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L'hebdo-pdf du multimédia et des nouveaux médias au Québec Vol. 17 n o 26 [13 au 19 juin 2011] La narration transmédia en cinq leçons Pour sa dernière conférence Carte blanche multiplateforme, FCTNM a invité Evan Jones, directeur créatif et partenaire de Stitch Media, pour une conférence/discussion sur le «storytelling transmédia». Comme chaque fois que l'on aborde le thème du transmédia, la première chose à faire est de définir le concept. Et encore une fois, la réponse n'est pas claire. S'il est facile de dire ce que n'est pas le transmédia, il semble plus compliqué d'expliquer ce qu'il est. OFFRES D’EMPLOIS Détails et autres annonces: www .lienm ultimedia.com/emploi CBC/Radio-Canada recherche un Chef de contenu (Internet et Services numérique) - MON02579 Pour postuler, avant le 27 juin 2011, visitez cbc.radio-canada.ca/emplois et recherchez le numéro d’offre MON02579. Le Collège Gérald-Godin cherche chargé(e)s de cours Le Collège sollicite des candidatures en vue d’assumer l’enseignement des cours suivants, à titre de chargé(e)s de cours: Outils de développement Web (SharePoint) - 45 heures; Analyse et gestion de projet (Ms Project et Visio) - 90 heures; Stage - 90 heures. CV à [email protected] Le CFORP recherche chargé/ée de projet senior multimédia Faire parvenir votre curriculum au plus tard le 23 juin 2011 à 16 h à l’attention de: [email protected]. Trinôme ch intégrateur HTML/CSS Trinôme est à la recherche d’un inté- grateur HTML/CSS pour un contrat de trois mois, pour le développement d’un site de communauté et de différents microsites. CV à [email protected] à l'att. de Jonathan Boivin David Murphy et ©ie recherche Coordonnateur(trice)-Analyste David Murphy et ©ie est une entreprise spécialisée en gestion de droits d’au- teur dans le domaine de la musique. Elle est présentement à la recherche d’un(e) Coordonnateur(trice)-Analyste. Min. 2 ans d'exp. pertinente. Entrée en fonctions en septembre. CV à [email protected] mbiance cherche Directeur(trice) artistique interactif qui assurera la cohérence et l’excel- lence artistiques de tous les aspects visuels de sites web et mobiles de mbiance, dont des sites Flash pour enfants. Il assurera également des tâches de Designer graphique pour ces projets. CV à [email protected] À votre service depuis 1994! « Il n’y a pas de réponse simple, explique Evan Jones. D’abord, parce que le concept vient de dif- férentes disciplines, dont le marketing et la publi- cité. Il faut voir le transmédia comme un passage entre différentes plateformes connectées.» Ce qui est certain, c’ est qu’on parle de plusieurs plate- formes et que chacune des plateformes utilisées doit raconter une histoire ou un fragment d’his- toire. Les plateformes doivent être en rela- tion les unes avec les autres. «Le terme transmédia est un adjectif, et non un nom, précise Evan Jones. Il faut donc parler de storytelling transmédia.» Est-ce que nous assistons à la fin de la narration linéaire ? Est-ce qu’il faut appli- quer une stratégie transmédia pour tout, à tout prix ? Non, croit celui qui a tra- vaillé sur des projets pour Microsoft, Disney, Fox, CBC, Bell, Discovery Channel et The Movie Network et qui a été reconnu comme étant l’une des 10 personnalités les plus marquantes par le Fonds de la radiodiffusion et des nouveaux médias de Bell: «La narration transmédia est simplement un nouvel outil de plus dans la boîte à outils, dit-il. Par contre, il faut comprendre que le paysage change, avec les réseaux sociaux comme Facebook et YouTube, les tablettes et les télé- phones intelligents.» La production transmédia, cependant, diffère de la production en cinéma et en télé, car elle est col- laborative, itérative, en étage, diversifiée et agnos- tique en terme de plateformes. Par ailleurs, tout le monde dans l’équipe n’est pas obligatoirement obligé de participer au projet transmédia: «Il est normal d’avoir un auteur qui écrive votre livre, un réalisateur qui fasse votre film et un webmestre qui fasse votre site Web, souligne Evan Jones. Par con- tre, il faut comprendre que les utilisateurs font dorénavant partie de votre équipe, d’autant plus que les projets transmédia prennent leur propre vie et que votre auditoire se retrouve à plusieurs endroits en même temps.» Le conférencier a rapidement effleuré la ques- tion du finance- ment de la narration trans- média. On sait comment financer un pro- jet sur les plate- f o r m e s traditionnelles, mais il n’y a pas encore de mod- èle pour les pro- jets transmédia pour la bonne raison que personne ne l’a encore perfectionné. Il faut donc trouver d’autres façons de trouver du financement, par l’abon- nement, le paiement direct, la publicité, les biens virtuels, le crowdfunding et la recommandation. Dans un monde où les droits sont souvent cédés aux diffuseurs, toute une réflexion reste à faire. Enfin, comment devient-on un auteur transmédia? Là encore, il n’y a pas de recettes. Il faut avoir de la passion pour les histoires transmédia, comme un auteur a la passion des livres ou un réalisateur la passion du cinéma. Il faut avoir des histoires à raconter. Il faut comprendre les possibilités qu’of- fre la narration transmédia. Et il faut savoir s’en- tourer de gens qui peuvent vous aider, d’autant plus que les technologies sont constamment en changement. [Sophie Bernard] Evan Jones

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L'hebdo-pdf du multimédia et des nouveaux médias au Québec — Vol. 17 no 26 — [13 au 19 ju in 2011]

La narration transmédia en cinq leçonsPour sa dernière conférence Carte blanche multiplateforme, FCTNM a invité Evan Jones, directeur créatifet partenaire de Stitch Media, pour une conférence/discussion sur le «storytelling transmédia». Commechaque fois que l'on aborde le thème du transmédia, la première chose à faire est de définir le concept.Et encore une fois, la réponse n'est pas claire. S'il est facile de dire ce que n'est pas le transmédia, ilsemble plus compliqué d'expliquer ce qu'il est.

OFFRES D’EMPLOISDétails et autres annonces:

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CBC/Radio-Canada recherche unChef de contenu (Internet etServices numérique) - MON02579Pour postuler, avant le 27 juin 2011,visitez cbc.radio-canada.ca/emplois etrecherchez le numéro d’offreMON02579.

Le Collège Gérald-Godin cherchechargé(e)s de coursLe Collège sollicite des candidatures envue d’assumer l’enseignement descours suivants, à titre de chargé(e)s decours: Outils de développement Web(SharePoint) - 45 heures; Analyse etgestion de projet (Ms Project et Visio) -90 heures; Stage - 90 heures. CV à[email protected]

Le CFORP recherche chargé/ée deprojet senior multimédiaFaire parvenir votre curriculum au plustard le 23 juin 2011 à 16 h à l’attentionde: [email protected].

Trinôme ch intégrateur HTML/CSSTrinôme est à la recherche d’un inté-grateur HTML/CSS pour un contrat detrois mois, pour le développement d’unsite de communauté et de différentsmicrosites. CV à [email protected] àl'att. de Jonathan Boivin

David Murphy et ©ie rechercheCoordonnateur(trice)-AnalysteDavid Murphy et ©ie est une entreprisespécialisée en gestion de droits d’au-teur dans le domaine de la musique.Elle est présentement à la recherched’un(e) Coordonnateur(trice)-Analyste.Min. 2 ans d'exp. pertinente. Entrée enfonctions en septembre. CV à[email protected]

mbiance cherche Directeur(trice)artistique interactifqui assurera la cohérence et l’excel-lence artistiques de tous les aspectsvisuels de sites web et mobiles dembiance, dont des sites Flash pourenfants. Il assurera également destâches de Designer graphique pources projets. CV à [email protected]

À votre service depuis 1994!

«Il n’y a pas de réponse simple, explique EvanJones. D’abord, parce que le concept vient de dif-

férentes disciplines, dont le marketing et la publi-cité. Il faut voir le transmédia comme un passageentre différentes plateformes connectées.» Ce quiest certain, c’ est qu’on parle de plusieurs plate-formes et que chacune des plateformes utiliséesdoit raconter une histoire ou un fragment d’his-toire. Les plateformesdoivent être en rela-tion les unes avec lesautres. «Le termetransmédia est unadjectif, et non unnom, précise EvanJones. Il faut doncparler de storytellingtransmédia.»

Est-ce que nousassistons à la fin dela narration linéaire ?Est-ce qu’il faut appli-quer une stratégietransmédia pour tout,à tout prix ? Non,croit celui qui a tra-vaillé sur des projetspour Microsoft, Disney, Fox, CBC, Bell, DiscoveryChannel et The Movie Network et qui a été reconnucomme étant l’une des 10 personnalités les plusmarquantes par le Fonds de la radiodiffusion et desnouveaux médias de Bell: «La narration transmédiaest simplement un nouvel outil de plus dans la boîteà outils, dit-il. Par contre, il faut comprendre que lepaysage change, avec les réseaux sociaux commeFacebook et YouTube, les tablettes et les télé-phones intelligents.»

La production transmédia, cependant, diffère de laproduction en cinéma et en télé, car elle est col-laborative, itérative, en étage, diversifiée et agnos-tique en terme de plateformes. Par ailleurs, tout lemonde dans l’équipe n’est pas obligatoirementobligé de participer au projet transmédia: «Il est

normal d’avoir un auteur qui écrive votre livre, unréalisateur qui fasse votre film et un webmestre quifasse votre site Web, souligne Evan Jones. Par con-tre, il faut comprendre que les utilisateurs fontdorénavant partie de votre équipe, d’autant plusque les projets transmédia prennent leur proprevie et que votre auditoire se retrouve à plusieursendroits en même temps.»

Le conférenciera rapidementeffleuré la ques-tion du finance-ment de lanarration trans-média. On saitc o m m e n tfinancer un pro-jet sur les plate-f o r m e straditionnelles,mais il n’y a pasencore de mod-èle pour les pro-jets transmédiapour la bonneraison que personne ne l’a

encore perfectionné. Il faut donc trouver d’autresfaçons de trouver du financement, par l’abon-nement, le paiement direct, la publicité, les biensvirtuels, le crowdfunding et la recommandation.Dans un monde où les droits sont souvent cédésaux diffuseurs, toute une réflexion reste à faire.

