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Lettre d'infos septembre amavie

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Lettre d'infos N° 1009 d'amavie, septembre 2010

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Page 1: Lettre d'infos septembre amavie
Page 2: Lettre d'infos septembre amavie

lettre d’infosseptembre 2010 02

Sommaire

lettre d’infosseptembre 2010 03

Edito

Info des praticiensVers une mondialisation bénéfique

Edito

p 8 En provenance de nos partenairesPétition Biodiversité

p 9 Le courrier des patientsChaque expérience est unique !

p 10 L’évènementLa Biodiversité commence par soi-même ...365 pesticides dans les fruits et légumes ...Assiette tous risques ... Sans tambour ni trompette ...

p 15 Nouvelles du mondeLe tour du monde en 90 minutes ...L’iceberg géant Petermann ...Bouge pour ta planète ...Le 21 septembre, l’humanité ouvre une ligne de crédit planétaire L’incroyable arnaque de BP ...

p 18 Esprit de rechercheSelon une étude américaine ...Etude scientifique ...

p 20 Clin d’oeil à l’écrit Hold-up sur la santé Dr. François CHOFFAT Vous reprendrez bien un peu de pesticidesLa saison 2010-2011 des documentaires de France 5

p 21 Le billet d’humourLe concept du 100ème singe ...L’âge du stupide ...

p 22 Infos à tout ventCe n’est pas fini ...Nettoyons la nature ...Colloque sur les perturbateurs endocriniens

Cette lettre d'infos a été envoyée à tous nos contacts !Pour vous inscrire à notre prochaine lettre mensuelle,

rendez-vous sur la page d’adhésion du site.Les adhérents d'Amavie peuvent proposer un article dans la lettre d'infos.

Merci d'avance de proposer cette lettre d'infos à tous vos contacts.

p 3

p 4

Chères et chers affilié(e)s des médecines naturelles,

Nicolas Lemoine Président de l’association amavie

Une recette du bonheur, prendre sa vie en main.Vers un remboursement des médicaments selon leur efficacité ?

Les mutuelles françaises annoncent qu’elles souhaiteraient «  rembourser les médicaments prescrits en fonction de leur efficacité et non plus du barème de la Sécurité sociale ».En effet, puisque la Haute Autorité de Santé, seule juge du degré d’efficacité d’une molécule, désigne des médicaments comme étant à «  service médical rendu insuffisant  » et qu’ils sont pris en charge à 15% par l’Assurance maladie, pourquoi les mutuelles auraient-elles à charge le reste du remboursement? Leur inquiétude est justifiée au vu de l’augmentation du nombre de traitements remboursés puis dé-remboursés par la sécurité sociale. Et pour justifier cette requête, les mutuelles précisent que cela permettrait de baisser les primes des complémentaires « santé ».Si la sécurité sociale est un puits sans fond dont le sujet de la dette nourrit le verbiage despolitiques et leur vision à court terme, les mutuelles et compagnies d’assurances ne veulent plus endosser les dérives d’un système de santé extrêmement couteux,  ni la chronicité de nombreuses maladies. Le remboursement des médicaments selon leur efficacité ? Dans l’idéal, ce serait une bonne nouvelle mais hélas ce débat n’a pas aujourd’hui vocation d’améliorer le parcours de santé des individus, mais uniquement d’empêcher le bilan économique des mutuelles de s’effondrer.

Si la langue de bois et la main mise d’une médecine conventionnelle sur la santé et son pendant négatif, la maladie, disparaissaient, tout serait envisageable.Le développement d’une plus grande conscience de l’être, du Soi, sera indispensable pour reconstruire un système de santé en le basant sur la responsabilité et l’implication de chacun. De l’usager abusant trop souvent de son statut d’assuré, des prescripteurs gâtant leurs patients pour fidéliser leur clientèle, des fabricants et vendeurs de médicaments ayant pour seul souci la prospérité économique, comme les cliniques et de plus en plus souvent les hôpitaux, la rentabilité, l’individualisme prévaut dans notre société et empêche toute évolution vers une société plus responsable.Dans le milieu des médecines naturelles, beaucoup parmi les praticiens et les patients ont fait ce choix de responsabilité et d’autonomie au sein de la société. Un plus pour prouver leur efficacité dans la responsabilisation de l’être et un autre plus dans les économies de tous les budgets.

Merci aux adhérent(e)s d’amavie de partager l’objectif de prendre sa vie en main. Merci d’avance à toutes celles et ceux qui continueront à se joindre à amavie dans cette orientation.

Page 3: Lettre d'infos septembre amavie

lettre d’infosseptembre 2010 05

lettre d’infosseptembre 2010 04

Info des praticiens Info des praticiens

V E R S U N E M O N D I A L I S AT I O N B É N É F I Q U E : LA RENCONTRE DES MÉDECINES Docteur Yvette ParèsLe Docteur Yvette Parès est une pionnière française de la médecine traditionnelle africaine.Au cours du 20e siècle, les pays d’Occident ayant puissance sur le monde ont créé des institutions sanitaires internationales où seule a été admise la médecine «  scientifique  ». Selon les conceptions de l’époque, ce caractère lui conférait une incontestable supériorité. Les autres médecines, élaborées sur des bases différentes, ne pouvaient être que négligées. Le Docteur Yvette Parès, pionnière française de la médecine traditionnelle africaine, esquisse ce que pourrait être la médecine de demain : vers la simplicité et la sagesse.

• Médecine de demain : vers la simplicité et la sagesse

C’était oublier que science et thérapeutique ne sont pas obligatoirement liées et que les traitements ne montrent leur vraie valeur qu’après avoir subi l’épreuve du temps.

D’autre part, les connaissances scientifiques, aussi vastes qu’elles puissent paraître, ne sont que des îles parsemées dans l’immense océan de l’Inconnu. Avancer, en les ignorant, dans ces zones lacunaires conduit aux plus grands déboires. L’antibiothérapie, l’hormone de croissance, les thérapies géniques en offrent des exemples.

Il n’a fallu que quelques décennies pour mettre en évidence les faiblesses et dangers des traitements prescrits par la médecine mondialement imposée. Ses ambitions, louables au départ, lutter contre les grands fléaux sanitaires anciens ou de survenue récente, après des succès éphémères, n’ont connu que l’échec. Tuberculose, paludisme en particulier, loin d’être maîtrisés, ont été aggravés par l’apparition des résistances et multirésistances. Leur caractère pathogène s’est considérablement accru.

Il en est de même pour les affections bactériennes revenues en force et contre lesquelles on n’oppose que des armes émoussées.

L’épreuve du temps a montré encore, outre les effets indésirables immédiats, les graves désordres que pouvait entraîner ultérieurement la prescription des molécules issues de la chimie et qui ont nécessité les retraits de la vente.

Mais un autre élément, de détection récente, vient encore assombrir le tableau. Il s’agit du caractère polluant des médicaments chimiques qui ont corrompu l’eau

jusqu’aux réserves souterraines.

Le constat préoccupant appelle la réflexion. La médecine officielle peut-elle continuer à gouverner seule la politique sanitaire mondiale ? Les erreurs accumulées donnent elles-mêmes la réponse.

Deux attitudes sont à envisager :

D’une part, la médecine scientifique devra impérativement réorienter sa thérapeutique et s’éloigner du « tout-chimie ». Elle sera contrainte de revenir aux ressources sous-estimées et qualifiées improprement « d’empiriques », celles qu’offre en abondance la nature avec ses flores médicinales très diversifiées.

D’autre part, un comportement nouveau vis-à-vis des médecines traditionnelles pratiquées sur les autres continents s’avère indispensables. Elles détiennent un vaste patrimoine thérapeutique accumulé depuis des origines incertaines.

A titre d’exemple, la médecine chinoise, selon les écrits, dispose de plus de 100 000 formules médicamenteuses. Les médecines africaines sub-sahariennes, si l’on en juge par la médecines traditionnelle du Sénégal possèdent sans doute, elles aussi, un nombre impressionnant de médications pour les maladies des plus bénignes aux plus sévères. La mobilisation de tous les savoirs médicaux de la planète apparaît comme la solution d’avenir et qui apporterait un changement profond et bénéfique dans la situation sanitaire mondiale.

Un premier appel visant cette collaboration avait été lancé en 1991 à New York par Boutros Boutros Ghali, alors secrétaire général des Nations-Unies. Il avait prononcé son discours lors de la VIe journée mondiale du sida. Mais trop en avance sur son temps, l’appel ne fut pas entendu au Nord comme au Sud. S’il avait été suivi, la situation sanitaire à travers le monde aurait été profondément modifiée et le sida serait peut-être en voie d’être maîtrisé.

Mais les difficultés qui ne cessent de s’accumuler vont sans doute conduire à l’ouverture des esprits, à une vision lucide des réalités. On peut espérer que la rencontre des médecines, valeurs culturelles de tous les peuples, s’accomplira dans un avenir qui pourrait être non lointain. Dès lors, une nouvelle Organisation Mondiale de la Santé serait à même de voir le jour pour une efficacité toujours accrue dans les combats visant les grands fléaux qui affligent l’humanité.

Un autre aspect mérite d’être retenu. Tous les peuples se sentant valorisés, un grand pas serait fait vers la paix.

