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N°16 2 e trimestre 2013 Lettre d’information du Comité Départemental des Retraités et des Personnes Âgées de la Haute-Marne Il va bien falloir décider Edito p. 2 La Haute-Marne terre d’écrivains p. 3 Héritage et succession p. 4 L’accueil familial p. 5 Vie du CODERPA p. 6 Perte d’autonomie p. 7 Faisons connaissance avec l’ADMR p. 8 L’action sociale Agirc-Arrco Permanence : Les membres du bureau du CODERPA assurent une permanence le mardi de 10h à 12h dans les locaux mis à sa disposition par le conseil général, 2 rue du 14 juillet à Chaumont. Tél. 03 25 31 66 07 - [email protected] Il y a deux ans, nous avions consacré deux pages de notre revue aux « enjeux du débat national sur la dépendance ». Le calendrier et les modalités du débat étaient précis, suite à un discours du Président de la République, en février 2011 : des travaux de réflexion dans diverses instances, la création de quatre groupes de travail, des débats interdépartementaux, des auditions ministérielles auprès des partenaires sociaux et des acteurs des mondes politique et associatif … et l’annonce de décisions pour 2012 ! En réalité, il ne s’est rien passé. Pendant ce temps le nombre de personnes âgées en perte d’autonomie n’a pas diminué, les restes à charge en cas de placement dans un établissement médicalisé ont augmenté, et les retraités imposables sur le revenu, soit environ 56% de l’ensemble des retraités, sont appelés depuis le 1 er avril à verser une « contribution additionnelle de solidarité à l’autonomie » à hauteur de 0,3% de leur pension pour alimenter la caisse nationale de solidarité à l’autonomie. Enfin une décision pourrait-on dire. Depuis le 11 mars, le Premier ministre dispose de trois rapports supplémentaires sur le sujet, sur l’adaptation de la société au vieillissement, sur le volet anticipation et prévention et sur des pratiques innovantes dans d’autres pays. Encore plusieurs centaines de pages qui vont permettre, selon le communiqué de presse de Matignon, « d’engager un travail interministériel pour l’élaboration du projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement, qui sera prêt d’ici la fin de l’année ». Les services du Premier ministre ajoutent que ce projet sera décliné en trois volets : anticipation du vieillissement, adaptation de la société et accompagnement de la perte d’autonomie. Espérons que cette fois sera la bonne avec des mesures concrètes et un financement solidaire. Le 2 avril 2013 Jacques Maurice Vice-président du CODERPA Sommaire

Lettre du coderpa n° 16

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Lettre d'information du CODERPA de Haute-Marne

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Page 1: Lettre du coderpa n° 16

N°16

2e trimestre 2013

Lettre d’information du Comité Départemental des Retraités et des Personnes Âgées de la Haute-Marne

Il va bien falloir décider“Edito

p. 2 La Haute-Marne terre d’écrivainsp. 3 Héritage et successionp. 4 L’accueil familialp. 5 Vie du CODERPAp. 6 Perte d’autonomiep. 7 Faisons connaissance avec l’ADMRp. 8 L’action sociale Agirc-Arrco

Permanence :

Les membres du bureau du CODERPA assurent unepermanence le mardi de 10h à 12h

dans les locaux mis à sa disposition par le conseil général, 2 rue du 14 juillet à Chaumont.

Tél. 03 25 31 66 07 - [email protected]