Enfin, comment devient-on un auteur transmédia?Là encore, il n’y a pas de recettes. Il faut avoir dela passion pour les histoires transmédia, comme unauteur a la passion des livres ou un réalisateur lapassion du cinéma. Il faut avoir des histoires àraconter. Il faut comprendre les possibilités qu’of-fre la narration transmédia. Et il faut savoir s’en-tourer de gens qui peuvent vous aider, d’autantplus que les technologies sont constamment enchangement. [Sophie Bernard]

Evan Jones

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Le Festival international de jazz de Montréal de plus en plus mobileCette année, l'équipe multimédia du Festival international de jazz de Montréal a bonifié les éléments mis en place l'année dernière. Nouveautéde l'édition 2011 du FIJM, l'application mobile inclut des éléments de géolocalisation et de calcul automatique de trajet, en collaboration avecla STM. Jean Lalonde, Éditeur Web / Directeur Internet de l'Équipe Spectra, a précisé au Lien MULTIMÉDIA quelle était la stratégie de l'organisa-teur du FIJM, des FrancoFolies et de Montréal en lumières en matière de présence Web et de nouveaux médias.

«Cette année encore, nous avons une équipequi va faire la tournée des spectacles pour

filmer les premières pièces musicales et cesextraits seront montés la nuit pour êtredisponibles dès le lendemain, explique JeanLalonde. Notre présence sur Facebook etTwitter sera encore plus importantes et nousavons travaillé les login pour que les visiteurspuissent faire leur horaire personnalisé sansavoir à entrer un nouveau mot de passe.»

Chacun des trois festivals organisés annuelle-ment par l’Équipe Spectra est certes différent- quoi que le Festival de jazz et lesFrancoFolies partage beaucoup de similitudes- et l’équipe technologique essaie de faireprofiter à tous des améliorations apportéespour l’un

«La même équipe se charge des sites Web, dela présence dans les médias sociaux et desapplications mobiles, poursuit Jean Lalonde.Nous ne faisons pas appel à une agencecomme le font les autres événements qui n’ontpas les ressources financières pour avoir uneéquipe à l’année et qui engagent quelquespersonnes pour 3 ou 4 mois. Trouver la main-d’œuvre qualifiée n’est pas évident par lestemps qui courent. D’ailleurs, trois de nosemployés sont dans l’équipe depuis 10 ans, ilsconnaissent donc bien les contenus et ontdéveloppé une expertise.» Cette équipe Webest composée de huit personnes qui travail-

lent en collaboration avecl’équipe des communica-tions. Pendant le Festival dejazz, on double le nombrede personnes.

Il y a trois ans, l’ÉquipeSpectra a mis en place unestratégie sur trois ans quidoit s’achever avec larefonte du site du FestivalMontréal en lumière.«Spectra avait la volontéd’investir le Web et lesréseaux sociaux, préciseJean Lalonde. Avant, lessites Web étaient plutôt lereflet de la programmationpapier. Nous avons profité du 30e anniver-saire du Festival de jazz ainsi que de l’ouver-ture de la Maison des festivals et de la Placedes festivals, il y a trois ans pour repensernotre stratégie. La première année, nousnous sommes concentrés sur le Festival dejazz, la deuxième sur les FrancoFolies et latroisième année sur Montréal en lumière.Malheureusement, nous avons appris que lesFrancoFolies perdaient une subvention récur-rente à quelques semaines du festival, alorsnotre échéancier a été bouleversé.»

En parallèle, l’équipe technologique deSpectra a également développé la présence

des trois événementsdans les réseaux sociaux,Facebook, YouTube etMySpace (qui a pris moinsd’impor tance cependantdans les dernièresannées). S’y sont ajoutésTwitter et foursquare.«Une fois que nous auronsbouclé la refonte du sitede Montréal en lumière,nous allons réviser notrestratégie», ajoute JeanLalonde.

À noter, les applicationsmobiles des événementsont été développées en

collaboration avecGreencopper, une entre-prise franco-québécoisequi se spécialise dans lacréation d’applicationpour les événementsartistiques. «Greencopperest vraiment un parte-naire stratégique, dit ledirecteur Internet. Ils sesont chargé des applica-tions pour le Festival dejazz, les FrancoFolies etla Nuit blanche deMontréal en lumière etnous, nous nousoccupons des contenus

plus encyclopédiques.

L’année dernière, 50 000 visionnements ontété comptabilisés pour cette 31e édition etdes dizaines de milliers d’internautes ontassisté virtuellement au Grand événementd’ouverture TD avec le Brian Setzer Orchestra- une toute première webdiffusion live d’unconcert pour le Festival, grâce à TD - et àl’Événement spécial Bell avec Beast en directsur enmusique.ca (près de 1200 personnesont regardé en direct le spectacle sur le site).Pour cette seule édition, l’escouade decaméramans web a enregistré plus de 150clips des concerts présentés en 2010, en plusdes quelque 300 autres clips en ligne surMontrealJazzFest.TV: entrevues d’ar tistes,répétitions devant les médias, extraits despectacles et d’entrevues d’archives tirés dela Médiathèque Jazz/La Presse, en plus dessouvenirs des fondateurs du Festival, AlainSimard et André Ménard.

L’application pour iPhone et BlackBerry a ététéléchargée plus de 10 000 fois, les utilisa-teurs ont partagé quelque 200 photos sur les2500 proposées dans la zone Multimédia,prises par les photographes officiels duFestival. L’événement s’impose donc de plusen plus dans l’univers des réseaux sociaux:près de 2000 messages ont été envoyés parleurs 13 000 fans sur Facebook et par leursfollowers sur Twitter - et ont été vus 2 millionsde fois. [Sophie Bernard]

Jean Lalonde

Le Lien MULTIMÉDIAvol. 17 no 26 - 13 juin 2011

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Quand l’audiovisuel s’éclate...

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Yona Shtern n’était pas uninconnu dans le milieu du Web

avant de lancer Beyond the Racken 2009. Il a été auparavantdirecteur marketing du bijoutierIce.com, de My Virtual Model(pour l’essai de vêtements enligne) et de MicrocellTelecommunications avec laque-lle il a lancé le réseau sans-fil deFido au Canada. En 2008, Shternétait attablé à un Starbucks avecRobert Gold. Les deux complicesse sont mis à discuter d’une nou-velle tendance qui était en trainde faire fureur dans le Webeuropéen: les clubs de vente enligne. «Nous nous sommes ditqu’il était hors de question quenous passions à côté de cephénomène qui existait déjà depuis 2002, expliqueYona Shtern. Les clubs de vente privés représen-tent un marché de 4 milliards dans le monde etd’un milliard aux États-Unis, principalement dans ledomaine de la mode.»

Le principe des clubs privés est simple: au mêmemoment, le même jour, les membres se connectentpour voir les produits proposés. Ils ont deux jourspour acheter, bénéficiant de rabais substantiels.Comme dans un Winners, les détaillants y écoulentleur marchandise. Mais contrairement à Winners,elle ne traîne pas pendant des mois, subissant desréductions de prix au fil du temps et faisant perdrede la valeur à la marque.

«Une fois que nous avons eu l’idée de monter cetteentreprise en ligne, nous avons fait un plan d’af-faires et nous sommes allés voir les investisseursen capital de risque à Montréal et à Toronto, sanssuccès, raconte Yona Shtern. Alors nous sommesallés en Europe, sans beaucoup plus de succès.De retour à Montréal, nous avons contactéMontreal Start Up, qui a investi un million $.Comme le dit John Stokes, un des associés deMontreal Start Up, il faut commencer son entre-prise comme si personne n’allait jamais vous don-ner un chèque.»

Beyond the Rack a commencé ses activités enfévrier 2009, malgré la résistance des détaillants à

embarquer. C’est donc Robert Gold qui achetait,boulevard St-Laurent, une par une les blousespour femme à mesure qu’arrivaient les comman-des. Deux ans plus tard, l’entreprise en est à saquatrième ronde de financement et a amassé 16,5millions, petit montant par petit montant. Après 2ans et demi, elle compte 3,8 millions de membresau Canada et aux États-Unis, un entrepôt à VilleLaSalle pour les livraisons canadiennes - quireprésentent 40 % des revenus - et un autre àPlattsburgh pour les États-Unis. En fait, l’entitécanadienne et l’entité américaine forment deuxentreprises à part. Au départ, les vêtements pourfemme représentaient le gros des ventes deBeyond the Rack. Aujourd’hui, Yona Shtern bénitles chaussures, qui se classent en tête des ventes.Les articles pour la maison sont également enpleine expansion.

«Nous n’achetons pas d’inventaire avant d’avoirdes commandes, poursuit Yona Shtern. Nous ven-dons les articles avant de les avoir en inventaire etil arrive que les fournisseurs soient en rupture destock, ce qui nous oblige à beaucoup discuter avecles clients.» Beyond the Rack est devenu le détail-lant en ligne avec la plus importante croissance,juste avant Lululemon, un autre success storycanadien.

[Sophie Bernard]

SherWeb fournira IngramMicro Cloud Marketplace

SherWeb, entreprise de l'indus-trie infonuagique dans les solu-

tions de messagerie et decollaboration et Gold Cer tifiedPartner de Microsoft, a été choisiepar Ingram Micro Inc. (NYSE: IM)pour augmenter sa part de marchéau Canada. SherWeb utilisera laplateforme Ingram Micro CloudMarketplace pour fournir à la com-munauté croissante de revendeursà valeur ajoutée (VAR) et de four-nisseurs de services gérésd'Ingram Micro une gamme deservices hébergés comprenantMicrosoft Exchange 2010,SharePoint Foundation 2010,BlackBerry Enterprise Server etOCS 2007. Ingram Micro etSherWeb planifient la mise enmarché de ces nouveaux servicesen nuage au cours de l’été. Pourde plus amples renseignements ausujet des technologies queSherWeb apportera sous peu àIngram Micro, visitez le sitewww.ingrammicrocloud.com.

SAY Média estime rejoindre 89,6% de la population en ligne

SAY Média évalue que le nombrede visiteurs uniques de son

réseau canadien a augmenté de70% depuis décembre 2010, pas-sant de 15 791 000 à 22 480000. Cette croissance a élevé laportée potentielle de SAY Média aupourcentage record de 89,6% dela population en ligne au Canada.De plus, la compagnie a vu sonnombre d'employés plus que dou-bler au cours de la dernière annéeet a élargi ses opérations auxCanada pour agrandir son réseaud'éditeurs, délivrer des solutionscréatives aux clients et bâtir sonportefolio de propriétés. SAY Médiaa récemment collaboré avec l’a-gence Bos sur deux campagnes duGroupe Forzani, dont la campagneSports Experts: Dépassez-vous etcelle de Sport Chek: Sidney CrosbyRoad Trip Contest. SAY Média arécemment annoncé le lancementde xoJane.com, un site d’un nou-veau genre destiné aux femmesindépendantes.