L’union de toutes les intelligences, de tous les savoirs, de tous les coeurs, ne serait-elle pas la meilleure des mondialisations ?Médecine de demain : vers la simplicité et la sagesseL’épreuve du temps est nécessaire pour apprécier dans leur juste réalité les événements qui marquèrent une époque. Qu’en est-il de la médecine occidentale qui connut un grand prestige au cours du 20e siècle  ? Elle s’imposait comme le fleuron inégalé et inégalable de l’art médical. Tous les peuples ont succombé à ce mirage que des données nouvelles et alarmantes ont peu à peu dissipé. Il s’agit de la pollution de l’eau par les médicaments chimiques. Durant des décennies, elle a progressé silencieusement pour se manifester de nos jours jusqu’aux nappes phréatiques. Une telle situation ne peut indéfiniment se prolonger.

Les caractères de la médecine officielle

La médecine occidentale du 20e siècle a porté à un haut degré sa technicité mais, en même temps, s’amplifiaient l’inconfort et le malaise psychique des patients. Dans ce contexte de souffrances, on peut citer : les infections douloureuses, les perfusions multiples et leurs méfaits, les ponctions, les ponctions-biopsies avec des risques d’hémorragies, les manœuvres invasives à l’origine d’infections ou de maladies nosocomiales, l’administration de produits de contraste ou d’isotopes radioactifs. Le corps humain est ainsi soumis à de rudes épreuves. On peut ajouter que de nombreuses investigations relèvent davantage de la curiosité scientifique que du réel intérêt du malade. Mais cette sophistication des soins leur conférait un caractère «  savant  » qui établissait de façon incontestable la supériorité de la médecine occidentale. Parallèlement, le sens clinique s’émoussait, les rapports humains se distendaient, remplacés par les chiffres des analyses de laboratoire et les «  images » données par des appareils perfectionnés. Le médecin, peu à peu, s’est transformé en un technicien hautement spécialisé. Que dirait Hippocrate s’il visitait nos hôpitaux modernes où se prescrivent des médicaments sources d’effets indésirables et de maladies iatrogènes ? Ses paroles n’exprimeraient certainement pas d’éloges mais consisteraient plutôt en de sévères remontrances devant le non-respect de ses célèbres préceptes.

Le retour vers la simplicité

La surmédicalisation est un des grands maux de notre époque et le «  tout chimie » a causé la perte de connaissances qui jouaient un rôle très important pour la santé. Afin de remédier à cette situation et de retrouver

une simplicité incluant l’efficacité, des modifications s’avèrent indispensables dans l’attitude des patients et des médecins.

Pour les patients :

  le recours à la médecine familiale qui assumait les affections courantes sans gravité. Ainsi, les angines banales cédaient à l’eau citronnée ou mieux encore additionnée de vinaigre rosat. Ces cas ne nécessitaient en rien des analyses visant à établir une cause bactérienne ou virale.

  la remise en honneur des formules efficaces que détenait le savoir populaire très vivant autrefois dans les campagnes.

D’autre part,

 la demande de conseils et des préparations d’herboristes confirmés lorsque le diplôme aura été rétabli par un décret intelligent ou sous la pression des évènements dans un contexte d’urgence, imposé par la lutte contre la pollution médicamenteuse de l’environnement.

Pour les médecins :

 un recours très modéré aux analyses de laboratoire, les réservant aux cas graves. Un examen clinique approfondi apporte le plus souvent les éléments qui permettent le diagnostic et le traitement.

 une grande prudence vis-à-vis des analyses dont l’effet psychologique est néfaste. Lorsque les déficiences d’un traitement sont bien connues, pourquoi infliger au patient des contrôles successifs qui ne montreront que l’aggravation de la maladie et provoqueront l’inquiétude et un stress permanents  ? Tel est le cas, en particulier, pour les hépatites évoluant vers les complications et que les thérapies aux lourds effets indésirables ne peuvent entraver.

 une limitation des demandes d’imagerie médicale avec leurs inconvénients et leur coût élevé.

  le recours à un mode de prescription très négligé en médecine occidentale mais largement utilisé par les médecines traditionnelles  : Il s’agit de la voie percutanée qui permet l’absorption par la peau de nombreuses substances médicamenteuses. A cet effet, on peut utiliser  : pommades , huiles médicinales, vinaigres médicinaux, décoctions pour bains partiels ou complets. Ces pratiques évitent beaucoup d’infections et augmentent ainsi le confort du malade. Il s’y ajoute une économie du matériel jetable. Par ailleurs, le parfum agréable des préparations naturelles procure déjà au patient un apaisement favorable au traitement.

Page 4: Lettre d'infos septembre amavie

A l’initiative de l’association Kokopelli

La semence, essence même de la vie, est aujourd’hui menacée. 12 000 ans de construction collective patiente et réfléchie ont abouti à la création d’un patrimoine végétal, technique et culturel inestimable, commun à toute l’humanité. Cet héritage court aujourd’hui le risque d’être confisqué par une infime minorité. L’aliénation de la semence par l’agro-industrie, constitue un danger sans précédent pour l’avenir : l’indépendance alimentaire et la santé des peuples. Les vendeurs de pesticides bricolent dans leurs laboratoires des chimères génétiquement modifiées, qu’ils osent appeler semences, générant des plantes dépendantes entraînant une régression technique pour les paysans, les jardiniers et les amateurs. Les lobbys, aidés par l’Etat, pour obtenir le monopole de ce qui appartient à tous, veulent supprimer le droit inaliénable de chacun de ressemer sa récolte. Les sélections de terroir garantissent des plantes saines et savoureuses. La semence industrielle est malade, elle ne peut vivre sans pesticides, engrais chimiques ou manipulations génétiques. Polluante pour l’environnement, elle est le point de départ de la mal-bouffe. Comme les générations qui nous ont précédés, nous avons le devoir de transmettre à nos successeurs, la possibilité d’orienter et de choisir leur avenir. - Conscient que le maintien de la biodiversité est facteur de sécurité, d’indépendance alimentaire et de nourritures abondantes pour demain, - Conscient que la semence est un bien commun à tous les peuples, - Je demande que la loi AFFIRME le droit inaliénable de toute personne de cultiver, semer, multiplier, acheter, échanger, offrir, céder, transmettre, tout végétal (graine, bouture, plant, tubercule, etc.) sans restriction légale d’aucune sorte. - Je revendique le droit de me procurer et de consommer librement la nourriture issue du produit des semences de population, de pays, de famille, dites anciennes : toutes, graines de vie. En signant cette pétition, je défends ma liberté, un patrimoine et permet, avec l’association Kokopelli, la transmission de la biodiversité et de la fertilité aux générations futures.

Signez la pétition

Outre votre signature immédiate, vous pouvez téléchrger la pétition pour l’imprimer et la diffuser autour de vous, et si vous avez un site Internet, faire un lien vers cette page : http://www.univers-nature.com/signez/?code=cat

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En provenance de nos partenaires

PÉTITION BIODIVERSITÉ : LIBÉRONS LES SEMENCESLe retour à la sagesse

La profession médicale a été longtemps considérée comme un sacerdoce. Et l’on connaît le dévouement des médecins du passé, appelés médecins de famille et non « médecins traitants ». Mais le caractère élevé de la profession a subi les assauts d’une modernité matérialiste et technicienne. L’usage d’appareils perfectionnés a remplacé les contacts humains seuls capables de mobiliser véritablement les forces de guérison du patient. La médecine héritée du 20e siècle, du fait de sa déshumanisation, subit une crise qu’il faudra surmonter.

Divers points sont à envisager :

 La nécessité d’une culture générale. Les médecins du passé étaient des hommes cultivés. Ils avaient suivi « les humanités  ». Les études comportaient l’enseignement du latin qui conférait de la rigueur et ouvrait sur d’autres visions du monde. De plus, l’existence paisible favorisait la réflexion et le calme intérieur. De nos jours, les médecins hommes et femmes, ont été et sont submergés d’informations scientifiques. Il reste peu de temps pour étudier la matière humaine et les aspects psychologiques, émotionnels liés à toutes les maladies. De surcroît, la vie trépidante, l’abondance des contraintes administratives, l’excès d’appels ou de consultations pour des maux insignifiants entretiennent le stress et font obstacle à une totale disponibilité. Le recours à la médecine familiale et aux activités d’herboristes diplômés contribueraient sans doute à ralentir le rythme et à favoriser l’équilibre intérieur.

 Le soutien d’une spiritualité quelle qu’elle soit ou un humanisme profond sans lesquels les propos adressés aux patients risquent de n’être que des paroles creuses ou même néfastes.

  L’acquisition de l’humilité qui fait reconnaître les limites du savoir exercé dans un art difficile.

  L’ouverture d’esprit qui permet d’accueillir les connaissances thérapeutiques, d’où qu’elles viennent. Hippocrate la recommandait déjà de son temps.

  La remise de la Science à sa juste place. Par ses larges lacunes, elle fait desservir dramatiquement la médecine. Un exemple en est donné par les découvertes des antibiotiques qui, finalement, ont conduit aux phénomènes de résistance dont le savoir de l’époque ne soupçonnait pas l’inéluctable apparition due aux capacités d’adaptation des germes.

 Le retour à l’indépendance avec l’abandon de la tutelle des laboratoires pharmaceutiques. Une grande liberté de

prescription serait alors posible à partir des ressources offertes par la nature. Cette créativité retrouvée pourrait conduire à des avancées thérapeutiques d’une grande portée.