Il y a deux ans, nous avions consacré deux pages de notre revue aux « enjeux du débat nationalsur la dépendance ». Le calendrier et les modalités du débat étaient précis, suite à un discoursdu Président de la République, en février 2011 : des travaux de réflexion dans diverses instances,la création de quatre groupes de travail, des débats interdépartementaux, des auditionsministérielles auprès des partenaires sociaux et des acteurs des mondes politique et associatif …et l’annonce de décisions pour 2012 ! En réalité, il ne s’est rien passé.Pendant ce temps le nombre de personnes âgées en perte d’autonomie n’a pas diminué, lesrestes à charge en cas de placement dans un établissement médicalisé ont augmenté, et lesretraités imposables sur le revenu, soit environ 56% de l’ensemble des retraités, sont appelésdepuis le 1er avril à verser une « contribution additionnelle de solidarité à l’autonomie » à hauteurde 0,3% de leur pension pour alimenter la caisse nationale de solidarité à l’autonomie. Enfin unedécision pourrait-on dire.Depuis le 11 mars, le Premier ministre dispose de trois rapports supplémentaires sur le sujet, surl’adaptation de la société au vieillissement, sur le volet anticipation et prévention et sur despratiques innovantes dans d’autres pays. Encore plusieurs centaines de pages qui vont permettre,selon le communiqué de presse de Matignon, « d’engager un travail interministériel pourl’élaboration du projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement, qui sera prêt d’ici la finde l’année ». Les services du Premier ministre ajoutent que ce projet sera décliné en trois volets :anticipation du vieillissement, adaptation de la société et accompagnement de la perted’autonomie. Espérons que cette fois sera la bonne avec des mesures concrètes et unfinancement solidaire.

Le 2 avril 2013Jacques Maurice

Vice-président du CODERPASommaire

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La Haute-Marne, terre d’écrivains

Écrire un livre demande de la maturité et de l’expérience. C’est un art et un plaisir à consommer sans modération ni limite d’âge ! Les deux auteurs présentés ci-dessous et membres de L’Association Haut-Marnaise des Ecrivains (AHME), l’illustrent avec des parcourscependant très différents.Henriette Demoulin est née en 1920 à la ferme de la Salle-Auberive en Haute-Marne. Cette aînée de fratrie s’est formée à l’école de la vie et à l’authenticité duterroir. Elle écrit avec des mots simples et émouvants, s’inspirant de son vécu avec lesautres, de regards, d’écoute, de partage...

Aujourd’hui, Henriette Demoulin, veuve depuis 1983, mère de deux fils et plusieurs foisgrand-mère, vit dans une maison de retraite SNCF à Santenay au coeur du vignobleBourguignon : « Un établissement où tout fonctionne au mieux avec un personnel horspair », précise-t-elle.

Les Nuances de la Nuit débuté en 1950 ne fut publié qu’en 2010 (aux éditions duBanc d’Arguin, Paris) grâce à des amis écrivains originaires de Froncles : Elisabeth,enseignante à Londres et Monique et Christian Cardot, eux-mêmes membres del’AHME. Encouragée par cette première reconnaissance, elle écrit Les Trois Pas(éd. Banc d’Arguin, 2012) : un retour aux sources couleur locale, dans l'Angélus d'unâge avancé.

« Je ne suis pas Zola, ni académicienne et disserte avec des mots simples la sensibilité de mon ressenti, tramant l'image de lavie des aînés, l'effort et le courage de chacun dans le cadre de sa propre histoire. »

Max-Firmin LECLERC né en 1923 à Saint-Dizier revendique des origines haut-marnaises depuis 1612, même s’il vit dans leRoussillon. Ce romancier, poète et conteur a travaillé dix-huit ans à la télévision, notamment au journal télévisé avec Léon Zitroneet Georges de Caunes de 1963 à 1969. Évincé du petit écran lors du grand bouleversement de 1975, il en tire un roman-pamphlet :La République du Mépris (réédition en 2010 par le Masque d’Or) . Son recueil de poésies Le Cap des Trente (éd. Plénitude 2011) obtient plusieurs prix littéraires comme son roman Le démon devingt-trois heures (éd. Jelivremon histoire, 2011). Cette histoire fantaisiste au temps de la 2CV et de la télévision en noir et blanc,présente des faits heureusement prescrits par la loi car les idées que souffle cet étrange démon de l’écriture sur l'esprit de troisgentilles vieilles dames, n’ont rien de conventionnel ! Le tout est raconté dans un style très vivant et imagé qui supporterait aisémentune adaptation cinématographique.

Et puisqu’à l'horizon s'annonce « le cap des trois fois trente », Max-Firmin Leclerc prépare l’édition en avril 2013 du recueil du Capdes Nonente.

Pour en savoir plus sur ces deux auteurs, voir le site de l’AHME : http://www.ecrivains-haute-marne.com

« RELAIS POUR LA VIE »Samedi 8 et dimanche 9 juin à Bourbonne-les-bainsUne manifestation contre le cancer pas comme les autres.