Beyond the Rack,un succès made in QuébecPour leur «lunch témoignage», les organisateurs du Big Bang 2011 ont choisi d'inviter l'un des artisansd'un réel succès québécois, Yona Shtern, PDG du site Web Beyond the Rack. Avec beaucoup d'humour, ce dernier a raconté comment un café sur une terrasse de la rue Monkland a mené à une entreprise floris-sante qui emploie aujourd'hui 230 employés et dont les ventes ont dépassé, cette année les 100 mil-lions $.

Yona Shtern

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Claire Dion, la discrète qui a su prendre sa placeLa directrice générale adjointe de trois fonds privés – le Fonds de la radiodiffusion et des nouveaux médias de Bell, le Fonds indépendant deproduction et le Fonds Cogeco de développement d’émissions – Claire Dion n’aime pas beaucoup parler d’elle. Pourtant, cette femme discrètetravaille d’arrache-pied depuis des années au développement de contenus. Certes, elle fait quotidiennement un travail de gestionnaire, mais ceserait totalement inintéressant s’il ne s’agissait de produits culturels, confiait-elle au lendemain du Gala de Femmes de cinéma, de télévision etde nouveaux médias où lui fut remis le prix Nouveaux médias.

C’est le contenu qui la tient, dit-elle: «Je mefais un devoir de lire tous les scénarios,

tous les projets, d’abord par curiosité, maisaussi pour pouvoir en parler avec les créa-teurs. J’aime apporter des idées, des pistes,participer au contenu.» Claire Dion dit avoirbeaucoup aimé le commentaire de Jean-SimonChartier lors de la remise des prix Numix2011, lorsqu’il a dit d’elle qu’elle était tou-jours là pour donner une tape dans le dos etun coup de pied au cul.

«Aux États-Unis, les 10 personnes les pluspuissantes de l’industrie télévisuelle sont desfemmes, souligne Claire Dion. Certes, il y aencore du travail à faire en ce qui touchel’équité salariale, et c’est pour cela que nousavons besoin d’organisme comme FCTNM.»Tout n’est pas gagné pour les femmes dansl’industrie audiovisuelle, mais un bon bout dechemin a été parcouru. Elle a d’ailleursobservé que, dans les projets déposés pardes hommes, il y est plus question de tech-nologies, de bébelles, dit-elle, autour des con-

tenus. Or, à ses yeux, le contenu est de plusen plus important, surtout en cette époque oùon est de plus en plus dans la marque, mêmeen télévision. «Il faut continuer à se question-

ner en tant que société etfaire des choix.»

Claire Dion dit avoir étéinspirée autant par deshommes que par desfemmes, jeunes ou moinsjeunes, des femmescomme celles qui ont étéhonorées à ses côtés au20e Gala de FCTNM ouencore FrançoiseBeauregard, la présidentede la Fondation Marijo queClaire Dion a aidée à créerpour offrir des servicesrésidentiels et de répit auxpersonnes présentant unedéficience intellectuelle,mais aussi des hommes,

comme Claude Daigneault, qui lui a appris larigueur.

[Sophie Bernard]

Claire Dion

[ANIMATION]

L’ONF en vedette à AnnecyAu pied des Alpes, au bord de son lac éponyme, Annecy était en effervescence autour du cinéma d’animation.

Jointe sur place, la directrice générale duprogramme français de l’ONF, Monique

Simard, a indiqué que l’édition 2011 était à lahauteur de la réputation de la manifestation,dont l’histoire s’échelonne maintenant sur undemi-siècle. «Non seulement les séances deprojection sont-elles pleines à craquer, a-t-elledit, elles sont aussi ponctuées par lesapplaudissements et les réactions d’un publicjeune et mordu d’animation. Du côté duMarché, le MIFA, la représentation québécoiseest forte. On le voit nettement du côté dustand du Québec, où l’affluence est bonne.»

L’ONF, a rappelé la directrice générale, a deuxfilms de court métrage en compétition auFestival international du film d’animationd’Annecy: «Dimanche», du Québécois PatrickDoyon, de même que «La cité perdue deSwitez», du réalisateur polonais Kamil Polak.Ce dernier a vu son œuvre chaudementapplaudie mardi, a relaté Monique Simard.Quant au film de Patrick Doyon, a-t-elle dit,«on se croise les doigts car il sera présenté

demain [vendredi] dans le bloc de program-mation numéro cinq.»

L’Office national du film, a poursuivi l’ex-pro-ductrice, fait par ailleurs l’objet cette annéed’un hommage de la part des programma-teurs du festival. Cet hommage, a-t-elle dit,salue les 70 ans de production de film d’ani-mation à l’ONF par la diffusion de 12 œuvresoneffiennes ayant été primées à Annecy dansle passé.

L’édition 2011 de la manifestation fournit debelles occasions de rencontres entre l’ONF etses partenaires. Cette semaine, MoniqueSimard a entre autres rencontré des pro-grammateurs des festivals de Zagreb etd’Hiroshima. Elle a aussi revu les décideurs dustudio français Folimages, avec lequel l’ONF anoué il y a sept ans des liens de coproduction.«Nous nous entendons très bien avec eux.Habituellement, nous produisons ensemble unou deux films par année. Cette entente avecFolimages nous permet de découvrir des

cinéastes émergents. Le prochain projetcoproduit, intitulé "La concubine", sera réalisépar une jeune Chinoise.»

Au Festival, a dit Monique Simard, il estcourant pour l’ONF, de se faire approcher parde nombreux participants et intervenantsétrangers. Depuis quelques années, lephénomène prend de l’ampleur en raison dela percée que l’institution a réalisée dans ledomaine du Web et de l’interactif. «Notreplateforme de webdiffusion, notre applicationiPhone, parmi les premières du genre, tout çaa entraîné encore plus d’intérêt et decuriosité. C’est notre travail d’innover, d’ex-périmenter, de jouer avec les limites des dif-férents modes d’expression. Le conteinteractif "Bla Bla", de Vincent Morisset, parexemple, fait beaucoup jaser, et nous pré-parons avec Arte une copro interactive com-prenant 100 courts métrages, ce qui attireaussi l’attention.»

[Alexis Gagnon]

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Quand l’audiovisuel s’éclate...

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[CINÉMA DE GENRE]

Vitesse Lumière interpelle les organismes de financementDans la foulée d’une table ronde fort animée tenue samedi dans le cadre de sa 12e édition (2-5 juin), le Festival du film fantastique québécois,Vitesse Lumière, va diffuser le mois prochain une lettre ouverte appelant à un plus grand soutien public du cinéma de genre québécois. C’est cequ’a indiqué le directeur général de Vitesse Lumière, Robert Lafontaine, au cours d’une interview-bilan de l’édition 2011.

La table ronde, à laquelle participaientnotamment le président d’honneur Érik

Canuel, Éric Tessier, Christian Viel, Carnior,Maurice Devereaux et Martin Dubreuil, s’estdéroulée au Musée de la Civilisation, quartiergénéral de la manifestation, devant une assis-tance de plus de 60 personnes.

«Un constat très net, a dit Robert Lafontaine,s’est dégagé des discussions: les organismesde financement public sont fermés au cinémade genre. Et cela, en dépit de la créativité etde l’ingéniosité qui se déploient dans cedomaine. Nous avons au Québec de nombreuxécrivains reconnus qui s’expriment dans legenre fantastique, nous avons aussi de nom-breux réalisateurs qui s’y illustrent. Toutefois,chose difficile à comprendre, le financementn’est pas au rendez-vous. Ça complique la viedes créateurs et ça empêche la productiond’œuvres marquantes.»

Plusieurs cinéastes choisissent de s’autopro-duire, tout en tournant en anglais afin de s’as-

surer de récolter desrevenus qui leur permet-tront de rembourser leurscoûts de production, anoté le directeur généralde Vitesse Lumière, indi-quant que plusieursastuces et conseils avaientété prodigués au cours dela rencontre; le cinéasteChristian Viel a par exem-ple révélé qu’il avait réaliséune percée en Asie en ven-dant ses films à deschaînes de clubs vidéojaponaises.

«Nous voulons lancer unmouvement et faire part denos revendications, a résumé Rober tLafontaine. Nous allons bientôt diffuser la let-tre ouverte, au bas de laquelle apparaîtrontde nombreuses signatures de créateurs de

notre milieu, et nous allons par ailleurs webd-iffuser les échanges qui ont été filmés aucours de la table ronde de samedi.»

[Alexis Gagnon]

Robert Lafontaine

[INDUSTRIE]

L’Alliance Québec Animation se mobilise Les faits: le volume de production d’animation au Québec en $ a été divisé par 10 en 10 ans (de 200 M$ en 2000 à 20 M$ en 2010). Le nombrede productions d’animation est en baisse continue depuis 2004 de –26 % par an pour atteindre un plancher de 6 productions seulement en 2008-2009 et celle-ci de budget résolument moindre. À la lumière de ces faits alarmants et bien d’autres publiés dans l’étude sur la production d’an-imation au Québec en décembre 2010 par Deloitte, une vague de mobilisation sans précédent s’est déclenchée au sein de l’industrie et desartisans de l’animation au Québec.

Ces travaux ont permis de constater ladécroissance du secteur de l’animation.

Outre le fait que l’industrie doit se prendre enmain si elle désire croître et non disparaître, ilfaut maintenant se regrouper et travaillerensemble pour trouver les meilleurs moyenspour grandir.

Menée par un groupe de producteurs etindustriels Québecois, cette mobilisation s’eststructurée et porte maintenant un nom offi-ciel. L’Alliance Québec Animation (AQA) estdésormais fondée et regroupe l’ensemble desentreprises et des professionnels associés àl’industrie de l’animation; autant les produc-teurs, les compagnies de service, les four-

nisseurs et autres qui ont à cœur ledéveloppement de l’industrie de l’animation. Àce jour, sous la présidence de Marie-ClaudeBeauchamp, les administrateurs du nouveauregroupement sont issus des membres del’AQA tels que CarpeDiem Film & TV, HugoDiego inc., Studio Pascal Blais inc., Kiwi ani-mation, Sardine Productions, TECHNICOLOR,ZABELLE inc., Toon Boom Animation Inc, ECHOMedia, Mokko Studio, et Modus FX. L’AQA esten recrutement actif, pour se constituer uneforce d’action structurante.