  L’ensemble de ces conditions étant réuni, les gestes essentiels de l’art médical reprendraient toute leur valeur  : l’accueil du patient, l’écoute attentive, les paroles de réconfort, l’examen clinique bien conduit, la thérapeutique personnalisée et sans effets indésirables.

En conclusion

La médecine occidentale du 20e siècle matérialiste, technique et chimique s’est déshumanisée. Sa vision partielle de l’être humain limitée au corps privé de l’âme et de l’esprit a créé un grand malaise. Retrouver le chemin de la simplicité accompagnée de l’efficacité et la voie de la sagesse demandera une profonde remise en question. La médecine de demain sera dès lors en mesure de répondre véritablement à l’attente de tous ceux et celles qu’affecte la maladie et qui espèrent la guérison.

Dr Yvette Parès Professeur à l’Université de Dakar de 1960 à 1992 Dr ès-science Dr en médecine Directrice du centre de recherches biologiques sur la lèpre de 1975 à 1992 Directrice de l’Hôpital traditionnel de Keur Massar (Sénégal) de 1980 à 2003

Info des praticiens

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lettre d’infosseptembre 2010

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Courrier des patients

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L’évènement

B I O D I V E R S I T É C O M M E N C E PA R S O I - M Ê M EC H A Q U E E X P É R I E N C E E S T U N I Q U E !

Dans notre corps

Si on exclu les parasites et les pathogènes en tout genre, la biodiversité nous habite totalement et nous est indispensable. Entre les acariens domestiques dont les dermatophages qui nous débarrassent de squames et pellicules, cette famille d’espèces avec ses propres prédateurs et tout un écosystème représente près de 500 000 espèces différentes. Que dire encore de notre tube digestif qui accueille pas moins de 500 à 1000 espèces différentes de microorganismes. Avec 10 puissance 14 bactéries cette population représente dix fois plus de cellules que le nombre de cellules totale du corps humain qui l’accueille et pour un poids total d’un kilogramme et demi. Le matériel génétique de ces organismes est estimé au total à 100 fois plus important que celui du génome humain. Cet écosystème interne qui vit en symbiose avec nous dans une relation d’interdépendance est très stable, mais il est toutefois sensible aux antibiotiques dont l’usage intempestif peut entrainer des modifications gênantes à l’échelle de l’individu, mais aussi de l’espèce… Dans notre maison/oïkos Nous avons mille autres manières d’accueillir de la biodiversité, au point qu’on pourrait décrire un écosystème humain, spécifique à l’homme qui a volontairement accueillit (chèvre) ou créé des espèces (vaches, moutons, chiens), ou bien qui a suscité l’intérêt de certaines (cafards, chats) ou carrément les a rendu folles amoureuses et laissées conquérir le monde (souris grises, mouches noires). L’homme favorise donc une certaine biodiversité, celle des espèces commensales qui profitent des ressources qu’il disperse. Une espèce n’est pas par essence commensale mais peut le devenir, on voit ainsi par exemple les renards changer de comportement et s’installer de plus en plus souvent en ville. Les espèces domestiques, sont devenues en quelques millénaires des espèces artificielles, comme les vaches à partir des aurochs, le chien du loup, le cochon du sanglier, le mouton du mouflon etc… Ce phénomène de spéciation n’est certainement pas terminé, songeons aujourd’hui à tous les NAC, Nouveaux Animaux de Compagnie, qu’est ce que ça va donner dans 3, 4 ou 5 millénaires  ? Le plus impressionnant reste le travail effectué sur les plantes. Les hybridations et les sélections les plus audacieuses ont donné des milliers de variétés essentielles à la durabilité de notre agriculture (des variétés qu’il faut préserver parce qu’elles disparaissent à vitesse grand V mettant un terme à des siècles d’efforts d’agriculteurs). Les cultures ornementales sont elles aussi concernée, des variétés horticoles innombrables, les roses en étant un exemple archétypale avec ses milliers de cultivars. Cette biodiversité, la plus proche de nous, si proche qu’elle nous englobe totalement et nous dépendons totalement d’elle, est elle aussi en danger. Le travail à accomplir pour la préserver, en plus d’assurer la diversité de nos ressources alimentaires, pose pas mal de problèmes juridiques (brevet sur des variétés, autorisation de vendre etc.) et la désobéissance civile est une des seules voies immédiatement efficace pour la diffusion et la sauvegarde de milliers de variétés traditionnelles ou anciennes. Il n’y a pas que le cannabis qui est une culture illégale ! Des pommes, du blé ou des tomates le sont aussi… il y de quoi s’interroger.Source image : Olivier Martin DelangeLoïc Fl

Chères et chers abonné(e)s et patient(e)s qui lisez notre lettre, cet espace est à votre disposition ! Chaque expérience est unique et intéressantev pour les autres,

et nous serons honoré de recevoir et publier ici ce que vous proposerez.

Et en «attendant», testons notre mode de fonctionnement avec cette illusion d’optique due uniquement à notre cerveau.

Si vous la voyez tourner dans le sens horaire, c'est l’hémisphère droit de votre cerveau qui domine.

Si vous la voyez tourner dans le sens anti-horaire, c'est l’hémisphère gauche de votre cerveau qui domine.

Et si l’image ne tourne pas sur votre écran, vous pouvez utiliser ce lien !

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lettre d’infosseptembre 2010

L’évènement

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365 PEST IC IDES DANS LES FRUITS ET LÉGUMES

L’évènement

lettre d’infosseptembre 2010 11

S A N S TA M B O U R N I T R O M P E T T E

Des résidus de 365 pesticides différents ont été identifiés dans les fruits et légumes consommés en Europe, dont 76 dans les céréales, selon une étude de l’Agence européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) communiquée lundi 12 juillet.

Toutefois, d’après cette étude effectuée selon les nouvelles normes entrées en vigueur mi-2008, seuls 3,5% des échantillons présentaient des traces de pesticides dépassant les limites maximales en résidus (LMR) autorisées.

«Le rapport montre que 96,5% des échantillons analysés sont conformes aux MRL de pesticides autorisés au sein de l’UE», note l’EFSA dans un communiqué accompagnant l’étude.

Il s’appuie sur plus de 11.000 échantillons de neuf productions différentes (oranges, mandarines, poires, pommes de terre, carottes, concombres, épinards, haricots sans cosse et riz) analysés en 2008 dans les 27 Etats membres (plus l’Islande et la Norvège). Harmonisation européenne L’agence relève également que la présence de pesticides est supérieure dans les denrées importées de pays situés hors Union européenne (7,6%) que dans les échantillons produits au sein de l’UE (2,4%).

Les dépassements des limites autorisées ont surtout concerné les échantillons d’épinards (6,2%), d’oranges (3%), de riz, de concombres, de mandarines, de carottes et de poires. Concernant les aliments pour bébé (2.062 échantillons), 76 présentaient des résidus de pesticide dont 4 seulement excédant les normes maximales recommandées.Au total, 862 substances ont été recherchées dans les 11.610 échantillons prélevés au hasard «et sans suspicion particulière», précise l’agence.

Cependant, ajoute-t-elle, les résultats de ce rapport ne peuvent être comparés à ceux de 2007 (publiés l’an dernier), les normes européennes en matière de résidus chimiques dans les aliments ayant été révisées à partir du 1er septembre 2008 afin de les harmoniser entre les Etats. Auparavant, chaque pays fixait ses propres normes.

Les ONG avaient alors jugé que ces nouveaux seuils risquaient surtout d’entraîner une augmentation «spectaculaire» des limites autorisées dans certains pays: en Autriche par exemple, 65% des pesticides utilisés voyaient leur taux maximal augmenter, pour certains jusqu’à 1.000 fois, alors que seuls 4% devaient les voir réduits. (Nouvelobs.com avec AFP)

C’est ce qu’observe un rapport de l’Agence européenne de sécurité alimentaire. 3,5% des échantillons présentent des taux supérieurs aux normes en vigueur.

A S S I E T T E T O U S R I S Q U E SAssiette tous risques : manger peut nuire à la santévendredi 25 juin 2010 Posté par David Naulin   Trois journalistes de Pièces à conviction ont été les cobayes d’une expérience inédite. Chacun suivant un régime alimentaire spécifique, ils ont été soumis pendant plusieurs semaines aux analyses d’un laboratoire indépendant. Les résultats sont sans appel : manger peut nuire à la santé.Au menu  : saumon aux pesticides, porc et poulet

aux antibiotiques, fruits et légumes toxiques. Pour trouver ces produits il suffit d’aller au supermarché le plus proche. 60 % des fruits et légumes consommés en France sont importés d’Espagne, de Turquie ou du Maghreb. 30% de ce que mangent les Français et leurs animaux d’élevage est importé de Chine. Notre assiette est désormais mondialisée et son contenu ne respecte pas toujours les normes sanitaires.«70 % des poissons consommés par les Français viennent de Norvège, de Corée ou du Vietnam», précisent les 3 journalistes à l’origine de cette enquête. Or le saumon norvégien, particulièrement prisé des

consommateurs français, est victime des attaques du dévastateur pou de mer. Pour contrer ce parasite, les éleveurs utilisent du diflubenzuron, un pesticide, qui, selon son mode d’emploi, serait dangereux pour l’environnement et toxique pour les poissons. On voit ainsi dans le documentaire diffusé lundi prochain sur France 3, Kurt Oddekalv, président de Green Warriors of Norway, une organisation écologique, brandir des «poissons monstres» victimes de déformation. Il affirme que «30% des cabillauds achetés sous forme de filets proviennent de ces poissons». L’AFP rapporte qu’après avoir vu l’émission, le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire s’est dit «choqué». Il a trouvé «révoltant» d’apprendre que le saumon d’élevage était nourri avec des pesticides «dont personne ne sait quels dégâts ils peuvent provoquer sur la santé humaine». Il a l’intention d’en parler avec son homologue norvégien.Mais le «  made in France  » est aussi victime des dérives de l’industrialisation et de l’élevage intensif. Vous pourrez notamment découvrir dans cette enquête qu’il y a aussi du PCB, dans les sols et l’herbe des prés, qui contamine les volailles ou le lait des vaches... Quant aux cochons et canards élevés à la chaîne... Hélène Rochette de Télérama (N°3143 du 23 juin 2010) revient sur deux extraits de ce doc : «Filmée en caméra cachée, une éleveuse de canards parvient, atterrée, à se procurer des antibiotiques interdits en période de gavage ! Un producteur porcin breton pointe, dubitatif, l’insistance de sa coopérative à lui fournir des ordonnances «préventives» de médicaments pour ses cochons en parfaite santé - pour engraisser les animaux plus vite». Le plus grave, c’est que l’abus d’antibiotiques provoque des résistances qui se transmettent à l’être humain. Antoine