Durant 24 heures, des équipes de marcheurs se relaieront sur un circuit de 900 m aucœur de la cité thermale pendant que des animations seront proposées au public.

Le relais pour la vie est une manifestation festive et conviviale mêlant l’art, la musiqueet le sport au service de la lutte contre le cancer.

Si vous désirez inscrire une équipe ou faire partie d’une équipe, adressez-vous à JanyDautrey (03 25 90 17 84) ou à Stéphane Halgand (06 70 86 54 01).

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Héritage et succession

...

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Résumé de l’intervention de Maître Frédéric Vauthier,notaire à Bourbonne-les-Bains, devant l’assembléeplénière du CODERPA, le 4 décembre 2012.Hériter est toujours une situation douloureuse. Le Code civilréglemente les successions de manière précise. Seules lesprincipales dispositions sont exposées dans le cadre de cet article.

Le lieu d’ouverture de la succession est le dernier domicile dudéfunt. La date d’ouverture de celle-ci est le jour du décès dudéfunt. Se pose la question de savoir qui va hériter. Si le défuntn’a pas organisé sa succession, ce sont les personnes vivanteslors de l’ouverture de la succession qui héritent, dans l'ordreprévu par le Code civil.

Accepter ou non une successionUn héritier n’est pas obligé d’accepter une succession. Le Codecivil lui permet de l’accepter à concurrence de l’actif net ou d’yrenoncer. Il est conseillé d’accepter à concurrence de l’actif netlorsqu’il existe des dettes connues ou supposées qui risquentd’excéder les avoirs laissés par le défunt. L’héritier n’est alorstenu de payer les dettes de la succession qu’à hauteur de lavaleur des biens qu’il a recueillis dans la succession.L’acceptation à concurrence de l’actif net et la renonciation àsuccession nécessitent une déclaration au secrétariat greffe dutribunal de grande instance.

Les héritiersEn l’absence de conjoint survivant, les enfants du défunt héritent.Il est à noter que tous les enfants sont à égalité, peu importe quece soit des enfants légitimes ou des enfants naturels. Lesenfants excluent les autres héritiers. A défaut d’enfants, les bienssont transmis aux parents et aux frères et sœurs du défunt.

Le conjoint pris en compte par le Code civil est l’époux nondivorcé. La situation la plus fréquente est celle où le défunt laissedes enfants issus des deux époux. Le conjoint recueille, à sonchoix, l’usufruit de la totalité des biens existants ou la pleinepropriété du quart des biens. Tout héritier peut demander auconjoint, par écrit, d’exercer son option.

Héritiers réservataires et donationCertains héritiers ont une part réservée de la succession. Il est,en effet, impossible de déshériter un héritier réservataire. Sontdes héritiers réservataires les enfants et, en l’absence d’enfant,le conjoint survivant. La partie des biens dont le défunt a pudisposer librement pour faire des donations et/ou des testamentsest la quotité disponible. Cette dernière varie selon le nombred’enfants (la moitié du patrimoine pour un enfant, un tiers dupatrimoine pour deux enfants et un quart du patrimoine pour troisenfants et plus). Sous réserve du respect de la réservehéréditaire, une personne peut valablement, de son vivant,décider d’avantager son conjoint ou l’un de ses héritiers oumême rédiger un testament au profit d’un tiers.

La donation permet au donateur d’anticiper sa succession entransmettant, de son vivant, la totalité ou une partie de sonpatrimoine. Au décès du donateur, le bénéficiaire aautomatiquement la pleine propriété du bien donné. Quant à ladonation partage, elle permet au donateur de transmettre et departager tout ou une partie de ses biens.

Droits de successionToute succession est assujettie à une fiscalité et peut générerdes droits de succession. Ils sont calculés sur la part de l’actifnet, après déduction des dettes, que l’héritier a recueilli. Toutesuccession doit faire l’objet d’une déclaration dans les six moisqui suivent le décès. Le conjoint est exonéré de droits desuccession. Les autres héritiers sont taxables. La part netterevenant à chacun est diminuée d’un abattement dont le montantvarie selon le lien de parenté avec le défunt. Ainsi, chaque enfanta un abattement de cent mille euros.