La priorité de ce nouveau regroupementqu’est l’AQA est la tenue des États générauxde l’animation en 2012. L’AQA souhaite

mobiliser les industriels, les artisans, les dif-fuseurs, et les intervenants publics et privésafin de partager une même lecture de la situ-ation de l’animation pour ensuite articuler dessolutions qui rallieraient l’ensemble.

Pour plus d’information et devenir membre del’AQA, il faut communiquer avec Marie-ClaudeBeauchamp par courriel au [email protected]

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Le Lien MULTIMÉDIAvol. 17 no 26 - 13 juin 2011

Du nouveau tous les jours sur www.lienmultimedia.com

Promohebdo.ca lancera un site d’achats groupésquébécois cet automnePromoHebdo.ca vient d'ouvrir les inscriptions à son site d'achats groupés dirigé par les consommateurs, pour la communauté, dont le lancementofficiel aura lieu en septembre 2011.

PromoHebdo.ca estime pousser plus loin leconcept d’achat groupé, puisqu’il met les

consommateurs au coeur de la gestion desoffres promotionnelles et des recettes publici-taires en exploitant comme jamais la dimen-sion participative du web social. Le sitediversifiera par ailleurs radicalement les caté-gories de produits et services offerts à ce jourpar les sites d’achats groupés en rendantaccessibles des produits haut de gamme et enajoutant à son éventail d’offres des meubles,des articles électroniques ainsi que des auto-mobiles, en qualité de tout premier man-dataire de voitures neuves en ligne auCanada.

Guidés par un désir de procurer aux consom-mateurs des rabais plus alléchants et àmeilleurs prix sur une offre plus diversifiée, lescréateurs de PromoHebdo.ca ont choisi demettre sur pied un site qui, en plus des avan-tages caractéristiques des sites d’achatgroupé actuels, offre au consommateurquébécois le choix de se prononcer sur lespromotions offertes, tout en le récompensantnon seulement lorsqu’il achète des offres etles recommandent à des amis, mais aussilorsqu’il fait entendre sa voix et devient unacteur privilégié du type d’offres proposées.

Ainsi, PromoHebdo.ca multiplie les occasionsde récompenser les membres en argent

virtuel et réel chaque fois qu’ils participentactivement à la vie du site, que ce soit bien sûren achetant une offre, en l’«aimant» ou en lapartageant avec des amis, mais aussi etsurtout, en proposant le nom de potentiellesentreprises participantes; en déposant descommentaires; en intervenant dans un forumde discussion; en répondant à des sondages;en votant pour la prolongation d’une offre; ouen suggérant le nom d’œuvres de bienfai-sance auxquelles sera versée une partie desventes de coupons du site.

En effet, PromoHebdo.ca s’engage à verser 1 % des ventes de coupons aux organismesde bienfaisance choisis par les membres, enplus de redistribuer la totalité des recettespublicitaires aux membres, conférant ainsitout son sens à son crédo «géré par les con-sommateurs, pour la communauté».

Les offres quotidiennes offer tes parPromoHebdo.ca se démarquent en ajoutantaux habituels et courus forfaits restaurants,spas et voyages l’achat de meubles et d’ap-pareils électroniques, ainsi que des objets deluxe comme des voitures. Le site offrira parailleurs deux types de coupons: les couponstraditionnels offrant de payer une fraction duprix d’une offre à valeur fixe, et les coupons àprix symboliques allant de 1 $ à 10 $, qui don-neront droit à un rabais pouvant aller jusqu’à

40 % sur une offre sans valeur limite, maisassortie d’une condition fixée par le com-merçant.

La nouvelle formule des coupons à prix sym-boliques est avantageuse pour les com-merçants, car elle leur assure un revenunettement plus élevé tout en favorisant lafidélisation des clients. «Une partie des clientsdes sites d’achats groupés sont des chas-seurs d’aubaines, explique M. Alaoui. Cesclients-là sont difficiles à fidéliser. S’ils n’achè-tent aucun produit ou service en supplémentde l’offre de départ, le commerçant paie cherpour un client qui risque de ne pas revenir.»

D’ici le lancement officiel, les consommateurssont invités à s’inscrire sur le site pour élargirle bassin des membres et accroître l’intérêtdes offres négociées d’ici la mise en ligne. Les inscriptions ouvrent droit au tirage d’unvoyage dans le Sud pour deux personnes auClub Med d’une valeur de 5 000$, ainsi qu’autirage quotidien d’une carte cadeau de 25$ à100$ auprès de l’un des 60 commerces par-ticipants choisi par le gagnant.

Détails: www.lienmultimedia.com

Source: Promohebdo.ca

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L’APFTQ choisit son c.a. pour 2011-2012 À l’occasion de leur assemblée générale annuelle tenue le 9 juin, les membres de l’Association des producteurs de films et de télévision duQuébec (APFTQ) ont élu leur conseil d’administration pour l’année 2011-2012.

Lors de cette assemblée, 9 des 13 mandatsau conseil d’administration étaient venus à

échéance et un des postes était vacant. Tousles postes qui étaient venus à échéance ontété comblés à l’exception du poste de prési-dent. Le poste de représentant de la sectionfilms publicitaires demeure vacant. C’est MarcDaigle qui continuera d’assumer les fonctionsde président de façon intérimaire jusqu’enseptembre prochain, moment où sera convo-quée une assemblée générale spéciale auxfins d’élire le prochain président de l’APFTQ.

Président du conseil • À combler

Section télévision • Luc Châtelain, président, Écho Média • Sophie Deschênes, prod. et associée,

Productions Sovimage • Isabelle Robert, présidente,

Groupe Pram

Section long métrage • Marc Daigle, président, ACPAV • Pierre Even, président, Item 7

Section documentaire • Josette Normandeau, prés. Idéacom • Ian Quenneville, prod. Informaction

Section animation • Nancy Florence Savard, présidente,

Productions 10e ave.

Section variétés • Luc Wiseman, prés., Avanti Ciné Vidéo

Section films publicitaires (Vacant)

Table régionale • Michel Laliberté, président, Tout Écran

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[CONFÉRENCE]

FCTNM: la place des femmes dans l’industriePour discuter de la façon dont les femmes s’étaient taillé leur place dans le monde du cinéma et de la télévision, Femmes du cinéma, de la télévi-sion et des nouveaux médias a demandé à quatre femmes, Suzanne Laverdière, directrice principale du service illico sur demande et du CanalIndigo chez Vidéotron, Sylvie Lussier, auteure et animatrice, Marquise Lepage, réalisatrice, et Kim McCraw, productrice chez micro_scope, departager leurs expériences.

Ce qui frappe lorsqu’on écoute ces quatrefemmes de générations différentes, c'est le

chemin parcouru depuis les années 1980.Suzanne Laverdière, dont la feuille de routecomprend des postes de direction à Radio-Canada, TV5Monde, la Sodec et TéléfilmCanada, et Sylvie Lussier, auteure entre autresde «4 et demi», «Les Aventures tumultueusesde Jack Carter» et «L’Auberge du chien noir»,ont clairement eu à se faire une place dansleur vie professionnelle en tant que femmes.«Lorsque j’étais à TV5Monde, j’étais la seulefemme, la plus jeune et la seule étrangère,raconte Suzanne Laverdière. Disons que cequ’on raconte des rapports entre hommes etfemmes en France, suite à l’affaire à DSK, jel’ai vécu.» Sylvie Lussier, de son côté, se sou-vient que, lors de son deuxième accouche-ment, alors qu’elle animait «Bêtes pas bêtesplus», ce sont les réalisatrices qui se sontplaintes de la voir amener son bébé sur leplateau. À cette époque, d’ailleurs, il y avaitbeaucoup plus de femmes réalisatrices àRadio-Canada qu’aujourd’hui. Il faut dire qu’ilne reste plus beaucoup de productionsinternes, si l’on excepte «L’Auberge du chiennoir».

Marquise Lepage, qui est également prési-dente de Réalisatrices équitables, a rappeléque, même encore aujourd’hui, la maternitédemeure un frein à la carrière des femmes encinéma et en télévision. «Depuis le début, noscollègues réalisateurs nous appuient, l’ARRQen premier, souligne-t-elle toutefois. Il ne

s’agit pas d’une bataille homme contrefemme, mais d’un combat contre les règlesdes institutions de financement.» Ce quiétonne Suzanne Laverdière, c’est le peu deprojets déposés par des femmes aux institu-tions: «Où sont les filtres?», questionne-t-elle.«Plus il y a de filtres, moins il y a de femmes,répond Marquise Lepage. Et lorsqu’il s’agit degros montants, on ne fait toujours pas confi-ance aux femmes.»

La productrice Kim McCraw semblait tomberdes nues en écoutant ses consoeurs. Elleavoue n’avoir jamais été vraiment gênée dans

son travail par le fait qu’elle est une femme.Cette ancienne directrice de plateau trouveque les femmes sont plus susceptibles que leshommes. «J’aimais travailler avec des réalisatrices sur les plateaux, mais au final, jetrouvais cela plus difficile que de travailleravec des hommes, confie-t-elle. C’est un milieude gars et les femmes arrivent hyper pré-parées et moins sécurisées.» À titre de productrice, cependant, elle tient à payer lesmêmes salaires aux femmes qu’aux hommeset il arrive qu’elle doive se battre pour y arriv-er.

[Sophie Bernard]

Le Fonds des médias du Canadaobtient un financement récurrentLe Fonds des médias du Canada (FMC)remercie le Gouvernement du Canada, et par-ticulièrement le ministre du Patrimoine cana-dien et des Langues officielles, James Moore,d'avoir annoncé dans son budget que le FMCrecevra dorénavant un soutien financierrécurrent.

«Ce soutien permettra au FMC d’exercerpleinement son rôle de premier plan dans ledéploiement de la stratégie sur l’économienumérique», a déclaré Louis Roquet, prési-

dent du conseil d’administration du FMC.

La contribution du gouvernement, ajoutée aufinancement que reçoit le FMC de la part desentreprises de services de distribution parcâble et satellite, permettra au FMC d’octroy-er un soutien financier de plus de 370 mil-lions $ à l’industrie de la télévision et desmédias numériques en 2011-2012, facilitantainsi la création de contenus canadiens dequalité sur de multiples plateformes.

«C’est une excellente nouvelle pour l’ensem-ble de l’industrie», a affirmé Valerie Creighton,présidente et chef de la direction du FMC.«Grâce à cet engagement, le FMC continuera

de promouvoir l’innovation et de soutenir lacompétitivité des créateurs canadiens sur lesmarchés internationaux.»