Andremont, de l’hôpital Bichat, confirme  : «c’est une menace extrêmement sérieuse pour l’avenir», avec le risque de se retrouver avec des bactéries «contre lesquelles on n’a plus de traitement du tout». Restent les légumes et les fruits, me direz-vous. Mais la fraise, produite de façon intensive en Andalousie, est traitée au bromure de méthyle, un pesticide interdit dans l’Union européenne. L’Espagne, selon les enquêteurs de France 3, aurait bénéficié d’une dérogation temporaire.Que faire alors ?La réponse est peut-être dans les résultats des régimes alimentaires suivis par les journalistes de France 3 pendant 12 jours : Jean-Pierre, qui n’a absorbé que de la nourriture industrielle bon marché, a grossi de 1,5 à deux kilos, avec dans les urines des rejets d’urée et d’acides gras insaturés et un taux de conservateurs et de colorants multiplié par sept. Romain, qui s’est mis à un régime totalement bio, a maigri de deux kilos et ses analyses d’urine sont parfaites...Cette enquête est diffusée lundi 28 juin sur France 3 à 20h35 dans le cadre de l’émission «pièces à convictions». Élise Lucet recevra Bruno Lemaire. Télérama estime que le ministre de l’Agriculture devra notamment répondre à cette question  : «l’industrie agroalimentaire a-t-elle sacrifié la santé des consommateurs sur l’autel de la rentabilité  ?» Sera également sur le plateau, le Docteur Patrice Halimi secrétaire général de l’ASEF (Association Santé Environnement France www.asef-asso.fr ) qui a élaboré le protocole auquel ont été soumis des 3 journalistes cobayes de Pièces à conviction pour les besoins de leur enquête et analysé les résultats.

Immédiatement, le ministère de l’agriculture a rassuré son monde  : de toutes les façons, a-t-il affirmé, «ce n’est qu’une autorisation de commercialisation pour dix ans, pas de culture. En aucun cas ces variétés ne pourront être cultivées en France», a  expliqué  un porte-parole. Et le groupe agro-chimique Bayer d’enfoncer le clou  : il n’a pas l’intention de commercialiser ses graines dans l’hexagone.En pleine torpeur estivale, le (dimanche) 25 juillet 2010, un arrêté était publié

au Journal Officiel. Oyez, oyez, citoyens. Le ministère de l’agriculture a inscrit au «Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France» 38 nouvelles semences de deux variétés de maïs OGM, le MON810 et le T25. La nouvelle est passée inaperçue, jusqu’à ce que Greenpeace et la Confédération Paysanne s’en émeuvent...Un coup d’épée dans l’OGM ?Pas vraiment. Concrètement, la culture du MON810 reste effectivement toujours interdite dans notre

Sans tambour ni trompette, la France vient d’autoriser sur son territoire la commercialisation de deux variétés de maïs OGM, dont une est désormais cultivable en plein champ.

Page 7: Lettre d'infos septembre amavie

L’évènement

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pays, le moratoire européen (demandé notamment par la France...) étant toujours en vigueur (pour combien de temps ?). Les firmes semencières devront donc ronger leur frein en se contentant de produire des semences et de les revendre à l’étranger. Pour le T25, par contre, il n’existe aucune restriction à la mise en culture, contrairement à ce qu’indique le ministère. La variété pourra donc être cultivée et récoltée dès la prochaine saison.Mais il faut bien avouer que l’urgence était de mise, tant les progrès amenés par ces nouvelles variétés sont importants : Le MON810 est plus résistant à la pyrale du maïs que les variétés traditionnelles. Il aurait aussi un impact nocif sur les reins, le foie et le coeur des mammifères, selon une étude du Criigen publiée dans l’International Journal of Biological Sciences.

Fin 2009, le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) estimait d’ailleurs que «les inconvénients d’une mise en culture du MON 810 l’emportent sur les avantages». Une paille. Le T25, lui, est résistant au glufosinate. Une qualité décisive, quand on sait que cette joyeuse molécule, très toxique, est interdite d’utilisation sur... toutes les cultures de maïs de l’UE.L’Europe, qui vient d’autoriser  l’importation (à défaut de culture) de six maïs OGM destinés à l’alimentation animale et humaine, n’en demandait pas tant. L’inscription au Catalogue français implique mécaniquement l’autorisation à l’échelle européenne... Merci qui ?(Article publié sur le site «Les mots ont un sens»)

Napakatbra

Nouvelles du Monde

L E T O U R D U M O N D E E N 9 0 M I N U T E SPA R D AV I D N A U L I N ( 1 9 J U I L L E T 2 0 1 0 )

La Station spatiale internationale (ISS) fait le tour du globe en 90 minutes. Que se passe-t-il sur Terre pendant ce laps de temps ? Tourné aux quatre coins de la planète, ce documentaire diffusé le 1er septembre prochain sur France 5 livre un inventaire chiffré, surprenant et instructif des bouleversements les plus divers.A bord de l’ISS, la Station spatiale internationale, les astronautes cherchent à mieux comprendre les mystères de notre planète. Pendant une mission de six mois, ils vont voyager en apesanteur, à plus de 28 000 kilomètres par heure. Ils sont les seuls à pouvoir se vanter de faire le tour du monde en seulement 90 minutes ! On est bien loin des 80 jours du mythique Phileas Fogg de Jules Verne. Ce documentaire invite à découvrir de façon étonnante comment le monde change à chaque révolution de l’ISS autour du globe.

Vertiges de la Terre

En 90 minutes, combien d’arbres sont-ils coupés ? Combien de fois la foudre frappe-t-elle ? Combien de personnes naissent et meurent ?… La Terre, qui compte désormais près de 6 milliards 800 millions d’hommes, ne cesse de se transformer et les dégâts sont visibles. Surconsommation, destruction de la faune et de la flore, pollution, épuisement des ressources naturelles, dépenses inconsidérées… les excès en tout genre de l’être humain sont pointés du doigt. En cinquante ans, la population mondiale a doublé et l’espérance de vie a considérablement augmenté, même s’il subsiste d’un continent à l’autre des inégalités criantes. Si la planète s’est formée il y a 4 milliards 600 millions d’années, l’histoire de l’humanité remonte à 10 000 générations. Grâce à sa capacité extraordinaire d’innovation, l’homme a pu conquérir l’espace, il y a une cinquantaine d’années. Aujourd’hui, en seulement une heure trente, les changements sur la Terre, dont nous sommes souvent la cause, donnent le vertige. Ce film les passe en revue et livre un constat inquiétant.

90 minutes sur Terre…

La Station spatiale boucle une révolution autour de la planète en une heure et demie. Au même moment :• l’Atlantiques’estélargide0,003millimètres;• laforêtamazonienneseréduitde2,2kilomètrescarrés(300terrainsdefootball);• 54millionsdemètrescubesdeglacefondent;• 81600milliardsdelitresdepluies’abattentsurlaplanète;• 34kilomètrescarrésdeterresedésertifientàcaused’unemauvaisegestiondel’eau;• unenouvelleespèceanimaleouvégétaledisparaît;• 49144nouveauxordinateurset12000voituressortentdeschaînesdeproduction;• 178millionsd’eurosdépensésparlesnationspourleursforcesarmées;• unecinquantainedemillionsd’eurosdépensésenproduitsminceur;• 273972tonnesdedéchetsjetésparl’homme;• 5millionsdetonnesdedioxydedecarboneémises;• 350000tonnesdemineraideferextraites;• 46000tonnesdecharbonbrûléespourproduiredel’électricité;• 9696personnesmeurent,dont1562defaim,et23019bébésnaissent.

parDavidNaulinle19juillet2010

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L ’ I C E B E R G P E T E R M A N N

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Nouvelles du Monde

LE 21 SEPTEMBRE, L’HUMANITÉ OUVRE UNE LIGNE DE CRÉDIT PLANÉTAIRE

Défini tous les ans par le Global Footprint Network (1), l’Overshoot Day est le jour où la consommation de l’humanité en ressources naturelles dépasse ce que la planète est capable de produire en un an. En 2009, l’humanité avait ponctionné le 25 septembre tout ce que la planète pouvait lui fournir en un an. Cette année, c’est le 21 septembre que l’homme va dépasser ce que la nature peut générer en 365 jours ... Si chaque année nous accroissons un peu plus notre pression sur la planète, l’importante évolution entre 2009 et 2010 est essentiellement due à une modification de la méthode de calcul, la productivité des forêts et des pâturages étant surestimée auparavant.