Il est vivement recommandé de ne pas hésiter à prendre rendez-vous avec un notaire pour obtenir tout renseignementconcernant les successions.

Les partenaires sociaux sont parvenus à unaccord sur la revalorisation des pensionsau 1er avril : les pensions Arrco (pour tousles anciens salariés) progresseront de0,8%, un peu plus que les pensions Agirc (pour les anciens cadres), quin’augmenteront que de 0,5%.

► RETRAITES COMPLÉMENTAIRES

Maître Vauthier à l’assemblée plénière du 4 décembre

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Nous avons questionné le ServiceCoordonnateur de l’Accueil à Domicile(SCAD) de Doulaincourt pour en savoir plussur l’accueil familial, alternative àl’hébergement en établissement pour unepersonne âgée ou handicapée.

1) Si je désire devenir accueillant familial, quelles sont lesdémarches à entreprendre, le dossier à constituer, lescontraintes liées à la fonction ... ?

Pour devenir accueillant familial, dans un premier temps, uncourrier simple de demande est à adresser à M. le Président duconseil Général. Un dossier sera alors envoyé au demandeurainsi que la liste de pièces à fournir (copie de la carte d’identitéou livret de famille, dernier avis d’imposition, certificat médicalet de vaccination, bulletin de casier judiciaire n° 3 des personnesmajeures vivant au domicile et autorisation du propriétaire dulieu d’habitation). Une réunion des candidats sera organisée parle SCAD du secteur du candidat afin de présenter le métier del’accueil familial. Deux visites au domicile seront ensuiteeffectuées par les agents du SCAD qui établiront un rapport devisite. Ce dernier sera présenté aux membres de la commissiond’agrément pour avis. Le Président du conseil général prendraensuite la décision d’agrément ou non.

Dans le cadre du Code de l’Action Sociale et des Familles (art.L 441-1 et R. 441-2 et suivants), le candidat à l’accueil doit :

- garantir la santé, la sécurité, le bien-être physique et moral dela personne accueillie ;

- disposer d’un logement dont l’état, les dimensions (9 m²minimum) et l’environnement répondent aux normes et soientcompatibles avec les contraintes liées à l’âge et au handicap ;

- assurer la continuité de l’accueil et proposer une solution deremplacement satisfaisante pour les périodes ponctuellesd’indisponibilité ;

- suivre une formation initiale et continue ;

- accepter qu’un suivi social et médico-social des personnesaccueillies puisse être assuré, notamment au moyen de visitessur place.

2) Je recherche un accueil familial pour y placer un parent.À qui dois-je m’adresser ? Quelles garanties puis-je avoirsur la qualité de l’hébergement ?

Vous pouvez vous adresser aux SCAD de votre secteur : leSCAD de Doulaincourt pour le secteur Nord du département oule SCAD d’Arc-en Barrois pour le secteur Sud. Ceux-ci vousinformeront des places disponibles en accueil familial ettravailleront avec vous sur le profil de la personne à accueillir etcelui de l’accueillant.

Ces services, rattachés aux Etablissements d’Hébergementpour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) de Pougny àDoulaincourt et de Saint-Martin à Arc-en-Barrois, assurent, pardélégation du conseil général de la Haute-Marne, la mission degérer l’accueil familial dans le département : instruction desagréments, suivi des personnes accueillies et des accueillantsfamiliaux, formation des accueillants familiaux.

La qualité de l’accueil est assurée par des visites de suivimédico-social des SCAD afin de vérifier les conditions d’accueilde la personne âgée ou handicapée. Elles sont aussi l’occasiond’un accompagnement des accueillants familiaux dansl’exercice de leur profession.

3) À combien revient l’accueil familial ? Quelles aides peut-on obtenir pour faire face à la dépense ?

Le coût moyen de l’accueil familial charges comprises est de1 600 euros par mois pour une dépendance moyenne (GIR 3).

Un contrat d’accueil familial devra être établi entre la personneaccueillie ou son représentant légal et l’accueillant familial.Celui-ci précisera, les conditions financières, matérielles,morales de l’accueil.

