril à 20h30 au Théâtre du chien qui fume à Avignon.

e groupe ILS a été créé en mai 2006. Spécialisé dans la reprise de standards du Rock, le chanteur et

les musiciens qui le composent ne sont pas des débutants : Bertrand d’origine du Maine et Loir est devenu un vrai visanais. À 33 ans et après 7 ans de cours privés, il jouera dans des bals, formation de jazz, Big Band et sera prof de batterie pendant 3 ans. Si aujourd’hui son métier de Technico-commercial lui permet de vivre sa passion, ses potes lui font entièrement confiance pour la gestion du rythme à la batterie. Paul, 29 ans, pur visanais, agriculteur viticulteur, apprend la basse à 17 ans, c’est après 5 longues années de cours qu’il devient un des musiciens de plusieurs Big Band avant d’intégrer le groupe. Flavien est né à Valréas mais devient lui aussi visanais

de cœur. Après des études classiques il sera animateur à l’école de musique de Valréas. À 31 ans, il est ingénieur du son et se charge de la guitare rythmique et des solos. Quand à Olivier, si, dès l’âge de 17 ans, il se dirige plutôt vers le style « métal » dans plusieurs groupes de la région de Saint-Paul-Trois-Châteaux, au sein du groupe il en est le chanteur. Employé commercial, Olivier le valréassien possède à 31 ans, une voix qui laisse des traces dans la mémoire des amateurs du Rythm and Blues. Quand la musique se met en route, on s’aperçoit vite du professionnalisme qui ressort de leur art qu’ILS maîtrisent avec énormément de talent. Leur présence sur scène ferait pâlir nombre de « pros » En tout cas, moi je le dis : « Ce ne sont pas des amateurs. » Y.F.

Un CD enregistré à l’association « La Nuit tous les opéras sont gris » qui comprend des reprises de Muse, Noir désir, etc. est disponible à l’adresse suivante :Association « L’Effet Rock » Quartier La Martinelle84820 VisanTél. : 06 89 77 29 18

LRock ’n’ Roll

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vant de rencontrer les habitants des communes de Rochefort du Gard, Saze, Estézargues, Domazan et Théziers, qui composent le syndicat du plateau de

Signargues, l’eau de la nappe alluviale du Rhône est forée, pompée, traitée et distribuée. Cette ressource en eau est caractérisée par une teneur importante en fer et en manganèse.

Usines de production d’eau potableLa plus importante par sa capacité de traitement : l’usine dite du forage « Les reculades ». Construite en 1996, lors de l’ouverture de la ligne TGV, cette station traite 440 m3/h* et a fourni en 2006, 1,4 million de m3 d’eau.

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Chemin faisant, une goutte d’eau parcourt bien des kilomètres avant d’être consommée ou utilisée et bien plus encore, avant de retrouver Dame Nature. Nous avons choisi de la suivre au cœur du syndicat du plateau de Signargues.

AU FIL DE L’EAU

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DOSSIER

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À la pointe des nouveaux modes de traitement, l’usine de production André Savonne dont la troisième tranche a été mise en service en 2007 abat le fer et le manganèse par un procédé totalement biologique. Elle peut traiter 300m3/h et anticipe ainsi les besoins futurs du Syndicat.

Stockage de l’eau potableUne fois produite l’eau est stockée dans pas moins de onze réservoirs disséminés sur le territoire des cinq communes. Ils constituent une réserve de 5 950 m3 d’eau potable.

Acheminement de l’eau potableL’eau stockée est distribuée grâce à trois stations de surpression et via 45 kilomètres de canalisations.

Collecte et traitement des eaux uséesLes eaux usées sont ensuite acheminées via un réseau de collecte vers les stations d’épuration communales. Pour exemple, la station d’épuration de Rochefort du Gard, construite en 2002, traite 1 400 m3 d’effluent par jour avant rejet dans le fossé du Bourgas. Cet ouvrage récent anticipe le développement de cette commune et est dimensionné pour pouvoir traiter l’équivalent de la production de 7 000 habitants.

L’eau : le produit de consommation le plus contrôlé de FranceTout au long de son parcours, la qualité de l’eau est contrôlée à la fois, par les services de l’état (la DDASS) et Saur, société à qui le syndicat du plateau de Signargues a délégué la gestion de ses services d’eau et d’assainissement. Les 12 000 habitants du syndicat peuvent donc continuer à consommer et à utiliser l’eau du robinet sans aucune hésitation.