C’est en 1986 que, pour la première fois de son histoire, l’homme a consommé la totalité de ce que la planète lui offrait chaque année. Aujourd’hui, près d’un quart de siècle après, il lui faut moins de neuf mois pour parvenir à la même ‘performance’. Autrement dit, depuis 1987, les ressources naturelles ne suffisent plus à subvenir à la demande humaine et chaque année nous puisons un peu plus dans son stock. Pascal Farcy1- GFN est une organisation de recherche environnementale qui travaille à promouvoir la durabilité grâce à l’utilisation de l’empreinte écologique.

Cet été, un véritable éco-village peuplé d’exposants et muni d’une scène musicale se dressera tour à tour au cœur de 10 villes françaises, belge, et suisse. Bouge pour ta planète est le nom de ce festival itinérant éco-culturel où 20 à 30 000 visiteurs en moyenne sont attendus par étape.

Au programme pendant 3 jours, des rencontres, des conférences, des animations et spectacles sur le développement durable pour toute la famille passeront le relais à une programmation musicale éclectique le soir.Lesvillesétapes

Bouge pour ta planète promet l’expérience essentielle de s’informer et d’échanger sur le Développement Durable et Solidaire autour de 3 thèmes :

• Prendre soin de la Terre Mère• Placer l’être humain au cœur des priorités• Inventer une économie respectueuse à la fois de

l’homme et de l’environnement.L’objectif ? Sensibiliser, fédérer, éduquer le public afin que chacun prenne conscience des enjeux et soit incité à agir au quotidien.

L’éco-village proposera de découvrir le «  savoir-faire » et le « savoir-être » de diverses organisations et d’échanger ses concepts, ses projets, ses connaissances, ses idées, son point de vue, tout en se divertissant grâce aux animations ludiques (enfants à partir de 5 ans), artistiques et culturelles.La tournée fédère des artistes et groupes, prêts à promouvoir aussi sur scène le développement durable. La programmation concert réunit tous les styles musicaux, et s’adresse à tous les publics  : I Murvrini / Yvan Le Bolloch / Ks Choice / Kamini / Hugue Auffray / Idir / Alan Stivell / Alpha Blondy / Sinsemilia / Touré Kunda / Belle Roscoe / Archimède / Assassin / Ange / Rachelle Jeanty / D’j Phantom / Anthony B / Kana / Danakil / Agnès Bilh / Hk & les Saltimbanks / Yorou, ont entre autres répondus présents.Les fonds récoltés par Bouge pour ta planète seront investis dans la création de Centres Permanents d’Initiation au Développement Durable (C.P.I.D.D), dont les constructions en Europe et en Afrique débuteront en 2011.Les dernières villes étapes :• Du 10 au 12 septembre 2010 à Strasbourg.

Lieu : Hippodrome de Strasbourg. • Du 24 au 26 septembre 2010 à Paris. Lieu  :

Zenith de Paris.

B O U G E P O U R TA P L A N E T E

La première tournée promotionnelle du Développement Durable et Solidairepar David Naulin le lundi 19 juillet 2010

L’iceberg géant Petermann qui s’est détaché la semaine dernière du Groenland a envoyé un nouveau «signal d’alarme» aux scientifiques sur les risques d’une fonte accélérée des glaciers de l’île et d’une hausse catastrophique du niveau de la mer.D’une surface de plus de 250 km2, soit quatre fois la taille de Manhattan, l’immense bloc de glace dérive tranquillement vers le sud depuis le 5 ou le 6 septembre et pourrait temporairement bloquer la circulation dans le détroit de Nares, entre l’ouest du Groenland et l’île canadienne d’Ellesmere Island. Sans toutefois menacer les cargos longue distance qui empruntent cette route.Plus alarmant, selon les experts, cette rupture du glacier Petermann, la plus importante survenue en Arctique ces 50 dernières années, laisse entrevoir des conséquences potentielles du réchauffement au Groenland :«C’est un signe envoyé de l’Arctique, conforme aux schémas du réchauffement mondial», estime Ted Scambos, chercheur au Centre américain de données sur la neige et la glace, dans le Colorado : «C’est un signal d’alarme qui rappelle que les changements sont déjà perceptibles», renchérit le glaciologue Konrad Steffen, de l’Université du Colorado, qui supervise les travaux du GIEC sur le Groenland pour le prochain rapport de ce panel intergouvernemental d’experts climatiques, attendu en 2013. La glace du Groenland retient suffisamment d’eau gelée pour faire monter d’au moins cinq mètres le niveau des mers en cas de fonte, et les estimations sur leur hausse possible d’ici la fin du siècle n’ont cessé d’être revues à la hausse.Il y a encore quelques années, le consensus parmi les dizaines de scientifiques spécialistes du climat groenlandais attribuait une grande stabilité à la calotte supposée conserver sa masse de glace.Aujourd’hui, les mêmes estiment que la fonte, due au réchauffement, entraînerait une élévation d’au moins 50 cm à un mètre d’ici 2100. Suffisamment pour engloutir les grandes villes côtières et en chasser des centaines de millions d’habitants : «La calotte continue de perdre du volume à un rythme accéléré» assure Steffen, joint par téléphone. «Nous en sommes à 350 km3 perdus chaque année. C’est plus que deux fois la glace de tous les glaciers alpins». La désintégration du Petermann (côte nord-ouest) dans la mer est en soi un processus naturel: des centaines de glaciers groenlandais de toutes tailles rejettent ainsi dans les fjords l’excès de glace qu’ils produisent et, de temps à autre, ces langues qui se précipitent à l’eau finissent par s’y briser : «Il faut compter avec la variabilité naturelle et ne pas tout attribuer au changement climatique»», remarque Ola Johannessen, de l’Université de Bergen, en Norvège. Mais cette brèche, hors norme par sa taille, l’est aussi par plusieurs autres aspects, notent ses confrères.L’un est sa situation: «On ne surveillait que le sud (du Groenland) en pensant qu’il ne fallait pas s’en faire pour le nord. Ce n’est plus vrai: le nord a commencé à perdre de la glace au même rythme», souligne Steffen.L’affaire du glacier Petermann renforce aussi un début de consensus parmi les scientifiques: c’est l’océan réchauffé, et non la température de l’air, qui est la principale cause de fonte des glaciers.Pour Ted Scambos, c’est une mauvaise nouvelle, parce que la «mémoire» de l’océan est plus longue que celle de l’atmosphère. : «Une fois l’océan réchauffé, son inertie est bien supérieure à celle de l’air», confirme Steffen: des décennies pour les océans, contre dix jours pour l’air. «Ca prend des années avant de percevoir les changements, mais une fois qu’ils sont là, c’est pour longtemps», prévient-il. © 2010 AFP Jean-Pierre Moussally Lead Project Design ConsultantUNDP/GEF project preparation grant «Energy Efficient Building Codes in Syria»Auteur : jpmoussally

Vous pouvez voir d’autres informations et des photos ici :http://www.alanbanks.org.uk/imageofmonth.htmlthttp://www.alanbanks.org.uk/Album_PetermannGlacier/index.html

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Nouvelles du Monde

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Esprit de recherche

S E L O N U N E É T U D E A M É R I C A I N E

Selon une étude menée par le Dr Donald Light, sociologue et professeur de santé comparée à l’Université de médecine et de dentisterie du New Jersey (aux États-Unis), «parfois, les compagnies pharmaceutiques cachent ou minimisent des informations sur les graves effets secondaires de leurs nouveaux médicaments et surestiment leurs avantages [...] Ensuite, ils dépensent deux à trois fois plus en marketing qu’en recherche pour convaincre les médecins de prescrire ces nouveaux remèdes. Les médecins peuvent ainsi obtenir des informations trompeuses et [involontairement] désinformer les patients sur les risques d’un nouveau médicament». Pas de quoi en faire une maladie...

C’est à la 105e réunion annuelle de l’American Sociological Association que Donald Light, habitué des publications prestigieuses (British Medical Journal, the Lancet) a lâché sa bombe. Selon son étude, environ 85% des nouveaux médicaments offrent peu sinon aucun nouveau bénéfice. Trois raisons principales à cette course à la camelote moléculaire :

• les essais cliniques sur les nouveaux médicaments sont à la charge des firmes pharmaceutiques elles-mêmes;

• des «pare-feux» juridiques permettent de cacher l’information sur l’efficacité ou les effets néfastes;

• le niveau d’efficacité attendu pour qu’un médicament soit approuvé est relativement bas. 

Le remède pire que le mal ?

La force des firmes pharmaceutiques est de recruter des praticiens ayant pignon sur rue pour diffuser la bonne nouvelle (la sortie d’un nouveau médoc). «Les médecins, par inadvertance, deviennent

ainsi des agents doubles, à la fois promoteurs du remède, mais aussi prescripteurs de confiance pour les

patients». «Lorsque les patients se plaignent d’effets indésirables, les études montrent que leurs médecins sont susceptibles de les minimiser ou de les rejeter», affirme-t-il encore. C’est notamment le cas pour les statines, qui permettent d’abaisser le taux de Cholestérol. L’industrie présente cette pilule comme une merveille absolue, à tel point que d’aucuns se demandent s’il ne faudrait en distribuer gratuitement dans les fast-foods... malgré les preuves qu’ils pourraient faire plus de dommages que de bien.