Suite à cette annonce, le FMC est maintenanten mesure de rendre disponible un budgetsupplémentaire de programmes de 100 mil-lions $ lequel, ajouté au budget préliminairede programmes de 271 millions annoncé le31 mars dernier, résulte en un budget totalde programmes de 371 millions $ pour2011-2012.

L’allocation budgétaire totale pour chacundes programmes du FMC peut être consultéeen ligne au: http://bit.ly/kNOFjL

Sylvie Lussier, Marquise Lepage, Kim McCraw, Suzanne Laverdière et Paulina Abarca-Cantin

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Guide de l’industrie

WEBLe Lien MULTIMÉDIAvol. 17 no 26 - 13 juin 2011

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[PRIX]

Monique Simard, du syndicalisme au cinémaOn connaît le parcours de Monique Simard. Après une carrière dans le monde syndical et une tentative malheureuse en politique provinciale, elle s’est jointe aux Productions Virage en 1998. Elle produit en1999 son premier film, «Des marelles et des petites filles», de Marquise Lepage, documentaire qui serasuivi d’une trentaine d’autres. En 2008, elle est nommée directrice générale du Programme français àl'Office national du film du Canada. Mais l’attachement de Monique Simard au cinéma, et plus particulière-ment au documentaire, ne date pas de son arrivée chez Virage. Lauréate du prix Productrice lors du Gala del'organisme Femmes du Cinéma de la Télévision et des Nouveaux Médias (FCTNM), au début du mois de mai,elle parle de son parcours.

«Je viens d’un milieu favorisé et j’ai rencontré lecinéma sur mon chemin dans les années 1960, et

plus particulièrement Claude Jutra, raconte celle quia d’ailleurs tourné dans «Wow», le documentaire quele grand cinéaste a tourné sur la jeunesse del'époque. Les années 60 étaient une période d’ef-fervescence et j’étais vraiment plongée là-dedans.L’industrie du cinéma recrutait et je me suis fait offrirtoutes sortes de jobs. Finalement, j’ai préféré fairedes études en sciences politiques et jesuis entrée à la CSN, où je pensaisrester six mois. Le fil conducteur detoute ma carrière a été mon engage-ment dans le féminisme.»

Dans les années 1970, le mouvementsyndical était assez machiste, tout étaità faire et Monique Simard a formé descomités avec d’autres femmes pourmettre sur la table des questions tellesque l’avor tement ou l’accès auxgarderies. Mais, encore plus cruel quele milieu syndical de l’époque, l’universpolitique avec lequel elle a frayé dansles années 1990. Elle y a observé unestructure patriarcale où la dissidenceétait interdite, mais aussi une résis-tance passive au vrai changement.

Même si elle a lu des scénarios toutesa vie, elle a ressenti le syndrome del’imposteur «pas à peu près». «Tout ceque j’ai fait tout au long de ma carrièrem’a servi à devenir productrice,comme le fait de faire confiance auxgens, explique Monique Simard. Et j’aiété extrêmement chanceuse enarrivant dans le milieu de la produc-tion, j’ai eu le soutien de Marcel(Simard), de Marquise Lepage et j’airéalisé que c’était vraiment dans cemilieu que j’étais bien. Je ressens uneénorme satisfaction à voir un film sefaire. Quand l’ONF m’a sollicitée, je n’é-tais pas obsédée par l’idée d’avoir lajob, mais c’est merveilleux d’avoir la

chance de travailler avec un commissaire (NDLR:Tom Perlmutter) inspiré et inspirant.»

Monique Simard avoue être animée par les causes,les sujets et les points de vue. N’ayant aucun talentartistique, elle se dit admiratrice des métiers ducinéma, de la réalisation, au montage en passantpar le jeu et la direction photo.

[Sophie Bernard]

Le Théâtre Corona prendle virage 2.0 de la plate-forme Vortex Stardom

Vortex Solution vient de met-tre en mise en ligne du tout

nouveau site Web officiel duThéâtre Corona www.theatreco-rona.com. La plateformeStardom, une solution Web com-plète de gestion et de diffusionen ligne, offre des possibilitésmultiples et innovatrices enmatière de diffusion de l'infor-mation, de connectivité auxréseaux sociaux et d'interactiv-ité avec les internautes.

Cette nouvelle solution permet,en une seule opération, de dif-fuser un message ou d’annon-cer une date de spectacle surl’ensemble des réseaux sociauxtels que Facebook et Twitter,garantissant ainsi une économiede temps et une productivitéoptimale des gestionnaires decontenu.

Libéo: un Octas pour sonsystème de billetterie de cinéma en ligne

Libéo, une entreprise web deQuébec, a remporté deux

prestigieux prix Octas pour lacréation de TouchBox, un sys-tème de billetterie de cinéma enligne complet, développé detoutes pièces pour le cinémaIMAX des Galeries de la Capitale.À l'occasion du gala annuel quise tenait le 28 mai dernier, àMontréal, Libéo a raflé les hon-neurs dans les catégoriesAffaires électroniques grandpublic - B2C et Solution d'af-faires - Logiciels libres. «Lapreuve est faite que noussommes en mesure de créerdes solutions grand public,faciles d’utilisation,ergonomiques, robustes et quiassument de grandes charges.C’est un gage de qualité et d’in-novation qui ne peut que con-solider notre position de leaderdans l’industrie du web et deslogiciels libres», a souligné JoéBussière, directeur général deLibéo.

Monique Simard

C’est le temps de réserver votre espace dans le

magazine

CONVERGENCEno 70: Tendances Internet 2011

Charles-André Gaudreau

[email protected]

(514) 266-2451

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Il faut intégrer la mobilité à son plande match selon Nicolas Arsenault Depuis 2006, il se vend dans le monde plus de téléphones intelligents que d'ordinateurs portables. Parailleurs, la technologie mobile ne touche pas que les téléphones, mais également les tablettes, le nom-bre d'appareils mobiles connectés est en croissance exponentielle. La courbe des coûts par opérateursmobiles est en baisse et ceux-ci ont de plus en plus de marge. Les coûts vont baisser, ouvrant ainsi denouvelles possibilités pour les entreprises. Tous ces changements font en sorte que les organisationsdoivent aujourd'hui avoir une stratégie mobile, affirme Nicolas Arsenault, président d'InnovaComMarketing et Communication.

Le Lien MULTIMÉDIA est publié par

Le Groupe Électrogène inc.4841, rue Jeanne-ManceMontréal (Québec) H2V [email protected]él.: (514) 842-9445Fax.: (514) 495-1089Rédacteur en chef: Steeve Laprise [email protected] Bernard [email protected]: Alexis [email protected]élène [email protected]:Michael Bertiaux, Kena Molina, Serge Roy, Rommel Romero, Yves Tremblay

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Abonnement pour 1 an: 199 $ 50 numéros du bulletin-PDF Le Lien MULTIMÉDIA + Bulletin quotidien courriel+ 6 magazines <CONVERGENCE> + 1 Guide NOUVEAUX MÉDIAS+ 1 Guide de l’industrie WEB+ 1 Guide de l’industrie JEUX VIDÉO+ 1 mot de passe

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Le Lien MULTIMÉDIAISSN 1923-8045

Le Lien MULTIMÉDIA - vol. 17 no 26 - 13 juin 2011 - Du nouveau tous les jours - sur www.lienmultimedia.com

«Les systèmes de paiement vontdevenir de plus en plus mobiles,

note Nicolas Arsenault lors de la con-férence le Big Bang. On retrouverales joueurs traditionnels commeAmerican Express, mais aussi denouveaux joueurs comme Facebook,Google et PayPal. Au Canada, oncompte 25 millions d’abonnésmobiles et il s’envoie 163 millions demessages textes par jour. Près de lamoitié - 49,2 % - des 18-34 ans pos-sède un téléphone intelligent, contre22,6 % pour les 35 et plus. L’usagerprend le contrôle par l’instantanéité,la personnalisation et la contextuali-sation. Les barrières à l’entrée devi-ennent très faibles et tout va se jouerdans la marque.»

Dans ce contexte, il faut donner de lavaleur ajoutée à l’utilisateur, et ce,dans les différents contextes de sa vie, que ce soitpour le travail ou pour la vie quotidienne. Apple l’abien compris, mieux que Resarch in Motion avec leBlackBerry.

«L’avantage actuel du Canada est que l’on voitvenir le train, étant donné que nous ne sommespas en avance, explique le président d’InnovaCom.Si les avantages de la mise en place d’unestratégie mobile, tant en matière du B2B et B2C enaugmentant les revenus, mais aussi enB2Employee en augmentant la productivité, et enMachine2Machine en réduisant les coûts.»

La mobilité ne va cependant pas faire évoluer laculture d’entreprise, qui continue de travailler ensilo, met en garde le conférencier. Il faut mettre enplace une équipe multidisciplinaire. Le but n’estpas de changer la raison d’affaires, mais plutôt dechanger l’expérience usager. Pour cela, il faut met-tre en place une méthode qui réponde à certainesquestions: Quels sont les objectifs stratégiques duservice mobile? Quels sont les usagers ciblés?Comment les joindre? Quelle est la valeur du service pour les usagers ciblés? Quel est le

modèle d’affaires du service mobile? Quel en serale retour sur investissement ? Quel est l’engage-ment de l’entreprise envers le service mobile?Comment les technologies vont-elles être sélec-tionnées et déployées ? Bref, s’il est temps pourles entreprises de mettre en place une stratégiemobile, il ne faut pas le faire n’importe comment.

[Sophie Bernard]

Depuis 10 ans, à titre de cofondateur de plusieursentreprises dans le domaine des communicationsnumériques, Nicolas Arsenault a géré plus de 75millions de dollars en financement privé. Cesart,l’une des entreprises cofondées, appar tientaujourd’hui à Bell Canada. Par la suite M.Arsenault a passé plus de quatre ans en Europe àtravailler pour les leaders mondiaux de l'industriedes télécommunications sans-fil tel qu’Orange etAlcatel, M. Arsenault est revenu à Montréal et afondé Inovacom America, expert et consultant spé-cialisé sur les médias numériques. Parmi sesclients, on compte entre autre Astral, Bell, Radio-Canada, Banque National, RDS, Vidéotron, MédiaExpert, Cossette et AKQA.

400 entrevues vidéo avec des entrepreneurs et artisans du numérique

www.lienmultimedia.tvFaites-le plein d’idées!