* 1m3 = 1 000 litres

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riginaire d’Asie centrale l’amande, de la famille des Rosacées, pousse également à

l’état sauvage. Importé en France en 1548, l’amandier est cultivé dans nos régions méditerranéennes. L’amande, drupe ovale a une peau verte et veloutée au toucher. Sous cette écorce se trouve une coque fibreuse, dure selon les variétés, épaisse, appelée amandon. Elle renferme

une ou deux graines, les amandes.Afin de mieux connaître « l’émeraude de notre terroir », je suis allé dans la ferme de Gisèle et Jean-Paul Darnoux au cœur de ce magnifique village de Saint-Marcel-d’Ardèche. La ferme a 200 ans, des caches et des meurtrières retrouvées sur le mur d’enceinte en sont témoins. Gisèle est née à Mondragon et Jean-Paul à de Saint-Marcel. Après 30 ans de mariage, Gisèle précise : « J’ai épousé un agriculteur mais j’ai aussi épousé l’agriculture. C’était un engagement sentimental mais aussi

professionnel. » Il y a fort longtemps, la ferme était une magnanerie avec un peu d’élevage ovin. Ce sont les parents de Jean-Paul, qui ont voulu essayer l’arboriculture : cerisiers, pruniers, abricotiers, pêchers et vigne. Au début des années 80, la culture de l’amande se situe plutôt dans la Crau. La différence de climat fait douter les jeunes mariés, mais un technicien agricole les rassurent et leur promet que tout est

possible malgré le froid plus intense en hiver. La culture de l’amandier est une culture rustique qui demande moins de soin que les autres arbres fruitiers. Dès les premières récoltes, la vente s’opère

auprès d’un groupement de producteurs « bord champ » c’est-à-dire juste après la cueillette. En 1996, les propriétaires d’une casserie (lieu où l’on casse les amandes) sur Cavaillon recherchent un repreneur. Gisèle et Jean-Paul se lancent alors dans l’aventure. Ils achètent toute l’installation et remonte l’ensemble à Saint-Marcel. Enfin, ils maitrisent la totalité des étapes avant expédition : La récolte avec une

machine à corolle, la mise en pallox (conteneur adapté qui respecte le taux d’humidité), le cassage entre des rouleaux à pointes (les morceaux de coque sont recyclés vers la filière chauffage).

Une émeraude de veloursO

Pour les Grecs, la floraison précoce de l’amandier représente la grâce

exquise d’un amour virginal. Dans les chants des troubadours,

la fleur d’amandier est subtilement associée à la pureté cathare. Symboliquement, l’amande

représente également la part divine de l’homme.

Charlemagne disait que chaque maison devait avoir son amandier.

DOSSIER

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L’ESCOUBO 13

Il reste l’amandon qui passe tout d’abord par le pré nettoyage avec un système d’aspiration, le calibrage par passage dans une grille, le nettoyage par soufflerie et sur tapis roulant, le super nettoyage « à l’huile de coude et à l’œil ». Il existe plusieurs filières pour la commercialisation : le marché local, le moulinier pour l’huile d’amande douce, la transformation vers les nougatiers, la biscuiterie, la pâtisserie, la pâte d’amande, l’amande enrobée de sucre voire pour l’apéritif, de sel.Les variétés sur le domaine sont la FERRAGNES, coque tendre et la LAURANNE, coque demi tendre. La floraison a lieu en février mars. C’est en juillet que l’on cueille le fruit à bogue verte « cueillette en vert » plutôt sur les jeunes arbres surtout pour les amateurs d’amandes fraîches. Fin août et tout le mois de septembre a lieu la cueillette en sec mécanisée (vibration de l’arbre et récolte dans un parapluie géant. les arbres ont alors entre 6 et 7 ans).

L’amande et ses vertus sur votre bien-être : Manger une poignée d’amande peut soulager votre estomac. L’huile d’amande douce utilisée dans les cosmétiques et les huiles de massages est bien connue pour ses propriétés émollientes. Une équipe de chercheurs chinois et américains vient de mettre en évidence qu’en mangeant une poignée de ces oléagineux, chaque jour, vous pourriez diminuer le stress antioxydant que provoquent les substances contenues dans la fumée que vous inhalez. L’amande diminuerait elle

les méfaits de la cigarette ? D’un point de vue mystique, elle symbolise le secret (le trésor) vivant dans l’ombre et qu’il convient de découvrir afin de s’en nourrir.

Yves Furic

AMANLINEGisèle et Jean-Paul Darnoux

Accès par départementale 8607700 Saint-Marcel-d’Ardèche

Tél. : 04 75 04 63 65

LA CUISINE DE NOTRE TERROIR Christian BRUNET : Chef de cuisine

Quand Christian BRUNET prend en main la cuisine du restaurant familial, il n’a plus grand-chose à connaître de son art. En effet, ce futur grand chef de 31 ans fait ses classes dans les plus grands établissements de la région à l’écoute de ses maîtres. Bien sûr, il faut passer par la voie des études traditionnelles mais très rapidement, il se dirige vers la gastronomie en réussissant un joli parcours au lycée hôtelier Alexandre Dumas de Cavaillon. Deux années encore pour accéder facilement au bac pro et le voilà prêt à entrer en cuisine. Son premier guide c’est, excusez du peu, Christian ÉTIENNE. S’en suivent plusieurs croisières sur le Mermoz à régaler les touristes. Il se spécialise dans un domaine aimé de tous : la pâtisserie. Alain NICOLET le remarque et en fait son chef pâtissier à Cheval Blanc. Il se perfectionne au Four à chaux avant d’intégrer en 1995 le restaurant familial où il vous régale de toutes ses trouvailles relevées d’une grande part d’expérience.