Le cachet du labo faisant foi

En outre, les essais effectués pour tester les nouveaux médicaments sont loin d’être la panacée. Un «grand nombre» d’entre eux sont «incomplets, partiels ou hors normes». Par exemple, dans une étude portant sur 111 demandes d’approbation finale, «42% n’avaient pas suffisamment d’essais randomisés, 40% contenaient des erreurs dans les dosages, 39% ne relevaient aucune preuve d’efficacité clinique, et 49% ont soulevé des doutes au sujet de graves effets secondaires», a déclaré Donald Light.Pour compléter ce tableau quasi-surréaliste, on pourrait ajouter que les firmes pharmaceutiques ne sont en aucun cas tenues de publier l’intégralité de leurs travaux. Selon deux études, entre 6 et 42% des essais cliniques réalisés par l’industrie pharmaceutique sont publiés. Que deviennent les autres ? Vingt essais sont négatifs ? Qu’à cela ne tienne, il en suffit de deux positifs - voire neutres - pour que la pilule passe sans encombre.«La santé dépend plus des précautions que des médecins» [Jacques-Bénigne Bossuet][Sources : telegraph.co.uk, sciencedaily.com, telegraph.co.uk]

Selon une étude américaine, l’industrie pharmaceutique a créé un marché de dupes. 85% des nouveaux médicaments offrent «peu sinon aucun» avantage, tandis que leurs effets secondaires sont systématiquement sous-estimés. Et les patients avalent la pilule...

L ’ I N C R O Y A B L E A R N A Q U E D E B P : L E P U I T S ( B ) Q U I N ’ A J A M A I S É T É C O L M AT É !

Mesdames et messieurs, British Petroleum (BP) a menti à toute la population – encore une fois – à propos de ce qui se passe réellement dans le golfe du Mexique suite à l’explosion de la plateforme du Deepwater Horizon le 20 avril dernier, qu’elle louait de l’opérateur Transocean Ltd.

Sauf que cette fois-ci, la manipulation de la réalité dépasse tout entendement. Suite aux efforts infructueux continuels durant tout l’été de colmater la plus importante fuite de pétrole de l’histoire des États-Unis, BP a plutôt opté pour tromper la population en présentant un colmatage d’un autre puits. Vous avez bien lu: BP, avec l’aide de l’administration Obama et des médias traditionnels, ont procédé à un spectacle orwellien de miroirs et de fumée en colmatant un autre puits que celui qui avait explosé le 20 avril.

Ces affirmations ne sont pas à prendre à la légère et elles sont soutenues par des évidences et preuves qui sont soumises à l’examen des lecteurs et des lectrices.

Tout d’abord, il est important de prendre connaissance du document officiel produit par British Petroleum conjointement avec le US Minerals Management Service (MMS). Selon ce document public, il existe deux puits dans la région où le déversement s’est produit. Le premier, le Puits « A » (Well A), a été percé plus tôt cette année et a rencontré des problèmes et fut par la suite colmaté et abandonné. Cela a été confirmé lors de l’émission américaine « 60 minutes » de CBS par un témoin, Mike Williams (vidéo disponible ici). Par la suite, le Puits « B » (Well B) a été percé pour finalement résulter en l’explosion et la destruction de la plateforme du Deepwater Horizon. (Prendre note que dans le document se trouve une erreur de rédaction à la page 10 du MMS PDF concernant la coordonnée Y pour le Puits B. La coordonnée est correctement inscrite en page 3 et 11. Vous remarquerez que la personne (dyslexique?) qui a écrit le rapport a inversé un ‘1’ et un ‘4’ à la page 10. Ceci est important parce qu’une grande confusion pourrait en résulter: la véritable coordonnée du Puits B devrait être Y=10431494, et non pas Y=10434194)

Cela est clairement visible en première page du document de BP et du MMS. BP a reçu la permission du MMS de percer deux puits dans le bloc « 252 Mississippi Canyon Area » (MC252). La localisation du bloc porte le numéro OCS-G 32306 et à l’intérieur de celui-ci se trouve inscrit le Puits A et le Puits qui furent tous deux prévus et approuvés par le MMS. Voilà l’information cruciale que BP, le gouvernement américain et les grands médias ont omis de révéler au public. Tout cela est clairement indiqué sur la carte fournie par BP à la page 3 du même document, où il est possible de voir exactement le positionnement du Puits A et B. En page 8, dans la section « Tentative Schedule of Proposed Activities« , on peut y voir le début proposé des travaux des deux puits et du délais de 100 jours accordés pour réaliser les travaux aux deux emplacements qui sont décrits comme devant être « percés et ensuite temporairement abandonnés ». Il semble que BP et Transocean n’ont pas su respecter les délais prescrits, mais il n’en demeure pas moins que deux puits ont été percés; le Puits A et ensuite le Puits B.

Lire la suite ..., voir une vidéo et d’autres documents et références

Un article de François Marginean, extrait du site mondialisation.ca

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Esprit de recherche

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Clin d’oeil à l’écrit

« H O L D - U P S U R L A S A N T É » Dr. François CHOFFAT, Jouvence éditions

" La crise du financement de la médecine met à dure épreuve les habitants du monde entier. Quel que soit le niveau économique du pays où l'on vit, il faut débourser toujours plus pour accéder aux services de la médecine. " Sommes-nous bien soignés pour autant ? Une question parmi d'autres qui nous invite à explorer les coulisses de ce que François Choffat appelle "le théâtre de la médecine". Sans complaisance, avec brio et rigueur, ses réflexions démontrent que tout est orchestré pour satisfaire une économie où la Bourse l'emporte trop souvent sur la Vie.

Si seul un renversement des valeurs avec une remise en cause profonde du fonctionnement de la société peut éviter une trajectoire suicidaire, les comportements individuels ont aussi leur importance dans cette démarche. C'est ce qui fait l'originalité de cet ouvrage : il ne se contente pas de mettre le doigt sur ce qui ne va pas, il énumère toute une série de mesures à prendre et met en évidence la place prépondérante dédiée aux médecines complémentaires qui, justement, ne font pas le jeu de la Bourse pour se consacrer à la Vie. François Choffat s'appuie sur une vaste documentation pour étayer ses propos. Il le fait avec humour et beaucoup d'humanité. Un ouvrage qui concerne chacun, médecin, thérapeute, malade ou citoyen.

Biographie de l'auteur

Le docteur Choffat est médecin homéopathe en Suisse et responsable d'un centre de santé holistique réputé. Riche d'une pratique de plus de 35 ans en médecine généraliste et en homéopathie, il a su apporter les fruits de son expérience au grand public. Il est également auteur de Vaccinations, le droit de choisir et co-auteur de La méthode Kousmine, un ouvrage qui fait référence.

Next-up Organisation 19 Septembre 2010Dans une méga thèse défendue par devant l’UFMG qui est l’une des cinq plus grandes universités publiques brésiliennes, la chercheuse ingénieure, confirme l'hypothèse et met en évidence qu’il y a corrélation entre les cas de décès par cancers et la localisation d'antennes relais de téléphonie cellulaire dans la ville de Belo Horizonte, capitale de l’état de Minas Gerais au Brésil.Cette étude scientifique avait aussi pour but d’étudier et de prendre en compte avec répliques sur plus d’une décennie les effets physiques, chimiques et biologiques sur les êtres vivants d’une exposition aux irradiations électromagnétiques artificielles conformes aux normes ICNIRP issues des recommandations de l’OMS publiées sous l’ère M. Repacholi (ndlr : pour la France véhiculées par le controversé B. Veyret).

B R E S I L : U N E É T U D E S C I E N T I F I Q U E A S S O C I E U N E S U R M O R TA L I T É PA R C A N C E R S A U X I R R A D I AT I O N S D E S A N T E N N E S R E L A I S

La chercheuse a constaté que Belo Horizonte (3ème ville du Brésil avec une population de plus de 2,5 millions d’habitants) possède la plus grande concentration d'antennes relais du pays, mais aussi le plus grand taux d'incidence cumulé de décès par cancers. Avec un moindre taux, il est constaté en deuxième position la région de Barreiro, avec une concentration plus faible des sites de bases d’antennes relais. "La pollution causée par les radiations électromagnétiques est le plus grand problème environnemental du 21ème siècle", affirme l'ingénieure, qui, dans la défense de sa thèse, recommande l'adoption, par le gouvernement brésilien, du principe de précaution, approuvé à la Conférence de Rio-92 en ces termes : "tant qu'il n'y aura pas de certitude scientifique de l'inexistence de risques, le lancement d’un nouveau produit ou d’une technologie doit être accompagné de mesures capables de prévoir et éviter de possibles dommages à la santé et à l'environnement".A l’UFMG lors de l’évaluation de la thèse d’Adilza Dode par ses pairs, le Dr Álvaro Auguste Almeida de Salles, du Département d’Ingénierie Électrique de l’Université Fédérale de Rio Grande Do Sul (UFRGS) à déclaré : «Avec ce travail, la ville de Belo Horizonte se place et confirme les conclusions des importantes études réalisées en Allemagne et en Israël».La recherche Déjà inquiétée par la presque inexistence de données sur les effets d’une technologie qui s’est rapidement popularisée, Adilza Condessa Dode avait présenté, défendu et Partie de l’auditoire lors de l’évaluation de la thèse à l’UFMGprouvé en 2003, l’existence d’une superposition de radiations dans des secteurs où sont installées des antennes relais qui causent une contamination électromagnétique artificielle.