Nicolas Arsenault

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Le ministre de la Justice dépose un projet de loi sur la revente de billetsLe ministre de la Justice Jean-Marc Fournier a déposé le 7 juin un projet de modification à la Loi sur la protection du consommateur visant à inter-dire la revente de billets de spectacle à un prix supérieur au prix annoncé par le vendeur autorisé. C'est avec rapidité et efficacité que le min-istre Fournier a réagi suite à la demande de l'ADISQ.

«L’ADISQ a demandé au ministre de la Justiced’agir rapidement dans ce dossier et nous

sommes très satisfaits des résultats. Noussuivons ce dossier de près depuis le print-emps 2010 suite à des plaintes de consom-mateurs et de membres de l’ADISQ. Il faut serappeler que c’est lors du dernier Gala del’ADISQ, alors que Louis-José Houde de soninitiative personnelle dénonçait la pratiquedes revendeurs de billets, que ce dossier s’estintensifié. Le dépôt aujourd’hui de ce projet demodifications confirme que les revendeurs debillets n’ont aucune valeur ajoutée et qu’ilscréent une confusion sur le marché qui leurpermet d’abuser des consommateurs»déclare la vice-présidente aux affairespubliques et directrice générale de l’ADISQ,Solange Drouin.

«Il était temps que l’on mette en place desmesures pour que les consommateurscessent d’être bernés et de faire les frais decette pratique», déclare le président del’ADISQ, Claude Larivée.

L’absence d’un cadre législatif au Québec per-mettait aux revendeurs d’opérer en toutetranquillité sur Internet, contrairement àd’autres provinces et à d’autres pays qui ontdéjà mis en place des mesures à cet effet. Lessites de revente créent de la confusion àplusieurs niveaux: dans les prix, car ils fixentde façon arbitraire des prix plus élevés queceux des réseaux officiels; quant à la vraienature de ces sites, qui sont similaires auxsites des billetteries officielles grâce à l’utilisa-tion de leurs outils promotionnels; sur la

disponibilité des billets, car le revendeuraffiche les places pour lesquelles il détient lesbillets comme étant les seules placesdisponibles pour un spectacle donné.

Appuyée par le ministère de la Culture, desCommunications et de la Condition féminine demême que par la SODEC et l’Office de protec-tion du consommateur, l’ADISQ a officiellementdéposé en décembre 2010 un argumentaireau gouvernement du Québec.

La modification à la Loi sur la protection duconsommateur permettra d’établir que la pra-tique, d’offrir des billets pour un prix supérieurau prix d’origine, est clairement interdite.

ShowcasingCanadian Game

Development to the World

Canadian Coast-to-Coast

VIDEO GAMEsIndustry Guide

w w w . l i e n m u l t i m e d i a . c o m / b o u t i q u e

Le Palais des congrès de Montréal au E3 pour la promo du «Mondial du jeu vidéo 2012»Alors que se tenait à Los Angeles le E3, la plus grande rencontre internationale de l'industrie du jeu vidéo, des représentants du Palais des con-grès de Montréal étaient sur place pour rencontrer d'éventuels partenaires du premier «Mondial du jeu vidéo» de Montréal, qui aura lieu dès juil-let 2012. Rappelons que la direction du Palais des congrès de Montréal annonçait en décembre dernier son intention d'organiser, dès l'été 2012,un premier «Mondial du jeu vidéo», en pleine saison touristique. Le projet, en constante évolution depuis près d'un an, est sur le point de seconcrétiser.

L’événement, qui rassemblera 50 000 par-ticipants et 2 000 professionnels dès sa

première année, permettra à Montréal defaire voir au monde ce qui se fait ici et d’ac-cueillir des talents internationaux. Le «Mondialdu jeu vidéo» générera d’impor tantesretombées économiques et plusieurs événe-ments culturels montréalais comme MUTEK, lefestival Fantasia et le Festival Mode & Designy prendront part.

Les représentants du Palais des congrès deMontréal participaient à l’événement E3 à LosAngeles du 7 au 9 juin afin de rencontrerd’éventuels partenaires d’importance. «Notreprésence au E3 nous permettra de voir ce quise fait de mieux dans le domaine et d’intégrerce savoir-faire international à notre événe-ment, soulignait Marc Tremblay, président-directeur général de la Société du Palais descongrès de Montréal. Montréal est l’une desplaques tournantes mondiales dans l’industriedu jeu vidéo et, contrairement à d’autres villes

moins actives dans ce domaine, elle n’a tou-jours pas d’événement grand public d’enver-gure pour faire rayonner son industrie.»

L’objectif est de créer un événement pres-tigieux qui attirera les plus grands talentsdans la métropole et qui générera desretombées économiques pour l’industrie dujeu vidéo. Selon les prédictions, le «Mondial dujeu vidéo» attirerait plus de 50 000 partici-pants du grand public, 2 000 participants del’industrie incluant les établissements de for-mation et une cinquantaine d’exposants departout dans le monde. La direction du Palaisdes congrès a déjà mobilisé d’importantspartenaires de l’industrie autour du projet, enplus de partenaires de la première heure telsque Tourisme Montréal et Montréal interna-tional. Le Palais est aussi présentement ennégociations avec plusieurs promoteurs etconsortiums québécois et internationaux afinde trouver le promoteur qui remplira la mis-sion d’organiser cet événement d’envergure.

Par ailleurs, certains happenings culturelsmontréalais ont déjà manifesté leur intérêt decollaborer au «Mondial du jeu vidéo». C’est lecas du Festival international de films Fantasiaet du Festival MUTEK, qui pourraient dès l’anprochain prendre part à l’événement en mis-ant sur le lien qui unit le film fantastique et lamusique électronique au jeu vidéo. De plus, leFestival Mode & Design sera aussi partenaireafin de mettre en valeur le design des cos-tumes dans les jeux vidéo. «Nous souhaitonsque le “Mondial du jeu vidéo” soit un événe-ment à saveur résolument montréalaise,affirme Marc Tremblay. C’est pourquoi nousmiserons sur la créativité et les attraits quiabondent dans notre ville!»

Le premier «Mondial du jeu vidéo» devrait setenir en juillet 2012, au Palais des congrès deMontréal.

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Google Launches New SocialFeature

Google came out with its new'+1" button. This is Google's

newest foray into the socialscene, although they are still say-ing they are not attempting (yet)to create a social network to rivalFacebook. The +1 button is asmall icon that will become fea-tured in searches done onGoogle. The idea is that whenyou see a search result you like,you will +1 it, thus telling othersin your Google social group thatyou like the result.

i4i wins patent infringement caseagainst Microsoft

The Supreme Cour t of theUnited States has ruled unan-

imously in favor of i4i in thelong?running i4i v Microsoftpatent infringement lawsuit. TheSupreme Court did not acceptMicrosoft's request to lower thestandard of proof, for challengesto the validity of a properlyissued patent, from clear andconvincing evidence to a prepon-derance of evidence. As a resultof this decision, i4i has won itspatent infringement case againstMicrosoft.

Public Mobile Plans to SeekLeave to Appeal to SupremeCourt of Canada

Public Mobile is heading to theSupreme Court of Canada.

The company plans to continueits pursuit for a level-playing fieldon the issue of foreign ownershipand control of wireless carriers inCanada. Public Mobile's decisioncomes following the ruling by theFederal Court of Appeal over-turning a Federal Court decisionby Justice Hughes earlier thisyear.

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Ventes et marketing: trouver l’équilibre«La seule chose sur laquelle les gens des ventes et ceux du marketing se mettent d'accord, c'est que l'autregroupe a un problème d'alcool.» C'est sur cette citation anonyme qu'Ally Motz a commencé sa présentationlors du Big Bang 2011. Pourtant, les gens des ventes et ceux du marketing ont des objectifs communs, com-ment se fait-il alors qu'ils ne s'entendent pas ? «Si vous voulez allez vite, allez-y seul. Si vous voulez allerloin, allez-y ensemble.» Le conférencier estime qu'il faut appliquer ce proverbe africain aux ventes et mar-keting.

«Aujourd’hui, les consommateurssont beaucoup plus intelligents,

ils s’informent sur le Web, expliqueAlly Motz, président et chef de ladirection de SiriusDecisions Canada.Les gens des ventes doivent pren-dre conscience qu’ils ont besoind’aide et s’appuyer sur les gens demarketing. Les cycles des ventessont plus longs aujourd’hui, ayantaugmenté de 22% depuis 2001,parce qu’il y a plus de gensimpliqués dans le processus. Unresponsable des ventes passeseulement 18% de son temps àréellement vendre, c’est-à-dire enmoyenne une journée par semaine.»Le spécialiste du marketing suggère aux entreprises de faireune analyse sérieuse de ce qui sepasse au sein de leur département des ventes.

Les responsables des ventes et ceux du marketingvont devoir faire face à de nouvelles réalités. Lesappareils mobiles et portables vont surpasser lesordinateurs comme moyen d’accès à Internet, c’estlà qu’il faudra les rejoindre. Le marketing détienttoujours un rôle important: celui de planter lagraine, de créer, mais aussi, dorénavant, de faciliter,accélérer et nourrir. Ally Motz prône la collaborationentre les équipes des ventes et de marketing,encourageant les entreprises à investir dans lescontenus en ligne. «Il faut tout aligner autour de ceque veulent les consommateurs, dit-il. Donnez-leurdu contenu et éduquez-les, sinon, ils iront ailleurs.Il faut que vous ayez une vision holistique de ce queveulent vos clients, non pas seulement pour une rai-

son tactique, mais pour bien comprendre ce quirésonne chez le client.»

Ally Motz s’inquiète du peu de préparation desentreprises en matière de stratégie mobile. Ce sont35% des entreprises B2B qui n’ont développéaucune tactique au cours de la prochaine année.Pire encore, 70% ne planifie même pas d’avoir unsite Web mobile au moment où le mobile est en trainde devenir le troisième écran. «Mettez votre énergiesur la connaissance, dit-il. Continuer à faire de mau-vais appels de vente n’est pas la bonne réponse.Les responsables du marketing doivent aider ceuxdes ventes à conclure la vente. N’oubliez pas que larelation avec les clients commence en ligne.»

[Sophie Bernard]

Ally Motz

TP1 crée une vidéo promotionnelle pour EurekaCEDROM-SNi a demandé à l'agence TP1 de produireune vidéo promotionnelle pour Eureka, un servicedestiné aux professionnels qui cherchent dessources de contenu fiables et pertinentes pouraccomplir leurs tâches quotidiennes.

«Nos objectifs étaient clairs: accroître la notoriétéd’Eureka en soulignant ses avantages pour les tra-vailleurs de l’information, augmenter l’utilisation del’outil et fournir à notre équipe du matériel promo-tionnel à for t impact», explique Louis-RenéDessureault, vice-président ventes, marketing etconsultation chez CEDROM-Sni.