Les personnes accueillies peuvent solliciter l’Allocationpersonnalisée d’autonomie (APA) ou la prestation decompensation du handicap (PCH) ainsi que l’aide sociale àl’hébergement du département si les ressources sontinsuffisantes. Une demande d’allocation logement auprès de laCAF ou de la MSA peut être faite également.

Les SCAD sont à votre disposition pour tous renseignements :

SCAD, EHPAD de Pougny à Doulaincourt : 03 25 94 68 73SCAD, EHPAD Saint-Martin à Arc en Barrois : 03 25 02 14 68

En savoir plus sur l’accueil familial

L’accueil familial en Haute-MarneSituation début mars 2013 : Doulaincourt Arc-en-Barrois TotalNOMBRE TOTAL DE PERSONNES AGRÉÉES 76 129 205CAPACITÉ D'ACCUEIL 118 218 336NOMBRE TOTAL PERSONNES ACCUEILLIES 88 165 253

Dont personnes âgées 16 48 64Personnes handicapées 72 117 189

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VIE DU CODERPA

L’éditorial de notre précédente édition expliquait la procédure d’élaboration du schémadépartemental d’organisation médico-sociale en faveur des personnes âgées pour lapériode 2013/2018.

En janvier et février, six membres du CODERPA ont participé activement à la phasede concertation au sein des trois groupes de travail constitués à l’occasion : lemaintien à domicile, les familles d’accueil et les établissements, l’information et lacoordination.

Nous avons pu donner notre point de vue d’usagers parmi les nombreuxprofessionnels invités : les services du conseil général et de l’Agence Régionale deSanté (ARS) et quelques élus, les coordinatrices gérontologiques, plusieurs directeurs(trices) d’EHPAD, des responsables d’EHPA, de SSIAD (soins infirmiers à domicile),de SCAD (accueil familial), des associations de services à la personne…

À présent nous entrons dans la phase d’élaboration d’un projet de schéma. Nous yreviendrons dans notre prochaine lettre d’information.

Réunions diversesLe bureau du CODERPA s’est réuni en novembre, janvier et mars. Ses réunions ontpermis d’échanger sur les groupes de travail relatifs au schéma gérontologique et depréparer les actions de 2013 comme le concours ou la semaine bleue.

Les commissions retraités et personnes âgées se sont réunies chacune deux fois ennovembre puis en janvier et mars. Elles ont débattu du schéma gérontologique, del’élaboration d’un annuaire des établissements d’hébergement pour personnes âgéesdans notre département et du projet d’organisation d’assises départementales desassociations de retraités.

Les assemblées plénières se sont tenues en décembre avec la participation de MeVauthier, notaire à Bourbonne-les-Bains, qui a fait un exposé sur les héritages etsuccessions (voir page 3) et en mars en présence des représentants de l’UDAF quiont traité de la question des tutelles.

Enfin, nous avons accueilli à Chaumont le 17 janvier nos collègues du CODERPA del’Aube pour un tour d’horizon convivial sur nos pratiques et actions respectives.

Du Karaté pour les séniorsLe Karaté club 52 a ouvert unesection « Karaté séniors » le samedide 14h à 15h30 à la salle des fêtesde Chaumont.

Adapté aux séniors, le karaté procure de nombreux bienfaits :épanouissement personnel,gymnastique du corps, équilibre,tonicité, mémoire, self défense…

Le cours se déroule en plusieursparties : échauffement, initiation auxbases du karaté, puis exercicesludiques. Dans la deuxième partie,des techniques de self défense sontpratiquées et le cours se termine avecdes abdos, des tractions et desétirements.

Pour plus d’informations, contactezJean-Philippe Pujol, ceinture noire,titulaire du Diplôme d’instructeurfédéral (DIF) au 06 07 55 21 98 oupar e-mail : [email protected]

L’Assurance Maladie a mis en place un nouveau service gratuit pour accompagner lespersonnes atteintes de diabète. Sophia propose un suivi personnalisé aux 6 200 patientsconcernés en Haute-Marne : informations, témoignages, conseils, soutien au téléphone…Pour en savoir plus : 0 800 709 709 (du lundi au vendredi de 9h à19h et le samedi de 9h à 13h.Prix d’un appel local depuis un poste fixe.)