La chercheuse ingénieure, Adilza Condessa Dode

Partie de l’auditoire lors de l’évaluation de la thèse à l’UFMG

Lire la suite ...

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Clin d’oeil à l’écrit et à l’image

VOUS REPRENDREZ BIEN UN PEU DE PESTICIDES ?

Clin d’oeil à l’écrit et à l’image

Ces fruits et légumes qui nous empoisonnent, par David Naulin mardi 27 avril 2010 «Pour votre santé, mangez cinq fruits et légumes par jour», tel est le conseil du ministère de la Santé. Pourtant, 80% des cancers naissent dans nos assiettes. Les fruits et légumes produits par l’agriculture industrielle intensive sont dangereux pour notre santé. En effet, manger cinq fruits et légumes par jour revient à ingérer en moyenne 27 substances chimiques nocives, issues de l’imprégnation des plants et des sols par les pesticides et engrais, pudiquement renommés « produits phytosanitaires ». Ce cocktail de produits chimiques interagit sur la faune et la flore et les signes inquiétants se multiplient : pollution des nappes phréatiques profondes, disparition des insectes pollinisateurs... Montrés du doigt, les puissants lobbies de l’industrie agro-alimentaire et chimique n’hésiteraient pas à faire échouer toute enquête sérieuse.Cet essai regroupe études et témoignages accablants. Il alerte sur les dangers de l’agriculture intensive qui détruit les équilibres naturels pour des décennies et met en danger l’espèce humaine. À court terme ?

Au sommaire : - Les pesticides - De graves conséquences sur la santé - Des dommages universels - La grande intoxication - Un avenir pas bien bio

 L’auteur :

Gérard Pouradier est journaliste et écrivain, spécialiste des problèmes de société. Il est l’auteur de À propos de l’argent public et de ceux qui le dilapident (L’Archipel, 1999), Que peut-on manger sans danger  ? (Le Rocher, 2002). Et, en collaboration avec Fabien Perruca  : La Bouffe d’égout, Des poubelles dans nos assiettes (Livre de Poche, 2000 et 1997), et Génération vache folle (Ramsay, 2000). La préface est signée par le Pr Dominique Belpomme. Médecin et professeur de cancérologie à l’hôpital Necker-Enfants malades, il défend l’idée que 80 à 90% des cancers sont causés par la dégradation de notre environnement. 

Références  : Vous reprendrez bien un peu de pesticides ? de Gérard Pouradier - Editeur : L’Archipel - Parution : 19/04/2010 - 228 pages - EAN13 : 9782809803020 - Prix public : 17,95 €Extrait : Phytosanitaires ?«Chut, ne dites pas pesticides : c’est un gros mot qui fait peur. Dites phytosanitaires. C’est de la com, mais les industriels qui fabriquent les pesticides préfèrent utiliser ce terme - sanitaire -, qui évoque une idée de soin. Abusivement. Libérer des coccinelles dans un jardin ou un potager est aussi une précaution sanitaire, qui vise à protéger le végétal en réduisant les populations de pucerons. Pour autant, il ne viendrait à l’idée de personne de dire : «Je libère des phytosanitaires.» Pauvres coccinelles...Il reste donc que, dans la grande famille des phytosanitaires chimiques, les parents s’appellent pesticides, et les enfants insecticides (le Zyklon B, utilisé dans les camps de la mort de la Seconde Guerre mondiale, était un insecticide !), fongicides, herbicides, rodonticides, nématicides ou molluscicides. Les insecticides visent particulièrement les insectes et les acariens (dans ce cas, on parle d’acaricides), les fongicides s’attaquent aux mycotoxines (champignons, moisissures), les herbicides aux herbes indésirables, les rodonticides aux rongeurs, les nématicides aux vers (nématodes), les molluscicides aux limaces. La raison d’être des pesticides est d’épargner du travail à l’agriculteur qui n’a plus à désherber, traquer les escargots trop gourmands, empêcher les insectes de pondre leurs larves sur les jeunes pousses. Résultat : trois à quatre fois moins de travail, et des récoltes multipliées par trois ou plus ! Il ne faut pas s’étonner que les pesticides soient vite devenus indispensables dans les campagnes».

lettre d’infosseptembre 2010

lettre d’infosseptembre 201020 21

A conseiller aux petits et à tous les grands pour continuer l’évolution de la conscience humaine et planet-terre.

Le Secret des sept sœurs. La Véritable et Inavouable Histoire du pétrole. En 1928, le Hollandais Henri Deterding, patron

de la Royal Dutch Shell, réunit dans son château d’Achnacarry les présidents des six compagnies pétrolières  : Standard Oil of New Jersey, Texaco, Anglo-Persian Oil Company, Gulf, Chevron et Mobil. Afin d’exploiter «  fraternellement et le plus profitablement  » les réserves mondiales de pétrole, les convives concluent alors l’accord d’Achnacarry, dit aussi « des sept sœurs ». Il va sceller la prospérité de leurs sociétés. Soixante-dix ans plus tard, ces sept compagnies figurent toujours parmi les dix plus puissantes... Mêlant interviews de spécialistes, images d’aujourd’hui, archives et reconstitutions, cette série montre comment le contrôle du pétrole a modelé les

relations entre les Etats et nourri de multiples conflits. Les épisodes : Tempêtes et fortunes du désert ; Le Grand Jeu, les Soeurs et l’Ours ; Safari dans l’eldorado noir ; La Conspiration des milliardaires. 4 x 52 min. Auteurs-réalisateurs Arnaud Hamelin et Frédéric Tonolli. Une production Sunset Presse, avec la participation de France Télévisions. Consultez le blog consacré à cette série documentaire.

Terres agricoles : le grand Monopoly. Une gigantesque bataille planétaire est en train de se dérouler. L’enjeu : les millions d’hectares de terres fertiles de la planète. Ces surfaces appartiennent souvent à des pays en voie de développement qui ne voient dans la vente ou la location de leurs terres rien d’autre qu’une perspective d’argent facile. Les acquéreurs sont des Etats en quête de superficies cultivables disponibles pour assurer leur sécurité alimentaire. Leurs demandes enflamment un marché dont s’est déjà emparé le monde de la spéculation. Mais la terre n’est pas un bien comme un autre. Souvent nourricière, parfois sacrée, toujours indispensable à la vie de milliards de paysans à travers le monde, elle occupe dans notre histoire une place singulière. Elle se trouve dorénavant au centre d’enjeux dépassant souvent les populations qui l’exploitent. 52 min. Réalisation Agnieszka Ziarek. Une production Bonne Compagnie, avec la participation de France Télévisions.

Le travail : un peu, beaucoup, à la folie. Ouvriers, employés, artisans, chômeurs, agriculteurs, cadres... Quel que soit son statut, chacun est concerné par les grandes évolutions du travail. Par crainte de le perdre ou envie de s’y épanouir, il est devenu pour les Français l’expression totale de soi. Choisi ou subi, porteur d’épanouissement ou d’aliénation, il est vécu différemment selon sa propre histoire et ses attentes. Que nous apporte-t-il ? Quelle place occupe-t-il dans nos vies ? Aujourd’hui, la globalisation, les crises écologiques et financières interpellent l’ensemble de la société. Sommes-nous à un tournant historique ? S’appuyant sur des statistiques et le témoignage de personnes vivant des réalités différentes, ces deux films dressent un panorama du travail en France sur plusieurs générations et dans plusieurs régions. Ils remettent également en cause les lieux communs qui perdurent sur l’emploi. 2 x 52 min. Auteur-réalisateur Hugues de Rosière. Une production La Générale de Production, avec la participation de France Télévisions.

Et sur notre lettre d’octobre, vous pourrez faire connaissance avec les 4 derniers documentaires :L a G r a n d e I n v a s i o nL’Épopée des guerriers verts de GreenpeaceL a T e r r e p e r d l e N o r dS a l e T e m p s p o u r l a p l a n è t e

LA SAISON 2010 - 2011 DES DOCUMENTAIRES DE FRANCE 5

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Billet d’humour

L E C O N C E P T D E 1 0 0 E S I N G E C E N ’ E S T P A S F I N I !

Des infos à tout vent...