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entendre ce qui se dit, on a l’impression que la presse à bon marché ayant recours à la

publicité comme moyen de financement vient de naître. Et pourtant, le premier journaliste français à avoir lancé ce type

de presse est né en 1806 à Paris. Il se nomme Emile de Girardin. Dès 1830 il fait parler de lui. On note que Balzac entre dans le cercle de ce mania de la presse en collaborant à de nombreuses publications tout en se livrant à toutes les exubérances de la vie mondaine de l’époque. C’est en 1836 qu’il crée le journal la Presse dans lequel il introduit en plus des « réclames », des romans feuilletons. C’est une véritable révolution. Ce grand patron se voit expulsé après le coup d’État du 2 décembre 1851, mais revient en France au bout de deux mois et achète en 1866, la Liberté, journal défenseur de l’Empire libéral. Il soutient en 1872 la politique de Thiers dans le Moniteur universel et le Petit Journal. En 1874, il achète le journal la France et y mène une violente campagne contre Mac-Mahon et Broglie en attaquant l’Ordre moral. Il rallie le camp des républicains en 1877. Opportuniste politique, il meurt à Paris en 1881 laissant l’image d’un remarquable homme d’affaires. Emile de Girardin est généralement regardé comme le fondateur de la presse moderne et promoteur du journal à prix modique.

À

Bien avant L’ESCOUBO

L’ESCOUBO14

Cépage SYRAHVin de Pays de Méditerranée rouge 12.5°En Bag In Box de 5 et 10 litresVin corsé à la couleur intense et profondeAux arômes de violette et de fruits rouge,Enchantera les amateurs de Syrah.

Cépage CHARDONNAYVin de pays de Méditerranée

blanc 13°En Bag In Box de 5 et 10 litres

Frais et fruité, souple, friand,Servir à 10° à l’apéritif

sur les entrées et les poissons.

Cépage MERLOTVin de Pays de Méditerranée

Rouge 13°En Bag In Box de 5 et 10 litres

Friandise de couleur rouge rubis, fruitée, souple,

simple et facile à boire.Servir à 14°

en toutes circonstances.

VIN DES CÔTES DU RHÔNECÔTES DU RHÔNE VILLAGES

COTEAUX DU TRICASTIN

Cave La Suzienne26790 Suze-la-Rousse

www.la-suzienne.come-mail : [email protected]él. 04 75 04 80 04 - Fax 04 75 98 23 77

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n superbe recueil de nouvelles écrites à partir d’anecdotes et de souvenirs glanés par l’auteur

alors qu’il cherchait à acquérir un petit maset dans la région d’Avignon. « Ce récit pittoresque a décidé ce parisien ayant quitté la capitale depuis 35 ans de partager sa récolte d’anecdotes. L’ ex titi écrit aujourd’hui « avé l’assent ». Ce colorant du langage qui met du piment dans la fadeur du quotidien. Il met en orbite tout un petit peuple d’agriculteurs, commerçants ou artisans dont les destins s’articulent autour de la quête du propriétaire du maset, fil rouge de cette banale poésie du sol. René DIEZ. »

Pour vous le procurez, envoyez votre commande sur papier libre à L’ESCOUBO Magazine, 9 RUE SAINT-LOUIS, 84860 CADEROUSSE, en précisant : Le nombre d’exemplaires, votre nom, votre prénom et votre adresse complète. Un chèque

du montant de la commande (10 € le livre + 2 € de frais d’envoi) Chaque livre est expédié en un seul exemplaire dans une enveloppe spéciale. Vous recevrez votre commande sous 8 jours avec une dédicace personnelle de l’auteur. Si vous faîtes un cadeau à une personne de votre entourage, précisez le prénom de cette personne.

Une bouffée d’air provençal

Je n’attendais rien, j’ai été comblé.

Yvan Audouard

La phrase à méditer

Non ! Un buxidanicophile collectionne les tabatières

Le saviez-vous ?

L’ESCOUBO 15

Trimestriel Numéro 22Février 2008Directeur de la publication Rédacteur en chef Publicité Yves Furic 9, rue Saint Louis - 84860 Caderousse

Bureau : 08 71 36 91 20Portable : 06 63 62 62 28

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Création : nov. 2002 Dépôt légal : févier 2008ISSN : 1638-0088Conformément aux lois et règlement en vigueur, l’annonceur est seul responsable du contenu de ses annonces publicitaires. La direction se réserve le droit de refuser de publier tes textes ou publicités sans en donner le motif.

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Tél. : 04 66 04 98 50 Fax : 04 66 04 98 59

Le parler que j’aime, c’est un parler simple et naïf,

tel sur le papier qu’à la bouche.Je parle au papier

comme je parle au premier que je rencontre.Michel de Montaigne

(1533 - 1592)

U

À votre service pour :L’AménagementLa Création et l’Entretien de vos ESPACES VERTSAlain GAUTHIER 06 85 49 54 31

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