► DIABèTE : LE SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT SOPHIA

Réagissez à notre publication, n’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et suggestions,par courrier postal ou électronique, par téléphone…Vous pouvez retrouver l’ensemble des lettres d’information du CODERPA sur le site Internet duconseil général dans la rubrique Missions > Solidarité > Seniors.

► VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE

Réunion Aube Haute-Marne, le 17 janvier

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Perte d’autonomie : ce que font d’autres pays

Parmi les rapports remis au Premierministre sur l’adaptation de la société auvieillissement, nous avons retenu celui deMartine Pinville, députée de Charente,sur « les pratiques innovantes dans lesautres pays ». Nous résumons ici lesprincipaux exemples qu’il contient.

La prévention et la promotionde l’activité physique

Au Danemark et en Finlande des visitespréventives à domicile sontsystématiques pour toutes les personnesâgées de plus de 75 ans. Au Japon unquestionnaire d’auto-évaluation estadressé aux personnes de plus de 65ans. En Italie ce sont les gardiensd’immeuble, les commerçants, les voisinsqui sont mobilisés pour identifier lespersonnes âgées fragiles.

D’abord testé en Nouvelle-Zélande, puisétendu à l’Australie, au Royaume-Uni etaux États-Unis, le dispositif « OtagoExercise Program » (OEP) estspécifiquement dédié à la prévention deschutes des personnes âgées. Il reposesur des exercices de musculation desjambes et sur un programme de marchesà l’extérieur du domicile. La promotion de l’activité physique est également à l’honneur en Suède grâce à des « coachs » qui amènent les personnes àadopter des comportements positifs en

matière de santé. Au Japon, unrassemblement sportif, réservé auxseniors, voit s’affronter dans de multiplesdisciplines 10 000 compétiteurs enprésence de 500 000 personnes.

L’adaptation des logementsAu Québec le programme « Logementsadaptés, aînés autonomes » offre auxaînés à faibles revenus une aide financièrepour faire effectuer des adaptationsmineures dans leurs logements. Legouvernement anglais a consacré 7 milliards de livres à l’amélioration deslogements des personnes âgées. ÀRotterdam (Pays-Bas), depuis 1996, unimmeuble de 195 appartements rassembleun centre de court séjour pour lespersonnes désorientées, un centrecommercial, des services médicaux etparamédicaux ainsi que des espaces devie collective animés. En Suède, àGötteborg, la ville et les bailleurs sociauxont labellisé des logements accessiblesaux personnes âgées.

La ville et les territoiresLa ville d’Edimbourg a lancé un pland’action à destination des seniors pourgarantir leur qualité de vie dans la ville :signalisations sonores, accessibilité desbibliothèques, renforcement del’information municipale ont pu ainsi voirle jour. New York s’est récemmentengagée dans une démarched’adaptation aux besoins des personnesâgées. La ville entendait ainsi promouvoirson attractivité auprès des seniors. Ceux-ci ont formulé des demandes quitournaient pour l’essentiel autour de lasécurité : avoir des infrastructurespermettant de vivre tranquillement etsans danger, pouvoir traverser la rue entoute sécurité, avoir des points d’eau et

des toilettes dans les magasins, …

Les nouvelles technologiesAu Royaume-Uni comme en Allemagne,des labels viennent récompenser lescommerces et les produits adaptés à uneclientèle âgée. La maîtrise des outilsnumériques est un élément de plus enplus important du lien social. Depuisplusieurs années, le Danemark organisechaque année un « Senior Surf Day ».L’objectif est de sensibiliser lespersonnes âgées aux nouvellestechnologies et aux services que celles-cipeuvent rendre. Les personnes quin’utilisent pas Internet sont plus promptesà dire qu’elles se sentent souvent ensituation d’isolement.

Ces multiples exemples sont à compareraux diverses initiatives proposées auxseniors dans notre pays, souvent grâceau monde associatif.