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Une espèce de singe japonais, le macaque japonais ( macaca fuscata ), a été observée à l’état sauvage sur une période de 30 ans.En 1952, sur l’ile de Koshima, des scientifiques nourrissaient les singes avec des patates douces crues en les jetant sur le sable. Les singes aimaient le goût des patates douces, mais trouvaient leur saleté déplaisante.Une femelle âgée de 18 mois, appelée Imo, pensait qu’elle pouvait solutionner le problème en lavant les patates dans un ruisseau tout près. Elle enseigna ce truc à sa mère. Leurs compagnes de jeu apprirent aussi cette nouvelle façon de faire et l’enseignèrent aussi à leurs mères.Cette innovation culturelle fut graduellement adoptée par différents singes devant les yeux des scientifiques. Entre 1952 et 1958, tous les jeunes singes apprirent à laver les patates douces remplies de sable pour les rendre plus agréables au goût. Seuls les singes adultes qui imitèrent leurs enfants apprirent cette amélioration sociale. Les autres singes adultes conservèrent leur habitude de manger des patates douces sales.À l’automne de 1958, un certain nombre de singes de Koshima lavaient leurs patates douces - leur nombre exact demeure inconnu. Supposons que lorsque le soleil se leva un matin, il y avait 99 singes sur l’île de Koshima qui avaient appris à laver leurs patates douces. Supposons encore qu’un peu plus tard ce-matin là, un centième singe appris à laver les patates. Alors quelque chose d’étonnant se produisit !Ce soir-là presque tous les singes de la tribu se mirent à laver leurs patates douces avant de les manger. Un peu comme si l’énergie additionnelle de ce centième singe créa une sorte « de percée scientifique » !Mais ce n’est pas tout : la chose la plus surprenante observée par ces scientifiques fut le fait que l’habitude de laver les patates douces se transmit de façon inexpliquée et simultanée à des colonies de singes habitant d’autres îles ainsi qu’à la troupe de singes de Takasakiyama sur le continent qui commencèrent aussi à laver leurs patates douces. C’est ainsi que le macaque japonais fut surnommé le « laveur de patates ». Conscience et masse critiqueCette histoire est remarquable car elle souligne deux points capitaux qu’il nous serait utile de retenir pour notre avenir à court et moyen terme.Tout d’abord, pour qu’un tel changement soit possible, il ne suffit pas qu’un petit groupe adopte une attitude différente. Il ne s’agit pas ici de la domination exercée par une minorité utilisant la force et la coercition mais au contraire de l’accession d’un groupe a un niveau de conscience plus élevée [2]. C’est ici la première clé.Et voici la seconde. Bien que le nombre exact peut varier, ce « Phénomène du Centième Singe » signifie que lorsque seulement un nombre restreint de personnes apprend une nouvelle façon de faire, celle-ci peut devenir partie intégrante de la conscience de toute la communauté. En effet, à un moment donné, si seulement une personne de plus se met à adopter cette nouvelle prise de conscience, son champ d’action s’étend de telle sorte que cette prise de conscience est adoptée par presque tout le monde.Les études en physique quantique semblent démontrer que le nombre minimal de personnes requises pour ” déclencher ” un changement de conscience est celui-ci : 1% d’une population. Chaque 1er du mois à 20 heures, réunissons nos pensées vers un monde sans guerre, sans famine ou tous sont heureux …Chacun est important et la planète compte sur nous plus que jamais.Pour que tous soit heureux, pour nos enfants.

La fumée des incendies en Russie, l’inquiétude pour soi et ses proches, nous détourne pour un temps du tableau planétaire peu réconfortant. D’énormes éruptions volcaniques, des tremblements de terre, suivis d’une canicule record en Russie, d’inondations en Europe. Une suite pratiquement ininterrompue de catastrophes. Une question légitime se pose : quelle est la suite? À quoi faut-il se préparer? Malheureusement, la réponse est simple : à tout.Aujourd’hui, les manifestations de folie «éclairée» sont nombreuses. Dans notre cas elles se traduisent par la certitude qu’il faut «contrôler le climat», tandis qu’il faudrait apprendre à se contrôler soi-même. S’y joignent «les complexes de supériorité» historiques qui se traduisent pas une démagogie futile (un désir étrange d’avoir le beau rôle dans le contexte des cataclysmes imminents), par exemple, par la thèse «Le défi des changements climatiques propose un rôle global à l’Union Européenne».Les événements dans le monde ne proposent plus à personne de rôles. Le rideau est tombé.Le syndrome obsessionnel d’optimisme est un autre type «d’inadéquation». Il s’exprime dans l’espoir qu’un esprit collectif, réuni dans un local bien climatisé, puisse trouver une solution à tous les problèmes. Le problème n’est pourtant pas seulement dans les limites de l’esprit humain face à l’Univers, mais dans le fait que chacun de nous en particulier est, sans aucun doute, «un citoyen du monde». Mais quand nous nous réunissons ensemble, bonjour les dégâts !En décembre de l’année dernière, les représentants de 115 pays, armés d’avis d’expert en tout genre, se sont rendus au Sommet climatique à Copenhague. Au final, ils n’ont réussi qu’à s’entendre sur le fait qu’il serait bien de limiter la hausse de la température dans le monde de deux degrés Celsius.Ce serait bien, en effet. Mais la réalité, comme toujours, a devancé de loin «la sagesse des sages». Il serait intéressant de savoir de quelle manière les événements de cette année influenceront l’ordre du jour et les décisions du futur forum mondial, qui se déroulera cette fois à Mexico. Je crains que les lobbyistes de la croissance économique tentent de nouveau de saboter le travail du sommet au profit de la croissance économique.«Il existe une relation directe entre la prospérité de l’homme et la santé de la planète», affirme Walter Reid, professeur à l’institut d’écologie de Stanford, en se basant sur les résultats d’une étude approfondie menée par ses collègues. Depuis 50 ans, les gens vivent plus longtemps et se nourrissent mieux. «Le nombre d’édifices qui seront construits au XXIe siècle sera égal au nombre d’édifices construits dans toute l’histoire de l’humanité». Les méthodes modernes d’agriculture, axées sur la croissance de la productivité grâce à l’utilisation des produits chimiques, restent à l’heure actuelle «la plus grande modification de la Terre par la main de l’homme et le plus grand consommateur d’eau douce». Un tel progrès, selon les auteurs du rapport, coûte cher aux ressources naturelles et la diminution des ressources telles que les forêts ou l’eau douce vont avoir (ont déjà!) un sérieux impact sur la qualité de vie, en particulier des populations pauvres. En étant cohérent, l’économisme moderne devrait reconnaître que les crises et les récessions ne sont pas un mal absolu mais une saignée nécessaire du «progrès» contemporain.Comme nous pouvons le voir, la boucle est bouclée. À l’avenir, la croissance globale du bien-être économique de l’humanité ne conduira pas seulement à une impasse. Elle deviendra une force destructrice de ce même bien-être, à commencer par les périphéries, par les plus vulnérables et les plus pauvres. Toutefois, ses conséquences négatives atteindront irrémédiablement les métropoles du monde contemporain. Cependant, au lieu de procéder par étapes, «la vengeance des éléments» pourrait s’abattre sur tout le monde en même temps, à l’instar d’un «violeur de nuit».«Celui qui croit que la croissance exponentielle peut continuer éternellement est soit fou, soit économiste», a noté l’économiste britannique Kennet Boulding. Par ailleurs, dans l’histoire de l’après-guerre, le général de Gaulle a été le seul à ne pas utiliser le slogan de l’amélioration du bien-être social en tant que crédo sociopolitique (à ne pas confondre avec la lutte nécessaire contre la pauvreté et la famine). Il estimait qu’un tel objectif était indigne de la nation française. À ses yeux, c’aurait été le retour de la civilisation à la profession de foi païenne : «Leur Dieu est leur ventre!»Toutefois, l’Europe et le monde n’ont pas partagé l’idéalisme sain du grand Français et jusqu’à aujourd’hui, les discours magistraux des chefs d’Etat comprennent obligatoirement les fameuses «prospérités» et les

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clichés de ce genre. C’est vrai que, d’autre part, à un moment donné, face à la déficience évidente d’une interprétation aussi simpliste du progrès, une béquille idéologique a été inventée sous forme de «qualité de vie».Il a été suggéré aux personnes les plus sensibles d’interpréter les procédés modernes de manière extensive, pour ménager leur perception non-matérialiste du sens de la vie.Une autre chose est encore plus surprenante. Même face aux crises dévastatrices et aux éléments, peu ont le courage de reconnaître, et c’est d’autant plus vrai des politiques et des grands de ce monde, que toute l’idéologie moderne de l’évolution de l’humanité, la conduit à sa perte. »

Armen Oganessian

N E T T O Y O N S L A N A T U R E !« Nettoyons la nature ! » 13ème éditionLe 24, 25 et 26 septembre 2010 partout en France v!Avec un demi-million de participants et 725 tonnes de déchets collectés, l’opération  « Nettoyons la nature ! » a connu en 2009 une mobilisation sans précédent. Initiée par les Centres E.Leclerc en 1997, la manifestation rassemble chaque année des centaines de milliers de volontaires lors d’un rendez-vous national, citoyen et solidaire, désormais devenu incontournable dans la lutte en faveur de la protection de la planète.L’année dernière et pour la première fois depuis son lancement, l’évènement a fait l’objet d’un Bilan Carbone®. L’objectif en 2010 : réduire de manière significative le coût carbone de l’opération pour aller toujours plus loin dans la préservation de l’environnement. 12 ANS DE MOBILISATION « NETTOYONS LA NATURE ! » EN QUELQUES CHIFFRES3 100 000 participants - 8 000 tonnes de déchets collectés - 72 000 sites nettoyés Pour participer à l’opération « Nettoyons la nature ! », il suffit d’appeler dès maintenant le :09 69 399 400 (N°cristal, appel non surtaxé) ou de se connecter sur  www.e-leclerc.com

L E S P E R T U R B A T I O N S E N D O C R I N I E N N E S

Lettre d'information du MDRGFColloque sur les perturbateurs endocriniens le 14 septembre à l'Assemblée NationaleJournée ouverte à tous dans la limite des places disponibles, sur inscription obligatoire auprès de : Soléane Duplan [email protected] 09 54 05 24 11 Programme téléchargeable : http://www.reseau-environnement-sante.fr/images/PDF/colloquepe-140910.pdf

Constitution des droits de l’Homme de 1793 :Article 35: Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.