Pour remplir son mandat, TP1 s’est concentrée surla création d’une vidéo qui présente Eureka commeune source fiable, conviviale et sécuritaire, mais quiutilise une technologie assez souple pour être inté-grée à un site web, des présentations ou autresdocuments marketing.

La solution: une animation au graphisme épuré, quirecourt à des formes abstraites pour expliquer com-

ment Eureka recueille, organise et livre l’informa-tion.

«Dès le départ, le client s’est montré très ouvert ànos idées en faisant confiance à notre capacité defaire évoluer le projet», dit Jan-Nicolas Vanderveken,associé chez TP1. «Le résultat est une vidéo au styleunique qui renouvelle la marque et qui peut êtreutilisé de multiples façons dans les années à venir.»

Client: CEDROM-SniAgence: TP1Direction, conception et animation: Tommy CaronDirection artistique et design: Patrick WilliamsRédaction en français: Nicolas RitouxAdaptation à l’anglais: Adriana PalancaIllustration: Élisa-Maude TremblayMusique et design sonore: DEE Narrateur: Henri PardoChargée de projet: Marie-Claude Landry

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The NPD Group: Consumers StillPositive on Blu-ray

There has recently been signifi-cant and healthy growth in the

purchase and use of Blu-ray Discset top boxes and Blu-ray videocontent in the U.S. Based on infor-mation from NPD's latest updateto the “Entertainment Trends inAmerica” report, 15 percent ofU.S. consumers reported using aBlu-ray player in the prior sixmonths in March 2011, up from 9percent the prior year. By way ofcomparison, 57 percent of U.S.consumers repor ted using astandard DVD player in 2010,which is unchanged from 2009.

World IPv6 Day Passes theConsumer Test, Finds LightReading

With much of the world taking a24-hour test flight using the

new IPv6 internet protocol June8,, consumers using equipmentapproved by their broadbandproviders should expect no trou-bles with their service, accordingto Light Reading. According toInternet Society, the goal of WorldIPv6 Day is to motivate organiza-tions across the industry -Internet service providers, hard-ware makers, operating systemvendors and Web companies - toprepare their services for IPv6 toensure a successful transition asIPv4 addresses run out.

CIRA participates in World IPv6Day

The Canadian InternetRegistration Authority took a

major step toward adopting thelatest Internet Protocol by makingits corporate website (cira.ca)IPv6 ready. CIRA has also installeda widget on its site that will letusers know if they are capable ofaccessing the website via IPv6.

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Electronic Arts déploie Origin, uneplateforme de distribution numériqueÀ l'ère de Steam, le contenu numérique est un marché très convoité par les éditeurs de jeux vidéo.Electronic Arts désire obtenir une pointe de cette tarte fructueuse: la première étape vient d'être franchieavec l'annonce d'une plateforme de distribution numérique appelée Origin.

Origin est un service de jeux vidéoavec deux fonctionnalités fonda-

mentales. C’est un service detéléchargement pour le meilleur con-tenu offert par EA et ses partenaires.Il offre aussi une fonction sociale qui,au fil du temps, connectera un profilde joueur avec des listes d’amis et unflux multi-plateformes qui montrera ceà quoi vos amis jouent et où», a détail-lé le vice-président sénior du jeu enligne global chez EA, David DeMartini.

Le président de la compagnie, JohnRiccitiello, est très enthousiaste:«Nous sommes décidés à offrir auxconsommateurs un accès direct à ducontenu et à une communauté incroy-ables d’une façon jamais expérimentée auparavant.Aujourd’hui nous lançons Origin.com et l’applicationOrigin (en phase) bêta. Au fil du temps, Origin seraamélioré avec de nouvelles fonctionnalités et dunouveau contenu unique que les consommateurs nepourront obtenir ailleurs.»

Le service commencera avec 150 titres. Une despremières exclusivités sera le jeu en ligne, massive-ment multijoueurs (MMO): Star Wars: The OldRepublic, qui obtiendra tout de même une version

disque un peu plus tard. Le client Origin est proched’un iTunes: il conserve un historique destéléchargements ainsi que les fonctionnalitéssociales mentionnées par David DeMartini. La plate-forme sert également à «créer des pages de profilafin d’enregistrer tous ses scores et autres progrèsavec des jeux EA ainsi que d’établir des listes d’amisOrigin basée sur les listes d’amis de Facebook»,d’après un article paru sur le Wall Street Journal.

[Michael Bertiaux]

Mineure en jeux vidéo à l’Université dès septembre: jusqu’au 1er août pour s’inscrireL'Université de Montréal offrira dès septembre

une toute nouvelle mineure en études du jeuvidéo. Cours spécialisés du programme: Histoire dujeu vidéo, esthétique et design vidéoludique, jeuvidéo et cinéma, immersion et expériences médiatisées, les genres et le jeu vidéo, scénarisationet nouvelles plateformes.

Ce programme est conçu pour permettre aux étudi-ants:

• d’acquérir des connaissances générales sur l’e-space de jeu, les règles et le récit, la jouabilité,les genres, les conditions de production et deréception, les contraintes du design, l’expéri-ence du joueur, les dimensions éthiques,sociales, économiques, politiques, etc.

• de découvrir les principales théories et lesdiverses approches critiques du jeu vidéo,comme les problématiques les plus discutées;

• d’ouvrir un dialogue interdisciplinaire avec lesétudes cinématographiques et d’autres disci-plines qui ont des objets ou des approchesapparentés (littérature, communication, soci-ologie, psychologie, etc.);

• de se familiariser avec les outils de rechercheet d’analyse;

• de mener de façon autonome et rigoureuse destravaux de recherche.

Date limite pour déposer une demande d’admission:1er août 2011

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Le Lien MULTIMÉDIAvol. 17 no 26 - 13 juin 2011

Du nouveau tous les jours sur www.lienmultimedia.com

Microsoft prévoit que 2011 sera l’année de la Xbox 360Au cours des six dernières années, plus de 55 millions de Xbox 360

ont été vendues dans pas moins de 38 pays, a annoncé Microsoftdans un communiqué de presse.

La console se positionne en première position des ventes depuis onzemois consécutifs. Les quatre premiers mois de l'année 2011 se sontavérés très lucratifs: par rapport à la même période en 2010, lesventes de consoles Xbox 360 ont grimpé de 29%.

Microsoft est confiante que 2011 «redressera la barre une fois encorecomme la meilleure année de tous les temps pour la marque.» La com-pagnie qui a fait son entrée dans l’industrie des jeux vidéo en 2001avec sa Xbox se réjouit de ces chiffres extraordinaires en précisantqu’ils représentent «trois fois la croissance du PlayStation 3 et la plusimportante croissance parmi toutes les consoles sur le marché.»

La société compte également sur un Xbox Live des plus populaires,comptant 35 millions d’utilisateurs uniques à son actif. Ceux-ci«investissent en moyenne presque 60 heures par mois avec ce service», ce qui donne un total approximatif de 2,1 milliard d’heurespassées en ligne chaque mois - trois fois plus qu’en 2010. Lepériphérique de la Kinect goûte lui aussi à la gloire: plus de 10 millions

d’unités ont été vendues depuis son arrivée en magasins, idem pour lenombre de jeux créés spécifiquement pour cette caméra interactive.[MB]

MadCatz fait le bond vers le développement de jeux vidéoUn des principaux fournisseurs de périphériques de jeux vidéo,

MadCatz, ajoute une corde à son arc en s'investissant dans ledomaine du développement, par la création d'une boîte maison nom-mée ThunderHawk Studios. La sous-division de la compagnie planchedéjà sur une simulation de vol.

MadCatz a eu la main heureuse avec ses appareils créés pour la sim-

ulation de vol. Depuis, le fabriquant a le vent dans les voiles et c’estdans cet élan de succès qu’a été fondé le premier studio de développe-ment de jeux vidéo de cette compagnie. «La formation de ThunderHawkStudios est une étape importante dans l’atteinte de notre but à longterme, qui est d’étendre notre participation au développement, à l’édi-tion et à la distribution de jeux vidéo», a expliqué le président deMadCatz, Darren Richardson.

Plus de détails devraient être révélés pendant le E3 qui se tiendra dansmoins d’une semaine à Los Angeles. La sortie du simulateur de vol estprévue pour 2012. [MB]

Le Projet Café est Wii UNintendo a profité de sa présence au E3 2011 pour révéler au

monde entier les premiers détails touchant sa prochaine console,nom de code Projet Café. Reggie Fils-Aimé, président de Nintendo enAmérique du nord, était mandaté pour cette annonce majeure.S'inspirant de la prononciation de la Wii («We») et sa signification enversles joueurs , la future plateforme s'intitule Wii U («You»).

Un écran tactile de 6,2 pouces est installé dans la manette Wii U. Celui-ci permet de continuer une partie sans avoir besoin d’une télévision. Ilpermet également de profiter d’options supplémentaires, comme leproposent les différents modèles Nintendo DS avec leurs deux écrans.Il est possible de dessiner sur cette «tablette» avec l’aide d’un stylet ouencore de jouer à une grande variété de jeux, en passant des damesau baseball. La plateforme est compatible avec la Wiimote: un exempleprésenté utilisait la Wii U pour projeter l’image d’une balle de golf et laWiimote agissait en tant que bâton.

Côté matériel, la Wii U possède aussi deux analogs, une croix multi-directionnelle, une fonction de vibration, un micro, des hauts-parleurs,une caméra et même un gyroscope. La machine est rétrocompatibleavec tous les jeux Wii et possède une technologie de détection desmouvements. Autre élément d’importance, cette console sera la pre-mière à supporter des graphiques en haute définition. Une courte

démo au cours de laquelle un oiseau voyageait dans un paysage japon-ais a été présentée et équivalait à la puissance de certains jeuxPlayStation 3 ou Xbox 360.

La console sera vendue en 2012. Son prix n’est pas encore connu.[MB]

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Gameloft atteint les 200 millions de téléchargements surle App StoreL'éditeur et développeur de jeux vidéo

Gameloft, spécialisé dans la créationde jeux vidéo destinés aux téléphonesportables, a annoncé pendant le E32011 avoir atteint le cap significatif des200 millions de téléchargements sur laplateforme App Store distribuée parApple depuis 2008.