Du 21 au 28 avril : la Bretagne intérieureDu 02 au 10 septembre : de la pointe du Raz au Mont-Saint-MichelDu 11 au 18 septembre : la Bretagne en bateauRenseignements : Katia au 03 25 32 13 87

► LES SÉJOURS RETRAITÉS DU CENTRE CULTUREL HAUT-MARNAIS (CCHM)

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Faisons connaissance avec … l’ADMR (aide à domicile en milieu rural)

Nous ouvrons aujourd’hui nos colonnes à la Fédération desAssociations ADMR de Haute-Marne.

Le mouvement ADMR revendique être le premier réseaufrançais des services à la personne avec 3 350 associationslocales, 110 000 bénévoles et 104 500 salariés pour 703 000clients.

Le quotidien des clients est notre métierLe projet politique des ADMR est de créer et développer desservices à domicile pour répondre aux attentes de l’ensemblede la population, de la naissance à la fin de vie, de contribuer àla création d’emplois qualifiés et durables, de favoriser lacréation de lien social, de participer à l’animation de la vie localeet de contribuer à l’attractivité des territoires.

En soixante cinq ans, l’ADMR s’est développée dans toute laFrance. Elle a su accompagner et même anticiper les demandesdes familles, des personnes fragilisées par l’âge ou le handicap,en élaborant une offre de services de plus en plus riche.

L’ADMR est un opérateur associatif au service de tous avec descompétences et une expérience reconnues dans quatredomaines :

- L’autonomie pour accompagner les personnes fragilisées- Le domicile pour améliorer la vie quotidienne- La famille pour permettre aux parents de concilier vie familialeet vie professionnelle- La santé pour apporter des offres de soins de qualité

L’activité en Haute-MarneLe soutien à domicile des personnes en perte d’autonomie (dueà l’âge, au handicap ou à la maladie) est la principale activité del’ADMR avec plus de 2 400 clients dont les deux tiersbénéficient de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie financéepar le conseil général.

L’ADMR propose également des services au grand public(ménage, repassage et garde d’enfant).

Il s’agit d’accompagner les personnes dans les actes quotidiensde la vie, de faire du ménage, des courses, d’entretenir le linge,d’effectuer des gardes de jour ou de nuit, d’accompagner à desrendez-vous… Ce service compte 571 salariés.

Le second pôle d’activité de l’ADMR rassemble les accueilscollectifs d’enfants grâce à des associations implantées dansune douzaine de communes. Ces structures apportent unsoutien aux familles qui ont besoin de solutions d’accueil pourleurs enfants afin de concilier vie familiale, vie sociale et vieprofessionnelle. Plus de 100 salariés sont affectés à ce servicesocio-éducatif.

Un autre champ d’activité concerne la livraison de repas (plusde 36 000 repas livrés en 2011 à 238 clients), le service« homme toutes mains » qui effectue divers travaux de petitbricolage ou petit jardinage ou encore la téléassistance FILIENÉCOUTE ADMR avec 400 abonnés fin 2011. FILIEN tranquillisel’abonné et ses proches 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

L’ADMR est un réseau réactif capable de se mobiliser trèsrapidement pour répondre à des besoins urgents localisés.

Les 17 associations ADMR de Haute-Marne

1 - Andelot 03 25 01 96 822 - Bourmont 03 25 01 95 463 - Bassigny 03 25 32 16 384 - Fayl-Billot 03 25 90 75 105 - Haute-Borne 03 25 56 69 236 - Quatre vallées 03 25 90 72 257 - Laferté-sur-Amance 03 25 90 72 518 - La Vingeanne 03 25 88 57 949 - Poissons-Thonnance 03 25 94 18 7610 - Rives de la Blaise 03 25 05 27 9211 - Saint-Blin 03 25 31 65 0212 - Terre Natale 03 25 87 50 3513 - Vallée de la Marne 03 25 55 02 4214 - Vallée du Rognon 03 25 04 65 6115 - Vals Boisés 03 25 01 83 1916 - La Champenoise 52 03 25 56 43 6617 - Langres 03 25 90 73 70

Les associations ADMR en chiffresAu 31 décembre 2011, l’ADMR en Haute-Marne c’était :

- 17 associations locales (voir encadré)- 1 fédération : 18 impasse Mareschal à Chaumont

(03 25 35 05 50/ [email protected])- 672 salariés- 2 800 heures de formation- 200 bénévoles- 4 200 clients- Plus de 570 000 heures effectuées- Un conseil d’administration de 21 membres gère la fédération qui emploie 22 salariés au siège chaumontais ou dans les associations locales.

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Ce numéro vert permet aux personnes âgées ainsi qu’à leur famille et aux professionnels d’obtenir rapidement des réponsesà leurs questions autour de la prise en charge des personnes âgées. Une correspondante aux personnes âgées conseille surtous les problèmes liés à la dépendance et sur les dispositifs d’aide les plus adaptés.

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Les coordinations gérontologiquesArrondissement de Saint-DizierFlorence PUYSSEGURtél. 03 25 04 19 19fax. 03 25 04 91 64Circonscription d’action sociale, 2 rueGodard Jeanson, 52100 [email protected]

Arrondissement de ChaumontCaroline THEVENOTtél. 03 25 32 86 86fax. 03 25 32 86 87Cité administrative départementale, 4 cours Marcel Baron, 52000 [email protected]

Arrondissement de LangresAnne-Sophie DROUOTtél. 03 25 84 43 86fax. 03 25 90 94 15212 les Hortensias, 52200 [email protected]

Chaque coordinatrice effectuedes visites à domicile et desentretiens sur rendez-vous.

Numéro vert gratuit du conseil général : 0 800 11 44 20

L’action sociale Agirc-Arrco

Un seul numéro pour deux prestationsAvec le 0 810 360 560 *, les caisses de retraite complémentaire Agirc et Arrcomettent en place un numéro national pour faciliter l’accès de leurs ressortissantsà deux de leurs prestations d’action sociale : les dispositifs « Sortir Plus », quipermet à des personnes âgées de plus de 80 ans en situation d’isolement d’êtreaccompagnées lors de leurs déplacements et « Aide à domicile momentanée » quipropose un bouquet d’aides aux retraités âgés de plus de 75 ans en situation dedifficulté temporaire.

* Numéro azur : prix d’un appel local depuis un poste fixe.

Si vous percevez une retraite complémentaire Agirc-Arrco vous pouvez bénéficier dela politique d’action sociale de ces organismes.

L’Agirc et l’Arrco sont les régimes de retraite complémentaire obligatoires des salariésdu secteur privé. Au-delà du service de la retraite, les fédérations Agirc-Arrcodéveloppent une politique d’action sociale mutualisée en faveur des retraités parl’intermédiaire d’un comité régional.

Le comité régional de coordination d’action sociale Champagne-Ardenne réalise desactions pour :- développer la prévention ;- préserver l’autonomie à domicile des personnes âgées ;- accompagner la perte d’autonomie.

Depuis plusieurs années, des actions de prévention ont été menées sous différentesformes : conférences, groupes de parole, forums, ateliers … sur des thèmes variéscomme le bien vieillir, le soutien des aidants familiaux, l’habitat, le deuil et lasuccession, la prévention routière.

Ainsi, pour l’année 2012 et en partenariat avec les acteurs de terrain, ce comité aporté plusieurs actions de sensibilisation sur le territoire telles qu’un forum sur l’habitatà Charleville-Mézières (08), deux ateliers nutrition « Retraite&Fourchette » à Reims(51), une conférence « Éviter les pièges de la consommation » à Châlons-enChampagne (51), une conférence sur la prévention des AVC à Troyes (10) et unepièce de théâtre interactive sur la thématique des aidants familiaux à Chaumont (52).

Le but du comité est de favoriser la mise en œuvre d’actions de proximité,d’information et de prévention au bénéfice du plus grand nombre de ressortissantsAgirc-Arrco. Cette approche vise à repérer les besoins des personnes pour déclineren actions innovantes les orientations prioritaires et à mutualiser les compétenceslocales par un travail avec le réseau de partenaires.

Pour tous renseignements adressez-vous à la coordinatrice du comité régional :

Ludivine PELLERINAGRICA14, rue Gabriel Voisin - 51100 REIMSTél. 01 71 21 18 82 ou [email protected]