«Nous avons été en mesure de dévelop-per une communauté de fans vraimentmassive en offrant des jeux de hautequalité sur le App Store», a indiquéGonzague de Vallois, vice-présidentsénior de l’édition au compte de

Gameloft. «Pour des millions de personnes à travers le monde,Gameloft est désormais synonyme d’expériences de jeux incroyablessur leurs iPhone, iPod Touch et iPad. Nous sommes fiers de contribuer

à la révolution majeure sur iOS tout endemeurant fidèles à nos valeurs dequalité et de satisfaction auprès desconsommateurs.»

Au cours des prochains mois, Gameloftlancera pas moins d’une vingtaine denouveaux jeux toutes plateformes con-fondues. Parmi ceux-ci, notons TomClancy’s Splinter Cell: Chaos Theory 3D,Real Golf et Trivia Football. La sociétéfrançaise compte plus de 400 000 fanssur Facebook et certains de ses jeuxrécents, inspirés des plus grands nomsde l’industrie, ont fait l’unanimité, parexemple N.O.V.A. et Order & ChaosOnline. [Michael Bertiaux]

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Ninja Gaiden 3 découpera sur PlayStation3, Xbox 360 et Wii UPendant le E3 2011, Tecmo Koei a confirmé la venue de Ninja Gaiden

3 sur PlayStation 3, Xbox 360 et Wii U. Pour la première fois, unnouveau jeu de cette franchise ne sera pas supervisé par TomonobuItagaki, qui les développait depuis leur renaissance en 2004. Ledesigner a plutôt choisi de créer sa propre compagnie, Valhalla GameStudios. Ninja Gaiden 3 sera créé par la Team Ninja principalement surPlayStation 3 et Xbox 360. Le volet Wii U différera quelque peu, intituléNinja Gaiden 3: Razor’s Edge, mais les caractéristiques de ce derniern’ont pas encore été dévoilées. «Tecmo Koei America continued’évoluer et d’atteindre de nouveaux sommets dans le monde du jeuvidéo», a dit Tak Yamamoto, vice-président exécutif pour la brancheaméricaine de la compagnie. «Notre lineup du E3 reflète un nouveauportfolio de titres, fort, amusant et incroyable qui englobe autant l’ac-tion de haute qualité sur consoles et un engagement social explosif, quidéfinissent tous l’essence de Tecmo Koeik America et sa direction dansle futur.»

Fumihiko Yasuda,un desd é v e l o p p e u r schez Tecmo, adiscuté un peu dunouveau jeu met-tant en vedetteRyu Hayabusa:«Ninja Gaiden 3pour PlayStation3 et Xbox 360 estla base de la ver-sion Wii U. Bienentendu, nousavons comprisque nous devrons implanter une expérience de jouabilité particulièreavec la Wii U, donc nous étudions ce que nous pouvons produire aveccette console. Nous pensons à différents modes et différentes scènesde combat - quelque chose de différent.» [MB]

La totale pour souligner les 25 ans de ZeldaCette année, la franchise Zelda fête son 25e anniversaire. Au cours

de la conférence qui se tenait à Los Angeles, Nintendo a tenu àsouligner cet exploit important par le biais d'annonces directementliées à la franchise.

Shigeru Miyamoto a confir-mé l’arrivée de The Legendof Zelda: Link’s Awakeningsur le service Vir tualConsole de la 3DS. Selon lui,il s’agit d’un bon moyen des’initier à la série. Lesjoueurs auront la chance derevisiter The Legend ofZelda: Ocarina of Time danssa version en trois dimen-sions un peu plus tard en juin sur 3DS. Les nouveaux seront aidés devidéos ajoutées dans le jeu alors que les habitués seront ravis d’ap-prendre l’inclusion de la Master Quest et d’un mode défi où il est

nécessaire de vaincre les plus grands monstres les uns à la suite desautres.

Shigeru Miyamoto a aussi précisé que Legend of Zelda: The FourSwords sera disponible sur DSiWare sous forme de téléchargementgratuit à l’automne pour un temps limité. The Legend of Zelda: SkywardSword, en développement sur Wii depuis quelques années, sera enfindisponible pour le temps des Fêtes 2011. Les 25 ans de la franchiseseront aussi fêtés grâce à des concerts un peu partout dans le monde.Un aperçu a été entendu au Electronic Entertainment Expo. Les détailset les dates ne sont pas encore connus.

Finalement, deux trames sonores sont en préparation. La première estdédiée à Legend of Zelda: Ocarina of Time pour les premiers joueursqui enregistreront l’adaptation 3DS sur le site Club Nintendo. Le sec-ond disque sera basé sur les concerts à venir et devrait débarquer enmagasins à peu près en même temps que Skyward Sword. ShigeruMiyamoto a laissé présager d’autres annonces en 2011 pour Zelda. Laversion haute définition démontrée en vitesse pendant la démo tech-nique Wii U fait certainement partie de ce lot. [MB]

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Détails et autres événements:www.lienmultimedia.com/calendrier

Le 14 juin 2011 - 8 h à 12 hSéminaire: Pouvez-vous négliger unmarché de 12 milliards de dollars ?Lieu: CEIM, 20 rue Queen, 3e étage,Montréal. Stationnement payant au75, rue Queen. RSVP auprès deNicole Bigras514-866-0575, poste 200avant le 10 juin 2011Aucun frais d'inscription. Réserveztôt. Les places sont limitées.

Le 17 juin 2011 La 4e éditions du tournoi de golf duW3Québec aura lieu le 17 juin 2011prochain au Golf les Légendes à St-Luc très près du pont Champlain :http://www.golfleslegendes.com/Le W3Québec paiera la tournée surla terrasse après la partie!Coût: 80$ par pers. taxes [email protected]

Le 20 juin 2011Réunion: Tournoi de golf de l’ADRIQet du CRIMau Club de golf privé de Rosemère.Prix: Joueur seul: 295 $ (275 $ membres ADRIQ ou CRIM)http://adriq.com/language/fr-CA/ACTIVITES/JourneedeGolf.aspx

Le 21 juin 2011 - Midi à 18h30Atelier Meilleures pratiques pour"start-ups" - Best Practices forStart-Ups a Avec Mike Grandinetti.Six entrepreneurs à succèspartageront leurs expériences.L’atelier se déroulera en anglais.Lieu : CEIM, 20 rue Queen, 3e Aucun frais d’inscription. Inscrivez-vous tôt, les places sont limitées.www.ceim.org

Le 22 juin 20115 à 7 Alliance numérique à QuébecL’équipe d’Alliance numérique orag-nise un 5 à 7 à Québec228, rue St-Joseph Est, Québec

CALENDRIER

Dépôt légal: la Cinémathèque québécoiseet BAnQ reconduisent leur ententeLa Cinémathèque québécoise et Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) ont reconduit pourcinq ans d'une entente sur le dépôt légal des films et émissions de télévision québécois conclue en 2006.

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La loi qui a créé Bibliothèque et Archivesnationales du Québec a conféré à cette institution

le mandat de coordonner le dépôt légal des films etémissions de télévision québécois. En vertu de cetteloi, une copie de tous les films québécois produitsavec l’aide du gouvernement du Québec doit êtredéposée à BAnQ par le producteur dans les six moissuivant la première présentation au public de la ver-sion définitive du film.

«Je salue le tra-vail de laCinémathèquequébéco i se ,qui a pris àcœur etassumé avecune grandecompétence lemandat qui luia été confié àtoutes lesétapes dup r o c e s s u s :a c q u i s i t i o n ,t r a i t e m e n t ,conser vationet suivi avecles producteurs. Je me réjouis que BAnQ, grâce àson expertise en matière d’application du dépôtlégal, puisse contribuer à assurer la pérennité desfilms, des séries télévisuelles et des documentairesquébécois, comme elle le fait déjà pour les autresdocuments publiés au Québec», a déclaré le prési-dent-directeur général de BAnQ, Guy Berthiaume,lors de la signature de l’entente.

«Nous sommes particulièrement ravis de la recon-duction de l’entente avec BAnQ. Un des éléments dela mission de la Cinémathèque québécoise est decontribuer à la sauvegarde et au rayonnement denotre patrimoine cinématographique et audiovisuel,et l’entente sur le dépôt légal des films et émissionsde télévision québécois contribue à valoriser la fonc-tion de conservation de la Cinémathèque dans uneperspective historique, artistique et pédagogique»,a pour sa part souligné Yolande Racine, directricegénérale de la Cinémathèque québécoise.

En janvier 2006, la Cinémathèque québécoise etBAnQ avaient conclu une entente par laquelle laCinémathèque québécoise se voyait confier le man-dat de coordonner et de conserver, à long terme,les films et émissions de télévision déposés à BAnQ.

Les deux organisations ont reconduit cette ententepour cinq autres années. Ce faisant, laCinémathèque s’engage à conserver les films dansses réserves, à les cataloguer et à les indexer con-formément aux normes généralement reconnues,dont celles couramment recommandées par laFédération internationale des archives du film et parla Fédération internationale des archives de télévi-sion. Par ailleurs, la Cinémathèque procède à des

vérificationstechniquessur les filmsdéposés afinde s’assurerde leur con-formité avecles condi-tions dedépôt etprend lesm e s u r e sd’entret iennécessairesà la préser-vation à longterme de cepatr imo ine

en évolution.

Depuis la signature de la première entente, 952œuvres uniques et 964 productions à épisodes mul-tiples ou séries ont été déposées à la Cinémathèquequébécoise et traitées. À titre d’exemples, les filmsIncendies de Denis Villeneuve (2010), J’ai tué mamère de Xavier Dolan (2009) et Adagio pour ungars de bicycle de Pascale Ferland (2008), la sérietélé La galère (2007) et le documentaire télé Entreles mains de Michel Tremblay (2006) sont désor-mais conservés précieusement à la Cinémathèquequébécoise pour les générations futures.

La réalisatrice Micheline Lanctôt et le producteurAndré Gagnon, de Lycaon Pictus, ont profité de l’oc-casion pour déposer le dernier film de la cinéaste,Pour l’amour de Dieu, qui sortira en salles le 2 sep-tembre prochain. Par ailleurs, à cette occasion, ledistributeur Métropole Films a dévoilé en grandeprimeur l’affiche et le site Web du film(www.pourlamourdedieu.ca). Rappelons que le pre-mier film de fiction déposé il y a cinq ans dans lecadre de l’entente sur le dépôt légal a été Que Dieubénisse l’Amérique de Robert Morin et que le pre-mier documentaire a été La classe de Madame Lisede Sylvie Groulx.

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Ariane Giroux-Dallaire (Métropole Films), André Gagnon, prod., MichelineLanctôt, cinéaste, Yolande Racine, (Cinémathèque )et Guy Berthiaume (BAnQ)